Le président du Conseil du Trésor Shafqat Ali a demandé aux ministères et aux organismes fédéraux d’entamer un examen de toutes les réglementations en vue de réduire le «fardeau administratif». 

L’objectif est d’éliminer des règlements «qui font augmenter les coûts, réduisent la productivité, et entravent la croissance économique».

Les ministères et organismes ont 60 jours pour proposer des mesures visant à: 

• supprimer les règlements «désuets et trop compliqués»; 
• réduire le chevauchement avec les règles provinciales; 
• simplifier l’accès aux services et leur prestation. 

Le ministre des finances François-Philippe Champagne a demandé à tous les ministres fédéraux de réaliser des économies importantes. 

Selon des informations rapportées par le Globe and Mail, Champagne leur demanderait de réduire leurs dépenses de programmes de:

• 7,5% en 2026-2027; 
• 10% en 2027-2028; 
• 15% en 2028-2029.

Pour contexte, Mark Carney avait annoncé dès son arrivée au pouvoir qu’il séparerait, dans le budget fédéral, les investissements des dépenses de fonctionnement (programmes). 

• Il avait précisé que son gouvernement s’autoriserait un déficit pour des dépenses d’investissement.   

Trois sénateurs républicains ont voté contre le projet de loi. 

• Le résultat du vote était de 50 voix pour et 50 voix contre. 
• Le vice-président américain J.D. Vance a dû voter, comme le prévoit la constitution, pour départager cette égalité.

Le projet de loi a été renvoyé devant la Chambre des représentants. 

Le président américain demande qu’il soit adopté avant la fête nationale américaine, le 4 juillet. 

Cette loi budgétaire prévoit: 

• d’importantes réductions d’impôt;
• des coupes dans le programme public d’assurance santé et le principal programme d’aide alimentaire.

Le ministère de l’éducation a demandé aux établissements scolaires de réduire leurs dépenses de 570 millions $.

Un regroupement d’organismes, d’associations, de comités de parents et de syndicats demande au gouvernement Legault de renoncer à ces coupes budgétaires.

Ils dénoncent les «dommages» qu’elles pourraient entrainer sur les élèves et le réseau:

• mises à pied de membres du personnel de soutien et du personnel professionnel;
• plafonnement du nombre d’heures de services offerts aux élèves;
• diminution significative des services disponibles – y compris des activités parascolaires et sorties scolaires.