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  • Nom adopté pour Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques
    Le nom de la circonscription électorale de Rivière-du-Loup–Témiscouata change pour Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques. Le projet de loi afin de remplacer l’appellation du comté a été adopté à l’Assemblée nationale. La députée Amélie Dionne avait déposé un mémoire aux audiences publiques de la Commission de la représentation électorale, puis en le présentant à la Commission de l’Assemblée nationale. Le projet avait été appuyé par de nombreux élus des trois MRC concernées, soit Rivière
     

Nom adopté pour Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques

26 juillet 2025 à 17:00

Le nom de la circonscription électorale de Rivière-du-Loup–Témiscouata change pour Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques. Le projet de loi afin de remplacer l’appellation du comté a été adopté à l’Assemblée nationale.

La députée Amélie Dionne avait déposé un mémoire aux audiences publiques de la Commission de la représentation électorale, puis en le présentant à la Commission de l’Assemblée nationale.

Le projet avait été appuyé par de nombreux élus des trois MRC concernées, soit Rivière-du-Loup, Témiscouata et Les Basques.

Une démarche similaire avait été entreprise en 2014 par le député provincial en poste à l’époque, Jean D’Amour, sans toutefois aboutir.

« J’ai toujours considéré que l’appellation Rivière-du-Loup–Témiscouata–Les Basques était essentielle pour refléter pleinement l’ensemble du territoire de la circonscription et pour renforcer le sentiment d’appartenance. Ce nouveau nom sera rassembleur pour l’ensemble de la population de la circonscription », commente madame Dionne.

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata-Les Basques, Amélie Dionne (Photo courtoisie)

En juin, le nom de la circonscription de Matane-Matapédia a aussi changé pour devenir « Matane-Matapédia-Mitis ».

Le député Pascal Bérubé a soutenu le projet de loi pour que le nom de La Mitis soit ajouté afin de mieux représenter son territoire.

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  • Que se passe-t-il dans les bureaux de l’Océanic?
    Depuis quatre semaines maintenant, l’Océanic de Rimouski nous fait part de nominations. L’opinion de Robin Lebel Sébastien Noël à titre de président. Il a mené de main de maître le tournoi de la Coupe Memorial. Il y a aussi Luc Michaud, qui devient adjoint au directeur général. Le directeur général de la Coupe Memorial 2025, Sébastien Noël. (Photo Vincent Éthier-LCH) Autre nomination, Daniel Demers, anciennement recruteur pour les Saguenéens de Chicoutimi. Danny Dupont a déclaré, à so
     

Que se passe-t-il dans les bureaux de l’Océanic?

26 juillet 2025 à 15:00

Depuis quatre semaines maintenant, l’Océanic de Rimouski nous fait part de nominations.

L’opinion de Robin Lebel

Sébastien Noël à titre de président. Il a mené de main de maître le tournoi de la Coupe Memorial. Il y a aussi Luc Michaud, qui devient adjoint au directeur général.

Le directeur général de la Coupe Memorial 2025, Sébastien Noël. (Photo Vincent Éthier-LCH)

Autre nomination, Daniel Demers, anciennement recruteur pour les Saguenéens de Chicoutimi. Danny Dupont a déclaré, à son sujet, qu’il aime avoir un point de vue différent qui forcera la réflexion au 2e étage du Colisée Financière Sun Life.

Une autre nomination du côté des dépisteurs: Mark Jones, qui devra ratisser l’est des États-Unis. Ça a sûrement un lien à voir avec les nouveaux règlements de la National Collegiate Athletic Association (NCAA), qui permet maintenant aux jeunes de 18 et plus, ayant évolué au niveau junior majeur, de s’expatrier au pays de l’Oncle Sam. Avec Donald Trump au pouvoir, ils ne sont pas nerveux. Moi, j’y penserais deux fois avant de courir pareil risque civil.

J’allais oublier Carolyn Claveau, qui agira à titre de thérapeute sportive.

Autres postes à pourvoir à l’Océanic

Il y a aussi des postes à pourvoir, qui sont annoncés sur leur site Web, dont une offre d’emploi de directeur des communications et de l’engagement communautaire ainsi qu’une autre de coordonnateur marketing numérique.

Je parlais d’évaluation au début juin, tout de suite après le tournoi de la Coupe Memorial. Mais, je ne croyais pas qu’il y aurait autant de mouvements de personnel et encore moins qu’il y aurait autant d’ouvertures de postes. Rappelez-vous que l’on parle d’une équipe junior.

Comme moi, vous vous demandez sûrement pourquoi autant de nominations et de changements de personnel. Par-dessus tout, il doit bien y avoir des gens qui sont partis. Qui sont-ils?

Est-ce que l’on doit faire un lien avec le manque de lustre sur la patinoire pendant la présentation du tournoi de la Coupe Memorial? Personnellement, il y avait, pour moi, quatre équipes de hockey junior majeur tout simplement formidables.

La nomination d’un nouveau président en relève à M. Tanguay s’explique assez bien. Tanguay Immobilier prend probablement plus de son temps. C’est un homme d’affaires qui a tout un pactole à gérer. Mark Jones, ça va de soi. Jusque là, tout baigne.

Mais, les nouveaux postes, dont celui qui mène à l’arrivée de Daniel Demers, venu tout droit de Chicoutimi? Il aura des preuves à faire. Disons que Chicoutimi n’a pas gagné grand-chose depuis 25 ans.

Dans les faits, soyons honnêtes, il nous manque un bout de l’histoire. Qui est parti? Souvent, lors de nominations, on prend le temps de remercier les gens pour leurs années de service ou, à tout le moins, on explique le fondement de nos décisions.

Tout ça me rappelle une compagnie pour laquelle j’ai travaillé quelques années et où, tous les trimestres, on nous présentait un nouveau représentant sur un territoire donné. On applaudissait de peur, en attendant que notre tour vienne pour prendre la porte.

En terminant, on parle d’embaucher un nouveau directeur des communications. Je dis cela sans malice, mais ça va faire du bien.

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  • Approche Chromatique poursuit sa lancée
    Le collectif musical Approche Chromatique, formé de jeunes musiciens issus du programme de Jazz Pop du Cégep de Rimouski, dévoile son tout premier album, intitulé « Chez Fleur », disponible dès maintenant sur toutes les plateformes numériques. Composé de Lucas Pelletier, Juliette Clermont, Jad Khaddour, Raphaël Carré-Lacasse et Cédric Lebel, le groupe fusionne les sonorités du jazz, du funk et du progressif pour créer un univers « vibrant, coloré et résolument audacieux. » Depuis leur renc
     

Approche Chromatique poursuit sa lancée

26 juillet 2025 à 12:00

Le collectif musical Approche Chromatique, formé de jeunes musiciens issus du programme de Jazz Pop du Cégep de Rimouski, dévoile son tout premier album, intitulé « Chez Fleur », disponible dès maintenant sur toutes les plateformes numériques.

Composé de Lucas Pelletier, Juliette Clermont, Jad Khaddour, Raphaël Carré-Lacasse et Cédric Lebel, le groupe fusionne les sonorités du jazz, du funk et du progressif pour créer un univers « vibrant, coloré et résolument audacieux. »

Depuis leur rencontre sur les bancs du cégep, leur complicité musicale n’a cessé de grandir, donnant naissance à des compositions originales.

Approche chromatique est formé de Juliette Clermont (guitare), Raphaël Carré-Lacasse (batterie), Jad Khaddour (saxophone), Lucas Pelletier (basse) et Cédric Lebel (guitare). (Photo courtoisie Cégeps en spectacles)

En 2024, ils se sont démarqués en remportant la deuxième place à la finale nationale de Cégeps en spectacle.

Aux Grandes Fêtes TELUS

Depuis, ils continuent de tracer leur chemin avec énergie et créativité, cumulant les prestations, notamment au Festi-Jazz International de Rimouski, aux mercredis musicaux en marge du Festi-Jazz d’Edmundston, et bientôt sur la scène Hydro-Québec des Grandes Fêtes TELUS, le 1er août à 14 h 30.

Le spectacle est gratuit, et toute la population est invitée à y découvrir les jeunes artistes.

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  • « Québec veut sortir les villégiateurs de leur forêt »
    Québec prévoit des hausses de loyer coupe-gorge aux chasseurs, pêcheurs et amateurs de plein air qui détiennent des baux de location dans une forêt publique qui leur appartiendra de moins en moins, et de plus en plus inaccessible avec les zones prioritaires d’aménagement du futur régime forestier. « On veut nous sortir de la forêt qui nous appartient », rage le président du Regroupement des locataires des terres publiques du Québec (RLTP), Arthur Fortin, sous le choc des hausses du loyer annu
     

« Québec veut sortir les villégiateurs de leur forêt »

26 juillet 2025 à 11:00

Québec prévoit des hausses de loyer coupe-gorge aux chasseurs, pêcheurs et amateurs de plein air qui détiennent des baux de location dans une forêt publique qui leur appartiendra de moins en moins, et de plus en plus inaccessible avec les zones prioritaires d’aménagement du futur régime forestier.

« On veut nous sortir de la forêt qui nous appartient », rage le président du Regroupement des locataires des terres publiques du Québec (RLTP), Arthur Fortin, sous le choc des hausses du loyer annuel des baux du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF).

Le président Fortin est sonné. Dès 2026, la ministre et députée de Rimouski, Maïté Blanchette-Vézina, qui ne se fait pas d’amis chez les usagers et gestionnaires des zecs, pourvoiries, fédérations et associations de chasseurs et pêcheurs avec son régime forestier, prévoit des prix minimums des loyers des terrains sous-location avec une hausse de 46 % pour le bail minimum qui passera de 343 $ à 500 $ le 1er janvier 2026, affectant 17 000 des 33 000 détenteurs de baux de villégiature.

« Et de 52 %, de 198 $ à 300 $, pour les 9 900 baux d’abris sommaires installés sur de petits terrains de 100 m2. L’Abitibi-Témiscamingue sera la plus touchée avec ses 6 500 baux d’abris sommaires », estime Arthur Fortin, qui qualifie ces hausses inacceptables et irréalistes.

« Ces augmentations rentrent dans le corps des villégiateurs les moins fortunés et des camps, dont la valeur foncière est la plus faible. »

Le projet du MRNF a été publié dans la Gazette officielle du 9 juillet, en période des vacances. C’est un journaliste qui a informé Arthur Fortin pour obtenir ses commentaires. Le MRNF a ajouté l’insulte à l’injure, deux synonymes appropriés dans la situation, en retenant aucune des recommandations du RLTP lors de la consultation, qui a pris fin le 11 avril.

« Nous avons déposé un mémoire sur les modifications envisagées. Ce qu’on nous a présenté comme une consultation n’aura été qu’un document d’information. »

De 397 $ à 1 213 $ 

Et les hausses des baux surviennent au moment où les valeurs de références des terrains sont révisées et les chalets réévalués. Les MRC ajouteront leur indexation annuelle.

Le conseil général du RLTP compte sur la mobilisation des 40 000 détenteurs de baux concernés et les autres, par solidarité, afin de renverser les hausses du loyer annuel des baux du ministère des Ressources naturelles et des Forêts dès 2026. (Photo courtoisie RLTP)

« Si un chalet est vendu en 2026, le loyer du bail augmentera de 23 % par rapport à 2025 s’il est supérieur au loyer minimum de 343 $. Les frais de transferts d’un chalet passeront de 397 $ à 1 213 $. Toute une claque », tonne Arthur Fortin. Environ 1 900 chalets changent de propriétaires par an.

Dès 2026, le MRNF et les MRC soutireront quelque 4 M$ par an des villégiateurs, une hausse de 20 % de leurs revenus annuels de location.

« Pourquoi ce taux exorbitant et pour qui ces 4 M$ par année ? Pour la bureaucratie gouvernementale. On n’en sait rien ». De nombreuses MRC seraient contre ces hausses, craignant la furie de ses locataires.

« Lettre à mon député »

Le RLTP va se battre, mais il lui reste moins de 45 jours pour renverser les hausses projetées.

Première démarche : les 40 000 détenteurs de baux concernés et les autres par solidarité, touchés par ces augmentations, doivent faire parvenir une lettre à leur député provincial avant le 22 août.  

Selon le RLTP, les hausses projetées vont affecter les portefeuilles des familles, des moins fortunés, et des propriétaires de camps dont la valeur foncière est la plus faible. Des propriétaires de chalets n’auront plus la richesse de leur avoir. (Photo courtoisie RLTP)

« Suivez ce lien pour un exemplaire de la lettre à mon député. Les coordonnées des députés sont accessibles en suivant ce lien. Faut surtout pas attendre », implore Arthur Fortin.

Le président du RLTP souhaite l’appui de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, dont la plupart des 145 000 membres ont des chalets ou/et des abris en forêt publique comme sur les zecs. Il nous a été impossible de rejoindre le président Marc Renaud.

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  • Les Gallant : passion du baseball entre père et fils
    Gabriel Gallant et son fils Jordan font partie de l’équipe de baseball de l’Est-du-Québec qui participe aux Jeux du Québec 2025, à Trois-Rivières.  Entraîneur dans le baseball mineur depuis six ans, le Rimouskois transmet sa passion sur le terrain tout en accompagnant son fils, qui joue depuis qu’il est tout petit. Jordan a gravi les échelons et évolue maintenant avec les Riverains du Bas-Saint-Laurent, secteur Est, dans la catégorie U13 AA. Gabriel a été sélectionné comme l’un des quatre
     

Les Gallant : passion du baseball entre père et fils

26 juillet 2025 à 09:00

Gabriel Gallant et son fils Jordan font partie de l’équipe de baseball de l’Est-du-Québec qui participe aux Jeux du Québec 2025, à Trois-Rivières. 

Entraîneur dans le baseball mineur depuis six ans, le Rimouskois transmet sa passion sur le terrain tout en accompagnant son fils, qui joue depuis qu’il est tout petit. Jordan a gravi les échelons et évolue maintenant avec les Riverains du Bas-Saint-Laurent, secteur Est, dans la catégorie U13 AA.

Gabriel a été sélectionné comme l’un des quatre entraîneurs de l’équipe de l’Est-du-Québec, aux côtés de Carl Côté, Simon Ouellet et Thommy Lévesque.

« Nous avons huit joueurs de Rimouski avec qui on pratique régulièrement, tandis que les autres viennent davantage du secteur de Rivière-du-Loup. La distance fait en sorte qu’on n’a eu que deux pratiques complètes ensemble, mais on poursuit nos matchs dans le cadre de la saison régulière », explique-t-il.

Pour Jordan, être sélectionné pour ces Jeux représente une grande fierté.

« C’est une belle expérience à vivre. C’est quelque chose qui n’arrive pas souvent dans une vie », lance-t-il avec philosophie.

Même si l’Est-du-Québec n’est pas considéré comme favori pour une médaille, la motivation est bien présente. « Nous sommes ici pour compétitionner. Notre objectif est de faire mieux qu’en 2023. Les jeunes ont beaucoup de talent et on leur répète que tout se joue sur le terrain », croit Gabriel Gallant.

Dynamique particulière 

Avoir son père comme entraîneur apporte une dynamique particulière. « C’est un sentiment bien différent. C’est un peu comme si la famille s’invitait dans l’équipe », reconnaît Jordan.

Excellent joueur de baseball et de balle-molle, Gabriel est conscient de la ligne à maintenir entre les rôles de père et d’entraîneur.

Jordan, troisième à partir de la gauche, en compagnie de coéquipiers de l’équipe de l’Est-du-Québec. (Photo courtoisie)

« C’est vraiment agréable de coacher Jordan, car je le connais bien et je sais comment le soutenir. Mais il sait très bien que sur le terrain, c’est Gabriel l’entraîneur, pas le papa », souligne-t-il.

Même s’il y a parfois des discussions après les matchs sur le chemin du retour, il tient à garder ces échanges positifs.

En plus de Jordan, Charles-Olivier Berger, Charles-Éric Maltais, Jordan Gallant, Ryan Murray, Olivier Leblanc, Antoine Poirier et Léon Paquet de Rimouski ainsi que Justin Paquet de Mont-Joli font partie de l’équipe de baseball de l’Est-du-Québec.

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  • Marché public de Rimouski : le temps d’en profiter
    Pour sa neuvième semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 29 exposants, ce samedi 26 juillet, au parc de la Gare. Voici les exposants prévus sur place : Le Maître Saucissier Ça goûte le bois ViV-Herbes – Herboristerie Ferme du Fond d’Orme Le Broutard des Appalaches La Sage Camomille Domaine Vallier Robert – Domaine Acer La Ferme de la Dérive La Cabottine – Saveurs Indigènes Pâtisserie La Rose Des Sables de Rimouski Les Craquantes
     
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  • Ligue Puribec : Matane grimpe au 4e rang
    Les Allées du Boulevard de Matane continuent de jouer de l’excellent baseball gagnant un autre match, cette fois par 7-6, en huit manches, à Trois-Pistoles. Il s’agissait d’un 7e gain à leurs huit derniers matchs. La formation matanaise est maintenant 4e au classement, devant Edmundston et Kamouraska.  Avec l’égalité 5-5 après sept manches, un simple de Mathieu Gauthier et un ballon-sacrifice de Michaël Lavoie ont produit deux points. Le Bérubé GM a bien tenté de créer l’égalité en fin de
     

Ligue Puribec : Matane grimpe au 4e rang

26 juillet 2025 à 01:10

Les Allées du Boulevard de Matane continuent de jouer de l’excellent baseball gagnant un autre match, cette fois par 7-6, en huit manches, à Trois-Pistoles.

Il s’agissait d’un 7e gain à leurs huit derniers matchs. La formation matanaise est maintenant 4e au classement, devant Edmundston et Kamouraska. 

Avec l’égalité 5-5 après sept manches, un simple de Mathieu Gauthier et un ballon-sacrifice de Michaël Lavoie ont produit deux points. Le Bérubé GM a bien tenté de créer l’égalité en fin de 8e, sans succès.

Le vétéran Stéphane Pouliot a été le meilleur au bâton dans la rencontre avec 3 en 3 et deux points produits.

Olivier Sirois (2-1), troisième lanceur utilisé par Matane, enregistre la victoire alors que Tristan Ouellet (0-1) encaisse la défaite.

Pour le sommaire : cliquez ici

La jeune équipe du Bérubé GM a livré une belle bataille malgré la défaite. (Photo : Jean-Claude Pelletier)

À Saint-Pascal

Pendant ce temps, à Saint-Pascal, les Industries Desjardins du Kamouraska ont disposé du Frontière FM d’Edmundston par 8-5. 

C’était l’égalité 4-3 pour les locaux quand les trois premiers frappeurs de la 4e manche, Enrick Jomphe, Cédric Lizotte et Émilien Plouffe, ont frappé trois circuits consécutifs aux dépens de Félix Cyr pour faire 7-3. 

Garett Parkins a aussi une longue balle pour les visiteurs dont le meilleur au bâton a été Vincent Hébert avec 4 en 4. 

Juan Carlos Rodriguez (1-1) a été le lanceur gagnant et Patrick Morin (0-3), le perdant.

Juan Carlos Rodriguez (Photo Le Soir archives – René Alary)

Pour le sommaire : cliquez ici

Samedi

Le match des étoiles de la Ligue Puribec se tiendra samedi, 19 h, à Saint-Pascal. Pour la circonstance, une équipe des joueurs importés de la ligue sera opposée à une formation des meilleurs joueurs locaux du circuit.

Le Shaker sera représenté par trois joueurs : les frères Benjamin et Alexis Roy ainsi que le receveur Mathew Ramos.

Pour le classement : cliquez ici

Reçu hier — 25 juillet 2025Journal Le Soir
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  • Michel Leblanc : passion, résilience et reconnaissance
    L’artiste-peintre professionnel Michel Leblanc réalise son rêve en revenant au Bas-Saint-Laurent pour ouvrir un atelier-galerie, inauguré en bordure du fleuve au 520 route de la mer, à Sainte-Flavie.  L’inauguration de l’Atelier-Galerie d’art, qui précédait d’une journée l’ouverture officielle au public, était une occasion pour monsieur Leblanc de présenter le concept du lieu. Ouvert de 10 h à 21 h, sept jours sur sept jusqu’à l’Action de grâce, le Rimouskois accueille les visiteurs pour l
     

Michel Leblanc : passion, résilience et reconnaissance

25 juillet 2025 à 19:00

L’artiste-peintre professionnel Michel Leblanc réalise son rêve en revenant au Bas-Saint-Laurent pour ouvrir un atelier-galerie, inauguré en bordure du fleuve au 520 route de la mer, à Sainte-Flavie. 

L’inauguration de l’Atelier-Galerie d’art, qui précédait d’une journée l’ouverture officielle au public, était une occasion pour monsieur Leblanc de présenter le concept du lieu.

Ouvert de 10 h à 21 h, sept jours sur sept jusqu’à l’Action de grâce, le Rimouskois accueille les visiteurs pour le voir peindre et acheter ses tableaux.

« L’Atelier-galerie d’art Leblanc n’est pas seulement mon lieu de travail. Il y aura des ateliers d’un jour, s’adressant à des organismes communautaires, des enfants de la DPJ, des ressources intermédiaires. Ce seront de petits ateliers, dans lesquels les jeunes feront une toile en une journée », explique monsieur Leblanc. 

L’artiste accordera ainsi une place de choix à la philanthropie. « Quatre fois par année, des œuvres seront remis gracieusement à des entreprises ou des entrepreneurs qui réaliseront des événements de bienfaisance dans la région. Depuis quelques années, ce sont plus de 100 000 $ qui ont été amassés avec les œuvres d’art Leblanc, pour des fondations dues à des encans ou d’activités-bénéfice. »

Michel Leblanc compte aussi mettre en lumière les œuvres de l’homme qui lui a transmis sa passion pour la peinture, soit son père, Ambroise, natif de Maria en Gaspésie. 

« C’est le plus bel héritage que mon père pouvait me léguer. Aujourd’hui âgé de 89 ans, il est toujours actif et il verra ses œuvres être exposées. »

Un accident qui a tout changé

Michel Leblanc a traversé de nombreuses épreuves au cours de son parcours, dont un grave accident de la route en 2008.

« Je me suis réveillé à l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal, sorti d’un coma, à la suite d’un face-à-face, frappé par un chauffard. Les médecins m’ont sauvé la vie de justesse. À mon réveil, je n’avais plus aucun souvenir du passé. Je ne reconnaissais plus personne, même pas mon frère jumeau identique. »

Les ravages causés par l’accident lui ont enlevé le goût de vivre, jusqu’au jour où il se fait proposer de peindre dans un local désaffecté, au sous-sol de l’hôpital.

Michel Leblanc, lors de l’inauguration de son atelier-Galerie d’Art. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« C’est une animatrice en loisir de l’hôpital de réadaptation qui m’a fait une proposition hors du commun. Sachant que j’étais artiste peintre, elle me dénicha un local désaffecté dans le sous-sol de l’hôpital, en guise d’atelier de peinture clandestin. »

Bien qu’il ne se rappelait plus de personne, il se souvient s’être mis à peindre comme s’il n’avait jamais arrêté. 

« J’étais artiste avant d’avoir l’accident, mais l’art m’a aidé à surmonter les épreuves. Quand j’étais à l’hôpital, c’est vrai que je voulais mourir. J’aurais aimé que quelqu’un m’aide à partir pour de bon, parce que j’étais une personne active. Je ne savais pas si j’allais pouvoir marcher à nouveau. Il y avait des infections, des complications, l’amputation était tout le temps probable et je ne pouvais pas concevoir, moi qui étais si actif, entraineur en activité physique, être en fauteuil roulant. L’art m’a aidé. Quand j’ai commencé à peindre dans l’atelier, dans le sous-sol de l’hôpital, je ne me sentais plus comme un patient. »

C’était une façon pour l’artiste de vivre avec sa nouvelle réalité. 

« Je n’oubliais pas que j’étais en fauteuil roulant, mais pendant que je peignais, je ne voyais plus noir. Aujourd’hui, je marche, après toutes ces années, je réalise un rêve, celui de construire mon atelier-galerie d’art et c’est pour ça que quand je vois cette réalisation, je trouve ça très émouvant. J’ai voulu mourir, j’ai peint dans des sous-sols délabrés et me voici aujourd’hui dans un atelier de rêve pour un artiste. »

Projet de famille 

Michel Leblanc compte sur l’appui de sa conjointe, Kristal Bouvry-Gallant et ses deux enfants, qui, d’une façon ou d’une autre, ont aussi été impactés par l’accident de 2008.

L’Atelier-galerie d’art Leblanc (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Derrière tout rêve d’un homme se cache une femme. J’aimerais donc remercier celle qui a tout orchestré, depuis l’achat de la maison, à la construction de l’atelier. Merci à mes deux enfants, Noah et Stella-Rose, qui nous ont suivis dans cette aventure. »

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  • Un policier est reconnu coupable
    Le policier de la Sûreté du Québec à Montmagny et ancien propriétaire de la Villa des Basques, Ghislain Dorion, a été reconnu coupable au criminel pour des fautes commises lors d’enquêtes policières et il a écopé d’une peine de neuf mois de détention dans la collectivité. Selon le Journal de Québec, Dorion a reconnu des manquements dans cinq dossiers d’enquête. Il a notamment jeté de la preuve aux poubelles et fermé un dossier en justifiant sa décision par une fausse rencontre avec un pro
     

Un policier est reconnu coupable

Le policier de la Sûreté du Québec à Montmagny et ancien propriétaire de la Villa des Basques, Ghislain Dorion, a été reconnu coupable au criminel pour des fautes commises lors d’enquêtes policières et il a écopé d’une peine de neuf mois de détention dans la collectivité.

Selon le Journal de Québec, Dorion a reconnu des manquements dans cinq dossiers d’enquête.

Il a notamment jeté de la preuve aux poubelles et fermé un dossier en justifiant sa décision par une fausse rencontre avec un procureur. Ghislain Dorion a été suspendu par la Sûreté du Québec en juin 2021. Le policier avait alors 30 ans d’expérience au sein du corps policier.

Des fautes dans cinq affaires

Il a admis avoir commis des fautes dans cinq affaires distinctes entre 2010 et 2021, certains de ses gestes ayant même mené à l’arrêt des procédures dans des dossiers criminels.

Dorion a reconnu avoir autorisé la libération d’un camion impliqué dans une collision sans l’autorisation du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), ce qui a mené à un arrêt des procédures dans le dossier de négligence criminelle causant la mort, puisque la défense n’avait pas eu la possibilité de contre-expertiser le véhicule.

Neuf mois de prison dans la collectivité

En avril, le tribunal l’a condamné à une peine d’emprisonnement dans la collectivité de neuf mois pour deux chefs d’accusation.

Ghislain Dorion a aussi été impliqué dans l’immobilier et la restauration.

En 2018, de nombreuses plaintes ont touché la Villa des Basques. En 2019, l’entreprise s’est retrouvée en faillite et mise sous séquestre.

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  • Anabelle Larouche réalise un rêve
    Dans le cadre de la cérémonie d’ouverture de la 59e Finale des Jeux du Québec, la Louperivoise Anabelle Larouche a été choisie pour porter le drapeau de l’Est-du-Québec lors de l’entrée officielle de la délégation au Colisée Vidéotron. La chef de délégation Alexandra Gagnon-Tillard a annoncé la nouvelle lors de la rencontre réunissant les représentants de la région en fin d’après-midi. « Je me sens fière et choyée, vu que c’est ma dernière participation aux Jeux du Québec. À Laval, je rega
     

Anabelle Larouche réalise un rêve

25 juillet 2025 à 17:00

Dans le cadre de la cérémonie d’ouverture de la 59e Finale des Jeux du Québec, la Louperivoise Anabelle Larouche a été choisie pour porter le drapeau de l’Est-du-Québec lors de l’entrée officielle de la délégation au Colisée Vidéotron.

La chef de délégation Alexandra Gagnon-Tillard a annoncé la nouvelle lors de la rencontre réunissant les représentants de la région en fin d’après-midi.

« Je me sens fière et choyée, vu que c’est ma dernière participation aux Jeux du Québec. À Laval, je regardais les athlètes qui portaient le drapeau et je disais que j’aimerais être comme eux un jour, et aujourd’hui mon rêve se réalise! », a mentionné Anabelle immédiatement après l’annonce.

Une troisième participation aux Jeux

Après Laval et Rimouski, l’athlète de 17 ans de Rivière-du-Loup en est à sa troisième participation aux Jeux du Québec. Médaillée à ses deux premières Finales des Jeux du Québec, elle a remporté l’argent au relais 4 x 100 mètres à Rimouski et deux médailles de bronze au relais 4 x 400 mètres à Laval et Rimouski.

Odélie Drapeau, Juliane Thériault, Anabelle Larouche et Béatrice Choinière-Lambert. (Photo courtoisie Mission Est-du-Québec)

Elle arrive tout juste des Jeux de la Francophonie canadienne à Laval où elle a terminé deuxième au saut en longueur avec une performance de 4 mètres 89 chez les U19.

Elle a également obtenu une quatrième position au 200 mètres dans la catégorie U19. Elle a réalisé un record personnel avec un chrono de 26,28 et ce malgré qu’elle venait de terminer sa course de 800 mètres ou elle a pris la sixième position.

En plus de ses excellentes performances, Anabelle se démarque par son comportement exemplaire. Ses entraîneurs·es la décrivent comme une athlète polyvalente, disciplinée et rigoureuse.

Identifiée au niveau provincial dans sept épreuves en sprint, saut et combiné, elle a été nommée athlète par excellence de l’École secondaire de Rivière-du-Loup, tous sports confondus.

Leader de son groupe d’entraînement, elle représente fièrement l’Est-du-Québec sur les scènes provinciale et canadienne, avec des performances constantes, une attitude irréprochable et un esprit sportif inspirant, ce qui en fait un modèle pour tous les athlètes de la région.

« J’aime l’ambiance, l’esprit d’équipe, et quand tout le monde fait son cri de région à la cafétéria. C’est une expérience autre. C’est comme des mini Jeux Olympiques pour moi. Il y a tous les autres sports au-delà de l’athlétisme, et il y a une fraternité différente. On crée de nouvelles amitiés avec les autres régions et ça, c’est unique », a-t-elle mentionné.

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  • Mont-Joli : encore un mois de travaux
    Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, fait le point sur l’avancement des travaux sur le boulevard Jacques-Cartier qui devraient se poursuivre jusqu’au 25 août. « C’est le gros chantier que nous avons à l’entrée de la Ville. La pose des drains souterrains est maintenant terminée. Le réseau d’aqueduc temporaire a été démantelé la semaine dernière. Nous allons ensuite faire les travaux de bordure et les trottoirs. Les travaux d’asphaltage pourront donc commencer dès le 4 août et s’échelonner jusq
     

Mont-Joli : encore un mois de travaux

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, fait le point sur l’avancement des travaux sur le boulevard Jacques-Cartier qui devraient se poursuivre jusqu’au 25 août.

« C’est le gros chantier que nous avons à l’entrée de la Ville. La pose des drains souterrains est maintenant terminée. Le réseau d’aqueduc temporaire a été démantelé la semaine dernière. Nous allons ensuite faire les travaux de bordure et les trottoirs. Les travaux d’asphaltage pourront donc commencer dès le 4 août et s’échelonner jusqu’au 25 août », précise le maire, qui rappelle que les travaux ont débuté au début juin.

Travaux de 6,2 M$

Rappelons que les travaux en cours consistent à remplacer les conduites souterraines sur une distance de 350 mètres, entre l’avenue Lavoie et l’avenue Poirier, et sur une distance de 355 mètres sur l’avenue Benoît-Quimper.

Les investissements nécessaires pour remettre à niveau ces infrastructures sont de l’ordre de 6,2 M$ et la Ville de Mont-Joli a pu compter sur l’appui du gouvernement du Québec pour subventionner une grande partie de la facture.

« Nous avons aussi utilisé une partie de nos revenus de la TECQ (taxe sur l’essence) », souligne monsieur Soucy.

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo courtoisie)

« On demande aux gens d’être patients pendant les travaux », mentionne le maire.

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  • Volte-face de Québec : est-il trop tard?
    Il aura fallu une levée de boucliers générale pour que le gouvernement Legault entende finalement raison. Devant la grogne généralisée, Québec a annoncé, la semaine dernière, qu’il injectera 540 M$ supplémentaires dans le réseau scolaire pour préserver les services aux élèves. Une volte-face qui soulève une question fondamentale: est-il trop tard? L’opinion de Johanne Fournier J’ai posé la question à une maman du Bic, dont les services sur lesquels pouvait compter son fils seront supprimés
     

Volte-face de Québec : est-il trop tard?

25 juillet 2025 à 15:00

Il aura fallu une levée de boucliers générale pour que le gouvernement Legault entende finalement raison. Devant la grogne généralisée, Québec a annoncé, la semaine dernière, qu’il injectera 540 M$ supplémentaires dans le réseau scolaire pour préserver les services aux élèves. Une volte-face qui soulève une question fondamentale: est-il trop tard?

L’opinion de Johanne Fournier

J’ai posé la question à une maman du Bic, dont les services sur lesquels pouvait compter son fils seront supprimés à la rentrée. La classe de Jeffrey-Lou, dont le personnel était spécialisé dans le trouble du spectre de l’autisme, n’existera plus. « Le ministre a annoncé qu’il ajouterait des millions pour les services aux élèves, convient Marie-Josée Aubin. Mais, le mal est déjà fait: les postes sont déjà supprimés. »

Vent de panique

Rappelons les faits. En mars, le budget 2025-2026 a annoncé des compressions en éducation. En juin, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a passé une commande aux centres de services scolaires: réduire leurs dépenses de 570 M$.

Le résultat? Un vent de panique a soufflé sur les écoles. Des directions ont imploré Québec de reculer sur ces coupes dévastatrices, sans quoi des services essentiels aux élèves seraient annulés à la rentrée. Les centres de services scolaires ont dû préparer des listes de suppressions qui donnent le vertige: postes d’enseignants, services d’orthopédagogie, aide aux élèves en difficulté, transport scolaire.

Une injection salutaire, mais…

Le recul du gouvernement constitue certes un pas dans la bonne direction. Mais, cette somme de 540 M$ est-elle suffisante? 

La réponse des syndicats est non, car cette injection de dernière minute ne réparera pas les dégâts collatéraux causés par les coupes draconiennes planifiées pendant des mois par les directions d’école: du personnel licencié, des services annulés, des projets éducatifs mis en veilleuse. Peut-on remettre la machine en marche comme si de rien n’était? Personne ne semble y croire.

Problème de gouvernance?

Cette crise révèlerait-elle un problème de gouvernance plus profond? Comment un gouvernement qui clame faire de l’éducation sa priorité peut-il en arriver à menacer les services aux élèves?

(Photo Unsplash.com – crédit : Element5 Digital)

Plus inquiétant encore: comment, avec cette volte-face, arrivera-t-on à résoudre l’équation budgétaire de fond? Si Québec injecte 540 M$, d’où viendra cet argent? Dans un contexte où le Québec nage en plein déficit, cette rallonge budgétaire ne risque-t-elle pas de créer des tensions ailleurs ou de pelleter le problème dans la cour de quelqu’un d’autre?

Pour les acteurs du milieu scolaire, cette façon d’aller de l’avant du gouvernement pour ensuite rétropédaler est épuisante. Ils ont besoin de prévisibilité, de planification à long terme. En éducation comme ailleurs, gouverner, c’est prévoir. Or, à ce chapitre, le ministre de l’Éducation aurait-il une leçon à apprendre?

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  • Des châteaux de sable pour Sainte-Luce
    La municipalité de Sainte-Luce tient demain, le samedi 26 juillet 2025, son concours de Châteaux de sable, présenté par le Navigateur Ste-Luce. L’événement, qui prendra place à la plage de l’Anse-aux-Coques, s’adresse aux petits comme aux grands. Les inscriptions se feront sur place dès 9 h la journée du concours et plusieurs prix sont à gagner, selon deux catégories : adulte et famille. Les prix à remporter Le premier prix de la catégorie adulte est un séjour aux Îles-de-la-Madelein
     

Des châteaux de sable pour Sainte-Luce

25 juillet 2025 à 14:00

La municipalité de Sainte-Luce tient demain, le samedi 26 juillet 2025, son concours de Châteaux de sable, présenté par le Navigateur Ste-Luce.

L’événement, qui prendra place à la plage de l’Anse-aux-Coques, s’adresse aux petits comme aux grands.

Les inscriptions se feront sur place dès 9 h la journée du concours et plusieurs prix sont à gagner, selon deux catégories : adulte et famille.

Les prix à remporter

Le premier prix de la catégorie adulte est un séjour aux Îles-de-la-Madeleine au Navigateur Millerand. Il s’agit d’un prix d’une valeur de 2000 $ offert par le Navigateur Ste-Luce. Le deuxième prix de cette même catégorie est un montant de 600 $ et le troisième est un montant de 300 $.

De magnifiques structures de sable sont réalisées, chaque année, lors du traditionnel concours de châteaux de sable de Sainte-Luce (Photo courtoisie)

Dans la catégorie famille, le premier prix est un montant de 500 $, tandis que le second est un montant de 300 $ et le troisième un montant de 250 $.

Plusieurs prix de participation seront aussi remis.

Notons qu’en cas de pluie, le concours sera remis au lendemain, soit le dimanche 27 juillet.

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  • Chantier de Han-Logement : les échéanciers sont respectés
    Portés par l’organisme Han-Logement, la construction de 32 logements adaptés et abordables pour des personnes en situation de handicap se compléta comme prévu, à la fin de l’été, dans le district Pointe-au-Père à Rimouski. Entamés en août 2024, les travaux effectués par l’entrepreneur général CB4S de Saint-Arsène consistent à l’aménagement de quatre édifices de huit logements sur la rue des Vétérans. Ce projet d’envergure répondra à un besoin criant à Rimouski. « Ils seront adaptés pour
     

Chantier de Han-Logement : les échéanciers sont respectés

25 juillet 2025 à 12:00

Portés par l’organisme Han-Logement, la construction de 32 logements adaptés et abordables pour des personnes en situation de handicap se compléta comme prévu, à la fin de l’été, dans le district Pointe-au-Père à Rimouski.

Entamés en août 2024, les travaux effectués par l’entrepreneur général CB4S de Saint-Arsène consistent à l’aménagement de quatre édifices de huit logements sur la rue des Vétérans. Ce projet d’envergure répondra à un besoin criant à Rimouski.

« Ils seront adaptés pour des personnes en situation de handicap physique, intellectuel, ou vivant avec un trouble du spectre de l’autisme, ainsi qu’à des personnes âgées bénéficiant des adaptations. Chaque logement intégrera 55 adaptations pour optimiser l’accessibilité et le confort de nos locataires », explique la coordinatrice philanthropie et marketing chez Han-Logement, Cindy de Lozzo.

La Ville cède son rang hypothécaire

Pour concrétiser le projet, le conseil municipal de Rimouski a accepté à l’unanimité les termes de l’acte de cession de rang hypothécaire à intervenir entre la Ville de Rimouski et la Société Canadienne d’Hypothèque et de Logement (SCHL) sur le projet d’Han-Logement.

La cession de son rang hypothécaire signifie que la Ville de Rimouski cède sa priorité à la SCHL comme créancier en cas de faillite.

« Le promoteur obtient du financement de divers organismes prêteurs. Dans ce cas-ci, il s’agit de la SCHL. Une des conditions pour qu’ils prêtent de l’argent, c’est d’obtenir la priorité au point de vue hypothécaire. La Ville cède donc son rang hypothécaire pour qu’Han-Logement puisse accéder à du financement », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo courtoisie UMQ)

Rimouski a aussi donné le terrain à Han-Logement pour permettre la construction des 32 logements abordables.

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  • Début des consultations sur le phoque
    Les consultations publiques dans le cadre des états généraux sur le phoque du Saint-Laurent débutent dans les prochaines semaines. Cette initiative mise en place par le musée marin Exploramer, l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ) et l’Agence Mamu Innu Kakussesht a pour but de rassembler tous les points de vue, d’en faire découler un consensus pour parler d’une seule voix aux différents paliers des gouvernement. Ainsi, les gens de tous les horizons sont invités à s’in
     

Début des consultations sur le phoque

25 juillet 2025 à 10:00

Les consultations publiques dans le cadre des états généraux sur le phoque du Saint-Laurent débutent dans les prochaines semaines.

Cette initiative mise en place par le musée marin Exploramer, l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ) et l’Agence Mamu Innu Kakussesht a pour but de rassembler tous les points de vue, d’en faire découler un consensus pour parler d’une seule voix aux différents paliers des gouvernement.

Ainsi, les gens de tous les horizons sont invités à s’inscrire pour participer à l’une des consultations en ligne qui se tiendront les 19, 20 et 26 août en français ainsi qu’en anglais le 27 août.

« Nous voulons la plus grande représentativité possible. Ça inclut les Maritimes. On veut aussi que les communautés autochtones soient là. Il faut aussi que les scientifiques, les chasseurs et que les producteurs de matière première fassent partie de ces consultations » explique Sandra Gauthier, directrice d’Exploramer.

Les aspects qui seront abordés par les trois présidents sont la règlementation, la science et la valorisation de la ressource. Ces présidents sont d’ailleurs des experts dans leur domaine, soit Patrick Vincent, Mike Hammil ainsi que Geneviève Myles. Le tout se fait sous la supervision d’un ancien juge de la Cour Supérieure, Me Robert Pidgeon.

La perception par rapport à la chasse aux phoques a changé au fil des années. Les intervenants œuvrant de près dans le milieu sont d’avis que la règlementation officielle actuelle n’est pas au diapason avec les réalités.

À titre d’exemple, Gil Thériault de l’ACPIQ mentionnait qu’une seule entreprise, la boucherie Côte-à-Côte aux Îles-de-la-Madeleine a le droit de commercialiser le phoque au Québec.

« Elle aurait de la demande pour 3 000 phoques annuellement, alors qu’elle n’a accès qu’à 800 bêtes. »

Sandra Gauthier va un peu plus loin quant à la perception vis-à-vis la chasse aux phoques.

« On veut entendre tous les discours incluant ceux qui sont davantage animalistes. Leurs données sont importantes pour la discussion. D’ailleurs c’est grâce à eux si on ne chasse plus le blanchon au Québec. C’est aussi grâce à eux si on ne chasse plus le phoque pour la fourrure. Toutefois, aujourd’hui, c’est davantage pour la viande qu’on chasse le phoque. On utilise aussi la graisse pour faire de l’Oméga-3. On sert de l’entièreté de la carcasse. Les choses ont donc beaucoup changé au fil du temps. »

Accompagner le gouvernement

Selon la perception de Sandra Gauthier, les états généraux sur le phoque du Saint-Laurent permettront d’adopter des résolutions claires qui seront présentées aux gouvernements, autant du Québec que du Canada. « C’est un sujet qui est délicat, mais on sent que le gouvernement est prêt à faire avancer le dossier. Ces états généraux sont réalisés pour trouver un consensus. »

Le phoque est en quantité importante dans le Saint-Laurent. (Photo Archives – Stéphane Quintin)

Lorsque le processus sera terminé, les trois présidents compileront les informations reçues dans les consultations publiques et les mémoires et émettront des recommandations préliminaires.

C’est lors d’une ultime assemblée qui se tiendra à Matane en novembre que des résolutions seront adoptées.

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  • Sécurité nautique : la SQ tient une opération nationale
    La Sûreté du Québec intensifiera ses interventions, ce samedi 26 et ce dimanche 27 juillet, dans le cadre d’une opération nationale en sécurité nautique. Elle vise les comportements des plaisanciers qui contribuent à mettre leur propre sécurité et celle des autres en danger. Au cours de cette fin de semaine, les policiers réaliseront diverses interventions auprès de la clientèle nautique autant à quai que sur les plans d’eau. Des interventions en matière de capacités affaiblies par le
     

Sécurité nautique : la SQ tient une opération nationale

25 juillet 2025 à 09:00

La Sûreté du Québec intensifiera ses interventions, ce samedi 26 et ce dimanche 27 juillet, dans le cadre d’une opération nationale en sécurité nautique.

Elle vise les comportements des plaisanciers qui contribuent à mettre leur propre sécurité et celle des autres en danger.

Au cours de cette fin de semaine, les policiers réaliseront diverses interventions auprès de la clientèle nautique autant à quai que sur les plans d’eau.

Des interventions en matière de capacités affaiblies par les drogues et/ou l’alcool seront aussi effectuées sur la route lors du retour à la maison.

« À quai, sur les plans d’eau, comme sur la route, l’achalandage ne cesse d’augmenter. Dans la majeure partie des collisions, chavirements et noyades, le comportement humain est un facteur important. Connaître son embarcation et se familiariser avec ses équipements lors d’activités nautiques peut éviter des situations déplorables dues à l’inexpérience », indique la SQ dans un communiqué.

Pour de plus amples informations sur les conseils et règles en matière de sécurité nautique, consultez le guide de sécurité nautique au : https://tc.canada.ca/sites/default/files/migrated/tp_511f.pdf

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  • Les entreprises délaissent Postes Canada
    Alors que les conflits de travail et les grèves assombrissent le ciel de Postes Canada, les entreprises se tournent de plus en plus vers des solutions alternatives pour leurs besoins de livraison. La Fédération canadienne des entreprises indépendantes a mené une étude auprès de 2 317 commerces afin de déterminer l’impact des ruptures de services chez Postes Canada. Le sondage s’est tenu au cours des mois de juin et juillet. À la lumière des réponses obtenues, il est révélé que quatre PME s
     

Les entreprises délaissent Postes Canada

25 juillet 2025 à 08:00

Alors que les conflits de travail et les grèves assombrissent le ciel de Postes Canada, les entreprises se tournent de plus en plus vers des solutions alternatives pour leurs besoins de livraison.

La Fédération canadienne des entreprises indépendantes a mené une étude auprès de 2 317 commerces afin de déterminer l’impact des ruptures de services chez Postes Canada. Le sondage s’est tenu au cours des mois de juin et juillet.

À la lumière des réponses obtenues, il est révélé que quatre PME sur cinq utilisent toujours les services de Postes Canada, mais que la grève de 2024, a provoqué certains changements d’habitude. Le sondage indique que 55 % des répondants font moins appel à Postes Canada depuis la dernière grève.

On y apprend que le courrier régulier tel des chèques ou papiers administratifs sont toujours envoyés par Postes Canada alors que les colis sont davantage confiés à des entreprises privées comme FedEx ou Purolator. Toutefois, l’incertitude face aux services de Postes Canada ont poussé certaines entreprises à se tourner vers le courrier numérique.

D’ailleurs, une nouvelle grève pousserait 67 % des petites et moyennes entreprises à délaisser Postes Canada au profit d’une solution plus fiable. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’à peine une entreprise sur cinq estime que Postes Canada est un service essentiel.

Les 53 000 membres de Postes Canada pourraient déclencher une nouvelle grève au moment qu’ils jugeront opportun lorsque le vote sur les offres patronales sera conclu. La date butoir imposée est le 1er août. Rappelons qu’en 2024, une grève avait paralysé la livraison du courrier pendant un mois. Lors du retour au travail, il avait fallu plusieurs semaines avant de rattraper le temps perdu.

Reçu avant avant-hierJournal Le Soir
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  • Richard Z. Sirois se souvient d’Ozzy Osbourne
    Le populaire animateur radio et humoriste, Richard Z. Sirois, est un grand amateur de musique. Parmi les artistes qui l’ont marqué, Ozzy Osbourne fait inévitablement partie du lot. Le légendaire chanteur de Black Sabbath ou en solo, surnommé le « Prince des ténèbres », est mort le 22 juillet dernier à l’âge de 76 ans. Richard Z. Sirois est un grand amateur de Black Sabbath. Il leur attribue pratiquement l’invention du heavy métal. Pour lui, le premier album du groupe d’Ozzy Osbourne r
     

Richard Z. Sirois se souvient d’Ozzy Osbourne

24 juillet 2025 à 19:00

Le populaire animateur radio et humoriste, Richard Z. Sirois, est un grand amateur de musique. Parmi les artistes qui l’ont marqué, Ozzy Osbourne fait inévitablement partie du lot.

Le légendaire chanteur de Black Sabbath ou en solo, surnommé le « Prince des ténèbres », est mort le 22 juillet dernier à l’âge de 76 ans.

Richard Z. Sirois est un grand amateur de Black Sabbath. Il leur attribue pratiquement l’invention du heavy métal.

Pour lui, le premier album du groupe d’Ozzy Osbourne revêt, pour le style, la même importance que Nevermind de Nirvana pour le grunge et Never mind the bollocks, de Sex Pistols, pour le punk.

C’est à 14 ans que Richard Z. Sirois a découvert Black Sabbath.  

« À cet âge-là, on est tous un peu rebelles et Black Sabbath arrivait avec un son lourd et très différent de ce qu’on connaissait. Déjà la pochette annonçait ce qui se retrouvait à l’intérieur. D’ailleurs, l’album commence avec du tonnerre et la voix d’outre-tombe d’Ozzy Osbourne. »

Sombre et diabolique

Le côté sombre et diabolique rempli de messages voilés qui déplaisaient aux parents était une raison supplémentaire pour adopter le groupe qui tire d’ailleurs son nom d’un film d’horreur de l’époque.  

« J’ai pu voir Black Sabbath à la place des Nations à Montréal en 1971 pour la modique somme de deux dollars. Ozzy, c’est un des personnages les plus fascinants de l’histoire du rock. Il a passé à travers toutes les surdoses de drogues et d’alcool et subi des accidents puis en est ressorti très diminué physiquement. Malgré tout, il continuait de monter sur scène car c’est là qu’il était le plus heureux » , ajoute l’animateur radio.

Ozzy Osbourne est décédé le 22 juillet dernier à l’âge de 76 ans. (Photo Getty Images)

Évidemment, la musique de Black Sabbath a tourné beaucoup à la maison. À l’aube des 16 ans de son fils Émile, Richard Z. Sirois lui a demandé ce qu’il souhaitait pour son anniversaire. « Il m’a répondu qu’il voulait voir un spectacle de Black Sabbath. Je savais alors que j’avais réussi son éducation », rigole-t-il.

Les présences sur scène d’Ozzy Osbourne étaient toujours ressenties.

« Lorsque je l’ai vu pour la dernière fois en spectacle avec mon fils il y a neuf ans, on voyait déjà qu’il avait de la misère. Il tenait à peine debout. Mais il a toujours eu un don pour manipuler la foule à sa guise et son charisme était légendaire » , ajoute Richard Z. Sirois.

L’héritage d’Ozzy

Le dernier show de Black Sabbath à peine quelques semaines avant le décès d’Ozzy est fort représentatif de l’influence du groupe sur tout ce qui a découlé dans le rock au fil des années.

« Tout le monde était présent. Sa famille au complet, ses amis et tous les membres du groupe incluant le batteur original qu’on n’avait pas vu depuis très longtemps », souligne Richard Z. Sirois.

Des fleurs et des bougies autour de l’étoile d’Ozzy Osbourne sur le célèbre « Hollywood Walk of Fame » (Photo AFP)

D’ailleurs, de nombreux groupes étaient aussi de la représentation, dont Metallica, Alice in chains et Pantera.

Ce spectacle est, selon Richard, le chant du cygne d’Ozzy Osbourne qui aura pu monter une dernière fois sur scène, avec la même voix d’outre-tombe même si le corps ne suivait plus. « Ozzy Osbourne, c’est la naissance du heavy métal. C’est un son qui transcende les générations. »

« Nécrologiste musical »

L’ex-membre du groupe humoristique RBO anime Les Grands bazous, une émission 100 % musicale diffusée sur toutes les stations O du réseau Arsenal, du lundi au vendredi de midi à 13 h. Les classiques du rock sont au cœur de cette émission.

Le sympathique animateur a aussi écrit le livre « Le vinyle de l’insomniaque », en 2022, où il relate des tranches de vie liées à des souvenirs musicaux.

Devenu une véritable encyclopédie au fil du temps, Richard Z. est souvent sollicité dans les médias lors du décès d’un chanteur ou d’un groupe, inspirant son fils à lui donner le surnom de « nécrologiste musical ».

On peut aussi suivre Richard Z. Sirois et son acolyte Maude Emie Sirois dans leurs capsules humoristiques « On décroche », diffusées sur NousTV, ainsi que sur la page Facebook et la chaîne YouTube. On voit le duo qui va à la rencontre de gens d’ici et fait découvrir des lieux de La Matanie.

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  • Impacts de Costco : Rimouski tend l’oreille aux commerçants
    Le coprésident de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Simon St-Pierre, sort satisfait de sa rencontre de mercredi (23 juillet) avec le maire de Rimouski, Guy Caron. Il estime que la Ville a fait preuve d’ouverture pour deux dossiers chers aux commerçants : le stationnement et l’affichage. Dix mois après le dépôt d’un rapport de gens d’affaires mandatés pour recommander des mesures afin d’atténuer les impacts liés à l’ouverture de Costco, monsieur Caron a mentionné mard
     

Impacts de Costco : Rimouski tend l’oreille aux commerçants

Le coprésident de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Simon St-Pierre, sort satisfait de sa rencontre de mercredi (23 juillet) avec le maire de Rimouski, Guy Caron. Il estime que la Ville a fait preuve d’ouverture pour deux dossiers chers aux commerçants : le stationnement et l’affichage.

Dix mois après le dépôt d’un rapport de gens d’affaires mandatés pour recommander des mesures afin d’atténuer les impacts liés à l’ouverture de Costco, monsieur Caron a mentionné mardi (22 juillet), au Soir.ca, que la Ville avait fait ses devoirs.

Parmi les idées évoquées, monsieur St-Pierre indique que la Ville se montre réceptive à la demande d’augmenter la période de gratuité du stationnement à 30 minutes à Rimouski.

« C’est un dossier que la nouvelle ressource que nous allons embaucher à l’automne suivra en collaboration avec le service de développement économique de la Ville », explique-t-il.

Le coprésident souhaite également que l’ouverture de Costco devienne un levier touristique.

« Pour profiter de l’achalandage généré par le nouveau commerce, nous demandons qu’un affichage rapide soit mis en place afin d’inciter les visiteurs à descendre la montée Industrielle-et-Commerciale pour découvrir le centre-ville. On veut que ce soit fait rapidement », insiste Simon St-Pierre.

Vitrine à bâtir

La Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette espère que des actions concrètes pourront être mises en place dans les prochaines semaines.

« Il faut rapidement installer une signalisation claire pour informer les gens que le centre-ville élargi regorge de commerces attrayants : boutiques, restaurants, épiceries fines, produits du terroir, vêtements uniques. L’affichage électronique demande plus de temps, car il nécessite des modifications réglementaires, mais on peut débuter avec un tableau statique pour montrer que notre ville mérite le détour. »

La traverse piétonnière de la rue Saint-Germain Ouest, au centre-ville de Rimouski. (Photo Le Soir.ca)

Un des premiers mandats de la nouvelle direction de la Chambre sera de créer une carte interactive en collaboration avec la Ville.

« On veut un outil simple et accessible pour les visiteurs, qui pourrait proposer des parcours gourmands alliant restaurants, poissonneries, chocolateries ou pâtisseries. Ce genre d’expérience existe à Toronto, et permet aux gens de l’extérieur de découvrir les saveurs locales », mentionne monsieur St-Pierre.

Communication défaillante

Le coprésident de la Chambre déplore une mauvaise communication dans le dossier.

« Nous avions présenté nos recommandations au maire et aux élus en comité plénier. On nous avait dit qu’on nous reviendrait, mais le conseil d’administration n’a jamais eu de suivi. Ce qu’on a appris, c’est que des réponses avaient plutôt été données à Jean-Nicolas Marchand (l’ancien directeur général de la Chambre, congédié pour des présomptions de fraude). Il nous disait que le rapport allait être tabletté, alors que ce n’était pas le cas. La pression des dernières semaines nous a permis d’obtenir cette rencontre constructive. »

Un magasin-entrepôt Costco (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Il admet que le congédiement de son directeur général et les problèmes à la SOPER ont ralenti certains projets.

« Nous avions des collaborations en cours avec la SOPER en lien avec Costco. Tout est tombé à l’eau après leur départ. »

La Ville veut aller de l’avant

Comme le mentionnait le maire Guy Caron mardi, au Soir.ca, la Ville assure avoir pris connaissance des 15 recommandations du comité de gens d’affaires.

« Certaines relèvent de notre juridiction, d’autres non. Le stationnement au centre-ville est un enjeu sur lequel nous travaillons. Le plan particulier d’urbanisme, qui entrera en vigueur l’an prochain, abordera cette question. D’ici là, certaines mesures pourront être mises en œuvre », a indiqué monsieur Caron.

15 recommandations à la Ville de Rimouski

  • Création d’un outil technologique centralisé portable intégrant une composante d’intelligence artificielle
  • Mettre en place, pour les entreprises de Rimouski, un véhicule facilitateur d’émission d’incitatifs financiers ou des rabais individuels ou collectifs
  • Offrir aux commerçants du centre-ville une opportunité d’affichage promotionnel pour les personnes qui arrivent par l’autoroute 20 pour les attirer vers le centre-ville
  • Jumeler l’achat de publicité par les commerçants et par la Ville de Rimouski puisqu’il s’agit de promouvoir son centre-ville
  • Faciliter l’orientation et le mouvement des personnes au centre-ville par l’implantation et le développement d’une politique signalétique municipale
  • Proposer un accompagnement individuel, par une firme marketing, rendu abordable par un financement gouvernemental provincial. Cet accompagnement permet un diagnostic organisationnel personnalisé, une analyse stratégique des opportunités et besoins ainsi que des recommandations marketing
  • Organiser une série de panels thématiques comprenant entrepreneurs, organisations structurantes et autres joueurs clés expérimentés dans ce type de défi
  • Implanter rapidement un système de paiement de stationnement simplifié et uniformisé dans tout le centre-ville
  • Faire passer la période gratuite des 15 premières minutes aux 30 premières minutes de stationnement tout en permettant des déplacements lors de cette période
  • Garantir le nombre actuel de stationnements au centre-ville
  • Créer un événement hivernal sur la rue Saint-Germain Ouest, qui ne concurrence pas les Terrasses Cogeco, l’été, sur Saint-Germain Est
  • Décorer davantage le centre-ville pour la saison hivernale et distribuer des décorations aux commerçants
  • Garantir la construction d’un nombre de logements suffisant pour répondre à l’augmentation de la demande de main-d’œuvre générée par l’ajout de commerces importants
  • Assurer une offre de services de francisation pour les travailleurs internationaux correspondant aux besoins de main-d’œuvre supplémentaire
  • Intégrer des éléments liés aux conditions de travail, à la gestion d’équipe et à la rétention de la main-d’oeuvre dans l’accompagnement proposé aux entrepreneurs pour mieux répondre aux besoins très variables des employeurs de Rimouski.
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  • Arcades : le jeu commence au Centre Vézina
    Le Salon de quilles Vézina a récemment procédé à l’ouverture officielle de sa nouvelle section d’arcades, marquant leur retour à Rimouski après plusieurs années de tentatives infructueuses. Cette section du Salon de quilles porte le nom de Centre d’amusement Vézina, sur la montée Industrielle-et-Commerciale. Depuis que l’établissement opère à son endroit actuel, la Ville de Rimouski avait toujours refusé que des arcades y soient aménagées. « C’était toujours un non catégorique. Il y a cinq
     

Arcades : le jeu commence au Centre Vézina

24 juillet 2025 à 17:00

Le Salon de quilles Vézina a récemment procédé à l’ouverture officielle de sa nouvelle section d’arcades, marquant leur retour à Rimouski après plusieurs années de tentatives infructueuses.

Cette section du Salon de quilles porte le nom de Centre d’amusement Vézina, sur la montée Industrielle-et-Commerciale. Depuis que l’établissement opère à son endroit actuel, la Ville de Rimouski avait toujours refusé que des arcades y soient aménagées.

« C’était toujours un non catégorique. Il y a cinq ans, nous avons fait l’acquisition d’une section au nord. Nous avons retenté d’avoir l’accord de la Ville, mais encore une fois, c’était un non catégorique. Finalement, ce qui a permis d’avoir une certaine ouverture de la part de la Ville, c’est probablement la venue du Salon de jeux au Centre des congrès de Rimouski », raconte l’un des copropriétaires, Frédéric Vézina, en compagnie de son père Florent et son frère Nicolas.

Une offre qui pourrait évoluer

L’ouverture du 18 juillet était donc l’aboutissement d’un long processus.

« Nous avons voulu attendre le plus longtemps possible, car il nous manque encore quatre machines, en provenance de gros vendeurs », précise monsieur Vézina.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

Lorsque toutes seront arrivées à bon port, les usagers pourront choisir entre 34 jeux d’arcades.

« Il pourrait y avoir des modifications, par exemple si on voit qu’il y a des machines qui ne fonctionnent pas, on pourrait les retirer pour en mettre une autre. Si on retire une machine qui prenait beaucoup de place, il est possible qu’on soit en mesure d’en mettre deux pour la remplacer. C’est pour ça que notre offre devrait évoluer dans les prochains mois et les prochaines années. »

Connaitre le marché à Rimouski

Sachant que les arcades étaient disparues du paysage rimouskois depuis plusieurs années, Frédéric Vézina explique avoir usé de ses contacts dans le milieu du divertissement afin de magasiner des machines appropriées.

« Je travaille à l’extérieur et cela fait 27 ans que je construis des salons de quilles à la grandeur du Canada. J’ai vu beaucoup de salons de quilles qui ont déjà des machines, alors en parlant avec les propriétaires des établissements, j’ai pu me renseigner sur les compagnies et leurs distributeurs. »

Il demeure cependant que les recommandations n’ont pas été éprouvées en sol rimouskois.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

« Une bonne machine pour Montréal peut en être une mauvaise à Rimouski et vice-versa. Même qu’une machine qui est populaire à Rimouski pourrait ne pas convenir à Matane. C’est ce qu’on m’a expliqué, alors c’est un peu de l’essai-erreur. Au début, on met moins de machines, puis on ajuste selon l’évolution de la situation. »

Il estime qu’entre 20 % et 30 % de ses machines peuvent être utilisées par des usagers de trois ans et plus.

5 000 pieds carrés

En janvier, Le Soir.ca avait dévoilé le désir du Salon de quilles Vézina d’investir dans un agrandissement, comprenant une salle de jeux et quatre allées de mini quilles, pour faire de l’établissement le plus important centre récréatif dans l’Est-du-Québec.

Finalement, la famille Vézina a injecté 2 M$ dans le projet, dont 600 000$ dans l’achat des jeux d’arcades dans un nouvel espace de 5 000 pieds carrés.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

En juin, la Ville de Rimouski a adopté le règlement final pour permettre le retour des arcades dans un établissement licencié sur son territoire. Elles étaient interdites sur le territoire depuis le printemps 2000.

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  • Le jeu des arcades commence au Salon Vézina
    Le Salon de quilles Vézina a récemment procédé à l’ouverture officielle de sa nouvelle section d’arcades, marquant leur retour à Rimouski après plusieurs années de tentatives infructueuses. Cette section du Salon de quilles porte le nom de Centre d’amusement Vézina. Depuis que l’établissement opère à son endroit actuel, la Ville de Rimouski avait toujours refusé que des arcades y soient aménagées. « C’était toujours un non catégorique. Il y a cinq ans, nous avons fait l’acquisition d’une s
     

Le jeu des arcades commence au Salon Vézina

24 juillet 2025 à 17:00

Le Salon de quilles Vézina a récemment procédé à l’ouverture officielle de sa nouvelle section d’arcades, marquant leur retour à Rimouski après plusieurs années de tentatives infructueuses.

Cette section du Salon de quilles porte le nom de Centre d’amusement Vézina. Depuis que l’établissement opère à son endroit actuel, la Ville de Rimouski avait toujours refusé que des arcades y soient aménagées.

« C’était toujours un non catégorique. Il y a cinq ans, nous avons fait l’acquisition d’une section au nord. Nous avons retenté d’avoir l’accord de la Ville, mais encore une fois, c’était un non catégorique. Finalement, ce qui a permis d’avoir une certaine ouverture de la part de la Ville, c’est probablement la venue du Salon de jeux au Centre des congrès de Rimouski », raconte l’un de ses copropriétaires et gestionnaire principal depuis 2019, Frédéric Vézina, en compagnie de son père Florent et son frère Nicolas.

Une offre qui pourrait évoluer

Depuis que l’annonce de l’arrivée prochaine d’un Salon de jeux de Loto-Québec, l’automne dernier, monsieur Vézina a réitéré l’intérêt de son entreprise à avoir une section de jeux d’arcades entre ses murs.

L’ouverture du 18 juillet était donc l’aboutissement d’un long processus.

« Nous avons voulu attendre le plus longtemps possible, car il nous manque encore quatre machines, en provenance de gros vendeurs », précise Frédéric Vézina.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

Lorsque toutes seront arrivées à bon port, les usagers pourront choisir entre 34 jeux d’arcades.

« Il pourrait y avoir des modifications, par exemple si on voit qu’il y a des machines qui ne fonctionnent pas, on pourrait les retirer pour en mettre une autre. Si on retire une machine qui prenait beaucoup de place, il est possible qu’on soit en mesure d’en mettre deux pour la remplacer. C’est pour ça que notre offre devrait évoluer avec le temps, dans les prochains mois et les prochaines années. »

Connaitre le marché à Rimouski

Sachant que les arcades étaient disparues du paysage rimouskois depuis plusieurs années, Frédéric Vézina explique avoir usé de ses contacts dans le milieu du divertissement afin de magasiner des machines appropriées.

« Je travaille à l’extérieur et cela fait 27 ans que je construis des salons de quilles à la grandeur du Canada. J’ai vu beaucoup de salons de quilles qui ont déjà des machines, alors en parlant avec les propriétaires des établissements, j’ai pu me renseigner sur les compagnies et leurs distributeurs. »

Il demeure cependant que les recommandations n’ont pas été éprouvées en sol rimouskois.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

« Une bonne machine pour Montréal peut en être une mauvaise à Rimouski et vice-versa. Même qu’une machine qui est populaire à Rimouski pourrait ne pas convenir à Matane. C’est ce qu’on m’a expliqué, alors c’est un peu de l’essai-erreur. Au début, on met moins de machines, puis on ajuste selon l’évolution de la situation. »

Il estime qu’entre 20 % et 30 % de ses machines peuvent être utilisées par des usagers de trois ans et plus.

5 000 pieds carrés

En janvier, Le Soir.ca avait dévoilé le désir du Salon de quilles Vézina d’investir dans un agrandissement, comprenant une salle de jeux et quatre allées de mini quilles, pour faire de l’établissement le plus important centre récréatif dans l’Est-du-Québec.

Finalement, la famille Vézina a injecté 2 M$ dans le projet, dont 600 000$ dans l’achat des jeux d’arcades dans un nouvel espace de 5 000 pieds carrés.

(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)

En juin, la Ville de Rimouski a adopté le règlement final pour permettre le retour des arcades dans un établissement licencié sur son territoire. Elles étaient interdites sur le territoire depuis le printemps 2000.

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  • Quoi faire aux Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai?
    Pour sa troisième semaine d’activités en 2025, les Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai proposent musique, animation et danse au menu de sa programmation. Troisième semaine – Vendredi 25 juillet au jeudi 31 août Vendredi 25 juillet 2025 11 h à 20 h Calie et Hoya Atelier Halte Artisans Puribec Boîte musicale Méga Scène 16 h – Animation en direct avec Dany (Présenté par FLO 96,5 FM) 20 h – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps) Samedi 26 juillet 2025 (Fin de sem
     

Quoi faire aux Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai?

24 juillet 2025 à 16:00

Pour sa troisième semaine d’activités en 2025, les Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai proposent musique, animation et danse au menu de sa programmation.

Troisième semaine – Vendredi 25 juillet au jeudi 31 août

  • Vendredi 25 juillet 2025
    • 11 h à 20 h
      • Calie et Hoya Atelier
      • Halte Artisans Puribec
    • Boîte musicale Méga Scène
      • 16 h – Animation en direct avec Dany (Présenté par FLO 96,5 FM)
      • 20 h – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps)
  • Samedi 26 juillet 2025 (Fin de semaine de la famille, présentée par Desjardins)
    • 11 h à 20 h
      • Calie et Hoya Atelier
      • Halte Artisans Puribec
    • 13 h 30
      • La Fée Binette | Maquillage
      • Halte Urbaine Via Capitale Horizon
    • 13 h 30 à 16 h Party Mousse Hawaïenne (Au coin de la rue Belzile)
      • Glissade gonflable
      • Présence d’Abibeille, mascotte Desjardins
    • Boîte musicale Méga Scène
      • 13 h 30 – Mini-Cyclone – Initiation au vélo (Rimouski Ville Cyclable)
      • 16 h – CardioDanse | Thématique Familiale
      • 17 h 30 – CardioDanse | Thématique Latino
      • 20 h – Joelle Robichaud, autrice, compositrice, interprète, prestation musicale
  • Dimanche 27 juillet 2025 (Fin de semaine de la famille, présentée par Desjardins)
    • 11 h à 20 h
      • Calie et Hoya Atelier
      • Halte Artisans Puribec
    • 13 h 30 à 16 h 30
      • La Fée Binette | Maquillage
      • Halte Urbaine Via Capitale Horizon
    • 13 h 30 à 16 h 30 – Le Défi Interactif BUNKER IPS
    • 13 h 30
      • Atelier de dessin
      • Halte Via Capitale Horizon
    • Boîte musicale Méga Scène
      • 13 h 30 à 16 h 30 – Bingo familial gratuit (Présenté par FLO 96,5 FM)
  • Lundi 28 juillet 2025
  • Mardi 29 juillet 2025
  • Mercredi 30 juillet 2025
    • 11 h à 20 h
      • POGARTS | Francis Soucy
      • Halte Artisans Puribec
    • 17 h
      • Saisons | Les 5 à l’Angélus (Place du 6-mai-1950)
    • Boîte musicale Méga Scène
      • 17 h 30 – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps)
  • Jeudi 31 juillet 2025
    • 11 h à 20 h
      • POGARTS | Francis Soucy
      • Halte Artisans Puribec
    • 16 h
      • Kiosque de sensibilisation à l’interculturalité (Présenté par AIBSL)
    • Boîte musicale Méga Scène
      • 15 h 30  – Danse dans la rue, troupe des 4 à 9 ans (École de danse Quatre Temps)
      • 16 h – Houblon-sur-Rue, dégustation de bières (microbrasseries L’Octant et Le Bien le Malt)

Informations supplémentaires

La programmation des Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai est en constante évolution et des événements peuvent y être ajoutés. Des changements peuvent aussi y être faits, sans préavis.

(Photo courtoisie Ville de Rimouski)

Il est recommandé de suivre l’organisation des Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai sur les réseaux sociaux pour des mises à jour régulières.

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  • Incendie et explosion au camping de La Martre
    Un incendie et une explosion se sont déclarés dans une roulotte au Camping Rivière La Martre, le 24 juillet, causant une perte totale du véhicule récréatif. L’incident, qui n’a pas fait de blessé, a mobilisé les services d’incendie de Marsoui et de Sainte-Anne-des-Monts. Ayant aperçu « une boucane noire foncée qui s’élevait dans les airs » depuis sa résidence, le maire de La Martre s’est précipité sur les lieux avec deux employés municipaux. Selon Yves Sohier, le sinistre a débuté dans le
     

Incendie et explosion au camping de La Martre

24 juillet 2025 à 15:00

Un incendie et une explosion se sont déclarés dans une roulotte au Camping Rivière La Martre, le 24 juillet, causant une perte totale du véhicule récréatif. L’incident, qui n’a pas fait de blessé, a mobilisé les services d’incendie de Marsoui et de Sainte-Anne-des-Monts.

Ayant aperçu « une boucane noire foncée qui s’élevait dans les airs » depuis sa résidence, le maire de La Martre s’est précipité sur les lieux avec deux employés municipaux.

Selon Yves Sohier, le sinistre a débuté dans le panneau électrique situé dans la salle de toilette d’une roulotte installée sur le terrain de camping.

« Le propriétaire est sorti à la course », témoigne-t-il.

Scène spectaculaire

Les flammes se sont rapidement propagées à l’ensemble du véhicule récréatif. La situation s’est compliquée lorsque les bouteilles de propane ont explosé, créant une scène à la fois spectaculaire et inquiétante.

« C’était très impressionnant, relate M. Sohier. La première bouteille de propane qui a explosé se vidait par coup et ça faisait un bruit vraiment intense. »

Ayant aperçu «une boucane noire foncée qui s’élevait dans les airs» depuis sa résidence, le maire de La Martre, Yves Sohier, s’est précipité sur les lieux. (Photo courtoisie Yves Sohier)

Dans un geste téméraire, un campeur s’est aventuré à proximité du brasier pour retirer la bouteille de propane de sa tente-roulotte située à environ 20 pieds (6 mètres) du feu. «C’était, quant à moi, très dangereux», fait savoir l’élu.

Pompiers et campeurs très réactifs

Les pompiers de Marsoui, premiers arrivés sur les lieux en raison de leur proximité, ont été rapidement rejoints par leurs collègues de Sainte-Anne-des-Monts ainsi que par des policiers de la Sûreté du Québec (SQ).

Une dizaine de pompiers ont participé aux opérations qui ont duré près d’une heure. Trois camions de pompiers et deux autopatrouilles de la SQ ont convergé vers le lieu du sinistre.

Selon le corps policier, le brasier a été maîtrisé vers 12h15.

Grâce à la réactivité des campeurs et des premiers intervenants, les dégâts ont pu être limités. Tous les véhicules et motocyclettes stationnés aux alentours ont été déplacés par leurs propriétaires avant que les flammes ne les atteignent.

Des structures avoisinantes ont été épargnées, dont la tente-roulotte située à proximité. Mais, elles ont « probablement chauffé un peu », selon le maire Sohier.

Seul un abri-moustiquaire pourrait possiblement avoir subi des dommages, soupçonne-t-il. 

Le propriétaire de la roulotte, qui serait un ancien résident de La Martre qui était en visite, a tout perdu dans le sinistre.

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  • Un nouveau cabinet d’avocats s’installe à Rimouski
    Un nouveau cabinet d’avocats ouvrira ses portes, ce lundi 28 juillet, tout juste devant le palais de justice de Rimouski. La firme Juriseo Avocats de Terrebonne s’installera au 180, avenue de la Cathédrale, au bureau 220, afin de couvrir la région du Bas-Saint-Laurent. Me Céleste Anctil, avocate chez Juriseo depuis 2021, sera responsable du nouveau bureau. Originaire de Saint-Mathieu-de-Rioux, elle revient dans sa région natale pour offrir un accompagnement juridique à la clientèle. Civ
     

Un nouveau cabinet d’avocats s’installe à Rimouski

Un nouveau cabinet d’avocats ouvrira ses portes, ce lundi 28 juillet, tout juste devant le palais de justice de Rimouski.

La firme Juriseo Avocats de Terrebonne s’installera au 180, avenue de la Cathédrale, au bureau 220, afin de couvrir la région du Bas-Saint-Laurent.

Me Céleste Anctil, avocate chez Juriseo depuis 2021, sera responsable du nouveau bureau. Originaire de Saint-Mathieu-de-Rioux, elle revient dans sa région natale pour offrir un accompagnement juridique à la clientèle.

Civil, immobilier et construction

Me Anctil a amorcé sa carrière comme stagiaire chez Juriseo Avocats, avant d’être officiellement embauchée comme avocate en 2021.

Depuis, elle a plaidé dans plusieurs dossiers hautement contestés devant la Cour du Québec, la Cour supérieure et même la Cour d’appel du Québec.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Me Céleste Anctil concentre sa pratique dans les domaines du litige civil, du droit immobilier et du droit de la construction.

« Son écoute, sa capacité de vulgarisation et son approche humaine en font également une alliée précieuse dans les dossiers plus sensibles, notamment en matière de droit de la personne », mentionne-t-on.

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  • Autre projet de logements sur la rue Saint-Germain Est
    L’entreprise Immeubles DTM Inc. souhaite construite un bâtiment résidentiel de 15 logements sur le site du 266, rue Saint-Germain Est à Rimouski. Le projet nécessitant l’adoption d’un Projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) par le conseil municipal, parce qu’il contrevient à certaines normes du règlement d’urbanisme. Après la séance de consultation publique tenue le 17 juillet dernier, les élus ont adopté, aux fins d’approbation référenda
     

Autre projet de logements sur la rue Saint-Germain Est

L’entreprise Immeubles DTM Inc. souhaite construite un bâtiment résidentiel de 15 logements sur le site du 266, rue Saint-Germain Est à Rimouski.

Le projet nécessitant l’adoption d’un Projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) par le conseil municipal, parce qu’il contrevient à certaines normes du règlement d’urbanisme.

Après la séance de consultation publique tenue le 17 juillet dernier, les élus ont adopté, aux fins d’approbation référendaire, le second projet de résolution en vue d’approuver le PPCMOI à une prochaine séance.

« Lorsqu’on parle de densifier le centre-ville, en voici un bel exemple. C’est un bâtiment existant dont le carnet de santé nous dit qu’il ne peut pas être réhabilité, mais le promoteur, Immeubles DTM va en faire un 15 logements », commente le maire de Rimouski, Guy Caron.

Le maire Guy Caron et le directeur général de la Ville de Rimouski, Marco Desbiens. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les locataires ont été relocalisés temporairement. L’immeuble avait également une vocation commerciale. Il y avait notamment une boutique d’artisanat qui est maintenant fermée.

« Le bâtiment n’était pas en bon état. Il sera transformé en résidentiel », précise monsieur Caron.

Ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire.

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  • La SAQ veut implanter une agence à Les Hauteurs
    La Société des alcools du Québec (SAQ) est en processus afin d’implanter une agence à Les Hauteurs, dans La Mitis. Un appel d’offres s’adressant aux commerces en alimentation prenait fin ce mercredi 23 juillet, à 11 h. « L’analyse de l’ensemble des propositions reçues est en cours. À ce stade, il m’est impossible de confirmer à qui sera attribué le contrat », indique la responsable des opérations contractuelles SAQ Agences, Chantal Paré. Deux commerces offrent des services en alimentation
     

La SAQ veut implanter une agence à Les Hauteurs

La Société des alcools du Québec (SAQ) est en processus afin d’implanter une agence à Les Hauteurs, dans La Mitis. Un appel d’offres s’adressant aux commerces en alimentation prenait fin ce mercredi 23 juillet, à 11 h.

« L’analyse de l’ensemble des propositions reçues est en cours. À ce stade, il m’est impossible de confirmer à qui sera attribué le contrat », indique la responsable des opérations contractuelles SAQ Agences, Chantal Paré.

Deux commerces offrent des services en alimentation à Les Hauteurs, soit le Dépanneur du Coin et l’Épicerie D.F. Rouleau.

Épiceries et dépanneurs visés

Les agences SAQ sont des commerces d’alimentation (épiceries ou dépanneurs) qui obtiennent le droit de vendre des produits de la SAQ dans leur magasin.

Elles sont situées dans des municipalités où il n’y a pas de succursale de la SAQ et permettent un meilleur accès aux produits.

La SAQ détient 423 agences réparties au Québec, dont 42 au Bas-Saint-Laurent. La MRC de La Mitis compte actuellement quatre succursales à Sainte-Luce (Marché Ste-Luce et Épicerie C.H. Bernier (secteur Luceville), Saint-Gabriel (Épicerie DB), La Rédemption (Dépanneur Chez Ti-Noir).

Il n’y en avait pas Les Hauteurs.

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  • Isle-Verte : 20 logements abordables pour aînés inaugurés
    La Corporation Les amis des aînés de L’Isle-Verte ont inauguré récemment la Résidence de l’Ancrage, un immeuble de 20 logements sociaux et abordables destinés à des personnes âgées en légère perte d’autonomie à L’Isle-Verte. Ce chantier a nécessité un investissement de plus de 12,4 M$. Québec a versé plus de 5,6 M$ par l’entremise de la Société d’habitation du Québec (SHQ) pour la construction de cet immeuble. La SHQ garantit également le prêt hypothécaire contracté par la Corporation. Ott
     

Isle-Verte : 20 logements abordables pour aînés inaugurés

24 juillet 2025 à 08:00

La Corporation Les amis des aînés de L’Isle-Verte ont inauguré récemment la Résidence de l’Ancrage, un immeuble de 20 logements sociaux et abordables destinés à des personnes âgées en légère perte d’autonomie à L’Isle-Verte. Ce chantier a nécessité un investissement de plus de 12,4 M$.

Québec a versé plus de 5,6 M$ par l’entremise de la Société d’habitation du Québec (SHQ) pour la construction de cet immeuble. La SHQ garantit également le prêt hypothécaire contracté par la Corporation.

Ottawa a aussi participé au projet à hauteur de 5,1 M$, tandis que la Municipalité de L’Isle-Verte accorde à la Corporation un crédit de taxes d’une durée de 35 ans, d’une valeur totalisant 1,2 M$.

« La Résidence de l’Ancrage représente bien plus qu’un bâtiment. C’est un lieu de réconfort, de dignité et de proximité pour nos aînés. La Municipalité de L’Isle-Verte est fière d’avoir contribué à ce projet porteur, qui répond à un besoin réel dans notre communauté », affirme la mairesse de l’Isle-Verte, Ginette Caron, dans un communiqué

Accueillant et sécuritaire

Présente lors de l’inauguration, la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, estime que le projet est porteur d’espoir, rappelant la tragédie survenue à L’Isle-Verte, le 24 janvier 2014.

À ce moment, un violent incendie avait éclaté au cœur de la nuit dans la Résidence du Havre, comprenant à l’époque 52 logements occupés par des personnes âgées autonomes et semi-autonomes. En tout, 32 personnes avaient perdu la vie.

Le drame a notamment permis de resserrer les règles et les normes de sécurité dans les résidences pour aînés afin d’éviter une nouvelle tragédie.

« Grâce à l’engagement de tous les partenaires, les résidents et leurs proches peuvent aujourd’hui compter sur un environnement accueillant et sécuritaire », a indiqué Sonia Bélanger.

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  • Drogue à Saint-Léandre : Dave Martel plaide non coupable
    Arrêté le 22 mai dernier lors d’une perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants, Dave Martel, 51 ans, de Saint-Léandre, a plaidé non coupable. Il a demandé que son procès soit précédé d’une enquête préliminaire, dont la date devrait être fixée le 16 septembre prochain. Martel est détenu depuis son arrestation. Il est représenté par Me Caroline Bérubé. Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une peine compte à 1,5 jour par jour purgé. Les policiers de
     

Drogue à Saint-Léandre : Dave Martel plaide non coupable

Arrêté le 22 mai dernier lors d’une perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants, Dave Martel, 51 ans, de Saint-Léandre, a plaidé non coupable. Il a demandé que son procès soit précédé d’une enquête préliminaire, dont la date devrait être fixée le 16 septembre prochain.

Martel est détenu depuis son arrestation. Il est représenté par Me Caroline Bérubé. Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une peine compte à 1,5 jour par jour purgé.

Les policiers de la MRC de la Matanie, assistés d’enquêteurs de la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de Rimouski, en plus du Groupe tactique d’intervention, le Service d’identité judiciaire et d’un maître-chien, ont effectué une perquisition dans un immeuble résidentiel de la route des Érables, le 22 mai dernier, à Saint-Léandre.

Coke et médicaments

Sur place, les policiers ont procédé à la saisie de 21 000$ en argent canadien, plus de 275 grammes de cocaïne, plus de 100 de médicaments sous ordonnance, une arme de chasse et trois armes de poing.

Intercepté sur place, Martel fait face à des accusations en matière de trafic de stupéfiants et de possession d’armes prohibées et non autorisées.

  • ✇Journal Le Soir
  • Le Shaker se bute à Takikawa
    Dans un excellent match de baseball mercredi soir au Stade Fournier, les Allées du Boulevard de Matane ont eu raison du Shaker de Rimouski par 3-2. L’as gaucher Keisuke Takikawa enregistre une 7e victoire à sa fiche. Il devient le premier artilleur du circuit à atteindre le plateau des sept gains depuis Dany Paradis-Giroux, des Braves Batitech du Témiscouata en 2017. Takikawa a espacé sept coups sûrs et retiré huit frappeurs sur des prises pour porter son dossier à 7-1. Louis Trépanier, ve
     

Le Shaker se bute à Takikawa

24 juillet 2025 à 00:45

Dans un excellent match de baseball mercredi soir au Stade Fournier, les Allées du Boulevard de Matane ont eu raison du Shaker de Rimouski par 3-2. L’as gaucher Keisuke Takikawa enregistre une 7e victoire à sa fiche.

Il devient le premier artilleur du circuit à atteindre le plateau des sept gains depuis Dany Paradis-Giroux, des Braves Batitech du Témiscouata en 2017.

Takikawa a espacé sept coups sûrs et retiré huit frappeurs sur des prises pour porter son dossier à 7-1. Louis Trépanier, venu en relève de Markus Coates en début de 5e manche, encaisse le revers.

Matane a pris les devants 2-0 en première manche. L’égalité a été créée en début de 5e sur un double bon pour deux points de Markus Coates. 

Kevin Roy a constitué le dernier retrait du match avec un coureur en position de marquer (Photo Le Soir – René Alary)

Le point de la victoire a été inscrit en fin de 5e à la suite d’un triple de Michaël Lavoie qui est ensuite venu marquer sur le simple opportun de Louis-Félix Noël. 

Au bâton pour les vainqueurs, Noël et François Durette (deux doubles) ont réussi deux coups sûrs chacun. Dans le camp du Shaker, Émile Maisonneuve a trois coups sûrs en quatre présences.

Jeux bizarres

Ce match disputé devant 250 spectateurs a été ponctué de jeux bizarres : un coureur de Matane, qui a quitté le 3e but trop vite sur un ballon-sacrifice, a été retiré sur un jeu d’appel fait par les visiteurs. 

Puis, un protêt déposé par le Shaker a mené à un renversement de décision par l’arbitre du marbre. Ce dernier a retiré un frappeur de Matane pour avoir déposé la balle sur un amorti-suicide alors qu’il était en dehors de la boite des frappeurs, tout en accordant le point marqué quand même. Or, après révision, il a donné raison au Shaker qui argumentait que le jeu était mort et que les coureurs devaient retourner à leur but respectif. 

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À Trois-Pistoles

Une victoire qui fait du bien pour le Bérubé GM. (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Pendant ce temps, le Bérubé GM a mis un terme à une séquence de huit revers avec une victoire de 4-3 sur les Industries Desjardins du Kamouraska dans un autre très bon match.

C’est un but sur balles avec les buts remplis à Samuel Laforest qui a fait la différence avec un retrait en fin de 7e manche. 

Les visiteurs avaient créé l’égalité 3-3 après deux retraits en début de 7e manche sur le double bon pour deux points de Rémi Lévesque.

Ludovic Saucier a fait la distance pour le Bérubé GM enregistrant sa première victoire de la saison et son premier match complet dans la Ligue Puribec.

Ludovic Saucier a lancé un match complet dans la victoire. (Photo : Jean-Claude Pelletier)

C’est Jérémie Maillé-Bizier qui encaisse le revers. Il s’était amené en relève d’Émilien Plouffe qui a lancé les six premières manches.

En attaque, Samuel Laforest est sans contredit la vedette de son équipe dans cette partie avec deux coups sûrs, deux buts sur balles et trois points produits.

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Classement

En s’inclinant, le Shaker a glissé au 2e rang, à égalité avec Rivière-du-Loup, un demi-match derrière Témiscouata qui n’a plus que trois parties à disputer. 

Le Shaker pourrait rejoindre les Braves Batitech s’il l’emporte jeudi soir face au Frontière FM d’Edmundston qui sera le visiteur à Rimouski. Émile Maisonneuve sera le lanceur partant pour le Shaker. Le match débutera à 19 h 30.

Pour le classement : cliquez ici

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  • Le marché du travail et la sclérose en plaques
    Dans le cadre de la campagne de sensibilisation de SP Canada Bas-Saint-Laurent, intitulée « Parlons de nous », Johanne Campion, une résidente de Rimouski atteinte de la sclérose en plaques (SP), témoigne de ses difficultés avec le marché du travail.  Tout a commencé lorsque madame Campion a obtenu son diagnostic, alors qu’elle avait 27 ans. « Quand j’ai su que j’avais la sclérose en plaques, j’étais infirmière auxiliaire. C’est sûr que je trouvais ça difficile de travailler, mais je ne com
     

Le marché du travail et la sclérose en plaques

23 juillet 2025 à 19:00

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation de SP Canada Bas-Saint-Laurent, intitulée « Parlons de nous », Johanne Campion, une résidente de Rimouski atteinte de la sclérose en plaques (SP), témoigne de ses difficultés avec le marché du travail. 

Tout a commencé lorsque madame Campion a obtenu son diagnostic, alors qu’elle avait 27 ans.

« Quand j’ai su que j’avais la sclérose en plaques, j’étais infirmière auxiliaire. C’est sûr que je trouvais ça difficile de travailler, mais je ne comprenais pas pourquoi. Quand j’ai appris que j’avais la maladie, j’ai quitté mon emploi. »

Elle décide alors de suivre une formation en secrétariat et elle décroche un travail dans une commission scolaire. Si elle connaissait alors le nom de sa maladie, elle ignorait à l’époque qu’elle pouvait causer des troubles cognitifs.

« J’ai travaillé dans des écoles, sur appel. Quand on me disait quoi faire, je n’avais pas de problème et tout allait bien. Puis, j’ai effectué un remplacement et j’ai fait des erreurs. Je ne comprenais pas pourquoi j’en faisais autant. Éventuellement, ils m’ont renvoyé. » Et elle n’était pas au bout de ses peines.

« J’ai tout perdu. Je me suis séparé de mon conjoint aussi et j’ai passé deux ans en dépression. »

Retour aux études

Johanne Campion décide ensuite de faire un retour aux études, en lettres et création littéraire.

« J’ai fait un baccalauréat dans ce domaine. J’ai voulu prolonger mes études le plus possible, parce que j’aimais ça, que j’étais capable de le faire et qu’on ne pouvait pas m’en congédier. »

Elle a aussi amorcé une maîtrise en lettres. Elle n’a cependant pas été en mesure de la terminer, puisqu’avec l’arrivée de la COVID-19, il n’était plus possible qu’elle reçoive l’aide pédagogique qu’elle avait auparavant pour l’aider avec ses troubles cognitifs. Elle a toutefois réussi à travailler pendant la pandémie.

« Je vérifiais les codes QR au restaurant. Après, on m’a embauché pour laver la vaisselle. J’ai donc continué, parce que j’avais besoin d’un emploi et que là, j’en avais un. Pour faire la vaisselle, je n’avais pas besoin de me concentrer, je ne pouvais donc pas faire d’erreurs, mais à un moment donné, je suis tombé et je me suis fait mal au genou. J’ai dû lâcher mon emploi. »

Johanne Campion précise que sa chute n’était pas liée à la maladie. 

« C’est difficile, parce que les employeurs ne comprennent pas nécessairement tout le temps. Il y a aussi le fait que j’ai besoin d’aide, parce que j’ai besoin d’adaptation pour les emplois. Je pense que les employeurs ne sont pas non plus très informés; il n’y a pas beaucoup de sensibilisation. »

S’il existe des ressources pour aider les gens qui sont dans une situation semblable à la sienne, elles sont souvent peu connues.

Faire connaître les ressources

Le Regroupement des organismes spécialisés pour l’emploi des personnes handicapées (ROSEPH) est une association sans but lucratif qui rassemble 25 organisations, dont 22 dédiées spécifiquement à la main-d’œuvre pour les personnes handicapées. Malheureusement, il demeure peu connu. C’est par elle-même que Johanne Campion est tombée sur ce regroupement, qui lui a permis de faire un stage d’un jour à l’Association de sclérose en plaques du Bas-Saint-Laurent. Puis un autre dans un motel.

Il s’agit d’une façon de procéder qui lui convient bien, parce que de cette manière, l’employeur potentiel peut constater par lui-même ses capacités.

« Ça leur donne une idée de ce que je peux faire. C’est plus facile que de juste l’expliquer. »

Madame Campion souhaite donc que l’existence du ROSEPH soit davantage publicisée par Emploi-Québec et les organismes semblables.

« Ça permettrait de tenir les employeurs au courant et de faire savoir aux gens qu’il est possible de faire la demande pour une journée de stage. »

Elle voudrait également avoir un meilleur accompagnement dans ses procédures d’embauche.

« Lorsque je trouve un emploi, j’aimerais que l’intervenante qui est avec moi puisse parler avec l’employeur, avant ou après l’entrevue. Si un professionnel atteste de mes problèmes, en présentant mes capacités, ce serait plus simple que de le faire moi-même, parce que ce serait plus formel. » 

Les ressources à contacter

La Société canadienne de la sclérose en plaques (SP Canada) offre différentes ressources aux personnes atteintes de la sclérose en plaques et à leurs proches. Notons d’abord qu’il est possible de contacter le bureau de la division bas-laurentienne de SP Canada en téléphonant au 418 724-5499.

Il est aussi possible de consulter leur site Internet régional ou national au spcanada.cam où il est possible de clavarder avec un agent.

Le numéro de téléphone est le 1 844 859-6789 et le courriel est agentinfo@spcanada.ca. De l’aide juridique, des capsules vidéos et des webinaires sont quelques-unes des ressources disponibles. 

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  • Le hockey junior prend de l’expansion à Rimouski
    Le nombre élevé de joueurs âgés de 18 à 21 ans permet la création d’une deuxième équipe de hockey junior régional à Rimouski. En 2024, un groupe mené par Dario Côté avait relancé une formation au sein de la Ligue de hockey junior A du Bas-Saint-Laurent. Portant le nom des Mariniers, elle affrontait Saint-Fabien, Mont-Joli, La Vallée, Rivière-du-Loup et Matane, en plus de disputer des matchs contre des adversaires de la Gaspésie. L’engouement suscité a été tel que le projet d’une deuxièm
     

Le hockey junior prend de l’expansion à Rimouski

23 juillet 2025 à 18:00

Le nombre élevé de joueurs âgés de 18 à 21 ans permet la création d’une deuxième équipe de hockey junior régional à Rimouski.

En 2024, un groupe mené par Dario Côté avait relancé une formation au sein de la Ligue de hockey junior A du Bas-Saint-Laurent.

Portant le nom des Mariniers, elle affrontait Saint-Fabien, Mont-Joli, La Vallée, Rivière-du-Loup et Matane, en plus de disputer des matchs contre des adversaires de la Gaspésie.

L’engouement suscité a été tel que le projet d’une deuxième équipe, de calibre inférieur, a rapidement émergé pour permettre à un maximum de jeunes adultes de poursuivre leur parcours au-delà du hockey mineur.

« On a accueilli une quarantaine de joueurs lors de notre premier camp d’entraînement. C’était crève-cœur d’en retrancher autant sans leur offrir d’alternative. Nous avions envisagé de créer deux équipes dans les divisions A et B, l’été dernier, mais le temps et la charge de travail nous ont freinés. L’enthousiasme ne s’est pas estompé, si bien que nous lançons officiellement le projet pour 2025-2026 », explique monsieur Côté

Boulevard Chevrolet dans l’aventure

Cette nouvelle formation comptera sur Boulevard Chevrolet comme partenaire majeur. Dario Côté fait de nouveau partie des fondateurs, accompagné cette fois de Sylvain Leblanc, Steve Ruest et Gaëtan Beaudin.

Si Daniel Lavoie revient derrière le banc des Mariniers, un autre entraîneur-chef s’occupera du deuxième groupe.

L’an dernier, la division B regroupait des équipes à Saint-Cyprien, Rivière-du-Loup et Kamouraska.

Les Mariniers Pub Saint-Barnabé/Ellipse Assurances après un but. (Photo courtoisie)

Les deux équipes tiendront un camp d’entraînement conjoint dès septembre, à l’issue duquel les entraîneurs répartiront les joueurs selon leurs habiletés.

Les jeunes intéressés à se joindre à l’une des formations pour 2025-2026 peuvent s’inscrire via le site web de l’Association du hockey mineur de Rimouski.

Nouvelle nomenclature des divisions

En raison de l’uniformisation des divisions et des classes entre Hockey Québec et Hockey Canada, le terme junior A sera désormais réservé exclusivement à la Ligue de hockey junior AAA du Québec, comme ailleurs au pays. Les ligues qui évoluaient auparavant dans le calibre junior AA porteront dorénavant le nom de junior B.

Dans ce contexte, les Mariniers évolueront à l’automne dans la Ligue de hockey junior C du Bas-Saint-Laurent, alors que Boulevard Chevrolet prendra part à la division junior D.

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  • Le CHSLD de Rimouski inaugure un nouvel espace
    Le CISSS du Bas-Saint-Laurent et la Fondation Santé Rimouski ont inauguré, le mercredi 23 juillet en après-midi, une nouvelle terrasse adaptée pour les résidents du Centre d’hébergement de Rimouski (CHSLD) leurs familles et leurs proches. Cet investissement de 100 000$ de la Fondation Santé Rimouski permet d’offrir un lieu sécuritaire et accessible en toute saison. « C’est un immense plaisir, cet après-midi, d’inaugurer notre terrasse. Cela faisait déjà quelque temps qu’on travaillait sur
     

Le CHSLD de Rimouski inaugure un nouvel espace

23 juillet 2025 à 17:00

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent et la Fondation Santé Rimouski ont inauguré, le mercredi 23 juillet en après-midi, une nouvelle terrasse adaptée pour les résidents du Centre d’hébergement de Rimouski (CHSLD) leurs familles et leurs proches.

Cet investissement de 100 000$ de la Fondation Santé Rimouski permet d’offrir un lieu sécuritaire et accessible en toute saison.

« C’est un immense plaisir, cet après-midi, d’inaugurer notre terrasse. Cela faisait déjà quelque temps qu’on travaillait sur le projet et on ne serait pas arrivé à créer ce beau lieu de rassemblement, pour les résidents, sans notre partenaire, la Fondation Santé Rimouski, qui a financé l’entièreté de la terrasse », indique la gestionnaire du CHSLD de Rimouski, Geneviève Côté-Rioux.

Caroline Pelletier, Gilles Turmel et Geneviève Côté-Rioux, lors de l’inauguration de la terrasse. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

La nouvelle terrasse située dans la cour intérieure du Centre est d’une superficie de 1200 pieds carrés et peut accueillir une cinquantaine de personnes. Sa surface en béton est adaptée à la circulation des personnes à mobilité réduite. Une pergola, du mobilier adapté, des bacs à fleurs et un coin repas complètent l’aménagement de la nouvelle terrasse.

Une résidente du Centre, Marthe Bourque, félicite les personnes qui ont conçu le projet.

« La terrasse va être super pour tous les résidents d’ici. Nous n’avons pas d’endroit où nous asseoir et être bien, alors que la terrasse est belle et agréable. C’est aussi accueillant. Je trouve que c’est complet. Il y a des chaises, il y a de tout. J’espère que les gens vont en profiter, parce qu’ils ont désormais quelque chose de beau. »

La campagne de dons majeurs à l’œuvre

La directrice générale de la Fondation Santé Rimouski, Caroline Pelletier, précise que les fonds qui ont permis la mise en place de ce nouvel espace, proviennent des surplus amassés dans le cadre de la campagne de dons majeurs.

« L’investissement a pu être fait grâce à de généreux donateurs, qui sont fidèles à la Fondation, années après années. Cela nous fait plaisir qu’il existe un endroit où nos ainés peuvent profiter du plein air, en allant à l’extérieur et en participant à des activités », mentionne madame Pelletier.

Elle ajoute que la terrasse est le projet qui a été choisi afin de permettre aux résidents du Centre de sortir prendre l’air.

« On sait que c’est aussi important pour la santé mentale d’aller s’oxygéner et l’espace fait en sorte que des activités peuvent y être organisées à tout moment de l’année. »

Finalement, madame Pelletier confirme qu’un autre projet au CHSLD de Rimouski sera annoncé, normalement d’ici la fin de l’année.

Rappelons que la concrétisation de ce projet, par le CISSS du Bas-Saint-Laurent et la Fondation Santé Rimouski, s’ajoute à l’aménagement l’an dernier d’une autre terrasse située à l’arrière du Centre d’hébergement de Rimouski. La Fondation Santé Rimouski a investi un total de 186 000$ dans ces deux projets.

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  • Quatre garages de camions lourds s’unissent
    Quatre entreprises bien établies dans l’industrie du camion lourd, soit Gaspésie Diesel (New Richmond), Centre du Camion JL (Amqui), Carrefour du Camion Saint-Quentin et Carrefour du Camion RDL, confirment leur fusion sous une nouvelle bannière commune : Carrefour du Camion. Cette union stratégique doit permettre d’offrir un service de proximité encore plus fort à l’échelle de l’Est-du-Québec et du Nouveau-Brunswick. Les quatre points de service mettent en commun leurs expertises, leurs re
     

Quatre garages de camions lourds s’unissent

Quatre entreprises bien établies dans l’industrie du camion lourd, soit Gaspésie Diesel (New Richmond), Centre du Camion JL (Amqui), Carrefour du Camion Saint-Quentin et Carrefour du Camion RDL, confirment leur fusion sous une nouvelle bannière commune : Carrefour du Camion.

Cette union stratégique doit permettre d’offrir un service de proximité encore plus fort à l’échelle de l’Est-du-Québec et du Nouveau-Brunswick.

Les quatre points de service mettent en commun leurs expertises, leurs ressources et leur engagement à accompagner les camionneurs et les entreprises du transport, peu importe leur localisation.

« En unissant nos forces sous une seule bannière, on ne fait pas que changer de nom. Carrefour du Camion, c’est le résultat d’une vision partagée, d’années de collaboration entre des équipes d’expérience et d’une volonté commune d’être un vrai partenaire pour ceux qui roulent l’Est-du-Québec au quotidien. On comprend bien les réalités du terrain et on s’engage dans le développement régional », déclare le président du Carrefour du Camion, Gabriel Morin.

Nouvelle bannière, même engagement

Les clients de chaque région retrouveront la même fiabilité qu’ils ont toujours connue, bonifiée par la force du regroupement.

L’entreprise effectue le service de mécanique pour camions lourds, la vente de camions neufs et usagés avec un large inventaire de pièces disponibles.

« Ce regroupement nous donne les moyens d’agir encore plus rapidement pour nos clients. Quand un camion s’immobilise, c’est toute une entreprise qui ralentit. Que ce soit pour une réparation urgente, une pièce difficile à trouver ou l’achat d’un camion prêt à rouler, notre but reste le même : remettre les camionneurs sur la route, le plus vite possible », commente le directeur des opérations, Carrefour du Camion Rivière-du-Loup, Pierre Morin.

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  • Trop, c’est trop : agissons contre la hausse des baux
    Coup de théâtre, en pleine période de vacances le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) vient de publier les tarifs minimums des baux pour 2026. Lettre ouverte du Regroupement des locataires de terres publiques du Québec En bref, le loyer minimum plancher pour d’un bail de villégiature augmentera de 46% soit de 343$ à 500$, et tous les loyers des baux d’abris sommaires augmenteront de 52% soit de 198$ à 300$. Ainsi, environ 27 000 baux sur les 40 000 baux du Québec se
     

Trop, c’est trop : agissons contre la hausse des baux

23 juillet 2025 à 15:00

Coup de théâtre, en pleine période de vacances le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) vient de publier les tarifs minimums des baux pour 2026.

Lettre ouverte du Regroupement des locataires de terres publiques du Québec

En bref, le loyer minimum plancher pour d’un bail de villégiature augmentera de 46% soit de 343$ à 500$, et tous les loyers des baux d’abris sommaires augmenteront de 52% soit de 198$ à 300$.

Ainsi, environ 27 000 baux sur les 40 000 baux du Québec seront affectés par ces augmentations inacceptables. Les baux qui restent seront indexés.

Mais ce n’est pas tout, si vous vendez votre chalet, la facture du bail augmentera d’environ 23% par rapport à 2025 et les frais passeront de 397$ à 1 213$ ! 

Avec ce nouveau règlement, le MRNF et les MRC viendront soutirer de votre portefeuille autour de 3,9 millions de dollars annuellement ce qui représente une augmentation de 20% de leurs revenus de location dès 2026. 

Limiter l’accès au territoire public

En avez-vous assez! On croirait que le MRNF cherche à limiter l’accès au territoire public pour les moins fortunés de notre société.

Le RLTP a déjà fait part au MRNF que cette proposition est inéquitable et que de telles augmentations sont injustifiables et indéfendables mais rien n’a changé.

Le président du RLTP, Arthur Fortin (Photo courtoisie RLTP)

Voici ce que nous vous proposons en tant que membre et par solidarité.

Que vous soyez ou non touchés par ces augmentations, nous vous demandons de faire parvenir la lettre qui est en pièce jointe au député provincial de votre circonscription AVANT LE 22 AOÛT.  

Suivez ce lien pour un exemplaire de la lettre à mon député

Vous pouvez procéder par courriel ou par lettre postale. Les coordonnées des députés sont accessibles en suivant ce lien. 

N’attendez surtout pas.

Nous comptons sur vous pour réagir vite pour nous soutenir dans cette première action. Il en va de la crédibilité de votre organisation.

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  • Mont-Joli gagne 10 000$ d’équipements de hockey
    L’Association de hockey mineur de Mont-Joli fait partie des gagnantes d’un concours organisé par ORÉO, appelé « Partagez la joie ensemble », lui permettant de bénéficier d’un important lot d’équipements d’une valeur de 10 000$. Ce matériel permettra d’initier des jeunes au hockey dont les coûts reliés à l’achat d’équipements représentent un frein financier. L’Association du hockey mineur tentera de répondre à toutes les demandes puisque les équipements disponibles sont dans plusieurs tail
     

Mont-Joli gagne 10 000$ d’équipements de hockey

23 juillet 2025 à 14:00

L’Association de hockey mineur de Mont-Joli fait partie des gagnantes d’un concours organisé par ORÉO, appelé « Partagez la joie ensemble », lui permettant de bénéficier d’un important lot d’équipements d’une valeur de 10 000$.

Ce matériel permettra d’initier des jeunes au hockey dont les coûts reliés à l’achat d’équipements représentent un frein financier.

L’Association du hockey mineur tentera de répondre à toutes les demandes puisque les équipements disponibles sont dans plusieurs tailles jeunesse.

Les familles peuvent déjà bénéficier de programmes d’aide financière pour les frais d’inscription, si elles répondent à certains critères.

L’Association regroupe près de 200 jeunes de La Mitis, chaque saison, dans les niveaux M7 à M21.

Nouveaux venus dans le conseil d’administration

Par ailleurs, le conseil d’administration accueille trois nouveaux membres en vue de la prochaine saison, soit Mathieu Gagné (2e vice-président et gouverneur), Roxanne Rousseau-Letourneau (trésorière) et Guillaume Ross (chargé des équipements).

Ils rejoignent l’équipe composée de Véronique Turcotte (présidente et secrétaire), Ariane Sergerie, (1ère vice-présidente et registraire) et Marie-Ève Ross (coordonnatrice aux événements – renouvellement de mandat).

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  • Rimouski : règlement pour régulariser 29 logements
    Le conseil municipal de Rimouski a adopté, jeudi dernier (17 juillet), un premier projet de règlement pour permettre la rénovation extérieure de l’immeuble situé au 128, rue de l’Évêché Ouest. Le projet soumis à la Ville prévoit le changement du revêtement extérieur, de la toiture, le remplacement de l’ensemble des ouvertures, l’agrandissement de certaines fenêtres, ainsi que l’aménagement des aires extérieures, notamment l’aire de stationnement, en vue de régulariser un total de 29 logements
     

Rimouski : règlement pour régulariser 29 logements

Le conseil municipal de Rimouski a adopté, jeudi dernier (17 juillet), un premier projet de règlement pour permettre la rénovation extérieure de l’immeuble situé au 128, rue de l’Évêché Ouest.

Le projet soumis à la Ville prévoit le changement du revêtement extérieur, de la toiture, le remplacement de l’ensemble des ouvertures, l’agrandissement de certaines fenêtres, ainsi que l’aménagement des aires extérieures, notamment l’aire de stationnement, en vue de régulariser un total de 29 logements.

Ce projet particulier déroge à certaines normes du Règlement de zonage, notamment le nombre de logements autorisés, les marges de recul, le nombre minimal d’arbres exigés pour un terrain à usage résidentiel, l’emplacement d’une aire de stationnement, la présence d’une bordure et d’une bande de verdure pour une aire de stationnement comportant plus de cinq cases, l’implantation d’un conteneur à matières résiduelles et la réduction du nombre de cases de stationnement exigé au centre-ville.

« C’est un bâtiment qui est actuellement résidentiel. Mais dont il faut régulariser sa capacité de pouvoir accueillir 29 logements. Pour ce faire, ça prend des modifications au bâtiment qui requiert un PPCMOI (projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble) », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Dans un site patrimonial

Le bâtiment visé est situé dans le site patrimonial cité de l’Ensemble-Institutionnel-du-Centre-Ville-de-Rimouski.

L’aspect actuel du bâtiment, de même que l’aménagement de ses aires extérieures (stationnement et végétation), ne correspond plus aux attentes contemporaines en matière de qualité urbaine et d’intégration.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir archives)

Dans sa résolution, la Ville estime que le projet proposé constitue une bonification qualitative de l’ensemble bâti, en favorisant une meilleure insertion dans le milieu par une mise à niveau tant sur le plan architectural que paysager et qu’il respecte les objectifs du Plan d’urbanisme.

Recommandé par le CCU

Le 8 juillet 2025, ce projet particulier a été soumis au comité consultatif d’urbanisme (CCU) de la Ville qui recommande au conseil municipal de l’accepter.

À noter que ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire.

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  • Les lieux d’ici : l’histoire de chaque nom
    Certains noms de lieux nous intriguent, nous touchent ou nous font sourire. Dans cette série, on s’attarde à quelques lieux de chez nous, choisis pour leur histoire singulière, leur nom évocateur ou simplement parce qu’ils nous parlent. Un clin d’oeil à nos racines et à ceux qui ont donné une identité à notre territoire, un nom à notre coin de pays. Rimouski-Neigette Esprit-Saint (Photo archives) Dans le canton de La Roche, à 50 km au sud de Rimouski, ce petit village du Bas-Saint
     

Les lieux d’ici : l’histoire de chaque nom

23 juillet 2025 à 11:00

Certains noms de lieux nous intriguent, nous touchent ou nous font sourire. Dans cette série, on s’attarde à quelques lieux de chez nous, choisis pour leur histoire singulière, leur nom évocateur ou simplement parce qu’ils nous parlent.

Un clin d’oeil à nos racines et à ceux qui ont donné une identité à notre territoire, un nom à notre coin de pays.

Rimouski-Neigette

Esprit-Saint

(Photo archives)

Dans le canton de La Roche, à 50 km au sud de Rimouski, ce petit village du Bas-Saint-Laurent est situé près de La Trinité-des-Monts. Cette proximité justifie sans doute l’appellation choisie, également appliquée au bureau de poste en 1939. Esprit-Saint a d’abord été un territoire non organisé en 1972 avant d’être érigé en municipalité en 1979.

Auparavant, la paroisse de L’Esprit-Saint, d’abord instituée comme desserte en 1937 puis érigée canoniquement en 1964, regroupait la communauté locale. Le nom d’Esprit-Saint aurait été donné en raison de l’esprit de courage des colons ou en référence directe à la foi.

Au milieu des années 1970, le territoire a été menacé de fermeture et a survécu grâce à la persévérance et à la ténacité de la population locale qui a lutté dignement pour vivre d’une terre avare de ses fruits.

C’est à la faveur de l’aménagement intégré de ses ressources de base, à savoir l’agriculture, l’exploitation forestière et le tourisme qu’il a pu être sauvé in extremis dans la foulée des Opérations-Dignités qui ont marqué le Bas-Saint-Laurent, il y a près de vingt ans.

Aujourd’hui, l’existence de la réserve Duchénier (1977), au nord-ouest d’Esprit-Saint, assure pour une bonne part la prospérité des villageois grâce à ses 150 km2 d’espaces consacrés à la pêche et à la chasse.

Une fabrique de bardeaux de cèdre, qui constituait la principale industrie de l’endroit, a été la proie des flammes en mai 1991. Cette tragédie a affecté une économie déjà mal en point.

 Gentilé : Spiritois, Spiritoise

Saint-Eugène-de-Ladrière

(Photo archives)

La municipalité de Saint-Eugène-de-Ladrière a été implantée à 25 kilomètres au sud-ouest de Rimouski, à la limite est de la MRC de Rimouski-Neigette, au sud de Saint-Fabien. La Petite rivière Rimouski, la rivière du Bic, le lac des Vingt-Quatre Arpents ainsi que de nombreux autres plans d’eau contribuent à marquer la topographie de cet espace municipal.

D’existence récente, quoique le territoire ait été habité dès 1860, tant la paroisse que la municipalité de la paroisse de Saint-Eugène-de-Ladrière remontent sur le plan administratif à 1962. Toutefois, dès 1930, on parlait de la desserte de Saint-Eugène-de-Ladrière.

Le territoire municipal est issu d’une partie de celui de la municipalité de la paroisse de Saint-Fabien. C’est en l’honneur de l’abbé Eugène-Elzéar Pelletier, curé de Saint-Fabien de 1912 à 1937 que l’élément Saint-Eugène a été retenu. Ce prêtre a fortement encouragé des paroissiens à se montrer généreux lors du détachement de Saint-Eugène-de-Ladrière de Saint-Fabien.

Quant à Ladrière, nom du bureau de poste également, ouvert en 1919, il rappelle le souvenir de l’abbé Augustin Ladrière (1826-1884), notamment curé de Saint-Fabien-de-Panet (1855-1870) et de L’Isle-Verte (1870-1875), avec desserte de Saint-Paul-de-la-Croix. Les principales ressources locales proviennent de la culture de la terre, de l’élevage du bœuf de boucherie et de l’exploitation de tourbières. Les sports de plein air occupent une place de choix parmi les activités de loisir pratiquées localement.

Gentilé : Eugénois, Eugénoise

Mont-Lebel

Le Pont des Draveurs de Mont-Lebel. (Crédit photo : Manuel Mendo 2008 – site du répertoire du patrimoine culturel du Québec)

Le nom Mont-Lebel identifie un secteur de la nouvelle ville de Rimouski, créée le 1er janvier 2002. Le territoire de ce secteur correspond à celui de l’ancienne municipalité de Mont-Lebel. Au moment de son annexion avec la Ville de Rimouski, elle compte 334 habitants.

Petite localité forestière créée en 1932 dans l’arrière-pays de Rimouski, dont elle est distante d’environ une vingtaine de kilomètres, entre Sainte-Blandine au nord, dont elle a été détachée, et Saint-Narcisse-de-Rimouski au sud. L’endroit doit son nom à son premier maire, Jean-Baptiste Lebel, qui a présidé aux destinées de la municipalité de 1932 à 1934.

Par ailleurs, d’autres municipalités du Québec comportent également l’anthroponyme Lebel dans leur dénomination : Lebel-sur-Quévillon dans le Nord-du-Québec et Pointe-Lebel sur la Côte-Nord, patronyme par ailleurs répandu dans le Bas-Saint-Laurent.

Composé à l’origine de 41 lots situés dans le Troisième Rang des cantons de Macpès et de Neigette et de 33 lots dans le Quatrième Rang des mêmes cantons, le territoire de l’actuelle municipalité était autrefois désigné sous la dénomination de Rang-Double. L’économie locale repose essentiellement sur l’agriculture.

Selon la Société rimouskoise du patrimoine, un premier groupe de six familles s’installe à Sainte-Blandine en 1854, alors appelée la « Montagne. » En 1932, une partie de la municipalité se détache et devient Mont-Lebel. Le pont des Draveurs du Mont-Lebel, reconnu depuis 2000 comme un « bien patrimonial représentatif de la municipalité » a été construit en 1930. Il est situé sur la route du Lac-à-Quenon et enjambe la petite rivière Neigette.

Gentilé : Lebelmontois, Lebelmontoise

Saint-Marcellin 

(Photo courtoisie)

Implantée au sud de Pointe-au-Père et de Saint-Anaclet-de-Lessard, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Rimouski, Saint-Marcellin compte un grand nombre de lacs (Noir, Carré, Lunettes, à la Poire et Ednard).

Combinée à l’importance de la forêt locale, cette richesse hydrographique, à laquelle il faut ajouter les rivières Neigette et Lunettes, explique l’attrait qu’exerce le territoire marcellinois auprès des pêcheurs et des chasseurs. Ouvert en 1875, l’endroit est considéré comme mission à compter de 1899, laquelle relève territorialement des cantons de Neigette, de Macpès et de Ouimet. La future paroisse est placée sous le vocable de Saint-Marcellin dès 1882.

Voisine de Saint-Anaclet-de-Lessard, le choix de son appellation serait dû au fait qu’Anaclet, ou Clet, et Marcellin sont inscrits le même jour au martyrologe, soit le 26 avril.

Confirmée lors de l’érection canonique de 1921, la dénomination, qui identifiait déjà le bureau de poste depuis 1909, sera transférée à la municipalité créée officiellement en 1924. Elle évoque un pape d’origine romaine qui succède à saint Caïus sur le trône pontifical. Son règne s’est échelonné de 296 à 304.

Gentilé : Marcellinois, Marcellinoise

Le Bic

(Photo courtoisie Tourisme Bas-Saint-Laurent-Mathieu Dupuis)

La municipalité du Bic n’existe plus depuis le 16 septembre 2009. Elle a été annexée à Rimouski. L’appellation Le Bic a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l’ancienne municipalité.

Le gouvernement a établi un parc de conservation d’une superficie de 33 km², le parc de conservation du Bic. La profondeur du havre du Bic en fait un abri sûr et l’un des mouillages importants du Saint-Laurent où le général Wolfe et sa flotte ont fait une halte en 1759.

L’histoire bicoise remonte aux débuts de la colonie et même plus loin dans le temps, car en 1535, Jacques Cartier s’est arrêté au havre du Bic, tout comme Champlain le fera en 1603. Ce dernier est d’ailleurs l’auteur de la dénomination, car il appelle l’endroit le Pic, puis mentionne « dudict pic », à propos d’une montagne assez élevée (347 m) et pointue qui domine le havre.

Par corruption lexicale, Pic serait devenu Bic, d’où le nom Bic repris lors de la création de la seigneurie en 1675 et du bureau de poste en 1832. Ce sommet porte aujourd’hui le nom officiel Pic Champlain.

Sur le plan municipal, Le Bic provient de la fusion, en 1972, des municipalités de la paroisse de Sainte-Cécile-du-Bic et du village de Bic, respectivement créées en 1845 et en 1920. La dénomination Sainte-Cécile-du-Bic provient de celle de la paroisse érigée canoniquement en 1830 et desservie comme mission entre 1793 et 1850.

Gentilé : Bicois, Bicoise

Pointe-au-Père

(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

La ville de Pointe-au-Père n’existe plus depuis le 1er janvier 2002, par suite d’un regroupement municipal.

Son territoire fait maintenant partie de la ville de Rimouski et le nom « Pointe-au-Père » a été préservé pour identifier le secteur. Pointe-au-Père, suivant le nom adopté officiellement en 1988, constitue un territoire de plaine échelonnée sur des terrasses se prolongeant en une pointe découpée d’anses qui s’avance dans le fleuve, un peu en aval de Rimouski. À l’exemple d’autres endroits consacrés à sainte Anne, Sainte-Anne-de-la-Pointe-au-Père devenait un lieu de pèlerinage à compter de 1873.

Cette appellation allait également servir à identifier une paroisse érigée canoniquement en 1882, par suite de son détachement de Saint-Germain-de-Rimouski et de Sainte-Luce et une municipalité de paroisse établie la même année.

Le nom choisi, attesté en 1696 dans l’acte de concession de la seigneurie Lessard, en plus de marquer la dévotion des marins à l’endroit de sainte Anne qui assure leur protection, rappelle un événement historique, soit la célébration de la première messe sur la rive sud du Saint-Laurent, le 8 décembre 1663. Les lieux ont également porté les appellations de Pointe-aux-Pères, Father Point (carte de Carver, 1763), Pointe-de-l’Islet-aux-Pères et Pointe-de-l’Isle-aux-Pères.

La première évoque le fait que de nombreux missionnaires s’arrêtaient à cet endroit et la seconde constitue la transposition anglaise de Pointe-au-Père, figurant sur des cartes et identifiant le bureau de poste créé en 1863, jusqu’au début des années 1970 alors qu’il a pris le nom de Pointe-au-Père. La dernière souligne la possibilité qu’à une certaine époque la bande de terre située entre les deux anses qui découpent la pointe au Père en se rejoignant presque ait présenté l’allure d’une petite île,
un islet.

Gentilé (à l’époque où Pointe-au-Père était une ville) : Pèrepointois, Pèrepointoise.

Saint-Anaclet-de-Lessard

Une vue partielle de la municipalité de Saint-Anaclet. (Photo courtoisie)

Saint-Anaclet-de-Lessard est une municipalité qui appartient aujourd’hui à la banlieue de Rimouski. Érigée en 1859, elle doit son nom à la paroisse établie en 1858, laquelle comptait déjà 1 100 habitants en 1861, ainsi qu’un bureau de poste ouvert en 1859 sous l’appellation de Saint-Anaclet. Le pape Anaclet (ou Clet), martyr du Ier siècle, a régné de 76 à 88.

Selon le site internet de la municipalité, le 8 mars 1696, le gouverneur Frontenac concède la seigneurie de Lessard à Pierre de Lessard et à barbe Fortin. Le seigneur n’habitera jamais sa propriété. Des gens de Québec et de l’île d’Orléans développeront ces lieux à compter de 1810.

Ils recevront le surnom de Castors en raison de la présence significative de ces animaux le long des cours d’eau. L’église de la municipalité présente notamment un intérêt patrimonial pour sa valeur historique comme témoin de l’établissement de la communauté de Saint-Anaclet-de-Lessard et de son évolution. Les premiers habitants qui s’y installent sont disséminés sur le territoire.

En raison de leur éloignement des centres de peuplement voisins, soit Sainte-Luce et Saint-Germain, ils réclament la création d’une paroisse distincte. Dès 1854, quelques familles signent une convention s’engageant à construire à leurs frais une église et un presbytère. Les autorités religieuses établissent une mission en 1857 et promulguent l’érection canonique de la paroisse en 1858, sous le vocable de Saint-Anaclet.

L’église actuelle est mise en chantier, tout comme le presbytère qui est aménagé à partir d’une maison existante. Ces édifices religieux sont épargnés par l’incendie de 1945 qui détruit une partie du village.

Gentilé : Anaclois et Anacloise

La Trinité-des-Monts

(Photo courtoisie)

La municipalité de la Trinité-des-Monts se trouve aujourd’hui dans la section Centre-Sud de la MRC de Rimouski-Neigette, au nord-est d’Esprit-Saint, immédiatement au sud-ouest de Saint-Narcisse-de-Rimouski, sous l’angle territorial.

Arrosé par les eaux des rivières du Cenellier, Rimouski et Brisson, le territoire compte la majorité de sa population dans son secteur ouest et son ouverture remonte au début des années 1960 avec l’érection canonique de la paroisse de Trinité-des-Monts en 1963, suivie, deux ans plus tard, de son érection civile tout comme de l’établissement de la municipalité de paroisse qui en a repris la désignation.

Sur le plan municipal, Esprit-Saint (1972) et La Trinité-des-Monts (1965) ont été détachées d’un vaste territoire de l’arrière-pays, pratiquement vide et dont ne subsiste que le territoire non organisé de Lac-Huron. Selon le site internet de la municipalité, la Trinité-des-Monts est née par un été de 1937.

La mission de l’Esprit-Saint était le nom des deux futures paroisses soit Trinité-des-Monts et Esprit-Saint, scindée en deux entités distinctes dès 1941. Le nom de La Trinité-des-Monts arriva en 1941 en même temps que Monseigneur Parent qui visitait la paroisse. Cherchant un site pour construire l’église, il voit en regardant vers l’est, les monts Notre-Dame. Érigée en municipalité en 1965, elle est depuis ce temps la municipalité ayant la plus grande superficie du territoire de la MRC de Rimouski-Neigette.

Pour sa part, le bureau de poste de l’endroit a tour à tour porté les noms d’Esprit-Saint (1938-1939), de Cenellier (1939-1943) et de La Trinité-des-Monts (depuis 1943). L’une des plus jeunes municipalités de l’arrière-pays, La Trinité-des-Monts compte un centre de plein air assez fréquenté.

Gentilé : Trinitois, Trinitoise

La Mitis

La Rédemption

La Rédemption (Photo courtoisie – Tourisme Gaspésie)

En janvier 1956 se créait, dans la région du Bas-Saint-Laurent, au sud-est de Mont-Joli, entre Saint-Cléophas et Saint-Charles-Garnier, la municipalité de la paroisse de La Rédemption. Son nom, qui reprend celui du bureau de poste établi en 1935 et de la paroisse érigée canoniquement et civilement en 1948, évoque le rachat du genre humain par Jésus-Christ suivant la religion chrétienne, événement capital qui inaugure le Nouveau Testament.

Cette appellation est à rapprocher d’autres de même nature comme L’Ascension, La Conception, L’Assomption, attribuées à des paroisses et à des municipalités québécoises. Elle témoigne du sentiment religieux qui animait les Québécois de l’époque, particulièrement dans les milieux ruraux. Le lieu est surtout connu par la présence, dans le Troisième Rang, de phénomènes karstiques (phénomène géologique créé sur la surface terrestre par le drainage de l’eau dans le sol) dans le sentier spéléologique de La Rédemption.

On y rencontre de nombreuses grottes, pertes ou autres types de formations. On peut y visiter une grotte d’une profondeur de près de 47 m et de 300 m de développement, dénommée Spéos de la Fée, qui attire de nombreux spéléologues, conquis par le trou du Lièvre, la Diaclase, le trou du Porc-Épic, la grotte Saint-Laurent… Il s’agit de la plus profonde cavité naturelle connue tant sur le plan régional que provincial.

Gentilé : Rédemptois, Rédemptoise

Les Boules (Métis-sur-Mer)

Le secteur des Boules est inclus dans la ville de Métis-sur-Mer. (Photo Mathieu Dupuis – Tourisme Gaspésie)

Le secteur des Boules, qui, depuis 2002, est inclus dans la ville de Métis-sur-Mer, se situe à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Matane. Le territoire de ce secteur correspond à celui de l’ancienne municipalité des Boules, fondée en 1952.

Cette dénomination, attribuée d’abord au bureau de poste ouvert en 1911, est tributaire de la présence, à tout le moins anciennement, de plusieurs rochers de forme arrondie et de bonne taille sur le bord du fleuve. Il s’agit de blocs erratiques, c’est-à-dire de grosses roches abandonnées par les glaciers, polies par les vagues et souvent déplacées par le mouvement des glaces. Le nom Les Boules et la forme La Boule seraient en usage depuis au moins le début du XIXe siècle.

La forme au singulier a d’ailleurs été relevée sur la carte de 1831 de Joseph Bouchette. Le nom de ce secteur suscite certains problèmes lorsqu’on doit l’intégrer dans une phrase, plusieurs soutenant à tort qu’il faut écrire « je vais à Les Boules » pour respecter intégralement l’appellation municipale, alors que la syntaxe correcte requiert plutôt d’écrire « je vais aux Boules. »

Gentilé : Boulois, Bouloises

Padoue

Vue aérienne de Padoue. (Photo courtoisie – Site Web de la municipalité de Padoue.)

Padoue est le nom d’une ville de la région de la Vénétie, dans le nord de l’Italie. S’il a été attribué à une municipalité de La Mitis, au Bas-Saint-Laurent, c’est davantage pour rendre hommage à saint Antoine de Padoue. Ce dernier s’est illustré par sa prédication surtout en Italie et en France.

De nombreuses légendes concernant sa vie ont pris naissance à sa mort et on l’invoque encore spécialement pour retrouver les objets perdus. On a d’abord donné son nom à la paroisse érigée en 1911, puis à la municipalité de la paroisse de Saint-Antoine-de-Padoue-de-Kempt, établie en 1912.

L’élément Kempt rappelle que le chemin Kempt, qui se rendait jusqu’à Causapscal en longeant la rivière Matapédia, a joué un rôle de premier plan dans la colonisation du territoire matapédien; il permet la distinction avec d’autres Saint-Antoine dans Gaspé et dans Bonaventure.

Ce nom de lieu rendait hommage à sir James Kempt, qui avait notamment été gouverneur en chef de l’Amérique du Nord britannique, entre 1828 et 1830. Avant de recevoir le nom actuel Padoue en 1914, le bureau de poste local, ouvert en 1903, était incidemment dénommé Kempt Station.

L’ampleur spatiale que couvre cette dénomination municipale allait inciter les autorités locales à modifier l’appellation originelle dans le sens de la brièveté en 1981, ne retenant que le constituant le plus significatif, qui identifiait le bureau de poste depuis longtemps, également par souci de pallier toute confusion.

Gentilé : Padovien, Padovienne

La Matapédia

Val-Brillant

(Photo Val-Brillant – Tourisme Gaspésie)

Avant 1883, on parle de Lac-Matapédia, nom repris par le bureau de poste entre 1894 et 1904, en raison de la proximité de ce plan d’eau, alors que débutent l’exploration de la région et la construction du chemin Kempt. Lui succédera, Brochu ou Brouché, ainsi déformé par les anglophones, ou encore Lac-à-Brochu en l’honneur du premier colon de la Vallée, Pierre Brochu (1795-1871), qui s’installe à la tête du lac Matapédia.

Cette appellation subsistera jusqu’en 1871, alors que McGowe s’imposera, tirée du patronyme de l’ingénieur qui entreprend les travaux de la section n° 14 de l’Intercolonial. De 1876 à 1883, Cedar Hall deviendra courant, d’après le hangar en pièces de cèdre qui sert de remise pour les outils à charbon utilisés lors des travaux ferroviaires. À cet égard, soulignons que le bureau de poste a porté cette appellation d’abord entre 1881 et 1894, puis de 1904 à 1912, avant de recevoir sa dénomination actuelle Val-Brillant en 1912.

La création de la mission de Saint-Pierre-du-Lac en 1883 reléguera aux oubliettes Cedar Hall, sauf dans le domaine des postes. Érigée canoniquement en 1889 et civilement en 1890, la paroisse reprend le prénom de l’abbé Pierre Brillant (1852-1911), missionnaire à cet endroit de 1881 à 1889 et curé de 1889 à sa mort.

Son zèle et son amour pour la vallée de la Matapédia lui ont valu le surnom de père de la Vallée. La municipalité de village créée en 1915 reprend la dénomination paroissiale, rapidement modifiée l’année suivante en Val-Brillant, déjà usitée depuis 1913.La fusion survenue en 1986 entre cette dernière et la municipalité de Saint-Pierre-du-Lac, créée en 1890, fixera les limites actuelles du territoire.

Gentilé : Val-Brillantois, Val-Brillantoise

Causapscal

(Photo Causapscal – Tourisme Gaspésie)

La nouvelle ville de Causapscal a été créée le 31 décembre 1997. Elle est issue du regroupement de la ville de Causapscal et de la municipalité de la paroisse de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal. La municipalité du village de Causapscal, créée en 1928 par suite de son détachement de la municipalité de la paroisse de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal (1897) à une vingtaine de kilomètres au sud-est d’Amqui et dont le statut a été modifié en celui de ville en 1965, tire sa dénomination de celle du canton de Casupscull dans la vallée de la Matapédia, proclamé en 1864.

La modification graphique, attestée pour la première fois en 1845 et attribuée au bureau de poste ouvert en 1871, à l’époque des débuts du peuplement, pourrait s’expliquer par interversion du u et du a et remplacement de la lettre u par la lettre a par suite d’un phénomène d’écho phonique.

Par ailleurs, les déformations graphiques sont courantes dans les mots amérindiens adaptés en français. Ce nom provient du micmac Goesôpsiag ou Gesapsgel ou encore Gesôpsgigel ayant pour sens fond pierreux et brillant, eau rapide, pointe caillouteuse, ce dernier sens convenant bien au lit de la rivière Causapscal de nature très caillouteuse.

Des auteurs attribuent cependant à Causapscal et à Casupscull des significations différentes. La situation particulière de la ville, au confluent de la Causapscal et de la Matapédia qui se rejoignent pour former une fourche, lui a valu, vers 1830, le nom de : Les Fourches ou Les Fourches-de-Causapscal, par la suite modifié.

Gentilé : Causapscalien, Causapscalienne

Rivière Patapédia

La Rivière Patapédia (CRÉDIT : Photo site Internet Corporation de gestion des rivières Matapédia et Patapédia)

La rivière Patapédia, qui coule dans la MRC de La Matapédia et qui se jette dans la rivière Ristigouche, porte un nom aux racines autochtones profondes qui témoigne de l’histoire millénaire de ce territoire. Ce cours d’eau, qui marque aujourd’hui la frontière entre le Québec et le Nouveau-Brunswick, a été témoin des passages et des établissements des Premières Nations bien avant l’arrivée des colons européens.

L’étymologie du nom Patapédia trouve ses origines dans la langue parlée par les Mi’kmaq, peuple autochtone qui habitait et fréquentait cette région depuis des temps immémoriaux.

Le terme mi’kmaq « patapegiag » signifie « courant violent et impétueux », une description particulièrement évocatrice qui souligne les caractéristiques naturelles de ce cours d’eau. Une autre interprétation, tout aussi révélatrice, traduit le nom comme « rivière aux courants inégaux et capricieux », mettant en évidence la nature changeante et parfois tumultueuse de ses eaux.

Cette double signification révèle la connaissance intime que les Mi’kmaq avaient de la rivière Patapédia. Leur choix toponymique n’était pas arbitraire, mais résultait d’une observation attentive des comportements de ce cours d’eau. Les courants variables et imprévisibles de la rivière ont influencé les techniques de navigation et de pêche des peuples autochtones, qui ont su s’adapter à ces conditions particulières au fil des générations.

Aujourd’hui, la rivière Patapédia demeure réputée pour ses qualités halieutiques, notamment pour la pêche au saumon atlantique, perpétuant ainsi l’importance de ce cours d’eau dans l’économie régionale et la culture locale, tout en honorant la mémoire des premiers habitants qui lui ont donné son nom.

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  • Le Défi des Monts « À chacun son sommet » de retour
    La Fondation Santé Rimouski lance sa période d’inscriptions en vue prochain Défi des Monts « À chacun son sommet », prévu le samedi 4 octobre au mont Val-Neigette, l’ancienne station de ski du district Sainte-Blandine à Rimouski. Cette journée de randonnée invite entreprises, familles, amateurs de plein air et travailleurs de la santé à soutenir l’organisme dans sa mission. « À chacun son sommet » consiste à choisir parmi sept montagnes connues afin de déterminer le dénivelé qu’ils devront
     

Le Défi des Monts « À chacun son sommet » de retour

23 juillet 2025 à 10:00

La Fondation Santé Rimouski lance sa période d’inscriptions en vue prochain Défi des Monts « À chacun son sommet », prévu le samedi 4 octobre au mont Val-Neigette, l’ancienne station de ski du district Sainte-Blandine à Rimouski.

Cette journée de randonnée invite entreprises, familles, amateurs de plein air et travailleurs de la santé à soutenir l’organisme dans sa mission.

« À chacun son sommet » consiste à choisir parmi sept montagnes connues afin de déterminer le dénivelé qu’ils devront grimper et ainsi relever un défi à la hauteur de leurs ambitions. Du mont Val-Neigette, en passant par le mont Albert, le mont Fuji à l’imposant mont Everest, il y en a pour tous les types de randonneurs.

« On invite les entreprises à rassembler leurs équipes. Chaque année, plusieurs de nos employés participent, et à chaque fois, c’est un moment fort. On se dépasse, on connecte, puis on redonne à une cause qui touche directement la santé de notre communauté », explique l’ergothérapeute et copropriétaire des Cliniques Sylvain Trudel, Geneviève Riou, dans un communiqué.

L’an dernier, les participants ont cumulé l’équivalent de 10 fois l’Everest pour amasser 52 000$.

Récompenser l’engagement

L’inscription a été fixée à 40 $ par adulte et de 30 $ pour les moins de 18 ans. Chaque adulte s’engage à amasser un minimum de 150 $ en dons pour la Fondation Santé Rimouski. L’inscription inclut des collations et le dîner.

Les participants et partenaires du Défi des Monts 2024 présenté à Val-Neigette. (Photo courtoisie)

Chaque tranche de 25 $ supplémentaire en don à la cagnotte minimale offre aux participants une chance de gagner des cartes-cadeaux de différents partenaires.

« On souhaite récompenser l’engagement et motiver les participants dans leur sollicitation. Cette collecte demeure un incontournable de l’activité, chaque dollars compte », souligne la directrice générale de la Fondation Santé Rimouski, Caroline Pelletier.

Infos au www.fondationsanterimouski.com/defidesmonts

Le Soir.ca fait partie des partenaires du Défi des Monts.

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  • Québec soutient Groupe Océan pour 145 M$
    Le Groupe Océan, propriétaire du chantier maritime des Méchins, reçoit la rondelette somme de 145 M$ du gouvernement provincial pour favoriser sa croissance. L’aide financière de Québec se décline en 75 M$ prenant la forme d’actions privilégiées, 34 M$ provenant du Fonds pour la croissance des entreprises québécoises et 36 M$ d’Investissement Québec. Avec ce soutien financier important, Groupe Océan entend prendre le bateau de la stratégie nationale de construction navale du Canada et part
     

Québec soutient Groupe Océan pour 145 M$

23 juillet 2025 à 07:30

Le Groupe Océan, propriétaire du chantier maritime des Méchins, reçoit la rondelette somme de 145 M$ du gouvernement provincial pour favoriser sa croissance.

L’aide financière de Québec se décline en 75 M$ prenant la forme d’actions privilégiées, 34 M$ provenant du Fonds pour la croissance des entreprises québécoises et 36 M$ d’Investissement Québec.

Avec ce soutien financier important, Groupe Océan entend prendre le bateau de la stratégie nationale de construction navale du Canada et participer davantage aux initiatives québécoises sur le plan maritime. Évidemment, le chantier des Méchins sera mis à contribution.

« Cette étape représente l’aboutissement d’un travail rigoureux de planification de la croissance entrepris il y a plusieurs années. Nous sommes fiers de pouvoir compter sur des partenaires solides, ancrés au Québec, pour écrire le prochain chapitre de l’histoire du Groupe Océan. Nous le ferons entourés d’une équipe fabuleuse et de la réputation qui nous précède », souligne le chef de la direction du Groupe Océan, Jacques Tanguay.

Le Groupe Océan voit cette annonce comme une nouvelle étape importante pour sa croissance. En plus de consolider ses 1 000 emplois au Québec, l’entreprise développe des nouveaux partenariats stratégiques avec des acteurs crédibles du milieu économique.

La ministre responsable du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Maïté Blanchette Vézina, y voit une marque de confiance pour l’entreprise et une façon de contribuer à l’employabilité dans la région.

« Grâce à cet investissement, on maintient les emplois spécialisés au chantier maritime Verreault, dans le Bas-Saint-Laurent. Depuis plus de cinquante ans, le Groupe Océan fait rayonner le savoir-faire québécois dans l’industrie navale et génère des retombées substantielles chez nous, au bénéfice de l’économie de toute la région et du Québec. »

Acquisition en 2022

Le chantier maritime des Méchins, acquis de la famille Verreault en 2022, continue d’opérer dans la petite municipalité du Bas-Saint-Laurent.

D’ailleurs, des contrats importants ont été décrochés au cours des dernières années dont celui du NGCC Griffon de la Garde côtière canadienne. L’objectif dans ce cas-ci était de prolonger la durée de vie utile du navire fédéral.

D’autres navires comme le Océanex Avalon et le NM Félix-Antoine Savard ont aussi visité récemment le chantier maritime des Méchins pour leurs travaux en cale sèche.

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  • Un motocycliste perd la vie à Saint-Alexandre-de-Kamouraska
    Un motocycliste dans la quarantaine a perdu la vie à la suite d’une sortie de route survenue mardi soir (22 juillet), vers 20 h, sur le rang Saint-Charles Est à Saint-Alexandre-de-Kamouraska. Seul à bord de son engin, l’homme a percuté un ponceau après en avoir perdu la maîtrise. Grièvement blessé, il a été transporté d’urgence à l’hôpital où son décès a été constaté quelques heures plus tard. La Sûreté du Québec mène actuellement une enquête pour déterminer les causes et les circonsta
     

Un motocycliste perd la vie à Saint-Alexandre-de-Kamouraska

23 juillet 2025 à 06:30

Un motocycliste dans la quarantaine a perdu la vie à la suite d’une sortie de route survenue mardi soir (22 juillet), vers 20 h, sur le rang Saint-Charles Est à Saint-Alexandre-de-Kamouraska.

Seul à bord de son engin, l’homme a percuté un ponceau après en avoir perdu la maîtrise.

Grièvement blessé, il a été transporté d’urgence à l’hôpital où son décès a été constaté quelques heures plus tard.

La Sûreté du Québec mène actuellement une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de l’accident.

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  • Des victoires pour Témiscouata et Edmundston dans la Ligue Puribec
    Au tour des Braves Batitech du Témiscouata de grimper au premier rang de la Ligue de baseball senior Puribec, à égalité avec le Shaker de Rimouski. Mardi soir, ils ont disposé de Rivière-du-Loup par 4-1. Le CIEL FM glisse ainsi au 3e rang, à seulement ½ partie des co-meneurs. Pour le classement : cliquez ici Un double de deux points de Samuel Pearson et un simple de Félix Castonguay face au perdant Juan Borras ont donné une avance de 3-0 aux Braves dès la première manche.  Gabriel Cy
     

Des victoires pour Témiscouata et Edmundston dans la Ligue Puribec

22 juillet 2025 à 23:24

Au tour des Braves Batitech du Témiscouata de grimper au premier rang de la Ligue de baseball senior Puribec, à égalité avec le Shaker de Rimouski.

Mardi soir, ils ont disposé de Rivière-du-Loup par 4-1. Le CIEL FM glisse ainsi au 3e rang, à seulement ½ partie des co-meneurs.

Pour le classement : cliquez ici

Un double de deux points de Samuel Pearson et un simple de Félix Castonguay face au perdant Juan Borras ont donné une avance de 3-0 aux Braves dès la première manche. 

Gabriel Cyr (Photo archives – Marie-Pier Mailloux-Michaud)

Le reste fut l’affaire des lanceurs Dany Paradis-Giroux (trois manches) et Gabriel Cyr (quatre manches) qui ont espacé six coups sûrs. Cyr obtient le crédit de la victoire.

Concernant Paradis-Giroux, il s’agissait seulement de son 4e départ de la saison et de son premier depuis le 25 juin.

Pour le sommaire : cliquez ici

À Trois-Pistoles

Joshua Desroches (22), du Frontière FM, est retiré sur cette séquence. (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Pendant ce temps, le Frontière FM d’Edmundston est allé vaincre le Bérubé GM de Trois-Pistoles par 10-1. 

La formation des Basques a ainsi subi un 8e revers de suite. Elle a tenu son bout jusqu’en 7e manche quand le Frontière FM a marqué six points.

Les neuf frappeurs du rôle ont tous frappé en lieu sûr pour les visiteurs. Le plus productif a été Olivier Boulet avec deux en quatre et trois points produits.

Garett Parkins a retiré 14 frappeurs sur des prises pour la victoire. Tommy Gendron encaisse la défaite.

Pour le sommaire : cliquez ici

Mercredi

Deux parties sont au calendrier mercredi soir. À Matane, le Shaker, avec Markus Coates au monticule, visitera les Allées du Boulevard qui utiliseront leur as gaucher Keisuke Takikawa qui sera en quête d’une 7evictoire cette saison. En 49 manches lancées, il revendique 76 retraits au bâton. 

Pendant ce temps, Kamouraska (Émilien Plouffe) se rendra à Trois-Pistoles.

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  • L’Institut Maurice-Lamontagne dévoile ses secrets
    Dans les installations de l’Institut Maurice-Lamontagne, à Mont-Joli, des chercheurs scrutent les changements de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.  Avec ses quelque 550 scientifiques, le centre de recherche de Pêches et Océans Canada constitue un laboratoire vivant où se dessinent les enjeux cruciaux de nos écosystèmes marins. Les données collectées depuis trois décennies par Peter Galbraith et son équipe révèlent une réalité alarmante. « Depuis 2008, on voit un réchauffement de
     

L’Institut Maurice-Lamontagne dévoile ses secrets

22 juillet 2025 à 19:00

Dans les installations de l’Institut Maurice-Lamontagne, à Mont-Joli, des chercheurs scrutent les changements de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent. 

Avec ses quelque 550 scientifiques, le centre de recherche de Pêches et Océans Canada constitue un laboratoire vivant où se dessinent les enjeux cruciaux de nos écosystèmes marins.

Les données collectées depuis trois décennies par Peter Galbraith et son équipe révèlent une réalité alarmante.

« Depuis 2008, on voit un réchauffement des eaux de profondeur en raison de deux grands courants qui entrent du détroit de Cabot », explique la guide, Mariane Caplette.

Le phénomène s’est accentué.

« En 2023, un apport de 100% des eaux du Gulf Stream est entré », indique l’étudiante universitaire. Cette situation exceptionnelle inquiète les scientifiques, car les eaux du Gulf Stream sont « plus chaudes, riches en nutriments, mais n’ont pas beaucoup d’oxygène », contrairement aux eaux froides du Labrador.

La migration des baleines suit les bouleversements

Ces changements océanographiques ont des répercussions directes sur la faune marine.

« Depuis 2015, on remarque un changement sur le plan de la composition de la nourriture pour les baleines », fait remarquer la future scientifique.

Cette transformation explique la présence accrue de baleines noires. Or, comme la baleine noire suit la nourriture, c’est ce qui explique que, depuis 2015, il y en a beaucoup plus qu’avant dans le Saint-Laurent. 

Face à cette situation, l’Institut a développé une réglementation.

Dans un contexte où chaque découverte peut influencer les politiques de conservation, le ministère des Pêches et des Océans rend la science accessible, tout en protégeant le patrimoine naturel. (Photo Johanne Fournier)

« Quand on identifie une baleine noire, des mesures de protection sont mises en place pendant 15 jours, spécifie Mariane. On parle de réduction de la vitesse des navires. Il y a aussi fermeture de la zone de pêche où on a observé la baleine. » Les résultats sont encourageants. « Ça fonctionne parce que, depuis 2020, il n’y a pas eu de mortalités de baleines noires », se réjouit-elle.

L’Institut Maurice-Lamontagne peut également se vanter de succès remarquables, notamment concernant le béluga.

« L’équipe de la chercheuse Véronique Lesage a réussi àfaire un lien entre la qualité de l’eau et les cancers chez les bélugas, explique la future scientifique. Avec l’augmentation de mesures de gestion de la qualité de l’eau, il n’y a plus de cancers chez les bélugas. »

La menace des espèces envahissantes

Les chercheurs sont préoccupés par les espèces envahissantes qui menacent l’équilibre écologique. « Une espèce envahissante a plusieurs impacts négatifs, notamment sur l’environnement », souligne l’étudiante en biologie, qui ajoute qu’il est de la mission des scientifiques de sensibiliser la population aux gestes de prévention à poser.

Parmi ces espèces, la moule zébrée pose des défis. « On travaille beaucoup avec les municipalités pour instaurer des mesures de contrôle. Celles-ci coûtent beaucoup plus cher que la prévention. »

Le centre de recherche déploie des technologies impressionnantes pour surveiller le fleuve.

Situé sur la route de la Mer à Mont-Joli, l’Institut Maurice-Lamontagne fait partie du réseau des centres de recherche de Pêches et Océans Canada. (Photo courtoisie Institut Maurice-Lamontagne)

« Le Service hydrographique du Canada produit et met à jour les cartes marines, indique Mariane. Dans les cartes dynamiques, on voit notamment l’influence des courants et les cycles des marées pour une navigation complète. »

La salle des bassins abrite une véritable arche de Noé marine, où cohabitent femelles homards gestantes, oursins, loups tachetés et plusieurs autres espèces étudiées. Le système de pompage traite 70 000 litres à chaque heure d’eau de mer pour recréer les conditions naturelles.

Incursion au cœur de la recherche et de l’innovation

Jusqu’à la fin de l’été, l’Institut Maurice-Lamontagne invite les visiteurs à découvrir les travaux réalisés dans ses murs et en mer.

Une visite guidée gratuite permet d’en apprendre davantage sur la recherche, l’innovation et la protection des milieux aquatiques de ce haut lieu de la science de Pêches et Océans Canada.

Mariane Caplette, étudiante en biologie à l’Université du Québec à Rimouski, guide les visiteurs vers une vingtaine de stations de l’établissement nommé en l’honneur d’un sénateur originaire de Mont-Joli, Maurice Lamontagne, pour qui la science devait être accessible à tout le monde, dont aux personnes défavorisées.

Le Soir a participé à la visite guidée, qui a notamment permis d’entrer dans la salle des bassins, l’une des plus vastes au Canada, ainsi que dans l’atelier des navires de la Garde côtière canadienne. 

L’Institut Maurice-Lamontagne réalise notamment des missions scientifiques avec Pêches et Océans Canada afin de recenser les mammifères marins. (Photo courtoisie)

Cette incursion au cœur du plus grand centre de recherche francophone de Pêches et Océans Canada permet d’en apprendre davantage sur les aires marines protégées, les changements climatiques et les impacts des activités humaines sur nos milieux aquatiques.

Les visites guidées de 60 minutes sont offertes gratuitement jusqu’au 22 août. Il faut réserver par téléphone au 418-775-0870 ou par courriel à 35eiml@dfo-mpo.gc.ca.

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  • Impacts de Costco : Rimouski dit avoir fait ses devoirs
    Aux commerçants qui estiment que Rimouski tarde à réagir aux recommandations du comité de gens d’affaires du centre-ville pour atténuer les impacts liés à l’ouverture du Costco, le maire Guy Caron répond que la Ville a fait ses devoirs et que, de surcroît, aucune réponse formelle n’avait été demandée par ce comité. En septembre 2024, ce comité, mis en place pour aider les commerces locaux à tirer parti de l’arrivée de Costco et piloté par la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neig
     

Impacts de Costco : Rimouski dit avoir fait ses devoirs

Aux commerçants qui estiment que Rimouski tarde à réagir aux recommandations du comité de gens d’affaires du centre-ville pour atténuer les impacts liés à l’ouverture du Costco, le maire Guy Caron répond que la Ville a fait ses devoirs et que, de surcroît, aucune réponse formelle n’avait été demandée par ce comité.

En septembre 2024, ce comité, mis en place pour aider les commerces locaux à tirer parti de l’arrivée de Costco et piloté par la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, avait présenté 15 recommandations à la Ville.

Parmi celles-ci, ses membres proposaient notamment le lancement d’une application mobile et l’aménagement d’un espace publicitaire partagé sur l’autoroute 20 pour attirer les visiteurs au centre-ville, un système simplifié de paiement du stationnement ainsi que la création d’un événement hivernal sur la rue Saint-Germain Ouest.

« Nous avons proposé 15 recommandations. On souhaite que les 15 soient mises de l’avant. Certaines peuvent être réalisées rapidement, comme le stationnement, l’affichage et l’événementiel. Il faut un signal clair, le plus tôt possible », soulignait alors l’ex-directeur général de la Chambre, Jean-Nicolas Marchand.

Plan pour le stationnement

Dix mois après le dépôt du rapport, le maire Caron affirme que la Ville en a bel et bien pris connaissance des 15 recommandations.

« Certaines recommandations relèvent de la Ville, d’autres non. Le stationnement au centre-ville est un enjeu sur lequel nous travaillons actuellement. Le plan particulier d’urbanisme, qui entrera en vigueur l’an prochain, abordera cette question. D’ici là, certaines mesures peuvent être mises en œuvre », explique-t-il.

Des panneaux invitent les usagers du stationnement à se rendre effectuer leur paiement aux horodateurs. (Photo archives Le Soir.ca)

Concernant l’affichage électronique, Guy Caron affirme que la Ville est intéressée, mais doit d’abord adapter sa réglementation.

« Si on va dans cette direction, ce qui n’est pas exclu, un appel d’offres devra être lancé pour déterminer qui est intéressé à soumissionner et à quelles conditions. »

La signalétique au centre-ville, qui concerne l’ensemble des éléments visuels tels que les panneaux visant à orienter les visiteurs, figure aussi parmi les priorités de Rimouski.

« Ce dossier est déjà bien avancé. Une nouvelle signalétique sera installée pour mieux diriger les automobilistes vers le centre-ville. Ce sont trois éléments que nous jugeons pertinents », ajoute-t-il.

Pas de la responsabilité de la Ville

Guy Caron rappelle toutefois que plusieurs recommandations ne relèvent pas de la compétence municipale.

Des membres du comité formé pour que les commerces locaux tirent avantage de l’arrivée de Costco à Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« Par exemple, la francisation de la main-d’œuvre, mentionnée dans le rapport, ne relève pas de la Ville. D’autres recommandations sont de la responsabilité du gouvernement du Québec ou de la Chambre de commerce. Nous avons pris le rapport au sérieux. Pour plusieurs points, nous allons de l’avant. Le comité n’a jamais demandé de réponse officielle. Si les commerçants souhaitent une réponse écrite, nous pouvons leur en fournir une. »

Développement résidentiel et vitalisation

Parmi les autres recommandations, le comité souhaitait aussi un développement résidentiel pour répondre aux besoins liés à la main-d’œuvre.

« Je crois que nous avons fait notre part avec 1 200 unités en chantier. Ce sont des projets en cours. Quant à l’étude sur la vitalisation du centre-ville, financée par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, nous devons relancer un appel d’offres puisque la soumission la plus basse reçue était trop élevée. Ce sont cinq des 15 recommandations pour lesquelles nous allons de l’avant », souligne monsieur Caron.

Membres du comité

  • Andréanne Pelletier- Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette
  • Andrée Blouin- Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette (à l’époque)
  • Brian Maguire- Clinique Opto-Réseau En vue Rimouski
  • David D’Astous- Service Ruest Babin
  • Denis Gigault- Alimentation Coop Rimouski
  • Francis Chouinard- Réseau Accès Crédit (à l’époque)
  • Jean-Nicolas Marchand- Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette (à l’époque)
  • Jean-Philippe Hébert- L’Aubainerie
  • Marie-Claude Dumais- Pot Pourri
  • Marie-Ève Ouellet- La Brûlerie d’ici
  • Martin Pagé- Rôtisserie Saint-Hubert
  • Sandrine Duplessy- Pâtisseries & Gourmandises d’Olivier
  • Sara Durette- Le Légumier de l’Est
  • Simon Saint-Pierre- Brasserie La Baraque
  • Jean Létourneau- SOPER (membre observateur)
  • Lisianne St-Pierre- SADC de la Neigette (membre observateur)

15 recommandations à la Ville de Rimouski

  • Création d’un outil technologique centralisé portable intégrant une composante d’intelligence artificielle
  • Mettre en place, pour les entreprises de Rimouski, un véhicule facilitateur d’émission d’incitatifs financiers ou des rabais individuels ou collectifs
  • Offrir aux commerçants du centre-ville une opportunité d’affichage promotionnel pour les personnes qui arrivent par l’autoroute 20 pour les attirer vers le centre-ville
  • Jumeler l’achat de publicité par les commerçants et par la Ville de Rimouski puisqu’il s’agit de promouvoir son centre-ville
  • Faciliter l’orientation et le mouvement des personnes au centre-ville par l’implantation et le développement d’une politique signalétique municipale
  • Proposer un accompagnement individuel, par une firme marketing, rendu abordable par un financement gouvernemental provincial. Cet accompagnement permet un diagnostic organisationnel personnalisé, une analyse stratégique des opportunités et besoins ainsi que des recommandations marketing
  • Organiser une série de panels thématiques comprenant entrepreneurs, organisations structurantes et autres joueurs clés expérimentés dans ce type de défi
  • Implanter rapidement un système de paiement de stationnement simplifié et uniformisé dans tout le centre-ville
  • Faire passer la période gratuite des 15 premières minutes aux 30 premières minutes de stationnement tout en permettant des déplacements lors de cette période
  • Garantir le nombre actuel de stationnements au centre-ville
  • Créer un événement hivernal sur la rue Saint-Germain Ouest, qui ne concurrence pas les Terrasses Cogeco, l’été, sur Saint-Germain Est
  • Décorer davantage le centre-ville pour la saison hivernale et distribuer des décorations aux commerçants
  • Garantir la construction d’un nombre de logements suffisant pour répondre à l’augmentation de la demande de main-d’œuvre générée par l’ajout de commerces importants
  • Assurer une offre de services de francisation pour les travailleurs internationaux correspondant aux besoins de main-d’œuvre supplémentaire
  • Intégrer des éléments liés aux conditions de travail, à la gestion d’équipe et à la rétention de la main-d’oeuvre dans l’accompagnement proposé aux entrepreneurs pour mieux répondre aux besoins très variables des employeurs de Rimouski.
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  • Baie des Chaleurs : des adolescentes secourues des eaux
    Plus de peur que de mal mardi après-midi (22 juillet), sur la plage des Beaux sables dans le secteur de Newport à Chandler, alors que deux jeunes adolescentes ont été secourues des eaux de la baie des Chaleurs. Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca Selon la Sûreté du Québec, l’alerte a été donnée vers 13 h 30. Les adolescentes se trouvaient en difficulté en mer. Les sauveteurs sont intervenus rapidement pour éviter un drame. Les deux jeunes ont été transportées par les ambulanciers à l’hôpita
     

Baie des Chaleurs : des adolescentes secourues des eaux

22 juillet 2025 à 16:30

Plus de peur que de mal mardi après-midi (22 juillet), sur la plage des Beaux sables dans le secteur de Newport à Chandler, alors que deux jeunes adolescentes ont été secourues des eaux de la baie des Chaleurs.

Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca

Selon la Sûreté du Québec, l’alerte a été donnée vers 13 h 30. Les adolescentes se trouvaient en difficulté en mer. Les sauveteurs sont intervenus rapidement pour éviter un drame.

Les deux jeunes ont été transportées par les ambulanciers à l’hôpital de Chandler puisqu’elles étaient en état de choc.

Les héros n’ont pas eu besoin de transport vers le centre hospitalier. La plage a été fermée pour le reste de la journée.

Déjà 37 décès au Québec

Avant le début des vacances de la construction, 37 personnes avaient perdu la vie par noyade jusqu’à maintenant en 2025 au Québec, contre 31 à pareille date, l’an dernier.

Les rivières demeurent les sites les plus dangereux.

Dans le cadre de la 32e Semaine nationale de prévention de la noyade qui se tient jusqu’au 26 juillet, la Société de sauvetage rappelle notamment de ne jamais être seul lorsqu’on pratique une activité près de l’eau, de porter une veste de flottaison individuelle (VFI) lorsqu’on pratique une activité nautique et de ne pas sous-estimer les courants en profondeur, qui sont imperceptibles à la surface de l’eau.

Avec l’aide de Quentin Dufranne- La Presse Canadienne

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  • La Grande Traversée vers l’île Saint-Barnabé est de retour
    La traditionnelle Grande Traversée à pied à l’île Saint-Barnabé se tiendra ce samedi 26 juillet. Le point de rencontre se fait à la Marina de Rimouski, à 8 h 15, suivi du départ en autobus pour l’activité à 9 h 15. La traversée, d’une distance de trois kilomètres, se fait entre 45 et 60 minutes. Les participants doivent prévoir de la nourriture (collations et lunch) une bouteille d’eau et des vêtements chauds. Il est recommandé de prévoir une paire de chaussures lacées pour la traversé
     

La Grande Traversée vers l’île Saint-Barnabé est de retour

22 juillet 2025 à 16:00

La traditionnelle Grande Traversée à pied à l’île Saint-Barnabé se tiendra ce samedi 26 juillet. Le point de rencontre se fait à la Marina de Rimouski, à 8 h 15, suivi du départ en autobus pour l’activité à 9 h 15.

La traversée, d’une distance de trois kilomètres, se fait entre 45 et 60 minutes.

Les participants doivent prévoir de la nourriture (collations et lunch) une bouteille d’eau et des vêtements chauds.

Il est recommandé de prévoir une paire de chaussures lacées pour la traversée à pied, une paire de chaussures de rechange pour la randonnée sur l’île ainsi qu’un sac pour le transport de ses chaussures mouillées.

Le coût de l’activité est de 35 $ pour les adultes et de 18 $ pour les 6 à 17 ans. C’est gratuit pour les enfants de 5 ans et moins.

Le prix inclut le transport en autobus, le retour en zodiac ainsi que les taxes.

La grande traversée à pied consiste à atteinte l’île Saint-Barnabé, sur une distance de 3 kilomètres, en marchant dans la baie de Rimouski. (Photo courtoisie SOPER)

En cas de pluie, l’événement sera reporté au lendemain, le dimanche 27 juillet 2025.

Inscriptions

Comme les places sont limitées, les personnes intéressées doivent s’inscrire dès maintenant sur le site Web de l’île Saint-Barnabé en sélectionnant leur heure de retour. Il est aussi possible de s’inscrire en téléphonant au 418 723-2280.

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  • Océanic : Arsenault et Branton avec Équipe Canada
    Les premiers choix de l’Océanic lors du repêchage de la LHJMQ en juin dernier à Québec, Zack Arsenault et Maxwell Branton, participent actuellement au camp national de développement des moins de 17 ans de Hockey Canada. Les deux jeunes joueurs tentent de mériter une place au sein des équipes nationales qui représenteront le pays au Défi mondial de hockey dans cette catégorie d’âge, qui se tiendra du 31 octobre au 8 novembre à Truro, en Nouvelle-Écosse, une ville située à environ une heure au
     

Océanic : Arsenault et Branton avec Équipe Canada

22 juillet 2025 à 15:00

Les premiers choix de l’Océanic lors du repêchage de la LHJMQ en juin dernier à Québec, Zack Arsenault et Maxwell Branton, participent actuellement au camp national de développement des moins de 17 ans de Hockey Canada.

Les deux jeunes joueurs tentent de mériter une place au sein des équipes nationales qui représenteront le pays au Défi mondial de hockey dans cette catégorie d’âge, qui se tiendra du 31 octobre au 8 novembre à Truro, en Nouvelle-Écosse, une ville située à environ une heure au nord-est d’Halifax.

Organisé à Oakville, en Ontario, le camp se poursuit jusqu’à ce mercredi 23 juillet.

Il regroupe 80 des meilleurs espoirs sélectionnés par les formations de la Ligue canadienne de hockey (LCH). Les équipes Canada Rouges et Canada Blancs seront ensuite formées pour participer au tournoi, auquel prendront aussi part les États-Unis, la Suède, la Finlande et la Tchéquie.

Choisi au deuxième rang de la première ronde lors de l’encan 2025 tenu au Centre Vidéotron, Arsenault évoluait la saison dernière avec le Blizzard du Séminaire Saint-François M18 AAA.

Classé sixième meilleur espoir par le Centre de soutien au recrutement de la LHJMQ, l’ailier droit a inscrit 24 buts et récolté 16 passes pour un total de 40 points en seulement 23 matchs.

Pour sa part, Branton a entendu son nom au début de la deuxième ronde (20e au total), à la suite d’une transaction qui a permis à l’Océanic de grimper dans l’ordre de sélection.

Originaire d’Halifax, l’ailier gauche portait les couleurs des Marlboros de Toronto (M18 AAA) la saison dernière, où il a compilé une fiche de 21 buts, 15 aides et 36 points en 31 rencontres.

Perrault aussi de la partie

Zack Arsenault et Maxwell Branton côtoient leur futur entraîneur-chef avec l’Océanic, Joël Perrault.

Celui-ci agira comme adjoint avec la formation Canada Blancs, dirigée par Scott Barney, entraîneur-chef des Wolves de Sudbury dans la Ligue de l’Ontario (OHL).

L’entraîneur-chef de l’Océanic, Joël Perrault. (Photo courtoisie Vincent Ethier- LCH)

L’ancien joueur du Canadien de Montréal, Kyle Chipchura, aujourd’hui entraîneur-chef des Oil Kings d’Edmonton, travaillera avec Barney et Perrault.

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  • Super Plage réinvente son art
    Jules Henry, alias Super Plage, incarne cette génération d’artistes québécois qui façonnent le paysage musical francophone contemporain. Originaire de Rimouski et aujourd’hui établi à Montréal, ce producteur de 32 ans vient de dévoiler son projet le plus ambitieux: Grosse maison, un album de neuf titres qui marque un tournant dans sa carrière artistique. Fini l’électro-pop des débuts. Avec Grosse maison, Super Plage explore de nouveaux territoires sonores en fusionnant house, disco, french to
     

Super Plage réinvente son art

22 juillet 2025 à 14:00

Jules Henry, alias Super Plage, incarne cette génération d’artistes québécois qui façonnent le paysage musical francophone contemporain. Originaire de Rimouski et aujourd’hui établi à Montréal, ce producteur de 32 ans vient de dévoiler son projet le plus ambitieux: Grosse maison, un album de neuf titres qui marque un tournant dans sa carrière artistique.

Fini l’électro-pop des débuts. Avec Grosse maison, Super Plage explore de nouveaux territoires sonores en fusionnant house, disco, french touch et drum and bass.

« C’est un album collaboratif, avec un changement de style par rapport au précédent qui était un peu plus électro-pop, explique l’artiste. Maintenant, c’est plus house et électro expérimental. »

Cette évolution n’est pas le fruit du hasard; elle découle directement de son parcours de DJ, qui l’a amené à repenser sa musique pour qu’elle trouve naturellement sa place sur les pistes de danse.

Processus créatif intense

Cet album représente un défi de taille pour Jules Henry. « C’est celui qui m’a pris le plus de temps à faire, qui a été le plus difficile, mais qui, en même temps, a été le plus plaisant à faire », confie-t-il.

L’exploration de nouveaux codes musicaux l’a poussé à multiplier les essais et les collaborations.

Originaire de Rimouski et aujourd’hui établi à Montréal, Jules Henry, alias Super Plage, vient de lancer son album le plus ambitieux: Grosse maison. (Photo Andy Jon)

Certaines pièces, comme Jaune, ont été enregistrées en une seule journée et l’instrumental de Chill a été composé en seulement 30 minutes. Cette façon de travailler dans la spontanéité témoigne de cette effervescence créative qui caractérise son approche.

Parcours autodidacte

L’histoire de Super Plage est celle d’un apprentissage constant. « Je n’ai pas appris la musique académiquement, révèle Jules Henry. Je ne connais pas les accords. Je suis autodidacte à 90%. » 

De ses débuts punk à Rimouski jusqu’à sa maîtrise actuelle des machines, l’artiste a développé une approche unique, portant « un peu tous les chapeaux » dans le processus créatif.

Une reconnaissance qui grandit

Avec plus de 2 millions d’écoutes, plus de 100 concerts et deux nominations au Gala de l’ADISQ dans la catégorie Album électronique de l’année, Super Plage s’impose progressivement sur la scène musicale québécoise. Ses prestations en première partie d’artistes comme Miel de Montagne, Julien Granel et Bon Entendeur lui ont permis de toucher des publics variés. Sa participation aux Francos de Montréal, au Festival d’été de Québec et au SXSW Conference & Festivals au Texas sont autant de scènes où il a su briller.

L’artiste a également franchi l’Europe avec une vitrine aux Wide Days d’Édimbourg, au Royaume-Uni, en plus d’avoir été sélectionné pour faire partie de la cohorte de quatre artistes pour La Traversée 2025, qui l’a mené des Francos de Montréal aux Francofolies de La Rochelle, en France.

Retour aux sources

Récemment, Super Plage s’est produit à Rimouski, en marge de la clôture de la Coupe Memorial, marquant ainsi des retrouvailles avec sa ville natale.

« C’était la première fois que j’étais invité à me produire à Rimouski dans un truc d’envergure », raconte-t-il. Cette performance de DJ, teintée de nostalgie, a été « un clin d’œil de toutes mes années à Rimouski ».

Justement, que reste-t-il de Rimouski dans son processus créatif?

« Je fais encore des chansons simples, comme dans le temps où je jouais du punk avec mes amis de Rimouski et qu’on ne se cassait pas trop la tête, répond-il. Il reste donc cette approche-là sur le plan de l’écriture. » 

Cette connexion avec ses origines transparaît également dans sa musique, notamment dans la chanson 1990, pour laquelle il est retourné enregistrer avec son ancien complice et batteur punk à Rimouski, créant ainsi un pont entre ses différentes époques musicales.

« À la fin de la chanson, on entend rire ses enfants », souligne Jules.

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  • Rimouski : d’autres fermetures de rues pour des travaux
    Déjà éprouvés par les nombreux chantiers en cours causant retards et détours sur plusieurs artères névralgiques à Rimouski, les automobilistes doivent composer avec de nouvelles fermetures temporaires de rues, ce mardi 22 et ce mercredi 23 juillet. Des travaux de pavage se poursuivent sur la rue de l’Évêché Est, entre les avenues de la Cathédrale et Belzile, ainsi que sur la rue Saint-Pierre, entre l’avenue Léonidas et la rue Toussaint-Cartier. Réalisés par l’entreprise Colas, ils nécessit
     

Rimouski : d’autres fermetures de rues pour des travaux

22 juillet 2025 à 12:00

Déjà éprouvés par les nombreux chantiers en cours causant retards et détours sur plusieurs artères névralgiques à Rimouski, les automobilistes doivent composer avec de nouvelles fermetures temporaires de rues, ce mardi 22 et ce mercredi 23 juillet.

Des travaux de pavage se poursuivent sur la rue de l’Évêché Est, entre les avenues de la Cathédrale et Belzile, ainsi que sur la rue Saint-Pierre, entre l’avenue Léonidas et la rue Toussaint-Cartier.

Réalisés par l’entreprise Colas, ils nécessitent la fermeture complète de la circulation automobile pendant les opérations de pavage.

La fermeture de la rue de l’Évêché Est complique l’accès à la bibliothèque Lisette-Morin. Les usagers doivent s’y rendre à pied. Pour faciliter leur visite, Rimouski met gratuitement à leur disposition le stationnement de l’hôtel de ville, situé à proximité.

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  • Roland Pelletier et René Alary honorés
    Le comité organisateur du 4e Tournoi provincial de baseball junior AA de Rimouski a rendu hommage à Roland Pelletier et René Alary, à titre de bâtisseurs, afin de souligner leur engagement exceptionnel dans le développement et la promotion du sport au Bas-Saint-Laurent. La cérémonie a eu lieu vendredi dernier (18 juillet), lors de l’ouverture officielle de l’événement présenté au Stade du Complexe sportif Guillaume-Leblanc. Roland Pelletier a marqué l’histoire du baseball senior au Bas-Sa
     

Roland Pelletier et René Alary honorés

22 juillet 2025 à 11:00

Le comité organisateur du 4e Tournoi provincial de baseball junior AA de Rimouski a rendu hommage à Roland Pelletier et René Alary, à titre de bâtisseurs, afin de souligner leur engagement exceptionnel dans le développement et la promotion du sport au Bas-Saint-Laurent.

La cérémonie a eu lieu vendredi dernier (18 juillet), lors de l’ouverture officielle de l’événement présenté au Stade du Complexe sportif Guillaume-Leblanc.

Roland Pelletier a marqué l’histoire du baseball senior au Bas-Saint-Laurent, particulièrement à titre de président de la Ligue Puribec.

Il a notamment été l’un des artisans de sa relance après la saison 2003, période charnière pour l’avenir du circuit. Sa gestion avisée et son leadership ont été déterminants pour assurer la stabilité et la pérennité de la ligue.

Roland Pelletier est félicité par Luc Jobin sur le terrain. (Photo courtoisie)

Le trophée Pelletier-Morissette, destiné à l’équipe championne de la saison régulière, porte d’ailleurs son nom, en plus de celui d’un autre ancien président, Raymond Morissette.

Exploits documentés

Pour sa part, René Alary couvre les activités du baseball mineur et senior régional depuis près de 50 ans au Bas-Saint-Laurent.

Toujours actif comme journaliste sportif pour Le Soir et Le Soir.ca, il a documenté avec passion les exploits de plusieurs générations de joueurs sur le terrain.

En plus d’avoir été entraîneur, il joue encore un rôle de premier plan comme administrateur au sein du Shaker de Rimouski dans la Ligue de baseball senior Puribec.

Grand partisan des Dodgers de Los Angeles, René est considéré comme l’un des sages du circuit, reconnu pour sa vision, sa rigueur et son amour profond du baseball.

À lire aussi : Les Carnavals 1 champions du tournoi de baseball junior AA

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  • Parfum de fleurs
    Le doux arôme de la rose et du jasmin, la fraîche odeur du citron ou le parfum suave ou appuyé des épices, toutes ces fragrances qui vous apaisent et vous enivrent peuvent se retrouver dans vos jardins et vos intérieurs grâce aux plantes. Le parfum des fleurs a la faculté de nous faire rêver, de nous transporter en pensée en des lieux où tout ce qui nous entoure est imprégné de la douce odeur qu’exhale la plante que nous humons. Chaque effluve porte en lui une histoire et nous fait voyage
     

Parfum de fleurs

22 juillet 2025 à 09:30

Le doux arôme de la rose et du jasmin, la fraîche odeur du citron ou le parfum suave ou appuyé des épices, toutes ces fragrances qui vous apaisent et vous enivrent peuvent se retrouver dans vos jardins et vos intérieurs grâce aux plantes.

Le parfum des fleurs a la faculté de nous faire rêver, de nous transporter en pensée en des lieux où tout ce qui nous entoure est imprégné de la douce odeur qu’exhale la plante que nous humons.

Chaque effluve porte en lui une histoire et nous fait voyager sans bouger. Chaque plante a sa propre signature parfumée. Du matin au soir, selon chacune, ce sont leurs fines molécules d’huile essentielle, discrètes ou puissantes, libérées dans l’air qui viennent caresser notre nez et éveiller nos sens.

Au lever du soleil, les effluves sont souvent plus subtils tandis qu’à la tombée du jour, la chaleur accumulée par la plante permet de faire ressortir des notes plus riches et envoûtantes.

Prenez le temps d’observer, de sentir…et de redécouvrir votre jardin à chaque moment de la journée.

Pour qui les plantes se parfument-elles ?

Bien que nous appréciions tous les plantes parfumées et que nous prenions plaisir à les cultiver, les sentir et les offrir, elles ne se parfument pas pour nous faire plaisir.

La fragrance d’une fleur, d’une feuille ou même d’une tige est d’abord et avant tout un outil de communication et de protection sophistiqué servant à attirer les insectes pollinisateurs, à éloigner certains prédateurs et à alerter leur entourage d’un stress ou d’un danger imminent.

Expérience sensorielle au jardin comme à l’intérieur

Jardiner avec les végétaux aromatiques permet de créer une ambiance unique et personnalisée tant au jardin que dans votre intérieur.

Lors de l’achat de vos plantes odorantes, allez-y, sentez, frôlez et touchez afin de connaître l’action que leur parfum aura sur vous.

Portez une attention particulière à l’époque de floraison pour agencer et étaler les parfums tout au long de la journée et au fil des saisons.

Trucs et astuces

  •  Apprenez à bien connaître les caractéristiques olfactives de chaque plante afin de mieux les positionner et les associer dans la maison ou dans les plates-bandes (parfum de jour, de soir, entêtant ou subtil, volatil ou tactile…).
  • Évitez de mélanger les fragrances entre elles.
  • Placez-les près ou loin des lieux de détente ou de repas, selon la puissance des parfums. Au jardin, optez pour un endroit abrité des vents.
  • Plantez ou placez près des lieux de passage les plantes ayant besoin d’être touchées pour libérer leur parfum.
  • À l’intérieur, évitez les parfums trop intenses qui se disperseront abondamment. Optez pour la subtilité.

Quelques plantes parfumées

Pour la maison :

 

Pour le jardin :

Arbustes :

 

Vivaces :

Lavandula
 

Annuelles et bulbes :

Et bien entendu toutes les aromates comestibles…

 

Petit dicton d’Hélène

‘’Laissez les plantes odorantes vous guider par le bout du nez, mais souvenez-vous que l’odeur discrète ou captivante d’une fleur peut vous faire perdre la tête, mais que les mélanges vous la feront vite tourner…’’

Bon jardinage !

Texte par Hélène Baril : horticultrice, autrice & conférencière

Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins, pour recevoir des conseils de professionnels à l’année!  

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