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Aujourd’hui — 18 juin 2025Flux principal

Trois organisations s’unissent pour soutenir le développement de technologies propres québécoises

18 juin 2025 à 20:12

L’incubateur 2 Degrés et l’accélérateur Cycle Momentum – tous deux spécialisés en technologies propres – ainsi que la Vallée de la Transition Énergétique, une zone d’innovation active en Mauricie, mettent en commun leurs ressources pour lancer un «continuum» en transition énergétique.

Ce partenariat vise à offrir de l’accompagnement pendant trois ans à 100 startups technologiques innovantes sur les plans environnemental et économique, pour les faire évoluer de la phase de recherche jusqu’à la commercialisation.

[L'article Trois organisations s’unissent pour soutenir le développement de technologies propres québécoises a d'abord été publié dans InfoBref.]

Hier — 17 juin 2025Flux principal

Le Québec est encore loin de l’objectif de réduction des déchets qu’il s’était fixé 

17 juin 2025 à 21:32

Selon le dernier bilan de Recyc-Québec, en 2023, chaque habitant a produit en moyenne 685 kg de déchets. 

  • C’est moins que l’année précédente (717 kg).
  • Mais c’est loin de l’objectif de 525 kg par habitant que le gouvernement Legault s’était fixé pour 2023. 

Pour contexte, le poids par habitant comprend toutes les matières éliminées par des sources résidentielles ou non résidentielles.

  • Deux tiers des déchets éliminés proviennent des entreprises, des institutions et de la construction, rénovation et démolition. 

[L'article Le Québec est encore loin de l’objectif de réduction des déchets qu’il s’était fixé  a d'abord été publié dans InfoBref.]

À partir d’avant-hierFlux principal

La Ville de Québec a dévoilé sa première stratégie pour la biodiversité

16 juin 2025 à 20:56

L’administration du maire de Québec Bruno Marchand s’engage à protéger 40% du territoire de la ville d’ici 2040. 

Ce nouvel objectif représente la protection d’environ 3 000 hectares supplémentaires, soit une superficie équivalente à 30 fois les Plaines d’Abraham. 

  • Un tiers des efforts de la ville seront réalisés à l’intérieur du périmètre urbain. 

Avec cette stratégie, Québec souhaite obtenir le statut de «région de biosphère» de l’Unesco.  

Le Québec compte déjà quatre régions de biosphère: 

  • Le mont Saint-Hilaire
  • Charlevoix
  • Lac-Saint-Pierre
  • Manicouagan-Uapishka

[L'article La Ville de Québec a dévoilé sa première stratégie pour la biodiversité a d'abord été publié dans InfoBref.]

Saleté, exiguïté, maladies : l'élevage de poules en cage, une "bombe à retardement sanitaire"

16 juin 2025 à 01:04
La coalition mondiale de défense des droits des animaux, Open Wing Alliance, révèle dans une enquête consultée en exclusivité par France 24 les conditions d'élevage des poules pondeuses en cage dans plus de 35 pays, notamment en France, et dénonce des volailles en souffrance, parquées dans des cages exiguës et sales. Un scandale pour le bien-être animal et un cocktail explosif pour la propagation de maladies, alerte-t-elle.

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  • Récupérer 90 % des contenants mis en marché
    L’Association québécoise de récupération des contenants de boissons (AQRCB) effectue une tournée au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, au sujet du déploiement de la modernisation du système de consigne dans la région. L’organisme, responsable de la transition et de la mise en œuvre du nouveau système, est allé à la rencontre de personnes évoluant entre autres dans le domaine municipal, dans les commerces de détails et dans la gestion des matières résiduelles, afin de les informer et de répondr
     

Récupérer 90 % des contenants mis en marché

14 juin 2025 à 19:00

L’Association québécoise de récupération des contenants de boissons (AQRCB) effectue une tournée au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, au sujet du déploiement de la modernisation du système de consigne dans la région.

L’organisme, responsable de la transition et de la mise en œuvre du nouveau système, est allé à la rencontre de personnes évoluant entre autres dans le domaine municipal, dans les commerces de détails et dans la gestion des matières résiduelles, afin de les informer et de répondre à leurs questions sur la modernisation du système de consigne. Le tout, dans un but d’atteindre un taux de récupération de 90 % des contenants mis en marché, d’ici 2032.

Ajout de contenants

Le vice-président affaires corporatives à l’AQRCB/Consignaction, Jean-François Lefort, explique que pour atteindre l’objectif du 90 %, de nouveaux contenants seront intégrés au système de consigne, comme ce fut le cas, le 1er mars dernier, lors du déploiement de la phase 2 de la modernisation de la consigne.

(Crédit photo : Consignaction)

« Au départ, avec les phases de modernisation, 2 milliards ou 2.5 milliards de contenants étaient consignés. On va doubler cette quantité, pour arriver à 5 milliards de contenants consignés à partir de 2027, avec l’ajout de tous les contenants de boisson prête à boire en plastique : l’eau, l’eau pétillante, le jus, le lait, des bouteilles de spiritueux et éventuellement le verre, qui n’était pas consigné. »

La troisième phase de modernisation prévoit ainsi l’intégration au système des contenants en verre et en carton multicouches, tels que les bouteilles de vin et les cartons de lait.

« En 2027, lorsque nous aurons passé la troisième phase de modernisation, on aura 5 milliards de contenants consignés. C’est-à-dire qu’il y a 4.5 milliards de contenants qu’on doit récupérer et c’est pour cette raison que nous sommes en train de mettre en place le système le plus avancé au monde. »

Des lieux de retour différents

Ce système passe par le déploiement des lieux de retour Consignaction et Consignaction+.

« Il faut que du côté du service, ce soit simple, efficace et que les gens y adhèrent. Lors de la semaine de relâche, en mars, les Consignactions+ étaient une attraction pour les familles avec des enfants. Elles pouvaient découvrir cette technologie et c’est vraiment un système avant-garde, où il est possible, de traiter en quelques minutes, 200-250 contenants, grâce aux machines que l’on met à la disposition des clients dans les Consignactions+. On est très loin de l’expérience client à laquelle nous sommes habitués depuis les 40 dernières années. »

Ces systèmes sont donc adaptés pour répondre à un volume plus important de contenants.

« C’est là qu’on voit qu’avec cette technologie et ces installations, on n’est pas à la même place. Cela vient répondre au volume et ça permet d’offrir un meilleur service aux citoyens, à travers l’application mobile et le retour express, ce qui va nous permettre d’arriver au 90 %. »

Monsieur Lefort précise cependant qu’une personne qui n’a pas de téléphone pourra tout de même faire l’usage des machines.

« Si une personne n’a pas l’application, il est quand même possible d’utiliser les machines partout et de se faire rembourser sur place, en argent comptant. L’application est simplement là pour rendre la tâche plus accessible aux gens qui ne veulent pas d’argent comptant et qui font tout avec leur téléphone. »

Une annonce plus globale, concernant le plan de déploiement des lieux de retour, sera effectuée au cours des prochaines semaines.

Haute mer, exploitation minière… Après le sommet des océans, de nombreuses promesses à concrétiser

13 juin 2025 à 13:22
Le sommet des océans s'achève vendredi à Nice, après cinq jours de discussions et de débats, avec de nombreuses promesses notamment pour une meilleure protection de la haute mer, la lutte contre la pêche illégale ou encore la mise en place d'aires marines protégées. Mais si de nombreux pays ont pris des engagements pour le Grand Bleu, ces avancées devront encore se concrétiser lors des prochains grands rendez-vous. 

L'actu en dessin : le sommet des océans face à l'urgence climatique

13 juin 2025 à 05:57
Le sommet de l'ONU sur les océans s'achève vendredi à Nice, après une semaine de débats et de réflexions pour protéger la vie marine. Si des avancées ont eu lieu avec des mesures sur la protection de la haute mer, les enjeux des énergies fossiles et du financement restent néanmoins en suspens. 

L'instant + : à VivaTech, des start-up mettent l'IA au service des océans

13 juin 2025 à 05:47
Au salon VivaTech de Paris, des entrepreneurs mettent en avant la façon dont l'intelligence artificielle peut décarboner les activités maritimes pour protéger la biodiversité. De la prédiction des conditions océaniques à la détection des mammifères marins, ces start-up restent dépendantes des grandes entreprises.

L'instant + : un jumeau numérique de l'océan pour mieux connaître les risques environnementaux

12 juin 2025 à 06:44
Financée sur ce projet par l'Union européenne, la société toulousaine Mercator Ocean a pour objectif de rendre les données disponibles de l'océan accessibles à toutes et tous. À l'occasion du sommet des océans à Nice, elle a présenté une copie numérique de la planète qui permet de simuler et surveiller les risques environnementaux tout en trouvant des moyens d'atténuer le changement climatique.

L'instant + : plusieurs États forment une coalition pour sauver les requins et les raies

11 juin 2025 à 11:06
Une quinzaine de pays ont annoncé, mercredi, lors du sommet des océans à Nice, la création d'une coalition pour stopper l'extinction des requins et des raies. Victimes de la surpêche et de la pêche illégale, leur population se réduit d'année en année.

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  • UQAR : 1,5 M$ pour la prévention des sinistres
    Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, octroie 1,5 M$ à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) afin de soutenir la recherche scientifique et protéger la population du Québec face à l’érosion et à la submersion côtières. Ces sommes serviront pour la phase deux d’un projet intitulé « Programme de suivi environnemental de recharges de plage dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. » Le financement de 1,5 M$, échelonné de 2025-2026 à 2026-2027, provient des crédits bud
     

UQAR : 1,5 M$ pour la prévention des sinistres

9 juin 2025 à 15:00

Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, octroie 1,5 M$ à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) afin de soutenir la recherche scientifique et protéger la population du Québec face à l’érosion et à la submersion côtières.

Ces sommes serviront pour la phase deux d’un projet intitulé « Programme de suivi environnemental de recharges de plage dans l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent. »

Le financement de 1,5 M$, échelonné de 2025-2026 à 2026-2027, provient des crédits budgétaires du ministère de la Sécurité publique. Il vise à évaluer les solutions d’adaptation liées à l’érosion et à la submersion côtières et à en faire le suivi.

Documenter les recharges de plage

Les recherches de l’UQAR permettront de documenter le comportement et l’évolution de la recharge de plage comme mesure de protection, de déterminer les conditions météo marines explicatives des changements morphosédimentaires de la plage qui ont été observés et de faire des constats sur les effets potentiels de ces changements sur la zone environnante.

(Photo journallesoir.ca- archives)

Ces travaux s’effectueront sur les sites des Îles-de-la-Madeleine, de Percé, de Maria, de Sainte-Luce, de Sainte-Flavie, de Pointe-aux-Outardes, de Tadoussac et de L’Isle-aux-Coudres. 

À l’écoute des enjeux du milieu

Le recteur de l’Université, François Deschênes, voit ce soutien financier comme une occasion de poursuivre le travail entamé par l’UQAR.

« L’UQAR, bien ancrée dans les régions maritimes du Québec, a toujours été à l’écoute des enjeux du milieu, comme en témoignent de nombreuses recherches réalisées en ses murs. Au fil du temps, elle a développé une expertise de pointe portant sur les aléas côtiers, en grande partie grâce à la Chaire de recherche en géoscience côtière. Forts du soutien financier annoncé, nous sommes fiers de pouvoir poursuivre sur cette lancée et de servir la collectivité en faisant bénéficier les régions du Québec touchées par les changements climatiques à la fois de cette expertise et des nouvelles connaissances qui seront développées. »

Approfondir le travail

Pascal Bernatchez, professeur à l’UQAR, titulaire de la Chaire de recherche en géoscience côtière et directeur du Laboratoire de dynamique et de gestion intégrée des zones côtières, abonde dans le même sens.

« Grâce à ce financement, le laboratoire pourra approfondir l’étude du comportement des recharges de plage et mesurer leur efficacité en tant que mesure de protection contre l’érosion et la submersion côtières. Cela fait déjà plusieurs années que nous collaborons étroitement avec le MSP dans le cadre de la Chaire de recherche en géoscience côtière de l’Université du Québec à Rimouski. »

Le professeur Bernatchez estime que le travaille, en synergie avec les communautés locales et les partenaires institutionnels, aide à approfondir les recherches sur les dynamiques côtières et à développer des solutions concrètes.

« Ce projet s’inscrit pleinement dans la mission de notre laboratoire, qui vise à renforcer la résilience de notre territoire face aux changements climatiques en cours. Son soutien contribuera également au maintien des engagements didactiques de notre établissement en formant la prochaine génération de chercheurs et de professionnels engagés dans la protection de nos milieux de vie. »

Qu'est-ce que le traité de protection de la haute mer ?

9 juin 2025 à 09:55
Le traité de protection de la haute mer, dont l'entrée en vigueur est espérée d'ici la fin de l'année, donnera des moyens d'action pour la conservation et la gestion durable de la biodiversité marine dans l'immense partie des océans qui n'appartient à personne.

L'instant + : l'aquaculture s'envole grâce avec aux carpes, saumons, tilapias et aux algues

9 juin 2025 à 05:54
L'élevage d'animaux aquatiques s'est envolé dans le monde, produisant désormais plus que la pêche, mais avec de fortes disparités selon les espèces. La carpe et le tilapia sont les poissons les plus élevés au niveau mondial, tandis que le saumon domine en Europe.

Voiles, biocarburants… Le transport maritime à la recherche de sa révolution verte

9 juin 2025 à 01:49
Alors que le transport maritime émet autant de gaz à effet de serre que le secteur aérien, les grands acteurs privés de la mer réfléchissent à leur tour à leur transition énergétique. À l'occasion du sommet des océans, France 24 fait le point sur la situation du secteur et les pistes pour un avenir plus vert dans le grand bleu.

Éco-pivot pourrait aider votre municipalité à verdir votre quartier

8 juin 2025 à 20:17

Pour planifier l’aménagement d’espaces verts, les municipalités doivent mener une analyse complexe qui s’appuie sur la collecte de plusieurs données.

L’organisme à but non lucratif Éco-pivot, de Montréal, a conçu un appareil qui aide les collectivités à planifier leurs aménagements extérieurs à l’aide d’un dispositif qui capte, en temps réel, plusieurs paramètres environnementaux.

Le problème

«Les espaces verts urbains, tels que les parcs, les jardins et même les terrains vagues, sont souvent ignorés dans la planification de la conservation», dit à InfoBref Alexandre Beaudouin, PDG et cofondateur d’Éco-pivot.

Pourtant, «ces espaces sont essentiels parce qu’ils soutiennent la biodiversité», souligne l’entrepreneur.

Il a constaté que plusieurs municipalités et organismes responsables de l’aménagement d’espaces verts manquent de données pour prendre des décisions éclairées.

  • On peut penser à la température, la qualité de l’air et le nombre de décibels.
  • Ces données peuvent être utile pour planifier l’aménagement d’un espace vert.

Les municipalités peuvent avoir accès aux données de stations exploitées par les agences de santé publique.

  • Mais ces stations ne sont pas mobiles et ne collectent des données qu’à l’endroit où elles sont fixées, dit l’entrepreneur.

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La solution

Éco-pivot a lancé puis soutenu une entreprise privée appelée EcoSense qui développe un appareil portant le même nom.

Ce petit boitier portatif permet de capter plusieurs données environnementales, comme le taux d’humidité, le niveau de monoxyde de carbone, la pression atmosphérique, les bruits, et la concentration de particules fines.

Une fois collectées, ces données sont analysées par un logiciel qui permet d’identifier sur une carte les zones où il faut intervenir en priorité.

Les principaux avantages de l’EcoSense sont qu’il:

  • est petit et léger, et donc mobile;
  • peut être branché à un panneau solaire, ce qui maximise son autonomie.

L’appareil peut être fixé sur différents supports, par exemple des voiturettes de golf ou la ceinture d’un horticulteur.

Ces caractéristiques permettent à l’EcoSense d’analyser plusieurs zones et de recueillir des données plus précises que celles venant des stations de la santé publique.

Message du commanditaire

Viens faire naître ton potentiel et voir se réaliser ton projet d’affaires

Le modèle d’affaires

Éco-Pivot loue ses appareils aux municipalités, aux arrondissements et à d’autres organismes publics et entreprises privées. La startup les accompagne dans l’installation de ses boitiers EcoSense.

L’entreprise compte parmi sa clientèle: 

  • la papetière américaine Domtar
  • le parc Jean-Drapeau, à Montréal

Eco-pivot est un organisme incubée par Millénium Québecor. [Découvrez d’autres jeunes entreprises québécoises innovantes soutenues par cet organisme et par d’autres.]

À venir

Actuellement, la jeune pousse fabrique elle-même ses appareils. Mais elle se prépare à modifier sa chaine de production afin d’en sous-traiter une partie.

  • Par souci de conserver la production au Québec, Éco-pivot est actuellement en pourparlers avec des entreprises locales. 

Pour limiter les effets de la saisonnalité sur ses activités qui sont liées à l’aménagement extérieur, l’entreprise projette par ailleurs d’étendre son marché à l’extérieur du Québec, à commencer par l’Europe.


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Arctique : avec la fonte des glaces, un essor du transport maritime qui aggrave la crise climatique

8 juin 2025 à 02:59
En Arctique, un territoire qui se réchauffe quatre fois plus vite que n'importe quelle autre région de la planète, les glaces fondent à vue d'œil, ouvrant de nouvelles routes maritimes et allongeant les périodes de navigation. Une perspective perçue par certains pays comme une grande opportunité économique mais qui risque d'aggraver encore plus la crise climatique.

L'instant + : au Kenya, la petite ONG qui sauve les tortues par milliers

7 juin 2025 à 07:05
À Watamu, sur la côte Est du Kenya, une petite ONG locale vient en aide aux tortues marines depuis près de 30 ans. Une bataille de longue haleine pour préserver une espèce menacée par les activités humaines.

L'ADN environnemental, un outil "révolutionnaire" pour percer les secrets des océans

6 juin 2025 à 13:33
En plein développement depuis quelques années, la technologie de l'ADN environnemental permet de détecter la présence de n'importe quel organisme vivant dans l'eau, le sol, ou les airs et ainsi d'effectuer des inventaires quasi exhaustifs de la biodiversité. Un outil révolutionnaire pour mieux connaître les océans et améliorer leur protection.

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  • Distribution de barils récupérateurs d’eau de pluie
    La Ville de Rimouski procédera, ce samedi 7 juin, à la distribution de 300 barils récupérateurs d’eau de pluie, à prix réduit. Les résidents de Rimouski pourront se rendre dès 9 h, samedi, à l’édifice du Service des travaux publics (475, 2e Rue Est) pour la distribution. Les barils, qui sont d’une valeur de 85 $, seront disponibles au coût de 30 $ chacun. Ils seront distribués selon la formule du premier arrivé, premier servi. Fonctionnement de la distribution Comme la distribution s’a
     

Distribution de barils récupérateurs d’eau de pluie

6 juin 2025 à 14:00

La Ville de Rimouski procédera, ce samedi 7 juin, à la distribution de 300 barils récupérateurs d’eau de pluie, à prix réduit.

Les résidents de Rimouski pourront se rendre dès 9 h, samedi, à l’édifice du Service des travaux publics (475, 2e Rue Est) pour la distribution. Les barils, qui sont d’une valeur de 85 $, seront disponibles au coût de 30 $ chacun. Ils seront distribués selon la formule du premier arrivé, premier servi.

Fonctionnement de la distribution

Comme la distribution s’adresse aux résidents de la Ville, une preuve de résidence sera demandée sur place. De plus, un seul baril sera vendu par adresse. Il sera possible de payer en argent comptant, par carte de crédit ou de débit. Il est toutefois demandé de privilégier l’argent comptant pour faciliter le déroulement de la distribution.

Noter qu’aucune réservation ne peut être faite.

Pour plus de renseignements sur la distribution des barils récupérateurs d’eau de pluie, communiquez avec la Division environnement au 418 724-3197.

Eudori pourrait recharger votre téléphone grâce à des algues

1 juin 2025 à 20:13

Plusieurs appareils électroniques, comme les ordinateurs portables et les téléphones cellulaires, sont devenus indispensables. Mais leurs batteries ne sont pas souvent recyclées.

La jeune pousse montréalaise Eudori veut remplacer les batteries au lithium-ion, habituellement utilisées comme batteries internes des appareils électroniques, par des bio-batteries écologiques qui fonctionneraient à partir de microalgues.

Le problème

«Les ordinateurs et les téléphones cellulaires ont souvent une courte durée de vie et plusieurs de leurs composants finissent rapidement au dépotoir», explique à InfoBref Vicky Carmithe Pierre, cofondatrice et cheffe de l’innovation d’Eudori.

L’entrepreneure a pris pleinement conscience du problème au cours de ses études universitaires en biochimie.

Elle a «observé que la performance des appareils est souvent un critère fondamental pour les étudiants».

Or, note-t-elle, «les technologies évoluent rapidement, ce qui pousse les étudiants à remplacer régulièrement leurs appareils».

Les batteries au lithium-ion sont recyclables.

Mais beaucoup de batteries sont mal recyclées ou ne le sont pas du tout.

À ce problème s’ajoute l’extraction des matériaux utilisés pour la fabrication des batteries: le processus génère d’importantes quantités de CO2, souligne Vicky Carmithe Pierre.

L’entrepreneure estime que ce sont «des problèmes écologiques majeurs», car le besoin de remplacer fréquemment des appareils électroniques dotés d’une batterie interne va bien au-delà de la sphère étudiante: il touche l’ensemble de la société.

La solution

Eudori développe des bio-batteries à base de plantes.

La jeune pousse a remplacé le lithium-ion par un composant beaucoup plus écologique: des micro-algues.

  • Ces plantes sont capables de produire des électrons.

Eudori est parvenu à créer en laboratoire une batterie qui produit des électrons grâce à deux processus biologiques:

  • la photosynthèse
  • la respiration cellulaire

Eudori valorise les recherches du Dr Packirisamy de l’université de Concordia, qui a créé en laboratoire une batterie qui produit des électrons grâce à ces deux processus.

L’électricité ainsi obtenue est capturée à l’aide d’électrodes et accumulée dans un condensateur.

Si la photosynthèse nécessite la lumière du jour, la respiration cellulaire est un processus continu, ce qui permettrait à la batterie de fonctionner 24h sur 24.

Message du commanditaire

Viens faire naître ton potentiel et voir se réaliser ton projet d’affaires

Le modèle d’affaires

Pour le moment, elle concentre ses efforts sur:

  • développer son produit; 
  • lancer des projets pilotes afin de déterminer les bons points d’entrée pour commercialiser sa solution;
  • former des partenariats pour s’approvisionner en algues provenant de résidus d’autres industries. 

Eudori est une entreprise incubée par Millénium Québecor. [Découvrez d’autres jeunes entreprises québécoises innovantes soutenues par cet organisme et par d’autres.]

À venir

La batterie d’Eudori peut actuellement fournir une tension de 1,8 volt.

L’entreprise veut améliorer son produit jusqu’à une capacité d’au moins 5 volts.

  • Ce niveau serait suffisant pour recharger un téléphone portable.

La jeune pousse souhaite aussi développer une application qui permettrait à l’utilisateur d’une batterie de constater la quantité de CO2 économisée.

Eudori envisage à plus long terme diverses utilisations de son produit, par exemple pour des capteurs embarqués dans des voitures et servant à prévenir les collisions.


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  • Déchets : le Québec, cancre du Canada | L’actualité
    On a beau parler de l’objectif « zéro déchet », dans les faits, on s’en éloigne. Si les citoyens payaient directement pour les résidus qu’ils envoient à la décharge, ça changerait tout, pense le professeur Pierre-Olivier Pineau. — Permalien
     

Déchets : le Québec, cancre du Canada | L’actualité

1 juin 2025 à 18:21
On a beau parler de l’objectif « zéro déchet », dans les faits, on s’en éloigne. Si les citoyens payaient directement pour les résidus qu’ils envoient à la décharge, ça changerait tout, pense le professeur Pierre-Olivier Pineau.
Permalien
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  • Protéger les hirondelles de Pointe-au-Père
    Un projet de conservation mené depuis 2023 pour protéger la petite colonie d’hirondelles à front blanc de Pointe-au-Père montre déjà des signes prometteurs. En deux ans seulement, le nombre de nichées a triplé, un résultat encourageant dans un contexte où cette espèce est menacée par un déclin inquiétant. Par Bruno St-Pierre – Le Soir.ca L’hirondelle à front blanc, comme de nombreuses autres espèces d’oiseaux insectivores, connaît un déclin dramatique dans l’Est de l’Amérique du Nord.
     

Protéger les hirondelles de Pointe-au-Père

30 mai 2025 à 19:00

Un projet de conservation mené depuis 2023 pour protéger la petite colonie d’hirondelles à front blanc de Pointe-au-Père montre déjà des signes prometteurs. En deux ans seulement, le nombre de nichées a triplé, un résultat encourageant dans un contexte où cette espèce est menacée par un déclin inquiétant.

Par Bruno St-Pierre – Le Soir.ca

L’hirondelle à front blanc, comme de nombreuses autres espèces d’oiseaux insectivores, connaît un déclin dramatique dans l’Est de l’Amérique du Nord.

L’environnement naturel de ces oiseaux, fondé sur l’abondance d’insectes volants, subit de plus en plus les conséquences de l’agriculture intensive, des insecticides, ainsi que des changements climatiques. Si la tendance se poursuit, la survie de ces hirondelles, et d’autres espèces similaires restent incertaines.

Pour la troisième année consécutive, un groupe d’ornithologues passionnés de la région, accompagné de bénévoles, multiplie les efforts pour donner toutes les chances de survie à cette espèce migratrice fragile. Leur objectif est de restaurer une population qui continue de s’amenuiser.

Des efforts récompensés

Les ornithologues amateurs Geneviève Raboin et Patrice St-Pierre ont repéré la colonie d’hirondelles à front blanc de Pointe-au-Père en 2016.

Conscients de la menace qui pèse sur ces oiseaux, ils ont lancé un projet de conservation en 2023. L’initiative a commencé par un recensement précis des nids. Les propriétaires de résidences où les hirondelles viennent nicher ont ensuite été sensibilisés à la nécessité de protéger ces oiseaux.

L’année dernière, avec la collaboration de l’Ébénisterie communautaire de Rimouski, un projet ambitieux a vu le jour : la construction et l’installation de structures de nidification artificielles.

« Construire un nid avec des boules de boue est un travail épuisant pour les hirondelles, il leur faut effectuer des milliers d’allers-retours. Ces nids en terre cuite leur simplifient la tâche », explique monsieur Saint-Pierre.

Des membres du Club des ornithologues du Bas-Saint-Laurent. (Photo courtoisie Réal Landreville)

Les résultats sont d’ores et déjà visibles. En 2023, la colonie a produit quatre nichées ; en 2024, ce chiffre est monté à treize. Une belle progression qui laisse espérer une nouvelle saison de reproduction réussie.

Accueil enthousiaste

Le projet a rapidement attiré l’attention et suscite un grand enthousiasme dans la communauté locale. De nombreux propriétaires privés ont accepté d’installer des nichoirs en terre cuite sur leurs propriétés, contribuant ainsi à la conservation de cette espèce.

Le Club des ornithologues du Bas-Saint-Laurent a apporté son soutien financier, tandis que le Site historique maritime de Pointe-au-Père a généreusement mis à disposition ses terrains pour l’installation des structures de nidification.

Un autre volet important du projet est la sensibilisation du public à la protection des hirondelles à front blanc. La structure de nidification installée près du phare de Pointe-au-Père suscite l’intérêt de nombreux visiteurs, qui peuvent observer de près les efforts déployés pour préserver cette espèce emblématique.

Déclin alarmant

Le déclin des hirondelles à front blanc est symptomatique d’une tendance générale affectant toutes les espèces d’hirondelles en Amérique du Nord. Au Québec, la population de cette espèce a chuté de 80 % en 25 ans.

« Certaines espèces, comme l’hirondelle noire, sont sur le point de disparaître. Dans certains endroits, on passe de populations de 100 oiseaux à seulement un ou deux. » Cette situation est d’autant plus préoccupante que les hirondelles, en tant qu’insectivores, sont des indicateurs de la santé de nos écosystèmes », indique l’ornithologue rimouskois Jacques Larivée.

Une hirondelle en plein vol (Photo courtoisie Patrice St-Pierre)

Les causes du déclin sont multiples. L’utilisation croissante de pesticides, le réchauffement climatique et la perte de milieux naturels favorables aux insectes, tels que les milieux humides, jouent tous un rôle important.

Le volume des pesticides utilisés a doublé au cours des dix dernières années, et la montée des températures ainsi que la fréquence accrue des sécheresses réduisent l’abondance des insectes, leur principale source de nourriture. « Les oiseaux se retrouvent dans un environnement où leur nourriture se fait de plus en plus rare », souligne l’expert.

L’OCDE soutient que le gouvernement fédéral n’aurait pas dû abolir sa taxe carbone 

26 mai 2025 à 21:01

L’Organisation de coopération et de développement économiques estime que le Canada «disposait d’un cadre de tarification du carbone développé et bien conçu». 

Dans un rapport publié hier, l’OCDE écrit que le gouvernement fédéral devrait réinstaurer cette taxe – supprimée en mars par Mark Carney – et «améliorer la communication» pour promouvoir ses «avantages». 

L’organisation affirme que le Canada devrait globalement augmenter ses taxes environnementales. 

  • Le rapport note qu’elles sont inférieures à la moyenne des pays membres de l’OCDE.  

[L'article L’OCDE soutient que le gouvernement fédéral n’aurait pas dû abolir sa taxe carbone  a d'abord été publié dans InfoBref.]

La Presse en Allemagne | La mine de charbon qui mangeait des villages | La Presse

25 mai 2025 à 00:03
Depuis 1983, RWE, longtemps l’un des plus grands émetteurs de CO2 en Europe, a exproprié des dizaines de milliers d’habitants pour fournir en énergie le pays. La mine de charbon à ciel ouvert de Garzweiler II a déjà mangé 11 400 hectares de terres.
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  • La perte de forêts est à un niveau record 
    Selon les données de l’organisme américain World Resources Institute et de l’Université du Maryland, la destruction des forêts mondiales a atteint l’an dernier un sommet depuis le début de la collecte de données sur le sujet en 2002. Les régions tropicales ont perdu à elles seules en un an 6,7 millions d’hectares de forêt, soit une superficie équivalente à celle du Panama.  Le Brésil et la Bolivie ont enregistré les pertes les plus importantes.  En régions tropicales, les incendi
     

La perte de forêts est à un niveau record 

21 mai 2025 à 21:44

Selon les données de l’organisme américain World Resources Institute et de l’Université du Maryland, la destruction des forêts mondiales a atteint l’an dernier un sommet depuis le début de la collecte de données sur le sujet en 2002.

Les régions tropicales ont perdu à elles seules en un an 6,7 millions d’hectares de forêt, soit une superficie équivalente à celle du Panama. 

  • Le Brésil et la Bolivie ont enregistré les pertes les plus importantes. 

En régions tropicales, les incendies ont causé près de la moitié des pertes. 

Les auteurs soulignent que les incendies sont souvent déclenchés pour défricher des forêts à des fins agricoles. 

[L'article La perte de forêts est à un niveau record  a d'abord été publié dans InfoBref.]

Plus de la moitié des Québécois souhaitent abolir la tarification du carbone 

20 mai 2025 à 21:07

Un sondage Léger-Le Journal-TVA a demandé aux Québécois si Québec devrait imiter le gouvernement fédéral en mettant fin à son propre système de tarification du carbone.

  • La question précisait que cela réduirait d’environ 10 cents par litre le prix de l’essence à la pompe. 

56% des Québécois ont répondu que le Québec devrait y mettre fin. 

Par ailleurs, 55% des Québécois estiment que ce serait une bonne idée de relancer un projet de pipeline qui traverserait le Québec pour exporter du pétrole et du gaz vers d’autres pays. 

[L'article Plus de la moitié des Québécois souhaitent abolir la tarification du carbone  a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • Le harfang des neiges est désormais menacé au pays
    Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada vient de classer parmi les espèces menacées le hibou blanc emblématique du Québec.  Le Harfang des neiges était auparavant considéré comme «non en péril». Le hibou – qui niche en Arctique et passe l’hiver au Canada, en Europe du Nord et en Russie – est encore présent dans toutes les provinces canadiennes. Selon le comité, sa population est en déclin en raison de:  certains effets des changements climatiques;  d’autr
     

Le harfang des neiges est désormais menacé au pays

20 mai 2025 à 21:01

Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada vient de classer parmi les espèces menacées le hibou blanc emblématique du Québec. 

  • Le Harfang des neiges était auparavant considéré comme «non en péril».

Le hibou – qui niche en Arctique et passe l’hiver au Canada, en Europe du Nord et en Russie – est encore présent dans toutes les provinces canadiennes.

Selon le comité, sa population est en déclin en raison de: 

  • certains effets des changements climatiques; 
  • d’autres menaces – collisions, électrocutions, empoisonnements et maladies.

[L'article Le harfang des neiges est désormais menacé au pays a d'abord été publié dans InfoBref.]

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  • La pêche en Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent
    L’auteur fait partie de l’Initiative de journalisme localLe secteur de la pêche en Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent connaît des défis importants. En Gaspésie, l’économie des pêches est concentrée principalement sur deux espèces : le crabe des neiges et le homard d’Amérique. Toutefois, la dépendance croissante à ces ressources expose le secteur à des risques majeurs, car leur répartition et leur abondance sont affectées par les changements environnementaux. La diminution des stocks ou la per
     

La pêche en Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent

28 mars 2025 à 09:01

L’auteur fait partie de l’Initiative de journalisme local

Le secteur de la pêche en Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent connaît des défis importants. En Gaspésie, l’économie des pêches est concentrée principalement sur deux espèces : le crabe des neiges et le homard d’Amérique. Toutefois, la dépendance croissante à ces ressources expose le secteur à des risques majeurs, car leur répartition et leur abondance sont affectées par les changements environnementaux. La diminution des stocks ou la perturbation des habitats marins due aux changements climatiques ou aux mauvaises pratiques de gestion pourrait entraîner de nouvelles crises économiques.

Le secteur reste fragile, notamment en raison de la baisse des stocks de certaines espèces, un phénomène accentué par les bouleversements climatiques. De plus, les pêcheurs doivent adapter leurs pratiques pour éviter de répéter les erreurs passées, comme l’effondrement des stocks de poissons de fond dans les années 1990.

Dans certaines pêcheries, comme celle de la crevette dans le golfe du Saint-Laurent, la situation est particulièrement préoccupante. Les quotas de pêche ont drastiquement chuté, créant une crise économique pour les crevettiers. Une grande majorité d’entre eux ont même décidé de ne pas sortir en mer cette année, faute de rentabilité suffisante, et plusieurs entreprises de pêche risquent la faillite.

Il est donc clair que le secteur de la pêche, bien qu’important pour l’économie locale, traverse une période de grande vulnérabilité. Des efforts sont déployés pour diversifier les espèces exploitées et rendre les pratiques plus durables, mais les défis sont nombreux, et la situation reste incertaine dans ces régions côtières du Québec.

Impact des pratiques industrielles

Le secteur de la pêche en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent a contribué à sa propre vulnérabilité en adoptant des pratiques industrielles intensives, notamment dans les décennies passées.

Comme dans de nombreuses régions côtières du monde, la pêche industrielle a été marquée par l’intensification des captures, l’utilisation de techniques destructrices comme le chalutage de fond, et la surexploitation des ressources marines.

L’utilisation des chalutiers, des équipements de grande taille et de techniques comme le chalutage de fond a également contribué à la destruction des écosystèmes marins, endommageant les fonds marins et perturbant les habitats d’espèces vitales. Ces pratiques accélèrent la dégradation des stocks marins et réduisent la biodiversité, deux éléments essentiels pour la résilience à long terme des pêcheries. Cela fait partie des raisons pour lesquelles les stocks de poissons de fond ont mis tant de temps à se rétablir, même après des réductions drastiques des quotas.

Influence des lobbys sur les politiques environnementales

Le rôle des lobbys de la pêche industrielle est un facteur majeur qui influence les décisions du gouvernement canadien, notamment en ce qui concerne les limites imposées aux pratiques destructrices comme le chalutage de fond. Ces lobbys exercent une forte pression sur les instances pour préserver les intérêts économiques de l’industrie, souvent au détriment des objectifs de conservation environnementale.

Les groupes de pression de l’industrie de la pêche ont un impact direct sur la formulation des lois et des régulations en matière de pêche. Ils parviennent souvent à obtenir des subventions substantielles pour des pratiques industrielles, y compris des formes de pêche destructrices comme le chalutage de fond. Ces subventions, même si elles sont critiquées par des experts en environnement, sont justifiées par des considérations économiques telles que la préservation des emplois dans les régions côtières, comme en Gaspésie et dans le Bas-Saint-Laurent. Ces lobbys soutiennent également la croissance de l’aquaculture, une industrie aux impacts environnementaux controversés, et influencent la répartition des quotas de pêche.

En fin de compte, le poids des lobbys de la pêche freine souvent la mise en œuvre de réformes substantielles pour protéger l’environnement marin. Alors que de nombreuses voix plaident pour une transformation radicale des pratiques de pêche afin de préserver la biodiversité et de réduire l’impact environnemental, les intérêts économiques à court terme dominent souvent le débat politique.

La dynamique entre les lobbys de la pêche industrielle et les décisions gouvernementales illustre la complexité des efforts pour concilier croissance économique et protection environnementale. Il est clair que tant que le poids des lobbys continuera de freiner les régulations nécessaires, les efforts pour préserver les écosystèmes marins et limiter des pratiques comme le chalutage de fond resteront insuffisants face aux enjeux écologiques globaux.

Résilience et transition vers des pratiques durables

Depuis quelques années, des efforts sont en cours pour diversifier les espèces exploitées et adopter des pratiques de pêche plus durables. Le modèle de développement territorialisé en Gaspésie, par exemple, vise à réduire la pression sur les ressources spécifiques, à encourager la diversification des activités et à réduire l’empreinte écologique du secteur. Cependant, cette transition est encore incomplète et les défis économiques restent énormes.

En somme, bien que le secteur de la pêche dans ces régions soit confronté à des forces externes telles que le changement climatique, il est également victime de ses propres erreurs historiques liées à la surexploitation et aux pratiques destructrices issues de la pêche industrielle.

https://irec.quebec/publications/rapports-de-recherche/les-peches-et-laquaculture-commerciales-en-gaspesie-un-portrait-sectoriel-et-territorial
https://www.canada.ca/en/global-affairs/news/2023/05/canada-accepts-wto-agreement-on-fisheries-subsidies.html
https://www.canada.ca/en/fisheries-oceans/news/2023/02/protection-standard-for-canadas-marine-protected-areas.html
https://www.canada.ca/en/fisheries-oceans/news/2023/02/protection-standard-for-canadas-marine-protected-areas.html
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  • L’écologie entre instrumentalisations politiques et enjeux régionaux
    L’auteur fait partie de l’Initiative de journalisme localL’écologie est aujourd’hui au cœur des préoccupations sociétales, notamment dans des régions comme le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, riches en biodiversité et en ressources naturelles. Cependant, cette question environnementale est parfois récupérée à des fins politiques, menant à des débats idéologiques qui influencent les politiques publiques et les perceptions de la population. Un exemple récent en est le projet immobilier controvers
     

L’écologie entre instrumentalisations politiques et enjeux régionaux

26 mars 2025 à 09:37

L’auteur fait partie de l’Initiative de journalisme local

L’écologie est aujourd’hui au cœur des préoccupations sociétales, notamment dans des régions comme le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, riches en biodiversité et en ressources naturelles. Cependant, cette question environnementale est parfois récupérée à des fins politiques, menant à des débats idéologiques qui influencent les politiques publiques et les perceptions de la population. Un exemple récent en est le projet immobilier controversé de Pointe-au-Père, qui soulève des questions sur la préservation des espaces naturels face à la pression du développement urbain. Ce projet illustre comment la protection des milieux naturels peut être mise en tension avec des intérêts économiques, posant la question de l’équilibre entre conservation et développement.

Une région sous pression environnementale

Les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie font face à des enjeux environnementaux majeurs. L’expansion des claims miniers, notamment pour l’exploitation du lithium et d’autres minéraux stratégiques, suscite des inquiétudes quant à la préservation des territoires naturels et de la biodiversité. Parallèlement, la crise climatique impose une réflexion sur la gestion des ressources naturelles, le développement durable et l’impact des activités humaines sur les écosystèmes locaux.

L’affaire du projet immobilier à Pointe-au-Père illustre bien ces tensions. La ville prévoit a travers ce projet la construction d’un complexe résidentiel sur un terrain boisé, suscitant des inquiétudes quant à la destruction d’un écosystème fragile. Les opposant.es mettent en avant l’importance de préserver les derniers espaces verts urbains, essentiels à la biodiversité locale et à la résilience écologique face aux changements climatiques. Cette situation met en lumière le dilemme entre le développement immobilier et la conservation des milieux naturels, un enjeu qui dépasse Pointe-au-Père et concerne de nombreuses municipalités de la région.

L’écologie entre science et politique

L’écologie est une science qui vise à comprendre les interactions entre les être vivants et leur environnement. Toutefois, elle est aussi devenue un enjeu politique instrumentalisé par divers courants idéologiques. Historiquement ancrée à gauche, l’écologie a été récupérée par des mouvances plus conservatrices.

Dans un contexte régional, cette dualité se manifeste par des tensions entre le développement économique et la protection de l’environnement. Certaines voix préconisent une industrialisation accrue pour favoriser l’emploi et la croissance, tandis que d’autres militent pour une transition écologique plus radicale, s’appuyant sur des modèles locaux de gestion des ressources.

Vers une écologie solidaire et locale

Face à l’instrumentalisation de l’écologie, il est primordial de clarifier les discours et de promouvoir une écologie inclusive. Dans le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, plusieurs initiatives locales illustrent cette approche :

  • Le développement de coopératives agricoles et forestières misant sur des pratiques durables.
  • Les initiatives écoresponsables en tourisme qui valorisent la nature sans l’exploiter abusivement.
  • L’implication des communautés autochtones dans la gestion des territoires et la protection de la biodiversité.
  • La mobilisation de la population contre des projets jugés néfastes pour l’environnement, comme celui de Pointe-au-Père, qui montre l’importance de la participation locale dans les décisions d’aménagement du territoire.

En favorisant une écologie ancrée dans les réalités locales et exempte de récupérations idéologiques douteuses, ces régions peuvent devenir des modèles de transition écologique responsable. L’enjeu n’est pas seulement environnemental, mais également social et politique : construire un avenir où la protection de la nature rime avec justice sociale et inclusion.

Sources :

Grange, Juliette. « Écofascisme et écologie intégrale ou l’utilisation de l’urgence écologiste par les extrémismes de droite », Cités, vol. 92, no. 4, 2022, pp. 43-55.

Guillibert, Paul. « La racine et la communauté. Critique de l’écofascisme contemporain », Mouvements, vol. 104, no. 4, 2020, pp. 84-95.

Dubiau, Antoine, « L’écofascisme, ou l’actualisation écologique de la doctrine fasciste », Politique, juin 2022 : https://echoslaiques.info/lecofascisme-ou-lactualisation-ecologique-de-la-doctrine-fasciste/

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  • L’importance des liens
    Nous sommes une poignée de citoyen·nes présentement préoccupé·es par le climat actuel au sein de notre municipalité de Métis-sur-Mer.Au cours des dernières années, notre ville a dû composer avec des projets qui, par leur nature, ont généré des opinions divergentes au sein de la population.Derrière ce contexte, il y a des humain·es, des citoyen·nes qui ont pris la décision de s’impliquer en politique municipale afin de s’investir dans l’avancement de leur communauté et ce (considérant les heures
     

L’importance des liens

25 mars 2025 à 10:58

Nous sommes une poignée de citoyen·nes présentement préoccupé·es par le climat actuel au sein de notre municipalité de Métis-sur-Mer.

Au cours des dernières années, notre ville a dû composer avec des projets qui, par leur nature, ont généré des opinions divergentes au sein de la population.

Derrière ce contexte, il y a des humain·es, des citoyen·nes qui ont pris la décision de s’impliquer en politique municipale afin de s’investir dans l’avancement de leur communauté et ce (considérant les heures incalculables investies en réunion et en préoccupations quotidiennes) de manière presque bénévole.

Or, au cours de ce présent mandat, le conseil municipal a eu à faire face à une adversité qui dépasse le cadre normal d’une saine vie démocratique : propos violents, diffamation, fausses rumeurs, intimidation sont devenus monnaie courante dans le quotidien de nos élu·es. Parce que nous sommes conscient·es de l’investissement de nos élu·es, parce que nous savons que le développement de notre communauté leur tient à cœur, mais aussi parce que nous savons à quel point le climat actuel les affecte, nous prenons ici la parole pour demander à nos concitoyen·nes d’agir et de parler avec civisme et empathie sur les réseaux, dans les assemblées, mais aussi entre eux lorsqu’il est question d’enjeux municipaux.

La qualité de vie, la force des liens, le désir de s’impliquer sont des conditions fragiles, mais nécessaires au développement d’une communauté saine et vivante, prenons-en soin. Les débats et les échanges d’idées font partie intégrante d’une saine vie démocratique alors débattons, mais même si nos opinions nous tiennent à cœur, apprenons à gérer notre impulsivité pour avoir des échanges constructifs.

Dans un contexte où nous assistons de plus en plus à des démissions d’élus municipaux dues à l’épuisement et à l’intimidation et étant donné l’imminence des prochaines élections municipales, il est de notre responsabilité d’encourager l’implication des gens en politique municipale et de saluer leur engagement. 

Pour que nos enfants continuent d’avoir de merveilleuses activités le vendredi soir, pour briser l’isolement grâce à des déjeuners communautaires, pour qu’on ait des fêtes de village et pour que des entrepreneurs aient envie de s’investir dans notre communauté, il faut que le climat soit convivial et harmonieux et surtout éviter à tout prix que les personnes qui s’impliquent se sentent menacées.

Finalement, nous aimerions rappeler à tous à quel point nous sommes beaux et belles quand on s’envoie la main dans la rue, quand on se demande des nouvelles les un·es des autres à l’épicerie du village, quand on s’appuie sur le même muret pour s’émerveiller devant nos incomparables couchers de soleil, quand on regarde nos petits s’ébrouer dans les vagues.

Prenons soin de nos liens, ils sont ce que nous avons de plus précieux.

Nancy Arsenault 

Lyse Beauchemin

Nancy Beauchemin

Pierre-Alexis Beauchemin-Kirallah

Alice Bergeron

Véronic Bernier

Karine Berthelette

Charles Blanchette

Lysanne Brochu

Réjean Brochu

Raphaëlle Cardinal

Sylvain Cardinal

Jules Castagner

Maria Castillo

Sonia Castillo

Diane Dubé

Michel Dubé

Josée Durepos 

Pierre Olivier Ferry

René Fillion

Melanie Gauthier

Pierre Gauthier 

Hélène Gendron

Pascale Geoffroy

Marie-Claude Giroux

Marc-André Guilbault

Michel Lapierre

Lise Lechasseur

Martine Lizotte

Diana Martin

Judy Martin

Michael Martin

Peter Martin

Keith Martin

François Naud 

Myria Mercier-Paquette

David Paquette

Stéphanie Pelletier

Myriam Proulx

Marjolaine Ratté

Nathalie Rousseau

Sabrina Simard

David Soucy

Luc Tellier

Jacques Thomassin 

Marc Vinette

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