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Reçu hier — 2 août 2025
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  • Le chef du Bloc en tournée en Gaspésie
    Yves-François Blanchet a procédé à une tournée de près de 10 jours en Gaspésie. Du 25 juillet au 3 août, le chef du Bloc québécois a rencontré élus, citoyens et acteurs socioéconomiques de la région. Localement, il s’est notamment arrêté au Chantier Naval Forillon pour une visite guidée des installations et au Musée de la Gaspésie pour admirer l’exposition à propos de René Lévesque. Il a aussi rencontré le directeur général de l’Association des capitaines-propriétaires de la Gaspésie, Clau
     

Le chef du Bloc en tournée en Gaspésie

2 août 2025 à 12:00

Yves-François Blanchet a procédé à une tournée de près de 10 jours en Gaspésie. Du 25 juillet au 3 août, le chef du Bloc québécois a rencontré élus, citoyens et acteurs socioéconomiques de la région.

Localement, il s’est notamment arrêté au Chantier Naval Forillon pour une visite guidée des installations et au Musée de la Gaspésie pour admirer l’exposition à propos de René Lévesque.

Il a aussi rencontré le directeur général de l’Association des capitaines-propriétaires de la Gaspésie, Claudio Bernatchez, en plus de s’être rendu sur le site du parc éolien de Nergica à Rivière-au-Renard. Des représentants de Métaux Osisko et la mairesse de Murdochville, Délisca Ritchie-Roussy, ont été présentés.

Plus qu’une photo

Yves-François Blanchet a l’habitude de ces tournées dans la région depuis 2019.

« C’est extrêmement important. C’est aussi de faire différent des politiciens qui te rencontrent, t’écoutent d’une oreille, prennent la photo, disparaissent et tu ne les entends plus, explique-t-il en entrevue avec Le Soir. Quand tu ouvres un dossier, tu l’amènes à terme. Ça évolue et change chaque année. On est un peu les lobbyistes des dossiers des régions du Québec qui n’ont pas de service de représentation commerciale ou d’affaires de ce type. On doit faire un peu ce travail. C’est le plaisir et la pertinence de notre job. »

Sur le terrain, plusieurs enjeux ont été acheminés envers le chef bloquiste, dont ceux de l’assurance-emploi de même que des travailleurs étrangers temporaires.

Un train de VIA Rail (Photo courtoisie)

Les domaines de la forêt et des pêches suscitent aussi beaucoup de discussions, tout comme le dossier du retour partiel de VIA Rail lorsque la voie ferrée sera rétablie jusqu’à Port-Daniel-Gascons cet automne. Le chef du Bloc entend militer en ce sens.

« Il n’y a aucune raison pour qu’une région ne soit pas desservie. C’est le mandat de VIA Rail. Ça serait un exploit si Alexis [Deschênes] réussissait et on l’aidera ; je vais m’engager avec lui là-dedans. Ça serait extraordinaire pour la région et je serais le premier à utiliser le service. »

Faire confiance au Bloc

Plusieurs députés bien en vue du Parti libéral du Canada ont été réélus aux plus récentes élections ; François-Philippe Champagne, Jean-Yves Duclos, Mélanie Joly ainsi que Dominic Leblanc.

Diane Lebouthillier, élue une première fois en 2015, n’a cependant pas pu en faire autant, étant battue par environ 4200 votes par le bloquiste Alexis Deschênes. Dans les circonstances, son chef est d’avis que les attentes envers le parti seront encore plus élevées.

Alexis Deschênes (Photo courtoisie)

« J’espère que les attentes seront élevées. Meilleurs sont mes adversaires, meilleurs on devra être. Et plus les attentes sont élevées, plus il faudra se forcer. Je regarde comment va Alexis Deschênes et j’en suis très impressionné. Je ne m’attendais pas à moins, mais je suis bien content de voir que c’est le cas. Les gens de la circonscription ont tout un député. »

Pas impressionné par Mark Carney

Si le Bloc québécois est passé de 33 députés à 22 au lendemain des dernières élections, Yves-François Blanchet note tout de même que les conservateurs étaient presque certains de composer un gouvernement majoritaire six mois plus tôt et qu’ils ont terminé la soirée comme opposition officielle, alors que le NPD a pratiquement été rayé de la carte.

« Le Bloc s’en est bien sorti. Évidemment, on n’était pas contents du nombre. Mais maintenant, on a dans tous les comités parlementaires la balance du pouvoir ; on tranche et on est l’arbitre des discussions. Ça peut devenir de gros gains pour le Québec. »

Yves-François Blanchet rappelle en terminant que les libéraux ont fait une campagne basée sur la peur et la protection contre Donald Trump, alors que les résultats se font toujours attendre selon lui.

« La réalité est que de la plupart des partenaires commerciaux des États-Unis, celui dont la relation va le moins bien, sans aucun gain, c’est le Canada avec Mark Carney. Ça reste une déception. Il ne livre pas présentement. Je réitère qu’on est prêts à collaborer, mais ça reste une déception et le téléphone ne sonne pas pour travailler de façon unie ; ce qui veut dire aussi de tenir compte de la réalité des régions comme ici. »

Reçu avant avant-hier
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  • La lente capitulation des régions
    La bataille des régions périphériques, en réponse à l’infâme Plan d’aménagement du Bureau d’Aménagement de l’Est du Québec (BAEQ-1968) qui voulait ni plus ni moins les réduire au rôle de sous-traitantes des grands centres urbains (régions-ressources), a laissé sa marque abondamment dans les chroniques du Mouton Noir. On en parle moins depuis quelque temps. Sans doute parce que les populations des régions en décroissance se sont un peu stabilisées, grâce entre autres à une migration importante
     

La lente capitulation des régions

1 août 2025 à 09:29

La bataille des régions périphériques, en réponse à l’infâme Plan d’aménagement du Bureau d’Aménagement de l’Est du Québec (BAEQ-1968) qui voulait ni plus ni moins les réduire au rôle de sous-traitantes des grands centres urbains (régions-ressources), a laissé sa marque abondamment dans les chroniques du Mouton Noir.

On en parle moins depuis quelque temps. Sans doute parce que les populations des régions en décroissance se sont un peu stabilisées, grâce entre autres à une migration importante de jeunes urbains en région; mais surtout, je le soupçonne, parce qu’on est las de se buter au mur d’un gouvernement central jaloux de son pouvoir. Nous assistons, en réalité, depuis quelques années, à une lente capitulation des régions, ce qui est un drame national.

Lente capitulation

Au cours des 50 dernières années, on a vu défiler en région,

– du côté citoyen, les Opérations Dignité (manifeste des 19 curés en colère-1970), le JAL (1972), la Coalition urgence rurale (1989), le Rassemblementgaspésien et madelinot (1991), les États généraux du monde rural (1991), des opérations similaires en Abitibi et au Saguenay–Lac-Saint-Jean, des tentatives multiples de développement local dans les villages en décroissance, Solidarité rurale (1992), les rendez-vous Rebâtir les campagnes (1996) et Sauver les campagnes (1998), l’Union paysanne (2001), la Coalition pour un Québec des régions (2006), etc.

– et du côté gouvernemental, la création de 12, puis de 17 régions administratives (1966), l’Office de planification et de développement du Québec (OPDQ-1967), les conseils régionaux de développement (CRD-1974) et les conférences administratives régionales (CAR-1974) , la création de la Commission de protection du territoire agricole (PTAQ-1978) et des MRC (1979), un Secrétariat des régions (1992), un ministère des Régions (1997), des dizaines de politiques de développement régional, la Politique de la ruralité (2001), un sommet des régions (2003), les Conférences régionales des Élus (CRÉ, créées en 2003 et abolies en 2017), la commission Coulombe sur la forêt (2004) et la commission Pronovost sur l’agriculture (2008) : des politiques et structures à peu près toutes disparues ou oubliées.

Au terme de ce dialogue de sourds qui dure depuis plus de 50 ans entre les régions périphériques et le gouvernement du Québec, rien n’a été gagné. Les initiatives gouvernementales n’ont jamais dépassé une certaine déconcentration administrative. Les régions ne sont toujours pas des entités politiques, dotées d’un président ou même d’un gouvernement élu. Même les organismes de concertation régionale, comme les CRÉ, qui permettaient une certaine planification des infrastructures régionales de développement des ressources et des services régionaux, ont été abolis. Le sort réservé aux municipalités, de plus en plus sollicitées, est navrant. La centralisation et la bureaucratisation des décisions et de la gestion des ressources et des services à Québec sont plus que jamais scandaleuses.

L’idée même de développement régional n’existe plus : celui-ci se réduit, d’une part, à des grands projets privés parachutés en région avec plus ou moins de succès et de dégâts (les parcs éoliens, la cimenterie de Port-Daniel, les mines d’or en Abitibi et d’acier sur la Côte-Nord, les projets heureusement bloqués d’oléoducs et de ports méthaniers, les alumineries au Saguenay, les projets hydroélectriques sur la Côte-Nord) et, d’autre part, à des petits programmes à la semaine et sans lendemains structurants dans les MRC pour aider les organismes communautaires et certaines PME. Certains villages ici et là tirent leur épingle du jeu, grâce souvent à quelques néo-ruraux visionnaires. Le réseau des cégeps et des filiales de l’Université du Québec demeure peut-être la seule colonne vertébrale d’une certaine vitalité et identité régionale.

La plupart des défenseurs des régions, notamment les universitaires du réseau de l’Université du Québec, ont disparu ou se sont tus : Bernard Vachon à Montréal, Mario Carrier et les frères Guy à Rouyn-Noranda; Bruno Jean, Clermont Dugas, Hugo Dionne, Gilles Roy, Victor-Lévy Beaulieu au Bas-Saint-Laurent; Louis Favreau en Outaouais; Marc-Urbain Proulx, Charles Côté, Denis Trottier au Saguenay–Lac-Saint-Jean; Paul-Louis Martin en Mauricie; Jacques Proulx en Estrie. Et où est la relève?

Culture de dépendance

Quant aux élus locaux et intervenants régionaux, ils ont capitulé et se sont installés dans une sorte de culture de dépendance. Ils se consolent avec le succès touristique de leur coin de pays, la créativité de leurs organismes communautaires, leur réseau de PME et l’éclosion de jeunes agriculteurs de proximité, appréciés mais marginalisés par les politiques agricoles défendues par l’UPA et le ministère de l’Agriculture.

À part leur succès touristique et migratoire, nos régions périphériques sont bel et bien redevenues des régions-ressources, fournisseuses de richesses naturelles (forêt, minerais, énergie, agriculture, érable, pêche, sites naturels) et de main-d’œuvre, des sous-traitantes des métropoles et de la grande entreprise.

Démocratie territoriale

On attend toujours des politiques d’aménagement du territoire, de gestion de la forêt, de l’énergie, de l’agriculture, des municipalités qui fassent place à une véritable décentralisation et à une démocratie territoriale, voire à ce que certains appellent le concept des biorégions, c’est-à-dire de régions-territoires comme milieu naturel de vie et d’organisation sociale, économique et politique, comme base d’une démocratie citoyenne.

L’autonomie régionale et locale devrait en effet faire partie d’un plan pour réinventer notre démocratie, minée par les partis politiques et l’échec de notre État-providence, et permettre une prise en charge collective de notre écosystème en péril.

Pour faire des régions ce lieu de prise en charge collective, incluant les communautés autochtones présentes sur le territoire, il va de soi qu’il faudrait revoir le découpage des territoires régionaux en fonction du concept de biorégion et d’une démocratie de type communautaire et consensuelle, à l’exemple de celle du gouvernement du Nunavik (Makivvik), plutôt que déléguée à des partis qui usurpent la représentation et la délibération des citoyens.

Mais c’est une autre histoire…                     

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  • La NASA peut-elle se passer d’Elon Musk et de SpaceX?
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La NASA peut-elle se passer d’Elon Musk et de SpaceX?

1 août 2025 à 08:59
Alors que les tensions entre Donald Trump et Elon Musk s’enveniment, une question lourde de conséquences plane sur la scène spatiale américaine : que deviendrait la NASA sans SpaceX ? Depuis près de deux décennies, l’agence spatiale américaine a externalisé une part croissante de ses opérations au secteur privé, avec SpaceX en chef de file. Ce […]
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  • La Chine affiche ses ambitions mondiales en intelligence artificielle
    La Chine a profité de la World Artificial Intelligence Conference (WAIC), qui s’est tenue à Shanghai jusqu’à mardi, pour affirmer haut et fort ses ambitions en matière d’intelligence artificielle sur la scène internationale. Ce rendez-vous, qui a réuni plus de 800 entreprises, a été marqué par la démonstration de robots humanoïdes, de taxis volants et […]
     

La Chine affiche ses ambitions mondiales en intelligence artificielle

1 août 2025 à 06:30
La Chine a profité de la World Artificial Intelligence Conference (WAIC), qui s’est tenue à Shanghai jusqu’à mardi, pour affirmer haut et fort ses ambitions en matière d’intelligence artificielle sur la scène internationale. Ce rendez-vous, qui a réuni plus de 800 entreprises, a été marqué par la démonstration de robots humanoïdes, de taxis volants et […]
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  • OUROBOROS SE MORT LA QUEUE
    J’ai toujours trouvé bien étrange l’adage selon lequel il faut voter avec sa tête et non avec son cœur, surtout quand on vote surtout avec ses pieds. Ce n’est pas le temps, vous diront les gens de bien, de placer ses principes avant la « stratégie électorale », jolie formule édulcorée pour décrire cette véritable injonction à nous conformer au système représentatif de scrutin uninominal à un tour, une autre contorsion pour nommer un chien un chat. Nommons plutôt ce chat un chat : « oligarc
     

OUROBOROS SE MORT LA QUEUE

31 juillet 2025 à 11:22

J’ai toujours trouvé bien étrange l’adage selon lequel il faut voter avec sa tête et non avec son cœur, surtout quand on vote surtout avec ses pieds.

Ce n’est pas le temps, vous diront les gens de bien, de placer ses principes avant la « stratégie électorale », jolie formule édulcorée pour décrire cette véritable injonction à nous conformer au système représentatif de scrutin uninominal à un tour, une autre contorsion pour nommer un chien un chat.

Nommons plutôt ce chat un chat : « oligarchie parlementaire », un système dans lequel la voix citoyenne, cantonnée dans l’urne, ne fait pas le poids contre les intérêts « supérieurs » communiqués aux gouvernants et aux gouvernantes via les réseaux de lobbies, les jasettes entre deux ballons de Rémy Martin Louis XIII dans les chaises capitonnées des clubs privés, les parties de chasse au faisan insulaires qui « relèvent de la vie privée » et les airs de panique quand on apprend que Wall Street abaisse la cote de crédit du Québec.

Un système dans lequel aucun parti décrit comme sérieux par les gens de bien et leurs médias n’ose réellement remettre en question l’ordre établi par la haute finance, les boss de l’agro-alimentaire – les « rois de la pizza congelée » comme les appelait Falardeau –, les barons de l’énergie, le complexe militaro-industriel, les grands médias qui leur servent de relais et la force constabulaire qui jouit et abuse de son monopole sur la violence « acceptable ».

Au moment d’écrire cette chronique, on ne sait pas encore que le conservateur Bernard Généreux a été réélu avec une confortable avance dans Côte-du-Sud–Rivière-du-Loup–Kataskomiq–Témiscouata.

Tout comme on ne sait pas encore que la course n’était pas encore tout à fait décidée dans Rimouski–La Matapédia parce qu’un banquier de haute voltige est descendu de sa tour d’argent pour venir sauver le Parti libéral et qu’on aime donc ça, les riches, en politique. 

Tout comme on ne sait pas encore que Noémi Bureau-Civil, Raphaël Arseneault et Tommy Lefebvre, trois candidats indépendants qui se sont ralliés et qui militent pour le salut de notre région, ont été vulgairement ignorés par les médias des gens de bien qui leur préfèrent les candidats « sérieux ». Une chance que les médias indépendants et communautaires sont là! Par ailleurs, quand Jonathan Pedneault, co-chef d’un parti « sérieux » décide de dériver du script capitaliste, il se fait replacer par une « grande » journaliste bourgeoise qui trouve qu’augmenter l’impôt des riches n’est pas, justement, « sérieux » et il est désinvité du débat par la même commission électorale qui a laissé entrer les propagandistes d’extrême droite de « Rebel News » en tant que « journalistes ».

En revanche, on sait déjà que ni Généreux ni Blanchette-Joncas ne seront en mesure de défendre réellement les intérêts de ceux et celles qui sont le sel de la terre de notre région. Ils ne remettront pas en question les modèles économiques qui brisent le dos de nos pêcheurs et de nos cultivateurs, qui contribuent à détruire l’environnement et qui mettent des bâtons dans les roues de ceux et celles qui cherchent à remodeler de façon radicale notre rapport au politique, à la société et au territoire.

Je l’écris depuis quelques années déjà – notre immobilisme et notre entêtement à nier que le système qui nous apporte tant de conforts nous tue aussi à petit feu et à partir de maintenant, même les actions les plus radicales seront légitimes!

Mais il est plus facile d’envisager la fin du monde que celle du capitalisme, pour paraphraser Fredric Jameson ou Slavoj Zizek, les deux sont crédités pour avoir formulé cette idée.

C’est l’éternel retour décrit par les philosophes stoïciens de la Grèce antique, puis repopularisé par Nietzsche au 19e siècle qui postule, ici de manière un peu simpliste, que l’espace-temps est une boucle, l’Histoire serait donc également une sorte de boucle, ce qui entraînerait sa répétition.

C’est Ouroboros, le serpent qui a sa queue dans sa bouche, qui se mord justement la queue.

Mais ce sont là des idées bien commodes pour les cyniques et les pessimistes qui préfèrent se vautrer dans l’Absurde camusien plutôt que de le dépasser.

Car la seule voie de dépassement, c’est la révolte.

Nous n’avons malheureusement plus le choix de prendre la voie de la révolte.

Et le ton qu’elle prendra ne dépendra que de ce que feront et diront les gouvernants.

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  • YouTube interdit aux moins de 16 ans en Australie
    L’Australie impose un virage réglementaire de taille : le gouvernement d’Anthony Albanese a annoncé que YouTube sera finalement soumis à la nouvelle législation nationale interdisant aux jeunes de moins de 16 ans de posséder un compte sur les réseaux sociaux. Cette mesure, qui entrera en vigueur le 10 décembre 2025, vise également TikTok, Instagram, Facebook, […]
     

YouTube interdit aux moins de 16 ans en Australie

31 juillet 2025 à 08:30
L’Australie impose un virage réglementaire de taille : le gouvernement d’Anthony Albanese a annoncé que YouTube sera finalement soumis à la nouvelle législation nationale interdisant aux jeunes de moins de 16 ans de posséder un compte sur les réseaux sociaux. Cette mesure, qui entrera en vigueur le 10 décembre 2025, vise également TikTok, Instagram, Facebook, […]

La guerre a changé : l’avertissement d’un commandant ukrainien aux armées occidentales

31 juillet 2025 à 07:30
Dans une longue entrevue accordée au Kyiv Independent, Pavlo Laktionov, commandant adjoint du 412e régiment indépendant « Nemesis » ( l’une des unités phares des Forces des systèmes sans pilote d’Ukraine ) dresse un constat sans détour : les armées occidentales ne sont pas prêtes pour la guerre moderne. Selon lui, le conflit en cours […]
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  • Le premier rédacteur se raconte
    Cinq ans après le lancement du premier Mouton NOIR — je n’abandonne pas les majuscules de sa couleur — j’étais appelé à raconter l’histoire de sa naissance. On me l’a probablement aussi demandé à ses 10 ans et à ses 20 ans. Peut-être. Sans doute. Bref, la revoici. Profitez-en pendant que je m’en rappelle… On est en 1993 ou 1994. Comme d’habitude, le dossier de la salle de spectacle anime les débats aux assemblées publiques du conseil municipal de Rimouski. Après une soirée où les esprits se s
     

Le premier rédacteur se raconte

30 juillet 2025 à 09:38

Cinq ans après le lancement du premier Mouton NOIR — je n’abandonne pas les majuscules de sa couleur — j’étais appelé à raconter l’histoire de sa naissance. On me l’a probablement aussi demandé à ses 10 ans et à ses 20 ans. Peut-être. Sans doute. Bref, la revoici. Profitez-en pendant que je m’en rappelle…

On est en 1993 ou 1994. Comme d’habitude, le dossier de la salle de spectacle anime les débats aux assemblées publiques du conseil municipal de Rimouski. Après une soirée où les esprits se sont particulièrement échauffés, j’écris une fable où des membres du conseil municipal et certaines personnes présentes dans la salle sont transformés en animaux; le maire est le loup, le conseiller municipal le plus grognon devient le blaireau, le conseiller-piéton Joël Simonnet, qui serait bientôt la mascotte de ma chronique Le Stylo sauvage, est la belette à cigare. Et ainsi de suite. Je propose cette fable, « Dans la grande forêt de Rimouski », au journal hebdomadaire Le Rimouskois, alors indépendant, qui la publie en « Libre opinion ». Les réactions, nombreuses et toutes positives, s’enchaînent. L’animateur de l’émission matinale de Radio-Canada, Daniel Mathieu, la lit même en ondes.

Plusieurs mois plus tard, probablement dans les mêmes circonstances, j’écris la suite de cette fable, qui avait animé l’espace public, et je la propose à nouveau au Rimouskois, convaincu qu’ils seraient contents de la publier. Mais entre-temps, le journal était passé aux mains du groupe de presse Bellavance et, autre temps, autres mœurs, la politique éditoriale avait changé de façon drastique. L’éditeur, Jean-Claude Leclerc, regarde le texte sans vraiment le lire. « C’est bien trop long — une page et demie! —, je demande des textes de deux à trois paragraphes à mes journalistes », me dit-il. « Méchants dossiers de fond », me dis-je alors à moi-même…

En sortant du journal, déçu, amer, je me dis, en boutade : « Je vais en partir un journal, il ne pourra pas refuser mes textes. » Arrivé chez moi, je lance ça à ma blonde. « Quelle bonne idée », s’exclame-t-elle. Oh! ça, c’est un signal! Une telle réaction de la part de celle qui est habituée à mes réactions et idées spontanées, qui souvent ne vont nulle part, ça veut peut-être dire que cette fois, il y a un vrai projet.

Le soir même, on a des amis invités à souper. « Mon chum veut partir un journal », lance alors la blonde, Fernande Forest, qui, incidemment, trouverait quelques jours plus tard le nom dudit journal. « Quoi? J’embarque, je vais vendre la publicité et faire les relations publiques », dit alors la belle Pascale. Ben là, voyons… qu’est-ce que vous me dites là, êtes-vous sérieux, on part-tu vraiment un journal? Le lendemain, appels téléphoniques à Denis Leblond, à Eudore Belzile — qui dit : « Je n’ai pas le temps, mais j’embarque! » Et voilà, la mèche était allumée.

Six mois plus tard, à la fin mars 1995, Le Mouton NOIR Plus mordant que le loup était lancé au bar Le Cactus devant 300 personnes, dont le maire de Rimouski, Michel Tremblay, qui avait été élu quelques mois plus tôt — il n’était pas le loup de la fable. Et l’idéateur que je fus se retrouva dès lors catapulté « directeur de la rédaction et camelot », puisque je m’occupais, avec un plaisir manifeste, je précise, de la distribution du journal dans les cafés, bars, commerces, bibliothèques et autres lieux susceptibles de recevoir les lecteurs et lectrices de ce singulier nouveau journal.

Le reste de l’histoire, la suite, ce sont les lecteurs qui l’ont construite. Trois ou quatre jours après le lancement— annoncé de façon un peu mystérieuse, avec de petites affiches placées un peu partout en ville, montrant un mouton noir au sourire narquois, dessiné par Alain Huot, qui disait J’arrive! — voilà que Le Devoir y consacre la une de son cahier « Régions ». Il n’en fallait pas plus pour que les demandes d’abonnement et les offres de collaboration fusent de partout au Québec.

Après cinq ans, les artisans du Mouton étaient surpris qu’il soit toujours là. Et ça fait maintenant 30 ans! Et on me demande si le journal a encore sa raison d’être, avec tous les changements survenus dans les domaines de l’information — concentration de la presse et consanguinité télévision-journaux, réseaux sociaux, influenceurs — pouah ahahaha! Sans hésiter, je réponds OUI.

Cela dit, j’affirme que Le Mouton NOIR pourrait — et devrait — être bien plus présent dans son milieu et jouer un rôle plus actif dans des dossiers de proximité comme la préservation du patrimoine bâti, la protection d’espaces naturels comme la forêt de Pointe-au-Père, les coupures de services en santé dans la région, pour ne nommer que ceux-là. Refaire du journal un outil que la population s’approprie pour véhiculer ses idées et ses positions dans des dossiers locaux et régionaux qui nous touchent au quotidien.

Les vieux moutons noirs que nous étions ont activement contribué à faire débloquer le projet de salle de spectacle à Rimouski, qui taponnait depuis 20 ans. Nous avons aussi contrecarré un inconcevable projet de développement immobilier sur la crête de la Pointe-aux-Anglais, au Bic. Oui, Le Mouton NOIR a encore et toujours sa raison d’être. Je lance un bêlement défiant à la relève : étonnez-nous! indignez-vous! dénoncez! construisez! Et comme je l’écrivais à la une du tout premier numéro, en mars 1995 : Amenez au pré de quoi nourrir un Mouton NOIR plus mordant que le loup!

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  • Redécoupage contesté : Alexis Deschênes porte sa cause en appel
    Le député bloquiste de Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine-Listuguj, Alexis Deschênes, poursuit le combat afin de faire invalider le redécoupage électoral qui a mené à la disparition de la circonscription d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia. Le 17 juillet dernier, le député, qui poursuit cette lutte à titre citoyen, a déposé un mémoire à la Cour d’appel fédérale dans lequel il reproche au juge de première instance d’avoir erré dans sa décision d’approuver les changements de carte électorale.
     

Redécoupage contesté : Alexis Deschênes porte sa cause en appel

28 juillet 2025 à 14:00

Le député bloquiste de Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine-Listuguj, Alexis Deschênes, poursuit le combat afin de faire invalider le redécoupage électoral qui a mené à la disparition de la circonscription d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia.

Le 17 juillet dernier, le député, qui poursuit cette lutte à titre citoyen, a déposé un mémoire à la Cour d’appel fédérale dans lequel il reproche au juge de première instance d’avoir erré dans sa décision d’approuver les changements de carte électorale.

Alexis Deschênes justifie sa position en expliquant que la vastitude du territoire est déraisonnable et que la Commission de délimitation n’a pas adéquatement fait son travail en ne considérant pas les éléments critiques de ce redécoupage.

« La Commission a priorisé le critère de la parité relative du pouvoir électoral et a complétement écarté le facteur pourtant obligatoire de la superficie, au lieu de concilier les deux principes. »

Le principal intéressé souligne que la Commission aurait dû se conformer à la Loi sur la révision des limites des circonscriptions électorales qui dicte que les réalités géographiques des régions rurales peu peuplées doivent être considérées.

Escamoter l’argument principal

« Cela impliquait une analyse rationnelle de la superficie de la nouvelle circonscription afin de déterminer si celle-ci était trop vaste ou pas afin d’assurer le respect du droit à une représentation effective. Le fait que la Commission omet de mener une telle analyse et qu’elle se contente d’une inférence grossière pour escamoter l’argument principal de la population concernée est en soi déraisonnable. »

Dans son mémoire, Alexis Deschênes prend le soin d’inclure la description anglaise des obligations de la Commission en ce qui a trait à la superficie, indiquant que la version dans la langue de Shakespeare est encore plus claire quant à l’enjeu de la superficie.

Alexis Deschênes en compagnie du chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet. (Photo courtoisie)

Puisque le Procureur général du Canada est la partie mise en cause dans cet appel, il devra à son tour déposer un mémoire dans les 45 jours.

Par la suite, une audience devra se tenir afin que les deux parties soient entendues dans cette affaire. Celle-ci pourrait se tenir cette année ou au début de l’année 2026.

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  • Des pipelines, des pipelines, toujours des pipelines
    Alors que le Canada prétend vouloir se redéfinir comme superpuissance énergétique, un examen lucide s’impose sur les véritables bénéficiaires de cette stratégie. Pendant ce temps, au Québec, le paysage énergétique est profondément secoué par l’adoption sous bâillon du projet de loi 69, ouvrant la porte à une dénationalisation progressive d’Hydro-Québec en permettant la vente d’électricité d’une compagnie privée à une autre. Une fois de plus, dans la logique implacable des décisions actuelles, c’
     

Des pipelines, des pipelines, toujours des pipelines

25 juillet 2025 à 10:53

Alors que le Canada prétend vouloir se redéfinir comme superpuissance énergétique, un examen lucide s’impose sur les véritables bénéficiaires de cette stratégie. Pendant ce temps, au Québec, le paysage énergétique est profondément secoué par l’adoption sous bâillon du projet de loi 69, ouvrant la porte à une dénationalisation progressive d’Hydro-Québec en permettant la vente d’électricité d’une compagnie privée à une autre. Une fois de plus, dans la logique implacable des décisions actuelles, c’est notre souveraineté, notre démocratie, et, au bout du compte, notre avenir collectif qui risquent d’être sacrifiés.

Le Québec importe la totalité de ses besoins en hydrocarbures du Canada et des États-Unis, dans une proportion d’environ 55 % et 45 %. Inutile de rappeler que l’essentiel des hydrocarbures produits en sol nord-américain est de type non conventionnel, donc plus coûteux, tant sur le plan économique qu’environnemental. Cet or noir est entre les mains, en grande majorité, d’actionnaires préoccupés avant tout par leurs intérêts privés, bien avant toute autre considération sociale ou liée au bien commun.

S’il est un point sur lequel tous ceux qui croient encore à l’importance d’un État souverain peuvent s’entendre, c’est que les ressources naturelles et l’énergie sont des leviers stratégiques fondamentaux pour assurer la souveraineté politique d’un pays.

Globalement, nous en sommes à extraire les dernières réserves de pétrole et de gaz de la planète, à l’image d’un fumeur grattant les mégots dans le cendrier pour une dernière bouffée. Pourtant, nulle remise en question réelle ne semble poindre à l’horizon quant à l’économie capitaliste fondée sur les hydrocarbures.

Technologie « zombie »

En observant la tendance depuis 250 ans, il est permis de croire que la révolution thermo-industrielle pourrait bien se terminer comme elle a commencé : par l’exploitation du charbon. Le système mondialisé, tel qu’on le connaît, se serait probablement déjà effondré en grande partie avant même d’en arriver là. Bref, tout semble aujourd’hui converger vers une accélération effrénée de la croissance ou, du moins, vers le maintien coûte que coûte d’un système reposant sur des technologies et des matériaux que le physicien José Halloy qualifie de « zombies » : des technologies déjà mortes, car dépendantes de ressources non renouvelables, comme le pétrole.

Et ce, malgré la réalité physique, malgré l’urgence climatique, malgré l’érosion de la biodiversité, malgré l’accroissement des inégalités sociales, et malgré la déplétion inexorable des ressources naturelles. Le Canada, sous l’impulsion de son nouveau premier ministre Mark Carney, semble néanmoins vouloir profiter de la tempête australe Trump pour faire du pays une superpuissance énergétique. Think Big!

Projet de loi C-5

Dans sa volonté de « recentraliser » le Canada, en gardant l’esprit extractiviste qui donna naissance à la fédération canadienne, le gouvernement fédéral a adopté sous le bâillon son projet de loi C‑5 contournant ainsi les règles démocratiques habituelles. Ce projet de loi, visant à accélérer l’approbation de grands projets dits nationaux, va donner au gouvernement les outils nécessaires pour rassurer les investisseurs de projets « zombifiés », comme de nouveaux pipelines, par exemple.

Les premiers ministres provinciaux, pour leur part, semblent séduits par ce leadership incarné par Mark Carney. Même François Legault, soudainement, évoque l’existence d’une acceptabilité sociale favorable à l’approbation d’un projet d’oléoduc au Québec. Serait-ce que notre premier ministre caquiste aurait négocié un « deal » en coulisses? Un tuyau en échange d’une ligne de transport électrique dans le cadre du nouvel accord sur Churchill Falls? On peut se poser la question.

Il ne faut pas oublier la forte opposition citoyenne aux projets GNL Québec et Énergie Est, tous deux avortés en territoire québécois. Peu importe les projets de loi adoptés à la hâte ou sous bâillon, la population doit et devra conserver le dernier mot. Car ces projets visent essentiellement à désenclaver la production pétrolière et gazière canadienne pour mieux l’exporter vers les marchés internationaux.

Des pipelines comme projet d’avenir politique et économique pour le Canada… vraiment?

Comme je l’écrivais dans un précédent article : « Alors que l’on tente d’accélérer l’approbation de nouveaux pipelines vers l’Europe et l’Asie, il est légitime de douter de la volonté réelle de favoriser la prospérité des Canadiens. Ces projets semblent surtout servir les intérêts des grandes entreprises et ne s’inscrivent pas dans une volonté de bâtir une économie viable, fondée sur une durabilité forte. »

Le Canada rétablit le poste d’ambassadeur pour l’Arctique, et y nomme une ambassadrice

24 juillet 2025 à 20:53

Le gouvernement fédéral a nommé Virginia Mearns ambassadrice du Canada pour l’Arctique. 

  • Ce poste avait été aboli en 2006.

Elle sera chargée de superviser la politique étrangère canadienne pour cette région stratégique.

  • Le gouvernement Carney prévoit notamment d’ouvrir de nouveaux consulats en Alaska et au Groenland.

Virginia Mearns a occupé plusieurs fonctions gouvernementales au Nunavut.

[L'article Le Canada rétablit le poste d’ambassadeur pour l’Arctique, et y nomme une ambassadrice a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Les Macron attaquent l’animatrice de podcast Candace Owens en justice pour diffamation
    Emmanuel et Brigitte Macron ont intenté une rare poursuite en diffamation contre une figure de la droite américaine, la commentatrice Candace Owens, à la suite de propos mensongers relayés massivement en ligne. Le couple présidentiel français accuse la podcasteuse d’avoir lancé une « campagne mondiale d’humiliation » fondée sur l’idée que Brigitte Macron serait née […]
     

Les Macron attaquent l’animatrice de podcast Candace Owens en justice pour diffamation

24 juillet 2025 à 06:53
Emmanuel et Brigitte Macron ont intenté une rare poursuite en diffamation contre une figure de la droite américaine, la commentatrice Candace Owens, à la suite de propos mensongers relayés massivement en ligne. Le couple présidentiel français accuse la podcasteuse d’avoir lancé une « campagne mondiale d’humiliation » fondée sur l’idée que Brigitte Macron serait née […]

Les habitudes de Donald Trump sur les réseaux sociaux changent lorsqu’il ne parvient pas à contrôler le récit.

23 juillet 2025 à 11:54
Les publications récentes de Donald Trump sur Truth Social révèlent moins une stratégie politique qu’un désespoir numérique croissant, selon un article de Charlie Warzel publié dans The Atlantic le 22 juillet 2025. Au fil d’un week-end marqué par l’embarras causé par l’affaire Epstein, le président des États-Unis semble avoir perdu tout contrôle du récit, se […]

Trump lance un plan national pour l’IA : déréglementation, infrastructures et influence mondiale

23 juillet 2025 à 11:25
Dans un geste qui redéfinit l’approche des États-Unis envers l’intelligence artificielle, l’administration Trump a présenté le 23 juillet 2025 un vaste AI Action Plan, un plan directeur visant à stimuler le développement de l’IA sur le territoire américain. Les détails de cette stratégie confirment un virage radical par rapport aux orientations de la précédente administration […]
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  • L’Europe peut-elle réellement s’affranchir de la domination technologique américaine?
    Le Financial Times consacre un vaste dossier, signé par la journaliste Barbara Moens, à une question de plus en plus stratégique pour le Vieux Continent : comment réduire sa dépendance aux géants technologiques américains. Alors que les infrastructures numériques européennes reposent largement sur des services contrôlés par les États-Unis, une prise de conscience politique et […]
     

L’Europe peut-elle réellement s’affranchir de la domination technologique américaine?

22 juillet 2025 à 06:00
Le Financial Times consacre un vaste dossier, signé par la journaliste Barbara Moens, à une question de plus en plus stratégique pour le Vieux Continent : comment réduire sa dépendance aux géants technologiques américains. Alors que les infrastructures numériques européennes reposent largement sur des services contrôlés par les États-Unis, une prise de conscience politique et […]
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  • NPD : Guy Caron approché pour la chefferie
    Le maire de Rimouski, Guy Caron, confirme avoir été approché pour se présenter à la chefferie du NPD et avoir décliné l’offre puisqu’il entend solliciter un deuxième mandat à la mairie de Rimouski en novembre prochain. « Il y a des militants qui m’ont approché et qui m’ont demandé de le considérer, mais pour moi, je me suis engagé en politique municipale pour aider Rimouski à se transformer et à faire face aux défis du futur. Ce n’est pas possible de le faire en un seul mandat. C’est la raiso
     

NPD : Guy Caron approché pour la chefferie

Le maire de Rimouski, Guy Caron, confirme avoir été approché pour se présenter à la chefferie du NPD et avoir décliné l’offre puisqu’il entend solliciter un deuxième mandat à la mairie de Rimouski en novembre prochain.

« Il y a des militants qui m’ont approché et qui m’ont demandé de le considérer, mais pour moi, je me suis engagé en politique municipale pour aider Rimouski à se transformer et à faire face aux défis du futur. Ce n’est pas possible de le faire en un seul mandat. C’est la raison pour laquelle je sollicite un deuxième mandat », commente-t-il.

Rappelons que monsieur Caron avait été défait par Jagmeet Singh lors de la course à la chefferie du NPD en 2017. Celui-ci a quitté ses fonctions à la suite des piètres résultats de son parti aux dernières élections fédérales.

Lors de la vague orange en 2011, Guy Caron avait surpris en battant le bloquiste Claude Guimond comme député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques après avoir été candidat en 2004, 2006 et 2008.

Guy Caron lors d’une intervention à la Chambre des communes. (Photo courtoisie)

Il a ensuite été député de 2011 à 2019 avant d’être battu par Maxime Blanchette-Joncas du Bloc Québécois. Guy Caron a notamment occupé le poste de chef parlementaire du NPD.

Beaucoup de travail à faire

« Je souhaite la meilleure des chances au parti pour les prochaines années. Il y a beaucoup de travail à faire pour reconstruire, mais mon avenir, à court et à moyen terme, on verra par la suite, c’est pour aider Rimouski à croître », indique monsieur Caron.

Le prochain chef du NPD sera élu en mars 2026.

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  • Microsoft admet : la loi américaine prime sur la souveraineté canadienne
    Les propos tenus par un haut responsable de Microsoft en France provoquent des remous jusque de ce côté-ci de l’Atlantique. Le 10 juin dernier, devant le Sénat français, Anton Carniaux, directeur des affaires publiques et juridiques chez Microsoft France, a reconnu que la société ne pouvait garantir que les données des citoyens français, même hébergées […]
     

Microsoft admet : la loi américaine prime sur la souveraineté canadienne

21 juillet 2025 à 11:22
Les propos tenus par un haut responsable de Microsoft en France provoquent des remous jusque de ce côté-ci de l’Atlantique. Le 10 juin dernier, devant le Sénat français, Anton Carniaux, directeur des affaires publiques et juridiques chez Microsoft France, a reconnu que la société ne pouvait garantir que les données des citoyens français, même hébergées […]
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  • Rodrigue Joncas quitte la politique municipale
    Le doyen des membres du conseil municipal de Rimouski, le conseiller de Nazareth, Rodrigue Joncas, a annoncé, jeudi soir, qu’il ne se présentera pas à l’élection de novembre prochain après 20 ans comme conseiller municipal. Monsieur Joncas a pris la parole tout juste avant la période de questions de la séance du conseil municipal de jeudi soir pour faire part de sa décision. Il déplore le harcèlement dont les membres du conseil sont victimes sur les réseaux sociaux. « Bien que j’aurais la
     

Rodrigue Joncas quitte la politique municipale

Le doyen des membres du conseil municipal de Rimouski, le conseiller de Nazareth, Rodrigue Joncas, a annoncé, jeudi soir, qu’il ne se présentera pas à l’élection de novembre prochain après 20 ans comme conseiller municipal.

Monsieur Joncas a pris la parole tout juste avant la période de questions de la séance du conseil municipal de jeudi soir pour faire part de sa décision. Il déplore le harcèlement dont les membres du conseil sont victimes sur les réseaux sociaux.

« Bien que j’aurais la disponibilité et les capacités cognitives pour continuer, j’en ai perdu le goût. Ce goût de faire des choses que l’adversité ne peut atteindre ou ébranler. Les derniers mois ont été éprouvants alors que les attaques de mépris de citoyens se sont multipliées sur les réseaux sociaux ou aux réunions du conseil. L’intimidation étant de plus en plus présente dans les relations citoyens et élus, ce qui se répercute parfois à la table du conseil », a affirmé le conseiller de Nazareth.

Les poursuites liées à la SOPER

Monsieur Joncas parle également des poursuites judiciaires contre les administrateurs de l’ex-SOPER, dont il fait partie.

« Ces poursuites contre des administrateurs dévoués ont eu l’effet d’une bombe sur ma motivation à continuer à servir, surtout lorsque notre intégrité est mise à mal par des partenaires ou promoteurs économiques significatifs de notre communauté que nous côtoyons régulièrement ».

De plus en plus difficile pour les élus

Le maire de Rimouski, Guy Caron, qui a déjà confirmé sa candidature pour la prochaine élection, estime que c’est devenu difficile pour les élus.

« Il y a presque 15% des élus en 2021 au Québec qui ont démissionné en cours de mandat. Monsieur Joncas a la couenne dure. C’est un avocat. L’accumulation de tout cela, et je ne parle pas des critiques qui sont constructives. Les gens ont le droit de ne pas être d’accord avec nos décisions, mais c’est la manière de la faire qui est souvent incorrecte. L’accumulation de ce qui se passe sur les réseaux sociaux et lors des séances du conseil municipal fait hésiter de nombreuses personnes à faire de la politique. La manière dont se font les débats aujourd’hui, ce sont des accusations directes sans même prendre le temps de poser des questions. On voit les impacts. À moins de quatre mois des élections, ça ne se bouscule pas pour se présenter au conseil municipal ».

Le conseil municipal rimouskois (Photo journallesoir.ca)

« Les gens voient ce qui se passe et à quel point ils sont exposés sur les réseaux sociaux de la part de gens qui sont agressifs et harcelants ou qui sont intimidants et insultants. Les gens y pensent à deux fois et je peux les comprendre », poursuit monsieur Caron.

La majorité des membres du conseil vont se représenter

Malgré tout, le maire précise que la majorité des membres du conseil municipal vont se représenter.

« Ça démontre que nous avons confiance à notre capacité de pouvoir livrer pour Rimouski. On sait qu’on travaille bien ensemble et qu’on peut faire progresser Rimouski, mais on le fait en tenant compte de l’atmosphère qui n’est pas toujours rose ».

Guillaume Sirois en réflexion

Il y a quelques semaines, l’ancien copropriétaire du marché Métro de Nazareth, indiquait être en réflexion pour une éventuelle candidature dans Nazareth.

Est-ce que le départ du conseiller sortant aura un impact sur sa réflexion? À suivre!

Grands projets d’infrastructures: Mark Carney promet d’inclure les Premières Nations

17 juillet 2025 à 20:51

Le premier ministre fédéral a rencontré hier à Gatineau plus de 200 chefs autochtones lors d’un sommet consacré à la loi sur les grands projets d’infrastructure. 

  • Des chefs autochtones l’avaient critiquée parce qu’elle permettrait de contourner certaines autres lois pour réaliser des projets jugés d’«intérêt national».

À l’issue de la rencontre, le gouvernement fédéral s’est engagé à:  

  • créer un conseil consultatif autochtone;
  • porter à 10 milliards $ le Programme de garantie de prêts pour les Autochtones;
  • allouer 40 millions $ pour soutenir leur participation aux futurs grands projets.

[L'article Grands projets d’infrastructures: Mark Carney promet d’inclure les Premières Nations a d'abord été publié dans InfoBref.]

Acier: le gouvernement fédéral pénalise les importations pour protéger les producteurs canadiens

16 juillet 2025 à 21:18

Mark Carney a annoncé que son gouvernement allait taxer davantage les importations d’acier étranger pour soutenir les producteurs canadiens d’acier, dont les produits sont sujets à des droits de douane de 50% lorsqu’ils sont vendus aux États-Unis.

Ottawa réduit de moitié le volume d’acier que les pays qui n’ont pas actuellement d’accord de libre-échange avec le Canada pourront exporter vers le Canada sans droits de douane.

  • Au-delà de ce seuil, un droit de 50% s’appliquera.

L’acier chinois sera visé par des tarifs supplémentaires de 25%. 

Aucune des mesures annoncées n’affecte les importations d’acier américain.

[L'article Acier: le gouvernement fédéral pénalise les importations pour protéger les producteurs canadiens a d'abord été publié dans InfoBref.]

Québec va injecter un demi-milliard $ supplémentaire en éducation

16 juillet 2025 à 21:08

Le gouvernement Legault avait demandé aux établissements scolaires de réduire d’un demi-milliard $ leurs dépenses pour la prochaine année. 

Le réseau scolaire s’était unanimement opposé à ces réductions, en dénonçant leurs conséquences sur les élèves. 

Volte-face: le ministre de l’éducation Bernard Drainville a annoncé hier que 540 millions $ allaient être débloqués. 

Drainville a précisé que, pour bénéficier de ce budget supplémentaire, chaque centre de services scolaire devra:  

  • s’engager à ce que l’argent serve uniquement aux services aux élèves; 
  • démontrer qu’il a fait des efforts pour réduire ses dépenses administratives.  

[L'article Québec va injecter un demi-milliard $ supplémentaire en éducation a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • La colocation sera bientôt autorisée dans les HLM
    Le gouvernement Legault propose de modifier certaines règles qui encadrent l’attribution des habitations à loyer modique (HLM). La principale mesure vise à autoriser la colocation.  Elle est actuellement permise uniquement: lorsqu’un ménage comprend un proche aidant;  dans les logements destinés aux personnes âgées de 65 ans et plus, aux personnes handicapées, ou à celles qui ont besoin de services d’assistance. [L'article La colocation sera bientôt autorisée dans les HLM a d'
     

La colocation sera bientôt autorisée dans les HLM

16 juillet 2025 à 21:01

Le gouvernement Legault propose de modifier certaines règles qui encadrent l’attribution des habitations à loyer modique (HLM).

La principale mesure vise à autoriser la colocation. 

Elle est actuellement permise uniquement:

  • lorsqu’un ménage comprend un proche aidant; 
  • dans les logements destinés aux personnes âgées de 65 ans et plus, aux personnes handicapées, ou à celles qui ont besoin de services d’assistance.

[L'article La colocation sera bientôt autorisée dans les HLM a d'abord été publié dans InfoBref.]

Un accord commercial avec les États-Unis sans tarifs est-il encore possible?  

15 juillet 2025 à 20:55

Mark Carney en doute. Il a indiqué hier qu’il y avait actuellement peu de signes qu’il soit possible de conclure une entente commerciale avec les États-Unis qui éviterait tout droit de douane. 

Le premier ministre fédéral a toutefois affirmé que son gouvernement pourrait réussir à maintenir une certaine forme de libre-échange avec les États-Unis.

Pour rappel, le gouvernement américain menace d’appliquer à compter du 1er août des droits de douane de 35% sur les produits canadiens autres que ceux qui respectent l’Accord Canada-États-Unis-Mexique. 

[L'article Un accord commercial avec les États-Unis sans tarifs est-il encore possible?   a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Vanessa Lepage-Leclerc briguera la mairie de Saint-Anaclet
    Après avoir mûrement réfléchi, la conseillère municipale Vanessa Lepage-Leclerc se lancera officiellement dans la course à la mairie de Saint-Anaclet-de-Lessard en vue du scrutin du 2 novembre. La femme de 36 ans, qui termine actuellement son second mandat comme conseillère municipale, a confirmé qu’elle sollicitera le poste de maire, peu importe la décision du maire sortant Francis St-Pierre. Ce dernier occupe le siège depuis 19 ans et cumule également les fonctions de préfet de la MRC deRim
     

Vanessa Lepage-Leclerc briguera la mairie de Saint-Anaclet

14 juillet 2025 à 17:00

Après avoir mûrement réfléchi, la conseillère municipale Vanessa Lepage-Leclerc se lancera officiellement dans la course à la mairie de Saint-Anaclet-de-Lessard en vue du scrutin du 2 novembre.

La femme de 36 ans, qui termine actuellement son second mandat comme conseillère municipale, a confirmé qu’elle sollicitera le poste de maire, peu importe la décision du maire sortant Francis St-Pierre. Ce dernier occupe le siège depuis 19 ans et cumule également les fonctions de préfet de la MRC de
Rimouski-Neigette.

Une décision longuement mûrie

« Ça fait trois ans que ma décision est prise, explique Vanessa Lepage-Leclerc. Mais, je ne voulais pas l’annoncer trop d’avance. »

Du même souffle, elle avoue ne pas avoir discuté de ses intentions avec le maire actuel.

« Je ne sais pas s’il sera surpris. »

Cette candidature s’inscrit dans une démarche réfléchie de la part de celle qui nourrit depuis longtemps l’ambition de jouer un rôle plus actif dans la gouvernance municipale.

« À la mairie, on est plus dans l’action que comme conseillère, observe-t-elle. Mon intérêt me pousse à aller plus loin. »

Pour le bien commun

Connue de nombreux résidents pour son travail de serveuse au restaurant Pacini à Rimouski, Mme Lepage-Leclerc préfère adopter une approche globale plutôt que de faire des promesses spécifiques.

Bien que plusieurs projets soient actuellement à l’étude pour le développement de la municipalité, la future candidate préfère garder le cap sur une vision d’ensemble.

Une vue partielle de la municipalité de Saint-Anaclet. (Photo courtoisie)

La philosophie de la politicienne se résume à un principe simple: personne ne doit être laissé pour compte. La politicienne est au service de
sa collectivité.

Un accueil favorable

Les premiers échos de sa candidature semblent positifs. Selon Vanessa Lepage-Leclerc, qui jette un œil sur les réseaux sociaux, son ambition de briguer la mairie est bien accueillie par la population. « Je n’ai rien vu de négatif », observe-t-elle.

Cette candidature pourrait marquer un tournant dans la politique municipale de Saint-Anaclet-de-Lessard, où Francis St-Pierre règne depuis près de deux décennies. Reste à voir si le maire sortant décidera de solliciter un nouveau mandat, ce qui promettrait une campagne électorale animée dans cette municipalité de la MRC de Rimouski-Neigette.

La course à la mairie s’annonce donc intéressante pour les électeurs de Saint-Anaclet-de-Lessard, qui auront l’occasion de se prononcer le 2 novembre.

Tarifs: Donald Trump menace maintenant l’Europe et le Mexique 

13 juillet 2025 à 20:51

Après avoir annoncé qu’il imposerait le 1er août des droits de douane de 35% sur les produits canadiens, le président américain a lancé une menace similaire aux pays de l’Union européenne et au Mexique.

Dans leur cas, les droits seraient de 30%.

Pour les justifier, Trump a invoqué: 

  • l’«important déficit commercial» des États-Unis avec l’UE; 
  • le contrôle insuffisant du Mexique sur le «flux des cartels et du fentanyl».

Au Canada, le gouvernement fédéral n’a pas encore réagi. Il doit se réunir demain. 

Mark Carney doit ensuite rencontrer la semaine prochaine les premiers ministres des provinces.

[L'article Tarifs: Donald Trump menace maintenant l’Europe et le Mexique  a d'abord été publié dans InfoBref.]

Le Collège LaSalle conteste une lourde amende du gouvernement 

13 juillet 2025 à 20:49

Le gouvernement Legault a imposé une pénalité de 30 millions $ à l’établissement d’enseignement supérieur montréalais parce qu’il a accueilli un trop grand nombre d’étudiants dans ses programmes anglophones.  

Selon la ministre de l’enseignement supérieur Pascale Déry, le Collège LaSalle: 

  • est le seul établissement privé subventionné qui n’a pas respecté la Charte de la langue française; 
  • avait reçu «un accompagnement serré et plusieurs avertissements». 

Le Collège LaSalle demande à la Cour supérieure du Québec d’annuler cette amende qu’il juge déraisonnable et qui, dit-il, menacerait sa survie.

[L'article Le Collège LaSalle conteste une lourde amende du gouvernement  a d'abord été publié dans InfoBref.]

  • ✇Journal Le Soir
  • Micheline Barriault se représentera aux élections
    La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault, a confirmé qu’elle avait l’intention de briguer un second mandat à la mairie de Sainte-Luce. Madame Barriault en a fait l’annonce lors de la séance du conseil municipal du lundi 7 juillet dernier. « C’est avec beaucoup d’émotions et de lucidité que je veux vous faire part de ma décision en vue des prochaines élections municipales qui auront lieu le 2 novembre prochain. Ce n’est pas une décision qu’on prend à la légère. J’ai décidé de poser
     

Micheline Barriault se représentera aux élections

13 juillet 2025 à 18:00

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault, a confirmé qu’elle avait l’intention de briguer un second mandat à la mairie de Sainte-Luce.

Madame Barriault en a fait l’annonce lors de la séance du conseil municipal du lundi 7 juillet dernier.

« C’est avec beaucoup d’émotions et de lucidité que je veux vous faire part de ma décision en vue des prochaines élections municipales qui auront lieu le 2 novembre prochain. Ce n’est pas une décision qu’on prend à la légère. J’ai décidé de poser ma candidature pour un deuxième mandat à la mairie. C’est un engagement qui est sérieux, qui est exigeant, mais très intéressant et motivant », mentionnait la mairesse.

Son annonce était d’ailleurs une occasion pour madame Barriault de revenir sur les quatre dernières années.

« J’ai eu le privilège de travailler avec l’équipe du conseil, des employés engagés, mais aussi avec un amalgame de citoyens très mobilisés. Nous avons traversé des moments exigeants. Le travail n’a pas toujours été facile. Comme bien des élus, j’ai été confrontée à des critiques parfois dures sur les réseaux sociaux. J’ai reçu des commentaires souvent injustes et parfois blessants, mais je ne laisse pas ces cas isolé définir qui nous sommes comme population. »

Tournée vers l’avenir

Micheline Barriault souhaite ainsi poursuivre le travail amorcé.

« Je choisis de regarder ce qui est vrai, ce qui est solide, car il y a tellement de citoyens, d’entrepreneurs, de membres de comité qui m’ont inspiré leur reconnaissance, leur appui et leur désir de voir le travail que nous avons commencé se poursuivre. Ce sont eux que j’écoute et ce sont eux qui m’ont convaincu de continuer. »

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault (Photo journallesoir.ca)

« Nous avons lancé plusieurs projets dans notre municipalité. Des projets structurants. Nous avons travaillé à la modernisation de notre municipalité, tout en préservant notre richesse, notre environnement et notre qualité de vie. Je souhaite continuer ce qui a été commencé. J’ai aussi la conviction et l’énergie pour le faire. […] Le plan directeur d’aménagement, le plan stratégique de développement que nous allons voter bientôt sont des orientations pour les cinq prochaines années, pour embellir notre municipalité et renforcer notre économie locale. »

Elle soulève que le dossier de recharge de la plage, la protection des berges, la protection des infrastructures municipales et des citoyens sont d’autant d’éléments sur lesquels elle souhaite travailler.

Elle mentionne aussi son souhait de continuer à placer les jeunes au cœur du développement de la municipalité, ainsi que son souhait de voir les infrastructures sportives et les infrastructures de loisirs continuer de se développer, pour l’ensemble de la population de Sainte-Luce.

Evan Solomon appelle à accélérer l’adoption de l’IA : « Nous sommes dans notre moment Gutenberg »

11 juillet 2025 à 16:32
Le ministre canadien de l’Intelligence artificielle et de l’Innovation numérique, Evan Solomon, n’a pas mâché ses mots lors de sa prise de parole chez SCALE AI, à Montréal, saluant un investissement de près de 100 millions de dollars dans 23 projets concrets d’IA. À ses yeux, le pays se trouve à un tournant historique, « […]

Prolongation d’une modification temporaire au programme d’assurance-emploi

10 juillet 2025 à 21:05

Le gouvernement fédéral prolonge jusqu’au 11 octobre une mesure prise en avril pour aider les travailleurs touchés par les tarifs douaniers américains. 

Cette modification temporaire devait initialement prendre fin samedi. Elle: 

  • limite à un maximum de 630 le nombre d’heures requises pour avoir droit aux prestations régulières d’assurance-emploi; 
  • permet aux bénéficiaires d’être admissibles à 4 semaines de prestations supplémentaires.

[L'article Prolongation d’une modification temporaire au programme d’assurance-emploi a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Le recul d’Ottawa sur la taxe numérique
    Mon Carnet, le podcast · {RÉFLEXION} – Le recul d’Ottawa sur la taxe numérique Dans sa chronique, Stéphane Ricoul revient sur le recul du Canada concernant la taxe sur les services numériques, annoncée à la dernière minute, juste avant son entrée en vigueur. Il y voit une victoire stratégique pour les États-Unis, qui ont su […]
     

Le recul d’Ottawa sur la taxe numérique

10 juillet 2025 à 07:00
Mon Carnet, le podcast · {RÉFLEXION} – Le recul d’Ottawa sur la taxe numérique Dans sa chronique, Stéphane Ricoul revient sur le recul du Canada concernant la taxe sur les services numériques, annoncée à la dernière minute, juste avant son entrée en vigueur. Il y voit une victoire stratégique pour les États-Unis, qui ont su […]
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  • Le gouvernement Carney veut alléger la réglementation
    Le président du Conseil du Trésor Shafqat Ali a demandé aux ministères et aux organismes fédéraux d’entamer un examen de toutes les réglementations en vue de réduire le «fardeau administratif».  L’objectif est d’éliminer des règlements «qui font augmenter les coûts, réduisent la productivité, et entravent la croissance économique». Les ministères et organismes ont 60 jours pour proposer des mesures visant à:  supprimer les règlements «désuets et trop compliqués»;  réduire le ch
     

Le gouvernement Carney veut alléger la réglementation

9 juillet 2025 à 21:03

Le président du Conseil du Trésor Shafqat Ali a demandé aux ministères et aux organismes fédéraux d’entamer un examen de toutes les réglementations en vue de réduire le «fardeau administratif». 

L’objectif est d’éliminer des règlements «qui font augmenter les coûts, réduisent la productivité, et entravent la croissance économique».

Les ministères et organismes ont 60 jours pour proposer des mesures visant à: 

  • supprimer les règlements «désuets et trop compliqués»; 
  • réduire le chevauchement avec les règles provinciales; 
  • simplifier l’accès aux services et leur prestation. 

[L'article Le gouvernement Carney veut alléger la réglementation a d'abord été publié dans InfoBref.]

Le Parti libéral du Québec a une candidate pour l’élection dans Arthabaska

9 juillet 2025 à 21:01

Le gouvernement Legault a officiellement déclenché l’élection partielle attendue depuis plusieurs mois dans la circonscription du Centre-du-Québec. Elle aura lieu le 11 août. 

  • Le choix du gouvernement de déclencher cette élection en pleines vacances estivales a été critiqué par les partis d’opposition. 

Le Parti libéral était le seul parti qui n’avait pas encore de candidat. 

Selon Radio-Canada, les libéraux auraient choisi Chantale Marchand, directrice générale de la Fondation de l’Ermitage, à Victoriaville.

[L'article Le Parti libéral du Québec a une candidate pour l’élection dans Arthabaska a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Le PDG de la SAAQ a été congédié
    Éric Ducharme était arrivé à la tête de la société d’État au printemps 2023, à la suite du lancement raté du site internet SAAQclic.  Il a été hier remercié par le gouvernement Legault, comme l’avait été son prédécesseur Denis Marsolais.  La ministre des transports Geneviève Guilbault a expliqué que la société d’État était «perpétuellement en crise parce que le contrôle n’a pas été repris sur la situation».   La nouvelle PDG par intérim de la SAAQ est Annie Lafond.  Elle était
     

Le PDG de la SAAQ a été congédié

9 juillet 2025 à 20:58

Éric Ducharme était arrivé à la tête de la société d’État au printemps 2023, à la suite du lancement raté du site internet SAAQclic. 

Il a été hier remercié par le gouvernement Legault, comme l’avait été son prédécesseur Denis Marsolais. 

La ministre des transports Geneviève Guilbault a expliqué que la société d’État était «perpétuellement en crise parce que le contrôle n’a pas été repris sur la situation».  

La nouvelle PDG par intérim de la SAAQ est Annie Lafond. 

  • Elle était depuis mars vice-présidente aux services aux assurés de la société. 

[L'article Le PDG de la SAAQ a été congédié a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Le problème de la tolérance
    Une définition philosophique sommaire de la tolérance pourrait être la suivante : il s’agit de l’acceptation, au sein d’une société ou d’une communauté, de ce qui est en soi intolérable. Le germe du paradoxe est là (le ver est déjà dans le fruit, dirait-on!). Toutefois, il est des intolérables qui ne sont pas acceptables dans toutes les cultures, ni sous toutes les latitudes. Cela implique que la conception philosophique de la tolérance contient, de manière implicite, un ensemble de critères per
     

Le problème de la tolérance

9 juillet 2025 à 12:53

Une définition philosophique sommaire de la tolérance pourrait être la suivante : il s’agit de l’acceptation, au sein d’une société ou d’une communauté, de ce qui est en soi intolérable. Le germe du paradoxe est là (le ver est déjà dans le fruit, dirait-on!). Toutefois, il est des intolérables qui ne sont pas acceptables dans toutes les cultures, ni sous toutes les latitudes. Cela implique que la conception philosophique de la tolérance contient, de manière implicite, un ensemble de critères permettant de déterminer ce qui est tolérable ou non.

Dans un article intitulé « La tolérance en contexte pluraliste : apport anthropologique à une réflexion philosophique », Claude Gélinas (2020) reprend cette conception philosophique de manière synthétique, non seulement pour en dégager les caractéristiques et les limites, mais aussi pour montrer en quoi l’anthropologie peut contribuer à rendre cette perspective plus intelligible. Sans reprendre ici tout son développement, je souhaite souligner comment sa démarche réflexive lève le voile sur le « petit secret », pour reprendre l’expression de Georges Bataille, de toute dynamique de tolérance dans une société ou une communauté. Je le formulerais ainsi : ce qui est tolérable ou non l’est selon les schèmes culturels, conscients ou inconscients, des membres de ladite société ou communauté.

Or, si l’on suit l’approche à la fois anthropologique et philosophique de Gélinas, la tolérance est culturellement située : elle constitue une sorte de somatisation des rapports culturels. Il faut alors reconnaître qu’elle est, aussi paradoxal que cela puisse paraître, à la fois particulariste et universaliste. Particulariste, parce que le tolérable et l’intolérable relèvent d’un univers culturel spécifique, façonné par des schèmes propres à une culture donnée. Universaliste, parce que chaque univers culturel tend, d’une manière ou d’une autre, à projeter ses propres seuils de tolérance sur l’Autre : ce que l’on tolère chez soi, on le tolère,  consciemment ou non, chez l’autre, et réciproquement. Ainsi, du point de vue anthropologique et philosophique, les deux traits caractéristiques de la tolérance résident précisément dans cette tension entre particularisme et universalisme.

Ces deux caractéristiques peuvent toutefois engendrer ce que j’appellerais les deux principales limites de la tolérance. La première, que je nomme particulariste, réside dans l’incapacité des membres d’une société à tolérer ce qui ne relève pas de leur propre univers culturel. La tolérance devient alors une affaire d’« intimité culturelle propre ». La seconde, que je qualifierais d’universaliste, s’apparente à une forme de « subterfuge culturel » par lequel la limite particulariste se transforme en norme imposée à d’autres cultures. Il s’agit de ce moment où des membres d’une culture, dominante ou non,  projettent leur propre seuil de tolérance sur d’autres, en prétendant à une forme d’universalité. La tolérance devient alors le masque d’un « intimisme universel ».

Pour ne pas conclure, l’emboîtement des limites et des caractéristiques de la tolérance révèle selon moi une chose essentielle : la possibilité de faire émerger ce que François Jullien (2012) appelle une pensée de l’entre. En se fondant sur la tension paradoxale entre particularisme et universalisme, une telle pensée, philosophique et anthropologique,  pourrait fournir un cadre conceptuel fécond pour comprendre les cultures et les peuples, et encourager leur cohabitation à partir de leurs propres paradoxes.

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  • Un faux Marco Rubio utilise l’IA pour duper des responsables gouvernementaux
    C’est un incident qui illustre les nouvelles vulnérabilités numériques au sommet du pouvoir. Selon un câble diplomatique obtenu par le Washington Post, un individu inconnu s’est fait passer pour Marco Rubio, actuel secrétaire d’État des États-Unis, en utilisant une voix générée par intelligence artificielle. L’opération a visé au moins cinq responsables de haut niveau, dont […]
     

Un faux Marco Rubio utilise l’IA pour duper des responsables gouvernementaux

8 juillet 2025 à 17:06
C’est un incident qui illustre les nouvelles vulnérabilités numériques au sommet du pouvoir. Selon un câble diplomatique obtenu par le Washington Post, un individu inconnu s’est fait passer pour Marco Rubio, actuel secrétaire d’État des États-Unis, en utilisant une voix générée par intelligence artificielle. L’opération a visé au moins cinq responsables de haut niveau, dont […]

Les ministres du gouvernement Carney sont appelés à réduire leurs dépenses 

7 juillet 2025 à 20:47

Le ministre des finances François-Philippe Champagne a demandé à tous les ministres fédéraux de réaliser des économies importantes. 

Selon des informations rapportées par le Globe and Mail, Champagne leur demanderait de réduire leurs dépenses de programmes de:

  • 7,5% en 2026-2027; 
  • 10% en 2027-2028; 
  • 15% en 2028-2029.

Pour contexte, Mark Carney avait annoncé dès son arrivée au pouvoir qu’il séparerait, dans le budget fédéral, les investissements des dépenses de fonctionnement (programmes). 

  • Il avait précisé que son gouvernement s’autoriserait un déficit pour des dépenses d’investissement.   

[L'article Les ministres du gouvernement Carney sont appelés à réduire leurs dépenses  a d'abord été publié dans InfoBref.]

L’élection partielle dans Arthabaska se tiendra le 11 août 

7 juillet 2025 à 20:45

Selon Radio-Canada, François Legault devrait déclencher aujourd’hui l’élection partielle attendue dans la circonscription du Centre-du-Québec. 

Le siège de député d’Arthabaska a été laissé vacant par la démission en mars de l’ancien député caquiste Éric Lefebvre. 

  • Lefebvre a rejoint le Parti conservateur du Canada et obtenu un siège à la Chambre des communes. 

Le Parti libéral du Québec est le seul parti qui n’a pas encore présenté de candidat pour cette élection partielle.

Le chef du Parti conservateur Éric Duhaime tentera de s’y faire élire pour faire entrer son parti à l’Assemblée nationale. 

[L'article L’élection partielle dans Arthabaska se tiendra le 11 août  a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Quand la tech imagine Gaza comme une Silicon Valley du Moyen-Orient
    C’est une révélation du Financial Times qui fait beaucoup parler : un projet ambitieux – et controversé – de reconstruction de Gaza post-conflit, baptisé The Great Trust, prévoit de transformer l’enclave en une zone économique ultramoderne, s’appuyant sur les outils technologiques les plus récents. Derrière cette vision futuriste : un groupe d’hommes d’affaires israéliens, des […]
     

Quand la tech imagine Gaza comme une Silicon Valley du Moyen-Orient

7 juillet 2025 à 09:49
C’est une révélation du Financial Times qui fait beaucoup parler : un projet ambitieux – et controversé – de reconstruction de Gaza post-conflit, baptisé The Great Trust, prévoit de transformer l’enclave en une zone économique ultramoderne, s’appuyant sur les outils technologiques les plus récents. Derrière cette vision futuriste : un groupe d’hommes d’affaires israéliens, des […]

Une entreprise norvégienne souhaite construire un projet de GNL à Baie-Comeau

6 juillet 2025 à 20:29

Marinvest Energy, une société qui monte des projets de terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), en envisage un sur la Côte-Nord. Il comprendrait la construction d’une usine de liquéfaction, un terminal maritime et un gazoduc.

Ce projet servirait à transporter du gaz naturel extrait en Alberta vers des marchés internationaux. 

Selon Le Devoir, il serait aussi imposant que l’ancien projet GNL Québec, rejeté en 2021 par le gouvernement Legault. 

François Legault a confirmé que des membres du gouvernement avaient déjà rencontré des représentants de Marinvest Energy. 

  • Mais aucun projet n’a été formellement déposé pour l’instant. 

[L'article Une entreprise norvégienne souhaite construire un projet de GNL à Baie-Comeau a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Des milliers d’ambulanciers sont entrés en grève 
    3300 ambulanciers paramédicaux affiliés à la CSN ont entamé hier une grève générale illimitée.  Ils sont sans contrat de travail depuis avril 2023.  Les régions touchées: Abitibi–Témiscamingue, Montréal métropolitain, Laurentides, Lanaudière, Montérégie, Estrie, Mauricie, grande région de Québec (incluant Charlevoix), Saguenay–Lac-Saint-Jean, Côte-Nord et Bas–Saint-Laurent. Les services essentiels à la population seront maintenus pendant la grève. Les ambulanciers cesseront d
     

Des milliers d’ambulanciers sont entrés en grève 

6 juillet 2025 à 20:27

3300 ambulanciers paramédicaux affiliés à la CSN ont entamé hier une grève générale illimitée. 

  • Ils sont sans contrat de travail depuis avril 2023. 

Les régions touchées: Abitibi–Témiscamingue, Montréal métropolitain, Laurentides, Lanaudière, Montérégie, Estrie, Mauricie, grande région de Québec (incluant Charlevoix), Saguenay–Lac-Saint-Jean, Côte-Nord et Bas–Saint-Laurent.

Les services essentiels à la population seront maintenus pendant la grève.

  • Les ambulanciers cesseront d’effectuer des tâches non essentielles.
  • Ils seront remplacés à leur poste par du personnel-cadre.

[L'article Des milliers d’ambulanciers sont entrés en grève  a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • ICEBlock : une app de signalement d’ICE enflamme Washington
    Une simple application iPhone s’est retrouvée au cœur d’une tempête politique. ICEBlock, un outil gratuit permettant de signaler la présence d’agents de l’immigration (ICE) en temps réel, connaît un succès fulgurant sur l’App Store d’Apple aux États-Unis. Développée par l’activiste Joshua Aaron, l’application est actuellement en tête des téléchargements de la catégorie « médias sociaux […]
     

ICEBlock : une app de signalement d’ICE enflamme Washington

4 juillet 2025 à 14:23
Une simple application iPhone s’est retrouvée au cœur d’une tempête politique. ICEBlock, un outil gratuit permettant de signaler la présence d’agents de l’immigration (ICE) en temps réel, connaît un succès fulgurant sur l’App Store d’Apple aux États-Unis. Développée par l’activiste Joshua Aaron, l’application est actuellement en tête des téléchargements de la catégorie « médias sociaux […]

Québec inclut tous les véhicules hybrides pour atteindre ses cibles 

3 juillet 2025 à 20:27

Le gouvernement Legault va modifier la norme des véhicules zéro émission pour y ajouter tous les types de véhicules hybrides, y compris les véhicules à essence non rechargeable. 

  • Jusqu’ici cette norme ne concernait que les véhicules 100% électriques et les hybrides rechargeables.

L’an prochain, le gouvernement se fixe pour objectif que 32,5% des véhicules vendus soient des véhicules à «faibles émissions», et non des véhicules «zéro émission». 

En 2035, 100% des véhicules vendus devront eux aussi être désormais à «faibles émissions». 

[L'article Québec inclut tous les véhicules hybrides pour atteindre ses cibles  a d'abord été publié dans InfoBref.]

Les restaurants pourront bientôt faire payer 10 $ aux clients qui ne se présentent pas 

3 juillet 2025 à 20:12

À compter du 17 juillet, les restaurateurs auront le droit d’imposer des frais de 10 $ par personne aux groupes (d’au moins deux personnes) qui n’honorent pas leur réservation. 

Des frais pourront être imposés aux clients: 

  • s’ils n’ont pas annulé leur réservation au moins trois heures avant; 
  • si aucune personne du groupe ne se présente. 

Les restaurants auront pour obligation: 

  • d’informer leurs clients que des frais pourraient s’appliquer; 
  • de confirmer la réservation avec eux;
  • de leur permettre d’annuler leurs réservations facilement.

[L'article Les restaurants pourront bientôt faire payer 10 $ aux clients qui ne se présentent pas  a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Guillaume Sirois intéressé par la politique
    L’ex-président de la Chambre de commerce et de l’industrie de Rimouski-Neigette, Guillaume Sirois, démontre de l’intérêt pour la politique municipale et pour le siège de conseiller du district de Nazareth, actuellement occupé par Rodrigue Joncas. Bien qu’il confirme son intérêt, monsieur Sirois indique être toujours en réflexion en vue d’une éventuelle candidature à l’élection municipale du 2 novembre prochain. « J’ai demeuré presque toute ma vie à Nazareth. C’est mon quartier. J’y ai un f
     

Guillaume Sirois intéressé par la politique

L’ex-président de la Chambre de commerce et de l’industrie de Rimouski-Neigette, Guillaume Sirois, démontre de l’intérêt pour la politique municipale et pour le siège de conseiller du district de Nazareth, actuellement occupé par Rodrigue Joncas.

Bien qu’il confirme son intérêt, monsieur Sirois indique être toujours en réflexion en vue d’une éventuelle candidature à l’élection municipale du 2 novembre prochain.

« J’ai demeuré presque toute ma vie à Nazareth. C’est mon quartier. J’y ai un fort attachement. C’est là que j’ai exploité mon commerce (Metro). Je connais bien les gens du quartier et leurs besoins », affirme-t-il.

Au cours des dernières années, Guillaume Sirois a été impliqué dans de nombreux organismes.

« J’ai toujours eu à cœur le développement de notre région, que ce soit à titre de président de la Chambre de commerce ou en affaires. L’implication communautaire fait aussi partie de mon ADN. C’est un peu une suite logique de mes dernières implications et un désir de participer au développement de Rimouski », précise celui qui est maintenant courtier immobilier à la Société québécoise des infrastructures (SQI) pour le Bas-Saint-Laurent.

Sollicité pour se présenter

Guillaume Sirois dit avoir été approché par des gens pour une candidature aux prochaines élections municipales.

Les 12 membres actuels du conseil municipal de Rimouski, incluant le maire Guy Caron, 2e à partir de la gauche dans la dernière rangée. (Photo Le Soir.ca)

« Mais même avant cela, j’avais un intérêt. Le poste de conseiller municipal est très important pour moi. C’est lui qui prend le pouls de ce qui se passe sur le terrain. Comme conseiller, tu es la voix des citoyens de ton quartier. Je serais le porteur des enjeux de Nazareth. J’ai eu la chance de côtoyer des gens de différentes allégeances politiques. Le municipal est intéressant parce qu’on n’a pas à être collés à une étiquette politique. Un conseiller n’est pas de gauche ou de droite, il répond aux besoins de ses citoyens ».

Le quartier de Nazareth est représenté par Rodrigue Joncas depuis 2005.

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  • La “guerre froide de l’IA” à l’horizon
    Le terme “guerre froide de l’intelligence artificielle” a émergé avec la montée en puissance de la Chine dans le domaine de l’IA, notamment après son plan stratégique de 2017 visant à dominer le secteur d’ici 2030. Depuis, ce récit géopolitique s’est imposé comme un prisme central pour analyser la rivalité technologique entre les États-Unis et […]
     

La “guerre froide de l’IA” à l’horizon

3 juillet 2025 à 06:30
Le terme “guerre froide de l’intelligence artificielle” a émergé avec la montée en puissance de la Chine dans le domaine de l’IA, notamment après son plan stratégique de 2017 visant à dominer le secteur d’ici 2030. Depuis, ce récit géopolitique s’est imposé comme un prisme central pour analyser la rivalité technologique entre les États-Unis et […]
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  • Claudine Bouchard va prendre la tête d’Hydro-Québec
    La société d’État a annoncé que son actuelle vice-présidente exécutive et cheffe de l’exploitation et des infrastructures succédera à Michael Sabia.  La nouvelle PDG entrera officiellement en fonction le 5 juillet.  Claudine Bouchard travaille à Hydro-Québec depuis plus de 25 ans, dont cinq ans au sein de la haute direction.  La société d’État a précisé dans un communiqué qu’elle était «l’une des architectes» de son Plan d’action 2035 [détails (nov. 2023)].  La PDG aura pour
     

Claudine Bouchard va prendre la tête d’Hydro-Québec

2 juillet 2025 à 20:41

La société d’État a annoncé que son actuelle vice-présidente exécutive et cheffe de l’exploitation et des infrastructures succédera à Michael Sabia. 

  • La nouvelle PDG entrera officiellement en fonction le 5 juillet. 

Claudine Bouchard travaille à Hydro-Québec depuis plus de 25 ans, dont cinq ans au sein de la haute direction. 

La société d’État a précisé dans un communiqué qu’elle était «l’une des architectes» de son Plan d’action 2035 [détails (nov. 2023)]. 

  • La PDG aura pour mandat principal de le mettre en œuvre. 

[L'article Claudine Bouchard va prendre la tête d’Hydro-Québec a d'abord été publié dans InfoBref.]

Les commerces de trois villes resteront ouverts jusqu’à 20 h la fin de semaine

2 juillet 2025 à 20:37

Le gouvernement Legault va autoriser, à compter de cet été et pendant un an, les commerces de Gatineau, Laval et Saint-Georges de Beauce, dans Chaudière-Appalaches, à fermer trois heures plus tard le samedi et le dimanche. 

L’objectif de ce projet pilote est de mesurer les conséquences d’un allongement des heures d’ouverture sur les travailleurs, les consommateurs et les commerces. 

Après cet essai, le gouvernement pourrait autoriser les commerces de toute la province à fermer plus tard en fin de semaine.

[L'article Les commerces de trois villes resteront ouverts jusqu’à 20 h la fin de semaine a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Maïté Blanchette Vézina : retour sur les derniers mois
    La députée de Rimouski, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine, Maïté Blanchette Vézina, dresse son bilan de fin de session. Parmi les faits marquants de la session, madame Blanchette Vézina souligne les aides financières versées, notamment dans les secteurs de l’économie, des infrastructures, de l’énergie et de l’éducation. Ces sommes, qui totalisent un peu plus de 1
     

Maïté Blanchette Vézina : retour sur les derniers mois

2 juillet 2025 à 11:00

La députée de Rimouski, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie — Îles-de-la-Madeleine, Maïté Blanchette Vézina, dresse son bilan de fin de session.

Parmi les faits marquants de la session, madame Blanchette Vézina souligne les aides financières versées, notamment dans les secteurs de l’économie, des infrastructures, de l’énergie et de l’éducation.

Ces sommes, qui totalisent un peu plus de 14,3 M$, répondaient à des demandes d’entreprises, d’organismes et d’institutions sur le territoire de la MRC de Rimouski-Neigette.

Projet de loi 97

La modernisation du régime forestier constitue un autre fait marquant de la session.

« C’est rare qu’on ouvre des lois comme celle sur l’aménagement durable du territoire forestier. C’est donc un moment majeur et marquant pour les régions. On sera là pour protéger l’économie, mais
aussi trouver l’équilibre entre la protection de la biodiversité, la protection du territoire, les autres activités et la filière forestière qui est importante, notamment pour réduire la crise du logement. On a besoin de bois pour la construction, alors c’est important de pouvoir aussi faire cette récolte », témoigne la députée ministre.

Rappelons qu’il est prévu que des amendements soient apportés au projet de loi.

Une entente pour l’acériculture

Toujours dans le domaine de la forêt, la députée de Rimouski se dit aussi fière d’avoir convenu d’une entente avec les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) pour permettre le développement de l’acériculture en forêt publique.

La députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. (Photo courtoisie)

« Cela faisait plusieurs années que les producteurs souhaitaient avoir une prévisibilité pour le développement de l’acériculture en forêt publique. On avait des discussions et j’ai d’ailleurs annoncé en début de mandat un plan directeur pour avoir ces discussions de manière plus formelle et on en est arrivé
au printemps, avec une entente pour attribuer des hectares de forêts supplémentaires, soit 50 000 pour un total de 100 000 hectares, pour les 20 prochaines années. C’est une excellente nouvelle pour eux, mais aussi pour tous les usagers aussi, parce que cela va apporter une meilleure prévisibilité dans les usages et ça, ç’a été très bien accueilli par les producteurs acéricoles qui, eux-mêmes, mentionnent le caractère historique de l’entente. »

Voir au développement économique

Maintenant qu’il lui reste un peu plus d’un an avant la fin de son premier mandat comme députée-ministre, Maïté Blanchette Vézina indique vouloir se consacrer au développement économique de Rimouski-Neigette pour la suite des choses.

Pour madame Blanchette Vézina, l’économie bleue demeure un secteur clé de cette économie.

« On a ici un écosystème de chercheurs et nous avons aussi des entreprises qui souhaitent faire du développement. Je pense qu’on peut aussi penser à attirer des entreprises. Je vais travailler avec la Ville de Rimouski et la MRC, pour exercer un certain leadership. Il est important de ne pas laisser tomber l’économie et on doit regarder le tout d’une façon globale, afin de saisir aussi
des opportunités. »

Reprise des négociations avec les États-Unis après l’annulation de la taxe sur les services numériques

1 juillet 2025 à 20:27

Le gouvernement Carney a décidé d’annuler la taxe sur les services numériques pour «faire progresser» les négociations commerciales avec les États-Unis. 

Donald Trump avait annoncé vendredi qu’il mettait fin aux négociations en invoquant l’entrée en vigueur de la taxe canadienne. 

Après son annulation, le gouvernement canadien et le gouvernement américain ont chacun indiqué que les négociations allaient pouvoir reprendre. 

  • Ottawa et Washington prévoient de conclure un accord commercial avant le 21 juillet.

[L'article Reprise des négociations avec les États-Unis après l’annulation de la taxe sur les services numériques a d'abord été publié dans InfoBref.]

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