Le vote concernait un amendement du Parti conservateur qui demandait au gouvernement Carney de presque diviser par deux le déficit budgétaire. 

• Tous les autres partis fédéraux ont voté contre. 

Un deuxième vote de confiance aura lieu aujourd’hui sur un amendement du Bloc québécois.  

Le Bloc demande à la Chambre des communes de rejeter le premier budget du gouvernement Carney qu’il juge «nuisible pour le Québec». 

Un troisième et dernier vote de confiance, cette fois-ci sur le budget présenté par les libéraux, est prévu dans la semaine du 17 novembre.

Le cabinet de François Legault a annoncé qu’Isabelle Poulet, la députée de Laporte, en Montérégie, était exclue du caucus de la Caq.

Le premier ministre a justifié cette décision en affirmant que la députée avait fait «une grave erreur» en courtisant le Parti libéral du Québec. 

À Ottawa, un député de Nouvelle-Écosse du Parti conservateur, Chris d’Entremont, a rejoint les libéraux. 

Le Parti libéral du Canada compte désormais 170 députés. 

• Il ne lui en manque donc que deux pour avoir une majorité qui lui permettrait d’adopter à lui seul le budget.

À la suite d’un dépouillement judiciaire, la candidate libérale Tatiana Auguste avait en mai été déclarée gagnante dans la circonscription fédérale de Terrebonne avec une seule voix d’avance sur la candidate bloquiste, Nathalie Sinclair Desgagné. 

Le Bloc québécois contestait le résultat, aux côtés d’une électrice bloquiste qui s’était fait retourner son vote postal après l’élection à cause d’une erreur d’adresse sur l’enveloppe fournie par Élections Canada.  

La Cour vient de trancher que l’erreur, «commise par inadvertance», ne constitue pas un motif suffisant pour ordonner la tenue d’un nouveau scrutin.  

Pierre Poilievre a soutenu lors d’une entrevue accordée à un balado conservateur que Justin Trudeau devrait être en prison, et que la GRC aurait «couvert» l’ancien premier ministre libéral. 

Poilievre a ajouté que la direction de la GRC était «méprisable» parce qu’elle n’aurait pas fait respecter les lois au précédent gouvernement libéral. 

Pour rappel, Justin Trudeau avait été blâmé par le commissaire à l’éthique pour: 

• un voyage sur l’île privée du chef religieux Aga Khan; 
• l’affaire politico-judiciaire SNC-Lavalin. 

Aucune accusation criminelle n’avait été déposée contre l’ancien premier ministre.