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Trois-Pistoles sera l’adversaire du Shaker

On connait maintenant les quatre Ă©quipes demi-finalistes dans la Ligue de baseball senior Puribec. Trois-Pistoles rejoint Matane, Rimouski et TĂ©miscouata dans le carrĂ© d’as.

Jeudi soir, le BĂ©rubĂ© GM (7e au classement) a causĂ© la surprise du premier tour des sĂ©ries en Ă©liminant le CIEL FM de RiviĂšre-du-Loup (2e au classement) dans le 5e et dĂ©cisif match. Pointage final : 7-3.

Le vĂ©tĂ©ran StĂ©phane Pouliot a Ă©tĂ© le grand artisan de cet accomplissement du BĂ©rubĂ© GM avec les trois victoires des siens dans autant de dĂ©parts en huit jours au monticule. Jeudi, il a un match complet de 83 lancers. 

C’est la victoire pour Trois-Pistoles (Photo archives : Jean-Claude Pelletier)

Au bĂąton, Ludovic Saucier a un double bon pour deux points pour donner les devants aux siens 3-0 en 4e manche. Il a ajoutĂ© un simple pour le point d’assurance en 7e manche. 

Juan Borras, qui a lancé cinq manches et un tiers, encaisse la défaite.

Pour le sommaire : cliquez ici

Demi-finales

Trois-Pistoles sera opposĂ© au Shaker de Rimouski en demi-finale. L’autre sĂ©rie opposera Matane Ă  TĂ©miscouata. 

Le calendrier de la sĂ©rie A est connu. Celui de l’autre sĂ©rie le sera vendredi dans la journĂ©e.

  • Samedi 16 19 h 30 Trois-Pistoles vs Rimouski
  • Mardi 19 19 h 30 Rimouski vs Trois-Pistoles
  • Jeudi 21 19 h 30 Trois-Pistoles vs Rimouski
  • Vendredi 22 19 h 30 Rimouski vs Trois-Pistoles
  • *Mardi 26 19 h 30 Trois-Pistoles vs Rimouski
  • *Jeudi 28 19 h 30 Rimouski vs Trois-Pistoles
  • *Vendredi 29 19 h 30 Trois-Pistoles vs Rimouski

* : si nĂ©cessaire

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Camp de l’OcĂ©anic : premiĂšre journĂ©e pour faire belle impression

La cinquantaine de recrues de l’OcĂ©anic ont cassĂ© la glace, jeudi, lors du Jour 1 du camp d’entrainement de l’équipe au Complexe sportif Desjardins.

L’objectif Ă  court terme de ces jeunes est de mĂ©riter une place pour le camp avec les vĂ©tĂ©rans Ă  compter de samedi. 

« Je suis trĂšs satisfait de l’éthique de travail des gars et c’est ce qu’on demande la premiĂšre journĂ©e. On leur a demandĂ© de jouer dans leur identitĂ© et leurs forces », explique JoĂ«l Perrault dans son premier point de presse de la nouvelle saison.

JoĂ«l Perrault (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

Il avait eu l’occasion de voir Zack Arsenault, le choix de premiĂšre ronde de l’équipe au dernier repĂȘchage, au camp d’Équipe Canada des moins de 17 ans.

« On voit qu’il a beaucoup de talent. Il a un trĂšs bon lancer et il a tout le temps marquĂ© des buts. Il devra maintenant ajuster sa partie en consĂ©quence et il est prĂȘt Ă  tout pour ĂȘtre dominant parce qu’il l’a toujours Ă©tĂ© », souligne l’entraineur-chef.

Ce dernier a aussi beaucoup apprĂ©ciĂ© l’énergie de Maxwell Branton et de ses belles aptitudes, tout comme pour le dĂ©fenseur Justin Beaulieu, les deux choix de 2e ronde en juin dernier. 

Duquet

Sur l’acquisition d’Émile Duquet, un attaquant de 20 ans, Perrault parle d’un excellent patineur.

« On l’a vu beaucoup vu dans les deux derniĂšres annĂ©es. À chaque match, il est lĂ . À Chicoutimi, il jouait dans un rĂŽle un peu plus dĂ©fensif en arriĂšre de tout le talent qu’ils ont. C’est un joueur que j’apprĂ©cie beaucoup avec son coup de patin et son Ă©nergie. Je lui ai parlĂ©, il est trĂšs content de s’en venir Ă  Rimouski. Il aura un rĂŽle important avec nous. C’est un trĂšs bel ajout avec le dĂ©part de Maxime Coursol qui a passĂ© quatre ans ici, qui nous a tellement amenĂ© de l’expĂ©rience et de leadership dans le vestiaire. »

Le camp se poursuit vendredi avec deux séries de trois parties, de 09 h 30 à 12 h 30 ainsi que de 17 h à 20 h. Les premiers retranchements seront annoncés samedi midi.

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39e Tournoi Construction Albert : formule déjà gagnante

Le 39e Tournoi de golf Construction Albert affiche complet avec la prĂ©sence annoncĂ©e de 260 joueurs ce samedi 16 aoĂ»t, au Club Les Saules de Rimouski. L’évĂ©nement promet une journĂ©e festive, sportive et gĂ©nĂ©reuse au profit de sept organismes rĂ©gionaux.

Cette annĂ©e, Construction Albert viendra en aide Ă  La DĂ©brouille, Ă  l’Association du hockey mineur de Rimouski, au Centre de prĂ©vention du suicide et d’intervention de crise du Bas-Saint-Laurent, au Club de patinage artistique de Rimouski, Ă  la Fondation de l’école Paul-Hubert, Ă  la Fondation Martin D’Astous et Ă  l’Association du cancer de l’Est du QuĂ©bec.

Le comité organisateur, sous la responsabilité de Mélissa Pelletier et de Louis-Vincent Albert, accueillera les premiers joueurs dÚs 7 h avec le traditionnel brunch et le départ matinal sous la formule Mulligan à cinq joueurs.

Les autres golfeurs arriveront pour celui de l’aprĂšs-midi, prĂ©vu Ă  13 h, pour profiter du parcours dans une ambiance conviviale.

Des golfeurs réunis au premier trou du Club Les Saules. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Depuis prĂšs de quatre dĂ©cennies, le tournoi de golf Construction Albert demeure un rendez-vous incontournable, combinant plaisir du jeu et engagement envers la communautĂ©. En 2024, il avait permis d’amasser 48 000 $ redistribuĂ© Ă  six organismes.

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Le Centre d’hĂ©bergement d’urgence bientĂŽt ouvert

L’ouverture du Centre d’hĂ©bergement d’urgence de Rimouski est toujours prĂ©vue pour le mois de septembre. L’organisme responsable, En tout C.A.S., souhaite aller vite dans la prĂ©paration des lieux, une fois que le bĂątiment sera livrĂ© par le constructeur Ă  la Ville de Rimouski.

« On veut aller vite, mais pas Ă  tout prix. Notre objectif est toujours d’ouvrir en septembre, mais le bĂątiment n’est pas encore livrĂ©. On veut que ce soit parfaitement fonctionnel lorsque nous allons ouvrir Â», mentionne le directeur d’En tout C.A.S., Luc Jobin.

« Nous avons embauchĂ© une coordonnatrice ainsi qu’une douzaine de personnes qui vont se relayer sur diffĂ©rents quarts d’emplois Â», poursuit-il.

Sarah Leblond, du service des communications de Rimouski, indique qu’il n’y a pas de date d’ouverture de fixer encore, mais elle prĂ©cise que la Ville s’est engagĂ©e Ă  livrer le bĂątiment d’ici la fin de l’étĂ©. « Une annonce officielle sera faite sous peu Â».

À moyen terme, un organisme sera incorporĂ© pour gĂ©rer le Centre d’hĂ©bergement, mais pour le moment, la gestion est confiĂ©e Ă  En tout C.A.S..

12 personnes en mĂȘme temps

Le site pourra accueillir 12 personnes entre 17 h et 9 h.

« C’est ce que prĂ©voit notre entente avec SantĂ© QuĂ©bec, mais on pourrait en prendre quelques-unes de plus lors de circonstances exceptionnelles. On pourrait monter jusqu’à 16. Par exemple, on ne mettra pas quelqu’un dehors par temps de grand froid parce que nous sommes rendus 12 Â», prĂ©cise monsieur Jobin.

Luc Jobin (Photo Le Soir.ca)

La grande particularitĂ© du Centre de Rimouski, c’est qu’il pourra accueillir des gens intoxiquĂ©s par l’alcool ou la drogue, ce qui ne se fait pas ailleurs.

« Une personne intoxiquĂ©e qui a pris quelques biĂšres ou qui a fumĂ© un joint ne serait pas nĂ©cessairement exclue, en autant qu’elle puisse se comporter convenablement et respecter les consignes. On ne pourra pas accepter des gens dĂ©sorganisĂ©s parce que nous ne sommes pas Ă©quipĂ©s pour cela. Il n’y aura pas de consommation permise Ă  l’intĂ©rieur ou dans l’environnement immĂ©diat du centre Â», explique Luc Jobin.

Le centre d’hĂ©bergement d’urgence sera situĂ© dans un bĂątiment appartenant Ă  la Ville Ă  proximitĂ© du CĂ©gep de Rimouski et des Ateliers Saint-Louis. Il abritait autrefois l’HĂŽpital de jour en santĂ© mentale, fermĂ© en 2020.

L’itinĂ©rance toujours bien prĂ©sente

Luc Jobin signale que l’itinĂ©rance est toujours bien prĂ©sente Ă  Rimouski cet Ă©tĂ©, mĂȘme si elle est moins visible depuis la fin du camp au parc de la Gare.

« La situation n’est pas pire que lors des derniĂšres annĂ©es. La seule diffĂ©rence c’est que depuis la fin des campements, l’itinĂ©rance est redevenue un peu plus cachĂ©e. L’itinĂ©rance prĂ©sente de nombreuses formes. Ça va de la personne qui dort sur un banc de parc Ă  celle qui n’a pas de logements, mais qui rĂ©ussit Ă  dormir chez des amis Â».

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Gaïa et Les Chants du Fleuve font équipe

Le commerce rimouskois GaĂŻa Épicerie SantĂ© participe Ă  la 10e Ă©dition du concours « Les Aliments du QuĂ©bec dans mon panier ! » dans lequel elle met Ă  l’honneur le kombucha de l’entreprise Les Chants du Fleuve.

Le concours, qui a dĂ©butĂ© le 4 aoĂ»t dernier, se poursuit jusqu’au 24 aoĂ»t prochain. Pendant cette pĂ©riode, le grand public est invitĂ© Ă  voter chaque jour pour son projet de marchandisage coup de cƓur et ainsi courir la chance de remporter l’un des cinq prix de 1000 $ en produits alimentaires quĂ©bĂ©cois.

Du cĂŽtĂ© des fournisseurs et des dĂ©taillants, les duos gagnants auront l’opportunitĂ© de faire rayonner leur partenariat, notamment avec un prix de 7 000 $ en valeur publicitaire dans leur rĂ©gion, une capsule Ă  TVA en Mouvement et une vidĂ©o de deux minutes prĂ©sentant leur initiative.

« En votant pour notre projet, les gens contribuent Ă  la visibilitĂ© de notre commerce et aident Ă  faire connaitre GaĂŻa. Par le fait mĂȘme, ils encouragent un commerce local qui encourage les producteurs d’ici », prĂ©cise la fondatrice et copropriĂ©taire de GaĂŻa Épicerie SantĂ©, Judith Cloutier.

Elle ajoute que plusieurs éléments ont motivé son épicerie à choisir les Chants du Fleuve.

« Nous nous sommes associĂ©s en raison des vertus santĂ© du kombucha et de la composition santĂ© super intĂ©ressante de leur kombucha framboise-basilic sacrĂ©, qui est peu sucrĂ©. C’est aussi une entreprise que nous adorons et qui est trĂšs populaire auprĂšs de notre clientĂšle. »

Judith Cloutier mentionne que la participation de son commerce, ouvert depuis maintenant trois mois au centre-ville de Rimouski, rejoint directement les valeurs de son entreprise.

Deux des copropriĂ©taires de GaĂŻa Épicerie SantĂ©, Judith Cloutier et Leevan Tremblay. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

« Chez GaĂŻa, nous avons Ă  cƓur de travailler avec des producteurs locaux, de faire affaire avec Aliments du QuĂ©bec et de proposer des produits d’ici. [
] Je pense qu’au-delĂ  de notre offre de produits naturels et de prĂȘt-Ă -manger, je pense qu’en termes de produits locaux, c’était juste normal que GaĂŻa prenne part au concours. »

Découvrir le produit

Les Chants du Fleuve seront d’ailleurs chez GaĂŻa, demain, le vendredi 15 aoĂ»t en aprĂšs-midi, pour une derniĂšre dĂ©gustation avant la fin du concours.

Les gens sont ainsi invités à se rendre sur place pour découvrir le produit.

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35 joueurs au camp des Pionniers en hockey

Les Pionniers du CĂ©gep de Rimouski en hockey accueilleront 35 joueurs Ă  leur camp d’entrainement qui se tient Ă  compter de vendredi au Complexe sportif Desjardins.

Nicholas Duchesne, qui a dirigĂ© les PionniĂšres en 2023-2024, est le nouvel entraineur-chef de l’équipe masculine. L’an dernier, il agissait comme coordonnateur du programme SĂ©lect de l’école Paul-Hubert, en plus de diriger l’équipe M18 D1.

Il succĂšde Ă  FrĂ©dĂ©rick Bergeron, qui avait assumĂ© l’intĂ©rim de SĂ©bastien DĂ©nommĂ© en deuxiĂšme moitiĂ© de saison, l’an dernier. Bergeron a acceptĂ© le poste d’entraineur des gardiens et responsable de la vidĂ©o avec les Albatros M18 AAA.

Des 35 joueurs prĂ©sents, une vingtaine sont des vĂ©tĂ©rans ou des joueurs qui ont signĂ© des lettres d’engagement. Deux ou trois autres joueurs participent Ă  des camps d’entrainement dans le junior majeur ou le collĂ©gial D1 et pourraient s’amener avec les Pionniers.

« Il reste de la place pour environ quatre joueurs. Le plan est de compter sur 14 attaquants, sept ou huit dĂ©fenseurs et trois gardiens », mentionne Duchesne qui sera assistĂ© par William MassĂ© et Simon DeschĂȘnes.

La trÚs grande majorité des joueurs sont du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.

L’accueil se fera vendredi avec des sĂ©ances d’entrainement en soirĂ©e et le samedi avant-midi. Suivront, deux matchs intra Ă©quipe, en fin d’aprĂšs-midi et dimanche en dĂ©but d’aprĂšs-midi. 

Division 2

Nicholas Duchesse (Photo Facebook Pionniers)

Les Pionniers Ă©voluent dans la division 2 de la Ligue collĂ©giale du RSEQ. Deux nouvelles Ă©quipes s’ajoutent avec le CollĂšge LaflĂšche (Trois-RiviĂšres), dans la section Nord-Est, et Joliette, dans la Sud-Ouest. Le calendrier passe de 26 Ă  30 parties par Ă©quipe. 

« On peut s’attendre Ă  une belle saison. On sera relativement jeune avec de bonnes recrues qui rentrent et de bons rĂ©sultats, mais la fenĂȘtre pour ĂȘtre trĂšs compĂ©titif devrait s’ouvrir en 2026-2027. Mais, dĂšs cette annĂ©e, on devrait lutter dans le top 4 de notre section et l’objectif sera de se rendre au championnat provincial », poursuit Duchesne.

Parties préparatoires

Les Pionniers disputeront trois parties hors-concours : le samedi 30 aoĂ»t Ă  LĂ©vis ainsi que les 6 et 7 septembre, Ă  domicile, contre le CĂ©gep du Vieux MontrĂ©al.

La saison rĂ©guliĂšre dĂ©butera le 13 septembre Ă  Trois-RiviĂšres. 

PionniĂšres

Pour ce qui est des PionniĂšres, l’alignement 2025-2026 est finalisĂ© depuis le camp de printemps. 

Jean-François Duchesne accueillera son personnel pour des premiĂšres pratiques, les 18 et 19 aoĂ»t. Un match prĂ©paratoire est Ă  l’horaire pour le 30 aoĂ»t, Ă  LĂ©vis, contre Thetford.

La saison rĂ©guliĂšre se mettra en branle le samedi 20 septembre, Ă  Rimouski, contre les Lynx du CĂ©gep Édouard Montpetit. 

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Rimouski vibrera au rythme de l’Acadie

Des Acadiens de souche invitent la population Ă  se joindre aux festivitĂ©s de la FĂȘte nationale de l’Acadie, ce vendredi 15 aoĂ»t, Ă  10 h, Ă  l’hĂŽtel de ville de Rimouski.

CĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e depuis 1881, cette journĂ©e met Ă  l’honneur la culture et l’histoire acadiennes.

Pour l’occasion, le drapeau acadien sera hissĂ© au mĂąt de l’hĂŽtel de ville. Louis Arsenault, trompettiste ĂągĂ© de 94 ans, interprĂ©tera l’hymne national acadien, L’Ave Maris Stella.

Un spectacle de chansons traditionnelles, présenté par les frÚres Lucien et Gilles Poirier, complétera la célébration.

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GrĂšve : Air Canada commence Ă  annuler des vols

Certains vols d’Air Canada qui devaient dĂ©coller jeudi seront annulĂ©s, car la compagnie aĂ©rienne se prĂ©pare Ă  la grĂšve de ses agents de bord qui doit commencer samedi.

Par La Presse Canadienne

Le syndicat qui reprĂ©sente les quelque 10 000 agents de bord d’Air Canada compte dĂ©clencher une grĂšve samedi, peu avant 1 heure. Le transporteur aĂ©rien imposera quant Ă  lui un lock-out.

Dans ce contexte, Air Canada commencera à annuler des vols dùs jeudi. D’autres annulations auront lieu vendredi, puis le service sera complùtement interrompu samedi si un accord n’est pas conclu d’ici là.

L’entreprise prĂ©cise que les clients dont les vols sont annulĂ©s auront droit Ă  un remboursement complet. Les plus chanceux se verront offrir une place sur un vol d’une autre compagnie.

Les points en litige portent notamment sur le salaire des agents de bord et le travail non rémunéré lorsque les avions ne sont pas en vol.

Estimant qu’il «ne semble pas qu’une rĂ©solution soit envisageable dans un avenir proche», la compagnie aĂ©rienne demande Ă  Ottawa d’ordonner un arbitrage exĂ©cutoire.

Le fĂ©dĂ©ral n’a pas indiquĂ© s’il interviendrait dans le conflit. Mardi, la ministre fĂ©dĂ©rale de l’Emploi, Patty Hajdu, a appelĂ© les deux parties « Ă  rester Ă  la table des nĂ©gociations jusqu’à ce qu’un accord soit conclu ».

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Saint-Fabien : un guichet automatique disponible

Un nouveau guichet automatique est maintenant en service au Magasin Coop MarchĂ© Richelieu de Saint-Fabien. 

« Ă€ la suite de la fermeture du guichet automatique de la succursale de la Caisse Desjardins de Saint-Fabien, nous avons voulu maintenir cet accĂšs pratique pour la communautĂ©. Les gens peuvent donc retirer de l’argent facilement, sans avoir Ă  vous dĂ©placer en ville Â», explique le commerce sur sa page Facebook.

Le guichet ATM est situĂ© Ă  l’intĂ©rieur du MarchĂ© Richelieu et il est accessible selon les heures d’ouverture du magasin.

10 caisses ont fermé en juin 2024

Rappelons que 10 caisses Desjardins ont fermĂ© leurs portes le 13 juin 2024 au Bas-Saint-Laurent, dont celles de Saint-Gabriel, Saint-Fabien, Saint-Mathieu-de-Rioux, Saint-Éloi et Saint-ClĂ©ment.

Le porte-parole du comitĂ© de citoyen de Saint-Fabien, JĂ©rĂŽme Bellavance et le maire de Saint-Gabriel-de-Rimouski, Georges DeschĂȘnes ont remis deux pĂ©titions Ă  Desjardins. (Photo courtoisie)

Une vaste mobilisation a suivi cette annonce pour rĂ©clamer le retour des services d’un guichet automatique de Desjardins Ă  Saint-Fabien et Ă  Saint-Gabriel.

Des comitĂ©s de citoyens dirigĂ©s par JĂ©rĂŽme Bellavance et Georges DeschĂȘnes ont protestĂ©, mais sans parvenir Ă  faire flĂ©chir le mouvement Desjardins. Un recours judiciaire a notamment Ă©tĂ© rejetĂ©.

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Les 3L misent sur Olivier Bellavance-Roy

Les 3L de RiviĂšre-du-Loup miseront Olivier Bellavance-Roy devant le filet, pour la prochaine saison, dans la Ligue de nord-amĂ©ricaine de hockey. Le gardien de Causapscal effectue un retour au QuĂ©bec aprĂšs avoir passĂ© les 14 derniĂšres annĂ©es dans diffĂ©rents circuits professionnels. 

ÂgĂ© de 34 ans, l’ancien choix de 5ᔉ ronde des Oilers d’Edmonton a notamment Ă©voluĂ© dans la Ligue amĂ©ricaine de hockey, la Ligue de la CĂŽte-Est et en Europe.

Ses succĂšs dans la LHJMQ avec les Eagles du Cap-Breton et le Titan d’Acadie-Bathurst lui avaient aussi permis de reprĂ©senter le Canada au Championnat du monde junior, oĂč il a remportĂ© la mĂ©daille d’argent en 2011. 

Maintenant rĂ©sident de Rimouski, Bellavance-Roy a Ă©tĂ© acquis du Bataillon de Saint-Hyacinthe lors de la derniĂšre saison. Il partagera le travail Ă  RiviĂšre-du-Loup avec Étienne Montpetit.

Toute une feuille de route

« C’est une grosse signature. On ajoute un joueur du Bas-Saint-Laurent qui possĂšde toute une feuille de route. Avec Émilien Boily qui n’était pas de retour, on a travaillĂ© fort afin de s’assurer d’avoir deux gardiens de qualitĂ©. Roy a les outils pour avoir du succĂšs et il nous permet d’avoir encore une fois un excellent duo devant la cage. C’est un gagnant et il arrive avec beaucoup d’expĂ©rience et de leadership », a indiquĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral des 3L, Fabien DubĂ©. 

Olivier Bellavance-Roy (Photo courtoisie Dieter Schachtschneider)

Il s’agira d’un retour pour Bellavance-Roy Ă  RiviĂšre-du-Loup pour Olivier Bellavance-Roy aprĂšs avoir dĂ©fendu les couleurs des Albatros du CollĂšge Notre-Dame, au niveau midget AAA. 

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Prison de Rimouski : tabac et drogues de 92 000$ interceptés

Des agents correctionnels ont saisi, dans les derniers jours, du tabac et des stupéfiants dont la valeur institutionnelle frÎle les 92 000 $, à la prison de Rimouski.

L’information a Ă©tĂ© confirmĂ©e par le ministĂšre de la SĂ©curitĂ© publique.

Cette intervention s’ajoute Ă  une autre saisie majeure survenue en avril Ă  Rimouski, oĂč des substances d’une valeur marchande en dĂ©tention d’environ 18 300 $ avaient Ă©tĂ© trouvĂ©es par des agents correctionnels sur le terrain de la prison.

Selon le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du QuĂ©bec, il s’agissait alors d’une livraison par drone de tabac et de drogues, emballĂ©e dans un bas de nylon, qui avait Ă©chouĂ©. Ces livraisons comprennent parfois des armes, des outils et des cellulaires.

En octobre 2023, le ministĂšre de la SĂ©curitĂ© publique avait confirmĂ© des investissements majeurs de 35,8 M$ pour le dĂ©ploiement de clĂŽtures autoportantes, de grillages aux fenĂȘtres, de dĂ©tecteurs Ă  balayage corporel et d’arches de sĂ©curitĂ© pour s’attaquer Ă  la contrebande dans les Ă©tablissements de dĂ©tention.

En juin dernier, une sĂ©rie de mesures technologiques pour lutter contre la livraison de contrebande par drone et faciliter les activitĂ©s de fouilles par les agents des services correctionnels Ă  travers le QuĂ©bec  ont aussi Ă©tĂ© annoncĂ©s, avec l’implantation d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration de dĂ©tecteurs de drones plus performants, des appareils de dĂ©tection de tĂ©lĂ©phones cellulaires et des dĂ©tecteurs mobiles Ă  rayon X.

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Rimouski serre la vis sur l’utilisation de l’eau potable

Rimouski durcit ses rĂšgles concernant l’eau potable. La hausse marquĂ©e de la consommation durant la vague de chaleur et l’absence de prĂ©cipitations significatives force la Ville Ă  Ă©mettre un avis d’interdiction d’arrosage Ă  l’ensemble du territoire, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Il s’agit d’une mesure prĂ©ventive pour Ă©viter que les nappes phrĂ©atiques s’affaiblissent dangereusement d’ici l’automne. Les rĂ©serves d’eau ont dĂ©jĂ  reculĂ© de 5 Ă  10 %, tandis que la demande a explosĂ© dans les deux derniĂšres semaines.

L’interdiction touche les secteurs desservis par les rĂ©seaux municipaux de Rimouski, Sainte-Blandine et Mont-Lebel, incluant Val-Neigette et Bois-BrĂ»lĂ©. Le lavage des vĂ©hicules, des entrĂ©es et des bĂątiments est proscrit, tout comme l’arrosage des pelouses.

Les potagers et plates-bandes peuvent toutefois ĂȘtre arrosĂ©s Ă  la main ou Ă  l’aide d’un boyau muni d’un arrĂȘt automatique.

La Ville invite les citoyens Ă  reporter les travaux d’amĂ©nagement paysager nĂ©cessitant l’utilisation d’eau Ă  une pĂ©riode plus favorable et de limiter toute consommation d’eau potable non nĂ©cessaire.

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CAQ : François Legault rencontrera les députés du caucus

AprÚs avoir passé environ cinq heures en compagnie de ses ministres, mercredi, le premier ministre François Legault passera la journée de jeudi en compagnie des députés de la CAQ, à Québec.

Par La Presse Canadienne

Les Ă©lus de la Coalition avenir QuĂ©bec (CAQ) vont se rĂ©unir dĂšs le dĂ©but de la journĂ©e, alors que le premier ministre doit prononcer son allocution d’ouverture Ă  8 h 35.

Depuis que son parti a subi une dĂ©faite cinglante lors de la partielle dans Arthabaska, lundi, monsieur Legault rĂ©pĂšte qu’il fera preuve d’« humilitĂ© » et qu’il sera Ă  l’« Ă©coute » de son caucus et des QuĂ©bĂ©cois.

Avant la rĂ©union du conseil des ministres, mercredi, François Legault a fait savoir qu’il compte profiter de la journĂ©e de jeudi pour Ă©couter ses dĂ©putĂ©s, qui ont eux-mĂȘmes Ă©coutĂ© les citoyens tout l’étĂ©.

Il a dit vouloir les entendre sur « tout, incluant les commentaires nĂ©gatifs qu’ils ont sĂ»rement eus » dans les derniĂšres semaines.

« Donc, je vais passer toute la journĂ©e (
) Ă  Ă©couter leurs propositions de changements. Je vais prendre les semaines qui viennent pour digĂ©rer ça », a-t-il ajoutĂ©.

Le premier ministre François Legault a rencontré Le Soir.ca en compagnie de la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. (Photo courtoisie)

Lundi, la CAQ a perdu la circonscription d’Arthabaska, qu’elle dĂ©tenait depuis 2012, au terme d’une Ă©lection partielle remportĂ©e par le Parti quĂ©bĂ©cois.

Le gouvernement a terminé en quatriÚme position avec seulement 7 % des votes. En 2022, la CAQ avait remporté cette circonscription avec 52 %.

Le premier ministre a dit assumer « l’entiĂšre responsabilitĂ© de la dĂ©faite ».

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Saint-Léon-le-Grand : des résidences détruites par le feu

Deux maisons et autant de garages ont été complÚtement détruits par les flammes, dans la nuit de mercredi à jeudi, sur la rue Morin à Saint-Léon-le-Grand.

À l’arrivĂ©e des pompiers, il y avait un embrasement gĂ©nĂ©ralisĂ©. En tout, sept bĂątiments ont Ă©tĂ© touchĂ©s. Trois autres rĂ©sidences ont Ă©tĂ© affectĂ©es, mais ont pu ĂȘtre sauvĂ©es.

Les familles touchĂ©es par l’incendie ont Ă©tĂ© prises en charge par la Croix-Rouge.

« L’appel est entrĂ© vers 00 h 45. La premiĂšre maison Ă©tait dĂ©jĂ  en embrasement gĂ©nĂ©ralisĂ© et la deuxiĂšme maison voisine Ă©tait allumĂ©e en grosse partie du cĂŽtĂ© de la maison qui brĂ»lait », explique le directeur du Service incendie de la MRC de La MatapĂ©dia, Ghislain Paradis.

Vingt-cinq pompiers des casernes d’Amqui, de Causapscal, de Lac-au-Saumon et de Val-Brillant ont combattu le brasier.

« Ça s’est propagĂ© rapidement Ă  cause de l’intensitĂ© du feu. Les maisons sont toutes collĂ©es. On parle d’un pĂ©rimĂštre d’environ 30 pieds », ajoute monsieur Paradis.

La canicule des derniers jours a rendu la tĂąche difficile aux pompiers. Certains ont Ă©tĂ© victimes de coups de chaleur pendant l’intervention.

Une enquĂȘte est en cours afin de dĂ©terminer la cause et les circonstances du brasier, mais le service incendie de la MRC de La MatapĂ©dia exclut l’acte criminel.

Avec la collaboration d’Annie Levasseur

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Ligue Puribec : Matane accĂšde Ă  la demi-finale

On connait maintenant trois des quatre Ă©quipes demi-finalistes dans la Ligue de baseball senior Puribec. En l’emportant mercredi soir par 4-2 Ă  Edmundston, Matane rejoint Rimouski et TĂ©miscouata dans le carrĂ© d’as.

La formation matanaise atteint le carrĂ© d’as pour la premiĂšre fois depuis 2010, annĂ©e de leur dernier championnat. MichaĂ«l Lavoie et Junior Coulombe Ă©taient les seuls joueurs de l’édition actuelle qui faisaient partie de l’équipe.

Mercredi soir, les vĂ©tĂ©rans Maxime Gauthier et RaphaĂ«l BĂ©rubĂ© ont pris les choses en main. Le premier a lancĂ© six trĂšs bonnes manches en plus de produire le premier point de la rencontre en 4e manche. 

Pour ce qui est de BĂ©rubĂ©, son circuit bon pour trois points Ă  la manche suivante a portĂ© le pointage Ă  4-0. 

Le FrontiĂšre FM a bien tentĂ© de remonter la pente avec un point en 5e et un en 7e, mais ça s’est arrĂȘtĂ© lĂ . Keisuke Takikawa est venu faire les deux derniers retraits avec deux coureurs sur les buts pour le sauvetage.

Gauthier enregistre la victoire (6 1/3 manches) pendant que Seth Querze (4 2/3 manches) encaisse la défaite.

Edmundston a frappĂ© 14 coups sĂ»rs dans la rencontre, mais l’opportunisme a fait dĂ©faut avec 12 coureurs laissĂ©s sur les buts. 

Pour le sommaire: cliquez ici

Jeudi

La premiĂšre ronde des sĂ©ries prendra fin jeudi soir alors que Trois-Pistoles (StĂ©phane Pouliot) sera Ă  RiviĂšre-du-Loup (Juan Borras) pour le 5e et dĂ©cisif match.

Si Trois-Pistoles gagne, le Bérubé GM affrontera Rimouski pendant que Matane croisera le fer avec Témiscouata.Si RiviÚre-du-Loup gagne, le CIEL FM affrontera Témiscouata pendant que Rimouski croisera le fer avec Matane.

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Vers une « Route des Lacs et Légendes » au Bas-Saint-Laurent

Les routes touristiques des Monts-Notre-Dame et des FrontiĂšres pourraient fusionner en 2026 pour devenir la Route des Lacs et LĂ©gendes. Tourisme Bas-Saint-Laurent a dĂ©posĂ© un projet en ce sens au ministĂšre du Tourisme. Une rĂ©ponse est attendue pour septembre ou octobre.

Tourisme Bas-Saint-Laurent souhaite attendre la rĂ©ponse du ministĂšre avant d’aller plus loin dans la prĂ©sentation du projet.

En janvier 2024, un comitĂ© de travail composĂ© des deux corporations, de la MRC de TĂ©miscouata, de la SADC du TĂ©miscouata et de Tourisme Bas-Saint-Laurent a Ă©tĂ© mis en place afin de revoir le modĂšle de gouvernance des deux routes et d’en assurer la pĂ©rennitĂ©.

La route des Monts Notre-Dame passe dans le haut pays des MRC Rimouski-Neigette, de la Mitis et du TĂ©miscouata, lĂ  oĂč l’on retrouve de nombreux lacs.

Un diagnostic portant sur la structure de gouvernance a menĂ© Ă  plusieurs constats et recommandations. À la lumiĂšre de ceux-ci, le comitĂ© de travail a convenu de crĂ©er un nouveau modĂšle de gouvernance pour une route touristique dont le tracĂ© rĂ©unirait les deux routes actuelles.

Les responsabilités seraient partagées entre Tourisme Bas-Saint-Laurent, les MRC, les municipalités et les partenaires économiques du milieu.

« L’objectif ultime dans tout ça, c’est de consolider et de mettre en valeur les attraits et les atouts distinctifs de cette partie du territoire bas-laurentien afin que ce soit attractif pour les visiteurs et bĂ©nĂ©fique pour notre rĂ©gion. C’est un projet porteur et mobilisateur qui nĂ©cessite l’engagement et l’adhĂ©sion de tous les acteurs du milieu Â», affirmait alors Pierre Levesque prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral de Tourisme Bas-Saint-Laurent.

Le comité de travail a pris la décision de créer une nouvelle route dont la thématique sera représentative et rassembleuse, reliant les tracés existants des routes des FrontiÚres et des Monts-Notre-Dame.

Il a Ă©tĂ© convenu d’un partage des responsabilitĂ©s.

Tourisme Bas-Saint-Laurent assurera la gestion et la promotion de la nouvelle route touristique en concertation avec les MRC et les municipalitĂ©s en ce qui a trait Ă  l’animation du milieu et au dĂ©veloppement Ă©conomique.

Trois routes touristiques

Le Bas-Saint-Laurent compte actuellement trois routes touristiques signalisées sur son territoire.

La route des Navigateurs suit le tracĂ© de la route 132 sur 470 kilomĂštres, du Centre-du-QuĂ©bec jusqu’au Bas-Saint-Laurent. Elle met en Ă©vidence le fleuve et ses attraits.

La route 132 au centre-ville de Rimouski. (Photo courtoisie Québec en vacances)

La route des FrontiĂšres comporte 95 kilomĂštres, de Saint-AndrĂ©-de-Kamouraska jusqu’à Saint-Jean-de-la-Lande, au TĂ©miscouata. Elle doit son nom Ă  sa contiguĂŻtĂ© avec les frontiĂšres du QuĂ©bec, du Nouveau-Brunswick et du Maine aux États-Unis.

La route des Monts-Notre-Dame sillonne l’arriĂšre-pays sur 186 kilomĂštres, de Sainte-Luce jusqu’à Saint-Jean-de-la-Lande, en passant par le cĂ©lĂšbre lac TĂ©miscouata Ă  DĂ©gelis.

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Les Cyclones accueilleront un événement national en janvier

Le Club de patinage de vitesse Les Cyclones de Rimouski recevra l’Omnium canadien junior courte piste lors de sa prochaine saison. Les meilleurs jeunes de 16 à 18 ans au pays seront en ville les 24 et 25 janvier 2026.

La compĂ©tition regroupera 80 patineurs de vitesse courte piste, soit 40 garçons et 40 filles. C’est la deuxiĂšme fois que les Cyclones reçoivent un Ă©vĂ©nement national. L’autre Ă©tait en mars 2024.

« L’an dernier, nous avions eu un rendez-vous manquĂ©. Nous pensions en avoir une et nous n’avions pas pu pour une question d’équitĂ© entre provinces. Nous nous Ă©tions fait suggĂ©rer de postuler pour la prochaine annĂ©e et c’est ce que nous avons fait. Nous sommes vraiment contents », affirme l’entraĂźneuse-chef des Cyclones, GeneviĂšve Sirois.

RiviÚre-du-Loup avait également accueilli une compétition de calibre national en novembre 2024.

« Pour une rĂ©gion comme l’Est-du-QuĂ©bec, d’avoir des Ă©vĂ©nements nationaux pratiquement chaque annĂ©e est super positif pour le club, pour la ville et pour la rĂ©gion. Quand Rimouski ou RiviĂšre-du-Loup reçoit un tel Ă©vĂ©nement, ça a des retombĂ©es sur l’ensemble de la rĂ©gion », ajoute madame Sirois.

En terrain connu

Organiser ce genre d’évĂ©nement demande un peu plus de gestion de la part des Cyclones, mais le club est en terrain connu.

« Nous allons devoir sortir des sentiers battus par rapport Ă  ce que nous avons l’habitude d’organiser pour un championnat provincial. Les gens vont arriver des autres provinces la semaine avant. Nous allons devoir mettre en place des plages d’entraĂźnement. Il faut aussi que tout soit bilingue. Par contre, nous recevons plus d’aide quand on accueille un championnat national que lors d’un championnat interrĂ©gional », explique l’entraĂźneuse-chef.

Quatre patineurs des Cyclones, FĂ©lix Gagnon, Zachary Tremblay, Samuelle Tremblay et Jade Pelletier pourraient se qualifier pour l’Omnium canadien junior Ă  Rimouski.

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Jack le Coq et Chez Mamie : Abbatiello voit grand dans l’Est

DĂ©jĂ  prĂ©sent au Bas-Saint-Laurent avec ses banniĂšres Pizza SalvatorĂ© et Topla!, le Groupe Abbatiello, qui possĂšde Ă©galement les banniĂšres Jack le Coq et de CrĂšmerie Chez Mamie, confirme avoir d’autres projets pour l’Est-du-QuĂ©bec, possiblement Ă  Rimouski.

« Nous avons effectivement des projets en cours d’analyse, mais ceux-ci ne peuvent pas encore ĂȘtre dĂ©voilĂ©s publiquement Â», indique la relationniste pour le Groupe Abbatiello, Brigitte Morneau.

« Nous sommes ouverts Ă  recevoir des propositions de sites disponibles et nous sommes Ă  la recherche de franchisĂ©s pour nos diffĂ©rentes banniĂšres. Les intĂ©ressĂ©s peuvent nous Ă©crire Ă  developpement@groupeabbatiello.com« , ajoute madame Morneau.

Le Groupe Abbatiello a acquis la banniÚre québécoise Jack Le Coq, spécialisée dans le poulet frit, en décembre 2024 avec un plan ambitieux de croissance.

La banniÚre CrÚmerie Chez Mamie est présente à Saint-Anselme, Québec, Saint-Hyacinthe et Sherbrooke. Des ouvertures sont prévues à Sherbrooke (une 2e) et Beauport.

La CrĂšmerie Chez Mamie (Photo courtoisie)

La banniÚre propose de la crÚme molle, cornets, sundaes, coupes glacées et breuvages glacés.

Holding familial

FondĂ©e en 1964, Pizza SalvatorĂ© s’impose dans plusieurs rĂ©gions du QuĂ©bec. Le holding familial rĂ©unit d’autres marques de restauration, dont Topla!, Jack le Coq et CrĂšmerie Chez Mamie.

Pizza Salvatoré est présente à Rimouski, Mont-Joli, Matane, RiviÚre-du-Loup et trÚs bientÎt à La PocatiÚre. Topla! est installé à Rimouski.

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Une quinzaine de postes disponibles chez l’OcĂ©anic

C’est le retour au travail pour l’OcĂ©anic avec l’accueil d’une cinquantaine de recrues qui sauteront sur la glace du Complexe sportif Desjardins, jeudi. 

Les Ă©quipes Crosby (blanc), Richards (bleu) et LafreniĂšre (rouge) pratiqueront en avant-midi (de 09 h Ă  midi) avant de jouer des matchs simulĂ©s en soirĂ©e (de 17 h Ă  20 h) ainsi que vendredi (de 09 h 30 Ă  12 h 30 ainsi que de 17 h Ă  20 h).

Au total, l’OcĂ©anic a invitĂ© 63 joueurs, incluant les vĂ©tĂ©rans qui arriveront samedi pour un premier entrainement Ă  15 h. Le camp dĂ©mĂ©nagera au ColisĂ©e FinanciĂšre Sun Life Ă  compter de mardi prochain.

Émile Duquet, acquis de Chicoutimi mardi, sera prĂ©sent tout comme le dĂ©fenseur Olivier ThĂ©berge, aussi ĂągĂ© de 20 ans, qui ne devait pourtant pas y ĂȘtre aprĂšs avoir Ă©tĂ© libĂ©rĂ© par l’OcĂ©anic.

Le dĂ©fenseur de l’OcĂ©anic, Olivier ThĂ©berge (Photo Vincent Éthier- LCH)

« Il est au camp », se limite Ă  dire Danny Dupont lorsque questionnĂ© sur le sujet. Il y aura donc trois joueurs de 20 ans en Duquet, ThĂ©berge et Jack Martin.

Européens

Les partisans pourront notamment voir Ă  l’Ɠuvre les onze choix de l’équipe au dernier repĂȘchage ainsi que les trois nouveaux EuropĂ©ens en Dovydas Jukna, Luca Nappiot et RaphaĂ«l Achermann. Trois AmĂ©ricains invitĂ©s y seront Ă©galement.

Achermann arrivera toutefois le 20 aoĂ»t puisqu’il participe actuellement au Tournoi mondial des moins de 18 ans Hlinka/Gretzky avec la Suisse. 

Seulement 10 vétérans

Les lendemains d’une saison de performance se feront sentir rapidement. À la suite des mouvements de personnel faits par Dupont, seulement dix vĂ©tĂ©rans de la derniĂšre saison sont de retour, dont les deux gardiens, William Lacelle et Mathis Langevin.

Les autres sont les dĂ©fenseurs Jack Martin, Olivier ThĂ©berge et Connor Sturgeon ainsi que les attaquants Lou LĂ©vesque, Mathys DubĂ©, Thomas Belzil, Anthony Gaudet et Logan Roop. 

Chez les vĂ©tĂ©rans, on peut aussi ajouter l’attaquant Duquet, le dĂ©fenseur Evan DĂ©patie qui a Ă©tĂ© acquis des Foreurs de Val-d’Or ainsi que l’attaquant Maddox Thisdelle, un joueur prĂȘtĂ© par l’Armada pour le camp d’entrainement. 

Ça laisse de la place pour une quinzaine de nouveaux venus dans l’équipe qui amorcera un nouveau cycle de quelques saisons. 

Gardiens

Le gardien de l’OcĂ©anic, Mathis Langevin (Photo Vincent Éthier- LCH)
Le gardien de l’OcĂ©anic, William Lacelle (Photo Vincent Éthier- LCH)

Devant le filet, le tandem Lacelle / Langevin va constituer un duo de premiĂšre qualitĂ©, Ă  moins que Danny Dupont n’obtienne son prix pour l’un d’eux d’ici le 24 aoĂ»t. Noah Preston Moore, le troisiĂšme gardien de l’organisation, n’est pas disponible pour quelques mois Ă  la suite d’une intervention chirurgicale.

Parties préparatoires

L’OcĂ©anic disputera ses deux premiers matchs prĂ©paratoires les 19 et 20 aoĂ»t Ă  Victoriaville et Shawinigan avant de recevoir Chicoutimi le vendredi 22 au ColisĂ©e FinanciĂšre Sun Life. 

Deux jours plus tard, l’alignement de la prochaine saison sera connu avec la fin de la pĂ©riode de transactions et la rentrĂ©e au CĂ©gep, le lendemain.

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Pornographie juvénile : Nicolas Lebel attend sa sentence

Nicolas Lebel, arrĂȘtĂ© le 20 juin 2024 en lien avec de la pornographie juvĂ©nile, Ă©tait de retour en cour au palais de justice de RiviĂšre-du-Loup, lundi, pour les reprĂ©sentations sur sentence. Elles ont finalement Ă©tĂ© reportĂ©es au 29 septembre, puisque la dĂ©fense Ă  l’intention de prĂ©senter une requĂȘte sur la Charte canadienne des droits et libertĂ©s avant la dĂ©claration officielle de culpabilitĂ©.

Une telle requĂȘte avant la dĂ©claration officielle de culpabilitĂ© est une demande prĂ©sentĂ©e au tribunal pour faire valoir des droits garantis par la Charte canadienne des droits et libertĂ©s, avant qu’une personne ne soit formellement dĂ©clarĂ©e coupable d’une infraction. 

Cette requĂȘte peut porter sur divers aspects, tels que le droit Ă  un procĂšs Ă©quitable, le droit Ă  l’assistance d’un avocat, ou le droit Ă  ĂȘtre jugĂ© dans un dĂ©lai raisonnable. 

Il s’agit d’un troisiĂšme report Ă  la mĂȘme Ă©tape. L’homme de 30 ans de Saint-AndrĂ©-de-Kamouraska a plaidĂ© coupable en dĂ©cembre 2024.

Le juge avait alors ordonnĂ© la confection d’un rapport prĂ©sentiel afin de guider le tribunal sur la peine appropriĂ©e Ă  lui imposer, mais il n’avait pas officiellement dĂ©clarĂ© l’accusĂ© coupable.

La déclaration de culpabilité et les observations sur la peine étaient initialement fixées au 17 mars, puis ensuite au 10 juin et au 11 août.

C’est la Division des enquĂȘtes sur les crimes majeurs de Rimouski en collaboration avec des enquĂȘteurs spĂ©cialisĂ©s en matiĂšre d’exploitation sexuelle des enfants sur Internet ainsi que des enquĂȘteurs du poste de la MRC de Kamouraska qui ont procĂ©dĂ© Ă  l’arrestation du suspect., le 20 juin 2024.

Remis en liberté

Nicolas Lebel a comparu une premiĂšre fois le jour de son arrestation au palais de justice de RiviĂšre-du-Loup afin de faire face Ă  des accusations de possession de pornographie juvĂ©nile et d’avoir accĂ©dĂ© Ă  de la pornographie juvĂ©nile.  Il a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© sous conditions dĂšs ce moment.

Les policiers ont réalisé une perquisition au domicile du suspect et du matériel informatique a été saisi pour analyse.

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Canicule : record de 1947 fracassé à Amqui

La canicule frappe fort dans la VallĂ©e de la MatapĂ©dia, si bien qu’Amqui a fracassĂ© un nouveau record de chaleur pour la journĂ©e du 12 aoĂ»t. Le mercure a atteint 35,6 degrĂ©s Celsius, alors que l’ancienne marque de 33,9 degrĂ©s datait de 1947.

La veille, il a fait 34,8 degrés à Amqui, dépassant largement le précédent sommet de 30,2 degrés, établi en 2020.

Le point le plus chaud fut GaspĂ© avec 36,1 degrĂ©s Celsius. Il s’agit d’un record absolu de chaleur, effaçant l’ancien record de 36 degrĂ©s Celsius. La marque quotidienne pour un 12 aoĂ»t, Ă  GaspĂ©, Ă©tait de 32,2 degrĂ©s en 1940 et 1953.

Environnement Canada prĂ©voit une baisse des tempĂ©ratures Ă  partir de ce jeudi 13 aoĂ»t. Les prĂ©visions annoncent des maximums jusqu’à 23 degrĂ©s Celsius pour le secteur de Rimouski-Neigette et de La Mitis.

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Maïté Blanchette Vézina : conseil des ministres crucial

La députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, participe mercredi (13 août) à un important conseil des ministres à Québec, dans un climat politique particuliÚrement chargé pour la Coalition avenir Québec.

Ce rendez-vous exigĂ© par François Legault, qui survient 48 heures aprĂšs le rĂ©sultat dĂ©sastreux de l’élection partielle dans Arthabaska, oĂč la CAQ n’a obtenu que 7 % des voix, survient alors que le premier ministre prĂ©pare un remaniement ministĂ©riel majeur.

« Écoute » et « humilitĂ© » ont Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s par le premier ministre Ă  son arrivĂ©e Ă  l’AssemblĂ©e nationale. Il espĂšre que son remaniement ministĂ©riel permettra de relancer son gouvernement au plus bas dans les sondages.

Dans ce contexte, le nom de madame Blanchette VĂ©zina circule depuis plusieurs semaines parmi ceux dont le portefeuille pourrait ĂȘtre rĂ©visĂ©.

Vivement critiquée

Ministre des Ressources naturelles et des ForĂȘts ainsi que responsable du Bas-Saint-Laurent, de la GaspĂ©sie et des Îles-de-la-Madeleine, la dĂ©putĂ©e de Rimouski a Ă©tĂ© vivement critiquĂ©e par plusieurs groupes environnementaux, autochtones et citoyens concernant sa rĂ©forme du rĂ©gime forestier, l’obligeant Ă  reporter l’adoption de son projet de loi.

Selon les discussions de coulisses, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, dont la gestion a Ă©tĂ© critiquĂ©e, pourrait notamment se voir confier les Ressources naturelles et les ForĂȘts, alors que ce ministĂšre s’avĂšre stratĂ©gique dans la relance Ă©conomique et la transition Ă©nergĂ©tique.

La dĂ©putĂ©e-ministre de Rimouski, MaĂŻtĂ© Blanchette Joncas derriĂšre le premier ministre François Legault. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

«J’ai la chance d’avoir 86 dĂ©putĂ©s qui ont Ă©coutĂ© les citoyens tout l’étĂ©, puis je veux les entendre sur tout, incluant les commentaires nĂ©gatifs qu’ils ont sĂ»rement eus», a indiquĂ© François Legault Ă  l’AssemblĂ©e nationale.

Il va d’ailleurs rencontrer son caucus jeudi en prĂ©sentiel Ă  l’AssemblĂ©e nationale. « Donc je vais passer toute la journĂ©e demain Ă  Ă©couter leurs propositions de changements. Je vais prendre les semaines qui viennent pour digĂ©rer ça», a-t-il ajoutĂ© en marge d’une rencontre du conseil des ministres.

Selon le premier ministre, il y a des QuĂ©bĂ©cois « qui sont déçus qu’on n’ait pas assez amĂ©liorĂ© l’efficacitĂ© des services publics qui faisait partie de l’ADN de la CAQ ».

Avec la collaboration de Thomas Laberge- La Presse Canadienne

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Vieux Théùtre de Saint-Fabien : des spectacles pour clore la saison

La saison estivale 2025 du Vieux Théùtre de Saint-Fabien propose trois spectacles pour clore sa saison estivale 2025.

MĂŽnica Freire se produira gratuitement Ă  l’extĂ©rieur, ce jeudi 14 aout Ă  18 h, au Centre communautaire de Saint-ValĂ©rien

PionniĂšre de la musique brĂ©silienne aux accents Ă©lectroniques, l’artiste offrira plusieurs piĂšces de son son album Ilhada, au son des percussions orientales, africaines et brĂ©siliennes Ilhada a reçu le FĂ©lix pour l’Album de l’annĂ©e – Musiques du monde Ă  l’ADISQ.

Le Vieux Théùtre offrira ensuite deux rendez-vous artistiques, ce samedi 23 aoĂ»t, soit la piĂšce de théùtre Au vent du large et Le Jerry show

En collaboration avec le Festival Saint-Fab en musique, Le Jerry show sera prĂ©sentĂ©, Ă  14 h et Ă  16 h. Le maĂźtre du malaise comique, Maxime Poulin (alias Jerry Tremblay), proposera un spectacle du cirque contemporain avec du vĂ©lo acrobatique, des flammes, des tatouages et un humour dĂ©calĂ©.

Son but est de permettre aux spectateurs de trouver leur Jerry intérieur. Maxime Poulin a gagné plusieurs prix pour ce personnage en plus de participer deux fois aux championnats du monde de vélo acrobatique.

La piĂšce de théùtre « Au vent du large » et « Le Jerry show ». (Photos courtoisie)

DĂšs 14 h 45, ce sera autour de la piĂšce Au vent du large d’animer la scĂšne. Il s’agit d’une coproduction de Les Cabinettes et du Théùtre la Petite MarĂ©e de Bonaventure. Dans de petites boĂźtes-castelets, des marionnettes miniatures prendront vie pour raconter des fragments d’histoires maritimes.

Pour marquer les 30 ans du Théùtre de la Petite MarĂ©e, Au vent du large propose un parcours inspirĂ© des grands classiques qui ont jalonnĂ© l’histoire de la compagnie.

Les deux spectacles auront lieu au pavillon des loisirs de Saint-Fabien. Ils sont offerts gratuitement et les contributions volontaires sont les bienvenues. La programmation complĂšte est en ligne sur www.vieuxtheatre.org. 

Fin imminente des travaux 

Les travaux suivent leur cours au Vieux Théùtre et ils devraient ĂȘtre complĂ©tĂ©s comme prĂ©vu d’ici la fin de l’annĂ©e 2025. Le nouveau bĂątiment sera entiĂšrement « giclé » et autonome en cas de panne de courant, avec une gĂ©nĂ©ratrice et une pompe.

La scĂ©nographie des lieux sera aussi amĂ©liorĂ©e, tant dans la salle que sur scĂšne. Les installations seront accessibles pour les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Les spectacles de la saison estivale 2026 seront donc prĂ©sentĂ©s dans un théùtre remis Ă  neuf. 

Au cours de l’étĂ©, le Vieux Théùtre a aussi prĂ©sentĂ© Alfa Rococo, Michel Faubert, Thomas Hellman, Marie-Jo ThĂ©rio, Pierre HĂ©bert, Brad Barr et MĂŽnica Freire. 

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Gaspé : record de chaleur absolu battu

Pour une troisiĂšme journĂ©e consĂ©cutive, plusieurs records de chaleur ont Ă©tĂ© battus mardi, en GaspĂ©sie, avec cette canicule qui devrait en ĂȘtre Ă  sa derniĂšre journĂ©e mercredi, selon Environnement Canada.

Par Le Soir.ca- Nelson Sergerie

Selon l’agence fĂ©dĂ©rale, le point le plus chaud fut GaspĂ© avec 36,1 degrĂ©s Celsius, effaçant la marque quotidienne de 32,2 degrĂ©s de 1940 et 1953.

MĂ©tĂ©oMĂ©dia a plus tard rapportĂ© qu’il s’agissait d’un record absolu Ă  GaspĂ©. La tempĂ©rature enregistrĂ©e Ă  la station mĂ©tĂ©o de l’aĂ©roport Michel-Pouliot a dĂ©passĂ© l’ancien record de 36,0 degrĂ©s.

Celui-ci datait du 27 juin 2003. Le 12 août 2025 devient donc la journée la plus chaude jamais enregistrée à Gaspé depuis la collecte de données.

D’autres points chauds

La journĂ©e d’hier a Ă©tĂ© chaude Ă  beaucoup d’autres endroits en GaspĂ©sie. Carleton-sur-Mer suit GaspĂ© de prĂšs avec 36 degrĂ©s, battant les 31,7 degrĂ©s de 2002.

New Carlisle a vu le mercure atteindre 35,5 degrĂ©s, Ă©crasant les 29,1 degrĂ©s de 2002. Cap-d’Espoir a enregistrĂ© 28 degrĂ©s, effaçant la marque de 23,1 degrĂ©s Ă©tablie en 2002. Cap-Chat a Ă©galĂ© la marque de 1940 et 1944 avec 26,1 degrĂ©s.

Le temps chaud et humide avec des valeurs humidex entre 40 et 43 degrĂ©s est accompagnĂ© d’un important dĂ©ficit de prĂ©cipitation.  

Depuis le dĂ©but du mois, seulement cinq millimĂštres de pluie ont Ă©tĂ© reçus. La normale pour l’ensemble du mois est de 91 millimĂštres.

Un feu maßtrisé

La SOPFEU rapporte un incendie de forĂȘt mardi sur la CĂŽte-de-GaspĂ©.

C’est un feu rĂ©crĂ©atif qui a rapidement Ă©tĂ© maitrisĂ© aux limites ouest de GaspĂ©, au nord de la route 198. Le feu est de petite superficie puisqu’aucun hectare n’a Ă©tĂ© ravagĂ© par l’élĂ©ment destructeur.

L’indice d’incendie est extrĂȘme partout en GaspĂ©sie actuellement. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

Pour le moment, le feu est contenu par les pompiers forestiers. L’indice d’incendie est extrĂȘme partout en GaspĂ©sie.

Mardi, les feux Ă  ciel ouvert, les feux de camp, les feux d’artifice ou les BBQ au charbon ont Ă©tĂ© interdits dans les municipalitĂ©s de Maria, Carleton-sur-Mer, Nouvelle, Escuminac, Bonaventure, PercĂ© et GaspĂ©, en raison de l’état de sĂ©cheresse.

Dans la MRC de Bonaventure, il est fortement recommandĂ© d’éviter toute activitĂ© impliquant le feu. La SOPFEU n’a pas Ă©mis de restrictions en forĂȘt. 

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Feu de forĂȘt contenu Ă  Mont-Joli

Un feu de forĂȘt s’est dĂ©clarĂ© en fin de journĂ©e, mardi, Ă  Mont-Joli, dans un secteur boisĂ© entre le chemin Perreault et le chemin de Price. Des pompiers du service incendie de la Ville et la SOPFEU sont toujours sur place.

Il s’agit d’un incendie de cause humaine qui s’est dĂ©clarĂ© en raison d’un feu de camp mal Ă©teint. La superficie du feu de forĂȘt est prĂ©sentement de 0,3 hectare.

« Actuellement, il est contenu. Sa progression est arrĂȘtĂ©e du moins de façon temporaire. Nous avons six pompiers forestiers sur place pour travailler Ă  la maĂźtrise complĂšte de l’incendie aidĂ©s des pompiers municipaux. Ce n’est pas une grosse superficie et le travail avance bien avec nos Ă©quipes, donc il n’y a pas d’inquiĂ©tude Ă  avoir », explique la porte-parole de la SOPFEU, Isabelle GariĂ©py.

Isabelle Gariépy de la SOPFEU. (Photo courtoisie)

La SOPFEU a fait passer l’indice de risque d’incendie pour le Bas-Saint-Laurent Ă  extrĂȘme. Aucun type de feu n’est recommandĂ©.

« Il faut vraiment ĂȘtre trĂšs prudent et agir comme si on avait une interdiction. On Ă©vite de faire des feux de camp et on s’assure, si on va en forĂȘt, de ne pas produire d’étincelles. Si on va en forĂȘt avec un VTT, on reste sur les chemins balisĂ©s. Il faut surveiller la rĂšglementation municipale », ajoute madame GariĂ©py.

L’avertissement de chaleur est maintenu pour Mont-Joli. Environnement Canada prĂ©voit 60 pour cent de probabilitĂ© d’averses tard mercredi aprĂšs-midi avec un risque d’orage.

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Pornographie juvĂ©nile : autre report pour Alcide Fournier

Les reprĂ©sentations sur sentence d’Alcide Fournier, de Rimouski, qui a plaidĂ© coupable Ă  des accusations en matiĂšre de pornographie juvĂ©nile, sont reportĂ©es au 8 septembre puisque l’avocat de l’accusĂ©, Me Hugo Caissy, a demandĂ© une Ă©valuation sur l’aptitude Ă  comparaĂźtre de son client.

L’accusĂ© de 80 ans a de la difficultĂ© Ă  rĂ©pondre aux questions pour la confection des rapports sexologique et prĂ©sentenciel, ordonnĂ© par le juge Jules Berthelot.

« Monsieur Fournier n’est pas capable de rĂ©pondre aux questions, mĂȘme sur son adresse Â», a mentionnĂ© son avocat, Me Hugo Caissy.

Alcide Fournier a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 15 mars 2023 par les enquĂȘteurs spĂ©cialisĂ©s de l’Équipe d’enquĂȘte sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec en lien avec de la pornographie juvĂ©nile.

Jamais détenu

Il a comparu le 15 mars 2023 au palais de justice de Rimouski sous divers chefs d’accusation tels que d’avoir accĂ©dĂ©, d’avoir possĂ©dĂ© et d’avoir distribuĂ© de la pornographie juvĂ©nile.

Le ministĂšre public ne s’est pas objectĂ© Ă  sa remise en libertĂ©. Il n’a donc jamais Ă©tĂ© dĂ©tenu.

« Les policiers ont rĂ©alisĂ© une perquisition au domicile du suspect et du matĂ©riel informatique a Ă©tĂ© saisi pour analyse Â», prĂ©cise la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec.

En avril, l’octogĂ©naire a plaidĂ© coupable. Le juge Jules Bertholot a ordonnĂ© la confection d’un rapport sexologique et d’un rapport prĂ©sentenciel afin de guider le tribunal dans l’imposition de la peine appropriĂ©e.

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Steve Collin : la SQ poursuit sa longue enquĂȘte

Trois mois aprĂšs le dĂ©cĂšs de Steve Collin, un motocycliste de 47 ans tuĂ© le 14 mai dernier aprĂšs avoir Ă©tĂ© percutĂ© par le conducteur d’une Corvette roulant Ă  vive allure en soirĂ©e sur l’autoroute 20, la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec poursuit toujours son enquĂȘte afin de rĂ©unir tous les Ă©lĂ©ments de preuve nĂ©cessaires.

D’une complexitĂ© notable, l’investigation mobilise de nombreux spĂ©cialistes, qui ont recueilli des Ă©lĂ©ments cruciaux dĂ©sormais en cours d’analyse.

Toutes ces preuves dĂ©termineront les causes exactes de la collision survenuedans le secteur de Saint-Anaclet-de-Lessard, qu’il s’agisse du rapport du coroner ou de l’examen des « boĂźtes noires » des vĂ©hicules impliquĂ©s.

Les ordinateurs de bord permettent de reconstituer avec prĂ©cision la vitesse, le parcours, les freinages, ainsi que d’autres paramĂštres essentiels Ă  la comprĂ©hension des circonstances exactes du drame.

À la suite de l’accident, la SQ a aussi dĂ©pĂȘchĂ© une reconstitutionniste afin de tenter d’élucider les derniers dĂ©tails.

Moto encastrée

Lors de l’accident, qui s’est produit vers 22 h 15, le conducteur impliquĂ© circulait Ă  une vitesse excessive, au point oĂč son vĂ©hicule a littĂ©ralement encastrĂ©, par derriĂšre, la moto conduite par Steve Collin.

Selon nos informations, la Corvette impliquĂ©e dans l’accident n’était pas immatriculĂ©e au nom d’une entreprise. Il s’agit bien du vĂ©hicule du conducteur fautif.

Ce dernier aurait eu des antĂ©cĂ©dents de conduite Ă  haute vitesse. Des tĂ©moins certifient l’avoir dĂ©jĂ  vu rouler rapidement avec son bolide.

La voiture du chauffard a littéralement encastré la moto conduite par Steve Collin. (Photo courtoisie)

Lorsque son enquĂȘte se complĂ©tera, la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec procĂ©dera visiblement Ă  son arrestation. Il pourrait faire face Ă  de graves accusations assorties d’une lourde peine d’emprisonnement.

La SQ n’a pas voulu rĂ©pondre Ă  nos questions, en raison de l’enquĂȘte en cours. 

Homme apprĂ©ciĂ© et engagĂ© 

Ce drame a profondĂ©ment marquĂ© la communautĂ© de Rimouski. EmployĂ© de la Ville comme chef de division pour les infrastructures urbaines au Service gĂ©nie et environnement, Steve Collin revenait d’une sĂ©ance de consultation publique au moment de la tragĂ©die.

Reconnu pour son dévouement, sa compétence et son humanité, il était marié et pÚre de trois enfants. Le maire de Rimouski, Guy Caron, avait exprimé sa profonde tristesse.

« La grande famille de la Ville est profondĂ©ment touchĂ©e par la disparition de Steve. Il Ă©tait un homme de cƓur, toujours disponible pour aider son entourage et passionnĂ© par son travail. Son dĂ©part laisse un vide immense. »

Le maire de Rimouski, Guy Caron, la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina et le le chef de division Infrastructures urbaines de la Ville de Rimouski, Steve Collin. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Pour honorer sa mĂ©moire, les drapeaux de l’hĂŽtel de ville ont Ă©tĂ© placĂ©s en berne Ă  la suite de son dĂ©cĂšs. 

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Émile Duquet passe des SaguenĂ©ens Ă  l’OcĂ©anic

À 24 heures du dĂ©but du camp d’entrainement, l’OcĂ©anic met la main sur un attaquant de 20 ans, Émile Duquet, acquis des SaguenĂ©ens de Chicoutimi.

Pour ses services, Danny Dupont cĂšde un choix de 7e ronde en 2026.

Il prendra en quelque sorte la place du 2e joueur de 20 ans de l’équipe, laissĂ©e vacante Ă  la suite de la transaction qui a envoyĂ© Maxime Coursol Ă  Val-d’Or, il y a quelques jours. 

Choix de cinquiÚme ronde des Saguenéens en 2021, le joueur de centre de 5 pieds 10 pouces et 168 livres a joué 228 parties dans la LHJMQ. Son dossier est de 36-46-82.

Sa meilleure saison a Ă©tĂ© celle de 2023-2024 avec une fiche de 13-12-25 en 67 matchs. L’an dernier, ses statistiques en saison ont Ă©tĂ© de 8-13-21. 

L’OcĂ©anic se retrouve maintenant avec deux joueurs de 20 ans en Jack Martin et Duquet.

Le camp d’entrainement se mettra en branle jeudi avant-midi au Complexe sportif Desjardins. 

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Esprit-Saint : nouvelle toiture pour l’école

MenacĂ©e de fermeture il n’y a pas si longtemps, voilĂ  que le Centre de services scolaires des Phares investit en pleine pĂ©riode de compressions budgĂ©taires pour la rĂ©fection de la toiture de l’école primaire La Colombe d’Esprit-Saint.

C’est donc dire que la suivie de l’établissement semble assurĂ©e pour les prochaines annĂ©es.

Le contrat pour la rĂ©fection de la toiture a Ă©tĂ© accordĂ© Ă  l’entreprise Toiture QuĂ©bec pour un montant de 157 847$. L’offre de l’entreprise rimouskoise Toitures Karol Francis Ă©tait de 160 903$.

Seuil minimal de 20 élÚves

Le Centre de services scolaire des Phares a aboli, l’automne dernier, le seuil minimal de 20 Ă©lĂšves pour maintenir l’école ouverte.

Les prĂ©visions de l’époque prĂ©voyaient l’accueil de 15 Ă©lĂšves en 2025-26, 12 en 2026-27 et 18 en 2027-28. L’an dernier, l’école comptait 18 Ă©lĂšves.

Le maire d’Esprit-Saint, Langis Proulx, indique qu’il a constatĂ© que plusieurs Ă©coles dans d’autres rĂ©gions demeurent ouvertes malgrĂ© un faible nombre de jeunes.

« Quand je suis arrivĂ© en poste en 2021, il y a 10 maisons Ă  vendre, mais en l’espace d’un an, il en restant seulement une Ă  vendre. Des personnes retraitĂ©es sont venues s’installer, mais aussi des jeunes », explique monsieur Proulx, qui n’entend pas solliciter de nouveau mandat lors des Ă©lections municipales de novembre prochain.

La Coalition Urgence rurale du Bas-Saint-Laurent et la SociĂ©tĂ© nationale de l’Est-du-QuĂ©bec (SNEQ) ont pris position publiquement pour le maintien de l’école La Colombe ouverte.

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Prenez votre journal en main, à vous de jouer !

Dans un paysage mĂ©diatique en pleine mutation, alors que la radio et la tĂ©lĂ©vision cherchent un second souffle, Le Soir fait le pari inverse : celui d’investir, d’oser et de renforcer l’ancrage de l’information rĂ©gionale au Bas-Saint-Laurent et en GaspĂ©sie.

Opinion de Louise Ringuet, éditrice du Journal Le Soir

Actuellement, nos plateformes web sont extrĂȘmement performantes. Elles accueillent des centaines de milliers de lecteurs chaque mois, qui lisent des millions de pages produites dans l’Est-du-QuĂ©bec. 

C’est dans cet esprit de continuitĂ© et de proximitĂ© que nous avons relancĂ©, le printemps dernier, les publications papier du Journal Le Soir, Ă  la suite de l’acquisition des anciens titres de l’entreprise MĂ©dialo.

DĂšs le dĂ©part, notre prioritĂ© Ă©tait claire : ramener le journal jusqu’à votre porte. Nous avons donc optĂ© pour une distribution par Postes Canada, largement saluĂ©e par vos nombreux commentaires positifs.

Mais aprĂšs une seule semaine de livraison, un conflit de travail interne chez Postes Canada a mis un frein Ă  la distribution. Depuis, nous sommes en attente de la fin de cette impasse, tout comme vous. En attendant ce dĂ©nouement, notre mission ne s’arrĂȘte pas.

Le journal continue de paraĂźtre chaque semaine et il est disponible dans un rĂ©seau Ă©largi de points de dĂ©pĂŽt situĂ©s dans les hĂŽtels de ville, dĂ©panneurs, Ă©piceries, pharmacies et autres commerces locaux. De nouveaux points de dĂ©pĂŽt se sont ajoutĂ©s dans les municipalitĂ©s qui n’en avaient pas encore.

Otages d’un conflit

Ce blocage n’est pas une simple contrainte logistique. Il soulĂšve des questions fondamentales. Comment assurer un accĂšs Ă©quitable Ă  l’information rĂ©gionale ? Comment soutenir des mĂ©dias indĂ©pendants, proches du terrain, dans un contexte aussi fragile ?

Chaque semaine, les membres de notre Ă©quipe produisent des contenus exclusifs, fouillĂ©s, humains et enracinĂ©s. Des enquĂȘtes, des dossiers de fond, des chroniques signĂ©es par des voix expĂ©rimentĂ©es, des entrevues qui racontent la vraie vie d’ici. Mais ce travail, nous ne pouvons le faire sans vous.

En attendant le retour de la livraison Ă  domicile, allez chercher Le Soir en point de dĂ©pĂŽt. Parlez-en autour de vous. Montrez que l’information rĂ©gionale a encore sa place entre vos mains. Chaque journal pris, partagĂ©, soutenu, fait une diffĂ©rence. 

Commerçants, entrepreneurs, continuez de soutenir votre journal. Votre publicitĂ© assure non seulement votre visibilitĂ©, mais aussi la pĂ©rennitĂ© d’un mĂ©dia qui vous ressemble.

À vous tous, citoyens engagĂ©s : devenez des ambassadeurs de votre journal. Parce qu’un territoire sans voix mĂ©diatique est un territoire qui s’efface.

Continuer d’exister

Nous vous le promettons : dĂšs que le conflit Ă  Postes Canada sera rĂ©glĂ©, nous reprendrons la livraison Ă  domicile.

(Photo La Presse Canadienne- Spencer Colby)

Mais entre-temps, chaque geste compte pour que Le Soir continue d’exister, de vous informer et de faire rayonner notre coin de pays.

Parce que l’information rĂ©gionale mĂ©rite mieux que l’ombre. Parce que chaque territoire mĂ©rite d’ĂȘtre vu, entendu, racontĂ©. C’est ensemble qu’on relance l’élan. C’est ensemble qu’on garde vivante une voix qui nous ressemble. Le Journal Le Soir, c’est chez nous. 

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Championnat national : les Dauphins se démarquent

Les nageuses du Club Les Dauphins de Rimouski, Maxim BĂ©langer et Emma Ducharme, ont chacune pris part Ă  trois finales lors du premier Championnat canadien en petit bassin (25m) qui avait lieu Ă  l’UniversitĂ© de Sherbrooke, du 7 au 10 aoĂ»t.

Hugo Brouillet était également de la compétition qui a conclu la saison 2024-2025 des nageurs nationaux du club. Les trois Rimouskois se sont classés à trois épreuves.

Ducharme est triple finaliste au 50, 100 et 200 mĂštres dos. Pour la deuxiĂšme fois cette saison, elle a pris part Ă  deux finales A sur la scĂšne nationale. Elle a terminĂ© 7e Ă  la course de 100 mĂštres et 8e Ă  celle de 50 mĂštres. Pour se classer pour cette derniĂšre, un duel en bris d’égalitĂ© a Ă©tĂ© nĂ©cessaire et elle a rĂ©ussi Ă  l’emporter avec son 2e meilleur temps Ă  vie Ă  cette Ă©preuve (30,40). Au 200 mĂštres dos, elle Ă©tait de la finale B pour conclure avec une 11e position et un meilleur temps. 

Emma Ducharme et Maxim BĂ©langer lors d’une autre compĂ©tition. (Photo courtoisie)

De son cĂŽtĂ©, Maxim BĂ©langer a participĂ© Ă  trois finales B. Elle a terminĂ© 10e au 100 mĂštres, 11e au 200 mĂštres et 12e au 50 mĂštres brasse. La Rimouskoise a obtenu son meilleur temps Ă  vie au 50 mĂštres (33,06). 

Hugo Brouillet du Club de natation Les Dauphins de Rimouski (Photo courtoisie)

Hugo Brouillet a obtenu une 37e position au 200 mĂštres brasse avec un meilleur temps de presque 2 secondes (2:28,55).

Records et nouveaux standards

BĂ©langer a fracassĂ© deux records du club au 50 mĂštres et au 100 mĂštres brasse chez les 17-18 ans. 

Emma Ducharme a abaissĂ© son record de l’Est-du-QuĂ©bec et son record du club tout Ăąge au 200 mĂštres dos avec un temps de 2:14,87. 

Le Championnat canadien en petit bassin (25m) regroupait 305 nageurs de tous les Ăąges confondus provenant de 103 clubs de partout au Canada.

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Amqui : record historique de chaleur

Amqui a suffoquĂ© lundi (11 aoĂ»t) sous une chaleur historique, alors que le mercure a atteint 34,8 degrĂ©s Celsius, pulvĂ©risant l’ancien record de 30,2 degrĂ©s, Ă©tabli en 2020.

Le ressenti, accentuĂ© par un humidex Ă  40 degrĂ©s Celsius, a rendu l’atmosphĂšre particuliĂšrement suffocante dans plusieurs secteurs de La MatapĂ©dia.

Mont-Joli a aussi enregistré un impressionnant 34,4 degrés Celsius, lundi, battant le précédent record de 30,2 degrés Celsius également établi en 2020.

Environnement Canada maintient son avertissement de chaleur accablante pour le Bas-Saint-Laurent au moins jusqu’à jeudi. Les tempĂ©ratures dĂ©passeront les 30 degrĂ©s Celsius, avec un humidex Ă©levĂ©.

Les zones cĂŽtiĂšres devraient toutefois bĂ©nĂ©ficier d’un peu plus de fraĂźcheur.

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Nouvelle résidence étudiante à Carleton-sur-Mer

Une nouvelle résidence étudiante construite au coût de 7,7 M$ a été inaugurée, le 10 août dernier, à Carleton-sur-Mer.

Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca

PropriĂ©tĂ© du CĂ©gep de la GaspĂ©sie et des Îles et construite sur des terrains qui appartenaient au Centre de services scolaire RenĂ©-LĂ©vesque dans le cadre d’un partenariat, 24 logements seront accessibles aux Ă©tudiants.

Dix-neuf appartements sont rĂ©servĂ©s Ă  des cĂ©gĂ©piens alors que les cinq autres le sont pour le Centre de formation professionnelle l’Envol du Centre de services scolaire RenĂ©-LĂ©vesque.

Le bĂątiment est Ă  quelques pas du campus de Carleton-sur-Mer.

« On connait la pĂ©nurie de logements en GaspĂ©sie et particuliĂšrement Ă  Carleton-sur-Mer. On est convaincu qu’il y avait des Ă©tudiants qui devaient remettre leur projet d’études faute de se trouver un logement. C’est un vent de fraicheur pour le secteur Â», croit la directrice du cĂ©gep, Yolaine Arseneau.

« On fait du recrutement Ă  l’international, Ă  l’extĂ©rieur de la GaspĂ©sie, des partenariats avec des cĂ©geps urbains pour de la mobilitĂ© Ă©tudiante, d’offrir de l’hĂ©bergement Ă  proximitĂ© du campus est un Ă©lĂ©ment favorable pour le dĂ©veloppement du cĂ©gep Â», indique-t-elle.

695$ par mois

Les 24 appartements sont réservés au coût de 695$ par mois, ce qui inclut tous les services, dont Internet et la climatisation.

« C’est sĂ»r que le coĂ»t peut surprendre. Ce sont de beaux appartements avec une chambre fermĂ©e avec une cuisine et un salon Ă  aire ouverte et une salle de bain. Comme c’est une propriĂ©tĂ© du cĂ©gep et financĂ©e par le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur, il vient un budget de fonctionnement. C’est sĂ»r que ça a un effet sur le coĂ»t qui est facturĂ© aux Ă©tudiants Â», justifie la directrice gĂ©nĂ©rale.

Les appartements comprennent avec une chambre fermée avec une cuisine et un salon à aire ouverte. (Photo courtoisie)

Le projet a été réalisé en 10 mois et il ne reste que des travaux de finition extérieure à compléter.

Le budget a été respecté. Québec finance 75% des coûts de construction. Au départ, le cégep et le centre de services scolaire avaient chacun leurs projets de résidence étudiante.

« Pour le moment, on pense que ça va rĂ©pondre au besoin. On verra pour la suite Â», souligne madame Arseneau.

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Maire de Sainte-Françoise : Simon Lavoie cité en déontologie

Le maire de Sainte-Françoise dans Les Basques, Simon Lavoie, est cité en déontologie par la Commission municipale du Québec pour 14 manquements allégués pour des événements entre le 11 avril 2023 et le 9 septembre 2024.

« Les renseignements en notre possession sont susceptibles de dĂ©montrer qu’il a commis des manquements aux rĂšgles sur le Code d’éthique et de dĂ©ontologie des Ă©lus de la MunicipalitĂ© de Sainte-Françoise alors qu’il Ă©tait maire de cette municipalitĂ© Â», mentionne la Commission municipale.

On lui reproche notamment d’avoir participĂ© aux dĂ©libĂ©rations ayant menĂ© Ă  une rĂ©solution pour l’acquisition par la MunicipalitĂ© du chemin d’accĂšs Ă  sa propriĂ©tĂ© et la municipalisation dudit chemin, le 11 avril 2023.

Le 10 juillet 2023, il aurait pris part aux dĂ©libĂ©rations pour l’octroi d’un mandat Ă  un arpenteur pour procĂ©der Ă  l’acquisition du chemin d’accĂšs Ă  sa propriĂ©tĂ© en vue de sa municipalisation. Il n’aurait pas divulguĂ© la nature gĂ©nĂ©rale de son intĂ©rĂȘt avant le dĂ©but des dĂ©libĂ©rations sur cette rĂ©solution.

Prendre part aux pourparlers

Lors d’une sĂ©ance de travail le 4 dĂ©cembre 2023, au moment d’une discussion sur la demande de dĂ©rogation mineure en faveur de la propriĂ©tĂ© de monsieur Lavoie rendue nĂ©cessaire en raison de la municipalisation de son chemin d’accĂšs, il n’aurait pas quittĂ© la sĂ©ance avant le dĂ©but des dĂ©libĂ©rations et il aurait pris part aux dĂ©libĂ©rations.

Le 6 mars 2024, en rencontre de travail du conseil, il aurait reprochĂ© Ă  la directrice gĂ©nĂ©rale de faire traĂźner le dossier de cession de l’ancien chemin et d’acquisition du chemin d’accĂšs Ă  sa propriĂ©tĂ©.

Le 11 mars 2024, il aurait Ă©tĂ© prĂ©sent lors des dĂ©libĂ©rations ayant menĂ© Ă  l’autorisation par le conseil municipal pour la signature de l’acte d’acquisition du chemin d’accĂšs Ă  sa propriĂ©tĂ©.

Le 8 avril 2024, le maire aurait aussi participĂ© aux dĂ©libĂ©rations sur la rĂ©solution par laquelle le conseil fait droit Ă  la demande de dĂ©rogation mineure en faveur de la propriĂ©tĂ© de monsieur Lavoie devenue nĂ©cessaire en raison de la municipalisation de son chemin d’accĂšs.

La municipalité de Sainte-Françoise, dans Les Basques. (Photo courtoisie)

Enfin, le 9 septembre 2024, au moment de l’adoption de la rĂ©solution octroyant des travaux d’asphaltage et un emprunt au fonds de roulement par laquelle le conseil octroie un contrat pour asphalter le chemin d’accĂšs Ă  la propriĂ©tĂ© de monsieur Lavoie au montant de 34 480 $, celui-ci aurait Ă©tĂ© prĂ©sent et aurait participĂ© aux dĂ©libĂ©rations sur cette rĂ©solution.

AprÚs avoir été maire entre 2009 et 2013, Simon Lavoie a été réélu en 2017. Il complÚte actuellement un deuxiÚme mandat consécutif.

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Planter au potager en aoĂ»t? Oui, oui, c’est possible!

Plus la saison avance, plus vos rĂ©coltes sont abondantes. Vient par contre un moment oĂč certains espaces sont laissĂ©s vides au potager, les lĂ©gumes et fines herbes plus hĂątifs ayant dĂ©jĂ  fini leur production.

Que fait alors le jardinier qui n’a pas envie de voir son potager prendre des airs automnaux tout de suite?

Il plante et sĂšme Ă  nouveau des variĂ©tĂ©s Ă  croissance rapide et qui n’ont pas peur des tempĂ©ratures plus fraĂźches bien sĂ»r!

Le mois d’aoĂ»t est une excellente pĂ©riode pour planter au jardin. Les journĂ©es sont toujours bien chaudes et ensoleillĂ©es, les nuits sont plus fraĂźches et l’eau est disponible pour nourrir les racines.

Saviez-vous que les tempĂ©ratures plus froides rendent les feuillages plus colorĂ©s et croquant? On dit mĂȘme qu’elles donnent un goĂ»t plus sucrĂ© aux carottes.

Les légumes feuilles

Les laitues, mesclun, roquette, mùche et autres, les épinards et la bette à carde peuvent tous se retrouver au potager en août.

Certains n’ont pas peur du froid plus intense, les Ă©pinards par exemple. Vous pouvez semer successivement pour avoir des rĂ©coltes jusqu’en octobre.

Lettuce_garden

Les légumes racines

Carottes, betteraves et navets, tout comme les radis, peuvent ĂȘtre plantĂ©s au potager plus ou moins 8 semaines avant les premiers gels de votre rĂ©gion.

En les mettant en terre en aoĂ»t, vous aurez de bons lĂ©gumes bien mĂ»rs en octobre. Ne vous inquiĂ©tez pas Ă  l’annonce des premiĂšres gelĂ©es, ces lĂ©gumes ne sont pas trop frileux.

Il n’est pas nĂ©cessaire de les couvrir.

carotte_potager

Les choux

Tous les choux : chou pommé, chou frisé ou kale, chou de Bruxelles, chou-fleur, radicchio et chou-rave sont à planter au potager en fin de saison.

Les températures plus froides rehaussent la saveur des choux; ne soyez donc pas pressé de les récolter, ils ne craignent pas le froid.

Et les autres!

Le brocoli pousse trùs bien à l’automne, tout comme les pois.

En laissant la base du pied de céleri en place lors de la premiÚre récolte, vous en aurez une deuxiÚme qui y poussera, moins importante, mais toute aussi intéressante.

Vous pouvez également semer une nouvelle fois de la coriandre.

Le mois d’aoĂ»t est trĂšs intĂ©ressant au jardin. Ne laissez pas les mauvaises herbes envahir votre potager, faites plutĂŽt place Ă  de nouvelles rĂ©coltes pour en profiter le plus longtemps possible.

Vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour redonner vie Ă  votre potager avant la fin de la saison chez Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins.

Autres trucs Ă  lire dans Le Soir.ca !

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Altercation pendant un match de soccer Ă  Rimouski

Un homme a Ă©tĂ© transportĂ© Ă  l’hĂŽpital, lundi soir, Ă  la suite d’une altercation entre joueurs survenue pendant un match de soccer au Complexe sportif Guillaume-Leblanc. Personne n’a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© pour l’instant.

Les services d’urgence ont Ă©tĂ© appelĂ©s vers 20 h 15. Des voies de fait auraient Ă©tĂ© commises pendant l’altercation.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

« La victime a Ă©tĂ© transportĂ©e vers un centre hospitalier afin de traiter des blessures qui ne mettraient pas sa vie en danger. Une enquĂȘte est en cours pour faire la lumiĂšre sur l’évĂ©nement en question. Aucune arrestation n’a Ă©tĂ© effectuĂ©e jusqu’à maintenant », explique le porte-parole de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec, FrĂ©dĂ©ric Deshaies.

Selon nos informations, un match de la Ligue senior 7 vs 7 du Club de soccer Fury était en cours, au terrain synthétique du Complexe Guillaume-Leblanc, au moment des faits.

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Loïc Roy : de Vancouver à Sainte-Anne-des-Monts à vélo

LoĂŻc Roy a rĂ©ussi tout un exploit en parcourant pas moins de 6 400 km Ă  vĂ©lo de Vancouver Ă  Sainte-Anne-des-Monts. Le pĂ©riple s’est dĂ©roulĂ© du 1er juin au 1er aoĂ»t.

Le jeune homme de 18 ans est quelqu’un qui aime bouger. Plus jeune, il a pratiquĂ© plusieurs sports comme le hockey, le soccer et le tennis.

« Je me considĂšre comme un athlĂšte multisports. Je n’excelle pas dans une discipline en particulier mais je me dĂ©brouille quand mĂȘme dans pas mal tout Â», indique LoĂŻc Roy, originaire de Sainte-Anne-des-Monts.

Mais qu’est-ce qui peut bien pousser quelqu’un Ă  vouloir faire le tour le tour du Canada Ă  vĂ©lo avec tout ce que ça implique?

« Je voulais sortir de ma zone de confort et faire quelque chose de diffĂ©rent. De plus, j’avais un oncle qui l’avait dĂ©jĂ  fait. Ça m’avait inspirĂ© et je m’étais dit qu’un jour, je le ferais aussi. Alors pourquoi pas maintenant Â», confie-t-il.

Avant de partir pour un tel pĂ©riple, ça prend de la prĂ©paration et de l’entraĂźnement. 

« J’ai commencĂ© Ă  me prĂ©parer un an avant de partir. J’allais souvent faire des tours de vĂ©lo de 25 Ă  30 km/h de trois Ă  quatre fois par semaine. J’ai aussi fait le trajet de Rimouski Ă  Sainte-Anne-des-Monts une fois avant de partir ainsi que le tour du Lac-Saint-Jean. J’avais donc une petite base, mais avec le recul, j’aurais probablement dĂ» me prĂ©parer davantage, surtout mentalement Â», poursuit LoĂŻc Roy.

Grand départ

Une fois débarqué à Vancouver, le temps était venu de partir pour la grande aventure à bord de son vélo Bombtrack, son équipement de camping et un bagage le plus léger possible.

Tout seul avec lui-mĂȘme, LoĂŻc amorçait un pĂ©riple qui allait durer deux mois.

« C’est quand mĂȘme stressant de faire ça en solo, mais j’avais quand mĂȘme un itinĂ©raire. Je savais oĂč je voulais arrĂȘter, mais on est toujours Ă  la merci des conditions climatiques. IdĂ©alement je voulais faire au moins 100 km par jour. Â»

Encore lĂ , tout dĂ©pendait de plusieurs facteurs. Avec le vent dans le dos, le jeune cycliste pouvait parcourir jusqu’à 200 km par jour, lui permettant ainsi de relaxer davantage les jours oĂč le corps l’exigeait. Évidemment, un tel pĂ©riple amĂšne son lot de petits tracas Ă  commencer par les cuisses qui chauffaient et les pieds qui souffraient.

LoĂŻc Ă  mi-chemin du parcours, au Manitoba. (Photo courtoisie)

« Toutefois, aprĂšs une courte pĂ©riode d’adaptation, mon corps s’est habituĂ© et je n’ai pas eu de grosses blessures. C’est davantage sur le cĂŽtĂ© psychologique que c’était difficile. La solitude pĂšse beaucoup et il faut parfois se motiver pour ne pas abandonner lorsque le moral est bas Â», explique le jeune homme.

Des moments mémorables

Outre le physique, LoĂŻc a aussi vĂ©cu quelques mĂ©saventures, et ce, dĂšs les premiers jours alors qu’il s’est Ă©garĂ© en forĂȘt, provoquant une intervention en rĂšgle de services d’urgence pour venir le cueillir.

Le hic est qu’il devait laisser son vĂ©lo derriĂšre. Heureusement, un bon samaritain qui a eu vent de la situation s’est proposĂ© pour aller chercher le vĂ©lo dans la forĂȘt, permettant ainsi au jeune Annemontois de poursuivre son pĂ©riple.

Le cycliste a aussi fait de belles rencontres.

« J’ai eu des gens qui m’ont permis de camper dans leur cour arriĂšre et j’ai aussi croisĂ© d’autres cyclistes francophones. Ç’a tellement fait de bien de pouvoir Ă©changer avec des gens dans ma langue natale. Â»

Vers la toute fin de l’aventure, des membres de sa famille sont venus le rejoindre afin de l’accompagner pour la route restante, apportant du rĂ©confort pour le jeune homme qui vivait seul depuis pratiquement deux mois.

« Je suis fier de moi, mais c’est encore trĂšs rĂ©cent donc je ne rĂ©alise pas totalement l’ampleur de ce que j’ai accompli. Chose certaine, ça donne envie de rĂ©aliser d’autres projets et de repartir Ă  l’aventure Â», conclut-il.

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Record d’assistance à Concerts aux Îles du Bic

La 24e saison musicale de Concerts aux Îles du Bic s’est conclue sur un record d’assistance, grĂące Ă  une programmation variĂ©e et d’une qualitĂ© remarquable.

Le public a rĂ©pondu prĂ©sent en grand nombre : 3 200 festivaliers ont assistĂ© aux concerts, soit une hausse de 38 % par rapport Ă  l’an dernier.

Du 6 juillet au 10 août, 71 artistes, dont 48 musiciens professionnels, ont offert des prestations de musique de chambre.

« Les gens ont apprĂ©ciĂ© la grande variĂ©tĂ© des rĂ©pertoires prĂ©sentĂ©s. Par exemple, les artistes ont interprĂ©tĂ© de la musique baroque avec les VĂȘpres de Monteverdi, de grandes Ɠuvres romantiques, puis explorĂ© des crĂ©ations plus actuelles, notamment Joy Boy d’Eastman au gala de clĂŽture », explique le directeur artistique par intĂ©rim du festival en 2025, Mathieu Gaudet.

Selon lui, cet achalandage record s’explique par l’ampleur et la diversitĂ© des projets artistiques prĂ©sentĂ©s de Cacouna Ă  Rimouski.

Public Ă  l’amphithéùtre naturel de Bic sur mer. (Photo courtoisie Mathieu Gosselin)

Le festival a prĂ©sentĂ© des musiciens aux carriĂšres internationales comme StĂ©phane TĂ©treault ou l’Ensemble Paramirabo, des musiciens issus de la rĂ©gion comme Mathieu Gaudet et Élise Lavoie ainsi que des artistes provenant de la France, des États-Unis, du SĂ©nĂ©gal, de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo ou d’autres pays d’origine panafricaine.

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Canicule : nouveau record de chaleur Ă  Mont-Joli

La canicule qui frappe le Bas-Saint-Laurent depuis plusieurs jours a atteint un nouveau sommet historique, ce lundi 11 août. La station météorologique de Mont-Joli a enregistré un impressionnant 34,4 degrés Celsius, battant largement le précédent record de 30,2 degrés Celsius établi en 2020.

Les tempĂ©ratures ressenties ont continuĂ© de rendre l’atmosphĂšre particuliĂšrement Ă©touffante dans plusieurs secteurs de Rimouski-Neigette, de La Mitis et de La MatapĂ©dia.

La station météo de Mont-Joli avait aussi enregistré 33,2 degrés Celsius pour la journée de dimanche (10 août), fracassant la marque de 30,6 degrés Celsius établie en 1995.

Chaleur accablante jusqu’à jeudi

Environnement Canada maintient ses prĂ©visions de chaleur accablante, jusqu’à jeudi, avec des tempĂ©ratures qui dĂ©passeront de nouveau les 30 degrĂ©s Celsius, accompagnĂ©es d’un taux d’humiditĂ© Ă©levĂ©.

Toutefois, les secteurs cÎtiers connaßtront des températures un peu plus modérées.

La Direction de la santĂ© publique du Bas-Saint-Laurent rappelle l’importance de bien s’hydrater, de limiter les efforts physiques et de profiter de lieux climatisĂ©s ou frais durant la journĂ©e.

Elle conseille Ă©galement de fermer fenĂȘtres et rideaux pendant les heures chaudes et de ventiler les espaces intĂ©rieurs le soir, lorsque la tempĂ©rature diminue.

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Mathys DubĂ© est prĂȘt Ă  guider l’OcĂ©anic 

Dans la relance de l’OcĂ©anic Ă  la suite de la prĂ©sentation de la Coupe Memorial, Ă  Rimouski, Mathys DubĂ© occupera une place importante dans l’organigramme de l’équipe. 

L’attaquant, qui cĂ©lĂ©brera ses 19 ans en octobre, entamera sa troisiĂšme saison dans la LHJMQ. En plus de continuer d’accomplir des missions dĂ©fensives, DubĂ© devrait obtenir toutes les chances de faire valoir son talent offensif.

« J’aurai un rĂŽle diffĂ©rent, mais ce sera Ă  moi de prouver que j’ai ma place. Je ne veux pas me mettre de pression ni changer ma façon de jouer, mais simplement saisir les occasions qui se prĂ©senteront. MĂȘme comme vĂ©tĂ©ran, rien n’est garanti. Il y a toujours un poste Ă  gagner ou Ă  ravir », croit le Rimouskois, Ă  l’aube du 31e camp d’entraĂźnement de l’histoire de l’OcĂ©anic.

Se retrousser les manches

AprĂšs s’ĂȘtre accordĂ© trois semaines de repos en juin, Mathys DubĂ© a rapidement sautĂ© sur la patinoire pour prĂ©parer sa prochaine campagne. Les dĂ©faites en finale de la LHJMQ et Ă  la Coupe Memorial ont rapidement laissĂ© place Ă  l’espoir.

« Tu te bats pendant dix mois pour aller chercher la derniĂšre victoire, sans pouvoir toucher aux trophĂ©es. C’est clichĂ©, mais c’est ça, le hockey. Ça n’enlĂšve rien aux beaux moments qu’on a vĂ©cus. On a tout donnĂ© et livrĂ© les efforts pour rĂ©ussir. L’important, c’est de se retrousser les manches et de repartir pour gagner », dit-il avec sagesse.

Mathys DubĂ© (Photo Le Soir.ca – RenĂ© Alary)

Pour y parvenir, DubĂ© a joint le programme ÉlĂ©vation Ă  Rimouski, qui accompagne les hockeyeurs durant l’étĂ©, supervisĂ© par l’entraĂźneur adjoint de l’OcĂ©anic, Jordan Caron et le prĂ©parateur physique
Christian Desrosiers.

AprĂšs avoir rĂ©coltĂ© 33 points (14 buts, 19 passes) en 109 matchs, Mathys DubĂ© pourrait connaĂźtre une vĂ©ritable explosion dans la LHJMQ.

« J’ai Ă©tĂ© chanceux, je n’ai pas subi de blessure sĂ©rieuse au printemps. J’ai soignĂ© quelques petits bobos, mais rien d’important. Avec Jordan et Christian, on a Ă©tabli un plan d’entraĂźnement dans la continuitĂ© de la saison. Contrairement Ă  d’autres joueurs qui ont arrĂȘtĂ© en avril, j’ai jouĂ© tard et participĂ© Ă  plusieurs tournois estivaux. Je n’ai pas perdu ma forme physique », prĂ©cise-t-il.

Capable de rivaliser

Contrairement Ă  plusieurs formations qui s’effondrent pendant quelques annĂ©es aprĂšs une finale ou une participation Ă  la Coupe Memorial, DubĂ© croit fermement que l’OcĂ©anic surprendra en 2025-2026.

La prĂ©sence de William Lacelle devant le filet, l’arrivĂ©e de jeunes talents comme Zack Arsenault, 2e choix au total du repĂȘchage 2025, ainsi que des trois nouveaux EuropĂ©ens, soit Dovydas Jukna, RaphaĂ«l Achermann et Luca Nappiot, devraient permettre Ă  Rimouski de demeurer compĂ©titif.

L’attaquant rimouskois Mathys DubĂ© (Photo courtoisie OcĂ©anic/Iften Redjah)

« Je veux apporter mon expĂ©rience pour faire progresser notre groupe rapidement. J’ai Ă©tĂ© capitaine Ă  RiviĂšre-du-Loup avec les Albatros M18 AAA. J’ai beaucoup appris des vĂ©tĂ©rans de l’an dernier. J’ai confiance en notre alignement et je veux contribuer Ă  nos succĂšs. »

Issu du programme scolaire du Mistral de Mont-Joli et du SĂ©lect de Rimouski, Mathys DubĂ© a Ă©tĂ© un choix de 2e ronde de l’OcĂ©anic au repĂȘchage de 2022. 

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Incendie Ă  la Ferme Maurice GagnĂ© : l’aide s’organise

Il n’aura fallu que quelques jours pour que l’aide se mette en place pour venir en aide aux propriĂ©taires de la Ferme Maurice GagnĂ© du Bic, touchĂ©e par un incendie, le 6 aoĂ»t dernier, qui a dĂ©cimĂ© la presque totalitĂ© du troupeau de 100 vaches laitiĂšres.

Une proche de la famille, ValĂ©ry Marquis, a lancĂ© une campagne de sociofinancement sur la plateforme GoFundMe, qui a dĂ©passĂ© les 12 000 $ en quelques jours, pour venir en aide Ă  Jean-BenoĂźt GagnĂ©, sa conjointe StĂ©fanye et leurs trois filles.

Ce n’est malheureusement pas la premiĂšre fois qu’une ferme laitiĂšre est la proie des flammes au Bic et, chaque fois, la solidaritĂ© entre les producteurs se fait sentir, que ce soit par des dons de tempos ou d’argent.

« C’est un vĂ©ritable cauchemar. En un laps de temps trĂšs court, ils ont tout perdu : animaux, bĂątiments, outils, rĂ©coltes et de nombreux souvenirs qui ne sont pas quantifiables. Quelques jours plus tard, c’est encore difficile de le croire. De leur maison, quand ils regardent par la fenĂȘtre, ils voient les dĂ©combres et la douleur est encore trĂšs prĂ©sente. Quand on choisit d’ĂȘtre agriculteur, on choisit de consacrer de nombreuses heures Ă  sa passion et de nombreux dĂ©fis sont Ă  relever. Jean-BenoĂźt a toujours eu les yeux brillants en parlant de son entreprise, qui est toute sa vie, toute leur vie Â», a Ă©crit madame Marquis.

Elle affirme que ce sont des gens qui ne demandent jamais rien Ă  personne.

Jean-Benoßt Gagné, sa conjointe Stéfanye et leurs trois filles. (Photo courtoisie)

« C’est pourquoi je fais la demande en leurs noms. Parce que ce sont des collĂšgues agriculteurs, des amis et parce que je les aime et qu’ils sont aimĂ©s dans la communautĂ©. Ils mĂ©ritent aujourd’hui que nous prenions un peu soin d’eux Â».

Embrasement généralisé

En quelques minutes, le feu a complĂštement dĂ©truit la ferme laitiĂšre, dĂ©gageant un Ă©pais panache de fumĂ©e visible jusqu’au centre-ville de Rimouski.

Les pompiers ont travaillĂ© plus de 12 heures avant de venir Ă  bout des flammes, mobilisant l’ensemble des services incendie de la MRC de Rimouski-Neigette.

C’est tout ce qu’il restait, du bĂątiment agricole de la Ferme Maurice GagnĂ©, le lendemain de l’incendie. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« À notre arrivĂ©e sur les lieux, tout Ă©tait complĂštement embrasĂ©. Nous Ă©tions en mode dĂ©fensif, c’est-Ă -dire que nous protĂ©gions les bĂątiments autour et nous essayions de limiter le rayonnement thermique. Plusieurs vaches, qui sont mortes, sont demeurĂ©es Ă  l’intĂ©rieur », a expliquĂ© le chef aux opĂ©rations du Service incendie de la Ville de Rimouski, Marc-Olivier Bilodeau.

L’enquĂȘte a conclu Ă  un feu d’origine accidentelle.

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Canicule : la piscine de Nazareth toujours fermée

FermĂ©es depuis vendredi en raison de la prĂ©sence d’une bactĂ©rie dans l’eau, les piscines extĂ©rieures de Saint-Robert et de Saint-Germain sont rouvertes aux baigneurs rimouskois depuis lundi aprĂšs-midi (11 aoĂ»t), alors que celle de Nazareth demeure toujours inaccessible, en pleine canicule.

La bactĂ©rie en question est la Pseudomonas. Elle peut causer diverses infections. Pour l’instant, aucun cas n’a Ă©tĂ© rapportĂ©.

La cause de la contamination est inconnue, mais le service des communications et relations citoyennes de la Ville de Rimouski rappelle qu’il est important de prendre une douche savonneuse avant et aprùs chaque baignade dans les piscines publiques.

La santĂ© publique souligne Ă©galement qu’il est important d’éviter la baignade en cas de diarrhĂ©e ou de plaies ouvertes.

« La qualitĂ© de l’eau, c’est la responsabilitĂ© de tout le monde. Nous faisons de la sensibilisation, mais nous ne contrĂŽlons pas pleinement », souligne le service des communications. « Nazareth est fermĂ© jusqu’à nouvel ordre, le temps de recevoir de tests conforment. C’est difficile de donner un dĂ©lai prĂ©cis, mais on en a probablement pour au moins deux jours, le temps de recevoir les rĂ©sultats qui sont en laboratoire. »

L’affiche sur la porte de la piscine de Nazareth. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La Ville se rĂ©jouit d’avoir pu rouvrir la piscine de Saint-Robert, dimanche, et les bassins de Saint-Germain, lundi, Ă  13 h. Elle a prolongĂ© les heures d’ouverture des deux installations, jusqu’à mercredi, en cette pĂ©riode de chaleur intense.

« À Saint-Germain, c’est un quatre heures de plus d’ouverture le matin et une heure trente de plus le soir. À Saint-Robert, nous avons prolongĂ© d’une heure le soir. Ça offre plus de plages horaires aux gens. »

Celles du Complexe sportif Desjardins sont aussi fermĂ©s en raison de l’entretien annuel.

L’horaire est en ligne au www.rimouski.ca.

Réouverture attendue

Quelques minutes aprùs l’ouverture des piscines Saint-Germain, une citoyenne de Rimouski, Karine Leblanc, arrivait pour se rafraüchir avec ses filles Mila et Sofia Gauthier.

Mila et Sofia Gauthier prĂȘtes pour aller Ă  la piscine. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Nous en profitons parce que je sais que les piscines extĂ©rieures ferment le 17 aoĂ»t et c’est prĂšs de chez nous. AprĂšs, nous allons aller Ă  Sainte-Luce, mais ça nous arrange de venir ici. Comme c’est fermĂ© Ă  Nazareth, nous profitons des deux autres piscines. »

ZoĂ© BĂ©langer et Madisson GagnĂ© s’amusaient aussi dans les installations de Saint-Germain, lundi aprĂšs-midi.

Madisson GagnĂ© et ZoĂ© BĂ©langer Ă  la pataugeoire Saint-Germain. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Nous sommes contentes parce qu’il fait vraiment chaud aujourd’hui. Il fait 39 degrĂ©s ressentis, c’est trop chaud. Ça fait du bien de venir Ă  la piscine », disent-elles.

D’autres options

Avec la canicule qui sĂ©vit actuellement au Bas-Saint-Laurent, la Ville de Rimouski rappelle aux citoyens qu’en plus des piscines de Saint-Robert et de Saint-Germain, les jeux d’eau du parc BeausĂ©jour et ceux du centre communautaire de Sainte-Blandine sont accessibles.

La piscine de Saint-Robert est rouverte depuis dimanche. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Les piscines du Complexe sportif Desjardins sont fermĂ©es jusqu’au 29 aoĂ»t pour l’entretien annuel.

Sur sa page Facebook, Tourisme Rimouski propose des alternatives pour se rafraĂźchir autant Ă  l’extĂ©rieur qu’à l’intĂ©rieur :

  • Plage du Rocher Blanc
  • Plage Sainte-Luce
  • Chute Neigette
  • Galerie d’art LĂ©onard-Parent
  • CinĂ©ma Lido
  • Carrefour Rimouski

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GaspĂ©sie : jusqu’à 43 degrĂ©s Celsius enregistrĂ©s

Le 11 aoĂ»t 2025 sera considĂ©rĂ©e possiblement comme l’une, sinon la plus chaude journĂ©e de l’étĂ© pour une bonne partie de la GaspĂ©sie.

Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca

À 15 heures, au moins trois records de chaleur ont Ă©tĂ© Ă©tablis.

Selon les donnĂ©es prĂ©liminaires d’Environnement Canada, le point le plus chaud Ă©tait Ă  Carleton-sur-Mer oĂč le mercure affichait 35,5 degrĂ©s, Ă©clipsant les 32,8 degrĂ©s de 1971. Avec l’indice humidex, le ressenti Ă©tait de 43 degrĂ©s.

New Carlisle a enregistrĂ© 34,2 degrĂ©s – 40 avec l’indice humidex – effaçant les 31,1 degrĂ©s de 1995. Le mercure a atteint 27,7 degrĂ©s Ă  Cap-d’Espoir, effaçant la marque de 26,2 degrĂ©s de 2005, pour un ressenti de 36 degrĂ©s.

Un vent d’est a « limitĂ© Â» la progression du mercure Ă  l’aĂ©roport Michel-Pouliot de GaspĂ©. Le thermomĂštre affichait 31,7 degrĂ©s. Le record Ă  battre Ă©tait de 33,3 degrĂ©s Ă©tabli en 1920 et 1995.  

Record vieux de 30 ans

Dimanche, un record de chaleur a été inscrit à New Carlisle. Le thermomÚtre a atteint 32,5 degrés, effaçant la marque de 31,4 degrés de 1995.

Environnement Canada maintient un avertissement de chaleur pour la majorité de la Gaspésie.

L’agence fĂ©dĂ©rale prĂ©vient que le mercure atteignant les 30 degrĂ©s combinĂ© Ă  un taux d’humiditĂ© Ă©levĂ© donneront des valeurs humidex atteignant les 40 degrĂ©s. 

La situation devrait perdurer jusqu’à mercredi inclusivement. Le littoral nord de la rĂ©gion est Ă©pargnĂ© par l’avertissement.

À Cap-Chat, le mercure a atteint 23,1 degrĂ©s alors qu’à Grande-VallĂ©e, il n’a pas grimpĂ© plus haut de 22,4 degrĂ©s.  

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Drogue : sentence Ă  venir pour Guillaume Proulx

ArrĂȘtĂ© le 4 septembre 2022 pour conduite dangereuse et possession de drogue dans le but de trafic, Guillaume Proulx Ă©tait de retour lundi matin au palais de justice de Rimouski pour fixer la date des reprĂ©sentations sur sentence, mais cette Ă©tape a Ă©tĂ© reportĂ©e au 22 septembre, puisque l’accusĂ© complĂšte actuellement une thĂ©rapie fermĂ©e qui doit prendre fin le 17 aoĂ»t.

Les observations sur la peine auront lieu plus de trois ans aprÚs les événements. Le Rimouskois de 27 ans a plaidé coupable le 23 septembre 2024.

Un rapport prĂ©sentenciel a alors Ă©tĂ© ordonnéžpar le juge de la Cour du QuĂ©bec, Martin Gagnon.   

Proulx a plaidé coupable à des accusations de recel, possession en vue de trafic de stupéfiants et de conduite dangereuse.

« Vers 18 h, le 4 septembre, un automobiliste a fait appel Ă  nos services aprĂšs s’ĂȘtre fait menacer par un autre automobiliste circulant dangereusement avec son vĂ©hicule en direction Ouest sur le boulevard Saint-Germain Ă  Rimouski. Quelques instants plus tard, le suspect fut localisĂ© alors qu’il se trouvait dans le secteur du Bic sur la route 132 Â», rapportait le sergent de la SQ, Claude Doiron, au moment des Ă©vĂ©nements.

Quantité importante de stupéfiants

Suivant l’arrestation du suspect, un mandat de perquisition fut obtenu pour la fouille de son vĂ©hicule, ce qui a permis de dĂ©couvrir une importante quantitĂ© de stupĂ©fiants soit environ 115 grammes de poudre blanche pouvant s’apparenter Ă  de la cocaĂŻne, 228 grammes de MDMA (drogue de synthĂšse), 945 grammes de cannabis, 13 000 comprimĂ©s de mĂ©thamphĂ©tamine, une fausse arme, divers Ă©quipements servant au trafic de stupĂ©fiants et une importante somme d’argent comptant.

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Les dangers sournois de la route 132

Lors d’une manifestation pour demander au gouvernement de complĂ©ter le tronçon manquant de 47 km de l’autoroute 20 entre Trois-Pistoles et Le Bic, un citoyen a rappelĂ© un Ă©vĂ©nement troublant : en 1976, la route 132 s’est effondrĂ©e sous deux camions, ouvrant un immense gouffre, alors seule voie vers l’est.

Lettre ouverte de Denis Marcoux, maire de Saint-Simon-de-Rimouski

Les chauffeurs ont pu s’extirper par le cĂŽtĂ© ouest, tandis qu’un autre, voyant le sol s’animer autour de sa voiture, l’a abandonnĂ©e et s’est enfui. Plusieurs personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es, heureusement sans dĂ©cĂšs. Est-ce vraiment rassurant?

Ce rappel m’a poussĂ© Ă  creuser ce dossier, et Ă  vĂ©rifier l’affirmation que le sous-sol de la 132 serait « du jello ».

En rĂ©alitĂ©, il s’agit d’argile sensible, une matiĂšre bien plus instable. Ces argiles, qu’on appelle marines ou massives selon les endroits, sont des glaises qui peuvent brutalement perdre toute cohĂ©sion lorsque perturbĂ©es. Elles se liquĂ©fient, provoquant glissements de terrain et effondrements majeurs.

Au QuĂ©bec, de telles catastrophes ont dĂ©jĂ  englouti des fermes, des quartiers entiers ou des portions de route, comme l’ont tristement illustrĂ© Saint-Jean-Vianney ou Saint-Alban.

Mais qu’est-ce qui provoque ce phĂ©nomĂšne? Les pluies abondantes, de lĂ©gĂšres secousses sismiques, ou simplement le poids et les vibrations d’un trafic routier important, notamment de plusieurs vĂ©hicules lourds.

Or, sous la 132, de vastes dĂ©pĂŽts d’argile s’étendent sur des kilomĂštres le long du Saint-Laurent, lĂ  oĂč, il y a des milliers d’annĂ©es, la mer intĂ©rieure a laissĂ© derriĂšre elle ces sĂ©diments instables.

Transport des marchandises

Au fil du temps, plutĂŽt que de prioriser le transport par train ou bateau, on a privilĂ©giĂ© la route pour le transport des marchandises. En nĂ©gligeant de complĂ©ter l’autoroute 20, on a reportĂ© l’ensemble de la circulation – toujours plus nombreuse et plus lourde – vers la 132, qui traverse de petits villages et sert parfois de rue principale, comme Ă  Saint-Simon-de-Rimouski.

Cette route n’a jamais Ă©tĂ© conçue pour un tel trafic. En construisant rĂ©cemment notre caserne de pompiers sur la 132, nous avons d’ailleurs dĂ» retirer beaucoup d’argile du site. Faut-il nous attendre Ă  voir le sol s’ouvrir sous nos pieds ici la prochaine fois?

Si nos Ă©lus, dĂ©putĂ©s et ministres responsables de la sĂ©curitĂ© publique, connaissaient rĂ©ellement l’ampleur du danger posĂ© par cette argile marine instable sous la 132, ils cesseraient de reporter l’achĂšvement de la 20, dont un tronçon dessert Rimouski depuis 2008, mais dont l’accĂšs continu reste incomplet.

Le maire de Saint-Simon, Denis Marcoux (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Il est urgent que les élus demandent à leurs experts une évaluation claire de la situation?; et si ces risques sont confirmés, que des mesures soient prises sans délai pour éviter une catastrophe en gestation.

La sĂ©curitĂ© de nos citoyens ne peut attendre qu’un autre drame survienne. J’en appelle au courage politique : il faut agir, complĂ©ter l’autoroute 20 et sĂ©curiser la rĂ©gion.

S’il manque des fonds publics, il faut les emprunter. L’attente n’est plus une option.

Denis Marcoux, maire
Saint-Simon-de-Rimouski

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Terrasses Urbaines : nouveau record d’achalandage

L’édition 2025 des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai s’est conclue, ce dimanche 10 aoĂ»t, aprĂšs 31 jours de festivitĂ©s. Encore cette annĂ©e, l’évĂ©nement, qui a dĂ©butĂ© le 11 juillet dernier, aura atteint un nouveau record d’achalandage.

C’est ce qu’indique le prĂ©sident du conseil d’administration des Terrasses urbaines, Tommy Lemieux Cloutier, dans un bilan prĂ©liminaire de l’évĂ©nement.

« Ce qui est sĂ»r, c’est que nous avons eu un achalandage record. La derniĂšre semaine a Ă©tĂ© aussi occupĂ©e que la premiĂšre. L’achalandage a donc vraiment Ă©tĂ© constant. On a eu de la belle tempĂ©rature, avec seulement deux jeudis de pluie. Autrement, il faisait toujours suffisamment beau, alors la 12e Ă©dition a assurĂ©ment Ă©tĂ© notre meilleure », mentionne monsieur Lemieux Cloutier, qui rappelle que l’édition 2024 de l’évĂ©nement Ă©tait pourtant difficile Ă  battre.

Plus de 200 000 personnes

S’il n’a pas encore les chiffres exacts en main, le prĂ©sident du CA des Terrasses Urbaines peut toutefois affirmer que le nombre de personnes ayant passĂ© sur la rue St-Germain Est au courant des quatre derniĂšres semaines est supĂ©rieur Ă  200 000.

Les Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai 2025 (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

« Nous saurons dans les prochains jours le nombre de clients qui ont Ă©tĂ© servis. En ce qui concerne le nombre de passants, nous avons effectuĂ© par le passĂ© une Ă©tude qui indiquait que 200 000 personnes s’étaient rendues aux Terrasses. On sait donc que plus de 200 000 personnes sont passĂ©es sur la rue, puisqu’on a encore connu une annĂ©e record. »

Le beau temps était au rendez-vous

Les conditions mĂ©tĂ©orologiques favorables Ă  la tenue des Terrasses ont aussi permis Ă  l’organisation de conserver le plus possible sa programmation.

« Tout ce que nous devions livrer a Ă©tĂ© livrĂ©s, Ă  l’exception de deux ou trois animations. Sinon, tout s’est bien dĂ©roulĂ© et chaque fin de semaine avait une thĂ©matique qui lui Ă©tait propre. Les gens ont vraiment embarquĂ©s. [
] C’est un peu ça notre mission, de concevoir un Ă©vĂ©nement pour monsieur et madame tout le monde. MĂȘme le dernier week-end, sous la thĂ©matique de musique Ă©lectronique a rĂ©uni des gens de tous les Ăąges. Pareil lors du week-end country : les gens ont participĂ©, mĂȘme si ce n’était pas leur style musical », ajoute Tommy Lemieux Cloutier.

Finalement, ce qui lui permet de rĂ©itĂ©rer que l’édition 2025 a Ă©tĂ© couronnĂ© de succĂšs, c’est le commentaire le plus frĂ©quent qu’il a entendu ces derniĂšres semaines.

« La phrase que j’ai entendue le plus souvent cet Ă©tĂ© : c’est donc bien hot Ă  Rimouski. Avec ça, ma paie est faite. »

Aujourd’hui, lundi, les commerçants et les membres de l’organisation des Terrasses s’affairent Ă  dĂ©monter les installations qui sont encore sur la rue Saint-Germain Est. La collaboration de tous est demandĂ©e, en attendant que la rue soit libĂ©rĂ©e, ce qui devrait ĂȘtre le cas en fin de journĂ©e.

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Travaux Ă  Mont-Joli : des dĂ©tours Ă  prĂ©voir d’ici la fin d’aoĂ»t

Le ministĂšre des Transports du QuĂ©bec procĂ©dera Ă  l’entretien de l’avenue des Fusiliers Ă  Mont-Joli, entre le boulevard Jacques-Cartier et le boulevard Gaboury (route 132), du 12 au 14 aoĂ»t.

Les automobilistes devront emprunter un dĂ©tour par l’avenue Boisvert et la rue Desrosiers mardi. Mercredi et jeudi, la circulation sera plutĂŽt dĂ©viĂ©e vers le boulevard Jacques-Cartier.

D’autres travaux auront lieu sur la rue Aubin, du 18 au 27 aoĂ»t. RĂ©alisĂ©s par un sous-traitant de TELUS, ils entraĂźneront Ă©galement des dĂ©tours dans le quartier.

Par ailleurs, les travaux de pavage en cours sur le boulevard Jacques-Cartier, entre les avenues Lavoie et Poirier, avancent bien et devraient se terminer au cours de la prochaine semaine.

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Sayabec : Marcel Belzile sollicite un troisiĂšme mandat

Marcel Belzile sollicitera un troisiÚme mandat à la mairie de Sayabec lors des élections municipales de novembre prochain. Il souhaite poursuivre le développement de la municipalité en menant à bien plusieurs projets structurants.

« Mon engagement et mes motivations envers les citoyens demeurent inchangĂ©s. Je veux poursuivre au sein d’une administration saine, transparente et efficace, tout en mettant en Ɠuvre des initiatives qui rĂ©pondent aux besoins de nos citoyens. Je suis convaincu que mon parcours et ma connaissance approfondie des enjeux locaux font de moi le candidat idĂ©al pour continuer Ă  guider notre municipalitĂ© vers un avenir prospĂšre », indique-t-il dans un communiquĂ©.

EngagĂ© dans le monde municipal depuis plus de 40 ans, Marcel Belzile travaille notamment Ă  l’érection d’une rĂ©sidence pour aĂźnĂ©s en perte d’autonomie, prĂ©vue d’ici 2027, ainsi qu’à la reconstruction du centre communautaire de Sayabec, dĂ©truit par un incendie en 2023.



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Rimouski-Mont-Joli : record de chaleur vieux de 30 ans pulvérisé

La canicule qui sévit au Bas-Saint-Laurent depuis plusieurs jours a atteint un sommet historique. La station météorologique de Mont-Joli a enregistré 33,2 degrés Celsius pour la journée de dimanche (10 août), fracassant la marque de 30,6 degrés Celsius établie en 1995.

Les valeurs d’humidex ont dĂ©passĂ© les 40 dans plusieurs secteurs de Rimouski-Neigette et de La Mitis.

Environnement Canada prĂ©voit encore trois jours de chaleur et humiditĂ© intenses, de lundi Ă  mercredi, alors que le mercure s’approchera ou dĂ©passera de nouveau la barre des 30 degrĂ©s Celsius, avec des valeurs d’humidex s’approchant des 40.

Les secteurs cÎtiers connaßtront des températures un peu plus modérées.

La Direction de la santĂ© publique du Bas-Saint-Laurent rappelle qu’il est essentiel de s’hydrater frĂ©quemment, mĂȘme en l’absence de soif, de limiter les activitĂ©s physiques, et de passer quelques heures par jour dans un endroit frais ou climatisĂ©. Elle recommande aussi de garder fenĂȘtres et rideaux fermĂ©s le jour, et de ventiler la nuit lorsque la tempĂ©rature baisse.

Selon les prévisions, le mercure devrait commencer à fléchir à partir de jeudi.

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Mineur intercepté à 185 km/h et sur une roue sur sa moto

Un motocycliste mineur payera 2300$ en constats d’infraction aprĂšs avoir interceptĂ© dans le Kamouraska, le 9 aoĂ»t en soirĂ©e, par la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec. Il avait Ă©tĂ© captĂ© Ă  185 km/h et observĂ© sur une seule roue.

Depuis plusieurs soirées, des patrouilleurs des MRC de Kamouraska et de RiviÚre-du-Loup recevaient des signalements concernant une moto sport circulant à haute vitesse.

Un agent postĂ© Ă  Notre-Dame-du-Portage a d’abord observĂ© le jeune homme, vers 23 h 40, lever la roue avant de son vĂ©hicule et effectuer son grand excĂšs de vitesse sur la route 132, dans une zone oĂč la limite est de 90 km/h.

La moto a Ă©tĂ© suivie de loin jusqu’à la route 289, Ă  Saint-Alexandre-de-Kamouraska, oĂč le conducteur a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©.

En plus de la vitesse, les infractions comprennent la conduite susceptible de mettre la vie d’autrui en danger, un systĂšme d’échappement non conforme et le non-respect de la rĂšgle du zĂ©ro alcool.

Son permis a été suspendu pour 90 jours sur-le-champ et la motocyclette a été remisée.

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TĂ©miscouata accĂšde au carrĂ© d’as

La Ligue de baseball senior Puribec couronnera un nouveau champion Ă  la suite de l’élimination, en trois parties, des Industries Desjardins du Kamouraska face aux Braves Batitech du TĂ©miscouata. 

Ces derniers ont complĂ©tĂ© le balayage, dimanche soir, en l’emportant dĂ©cisivement par 12-1 au profit de Dany Paradis-Giroux qui n’a permis que quatre coups sĂ»rs en six manches de travail, sa plus longue sortie depuis le 14 juin.

Les Braves ont frappĂ© 15 coups sĂ»rs dans la rencontre, dont trois par Samuel Pearson. Zachary Dion et FĂ©lix Castonguay, qui a frappĂ© un circuit, ont trois points produits chacun. Émilien Plouffe a aussi une longue balle pour le seul point des visiteurs.

Le vétéran Martin Bossé (cinq manches lancées) encaisse la défaite.

Pour les Braves, il s’agit d’une sixiĂšme prĂ©sence consĂ©cutive dans le carrĂ© d’as.

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Série Trois-Pistoles / RiviÚre-du-Loup

À Trois-Pistoles, le BĂ©rubĂ© GM a Ă©vitĂ© l’élimination en l’emportant par 12-5 face au CIEL FM de RiviĂšre-du-Loup. 

Samuel Laforest glisse sauf au marbre sur le ballon sacrifice de Xavier McNicoll Belzile (Photo : Jean-Claude Pelletier)

C’était 3-2 pour les visiteurs quand la formation des Basques a explosĂ© pour neuf points en fin de 5e manche aux dĂ©pens du releveur Guillaume ChĂ©nard.

Raphaël Dumais a fait produire trois points pour les gagnants, pendant que Thomas Morin et Ludovic Saucier frappaient chacun deux fois en lieu sûr. Chénard a un circuit de deux points dans la défaite.

Autre trÚs bonne sortie du vétéran lanceur, Stéphane Pouliot (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Le vĂ©tĂ©ran StĂ©phane Pouliot, de retour comme partant aprĂšs trois jours de repos, est le lanceur gagnant. Il a lancĂ© 5 1/3 manches. 

Cette série est 2-2 et le match décisif sera joué jeudi soir à RiviÚre-du-Loup.

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C’est la victoire pour Trois-Pistoles (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Série Edmundston / Matane

À Matane, le FrontiĂšre FM a Ă©vitĂ© l’élimination Ă  la suite d’une victoire dĂ©cisive de 7-0 sur les AllĂ©es du Boulevard.

À un quatriĂšme dĂ©part au monticule en dix jours, Keisuke Takikawa n’avait visiblement pas sa maitrise habituelle accordant sept coups sĂ»rs et quatre passes gratuites, ainsi que sept points, dont six mĂ©ritĂ©s, en 5 2/3 manches. 

Joshua Desroches, avec deux coups sĂ»rs en deux, deux buts sur balles et deux points produits, a dirigĂ© l’offensive des visiteurs.

Au monticule, Sam Cyr a un match complet de quatre coups sûrs avec 91 lancers, dont 60 prises.

Matane mĂšne la sĂ©rie 2-1. Prochain match : mercredi soir Ă  Edmundston

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À l’affiche mercredi

  • 20 h 00 Matane vs Edmundston
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Le Fiacre du Bas-Saint-Laurent honore Jacques D’Anjou

Le Fiacre du Bas-Saint-Laurent a rendu un vibrant hommage Ă  l’entrepreneur et pionnier du remorquage dans l’Est-du-QuĂ©bec, Jacques D’Anjou, saluant l’ensemble de sa carriĂšre longue de plus d’un demi-siĂšcle.

L’évĂ©nement a eu lieu samedi soir (9 aoĂ»t), juste avant le spectacle du groupe Les AnnĂ©es Jukebox Ă  la Salle Desjardins-TELUS, prĂ©sentĂ© en marge du 14ᔉ Week-end des anciennes.

OrganisĂ©e Ă  la place des Anciens-Combattants de Rimouski, cette grande rencontre de passionnĂ©s d’automobiles a connu un succĂšs retentissant.

À cette occasion, des membres du Club de voitures anciennes Le Fiacre du Bas-Saint-Laurent ont remis Ă  monsieur D’Anjou une plaque personnalisĂ©e pour souligner sa contribution exceptionnelle Ă  la communautĂ© et au milieu du remorquage.

Aujourd’hui ĂągĂ© de 80 ans, Jacques D’Anjou savoure une retraite bien mĂ©ritĂ©e depuis la vente, l’an dernier, de Remorquage Provincial Jacques D’Anjou Ă  Transports Gino Bois.

Jacques D’Anjou (Photo courtoisie)

FondĂ©e en 1972 dans son garage de Luceville avec une seule remorque, l’entreprise est rapidement devenue un pilier du dĂ©pannage routier dans l’est du Canada.

« L’ange gardien de la rĂ©gion »

SurnommĂ© « l’ange gardien de la rĂ©gion » par son fils Tony, qui assure aujourd’hui la direction des opĂ©rations, Jacques D’Anjou a offert ses services pendant 52 ans, souvent au prix de sa propre vie personnelle.

Disponible sept jours sur sept, il ne prenait ni vacances ni congĂ©s, prĂ©fĂ©rant rester constamment Ă  l’affĂ»t des appels d’urgence. Jusqu’à la toute fin, il effectuait la rĂ©partition des appels depuis son garage de Mont-Joli.

GuidĂ© par la devise de son entreprise, « ne jamais dormir », il s’est bĂąti une rĂ©putation enviable pour sa rapiditĂ© d’intervention et son professionnalisme.

Remorquage Provincial Jacques D’Anjou couvre toujours l’ensemble du Bas-Saint-Laurent et de la GaspĂ©sie, tout en rĂ©pondant Ă  des demandes ailleurs au QuĂ©bec, ainsi qu’au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse.

En 2021, Jacques D’Anjou a Ă©tĂ© intronisĂ© au Temple de la renommĂ©e quĂ©bĂ©cois du dĂ©pannage routier. (Photo courtoisie)

En octobre 2021, l’entrepreneur a Ă©tĂ© intronisĂ© au Temple de la renommĂ©e quĂ©bĂ©cois du dĂ©pannage routier, une reconnaissance nationale qui vient couronner une carriĂšre marquĂ©e par l’engagement, la tĂ©nacitĂ© et le service Ă  la population.

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La Grande bataille revient cette année

La 23e Feste mĂ©diĂ©vale de Saint-Marcellin se tient du 15 au 17 aoĂ»t. AprĂšs quelques annĂ©es d’absence, la Grande bataille est de retour et elle est trĂšs attendue des participants. 

Plusieurs scĂ©narios seront mis en place pendant la fin de semaine qui se voudra une suite de l’an dernier. 

« À la fin de la Feste, le roi est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  cause de Jolicoeur et le bourg est maintenant sous son emprise. Il va exercer ses droits tout au long de l’évĂ©nement. Ça va se conclure avec une grande bataille, le dimanche, avec les Vikings et d’autres clans pour faire tomber Jolicoeur », mentionne la chargĂ©e de projet pour la Feste mĂ©diĂ©vale, Marie-JosĂ©e DubĂ©. 

Dans les derniĂšres annĂ©es, seulement des duels Ă©taient prĂ©sentĂ©s, mais autant les participants que le public demandaient de revivre la Grande bataille. 

Le trébuchet (Photo courtoisie Jean-Marc De Neyer)

« Nous avons aussi le retour du trĂ©buchet. Nous avions eu un incident l’annĂ©e derniĂšre et nous avons dĂ» annuler tous les tirs. Cette annĂ©e, il est rĂ©parĂ© et il sera fonctionnel », indique madame DubĂ©. 

Neuf clans

Les joutes de l’Association mĂ©diĂ©vale de QuĂ©bec (AMQ) sont aussi de retour pour cette 23e Ă©dition, tout comme la bataille de Stamford Bridge et le traditionnel banquet du Seigneur du samedi soir, Ă  la Maison Sire Roland. De l’animation dans les neuf clans prĂ©sents sur le site est prĂ©vue. 

« Les membres de clans ont le privilĂšge d’avoir un bout de terrain qu’ils doivent entretenir tout l’étĂ©. Ils peuvent venir quand ils veulent et s’amuser entre eux en faisant des pratiques », souligne la chargĂ©e de projet. 

La biĂšre « Grande bataille », qui fait rĂ©fĂ©rence au thĂšme de cette annĂ©e, sera disponible pendant toute la fin de semaine. Elle a Ă©tĂ© brassĂ©e par Le Ketch de Sainte-Flavie. 

De visiteur Ă  participant

Le Rimouskois Thomas Guay-Vachon participe Ă  la Feste mĂ©diĂ©vale depuis qu’il est enfant, d’abord comme visiteur et ensuite comme participant depuis une douzaine d’annĂ©es. Maintenant, dans la vingtaine, il est reconstituteur. Il sera avec le clan de « La compagnie de Saint-Adrien ». 

« Nous recrĂ©ons une troupe de soldats de la toute fin du Moyen-Âge, au 15e siĂšcle, en Bourgogne. Nous allons essayer de recrĂ©er le plus fidĂšlement possible les vĂȘtements, les objets utilisĂ©s, la nourriture que nous allons manger, les tentes dans lesquelles nous allons dormir et les armures que nous allons utiliser. »

Le clan « La compagnie Saint-Adrien ». (Photo courtoisie Bertin Bélanger)

Pour les passionnĂ©s mĂ©diĂ©vaux, la Feste de Saint-Marcellin est le point culminant de l’annĂ©e. Â« Nous avons plusieurs Ă©vĂ©nements un peu partout au QuĂ©bec toute l’annĂ©e, mais Saint-Marcellin c’est le plus gros. Nous faisons les autres Ă©vĂ©nements en prĂ©paration Ă  celui-ci », explique Thomas Guay-Vachon. 

Reconstitution historique

La Feste mĂ©diĂ©vale attire entre 4 000 et 6 000 personnes annuellement. Selon les organisateurs, cette popularitĂ© s’explique en partie par le fait qu’elle offre uniquement de la reconstitution historique de l’époque mĂ©diĂ©vale. 

« Nous n’avons pas de fantastique et de grandeur nature. Nous sommes un des plus grands au pays. Les gens peuvent passer les trois jours ici et ne jamais voir la mĂȘme chose. C’est une grande fiertĂ© d’offrir ça dans la rĂ©gion », relate Marie-JosĂ©e DubĂ©. 

La programmation et les billets pour l’accĂšs au site sont disponibles au www.festemedievale.net. 

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Maxime Coursol s’en va à Val-d’Or

À quelques jours du dĂ©but du camp d’entrainement, l’OcĂ©anic laisse aller un autre joueur de 20 ans en Maxime Coursol. 

Le vĂ©tĂ©ran de quatre saisons Ă  Rimouski est Ă©changĂ© aux Foreurs de Val-d’Or.

De fait, il est la compensation que l’OcĂ©anic doit envoyer en Abitibi Ă  la suite du dĂ©part de MaĂ«l St-Denis, qui avait Ă©tĂ© Ă©changĂ© aux Foreurs dĂ©but juin, avant qu’il dĂ©cide de se joindre aux Golden Knights de l’UniversitĂ© Clarkson, de la NCAA. 

Danny Dupont avait mis sur la main deux choix de 2e ronde du repĂȘchage 2025 pour les services de St-Denis pour amorcer son processus de reconstruction. En bout de ligne, il a repĂȘchĂ© Maxwell Brandon et Justin Beaulieu.

William Lacelle et Maxime Coursol (Océanic / Folio Photo Iften Redjah)

PlutĂŽt de retourner des choix futurs, il a prĂ©fĂ©rĂ© laisser aller Coursol. Choix de premiĂšre ronde (no 12) de l’OcĂ©anic en 2021, Coursol a jouĂ© 254 parties, incluant les trois derniers Ă  la Coupe Memorial. Son dossier est de 66-90-156.

Son dĂ©part signifie que l’OcĂ©anic se retrouve avec un seul joueur de 20 ans pour l’instant en Jack Martin.

La transaction impliquant Coursol sera officialisĂ©e dans les prochaines heures. 

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MĂȘme en Ă©tĂ©, le Canadien domine tout

Nous voilĂ  en plein Ă©tĂ©. Il fait chaud, le ciel est bleu, les terrasses dĂ©bordent et Ă  MontrĂ©al, devinez quoi ? On parle encore du Canadien. Toujours du Canadien. Comme moi, les gens mangent, parlent et dorment aux rythmes des derniers potins du Canadien de MontrĂ©al.

Par Robin Lebel

Comme j’étais dans le coin, j’en ai profitĂ© pour tendre l’oreille. Sur la bande FM, du hockey. Dans les discussions de café ? Du hockey. Dans les bulletins de nouvelles ? Du hockey, Ă©videmment.

On apprend que le capitaine Nick Suzuki s’est mariĂ©. Les joueurs de l’édition 2024-2025 Ă©taient Ă  peu prĂšs tous prĂ©sents. MĂȘme le propriĂ©taire Geoffrey Molson a vĂȘtu un beau complet trois piĂšces pour l’occasion. 

Noah Dobson a mis les pieds en ville. Ivan Demidov a participĂ© Ă  une partie de hockey ou tous les billets ont Ă©tĂ© vendus. Martin St-Louis a Ă©tĂ© l’instructeur d’un soir pour une Ɠuvre de charitĂ©.

Des joueurs des Canadiens pendant la saison 2024-2025. (Photo courtoisie Canadiens de Montréal)

En fait, c’est le hockey mur à mur là-bas. Ça et les cînes orange. Ils n’en finissent plus d’en parler.

C’est Ă  se demander si les MontrĂ©alais savent qu’ils ont une Ă©quipe de soccer dans la MLS. Le CF, vous connaissez ? Les Alouettes au football, les Roses au soccer fĂ©minin et la Victoire au hockey fĂ©minin. Le Canadien occupe tout le plancher. Le cƓur des gens ne bat que pour lui. 

Suspense du camp d’entraünement

Il y a aussi le suspense qui se jouera lors du prochain camp d’entraünement en septembre prochain. Je parle du rîle qu’aura Arber Xhekaj.

Comme tout le monde le sait là-bas, Jayden Struble a signé un pacte de deux ans. Tout est donc remis en question sur toutes les tribunes radio du grand Montréal.

Qui jouera en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique ? Pourtant, on ne parle que de deux joueurs de soutien tout comme l’était Pierre Bouchard, ancien dĂ©fenseur du Canadien.

« Quand la partie devenait serrĂ©e au pointage, la seule glace que je voyais Ă©tait celle qui se trouvait dans mon verre d’eau », disait-il. 

Un caucus d’équipe. (Photo courtoisie Canadiens de MontrĂ©al)

Comble de tout, Patrick Laine s’entraĂźnerait sĂ©rieusement et il est possible qu’on puisse le voir Ă©voluer avec Demidov l’automne prochain.

Parlant de Demidov, certains animateurs de sports lui prĂ©disent une saison de 40 buts, rien de moins. Ha oui, Kirby Dach est dans une forme splendide d’aprĂšs eux. À 25 ans, va-t-il Ă©clore ?

Si je devais prendre un pari, dite vous bien ceci, Dach est bien le dernier joueur sur qui je miserais un p’tit deux.

Imaginaire montréalais

Alors que reste-t-il aux autres organisations majeures dans l’imaginaire montrĂ©alais ? Peu importe le sport, si les animateurs ne parlent pas du Canadien sur toutes les tribunes, mĂȘme durant la canicule, c’est peine perdue.

Une Ă©quipe gagnante, peu importe le sport, parviendra-t-elle Ă  se faire une niche dans ce milieu oĂč le hockey rĂšgne en roi et maitre ?

Pourtant le Canadien n’en finissait plus d’aligner les saisons perdantes, assez pour je m’endormais devant le tĂ©lĂ©viseur en espĂ©rant, une fois rĂ©veillĂ©e aprĂšs la partie, que le Canadien aurait renversĂ© la vapeur et gagner.

C’était comme espĂ©rer un but de Lars Eller dans le temps. On en rĂȘvait trop souvent, pour les fois oĂč ça arrivait vraiment.

Bon, profitons des derniÚres semaines de beaux temps. La glace arrivera bien assez vite. Tous les débats aussi.

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Des pompiers de Sainte-Félicité contre la dystrophie musculaire

Cinq pompiers de la caserne de Sainte-FĂ©licitĂ©, dans La Matanie, prendront part au DĂ©fi Gratte-Ciel, qui se tiendra le 27 septembre Ă  Shawinigan.

Le DĂ©fi Gratte-Ciel est un Ă©vĂ©nement annuel qui regroupe des pompiers, ambulanciers et policiers de partout Ă  travers la province. Le but est de gravir les 36 Ă©tages de la CitĂ© de l’énergie afin d’amasser des dons pour la lutte contre la dystrophie musculaire.

Il s’agit d’un dĂ©fi d’endurance auquel cinq pompiers de Sainte-FĂ©licitĂ© ont dĂ©cidĂ© de participer. Les braves volontaires sont Guillaume BĂ©rubĂ©, Maxime Ouellet, Luka Savard, Oussama Refa ainsi que Nicolas Denis Desrosiers.

Ils ont dĂ©cidĂ© de relever le dĂ©fi d’atteindre le sommet de la Tour de l’énergie, ce qui correspond Ă  595 marches. Ils le feront en habit de combat. Deux fois ; soit 1 190 marches.

Le capitaine de l’équipe et initiateur du dĂ©fi, Guillaume BĂ©rubĂ©, attend ce moment depuis longtemps. « Ça fait plusieurs annĂ©es qu’on voulait le faire. On a d’ailleurs un collĂšgue dont son enfant est aux prises avec la dystrophie musculaire. C’est une cause qui nous tient Ă  cƓur. »

Place à l’entraünement

Le capitaine de l’équipe n’a eu aucune difficultĂ© Ă  recruter les membres de son Ă©quipe qui avaient tous envie de relever cet imposant dĂ©fi.

« C’est quand mĂȘme gros, mais nous sommes motivĂ©s. MĂȘme si l’important est d’essayer, je crois que nous avons tous assez d’orgueil pour le rĂ©ussir », ajoute Guillaume BĂ©rubĂ© en rigolant.

L’équipe de Sainte-FĂ©licitĂ© qui participera au DĂ©fi Gratte-Ciel. (Photo courtoisie Oussama Refas)

En attendant, les gars s’entraĂźnent avec de l’équipement fourni gracieusement par la MRC de La Matanie. « Nous avons dĂ©jĂ  commencĂ© l’entraĂźnement avec des appareils respiratoires, qui font partie de notre habit de combat. Nous n’avons pas le choix si nous voulons ĂȘtre prĂȘts », ajoute le pompier fĂ©licitois.

Appel à la générosité

L’équipe s’est fixĂ© comme objectif d’amasser 3 000 $ pour la cause. Les gens peuvent effectuer un don en ligne sur le site « DĂ©fi Gratte-Ciel — High Rise Challenge 2025 » et rechercher le nom du pompier qu’on souhaite encourager. 

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Est-du-QuĂ©bec : moins de saumons et de pĂȘcheurs

La saison de la pĂȘche du saumon est loin d’avoir Ă©tĂ© Ă  la hauteur des attentes dans l’Est-du-QuĂ©bec. À la ZEC Saumon Rimouski, son directeur gĂ©nĂ©ral, Jean-François DesgagnĂ©s, dĂ©plore le peu de pĂȘcheurs qui se sont rendus Ă  la riviĂšre.

« Il y a une nette diminution de l’achalandage mĂȘme si les conditions d’eau Ă©taient idĂ©ales. On peut facilement parler d’une baisse d’au moins 50 %. C’est certain que la remise Ă  l’eau obligatoire en a dĂ©couragĂ© plusieurs. C’est inquiĂ©tant puisque le financement de nos ZEC repose sur le principe d’utilisateur-payeur. Ça ne nous aide pas Ă  remplir notre mission », estime monsieur DesgagnĂ©s.

La baisse de stock de grands saumons est la raison de l’obligation de remise Ă  l’eau a Ă©tĂ© instaurĂ©e cette annĂ©e. Le directeur de la ZEC confirme que c’est ce qu’il fallait faire, mais n’empĂȘche que cette obligation amĂšne inĂ©vitablement une baisse de l’achalandage.

« Les pĂȘcheurs qui auraient souhaitĂ© garder un saumon ont tout simplement dĂ©cidĂ© d’accrocher leur canne pour la saison. »

Sur une note plus positive, Jean-François DesgagnĂ©s se rĂ©jouit de la hausse des madeleineaux qui reviennent dans la riviĂšre, ce qui n’avait pas Ă©tĂ© constatĂ© depuis deux ans. L’espoir est donc prĂ©sent pour la saison prochaine. « Par contre, au niveau des grands saumons, c’est assez dramatique, mais on s’y attendait. C’est comme ça un peu partout. »

Quant Ă  la montaison, on parle de 285 poissons, ce qui est une augmentation par rapport Ă  l’an dernier oĂč l’on avait environ 130 poissons en fin de saison.

« On peut donc s’attendre Ă  atteindre le chiffre de 400, ce qui est dĂ©jĂ  mieux, mais quand mĂȘme en dessous de ce que nous observons habituellement, soit de 600 Ă  700 poissons », ajoute Jean-François DesgagnĂ©s.

Baisse en moyenne de 60 %

La SociĂ©tĂ© de gestion des riviĂšres de GaspĂ© confirme aussi ce que les pĂȘcheurs ont pu observer jusqu’ici : le saumon se fait trĂšs discret cette annĂ©e.

Les grands saumons sont en baisse en moyenne de 60 % comparativement Ă  l’an dernier sur les riviĂšres Dartmouth, York et Saint-Jean, selon le dĂ©compte de mi-saison effectuĂ© Ă  la fin du mois de juillet. Le nombre de pĂȘcheurs a quant Ă  lui diminuĂ© de 45 % jusqu’ici.

« C’est certain que c’est une mauvaise annĂ©e », rĂ©sume Jean Roy, directeur gĂ©nĂ©ral par intĂ©rim de l’organisation sans but lucratif.

La saison 2024 Ă©tait dĂ©jĂ  passĂ©e Ă  l’histoire comme particuliĂšrement mauvaise. À titre d’exemple, au chapitre des montaisons, ce sont 708 saumons adultes qui ont Ă©tĂ© comptabilisĂ©s l’an dernier sur la riviĂšre Saint-Jean, selon le bilan annuel du ministĂšre de la Faune. La moyenne des 5 derniĂšres annĂ©es Ă©tait de 1226.

Un pĂšre et son fils partagent la passion de la pĂȘche du saumon. (Photo courtoisie Saumon QuĂ©bec)

Le dĂ©compte de mi-saison est de son cĂŽtĂ© de 590 (grands saumons et madeleineaux). Il ne devrait pas significativement augmenter. Par expĂ©rience, la SociĂ©tĂ© de gestion des riviĂšres de GaspĂ© note qu’environ 85 % des montaisons sont dĂ©jĂ  effectuĂ©es au moment du relevĂ© de mi-saison. Les grands saumons sont pratiquement tous arrivĂ©s ; ne reste que quelques plus petits Ă  remonter la riviĂšre.

Les chiffres sont similaires ailleurs. Sur la York, seulement 785 saumons adultes ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s l’an dernier. Il s’agissait du deuxiĂšme pire bilan en 26 ans. La moyenne des 5 derniĂšres annĂ©es Ă©tait plutĂŽt de 1823. Cette annĂ©e, le dĂ©compte de mi-saison s’est arrĂȘtĂ© Ă  519.

Lueur au bout du tunnel

Point positif cependant, plusieurs madeleineaux sont observĂ©s (communĂ©ment appelĂ©s des grilses, de leur appellation anglophone). Ceux-ci deviennent matures sexuellement aprĂšs seulement un an et reprĂ©sentent habituellement 25 % des montaisons.

Leur nombre est habituellement synonyme de bon augure pour l’annĂ©e suivante. Fin juillet, la riviĂšre Saint-Jean en comptait 395, la Dartmouth 309 et la York, 281.

« Ça veut dire que la famille est bien nombreuse en mer. Tous les scientifiques s’entendent pour dire que c’est un indice sur lequel on peut se fier. C’est fiable Ă  80 %. Le fait qu’il y ait des grilses, il y a un sentiment positif chez les pĂȘcheurs », analyse Jean Roy.

Des amis en pleine pĂȘche du saumon. (Photo courtoisie Saumon QuĂ©bec)

Pour l’instant, la mauvaise saison n’est pas trop alarmante financiĂšrement pour la SociĂ©tĂ© de gestion des riviĂšres de GaspĂ©, qui compte sur un chiffre d’affaires de 1,7 million dollars sur plus ou moins quatre mois. Ses revenus sont entiĂšrement autonomes.

Heureusement, le pavillon de la riviĂšre Saint-Jean demeure populaire et est restĂ© plein Ă  100 % pendant toute la saison, ce qui permet Ă  l’organisme de sauver la mise et de maintenir Ă  l’emploi ses 32 salariĂ©s.

« On a maintenu tous nos employĂ©s au travail, sans couper dans les heures ni le nombre de semaines. FinanciĂšrement, on n’a pas d’inquiĂ©tude », conclut Jean Roy.

Idem Ă  Matane

Plus Ă  l’ouest, la SociĂ©tĂ© de gestion de la riviĂšre Matane a enregistrĂ© 1228 saumons pour son bilan de mi-saison, dont 175 grands saumons.

Le succĂšs de pĂȘche a Ă©tĂ© trĂšs bon du dĂ©but juillet jusqu’à tout rĂ©cemment, selon le guide sur la riviĂšre Matane, JĂ©rĂ©mi Bouffard. Malheureusement, le dĂ©bit actuel rend les conditions de pĂȘche plus difficiles.

« L’achalandage est beaucoup moindre que les derniĂšres annĂ©es. MalgrĂ© la pĂ©riode des vacances de la construction, le nombre de pĂȘcheurs a Ă©tĂ© beaucoup plus faible. »

Pour lui aussi, le futur devrait cependant ĂȘtre prometteur. « Nous ne sommes pas Ă  un retour Ă  la normale, mais c’est encourageant pour les annĂ©es Ă  venir avec plus de madelineaux que la tendance des 5 derniĂšres annĂ©es. »

Avec la collaboration de Jean-Philippe Thibault

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Produits locaux chez Costco : la promesse attend toujours

MalgrĂ© l’enthousiasme gĂ©nĂ©rĂ© par l’arrivĂ©e de Costco Ă  Rimouski, les produits rĂ©gionaux se font rares dans les allĂ©es du nouvel entrepĂŽt, inaugurĂ© le 5 aoĂ»t dernier. La promesse d’une collaboration Ă©troite avec les producteurs d’ici demeure largement Ă  concrĂ©tiser.

À l’ouverture, la clientĂšle pouvait seulement se procurer les sous-marins et les sandwichs de Pol-O-Bic ainsi que des chandails Ă  manches courtes de l’OcĂ©anic de Rimouski.

L’automne dernier, la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette et les Saveurs du Bas-Saint-Laurent avaient créé des ponts avec le gĂ©ant du commerce au dĂ©tail, lors d’une rencontre organisĂ©e avec son vice-prĂ©sident aux opĂ©rations pour l’est du Canada, RĂ©al Berridge, afin d’encourager les producteurs d’ici Ă  soumettre leurs offres.

Outre les sous-marins et sandwichs provenant de l’usine Pol-O-Bic, certains autres produits locaux se retrouvent dans les Ă©talages du Costco, dont des t-shirts de l’OcĂ©anic de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Toutefois, plusieurs d’entre eux se heurtent Ă  la rĂ©alitĂ© du modĂšle Costco avec ses exigences Ă©levĂ©es en matiĂšre de volume, ses marges serrĂ©es et sa logistique rigide. De quoi refroidir plus d’un artisan local.

Exigences et normes

« C’est une belle fiertĂ© de voir Pol-O-Bic dans les frigos du Costco », estime le coprĂ©sident de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Simon St-Pierre.

Il aurait toutefois souhaitĂ© voir, par exemple, plus de fromages du Bas-Saint-Laurent et de la GaspĂ©sie dans les Ă©talages. « Les exigences de volume et de rĂ©gularitĂ© imposĂ©es par Costco constituent un dĂ©fi de taille pour les fournisseurs locaux. »

Dans son discours, ce souhait a aussi Ă©tĂ© exprimĂ© par le conseiller municipal de Rimouski, Rodrigue Joncas, reprĂ©sentant la Ville lors de la cĂ©rĂ©monie d’ouverture du magasin-entrepĂŽt.

La coupure symbolique du ruban a été faite un peu avant 7h, le mardi 5 août. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« On sait que vous avez fait de la place sur vos tablettes et que vous en ferez encore Ă  nos produits rĂ©gionaux et locaux pour devenir un partenaire de notre communauté », a-t-il lancĂ©.

Selon nos informations, Costco souhaiterait ardemment ajouter des fournisseurs de l’Est-du-QuĂ©bec pour sa succursale de Rimouski. Or, ceux-ci doivent s’assurer d’assumer la cadence d’un roulement de ventes imposant comme selon de la multinationale.

Déjà des retombées

Malgré tout, les retombées économiques pour Rimouski se font déjà sentir. Simon St-Pierre reste attentif aux effets à plus long terme.

« Il y a beaucoup de gens qui sont dans les hĂŽtels pour Costco. Tout de suite lĂ , on a un impact. Pour amener ces consommateurs dans nos commerces, ça va prendre de l’affichage. Les gens arrivent par l’autoroute 20 et c’est facile de repartir par le mĂȘme accĂšs direct », constate-t-il.

Quelque 200 personnes attendaient l’ouverture des portes du Costco dùs 6h15. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Maintenant que Costco opĂšre Ă  Rimouski, reste Ă  voir si ce mariage entre puissance commerciale et identitĂ© rĂ©gionale saura s’épanouir.

Costco n’a pas voulu rĂ©pondre Ă  nos questions sur le sujet.

Avec la collaboration de Johanne Fournier

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Retour dans l’imaginaire de Marie-Jeanne Rioux

L’auteure rimouskoise, Marie-Jeanne Rioux, vient tout juste de lancer son 11e roman PoussiĂšre d’aile. Cette histoire lui a permis de revenir Ă  ses premiers amours d’écrivaine, soit la littĂ©rature de l’imaginaire.

Cette fiction fantastique se passe dans un univers de fĂ©es. Elle raconte l’histoire des fĂ©es tisseuses qui gouvernent le systĂšme solaire. 

« Elles habitent la ceinture d’astĂ©roĂŻdes et elles manipulent les levĂ©s et les couchers du soleil. Les fĂ©es parias, considĂ©rĂ©es comme des criminelles, font le pont entre le jour et la nuit. Une fĂ©e nuit et son crĂ©puscule sont liĂ©s par un papillon, qu’on appelle un Lien, trĂšs spĂ©cial avec des ailes de couleurs diffĂ©rentes », explique l’auteure.  

Les lecteurs peuvent voyager parmi les astres en compagnie de Dryo et Pallas qui partagent un lien particulier. 

« On retourne Ă  mes dĂ©buts avec la romance de l’imaginaire. J’ai commencĂ© avec Les Ă©lus qui Ă©tait une romance fantastique. PoussiĂšre d’aile a Ă©tĂ© Ă©crit, en 2022, grĂące Ă  une subvention du Conseil des arts du Canada. J’avais eu un mandat et je n’étais pas trĂšs satisfaite. Finalement, j’ai changĂ© de maison d’édition et j’ai fait des modifications », indique Marie-Jeanne Rioux. 

Le 11e roman de Marie-Jeanne Rioux. (Photo courtoisie)

Le roman, publiĂ© chez A Ă©diteur, s’adresse principalement aux jeunes adultes et aux adolescents, mais il peut convenir aux adultes de tous les Ăąges. Il se veut un hymne Ă  notre planĂšte, Ă  la diversitĂ© et Ă  l’amour. 

« C’est trĂšs accessible. Je crois que j’ai rĂ©ussi Ă  crĂ©er un univers original et unique. Je parle aussi, comme toujours, d’environnement et de la fragilitĂ© de la planĂšte. On est dans l’imaginaire, mais ça croise le rĂ©el parce que c’est notre planĂšte avec notre sociĂ©tĂ© actuelle. Il se passe quelque chose qui affecte les humains Ă  cause des fĂ©es », prĂ©cise celle qui est
Ă©galement biologiste. 

Romance homosexuelle

Comme c’est le cas dans la plupart des livres de Marie-Jeanne Rioux, la romance de celui-ci en est une homosexuelle. 

« Ce n’est pas encore trĂšs accessible, selon moi. Quand j’ai publiĂ© ma sĂ©rie Un chien parmi les loups, j’étais une des premiĂšres publications assumĂ©es de ce genre dans la maison d’édition. Ça permet d’offrir une diversitĂ© de romance Ă  tous les jeunes. Je l’amĂšne de maniĂšre complĂštement naturelle sans mettre l’accent lĂ -dessus. »

PoussiĂšre d’aile est le 11e roman de l’auteure publiĂ© depuis 2021. Il est en vente dans les librairies. Marie-Jeanne Rioux sera Ă  la Librairie-Boutique VĂ©nus, le 12 aoĂ»t, entre 14 h 30 et 16 h, pour une sĂ©ance de dĂ©dicaces.

Elle ne sait pas encore s’il y aura une suite Ă  cette histoire, mais elle travaille prĂ©sentement sur sa nouvelle trilogie Les sabliers. 

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Le CIEL FM prend l’initiative de sa sĂ©rie

Le CIEL FM de RiviĂšre-du-Loup n’est plus qu’à une victoire d’une prĂ©sence dans le carrĂ© d’as dans la Ligue Puribec Ă  la suite d’un gain de 8-4, samedi soir, face au BĂ©rubĂ© GM de Trois-Pistoles. 

AprÚs avoir perdu mercredi, le CIEL FM a gagné les deux matchs suivants et il pourrait en finir dimanche alors que sera présentée la 4e partie à Trois-Pistoles.

Une poussée de quatre points dÚs la premiÚre manche a donné le ton à la rencontre. Un double de deux points de Jérémy Gonthier a été le gros coup de bùton de la manche.

David Métivier a lancé un match complet de 121 lancers, dont 75 prises, pour la victoire. Anthony Fournier (quatre manches) encaisse la défaite.

Pour le sommaire : cliquez ici

À l’horaire dimanche

  • 18 h 00 Edmundston (Sam Cyr) vs Matane (Keisuke Takikawa)

Matane mĂšne 2-0

  • 19 h 00 RiviĂšre-du-Loup (Guillaume ChĂ©nard) vs Trois-Pistoles (StĂ©phane Pouliot)

RiviĂšre-du-Loup mĂšne 2-1

  • 19 h 00 Kamouraska (Martin BossĂ©) vs TĂ©miscouata (Dany Paradis-Giroux)

Témiscouata mÚne 2-0

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Simon Dion-Viens roule au Grand Prix de Trois-RiviĂšres

Simon Dion-Viens prendra le dĂ©part de la course de la sĂ©rie NASCAR Canada, ce dimanche 10 aoĂ»t dans le cadre du Grand Prix de Trois-RiviĂšres. Il conduira la voiture no 37 pour les 60 tours de l’épreuve disputĂ©e sur le circuit urbain.

Le pilote du Kamouraska, qui affectionne particuliÚrement ce tracé, devra composer avec un peloton relevé de plus de 28 pilotes, dont plusieurs grands noms québécois de la course automobile, soit Alex Tagliani, Andrew Ranger, Marc-Antoine Camirand et les frÚres Jean-François et Louis-Philippe Dumoulin.

Dion-Viens a dĂ©jĂ  signĂ© deux victoires dans la sĂ©rie canadienne Supercar au volant d’une Chevrolet Corvette sur le circuit trifluvien. Son meilleur rĂ©sultat en NASCAR Canada a Ă©tĂ© une 7e position.

Simon Dion-Viens roule en piste. (Photo courtoisie)

AprĂšs les essais effectuĂ©s samedi, le dĂ©part de la course s’effectuera dimanche Ă  13 h 30. L’épreuve sera diffusĂ©e en direct sur les ondes de TVA Sports.

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DiocÚse de Gaspé : action collective autorisée

L’action collective contre le diocĂšse de GaspĂ© a Ă©tĂ© autorisĂ©e par le juge Damien St-Onge, de la Cour supĂ©rieure du QuĂ©becce jeudi 6 aoĂ»t.

En juin l’an dernier, les cabinets Bellemare avocats et Lambert avocats avaient dĂ©posĂ© trois demandes d’autorisation d’action collective contre les diocĂšses de GaspĂ©, de Rimouski et de Rouyn-Noranda. La Cour n’a pas encore statuĂ© pour les deux autres.

En GaspĂ©sie, la demande vise Ă  obtenir rĂ©paration pour des agressions sexuelles. Celles-ci auraient Ă©tĂ© commises par des membres du clergĂ© ou d’autres personnes sous l’autoritĂ© de l’Église catholique depuis la crĂ©ation du diocĂšse de GaspĂ©, le 5 mai 1922.

Les dĂ©fendeurs sont prĂ©cisĂ©ment la Corporation Ă©piscopale Catholique Romaine de GaspĂ© et l’ÉvĂȘque catholique romain de GaspĂ©. En rĂ©ponse aux allĂ©gations, le diocĂšse de GaspĂ© avait indiquĂ© l’an dernier reconnaĂźtre leur gravitĂ© et prendre la situation trĂšs au sĂ©rieux.

« Le diocĂšse de GaspĂ© entend coopĂ©rer pleinement avec les autoritĂ©s civiles et ecclĂ©siastiques et prendre les mesures appropriĂ©es, sachant que la protection des victimes est une prioritĂ© pour nous. »

À Radio-Canada, l’avocat Marc Bellemare avait estimĂ© que les montants des rĂ©clamations pourraient tourner autour de 150 000 $ par victime, pouvant mĂȘme aller jusqu’à 250 000 $ selon la gravitĂ© du traumatisme.

Des centaines de personnes pourraient ĂȘtre touchĂ©es. Le diocĂšse de GaspĂ© comprend l’ensemble de la pĂ©ninsule gaspĂ©sienne, incluant les Îles-de-la-Madeleine. Une trentaine de prĂ©sumĂ©es victimes ont rejoint l’action collective jusqu’à maintenant, rapportent le Journal de QuĂ©bec et Radio-Canada.

D’autres pourraient s’ajouter. Des avis publics seront publiĂ©s dans diffĂ©rents quotidiens nationaux et des hebdomadaires rĂ©gionaux.

Plaintes et rumeurs

Deux demandeurs figurent au dossier. Le premier n’avait que cinq ans lors des faits allĂ©guĂ©s. Ceux-ci remontent Ă  1953 environ.

L’abbĂ© Alphonse Anctil aurait tirĂ© avantage de son statut pour isoler le jeune garçon. Il aurait commis des abus sexuels Ă  son endroit, sous prĂ©texte de le confesser en privĂ©. Les abus auraient perdurĂ© pendant 5 ans, environ une fois par semaine.

« Les plaintes et rumeurs concernant l’abbĂ© Anctil n’ont pu faire autrement que d’en venir aux oreilles des dĂ©fenderesses », soutiennent les avocats dans leur demande d’action collective. Le tout serait survenu dans la localitĂ© de Saint-Maurice-de-l’Échouerie, faisant maintenant partie de GaspĂ©.

Des centaines de personnes seraient touchées, selon les avocats des demandeurs. (Photo archives)

Le second demandeur, lui, Ă©tait enfant de chƓur et ĂągĂ© de 8 ans au moment des faits reprochĂ©s, vers 1966. Il servait la messe Ă  tous les jours.

L’abbĂ© Wilfrid Provencher aurait tirĂ© avantage de son statut d’abbĂ© pour isoler le demandeur, commettre des agressions sexuelles Ă  son Ă©gard. Les Ă©vĂ©nements se seraient produits Ă  Cloridorme.

Les abus auraient perdurĂ© pendant environ trois ans et presque Ă  tous les jours. Ils n’auraient cessĂ© que lorsque le demandeur aurait dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter de servir la messe en raison des agissements de l’abbĂ© Provencher, lit-on dans la demande d’action collective.

Les abus auraient d’ailleurs dĂ©jĂ  Ă©tĂ© soulevĂ©s en 1995, mais sans avoir de suite. Selon les cabinets d’avocat, « d’autres jeunes ont indĂ©niablement Ă©tĂ© abusĂ©s », d’oĂč la dĂ©marche entamĂ©e l’an dernier.

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Canicule au Bas-Saint-Laurent : prudence et vigilance

Le temps chaud et humide persistera au moins jusqu’à mardi au Bas-Saint-Laurent. Environnement Canada prĂ©voit que le mercure dĂ©passera les 30 °C, avec des valeurs d’humidex frĂŽlant les 40.

Selon les prévisions, les températures devraient commencer à diminuer à partir de mercredi, tout en demeurant supérieures aux normales saisonniÚres.

La Direction de la santĂ© publique du Bas-Saint-Laurent rappelle l’importance de s’hydrater rĂ©guliĂšrement, mĂȘme sans ressentir la soif, de limiter les efforts physiques, de passer quelques heures par jour dans un endroit frais ou climatisĂ©, de garder fenĂȘtres et rideaux fermĂ©s pendant la journĂ©e et de ventiler les rĂ©sidences durant la nuit, lorsque la tempĂ©rature le permet.

Pour sa part, la SociĂ©tĂ© de protection des forĂȘts contre le feu (SOPFEU) signale un indice de danger d’incendie trĂšs Ă©levĂ© pour la fin de semaine dans les secteurs de Rimouski et de La MatapĂ©dia, et extrĂȘme dans ceux du Kamouraska, du TĂ©miscouata et de la GaspĂ©sie.

Elle invite la population Ă  n’allumer des feux qu’en utilisant des installations rĂ©glementĂ©es munies d’un pare-Ă©tincelles.

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SouverainetĂ© 2.0

Fiori et Foglia nous ont quittĂ©s Ă  quelques semaines d’intervalles. Des gĂ©ants souverainistes qui ont marquĂ© des gĂ©nĂ©rations. Pendant que la nostalgie du rĂȘve de la souverainetĂ© s’empare de plusieurs et que les hommages fusent de toute part, on observe aussi quelque chose d’inattendu.

L’opinion de Carol-Ann Kack

Pendant que la nostalgie du rĂȘve de la souverainetĂ© s’empare de plusieurs et que les hommages fusent de toute part, on observe aussi quelque chose d’inattendu. La jeunesse quĂ©bĂ©coise semble prendre un Ă©lan souverainiste, mais dans leur cas, ce n’est pas par nostalgie.

Un sondage LĂ©ger rĂ©vĂ©lait, en juin dernier, que 48 % des jeunes de 18 Ă  34 ans sont sĂ©duits par l’idĂ©e de l’indĂ©pendance.

Ce n’est pas rien, l’appui des jeunes Ă  la souverainetĂ© est plus fort que dans toutes les autres tranches d’ñges, pour lesquels le OUI varie de 28 Ă  35 %. C’est une situation qui n’a pas Ă©tĂ© vĂ©cue depuis le rĂ©fĂ©rendum de 1995.

Pour celles et ceux qui souhaitent voir le pays exister avant la fin de leur vie, ces chiffres ont de quoi rĂ©jouir. Il faut toutefois s’intĂ©resser Ă  ce qui se passe chez les plus jeunes. Les raisons de rĂȘver Ă  la souverainetĂ© chez les jeunes ne sont pas nĂ©cessairement les mĂȘmes qui ont pu soulever les passions par le passĂ©.

Les enjeux touchant la protection de la langue et le sentiment de menace Ă  la culture ne prĂ©dominent pas chez eux. Pas par refus ou par dĂ©ni de l’histoire, mais simplement parce que la rĂ©alitĂ©, les enjeux et les prĂ©occupations ont Ă©voluĂ©.

Une constante persiste toutefois. Le dĂ©sir que le QuĂ©bec puisse exprimer son identitĂ© unique et qu’il soit maitre de ses lois, ses impĂŽts et ses frontiĂšres afin d’agir en toute libertĂ©.

Nouveaux artistes indĂ©pendantistes 

Je trouve intéressant de regarder ce qui se passe sur la scÚne culturelle pour comprendre ce qui se passe au niveau du discours souverainiste. Les artistes sont des vecteurs importants de causes ou de luttes sociales.

Justement, certains artistes actuels mettent de l’avant l’identitĂ© quĂ©bĂ©coise et la souverainetĂ©, mais avec de nouveaux angles : JĂ©rĂŽme 50, Émile Bilodeau, et plus rĂ©cemment, le jeune rappeur Kinji00 et son frĂšre Ib66.

JĂ©rĂŽme 50 aux Grandes FĂȘtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Pendant que JĂ©rĂŽme 50, avec sa chanson bien connue TokĂ©bakicitte, aborde avec humour, quoiqu’un peu cinglant, le racisme qui existe au QuĂ©bec avec l’usage de cette expression, Émile Bilodeau, sur la mĂȘme thĂ©matique, Ă©voque dans Jeme souviens : « Si un jour ma fille se fait enseigner la RĂ©volution tranquille par une femme voilĂ©e [
], on va le savoir : le racisme a toujours eu tort. ».

Les deux jeunes rappeurs de Gatineau, Kinjii00 et Ib66, assument, sans aucun malaise, l’usage du franglais pour rapper leur amour du QuĂ©bec qu’ils souhaitent voir devenir pays.

Ils font mĂȘme une collaboration avec un artiste anglophone sur une piĂšce de leur album. Ils disaient rĂ©cemment en entrevue : « Les artistes qui rappent en anglais reprĂ©sentent la ville, la province et notre culture autant que nous. ».

Est-ce qu’on aurait pu entendre ces propos dans la conjoncture des annĂ©es 70-80 venant d’un chanteur souverainiste ? Je ne crois pas. Toujours sur le thĂšme de la langue, l’artiste de la Capitale-Nationale JĂ©rĂŽme 50 a rĂ©cemment publiĂ© un dictionnaire qui s’appelle le « Dictionnaire du chilleur ».

L’ouvrage rĂ©pertorie le langage oral des jeunes QuĂ©bĂ©cois d’aujourd’hui, nourri par les influences de l’anglais, du crĂ©ole haĂŻtien, de l’arabe et de l’argot français. On pourrait dire que de tout ça est assez « libĂ©ral », non ? Sont-ils moins souverainistes parce qu’ils ont une vision interculturelle du QuĂ©bec ?

Souverainisme Ă  plusieurs visages

Ils osent rĂ©inventer notre langue, parler des peuples autochtones, de capitalisme et de racisme. Ils rĂȘvent d’un pays qui n’est pas celui auquel on rĂȘvait il y a 30 ans. Ils ne le rĂȘvent possiblement pas pour les mĂȘmes raisons.

Ils ne sont pas la reprĂ©sentation de l’ensemble du mouvement souverainiste, Ă©videmment, mais ils reprĂ©sentent une partie de la population dont nous aurons besoin lorsqu’il sera le temps de dire OUI. Vous aurez compris que j’en fais partie.

Le souverainisme a plusieurs visages, nous gagnerons Ă  nous parler pour avancer.

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Bois d’oeuvre : les dĂ©putĂ©s saluent l’investissement d’Ottawa

Le dĂ©putĂ© bloquiste Alexis DeschĂȘnes et la caquiste MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina saluent tous deux le soutien Ă  l’industrie du bois d’Ɠuvre annoncĂ©e en dĂ©but de semaine par le premier ministre Mark Carney.

Ce dernier a annoncĂ© mardi jusqu’à 1,2 milliard de dollars pour soutenir l’industrie du bois d’Ɠuvre canadien.

Une somme de 700 millions est consentie en garanties de prĂȘt pour allĂ©ger les pressions actuelles que subit le secteur du bois d’Ɠuvre, mais aussi un investissement de 500 millions pour dynamiser la diversification des produits et des marchĂ©s.

Le Bloc quĂ©bĂ©cois dit d’emblĂ©e se rĂ©jouir que le gouvernement fĂ©dĂ©ral rĂ©alise enfin l’ampleur de la crise que traverse ce secteur nĂ©vralgique, mais dĂ©plore une rĂ©action qualifiĂ©e de tardive et de trop modeste.

« Je salue que le premier ministre soit Ă  l’écoute de nos demandes, comme il l’a Ă©tĂ© pour la gestion de l’offre, mais je souligne que ces mesures ne sont pas Ă  la hauteur des besoins de l’industrie et que les garanties de prĂȘts seront essentiellement Ă  coĂ»t nul. Le plafond de 700 millions de dollars en garantie de prĂȘts doit ĂȘtre haussĂ© Â», soutient le dĂ©putĂ© de GaspĂ©sie-Les Îles-de-la-Madeleine-Listuguj.

Le dĂ©putĂ© fĂ©dĂ©ral Alexis DeschĂȘnes (Photo courtoisie)

Alexis DeschĂȘnes indique de surcroĂźt qu’en comparant ces annonces aux mesures massives dĂ©ployĂ©es pour l’industrie automobile ou l’acier, l’industrie forestiĂšre est loin de recevoir le mĂȘme degrĂ© de considĂ©ration.

« Alors que le commerce mondial se transforme en profondeur, le Canada ne peut se permettre de nĂ©gliger l’un de ses secteurs les plus enracinĂ©s, qui emploie des dizaines de milliers de personnes dans des rĂ©gions souvent oubliĂ©es par Ottawa. »

De bon augure

Par ailleurs, MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina, ministre des Ressources naturelles et des ForĂȘts et ministre responsable de la rĂ©gion GaspĂ©sie-Îles-de-la-Madeleine, indique que les mesures annoncĂ©es sont de bonnes nouvelles.

La dĂ©putĂ©e de Rimouski et ministre des Ressources naturelles et des ForĂȘts du QuĂ©bec, Maite Blanchette VĂ©zina (Photo La Presse Canadienne- Jacques Boissinot)

Elle précise en outre avoir interpellé directement le ministre fédéral des Ressources naturelles, Timothy Hodgson, en juillet, pour faire valoir les besoins des communautés forestiÚres, et que la CAQ a investi plus de 1,6 milliard pour soutenir ce secteur.

« Au QuĂ©bec, on est en premiĂšre ligne. On produit prĂšs du tiers de tout le bois d’Ɠuvre au Canada. Nos rĂ©gions vivent de cette industrie et beaucoup d’emplois en dĂ©pendent [
] Maintenant, il faut que l’argent fĂ©dĂ©ral arrive rapidement sur le terrain. Et il faut, une fois pour toutes, rĂ©gler le conflit sur les tarifs du bois d’Ɠuvre. Entretemps, nous travaillons Ă  moderniser le rĂ©gime forestier et nous continuons notre travail pour diversifier nos marchĂ©s Â», conclut-elle.

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La balle est dans le camp des chasseurs

Les chasseurs d’orignaux qui pratiqueront leur activitĂ© sur la zec Bas-Saint-Laurent auront le choix de protĂ©ger ou non la femelle, mĂȘme si le Plan de gestion du ministĂšre responsable de la Faune permet une chasse permissive des trois segments du troupeau.

Les zecs Owen et Chapais pourraient adopter la mĂȘme mesure de protection de l’espĂšce.

La ZEC-BSL initie ce plan B, en rĂ©action au refus de QuĂ©bec d’accorder la protection de l’orignal sans bois en 2025 par une chasse restrictive, avec possibilitĂ© de permis pour la femelle.

La balle sera donc dans le camp des chasseurs d’orignaux, assurĂ©ment de la ZEC-BSL, lors de la prochaine saison 2025.

Une libertĂ© de choix volontaire qui vise essentiellement Ă  protĂ©ger volontairement la femelle orignal et Ă  assurer une plus grande pĂ©rennitĂ© du cheptel. Ledit plan sera soumis aux deux autres zecs de la zone 2.

Chasseur Responsable de la Faune

Ce choix se dĂ©finit par le nouveau programme « Chasseur Responsable de la Faune » (CRF), qui s’ajoute Ă  « Chasseur Responsable Reconnu » (CRR), initiĂ© en 2022.

Ce dernier incite les chasseurs Ă  un meilleur usage de leur engin de chasse, pour une prĂ©cision accrue du tir et Ă©viter la perte d’un grand gibier.

À chaque visite Ă  un club de tir, le membre CRR s’inscrit au tirage des grands prix de 25 000 $, en produits applicables sur la ZEC-BSL seulement.

Le président de la ZEC-BSL, Guillaume Ouellet (Photo courtoisie)

L’objectif de CRF est de protĂ©ger volontairement la femelle orignal en 2025, mĂȘme si le Plan de gestion du ministĂšre permet une chasse permissive.

« La rĂ©colte de la femelle est maintenue. Ce sont les chasseurs d’un mĂȘme groupe qui dĂ©cideront ensemble, avant la pĂ©riode de la chasse, arc-arbalĂšte et arme Ă  feu, d’épargner la femelle, et d’opter pour la rĂ©colte du mĂąle », avait fait savoir le prĂ©sident de la ZEC-BSL et porte-parole des trois zecs de la zone 2, Guillaume Ouellet.

Pas de chicane

Les partenaires du groupe de chasseurs devront remplir un formulaire de couleur verte, qui identifiera leur choix. Le document sera visible dans les véhicules des chasseurs CRF.

Pour favoriser la récolte du mùle orignal, les membres des groupes inscrits CRF auront la chance de gagner un chÚque-cadeau individuel, de la valeur du forfait orignal. Un second tirage permettra à tout groupe de chasseurs non inscrits au CRF de gagner une multitude de prix divers. Et trois chasseurs de la relÚve inscrits au CRF gagneront leur engin de chasse.

« Pas question de diviser les chasseurs en clans. Je ne veux pas de chicane », clame Guillaume Ouellet.

L’entiĂšretĂ© du programme « Chasseur Responsable de la Faune » sera connue Ă  la fin aoĂ»t. DĂ©but septembre, la ZEC-BSL lancera une campagne de sensibilisation avec un dĂ©pliant d’information et des affiches sur son territoire : « Le mĂąle c’est le trophĂ©e, la femelle c’est l’avenir. Choisis ton impact ».

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Prolongement de la 20 : la MRC de Rimouski-Neigette dit non

La MRC de Rimouski-Neigette a fait officiellement savoir qu’elle n’offre pas son soutien au ComitĂ© pour le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic, invoquant « l’absence de projets concrets ou d’avancĂ©es tangibles dans ce dossier ». La position des Ă©lus provoque la grogne du comitĂ© citoyen.

Dans une lettre signĂ©e par le prĂ©fet Francis St-Pierre, la MRC explique qu’elle ne peut «malheureusement pas donner une suite favorable» Ă  la demande du comitĂ© citoyen.

Tout en reconnaissant que « la rĂ©alisation de ce tronçon pourrait contribuer Ă  amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© routiĂšre », le conseil des maires demeure « attentif Ă  l’évolution de ce projet » et promet de « reconsidĂ©rer sa position lorsque des Ă©lĂ©ments plus prĂ©cis seront dĂ©posĂ©s ».

Cette rĂ©ponse suscite l’indignation de la porte-parole du ComitĂ© pour le prolongement de l’autoroute 20. « Ce qui est bizarre dans la lettre, c’est que le prĂ©fet dise qu’il y a absence de projet concret ou d’avancĂ©es tangibles, soulĂšve Blandine Michaud. Le projet de l’autoroute est pourtant dĂ©jĂ  dans le PQI [programme quĂ©bĂ©cois des infrastructures]. »

Dossier polarisant

Le prĂ©fet dĂ©fend sa position en expliquant que la discussion sur ce dossier n’a pas encore eu lieu au conseil des maires. « Il manquait trois Ă©lus autour de la table et la discussion n’avait pas Ă©tĂ© faite », prĂ©cise Francis St-Pierre, ajoutant que la question sera abordĂ©e Ă  l’automne.

Selon lui, le silence de la MRC ne signifie pas une opposition au projet. « Si le conseil des maires ne s’est pas positionnĂ©, ça ne veut nĂ©cessairement pas dire qu’il est contre», prĂ©cise l’élu, qui affirme avoir « souvent fait des interventions pour dire qu’on en avait besoin ».

Le préfet de la MRC de Rimouski-Neigette et maire de Saint-Anaclet, Francis Saint-Pierre. (Photo courtoisie)

Le projet de prolongement de l’autoroute 20, qui relierait Notre-Dame-des-Neiges au Bic sur 47 kilomĂštres, figure effectivement au programme quĂ©bĂ©cois des infrastructures. Selon monsieur St-Pierre, le gouvernement s’est engagĂ© Ă  rĂ©aliser les Ă©tudes et il soupçonne qu’elles se feront une fois les travaux de l’autoroute 85 complĂ©tĂ©s.

La porte-parole du comitĂ© citoyen dĂ©plore nĂ©anmoins le manque de leadership politique dans ce dossier qu’elle qualifie de « critique et urgent ».

Elle pointe du doigt l’absence de consensus Ă  la Table rĂ©gionale des Ă©lus municipaux du Bas-Saint-Laurent et le manque d’unitĂ© des reprĂ©sentants politiques pour faire avancer ce projet d’infrastructure majeur.

À deux vitesses ?

Le refus de la MRC de Rimouski-Neigette d’appuyer le prolongement de l’autoroute 20 soulĂšve encore une fois des tensions quant au dĂ©veloppement des infrastructures routiĂšres dans la rĂ©gion.

Le ComitĂ© pour le prolongement de l’autoroute 20 dĂ©nonce les inĂ©galitĂ©s de traitement dans les projets routiers rĂ©gionaux. Pour ses membres, ce dossier illustre les inĂ©galitĂ©s de traitement entre les secteurs est et ouest de Rimouski. 

La porte-parole du comitĂ© citoyen accuse la MRC de faire preuve de « deux poids deux mesures entre l’est et l’ouest de Rimouski ». 

La porte-parole du ComitĂ© pour le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski, Blandine Michaud. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Blandine Michaud dĂ©nonce ce qu’elle perçoit comme un manque d’équitĂ© dans le traitement des dossiers routiers, estimant que la MRC est uniquement intĂ©ressĂ©e par le projet d’élargissement de l’autoroute 20 entre Mont-Joli et Rimouski. « La MRC de Rimouski regarde son nombril », lance-t-elle sans dĂ©tour.

La rĂ©sidente de Saint-Fabien cite en exemple la diffĂ©rence de traitement mĂ©diatique entre les accidents mortels survenus de part et d’autre de la ville. 

Elle dĂ©plore le fait que le dĂ©cĂšs d’Arianne DubĂ© sur l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli a mobilisĂ© le milieu politique, alors que celui de Brian Fournier sur la route 132 au Bic n’a suscitĂ© aucune « rĂ©cupĂ©ration politique », selon ses mots.

Priorités questionnées

De l’avis de madame Michaud, cette disparitĂ© se reflĂšte Ă©galement dans les prioritĂ©s gouvernementales. 

Pendant que la Table rĂ©gionale des Ă©lus municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL) milite pour l’ajout de voies de dĂ©passement entre Mont-Joli et Rimouski, le projet d’autoroute entre Trois-Pistoles et Rimouski peine Ă  mobiliser les Ă©lus rĂ©gionaux, toujours selon elle.

« Quand on regarde ce que ces gens-lĂ  sont capables de faire pour pousser le dossier de Mont-Joli-Rimouski, pourquoi se cachent-ils derriĂšre leur bureau concernant le prolongement de l’autoroute entre Rimouski et Trois-Pistoles? », s’interroge Blandine Michaud.

L’intersection menant à l’autoroute 20 à Notre-Dame-des-Neiges. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les chiffres sur la circulation alimentent Ă©galement la controverse.

Selon la porte-parole du comitĂ©, il y a beaucoup plus de trafic sur la route 132 que sur les tronçons d’autoroute actuels, remettant ainsi en question la prioritĂ© accordĂ©e aux voies de dĂ©passement Ă  l’est de Rimouski.

Leadership politique défaillant

Le comitĂ© citoyen pointe du doigt ce qu’il perçoit comme un manque de leadership politique.

« Ce n’est pas le maire de Saint-Fabien [Mario Beauchesne] qui va faire avancer le dossier, croit la porte-parole. Ça va prendre quelqu’un qui se tient debout!» 

Madame Michaud regrette l’absence d’un porteur de dossier comparable Ă  l’ancien maire de Rimouski, Michel Tremblay, qui avait fait « dĂ©bloquer l’autoroute Ă  Rimouski » dans les annĂ©es 1990 Ă  2000.

De son cĂŽtĂ©, le prĂ©fet de la MRC de Rimouski-Neigette assure travailler activement dans le dossier.

En juillet, prĂšs de 200 personnes se sont mobilisĂ©es pour rĂ©clamer le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« Pour madame Michaud, quand je ne passe pas dans les mĂ©dias, je ne travaille pas, se dĂ©fend France St-Pierre. Il y a 90% de mon travail dont personne n’entend parler, comme quand je travaille Ă  asseoir des gens ensemble. Quand je parle avec un directeur rĂ©gional, peu importe le ministĂšre, je n’appelle pas les journalistes pour leur dire qui j’ai rencontrĂ©! Je ne fonctionne pas comme ça. J’ai un travail Ă  faire, qui est beaucoup en coulisses, puis je le fais.»

Le prĂ©fet confirme que le gouvernement s’est engagĂ© Ă  actualiser les Ă©tudes du projet et maintient que les Ă©lus de sa MRC ne sont pas nĂ©cessairement opposĂ©s au prolongement de l’autoroute 20. Une position officielle de la MRC devrait ĂȘtre adoptĂ©e Ă  l’automne, aprĂšs discussion au conseil des maires.

Projet stratégique

Avec des projections dĂ©mographiques favorables pour Rimouski-Neigette de plus 6,8% de croissance d’ici 2051, le prolongement de l’autoroute 20 reprĂ©sente un enjeu stratĂ©gique pour le dĂ©veloppement rĂ©gional, soutient Blandine Michaud.

Le comité citoyen estime que ce projet permettrait de détourner 80% du trafic de la route 132, améliorant significativement la sécurité routiÚre dans le secteur.

Pour la porte-parole du comitĂ©, reste Ă  voir si les Ă©lus rĂ©gionaux sauront porter ce dossier qu’elle juge prioritaire et urgent auprĂšs des instances gouvernementales.

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Matane et TĂ©miscouata en plein contrĂŽle 

Les AllĂ©es du Boulevard de Matane s’approchent Ă  une victoire d’une place dans le carrĂ© d’as Ă  la suite d’un gain de 11-6 Ă  Edmundston, vendredi soir, dans une sĂ©rie quart de finale 3 de 5 de la Ligue senior Puribec. 

La formation matanaise a marquĂ© quatre points en premiĂšre manche, dont trois sur un circuit d’Olivier Sirois, et trois autres en deuxiĂšme pour prendre les devants 7-0 sur le FrontiĂšre FM qui a tentĂ© une remontĂ©e, ramenant le pointage Ă  8-5 en 4e manche.

Olivier Sirois (Photo tirée de Facebook Les Allées du Boulevard)

RaphaĂ«l BĂ©rubĂ© a aussi connu un fort match avec 3 en 5 et trois points produits. Pour Edmundston, Patrick Morin a aussi trois coups sĂ»rs.

Ce dernier, frappĂ© pour sept coups sĂ»rs et sept points en une manche et un tiers, encaisse la dĂ©faite. C’est François Durette, en relĂšve Ă  Louis-FĂ©lix NoĂ«l, qui est le lanceur gagnant. Le jeune gaucher a concĂ©dĂ© trois points sur quatre coups sĂ»rs en deux manches sur la butte. Maxime Gauthier est venu finir le travail lançant les deux derniĂšres manches.

Matane prend les devants 2-0 dans la série qui va se poursuivre dimanche soir à Matane.

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Série Kamouraska / Témiscouata

À Saint-Pascal, les Braves Batitech du TĂ©miscouata ont effectuĂ© une spectaculaire remontĂ©e en dĂ©but de 7e manche pour arracher une victoire de 11-9.

Ils perdaient 9-6 avec deux retraits quand la remontĂ©e s’est amorcĂ©e. Un simple de Maxime Dugas a fait 9-7. Émilien Plouffe s’est amenĂ© en relĂšve pour effectuer le dernier retrait, mais il a Ă©tĂ© accueilli par le circuit de trois points de Takuto Kanno donnant aux Braves l’avance par 10-9. Dany Paradis-Giroux a suivi avec lui aussi une longue balle.  

Takuto Kanno (Photo: Braves Batitech)

Trois circuits, ceux d’Enrick Jomphe, Émilien Plouffe et CĂ©dric Lizotte, ont produit sept des neuf points des perdants. 

Ironiquement, c’est Patrick Ouellet, au monticule pendant une seule manche, qui remporte la victoire et c’est Kodai Kambara, qui a tout d’abord lancĂ© cinq manches comme partant, qui rĂ©colte le sauvetage puisqu’il est revenu pour effectuer les trois derniers retraits la septiĂšme manche. 

De l’autre cĂŽtĂ©, Émilien Plouffe a subi la dĂ©faite puisqu’il est responsable des deux derniers points du TĂ©miscouata. 

Au bĂąton, soirĂ©e de rĂȘve pour Takuto Kanno qui a frappĂ© deux doubles et un circuit faisant produire trois points, en plus de croiser le marbre trois fois. Samuel Pearson a Ă©galement trois coups sĂ»rs et trois points produits chez les vainqueurs.

Dans le camp adverse, Thomy LĂ©vesque avec deux coups sĂ»rs et quatre points produits ainsi qu’Enrick Jomphe avec deux coups sĂ»rs et deux points produits ont aussi excellĂ©.

Les champions en titre se retrouvent acculĂ©s au pied du mur tirant de l’arriĂšre 2-0. La sĂ©rie se poursuivra dimanche soir au Parc des Braves.

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À l’horaire samedi

  • 19 h 00 Trois-Pistoles (Anthony Fournier) vs RiviĂšre-du-Loup (David MĂ©tivier)

La série est égale 1-1

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Place au 14e Week-end des anciennes

C’est NoĂ«l avant le temps pour les amateurs de voitures anciennes avec la prĂ©sentation du 14e Week-end des anciennes, prĂ©sentĂ© ce samedi 9 et dimanche 10 aoĂ»t, Ă  la place des Anciens-Combattants de Rimouski.

Le comitĂ© organisateur devrait accueillir plus de 250 vĂ©hicules de plus de 25 ans. Des passionnĂ©s du QuĂ©bec, du Nouveau-Brunswick et de l’état amĂ©ricain du Maine participeront Ă  l’évĂ©nement organisĂ© par le Club de voitures anciennes Le Fiacre du Bas-Saint-Laurent.

Parmi les modĂšles Ă  l’honneur cette annĂ©e, le Week-end des anciennes cĂ©lĂšbrera les 60 ans de la Ford Mustang, avec la participation annoncĂ©e d’une vingtaine de voitures grĂące au Club Mustang du Bas-Saint-Laurent, ainsi que les 55 ans des Dodge Challenger, avec une dizaine de vĂ©hicules sur place.

Le public verra aussi des jeeps militaires, de vieux tracteurs et des engins stationnaires.

Spectacle et hommage

Les inscriptions ouvriront ce samedi 9 août, à 8 h 30, au coût de 10 $ par véhicule. Le comité compte sur une cinquantaine de bénévoles pour assurer le bon déroulement.

Ls membres des Années Jukebox promettent une soirée nostalgique. (Photo courtoisie)

En marge du Week-end des anciennes, le groupe Les AnnĂ©es Jukebox offrira le spectacle « RĂ©tro-spective », le samedi 9 aoĂ»t Ă  19 h 30, Ă  la Salle Desjardins-TELUS. La mise en scĂšne est assurĂ©e par MarylĂšne ThĂ©riault. 

Avant la reprĂ©sentation, un hommage sera rendu Jacques D’Anjou, fondateur de Remorquage Provincial Jacques D’Anjou en 1972.

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L’effet Victoria Mboko ressenti à Rimouski

La victoire de Victoria Mboko Ă  l’Omnium Banque Nationale (OBN) a des Ă©chos jusque dans le Bas-Saint-Laurent. Aux Tennis de Rimouski, l’intĂ©rĂȘt pour le sport risque d’augmenter, surtout du cĂŽtĂ© fĂ©minin. 

L’évolution de la jeune joueuse pendant le tournoi de MontrĂ©al a Ă©tĂ© suivie de prĂšs par les membres du club rimouskois. 

« Plus le tournoi avançait, plus les gens venaient nous voir pour discuter des rĂ©sultats. Les bonnes performances des Canadiens ont contribuĂ© Ă  l’ambiance. C’est un peu comme pour les Canadiens de MontrĂ©al en sĂ©ries. Tout le monde en parle et ça devient plus tranquille quand ils sont Ă©liminĂ©s. Cette annĂ©e, on peut dire que Tennis Canada a remportĂ© sa Coupe Stanley », compare le directeur et professionnel aux Tennis de Rimouski, AndrĂ©-Michel Proulx.

Une quarantaine de personnes se sont réunies au club, jeudi soir, pour assister à la finale entre Mboko et la Japonaise Naomi Osaka.

Des amateurs rĂ©unis aux Tennis de Rimouski pour visionner la finale de l’OBN. (Phot courtoisie)

« C’était un Ă©vĂ©nement organisĂ© Ă  la derniĂšre minute, mais la rĂ©ponse a Ă©tĂ© super positive. Les participants Ă©taient ravis et plusieurs m’ont dit qu’ils avaient apprĂ©ciĂ© l’initiative. C’est Ă  refaire pour d’autres occasions », souligne le Rimouskois. 

Victoire pour le tennis féminin

Selon AndrĂ©-Michel Proulx, cette victoire va crĂ©er un vĂ©ritable effet d’entraĂźnement auprĂšs des jeunes de la rĂ©gion. 

« Pour nous, c’est une occasion exceptionnelle de visibilitĂ© gratuite et ça rejoint directement un public que nous cherchons activement Ă  dĂ©velopper, soit les jeunes filles. Il s’agit d’une prioritĂ©, autant pour nous que Tennis Canada. Ce le sera encore davantage dans les prochaines annĂ©es. » 

André-Michel Proulx (Photo courtoisie Iften Redjah-FolioPhoto)

Pour l’instant, le ratio d’inscription est de 80 % de garçons par rapport Ă  20 % de filles aux Tennis de Rimouski. Il peut mĂȘme descendre Ă  85-15 % pour certaines sessions. 

Exploit exceptionnel 

« C’est quelque chose d’assez exceptionnel de rĂ©aliser un tel exploit Ă  seulement 18 ans pour Victoria Mboko. Nous risquons de voir plus de filles dans les groupes cet automne. L’un de nos objectifs, cette annĂ©e, Ă©tait justement de crĂ©er des groupes exclusivement fĂ©minins afin de favoriser leur intĂ©gration », ajoute le directeur et professionnel. 

Il soutient que cette victoire en est aussi une pour son sport partout au pays. 

Les inscriptions pour la session d’automne sont commencĂ©es depuis le 10 aoĂ»t aux Tennis de Rimouski. Les dĂ©tails : www.tennisrimouski.com.

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L’Est-du-QuĂ©bec peut-il rebondir ?

MalgrĂ© la faillite de Novarium, l’abandon de la zone d’innovation bleue et la dissolution de la Technopole maritime du QuĂ©bec, l’Est-du-QuĂ©bec a-t-il encore un avenir sur le plan maritime ? Des acteurs importants du secteur estiment que la rĂ©gion demeure un terreau fertile pour les projets maritimes.

Les derniers mois auront Ă©tĂ© difficiles pour l’écosystĂšme maritime de l’Est-du-QuĂ©bec. Une sĂ©rie de revers ont secouĂ© la rĂ©gion : la faillite de Novarium avec ses 2,2 M$ de dettes, le refus du projet de zone d’innovation bleue Ă  Rimouski et Ă  Grande-RiviĂšre par le gouvernement quĂ©bĂ©cois ainsi que l’abolition de la Technopole maritime du QuĂ©bec (TMQ).

L’édifice du Novarium Ă  Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les dĂ©boires financiers de Novarium ont eu un effet domino qui a entraĂźnĂ© l’insolvabilitĂ© de la SociĂ©tĂ© de promotion Ă©conomique de Rimouski (SOPER).

Pourtant, loin de jeter l’éponge, les acteurs du milieu maritime estiment que la rĂ©gion conserve tous ses atouts pour demeurer un joueur majeur dans le dĂ©veloppement maritime.

Fondations solides

« C’est tout Ă  fait faux de croire que l’Est-du-QuĂ©bec ne peut plus ĂȘtre un joueur important dans le dĂ©veloppement maritime », rĂ©pond le directeur de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Rimouski (UQAR) Ă  tous les dĂ©tracteurs qui ne croient plus en l’avenir de la rĂ©gion sur le plan maritime.

Selon Guillaume St-Onge, les échecs récents ne remettent pas en question les avantages naturels de la région.

Guillaume St-Onge (Photo courtoisie UQAR)

L’Est-du-QuĂ©bec conserve ses atouts gĂ©ographiques : un accĂšs direct au Saint-Laurent, la proximitĂ© des zones de pĂȘche ainsi que sa position stratĂ©gique pour le transport maritime et les Ă©nergies marines. À cela s’ajoutent des infrastructures portuaires en eaux profondes et une expertise maritime dĂ©veloppĂ©e au fil des dĂ©cennies.

La rĂ©gion peut Ă©galement compter sur un Ă©cosystĂšme de recherche reconnu. L’ISMER, le plus important centre en ocĂ©anographie au QuĂ©bec, cĂŽtoie l’Institut maritime du QuĂ©bec et son centre collĂ©gial de transfert technologique, Innovation maritime.

Pendant que l’UQAR dĂ©veloppe de nouveaux programmes de gĂ©nie maritime, des organismes comme le RĂ©seau QuĂ©bec maritime fĂ©dĂšrent les forces vives du secteur.

Victime de son succùs ?

La dissolution de la Technopole maritime du QuĂ©bec, créée il y a 25 ans, peut sembler paradoxale. Mais, pour Guillaume St-Onge, qui Ă©tait administrateur de l’organisme, cette fermeture tĂ©moigne plutĂŽt du succĂšs de sa mission initiale.

« Il faut se rappeler l’époque oĂč la Technopole a Ă©tĂ© créée, explique-t-il. Tout l’écosystĂšme qu’on a actuellement n’était pas encore créé. La Technopole a servi Ă  crĂ©er cet Ă©cosystĂšme, donc Ă  faire des liens entre les institutions et les industries, Ă  mettre le maritime sur la carte. »

Selon lui, comme l’écosystĂšme a Ă©voluĂ©, notamment avec la crĂ©ation de nouveaux rĂ©seaux pancanadiens, tels que la Supergrappe des ocĂ©ans du Canada, la pertinence de maintenir la TMQ dans sa forme actuelle Ă©tait remise en question.

La nĂ©cessitĂ© de rechercher de nouvelles sources de financement et une direction gĂ©nĂ©rale vacante depuis plusieurs mois ont prĂ©cipitĂ© la dĂ©cision de dissoudre l’organisme. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise lors de l’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle, qui a eu lieu Ă  la fin mars.

Des projets qui gardent le cap

MalgrĂ© les turbulences, l’industrie maritime garde le cap. En 2024, le Groupe OcĂ©an a notamment obtenu un important contrat gouvernemental pour prolonger la durĂ©e de vie du navire NGCC Griffon. Les travaux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s au chantier naval des MĂ©chins.

Du cĂŽtĂ© de Grande-RiviĂšre, le maire reste optimiste, malgrĂ© l’abandon du projet de zone d’innovation sur laquelle les acteurs Ă©conomiques de sa municipalitĂ© travaillaient depuis plusieurs mois.

« Je crois encore que l’Est-du-QuĂ©bec est un joueur important dans le dĂ©veloppement maritime », maintient Gino Cyr.

Pour les acteurs rĂ©gionaux, l’avenir passe par le maintien de la cohĂ©sion entre les diffĂ©rents intervenants. « Si tout le monde travaille en silo, il n’y aura pas d’avenir dans le secteur maritime au QuĂ©bec », prĂ©vient
monsieur Cyr.

Cap maintenu sur l’innovation bleue

MalgrĂ© le refus du gouvernement du QuĂ©bec d’accorder le statut de Zone d’innovation bleue Ă  l’Est-du-QuĂ©bec, les acteurs maritimes de Rimouski et de Grande-RiviĂšre refusent de baisser les bras. Les deux villes dĂ©veloppent sĂ©parĂ©ment des centres d’innovation spĂ©cialisĂ©s.

À Rimouski, le directeur de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Rimouski (UQAR) pilote un ambitieux projet de Centre d’innovation en robotique sous-marine et technologies marines.

La marina de Grande-RiviĂšre. (Photo courtoisie)

« Il faut se rappeler que 71 % de notre planĂšte est couverte par des ocĂ©ans, souligne Guillaume St-Onge. Il y a donc beaucoup de chose Ă  dĂ©couvrir ! »

Le centre se concentrera sur le dĂ©veloppement de drones sous-marins, de vĂ©hicules autonomes et de capteurs sophistiquĂ©s. Ces technologies trouveront des applications variĂ©es : cartographie des fonds marins, surveillance de la biodiversitĂ©, suivi d’infrastructures portuaires et d’éoliennes en mer, sans oublier les enjeux gĂ©opolitiques liĂ©s Ă  l’Arctique.

Tous les atouts nécessaires

Selon le scientifique, l’écosystĂšme rimouskois prĂ©sente tous les atouts nĂ©cessaires : l’UQAR, le CĂ©gep de Rimouski, Innovation maritime, l’Institut maritime, le navire Coriolis et un port.

« On a aussi accĂšs Ă  de la glace l’hiver, ce qui est intĂ©ressant pour simuler ce qui se passe dans l’Arctique », indique monsieur St-Onge.

Le projet, qui pourrait nĂ©cessiter un soutien gouvernemental de plusieurs millions de dollars, est actuellement Ă  l’étape de l’élaboration du plan d’affaires.

L’équipe travaille en Ă©troite collaboration avec le ministĂšre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. Elle s’inspire d’autres centres d’innovation dĂ©jĂ  Ă©tablis, comme celui sur les ordinateurs quantiques Ă  Sherbrooke.

Le bateau de pĂȘche du futur

Grande-RiviĂšre mise sur un concept tout aussi innovant : le Quartier d’innovation en pĂȘche et aquaculture durables. Selon le maire de la municipalitĂ© gaspĂ©sienne, Gino Cyr, il s’agit d’un projet phare centrĂ© sur « le navire de pĂȘche commerciale de demain ».

Ce bateau polyvalent devra s’adapter aux changements climatiques, intĂ©grer de nouvelles technologies propulsives et permettre une meilleure cohabitation avec les mammifĂšres marins.

Le maire de Grande-RiviĂšre, Gino Cyr. (Photo Jean-Philippe Thibault)

ÉvaluĂ© Ă  environ 20 M$, le projet prĂ©voit la construction d’un navire multiespĂšce, accompagnĂ© d’un bĂątiment d’hivernage qui servira Ă©galement de centre d’expĂ©rimentation. Les Ă©tudiants de l’École des pĂȘches et d’aquaculture du QuĂ©bec, situĂ©e Ă  Grande-RiviĂšre, auront accĂšs Ă  cette technologie de pointe Ă 
longueur d’annĂ©e.

L’initiative vise aussi Ă  dĂ©velopper de nouvelles filiĂšres, comme celle du loup marin. Elle pourrait aussi servir Ă  optimiser la pĂȘche au sĂ©baste. Le bateau sera disponible pour la location, palliant ainsi le problĂšme rĂ©current des chercheurs qui peinent Ă  accĂ©der aux embarcations des pĂȘcheurs pendant la saison.

Un écosystÚme qui résiste

Les deux projets s’appuient sur des partenariats solides.

À Rimouski, l’UQAR collabore avec le Centre interdisciplinaire de dĂ©veloppement en cartographie des ocĂ©ans (CIDCO), Innovation maritime, Reformar et le Service hydrographique du Canada.

À Grande-RiviĂšre, l’École des pĂȘches travaille avec Merinov, l’UQAR et la Corporation de dĂ©veloppement Ă©conomique locale.

Un fait Ă  remarquer est que, malgrĂ© le refus de la Zone d’innovation bleue, le conseil d’administration, initialement formĂ© pour porter ce projet, a choisi de maintenir ses activitĂ©s.

« L’ensemble des partenaires impliquĂ©s veut mettre la main Ă  la pĂąte pour dĂ©finir les orientations du dĂ©veloppement maritime dans l’Est-du-QuĂ©bec », affirme Gino Cyr.

Défis à relever

Les porteurs de projets reconnaissent toutefois que l’absence du statut de zone d’innovation complique le financement. La dĂ©signation aurait apportĂ© des ressources dĂ©diĂ©es au dĂ©ploiement des initiatives.

« On se base seulement sur la volontĂ© de chacun de s’impliquer Ă  sa hauteur », laisse tomber monsieur Cyr.

MalgrĂ© les contraintes, l’optimisme prĂ©vaut. Les deux centres d’innovation dĂ©poseront leur plan d’affaires respectif avec l’espoir d’obtenir le financement nĂ©cessaire.

L’objectif ? DĂ©montrer que l’Est-du-QuĂ©bec peut devenir un leader maritime canadien, zone d’innovation ou pas.

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Dernier week-end des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai

Les Terrasses urbaines Rimouski Hyundai se terminent ce dimanche 10 aoĂ»t aprĂšs quatre semaines de festivitĂ©s. Le 2e festival de musique Ă©lectronique R DGTL se tient du mĂȘme coup jusqu’à samedi.

Programmation pour la derniĂšre fin de semaine :

  • vendredi 8 aoĂ»t
    • 11 h Ă  20 h
      • Au Lieu | Bijoux
      • Maman Couture | CrĂ©ations
      • Halte Artisans Puribec
    • BoĂźte musicale MĂ©ga ScĂšne
      • 20 h – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps)

Festival R DGTL

Commencé depuis jeudi soir au brise-lame de Rimouski, le festival R DGTL se déplace aux Terrases urbaines, dÚs vendredi, avec ses spectacles :

  • vendredi 8 aoĂ»t
    • 17 h – Hoya
    • 19 h – Elles&U
    • 21 h – Mitch Oliver – DJ| Deep, mĂ©lodique et hypnotique
    • Miniuit – Vibran | Vibe nocturne et envoĂ»tante (Les Bains Publics)
  • samedi 9 aoĂ»t
    • 17 h – JL
    • 19 h – Marc Wellon
    • 21 h – ZINI – DJ locaux et invitĂ©s | House et techno
    • Minuit – Spooner (Les Bains Publics)

Les billets sont en vente sur Quoi vivre Rimouski.

Le DJ montréalais Mitch Oliver (Photo courtoisie)

La programmation des Terrasses urbaines est disponible au www.terrassesurbaines.com. Il est toujours possible de se procurer des billets pour le tirage moitié-moitié. Un montant de 25 000 $ est garanti. Le lien est en ligne sur la page Facebook « Terrasses Urbaines Rimouski ». Le tirage se fera le 10 août.

La rue Saint-Germain Est animée par les Terrasses urbaines de Rimouski. (Photo courtoisie Iften Redjah)
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Quand la bureaucratie étouffe la générosité

Il y a des histoires qui nous rappellent brutalement que, derriĂšre les statistiques d’immigration, se cachent des vies humaines, des drames personnels et, parfois, une gĂ©nĂ©rositĂ© qui dĂ©fie l’entendement. L’histoire de Gaston Bourdages de Rimouski et de ses trois charitables complices en est un exemple saisissant.

L’opinion de Johanne Fournier

Tout commence par un message Facebook d’un rĂ©fugiĂ© congolais au camp de Nakivale en Ouganda. Sylvestre Nsengiyumva tend la main virtuellement Ă  Gaston Bourdages, un parfait inconnu.

Les proches de Gaston le mettent en garde, soupçonnant l’une de ces arnaques qui pullulent sur les rĂ©seaux sociaux. Mais, fort de son expĂ©rience d’évaluateur d’assurances, l’octogĂ©naire creuse, questionne, vĂ©rifie. Puis, il dĂ©couvre une vĂ©ritĂ© qui glace le sang.

Marie, la femme de Sylvestre, a Ă©tĂ© violĂ©e par des soldats sous les yeux de son mari. Deux sƓurs de ce dernier ont Ă©tĂ© assassinĂ©es aprĂšs que l’homme ait empĂȘchĂ© qu’elles subissent le mĂȘme sort.

C’est donc l’histoire d’une famille entiĂšre contrainte Ă  l’exil, Ă©chouĂ©e dans un camp qui abrite plus de 150 000 Ăąmes en dĂ©tresse. VoilĂ  la rĂ©alitĂ© brutale qui se cache derriĂšre une simple demande d’amitiĂ© Facebook.

Face Ă  cette tragĂ©die, Gaston Bourdages, sa femme Denise LegarĂ©, sa sƓur Marie LegarĂ© et LĂ©andre Lachance dĂ©cident d’agir. Ils sortent alors leur chĂ©quier et dĂ©posent 30 700$ entre les mains d’un responsable religieux censĂ© orchestrer le parrainage. Cet argent est remis par pure humanitĂ©.

Dix mois plus tard, le quatuor se rend Ă  l’évidence que rien n’a Ă©tĂ© fait. « Trahison Â», lĂąche avec amertume monsieur Bourdages. Heureusement, l’argent est rendu aux quatre aĂźnĂ©s, mais le projet s’enlise dans les mĂ©andres administratifs.

Les limbes de la bureaucratie

Le vĂ©ritable scandale de cette histoire, ce sont les politiques en matiĂšre d’immigration devant lesquelles se heurtent les bons samaritains. Quand monsieur Bourdages Ă©crit au ministĂšre fĂ©dĂ©ral de l’Immigration, des RĂ©fugiĂ©s et de la CitoyennetĂ©, au ministĂšre quĂ©bĂ©cois de l’Immigration ainsi qu’aux dĂ©putĂ©s locaux, il se bute contre des politiques suspendues, des programmes gelĂ©s.

Le silence radio qui dure depuis ce printemps en dit long sur les limbes de l’administration publique. Pourtant, cette famille de six enfants pourrait peut-ĂȘtre devenir une planche de salut pour un village de la rĂ©gion, dont la seule Ă©cole est menacĂ©e
de fermeture.

L’expertise de Sylvestre, menuisier de mĂ©tier, pourrait sans doute ĂȘtre utile pour certaines entreprises.

Tout le monde pourrait probablement y gagner, mais les politiques en décident autrement.

Campagne de financement

Ce qui frappe dans cette histoire, c’est l’extraordinaire rĂ©silience de la gĂ©nĂ©rositĂ© humaine face Ă  l’indiffĂ©rence administrative.

MĂȘme aprĂšs avoir versĂ© plus de 30 000$ pour l’installation de cette famille, nos quatre bienfaiteurs cherchent maintenant une façon de pouvoir organiser une campagne de financement en vendant les 25 toiles, dont un ami artiste-peintre, Claude Rollin, leur a fait don.

Un ancien collĂšgue de Gaston Bourdages vient d’ajouter 500$ au montant, tandis que la communautĂ© religieuse du frĂšre de monsieur Bourdages promet entre 10 000$ et 15 000$ si le projet dĂ©bloque.

Entretemps, « Papa Gaston Â» et « maman Denise Â», comme les appelle la famille Nsengiyumva, continuent d’envoyer de l’argent chaque mois au camp de Nakivale. Ils ont reçu une chanson enregistrĂ©e par Sylvestre et ses enfants. Un cadeau qui vaut tous les reçus de charitĂ© du monde, selon Gaston Bourdages.

Alors que nos gouvernements ergotent sur les quotas et les critĂšres d’admissibilitĂ©, Sylvestre et sa famille croupissent dans un camp
de réfugiés.

Pendant ce temps, quatre citoyens ordinaires nous donnent une leçon d’altruisme extraordinaire. Ils nous rappellent que la vraie politique se fait parfois loin des parlements. Elle se fait dans le silence de gestes gĂ©nĂ©reux comme le leur.

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Baux en forĂȘt :  des hausses dĂ©connectĂ©es de la rĂ©alitĂ©

La puissante FĂ©dĂ©ration quĂ©bĂ©coise des chasseurs et pĂȘcheurs (FĂ©dĂ©CP), qui rassemble 125 000 membres, dĂ©nonce les hausses « irrĂ©alistes Â», des baux de villĂ©giature pour 2026, qualifiĂ©es par le dg Marc Renaud, « d’une dĂ©cision dĂ©connectĂ©e de la rĂ©alitĂ© de la ministre MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina Â».

« Une fois de plus, les utilisateurs de la forĂȘt sont pĂ©nalisĂ©s par ces hausses jusqu’à plus de 50 % dans certains cas, lesquelles ne reflĂštent en rien l’évolution normale du coĂ»t de la vie », dĂ©plore Marc Renaud.

D’autant que selon lui, la CAQ s’était engagĂ©e, en 2019, Ă  ne plus imposer d’ajustements aussi majeurs aux baux de villĂ©giature. « Ă€ l’époque, une nouvelle tarification avait Ă©tĂ© instaurĂ©e en affirmant qu’elle permettrait de stabiliser les coĂ»ts pour les locataires Â».

Le directeur gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©CP, Marc Renaud. (Photo Courtoisie Aventue Chasse PĂȘche)

Rien selon Marc Renaud, qui redonne confiance au ministĂšre des Ressources naturelles et des ForĂȘts.

« La FĂ©dĂ©CP s’interroge sur cette dĂ©cision : s’agit-il du transfert de responsabilitĂ©s vers les MRC, sans financement adĂ©quat pour couvrir les frais de gestion ? Est-ce que le ministĂšre prĂ©voit rĂ©investir les gains Ă©quivalents Ă  prĂšs de 4 M$ de cette augmentation globale de 20 % pour amĂ©liorer l’expĂ©rience nature des usagers ? La forĂȘt appartient Ă  tous. Ensemble, mobilisons-nous pour que son accĂšs demeure Ă©quitable et abordable ».

Appui majeur

Du coup, la FĂ©dĂ©CP donne son appui majeur au Regroupement des locataires des terres publiques (RLTP); qui reprĂ©sente 44 000 dĂ©tenteurs de baux dans la sauvagerie quĂ©bĂ©coise. « Cet appui de la FĂ©dĂ©CP est trĂšs important. Je souhaite le soutien de d’autres groupe », rĂ©agit le prĂ©sident Arthur Fortin.

Selon ce dernier, le soutien de la FĂ©dĂ©CP arrive Ă  point, avant le 22 aout, Ă  temps pour que les dĂ©tenteurs de baux transmettent une lettre d’opposition Ă  leur dĂ©putĂ© provincial, prĂ©parĂ©e par l’organisation d’Arthur Fortin. Ce lien est Ă  copier et Ă  coller sur un moteur de recherche comme Google.

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Poursuite policiÚre entre Carleton-sur-Mer et Lévis

Une impressionnante poursuite policiĂšre s’est dĂ©roulĂ©e entre Carleton-sur-Mer et LĂ©vis sur une distance de 530 km pendant plusieurs heures.

La poursuite a débuté jeudi soir vers 21 h le secteur de Saint-Omer, à Carleton-sur-Mer, pour se terminer le lendemain matin.

Une introduction par effraction dans une rĂ©sidence serait Ă  l’origine de cette chasse Ă  l’homme. Quatre individus seraient entrĂ©s dans une rĂ©sidence privĂ©e et auraient aspergĂ© les occupants avec un produit rappelant du poivre de cayenne.

AprĂšs avoir pris la fuite, ils ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s Ă  Pointe-Ă -la-Garde oĂč la poursuite policiĂšre a commencĂ©. Toutefois, les suspects ont rĂ©ussi Ă  semer les policiers en roulant Ă  une vitesse excessive. Ils ont Ă©tĂ© localisĂ©s Ă  nouveau dans le secteur du Kamouraska.

Fuite Ă  pied

Malgré tout, les individus encore réussi à semer les policiers. AprÚs avoir échangé des informations, le corps de police de Lévis a enfin pu mettre le grappin sur les chauffards qui avaient abandonné leur véhicule pour prendre la fuite à pied.

Les suspects ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©s puis amenĂ©s au quartier gĂ©nĂ©ral de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec pour subir un interrogatoire en rĂšgle. Il s’agit de quatre individus originaires de MontrĂ©al.

La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec affirme qu’une histoire liĂ©e aux stupĂ©fiants pourrait ĂȘtre Ă  l’origine de tout ce branle-bas de combat.

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PremiĂšre maison : bien vous prĂ©parer pour mieux rĂ©ussir

Acheter une premiÚre propriété est un projet stimulant. Pour le réussir, il est essentiel de bien comprendre les étapes clés, les outils financiers disponibles et les frais à prévoir. Voici un aperçu des éléments à considérer pour vous lancer avec confiance.

1- Comprendre votre capacitĂ© d’achat

Avant de visiter des maisons ou de rĂȘver Ă  une cour arriĂšre, vous devez d’abord Ă©tablir les fondations de votre projet : votre budget.

Il faut donc commencer par une Ă©valuation honnĂȘte de votre situation financiĂšre actuelle. Cela implique de calculer vos revenus, vos dĂ©penses mensuelles, vos dettes et votre capacitĂ© d’épargne. 

Deux ratios sont essentiels pour dĂ©terminer votre capacitĂ© d’emprunt :

  • Le ratio d’amortissement brut de la dette : vos frais de logement (prĂȘt hypothĂ©caire, taxes, chauffage) ne devraient pas dĂ©passer 32 % de votre revenu brut.
  • Le ratio d’amortissement total de la dette : l’ensemble de vos dettes, y compris les prĂȘts auto, cartes de crĂ©dit et autres engagements, ne devrait pas dĂ©passer 40 % de votre revenu brut.

2- La mise de fonds : un levier stratĂ©gique

La mise de fonds est la somme que vous devez fournir Ă  l’achat d’une propriĂ©tĂ©. Elle peut provenir de vos Ă©conomies, d’un REER (via le RAP), d’un CELIAPP ou d’un don familial admissible.

Voici les exigences minimales :

  • 5 % du prix d’achat pour une propriĂ©tĂ© de 500 000 $ ou moins.
  • 5 % sur les premiers 500 000 $, plus 10 % sur l’excĂ©dent, pour une propriĂ©tĂ© entre 500 000 $ et 1 499 999 $.
  • 20 % pour une propriĂ©tĂ© de 1,5 million $ ou plus, car l’assurance prĂȘt hypothĂ©caire (SCHL ou Sagen) n’est pas offerte au-delĂ  de ce seuil.

Si votre mise de fonds est infĂ©rieure Ă  20 %, une assurance prĂȘt hypothĂ©caire est exigĂ©e (SCHL ou Sagen). Cette prime peut reprĂ©senter jusqu’à 4 % du montant du prĂȘt, Ă  laquelle s’ajoute une taxe de 9 975 %. Elle peut ĂȘtre payĂ©e comptant ou ajoutĂ©e au prĂȘt.

Voici un exemple illustrant l’incidence d’une mise de fonds de 5 % avec prime SCHL, comparĂ©e Ă  20 % avec un taux d’intĂ©rĂȘt constant sur 25 ans.

Opter pour une mise de fonds rĂ©duite permet d’acheter plus tĂŽt et peut donner accĂšs Ă  de meilleurs taux hypothĂ©caires. En contrepartie, cela entraĂźne le paiement d’une prime d’assurance prĂȘt hypothĂ©caire, qui augmente le coĂ»t total du prĂȘt. Vous devez aussi payer la TVQ de 9,975 % sur cette prime.

3- Les frais de dĂ©marrage : Ă  ne pas nĂ©gliger

En plus de la mise de fonds, divers frais ponctuels doivent ĂȘtre acquittĂ©s avant la transaction ou au moment de celle-ci :

  • Frais d’inspection : pour Ă©valuer l’état de la propriĂ©tĂ©.
  • Frais d’évaluation : exigĂ©s par le prĂȘteur pour confirmer la valeur marchande.
  • Honoraires du notaire : pour la rĂ©daction et l’enregistrement des documents lĂ©gaux.
  • Droits de mutation immobiliĂšre (taxe de bienvenue) : calculĂ©s selon le prix d’achat ou l’évaluation municipale.
  • Frais d’ajustement : taxes fonciĂšres, Ă©lectricitĂ©, copropriĂ©tĂ©, etc.
  • Frais de dĂ©mĂ©nagement, branchements, ameublement, rĂ©novations.

Ces frais peuvent reprĂ©senter entre 1,5 % et 4 % du prix d’achat. Une bonne stratĂ©gie consiste Ă  Ă©pargner ces montants Ă  l’avance, en plus de votre mise de fonds.

4- CELIAPP et RAP : deux outils puissants

Le CELIAPP permet d’épargner jusqu’à 40 000 $ Ă  vie, avec des cotisations annuelles de 8 000 $. Les cotisations sont dĂ©ductibles, les revenus de placement non imposables, et les retraits admissibles exempts d’impĂŽt.

Ce compte est accessible aux rĂ©sidentes et rĂ©sidents canadiens de 18 Ă  71 ans n’ayant pas Ă©tĂ© propriĂ©taires-occupants au cours de l’annĂ©e d’ouverture ni des quatre annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.

Le RAP permet de retirer jusqu’à 60 000 $ de votre REER (120 000 $ pour un couple) sans impĂŽt, Ă  condition de rembourser le montant sur 15 ans.

Une stratĂ©gie appelĂ©e « emprunt de 90 jours Â» permet de participer au RAP mĂȘme sans cotisation prĂ©alable : vous empruntez, dĂ©posez dans un REER, attendez 90 jours, puis retirez le montant via le RAP.

Il est essentiel que les fonds soient dans le REER depuis au moins 90 jours avant le retrait afin de respecter les rĂšgles d’admissibilitĂ©. Cette stratĂ©gie gĂ©nĂšre un remboursement d’impĂŽt grĂące Ă  la cotisation REER, que vous pouvez ensuite utiliser de diffĂ©rentes façons pour optimiser votre mise de fonds.

CELIAPP ou RAP?

En gĂ©nĂ©ral, il est recommandĂ© de prioriser le CELIAPP en raison de ses avantages fiscaux et de l’absence de remboursement. Le RAP peut ensuite venir en complĂ©ment selon votre situation.5-

5- Préautorisation hypothécaire et accompagnement

Avant de soumettre une offre sur une propriĂ©tĂ©, il est fortement recommandĂ© d’obtenir une prĂ©autorisation hypothĂ©caire.

Cette dĂ©marche vous permet de connaĂźtre le montant maximal que vous pouvez emprunter, de dĂ©montrer votre sĂ©rieux aux vendeurs et de vous protĂ©ger contre une Ă©ventuelle hausse des taux d’intĂ©rĂȘt.

Il est important d’éviter tout nouvel engagement financier important, comme l’achat d’un vĂ©hicule, aprĂšs avoir obtenu votre prĂ©autorisation, car cela pourrait rĂ©duire votre capacitĂ© d’emprunt.

En parallĂšle, il est judicieux de s’entourer de spĂ©cialistes qui connaissent bien le marchĂ© immobilier. Un courtier immobilier ou une courtiĂšre immobiliĂšre, par exemple, peut vous aider Ă  cibler les propriĂ©tĂ©s correspondant Ă  vos critĂšres, Ă  organiser les visites et Ă  nĂ©gocier les conditions de l’offre d’achat, en plus de vous accompagner tout au long du processus.

6- L’offre d’achat et le financement

Lorsque vous trouvez la maison qui vous convient, l’étape suivante consiste Ă  soumettre une offre d’achat.

Ce document contractuel officialise votre intention et prĂ©cise plusieurs Ă©lĂ©ments clĂ©s : l’adresse de la propriĂ©tĂ©, le prix proposĂ©, le montant du dĂ©pĂŽt, la date de prise de possession ainsi que les inclusions et exclusions.

Il peut Ă©galement contenir des conditions, telles que l’obtention du financement, une inspection satisfaisante ou la vente de votre propriĂ©tĂ© actuelle.

Le vendeur peut accepter l’offre, la refuser ou proposer une contre-offre. Une fois l’offre acceptĂ©e et toutes les conditions remplies, elle devient juridiquement contraignante.

À cette Ă©tape, l’inspection prĂ©achat joue un rĂŽle crucial. Elle permet de dĂ©tecter d’éventuels problĂšmes majeurs et peut influencer la nĂ©gociation ou mĂȘme mener Ă  l’annulation de la transaction si les rĂ©sultats sont prĂ©occupants.

7- Le financement et les protections à prévoir

Une fois l’offre d’achat acceptĂ©e, il est temps de finaliser votre financement. Le choix du prĂȘt hypothĂ©caire est une Ă©tape dĂ©terminante.

Vous aurez différentes options, comme un taux fixe, qui garantit la stabilité de vos paiements pendant toute la durée du terme, ou un taux variable, qui suit les fluctuations du taux préférentiel et peut offrir des économies si les taux sont bas.

Peu importe celui que vous privilĂ©gierez, vous pouvez opter pour des paiements accĂ©lĂ©rĂ©s – hebdomadaires ou toutes les deux semaines – afin de rĂ©duire la durĂ©e d’amortissement et le coĂ»t total des intĂ©rĂȘts.

Il est important de vĂ©rifier que vous dĂ©tenez une assurance afin de couvrir le solde de votre emprunt en cas de dĂ©cĂšs ou pour prendre en charge vos paiements en cas d’invaliditĂ©.

MĂȘme si vous bĂ©nĂ©ficiez d’une assurance collective par l’entremise de votre employeur, il est important de vĂ©rifier si celle-ci couvre adĂ©quatement vos obligations hypothĂ©caires. Cette protection peut ĂȘtre dĂ©terminante en cas d’imprĂ©vu.

L’assurance habitation, quant Ă  elle, est obligatoire pour obtenir un prĂȘt. Elle doit couvrir au minimum la valeur de remplacement de la propriĂ©tĂ©.

En plus de vous protĂ©ger contre les sinistres comme les incendies, les dĂ©gĂąts d’eau ou le vol, elle inclut gĂ©nĂ©ralement une couverture en responsabilitĂ© civile, essentielle si vous causez involontairement des dommages Ă  quelqu’un d’autre.

8- La signature chez le ou la notaire

Une fois le financement approuvĂ© et les conditions de l’offre d’achat remplies, la transaction se conclut chez le ou la notaire.

Il ou elle vĂ©rifie les titres de propriĂ©tĂ©, prĂ©pare les documents lĂ©gaux (acte de vente et d’hypothĂšque), effectue les ajustements de taxes et s’assure que les fonds sont bien transfĂ©rĂ©s au vendeur. Avant la signature, vous devrez fournir une preuve d’assurance habitation couvrant au minimum la valeur de remplacement de la propriĂ©tĂ©.

C’est Ă©galement un bon moment pour discuter de la rĂ©partition de la propriĂ©tĂ© entre les acheteurs, notamment si les mises de fonds sont inĂ©gales.

Le ou la notaire peut vous conseiller sur les options juridiques disponibles pour protĂ©ger les intĂ©rĂȘts de chacun et de chacune, par exemple en prĂ©cisant les parts de propriĂ©tĂ© dans l’acte de vente ou en rĂ©digeant une convention entre copropriĂ©taires.

Une fois les documents signés et les fonds transférés, vous devenez officiellement propriétaire.

En conclusion

Acheter une premiĂšre maison est un projet ambitieux, mais tout Ă  fait rĂ©alisable avec une bonne prĂ©paration. En comprenant les Ă©tapes clĂ©s, en utilisant les bons outils d’épargne, en prĂ©voyant les frais connexes et en vous assurant adĂ©quatement, vous pouvez avancer avec confiance.

Alec Gauthier, M. Sc.

Conseiller adjoint en gestion de patrimoine, Valeurs mobiliĂšres Desjardins

Sources :

Canada, Agence du revenu. « Compte d’épargne libre d’impĂŽt pour l’achat d’une premiĂšre propriĂ©tĂ© (CELIAPP). Â» canada.ca, 27 mars 2023, www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/compte-epargne-libre-impot-achat-premiere-propriete.html.

Centris. « Guide complet : comment acheter une maison en 12 Ă©tapes. Â» centris.ca, 2024, www.centris.ca/fr/blogue/immobilier/guide-complet-comment-acheter-une-maison-en-12-etapes?uc=1.  Site visitĂ© le 29 juillet 2025. 

Desjardins. « Achat d’une maison : Ă©tapes, conseils et calculateurs. Â» desjardins.com, 2022, www.desjardins.com/qc/fr/hypotheque/acheter-maison.html. Site visitĂ© le 29 juillet 2025.

Canada, Agence du revenu. « Le rĂ©gime d’accession Ă  la propriĂ©tĂ© – canada.ca. Â» canada.ca, 2024, www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/reer-regimes-connexes/est-regime-accession-a-propriete.html. Site visitĂ© le 29 juillet 2025.

L’autoritĂ© en matiĂšre de courtage immobilier au QuĂ©bec. « Acheter une propriĂ©tĂ©, Ă©tape par Ă©tape | OACIQ. Â» oaciq.com, 2025, www.oaciq.com/fr/grand-public/acheter/guide-acheteur/. Site visitĂ© le 29 juillet 2025.

Mise en garde

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Toute une expérience pour Riopel Grégoire

Le Rimouskois Riopel GrĂ©goire s’est retrouvĂ© sur le court central de l’Omnium Banque Nationale de MontrĂ©al, qui se tenait du 26 juillet au 7 aoĂ»t. Il a agi comme chasseur de balles et a pu cĂŽtoyer les meilleures joueuses au monde, dont la championne Victoria Mboko.

L’adolescent de 15 ans a eu l’occasion d’ĂȘtre chasseur de balles pour une douzaine de parties.

« J’ai trouvĂ© ça formidable. C’est une expĂ©rience que plusieurs joueurs de tennis devraient vivre. Je voulais apprendre des meilleures joueuses au monde. J’ai rencontrĂ© Coco Gauff, Emma Raducanu et Danielle Collins. »

Riopel GrĂ©goire et d’autres chasseurs de balles en compagnie de la joueuse Emma Raducanu. (Photo courtoisie)

En plus de cĂŽtoyer ces joueuses qu’il a trouvĂ© particuliĂšrement impressionnantes, Riopel GrĂ©goire a pu comprendre des dĂ©tails plus techniques sur son sport. 

« Nous Ă©tions 8 Ă©quipes de 12. Chaque matin, nous avions une rencontre et ensuite nous allions chasser. Chaque chasseur a sa position sur le terrain. Il faut s’assurer que les balles sont du bon cĂŽtĂ©, nourrir les joueuses de balles et avoir une bonne communication. C’est important de savoir bien lancer, attraper et glisser les balles », ajoute le joueur de tennis. 

PremiÚre expérience

Il s’agissait d’une premiĂšre expĂ©rience pour le jeune rimouskois. Il a Ă©tĂ© choisi lors d’un camp de sĂ©lection qui se tenait au printemps. Maintenant qu’il fait partie du processus, il pourra renouveler l’expĂ©rience l’an prochain. Il est le troisiĂšme du club Les Tennis de Rimouski Ă  participer Ă  ce tournoi comme chasseur de balles. 

« Je vais me souvenir longtemps des amis que je me suis faits et des moments que j’ai eu la chance de vivre. »

L’adolescent rimouskois en action. (Photo courtoisie)

« De voir que c’est possible de perdre mĂȘme si tu fais partie des meilleurs, j’ai trouvĂ© ça enrichissant pour lui. Il a pu constater tout le travail et toute la rigueur derriĂšre ça. Nous avons eu la chance de voir Victoria Mboko qui a battu des joueuses mieux classĂ©es qu’elle. Ça prouve que c’est une question de persĂ©vĂ©rance et de constance », ajoute la mĂšre de Riopel, Coline Chhay qui Ă©tait Ă  MontrĂ©al avec son fils pendant tout le tournoi. 

L’adolescent avait eu l’occasion de se prĂ©parer Ă  l’Omnium Banque Nationale en prenant part Ă  un tournoi de la FĂ©dĂ©ration internationale de tennis, le mois prĂ©cĂ©dent, Ă  Laval.

Un nouveau sport

Riopel GrĂ©goire joue au tennis seulement depuis octobre dernier. Il participait Ă  la ligue locale du club rimouskois lors de la derniĂšre annĂ©e scolaire et se joindra Ă  la concentration tennis pour son quatriĂšme secondaire, dĂšs la prochaine rentrĂ©e. 

« C’est un sport unique, ça me fait bouger et j’aime avoir une raquette dans les mains. J’aime aussi la compĂ©tition », conclut-il. 

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Cinq pompiers de Sainte-Félicité au Défi Gratte-Ciel

Cinq pompiers de La caserne de Sainte-Félicité prendront part au Défi Gratte-Ciel qui se tiendra le 27 septembre prochain à Shawinigan.

Le DĂ©fi Gratte-Ciel est un Ă©vĂ©nement annuel qui regroupe des pompiers, ambulanciers et policiers de partout Ă  travers la province. Le but est de gravir les 36 Ă©tages de la CitĂ© de l’énergie afin d’amasser des dons pour la lutte contre la dystrophie musculaire.

Il s’agit d’un dĂ©fi d’endurance auquel cinq pompiers de Sainte-FĂ©licitĂ© ont dĂ©cidĂ© de participer. Les braves volontaires sont Guillaume BĂ©rubĂ©, Maxime Ouellet, Luka Savard, Oussama Refa ainsi que Nicolas Denis Desrosiers. Ils ont dĂ©cidĂ© de relever le dĂ©fi d’atteindre le sommet de la Tour de l’énergie, ce qui correspond Ă  595 marches. Ils le feront en habit de combat. Deux fois; soit 1 190 marches.

Le capitaine de l’équipe et initiateur du dĂ©fi, Guillaume BĂ©rubĂ©, attend ce moment depuis longtemps. « Ă‡a fait plusieurs annĂ©es qu’on voulait le faire. On a d’ailleurs un collĂšgue dont son enfant est aux prises avec la dystrophie musculaire. C’est une cause qui nous tient Ă  cƓur. Â»

Le capitaine de l’équipe n’a eu aucune difficultĂ© Ă  recruter les membres de son Ă©quipe qui avaient tous envie de relever cet imposant dĂ©fi. « C’est quand mĂȘme gros, mais nous sommes motivĂ©s. MĂȘme si l’important est d’essayer, je crois que nous avons tous assez d’orgueil pour le rĂ©ussi Â», ajoute Guillaume BĂ©rubĂ© en rigolant.

En attendant, les gars s’entraĂźnent avec de l’équipement fourni gracieusement par la MRC de La Matanie. « Nous avons dĂ©jĂ  commencĂ© l’entraĂźnement, notamment en courant au Parc des Îles avec des appareils respiratoires qui font partie de notre habit de combat. Nous nous pratiquons aussi en montant des marches. Nous n’avons pas le choix si nous voulons ĂȘtre prĂȘts Â», ajoute le pompier fĂ©licitois.

L’équipe s’est fixĂ© comme objectif d’amasser 3 000 $ pour la cause. Les gens sont invitĂ©s Ă  les aider Ă  atteindre ce montant en effectuant un don en ligne sur le site DĂ©fi Gratte-Ciel – High Rise Challenge 2025 et rechercher le nom du pompier qu’on souhaite encourager. Les entreprises qui font des dons recevront aussi un crĂ©dit d’impĂŽt.

L’équipe du dĂ©fi Gratte-Ciel. (Photo Courtoisie – Oussama Refas)
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Le CIEL FM crĂ©e l’égalitĂ© contre le BĂ©rubĂ© GM

Le CIEL FM de RiviĂšre-du-Loup est allĂ© gagner 9-6 Ă  Trois-Pistoles, jeudi soir, pour crĂ©er l’égalitĂ© 1-1 dans sa sĂ©rie quart de finale 3 de 5 de la Ligue senior Puribec. 

Le BĂ©rubĂ© GM menait 3-2 aprĂšs quatre manches quand les visiteurs y sont allĂ©s d’une poussĂ©e de six points, dont quatre sur le grand chelem de Guillaume ChĂ©nard aux dĂ©pens de Tristan Michaud-ThĂ©riault.

Thomas Morin est retiré alors que la balle captée par Andy St-Gelais le devance. (Photo Jean-Claude Pelletier)

Les gagnants ont profité de 11 buts sur balles accordés par les lanceurs de Trois-Pistoles. Ludovic Saucier a une longue balle bonne pour trois points dans la défaite qui va au dossier de Jacob April. Jimmy Durette enregistre la victoire et Chénard obtient le sauvetage.

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Série Edmundston / Matane

À Matane, Keisuke Takikawa a retire 16 frappeurs sur des prises pour guider les AllĂ©es du Boulevard Ă  un gain de 3-0 sur le FrontiĂšre FM.

Keisuke Takikawa (Photo Alain Tremblay)

Il a totalisĂ© 118 lancers, dont 88 prises, espaçant six coups sĂ»rs et une seule passe gratuite. 

Pour Matane, Louis Bernier a été le meilleur avec 2 en 2 et un point produit.

La défaite va au dossier de Garett Parkins qui a lancé cinq manches.

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Série Kamouraska / Témiscouata

À Cabano, Gabriel Cyr a accordĂ© deux points en premiĂšre manche avant de blanchir ses adversaires lors des six manches suivantes pour mener les Braves Batitech Ă  une victoire de 6-2 sur Industries Desjardins du Kamouraska.

Gabriel Cyr (Photo archives – Marie-Pier Mailloux-Michaud)

Le droitier a espacĂ© neuf coups sĂ»rs et quatre buts sur balles pour avoir le meilleur sur Émilien Plouffe.

Dany Paradis-Giroux a Ă©tĂ© le meilleur au bĂąton avec 3 cs en 3 et deux points produits. Pour Kamouraska, Enrick Jomphe a frappĂ© trois balles en lieu sĂ»r en quatre apparitions Ă  la plaque. 

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À l’horaire vendredi

  • 19 h 30 TĂ©miscouata vs Kamouraska (Saint-Pascal)
  • 20 h 00 Matane  vs Edmundston

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Carrefour 50+ : virage numérique amorcé

Le Carrefour 50 + du QuĂ©bec connaĂźtra un gros automne, notamment avec le commencement de son virage numĂ©rique qui permettra aux clubs qu’il reprĂ©sente d’amĂ©liorer leurs communications. Trois nouvelles personnes ont Ă©tĂ© embauchĂ©es. 

Ces employĂ©s s’ajoutent aux quatre dĂ©jĂ  en place. Ils agiront Ă  titre d’agents de liaison et seront basĂ©s Ă  GaspĂ©, Ă  Bonaventure et Ă  Saint-PacĂŽme. Leur embauche a Ă©tĂ© possible grĂące Ă  une subvention du gouvernement provincial et leur rĂŽle sera de faciliter ce virage numĂ©rique pour les 138 clubs chapeautĂ© par le Carrefour 50 +. 

« Nous avons des clubs du Kamouraska aux Îles-de-la-Madeleine qui font des activitĂ©s de loisir, sportives et des rencontres d’information. Certains sont dans de petits villages et nous voulons les soutenir. La moyenne d’ñge pour nos 1 500 bĂ©nĂ©voles est de 70 Ă  72 ans », explique le directeur gĂ©nĂ©ral de l’organisme, Harold LeBel. 

L’utilisation des technologies devient de plus en plus difficile pour certains de ces bĂ©nĂ©voles. 

« Nous voulons amĂ©liorer l’intranet, le site web et toutes les communications entre les clubs et notre fĂ©dĂ©ration ainsi que tous les organismes en lien. C’est pour contrer la fracture numĂ©rique parce qu’on sait que c’est plus difficile pour les 60 ans et plus. Nous sentions que notre systĂšme Ă©tait dĂ©suet et nous voulions rĂ©pondre Ă  un besoin d’aujourd’hui », affirme le prĂ©sident du conseil d’administration du Carrefour 50 +, Richard Rancourt. 

Des employés sur le terrain

« Le rĂŽle des nouveaux employĂ©s est d’aller voir les clubs, d’évaluer s’ils sont capables de faire le virage numĂ©rique, ce que ça prend comme formation et ce que nous pouvons leur offrir. Ils seront sur le terrain. Notre systĂšme de renouvellement de carte de membre sera aussi modernisé », ajoute le directeur gĂ©nĂ©ral. 

Harold LeBel (Photo courtoisie Parti québécois)

Environ 3 000 activitĂ©s sont organisĂ©es annuellement pour, entre autres, briser l’isolement. Harold LeBel rappelle que le Carrefour 50 + est lĂ  principalement pour soutenir les bĂ©nĂ©voles des diffĂ©rents clubs. 

« Il faut conserver le bĂ©nĂ©volat parce que c’est notre force. Il y a plusieurs enjeux, dont le vieillissement, les diminutions de services dans les municipalitĂ©s et l’évolution du numĂ©rique. Il faut ĂȘtre plus prĂ©sent avec eux. Nous voulons aussi dĂ©montrer qu’à bien des endroits, les clubs sont le lieu de rencontre. » 

Engouement pour le pickleball

GrĂące Ă  une autre subvention et Ă  une entente avec Loisirs et sports Bas-Saint-Laurent, de l’équipement de pickelball a Ă©tĂ© distribuĂ© sur le territoire.

« Nous avons organisĂ© 48 cliniques d’initiation dans tous les secteurs, mais surtout au Bas-Saint-Laurent. Nous avons aussi des tapis multisports que nous allons distribuer Ă  la fin aoĂ»t pour permettre la pratique du palet, du curling et de la pĂ©tanque. Je vais aussi avoir une attention particuliĂšre pour la GaspĂ©sie », indique la chargĂ©e de projet au Carrefour 50 +, Lucille Porlier. 

Un match de pickleball (Photo courtoisie)

L’organisme souhaite ainsi amener les membres de clubs à bouger davantage et essayer d’attirer les plus jeunes.

« Nous voulons que les aĂźnĂ©s ne soient pas abandonnĂ©s chez eux. Nous voulons les faire sortir et les rendre plus actifs. À 80 ans, si je ne garde pas mon cognitif actif, je vais dĂ©pĂ©rir. Dans les paroisses, ce qu’il reste actuellement, c’est le club. Ça permet d’avoir des paroisses qui se tiennent debout », exprime Richard Rancourt. 

Toutes les activitĂ©s des diffĂ©rents clubs sont en ligne au www.carrefour50.com. 

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Maïté Blanchette Vézina serait-elle sacrifiée ?

Alors qu’un important remaniement se prĂ©pare Ă  QuĂ©bec, la dĂ©putĂ©e de Rimouski, MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina, pourrait-elle perdre son siĂšge de ministre ? Plusieurs sources indiquent que son nom revient souvent dans les discussions en coulisses, alors que François Legault souhaite insuffler un nouveau souffle Ă  son gouvernement.

À un peu plus d’un an des prochaines Ă©lections gĂ©nĂ©rales, certains poids lourds de la Coalition avenir QuĂ©bec (CAQ) devront accepter visiblement de changer de portefeuille, voire de cĂ©der leur place, pour permettre Ă  de nouveaux visages de faire leur entrĂ©e au sein du Conseil des ministres.

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, dont la gestion a Ă©tĂ© critiquĂ©e, serait dans la mire pour un transfert Ă©ventuel. Il pourrait notamment se voir confier les Ressources naturelles et les ForĂȘts, poste occupĂ© par madame Blanchette VĂ©zina, alors que ce ministĂšre s’avĂšre stratĂ©gique dans la relance Ă©conomique et la transition Ă©nergĂ©tique.

Dans ce repositionnement politique, la reprĂ©sentante de RiviĂšre-du-Loup–TĂ©miscouata, AmĂ©lie Dionne, est perçue comme une candidate sĂ©rieuse pour un poste ministĂ©riel.

Remarquée aprÚs avoir présidé la Commission spéciale portant sur les impacts des écrans chez les jeunes, madame Dionne incarnait le renouvellement que souhaite projeter la CAQ.

La députée de RiviÚre-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne (Photo courtoisie)

Selon ces sources, François Legault tenterait aussi de sauver certaines circonscriptions stratégiques en vue du scrutin de 2026, comme celle de RiviÚre-du-Loup-Témiscouata.

AmĂ©lie Dionne pourrait ainsi se voir confier la responsabilitĂ© rĂ©gionale du Bas-Saint-Laurent, de la GaspĂ©sie et des Îles-de-la-Madeleine, une fonction actuellement dĂ©tenue par MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina.

Réforme forestiÚre mal reçue

Sa réforme du régime forestier de madame Blanchette Vézina semble avoir fragilisé sa position sur le plan politique.

Le projet de loi 97, « visant principalement Ă  moderniser le rĂ©gime forestier », a Ă©tĂ© vivement critiquĂ© par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes. Plusieurs d’entre elles ont dĂ©noncĂ© une approche trop favorable Ă  l’exploitation industrielle des forĂȘts publiques, au dĂ©triment de la biodiversitĂ© et des des usagers du territoire.

Face à cette fronde, la députée-ministre de Rimouski a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure.

Ce recul a été perçu par certains observateurs comme un aveu de faiblesse dans un dossier névralgique pour le Québec.

Le remaniement attendu pourrait donc marquer un tournant dans la carriÚre politique de Maïté Blanchette Vézina. Dans ce contexte, François Legault réunira ses députés pour un caucus à Québec, le 14 août prochain.

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Les Pionniers football sautent sur le terrain

Les Pionniers du CĂ©gep de Rimouski en football amorcent leur camp d’entrainement en fin de semaine. Ce sont une soixantaine de joueurs qui vont de prĂ©senter au nouvel entraineur-chef, Louis-David Goulet, et ses adjoints.

L’accueil se fait vendredi et les pratiques sur le terrain s’amorcent samedi.

« C’est un camp de prĂ©paration Ă  la saison, les jeunes ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©s au camp de printemps en mai. L’objectif est de partir sur de bonnes bases et de se prĂ©parer pour notre match d’ouverture, le 30 aoĂ»t », mentionne Goulet qui est un ancien joueur de l’équipe et qui a travaillĂ© au cours des derniĂšres annĂ©es dans le programme de l’école Le Mistral Ă  Mont-Joli.

Les vétérans de retour sont au nombre de 26. « On aura une équipe assez jeune, car on aura seulement sept finissants dans notre groupe. On a beaucoup de joueurs de deuxiÚme année qui ont eu un bon impact à leur année recrue en 2024 », observe-t-il.

Le recrutement rĂ©gional a donnĂ© d’excellents rĂ©sultats dans les derniers mois. 

« On a rĂ©ussi Ă  aller chercher plusieurs excellents finissants des Ă©quipes juvĂ©niles de la rĂ©gion », assure l’entraineur-chef et directeur du recrutement.

Des pertes et des ajouts

Il y a quelques pertes comme Julien Ouellet, un receveur de passes qui a trĂšs bien fait l’an dernier. « Il a dĂ©cidĂ© de quitter les Ă©tudes collĂ©giales. C’est une grosse perte, mais on a un bon groupe de receveurs capables de prendre la relĂšve. »

Il y a aussi quelques ajouts de l’extĂ©rieur, notamment Chris Éloumou « Il est un athlĂšte incroyable qui nous arrive de l’école Roger-Comtois (QuĂ©bec) et qui a dĂ©cidĂ© de se joindre Ă  nous. Il Ă©volue sur la ligne dĂ©fensive et Ă©tait convoitĂ© par des Ă©quipes de division 1. »

Concernant les joueurs internationaux, le Français Flavio Dimasi est de retour pour une troisiÚme année et deux autres joueurs de ligne offensive sont attendus, une fois que les formalités administratives seront réglées.

Au poste de quart-arriĂšre

Le quart-arriĂšre du Mistral de Mont-Joli, RomĂ©o Michel, prĂȘt Ă  effectuer un jeu. (Photo courtoisie Marie-Ève Lachance)

Fait plutĂŽt rare dans l’histoire des 24 ans des Pionniers, trois joueurs de la rĂ©gion vont se partager le travail de quart-arriĂšre.

« Ça dĂ©montre la qualitĂ© de notre football rĂ©gional », affirme Goulet. 

L’un d’eux est RomĂ©o Michel, le fils de Jean-Philippe, le quart-arriĂšre de l’équipe Ă  sa premiĂšre saison en 2022. Il est un produit du Mistral. 

Il y a aussi le finissant des Sélects du Paul-Hubert, Olivier Sirois, ainsi que Nicolas Rioux, qui a joué son football secondaire au Mistral, avant de joindre les Géants du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu en division 1 et de transférer à Rimouski cette année.

Personnel d’entraineurs

Un nom surprend dans le personnel d’entraineurs puisque Maxim LĂ©pinay, le prĂ©dĂ©cesseur de Goulet, est de retour, cette fois au poste de coordonnateur offensif. Il avait annoncĂ© son dĂ©part pour des raisons personnelles en novembre dernier. 

« Il va apporter toute son expertise Ă  notre Ă©quipe d’entraineurs », se rĂ©jouit Goulet qui agira comme coordonnateur dĂ©fensif pendant que Jean-François Hudon sera responsable des unitĂ©s spĂ©ciales. 

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Algues dans les lacs : les changements climatiques visés

Une Ă©tude portant sur des dizaines de lacs canadiens laisse entendre que le rĂ©chauffement climatique est le principal facteur de la hausse des niveaux d’algues, ce qui soulĂšve des questions sur la santĂ© d’une part importante des eaux douces de la planĂšte, alors que les tempĂ©ratures continuent de grimper.

Par Jordan Omstead- La Presse Canadienne

Selon une Ă©tude portant sur 80 lacs du Canada, les niveaux moyens d’algues ont Ă©tĂ© multipliĂ©s par sept depuis les annĂ©es 1960 environ par rapport au siĂšcle prĂ©cĂ©dent.

Ces changements Ă©taient plus prononcĂ©s dans les lacs situĂ©s Ă  proximitĂ© des zones d’impact humain sur l’environnement, mais Ă©taient nĂ©anmoins observĂ©s loin des exploitations agricoles, miniĂšres et forestiĂšres, selon l’étude.

«MĂȘme les lacs situĂ©s dans des bassins versants vierges sont vulnĂ©rables au changement», indique l’étude, publiĂ©e le mois dernier dans la revue en ligne Communications Earth and Environment.

Pour tenter d’expliquer ce qui est Ă  l’origine de cette hausse, les chercheurs ont examinĂ© d’autres influences possibles des algues, comme la pluie, le rayonnement solaire et les changements d’utilisation des terres, comme l’agriculture.

La tempĂ©rature Ă©tait le principal facteur associĂ© Ă  la prolifĂ©ration d’algues, selon l’étude.

«C’est un avertissement», a martelĂ© Hamid Ghanbari, auteur principal de l’étude et chercheur postdoctoral Ă  l’UniversitĂ© Laval.

L’étude ne dĂ©termine pas quels lacs connaissent des niveaux dangereux de prolifĂ©ration d’algues ni ne tient compte des prolifĂ©rations d’algues toxiques. La multiplication par sept depuis les annĂ©es 1960 est une moyenne pour les 80 lacs Ă©tudiĂ©s.

Certains lacs, initialement peu peuplĂ©s, prĂ©sentent encore des niveaux relativement bas. Mais pour les lacs dĂ©jĂ  riches, une multiplication par sept pourrait entraĂźner des problĂšmes, notamment des prolifĂ©rations d’algues toxiques, ont dĂ©clarĂ© les chercheurs.

«Si la prolifĂ©ration d’algues atteint un niveau considĂ©rĂ© comme dangereux, nous en subirons les consĂ©quences. Cela nuira Ă  l’écosystĂšme du lac, Ă  la faune environnante et Ă  notre portefeuille», a soutenu M. Ghanbari.

Absorber l’oxygùne du fond du lac

Les algues sont à la base du réseau trophique du lac, nourrissant les petits poissons et le zooplancton qui, à son tour, nourrissent les plus gros poissons, et ainsi de suite.

Cependant, une prolifĂ©ration excessive d’algues peut absorber l’oxygĂšne du fond du lac, entraĂźnant la mortalitĂ© massive de poissons et la crĂ©ation de «zones mortes», oĂč la vie aquatique a du mal Ă  survivre.

Les prolifĂ©rations d’algues toxiques constituent Ă©galement un problĂšme persistant pour certaines sources d’eau potable au Canada, du lac Buffalo Pound, en Saskatchewan, Ă  la baie de Quinte, en Ontario.

Elles entraĂźnent des problĂšmes de goĂ»t, d’odeur et de sĂ©curitĂ©, et nĂ©cessitent la modernisation des installations de traitement locales. L’eau contaminĂ©e des lacs peut Ă©galement ĂȘtre mortelle pour les chiens et le bĂ©tail.

La pollution riche en azote et en phosphore, provenant notamment des engrais ou du ruissellement des eaux pluviales, peut favoriser la croissance des algues.

Cette Ă©tude montre que les lacs dĂ©jĂ  directement touchĂ©s par l’activitĂ© humaine sont encore plus vulnĂ©rables aux changements climatiques, a pointĂ© Katrina Eyvindson, directrice du dĂ©partement de gĂ©ographie et d’environnement de l’UniversitĂ© Western, qui n’a pas participĂ© au projet.

«C’est l’élĂ©ment clĂ© de cette recherche», a-t-elle dit, qualifiant le projet d’«entreprise impressionnante».

Point de rupture

L’équipe de recherche, dirigĂ©e par des scientifiques des universitĂ©s Laval et McGill, a reconstituĂ© une chronologie des algues qui dĂ©bute en 2014 et remonte jusqu’en 1850 en Ă©tudiant les niveaux de chlorophylle dans des carottes de sĂ©diments lacustres.

La chlorophylle, molécule essentielle à la transformation de la lumiÚre solaire en énergie végétale, est un indicateur des algues et des cyanobactéries appelées algues bleu-vert, qui effectuent également la photosynthÚse.

Ces échantillons ont été prélevés dans des lacs couvrant une vaste étendue du Canada, confrontés à des conditions différentes.

Au milieu des annĂ©es 1960 – un «point de rupture» identifiĂ© par les chercheurs – les augmentations de tempĂ©rature et de chlorophylle ont commencĂ© Ă  s’accĂ©lĂ©rer.

Le changement climatique, provoqué par la combustion de combustibles fossiles, réchauffe le Canada environ deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Depuis le milieu du XXe siÚcle, les températures moyennes au Canada ont augmenté de 2,4 °C, selon les données fédérales.

Ces rĂ©sultats soulignent l’urgence de lutter contre les changements climatiques et de protĂ©ger les lacs canadiens, a insistĂ© Irene Gregory-Eaves, professeure de biologie Ă  McGill et coauteure de l’étude. Le Canada possĂšde le plus grand nombre de lacs au monde et dĂ©tient environ 7 % des ressources mondiales en eau douce renouvelables.

«J’espĂšre que ce sera comme un mĂ©gaphone pour, vous savez, intĂ©resser les gens aux changements climatiques et faire pression sur le gouvernement afin qu’il mette en place des politiques et des lois rigoureuses pour inverser la courbe des Ă©missions», a-t-elle dit.

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Casse-CoĂ»ts : boutique Ă©conomique pour le sport et le plein air

La nouvelle boutique à rabais Casse-Coûts, pour les amateurs de sports et de plein air, vient de voir le jour à Rimouski.

Le propriĂ©taire et entrepreneur de longue date, Martin Breault, a ouvert son commerce le 1er juin dernier. La motivation derriĂšre cette nouvelle aventure Ă©tait d’offrir des produits neufs Ă  moindre coĂ»t.

Étant lui-mĂȘme le papa de deux adolescents qui s’adonnent Ă  diffĂ©rents sports, il a Ă©tĂ© Ă  mĂȘme de constater que la facture pour les Ă©quiper convenablement peut devenir salĂ©e assez rapidement.

« J’avais la rĂ©elle motivation d’offrir de la marchandise Ă  trĂšs bon prix, sans ĂȘtre une friperie. Je tenais vraiment Ă  offrir du neuf et de la qualitĂ©, de lĂ  le nom de l’entreprise. Â»

Martin Breault donne l’exemple d’un chandail Nike dont le prix d’origine est 40 $. Chez Casse-CoĂ»ts, il se dĂ©taille Ă  27,99 $. De plus, lorsqu’il y a des rabais, ils s’appliquent sur le prix dĂ©jĂ  coupĂ©.

On peut donc rĂ©guliĂšrement se procurer de la marchandise pour une fraction du coĂ»t original. « Les gens ne trouveront jamais rien Ă  plein prix. Tout est toujours en rabais. Â»

Lorsqu’on entre chez Casse-CoĂ»ts, on retrouve une vaste sĂ©lection de vĂȘtements autant pour les adultes que les tout-petits de marques connues comme Nike, Under Amour et autres.

« Nous avons beaucoup d’équipement pour le sport et le plein air comme des gourdes, des chandails sportifs, des accessoires d’entraĂźnement et des chaussures Ă  crampons Â», explique le propriĂ©taire.

De la nouveauté à chaque visite

Pour rĂ©ussir Ă  offrir des prix considĂ©rablement plus bas que les autres magasins spĂ©cialisĂ©s, Martin Breault met beaucoup d’efforts pour dĂ©nicher les meilleures aubaines.

« J’achĂšte de trĂšs grands lots de marchandise neuve un peu partout au pays. Chaque commande est diffĂ©rente et on retrouve de tout. Ainsi, chaque fois qu’un client visite la boutique, il y’a des nouveautĂ©s Ă  dĂ©couvrir. Â»

Au-delĂ  des vĂȘtements et du matĂ©riel pour tous les sports, on retrouve Ă©galement un vaste inventaire d’équipement, autant pour le plein-air que la pĂȘche. On peut penser Ă  des fumoirs Ă©lectriques ou mĂȘme des petits rĂ©chauds pour le camping.

De plus, la marchandise qu’il propose, en plus d’ĂȘtre neuve, est aussi au goĂ»t du jour. « Plusieurs magasins font rĂ©guliĂšrement la rotation de leur inventaire. Ça veut dire que ce que j’achĂšte est souvent encore trĂšs rĂ©cent, parfois datant Ă  peine de la saison derniĂšre. Â»

Martin Breault conclut en soulignant que sa boutique est lĂ  pour rester.

« Ce n’est pas un magasin Ă©phĂ©mĂšre qui va disparaĂźtre dans quelques semaines. Je suis bien implantĂ© Ă  Rimouski depuis 2012 avec ma famille et je veux participer Ă  l’économie locale. Â»

La boutique Casse-Coûts est située au 200, rue Léonidas Sud, prÚs de Virtuose Auto.

On peut aussi consulter la page Facebook de l’entreprise et trùs bientît, un site transactionnel sera en ligne au www.cassecouts.ca.

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Individu recherché en lien avec une tentative de vol de voiture

La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec est prĂ©sentement Ă  la recherche d’un individu en lien avec une tentative de vol de voiture qui aurait eu lieu le 15 juillet dernier, Ă  Sainte-Anne-des-Monts.

L’individu en question aurait tentĂ© de voler en pleine nuit vers 4 h. Une camĂ©ra de surveillance a captĂ© des images du suspect.

Bien que l’image soit floue, on remarque quand mĂȘme certains points distinctifs, notamment en ce qui a trait Ă  l’habillement.

Il s’agirait d’une personne mesurant environ 4 pieds 9 pouces.

Au moment oĂč les images ont Ă©tĂ© croquĂ©es, l’individu portait un chandail noir avec un logo Ă  l’avant et des Ă©critures rouges et blanches sur la manche gauche.

(Photo courtoisie SQ)

Il portait aussi un jean bleu, des gants, des espadrilles foncĂ©es ainsi qu’un sac Ă  dos.

La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec demande l’aide du public afin de retracer ce suspect. Si quiconque a des informations Ă  cet effet, on peut appeler Ă  la Centrale d’information criminelle au 1-800 659-4264.

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Luck Mervil dĂ©clarĂ© coupable d’agression sexuelle

L’artiste Luck Mervil a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© coupable d’agression sexuelle jeudi (7 aoĂ»t), au palais de justice de Rimouski par le juge James Rondeau. Les faits reprochĂ©s remontent Ă  la nuit du 23 au 24 juin 2000 Ă  la suite d’un spectacle tenu au parc BeausĂ©jour.

Le juge a rejetĂ© sa dĂ©fense d’erreur sur la personne. Le magistrat a estimĂ© que la dĂ©fense de l’ancienne vedette de Notre-Dame-de-Paris manquait de crĂ©dibilitĂ©.

« Le tribunal ne croit pas le tĂ©moignage de l’accusĂ© », a tranchĂ© le juge Rondeau, rejetant du mĂȘme coup la thĂšse de l’erreur sur la personne invoquĂ©e par l’ancien interprĂšte de Clopin.

Les faits

Selon le témoignage de la plaignante, alors ùgée de 19 ans à cette époque, le début des événements se sont déroulés dans un bar du centre-ville de Rimouski.

La jeune femme, dont l’identitĂ© est protĂ©gĂ©e par une ordonnance de non-publication, avait expliquĂ© avoir reconnu l’artiste grĂące Ă  sa notoriĂ©tĂ©, acquise notamment dans la comĂ©die musicale Notre-Dame de Paris.

Luck Mervil dans la comĂ©die musicale Notre-Dame de Paris. (Photo capture d’écran)

AprĂšs avoir consommĂ© deux shooters et quelques gorgĂ©es de biĂšre, elle avait ressenti des malaises soudains: nausĂ©es, vertiges et sensation imminente de perte de conscience. Ses derniers souvenirs lucides s’arrĂȘtaient au moment oĂč elle se dirigeait vers les toilettes.

La plaignante avait ensuite dĂ©crit un rĂ©veil traumatisant dans une chambre d’hĂŽtel, oĂč elle avait dĂ©couvert l’accusĂ© en train de la pĂ©nĂ©trer sans son consentement.

MalgrĂ© ses refus rĂ©pĂ©tĂ©s, l’homme lui avait rĂ©pondu: « Ça fait une heure qu’on est en train de baiser! »

Identification contestée

De son cĂŽtĂ©, Luck Mervil avait constamment niĂ© ces accusations. L’artiste soutenait ne jamais sortir seul et ĂȘtre toujours accompagnĂ© de son Ă©quipe, notamment de son frĂšre qui Ă©tait disc-jockey lors de ses spectacles.

Il avait affirmĂ© ne pas reconnaĂźtre la plaignante et n’avoir aucun souvenir d’une quelconque rencontre intime Ă  Rimouski en juin 2000.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

L’accusĂ© avait prĂ©cisĂ© ĂȘtre arrivĂ© dans l’aprĂšs-midi au volant d’une Mercedes dĂ©capotable prĂȘtĂ©e par son comptable, un dĂ©tail qui correspondait au tĂ©moignage de la plaignante concernant un vĂ©hicule de luxe.

La cĂ©lĂ©britĂ© de Luck Mervil, acquise grĂące Ă  son rĂŽle dans Notre-Dame de Paris, un spectacle ayant Ă©coulĂ© 7 millions d’albums selon lui, s’est finalement retournĂ©e contre lui.

Cette visibilitĂ© mĂ©diatique rendait peu crĂ©dible sa dĂ©fense d’erreur sur la personne, l’artiste reconnaissant lui-mĂȘme ĂȘtre facilement identifiable.

Appel annoncé

L’inculpĂ© reviendra en cour le 6 novembre pour connaĂźtre la date des observations sur la peine. 

Cependant, la défense a immédiatement annoncé son intention de porter le verdict en appel.

« Nous avons pris connaissance de la dĂ©cision du tribunal, a fait savoir Luck Mervil dans une dĂ©claration transmise Ă  la presse. Pour le moment, nous nous concentrons sur les prochaines Ă©tapes juridiques et demandons que l’intimitĂ© de notre famille soit respectĂ©e. Aucun autre commentaire ne sera Ă©mis. »

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Incendie majeur au Bic : 80 vaches ont péri

Environ 80 vaches laitiÚres sont mortes dans un violent incendie qui a ravagé la ferme laitiÚre Maurice Gagné et Fils du chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski, mercredi en fin de journée. Le bùtiment agricole est une perte totale.

Les pompiers ont été appelés un peu aprÚs 17 h 30. Le feu a finalement été maßtrisé, vers 6 h, jeudi matin.

« À notre arrivĂ©e sur les lieux, tout Ă©tait complĂštement embrasĂ©. Nous Ă©tions en mode dĂ©fensif, c’est-Ă -dire que nous protĂ©gions les bĂątiments autour et nous essayions de limiter le rayonnement thermique. Plusieurs vaches, qui sont mortes, sont demeurĂ©es Ă  l’intĂ©rieur », explique le chef aux opĂ©rations du Service incendie de la Ville de Rimouski, Marc-Olivier Bilodeau.

Six vaches ont Ă©tĂ© sauvĂ©es. Elles devront ĂȘtre Ă©valuĂ©es par un vĂ©tĂ©rinaire pour dĂ©terminer si elles ont inhalĂ© trop de fumĂ©e pour survivre.

« Personne sur place n’a Ă©tĂ© blessĂ© et aucun pompier non plus. Il n’y avait pas d’animaux de compagnie sur les lieux », ajoute le chef aux opĂ©rations.

Des pompiers de toute la MRC

L’important panache de fumĂ©e Ă©tait visible depuis le centre-ville de Rimouski, en dĂ©but de soirĂ©e, mercredi. Tous les services incendie de la MRC Rimouski-Neigette ont combattu les flammes.

« Nous avions les pompiers de Rimouski et de tous les villages environnants. On parle d’entre 60 et 70 pompiers », souligne Marc-Olivier Bilodeau.

Le bĂątiment agricole a Ă©tĂ© complĂštement rasĂ© par les flammes. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La cause du brasier est inconnue pour le moment, mais le Service incendie de la Ville de Rimouski peut confirmer qu’il s’agit d’un feu accidentel.

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En route vers « La Vague humaine » 2025

Des milliers de personnes formeront la troisiĂšme grande « Vague humaine », créée par Serge ChrĂ©tien, le 16 aoĂ»t prochain Ă  Sainte-Anne-des-Monts, dans le but d’amasser des fonds pour l’Association du cancer de l’Est du QuĂ©bec (ACEQ).

Cette troisiĂšme Ă©dition se concrĂ©tisera 15 ans aprĂšs la toute premiĂšre initiative du genre, qui avait rĂ©uni 7 000 personnes.

Cette fois-ci, les organisateurs souhaitent former une vague qui atteindra 8 000 personnes sur 1,5 km de distance. On demande aussi aux gens d’apporter leur parapluie en espĂ©rant ĂȘtre homologuĂ© dans le livre des records Guinness.

Serge ChrĂ©tien a toujours eu la cause de la lutte contre le cancer Ă  cƓur. D’ailleurs, lorsqu’il regarde des images de la toute premiĂšre « Vague humaine », il constate avec tristesse que plusieurs personnes ne sont plus lĂ .

C’est aussi en leur mĂ©moire qu’il veut rĂ©pĂ©ter cette activitĂ© rassembleuse. Il pense aussi Ă  ceux qui ont rĂ©ussi Ă  vaincre le cancer.

Objectif de 100 000 $

DĂ©jĂ  plusieurs commanditaires importants ont rĂ©pondu prĂ©sent et de nombreuses activitĂ©s de financement ont dĂ©jĂ  eu lieu. Tout rĂ©cemment, un pont payant a permis de recueillir plus de 1 700 $. L’objectif total a Ă©tĂ© fixĂ© Ă  100 000 $.

« La Vague humaine » a eu des Ă©chos partout Ă  travers le monde. En 2012, oĂč la vague annemontoise avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e simultanĂ©ment avec des cousins français, qui avaient Ă©tĂ© inspirĂ©s de l’idĂ©e de Serge ChrĂ©tien.

L’Association du cancer de l’Est du QuĂ©bec a besoin de 1,8 M $ annuellement afin d’offrir ses services au Bas-Saint-Laurent, en GaspĂ©sie, sur la CĂŽte-Nord et aux Îles-de-la-Madeleine. (Photo courtoisie)

Pour cette troisiĂšme Ă©dition, les festivitĂ©s se dĂ©rouleront au centre-ville et autour de la plage Cartier. C’est donc un rendez-vous pour tenter de briser un record de participation, mais aussi de dons.

D’ailleurs, on peut faire un don en ligne via la page de l’évĂ©nement sur le site de l’Association du cancer de l’Est-du-QuĂ©bec.

L’ACEQ a aussi entamĂ© sa 37e campagne Porte-Ă -porte, prĂ©sentĂ©e jusqu’au 30 septembre partout au Bas-Saint-Laurent, en GaspĂ©sie, sur la CĂŽte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine.

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Aide pour la famille Lessard : prĂšs de la moitiĂ© de l’objectif atteint

La campagne de sociofinancement afin de venir en aide Ă  la famille de Jonathan Lessard, ce pĂšre rimouskois de cinq enfants dĂ©cĂ©dĂ© subitement le 10 juillet dernier, a presque atteint la moitiĂ© de l’objectif fixĂ© Ă  20 000$.

L’homme de 45 ans n’avait pas d’assurances. Il avait entamĂ© un nouvel emploi au service Ă  la clientĂšle et au marketing dans le magasin-entrepĂŽt Costco de Rimouski, qui a ouvert ses portes au public le 5 aoĂ»t dernier. Sa conjointe, GisĂšle, s’occupait de leurs jeunes enfants Ă  la maison.

Dans cette optique, la soeur de sa conjointe GisÚle, Isabelle Gagnon, a lancé une campagne de financement pour soutenir la famille endeuillée.

En date de ce jeudi 7 aoĂ»t Ă  7 h, la campagne avait permis d’amasser 9 255 $.

« Sans emploi au moment du drame, elle (GisĂšle) dĂ©pendait entiĂšrement du revenu de Jonathan. Leur stabilitĂ© familiale, dĂ©jĂ  Ă©branlĂ©e par le deuil, est aujourd’hui plus fragile que jamais », Ă©crivait madame Gagnon sur la plateforme GoFundMe.

Les fonds recueillis serviront Ă  combler les besoins de base des enfants (logement, alimentation, vĂȘtements) ainsi qu’à leurs besoins futurs (Ă©ducation et santĂ©).

Vide immense

« Jonathan Ă©tait bien plus qu’un simple pilier de sa famille. Il Ă©tait leur lumiĂšre, leur sĂ©curitĂ©, leur rire quotidien. Son dĂ©part laisse un vide immense. Votre geste, aussi petit soit-il, est une lueur d’espoir dans l’épreuve que traverse la famille. Qu’il prenne la forme d’un don, d’un partage ou simplement d’un mot diffusĂ© autour de vous, il compte Ă©normĂ©ment. Ensemble, nous pouvons faire une vraie diffĂ©rence », ajoute Isabelle Gagnon.

Jonathan Lessard a Ă©tĂ© propriĂ©taire de l’ex-pub ludique À Qui Le Tour ? (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Jonathan Lessard a fondĂ© plusieurs entreprises au cours des derniĂšres annĂ©es, dont l’ex-pub ludique Ă€ Qui le Tour ? de Rimouski. « John » Ă©tait Ă©galement bien connu au sein de la communautĂ© de dekhockey de Rimouski.

Pour contribuer Ă  la campagne de sociofinancement : https://www.gofundme.com/f/un-papa-parti-trop-tot-aidons-gisele-et-ses-enfants

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HÎtel Rimouski : les travaux de 40 M $ sont lancés

L’HĂŽtel Rimouski a officiellement lancĂ© le plus important projet de son histoire, Ă©valuĂ© Ă  40 M $, comprenant l’ajout de 66 chambres dans un bĂątiment adjacent, l’agrandissement de son centre de congrĂšs de 20 000 Ă  30 000 pieds carrĂ©s et l’amĂ©nagement du Salon de jeux de Loto-QuĂ©bec.

La construction des nouvelles unitĂ©s d’hĂ©bergement et l’extension de la salle de bal ont officiellement dĂ©butĂ© ce mercredi 6 aoĂ»t. Celle du Salon de jeux s’amorcera au cours des prochaines semaines.

« Les chambres seront prĂȘtes Ă  la fin du printemps 2026, tandis que le centre des congrĂšs devrait ouvrir Ă  la fin de l’étĂ© 2026. Il n’y aura aucune interruption des activitĂ©s », confirme briĂšvement le directeur gĂ©nĂ©ral de l’HĂŽtel Rimouski, Éric St-Pierre, prĂ©sentement en vacances. Celui-ci fera le point sur l’ensemble des travaux en cours Ă  son retour au travail.

Le bĂątiment, qui accueillera les 66 chambres supplĂ©mentaires, se situera directement sur la fondation existante, Ă  proximitĂ© de l’édifice actuel.

Le nouveau centre des congrĂšs sera amĂ©nagĂ© dans une aile construite au sud de l’hĂŽtel. Il comprendra trois salles distinctes, permettant d’ajouter 550 places et de porter la capacitĂ© totale Ă  1 500 personnes. Cette mĂȘme aile accueillera Ă©galement le nouveau Salon de jeux de Loto-QuĂ©bec.

Le nouveau centre des congrĂšs de l’HĂŽtel Rimouski sera amĂ©nagĂ© dans une aile construite au sud de l’hĂŽtel. (Photo courtoisie)

Les plans incluent aussi une mise à jour de la technologie des salles et une rénovation des espaces communs.

« Cet agrandissement rĂ©pond Ă  une demande croissante pour des espaces de congrĂšs modernes et polyvalents dans notre rĂ©gion. Nous sommes enthousiastes Ă  l’idĂ©e d’offrir des installations de pointe qui attireront davantage d’évĂ©nements d’envergure, stimulant ainsi l’économie locale », indiquait monsieur Saint-Pierre lors de l’annonce du projet, en novembre dernier.

Au total, le Groupe Blouin, propriĂ©taire de l’HĂŽtel Rimouski, investira 34 M $ dans ce projet. La Ville de Rimouski y contribuera Ă  hauteur de 5,5 M $.

En contrepartie, le Groupe Blouin a acquis de la Ville le terrain sur lequel est construit l’HĂŽtel Rimouski, auparavant assujetti Ă  un bail emphytĂ©otique, pour la somme de 4,15 M $. La Ville s’est Ă©galement engagĂ©e Ă  verser 135 000 $ par annĂ©e, pendant 20 ans, afin de soutenir l’exploitation du nouveau centre de congrĂšs.

Dix congrùs d’envergure

Selon les prĂ©visions, l’HĂŽtel Rimouski espĂšre attirer au moins 10 congrĂšs provinciaux majeurs dĂšs la premiĂšre annĂ©e suivant l’agrandissement.

Une telle augmentation du nombre d’évĂ©nements pourrait gĂ©nĂ©rer des retombĂ©es Ă©conomiques supplĂ©mentaires estimĂ©es Ă  4,2 M $ par an pour Rimouski, en plus de contribuer Ă  la crĂ©ation d’une trentaine d’emplois directs et indirects.

L’esquisse des 66 nouvelles chambres compris dans l’agrandissement de l’Hîtel Rimouski. (Photo courtoisie)
L’esquisse du nouveau centre des congrùs de l’Hîtel Rimouski. (Photo courtoisie ProulxSavard Architectes)

« En tant que capitale rĂ©gionale du Bas-Saint-Laurent, je suis heureux de voir se concrĂ©tiser ce projet d’envergure, Ă  l’image de notre ville et de nos ambitions. Nous avons besoin de telles infrastructures pour favoriser le tourisme d’affaires et attirer des visiteurs. C’est d’ailleurs un projet cohĂ©rent avec tous nos efforts visant Ă  dynamiser le centre-ville ces derniĂšres annĂ©es, en particulier dans ce secteur. Je suis sĂ»r que les retombĂ©es seront positives, tant sur le plan Ă©conomique que sur l’attractivitĂ© et le rayonnement », estimait le maire Guy Caron lors de l’annonce.

Actuellement, l’HĂŽtel Rimouski accueille 500 Ă©vĂ©nements de 10 personnes et plus chaque annĂ©e. De ce nombre, 150 rassemblent 100 personnes ou davantage.

Le Groupe Blouin prĂ©voit des retombĂ©es Ă©conomiques additionnelles de plus de 4 M $ et la crĂ©ation d’une trentaine d’emplois directs et indirects.

Les reprĂ©sentants de Loto-QuĂ©bec et les diffĂ©rents partenaires dans le projet du Salon de jeux Ă  l’HĂŽtel Rimouski (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Le Salon de jeux sera situĂ© Ă  l’intĂ©rieur de l’HĂŽtel Rimouski, Ă  l’endroit oĂč se trouvent actuellement les salles de bal du centre des congrĂšs. À lui seul, il devrait gĂ©nĂ©rer environ 135 emplois directs et indirects. Son ouverture est prĂ©vue en 2026, selon Loto-QuĂ©bec.

Si la Ville a autorisĂ© le Groupe Blouin Ă  aller de l’avant avec le projet d’agrandissement seulement en mai, aprĂšs que ses Ă©lus aient d’abord majoritairement rejetĂ© les plans Ă  la suite d’une recommandation du comitĂ© consultatif en urbanisme, ce retard n’a pas eu d’incidence sur la date de dĂ©but des travaux.

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Stéphane Pouliot guide le Bérubé GM vers la victoire

Un premier match dans les séries 2025 de la Ligue senior Puribec et une premiÚre surprise alors que le Bérubé GM de Trois-Pistoles (7e) est allé gagner 8-4 à RiviÚre-du-Loup (2e), mercredi soir.

Les visiteurs ont marqué deux points en premiÚre manche et quatre autres en deuxiÚme, dont deux sur un circuit de Stéphane Pouliot, pour prendre les commandes 6-0.

Pouliot a lancĂ© un match complet de 121 lancers pour la victoire. Il a limitĂ© le CIEL FM Ă  six coups sĂ»rs en plus d’accorder six buts sur balles.

Pouliot (2 en 4 et 3 pp), Élie Belzile (3 en 4) ainsi que Thomas Morin, Marc-Antoine Michaud et Nicolas Thibault, avec deux coups sĂ»rs chacun, ont animĂ© l’offensive.

C’est Juan Borras qui encaisse le revers dans un match complet de 118 lancers. Sa dĂ©fensive ne l’a pas aidĂ© commentant cinq erreurs. 

Pour le sommaire : cliquez ici

Trois-Pistoles continue sur sa belle fin de saison avec cinq bonnes parties qui se sont soldĂ©es par trois gains et deux Ă©checs, les deux par la marge d’un seul point.

Le deuxiĂšme match de cette sĂ©rie 3 de 5 aura lieu jeudi soir, 19 h 30, Ă  Trois-Pistoles. François Michaud sera le lanceur partant pour le BĂ©rubĂ© GM.  

À l’horaire jeudi

  • 19 h 30 RiviĂšre-du-Loup (Jimmy Durette) vs Trois-Pistoles (François Michaud)
  • 19 h 30 Kamouraska (Émilien Plouffe) vs TĂ©miscouata (Gabriel Cyr)
  • 20 h 00 Edmundston (Garett Parkins) vs Matane (Keisuke Takikawa)

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Important incendie dans une ferme laitiĂšre au Bic

Un important incendie a ravagé, mercredi en fin de journée, la ferme laitiÚre Maurice Gagné et Fils, située sur le chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski.

Les services d’urgence ont Ă©tĂ© appelĂ©s sur les lieux vers 17 h 30. Le panache de fumĂ©e, particuliĂšrement dense, Ă©tait visible Ă  plusieurs kilomĂštres Ă  la ronde, notamment depuis le centre-ville de Rimouski.

Les pompiers du Service incendie de la Ville de Rimouski ont réussi à maßtriser le brasier.

Heureusement, personne n’a Ă©tĂ© blessĂ©.

Le panache de fumĂ©e est particuliĂšrement dense sur le lieu de l’incendie. (Photo Le Soir.ca- Louise Ringuet)

MISE À JOUR : Incendie majeur au Bic : 80 vaches ont pĂ©ri

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Martin Sirois et Guy Bernier encore champions canadiens

Les Rimouskois Martin Sirois et Guy Bernier ont de nouveau dĂ©montrĂ© leur supĂ©rioritĂ© aux Championnats canadiens d’athlĂ©tisme des maĂźtres. Comme l’an dernier, le premier a remportĂ© trois mĂ©dailles d’or, tandis que le second a conservĂ© son titre au saut en longueur lors des 50e Nationaux en plein air, prĂ©sentĂ©s du 1er au 3 aoĂ»t Ă  Laval.

En 2024, Martin Sirois avait terminé premier aux épreuves du 1 500, du 5 000 et du 10 000 mÚtres dans la catégorie des 50 à 55 ans.

Ses temps cette annĂ©e reprĂ©sentent respectivement les 2e, 3e et 3e meilleurs de tous les coureurs prĂ©sents, toutes catĂ©gories d’ñge confondues.

De plus, avec un chrono de 33 minutes, 34 secondes et 27 centiÚmes, Sirois a fracassé le record québécois.

Pour sa part, Guy Bernier a réalisé un saut de 5,13 mÚtres, conservant son titre chez les 45 à 49 ans.

Guy Bernier se prĂ©pare avant le dĂ©but d’une course. (Photo courtoisie)

Il a aussi dĂ©crochĂ© l’argent au 100 mĂštres avec un temps de 12 secondes et 74 centiĂšmes, en plus du bronze au 200 mĂštres avec un chrono de 25 secondes et 74 centiĂšmes.

Ces exploits s’ajoutent Ă  ceux rĂ©alisĂ©s une semaine plus tĂŽt, lors des Championnats quĂ©bĂ©cois juniors, sĂ©niors, maĂźtres et para, Ă©galement disputĂ©s Ă  Laval.

Martin Sirois sur la plus haute marche du podium. (Photo courtoisie)

À ce moment, Sirois l’avait aussi emportĂ© dans la catĂ©gorie des 50 Ă  55 ans au 5 000 mĂštres, avec un temps de 15 minutes, 58 secondes et 31 centiĂšmes, tandis que Bernier montait sur la troisiĂšme marche du podium au 100 mĂštres chez les 35 Ă  49 ans, avec un chrono de 12 secondes et 6 centiĂšmes.

Des enfants aussi talentueux

Membres du Club Coubertin de Rimouski, Martin Sirois et Guy Bernier suivent aussi de prĂšs les prouesses de leurs enfants respectifs, Isaac et Florence.

Tous deux ont reprĂ©sentĂ© l’Est-du-QuĂ©bec lors des derniers Jeux du QuĂ©bec Ă  Trois-RiviĂšres. Isaac a Ă©galement pris part aux Championnats quĂ©bĂ©cois juniors, sĂ©niors, maĂźtres et para, en plus de reprĂ©senter la province aux Championnats canadiens de la jeunesse, prĂ©vus du 8 au 10 aoĂ»t Ă  Calgary.

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Le 2e festival R DGTL clĂŽturera les Terrasses urbaines 

Le 2e festival R DGTL fera vibrer les amateurs de musique Ă©lectronique, de jeudi Ă  samedi (7 au 9 aoĂ»t), dans une formule repensĂ©e pour occuper la derniĂšre fin de semaine d’activitĂ©s des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai. 

L’évĂ©nement s’ouvrira le jeudi soir au Brise-lames avec des prestations prĂ©vues Ă  l’heure du coucher du soleil.

Les soirĂ©es suivantes se dĂ©rouleront aux Terrasses urbaines, avec des performances qui se dĂ©rouleront jusqu’à minuit Ă  l’extĂ©rieur et au cabaret Bains publics.

En tout, R DGTL accueillera 10 DJs professionnels, dont Mitch Oliver, un artiste de MontrĂ©al reconnu pour son rayonnement sur la scĂšne Ă©lectro nord-amĂ©ricaine et ses millions d’écoutes sur les plateformes de diffusion.

La DJ Molyness (Photo courtoisie)

Molyness, Dexter Crowe, Buisson, hoya, Elles&U, Vibran, JL, Marc Wellon, zini et spooner participeront aussi au 2e R DGTL. Chaque soirée se terminera par des prestations.

L’accùs au festival est gratuit. Programmation complùte au www.rdgtl.ca

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L’Anse-aux-Coques fĂȘte son 35e anniversaire

Le cafĂ©-bistro L’Anse-aux-Coques souffle ses 35 bougies sous le signe de la nouveautĂ© alors qu’une nouvelle boutique s’installe Ă  mĂȘme l’établissement.

Le propriĂ©taire de l’endroit depuis maintenant cinq ans, Dave Roussel, a d’abord travaillĂ© au bistro pendant un Ă©tĂ©. Lorsque l’occasion s’est prĂ©sentĂ©e de faire l’acquisition de l’établissement, il s’est lancĂ© dans l’aventure.

Ayant conservĂ© le charme qui a fait le succĂšs de L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel y a ajoutĂ© sa petite touche personnelle. D’ailleurs, cette annĂ©e marque le dĂ©but d’un nouveau volet du cafĂ©-bistro avec l’ajout d’une boutique.

Le propriĂ©taire du cafĂ©-bistro L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel (Photo courtoisie)
Le cafĂ©-bistro L’Anse-aux-Coques Ă  Sainte-Luce (Photo courtoisie)

Les habituĂ©s de L’Anse-aux-Coques et les curieux y feront de jolies dĂ©couvertes.

« C’est une boutique spĂ©cialisĂ©e en produits du terroir et dans l’art de la table. On y retrouve nos produits comme le saumon ou le turbot marinĂ©, mais aussi toutes nos sauces et nos Ă©pices. Il y a Ă©galement des collections de porcelaine provenant d’un peu partout Ă  travers le monde, spĂ©cialement pour servir le thĂ© et le cafĂ© Â», confie Dave Roussel.

Accessible Ă  l’annĂ©e

Ce dernier prĂ©cise que la boutique sera accessible Ă  l’annĂ©e.

« Les produits varieront selon les saisons. On va avoir des coffrets cadeaux dans le temps des fĂȘtes et des produits thĂ©matiques selon le moment de l’annĂ©e. Â»

Dave Roussel rappelle que L’Anse-aux-Coques est ouvert Ă  l’extĂ©rieur de la saison touristique. « Nous organisons des brunchs et il est aussi possible de louer l’endroit pour des partys privĂ©s. Il suffit de suivre nos heures d’ouverture pour ne rien manquer Â», indique-t-il.

Le menu, fort apprécié, permet aussi de découvrir les plats de fruits de mer et de poissons frais.

« Le restaurant existe depuis 1990 et depuis ce temps, les recettes sont restĂ©es les mĂȘmes et nous les suivons Ă  la lettre. Les clients apprĂ©cient cette constance dans nos plats. Tout est fait maison ici. Si tu reviens quelques semaines ou mĂȘme quelques annĂ©es plus tard et que tu prends le mĂȘme plat, tu vas retrouver exactement le mĂȘme goĂ»t. C’est important pour fidĂ©liser une clientĂšle et c’est ce qui fait notre force Â», commente celui qui a rĂ©alisĂ© un rĂȘve en achetant le restaurant.

Fruits de mer et poissons frais

L’Anse-aux-Coques s’approvisionne directement des usines pour avoir des produits de grande qualitĂ©.

« La recette de nos clams-frites, l’une de nos spĂ©cialitĂ©s, est le mĂȘme depuis 1990. C’est la mĂȘme et unique recette utilisĂ©e pour la panure de nos clams-frites. Nous sommes aussi rĂ©putĂ©s pour nos moules, pĂ©toncles, crevettes et poissons frais. Les moules sont dans nos meilleurs vendeurs Â», souligne Dave Roussel.

« Pour les dĂ©jeuners, nous sommes reconnus pour nos Ɠufs Ă  la bĂ©nĂ©dictine qui sont vraiment un incontournable. Nous avons une sauce spĂ©ciale faite Ă  base de fromage. Nous n’utilisons pas la sauce hollandaise en poudre que nous voyons dans la plupart des restaurants Â», indique le propriĂ©taire.

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Bas-Saint-Laurent : 60% des routes en mauvais état

Le Bas-Saint-Laurent fait partie des pires rĂ©gions de la province pour la qualitĂ© de ses routes, alors que 60 % de son rĂ©seau Ă©tait en mauvais Ă©tat en 2023, selon des donnĂ©es du ministĂšre des Transports et de la MobilitĂ© durable relatĂ©es par le Journal de QuĂ©bec.

Seules l’Abititi-TĂ©miscamingue (70%), l’Estrie (63%) et ChaudiĂšres-Appalaches (62%) devancent le Bas-Saint-Laurent Ă  ce chapitre, alors que la GaspĂ©sie-Îles-de-la-Madeleine arrive au 7e rang avec 57%.

Il s’agit d’un recul pour les deux rĂ©gions, alors que le taux variait entre 56 et 59% entre 2019 et 2023 au Bas-Saint-Laurent ainsi que de 53 Ă  55% en GaspĂ©sie-Îles-de-la-Madeleine pour la mĂȘme pĂ©riode.

Selon le ministĂšre des Transports et de la MobilitĂ© durable, le QuĂ©bec compte 51% de routes en mauvais Ă©tat, soit 1% de plus que l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

En mai dernier, le chemin DuchĂ©nier de Saint-Narcisse-de-Rimouski a Ă©tĂ© nommĂ© parmi les pires routes du Bas-Saint-Laurent, selon le 10e palmarĂšs de CAA-QuĂ©bec.

MalgrĂ© son importance stratĂ©gique, cette route demeure au cƓur d’un litige avec le gouvernement du QuĂ©bec depuis plus de 20 ans.

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Rimouski rendra hommage au peuple acadien

Rimouski invite toute la population Ă  rendre hommage au peuple acadien lors de sa fĂȘte nationale, le vendredi 15 aoĂ»t, Ă  10 h.

À cette occasion, le drapeau acadien sera hissĂ© au mĂąt de l’hĂŽtel de ville. Un trompettiste de 94 ans, Louis Arsenault, jouera l’hymne national acadien, « L’Ave Marie Stella ».

L’évĂ©nement comptera aussi un spectacle de chansons acadiennes, interprĂ©tĂ©es par les frĂšres Lucien et Gilles Poirier.

La fĂȘte nationale de l’Acadie est cĂ©lĂ©brĂ©e Ă  tous les ans, chaque 15 aoĂ»t, depuis 1881.

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Camp d’entraĂźnement de l’OcĂ©anic : 62 joueurs invitĂ©s

L’OcĂ©anic a invitĂ© 62 joueurs en vue du 31e camp d’entraĂźnement de son histoire. Ils sauteront sur la patinoire nord-amĂ©ricaine du Complexe sportif Desjardins de Rimouski, le jeudi 14 aoĂ»t, rĂ©partis dans les Ă©quipes Crosby (en blanc), Richards (en bleu) et LafreniĂšre (en rouge).

Les espoirs de l’organisation s’affronteront d’abord lors d’entraĂźnements et de matchs simulĂ©s, avant l’arrivĂ©e des vĂ©tĂ©rans, prĂ©vue le samedi 16 aoĂ»t en aprĂšs-midi, suivie de la traditionnelle rencontre entre les Blancs et les Bleus, prĂ©sentĂ©e en soirĂ©e.

La premiĂšre vague de coupures suivra par la suite. L’OcĂ©anic disputera ses deux premiers matchs prĂ©paratoires les 19 et 20 aoĂ»t Ă  Victoriaville et Shawinigan.

Les partisans pourront notamment voir Ă  l’Ɠuvre le premier choix de l’équipe au dernier repĂȘchage, Zack Arsenault, ainsi que les trois nouveaux EuropĂ©ens de la formation : Dovydas Jukna, RaphaĂ«l Achermann et Luca Nappiot.

Olivier Théberge libéré

Seulement deux joueurs de 20 ans figurent sur la liste des invités, soit Maxime Coursol et Jack Martin.

L’organisation a par ailleurs libĂ©rĂ© Olivier ThĂ©berge, qui aurait pu occuper le rĂŽle de troisiĂšme joueur de 20 ans. Il a portĂ© les couleurs de l’OcĂ©anic lors des deux derniĂšres saisons.

Olivier ThĂ©berge (Photo Vincent Éthier- LCH)

L’an dernier, ThĂ©berge a rĂ©coltĂ© 13 points (7-6) en 56 matchs de saison rĂ©guliĂšre, en plus d’ajouter six passes en 22 rencontres Ă©liminatoires.

Sept gardiens de but participeront au camp d’entraĂźnement. À moins d’un Ă©change inattendu, William Lacelle et Mathis Langevin devraient dĂ©fendre le filet de l’OcĂ©anic cette saison.

L’équipe disputera trois matchs prĂ©paratoires Ă  domicile, soit ceux du 22 aoĂ»t contre Chicoutimi au ColisĂ©e FinanciĂšre Sun Life, du 5 septembre contre Baie-Comeau Ă  Matane, et du 7 septembre contre QuĂ©bec Ă  RiviĂšre-du-Loup.

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Luck Mervil : verdict attendu Ă  Rimouski

Le juge James Rondeau rendra sa dĂ©cision ce jeudi 7 aoĂ»t, au palais de justice de Rimouski, Ă  l’issue du procĂšs pour agression sexuelle intentĂ© contre Luck Mervil, tenu en fĂ©vrier dernier, pour des Ă©vĂ©nements survenus dans la nuit du 23 au 24 juin 2000.

Depuis le dĂ©but des procĂ©dures, le chanteur et animateur a toujours soutenu qu’il s’agit d’une erreur sur la personne et qu’il ne connaissait pas la plaignante.

Lors de leurs plaidoiries, l’avocate de la dĂ©fense, Me VĂ©ronique Talbot, a aussi plaidĂ© que l’identitĂ© de son client n’a pas Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e hors de tout doute raisonnable, avançant que les tĂ©moignages Ă  ce sujet sont problĂ©matiques.

Le palais de justice de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Pour sa part, la procureure de la Couronne, Me Roxanne BossĂ©-Morin, maintient qu’il n’y a pas d’erreur d’identification, Ă©voquant notamment le tĂ©moignage de la plaignante, qui affirme avoir reconnu le visage mĂ©diatisĂ© de l’accusĂ©, ainsi que celui d’un portier qui aurait vu Mervil dans un bar du centre-ville de Rimouski, le soir des faits allĂ©guĂ©s.

Le juge Rondeau a alors pris la cause en délibéré.

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