Le gestionnaire principal au développement des franchises chez Boston Pizza, Éric Rochefort, confirme que la chaîne de restauration est toujours intéressée à s’établir à Rimouski, mais que la recherche d’un bon franchisé s’avère difficile.
Venu à Rimouski à l’automne 2024 pour rencontrer un ou des candidats locaux intéressés à opérer une franchise, monsieur Rochefort indique n’avoir pas trouvé le bon partenaire d’affaires.
« Nous sommes toujours à la tâche pour trouver le candidat idéal po
Le gestionnaire principal au développement des franchises chez Boston Pizza, Éric Rochefort, confirme que la chaîne de restauration est toujours intéressée à s’établir à Rimouski, mais que la recherche d’un bon franchisé s’avère difficile.
« Nous sommes toujours à la tâche pour trouver le candidat idéal pour ce projet prometteur qu’est d’apporter Boston Pizza à Rimouski. Le marché nous intéresse encore grandement. Il s’agit de trouver le partenaire qui saura remplir tous les critères d’admissibilités », a-t-il mentionné lors d’un entretien avec Le Soir.ca.
Boston Pizza a installé une pancarte sollicitant l’intérêt d’un franchisé pour Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Propriétaire de l’édifice, Boston Pizza souhaite toujours s’établir dans l’ancien restaurant Scores de la Cité des achats,
Rimouski ciblée depuis 2018
Boston Pizza vise le marché de Rimouski depuis fort longtemps.
Il y a une dizaine d’années, des affiches annonçant l’ouverture prochaine d’un Boston Pizza dans le secteur du Carrefour Rimouski et de la Cité des achats, mais les projets n’ont jamais abouti. En 2018, la chaîne avait publié des avis publics afin de dénicher un franchisé dans les hebdos régionaux.
Une pétition circule sur Internet, depuis le 6 novembre dernier, demandant à ce que le supermarché Metro de Saint-Anne-des-Monts soit transformé en Super C.
Métro et Super C appartiennent à la même société, soit Métro Inc. La bannière Super C est considérée comme une épicerie à rabais, puisqu’elle n’offre pas l’ensemble des services qu’on retrouve dans un Metro, notamment les emballeurs.
Au cours des dernières années, certains supermarchés Metro ont été transformés en Super C, dont celui d
Une pétition circule sur Internet, depuis le 6 novembre dernier, demandant à ce que le supermarché Metro de Saint-Anne-des-Monts soit transformé en Super C.
Métro et Super C appartiennent à la même société, soit Métro Inc. La bannière Super C est considérée comme une épicerie à rabais, puisqu’elle n’offre pas l’ensemble des services qu’on retrouve dans un Metro, notamment les emballeurs.
Au cours des dernières années, certains supermarchés Metro ont été transformés en Super C, dont celui de Matane et du boulevard Saint-Germain à Rimouski. À Sainte-Anne-des-Monts, Métro est la seule épicerie à grande surface sur tout le territoire de la Haute-Gaspésie.
Dans le texte de la pétition, on mentionne évidemment le coût des aliments qui explose depuis quelques années.
« Les Super C sont réputés pour offrir une variété d’articles essentiels à un prix compétitif, permettant ainsi aux familles de mieux gérer leur budget. Avoir un Super C à Sainte-Anne-des-Monts faciliterait l’accès à ces options économiques, réduirait nos déplacements vers les grandes villes et dynamiserait notre économie locale. »
Choix limités
Depuis la fermeture du IGA en 2016 a secoué la population qui se retrouvait soudainement avec aucune autre option que le Metro comme épicerie à grande surface.
Si certains commerces ont tenté de combler le vide comme l’épicerie Cévic ou le dépanneur Denis Francoeur à Cap-Chat, les citoyens de la Haute-Gaspésie demeurent convaincus qu’il y a de la place pour une autre épicerie, ou du moins, pour une épicerie à rabais.
Il ne faut pas remonter loin dans le temps pour constater les besoins de la population de la Haute-Gaspésie qui est toujours en queue de peloton pour ce qui est son indice de vitalité.
Lors de la pandémie, un véritable branle-bas de combat s’était mis en place pour demander aux autorités de permettre au Dollarama de rester ouvert malgré les restrictions sanitaires.
L’intérieur d’un supermarché Super C (Photo Le Soir.ca- Louise Ringuet)
On scandait haut et fort que le magasin du dollar représentait pour plusieurs personnes, le commerce privilégié pour y acheter de la nourriture en raison des coûts moins élevés.
La réponse de Metro à la demande d’entrevue au Soir.ca s’est résumée en quelques lignes envoyées par courriel par la porte-parole de l’entreprise.
« Nos décisions de conversion sont basées sur les études de marché que nous réalisons afin de répondre au mieux aux besoins de notre clientèle et de nous assurer que nous implantons le bon magasin dans la bonne communauté. Pour l’instant, nous n’avons pas de plan de conversion pour le magasin Metro à Sainte-Anne-des-Monts. »
Le gouvernement Legault a voulu calmer le jeu, mardi, après avoir évoqué des pertes de 30 000 emplois en foresterie. Mais l’industrie est condamnée à se restructurer, selon le ministre délégué au Développement économique régional, Éric Girard.
Par Patrice Bergeron- La Presse Canadienne
Jeudi dernier, le premier ministre François Legault a suggéré que le secteur de la foresterie pourrait perdre jusqu’à la moitié de ses 60 000 travailleurs, en raison de droits de douane américains de 45 % su
Le gouvernement Legault a voulu calmer le jeu, mardi, après avoir évoqué des pertes de 30 000 emplois en foresterie. Mais l’industrie est condamnée à se restructurer, selon le ministre délégué au Développement économique régional, Éric Girard.
Par Patrice Bergeron- La Presse Canadienne
Jeudi dernier, le premier ministre François Legault a suggéré que le secteur de la foresterie pourrait perdre jusqu’à la moitié de ses 60 000 travailleurs, en raison de droits de douane américains de 45 % sur le bois d’oeuvre québécois.
Des élus municipaux des régions ont par la suite exprimé leur colère et ont suggéré que le gouvernement les abandonnait.
Mardi, en mêlée de presse, le ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Jean-François Simard, a dit vouloir transmettre un message d’espoir, en affirmant que le gouvernement ne laisserait pas tomber les communautés qui vivent de la forêt.
Exporter en Europe et en Asie
Le premier ministre a pour sa part soutenu que l’industrie ne pourra plus compter sur le marché américain pour réaliser 70 % de ses ventes, mais devra exporter davantage en Europe et en Asie.
Les États-Unis dépendent fortement du bois canadien. (Photo courtoisie)
François Legault a également assuré que des programmes de requalification seront mis sur pied pour les travailleurs de la foresterie, pour qu’ils se recyclent dans des domaines en pénurie de main-d’oeuvre.
Le collectif G15+, qui réunit une vingtaine d’organisations québécoises des milieux économiques, financiers, sociaux, syndicaux, environnementaux, académiques et philanthropiques, a mis à jour son évaluation de la performance du Québec.
Elle repose sur 54 indicateurs de bien-être qui couvrent l’économie, la société et l’environnement.
Sur une période de plusieurs années, 32 des indicateurs se sont améliorés, dont ceux servant à mesurer:
les revenus et le PIB par habitant
le niv
Le collectif G15+, qui réunit une vingtaine d’organisations québécoises des milieux économiques, financiers, sociaux, syndicaux, environnementaux, académiques et philanthropiques, a mis à jour son évaluation de la performance du Québec.
Elle repose sur 54 indicateurs de bien-être qui couvrent l’économie, la société et l’environnement.
Sur une période de plusieurs années, 32 des indicateurs se sont améliorés, dont ceux servant à mesurer:
les revenus et le PIB par habitant
le niveau d’endettement des ménages
l’égalité homme-femme au travail
Mais une dizaine d’indicateurs se sont détériorés, dont certains liés:
C’est l’entrepreneur général Construction CB4S de Saint-Arsène, dans la MRC de Rivière-du-Loup, qui a fait l’acquisition de l’ancien restaurant Poulet frit Kentucky (PFK) au centre-ville de Rimouski.
Son président, David Dubé, a confirmé l’information au Soir.ca. CB4S travaille activement sur un projet concernant l’établissement et son terrain. « Je ne peux pas encore dévoiler les détails », a-t-il précisé.
En janvier 2025, Gestion Gaulaf Inc. avait accepté une promesse d’achat sous condi
C’est l’entrepreneur général Construction CB4S de Saint-Arsène, dans la MRC de Rivière-du-Loup, qui a fait l’acquisition de l’ancien restaurant Poulet frit Kentucky (PFK) au centre-ville de Rimouski.
Son président, David Dubé, a confirmé l’information au Soir.ca. CB4S travaille activement sur un projet concernant l’établissement et son terrain. « Je ne peux pas encore dévoiler les détails », a-t-il précisé.
L’entreprise aurait reçu à ce moment deux sérieuses propositions d’achat, une provenant de la région, l’autre de l’extérieur, mais aucune annonce formelle n’avait été effectuée par les parties impliquées.
Le prix de l’immeuble avait été fixé à 750 000 $, comprenant aussi le terrain. Construit en 1972, le bâtiment est évalué à 558 700 $.
Opéré directement par la chaîne, le restaurant Poulet Frit Kentucky de Rimouski a fermé ses portes en janvier 2023.
La chaîne Starbucks aussi intéressée
Selon nos informations, Starbucks souhaitait ardemment s’établir dans l’établissement du centre-ville, mais le conseil municipal de Rimouski a adopté, en janvier dernier, un règlement interdisant les services au volant dans les zones commerciales comprises entre l’avenue Belzile et la rue Lavoie, au nord de la rue de l’Évêché.
L’ex-PFK a fermé ses portes en janvier 2023 au centre-ville de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)
Le maire de Rimouski, Guy Caron, avait alors indiqué que les élus ne souhaitent pas de congestion routière, d’embouteillages et de risques d’accident sur la rue Saint-Germain Ouest liés à la sortie des voitures du service au volant sur le boulevard René-Lepage.
Ce règlement ne s’applique toutefois pas au service au volant du A&W, qui bénéficie d’une « clause grand-père ».
À moins d’un an des prochaines élections générales, François Legault a révisé ses priorités économiques. Le premier ministre a présenté lundi la «feuille de route» de son gouvernement pour les prochaines années.
Ce que le gouvernement présente comme une nouvelle stratégie économique contient concrètement très peu d’annonces.
Elle cible néanmoins quatre nouvelles priorités:
Énergie – augmenter la production d’hydroélectricité
Efficacité – accélérer les projets stratégiques
Entr
À moins d’un an des prochaines élections générales, François Legault a révisé ses priorités économiques. Le premier ministre a présenté lundi la «feuille de route» de son gouvernement pour les prochaines années.
Ce que le gouvernement présente comme une nouvelle stratégie économique contient concrètement très peu d’annonces.
Elle cible néanmoins quatre nouvelles priorités:
Énergie – augmenter la production d’hydroélectricité
Efficacité – accélérer les projets stratégiques
Entreprises – soutien aux PME et aux filières stratégiques
Secteurs prioritaires – défense et sécurité, minéraux critiques
Augmenter la production d’hydroélectricité
Hydro-Québec occupe une place centrale dans la nouvelle stratégie économique du gouvernement Legault.
Cette stratégie a d’ailleurs été présentée dans la centrale hydroélectrique de Beauharnois, à l’ouest de Montréal.
Pour rappel, la société d’État prévoit d’investir 200 milliards $ d’ici 2035 pour augmenter de 60 TWh sa production d’électricité.
Le gouvernement Legault mise sur le plan d’Hydro-Québec pour créer des retombées économiques sur plusieurs décennies.
Accélérer les projets stratégiques
Le gouvernement québécois veut, comme le gouvernement fédéral, réduire les délais d’autorisation pour les projets jugés stratégiques.
Québec souhaite notamment:
réviser dans cet objectif certaines lois et certains règlements;
alléger les processus d’approbation dans des secteurs clés.
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Soutenir les entreprises
François Legault veut à la fois «appuyer» les grandes entreprises québécoises et faire «émerger de nouveaux fleurons».
Pour «garder et faire croître» les entreprises, Québec prévoit de s’appuyer sur:
son Plan PME 2025-2028, qui met en place «un écosystème de soutien» pour le transfert et la reprise des PME par l’accompagnement et la formation;
Repreneuriat Québec (anciennement le Centre de transfert d’entreprise du Québec), pour soutenir les cédants et repreneurs de plus grandes entreprises;
l’initiative «grand V» d’Investissement Québec, un programme qui vise à stimuler les investissements des entreprises et accélérer leur virage vers l’innovation et la productivité durable.
Le gouvernement demande par ailleurs à la Caisse de dépôt et placement du Québec d’«augmenter sa contribution à l’économie québécoise».
Prioriser deux secteurs
La nouvelle stratégie du gouvernement identifie deux secteurs stratégiques:
la défense et la sécurité
les minéraux critiques
Le gouvernement estime que le Québec dispose déjà d’«un écosystème fort» dans le milieu de la défense, et veut mettre à profit l’expertise québécoise en aérospatiale, construction navale, cybersécurité et intelligence artificielle.
Il croit également que les ressources de la province en minéraux feront du Québec «un acteur incontournable de la transition technologique mondiale».
Après une longue attente, le poste d’essence autonome de Lac-des-Aigles a été officiellement inauguré lundi (10 novembre), en présence de plusieurs dignitaires.
En opération depuis le 2 octobre dernier, la station-service répond à un réel besoin autant pour les résidents que pour les automobilistes qui empruntent la route 232.
La Corporation de développement de Lac-des-Aigles travaillait sur ce projet depuis quelques années, à la suite de la fermeture de sa station-service, il y a trois
Après une longue attente, le poste d’essence autonome de Lac-des-Aigles a été officiellement inauguré lundi (10 novembre), en présence de plusieurs dignitaires.
En opération depuis le 2 octobre dernier, la station-service répond à un réel besoin autant pour les résidents que pour les automobilistes qui empruntent la route 232.
En l’absence de station d’essence, les citoyens de Lac-des-Aigles avaient dû se tourner vers les stations-service des municipalités voisines, soit celles de Trinité-des-Monts et de Squatec situées respectivement à une vingtaine et à une douzaine de kilomètres.
Accessible sept jours sur sept
La nouvelle station-service, opérée par l’entreprise Harnois Énergies, est fonctionnelle sept jours sur sept. Les caméras installées sur les deux bornes permettent à des opérateurs d’autoriser les transactions à distance, de la centrale à Joliette.
Le fait de ne pas avoir d’employé payer permet à la Corporation de développement d’espérer générer des profits pour payer les frais de fonctionnement de la station. Le reste de l’argent amassé va directement dans les coffres de la Ville.
Le projet a coûté près de 250 000$ au total et a profité d’une subvention de 150 000$ du ministère des Affaires municipales pour le volet des commerces de proximités.
La station autonome est accessible du lundi au vendredi de 6 h à 22 h, les samedis de 7 h à 22 h et les dimanches de 8 h à 22 h.
L’aide financière de 11,3 M$ accordé à l’Hôtel Rimouski et son centre de congrès, annoncé vendredi par la ministre du Tourisme et responsable du Bas-Saint-Laurent, Amélie Dionne, s’inscrit dans une volonté de développer le tourisme d’affaires.
Il représentait 2,1 milliards de dollars en 2024 au Québec, dans un contexte où un voyageur d’affaires dépense en moyenne deux fois plus qu’un touriste d’agrément.
« On souhaite créer un pôle, à l’est de Québec, pour le tourisme d’affaires. On le vit
L’aide financière de 11,3 M$ accordé à l’Hôtel Rimouski et son centre de congrès, annoncé vendredi par la ministre du Tourisme et responsable du Bas-Saint-Laurent, Amélie Dionne, s’inscrit dans une volonté de développer le tourisme d’affaires.
Il représentait 2,1 milliards de dollars en 2024 au Québec, dans un contexte où un voyageur d’affaires dépense en moyenne deux fois plus qu’un touriste d’agrément.
« On souhaite créer un pôle, à l’est de Québec, pour le tourisme d’affaires. On le vit aussi avec la situation géopolitique actuelle. Il y a du ralentissement économique dans certains secteurs, mais je confirme que du côté de l’industrie touristique, c’est tout le contraire. »
Amélie Dionne pense également que l’ensemble des caractéristiques qui composeront l’offre du nouveau centre de congrès permettra à Rimouski de se démarquer dans la province.
« Le centre sera doté de l’une des plus grandes salles pour accueillir des événements d’envergure. L’ajout du Salon de jeux de Loto-Québec, en plus de la gastronomie qui est bien présente à Rimouski, va créer une offre globale qui deviendra unique au Québec. C’est ce que recherchent beaucoup de congressistes et d’organisateurs : l’opportunité de vivre une expérience. »
La présence d’Amélie Dionne concorde avec la tenue du Salon du livre, présenté jusqu’à dimanche à Rimouski.
L’esquisse des 66 nouvelles chambres compris dans l’agrandissement de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie)
« On m’a parlé d’un achalandage de plus de 14 000 personnes annuellement, alors le Salon fait partie des événements que l’on doit continuer d’encourager, parce qu’ils représentent notamment d’importantes retombées économiques pour la région. Le Salon attire aussi des visiteurs de partout au Québec. Les événements d’envergure comme celui-ci prennent de l’espace et des aménagements et on souhaite positionner Rimouski pour qu’elle accueille de plus en plus de congrès et d’événements majeurs »
Rimouski : ville pleine de vie
L’effervescence qui entoure le secteur de l’industrie touristique est un aspect dont peut témoigner le directeur général du Centre de congrès de Rimouski, Éric St-Pierre.
« Nous avons connu une bonne période d’achalandage. Depuis mai, à Rimouski, c’est très vivant. Il y a eu plusieurs congrès, en plus de la Coupe Memorial. Nous avons eu une très grosse saison touristique, suivie de plusieurs congrès en septembre et en octobre. Nous en avons un autre la semaine prochaine, alors les six derniers mois ont été très intenses. »
Une esquisse du nouveau centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie ProulxSavard Architectes)
Les prochains mois ne s’avèrent guère moins occupés, avec la tenue en ville de plusieurs compétitions sportives.
« On est sur un bel air d’aller. C’est pour cette raison que l’agrandissement de la salle de bal était nécessaire et ça viendra aussi aider au Salon du livre. On voit que l’organisation installe des kiosques partout où c’est possible, mais en agrandissant la salle, il sera possible d’en rentrer plus à la fois dans la salle. »
Rappelons que l’aide financière annoncée est un octroi de prêts à terme remboursables ayant pour but de soutenir l’établissement dans son projet d’expansion qui comprend l’ajout de 66 chambres, la mise à jour des aires communes et du hall d’entrée, ainsi que l’agrandissement et la modernisation de la salle de bal du Centre de congrès de Rimouski.
Québec octroie des prêts à terme remboursables totalisant 11 350 000 $ à l’Hôtel Rimouski pour soutenir son expansion, incluant l’ajout de 66 chambres et l’agrandissement de son centre de congrès, qui passera de 20 000 à 30 000 pieds carrés.
L’annonce a été faite vendredi matin (7 novembre) par la ministre du Tourisme et responsable du Bas‑Saint‑Laurent, Amélie Dionne, en compagnie du directeur général de l’Hôtel Rimouski, Éric St‑Pierre.
En août dernier, la construction des nouvelles unit
Québec octroie des prêts à terme remboursables totalisant 11 350 000 $ à l’Hôtel Rimouski pour soutenir son expansion, incluant l’ajout de 66 chambres et l’agrandissement de son centre de congrès, qui passera de 20 000 à 30 000 pieds carrés.
L’annonce a été faite vendredi matin (7 novembre) par la ministre du Tourisme et responsable du Bas‑Saint‑Laurent, Amélie Dionne, en compagnie du directeur général de l’Hôtel Rimouski, Éric St‑Pierre.
Le nouveau centre des congrès comprendra trois salles distinctes, permettant d’ajouter 550 places et de porter la capacité totale à 1 500 personnes. Les plans incluent également une mise à jour de la technologie des salles et une rénovation des espaces communs.
Parmi les prêts accordés, Investissement Québec injecte 6 350 000 $ dans le projet, tandis que 5 M$ proviennent du ministère du Tourisme.
La modernisation des installations et l’ajout de chambres devraient permettre à l’Hôtel Rimouski d’accueillir davantage de congrès d’envergure et de générer de nouvelles retombées économiques.
« Le tourisme d’affaires représentait 2,1 milliards de dollars en 2024 au Québec. C’est un secteur qui contribue à enrichir nos communautés. Comme le démontre notre soutien à l’Hôtel Rimouski, nous continuerons à appuyer le développement afin que toutes nos régions, dont celle du Bas‑Saint‑Laurent, profitent de ses retombées », a indiqué madame Dionne dans un communiqué.
Projet évalué à 40 M$
Au total, le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, investira 34 M$ dans cette modernisation, tandis que la Ville de Rimouski contribuera à hauteur de 5,5 M$.
Une esquisse du nouveau centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie ProulxSavard Architectes)
En contrepartie, le Groupe Blouin a acquis de la Ville le terrain sur lequel est construit l’Hôtel Rimouski, auparavant assujetti à un bail emphytéotique, pour la somme de 4,15 M$. La Ville s’est également engagée à verser 135 000 $ par année, pendant 20 ans, afin de soutenir l’exploitation du nouveau centre de congrès.
Dix congrès d’envergure
Selon les prévisions, l’Hôtel Rimouski espère attirer au moins 10 congrès provinciaux majeurs dès la première année suivant l’agrandissement.
Une telle augmentation du nombre d’événements pourrait générer des retombées économiques supplémentaires estimées à 4,2 M$ par an pour Rimouski, en plus de contribuer à la création d’une trentaine d’emplois directs et indirects.
Pour sa part, le Salon de jeux de Loto-Québec ne bénéficiera pas de ces prêts octroyés par le gouvernement. La société d’État financera 100 % de sa construction, qui a débuté récemment. Son ouverture est également prévue en 2026.
Malgré un contexte toujours difficile dans le monde de l’alimentation, surtout avec l’arrivée de Costco depuis août dernier, Alimentation Coop Rimouski présente un surplus de près de 950 000 $, soit une augmentation d’environ 200 000 $ par rapport à l’année précédente.
« C’est le signe que malgré une concurrence toujours féroce, la formule coopérative gagne encore des adeptes. Après la forte inflation de l’année 2023, progressivement, la clientèle revient vers des épiceries offrant une expéri
Malgré un contexte toujours difficile dans le monde de l’alimentation, surtout avec l’arrivée de Costco depuis août dernier, Alimentation Coop Rimouski présente un surplus de près de 950 000 $, soit une augmentation d’environ 200 000 $ par rapport à l’année précédente.
« C’est le signe que malgré une concurrence toujours féroce, la formule coopérative gagne encore des adeptes. Après la forte inflation de l’année 2023, progressivement, la clientèle revient vers des épiceries offrant une expérience d’achat plus complète et plus agréable », souligne le président du conseil d’administration, Jean-Roch Michaud.
Lors de l’assemblée générale annuelle du 28 octobre, monsieur Michaud a abordé les impacts de l’ouverture du Costco à Rimouski.
« Depuis le début d’août, un concurrent américain majeur s’est implanté dans la région. Il est bien évident que nos ventes, tant en épicerie qu’en essence, sont affectées, surtout dans les premiers mois d’ouverture. Tout nouveau, tout beau. Nous pensons cependant que lorsque la population aura satisfait sa curiosité et qu’elle aura bien mesuré les inconvénients d’une telle formule d’achats, elle reviendra pour une bonne part aux commerces locaux », a-t-il indiqué.
Bannière bien positionnée dans le marché
Malgré cette nouvelle concurrence, Alimentation Coop IGA s’efforce d’offrir la meilleure expérience possible à sa clientèle.
« Nous nous efforçons de toujours faire mieux. Notre bannière IGA Extra est très bien positionnée dans le marché et fait tous les efforts pour offrir une structure de prix agressive et compétitive, afin que nos clients paient le juste prix », précise son directeur général, Denis Gigault.
Le président Alimentation Coop Rimouski, Jean-Roch Michaud et le directeur général, Denis Gigault. (Photo journallesoir.ca)
Celui-ci rappelle que toutes les composantes de la coopérative sont à profit, même l’épicerie de Trois-Pistoles, qui fait partie d’Alimentation Coop Rimouski.
« Comme par les années passées, nous continuons à nous améliorer dans nos opérations. Les objectifs sont réalisés et nous continuons à améliorer nos processus. Nous sommes toujours aux aguets des opportunités d’affaires afin d’assurer la pérennité de la coopérative », mentionne monsieur Gigault.
Rafraîchissement des épiceries
En parallèle, la Coop a procédé au rafraîchissement de ses épiceries de Rimouski.
« En cours d’année, avec la collaboration de notre grossiste, nous avons planifié le rafraichissement de nos épiceries de Rimouski. Les travaux ont été entrepris au printemps 2025 et viennent de se terminer. L’inauguration est d’ailleurs prévue pour ce jeudi 6 novembre », explique Jean-Roch Michaud.
Une épicerie d’Alimentation Coop Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Le recrutement de la main-d’œuvre demeure un défi important. « Nous recherchons toujours à être un employeur de choix et à attirer des employés de qualité », ajoute monsieur Gigault.
En cours d’année, la coopérative a également accueilli 128 nouveaux membres, portant son total à 8604 coopérateurs à Rimouski et Trois-Pistoles.
Disponible sur le marché depuis 2022, le Golf de la Rivière-Hâtée n’a toujours pas trouvé preneur. Les propriétaires, Léonce Ouellet et Olivette D’Astous, lancent une nouvelle offensive pour vendre le parcours neuf trous, l’une des rares dans l’Est-du-Québec, offert au prix de 760 000 $.
La transaction comprend également le champ de pratique, les parcours de mini-golf, frisbee golf, foot golf et foot billard, ainsi que les bâtiments et équipements.
Fondé en 1991, le Golf de la Rivière-Hâté
Disponible sur le marché depuis 2022, le Golf de la Rivière-Hâtée n’a toujours pas trouvé preneur. Les propriétaires, Léonce Ouellet et Olivette D’Astous, lancent une nouvelle offensive pour vendre le parcours neuf trous, l’une des rares dans l’Est-du-Québec, offert au prix de 760 000 $.
La transaction comprend également le champ de pratique, les parcours de mini-golf, frisbee golf, foot golf et foot billard, ainsi que les bâtiments et équipements.
Fondé en 1991, le Golf de la Rivière-Hâtée se distingue en étant le seul parcours éclairé de l’Est-du-Québec.
Il fait partie des cinq terrains situés à Rimouski, aux côtés du Bic sur Mer, des Saules, de L’Empress et de Val-Neigette.
Le Groupe Riôtel ferme son site de Bonaventure, car les possibilités d’amélioration du site ont été impossibles à réaliser. La direction de l’entreprise indique avoir mûrement réfléchi à cette avenue.
Par Le Soir.ca- Nelson Sergerie
« C’est une décision stratégique qui était la décision à prendre au niveau des affaires », indique la vice-présidente des ventes et du marketing, Lucie Dumas.
L’incapacité de procéder à des investissements pour répondre aux besoins de la clientèle a amené c
Le Groupe Riôtel ferme son site de Bonaventure, car les possibilités d’amélioration du site ont été impossibles à réaliser. La direction de l’entreprise indique avoir mûrement réfléchi à cette avenue.
Par Le Soir.ca- Nelson Sergerie
« C’est une décision stratégique qui était la décision à prendre au niveau des affaires », indique la vice-présidente des ventes et du marketing, Lucie Dumas.
L’incapacité de procéder à des investissements pour répondre aux besoins de la clientèle a amené cette décision.
« Ce qu’on a réalisé au cours des dernières années, c’est que c’était difficile de répondre aux besoins des différentes clientèles. On a une clientèle d’affaires. On n’avait pas beaucoup d’installations pour leur permettre de se réunir. Nous avons une clientèle autobus qui s’adresse souvent à des gens plus âgés, mais sur trois étages, sans ascenseur. On a aussi une clientèle familiale qui souhaitait une piscine et certaines installations pour les enfants », mentionne madame Dumas.
L’entreprise a tenté de faire des acquisitions de certains édifices pour prendre de l’expansion, sans succès.
La vice-présidente ventes et marketing du Groupe Rioux, Lucie Dumas. (Photo courtoisie)
« On est arrivé à la conclusion qu’on ne serait pas capable de mettre à niveau l’hôtel de Bonaventure, selon les besoins du marché », justifie-t-elle.
Le Groupe Riôtel se montre maintenant ouvert à discuter avec un repreneur.
« Tout est possible. Vous savez comme moi qu’il a une crise du logement. Ça pourrait être un édifice qui pourrait être utilisé par une entreprise pour loger des employés. Ça pourrait devenir une petite auberge qui pourrait être reprise par des gens qui ont un rêve de ce genre. Pour l’instant, on a fait connaître notre intention et on sera ouvert pour la suite à évaluer toutes les options qui se présenteront à nous », évoque Lucie Dumas.
Cette décision est prise malgré les excellents résultats au cours de la dernière saison. L’établissement compte 30 chambres.
Tous les employés se sont vus offrir la possibilité de rejoindre l’un des trois autres hôtels du groupe à Matane, Carleton-sur-Mer ou Percé pour la saison 2026, avec un hébergement assuré pendant les mois d’été. Selon le groupe, plusieurs ont déjà confirmé leur intérêt.
Maintenir les services hôteliers
Le maire de Bonaventure, Pierre Gagnon, a été informé de la décision par l’entreprise lundi soir. Son objectif est de maintenir l’établissement hôtelier dans la communauté dont la construction remonte au début des années 1900.
Le maire de Bonaventure, Pierre Gagnon. (Photo courtoisie)
« C’est un hôtel très important et est un joyau pour Bonaventure. De notre part, on veut garder le volet hôtelier. On est en train d’essayer dans le démarchage qu’on fait de trouver un hôtelier qui pourrait en prendre possession. C’est possible que ça représente un défi. On va travailler très fort et on a déjà approché certaines personnes », dit-il, espérant que les lieux seront en opération au printemps prochain.
Garder l’offre à Percé
Le Riôtel de Percé ne compte pas de piscine ou d’installation pour tenir des congrès à grande échelle. Une terrasse extérieure a été construite, l’été dernier, pour permettre à la clientèle de prendre un verre tout en regardant le rocher Percé.
L’établissement est ouvert qu’en été. Il n’a pas été envisagé d’hiverniser le site pour être ouvert à l’année.
L’établissement du Groupe Riôtel à Percé (Photo courtoisie)
« Il ne faut jamais dire jamais. L’enjeu principal à Percé, il faudrait mobiliser tous les acteurs économiques pour garder une offre. Si on garde l’hôtel ouvert mais qu’il n’y a aucun restaurant ou que la majorité des attractions sont fermées, ce n’est pas intéressant pour la clientèle touristique ou même la clientèle d’affaires. Il faudrait mobiliser la région pour garder une certaine vitalité durant les mois d’hiver », affirme la vice-présidente.
Si rien n’a annoncé publiquement dans le dossier jusqu’à maintenant, la chaîne laisse entendre qu’il pourrait y avoir du nouveau avant la fin de 2025 ou au début de 2026 sur le site de l’ancien Tim Hortons et d’Aliments M&M,
« Revenez-nous avant les fêtes », a répondu Lucie Dumas.
En février dernier, le président du Groupe Riôtel, François Rioux, confiait avoir présenté une nouvelle mouture de son projet d’hôtel au centre-ville de Rimouski. Elle comprend un bâtiment de 100 à 120 chambres pouvant aller jusqu’à 14 étages, même si la réglementation municipale actuelle permet des immeubles de seulement quatre étages, en plus de l’aménagement de 80 places de stationnement, dont une partie serait souterraine.
Québec confirme une aide financière de 14 M$ pour Lepage Millwork de Rivière-du-Loup. Elle s’inscrit dans un plan d’investissement de 25 M$ afin de consolider l’agrandissement de son usine du parc industriel, de la moderniser et de former plusieurs de ses 520 travailleurs dans les trois prochaines années.
L’annonce a été effectuée lundi, à Rivière-du-Loup, par la ministre de l’Emploi, Pascale Déry et la ministre responsable du Bas‑Saint‑Laurent, Amélie Dionne. Il s’agit du montant le plus im
Québec confirme une aide financière de 14 M$ pour Lepage Millwork de Rivière-du-Loup. Elle s’inscrit dans un plan d’investissement de 25 M$ afin de consolider l’agrandissement de son usine du parc industriel, de la moderniser et de former plusieurs de ses 520 travailleurs dans les trois prochaines années.
L’annonce a été effectuée lundi, à Rivière-du-Loup, par la ministre de l’Emploi, Pascale Déry et la ministre responsable du Bas‑Saint‑Laurent, Amélie Dionne. Il s’agit du montant le plus important investi dans l’histoire de Lepage Millwork.
L’entreprise fabrique des portes et fenêtres haut de gamme destinées aux marchés canadien et américain.
Après d’importants travaux d’agrandissement dans les derniers mois, l’entreprise a acquis et installé différents équipements robotisés, de gestion, de conception 3D et de transformation du bois.
« Cet appui soutient nos ambitions d’innovation et de différenciation face à la compétition dans nos différents marchés. La technologie prend tout son sens lorsqu’elle permet à nos gens d’exprimer leur savoir-faire et de contribuer pleinement à notre succès collectif », indique le copropriétaire et directeur général de Lepage Millwork, François-Xavier Bonneville.
Le pire pour les travailleurs étrangers
Dans la dernière semaine, ses dirigeants ont lancé un cri du cœur afin de demander au gouvernement fédéral d’élargir ses exemptions sur les nouvelles réglementations sur les travailleurs temporaires.
Elles font aussi craindre le pire alors que Lepage Millwork embauche 115 travailleurs étrangers.
« Si on ne leur donne pas la possibilité de rester, on freine les investissements, on perd notre savoir-faire et on affaiblit nos opérations. L’aide dont nous avons besoin est de conserver nos employés », indique monsieur Bonneville lors d’un passage à l’Assemblée nationale, à Québec.
François-Xavier Bonneville a lancé un cri du cœur au gouvernement fédéral depuis l’Assemblée nationale, à Québec. (Photo courtoisie)
Alphonse Lepage a fondé son entreprise de meubles et de fenêtres à Rivière-du-Loup, racheté en 2001 par l’homme d’affaires Guy Bonneville. En 2004, Lepage Millwork perçait le marché américain.
Guy Bonneville a cédé les rênes de l’entreprise à des fils, François-Xavier et Marc-Antoine, en 2023.
Les négociations tenues ce mercredi matin en présence du conciliateur dans le dossier du lockout chez Agropur, à Amqui, n’ont permis aucune avancée ni aucun rapprochement entre les parties.
« Les négociations ont pris fin en fin d’avant-midi. Rien n’a bougé. Les parties maintiennent leurs positions », a commenté le conseiller à la vie syndicale pour la Centrale des syndicats démocratiques du Québec (CSD), Patrick Cyr.
Le Soir.ca a voulu connaître la réaction des travailleurs à l’annonce de
Les négociations tenues ce mercredi matin en présence du conciliateur dans le dossier du lockout chez Agropur, à Amqui, n’ont permis aucune avancée ni aucun rapprochement entre les parties.
« Les négociations ont pris fin en fin d’avant-midi. Rien n’a bougé. Les parties maintiennent leurs positions », a commenté le conseiller à la vie syndicale pour la Centrale des syndicats démocratiques du Québec (CSD), Patrick Cyr.
Le Soir.ca a voulu connaître la réaction des travailleurs à l’annonce de mardi concernant le transfert de la production de fromage en grains et de fromage cheddar de l’usine d’Amqui vers d’autres usines de son réseau d’Agropur au Québec.
Monsieur Cyr a d’abord précisé que l’arrêt de la production de fromage était connu depuis deux ans. « Nous n’avions pas de date officielle, mais c’était dans l’air. Nous ne sommes pas surpris, mais déçus que cela se fasse pendant que nos nombres sont à la rue et voient un sous-traitant sortir les machines devant leurs yeux, comme ce fut le cas hier (mardi) après-midi ».
Projet d’investissement
Alors que la coopérative confirmait mardi le transfert de façon permanente de la production de fromage en grains et de fromage cheddar d’Amqui vers d’autres usines de son réseau, Agropur analyse actuellement un projet d’investissement qui viserait à augmenter sa capacité de production de fromage cottage dans la Vallée dans la Matapédia.
« Toutefois, la conclusion d’une entente de travail qui respecte notre cadre financier représente une considération importante dans l’analyse. Il y a une opportunité à saisir. La demande pour les produits riches en protéines est en forte croissance et le fromage cottage gagne en popularité au Canada. Cette opportunité attire aussi d’autres acteurs de l’industrie, ce qui signifie que le temps joue contre nous », précise le porte-parole de l’employeur, Guillaume Bérubé.
Le projet du Groupe Riôtel de construire un hôtel sur le site de l’ancien Tim Hortons et d’Aliments M&M au centre-ville de Rimouski ne semble pas mort. Si rien n’a annoncé publiquement dans le dossier jusqu’à maintenant, la chaîne laisse entendre qu’il pourrait y avoir du nouveau avant la fin de 2025 ou au début de 2026.
« Revenez-nous avant les fêtes », a répondu Lucie Dumas, du Groupe Riôtel à la question du Soir.ca, qui souhaitait valider l’information que le projet semble progresser d
Le projet du Groupe Riôtel de construire un hôtel sur le site de l’ancien Tim Hortons et d’Aliments M&M au centre-ville de Rimouski ne semble pas mort. Si rien n’a annoncé publiquement dans le dossier jusqu’à maintenant, la chaîne laisse entendre qu’il pourrait y avoir du nouveau avant la fin de 2025 ou au début de 2026.
« Revenez-nous avant les fêtes », a répondu Lucie Dumas, du Groupe Riôtel à la question du Soir.ca, qui souhaitait valider l’information que le projet semble progresser dans les officines.
En mai dernier, le maire de Rimouski, Guy Caron, mentionnait que la question du stationnement était problématique.
« Avec la place des Anciens-Combattants et le fait que le stationnement autour soit réservé à l’Institut maritime du Québec et à la Salle Desjardins, ça devient un peu plus compliqué pour offrir des stationnements. On essaie de trouver des solutions, tout comme le promoteur, mais à date, nous n’en avons pas trouvé », affirmait monsieur Caron dans un entretien avec Le Soir.ca.
Il y aurait notamment une ouverture de la Ville pour modifier la réglementation sur le nombre d’étages permis dans le secteur.
Elle comprend un bâtiment de 100 à 120 chambres pouvant aller jusqu’à 14 étages, même si la réglementation municipale actuelle permet des immeubles de seulement quatre étages, en plus de l’aménagement de 80 places de stationnement, dont une partie serait souterraine.
« On connaît les besoins. Nous avons eu des rencontres qui ont été productives. Ce qui nous a été présenté récemment est différent de ce qui nous avait été présenté initialement. Il y a davantage de possibilités, mais nous sommes encore loin d’une solution à la satisfaction des deux parties », indiquait Guy Caron à ce moment.
Dans les dernières années, Riôtel a acquis les bâtiments et les terrains les bâtiments et les terrains qui accueillaient l’ex-restaurant Tim Hortons et Aliments M&M, sur la rue Saint-Germain Ouest, en novembre 2020.
Le président de la chaîne hôtelière Riôtel, François Rioux (Photo Le Soir.ca- archives)
Peu après, un projet d’hôtel a été présenté à la Ville de Rimouski.
En mars dernier, Aliments M&M a déménagé du centre-ville de Rimouski pour s’installer dans le même édifice que le restaurant McDonald’s de la Cité des Achats. Ce déménagement aurait pu signifier l’avancement du projet d’hôtel par Riôtel sur la rue Saint-Germain, mais rien n’a été annoncé depuis ce temps.
En plein lock-out avec ses employés, Agropur confirme le transfert de façon permanente de la production de fromage en grains et de fromage cheddar de l’usine d’Amqui vers d’autres usines de son réseau.
« Cette décision d’affaires vise à optimiser nos opérations et à assurer l’approvisionnement à long terme pour nos clients. Le déplacement des équipements sera effectué aujourd’hui (mardi) et de manière permanente », affirme le directeur des relations publiques et des communications stratégique
En plein lock-out avec ses employés, Agropur confirme le transfert de façon permanente de la production de fromage en grains et de fromage cheddar de l’usine d’Amqui vers d’autres usines de son réseau.
« Cette décision d’affaires vise à optimiser nos opérations et à assurer l’approvisionnement à long terme pour nos clients. Le déplacement des équipements sera effectué aujourd’hui (mardi) et de manière permanente », affirme le directeur des relations publiques et des communications stratégiques chez Agropur, Guillaume Bérubé.
Agropur analyse actuellement un projet d’investissement pour son usine d’Amqui, qui viserait à augmenter sa capacité de production de fromage cottage.
« Toutefois, la conclusion d’une entente de travail qui respecte notre cadre financier représente une considération importante dans l’analyse. Il y a une opportunité à saisir. La demande pour les produits riches en protéines est en forte croissance et le fromage cottage gagne en popularité au Canada. Cette opportunité attire aussi d’autres acteurs de l’industrie, ce qui signifie que le temps joue contre nous », précise le porte-parole de l’employeur.
Les négociations vont reprendre, ce mercredi 29 octobre, afin de tenter d’en venir à une entente.
« Nous avions présenté une nouvelle offre globale au syndicat. Les négociations vont donc se poursuivent. Notre prochaine rencontre de négociations est prévue ce mercredi 29 octobre. Nous demeurons engagés dans un dialogue constructif à la table de négociation », assure monsieur Bérubé.
Des employés d’Agropur à Amqui réunis en assemblée à la suite de la décision de la coopérative. (Photo courtoisie)
« On nous avait demandé de soumettre cette offre à nos membres en assemblée générale, ce que nous avons fait. Avec un rejet à 95%, l’employeur va devoir comprendre qu’il n’est pas du tout à la bonne place », commente le conseiller à la vie syndicale à la Centrale des syndicats démocratiques du Québec (CSD), Patrick Cyr.
Depuis le 13 octobre
Rappelons que l’employeur a déclenché un lock-out le 13 octobre en réponse au déclenchement d’une grève de 24 heures, la veille, par les syndiqués.
Dans un communiqué, Agropur assure qu’elle respecte le droit de grève de ses employés.
Rouvert depuis juin dernier, la direction de l’Hôtel Gouverneur de Rimouski confirme que l’établissement poursuivra ses opérations cet hiver et qu’il opérera à l’année.
« L’intention de la direction a toujours été d’assurer une exploitation annuelle, à quatre saisons, afin d’offrir un service constant à sa clientèle », affirme le président de Communications Infrarouge, Pierre Tessier, au nom de la direction de l’Hôtel Gouverneur.
Lors de la reprise de ses opérations, elle avait laissé ente
Rouvert depuis juin dernier, la direction de l’Hôtel Gouverneur de Rimouski confirme que l’établissement poursuivra ses opérations cet hiver et qu’il opérera à l’année.
« L’intention de la direction a toujours été d’assurer une exploitation annuelle, à quatre saisons, afin d’offrir un service constant à sa clientèle », affirme le président de Communications Infrarouge, Pierre Tessier, au nom de la direction de l’Hôtel Gouverneur.
« Un programme d’amélioration des installations a été mis en place et se poursuit », mentionnait la direction.
L’Hôtel Gouverneur de Rimouski avait fermé ses portes pendant la pandémie, en 2020. À partir de 2023, de nombreuses entreprises ont travaillé à remettre l’édifice sur pied.
Les travaux comprenaient notamment le remplacement partiel des revêtements de sol, la remise en état de certains aménagements paysagers sur la façade, des réparations ponctuelles du pavage du stationnement, ainsi que des travaux de plomberie, de ventilation, de peinture dans les espaces communs et certaines chambres, en plus d’améliorations en matière de sécurité incendie.
Des bornes de recharge pour véhicules électriques ont été installées l’automne dernier, à proximité de l’hôtel.
Une borne de recharge pour véhicules électriques installée à l’Hôtel Gouverneur de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Malgré un certain maintien des communications avec la direction de la chaîne, la Ville de Rimouski a dû intervenir à plusieurs reprises, depuis cinq ans, pour faire respecter les normes d’entretien, notamment en matière d’insalubrité dans les dernières années.
Vide dans l’offre hôtelière
La fermeture prolongée de l’Hôtel Gouverneur, entre 2020 et 2025, a laissé un vide dans l’offre hôtelière locale. Malgré tout, les grands événements sportifs, culturels, touristiques et économiques peinent encore à composer avec la pénurie de chambres dans la capitale du Bas-Saint-Laurent.
À Trois-Rivières, Sherbrooke, Saguenay et Montréal, des hôtels de la chaîne ont aussi été fermés avant de rouvrir quelques années plus tard.
Le Groupe DTM annonce la mise en œuvre d’un projet résidentiel de 60 à 70 M$ d’envergure au cœur du district Sainte-Blandine, à Rimouski. Il comprend notamment une trentaine de maisons jumelées familiales, un immeuble de 30 à 40 logements destinés aux personnes retraitées autonomes et environ 150 logements locatifs standards répartis dans 17 bâtiments à échelle humaine.
Situé sur la rue Saint-Alphonse, à proximité du chemin Saint-Gérard et de la route des Pionniers (route 232), ce développem
Le Groupe DTM annonce la mise en œuvre d’un projet résidentiel de 60 à 70 M$ d’envergure au cœur du district Sainte-Blandine, à Rimouski. Il comprend notamment une trentaine de maisons jumelées familiales, un immeuble de 30 à 40 logements destinés aux personnes retraitées autonomes et environ 150 logements locatifs standards répartis dans 17 bâtiments à échelle humaine.
Situé sur la rue Saint-Alphonse, à proximité du chemin Saint-Gérard et de la route des Pionniers (route 232), ce développement de plus de 450 000 pieds carrés vise à répondre à la forte demande en logements dans la région, tout en préservant l’identité villageoise et le caractère humain du secteur.
Les terrains ont été acquis à l’été 2024. Depuis, les équipes du Groupe DTM collaborent avec urbanistes, ingénieurs et architectes afin d’optimiser chaque aspect du projet.
Les premières unités sont prévues pour 2027.
Les promoteurs indiquent que toutes les études techniques et environnementales touchant la circulation, le drainage, les milieux humides et l’environnement ont été faites et jugées favorables pour les 220 unités à venir.
Le président-directeur général du Groupe DTM, Miguel Perreault (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
« Les demandes officielles ont été déposées à la Ville de Rimouski et l’équipe attend maintenant son aval pour amorcer les travaux. La livraison des premières unités est prévue en 2027. Les maisons jumelées seront offertes dans un programme de location-achat afin de faciliter l’accès à la propriété pour les familles rimouskoises », mentionne le président du Groupe DTM, Miguel Perreault, au Soir.ca
Uniquement des entreprises locales
Groupe DTM précise que le développement sera réalisé exclusivement avec des entreprises rimouskoises.
« Chaque phase du projet sera confiée à des entrepreneurs, fournisseurs et professionnels d’ici, assurant que les retombées économiques demeurent entièrement locales et profitent directement à la région du Bas-Saint-Laurent. »
Ce développement résidentiel est mené en synergie avec les programmes municipaux, provinciaux et fédéraux visant la création de logements abordables et durables destinés aux familles, aux jeunes ménages et aux aînés.
Le développement résidentiel sera situé sur la rue Saint-Alphonse, à proximité du chemin Saint-Gérard et de la route des Pionniers (route 232). (Photo courtoisie)
Les unités locatives seront acquises et gérées par Les Logements populaires du Bas-Saint-Laurent, avec l’accompagnement du GRT Les Habitations populaires de l’Est, pour garantir une offre de logements abordables de qualité.
Est-ce que les fermetures de différents commerces de Matane dans les dernières semaines sont le signe d’une tendance dont il faudrait s’inquiéter ? Le Soir a posé la question à quelques intervenants du milieu économique.
Aux premières loges, le maire Eddy Métivier ne croit pas qu’il faille y voir un déclin économique.
« Ce n’est pas facile pour les petits commerçants, c’est certain, mais Matane ne se porte pas plus mal que d’autres villes au Québec. Au contraire, je sens plutôt que ça va
Est-ce que les fermetures de différents commerces de Matane dans les dernières semaines sont le signe d’une tendance dont il faudrait s’inquiéter ? Le Soir a posé la question à quelques intervenants du milieu économique.
Aux premières loges, le maire Eddy Métivier ne croit pas qu’il faille y voir un déclin économique.
« Ce n’est pas facile pour les petits commerçants, c’est certain, mais Matane ne se porte pas plus mal que d’autres villes au Québec. Au contraire, je sens plutôt que ça va généralement bien. »
Le premier magistrat pense au parc industriel qui fonctionne bien alors que Duravit a le vent dans les voiles.
Il mentionne aussi Marmen qui est en bien meilleure posture qu’il y a deux ans. « Je pense également aux habitations Mont-Carleton qui vont aider à générer des emplois. »
Matane ne se porte pas plus mal que d’autres villes au Québec, croit que le maire Eddy Métier. (Photo Istock)
« La pandémie a servi de prétexte à de nombreuses explosions de coûts chez certains fournisseurs et nos commerçants en ressentent les contrecoups. Ce n’est jamais facile de voir nos entreprises fermer leurs portes. Quant à la Ville, on ne peut pas directement aider ces entreprises, mais il y a toujours des outils qu’on peut déployer, comme des crédits de taxes. Maintenant, il est clair que, pour une ville, il doit y avoir des choses à faire. C’est pourquoi on soutient des initiatives porteuses et uniques qui attirent des gens. »
Bouffée d’air frais
Le directeur général de Développement économique Matanie, Jean Langelier, abonde un peu dans le même sens.
« Les perspectives pour les 24 à 36 mois en Matanie sont très intéressantes sur le plan de l’emploi. Habitation Mont-Carleton, Marmen, Groupe Océan et Duravit sont en bonne santé. »
Jean Langelier décortique les fermetures récentes comme des cas uniques, dans le sens que chaque commerce a son propre lot de défis.
« Dans le cas des restaurants, il en ouvre et il en ferme tous les jours. Il faut aussi considérer l’économie changeante avec l’achat en ligne qui affecte d’autres types de détaillants qui doivent redoubler d’ingéniosité pour se démarquer. En conclusion, je ne crois pas qu’on doive s’inquiéter davantage. C’est la roue qui tourne. »