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  • Un gros animal relance le mythe du cougar
    Un gros animal noir, capté récemment par une caméra de surveillance, alimente les discussions, ravive des souvenirs et laisse planer des doutes dans l’esprit de citoyens de Saint-Adelme et d’ailleurs, à 20 km à l’est de Matane. Certains y voient un cougar noir de l’Est, une sous-espèce de la race. D’autres, un gros chat, ou ni l’un ni l’autre. Quoi encore ? Des cougars noirs ont été signalés 42 fois en Nouvelle-Écosse et 49 fois au Nouveau-Brunswick, selon le gouvernement de la Nouvelle-Écoss
     

Un gros animal relance le mythe du cougar

2 août 2025 à 11:00

Un gros animal noir, capté récemment par une caméra de surveillance, alimente les discussions, ravive des souvenirs et laisse planer des doutes dans l’esprit de citoyens de Saint-Adelme et d’ailleurs, à 20 km à l’est de Matane.

Certains y voient un cougar noir de l’Est, une sous-espèce de la race. D’autres, un gros chat, ou ni l’un ni l’autre. Quoi encore ? Des cougars noirs ont été signalés 42 fois en Nouvelle-Écosse et 49 fois au Nouveau-Brunswick, selon le gouvernement de la Nouvelle-Écosse.

Spécialiste du plein air et guide de chasse, Jean-François Dubé rapporte l’information. La caméra d’un partenaire chasseur a livré des photos d’une bête suspecte, en forêt privée, à Saint-Adelme, où il chasse l’orignal. Ses recherches sur Google lui ont fait croire à un cougar noir.

J’ai soumis les photos à la Direction des communications, au ministère responsable de la Faune, secteur de validation.

Voici la réponse scientifique : « Par sa taille, sa forme, et sa longueur de poils ainsi que la forme et la longueur de sa queue, il pourrait s’agir d’un chat noir de bon gabarit. À notre connaissance, il n’y a pas de cas de mélanisme chez le cougar », selon le courriel du ministère.

« Le mélanisme est un phénomène biologique caractérisé par une pigmentation anormalement foncée de la peau et des poils, dû à un excès de mélanine, pigment responsable de la coloration foncée. C’est l’inverse de l’albinisme, un manque de pigmentation. »

« C’était un cougar »

« Je me rends à la décision du ministère. Les biologistes ont toujours été très prudents quand des cougars sont rapportés au Québec. En mars 1993, sur les abords de la rivière Madeleine, en Gaspésie, j’ai vu un cougar de l’Est qui a fait quelques sauts devant moi avant d’aller sous le couvert forestier. J’ai observé sa longue queue qui fendait la neige. Puis, j’ai croisé des agents de la protection de la faune qui suivaient mes traces. J’inventoriais le secteur pour mon entreprise de rafting. Un trappeur leur avait dit avoir aussi vu un cougar », relate Jean-François Dubé.

« Ils parlaient d’un gros chat, et moi je confirme que j’ai vu un cougar, de la couleur d’un chevreuil », insiste JF !

Jean-François Dubé (Photo Facebook)

Outre sa propre observation, le « coureur des bois » nous fournit plusieurs signalements provenant de connaissances et d’amis affirmant avoir déjà observé un grand félin. Comme cet opérateur de multifonctionnelle forestière, dans la Réserve Matane, qui a vu deux gros « chats noirs » ensemble…

Un demi-cougar !

J’ai souvenir d’une chasse au petit gibier dans la réserve faunique de Rimouski. Au sortir d’un sentier, près du lac Cordonnière, j’ai regardé à droite pour m’assurer qu’aucun véhicule ne venait en ma direction, puis à gauche.

En une fraction de seconde, j’ai vu un « demi-cougar ». Les pattes de derrière, avec sa queue significative. Si j’avais regardé d’abord à gauche, j’aurais peut-être pu observer le félin en entier, traversant le chemin forestier.

On retrouve le cougar en Colombie-Britannique et dans certaines régions montagneuses de l’Alberta. Dans le reste de l’Amérique du Nord, l’espèce est en voie d’extinction.

Le dernier spécimen a été capturé dans le Maine, près de la frontière québécoise, en 1938. Québec rapporte que le dernier cougar a été abattu dans la province cette même année.

Le cougar se reconnaît à sa grande taille, à sa longue queue et à son pelage jaune roux. Adulte, il peut atteindre 2,5 m et plus. Sa queue mesure entre 50 et 90 cm. Le mâle pèse de 63 à 103 kg, la femelle, de 35 à 60 kg. Le cougar est à déclaration obligatoire.

Si on trouve ou observe un cougar blessé ou mort, on contacte SOS Braconnage — Urgence faune sauvage au 1 800 463-2191.

Au Québec, la majorité des mentions proviennent de l’Abitibi-Témiscamingue, de l’Estrie, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.

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  • Hausse des baux en forêt : espoir à des taux réalistes
    Une lueur d’espoir pointe à l’horizon des détenteurs de baux en forêt publique, assommés récemment par des augmentations des loyers annuels jugées irréalistes et inacceptables à partir de 1er janvier 2026. C’est le souhait profond du président du Regroupement des locataires des terres publiques du Québec (RLTP), Arthur Fortin, rejoint au lendemain, le 30 juillet, d’une rencontre demandée par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, à la suite des oppositions à l’annonce de ses in
     

Hausse des baux en forêt : espoir à des taux réalistes

1 août 2025 à 14:00

Une lueur d’espoir pointe à l’horizon des détenteurs de baux en forêt publique, assommés récemment par des augmentations des loyers annuels jugées irréalistes et inacceptables à partir de 1er janvier 2026.

C’est le souhait profond du président du Regroupement des locataires des terres publiques du Québec (RLTP), Arthur Fortin, rejoint au lendemain, le 30 juillet, d’une rencontre demandée par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, à la suite des oppositions à l’annonce de ses intentions dans la Gazette officielle du 9 juillet.

« On veut nous sortir de la forêt qui nous appartient », avait rétorqué le #1 du RLTP,  choqué d’avoir appris, comme les premiers concernés, les locataires en forêt, des plans coupe-gorges du MRNF en pleine période des vacances, et des milliers de locataires, isolés dans leur petit coin de paradis, en forêt.

Selon Arthur Fortin, le dossier est maintenant à un niveau plus élevé de la hiérarchie ministérielle concernée, du MRNF, ce qui le rend optimiste quant à la suite des négociations.

« Je reprends nos demandes pour me concentrer d’abord sur le taux d’augmentation du minimum des baux et de la rapidité du ministère avec laquelle il veut appliquer cette hausse carrément inacceptable », tranche le président du RLTP.

De 343$ à 500$

Rappelons que le MRNF, prévoit hausser de 46% le prix minimum du bail de location qui passera de 343$ à 500$ le 1er janvier 2026, affectant 27 000 locataires de baux de villégiature, incluant les 10 000 baux d’abris sommaires.

« On garde espoir à des taux plus réalistes et des versements étalés dans le temps. Ces augmentations rentrent dans le corps des villégiateurs les moins fortunés, et des camps dont la valeur foncière est la plus faible », estime l’ardent défenseur de ses membres RLTP, et des autres.

Un couple dans un chalet en forêt. (Photo: courtoisie)

Le RLTP pourrait aussi surseoir à certaines demandes portant sur la valeur d’un terrain, établie selon le pôle d’attraction urbain le plus proche, et le transfert sans frais d’un bail au moment du décès de son détenteur, vers son conjoint (e) ou ses enfants.

« Le ministère n’est pas très sensible, et il n’est pas prêt à faire un cadeau au détenteur d’un bail qui décède. Mais il m’apparaît sensible à la hausse du minimum des baux. C’est là que je garde espoir ». Mais pas tant sur le transfert d’un bail, lors d’une vente, alors que le loyer augmentera automatiquement de 23% en moyenne. Les frais passeront de 397$ à 1 213$, mais seulement si le bail demande à être modifié, surtout pour une augmentation de superficie du terrain en location.

« Le temps presse »

La date butoir de réaction pour les détenteurs de baux demeure le 22 août. Entretemps, Arthur Fortin appelle les 40 000 détenteurs de baux concernés touchés par ces augmentations, à manifester leur opposition en faisant parvenir une lettre à leur député provincial avant la date limite.  

« Suivez ce lien pour un exemplaire de la lettre à mon député. Les coordonnées des députés sont accessibles en suivant ce lien. Faut surtout pas attendre. Le temps presse », martèle Arthur Fortin.

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  • Anticosti : l’achat des permis sur le Web débute le 1er août
    Grande première ce vendredi 1er août 2025 dans les annales de la chasse du cerf sur l’île d’Anticosti, (zone 20), c’est le premier jour de l’achat en ligne du permis à deux coupons de transport, ce qui était impossible auparavant, et disponible une fois rendu sur l’île, comme à Port-Menier. Les chasseurs devront acheter leur permis sur la plateforme « Mon dossier chasse et pêche ». L’achat des permis, sans coupons de transport, étaient disponibles en ligne depuis 2021. Or maintenant, ce s
     

Anticosti : l’achat des permis sur le Web débute le 1er août

31 juillet 2025 à 14:00

Grande première ce vendredi 1er août 2025 dans les annales de la chasse du cerf sur l’île d’Anticosti, (zone 20), c’est le premier jour de l’achat en ligne du permis à deux coupons de transport, ce qui était impossible auparavant, et disponible une fois rendu sur l’île, comme à Port-Menier.

Les chasseurs devront acheter leur permis sur la plateforme « Mon dossier chasse et pêche ».

L’achat des permis, sans coupons de transport, étaient disponibles en ligne depuis 2021. Or maintenant, ce sont tous les permis de chasse, de pêche et de trappage, qui s’achètent sur le Web.

Le Directeur ventes et service à la clientèle de SÉPAQ-Anticosti, Daniel Lévesque, estime que l’achat des permis en ligne « sera une bonne chose », tant pour les chasseurs, que le personnel qui n’aura plus à compléter les permis requis, souvent à la dernière minute.

Des modalités s’imposent

Toutefois, des modalités et obligations s’imposent.

« Le permis et les coupons de transport des cerfs devront être imprimés sur papier avant d’arriver à l’île, les chasseurs devront s’assurer de l’intégrité du coupon de transport avant de l’apposer sur l’animal récolté. L’idéal est de plastifier permis et coupons au préalable. Les coupons doivent demeurer lisibles, en bon état, lorsqu’apposés sur les cerfs récoltés », indique Daniel Lévesque, récemment en entrevue à « Rendez-Vous Nature ».

Le responsable du service à la clientèle du parc national d’Anticosti et de Sépaq Anticosti, Daniel Lévesque. (Photo courtoisie)

À un mois de l’ouverture de la saison de la chasse sur Anticosti, les chasseurs auront donc amplement le temps de remplir ces obligations.

Aussi, le ministère de la Faune exige que chaque chevreuil soit désormais enregistré en entier par le chasseur, avant sa mise en boîte et son transport vers l’aéroport.

« Le chasseur aura la responsabilité d’enregistrer en ligne le gibier récolté, via un code QR affiché dans chaque aéroport de l’île. Chaque cerf prélevé doit être enregistré avant d’arriver sur le continent », précise Daniel Lévesque.

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  • « Québec veut sortir les villégiateurs de leur forêt »
    Québec prévoit des hausses de loyer coupe-gorge aux chasseurs, pêcheurs et amateurs de plein air qui détiennent des baux de location dans une forêt publique qui leur appartiendra de moins en moins, et de plus en plus inaccessible avec les zones prioritaires d’aménagement du futur régime forestier. « On veut nous sortir de la forêt qui nous appartient », rage le président du Regroupement des locataires des terres publiques du Québec (RLTP), Arthur Fortin, sous le choc des hausses du loyer annu
     

« Québec veut sortir les villégiateurs de leur forêt »

26 juillet 2025 à 11:00

Québec prévoit des hausses de loyer coupe-gorge aux chasseurs, pêcheurs et amateurs de plein air qui détiennent des baux de location dans une forêt publique qui leur appartiendra de moins en moins, et de plus en plus inaccessible avec les zones prioritaires d’aménagement du futur régime forestier.

« On veut nous sortir de la forêt qui nous appartient », rage le président du Regroupement des locataires des terres publiques du Québec (RLTP), Arthur Fortin, sous le choc des hausses du loyer annuel des baux du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF).

Le président Fortin est sonné. Dès 2026, la ministre et députée de Rimouski, Maïté Blanchette-Vézina, qui ne se fait pas d’amis chez les usagers et gestionnaires des zecs, pourvoiries, fédérations et associations de chasseurs et pêcheurs avec son régime forestier, prévoit des prix minimums des loyers des terrains sous-location avec une hausse de 46 % pour le bail minimum qui passera de 343 $ à 500 $ le 1er janvier 2026, affectant 17 000 des 33 000 détenteurs de baux de villégiature.

« Et de 52 %, de 198 $ à 300 $, pour les 9 900 baux d’abris sommaires installés sur de petits terrains de 100 m2. L’Abitibi-Témiscamingue sera la plus touchée avec ses 6 500 baux d’abris sommaires », estime Arthur Fortin, qui qualifie ces hausses inacceptables et irréalistes.

« Ces augmentations rentrent dans le corps des villégiateurs les moins fortunés et des camps, dont la valeur foncière est la plus faible. »

Le projet du MRNF a été publié dans la Gazette officielle du 9 juillet, en période des vacances. C’est un journaliste qui a informé Arthur Fortin pour obtenir ses commentaires. Le MRNF a ajouté l’insulte à l’injure, deux synonymes appropriés dans la situation, en retenant aucune des recommandations du RLTP lors de la consultation, qui a pris fin le 11 avril.

« Nous avons déposé un mémoire sur les modifications envisagées. Ce qu’on nous a présenté comme une consultation n’aura été qu’un document d’information. »

De 397 $ à 1 213 $ 

Et les hausses des baux surviennent au moment où les valeurs de références des terrains sont révisées et les chalets réévalués. Les MRC ajouteront leur indexation annuelle.

Le conseil général du RLTP compte sur la mobilisation des 40 000 détenteurs de baux concernés et les autres, par solidarité, afin de renverser les hausses du loyer annuel des baux du ministère des Ressources naturelles et des Forêts dès 2026. (Photo courtoisie RLTP)

« Si un chalet est vendu en 2026, le loyer du bail augmentera de 23 % par rapport à 2025 s’il est supérieur au loyer minimum de 343 $. Les frais de transferts d’un chalet passeront de 397 $ à 1 213 $. Toute une claque », tonne Arthur Fortin. Environ 1 900 chalets changent de propriétaires par an.

Dès 2026, le MRNF et les MRC soutireront quelque 4 M$ par an des villégiateurs, une hausse de 20 % de leurs revenus annuels de location.

« Pourquoi ce taux exorbitant et pour qui ces 4 M$ par année ? Pour la bureaucratie gouvernementale. On n’en sait rien ». De nombreuses MRC seraient contre ces hausses, craignant la furie de ses locataires.

« Lettre à mon député »

Le RLTP va se battre, mais il lui reste moins de 45 jours pour renverser les hausses projetées.

Première démarche : les 40 000 détenteurs de baux concernés et les autres par solidarité, touchés par ces augmentations, doivent faire parvenir une lettre à leur député provincial avant le 22 août.  

Selon le RLTP, les hausses projetées vont affecter les portefeuilles des familles, des moins fortunés, et des propriétaires de camps dont la valeur foncière est la plus faible. Des propriétaires de chalets n’auront plus la richesse de leur avoir. (Photo courtoisie RLTP)

« Suivez ce lien pour un exemplaire de la lettre à mon député. Les coordonnées des députés sont accessibles en suivant ce lien. Faut surtout pas attendre », implore Arthur Fortin.

Le président du RLTP souhaite l’appui de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, dont la plupart des 145 000 membres ont des chalets ou/et des abris en forêt publique comme sur les zecs. Il nous a été impossible de rejoindre le président Marc Renaud.

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  • Réserve Rimouski : pêcher en famille et penser petit gibier
    Le Réserve faunique de Rimouski demeure la « réserve de la relève » pour la pêche des 6 à 17 ans, laquelle profite d’un « lac » dans le Lac Rimouski, où le personnel de la SÉPAQ initie les jeunes pêcheurs et assure leur formation.  « Depuis le 6 juillet, les forfaits familiaux sont très populaires et accessibles, incluant chalet, chaloupe et droits de pêche. On reçoit beaucoup de familles. Les commentaires sont positifs tant sur l’hébergement, le service à la clientèle, que l’expérience de pê
     

Réserve Rimouski : pêcher en famille et penser petit gibier

19 juillet 2025 à 11:00

Le Réserve faunique de Rimouski demeure la « réserve de la relève » pour la pêche des 6 à 17 ans, laquelle profite d’un « lac » dans le Lac Rimouski, où le personnel de la SÉPAQ initie les jeunes pêcheurs et assure leur formation. 

« Depuis le 6 juillet, les forfaits familiaux sont très populaires et accessibles, incluant chalet, chaloupe et droits de pêche. On reçoit beaucoup de familles. Les commentaires sont positifs tant sur l’hébergement, le service à la clientèle, que l’expérience de pêche. Depuis 2024, on propose plus de lacs aux clients, ce qui augmente la qualité de l’activité. Mai et juin ont été très fructueux pour la pêche », commente la Responsable des services à la clientèle et administratifs, Geneviève Dupont. 

Faut dire que la satisfaction des usagers passe aussi par la qualité remarquable de l’hébergement de la réserve.

« L’ex-directeur Michel Fournier avait actualisé les différents secteurs. Deux nouveaux chalets sont maintenant offerts au Lac Castor, qui en compte quatre de type Horizon. Nous avons un gardien sur place », ajoute la porte-parole de la « Rimouski ».

Un des nouveaux chalets du secteur du Lac Castor qui compte quatre unités de type Horizon, avec un gardien sur place pour le service à la clientèle. (Photo Courtoisie SÉPAQ Maryo Soucy)

L’été n’est pas fini!

Même si l’été file à vive allure, des séjours sont encore disponibles en juillet, notamment aux Lacs Perdrix, Sifroi et John.  Les estivants peuvent profiter d’un court séjour d’une nuit en chalet, pour la pêche ou la villégiature.

« Si juillet est plus achalandé, nous avons de la place en août dans le secteur Castor. À la fin de ce mois, les groupes de deux personnes pourront profiter des secteurs très demandés des Lacs Sifroi et Deschênes. Et aussi en août aux Lacs Rimouski et Kedgwick. Et dès maintenant, on peut réserver son forfait chalet pour l’été 2026 ! ». 

Le secteur du Lac Kedgwick est très populaire en raison notamment de ses magnifiques chalets de type Horizon qui accueillent de gros groupes d’amis et des familles. (Photo Courtoisie SÉPAQ)

La petite chasse approche

Geneviève Dupont est déjà en mode chasse.

« La période du petit gibier est du 15 au 27 octobre. Des forfaits sont disponibles. La première nuit en chalet est le 14 octobre, veille de l’ouverture de la petite chasse ».

Si la chasse de l’ours noir s’est bien déroulée, selon elle, les places s’envolent pour 2026.

« Les chalets Rimouski 2, Kedgwick 3 et Perdrix 3 sont offerts pour cette chasse qui débute le 7 juin 2026, avec des séjours de cinq nuits, au lieu de quatre, en semaine ».

Dan Gagnon, directeur de la Réserve faunique de Matane, est maintenant confirmé à la direction de la Réserve Rimouski où il compte sur une équipe complète.

« Tous les employés de l’an dernier sont revenus pour la saison 2025. Preuve qu’il est bon de travailler dans la Réserve faunique de Rimouski », estime Geneviève Dupont.

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  • ZEC-BSL : le plan « b » épargnera volontairement la femelle
    La protection de l’orignal sans bois dans les trois ZECs Chapais, Owen et Bas-Saint-Laurent, Zone 2, lesquelles réclamaient la chasse restrictive en 2025, devrait atteindre le même objectif avec le nouveau programme Chasseur Responsable de la Faune (CRF). Le CRF est le plan « b » du président de la ZEC-BSL et porte-parole de l’association des trois zecs concernées, Guillaume Ouellet, en réaction au refus de Québec d’accorder la protection l’orignal sans bois en 2025, avec possibilité de permi
     

ZEC-BSL : le plan « b » épargnera volontairement la femelle

12 juillet 2025 à 11:00

La protection de l’orignal sans bois dans les trois ZECs Chapais, Owen et Bas-Saint-Laurent, Zone 2, lesquelles réclamaient la chasse restrictive en 2025, devrait atteindre le même objectif avec le nouveau programme Chasseur Responsable de la Faune (CRF).

Le CRF est le plan « b » du président de la ZEC-BSL et porte-parole de l’association des trois zecs concernées, Guillaume Ouellet, en réaction au refus de Québec d’accorder la protection l’orignal sans bois en 2025, avec possibilité de permis pour la femelle.  La ZEC-BSL met en œuvre ce plan « b » qui sera soumis aux Zecs Owen et Chapais. Le CRF de la ZEC-BSL s’inscrit dans la continuité de Chasseur Responsable Reconnu (CRR), initié en 2022, afin de sensibiliser les chasseurs à un meilleur usage de leur engin de chasse, en s’assurant d’un tir précis et propre.  

« Le CRF est une suite logique au CRR qui réduit la pression sur l’orignal. Le CRF est une façon pour le membre de profiter de l’intérêt sur le capital orignal de Chasseur Responsable Reconnu. Tout ce qu’on fait avec les chasseurs depuis trois ans, démontre qu’on a à cœur la grande faune et qu’on la gère en territoire structuré », commente Guillaume Ouellet.

Décision du groupe

Sans dévoiler l’entièreté du CRF, ce dernier confirme que le but de ce programme est de protéger volontairement la femelle orignal en 2025, même en période de chasse permissive. Un groupe de trois chasseurs; possibilité d’un orignal pour trois chasseurs, maximum de cinq, qui adhère au CRF, prendra la décision, avant chasse, de récolter le mâle seulement. Un formulaire de couleur verte identifiera son choix. Le document sera visible dans les véhicules des chasseurs CRF.  

Le président du Réseau Zec et de la Zec Bas-Saint-Laurent, Guillaume Ouellet (Photo courtoisie)

« Comme 2025 est une saison permissive, la récolte de la femelle est maintenue. Ce sera le choix du groupe de récolter une femelle. Pas question de diviser les chasseurs en deux clans. Je ne veux pas de chicane. Ça demeure une décision personnelle du groupe. »

Des mesures favoriseront la récolte de l’orignal mâle. À la fin de la saison de la chasse, les groupes inscrits CRF auront la chance de gagner un chèque-cadeau, de la valeur du forfait orignal pour chacun de ses membres. Un second tirage permettra à tout groupe de chasseurs non inscrits au CRF de gagner une multitude de prix divers. Et trois chasseurs de la relève inscrits au CRF gagneront leur engin de chasse.

Vaste campagne de sensibilisation

Guillaume Ouellet espère que son programme CRF rejoindra au moins 30% des chasseurs qui récoltent chaque année. Les autres seront rejoints par une campagne de sensibilisation; par dépliant d’information et par des affiches en forêt.

D’autant que le dernier hiver, long, neigeux et rigoureux, suivi d’un printemps tardif, aurait miné le cheptel au sud de Rimouski. Pêcheurs, forestiers et chasseurs (ours) ont dénombré plusieurs carcasses d’orignaux. L’un d’eux a découvert les restes de 11 bêtes dans son secteur de chasse, dont quatre ravagées par la tique d’hiver, et sept veaux amaigris et sans doute affaiblis par une épaisseur de neige dépassant leurs limites de survie.

L’entièreté du plan « b » sera connue à la fin août. Entretemps, le programme CRR est en cours pour une quatrième année. À chaque visite à un club de tir, le membre s’inscrit au tirage des grands prix de participation de 25 000$ en produits applicables sur la ZEC-BSL seulement. 

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  • La hausse des baux en forêt impactera le portefeuille
    Quelque 13 000 détenteurs de baux de villégiature en forêt publique et 10 000 détenteurs d’abris sommaires doivent s’attendre à payer davantage pour profiter de leur petit coin de paradis. Le nouveau plan quinquennal du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) entrera en vigueur le 1er janvier 2026. « Ce dossier aura un impact direct sur votre portefeuille », affirme Arthur Fortin, président du Regroupement des locataires de terres publiques (RLTP). « Les locataires qui
     

La hausse des baux en forêt impactera le portefeuille

6 juillet 2025 à 11:00

Quelque 13 000 détenteurs de baux de villégiature en forêt publique et 10 000 détenteurs d’abris sommaires doivent s’attendre à payer davantage pour profiter de leur petit coin de paradis.

Le nouveau plan quinquennal du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) entrera en vigueur le 1er janvier 2026.

« Ce dossier aura un impact direct sur votre portefeuille », affirme Arthur Fortin, président du Regroupement des locataires de terres publiques (RLTP).

« Les locataires qui conservent leur bail actuel verront une augmentation de 3 % jusqu’en décembre 2026, tel que prévu par la loi en vigueur. Mais il en ira autrement pour les nouveaux détenteurs de baux de villégiature ou ceux qui en feront le transfert. Ces derniers assumeront vraisemblablement des frais initiaux bien plus élevés, qui ne respecteront pas la limite de 3 % », déplore le président du RLTP.

Le coût d’un bail est basé sur la valeur locative du terrain, établie selon trois critères : la distance par rapport au pôle d’attraction le plus proche, la proximité d’un lac et la valeur des terrains de villégiature de référence dans la région.

Pour obtenir la valeur approximative du bail, il faut multiplier la valeur de référence par 5 %. La présence d’un chalet ou non sur le terrain n’a aucun impact sur le montant du loyer.

Comment calculer?

Plus un terrain est éloigné d’un pôle d’attraction, plus le loyer annuel diminue.

Par exemple, si la valeur de référence est de 15 000 $, on la multiplie par 5 % pour obtenir un loyer de 750 $ par an. Cette valeur est appelée Cote100.

– Si le terrain se situe entre 30 et 59 km, le loyer est de 563 $.
– Entre 60 et 89 km, on applique 65 % de la Cote100, soit 488 $.
– À 90 km et plus, la Cote100 est multipliée par 50 %, ce qui donne 377 $ : le coût plancher d’un bail de location annuel.

Le président du Regroupement des locataires de terres publiques, Arthur Fortin (Photo courtoisie Arthur Fortn- RLTP)

À cela s’ajoutent les taxes municipales versées aux MRC, basées sur la valeur du chalet, mais sans aucun service en retour.

Dans la majorité des cas, l’utilisation du terrain est limitée à six mois par année, alors que la facturation s’étend sur 12 mois.

Le RLTP monte au front

Le RLTP n’a pas dit son dernier mot.

« Dans nos échanges avec le MRNF, nous avons été très critiques et avons déploré le non-respect du plafond de 3 % pour les nouveaux baux, ainsi que les hausses importantes du loyer plancher. Les négociations sont toujours en cours, et il est essentiel que les villégiateurs adhèrent au RLTP pour renforcer notre pouvoir de négociation avec le ministère », martèle Arthur Fortin.

Parmi les quelque 42 174 détenteurs de baux en forêt publique, moins de 4 000 sont membres du RLTP. L’adhésion coûte 30 $ par an. Dans ce type de dossier, la force du nombre est cruciale pour influencer Québec.

Le RLTP souhaite corriger les iniquités dans la manière dont le MRNF détermine la valeur des baux et obtenir le droit de contester la valeur de référence, comme c’est possible dans les municipalités pour une évaluation foncière.

« Nous réclamons également une facture détaillée du bail afin que le locataire puisse effectuer les vérifications nécessaires et, au besoin, contester le montant », ajoute monsieur Fortin.

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  • Chasser le rêve en Nouvelle-Zélande
    Samuel Saint-Laurent, de Saint-Donat-de-Rimouski, n’en reviendra jamais, comme on dit, d’une expédition de chasse de classe mondiale en Nouvelle-Zélande. De Montréal à Vancouver et jusqu’à Auckland, un autre vol d’une heure l’a amené à la pourvoirie South Pacific Safaris pour sept jours de chasse, fin mai, début juin. « Une bonne ride de 15 heures de vol. J’y retournerais demain », affirme le guide professionnel de chasse, secteur Chaloupe, un territoire de SÉPAQ-Anticosti. Cinq Québéc
     

Chasser le rêve en Nouvelle-Zélande

5 juillet 2025 à 11:00

Samuel Saint-Laurent, de Saint-Donat-de-Rimouski, n’en reviendra jamais, comme on dit, d’une expédition de chasse de classe mondiale en Nouvelle-Zélande.

De Montréal à Vancouver et jusqu’à Auckland, un autre vol d’une heure l’a amené à la pourvoirie South Pacific Safaris pour sept jours de chasse, fin mai, début juin.

« Une bonne ride de 15 heures de vol. J’y retournerais demain », affirme le guide professionnel de chasse, secteur Chaloupe, un territoire de SÉPAQ-Anticosti.

Cinq Québécois étaient de cette expédition hors norme, dont son partenaire de chasse, Michael Gariépy.

« Nous avons chassé les espèces mythiques de la Nouvelle-Zélande, dont le Red Stag, Fallow Deer, Tahr, Feral Goat (chèvre de montagne) et le Arapawa Ram. »

N’allez pas croire que la chasse est facile.

Samuel Saint-Laurent a prélevé ce mâle Tahr, à la crinière imposante, accompagné de Michael Gariepy. (Photo courtoisie Samuel Saint-Laurent)

« On est en terrain montagneux. Si tu perds pied, tu ne reviens pas au Québec. C’est la chasse la plus dure que j’ai eue à vivre. Il faut parfois travailler en équipe pour approcher un gibier comme le Himalayen tahr et le Ram, qui habitent les hauts sommets. Le guide identifie la direction vers la bête ciblée. On se dirige par radio. C’est très intense. Ce n’est pas un “Portable winch” qui rapporte l’animal, mais un hélicoptère », relate Samuel.

Chasse d’une vie

Pour vivre une telle expédition, il y a un prix à payer.

« C’est dispendieux, mais c’est un voyage de chasse d’une vie. Et ça, ça n’a pas de prix. Tout y est différent. Tu sors de ta zone de confort, déstabilisé. Comme guide sur Anticosti, j’ai une très bonne base. Mais là-bas, c’est très différent, tu chasses surtout en hautes montagnes. C’est à l’extrême. »

Samuel a découvert de nouvelles facettes du métier de guide.

« Le chasseur ne porte pas son arme. Ton guide voit à tout. Tu touches à ta carabine au moment de lâcher le coup. C’est spécial. »

« On chasse en terrain montagneux extrême. C’est la chasse la plus dure que je n’ai jamais vécue », raconte Samuel. (Photo courtoisie Samuel Saint-Laurent)

Aucun tir ne peut se faire à moins de 300 verges du gibier ciblé. La venaison est distribuée dans des banques alimentaires.

Les clients en consomment au lodge. Le chasseur peut rapporter les bois des gibiers récoltés qui sont montés sur place.

Même passion

South Pacific Safaris est une pourvoirie familiale. Tous les membres ont des tâches particulières.

« Les clients chasseurs, le pourvoyeur et sa conjointe, leur fille, leur fils guide, tous vivent ensemble dans un magnifique pavillon “20” étoiles. J’ai adoré être dans un même groupe, à l’autre bout de la planète, à 20 000 km de chez moi, tous animés d’une même passion, la chasse. »

Peu après la récolte d’un Ram Arapawa, Samuel Saint-Laurent, Mario Léonard, Michael Gariepy et le guide Dan, de la pourvoirie « South Pacific Safaris ». (Photo courtoisie Samuel Saint-Laurent)

Comme si cette expédition en Nouvelle-Zélande n’était pas suffisante, à son retour, après une journée pour se remettre du décalage horaire, Samuel et sa conjointe Stéphanie Joncas, se dirigeaient en Haute-Mauricie y chasser l’ours noir, pour 21 jours de chasse en continu pour Samuel.

Si ce n’est pas une passion de la chasse, on peut se demander ce que c’est ?

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