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  • L’IA prépare l’avènement de la semaine de trois jours, selon certains patrons
    Le patron de Zoom, Eric Yuan, partage désormais la même vision que Bill Gates, Jensen Huang et Jamie Dimon : l’intelligence artificielle pourrait bientôt transformer radicalement nos horaires de travail, ouvrant la voie à des semaines de trois ou quatre jours. Dans une entrevue accordée au New York Times, Yuan s’est dit convaincu que les […]
     

L’IA prépare l’avènement de la semaine de trois jours, selon certains patrons

17 septembre 2025 à 06:30
Le patron de Zoom, Eric Yuan, partage désormais la même vision que Bill Gates, Jensen Huang et Jamie Dimon : l’intelligence artificielle pourrait bientôt transformer radicalement nos horaires de travail, ouvrant la voie à des semaines de trois ou quatre jours. Dans une entrevue accordée au New York Times, Yuan s’est dit convaincu que les […]
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  • Quand l’IA aide à écrire l’arnaque, les aînés en première ligne
    Une expérience menée par Reuters avec un chercheur de Harvard illustre une pente glissante, où les assistants conversationnels à base d’intelligence artificielle peuvent, parfois avec une étonnante complaisance, aider à concevoir des campagnes d’hameçonnage sophistiquées. L’enquête, qui a testé plusieurs grands chatbots puis évalué l’impact de leurs textes sur 108 volontaires âgés, montre que la […]
     

Quand l’IA aide à écrire l’arnaque, les aînés en première ligne

16 septembre 2025 à 08:33
Une expérience menée par Reuters avec un chercheur de Harvard illustre une pente glissante, où les assistants conversationnels à base d’intelligence artificielle peuvent, parfois avec une étonnante complaisance, aider à concevoir des campagnes d’hameçonnage sophistiquées. L’enquête, qui a testé plusieurs grands chatbots puis évalué l’impact de leurs textes sur 108 volontaires âgés, montre que la […]
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  • Confessions numériques : des millions de fidèles se tournent vers des robots religieux
    Un nouveau phénomène se développe à grande vitesse : les applications religieuses intégrant des robots conversationnels attirent désormais des dizaines de millions d’utilisateurs dans le monde. Conçus à partir de textes sacrés et parfois de l’IA générative, ces assistants virtuels se présentent comme des confidents spirituels, disponibles à toute heure pour répondre aux doutes, proposer […]
     

Confessions numériques : des millions de fidèles se tournent vers des robots religieux

16 septembre 2025 à 06:00
Un nouveau phénomène se développe à grande vitesse : les applications religieuses intégrant des robots conversationnels attirent désormais des dizaines de millions d’utilisateurs dans le monde. Conçus à partir de textes sacrés et parfois de l’IA générative, ces assistants virtuels se présentent comme des confidents spirituels, disponibles à toute heure pour répondre aux doutes, proposer […]
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  • Nouvel organisme en travail de rue dans La Mitis
    Les services de travail de rue sont officiellement de retour dans La Mitis avec la création de l’organisme Travail de rue de La Mitis, issu d’une démarche citoyenne et partenariale amorcée en décembre 2023 à la suite du retrait de l’organisme qui assumait ce rôle depuis 2008. Après une période de transition soutenue par le Collectif régional de développement (CRD) et Tandem-Jeunesse, un comité citoyen s’est mobilisé pour mettre en place une structure solide et autonome. Cette mobilisation
     

Nouvel organisme en travail de rue dans La Mitis

15 septembre 2025 à 19:15

Les services de travail de rue sont officiellement de retour dans La Mitis avec la création de l’organisme Travail de rue de La Mitis, issu d’une démarche citoyenne et partenariale amorcée en décembre 2023 à la suite du retrait de l’organisme qui assumait ce rôle depuis 2008.

Après une période de transition soutenue par le Collectif régional de développement (CRD) et Tandem-Jeunesse, un comité citoyen s’est mobilisé pour mettre en place une structure solide et autonome.

Cette mobilisation a mené, en juin 2024, à une assemblée de constitution formalisant la naissance de l’organisme et l’élection d’un conseil d’administration représentatif.

À l’automne suivant, une direction a été embauchée et un premier travailleur de rue est entré en fonction.

Depuis son entrée en poste, le travailleur de rue Bertrand Deslauriers a rencontré plus de 500 personnes, tous genres confondus.

La grande majorité s’est déroulée sous forme d’écoute, de soutien et d’échanges (60,5%), suivie de rencontres axées sur l’information, la sensibilisation et la prévention (23,9%). Les sujets abordés touchaient principalement les relations interpersonnelles (11,2%), le logement, l’hébergement ou les déménagements (6,5 %), ainsi que la santé mentale (6,2 %) et la santé physique (5,4%).

Enfin, les réalités socio-économiques ont été discutées dans près de 21 % des rencontres.

« Derrière chaque statistique, il y a une histoire, une personne qui a besoin d’écoute, de soutien ou simplement de parler. Les chiffres montrent l’ampleur de notre action, mais ce qui compte vraiment, ce sont ces moments de confiance où quelqu’un se sent moins seul. C’est là que le travail de rue prend tout son sens. », exprime Bertrand Deslauriers.

Une année marquée par des épreuves

Malgré une année marquée par des épreuves, dont le décès d’une personne siégeant sur le conseil d’administration, Mélilot de Repentigny, en plus d’un changement de direction, l’organisme maintient le cap sur sa mission, soit de soutenir et accompagner les personnes dans leur milieu de vie, sur l’ensemble du territoire mitissien, dans le respect de leur rythme, de leur dignité et de leurs besoins.

Bertrand Deslauriers, travailleur de rue et Geneviève Royer, directrice de l’organisme. (Photo courtoisie)

« Ensemble, nous construisons les bases d’un service qui se veut humain et durable », souligne Bertrand Deslauriers.

À sa séance du 16 juin dernier, le conseil municipal de Mont-Joli a autorisé la location d’un local situé au 300, avenue du Sanatorium à Travail de rue de la Mitis pour une durée d’une année débutant le 15 juin 2025 et se terminant le 14 juin 2026.

Première assemblée générale

Travail de rue de La Mitis tiendra sa première assemblée générale annuelle (AGA) le 24 septembre sous la formule conviviale d’un 5 à 7.

L’événement permettra de présenter les réalisations de la dernière année, de définir les priorités pour l’avenir et même de voter pour le tout premier logo officiel.

L’organisme en profitera aussi pour recruter de nouvelles personnes au sein de son conseil d’administration.

Les profils recherchés sont variés, que ce soit pour en gestion, en ressources humaines, en finances, en droit ou tout un intérêt marqué pour la mission.

« Cette assemblée est bien plus qu’une rencontre administrative. C’est une invitation à bâtir ensemble un organisme ancré dans sa communauté et à célébrer la force du collectif dans La Mitis », mentionne la directrice, Geneviève Royer.

Pour infos par courriel (gestion.tr.lamitis@gmail.com) ou par téléphone (418-896-7085).

Pour joindre le travailleur de rue Bertrand Deslauriers : 418-740-2984, bertrand.tr.lamitis@gmail.com et Bertrand TRmitis sur Messenger.

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  • Fondation jeunesse : retour du populaire « 5 à Huîtres »
    La Fondation Jeunesse du Bas-Saint-Laurent tiendra son 21e Cocktail « 5 à Huîtres », le mercredi 15 octobre à 17h, à l’Institut maritime du Québec. L’an dernier, la populaire activité avait permis d’amasser de récolter la somme record de 35 000$. Le comité organisateur dévoilera bientôt ses chefs invités. Le coût des billets pour participer à l’évènement est de 160 $ par personne, via le site web de la Fondation au www.fondationcjbsl.com. Des tables corporatives (6 couverts) sont égal
     

Fondation jeunesse : retour du populaire « 5 à Huîtres »

15 septembre 2025 à 16:15

La Fondation Jeunesse du Bas-Saint-Laurent tiendra son 21e Cocktail « 5 à Huîtres », le mercredi 15 octobre à 17h, à l’Institut maritime du Québec.

L’an dernier, la populaire activité avait permis d’amasser de récolter la somme record de 35 000$.

Le comité organisateur dévoilera bientôt ses chefs invités. Le coût des billets pour participer à l’évènement est de 160 $ par personne, via le site web de la Fondation au www.fondationcjbsl.com.

Des tables corporatives (6 couverts) sont également disponibles en quantité limitée au coût de 900$.

« Nos invités sont heureux du retour de cette activité, qui leur permet de déguster des produits régionaux raffinés. Nous offrons encore cette année la formule dégustation d’huîtres natures, ainsi que la formule découverte d’huîtres apprêtées et cuisinées, qui seront disponibles à des stations bien identifiées. Les personnes qui le préfèrent ou qui n’aiment pas les huîtres ne seront pas en reste alors qu’un buffet dégustation sera également disponible, explique la directrice de la Fondation Jeunesse du Bas-Saint-Laurent, Patricia Allard.

325 000$ dans son histoire

Très prisé par la population et les milieux d’affaires, le « 5 à Huîtres » a déjà permis de distribuer tout près de 325 000$ tout au long des éditions précédentes.

Le comité organisateur dévoilera bientôt ses chefs invités pour son 21e Cocktail « 5 à Huîtres ». (Photo courtoisie)

Tous les profits vont aux jeunes placés sous la protection de la Direction de protection de l’Enfance et de la Jeunesse, du Programme Jeunesse, et ceux de la mission CLSC « Jeunes en difficulté » du Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent.

Chaque année, près de 5 000 enfants répartis dans les huit MRC du Bas Saint-Laurent reçoivent des services et ont ainsi accès aux services offerts par la Fondation.

Il est également possible de devenir ami ou commanditaire de l’évènement en nous contactant directement par téléphone au 418-722-1897 ou par courriel.

Le Soir.ca fait partie des partenaires de l’événement.

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  • Challenge Vélo Plein Air : 53 605$ pour la Maison Marie-Élisabeth
    Le 12e Challenge Vélo Plein Air, présenté ce samedi 13 septembre, a permis d’amasser 53 605$, dépassant largement l’objectif fixé à 40 000$ pour la Maison Marie-Élisabeth. Le défi cycliste, réalisé en collaboration avec Vélo Plein Air et sous la présidence d’honneur de Desjardins, se déroulait en deux parcours, par la route sur 80 kilomètres et par la montagne sur 50 kilomètres. En tout, 90 cyclistes, soit 66 à vélo de montagne et 24 sur route, ont pris part à l’événement tenu de Rimousk
     

Challenge Vélo Plein Air : 53 605$ pour la Maison Marie-Élisabeth

15 septembre 2025 à 06:30

Le 12e Challenge Vélo Plein Air, présenté ce samedi 13 septembre, a permis d’amasser 53 605$, dépassant largement l’objectif fixé à 40 000$ pour la Maison Marie-Élisabeth.

Le défi cycliste, réalisé en collaboration avec Vélo Plein Air et sous la présidence d’honneur de Desjardins, se déroulait en deux parcours, par la route sur 80 kilomètres et par la montagne sur 50 kilomètres.

En tout, 90 cyclistes, soit 66 à vélo de montagne et 24 sur route, ont pris part à l’événement tenu de Rimouski jusqu’au parc du Mont-Comi.

« La météo était parfaite et les participants enthousiastes. Je remercie personnellement tous les partenaires et les cyclistes, qui, en plus de leur défi, ont réalisé une collecte de fonds au-delà de nos attentes. Nous avons eu aussi une participation exceptionnelle d’équipes qui se sont formées avec six d’entreprises et trois de familles, qui se sont données à fond pour leur levée de fonds », a indiqué le président d’honneur, Pierre Côté, de Desjardins Entreprises – Bas-Saint-Laurent, dans un communiqué.   

Reconnaissance à un participant de longue date

Le prix « Endurance », offert pour la quatrième fois dans l’histoire du Challenge, a été remis à Claude Gagné, qui se démarque par sa fidélité à la cause.

« Il est toujours présent d’une façon ou d’une autre. Le comité organisateur du Challenge félicite Claude Gagné et remercie chaleureusement la Fondation Jack Herbert pour ce magnifique prix! », indique la directrice générale de la Maison Marie-Élisabeth, Paule Côté.

Des cyclistes sur route prenant part au Challenge Vélo Plein Air. (Photo courtoisie Carol-Ann Guy)

En 12 ans, le Challenger Vélo Plein Air a permis à la maison Marie-Élisabeth de recueillir plus de 338 000$, destinés aux soins et services offerts gratuitement par l’établissement de soins palliatifs de Rimouski, aux patients et à leurs proches.

Chaque année, la Maison Marie‑Élisabeth doit recueillir plus d’un millions de dollars afin de perpétuer sa mission.

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  • Le numérique québécois à géométrie variable
    Le rapport NETendances 2024 confirme que le Québec n’avance pas d’un seul pas dans le virage numérique. Si 95 % des adultes québécois déclarent avoir utilisé Internet au cours des trois derniers mois, les écarts régionaux restent marqués. Ainsi, à Montréal et en Montérégie, l’accès atteint presque l’universalité avec 99 %, alors qu’il tombe à […]
     

Le numérique québécois à géométrie variable

12 septembre 2025 à 13:25
Le rapport NETendances 2024 confirme que le Québec n’avance pas d’un seul pas dans le virage numérique. Si 95 % des adultes québécois déclarent avoir utilisé Internet au cours des trois derniers mois, les écarts régionaux restent marqués. Ainsi, à Montréal et en Montérégie, l’accès atteint presque l’universalité avec 99 %, alors qu’il tombe à […]
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  • Les aînés québécois et le défi du virage numérique
    Le plus récent rapport NETendances de l’Université Laval confirme une tendance lourde : les aînés québécois s’approprient progressivement les outils numériques, mais un fossé persiste avec les générations plus jeunes. Alors que 95 % des adultes au Québec déclarent avoir utilisé Internet dans les trois derniers mois, cette proportion chute nettement chez les 65 ans […]
     

Les aînés québécois et le défi du virage numérique

12 septembre 2025 à 13:15
Le plus récent rapport NETendances de l’Université Laval confirme une tendance lourde : les aînés québécois s’approprient progressivement les outils numériques, mais un fossé persiste avec les générations plus jeunes. Alors que 95 % des adultes au Québec déclarent avoir utilisé Internet dans les trois derniers mois, cette proportion chute nettement chez les 65 ans […]
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  • Changement de culture: Combien d’animaux sont morts pour notre assiette?
    En janvier dernier1, dans le cahier « Plaisirs » du Devoir, j’ai lu la chronique de Josée Robitaille intitulée « Cuisiner écolo et écono ». J’y ai appris que « 60 % [des] GES liés à l’alimentation sont dus à l’élevage2 »; Robitaille propose donc de diminuer la taille de nos portions de viande ou d’en manger moins souvent. Cela tombe sous le sens de le rappeler, car c’est un des gestes individuels pour le climat que les Québécois rechignent le plus à adopter3. Elle ajoute qu’« [à] titre comparati
     

Changement de culture: Combien d’animaux sont morts pour notre assiette?

11 septembre 2025 à 11:48

En janvier dernier1, dans le cahier « Plaisirs » du Devoir, j’ai lu la chronique de Josée Robitaille intitulée « Cuisiner écolo et écono ». J’y ai appris que « 60 % [des] GES liés à l’alimentation sont dus à l’élevage2 »; Robitaille propose donc de diminuer la taille de nos portions de viande ou d’en manger moins souvent. Cela tombe sous le sens de le rappeler, car c’est un des gestes individuels pour le climat que les Québécois rechignent le plus à adopter3. Elle ajoute qu’« [à] titre comparatif, pour produire 1 kg de viande, le bœuf produit 60 kg de CO2, le porc […] en produit 7 kg et le poulet, 6 kg. Privilégions donc ces viandes moins dommageables pour l’environnement et moins gourmandes pour le portefeuille4 ».

Lisant cela, j’ai néanmoins tiqué. Combien de vies animales de plus sont-elles ôtées si on remplace tout le bœuf qu’on mange par du poulet? Ou par des poulets, si on ose écarter le déterminant partitif : dire de la viande invisibilise la mort de l’animal – on en parle « comme d’une ressource5 » au lieu d’un être vivant. Ainsi le langage participe-t-il au « monde obscurci », concept du philosophe Günther Anders, où, dans les mots d’Yves-Marie Abraham, « nous devenons incapables non seulement de percevoir les conséquences de nos actes, mais même de les imaginer ».

Ces mots proviennent de la postface de La chèvre et le chou : débat entre un artisan fermier et un militant végane6. Tout au long de ma lecture du livre, j’ai espéré en vain que les deux positions se rejoindraient; finalement Abraham, dans sa postface intitulée « Et le capitalisme? Bordel! », identifie l’ennemi commun : « les modes de vie dominants » de la civilisation industrielle qui « reposent sur l’élevage intensif de milliards d’animaux domestiques, à qui nous infligeons des souffrances atroces, avant généralement de les abattre à la chaîne7 ». Ce sont ces conditions décrites dans des livres qui m’ont détournée de la viande à dix-huit ans. Je continuais néanmoins à manger du poisson et des fruits de mer, choix que j’ai postrationalisé ainsi : « Je mange ce que je serais capable de tuer »… si j’étais mal prise, et tout en pleurant les dix milliards de poissons et crustacés tués pour notre consommation au Canada en 20228.

L’impact environnemental de l’élevage industriel est indéniable : émissions de méthane et de CO2, déforestation pour faire pousser la nourriture du bétail, pollution de l’eau, etc. Cependant, dans une perspective d’autonomie alimentaire et de sobriété, la voie des petits élevages locaux ou d’une chasse sans gaspillage a aussi sa place. Il semble à Abraham, et j’abonde dans son sens, « que la solution la plus sage consiste à appréhender ces dilemmes […] en refusant de choisir l’une de ces positions (rejeter le “ou”), pour essayer au contraire de les tenir ensemble (adopter le “et”), en dépit de ce qu’elles peuvent avoir de contradictoire9 ».

On fait quoi?

On trace sa ligne, selon sa sensibilité : viande locale uniquement, aucun produit animal (alors, faisons vérifier nos taux de fer et de vitamine B12)… On apprend à cuisiner végétal (c’est écono!) et à apprécier pleinement les produits animaux quand/si on en mange.

On lit

Avec les enfants, l’album La grande évasion de Roquette : d’après une histoire vraie, de Josée Dupuis et Camille Lavoie10. Bravo de lever le voile sur les conditions industrielles de production de la chair de poulette auprès des enfants, que plusieurs consomment régulièrement.

1. Un des plaisirs d’écrire pour un média indépendant, c’est le rapport au temps : ce texte sort plus de six mois après la chronique à laquelle je réagis, et c’est parfait.

2. Josée Robitaille, « Cuisiner écolo et écono », Le Devoir, 18 et 19 janvier 2025, p. C6.

3. Groupe de recherche sur la communication marketing climatique, Baromètre de l’action climatique 2024, p. 27.

4. Josée Robitaille, loc. cit.

5. Guillaume Meurice, Peut-on aimer les animaux et les manger?, La Martinière Jeunesse, coll. « ALT », 2023, p. 27.

6.  Dominic Lamontagne et Jean-François Dubé, La chèvre et le chou : débat entre un artisan fermier et un militant végane, Écosociété, 2022; p. 273.

7.  Ibid., p. 269.

8.  Animal Justice, https://animaljustice.ca/blog/how-many-fishes-does-canada-kill.

9.  Dominic Lamontagne et Jean-François Dubé, op. cit., p. 272.

10.  De L’Isatis, 2024.

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  • Prévention du suicide : nouveaux locaux et nouvelle image
    Le Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-Saint-Laurent (CPSICBSL) devient le Centre de prévention du suicide de l’Est (CPSE) et inaugure, dans le cadre de la Journée mondiale de la prévention du suicide, ses nouveaux locaux, où se situe désormais son centre administratif. Ce dernier se trouve au 180, rue des Gouverneurs, bureau 7, à Rimouski. La présidente du conseil d’administration du CPSE, Caroline Ruest, explique que l’organisme, qui conserve sa maison d’héb
     

Prévention du suicide : nouveaux locaux et nouvelle image

10 septembre 2025 à 14:00

Le Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-Saint-Laurent (CPSICBSL) devient le Centre de prévention du suicide de l’Est (CPSE) et inaugure, dans le cadre de la Journée mondiale de la prévention du suicide, ses nouveaux locaux, où se situe désormais son centre administratif.

Ce dernier se trouve au 180, rue des Gouverneurs, bureau 7, à Rimouski.

La présidente du conseil d’administration du CPSE, Caroline Ruest, explique que l’organisme, qui conserve sa maison d’hébergement, s’est notamment doté de ce nouvel espace afin de se rapprocher du grand public, tout en conservant la confidentialité des usagers de la Maison.

« Notre mandat premier est la prévention du suicide. C’est quelque chose qu’on fait quotidiennement, que ce soit via notre ligne téléphonique, les consultations ou les rencontres qui se font directement au centre, mais au-delà de ça, on s’est dit : quoi de plus puissant, d’un point de vue préventif, que d’avoir notre propre centre administratif? Ici, on sera en mesure d’afficher nos couleurs et de propager nos messages de prévention. »

Madame Ruest précise que ces nouveaux bureaux seront facilement accessibles pour tous ceux et celles qui auront besoin d’information, peu importe le moment.

« En déménagement les bureaux ici, on libère aussi du pied carré, du côté de la maison d’hébergement qui conserve son lieu actuel. Le tout, afin d’offrir une meilleure expérience. L’espace de vie de la Maison sera beaucoup plus conviviale. L’entrée sera adaptée, la cuisine sera plus sécuritaire et les utilisateurs pourront bénéficier d’une plus grande confidentialité lors des rencontres. »

Pour y arriver, des travaux de rénovation débuteront dès l’automne 2025.

La directrice générale du Centre, Isabelle Albert, mentionne que lors d’une deuxième phase, d’autres façons de faire de l’intervention pourront être développées à la Maison, par exemple des activités dirigées.

La directrice générale du Centre de prévention du suicide de l’Est, Isabelle Albert. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Nous aurons aussi comme nouveauté l’ajout d’une chambre adaptée, ce qui est peu commun dans l’hébergement au Bas-Saint-Laurent. Ça nous permettra d’y accueillir des gens, étant donné que malheureusement, on doit en refuser, en raison de l’absence de cet espace. »

Une nouvelle identité visuelle

La mise en place d’une nouvelle image de marque est née d’une volonté, de la part de madame Albert, d’avoir un logo représentatif de la mission du CPSE.

« Notre but est de soutenir les personnes et de les aider à retomber sur leurs pattes. »

Mois de lancement

Afin de faire connaitre le nouveau logo et le nouveau nom de l’organisme, un mois de lancement, avec des activités, aura lieu.

Le public est invité à suivre la page Facebook du CPSE pour rester à l’affut des événements.

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  • Je suis « pauvre conne »
    Pierre Desproges disait : « Argumenter avec un imbécile, c’est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de douleur pour peu de résultat. » Vous savez ces gens vaniteux et braqués, de mauvaise foi jusqu’au trognon, qui profèrent n’importe quoi pour faire effet et défendent des positions rigides et indélogeables, n’hésitant pas à insulter, à ridiculiser, à humilier pour mettre de l’avant leur position, et leur fraise avec. Ils ont des arguments patentés, jouent de populisme et de p
     

Je suis « pauvre conne »

10 septembre 2025 à 11:19

Pierre Desproges disait : « Argumenter avec un imbécile, c’est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de douleur pour peu de résultat. »

Vous savez ces gens vaniteux et braqués, de mauvaise foi jusqu’au trognon, qui profèrent n’importe quoi pour faire effet et défendent des positions rigides et indélogeables, n’hésitant pas à insulter, à ridiculiser, à humilier pour mettre de l’avant leur position, et leur fraise avec. Ils ont des arguments patentés, jouent de populisme et de peurs et ils parlent fort.

« Petits cons d’la dernière averse ou vieux cons des neiges d’antan », disait l’autre.

Pour les uns, c’est un trait de personnalité, pour d’autres, c’est un métier. Pour certains, une vocation. Propagateurs de colère mal dirigée.

Ces grotesques personnages, j’essaie le plus souvent de les ignorer. Je dois dire que, depuis la pandémie, je me suis désintéressé de la doxa médiatique québécoise et de son traitement de l’information. J’ai boudé aussi bien la radio d’État que les médias écrits ou le contenu Web pour des équivalents étrangers. J’écoute actuellement l’analyse des élections canadiennes sur France Inter.

Je ne me reconnaissais pas dans le narratif de nos médias, tantôt clivants, tantôt consensuels. Alignés que nous étions sur la montée de cette extrême droite mondiale qui fait peur, nous avions des discours lourds, l’horizon nous semblait sombre (pas juste à cause du smog, mais aussi).

J’avais ce sentiment que, dans les médias, nous manquions dramatiquement de réelle curiosité et de voix discordantes, que nous avions besoin d’une parole qui nous laisse entrevoir mieux au lieu de se blâmer les uns les autres. Ce sont ces voix qui disent le monde de demain.

Au Québec, on est fins, on aime le consensus, on n’aime pas trop remettre en question les choses, de peur de découvrir que notre grand-mère était raciste. Mais, à force de ne pas regarder les choses en face, on crée une doxa morne tissée d’à-peu-près et un narratif qui ne rejoindra pas les nouvelles générations. C’est pourquoi nous avons besoin de « dissensus », pour chercher à rejoindre et à représenter plus large. Évoluer? Maybe not. Mais le débat social peut se faire de façon civilisée et respectueuse.

Si je sors de mes gonds aujourd’hui, c’est que je constate que ces voix non consensuelles, on tente de les faire taire par un nouveau business de cyber-intimidation, et par la voix des « papes » de la liberté d’expression.

L’incidence

Peu à peu ont émergé, dans des médias mainstream, deux voix qui faisaient écho à mes pensées : celles de Kev Lambert et de Marie-Élaine Guay. Deux voix qui sortaient de sous le voile du consensuel et qui mettent le doigt où personne n’ose regarder; deux jeunes éduqués, sensibles et intelligents qui consacrent le bref spotlight que l’on donne à des artistes ès lettres pour parler d’une société plus juste.

Il n’en fallait pas plus pour que nos amis de la râpe à fromage les envoient rejoindre Safia Nolin dans leur collection de marottes « wokes », de punching bag pour discours clivants. 

Je n’ai même pas envie de parler des idées de Richard Martineau. Ça ne m’intéresse pas. Mais je trouve important de ne pas accepter que l’intimidation soit une business médiatique. Quand Martineau, en pleine connaissance de l’origine de l’expression « ne pas lire les commentaires », traite Marie-Élaine Guay de « pauvre conne », il sait que ce qu’il nourrit risque de nuire à l’intégrité et à la santé de quelqu’un, mais il s’en torche car ça génère de clics (il doit sécuriser sa retraite). 

En sport, c’est la stratégie qui consiste à casser un membre à celui qui te bat à coup sûr pour qu’il déclare forfait. Ben, on appelle ça de la violence et de l’intimidation, de l’incitation à la haine. En plein ce qu’elle dénonçait, avant de s’en prendre plein la gueule.

Et quand une entreprise comme Québecor ou TVA fait la business de l’intimidation en relayant la vidéo sur ses plateformes et en la mettant à la merci de sa horde de trolls, malgré les nombreux signalements, il y a quelque chose de pourri dans le royaume des médias. Je ne suis pas du genre à promouvoir la censure. Mais, je crois qu’il faut se rendre compte que l’intimidation n’est pas un « mode d’expression » ni un gagne-pain. J’en sais quelque chose :

Extrait de mon journal : « Ne plus commenter un post de Roméo Bouchard. CPT. »

Il faudra que les gens en autorité prennent acte, s’excusent et assument le cercle de violence qu’ils alimentent impunément. Il faudrait que nous nous donnions des leviers pour régir cette violence numérique et pour blâmer ceux qui exploitent ces failles réglementaires pour casser leur sucre.

Personnellement, j’aime pas mal mieux être une « pauvre conne » qu’un chroniqueur d’opinions. 

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  • J’aime les gens qui doutent1: Entrevue avec Gaston Desjardins
    Aussitôt assis ensemble au Chapeau Moustache, Gaston Desjardins et moi invoquons nos grands-pères, nos pères, prenons avec eux et nos chiens une marche imaginaire en forêt. Entre des moulins à scie d’hier et d’aujourd’hui, des gorgées de lait d’or pour moi et de latté pour lui, revit une mémoire à la fois intime et collective. Nous nous retrouvons autour des lambeaux d’une culture canadienne-française démodée. À la faveur de son livre L’arrière-boutique de l’histoire, je veux l’entendre me parle
     

J’aime les gens qui doutent1: Entrevue avec Gaston Desjardins

8 septembre 2025 à 09:11

Aussitôt assis ensemble au Chapeau Moustache, Gaston Desjardins et moi invoquons nos grands-pères, nos pères, prenons avec eux et nos chiens une marche imaginaire en forêt. Entre des moulins à scie d’hier et d’aujourd’hui, des gorgées de lait d’or pour moi et de latté pour lui, revit une mémoire à la fois intime et collective. Nous nous retrouvons autour des lambeaux d’une culture canadienne-française démodée. À la faveur de son livre L’arrière-boutique de l’histoire, je veux l’entendre me parler de la moisson d’un gars qui semble encore surpris d’avoir passé le plus clair de sa vie à l’université. Rencontre avec un cascadeur de l’éducation.

Philippe Garon  Pour paraphraser Yvon Deschamps, l’histoire, « qu’ossa donne? »

Gaston Desjardins  Au fil de ma carrière, de mes recherches, je me suis évidemment beaucoup interrogé sur l’histoire, sur sa fabrication et son enseignement. J’ai accumulé plein de brouillons, d’esquisses, sans savoir quoi en faire. En prenant ma retraite, je voulais paresser. Mais ça me chicotait. Je me rendais compte qu’au-delà de la dimension intellectuelle, je voulais parler de l’expérience de la personne, du vécu de l’historien. Avec une mémoire sensible. Plus t’es vieux, plus tu peux avoir de la perspective. Cette dimension organique n’apparaît pas nécessairement dans le discours académique officiel. En me détachant des contraintes institutionnelles, je pouvais écrire d’une manière qui n’entre pas nécessairement dans le cadre de la discipline. Pour méditer au sens de mon métier. Évidemment, on entend souvent que l’histoire peut servir à dessiner l’avenir. Mais pas toujours. Les tyrans nous montrent bien qu’ils savent eux aussi se servir du passé…

P. G.  Ça me fait penser à Hegel qui disait que l’histoire nous apprend que nous n’apprenons rien de l’histoire.

G. D.  Oui, pour moi, ça entre justement dans cette croyance selon laquelle la science va tout régler. Le mythe de la scientificité, c’est un des thèmes dans lesquels je voulais plonger. Comme l’instrumentalisation de l’histoire. Les enjeux de liberté, de connaissance et de pouvoir également. Pouvoir dans le sens des multiples rapports de forces qui s’exercent en société, sur le plan politique évidemment, économique, mais aussi dans le cadre universitaire. Toute corporation revendique la valeur scientifique de ses thèses, c’est légitime. Cela dit, c’est bien beau la cueillette et l’analyse de données. Sauf que l’histoire, c’est aussi un récit. On a une relation affective avec notre passé. Peu importe l’époque, les événements, les personnages auxquels on s’intéresse, on doit rester conscient que c’est une interprétation. Qu’on est dans la subjectivité.

P. G.  Sauf que de cette manière, on arrive difficilement à des réponses définitives…

 G. D.  La certitude, c’est le pire ennemi de la connaissance. Les réponses sont sans cesse à construire. C’est une quête. Une boucle perpétuelle. Nous sommes à la fois ce qui nous brûle et ce que nous brûlons, ce que nous absorbons de partout, physiquement et symboliquement. En plus des universitaires, plein d’autres personnes s’intéressent à l’histoire : des libraires, des journalistes, des muséologues, des artistes, tout ça donne une diversité de points de vue qui peut enrichir notre questionnement. À moins que ce soit malveillant. Ce qui renforce l’idée selon laquelle, comme citoyens, on doit cultiver le doute, même si c’est exigeant.

P. G.  Dans un autre ordre d’idées, tu t’intéresses aux fantômes, mais pas nécessairement comme phénomène paranormal.

G. D.  Le travail de l’historien, c’est d’interroger des morts, d’emprunter leur regard, de vivre leurs émotions. Les historiens parlent tout le temps avec les morts et, pourtant, ils ne le disent jamais. Ils font le pont entre la vie et la mort. Converser avec les morts, ça peut nous apprendre beaucoup, nous apprendre à mourir même.

1. Merci à Anne Sylvestre.

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  • Élections municipales 2025 : Un Devoir citoyen en latence, tout le long des deux rives du Saint-Laurent!
    Élections municipales 2025 : Un Devoir citoyen en latence, tout le long des deux rives du Saint-Laurent! Je soumets cette analyse critique le plus positivement du monde, dans l’espoir d’être de quelque utilité pour la communauté et le bien-commun. Car il faudra bien reconstituer des communautés cohésives, solidaires et responsables et avancer vers une société écoresponsable prospère et cohésive. La période des élections municipales approche. Des cohortes de représentants à élire, quelques
     

Élections municipales 2025 : Un Devoir citoyen en latence, tout le long des deux rives du Saint-Laurent!

5 septembre 2025 à 13:28

Élections municipales 2025 : Un Devoir citoyen en latence, tout le long des deux rives du Saint-Laurent!

Je soumets cette analyse critique le plus positivement du monde, dans l’espoir d’être de quelque utilité pour la communauté et le bien-commun. Car il faudra bien reconstituer des communautés cohésives, solidaires et responsables et avancer vers une société écoresponsable prospère et cohésive.

La période des élections municipales approche. Des cohortes de représentants à élire, quelques fois en remplacement en raison de l’hostilité de citoyens, par effet d’usure sous la critique répétée ou les frustrations de ne détenir que des pouvoirs décisionnels et des ressources régionales limitées ou insuffisantes, ou simplement par l’incompréhension de ce que devraient être les devoirs des élus envers le bien commun et la prospérité à long terme des villages et des villes et de leurs citoyens. Il serait utile que les électeurs exercent un choix judicieux en faveur de ceux et celles qui auront à cœur l’écologie, l’Environnement, la santé environnementale et qui auront fait preuve de conscience citoyenne au-delà d’intérêts, d’aveuglements ou de raisons spécieuses.

Quel mal ronge donc notre démocratie municipale? J’avancerai, à l’essai, que le mal vient du fait que des politiciens et des intérêts partisans ou égocentriques ont usurpé le pouvoir des citoyens et l’ont concentré dans une machine bureaucratique de plus en plus lourde, méprisante et hautaine sans que ne soit respecté le devoir d’une véritable reddition des comptes : révéler la vérité en toute transparence, analyser et évaluer, consulter avant de décider, décider en collégialité, puis agir : Vérité, devoir, vaillance, conscience.

Ce que nous expérimentons de la démocratie est devenu une illusion d’un pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. C’est l’exercice du pouvoir par les partis politiques, leurs députés et un gouvernement central omniscient s’il est fortement majoritaire. Les municipalités sont officiellement des « créatures » de ce gouvernement central et on fait bien sentir la futilité de pouvoirs municipaux.   Un défi démocratique perdure.

Il faut renverser des attitudes néfastes et refonder notre démocratie sur sa base de la participation citoyenne dans les municipalités et les régions. Une image révélatrice : si déjà les sièges des élus dans les salles des conseils municipaux étaient plus modestes et ceux des citoyens plus nombreux ! Déjà par ce théâtre du pouvoir, on fait sentir que le citoyen est l’inférieur, l’écrasé, le censitaire qui doit se taire, que sa présence n’est qu’au mieux tolérée ! Le rôle de l’État central, c’est de coordonner et d’assurer l’équité sociale, l’intégration et la cohésion, la prospérité et la cohérence de l’aménagement territorial, ce n’est pas de tout contrôler par le jeu des pouvoirs exécutifs et législatifs trop amalgamés, ce n’est pas d’étendre la toile de la fonction publique, le nombre de fonctionnaires et alors d’obstacles bureaucratiques, normatifs et réglementaires. La lourdeur n’est pas garante de succès à des jeux olympiques! Un équilibre pragmatique doit s’établir entre les paliers des Pouvoirs, et toujours l’amour de la patrie doit primer sur les impulsions affairistes. La complexité et la lourdeur de l’appareil gouvernemental ne peuvent pas constituer des prétextes pour nier l’imputabilité et le devoir de transparence.

Devant un juste, nul besoin de tout contrôler, de tout policer! l’État doit créer des conditions gagnantes, orienter les grandes décisions, développer des consensus de fond, guider, mener des études validées, développer une organisation systémique capable de réaliser efficacement de grands projets et de grandes missions et de répondre à des impératifs nationaux. Cependant, tout ce que la complexité des infrastructures techniques et technologiques ou des structures organisationnelles apportent pour élaborer des plans et réaliser des actions gagnantes doit être évalué en fonction de critères de cohérence, d’efficacité, de véracité et de reddition des comptes. Aux grands défis, concentrer de grands moyens en un grand État. Cependant la vie de tous les jours relève de la vie de village et de la responsabilité individuelle et de la conscience citoyenne. Voilà globalement.

Soyons clair : la prise en charge du territoire et de la communauté peut et doit se faire d’abord au niveau municipal et régional, dans le respect des libertés individuelles : la protection des boisés, des milieux humides, des cours d’eau, des berges, l’accès à l’eau propre des rivières et des lacs, le logement, la culture, les loisirs, la famille, les transports locaux, la santé publique, l’autonomie alimentaire, la qualité de l’eau potable et de l’air, le patrimoine architectural, l’agriculture, la vie communautaire et même la gestion courante de services de santé et d’éducation et la promotion du bien-être des enfants et des personnes âgées relèvent aussi de responsabilités communautaires et citoyennes. <<Ça prend tout un village pour éduquer les enfants!>>, non une omniprésente et omnipotente fonction publique!

Dans les faits, on aura dépossédé nos villages de leurs fonctions vitales en même temps que les carrés centraux et les kiosques à musiques auront été délaissés au profit de projets de centres d’achat excentriques, et maintenant plus encore par les entrepôts des bannières multinationales américaines. Par extension, acheter local exerce une influence sur la qualité de la vie démocratique aussi bien que sur la protection de l’architecture patrimoniale!

Cependant, la conduite des affaires publiques ne peut pas se faire uniquement par les élus municipaux, même si c’est à eux que les citoyens auront délégué, un temps, le pouvoir local légitime de décider. Il est essentiel que les citoyens s’organisent pour intervenir en permanence auprès de leurs élus, pour les soutenir dans la réalisation d’objectifs communs ou les rappeler à l’ordre qu’exige le Bien commun. Une « Assemblée citoyenne locale », un Conseil indépendant, devrait pouvoir réagir, faire pression auprès des élus et faire valoir qu’il y a ou non cohérence ou acceptabilité sociale ou que le devoir de précaution et d’évaluation aura été respecté. Celle-ci devrait disposer d’un minimum de moyens pour s’informer et informer la population exercer un devoir de précaution et de consultation. Elle devrait pouvoir se servir sans entraves du mécanisme d’initiative populaire consultatif (référendum consultatif prévu dans le Code municipal). Ce mécanisme permet de soumettre à un vote populaire l’adoption ou le rejet de règlements ou de projets, si un nombre suffisant de citoyens en font la demande. Sans cette participation citoyenne à la prise en charge de leur communauté et de leur milieu, on le constate, les élus se retrouvent coincés devant une foule de « clients» intolérants ou de promoteurs qui en veulent toujours plus, ou de citoyens qui leur en veulent tout court d’attitudes méprisantes ou de conflits d’intérêt. Plus les mensonges s’accumulent, plus la frustration monte, et l’intolérance monte aussi. Les fusions municipales ou la diminution du nombre de conseillers ou le déni de responsabilités ne constituent pas des solutions heureuses.

On objectera que les élus municipaux n’ont ni les pouvoirs ni les ressources pour mettre en œuvre une prise en charge de tout et en tout. Certes. Pourtant, les devoirs de précaution, d’information et de consultation doivent prévaloir. Ainsi, eu égard à des projets qui auraient des impacts de destruction de milieux humides, de pollution de l’eau et des berges, de non-respect des bandes riveraines et ainsi de suite, un élu aurait le devoir d’oser intervenir même au-delà de balises réglementaires; oser exiger, innover, miser sur les ressources et les moyens communautaires et la mobilisation citoyenne. La précipitation à autoriser un projet de développement indiquerait déjà sa faiblesse (ainsi le cas Northvolt, et bien d’autres). Développer des consensus et valider l’acceptabilité sociale et toujours évaluer constituent des garanties de succès tant économiques que communautaires de projets, en plus encore de mégaprojets qui écrasent les citoyens. Exécuter efficacement certes, mais après une évaluation serrée et éclairée. On confond trop le développement régional à des développements financiers bénéfiques pour quelques influenceurs ou d’entrepreneurs pressés. Un projet que l’on dit pressé de réaliser, donne déjà le signe d’un mauvais projet car la précipitation cache bien des lacunes et des couleuvres! Développer en urgence n’est pas garant de progrès si des destructions pénalisent l’Environnement et les écosystèmes et l’harmonie des architectures patrimoniales et de beaux villages. Être un élu ou un citoyen responsable, serait être prêt à prendre des risques pour le bien commun, dont le risque de tout évaluer avec la participation et la consultation des citoyens. Rien de plus malsain que cette culture de la dépendance aux développements affairistes ou du désengagement envers l’environnement. La cohésion sociale en souffrirait alors. Une illustration par analogie : l’intégration linguistique et sociale relève de responsabilités des élus et de la communauté, car il n’y a pas de cohésion sans intégration, et alors entendre des élus rejeter sur un autre palier gouvernemental ces responsabilités citoyennes – (paradoxalement le préfet de MRC n’est pas élu à cette fonction par suffrage universel, mais par un jeu de coulisses où l’un enclin à accepter les projets de développements à intérêts particuliers serait favorisé. L’élection des préfets ne devrait-il pas être soumis à une sorte de droit de regard d’un comité citoyens, de sages?) – et prétexter que cela relève de tel ou tel autre ministère, ou d’un ministère de l’Environnement de plus en plus désengagé envers l’Environnement. Un tel laisser-aller moral devrait disqualifier un candidat à une élection municipale ou le livrer à une procédure de destitution s’il est trop enclin aux compromissions et ne consulte pas les citoyens. Bref, on entend trop des ‘’cela relève de l’autre palier politique’’ dans les petites municipalités et les MRC…

Le Québec constitue un immense territoire composé de grandes régions porteuses de valeurs culturelles et sociétales distinctes, et aux ressources particulières qui conditionnent la vitalité économique, sociale et écologique. Le tout forme un corps national inviolable. Et le Québec s’est construit de l’esprit du <<Fleuve aux grandes eaux ». Et cette terre est notre terre commune. Chaque région, chaque village, chaque quartier contribue à forger l’âme du peuple, à fonder sa souveraineté. Une situation de problèmes là est affaire de tous, en communion. Cependant, il n’y a pas de plan d’aménagement et d’occupation territoriale cohérent décidé par l’ensemble dans un forum social national  collectif consensuel, que des étalements, des fragmentations des terres agricoles et des bois et des champs, des sols et des sous-sols livrés à des développements aveugles, à des intérêts mercantiles ou égocentriques; et, le Fleuve aux grandes eaux jadis le paradis d’un foisonnement de poissons et de crevettes et de biodiversité serait déjà en très mauvais santé…Sous trop de développements, la beauté est nulle part, la laideur brutaliste s’étend partout. On ne partage pas assez un sentiment de la beauté des paysages et la richesse de l’eau pure, de la naturalité des sols, de la biodiversité……Un pays vaste peuplé de peu de gens mais dévasté de partout, dans ses eaux, dans ses sols, dans ses forêts, dans ses patrimoines, dans ses mémoires identificatrices…

Conséquemment, ne faudrait-il pas promouvoir un engagement à un code d’éthique qui inscrirait un devoir de précaution, un devoir d’évaluation, un devoir d’information et un devoir de consultation? Certes, pour la pérennité à long terme. Globalement, on n’a pas besoin de plus de fonctionnaires municipaux ou provinciaux, mais de plus de Lumière, de plus de référence à un éthos d’un carita patrii soli! de la conscience citoyenne et de la beauté du pays.  L’éthos confère un sens à l’action, donne un sens existentiel à sa propre vie, libère de conflits, encore qu’il faille bien se battre, même mal, pour infléchir l’action dans le sens de la Nature et de la raison de la Nature. La connaissance et l’entendement ne devraient-ils pas aider à relativiser des discordances, à résoudre des désaccords, et à rechercher la coopération pour le bien commun.

Aux prochaines élections municipales, il faudra bien encourager et appuyer les candidats qui auront fait preuve d’engagement et de foi véritable dans l’écologie, l’environnement, la santé de l’environnement. Et, qui porteront le flambeau de la vérité, du devoir et de la vaillance… Il relèverait alors du devoir et de la responsabilité de tous les citoyens de les appuyer, solidairement, ces vrais Hommes!

Michel Pagé.

Réf. Code municipal (c-27); Loi sur les compétences municipales (c-47); Voir aussi des notes sur les MRC dans architecture proposé à MRC,

Mots clé : devoir de précaution, devoir de consultation, participation citoyenne, devoir d’évaluation, Environnement, Santé de l’Environnement et santé publique. Prospérité, Naturalité. Devoir de reddition. Complexité de l’appareil bureaucratique

Seul un fou couperait la branche sur laquelle il se tient en équilibre, et pourtant bien de vains élus ne font que cela, et Ils seraient élus par des gens qui s’aveuglent aux chants des sirènes du gain à court terme, de l’égocentrisme et de raisons financières narcissiques, à courts termes. Développons, mais pour qui, pour quelques-uns et la gloire de quelques élus en mal d’être appréciés… Les grands ont de grands sentiments, les petits de petits...… Une économie écologique requiert un environnement et des systèmes écologiques sains. Cependant, on se ment tellement à soi-même pour camoufler…
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  • Le pari d’une vie de Bruno Lévesque pour sauver son église
    Bruno Lévesque célèbre, cette année, ses 25 ans de diaconat. Plusieurs se souviennent de lui pour avoir marqué l’histoire de la télévision québécoise lorsqu’en 2006, il a refusé une somme considérable à l’émission Le Banquier, à l’antenne de TVA. L’homme de foi raconte comment son geste a transformé sa communauté et sa propre vie. Dans le village de Sainte-Angèle-de-Mérici, peuplé d’à peine 1000 habitants, l’église centenaire était en péril. L’automne 2006 révèle l’ampleur des dégâts: infiltr
     

Le pari d’une vie de Bruno Lévesque pour sauver son église

4 septembre 2025 à 17:00

Bruno Lévesque célèbre, cette année, ses 25 ans de diaconat. Plusieurs se souviennent de lui pour avoir marqué l’histoire de la télévision québécoise lorsqu’en 2006, il a refusé une somme considérable à l’émission Le Banquier, à l’antenne de TVA. L’homme de foi raconte comment son geste a transformé sa communauté et sa propre vie.

Dans le village de Sainte-Angèle-de-Mérici, peuplé d’à peine 1000 habitants, l’église centenaire était en péril. L’automne 2006 révèle l’ampleur des dégâts: infiltrations d’eau, structure fragilisée et un diagnostic architectural implacable réclamant 1,8 M$ de réparations.

« Comment trouver l’argent pour les réparations? », se demande alors Bruno Lévesque. L’église n’était pas encore reconnue au patrimoine religieux du Québec et l’accès aux subventions demeurait incertain. C’est dans ce contexte désespéré qu’une idée audacieuse germe dans l’esprit du diacre: tenter sa chance à l’émission télévisée Le Banquier.

Un pari risqué devant les caméras

Sans jamais avoir regardé l’émission, Bruno Lévesque remplit le questionnaire de candidature, dans lequel on lui demande ses rêves personnels les plus chers. Il écrit: rencontrer Grégory Charles, visiter le Vatican et faire un saut en parachute. Après les étapes de présélection au printemps, il se retrouve en septembre face aux caméras, accompagné de 60 paroissiens de Sainte-Angèle venus le supporter.

L’enregistrement de l’émission dure sept heures et demie. Lorsque vient le moment crucial, les valises de trois « beautés » restent à découvrir. Face au dilemme où il doit accepter 185 000$ ou miser sur sa valise, Bruno Lévesque fait un choix qui allait le marquer à jamais: il refuse les 185 000$, en espérant gagner le gros lot.

« J’ai entendu la voix d’une dame, parmi les 60 personnes de mon village, qui m’a rappelé que j’avais dit qu’on irait jusqu’au bout », se souvient-il. Finalement, malheur: sa valise ne contenait que 500$.

Conséquences

La réaction du public est immédiate. Choqués par ce qu’ils perçoivent comme un mauvais choix, certains paroissiens vont jusqu’à lui proférer des menaces de mort. Un homme réclame une part de la maigre cagnotte de 500$, inventant une histoire dramatique pour tenter d’attendrir le diacre.

Le lendemain, l’émission de Denis Lévesque achève de ternir l’image du pauvre homme. L’animateur interroge brutalement les motivations du diacre, allant jusqu’à qualifier les habitants de son village de « mangeux de patates ». Au presbytère de Sainte-Angèle, des paroissiens pleurent, révoltés par l’humiliation publique de leur représentant.

Une générosité rédemptrice

Paradoxalement, cette controverse médiatique provoque un retournement de situation spectaculaire.

« Je me disais que j’avais touché au dieu de beaucoup de monde et que ce dieu-là était dans leur portefeuille, philosophe Bruno Lévesque. Est-ce qu’une église peut être sauvée par le jeu? »

Cette question fait alors réfléchir bien des gens, tant et si bien que les dons affluent de partout au Québec, dont certains de Laval, de Sept-Îles, massivement de la Gaspésie et d’anciens résidents de Sainte-Angèle émus par la détermination du diacre. Lorsque l’église a finalement été reconnue au patrimoine religieux, les 460 000$ nécessaires aux réparations ont été réunis grâce à cette vague de générosité populaire.

Cadeaux inattendus

L’aventure télévisée a également apporté des moments de pure magie. L’un des rêves de Bruno Lévesque se confirme: Grégory Charles offre un concert à Sainte-Angèle. Ce qui devait être une petite visite avec trois jeunes choristes se transforme en un événement de plus grande ampleur.

« Le mercredi avant le spectacle, ils étaient 20 qui voulaient venir à Sainte-Angèle, raconte Bruno. Je me suis demandé où on allait les coucher. »

Mais, la solidarité du village a opéré: en 20 minutes, tous les chanteurs étaient logés chez des gens de l’endroit. L’église était si bondée que 200 personnes ont suivi la représentation sur écran géant à la salle paroissiale. Le spectacle a généré 40 000$.

L’église de Sainte-Angèle-de-Mérici est remplie pour la célébration des 25 ans d’ordination de Bruno Lévesque. (Photo courtoisie)

Seconde chance et leçon de vie

Quelques années plus tard, TVA offre une rédemption télévisuelle à Bruno Lévesque dans Le Banquier de la deuxième chance. Stéphane Laporte et Julie Snyder, témoins de l’injustice médiatique qu’avait subie Bruno Lévesque, avaient promis de « revenir le chercher un jour ». Cette fois, à l’issue de l’émission, l’histoire se termine bien: un voyage en Italie d’une valeur de

7000$, entièrement payé par TVA, permet au diacre de réaliser son rêve de visiter Saint-Pierre de Rome.

« Cette aventure du Banquier de la deuxième chance m’a démontré que j’avais une belle force psychologique », confie-t-il aujourd’hui.

Après 25 ans de diaconat et 15 ans de services en soins spirituels à l’Hôpital régional de Rimouski, Bruno Lévesque en tire une leçon: « Peu importe ce qu’on vit, les gens réagissent à partir de ce qu’ils sont dans leur nature. Le bon monde est bon, le mauvais est mauvais. Mais, 85% des gens sont bons. »

Pour l’homme de 66 ans, ce pari fou a révélé le meilleur de l’humanité.

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  • Robots conversationnels et suicide : une enquête troublante de La Presse
    Publié par La Presse, sous la plume de Fannie Arcand, Daphné Cameron et Marie-Eve Morasse, le reportage soulève une question troublante : jusqu’où les robots conversationnels peuvent-ils aller lorsqu’un adolescent en détresse les interpelle ? Les journalistes ont soumis quatre outils ( ChatGPT d’OpenAI, Grok de xAI, Claude d’Anthropic et SnapchatAI ) à des tests […]
     

Robots conversationnels et suicide : une enquête troublante de La Presse

4 septembre 2025 à 11:47
Publié par La Presse, sous la plume de Fannie Arcand, Daphné Cameron et Marie-Eve Morasse, le reportage soulève une question troublante : jusqu’où les robots conversationnels peuvent-ils aller lorsqu’un adolescent en détresse les interpelle ? Les journalistes ont soumis quatre outils ( ChatGPT d’OpenAI, Grok de xAI, Claude d’Anthropic et SnapchatAI ) à des tests […]
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  • Le Géouïdire : la revue étudiante en géographie
    Voilà déjà 20 ans que Le Géouïdire, la revue des étudiants et des étudiantes en géographie, ouvre ses pages à la publication d’articles en science et de récits de voyage! Le premier numéro du Géouïdire a vu le jour en mars 2005 et le dix-neuvième en novembre 2019. Aucun numéro n’a été publié depuis la pandémie, mais quelques membres du Regroupement des étudiant.e.s en géographie (REEG) de l’UQAR ont décidé de reprendre le flambeau et lancent un appel de textes pour la publication en septembre du
     

Le Géouïdire : la revue étudiante en géographie

4 septembre 2025 à 08:36

Voilà déjà 20 ans que Le Géouïdire, la revue des étudiants et des étudiantes en géographie, ouvre ses pages à la publication d’articles en science et de récits de voyage! Le premier numéro du Géouïdire a vu le jour en mars 2005 et le dix-neuvième en novembre 2019. Aucun numéro n’a été publié depuis la pandémie, mais quelques membres du Regroupement des étudiant.e.s en géographie (REEG) de l’UQAR ont décidé de reprendre le flambeau et lancent un appel de textes pour la publication en septembre du 20e numéro!

La revue est un bon moyen de communiquer des idées de manière concrète et de rassembler les connaissances de plusieurs auteurs afin de les rendre accessibles. L’information abonde sur Internet, mais revenir un instant à un média écrit en format papier a ce petit quelque chose de rassembleur et de chaleureux.

Le Géouïdire est toujours imprimé en édition limitée, ce qui le rend unique et authentique. Tous les anciens numéros sont accessibles pour consultation à la bibliothèque de l’UQAR et en format PDF sur le site Internet de l’institution1. La rédaction des articles, leur correction et la mise en page ont été rendues possibles au fil des ans grâce à la contribution bénévole de plusieurs étudiants, de personnes chargées de cours, de professeurs ainsi que de chercheurs et chercheuses. Les contributeurs proviennent de différentes disciplines et ont tous un intérêt pour l’environnement et la géographie en tant que science multidisciplinaire. Le Fonds de soutien aux projets étudiants (FSPE) de l’UQAR, l’Association générale étudiante du campus à Rimouski (AGECAR) et le module de géographie permettent également l’existence de la revue depuis les tout débuts.

Les anciens numéros du Géouïdire portent sur différents sujets tels que la nordicité, le voyage en voilier, la politique, l’aménagement du territoire ou encore la cartographie participative. Les étudiants y parlent de leur expérience de stage sur le terrain, d’échange à l’international, de cours d’été ou d’emploi d’été en science de l’environnement. Certains y résument leur projet de recherche en une courte bande dessinée, simplifient un rapport remis dans un cours ou partagent un entretien avec leur professeur. D’autres encore écrivent sur un sujet de leur choix en lien avec l’environnement ou publient des photographies de nature. Des gens de tous les domaines sont bienvenus pour proposer un article puisque la pluridisciplinarité sur un tronc commun qu’est le territoire est centrale.

La presse écrite étudiante est un outil pédagogique qui permet la vulgarisation scientifique pour la communauté universitaire et la population citoyenne. La géographie est une discipline carrefour à la fois humaine et physique, ce qui en fait une science rassembleuse qui aide à la compréhension du monde sur plusieurs plans.  La revue Géouïdire permet aussi de découvrir les membres du module de géographie à l’UQAR qui offre un programme stimulant et dynamique, avec de nombreuses occasions d’apprentissages sur le terrain, en laboratoire, en stage et à l’international.

Vous avez un intérêt pour les sciences de la nature et l’environnement et vous avez envie de partager vos idées? La revue Géouïdire vous invite dès maintenant à soumettre un article pour son 20e numéro!

Pour toute question ou pour soumettre un article, écrire à geoui.dire@gmail.com

Suivez-nous sur la page Facebook de la revue!

[1]. Géouï-Dire, la revue des étudiantes et étudiants en géographie, UQAR, 2025, https://www.uqar.ca/luniversite/departements/departement-de-biologie-chimie-et-geographie/geoui-dire-la-revue-des-etudiantes-et-etudiants-de-geographie/
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  • Quand l’IA devient médecin de famille : l’exemple chinois de DeepSeek
    Dans un reportage publié par Rest of World, la journaliste Viola Zhou raconte l’histoire de sa mère, une patiente greffée d’un rein qui vit dans une petite ville de l’est de la Chine, et sa relation grandissante avec DeepSeek, un robot conversationnel médical. Ce récit illustre une tendance mondiale : l’essor des intelligences artificielles comme […]
     

Quand l’IA devient médecin de famille : l’exemple chinois de DeepSeek

4 septembre 2025 à 06:00
Dans un reportage publié par Rest of World, la journaliste Viola Zhou raconte l’histoire de sa mère, une patiente greffée d’un rein qui vit dans une petite ville de l’est de la Chine, et sa relation grandissante avec DeepSeek, un robot conversationnel médical. Ce récit illustre une tendance mondiale : l’essor des intelligences artificielles comme […]
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  • Salon des artisans : les inscriptions sont lancées
    La MRC de La Matapédia et la SADC de La Matapédia annoncent l’ouverture de la période d’inscription en vue du prochain Salon des artistes et des artisans de La Matapédia qui aura lieu les 15 et 16 novembre prochain à la salle communautaire d’Amqui. Les personnes souhaitant s’inscrire doivent se procurer le formulaire d’inscription sur le site Internet de la MRC de La Matapédia (www.mrcmatapedia.qc.ca) ou sur la page Facebook du Salon. Elles peuvent aussi obtenir la documentation en communi
     

Salon des artisans : les inscriptions sont lancées

3 septembre 2025 à 14:00

La MRC de La Matapédia et la SADC de La Matapédia annoncent l’ouverture de la période d’inscription en vue du prochain Salon des artistes et des artisans de La Matapédia qui aura lieu les 15 et 16 novembre prochain à la salle communautaire d’Amqui.

Les personnes souhaitant s’inscrire doivent se procurer le formulaire d’inscription sur le site Internet de la MRC de La Matapédia (www.mrcmatapedia.qc.ca) ou sur la page Facebook du Salon.

Elles peuvent aussi obtenir la documentation en communiquant directement avec les organisateurs de l’événement.

Informations supplémentaires

La date limite pour faire parvenir le dossier d’inscription est le 30 septembre 2025. Le paiement total de l’inscription doit obligatoirement être transmis en même temps que le formulaire.

Les personnes souhaitant des informations supplémentaires peuvent s’adresser à Madame Karine Lévesque, conseillère en développement culturel à la MRC de La Matapédia, membre du comité organisateur, au 418 629-2053, poste 1036 ou à culture@mrcmatapedia.quebec.

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