Il aura fallu une levée de boucliers générale pour que le gouvernement Legault entende finalement raison. Devant la grogne généralisée, Québec a annoncé, la semaine dernière, qu’il injectera 540 M$ supplémentaires dans le réseau scolaire pour préserver les services aux élèves. Une volte-face qui soulève une question fondamentale: est-il trop tard?
L’opinion de Johanne Fournier
J’ai posé la question à une maman du Bic, dont les services sur lesquels pouvait compter son fils seront supprimés
Il aura fallu une levée de boucliers générale pour que le gouvernement Legault entende finalement raison. Devant la grogne généralisée, Québec a annoncé, la semaine dernière, qu’il injectera 540 M$ supplémentaires dans le réseau scolaire pour préserver les services aux élèves. Une volte-face qui soulève une question fondamentale: est-il trop tard?
L’opinion de Johanne Fournier
J’ai posé la question à une maman du Bic, dont les services sur lesquels pouvait compter son fils seront supprimés à la rentrée. La classe de Jeffrey-Lou, dont le personnel était spécialisé dans le trouble du spectre de l’autisme, n’existera plus. « Le ministre a annoncé qu’il ajouterait des millions pour les services aux élèves, convient Marie-Josée Aubin. Mais, le mal est déjà fait: les postes sont déjà supprimés. »
Vent de panique
Rappelons les faits. En mars, le budget 2025-2026 a annoncé des compressions en éducation. En juin, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a passé une commande aux centres de services scolaires: réduire leurs dépenses de 570 M$.
Le résultat? Un vent de panique a soufflé sur les écoles. Des directions ont imploré Québec de reculer sur ces coupes dévastatrices, sans quoi des services essentiels aux élèves seraient annulés à la rentrée. Les centres de services scolaires ont dû préparer des listes de suppressions qui donnent le vertige: postes d’enseignants, services d’orthopédagogie, aide aux élèves en difficulté, transport scolaire.
Une injection salutaire, mais…
Le recul du gouvernement constitue certes un pas dans la bonne direction. Mais, cette somme de 540 M$ est-elle suffisante?
La réponse des syndicats est non, car cette injection de dernière minute ne réparera pas les dégâts collatéraux causés par les coupes draconiennes planifiées pendant des mois par les directions d’école: du personnel licencié, des services annulés, des projets éducatifs mis en veilleuse. Peut-on remettre la machine en marche comme si de rien n’était? Personne ne semble y croire.
Problème de gouvernance?
Cette crise révèlerait-elle un problème de gouvernance plus profond? Comment un gouvernement qui clame faire de l’éducation sa priorité peut-il en arriver à menacer les services aux élèves?
(Photo Unsplash.com – crédit : Element5 Digital)
Plus inquiétant encore: comment, avec cette volte-face, arrivera-t-on à résoudre l’équation budgétaire de fond? Si Québec injecte 540 M$, d’où viendra cet argent? Dans un contexte où le Québec nage en plein déficit, cette rallonge budgétaire ne risque-t-elle pas de créer des tensions ailleurs ou de pelleter le problème dans la cour de quelqu’un d’autre?
Pour les acteurs du milieu scolaire, cette façon d’aller de l’avant du gouvernement pour ensuite rétropédaler est épuisante. Ils ont besoin de prévisibilité, de planification à long terme. En éducation comme ailleurs, gouverner, c’est prévoir. Or, à ce chapitre, le ministre de l’Éducation aurait-il une leçon à apprendre?
La municipalité de Sainte-Luce tient demain, le samedi 26 juillet 2025, son concours de Châteaux de sable, présenté par le Navigateur Ste-Luce.
L’événement, qui prendra place à la plage de l’Anse-aux-Coques, s’adresse aux petits comme aux grands.
Les inscriptions se feront sur place dès 9 h la journée du concours et plusieurs prix sont à gagner, selon deux catégories : adulte et famille.
Les prix à remporter
Le premier prix de la catégorie adulte est un séjour aux Îles-de-la-Madelein
La municipalité de Sainte-Luce tient demain, le samedi 26 juillet 2025, son concours de Châteaux de sable, présenté par le Navigateur Ste-Luce.
L’événement, qui prendra place à la plage de l’Anse-aux-Coques, s’adresse aux petits comme aux grands.
Les inscriptions se feront sur place dès 9 h la journée du concours et plusieurs prix sont à gagner, selon deux catégories : adulte et famille.
Les prix à remporter
Le premier prix de la catégorie adulte est un séjour aux Îles-de-la-Madeleine au Navigateur Millerand. Il s’agit d’un prix d’une valeur de 2000 $ offert par le Navigateur Ste-Luce. Le deuxième prix de cette même catégorie est un montant de 600 $ et le troisième est un montant de 300 $.
De magnifiques structures de sable sont réalisées, chaque année, lors du traditionnel concours de châteaux de sable de Sainte-Luce (Photo courtoisie)
Dans la catégorie famille, le premier prix est un montant de 500 $, tandis que le second est un montant de 300 $ et le troisième un montant de 250 $.
Plusieurs prix de participation seront aussi remis.
Notons qu’en cas de pluie, le concours sera remis au lendemain, soit le dimanche 27 juillet.
Portés par l’organisme Han-Logement, la construction de 32 logements adaptés et abordables pour des personnes en situation de handicap se compléta comme prévu, à la fin de l’été, dans le district Pointe-au-Père à Rimouski.
Entamés en août 2024, les travaux effectués par l’entrepreneur général CB4S de Saint-Arsène consistent à l’aménagement de quatre édifices de huit logements sur la rue des Vétérans. Ce projet d’envergure répondra à un besoin criant à Rimouski.
« Ils seront adaptés pour
Portés par l’organisme Han-Logement, la construction de 32 logements adaptés et abordables pour des personnes en situation de handicap se compléta comme prévu, à la fin de l’été, dans le district Pointe-au-Père à Rimouski.
Entamés en août 2024, les travaux effectués par l’entrepreneur général CB4S de Saint-Arsène consistent à l’aménagement de quatre édifices de huit logements sur la rue des Vétérans. Ce projet d’envergure répondra à un besoin criant à Rimouski.
« Ils seront adaptés pour des personnes en situation de handicap physique, intellectuel, ou vivant avec un trouble du spectre de l’autisme, ainsi qu’à des personnes âgées bénéficiant des adaptations. Chaque logement intégrera 55 adaptations pour optimiser l’accessibilité et le confort de nos locataires », explique la coordinatrice philanthropie et marketing chez Han-Logement, Cindy de Lozzo.
La Ville cède son rang hypothécaire
Pour concrétiser le projet, le conseil municipal de Rimouski a accepté à l’unanimité les termes de l’acte de cession de rang hypothécaire à intervenir entre la Ville de Rimouski et la Société Canadienne d’Hypothèque et de Logement (SCHL) sur le projet d’Han-Logement.
La cession de son rang hypothécaire signifie que la Ville de Rimouski cède sa priorité à la SCHL comme créancier en cas de faillite.
« Le promoteur obtient du financement de divers organismes prêteurs. Dans ce cas-ci, il s’agit de la SCHL. Une des conditions pour qu’ils prêtent de l’argent, c’est d’obtenir la priorité au point de vue hypothécaire. La Ville cède donc son rang hypothécaire pour qu’Han-Logement puisse accéder à du financement », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.
Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo courtoisie UMQ)
Rimouski a aussi donné le terrain à Han-Logement pour permettre la construction des 32 logements abordables.
Les consultations publiques dans le cadre des états généraux sur le phoque du Saint-Laurent débutent dans les prochaines semaines.
Cette initiative mise en place par le musée marin Exploramer, l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ) et l’Agence Mamu Innu Kakussesht a pour but de rassembler tous les points de vue, d’en faire découler un consensus pour parler d’une seule voix aux différents paliers des gouvernement.
Ainsi, les gens de tous les horizons sont invités à s’in
Les consultations publiques dans le cadre des états généraux sur le phoque du Saint-Laurent débutent dans les prochaines semaines.
Cette initiative mise en place par le musée marin Exploramer, l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ) et l’Agence Mamu Innu Kakussesht a pour but de rassembler tous les points de vue, d’en faire découler un consensus pour parler d’une seule voix aux différents paliers des gouvernement.
Ainsi, les gens de tous les horizons sont invités à s’inscrire pour participer à l’une des consultations en ligne qui se tiendront les 19, 20 et 26 août en français ainsi qu’en anglais le 27 août.
« Nous voulons la plus grande représentativité possible. Ça inclut les Maritimes. On veut aussi que les communautés autochtones soient là. Il faut aussi que les scientifiques, les chasseurs et que les producteurs de matière première fassent partie de ces consultations » explique Sandra Gauthier, directrice d’Exploramer.
Les aspects qui seront abordés par les trois présidents sont la règlementation, la science et la valorisation de la ressource. Ces présidents sont d’ailleurs des experts dans leur domaine, soit Patrick Vincent, Mike Hammil ainsi que Geneviève Myles. Le tout se fait sous la supervision d’un ancien juge de la Cour Supérieure, Me Robert Pidgeon.
La perception par rapport à la chasse aux phoques a changé au fil des années. Les intervenants œuvrant de près dans le milieu sont d’avis que la règlementation officielle actuelle n’est pas au diapason avec les réalités.
À titre d’exemple, Gil Thériault de l’ACPIQ mentionnait qu’une seule entreprise, la boucherie Côte-à-Côte aux Îles-de-la-Madeleine a le droit de commercialiser le phoque au Québec.
« Elle aurait de la demande pour 3 000 phoques annuellement, alors qu’elle n’a accès qu’à 800 bêtes. »
Sandra Gauthier va un peu plus loin quant à la perception vis-à-vis la chasse aux phoques.
« On veut entendre tous les discours incluant ceux qui sont davantage animalistes. Leurs données sont importantes pour la discussion. D’ailleurs c’est grâce à eux si on ne chasse plus le blanchon au Québec. C’est aussi grâce à eux si on ne chasse plus le phoque pour la fourrure. Toutefois, aujourd’hui, c’est davantage pour la viande qu’on chasse le phoque. On utilise aussi la graisse pour faire de l’Oméga-3. On sert de l’entièreté de la carcasse. Les choses ont donc beaucoup changé au fil du temps. »
Accompagner le gouvernement
Selon la perception de Sandra Gauthier, les états généraux sur le phoque du Saint-Laurent permettront d’adopter des résolutions claires qui seront présentées aux gouvernements, autant du Québec que du Canada. « C’est un sujet qui est délicat, mais on sent que le gouvernement est prêt à faire avancer le dossier. Ces états généraux sont réalisés pour trouver un consensus. »
Le phoque est en quantité importante dans le Saint-Laurent. (Photo Archives – Stéphane Quintin)
Lorsque le processus sera terminé, les trois présidents compileront les informations reçues dans les consultations publiques et les mémoires et émettront des recommandations préliminaires.
C’est lors d’une ultime assemblée qui se tiendra à Matane en novembre que des résolutions seront adoptées.
La Sûreté du Québec intensifiera ses interventions, ce samedi 26 et ce dimanche 27 juillet, dans le cadre d’une opération nationale en sécurité nautique.
Elle vise les comportements des plaisanciers qui contribuent à mettre leur propre sécurité et celle des autres en danger.
Au cours de cette fin de semaine, les policiers réaliseront diverses interventions auprès de la clientèle nautique autant à quai que sur les plans d’eau.
Des interventions en matière de capacités affaiblies par le
La Sûreté du Québec intensifiera ses interventions, ce samedi 26 et ce dimanche 27 juillet, dans le cadre d’une opération nationale en sécurité nautique.
Elle vise les comportements des plaisanciers qui contribuent à mettre leur propre sécurité et celle des autres en danger.
Au cours de cette fin de semaine, les policiers réaliseront diverses interventions auprès de la clientèle nautique autant à quai que sur les plans d’eau.
Des interventions en matière de capacités affaiblies par les drogues et/ou l’alcool seront aussi effectuées sur la route lors du retour à la maison.
« À quai, sur les plans d’eau, comme sur la route, l’achalandage ne cesse d’augmenter. Dans la majeure partie des collisions, chavirements et noyades, le comportement humain est un facteur important. Connaître son embarcation et se familiariser avec ses équipements lors d’activités nautiques peut éviter des situations déplorables dues à l’inexpérience », indique la SQ dans un communiqué.
Alors que les conflits de travail et les grèves assombrissent le ciel de Postes Canada, les entreprises se tournent de plus en plus vers des solutions alternatives pour leurs besoins de livraison.
La Fédération canadienne des entreprises indépendantes a mené une étude auprès de 2 317 commerces afin de déterminer l’impact des ruptures de services chez Postes Canada. Le sondage s’est tenu au cours des mois de juin et juillet.
À la lumière des réponses obtenues, il est révélé que quatre PME s
Alors que les conflits de travail et les grèves assombrissent le ciel de Postes Canada, les entreprises se tournent de plus en plus vers des solutions alternatives pour leurs besoins de livraison.
La Fédération canadienne des entreprises indépendantes a mené une étude auprès de 2 317 commerces afin de déterminer l’impact des ruptures de services chez Postes Canada. Le sondage s’est tenu au cours des mois de juin et juillet.
À la lumière des réponses obtenues, il est révélé que quatre PME sur cinq utilisent toujours les services de Postes Canada, mais que la grève de 2024, a provoqué certains changements d’habitude. Le sondage indique que 55 % des répondants font moins appel à Postes Canada depuis la dernière grève.
On y apprend que le courrier régulier tel des chèques ou papiers administratifs sont toujours envoyés par Postes Canada alors que les colis sont davantage confiés à des entreprises privées comme FedEx ou Purolator. Toutefois, l’incertitude face aux services de Postes Canada ont poussé certaines entreprises à se tourner vers le courrier numérique.
D’ailleurs, une nouvelle grève pousserait 67 % des petites et moyennes entreprises à délaisser Postes Canada au profit d’une solution plus fiable. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’à peine une entreprise sur cinq estime que Postes Canada est un service essentiel.
Les 53 000 membres de Postes Canada pourraient déclencher une nouvelle grève au moment qu’ils jugeront opportun lorsque le vote sur les offres patronales sera conclu. La date butoir imposée est le 1er août. Rappelons qu’en 2024, une grève avait paralysé la livraison du courrier pendant un mois. Lors du retour au travail, il avait fallu plusieurs semaines avant de rattraper le temps perdu.
Le populaire animateur radio et humoriste, Richard Z. Sirois, est un grand amateur de musique. Parmi les artistes qui l’ont marqué, Ozzy Osbourne fait inévitablement partie du lot.
Le légendaire chanteur de Black Sabbath ou en solo, surnommé le « Prince des ténèbres », est mort le 22 juillet dernier à l’âge de 76 ans.
Richard Z. Sirois est un grand amateur de Black Sabbath. Il leur attribue pratiquement l’invention du heavy métal.
Pour lui, le premier album du groupe d’Ozzy Osbourne r
Le populaire animateur radio et humoriste, Richard Z. Sirois, est un grand amateur de musique. Parmi les artistes qui l’ont marqué, Ozzy Osbourne fait inévitablement partie du lot.
Le légendaire chanteur de Black Sabbath ou en solo, surnommé le « Prince des ténèbres », est mort le 22 juillet dernier à l’âge de 76 ans.
Richard Z. Sirois est un grand amateur de Black Sabbath. Il leur attribue pratiquement l’invention du heavy métal.
Pour lui, le premier album du groupe d’Ozzy Osbourne revêt, pour le style, la même importance que Nevermind de Nirvana pour le grunge et Never mind the bollocks, de Sex Pistols, pour le punk.
C’est à 14 ans que Richard Z. Sirois a découvert Black Sabbath.
« À cet âge-là, on est tous un peu rebelles et Black Sabbath arrivait avec un son lourd et très différent de ce qu’on connaissait. Déjà la pochette annonçait ce qui se retrouvait à l’intérieur. D’ailleurs, l’album commence avec du tonnerre et la voix d’outre-tombe d’Ozzy Osbourne. »
Sombre et diabolique
Le côté sombre et diabolique rempli de messages voilés qui déplaisaient aux parents était une raison supplémentaire pour adopter le groupe qui tire d’ailleurs son nom d’un film d’horreur de l’époque.
« J’ai pu voir Black Sabbath à la place des Nations à Montréal en 1971 pour la modique somme de deux dollars. Ozzy, c’est un des personnages les plus fascinants de l’histoire du rock. Il a passé à travers toutes les surdoses de drogues et d’alcool et subi des accidents puis en est ressorti très diminué physiquement. Malgré tout, il continuait de monter sur scène car c’est là qu’il était le plus heureux » , ajoute l’animateur radio.
Ozzy Osbourne est décédé le 22 juillet dernier à l’âge de 76 ans. (Photo Getty Images)
Évidemment, la musique de Black Sabbath a tourné beaucoup à la maison. À l’aube des 16 ans de son fils Émile, Richard Z. Sirois lui a demandé ce qu’il souhaitait pour son anniversaire. « Il m’a répondu qu’il voulait voir un spectacle de Black Sabbath. Je savais alors que j’avais réussi son éducation », rigole-t-il.
Les présences sur scène d’Ozzy Osbourne étaient toujours ressenties.
« Lorsque je l’ai vu pour la dernière fois en spectacle avec mon fils il y a neuf ans, on voyait déjà qu’il avait de la misère. Il tenait à peine debout. Mais il a toujours eu un don pour manipuler la foule à sa guise et son charisme était légendaire » , ajoute Richard Z. Sirois.
L’héritage d’Ozzy
Le dernier show de Black Sabbath à peine quelques semaines avant le décès d’Ozzy est fort représentatif de l’influence du groupe sur tout ce qui a découlé dans le rock au fil des années.
« Tout le monde était présent. Sa famille au complet, ses amis et tous les membres du groupe incluant le batteur original qu’on n’avait pas vu depuis très longtemps », souligne Richard Z. Sirois.
Des fleurs et des bougies autour de l’étoile d’Ozzy Osbourne sur le célèbre « Hollywood Walk of Fame » (Photo AFP)
D’ailleurs, de nombreux groupes étaient aussi de la représentation, dont Metallica, Alice in chains et Pantera.
Ce spectacle est, selon Richard, le chant du cygne d’Ozzy Osbourne qui aura pu monter une dernière fois sur scène, avec la même voix d’outre-tombe même si le corps ne suivait plus. « Ozzy Osbourne, c’est la naissance du heavy métal. C’est un son qui transcende les générations. »
« Nécrologiste musical »
L’ex-membre du groupe humoristique RBO anime Les Grands bazous, une émission 100 % musicale diffusée sur toutes les stations O du réseau Arsenal, du lundi au vendredi de midi à 13 h. Les classiques du rock sont au cœur de cette émission.
Le sympathique animateur a aussi écrit le livre « Le vinyle de l’insomniaque », en 2022, où il relate des tranches de vie liées à des souvenirs musicaux.
Devenu une véritable encyclopédie au fil du temps, Richard Z. est souvent sollicité dans les médias lors du décès d’un chanteur ou d’un groupe, inspirant son fils à lui donner le surnom de « nécrologiste musical ».
On peut aussi suivre Richard Z. Sirois et son acolyte Maude Emie Sirois dans leurs capsules humoristiques « On décroche », diffusées sur NousTV, ainsi que sur la page Facebook et la chaîne YouTube. On voit le duo qui va à la rencontre de gens d’ici et fait découvrir des lieux de La Matanie.
Le coprésident de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Simon St-Pierre, sort satisfait de sa rencontre de mercredi (23 juillet) avec le maire de Rimouski, Guy Caron. Il estime que la Ville a fait preuve d’ouverture pour deux dossiers chers aux commerçants : le stationnement et l’affichage.
Dix mois après le dépôt d’un rapport de gens d’affaires mandatés pour recommander des mesures afin d’atténuer les impacts liés à l’ouverture de Costco, monsieur Caron a mentionné mard
Le coprésident de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Simon St-Pierre, sort satisfait de sa rencontre de mercredi (23 juillet) avec le maire de Rimouski, Guy Caron. Il estime que la Ville a fait preuve d’ouverture pour deux dossiers chers aux commerçants : le stationnement et l’affichage.
Dix mois après le dépôt d’un rapport de gens d’affaires mandatés pour recommander des mesures afin d’atténuer les impacts liés à l’ouverture de Costco, monsieur Caron a mentionné mardi (22 juillet), au Soir.ca, que la Ville avait fait ses devoirs.
Parmi les idées évoquées, monsieur St-Pierre indique que la Ville se montre réceptive à la demande d’augmenter la période de gratuité du stationnement à 30 minutes à Rimouski.
« C’est un dossier que la nouvelle ressource que nous allons embaucher à l’automne suivra en collaboration avec le service de développement économique de la Ville », explique-t-il.
Le coprésident souhaite également que l’ouverture de Costco devienne un levier touristique.
« Pour profiter de l’achalandage généré par le nouveau commerce, nous demandons qu’un affichage rapide soit mis en place afin d’inciter les visiteurs à descendre la montée Industrielle-et-Commerciale pour découvrir le centre-ville. On veut que ce soit fait rapidement », insiste Simon St-Pierre.
Vitrine à bâtir
La Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette espère que des actions concrètes pourront être mises en place dans les prochaines semaines.
« Il faut rapidement installer une signalisation claire pour informer les gens que le centre-ville élargi regorge de commerces attrayants : boutiques, restaurants, épiceries fines, produits du terroir, vêtements uniques. L’affichage électronique demande plus de temps, car il nécessite des modifications réglementaires, mais on peut débuter avec un tableau statique pour montrer que notre ville mérite le détour. »
La traverse piétonnière de la rue Saint-Germain Ouest, au centre-ville de Rimouski. (Photo Le Soir.ca)
Un des premiers mandats de la nouvelle direction de la Chambre sera de créer une carte interactive en collaboration avec la Ville.
« On veut un outil simple et accessible pour les visiteurs, qui pourrait proposer des parcours gourmands alliant restaurants, poissonneries, chocolateries ou pâtisseries. Ce genre d’expérience existe à Toronto, et permet aux gens de l’extérieur de découvrir les saveurs locales », mentionne monsieur St-Pierre.
Communication défaillante
Le coprésident de la Chambre déplore une mauvaise communication dans le dossier.
« Nous avions présenté nos recommandations au maire et aux élus en comité plénier. On nous avait dit qu’on nous reviendrait, mais le conseil d’administration n’a jamais eu de suivi. Ce qu’on a appris, c’est que des réponses avaient plutôt été données à Jean-Nicolas Marchand (l’ancien directeur général de la Chambre, congédié pour des présomptions de fraude). Il nous disait que le rapport allait être tabletté, alors que ce n’était pas le cas. La pression des dernières semaines nous a permis d’obtenir cette rencontre constructive. »
Un magasin-entrepôt Costco (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Il admet que le congédiement de son directeur général et les problèmes à la SOPER ont ralenti certains projets.
« Nous avions des collaborations en cours avec la SOPER en lien avec Costco. Tout est tombé à l’eau après leur départ. »
La Ville veut aller de l’avant
Comme le mentionnait le maire Guy Caron mardi, au Soir.ca, la Ville assure avoir pris connaissance des 15 recommandations du comité de gens d’affaires.
« Certaines relèvent de notre juridiction, d’autres non. Le stationnement au centre-ville est un enjeu sur lequel nous travaillons. Le plan particulier d’urbanisme, qui entrera en vigueur l’an prochain, abordera cette question. D’ici là, certaines mesures pourront être mises en œuvre », a indiqué monsieur Caron.
15 recommandations à la Ville de Rimouski
Création d’un outil technologique centralisé portable intégrant une composante d’intelligence artificielle
Mettre en place, pour les entreprises de Rimouski, un véhicule facilitateur d’émission d’incitatifs financiers ou des rabais individuels ou collectifs
Offrir aux commerçants du centre-ville une opportunité d’affichage promotionnel pour les personnes qui arrivent par l’autoroute 20 pour les attirer vers le centre-ville
Jumeler l’achat de publicité par les commerçants et par la Ville de Rimouski puisqu’il s’agit de promouvoir son centre-ville
Faciliter l’orientation et le mouvement des personnes au centre-ville par l’implantation et le développement d’une politique signalétique municipale
Proposer un accompagnement individuel, par une firme marketing, rendu abordable par un financement gouvernemental provincial. Cet accompagnement permet un diagnostic organisationnel personnalisé, une analyse stratégique des opportunités et besoins ainsi que des recommandations marketing
Organiser une série de panels thématiques comprenant entrepreneurs, organisations structurantes et autres joueurs clés expérimentés dans ce type de défi
Implanter rapidement un système de paiement de stationnement simplifié et uniformisé dans tout le centre-ville
Faire passer la période gratuite des 15 premières minutes aux 30 premières minutes de stationnement tout en permettant des déplacements lors de cette période
Garantir le nombre actuel de stationnements au centre-ville
Créer un événement hivernal sur la rue Saint-Germain Ouest, qui ne concurrence pas les Terrasses Cogeco, l’été, sur Saint-Germain Est
Décorer davantage le centre-ville pour la saison hivernale et distribuer des décorations aux commerçants
Garantir la construction d’un nombre de logements suffisant pour répondre à l’augmentation de la demande de main-d’œuvre générée par l’ajout de commerces importants
Assurer une offre de services de francisation pour les travailleurs internationaux correspondant aux besoins de main-d’œuvre supplémentaire
Intégrer des éléments liés aux conditions de travail, à la gestion d’équipe et à la rétention de la main-d’oeuvre dans l’accompagnement proposé aux entrepreneurs pour mieux répondre aux besoins très variables des employeurs de Rimouski.
Le Salon de quilles Vézina a récemment procédé à l’ouverture officielle de sa nouvelle section d’arcades, marquant leur retour à Rimouski après plusieurs années de tentatives infructueuses.
Cette section du Salon de quilles porte le nom de Centre d’amusement Vézina, sur la montée Industrielle-et-Commerciale. Depuis que l’établissement opère à son endroit actuel, la Ville de Rimouski avait toujours refusé que des arcades y soient aménagées.
« C’était toujours un non catégorique. Il y a cinq
Le Salon de quilles Vézina a récemment procédé à l’ouverture officielle de sa nouvelle section d’arcades, marquant leur retour à Rimouski après plusieurs années de tentatives infructueuses.
Cette section du Salon de quilles porte le nom de Centre d’amusement Vézina, sur la montée Industrielle-et-Commerciale. Depuis que l’établissement opère à son endroit actuel, la Ville de Rimouski avait toujours refusé que des arcades y soient aménagées.
« C’était toujours un non catégorique. Il y a cinq ans, nous avons fait l’acquisition d’une section au nord. Nous avons retenté d’avoir l’accord de la Ville, mais encore une fois, c’était un non catégorique. Finalement, ce qui a permis d’avoir une certaine ouverture de la part de la Ville, c’est probablement la venue du Salon de jeux au Centre des congrès de Rimouski », raconte l’un des copropriétaires, Frédéric Vézina, en compagnie de son père Florent et son frère Nicolas.
Une offre qui pourrait évoluer
L’ouverture du 18 juillet était donc l’aboutissement d’un long processus.
« Nous avons voulu attendre le plus longtemps possible, car il nous manque encore quatre machines, en provenance de gros vendeurs », précise monsieur Vézina.
(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)
Lorsque toutes seront arrivées à bon port, les usagers pourront choisir entre 34 jeux d’arcades.
« Il pourrait y avoir des modifications, par exemple si on voit qu’il y a des machines qui ne fonctionnent pas, on pourrait les retirer pour en mettre une autre. Si on retire une machine qui prenait beaucoup de place, il est possible qu’on soit en mesure d’en mettre deux pour la remplacer. C’est pour ça que notre offre devrait évoluer dans les prochains mois et les prochaines années. »
Connaitre le marché à Rimouski
Sachant que les arcades étaient disparues du paysage rimouskois depuis plusieurs années, Frédéric Vézina explique avoir usé de ses contacts dans le milieu du divertissement afin de magasiner des machines appropriées.
« Je travaille à l’extérieur et cela fait 27 ans que je construis des salons de quilles à la grandeur du Canada. J’ai vu beaucoup de salons de quilles qui ont déjà des machines, alors en parlant avec les propriétaires des établissements, j’ai pu me renseigner sur les compagnies et leurs distributeurs. »
Il demeure cependant que les recommandations n’ont pas été éprouvées en sol rimouskois.
(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)
« Une bonne machine pour Montréal peut en être une mauvaise à Rimouski et vice-versa. Même qu’une machine qui est populaire à Rimouski pourrait ne pas convenir à Matane. C’est ce qu’on m’a expliqué, alors c’est un peu de l’essai-erreur. Au début, on met moins de machines, puis on ajuste selon l’évolution de la situation. »
Il estime qu’entre 20 % et 30 % de ses machines peuvent être utilisées par des usagers de trois ans et plus.
5 000 pieds carrés
En janvier, Le Soir.ca avait dévoilé le désir du Salon de quilles Vézina d’investir dans un agrandissement, comprenant une salle de jeux et quatre allées de mini quilles, pour faire de l’établissement le plus important centre récréatif dans l’Est-du-Québec.
Finalement, la famille Vézina a injecté 2 M$ dans le projet, dont 600 000$ dans l’achat des jeux d’arcades dans un nouvel espace de 5 000 pieds carrés.
(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)
En juin, la Ville de Rimouski a adopté le règlement final pour permettre le retour des arcades dans un établissement licencié sur son territoire. Elles étaient interdites sur le territoire depuis le printemps 2000.
Le Salon de quilles Vézina a récemment procédé à l’ouverture officielle de sa nouvelle section d’arcades, marquant leur retour à Rimouski après plusieurs années de tentatives infructueuses.
Cette section du Salon de quilles porte le nom de Centre d’amusement Vézina. Depuis que l’établissement opère à son endroit actuel, la Ville de Rimouski avait toujours refusé que des arcades y soient aménagées.
« C’était toujours un non catégorique. Il y a cinq ans, nous avons fait l’acquisition d’une s
Le Salon de quilles Vézina a récemment procédé à l’ouverture officielle de sa nouvelle section d’arcades, marquant leur retour à Rimouski après plusieurs années de tentatives infructueuses.
Cette section du Salon de quilles porte le nom de Centre d’amusement Vézina. Depuis que l’établissement opère à son endroit actuel, la Ville de Rimouski avait toujours refusé que des arcades y soient aménagées.
« C’était toujours un non catégorique. Il y a cinq ans, nous avons fait l’acquisition d’une section au nord. Nous avons retenté d’avoir l’accord de la Ville, mais encore une fois, c’était un non catégorique. Finalement, ce qui a permis d’avoir une certaine ouverture de la part de la Ville, c’est probablement la venue du Salon de jeux au Centre des congrès de Rimouski », raconte l’un de ses copropriétaires et gestionnaire principal depuis 2019, Frédéric Vézina, en compagnie de son père Florent et son frère Nicolas.
Une offre qui pourrait évoluer
Depuis que l’annonce de l’arrivée prochaine d’un Salon de jeux de Loto-Québec, l’automne dernier, monsieur Vézina a réitéré l’intérêt de son entreprise à avoir une section de jeux d’arcades entre ses murs.
L’ouverture du 18 juillet était donc l’aboutissement d’un long processus.
« Nous avons voulu attendre le plus longtemps possible, car il nous manque encore quatre machines, en provenance de gros vendeurs », précise Frédéric Vézina.
(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)
Lorsque toutes seront arrivées à bon port, les usagers pourront choisir entre 34 jeux d’arcades.
« Il pourrait y avoir des modifications, par exemple si on voit qu’il y a des machines qui ne fonctionnent pas, on pourrait les retirer pour en mettre une autre. Si on retire une machine qui prenait beaucoup de place, il est possible qu’on soit en mesure d’en mettre deux pour la remplacer. C’est pour ça que notre offre devrait évoluer avec le temps, dans les prochains mois et les prochaines années. »
Connaitre le marché à Rimouski
Sachant que les arcades étaient disparues du paysage rimouskois depuis plusieurs années, Frédéric Vézina explique avoir usé de ses contacts dans le milieu du divertissement afin de magasiner des machines appropriées.
« Je travaille à l’extérieur et cela fait 27 ans que je construis des salons de quilles à la grandeur du Canada. J’ai vu beaucoup de salons de quilles qui ont déjà des machines, alors en parlant avec les propriétaires des établissements, j’ai pu me renseigner sur les compagnies et leurs distributeurs. »
Il demeure cependant que les recommandations n’ont pas été éprouvées en sol rimouskois.
(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)
« Une bonne machine pour Montréal peut en être une mauvaise à Rimouski et vice-versa. Même qu’une machine qui est populaire à Rimouski pourrait ne pas convenir à Matane. C’est ce qu’on m’a expliqué, alors c’est un peu de l’essai-erreur. Au début, on met moins de machines, puis on ajuste selon l’évolution de la situation. »
Il estime qu’entre 20 % et 30 % de ses machines peuvent être utilisées par des usagers de trois ans et plus.
5 000 pieds carrés
En janvier, Le Soir.ca avait dévoilé le désir du Salon de quilles Vézina d’investir dans un agrandissement, comprenant une salle de jeux et quatre allées de mini quilles, pour faire de l’établissement le plus important centre récréatif dans l’Est-du-Québec.
Finalement, la famille Vézina a injecté 2 M$ dans le projet, dont 600 000$ dans l’achat des jeux d’arcades dans un nouvel espace de 5 000 pieds carrés.
(Photo courtoisie – Salon de quilles Vézina)
En juin, la Ville de Rimouski a adopté le règlement final pour permettre le retour des arcades dans un établissement licencié sur son territoire. Elles étaient interdites sur le territoire depuis le printemps 2000.
Pour sa troisième semaine d’activités en 2025, les Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai proposent musique, animation et danse au menu de sa programmation.
Troisième semaine – Vendredi 25 juillet au jeudi 31 août
Vendredi 25 juillet 2025
11 h à 20 h
Calie et Hoya Atelier
Halte Artisans Puribec
Boîte musicale Méga Scène
16 h – Animation en direct avec Dany (Présenté par FLO 96,5 FM)
20 h – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps)
Samedi 26 juillet 2025 (Fin de sem
Troisième semaine – Vendredi 25 juillet au jeudi 31 août
Vendredi 25 juillet 2025
11 h à 20 h
Calie et Hoya Atelier
Halte Artisans Puribec
Boîte musicale Méga Scène
16 h – Animation en direct avec Dany (Présenté par FLO 96,5 FM)
20 h – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps)
Samedi 26 juillet 2025 (Fin de semaine de la famille, présentée par Desjardins)
11 h à 20 h
Calie et Hoya Atelier
Halte Artisans Puribec
13 h 30
La Fée Binette | Maquillage
Halte Urbaine Via Capitale Horizon
13 h 30 à 16 h Party Mousse Hawaïenne (Au coin de la rue Belzile)
Glissade gonflable
Présence d’Abibeille, mascotte Desjardins
Boîte musicale Méga Scène
13 h 30 – Mini-Cyclone – Initiation au vélo (Rimouski Ville Cyclable)
16 h – CardioDanse | Thématique Familiale
17 h 30 – CardioDanse | Thématique Latino
20 h – Joelle Robichaud, autrice, compositrice, interprète, prestation musicale
Dimanche 27 juillet 2025 (Fin de semaine de la famille, présentée par Desjardins)
11 h à 20 h
Calie et Hoya Atelier
Halte Artisans Puribec
13 h 30 à 16 h 30
La Fée Binette | Maquillage
Halte Urbaine Via Capitale Horizon
13 h 30 à 16 h 30 – Le Défi Interactif BUNKER IPS
13 h 30
Atelier de dessin
Halte Via Capitale Horizon
Boîte musicale Méga Scène
13 h 30 à 16 h 30 – Bingo familial gratuit (Présenté par FLO 96,5 FM)
Lundi 28 juillet 2025
Mardi 29 juillet 2025
Mercredi 30 juillet 2025
11 h à 20 h
POGARTS | Francis Soucy
Halte Artisans Puribec
17 h
Saisons | Les 5 à l’Angélus (Place du 6-mai-1950)
Boîte musicale Méga Scène
17 h 30 – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps)
Jeudi 31 juillet 2025
11 h à 20 h
POGARTS | Francis Soucy
Halte Artisans Puribec
16 h
Kiosque de sensibilisation à l’interculturalité (Présenté par AIBSL)
Boîte musicale Méga Scène
15 h 30 – Danse dans la rue, troupe des 4 à 9 ans (École de danse Quatre Temps)
16 h – Houblon-sur-Rue, dégustation de bières (microbrasseries L’Octant et Le Bien le Malt)
Informations supplémentaires
La programmation des Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai est en constante évolution et des événements peuvent y être ajoutés. Des changements peuvent aussi y être faits, sans préavis.
(Photo courtoisie Ville de Rimouski)
Il est recommandé de suivre l’organisation des Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai sur les réseaux sociaux pour des mises à jour régulières.
Un incendie et une explosion se sont déclarés dans une roulotte au Camping Rivière La Martre, le 24 juillet, causant une perte totale du véhicule récréatif. L’incident, qui n’a pas fait de blessé, a mobilisé les services d’incendie de Marsoui et de Sainte-Anne-des-Monts.
Ayant aperçu « une boucane noire foncée qui s’élevait dans les airs » depuis sa résidence, le maire de La Martre s’est précipité sur les lieux avec deux employés municipaux.
Selon Yves Sohier, le sinistre a débuté dans le
Un incendie et une explosion se sont déclarés dans une roulotte au Camping Rivière La Martre, le 24 juillet, causant une perte totale du véhicule récréatif. L’incident, qui n’a pas fait de blessé, a mobilisé les services d’incendie de Marsoui et de Sainte-Anne-des-Monts.
Ayant aperçu « une boucane noire foncée qui s’élevait dans les airs » depuis sa résidence, le maire de La Martre s’est précipité sur les lieux avec deux employés municipaux.
Selon Yves Sohier, le sinistre a débuté dans le panneau électrique situé dans la salle de toilette d’une roulotte installée sur le terrain de camping.
« Le propriétaire est sorti à la course », témoigne-t-il.
Scène spectaculaire
Les flammes se sont rapidement propagées à l’ensemble du véhicule récréatif. La situation s’est compliquée lorsque les bouteilles de propane ont explosé, créant une scène à la fois spectaculaire et inquiétante.
« C’était très impressionnant, relate M. Sohier. La première bouteille de propane qui a explosé se vidait par coup et ça faisait un bruit vraiment intense. »
Ayant aperçu «une boucane noire foncée qui s’élevait dans les airs» depuis sa résidence, le maire de La Martre, Yves Sohier, s’est précipité sur les lieux. (Photo courtoisie Yves Sohier)
Dans un geste téméraire, un campeur s’est aventuré à proximité du brasier pour retirer la bouteille de propane de sa tente-roulotte située à environ 20 pieds (6 mètres) du feu. «C’était, quant à moi, très dangereux», fait savoir l’élu.
Pompiers et campeurs très réactifs
Les pompiers de Marsoui, premiers arrivés sur les lieux en raison de leur proximité, ont été rapidement rejoints par leurs collègues de Sainte-Anne-des-Monts ainsi que par des policiers de la Sûreté du Québec (SQ).
Une dizaine de pompiers ont participé aux opérations qui ont duré près d’une heure. Trois camions de pompiers et deux autopatrouilles de la SQ ont convergé vers le lieu du sinistre.
Selon le corps policier, le brasier a été maîtrisé vers 12h15.
Grâce à la réactivité des campeurs et des premiers intervenants, les dégâts ont pu être limités. Tous les véhicules et motocyclettes stationnés aux alentours ont été déplacés par leurs propriétaires avant que les flammes ne les atteignent.
Des structures avoisinantes ont été épargnées, dont la tente-roulotte située à proximité. Mais, elles ont « probablement chauffé un peu », selon le maire Sohier.
Seul un abri-moustiquaire pourrait possiblement avoir subi des dommages, soupçonne-t-il.
Le propriétaire de la roulotte, qui serait un ancien résident de La Martre qui était en visite, a tout perdu dans le sinistre.
Un nouveau cabinet d’avocats ouvrira ses portes, ce lundi 28 juillet, tout juste devant le palais de justice de Rimouski.
La firme Juriseo Avocats de Terrebonne s’installera au 180, avenue de la Cathédrale, au bureau 220, afin de couvrir la région du Bas-Saint-Laurent.
Me Céleste Anctil, avocate chez Juriseo depuis 2021, sera responsable du nouveau bureau. Originaire de Saint-Mathieu-de-Rioux, elle revient dans sa région natale pour offrir un accompagnement juridique à la clientèle.
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Un nouveau cabinet d’avocats ouvrira ses portes, ce lundi 28 juillet, tout juste devant le palais de justice de Rimouski.
La firme Juriseo Avocats de Terrebonne s’installera au 180, avenue de la Cathédrale, au bureau 220, afin de couvrir la région du Bas-Saint-Laurent.
Me Céleste Anctil, avocate chez Juriseo depuis 2021, sera responsable du nouveau bureau. Originaire de Saint-Mathieu-de-Rioux, elle revient dans sa région natale pour offrir un accompagnement juridique à la clientèle.
Civil, immobilier et construction
Me Anctil a amorcé sa carrière comme stagiaire chez Juriseo Avocats, avant d’être officiellement embauchée comme avocate en 2021.
Depuis, elle a plaidé dans plusieurs dossiers hautement contestés devant la Cour du Québec, la Cour supérieure et même la Cour d’appel du Québec.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Me Céleste Anctil concentre sa pratique dans les domaines du litige civil, du droit immobilier et du droit de la construction.
« Son écoute, sa capacité de vulgarisation et son approche humaine en font également une alliée précieuse dans les dossiers plus sensibles, notamment en matière de droit de la personne », mentionne-t-on.
L’entreprise Immeubles DTM Inc. souhaite construite un bâtiment résidentiel de 15 logements sur le site du 266, rue Saint-Germain Est à Rimouski.
Le projet nécessitant l’adoption d’un Projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) par le conseil municipal, parce qu’il contrevient à certaines normes du règlement d’urbanisme.
Après la séance de consultation publique tenue le 17 juillet dernier, les élus ont adopté, aux fins d’approbation référenda
L’entrepriseImmeubles DTM Inc. souhaite construite un bâtiment résidentiel de 15 logements sur le site du 266, rue Saint-Germain Est à Rimouski.
Le projet nécessitant l’adoption d’un Projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) par le conseil municipal, parce qu’il contrevient à certaines normes du règlement d’urbanisme.
Après la séance de consultation publique tenue le 17 juillet dernier, les élus ont adopté, aux fins d’approbation référendaire, le second projet de résolution en vue d’approuver le PPCMOI à une prochaine séance.
« Lorsqu’on parle de densifier le centre-ville, en voici un bel exemple. C’est un bâtiment existant dont le carnet de santé nous dit qu’il ne peut pas être réhabilité, mais le promoteur, Immeubles DTM va en faire un 15 logements », commente le maire de Rimouski, Guy Caron.
Le maire Guy Caron et le directeur général de la Ville de Rimouski, Marco Desbiens. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Les locataires ont été relocalisés temporairement. L’immeuble avait également une vocation commerciale. Il y avait notamment une boutique d’artisanat qui est maintenant fermée.
« Le bâtiment n’était pas en bon état. Il sera transformé en résidentiel », précise monsieur Caron.
Ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire.
La Société des alcools du Québec (SAQ) est en processus afin d’implanter une agence à Les Hauteurs, dans La Mitis. Un appel d’offres s’adressant aux commerces en alimentation prenait fin ce mercredi 23 juillet, à 11 h.
« L’analyse de l’ensemble des propositions reçues est en cours. À ce stade, il m’est impossible de confirmer à qui sera attribué le contrat », indique la responsable des opérations contractuelles SAQ Agences, Chantal Paré.
Deux commerces offrent des services en alimentation
La Société des alcools du Québec (SAQ) est en processus afin d’implanter une agence à Les Hauteurs, dans La Mitis. Un appel d’offres s’adressant aux commerces en alimentation prenait fin ce mercredi 23 juillet, à 11 h.
« L’analyse de l’ensemble des propositions reçues est en cours. À ce stade, il m’est impossible de confirmer à qui sera attribué le contrat », indique la responsable des opérations contractuelles SAQ Agences, Chantal Paré.
Deux commerces offrent des services en alimentation à Les Hauteurs, soit le Dépanneur du Coin et l’Épicerie D.F. Rouleau.
Épiceries et dépanneurs visés
Les agences SAQ sont des commerces d’alimentation (épiceries ou dépanneurs) qui obtiennent le droit de vendre des produits de la SAQ dans leur magasin.
Elles sont situées dans des municipalités où il n’y a pas de succursale de la SAQ et permettent un meilleur accès aux produits.
La SAQ détient 423 agences réparties au Québec, dont 42 au Bas-Saint-Laurent. La MRC de La Mitis compte actuellement quatre succursales à Sainte-Luce (Marché Ste-Luce et Épicerie C.H. Bernier (secteur Luceville), Saint-Gabriel (Épicerie DB), La Rédemption (Dépanneur Chez Ti-Noir).
La Corporation Les amis des aînés de L’Isle-Verte ont inauguré récemment la Résidence de l’Ancrage, un immeuble de 20 logements sociaux et abordables destinés à des personnes âgées en légère perte d’autonomie à L’Isle-Verte. Ce chantier a nécessité un investissement de plus de 12,4 M$.
Québec a versé plus de 5,6 M$ par l’entremise de la Société d’habitation du Québec (SHQ) pour la construction de cet immeuble. La SHQ garantit également le prêt hypothécaire contracté par la Corporation.
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La Corporation Les amis des aînés de L’Isle-Verte ont inauguré récemment la Résidence de l’Ancrage, un immeuble de 20 logements sociaux et abordables destinés à des personnes âgées en légère perte d’autonomie à L’Isle-Verte. Ce chantier a nécessité un investissement de plus de 12,4 M$.
Québec a versé plus de 5,6 M$ par l’entremise de la Société d’habitation du Québec (SHQ) pour la construction de cet immeuble. La SHQ garantit également le prêt hypothécaire contracté par la Corporation.
Ottawa a aussi participé au projet à hauteur de 5,1 M$, tandis que la Municipalité de L’Isle-Verte accorde à la Corporation un crédit de taxes d’une durée de 35 ans, d’une valeur totalisant 1,2 M$.
« La Résidence de l’Ancrage représente bien plus qu’un bâtiment. C’est un lieu de réconfort, de dignité et de proximité pour nos aînés. La Municipalité de L’Isle-Verte est fière d’avoir contribué à ce projet porteur, qui répond à un besoin réel dans notre communauté », affirme la mairesse de l’Isle-Verte, Ginette Caron, dans un communiqué
Accueillant et sécuritaire
Présente lors de l’inauguration, la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, estime que le projet est porteur d’espoir, rappelant la tragédie survenue à L’Isle-Verte, le 24 janvier 2014.
À ce moment, un violent incendie avait éclaté au cœur de la nuit dans la Résidence du Havre, comprenant à l’époque 52 logements occupés par des personnes âgées autonomes et semi-autonomes. En tout, 32 personnes avaient perdu la vie.
Le drame a notamment permis de resserrer les règles et les normes de sécurité dans les résidences pour aînés afin d’éviter une nouvelle tragédie.
« Grâce à l’engagement de tous les partenaires, les résidents et leurs proches peuvent aujourd’hui compter sur un environnement accueillant et sécuritaire », a indiqué Sonia Bélanger.
Arrêté le 22 mai dernier lors d’une perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants, Dave Martel, 51 ans, de Saint-Léandre, a plaidé non coupable. Il a demandé que son procès soit précédé d’une enquête préliminaire, dont la date devrait être fixée le 16 septembre prochain.
Martel est détenu depuis son arrestation. Il est représenté par Me Caroline Bérubé. Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une peine compte à 1,5 jour par jour purgé.
Les policiers de
Arrêté le 22 mai dernier lors d’une perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants, Dave Martel, 51 ans, de Saint-Léandre, a plaidé non coupable. Il a demandé que son procès soit précédé d’une enquête préliminaire, dont la date devrait être fixée le 16 septembre prochain.
Martel est détenu depuis son arrestation. Il est représenté par Me Caroline Bérubé. Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une peine compte à 1,5 jour par jour purgé.
Les policiers de la MRC de la Matanie, assistés d’enquêteurs de la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de Rimouski, en plus du Groupe tactique d’intervention, le Service d’identité judiciaire et d’un maître-chien, ont effectué une perquisition dans un immeuble résidentiel de la route des Érables, le 22 mai dernier, à Saint-Léandre.
Coke et médicaments
Sur place, les policiers ont procédé à la saisie de 21 000$ en argent canadien, plus de 275 grammes de cocaïne, plus de 100 de médicaments sous ordonnance, une arme de chasse et trois armes de poing.
Intercepté sur place, Martel fait face à des accusations en matière de trafic de stupéfiants et de possession d’armes prohibées et non autorisées.
Dans un excellent match de baseball mercredi soir au Stade Fournier, les Allées du Boulevard de Matane ont eu raison du Shaker de Rimouski par 3-2. L’as gaucher Keisuke Takikawa enregistre une 7e victoire à sa fiche.
Il devient le premier artilleur du circuit à atteindre le plateau des sept gains depuis Dany Paradis-Giroux, des Braves Batitech du Témiscouata en 2017.
Takikawa a espacé sept coups sûrs et retiré huit frappeurs sur des prises pour porter son dossier à 7-1. Louis Trépanier, ve
Dans un excellent match de baseball mercredi soir au Stade Fournier, les Allées du Boulevard de Matane ont eu raison du Shaker de Rimouski par 3-2. L’as gaucher Keisuke Takikawa enregistre une 7e victoire à sa fiche.
Il devient le premier artilleur du circuit à atteindre le plateau des sept gains depuis Dany Paradis-Giroux, des Braves Batitech du Témiscouata en 2017.
Takikawa a espacé sept coups sûrs et retiré huit frappeurs sur des prises pour porter son dossier à 7-1. Louis Trépanier, venu en relève de Markus Coates en début de 5e manche, encaisse le revers.
Matane a pris les devants 2-0 en première manche. L’égalité a été créée en début de 5e sur un double bon pour deux points de Markus Coates.
Kevin Roy a constitué le dernier retrait du match avec un coureur en position de marquer (Photo Le Soir – René Alary)
Le point de la victoire a été inscrit en fin de 5e à la suite d’un triple de Michaël Lavoie qui est ensuite venu marquer sur le simple opportun de Louis-Félix Noël.
Au bâton pour les vainqueurs, Noël et François Durette (deux doubles) ont réussi deux coups sûrs chacun. Dans le camp du Shaker, Émile Maisonneuve a trois coups sûrs en quatre présences.
Jeux bizarres
Ce match disputé devant 250 spectateurs a été ponctué de jeux bizarres : un coureur de Matane, qui a quitté le 3e but trop vite sur un ballon-sacrifice, a été retiré sur un jeu d’appel fait par les visiteurs.
Puis, un protêt déposé par le Shaker a mené à un renversement de décision par l’arbitre du marbre. Ce dernier a retiré un frappeur de Matane pour avoir déposé la balle sur un amorti-suicide alors qu’il était en dehors de la boite des frappeurs, tout en accordant le point marqué quand même. Or, après révision, il a donné raison au Shaker qui argumentait que le jeu était mort et que les coureurs devaient retourner à leur but respectif.
Une victoire qui fait du bien pour le Bérubé GM. (Photo : Jean-Claude Pelletier)
Pendant ce temps, le Bérubé GM a mis un terme à une séquence de huit revers avec une victoire de 4-3 sur les Industries Desjardins du Kamouraska dans un autre très bon match.
C’est un but sur balles avec les buts remplis à Samuel Laforest qui a fait la différence avec un retrait en fin de 7e manche.
Les visiteurs avaient créé l’égalité 3-3 après deux retraits en début de 7e manche sur le double bon pour deux points de Rémi Lévesque.
Ludovic Saucier a fait la distance pour le Bérubé GM enregistrant sa première victoire de la saison et son premier match complet dans la Ligue Puribec.
Ludovic Saucier a lancé un match complet dans la victoire. (Photo : Jean-Claude Pelletier)
C’est Jérémie Maillé-Bizier qui encaisse le revers. Il s’était amené en relève d’Émilien Plouffe qui a lancé les six premières manches.
En attaque, Samuel Laforest est sans contredit la vedette de son équipe dans cette partie avec deux coups sûrs, deux buts sur balles et trois points produits.
En s’inclinant, le Shaker a glissé au 2e rang, à égalité avec Rivière-du-Loup, un demi-match derrière Témiscouata qui n’a plus que trois parties à disputer.
Le Shaker pourrait rejoindre les Braves Batitech s’il l’emporte jeudi soir face au Frontière FM d’Edmundston qui sera le visiteur à Rimouski. Émile Maisonneuve sera le lanceur partant pour le Shaker. Le match débutera à 19 h 30.
Dans le cadre de la campagne de sensibilisation de SP Canada Bas-Saint-Laurent, intitulée « Parlons de nous », Johanne Campion, une résidente de Rimouski atteinte de la sclérose en plaques (SP), témoigne de ses difficultés avec le marché du travail.
Tout a commencé lorsque madame Campion a obtenu son diagnostic, alors qu’elle avait 27 ans.
« Quand j’ai su que j’avais la sclérose en plaques, j’étais infirmière auxiliaire. C’est sûr que je trouvais ça difficile de travailler, mais je ne com
Dans le cadre de la campagne de sensibilisation de SP Canada Bas-Saint-Laurent, intitulée « Parlons de nous », Johanne Campion, une résidente de Rimouski atteinte de la sclérose en plaques (SP), témoigne de ses difficultés avec le marché du travail.
Tout a commencé lorsque madame Campion a obtenu son diagnostic, alors qu’elle avait 27 ans.
« Quand j’ai su que j’avais la sclérose en plaques, j’étais infirmière auxiliaire. C’est sûr que je trouvais ça difficile de travailler, mais je ne comprenais pas pourquoi. Quand j’ai appris que j’avais la maladie, j’ai quitté mon emploi. »
Elle décide alors de suivre une formation en secrétariat et elle décroche un travail dans une commission scolaire. Si elle connaissait alors le nom de sa maladie, elle ignorait à l’époque qu’elle pouvait causer des troubles cognitifs.
« J’ai travaillé dans des écoles, sur appel. Quand on me disait quoi faire, je n’avais pas de problème et tout allait bien. Puis, j’ai effectué un remplacement et j’ai fait des erreurs. Je ne comprenais pas pourquoi j’en faisais autant. Éventuellement, ils m’ont renvoyé. » Et elle n’était pas au bout de ses peines.
« J’ai tout perdu. Je me suis séparé de mon conjoint aussi et j’ai passé deux ans en dépression. »
Retour aux études
Johanne Campion décide ensuite de faire un retour aux études, en lettres et création littéraire.
« J’ai fait un baccalauréat dans ce domaine. J’ai voulu prolonger mes études le plus possible, parce que j’aimais ça, que j’étais capable de le faire et qu’on ne pouvait pas m’en congédier. »
Elle a aussi amorcé une maîtrise en lettres. Elle n’a cependant pas été en mesure de la terminer, puisqu’avec l’arrivée de la COVID-19, il n’était plus possible qu’elle reçoive l’aide pédagogique qu’elle avait auparavant pour l’aider avec ses troubles cognitifs. Elle a toutefois réussi à travailler pendant la pandémie.
« Je vérifiais les codes QR au restaurant. Après, on m’a embauché pour laver la vaisselle. J’ai donc continué, parce que j’avais besoin d’un emploi et que là, j’en avais un. Pour faire la vaisselle, je n’avais pas besoin de me concentrer, je ne pouvais donc pas faire d’erreurs, mais à un moment donné, je suis tombé et je me suis fait mal au genou. J’ai dû lâcher mon emploi. »
Johanne Campion précise que sa chute n’était pas liée à la maladie.
« C’est difficile, parce que les employeurs ne comprennent pas nécessairement tout le temps. Il y a aussi le fait que j’ai besoin d’aide, parce que j’ai besoin d’adaptation pour les emplois. Je pense que les employeurs ne sont pas non plus très informés; il n’y a pas beaucoup de sensibilisation. »
S’il existe des ressources pour aider les gens qui sont dans une situation semblable à la sienne, elles sont souvent peu connues.
Faire connaître les ressources
Le Regroupement des organismes spécialisés pour l’emploi des personnes handicapées (ROSEPH) est une association sans but lucratif qui rassemble 25 organisations, dont 22 dédiées spécifiquement à la main-d’œuvre pour les personnes handicapées. Malheureusement, il demeure peu connu. C’est par elle-même que Johanne Campion est tombée sur ce regroupement, qui lui a permis de faire un stage d’un jour à l’Association de sclérose en plaques du Bas-Saint-Laurent. Puis un autre dans un motel.
Il s’agit d’une façon de procéder qui lui convient bien, parce que de cette manière, l’employeur potentiel peut constater par lui-même ses capacités.
« Ça leur donne une idée de ce que je peux faire. C’est plus facile que de juste l’expliquer. »
Madame Campion souhaite donc que l’existence du ROSEPH soit davantage publicisée par Emploi-Québec et les organismes semblables.
« Ça permettrait de tenir les employeurs au courant et de faire savoir aux gens qu’il est possible de faire la demande pour une journée de stage. »
Elle voudrait également avoir un meilleur accompagnement dans ses procédures d’embauche.
« Lorsque je trouve un emploi, j’aimerais que l’intervenante qui est avec moi puisse parler avec l’employeur, avant ou après l’entrevue. Si un professionnel atteste de mes problèmes, en présentant mes capacités, ce serait plus simple que de le faire moi-même, parce que ce serait plus formel. »
Les ressources à contacter
La Société canadienne de la sclérose en plaques (SP Canada) offre différentes ressources aux personnes atteintes de la sclérose en plaques et à leurs proches. Notons d’abord qu’il est possible de contacter le bureau de la division bas-laurentienne de SP Canada en téléphonant au 418 724-5499.
Il est aussi possible de consulter leur site Internet régional ou national au spcanada.cam où il est possible de clavarder avec un agent.
Le numéro de téléphone est le 1 844 859-6789 et le courriel est agentinfo@spcanada.ca. De l’aide juridique, des capsules vidéos et des webinaires sont quelques-unes des ressources disponibles.
Le nombre élevé de joueurs âgés de 18 à 21 ans permet la création d’une deuxième équipe de hockey junior régional à Rimouski.
En 2024, un groupe mené par Dario Côté avait relancé une formation au sein de la Ligue de hockey junior A du Bas-Saint-Laurent.
Portant le nom des Mariniers, elle affrontait Saint-Fabien, Mont-Joli, La Vallée, Rivière-du-Loup et Matane, en plus de disputer des matchs contre des adversaires de la Gaspésie.
L’engouement suscité a été tel que le projet d’une deuxièm
Portant le nom des Mariniers, elle affrontait Saint-Fabien, Mont-Joli, La Vallée, Rivière-du-Loup et Matane, en plus de disputer des matchs contre des adversaires de la Gaspésie.
L’engouement suscité a été tel que le projet d’une deuxième équipe, de calibre inférieur, a rapidement émergé pour permettre à un maximum de jeunes adultes de poursuivre leur parcours au-delà du hockey mineur.
« On a accueilli une quarantaine de joueurs lors de notre premier camp d’entraînement. C’était crève-cœur d’en retrancher autant sans leur offrir d’alternative. Nous avions envisagé de créer deux équipes dans les divisions A et B, l’été dernier, mais le temps et la charge de travail nous ont freinés. L’enthousiasme ne s’est pas estompé, si bien que nous lançons officiellement le projet pour 2025-2026 », explique monsieur Côté
Boulevard Chevrolet dans l’aventure
Cette nouvelle formation comptera sur Boulevard Chevrolet comme partenaire majeur. Dario Côté fait de nouveau partie des fondateurs, accompagné cette fois de Sylvain Leblanc, Steve Ruest et Gaëtan Beaudin.
Si Daniel Lavoie revient derrière le banc des Mariniers, un autre entraîneur-chef s’occupera du deuxième groupe.
L’an dernier, la division B regroupait des équipes à Saint-Cyprien, Rivière-du-Loup et Kamouraska.
Les Mariniers Pub Saint-Barnabé/Ellipse Assurances après un but. (Photo courtoisie)
Les deux équipes tiendront un camp d’entraînement conjoint dès septembre, à l’issue duquel les entraîneurs répartiront les joueurs selon leurs habiletés.
En raison de l’uniformisation des divisions et des classes entre Hockey Québec et Hockey Canada, le terme junior A sera désormais réservé exclusivement à la Ligue de hockey junior AAA du Québec, comme ailleurs au pays. Les ligues qui évoluaient auparavant dans le calibre junior AA porteront dorénavant le nom de junior B.
Dans ce contexte, les Mariniers évolueront à l’automne dans la Ligue de hockey junior C du Bas-Saint-Laurent, alors que Boulevard Chevrolet prendra part à la division junior D.
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent et la Fondation Santé Rimouski ont inauguré, le mercredi 23 juillet en après-midi, une nouvelle terrasse adaptée pour les résidents du Centre d’hébergement de Rimouski (CHSLD) leurs familles et leurs proches.
Cet investissement de 100 000$ de la Fondation Santé Rimouski permet d’offrir un lieu sécuritaire et accessible en toute saison.
« C’est un immense plaisir, cet après-midi, d’inaugurer notre terrasse. Cela faisait déjà quelque temps qu’on travaillait sur
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent et la Fondation Santé Rimouski ont inauguré, le mercredi 23 juillet en après-midi, une nouvelle terrasse adaptée pour les résidents du Centre d’hébergement de Rimouski (CHSLD) leurs familles et leurs proches.
Cet investissement de 100 000$ de la Fondation Santé Rimouski permet d’offrir un lieu sécuritaire et accessible en toute saison.
« C’est un immense plaisir, cet après-midi, d’inaugurer notre terrasse. Cela faisait déjà quelque temps qu’on travaillait sur le projet et on ne serait pas arrivé à créer ce beau lieu de rassemblement, pour les résidents, sans notre partenaire, la Fondation Santé Rimouski, qui a financé l’entièreté de la terrasse », indique la gestionnaire du CHSLD de Rimouski, Geneviève Côté-Rioux.
Caroline Pelletier, Gilles Turmel et Geneviève Côté-Rioux, lors de l’inauguration de la terrasse. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
La nouvelle terrasse située dans la cour intérieure du Centre est d’une superficie de 1200 pieds carrés et peut accueillir une cinquantaine de personnes. Sa surface en béton est adaptée à la circulation des personnes à mobilité réduite. Une pergola, du mobilier adapté, des bacs à fleurs et un coin repas complètent l’aménagement de la nouvelle terrasse.
Une résidente du Centre, Marthe Bourque, félicite les personnes qui ont conçu le projet.
« La terrasse va être super pour tous les résidents d’ici. Nous n’avons pas d’endroit où nous asseoir et être bien, alors que la terrasse est belle et agréable. C’est aussi accueillant. Je trouve que c’est complet. Il y a des chaises, il y a de tout. J’espère que les gens vont en profiter, parce qu’ils ont désormais quelque chose de beau. »
La campagne de dons majeurs à l’œuvre
La directrice générale de la Fondation Santé Rimouski, Caroline Pelletier, précise que les fonds qui ont permis la mise en place de ce nouvel espace, proviennent des surplus amassés dans le cadre de la campagne de dons majeurs.
« L’investissement a pu être fait grâce à de généreux donateurs, qui sont fidèles à la Fondation, années après années. Cela nous fait plaisir qu’il existe un endroit où nos ainés peuvent profiter du plein air, en allant à l’extérieur et en participant à des activités », mentionne madame Pelletier.
Elle ajoute que la terrasse est le projet qui a été choisi afin de permettre aux résidents du Centre de sortir prendre l’air.
« On sait que c’est aussi important pour la santé mentale d’aller s’oxygéner et l’espace fait en sorte que des activités peuvent y être organisées à tout moment de l’année. »
Finalement, madame Pelletier confirme qu’un autre projet au CHSLD de Rimouski sera annoncé, normalement d’ici la fin de l’année.
Rappelons que la concrétisation de ce projet, par le CISSS du Bas-Saint-Laurent et la Fondation Santé Rimouski, s’ajoute à l’aménagement l’an dernier d’une autre terrasse située à l’arrière du Centre d’hébergement de Rimouski. La Fondation Santé Rimouski a investi un total de 186 000$ dans ces deux projets.
Quatre entreprises bien établies dans l’industrie du camion lourd, soit Gaspésie Diesel (New Richmond), Centre du Camion JL (Amqui), Carrefour du Camion Saint-Quentin et Carrefour du Camion RDL, confirment leur fusion sous une nouvelle bannière commune : Carrefour du Camion.
Cette union stratégique doit permettre d’offrir un service de proximité encore plus fort à l’échelle de l’Est-du-Québec et du Nouveau-Brunswick.
Les quatre points de service mettent en commun leurs expertises, leurs re
Quatre entreprises bien établies dans l’industrie du camion lourd, soit Gaspésie Diesel (New Richmond), Centre du Camion JL (Amqui), Carrefour du Camion Saint-Quentin et Carrefour du Camion RDL, confirment leur fusion sous une nouvelle bannière commune : Carrefour du Camion.
Cette union stratégique doit permettre d’offrir un service de proximité encore plus fort à l’échelle de l’Est-du-Québec et du Nouveau-Brunswick.
Les quatre points de service mettent en commun leurs expertises, leurs ressources et leur engagement à accompagner les camionneurs et les entreprises du transport, peu importe leur localisation.
« En unissant nos forces sous une seule bannière, on ne fait pas que changer de nom. Carrefour du Camion, c’est le résultat d’une vision partagée, d’années de collaboration entre des équipes d’expérience et d’une volonté commune d’être un vrai partenaire pour ceux qui roulent l’Est-du-Québec au quotidien. On comprend bien les réalités du terrain et on s’engage dans le développement régional », déclare le président du Carrefour du Camion, Gabriel Morin.
Nouvelle bannière, même engagement
Les clients de chaque région retrouveront la même fiabilité qu’ils ont toujours connue, bonifiée par la force du regroupement.
L’entreprise effectue le service de mécanique pour camions lourds, la vente de camions neufs et usagés avec un large inventaire de pièces disponibles.
« Ce regroupement nous donne les moyens d’agir encore plus rapidement pour nos clients. Quand un camion s’immobilise, c’est toute une entreprise qui ralentit. Que ce soit pour une réparation urgente, une pièce difficile à trouver ou l’achat d’un camion prêt à rouler, notre but reste le même : remettre les camionneurs sur la route, le plus vite possible », commente le directeur des opérations, Carrefour du Camion Rivière-du-Loup, Pierre Morin.
Coup de théâtre, en pleine période de vacances le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) vient de publier les tarifs minimums des baux pour 2026.
Lettre ouverte du Regroupement des locataires de terres publiques du Québec
En bref, le loyer minimum plancher pour d’un bail de villégiature augmentera de 46% soit de 343$ à 500$, et tous les loyers des baux d’abris sommaires augmenteront de 52% soit de 198$ à 300$.
Ainsi, environ 27 000 baux sur les 40 000 baux du Québec se
Coup de théâtre, en pleine période de vacances le ministère des Richesses naturelles et des Forêts (MRNF) vient de publier les tarifs minimums des baux pour 2026.
Lettre ouverte du Regroupement des locataires de terres publiques du Québec
En bref, le loyer minimum plancher pour d’un bail de villégiature augmentera de 46% soit de 343$ à 500$, et tous les loyers des baux d’abris sommaires augmenteront de 52% soit de 198$ à 300$.
Ainsi, environ 27 000 baux sur les 40 000 baux du Québec seront affectés par ces augmentations inacceptables. Les baux qui restent seront indexés.
Mais ce n’est pas tout, si vous vendez votre chalet, la facture du bail augmentera d’environ 23% par rapport à 2025 et les frais passeront de 397$ à 1 213$ !
Avec ce nouveau règlement, le MRNF et les MRC viendront soutirer de votre portefeuille autour de 3,9 millions de dollars annuellement ce qui représente une augmentation de 20% de leurs revenus de location dès 2026.
Limiter l’accès au territoire public
En avez-vous assez! On croirait que le MRNF cherche à limiter l’accès au territoire public pour les moins fortunés de notre société.
Le RLTP a déjà fait part au MRNF que cette proposition est inéquitable et que de telles augmentations sont injustifiables et indéfendables mais rien n’a changé.
Le président du RLTP, Arthur Fortin (Photo courtoisie RLTP)
Voici ce que nous vous proposons en tant que membre et par solidarité.
Que vous soyez ou non touchés par ces augmentations, nous vous demandons de faire parvenir la lettre qui est en pièce jointe au député provincial de votre circonscription AVANT LE 22 AOÛT.
L’Association de hockey mineur de Mont-Joli fait partie des gagnantes d’un concours organisé par ORÉO, appelé « Partagez la joie ensemble », lui permettant de bénéficier d’un important lot d’équipements d’une valeur de 10 000$.
Ce matériel permettra d’initier des jeunes au hockey dont les coûts reliés à l’achat d’équipements représentent un frein financier.
L’Association du hockey mineur tentera de répondre à toutes les demandes puisque les équipements disponibles sont dans plusieurs tail
L’Association de hockey mineur de Mont-Joli fait partie des gagnantes d’un concours organisé par ORÉO, appelé « Partagez la joie ensemble », lui permettant de bénéficier d’un important lot d’équipements d’une valeur de 10 000$.
Ce matériel permettra d’initier des jeunes au hockey dont les coûts reliés à l’achat d’équipements représentent un frein financier.
L’Association du hockey mineur tentera de répondre à toutes les demandes puisque les équipements disponibles sont dans plusieurs tailles jeunesse.
Les familles peuvent déjà bénéficier de programmes d’aide financière pour les frais d’inscription, si elles répondent à certains critères.
L’Association regroupe près de 200 jeunes de La Mitis, chaque saison, dans les niveaux M7 à M21.
Nouveaux venus dans le conseil d’administration
Par ailleurs, le conseil d’administration accueille trois nouveaux membres en vue de la prochaine saison, soit Mathieu Gagné (2e vice-président et gouverneur), Roxanne Rousseau-Letourneau (trésorière) et Guillaume Ross (chargé des équipements).
Ils rejoignent l’équipe composée de Véronique Turcotte (présidente et secrétaire), Ariane Sergerie, (1ère vice-présidente et registraire) et Marie-Ève Ross (coordonnatrice aux événements – renouvellement de mandat).
Le conseil municipal de Rimouski a adopté, jeudi dernier (17 juillet), un premier projet de règlement pour permettre la rénovation extérieure de l’immeuble situé au 128, rue de l’Évêché Ouest.
Le projet soumis à la Ville prévoit le changement du revêtement extérieur, de la toiture, le remplacement de l’ensemble des ouvertures, l’agrandissement de certaines fenêtres, ainsi que l’aménagement des aires extérieures, notamment l’aire de stationnement, en vue de régulariser un total de 29 logements
Le conseil municipal de Rimouski a adopté, jeudi dernier (17 juillet), un premier projet de règlement pour permettre la rénovation extérieure de l’immeuble situé au 128, rue de l’Évêché Ouest.
Le projet soumis à la Ville prévoit le changement du revêtement extérieur, de la toiture, le remplacement de l’ensemble des ouvertures, l’agrandissement de certaines fenêtres, ainsi que l’aménagement des aires extérieures, notamment l’aire de stationnement, en vue de régulariser un total de 29 logements.
Ce projet particulier déroge à certaines normes du Règlement de zonage, notamment le nombre de logements autorisés, les marges de recul, le nombre minimal d’arbres exigés pour un terrain à usage résidentiel, l’emplacement d’une aire de stationnement, la présence d’une bordure et d’une bande de verdure pour une aire de stationnement comportant plus de cinq cases, l’implantation d’un conteneur à matières résiduelles et la réduction du nombre de cases de stationnement exigé au centre-ville.
« C’est un bâtiment qui est actuellement résidentiel. Mais dont il faut régulariser sa capacité de pouvoir accueillir 29 logements. Pour ce faire, ça prend des modifications au bâtiment qui requiert un PPCMOI (projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble) », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.
Dans un site patrimonial
Le bâtiment visé est situé dans le site patrimonial cité de l’Ensemble-Institutionnel-du-Centre-Ville-de-Rimouski.
L’aspect actuel du bâtiment, de même que l’aménagement de ses aires extérieures (stationnement et végétation), ne correspond plus aux attentes contemporaines en matière de qualité urbaine et d’intégration.
Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir archives)
Dans sa résolution, la Ville estime que le projet proposé constitue une bonification qualitative de l’ensemble bâti, en favorisant une meilleure insertion dans le milieu par une mise à niveau tant sur le plan architectural que paysager et qu’il respecte les objectifs du Plan d’urbanisme.
Recommandé par le CCU
Le 8 juillet 2025, ce projet particulier a été soumis au comité consultatif d’urbanisme (CCU) de la Ville qui recommande au conseil municipal de l’accepter.
À noter que ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire.
Certains noms de lieux nous intriguent, nous touchent ou nous font sourire. Dans cette série, on s’attarde à quelques lieux de chez nous, choisis pour leur histoire singulière, leur nom évocateur ou simplement parce qu’ils nous parlent.
Un clin d’oeil à nos racines et à ceux qui ont donné une identité à notre territoire, un nom à notre coin de pays.
Rimouski-Neigette
Esprit-Saint
(Photo archives)
Dans le canton de La Roche, à 50 km au sud de Rimouski, ce petit village du Bas-Saint
Certains noms de lieux nous intriguent, nous touchent ou nous font sourire. Dans cette série, on s’attarde à quelques lieux de chez nous, choisis pour leur histoire singulière, leur nom évocateur ou simplement parce qu’ils nous parlent.
Un clin d’oeil à nos racines et à ceux qui ont donné une identité à notre territoire, un nom à notre coin de pays.
Rimouski-Neigette
Esprit-Saint
(Photo archives)
Dans le canton de La Roche, à 50 km au sud de Rimouski, ce petit village du Bas-Saint-Laurent est situé près de La Trinité-des-Monts. Cette proximité justifie sans doute l’appellation choisie, également appliquée au bureau de poste en 1939. Esprit-Saint a d’abord été un territoire non organisé en 1972 avant d’être érigé en municipalité en 1979.
Auparavant, la paroisse de L’Esprit-Saint, d’abord instituée comme desserte en 1937 puis érigée canoniquement en 1964, regroupait la communauté locale. Le nom d’Esprit-Saint aurait été donné en raison de l’esprit de courage des colons ou en référence directe à la foi.
Au milieu des années 1970, le territoire a été menacé de fermeture et a survécu grâce à la persévérance et à la ténacité de la population locale qui a lutté dignement pour vivre d’une terre avare de ses fruits.
C’est à la faveur de l’aménagement intégré de ses ressources de base, à savoir l’agriculture, l’exploitation forestière et le tourisme qu’il a pu être sauvé in extremis dans la foulée des Opérations-Dignités qui ont marqué le Bas-Saint-Laurent, il y a près de vingt ans.
Aujourd’hui, l’existence de la réserve Duchénier (1977), au nord-ouest d’Esprit-Saint, assure pour une bonne part la prospérité des villageois grâce à ses 150 km2 d’espaces consacrés à la pêche et à la chasse.
Une fabrique de bardeaux de cèdre, qui constituait la principale industrie de l’endroit, a été la proie des flammes en mai 1991. Cette tragédie a affecté une économie déjà mal en point.
Gentilé : Spiritois, Spiritoise
Saint-Eugène-de-Ladrière
(Photo archives)
La municipalité de Saint-Eugène-de-Ladrière a été implantée à 25 kilomètres au sud-ouest de Rimouski, à la limite est de la MRC de Rimouski-Neigette, au sud de Saint-Fabien. La Petite rivière Rimouski, la rivière du Bic, le lac des Vingt-Quatre Arpents ainsi que de nombreux autres plans d’eau contribuent à marquer la topographie de cet espace municipal.
D’existence récente, quoique le territoire ait été habité dès 1860, tant la paroisse que la municipalité de la paroisse de Saint-Eugène-de-Ladrière remontent sur le plan administratif à 1962. Toutefois, dès 1930, on parlait de la desserte de Saint-Eugène-de-Ladrière.
Le territoire municipal est issu d’une partie de celui de la municipalité de la paroisse de Saint-Fabien. C’est en l’honneur de l’abbé Eugène-Elzéar Pelletier, curé de Saint-Fabien de 1912 à 1937 que l’élément Saint-Eugène a été retenu. Ce prêtre a fortement encouragé des paroissiens à se montrer généreux lors du détachement de Saint-Eugène-de-Ladrière de Saint-Fabien.
Quant à Ladrière, nom du bureau de poste également, ouvert en 1919, il rappelle le souvenir de l’abbé Augustin Ladrière (1826-1884), notamment curé de Saint-Fabien-de-Panet (1855-1870) et de L’Isle-Verte (1870-1875), avec desserte de Saint-Paul-de-la-Croix. Les principales ressources locales proviennent de la culture de la terre, de l’élevage du bœuf de boucherie et de l’exploitation de tourbières. Les sports de plein air occupent une place de choix parmi les activités de loisir pratiquées localement.
Gentilé : Eugénois, Eugénoise
Mont-Lebel
Le Pont des Draveurs de Mont-Lebel.
(Crédit photo : Manuel Mendo 2008 – site du répertoire du patrimoine culturel du Québec)
Le nom Mont-Lebel identifie un secteur de la nouvelle ville de Rimouski, créée le 1er janvier 2002. Le territoire de ce secteur correspond à celui de l’ancienne municipalité de Mont-Lebel. Au moment de son annexion avec la Ville de Rimouski, elle compte 334 habitants.
Petite localité forestière créée en 1932 dans l’arrière-pays de Rimouski, dont elle est distante d’environ une vingtaine de kilomètres, entre Sainte-Blandine au nord, dont elle a été détachée, et Saint-Narcisse-de-Rimouski au sud. L’endroit doit son nom à son premier maire, Jean-Baptiste Lebel, qui a présidé aux destinées de la municipalité de 1932 à 1934.
Par ailleurs, d’autres municipalités du Québec comportent également l’anthroponyme Lebel dans leur dénomination : Lebel-sur-Quévillon dans le Nord-du-Québec et Pointe-Lebel sur la Côte-Nord, patronyme par ailleurs répandu dans le Bas-Saint-Laurent.
Composé à l’origine de 41 lots situés dans le Troisième Rang des cantons de Macpès et de Neigette et de 33 lots dans le Quatrième Rang des mêmes cantons, le territoire de l’actuelle municipalité était autrefois désigné sous la dénomination de Rang-Double. L’économie locale repose essentiellement sur l’agriculture.
Selon la Société rimouskoise du patrimoine, un premier groupe de six familles s’installe à Sainte-Blandine en 1854, alors appelée la « Montagne. » En 1932, une partie de la municipalité se détache et devient Mont-Lebel. Le pont des Draveurs du Mont-Lebel, reconnu depuis 2000 comme un « bien patrimonial représentatif de la municipalité » a été construit en 1930. Il est situé sur la route du Lac-à-Quenon et enjambe la petite rivière Neigette.
Gentilé : Lebelmontois, Lebelmontoise
Saint-Marcellin
(Photo courtoisie)
Implantée au sud de Pointe-au-Père et de Saint-Anaclet-de-Lessard, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Rimouski, Saint-Marcellin compte un grand nombre de lacs (Noir, Carré, Lunettes, à la Poire et Ednard).
Combinée à l’importance de la forêt locale, cette richesse hydrographique, à laquelle il faut ajouter les rivières Neigette et Lunettes, explique l’attrait qu’exerce le territoire marcellinois auprès des pêcheurs et des chasseurs. Ouvert en 1875, l’endroit est considéré comme mission à compter de 1899, laquelle relève territorialement des cantons de Neigette, de Macpès et de Ouimet. La future paroisse est placée sous le vocable de Saint-Marcellin dès 1882.
Voisine de Saint-Anaclet-de-Lessard, le choix de son appellation serait dû au fait qu’Anaclet, ou Clet, et Marcellin sont inscrits le même jour au martyrologe, soit le 26 avril.
Confirmée lors de l’érection canonique de 1921, la dénomination, qui identifiait déjà le bureau de poste depuis 1909, sera transférée à la municipalité créée officiellement en 1924. Elle évoque un pape d’origine romaine qui succède à saint Caïus sur le trône pontifical. Son règne s’est échelonné de 296 à 304.
La municipalité du Bic n’existe plus depuis le 16 septembre 2009. Elle a été annexée à Rimouski. L’appellation Le Bic a toutefois été préservée et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l’ancienne municipalité.
Le gouvernement a établi un parc de conservation d’une superficie de 33 km², le parc de conservation du Bic. La profondeur du havre du Bic en fait un abri sûr et l’un des mouillages importants du Saint-Laurent où le général Wolfe et sa flotte ont fait une halte en 1759.
L’histoire bicoise remonte aux débuts de la colonie et même plus loin dans le temps, car en 1535, Jacques Cartier s’est arrêté au havre du Bic, tout comme Champlain le fera en 1603. Ce dernier est d’ailleurs l’auteur de la dénomination, car il appelle l’endroit le Pic, puis mentionne « dudict pic », à propos d’une montagne assez élevée (347 m) et pointue qui domine le havre.
Par corruption lexicale, Pic serait devenu Bic, d’où le nom Bic repris lors de la création de la seigneurie en 1675 et du bureau de poste en 1832. Ce sommet porte aujourd’hui le nom officiel Pic Champlain.
Sur le plan municipal, Le Bic provient de la fusion, en 1972, des municipalités de la paroisse de Sainte-Cécile-du-Bic et du village de Bic, respectivement créées en 1845 et en 1920. La dénomination Sainte-Cécile-du-Bic provient de celle de la paroisse érigée canoniquement en 1830 et desservie comme mission entre 1793 et 1850.
Gentilé : Bicois, Bicoise
Pointe-au-Père
(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)
La ville de Pointe-au-Père n’existe plus depuis le 1er janvier 2002, par suite d’un regroupement municipal.
Son territoire fait maintenant partie de la ville de Rimouski et le nom « Pointe-au-Père » a été préservé pour identifier le secteur. Pointe-au-Père, suivant le nom adopté officiellement en 1988, constitue un territoire de plaine échelonnée sur des terrasses se prolongeant en une pointe découpée d’anses qui s’avance dans le fleuve, un peu en aval de Rimouski. À l’exemple d’autres endroits consacrés à sainte Anne, Sainte-Anne-de-la-Pointe-au-Père devenait un lieu de pèlerinage à compter de 1873.
Cette appellation allait également servir à identifier une paroisse érigée canoniquement en 1882, par suite de son détachement de Saint-Germain-de-Rimouski et de Sainte-Luce et une municipalité de paroisse établie la même année.
Le nom choisi, attesté en 1696 dans l’acte de concession de la seigneurie Lessard, en plus de marquer la dévotion des marins à l’endroit de sainte Anne qui assure leur protection, rappelle un événement historique, soit la célébration de la première messe sur la rive sud du Saint-Laurent, le 8 décembre 1663. Les lieux ont également porté les appellations de Pointe-aux-Pères, Father Point (carte de Carver, 1763), Pointe-de-l’Islet-aux-Pères et Pointe-de-l’Isle-aux-Pères.
La première évoque le fait que de nombreux missionnaires s’arrêtaient à cet endroit et la seconde constitue la transposition anglaise de Pointe-au-Père, figurant sur des cartes et identifiant le bureau de poste créé en 1863, jusqu’au début des années 1970 alors qu’il a pris le nom de Pointe-au-Père. La dernière souligne la possibilité qu’à une certaine époque la bande de terre située entre les deux anses qui découpent la pointe au Père en se rejoignant presque ait présenté l’allure d’une petite île, un islet.
Gentilé (à l’époque où Pointe-au-Père était une ville) : Pèrepointois, Pèrepointoise.
Saint-Anaclet-de-Lessard
Une vue partielle de la municipalité de Saint-Anaclet.
(Photo courtoisie)
Saint-Anaclet-de-Lessard est une municipalité qui appartient aujourd’hui à la banlieue de Rimouski. Érigée en 1859, elle doit son nom à la paroisse établie en 1858, laquelle comptait déjà 1 100 habitants en 1861, ainsi qu’un bureau de poste ouvert en 1859 sous l’appellation de Saint-Anaclet. Le pape Anaclet (ou Clet), martyr du Ier siècle, a régné de 76 à 88.
Selon le site internet de la municipalité, le 8 mars 1696, le gouverneur Frontenac concède la seigneurie de Lessard à Pierre de Lessard et à barbe Fortin. Le seigneur n’habitera jamais sa propriété. Des gens de Québec et de l’île d’Orléans développeront ces lieux à compter de 1810.
Ils recevront le surnom de Castors en raison de la présence significative de ces animaux le long des cours d’eau. L’église de la municipalité présente notamment un intérêt patrimonial pour sa valeur historique comme témoin de l’établissement de la communauté de Saint-Anaclet-de-Lessard et de son évolution. Les premiers habitants qui s’y installent sont disséminés sur le territoire.
En raison de leur éloignement des centres de peuplement voisins, soit Sainte-Luce et Saint-Germain, ils réclament la création d’une paroisse distincte. Dès 1854, quelques familles signent une convention s’engageant à construire à leurs frais une église et un presbytère. Les autorités religieuses établissent une mission en 1857 et promulguent l’érection canonique de la paroisse en 1858, sous le vocable de Saint-Anaclet.
L’église actuelle est mise en chantier, tout comme le presbytère qui est aménagé à partir d’une maison existante. Ces édifices religieux sont épargnés par l’incendie de 1945 qui détruit une partie du village.
Gentilé : Anaclois et Anacloise
La Trinité-des-Monts
(Photo courtoisie)
La municipalité de la Trinité-des-Monts se trouve aujourd’hui dans la section Centre-Sud de la MRC de Rimouski-Neigette, au nord-est d’Esprit-Saint, immédiatement au sud-ouest de Saint-Narcisse-de-Rimouski, sous l’angle territorial.
Arrosé par les eaux des rivières du Cenellier, Rimouski et Brisson, le territoire compte la majorité de sa population dans son secteur ouest et son ouverture remonte au début des années 1960 avec l’érection canonique de la paroisse de Trinité-des-Monts en 1963, suivie, deux ans plus tard, de son érection civile tout comme de l’établissement de la municipalité de paroisse qui en a repris la désignation.
Sur le plan municipal, Esprit-Saint (1972) et La Trinité-des-Monts (1965) ont été détachées d’un vaste territoire de l’arrière-pays, pratiquement vide et dont ne subsiste que le territoire non organisé de Lac-Huron. Selon le site internet de la municipalité, la Trinité-des-Monts est née par un été de 1937.
La mission de l’Esprit-Saint était le nom des deux futures paroisses soit Trinité-des-Monts et Esprit-Saint, scindée en deux entités distinctes dès 1941. Le nom de La Trinité-des-Monts arriva en 1941 en même temps que Monseigneur Parent qui visitait la paroisse. Cherchant un site pour construire l’église, il voit en regardant vers l’est, les monts Notre-Dame. Érigée en municipalité en 1965, elle est depuis ce temps la municipalité ayant la plus grande superficie du territoire de la MRC de Rimouski-Neigette.
Pour sa part, le bureau de poste de l’endroit a tour à tour porté les noms d’Esprit-Saint (1938-1939), de Cenellier (1939-1943) et de La Trinité-des-Monts (depuis 1943). L’une des plus jeunes municipalités de l’arrière-pays, La Trinité-des-Monts compte un centre de plein air assez fréquenté.
Gentilé : Trinitois, Trinitoise
La Mitis
La Rédemption
La Rédemption
(Photo courtoisie – Tourisme Gaspésie)
En janvier 1956 se créait, dans la région du Bas-Saint-Laurent, au sud-est de Mont-Joli, entre Saint-Cléophas et Saint-Charles-Garnier, la municipalité de la paroisse de La Rédemption. Son nom, qui reprend celui du bureau de poste établi en 1935 et de la paroisse érigée canoniquement et civilement en 1948, évoque le rachat du genre humain par Jésus-Christ suivant la religion chrétienne, événement capital qui inaugure le Nouveau Testament.
Cette appellation est à rapprocher d’autres de même nature comme L’Ascension, La Conception, L’Assomption, attribuées à des paroisses et à des municipalités québécoises. Elle témoigne du sentiment religieux qui animait les Québécois de l’époque, particulièrement dans les milieux ruraux. Le lieu est surtout connu par la présence, dans le Troisième Rang, de phénomènes karstiques (phénomène géologique créé sur la surface terrestre par le drainage de l’eau dans le sol) dans le sentier spéléologique de La Rédemption.
On y rencontre de nombreuses grottes, pertes ou autres types de formations. On peut y visiter une grotte d’une profondeur de près de 47 m et de 300 m de développement, dénommée Spéos de la Fée, qui attire de nombreux spéléologues, conquis par le trou du Lièvre, la Diaclase, le trou du Porc-Épic, la grotte Saint-Laurent… Il s’agit de la plus profonde cavité naturelle connue tant sur le plan régional que provincial.
Gentilé : Rédemptois, Rédemptoise
Les Boules (Métis-sur-Mer)
Le secteur des Boules est inclus dans la ville de Métis-sur-Mer.
(Photo Mathieu Dupuis – Tourisme Gaspésie)
Le secteur des Boules, qui, depuis 2002, est inclus dans la ville de Métis-sur-Mer, se situe à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Matane. Le territoire de ce secteur correspond à celui de l’ancienne municipalité des Boules, fondée en 1952.
Cette dénomination, attribuée d’abord au bureau de poste ouvert en 1911, est tributaire de la présence, à tout le moins anciennement, de plusieurs rochers de forme arrondie et de bonne taille sur le bord du fleuve. Il s’agit de blocs erratiques, c’est-à-dire de grosses roches abandonnées par les glaciers, polies par les vagues et souvent déplacées par le mouvement des glaces. Le nom Les Boules et la forme La Boule seraient en usage depuis au moins le début du XIXe siècle.
La forme au singulier a d’ailleurs été relevée sur la carte de 1831 de Joseph Bouchette. Le nom de ce secteur suscite certains problèmes lorsqu’on doit l’intégrer dans une phrase, plusieurs soutenant à tort qu’il faut écrire « je vais à Les Boules » pour respecter intégralement l’appellation municipale, alors que la syntaxe correcte requiert plutôt d’écrire « je vais aux Boules. »
Gentilé : Boulois, Bouloises
Padoue
Vue aérienne de Padoue.
(Photo courtoisie – Site Web de la municipalité de Padoue.)
Padoue est le nom d’une ville de la région de la Vénétie, dans le nord de l’Italie. S’il a été attribué à une municipalité de La Mitis, au Bas-Saint-Laurent, c’est davantage pour rendre hommage à saint Antoine de Padoue. Ce dernier s’est illustré par sa prédication surtout en Italie et en France.
De nombreuses légendes concernant sa vie ont pris naissance à sa mort et on l’invoque encore spécialement pour retrouver les objets perdus. On a d’abord donné son nom à la paroisse érigée en 1911, puis à la municipalité de la paroisse de Saint-Antoine-de-Padoue-de-Kempt, établie en 1912.
L’élément Kempt rappelle que le chemin Kempt, qui se rendait jusqu’à Causapscal en longeant la rivière Matapédia, a joué un rôle de premier plan dans la colonisation du territoire matapédien; il permet la distinction avec d’autres Saint-Antoine dans Gaspé et dans Bonaventure.
Ce nom de lieu rendait hommage à sir James Kempt, qui avait notamment été gouverneur en chef de l’Amérique du Nord britannique, entre 1828 et 1830. Avant de recevoir le nom actuel Padoue en 1914, le bureau de poste local, ouvert en 1903, était incidemment dénommé Kempt Station.
L’ampleur spatiale que couvre cette dénomination municipale allait inciter les autorités locales à modifier l’appellation originelle dans le sens de la brièveté en 1981, ne retenant que le constituant le plus significatif, qui identifiait le bureau de poste depuis longtemps, également par souci de pallier toute confusion.
Gentilé : Padovien, Padovienne
La Matapédia
Val-Brillant
(Photo Val-Brillant – Tourisme Gaspésie)
Avant 1883, on parle de Lac-Matapédia, nom repris par le bureau de poste entre 1894 et 1904, en raison de la proximité de ce plan d’eau, alors que débutent l’exploration de la région et la construction du chemin Kempt. Lui succédera, Brochu ou Brouché, ainsi déformé par les anglophones, ou encore Lac-à-Brochu en l’honneur du premier colon de la Vallée, Pierre Brochu (1795-1871), qui s’installe à la tête du lac Matapédia.
Cette appellation subsistera jusqu’en 1871, alors que McGowe s’imposera, tirée du patronyme de l’ingénieur qui entreprend les travaux de la section n° 14 de l’Intercolonial. De 1876 à 1883, Cedar Hall deviendra courant, d’après le hangar en pièces de cèdre qui sert de remise pour les outils à charbon utilisés lors des travaux ferroviaires. À cet égard, soulignons que le bureau de poste a porté cette appellation d’abord entre 1881 et 1894, puis de 1904 à 1912, avant de recevoir sa dénomination actuelle Val-Brillant en 1912.
La création de la mission de Saint-Pierre-du-Lac en 1883 reléguera aux oubliettes Cedar Hall, sauf dans le domaine des postes. Érigée canoniquement en 1889 et civilement en 1890, la paroisse reprend le prénom de l’abbé Pierre Brillant (1852-1911), missionnaire à cet endroit de 1881 à 1889 et curé de 1889 à sa mort.
Son zèle et son amour pour la vallée de la Matapédia lui ont valu le surnom de père de la Vallée. La municipalité de village créée en 1915 reprend la dénomination paroissiale, rapidement modifiée l’année suivante en Val-Brillant, déjà usitée depuis 1913.La fusion survenue en 1986 entre cette dernière et la municipalité de Saint-Pierre-du-Lac, créée en 1890, fixera les limites actuelles du territoire.
Gentilé : Val-Brillantois, Val-Brillantoise
Causapscal
(Photo Causapscal – Tourisme Gaspésie)
La nouvelle ville de Causapscal a été créée le 31 décembre 1997. Elle est issue du regroupement de la ville de Causapscal et de la municipalité de la paroisse de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal. La municipalité du village de Causapscal, créée en 1928 par suite de son détachement de la municipalité de la paroisse de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal (1897) à une vingtaine de kilomètres au sud-est d’Amqui et dont le statut a été modifié en celui de ville en 1965, tire sa dénomination de celle du canton de Casupscull dans la vallée de la Matapédia, proclamé en 1864.
La modification graphique, attestée pour la première fois en 1845 et attribuée au bureau de poste ouvert en 1871, à l’époque des débuts du peuplement, pourrait s’expliquer par interversion du u et du a et remplacement de la lettre u par la lettre a par suite d’un phénomène d’écho phonique.
Par ailleurs, les déformations graphiques sont courantes dans les mots amérindiens adaptés en français. Ce nom provient du micmac Goesôpsiag ou Gesapsgel ou encore Gesôpsgigel ayant pour sens fond pierreux et brillant, eau rapide, pointe caillouteuse, ce dernier sens convenant bien au lit de la rivière Causapscal de nature très caillouteuse.
Des auteurs attribuent cependant à Causapscal et à Casupscull des significations différentes. La situation particulière de la ville, au confluent de la Causapscal et de la Matapédia qui se rejoignent pour former une fourche, lui a valu, vers 1830, le nom de : Les Fourches ou Les Fourches-de-Causapscal, par la suite modifié.
Gentilé : Causapscalien, Causapscalienne
Rivière Patapédia
La Rivière Patapédia (CRÉDIT : Photo site Internet Corporation de gestion des rivières Matapédia et Patapédia)
La rivière Patapédia, qui coule dans la MRC de La Matapédia et qui se jette dans la rivière Ristigouche, porte un nom aux racines autochtones profondes qui témoigne de l’histoire millénaire de ce territoire. Ce cours d’eau, qui marque aujourd’hui la frontière entre le Québec et le Nouveau-Brunswick, a été témoin des passages et des établissements des Premières Nations bien avant l’arrivée des colons européens.
L’étymologie du nom Patapédia trouve ses origines dans la langue parlée par les Mi’kmaq, peuple autochtone qui habitait et fréquentait cette région depuis des temps immémoriaux.
Le terme mi’kmaq « patapegiag » signifie « courant violent et impétueux », une description particulièrement évocatrice qui souligne les caractéristiques naturelles de ce cours d’eau. Une autre interprétation, tout aussi révélatrice, traduit le nom comme « rivière aux courants inégaux et capricieux », mettant en évidence la nature changeante et parfois tumultueuse de ses eaux.
Cette double signification révèle la connaissance intime que les Mi’kmaq avaient de la rivière Patapédia. Leur choix toponymique n’était pas arbitraire, mais résultait d’une observation attentive des comportements de ce cours d’eau. Les courants variables et imprévisibles de la rivière ont influencé les techniques de navigation et de pêche des peuples autochtones, qui ont su s’adapter à ces conditions particulières au fil des générations.
Aujourd’hui, la rivière Patapédia demeure réputée pour ses qualités halieutiques, notamment pour la pêche au saumon atlantique, perpétuant ainsi l’importance de ce cours d’eau dans l’économie régionale et la culture locale, tout en honorant la mémoire des premiers habitants qui lui ont donné son nom.
La Fondation Santé Rimouski lance sa période d’inscriptions en vue prochain Défi des Monts « À chacun son sommet », prévu le samedi 4 octobre au mont Val-Neigette, l’ancienne station de ski du district Sainte-Blandine à Rimouski.
Cette journée de randonnée invite entreprises, familles, amateurs de plein air et travailleurs de la santé à soutenir l’organisme dans sa mission.
« À chacun son sommet » consiste à choisir parmi sept montagnes connues afin de déterminer le dénivelé qu’ils devront
La Fondation Santé Rimouski lance sa période d’inscriptions en vue prochain Défi des Monts « À chacun son sommet », prévu le samedi 4 octobre au mont Val-Neigette, l’ancienne station de ski du district Sainte-Blandine à Rimouski.
Cette journée de randonnée invite entreprises, familles, amateurs de plein air et travailleurs de la santé à soutenir l’organisme dans sa mission.
« À chacun son sommet » consiste à choisir parmi sept montagnes connues afin de déterminer le dénivelé qu’ils devront grimper et ainsi relever un défi à la hauteur de leurs ambitions. Du mont Val-Neigette, en passant par le mont Albert, le mont Fuji à l’imposant mont Everest, il y en a pour tous les types de randonneurs.
« On invite les entreprises à rassembler leurs équipes. Chaque année, plusieurs de nos employés participent, et à chaque fois, c’est un moment fort. On se dépasse, on connecte, puis on redonne à une cause qui touche directement la santé de notre communauté », explique l’ergothérapeute et copropriétaire des Cliniques Sylvain Trudel, Geneviève Riou, dans un communiqué.
L’inscription a été fixée à 40 $ par adulte et de 30 $ pour les moins de 18 ans. Chaque adulte s’engage à amasser un minimum de 150 $ en dons pour la Fondation Santé Rimouski. L’inscription inclut des collations et le dîner.
Les participants et partenaires du Défi des Monts 2024 présenté à Val-Neigette. (Photo courtoisie)
Chaque tranche de 25 $ supplémentaire en don à la cagnotte minimale offre aux participants une chance de gagner des cartes-cadeaux de différents partenaires.
« On souhaite récompenser l’engagement et motiver les participants dans leur sollicitation. Cette collecte demeure un incontournable de l’activité, chaque dollars compte », souligne la directrice générale de la Fondation Santé Rimouski, Caroline Pelletier.
Le Groupe Océan, propriétaire du chantier maritime des Méchins, reçoit la rondelette somme de 145 M$ du gouvernement provincial pour favoriser sa croissance.
L’aide financière de Québec se décline en 75 M$ prenant la forme d’actions privilégiées, 34 M$ provenant du Fonds pour la croissance des entreprises québécoises et 36 M$ d’Investissement Québec.
Avec ce soutien financier important, Groupe Océan entend prendre le bateau de la stratégie nationale de construction navale du Canada et part
Le Groupe Océan, propriétaire du chantier maritime des Méchins, reçoit la rondelette somme de 145 M$ du gouvernement provincial pour favoriser sa croissance.
L’aide financière de Québec se décline en 75 M$ prenant la forme d’actions privilégiées, 34 M$ provenant du Fonds pour la croissance des entreprises québécoises et 36 M$ d’Investissement Québec.
« Cette étape représente l’aboutissement d’un travail rigoureux de planification de la croissance entrepris il y a plusieurs années. Nous sommes fiers de pouvoir compter sur des partenaires solides, ancrés au Québec, pour écrire le prochain chapitre de l’histoire du Groupe Océan. Nous le ferons entourés d’une équipe fabuleuse et de la réputation qui nous précède », souligne le chef de la direction du Groupe Océan, Jacques Tanguay.
Le Groupe Océan voit cette annonce comme une nouvelle étape importante pour sa croissance. En plus de consolider ses 1 000 emplois au Québec, l’entreprise développe des nouveaux partenariats stratégiques avec des acteurs crédibles du milieu économique.
La ministre responsable du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Maïté Blanchette Vézina, y voit une marque de confiance pour l’entreprise et une façon de contribuer à l’employabilité dans la région.
« Grâce à cet investissement, on maintient les emplois spécialisés au chantier maritime Verreault, dans le Bas-Saint-Laurent. Depuis plus de cinquante ans, le Groupe Océan fait rayonner le savoir-faire québécois dans l’industrie navale et génère des retombées substantielles chez nous, au bénéfice de l’économie de toute la région et du Québec. »
Acquisition en 2022
Le chantier maritime des Méchins, acquis de la famille Verreault en 2022, continue d’opérer dans la petite municipalité du Bas-Saint-Laurent.
D’ailleurs, des contrats importants ont été décrochés au cours des dernières années dont celui du NGCC Griffon de la Garde côtière canadienne. L’objectif dans ce cas-ci était de prolonger la durée de vie utile du navire fédéral.
D’autres navires comme le Océanex Avalon et le NM Félix-Antoine Savard ont aussi visité récemment le chantier maritime des Méchins pour leurs travaux en cale sèche.
Un motocycliste dans la quarantaine a perdu la vie à la suite d’une sortie de route survenue mardi soir (22 juillet), vers 20 h, sur le rang Saint-Charles Est à Saint-Alexandre-de-Kamouraska.
Seul à bord de son engin, l’homme a percuté un ponceau après en avoir perdu la maîtrise.
Grièvement blessé, il a été transporté d’urgence à l’hôpital où son décès a été constaté quelques heures plus tard.
La Sûreté du Québec mène actuellement une enquête pour déterminer les causes et les circonsta
Un motocycliste dans la quarantaine a perdu la vie à la suite d’une sortie de route survenue mardi soir (22 juillet), vers 20 h, sur le rang Saint-Charles Est à Saint-Alexandre-de-Kamouraska.
Seul à bord de son engin, l’homme a percuté un ponceau après en avoir perdu la maîtrise.
Grièvement blessé, il a été transporté d’urgence à l’hôpital où son décès a été constaté quelques heures plus tard.
La Sûreté du Québec mène actuellement une enquête pour déterminer les causes et les circonstances de l’accident.
Au tour des Braves Batitech du Témiscouata de grimper au premier rang de la Ligue de baseball senior Puribec, à égalité avec le Shaker de Rimouski.
Mardi soir, ils ont disposé de Rivière-du-Loup par 4-1. Le CIEL FM glisse ainsi au 3e rang, à seulement ½ partie des co-meneurs.
Pour le classement : cliquez ici
Un double de deux points de Samuel Pearson et un simple de Félix Castonguay face au perdant Juan Borras ont donné une avance de 3-0 aux Braves dès la première manche.
Gabriel Cy
Un double de deux points de Samuel Pearson et un simple de Félix Castonguay face au perdant Juan Borras ont donné une avance de 3-0 aux Braves dès la première manche.
Gabriel Cyr (Photo archives – Marie-Pier Mailloux-Michaud)
Le reste fut l’affaire des lanceurs Dany Paradis-Giroux (trois manches) et Gabriel Cyr (quatre manches) qui ont espacé six coups sûrs. Cyr obtient le crédit de la victoire.
Concernant Paradis-Giroux, il s’agissait seulement de son 4e départ de la saison et de son premier depuis le 25 juin.
Joshua Desroches (22), du Frontière FM, est retiré sur cette séquence. (Photo : Jean-Claude Pelletier)
Pendant ce temps, le Frontière FM d’Edmundston est allé vaincre le Bérubé GM de Trois-Pistoles par 10-1.
La formation des Basques a ainsi subi un 8e revers de suite. Elle a tenu son bout jusqu’en 7e manche quand le Frontière FM a marqué six points.
Les neuf frappeurs du rôle ont tous frappé en lieu sûr pour les visiteurs. Le plus productif a été Olivier Boulet avec deux en quatre et trois points produits.
Garett Parkins a retiré 14 frappeurs sur des prises pour la victoire. Tommy Gendron encaisse la défaite.
Deux parties sont au calendrier mercredi soir. À Matane, le Shaker, avec Markus Coates au monticule, visitera les Allées du Boulevard qui utiliseront leur as gaucher Keisuke Takikawa qui sera en quête d’une 7evictoire cette saison. En 49 manches lancées, il revendique 76 retraits au bâton.
Pendant ce temps, Kamouraska (Émilien Plouffe) se rendra à Trois-Pistoles.
Dans les installations de l’Institut Maurice-Lamontagne, à Mont-Joli, des chercheurs scrutent les changements de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.
Avec ses quelque 550 scientifiques, le centre de recherche de Pêches et Océans Canada constitue un laboratoire vivant où se dessinent les enjeux cruciaux de nos écosystèmes marins.
Les données collectées depuis trois décennies par Peter Galbraith et son équipe révèlent une réalité alarmante.
« Depuis 2008, on voit un réchauffement de
Dans les installations de l’Institut Maurice-Lamontagne, à Mont-Joli, des chercheurs scrutent les changements de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.
Avec ses quelque 550 scientifiques, le centre de recherche de Pêches et Océans Canada constitue un laboratoire vivant où se dessinent les enjeux cruciaux de nos écosystèmes marins.
Les données collectées depuis trois décennies par Peter Galbraith et son équipe révèlent une réalité alarmante.
« Depuis 2008, on voit un réchauffement des eaux de profondeur en raison de deux grands courants qui entrent du détroit de Cabot », explique la guide, Mariane Caplette.
Le phénomène s’est accentué.
« En 2023, un apport de 100% des eaux du Gulf Stream est entré », indique l’étudiante universitaire. Cette situation exceptionnelle inquiète les scientifiques, car les eaux du Gulf Stream sont « plus chaudes, riches en nutriments, mais n’ont pas beaucoup d’oxygène », contrairement aux eaux froides du Labrador.
La migration des baleines suit les bouleversements
Ces changements océanographiques ont des répercussions directes sur la faune marine.
« Depuis 2015, on remarque un changement sur le plan de la composition de la nourriture pour les baleines », fait remarquer la future scientifique.
Cette transformation explique la présence accrue de baleines noires. Or, comme la baleine noire suit la nourriture, c’est ce qui explique que, depuis 2015, il y en a beaucoup plus qu’avant dans le Saint-Laurent.
Face à cette situation, l’Institut a développé une réglementation.
Dans un contexte où chaque découverte peut influencer les politiques de conservation, le ministère des Pêches et des Océans rend la science accessible, tout en protégeant le patrimoine naturel. (Photo Johanne Fournier)
« Quand on identifie une baleine noire, des mesures de protection sont mises en place pendant 15 jours, spécifie Mariane. On parle de réduction de la vitesse des navires. Il y a aussi fermeture de la zone de pêche où on a observé la baleine. » Les résultats sont encourageants. « Ça fonctionne parce que, depuis 2020, il n’y a pas eu de mortalités de baleines noires », se réjouit-elle.
L’Institut Maurice-Lamontagne peut également se vanter de succès remarquables, notamment concernant le béluga.
« L’équipe de la chercheuse Véronique Lesage a réussi àfaire un lien entre la qualité de l’eau et les cancers chez les bélugas, explique la future scientifique. Avec l’augmentation de mesures de gestion de la qualité de l’eau, il n’y a plus de cancers chez les bélugas. »
La menace des espèces envahissantes
Les chercheurs sont préoccupés par les espèces envahissantes qui menacent l’équilibre écologique. « Une espèce envahissante a plusieurs impacts négatifs, notamment sur l’environnement », souligne l’étudiante en biologie, qui ajoute qu’il est de la mission des scientifiques de sensibiliser la population aux gestes de prévention à poser.
Parmi ces espèces, la moule zébrée pose des défis. « On travaille beaucoup avec les municipalités pour instaurer des mesures de contrôle. Celles-ci coûtent beaucoup plus cher que la prévention. »
Le centre de recherche déploie des technologies impressionnantes pour surveiller le fleuve.
Situé sur la route de la Mer à Mont-Joli, l’Institut Maurice-Lamontagne fait partie du réseau des centres de recherche de Pêches et Océans Canada. (Photo courtoisie Institut Maurice-Lamontagne)
« Le Service hydrographique du Canada produit et met à jour les cartes marines, indique Mariane. Dans les cartes dynamiques, on voit notamment l’influence des courants et les cycles des marées pour une navigation complète. »
La salle des bassins abrite une véritable arche de Noé marine, où cohabitent femelles homards gestantes, oursins, loups tachetés et plusieurs autres espèces étudiées. Le système de pompage traite 70 000 litres à chaque heure d’eau de mer pour recréer les conditions naturelles.
Incursion au cœur de la recherche et de l’innovation
Jusqu’à la fin de l’été, l’Institut Maurice-Lamontagne invite les visiteurs à découvrir les travaux réalisés dans ses murs et en mer.
Une visite guidée gratuite permet d’en apprendre davantage sur la recherche, l’innovation et la protection des milieux aquatiques de ce haut lieu de la science de Pêches et Océans Canada.
Mariane Caplette, étudiante en biologie à l’Université du Québec à Rimouski, guide les visiteurs vers une vingtaine de stations de l’établissement nommé en l’honneur d’un sénateur originaire de Mont-Joli, Maurice Lamontagne, pour qui la science devait être accessible à tout le monde, dont aux personnes défavorisées.
Le Soir a participé à la visite guidée, qui a notamment permis d’entrer dans la salle des bassins, l’une des plus vastes au Canada, ainsi que dans l’atelier des navires de la Garde côtière canadienne.
L’Institut Maurice-Lamontagne réalise notamment des missions scientifiques avec Pêches et Océans Canada afin de recenser les mammifères marins. (Photo courtoisie)
Cette incursion au cœur du plus grand centre de recherche francophone de Pêches et Océans Canada permet d’en apprendre davantage sur les aires marines protégées, les changements climatiques et les impacts des activités humaines sur nos milieux aquatiques.
Les visites guidées de 60 minutes sont offertes gratuitement jusqu’au 22 août. Il faut réserver par téléphone au 418-775-0870 ou par courriel à 35eiml@dfo-mpo.gc.ca.
Aux commerçants qui estiment que Rimouski tarde à réagir aux recommandations du comité de gens d’affaires du centre-ville pour atténuer les impacts liés à l’ouverture du Costco, le maire Guy Caron répond que la Ville a fait ses devoirs et que, de surcroît, aucune réponse formelle n’avait été demandée par ce comité.
En septembre 2024, ce comité, mis en place pour aider les commerces locaux à tirer parti de l’arrivée de Costco et piloté par la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neig
Aux commerçants qui estiment que Rimouski tarde à réagir aux recommandations du comité de gens d’affaires du centre-ville pour atténuer les impacts liés à l’ouverture du Costco, le maire Guy Caron répond que la Ville a fait ses devoirs et que, de surcroît, aucune réponse formelle n’avait été demandée par ce comité.
En septembre 2024, ce comité, mis en place pour aider les commerces locaux à tirer parti de l’arrivée de Costco et piloté par la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, avait présenté 15 recommandations à la Ville.
Parmi celles-ci, ses membres proposaient notamment le lancement d’une application mobile et l’aménagement d’un espace publicitaire partagé sur l’autoroute 20 pour attirer les visiteurs au centre-ville, un système simplifié de paiement du stationnement ainsi que la création d’un événement hivernal sur la rue Saint-Germain Ouest.
« Nous avons proposé 15 recommandations. On souhaite que les 15 soient mises de l’avant. Certaines peuvent être réalisées rapidement, comme le stationnement, l’affichage et l’événementiel. Il faut un signal clair, le plus tôt possible », soulignait alors l’ex-directeur général de la Chambre, Jean-Nicolas Marchand.
Plan pour le stationnement
Dix mois après le dépôt du rapport, le maire Caron affirme que la Ville en a bel et bien pris connaissance des 15 recommandations.
« Certaines recommandations relèvent de la Ville, d’autres non. Le stationnement au centre-ville est un enjeu sur lequel nous travaillons actuellement. Le plan particulier d’urbanisme, qui entrera en vigueur l’an prochain, abordera cette question. D’ici là, certaines mesures peuvent être mises en œuvre », explique-t-il.
Des panneaux invitent les usagers du stationnement à se rendre effectuer leur paiement aux horodateurs. (Photo archives Le Soir.ca)
Concernant l’affichage électronique, Guy Caron affirme que la Ville est intéressée, mais doit d’abord adapter sa réglementation.
« Si on va dans cette direction, ce qui n’est pas exclu, un appel d’offres devra être lancé pour déterminer qui est intéressé à soumissionner et à quelles conditions. »
La signalétique au centre-ville, qui concerne l’ensemble des éléments visuels tels que les panneaux visant à orienter les visiteurs, figure aussi parmi les priorités de Rimouski.
« Ce dossier est déjà bien avancé. Une nouvelle signalétique sera installée pour mieux diriger les automobilistes vers le centre-ville. Ce sont trois éléments que nous jugeons pertinents », ajoute-t-il.
Pas de la responsabilité de la Ville
Guy Caron rappelle toutefois que plusieurs recommandations ne relèvent pas de la compétence municipale.
Des membres du comité formé pour que les commerces locaux tirent avantage de l’arrivée de Costco à Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)
« Par exemple, la francisation de la main-d’œuvre, mentionnée dans le rapport, ne relève pas de la Ville. D’autres recommandations sont de la responsabilité du gouvernement du Québec ou de la Chambre de commerce. Nous avons pris le rapport au sérieux. Pour plusieurs points, nous allons de l’avant. Le comité n’a jamais demandé de réponse officielle. Si les commerçants souhaitent une réponse écrite, nous pouvons leur en fournir une. »
Développement résidentiel et vitalisation
Parmi les autres recommandations, le comité souhaitait aussi un développement résidentiel pour répondre aux besoins liés à la main-d’œuvre.
« Je crois que nous avons fait notre part avec 1 200 unités en chantier. Ce sont des projets en cours. Quant à l’étude sur la vitalisation du centre-ville, financée par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, nous devons relancer un appel d’offres puisque la soumission la plus basse reçue était trop élevée. Ce sont cinq des 15 recommandations pour lesquelles nous allons de l’avant », souligne monsieur Caron.
Membres du comité
Andréanne Pelletier- Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette
Andrée Blouin- Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette (à l’époque)
Brian Maguire- Clinique Opto-Réseau En vue Rimouski
David D’Astous- Service Ruest Babin
Denis Gigault- Alimentation Coop Rimouski
Francis Chouinard- Réseau Accès Crédit (à l’époque)
Jean-Nicolas Marchand- Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette (à l’époque)
Lisianne St-Pierre- SADC de la Neigette (membre observateur)
15 recommandations à la Ville de Rimouski
Création d’un outil technologique centralisé portable intégrant une composante d’intelligence artificielle
Mettre en place, pour les entreprises de Rimouski, un véhicule facilitateur d’émission d’incitatifs financiers ou des rabais individuels ou collectifs
Offrir aux commerçants du centre-ville une opportunité d’affichage promotionnel pour les personnes qui arrivent par l’autoroute 20 pour les attirer vers le centre-ville
Jumeler l’achat de publicité par les commerçants et par la Ville de Rimouski puisqu’il s’agit de promouvoir son centre-ville
Faciliter l’orientation et le mouvement des personnes au centre-ville par l’implantation et le développement d’une politique signalétique municipale
Proposer un accompagnement individuel, par une firme marketing, rendu abordable par un financement gouvernemental provincial. Cet accompagnement permet un diagnostic organisationnel personnalisé, une analyse stratégique des opportunités et besoins ainsi que des recommandations marketing
Organiser une série de panels thématiques comprenant entrepreneurs, organisations structurantes et autres joueurs clés expérimentés dans ce type de défi
Implanter rapidement un système de paiement de stationnement simplifié et uniformisé dans tout le centre-ville
Faire passer la période gratuite des 15 premières minutes aux 30 premières minutes de stationnement tout en permettant des déplacements lors de cette période
Garantir le nombre actuel de stationnements au centre-ville
Créer un événement hivernal sur la rue Saint-Germain Ouest, qui ne concurrence pas les Terrasses Cogeco, l’été, sur Saint-Germain Est
Décorer davantage le centre-ville pour la saison hivernale et distribuer des décorations aux commerçants
Garantir la construction d’un nombre de logements suffisant pour répondre à l’augmentation de la demande de main-d’œuvre générée par l’ajout de commerces importants
Assurer une offre de services de francisation pour les travailleurs internationaux correspondant aux besoins de main-d’œuvre supplémentaire
Intégrer des éléments liés aux conditions de travail, à la gestion d’équipe et à la rétention de la main-d’oeuvre dans l’accompagnement proposé aux entrepreneurs pour mieux répondre aux besoins très variables des employeurs de Rimouski.
Plus de peur que de mal mardi après-midi (22 juillet), sur la plage des Beaux sables dans le secteur de Newport à Chandler, alors que deux jeunes adolescentes ont été secourues des eaux de la baie des Chaleurs.
Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca
Selon la Sûreté du Québec, l’alerte a été donnée vers 13 h 30. Les adolescentes se trouvaient en difficulté en mer. Les sauveteurs sont intervenus rapidement pour éviter un drame.
Les deux jeunes ont été transportées par les ambulanciers à l’hôpita
Plus de peur que de mal mardi après-midi (22 juillet), sur la plage des Beaux sables dans le secteur de Newport à Chandler, alors que deux jeunes adolescentes ont été secourues des eaux de la baie des Chaleurs.
Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca
Selon la Sûreté du Québec, l’alerte a été donnée vers 13 h 30. Les adolescentes se trouvaient en difficulté en mer. Les sauveteurs sont intervenus rapidement pour éviter un drame.
Les deux jeunes ont été transportées par les ambulanciers à l’hôpital de Chandler puisqu’elles étaient en état de choc.
Les héros n’ont pas eu besoin de transport vers le centre hospitalier. La plage a été fermée pour le reste de la journée.
Déjà 37 décès au Québec
Avant le début des vacances de la construction, 37 personnes avaient perdu la vie par noyade jusqu’à maintenant en 2025 au Québec, contre 31 à pareille date, l’an dernier.
Les rivières demeurent les sites les plus dangereux.
Dans le cadre de la 32e Semaine nationale de prévention de la noyade qui se tient jusqu’au 26 juillet, la Société de sauvetage rappelle notamment de ne jamais être seul lorsqu’on pratique une activité près de l’eau, de porter une veste de flottaison individuelle (VFI) lorsqu’on pratique une activité nautique et de ne pas sous-estimer les courants en profondeur, qui sont imperceptibles à la surface de l’eau.
Avec l’aide de Quentin Dufranne- La Presse Canadienne
La traditionnelle Grande Traversée à pied à l’île Saint-Barnabé se tiendra ce samedi 26 juillet. Le point de rencontre se fait à la Marina de Rimouski, à 8 h 15, suivi du départ en autobus pour l’activité à 9 h 15.
La traversée, d’une distance de trois kilomètres, se fait entre 45 et 60 minutes.
Les participants doivent prévoir de la nourriture (collations et lunch) une bouteille d’eau et des vêtements chauds.
Il est recommandé de prévoir une paire de chaussures lacées pour la traversé
La traditionnelle Grande Traversée à pied à l’île Saint-Barnabé se tiendra ce samedi 26 juillet. Le point de rencontre se fait à la Marina de Rimouski, à 8 h 15, suivi du départ en autobus pour l’activité à 9 h 15.
La traversée, d’une distance de trois kilomètres, se fait entre 45 et 60 minutes.
Les participants doivent prévoir de la nourriture (collations et lunch) une bouteille d’eau et des vêtements chauds.
Il est recommandé de prévoir une paire de chaussures lacées pour la traversée à pied, une paire de chaussures de rechange pour la randonnée sur l’île ainsi qu’un sac pour le transport de ses chaussures mouillées.
Le coût de l’activité est de 35 $ pour les adultes et de 18 $ pour les 6 à 17 ans. C’est gratuit pour les enfants de 5 ans et moins.
Le prix inclut le transport en autobus, le retour en zodiac ainsi que les taxes.
La grande traversée à pied consiste à atteinte l’île Saint-Barnabé, sur une distance de 3 kilomètres, en marchant dans la baie de Rimouski. (Photo courtoisie SOPER)
En cas de pluie, l’événement sera reporté au lendemain, le dimanche 27 juillet 2025.
Inscriptions
Comme les places sont limitées, les personnes intéressées doivent s’inscrire dès maintenant sur le site Web de l’île Saint-Barnabé en sélectionnant leur heure de retour. Il est aussi possible de s’inscrire en téléphonant au 418 723-2280.
Les premiers choix de l’Océanic lors du repêchage de la LHJMQ en juin dernier à Québec, Zack Arsenault et Maxwell Branton, participent actuellement au camp national de développement des moins de 17 ans de Hockey Canada.
Les deux jeunes joueurs tentent de mériter une place au sein des équipes nationales qui représenteront le pays au Défi mondial de hockey dans cette catégorie d’âge, qui se tiendra du 31 octobre au 8 novembre à Truro, en Nouvelle-Écosse, une ville située à environ une heure au
Les premiers choix de l’Océanic lors du repêchage de la LHJMQ en juin dernier à Québec, Zack Arsenault et Maxwell Branton, participent actuellement au camp national de développement des moins de 17 ans de Hockey Canada.
Les deux jeunes joueurs tentent de mériter une place au sein des équipes nationales qui représenteront le pays au Défi mondial de hockey dans cette catégorie d’âge, qui se tiendra du 31 octobre au 8 novembre à Truro, en Nouvelle-Écosse, une ville située à environ une heure au nord-est d’Halifax.
Organisé à Oakville, en Ontario, le camp se poursuit jusqu’à ce mercredi 23 juillet.
Il regroupe 80 des meilleurs espoirs sélectionnés par les formations de la Ligue canadienne de hockey (LCH). Les équipes Canada Rouges et Canada Blancs seront ensuite formées pour participer au tournoi, auquel prendront aussi part les États-Unis, la Suède, la Finlande et la Tchéquie.
Choisi au deuxième rang de la première ronde lors de l’encan 2025 tenu au Centre Vidéotron, Arsenault évoluait la saison dernière avec le Blizzard du Séminaire Saint-François M18 AAA.
Classé sixième meilleur espoir par le Centre de soutien au recrutement de la LHJMQ, l’ailier droit a inscrit 24 buts et récolté 16 passes pour un total de 40 points en seulement 23 matchs.
Pour sa part, Branton a entendu son nom au début de la deuxième ronde (20e au total), à la suite d’une transaction qui a permis à l’Océanic de grimper dans l’ordre de sélection.
Originaire d’Halifax, l’ailier gauche portait les couleurs des Marlboros de Toronto (M18 AAA) la saison dernière, où il a compilé une fiche de 21 buts, 15 aides et 36 points en 31 rencontres.
Perrault aussi de la partie
Zack Arsenault et Maxwell Branton côtoient leur futur entraîneur-chef avec l’Océanic, Joël Perrault.
Jules Henry, alias Super Plage, incarne cette génération d’artistes québécois qui façonnent le paysage musical francophone contemporain. Originaire de Rimouski et aujourd’hui établi à Montréal, ce producteur de 32 ans vient de dévoiler son projet le plus ambitieux: Grosse maison, un album de neuf titres qui marque un tournant dans sa carrière artistique.
Fini l’électro-pop des débuts. Avec Grosse maison, Super Plage explore de nouveaux territoires sonores en fusionnant house, disco, french to
Jules Henry, alias Super Plage, incarne cette génération d’artistes québécois qui façonnent le paysage musical francophone contemporain. Originaire de Rimouski et aujourd’hui établi à Montréal, ce producteur de 32 ans vient de dévoiler son projet le plus ambitieux: Grosse maison, un album de neuf titres qui marque un tournant dans sa carrière artistique.
Fini l’électro-pop des débuts. Avec Grosse maison, Super Plage explore de nouveaux territoires sonores en fusionnant house, disco, french touch et drum and bass.
« C’est un album collaboratif, avec un changement de style par rapport au précédent qui était un peu plus électro-pop, explique l’artiste. Maintenant, c’est plus house et électro expérimental. »
Cette évolution n’est pas le fruit du hasard; elle découle directement de son parcours de DJ, qui l’a amené à repenser sa musique pour qu’elle trouve naturellement sa place sur les pistes de danse.
Processus créatif intense
Cet album représente un défi de taille pour Jules Henry. « C’est celui qui m’a pris le plus de temps à faire, qui a été le plus difficile, mais qui, en même temps, a été le plus plaisant à faire », confie-t-il.
L’exploration de nouveaux codes musicaux l’a poussé à multiplier les essais et les collaborations.
Originaire de Rimouski et aujourd’hui établi à Montréal, Jules Henry, alias Super Plage, vient de lancer son album le plus ambitieux: Grosse maison. (Photo Andy Jon)
Certaines pièces, comme Jaune, ont été enregistrées en une seule journée et l’instrumental de Chill a été composé en seulement 30 minutes. Cette façon de travailler dans la spontanéité témoigne de cette effervescence créative qui caractérise son approche.
Parcours autodidacte
L’histoire de Super Plage est celle d’un apprentissage constant. « Je n’ai pas appris la musique académiquement, révèle Jules Henry. Je ne connais pas les accords. Je suis autodidacte à 90%. »
De ses débuts punk à Rimouski jusqu’à sa maîtrise actuelle des machines, l’artiste a développé une approche unique, portant « un peu tous les chapeaux » dans le processus créatif.
Une reconnaissance qui grandit
Avec plus de 2 millions d’écoutes, plus de 100 concerts et deux nominations au Gala de l’ADISQ dans la catégorie Album électronique de l’année, Super Plage s’impose progressivement sur la scène musicale québécoise. Ses prestations en première partie d’artistes comme Miel de Montagne, Julien Granel et Bon Entendeur lui ont permis de toucher des publics variés. Sa participation aux Francos de Montréal, au Festival d’été de Québec et au SXSW Conference & Festivals au Texas sont autant de scènes où il a su briller.
L’artiste a également franchi l’Europe avec une vitrine aux Wide Days d’Édimbourg, au Royaume-Uni, en plus d’avoir été sélectionné pour faire partie de la cohorte de quatre artistes pour La Traversée 2025, qui l’a mené des Francos de Montréal aux Francofolies de La Rochelle, en France.
Retour aux sources
Récemment, Super Plage s’est produit à Rimouski, en marge de la clôture de la Coupe Memorial, marquant ainsi des retrouvailles avec sa ville natale.
« C’était la première fois que j’étais invité à me produire à Rimouski dans un truc d’envergure », raconte-t-il. Cette performance de DJ, teintée de nostalgie, a été « un clin d’œil de toutes mes années à Rimouski ».
Justement, que reste-t-il de Rimouski dans son processus créatif?
« Je fais encore des chansons simples, comme dans le temps où je jouais du punk avec mes amis de Rimouski et qu’on ne se cassait pas trop la tête, répond-il. Il reste donc cette approche-là sur le plan de l’écriture. »
Cette connexion avec ses origines transparaît également dans sa musique, notamment dans la chanson 1990, pour laquelle il est retourné enregistrer avec son ancien complice et batteur punk à Rimouski, créant ainsi un pont entre ses différentes époques musicales.
« À la fin de la chanson, on entend rire ses enfants », souligne Jules.
Déjà éprouvés par les nombreux chantiers en cours causant retards et détours sur plusieurs artères névralgiques à Rimouski, les automobilistes doivent composer avec de nouvelles fermetures temporaires de rues, ce mardi 22 et ce mercredi 23 juillet.
Des travaux de pavage se poursuivent sur la rue de l’Évêché Est, entre les avenues de la Cathédrale et Belzile, ainsi que sur la rue Saint-Pierre, entre l’avenue Léonidas et la rue Toussaint-Cartier.
Réalisés par l’entreprise Colas, ils nécessit
Déjà éprouvés par les nombreux chantiers en cours causant retards et détours sur plusieurs artères névralgiques à Rimouski, les automobilistes doivent composer avec de nouvelles fermetures temporaires de rues, ce mardi 22 et ce mercredi 23 juillet.
Des travaux de pavage se poursuivent sur la rue de l’Évêché Est, entre les avenues de la Cathédrale et Belzile, ainsi que sur la rue Saint-Pierre, entre l’avenue Léonidas et la rue Toussaint-Cartier.
Réalisés par l’entreprise Colas, ils nécessitent la fermeture complète de la circulation automobile pendant les opérations de pavage.
La fermeture de la rue de l’Évêché Est complique l’accès à la bibliothèque Lisette-Morin. Les usagers doivent s’y rendre à pied. Pour faciliter leur visite, Rimouski met gratuitement à leur disposition le stationnement de l’hôtel de ville, situé à proximité.
Le comité organisateur du 4e Tournoi provincial de baseball junior AA de Rimouski a rendu hommage à Roland Pelletier et René Alary, à titre de bâtisseurs, afin de souligner leur engagement exceptionnel dans le développement et la promotion du sport au Bas-Saint-Laurent.
La cérémonie a eu lieu vendredi dernier (18 juillet), lors de l’ouverture officielle de l’événement présenté au Stade du Complexe sportif Guillaume-Leblanc.
Roland Pelletier a marqué l’histoire du baseball senior au Bas-Sa
Le comité organisateur du 4e Tournoi provincial de baseball junior AA de Rimouski a rendu hommage à Roland Pelletier et René Alary, à titre de bâtisseurs, afin de souligner leur engagement exceptionnel dans le développement et la promotion du sport au Bas-Saint-Laurent.
La cérémonie a eu lieu vendredi dernier (18 juillet), lors de l’ouverture officielle de l’événement présenté au Stade du Complexe sportif Guillaume-Leblanc.
Roland Pelletier a marqué l’histoire du baseball senior au Bas-Saint-Laurent, particulièrement à titre de président de la Ligue Puribec.
Il a notamment été l’un des artisans de sa relance après la saison 2003, période charnière pour l’avenir du circuit. Sa gestion avisée et son leadership ont été déterminants pour assurer la stabilité et la pérennité de la ligue.
Roland Pelletier est félicité par Luc Jobin sur le terrain. (Photo courtoisie)
Le trophée Pelletier-Morissette, destiné à l’équipe championne de la saison régulière, porte d’ailleurs son nom, en plus de celui d’un autre ancien président, Raymond Morissette.
Exploits documentés
Pour sa part, René Alary couvre les activités du baseball mineur et senior régional depuis près de 50 ans au Bas-Saint-Laurent.
Toujours actif comme journaliste sportif pour Le Soir et Le Soir.ca, il a documenté avec passion les exploits de plusieurs générations de joueurs sur le terrain.
En plus d’avoir été entraîneur, il joue encore un rôle de premier plan comme administrateur au sein du Shaker de Rimouski dans la Ligue de baseball senior Puribec.
Grand partisan des Dodgers de Los Angeles, René est considéré comme l’un des sages du circuit, reconnu pour sa vision, sa rigueur et son amour profond du baseball.
Le doux arôme de la rose et du jasmin, la fraîche odeur du citron ou le parfum suave ou appuyé des épices, toutes ces fragrances qui vous apaisent et vous enivrent peuvent se retrouver dans vos jardins et vos intérieurs grâce aux plantes.
Le parfum des fleurs a la faculté de nous faire rêver, de nous transporter en pensée en des lieux où tout ce qui nous entoure est imprégné de la douce odeur qu’exhale la plante que nous humons.
Chaque effluve porte en lui une histoire et nous fait voyage
Le doux arôme de la rose et du jasmin, la fraîche odeur du citron ou le parfum suave ou appuyé des épices, toutes ces fragrances qui vous apaisent et vous enivrent peuvent se retrouver dans vos jardins et vos intérieurs grâce aux plantes.
Le parfum des fleurs a la faculté de nous faire rêver, de nous transporter en pensée en des lieux où tout ce qui nous entoure est imprégné de la douce odeur qu’exhale la plante que nous humons.
Chaque effluve porte en lui une histoire et nous fait voyager sans bouger. Chaque plante a sa propre signature parfumée. Du matin au soir, selon chacune, ce sont leurs fines molécules d’huile essentielle, discrètes ou puissantes, libérées dans l’air qui viennent caresser notre nez et éveiller nos sens.
Au lever du soleil, les effluves sont souvent plus subtils tandis qu’à la tombée du jour, la chaleur accumulée par la plante permet de faire ressortir des notes plus riches et envoûtantes.
Prenez le temps d’observer, de sentir…et de redécouvrir votre jardin à chaque moment de la journée.
Pour qui les plantes se parfument-elles ?
Bien que nous appréciions tous les plantes parfumées et que nous prenions plaisir à les cultiver, les sentir et les offrir, elles ne se parfument pas pour nous faire plaisir.
La fragrance d’une fleur, d’une feuille ou même d’une tige est d’abord et avant tout un outil de communication et de protection sophistiqué servant à attirer les insectes pollinisateurs, à éloigner certains prédateurs et à alerter leur entourage d’un stress ou d’un danger imminent.
Expérience sensorielle au jardin comme à l’intérieur
Jardiner avec les végétaux aromatiques permet de créer une ambiance unique et personnalisée tant au jardin que dans votre intérieur.
Lors de l’achat de vos plantes odorantes, allez-y, sentez, frôlez et touchez afin de connaître l’action que leur parfum aura sur vous.
Portez une attention particulière à l’époque de floraison pour agencer et étaler les parfums tout au long de la journée et au fil des saisons.
Trucs et astuces
Apprenez à bien connaître les caractéristiques olfactives de chaque plante afin de mieux les positionner et les associer dans la maison ou dans les plates-bandes (parfum de jour, de soir, entêtant ou subtil, volatil ou tactile…).
Évitez de mélanger les fragrances entre elles.
Placez-les près ou loin des lieux de détente ou de repas, selon la puissance des parfums. Au jardin, optez pour un endroit abrité des vents.
Plantez ou placez près des lieux de passage les plantes ayant besoin d’être touchées pour libérer leur parfum.
À l’intérieur, évitez les parfums trop intenses qui se disperseront abondamment. Optez pour la subtilité.
‘’Laissez les plantes odorantes vous guider par le bout du nez, mais souvenez-vous que l’odeur discrète ou captivante d’une fleur peut vous faire perdre la tête, mais que les mélanges vous la feront vite tourner…’’
Bon jardinage !
Texte par Hélène Baril : horticultrice, autrice & conférencière
Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins, pour recevoir des conseils de professionnels à l’année!
Les champs des fraisières de Rimouski-Neigette et de La Mitis sont remplis. Commencée à la fin du mois de juin, la saison de l’autocueillette bat son plein et elle poursuivra encore pour quelques semaines.
Les conditions météorologiques favorables rendent la récolte abondante dans la région.
« Au début de la saison, nous étions très inquiets étant donné qu’il y avait beaucoup de pluie. Notre pire ennemie, c’est les séquences de pluie trop intenses et trop longues. C’est très néfaste pour l
Les champs des fraisières de Rimouski-Neigette et de La Mitis sont remplis. Commencée à la fin du mois de juin, la saison de l’autocueillette bat son plein et elle poursuivra encore pour quelques semaines.
Les conditions météorologiques favorables rendent la récolte abondante dans la région.
« Au début de la saison, nous étions très inquiets étant donné qu’il y avait beaucoup de pluie. Notre pire ennemie, c’est les séquences de pluie trop intenses et trop longues. C’est très néfaste pour les petits fruits. Finalement, le beau temps est arrivé », indique le propriétaire de la Fraisière du Nord Est, Ronaldo Bouchard.
Ce dernier a repris l’entreprise de son père située à Sainte-Luce. La fraisière familiale existe depuis une quarantaine d’années.
Les cueilleurs sont au rendez-vous encore cette année. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Même son de cloche à La fraise du Bic. Ouverte depuis 2016, elle accueille chaque année de plus en plus de cueilleurs. La petite entreprise familiale est dirigée par le propriétaire Mathieu Chénard et sa conjointe Manon Marceau.
« Il y a de l’abondance, la clientèle est au rendez-vous et nous avons des cueilleurs qui cueillent pour nous. La météo est de notre côté. Nous n’étions pas certains à la fin juin, mais le soleil est de retour depuis. Il n’y a pas eu de gel au mois de mai, donc la saison a bien commencé », mentionne madame Marceau.
La saison 2024 avait commencé exceptionnellement tôt. Cette année, elle se passe dans la norme.
Des clients de partout
Les deux entreprises agricoles comptent chacune 2,5 hectares en production de fraises. Elles accueillent autant des locaux que des gens de l’extérieur pour l’autocueillette.
« Souvent, ce sont des clients qui reviennent chaque année, mais nous en avons aussi de nouveaux qui découvrent le plaisir de cueillir. Le bouche-à-oreille fait en sorte que certains viennent voir comment ça se passe. Nous avons des gens d’un peu partout, autant de Rivière-du-Loup, de Rimouski, de Mont-Joli que de La Mitis », explique monsieur Bouchard.
« Nous avons des locaux et aussi plusieurs touristes qui viennent faire un tour. Nous avons même eu des gens de l’Allemagne il y a quelques semaines », ajoute Manon Marceau.
Les fraises sont en abondance dans les champs. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
La Fraisière du Nord Est compte une douzaine d’employés pendant le plus fort de la saison, dont six proviennent du Guatemala.
« Ils sont assidus pour les travaux agricoles autant pour ce qui est des plantations, du désherbage ou de la cueillette de petits fruits », explique le propriétaire.
La saison des framboises devrait commencer à la fin du mois du juillet pour les deux entreprises.
Plus de détails sont disponibles sur la page Facebook « La fraise du Bic » et au fraisieredunordest.com où les détails sur les activités de chaque journée sont écrits dans l’onglet « message du jour ».
Rimouski demande au ministère de la Culture et des Communications de procéder à la citation patrimoniale du pont couvert de Mont-Lebel, mieux connu comme le pont des Draveurs, afin de pouvoir obtenir des subventions pour pouvoir le rénover.
« Le pont a besoin de rénovation et pour accéder aux subventions en lien avec son cachet patrimonial, ça prendrait une citation. Comme le pont appartient au gouvernement du Québec, la Ville ne peut pas le citer elle-même. Elle doit demander au ministère de
Rimouski demande au ministère de la Culture et des Communications de procéder à la citation patrimoniale du pont couvert de Mont-Lebel, mieux connu comme le pont des Draveurs, afin de pouvoir obtenir des subventions pour pouvoir le rénover.
« Le pont a besoin de rénovation et pour accéder aux subventions en lien avec son cachet patrimonial, ça prendrait une citation. Comme le pont appartient au gouvernement du Québec, la Ville ne peut pas le citer elle-même. Elle doit demander au ministère de le faire. Lorsqu’il sera cité, la Ville pourra demander des subventions pour le rénover », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.
Le pont couvert de Mont-Lebel a été construit en 1930. Il enjambe la petite rivière Neigette.
L’abri de sa structure, dite Town, du nom de l’inventeur Ithiel Town, protège des intempéries et évite ainsi la dégradation du bois.
La MRC Rimouski-Neigette mentionne que le pont « apparaît dans toute sa splendeur en bas d’une forte descente sur une petite route verdoyante reliant le Rang-Double au 5e rang , au Mont-Lebel. »
La course au championnat se ressert de plus belle dans la Ligue de baseball senior Puribec avec la victoire du Shaker de Rimouski par la marque de 7-6 à Rivière-du-Loup, lundi soir.
Le Shaker rejoint donc le CIEL FM au sommet du classement, un demi-match devant le Témiscouata. Rimouski a encore cinq parties à disputer contre trois pour Rivière-du-Loup et quatre pour les Braves Batitech.
Pour le classement : cliquez ici
Le Shaker a pris une sérieuse option sur la victoire dès la première
La course au championnat se ressert de plus belle dans la Ligue de baseball senior Puribec avec la victoire du Shaker de Rimouski par la marque de 7-6 à Rivière-du-Loup, lundi soir.
Le Shaker rejoint donc le CIEL FM au sommet du classement, un demi-match devant le Témiscouata. Rimouski a encore cinq parties à disputer contre trois pour Rivière-du-Loup et quatre pour les Braves Batitech.
Le Shaker a pris une sérieuse option sur la victoire dès la première manche avec cinq points, dont quatre sur le grand chelem de Markus Coates. Par contre, le CIEL FM a graduellement remonté la pente si bien qu’il ne tirait de l’arrière que par un point (7-6) après six manches.
C’est la victoire pour le Shaker, un 11e en 17 parties cette saison (Photo Le Soir – René Alary)
Émile Maisonneuve s’est amené en 7e et il n’a eu besoin que de sept lancers, toutes des prises, pour avoir le meilleur sur le cœur de l’alignement des Louperivois. Comme ce fut le cas mercredi dernier, il s’est transformé en releveur numéro un fermant les livres avec trois retraits consécutifs pour inscrire un deuxième sauvetage.
La victoire est allée au dossier de Benjamin Roy qui a lancé cinq manches. David Métiver encaisse le revers.
Au bâton en plus de Coates, Jean-Philippe Marcoux-Tortillet a trois coups sûrs en quatre et deux points produits pendant que Philippe Lavigne est 2 en 3 avec un point produit.
Pour le CIEL FM, Vincent Tardif a été le plus productif avec deux en quatre en plus de faire produire trois points.
Après le match, des joueurs des deux équipes fraternisent. On aperçoit Émile Maisonneuve avec Guillaume Chénard ainsi qu’Antoine Dumont avec Mathew Ramos (Photo Le Soir – René Alary)
À venir
Deux matchs sont au calendrier mardi soir alors que le CIEL FM (lanceur à déterminer) visitera les Braves Batitech (Dany Paradis-Giroux) dans un match très important pour le classement.
Pendant ce temps, le Frontière FM d’Edmundston (Garet Parkins) se rendra à Trois-Pistoles (Ludovic Saucier)
La quantité et la qualité de l’eau d’abreuvement dans les fermes du Bas-Saint-Laurent sont de plus en plus problématiques. Une étude menée auprès de producteurs laitiers, de bovins et d’ovins fait un constat alarmant : la majorité des puits analysés sont contaminés par des bactéries, ce qui a un impact sur la productivité des élevages et sur la santé des animaux.
La moitié des fermes ont aussi manqué d’eau au cours des dernières années et la situation risque de s’aggraver avec les impacts de
La quantité et la qualité de l’eau d’abreuvement dans les fermes du Bas-Saint-Laurent sont de plus en plus problématiques. Une étude menée auprès de producteurs laitiers, de bovins et d’ovins fait un constat alarmant : la majorité des puits analysés sont contaminés par des bactéries, ce qui a un impact sur la productivité des élevages et sur la santé des animaux.
La moitié des fermes ont aussi manqué d’eau au cours des dernières années et la situation risque de s’aggraver avec les impacts des changements climatiques.
Une analyse de l’eau d’abreuvement a été réalisée au cours des deux dernières années dans une cinquantaine d’élevages du Bas-Saint-Laurent. Les puits de près de 60% des fermes de bovins de boucherie sont contaminés par des bactéries E. coli, des coliformes totaux ou des entérocoques. La moitié des élevages de moutons ont le même problème.
Chez les producteurs laitiers, la contamination est moindre au chapitre des coliformes totaux avec 30% de puits contaminés, mais atteint des niveaux qui surpassent les normes pour les entérocoques dans 40% des analyses.
C’est la firme de consultants en agroenvironnement JMP de Rimouski qui a réalisé l’étude commandée par le MAPAQ. L’agronome chargé du projet, Stéphane Bégin, se dit surpris des résultats.
« Ce qui nous a sauté aux yeux, c’est le grand nombre d’entreprises dont l’eau n’est pas conforme sur le plan bactérien et, surtout, la quantité de celles qui avaient des problèmes avec les coliformes fécaux. » Une situation qui témoigne, selon l’agronome, d’une mauvaise gestion des fumiers à la ferme en raison de l’emplacement du puits. Les puits creusés il y a de nombreuses années sont trop près des bâtiments, de la fosse à fumier, des chemins ou encore des enclos pour le bétail.
La situation est d’autant plus inquiétante que, dans beaucoup de cas, c’est le même puits qui est utilisé pour la ferme et la maison.
« Les gens ne sont pas de mauvaise foi, mais il y a une méconnaissance des enjeux. On dirait que l’eau, c’est acquis. C’est là depuis des générations et on croit qu’elle est de bonne qualité. Mais, ce n’est pas le cas. »
L’eau se fait rare
Au cours des dernières années, la moitié des fermes qui ont fait l’objet de l’étude ont manqué d’eau, principalement en raison de sécheresses.
« Avec les changements climatiques, le nombre de longues périodes sans précipitation et leur durée vont augmenter pendant l’été. Quand le niveau de la nappe baisse, c’est aussi un problème important. »
Pour produire du lait, une vache consomme, en moyenne, une centaine de litres d’eau par jour. Pendant les périodes de sécheresse, alors qu’il fait aussi plus chaud, les vaches, les bovins et les brebis ont encore plus soif, ce qui aggrave encore plus le problème.
L’étude vient confirmer l’importance, pour les agriculteurs, de s’assurer d’avoir des réserves suffisantes en eau. Selon monsieur Bégin, plusieurs entreprises agricoles vont devoir creuser de nouveaux puits plus profonds et aussi mieux situés pour éviter les problèmes de contamination.
Impact sur la santé animale
Une eau de mauvaise qualité a aussi des impacts sur la santé des troupeaux. Une eau contaminée entraîne une réduction de la croissance, des troubles de reproduction et une baisse de productivité. Le vétérinaire Gaston Rioux du Centre d’expertise en production ovine a contribué à l’étude.
« Nous, c’est la première chose qu’on a à vérifier. Comme vétérinaire, on peut intervenir en cas de maladie. Mais, la base d’une bonne santé animale, ce sont l’eau et l’alimentation. »
(Photo Unsplash.com – crédit : Alaina McLearnon)
Monsieur Rioux souligne que c’est un facteur négligé par les éleveurs.
« L’eau contaminée peut rendre les animaux malades. Mais aussi, quand elle sent mauvais, qu’elle est polluée, ça va repousser les animaux et faire baisser la consommation. Donc, ça va avoir des impacts majeurs sur la santé des troupeaux. »
Une forte proportion des entreprises d’élevage ne font pas analyser leur eau. Pire encore, 80% des producteurs bovins et ovins n’ont jamais désinfecté leur puits. Les auteurs de l’étude soulignent que beaucoup de producteurs ne sont pas pleinement conscients de l’importance de contrôler la qualité de l’eau.
Pour eux, la surveillance du puits n’a pas la même importance que d’autres aspects de la gestion du bétail. L’étude recommande d’ailleurs au MAPAQ de développer des outils de diagnostic simples et économiques pour les producteurs agricoles et de les sensibiliser à ces enjeux.
Par ailleurs, l’outil de diagnostic développé par les consultants de JMP pour leur étude est public et disponible pour les agronomes qui voudraient l’utiliser. Les producteurs agricoles peuvent aussi demander une analyse de leur puits, même si l’étude est terminée.
L’entrepreneur rimouskois Jonathan Lessard est décédé subitement le 10 juillet dernier, à l’âge de 45 ans. Pour venir en aide à sa conjointe Gisèle Gagnon et à leurs cinq enfants, une campagne de sociofinancement a été lancée afin de soutenir la famille endeuillée.
« Maman à la maison, Gisèle a consacré tout son temps et son énergie à s’occuper de leurs jeunes enfants. Sans emploi au moment du drame, elle dépendait entièrement du revenu de Jonathan, qui venait tout juste de commencer un nouve
L’entrepreneur rimouskois Jonathan Lessard est décédé subitement le 10 juillet dernier, à l’âge de 45 ans. Pour venir en aide à sa conjointe Gisèle Gagnon et à leurs cinq enfants, une campagne de sociofinancement a été lancée afin de soutenir la famille endeuillée.
« Maman à la maison, Gisèle a consacré tout son temps et son énergie à s’occuper de leurs jeunes enfants. Sans emploi au moment du drame, elle dépendait entièrement du revenu de Jonathan, qui venait tout juste de commencer un nouvel emploi, sans avoir encore accès aux assurances. Leur stabilité familiale, déjà ébranlée par le deuil, est aujourd’hui plus fragile que jamais », écrit Isabelle Gagnon, la soeur de madame Gagnon, Isabelle, sur la plateforme GoFundMe.
L’objectif a été fixé à 20 000$. Les fonds recueillis serviront à combler les besoins de base des enfants (logement, alimentation, vêtements) ainsi qu’à leurs besoins futurs (éducation et santé).
« Jonathan était bien plus qu’un simple pilier de sa famille. Il était leur lumière, leur sécurité, leur rire quotidien. Son départ laisse un vide immense. Votre geste, aussi petit soit-il, est une lueur d’espoir dans l’épreuve que traverse la famille. Qu’il prenne la forme d’un don, d’un partage ou simplement d’un mot diffusé autour de vous, il compte énormément. Ensemble, nous pouvons faire une vraie différence », ajoute madame Gagnon.
Jonathan Lessard dans l’ancien pub ludique « À Qui Le Tour » de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
Jonathan Lessard a fondé plusieurs entreprises au cours des dernières années, dont l’ex-pub ludique À Qui le Tour ? de Rimouski. « John » était également bien connu au sein de la communauté de dekhockey de Rimouski.
Il devait occuper un poste au service à la clientèle et au marketing dans le magasin-entrepôt Costco de Rimouski.
Le maire de Rimouski, Guy Caron, confirme avoir été approché pour se présenter à la chefferie du NPD et avoir décliné l’offre puisqu’il entend solliciter un deuxième mandat à la mairie de Rimouski en novembre prochain.
« Il y a des militants qui m’ont approché et qui m’ont demandé de le considérer, mais pour moi, je me suis engagé en politique municipale pour aider Rimouski à se transformer et à faire face aux défis du futur. Ce n’est pas possible de le faire en un seul mandat. C’est la raiso
Le maire de Rimouski, Guy Caron, confirme avoir été approché pour se présenter à la chefferie du NPD et avoir décliné l’offre puisqu’il entend solliciter un deuxième mandat à la mairie de Rimouski en novembre prochain.
« Il y a des militants qui m’ont approché et qui m’ont demandé de le considérer, mais pour moi, je me suis engagé en politique municipale pour aider Rimouski à se transformer et à faire face aux défis du futur. Ce n’est pas possible de le faire en un seul mandat. C’est la raison pour laquelle je sollicite un deuxième mandat », commente-t-il.
Rappelons que monsieur Caron avait été défait par Jagmeet Singh lors de la course à la chefferie du NPD en 2017. Celui-ci a quitté ses fonctions à la suite des piètres résultats de son parti aux dernières élections fédérales.
Lors de la vague orange en 2011, Guy Caron avait surpris en battant le bloquiste Claude Guimond comme député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques après avoir été candidat en 2004, 2006 et 2008.
Guy Caron lors d’une intervention à la Chambre des communes. (Photo courtoisie)
Il a ensuite été député de 2011 à 2019 avant d’être battu par Maxime Blanchette-Joncas du Bloc Québécois. Guy Caron a notamment occupé le poste de chef parlementaire du NPD.
Beaucoup de travail à faire
« Je souhaite la meilleure des chances au parti pour les prochaines années. Il y a beaucoup de travail à faire pour reconstruire, mais mon avenir, à court et à moyen terme, on verra par la suite, c’est pour aider Rimouski à croître », indique monsieur Caron.
Trois joueurs du Shaker, les frères Alexis et Benjamin Roy, ainsi que Mathew Ramos, participeront samedi à Saint-Pascal au match des étoiles de la Ligue senior de baseball Puribec.
Le circuit ramène cette activité après plusieurs années d’absence. Elle opposera une équipe d’étoiles des joueurs du Bas-Saint-Laurent à une équipe formée des joueurs importés évoluant dans le circuit. Le match débutera à 19 h.
Alexis Roy a frappé deux coups sûrs. (Photo archives: Alain Tremblay)
Alexis Roy
Trois joueurs du Shaker, les frères Alexis et Benjamin Roy, ainsi que Mathew Ramos, participeront samedi à Saint-Pascal au match des étoiles de la Ligue senior de baseball Puribec.
Le circuit ramène cette activité après plusieurs années d’absence. Elle opposera une équipe d’étoiles des joueurs du Bas-Saint-Laurent à une équipe formée des joueurs importés évoluant dans le circuit. Le match débutera à 19 h.
Alexis Roy a frappé deux coups sûrs. (Photo archives: Alain Tremblay)
Alexis Roy en est déjà à sa 6e saison avec le Shaker. En 146 parties, il montre une moyenne au bâton de ,296. De ses 131 coups sûrs, on dénombre 27 doubles, 6 triples et 8 coups de circuit. Comme lanceur principalement de courte relève, il revendique sept sauvetages en 26 présences.
Benjamin Roy s’élance au bâton dans un match à Grand-Sault. (Photo: Bryan Cote Photography www.bryancote.com)
Pour sa part, Benjamin Roy a joint le Shaker à temps plein en 2022 après quelques saisons dans le junior élite. En 147 parties, il frappe pour une moyenne de ,273. Au monticule, sa fiche est de 21-21 avec une moyenne de points mérités de 4,39. Il revendique 211 retraits sur des prises en 234 manches lancées.
Le receveur du Shaker, Mathew Ramos (Photo : Alain Tremblay)
Par ailleurs, Mathew Ramos en est à sa deuxième saison dans le Ligue Puribec après celle avec Rivière-du-Loup, en 2024. Après avoir frappé pour ,333 en saison régulière l’an dernier, sa moyenne a chuté à ,229 cette saison. Incommodé par une blessure qui lui nuit au bâton, il a eu droit à quelques soirées de congé récemment afin de l’aider à se rétablir.
Blessé, l’autre joueur importé du Shaker, Yannick Desbiens, ne pourra pas prêter main-forte à l’équipe des joueurs importés.
La Ville d’Amqui ouvre les portes de son nouvel hôtel de ville, désormais accessible aux citoyens à sa nouvelle adresse, le 55, rue du Carrefour-Sportif.
Après environ 10 ans de réflexion sur son avenir, Amqui s’est dotée d’un immeuble moderne sur deux étages, adjacent à plusieurs installations déjà existantes.
Le hall d’entrée a été aménagé pour mieux servir les citoyens, notamment grâce à un comptoir dédié pour les paiements de taxes et une salle qui permet des rencontres avec les emplo
La Ville d’Amqui ouvre les portes de son nouvel hôtel de ville, désormais accessible aux citoyens à sa nouvelle adresse, le 55, rue du Carrefour-Sportif.
Après environ 10 ans de réflexion sur son avenir, Amqui s’est dotée d’un immeuble moderne sur deux étages, adjacent à plusieurs installations déjà existantes.
Le hall d’entrée a été aménagé pour mieux servir les citoyens, notamment grâce à un comptoir dédié pour les paiements de taxes et une salle qui permet des rencontres avec les employés sans avoir à traverser les bureaux administratifs.
« Depuis mon arrivée au conseil municipal, d’abord comme conseillère et maintenant en tant que mairesse, le projet de l’hôtel de ville était sur la table. Voir ce projet être concrétisé après toutes ces années et aujourd’hui être debout dans ce nouvel hôtel de ville, c’est un immense sentiment de fierté et de devoir accompli qui nous habite tous. Nos services à la population seront améliorés avec tous les employés administratifs sous le même toit et dans des installations qui ne sont pas vétustes et inadéquates », mentionne la mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette.
Rappelons que lors d’une présentation publique qui s’est tenue le 25 mars dernier, la Ville d’Amqui a annoncé la déconstruction de l’hôtel de ville situé dans le parc Marcel-Rioux pour 2026, en fonction des aides financières disponibles.
La déconstruction devrait débuter à l’automne 2025.
Nouveaux lieux : nouvelles appellations
Le centre récréoculturel, qui comprend la salle communautaire, les installations de curling et la piscine municipale, et maintenant l’hôtel de ville, sera désormais connu sous l’appellation « complexe municipal. »
Le carrefour sportif change également de nom pour devenir l’espace sportif Desjardins.
Ce lieu, qui comprenait déjà le terrain de balle molle, les terrains de tennis, l’aréna et le parc de planche à roulettes Pierre-Olivier-Fournier, a été bonifié pendant cette période de rénovations avec plusieurs ajouts : la modernisation du parc de planche à roulettes, la création d’un espace pour un terrain de basketball, un bloc sanitaire neuf et l’ajout de mobilier urbain.
Dévoilement de l’œuvre d’art
La Ville d’Amqui a donné un avant-goût de sa nouvelle salle Gérard-Dubé, soit la salle où se déroulent les séances du conseil municipal, le 10 juillet dernier, en inaugurant une œuvre d’art publique sur le mur intérieur du complexe municipal.
« L’horizon ondoyant des histoires transmises » de Pilar Macias. (Photo courtoisie – Ville d’Amqui)
Établie dans la région du Kamouraska, l’artiste d’origine mexicaine Pilar Macias a été sélectionnée pour son approche qui voulait démontrer l’unicité de la nature matapédienne et rendre hommage à un environnement particulier, une vallée dans la chaîne de montagnes des Appalaches, dans lequel se situe Amqui.
Elle a elle-même pu procéder au dévoilement de l’œuvre qui se nomme « L’horizon ondoyant des histoires transmises. »
« Nous sommes aussi très heureux d’avoir une œuvre d’art unique et conceptualisée pour notre ville à l’intérieur de nos murs. Le concept de madame Macias nous a beaucoup plu sur papier et il est encore plus impressionnant en vrai. À chaque coup d’œil, l’œuvre se dévoile et on remarque un élément nouveau dans la création. Nous sommes fiers que cette installation puisse profiter à tous les citoyens dans notre nouvel hôtel de ville adjacent au complexe municipal, un lieu très fréquenté par les citoyens », ajoute madame Blanchette.
Inauguration et visite de l’hôtel de ville
Après un temps d’adaptation pour les employés dans l’hôtel de ville, les citoyens seront invités à l’inauguration et la visite des locaux municipaux et de l’espace sportif Desjardins le 6 septembre prochain.
Les détails de cet événement seront dévoilés au cours de l’été.
La construction du nouvel hôtel de ville et le réaménagement de la cour du carrefour sportif, regroupé sous un seul appel d’offres en 2024, s’élevaient à 8,5 M$. Le gouvernement du Québec a participé à plus de 70% de la facture finale.
La Sûreté du Québec (SQ) demande l’aide du public afin d’identifier un homme en lien avec un événement d’incitation à des contacts sexuels envers une personne mineure.
Les faits se seraient produits le 6 juillet dernier, en fin de soirée, au Camping Amqui situé sur la route 132.
Le suspect serait âgé entre 50 et 65 ans, mesurerait environ 1,68 mètre (5 pi 6 po), aurait les cheveux blancs et courts, souffrirait de calvitie, porterait une légère barbe ainsi qu’une moustache blanche.
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La Sûreté du Québec (SQ) demande l’aide du public afin d’identifier un homme en lien avec un événement d’incitation à des contacts sexuels envers une personne mineure.
Les faits se seraient produits le 6 juillet dernier, en fin de soirée, au Camping Amqui situé sur la route 132.
Le suspect serait âgé entre 50 et 65 ans, mesurerait environ 1,68 mètre (5 pi 6 po), aurait les cheveux blancs et courts, souffrirait de calvitie, porterait une légère barbe ainsi qu’une moustache blanche.
Au moment des événements, il revêtait un chandail et des pantalons courts de couleur foncée.
Toute personne détenant de l’information permettant de l’identifier est invitée à communiquer confidentiellement avec la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264 ou par courriel à l’adressecic@surete.qc.ca.
Quelque 200 personnes ont manifesté, le 19 juillet à Saint-Simon-de-Rimouski, pour réclamer le parachèvement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic.
La route 132 à Saint-Simon a été le théâtre d’une marche de solidarité citoyenne organisée par le Comité pour le prolongement de l’autoroute 20.
Profitant de la première journée des vacances de la construction, les marcheurs ont voulu démontrer concrètement la densité de circulation dont cette artère routière fait quotidienne
Quelque 200 personnes ont manifesté, le 19 juillet à Saint-Simon-de-Rimouski, pour réclamer le parachèvement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic.
La route 132 à Saint-Simon a été le théâtre d’une marche de solidarité citoyenne organisée par le Comité pour le prolongement de l’autoroute 20.
Profitant de la première journée des vacances de la construction, les marcheurs ont voulu démontrer concrètement la densité de circulation dont cette artère routière fait quotidiennement l’objet, faute d’alternative autoroutière.
La porte-parole du comité s’est dite très satisfaite de la mobilisation pour laquelle des gens sont venus d’un peu partout au Bas-Saint-Laurent.
« Le prolongement de l’autoroute 20 entre Trois-Pistoles et Rimouski est celui qui est le plus en retard au Québec », a déclaré Blandine Michaud, soulignant l’urgence d’un projet qui, selon elle, tarde trop à se concrétiser.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 12 000 véhicules circulent quotidiennement entre Saint-Fabien et Le Bic en période estivale, dont 25% de poids lourds.
Selon le rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), 80% du trafic de la route 132 est de transit, ce qui est incompatible avec une circulation locale.
Route dangereuse aux fondations instables
Parmi les marcheurs figuraient des proches de victimes d’accidents routiers survenus sur la route 132 et quelques élus municipaux, dont le maire de Saint-Simon-de-Rimouski, Denis Marcoux, le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, ainsi que le maire de Saint-Clément, Gabriel Belzile.
Un résident de Saint-Fabien a évoqué les problèmes géotechniques majeurs de la route 132 dans sa municipalité.
Selon Mario Gagnon, une étude de l’Université Laval avait révélé la présence de 85 mètres de glaise « excessivement molle » sur une distance de 6 kilomètres sous la chaussée, qu’il a comparée à de la pâte à gruau.
Parmi les marcheurs figuraient des proches de victimes d’accidents routiers survenus sur la route 132 et quelques élus municipaux. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
Cette instabilité avait causé un glissement de terrain en décembre 1976 qui, sans déplorer de morts, avait toutefois fait des blessés et des maisons avaient dû être déplacées.
Impact économique et qualité de vie
Madame Michaud a également souligné les répercussions sur l’économie régionale et la qualité de vie des riverains.
Elle précise que le bruit généré par la circulation atteint 70 à 100 décibels, selon les moments de la journée, dépassant ainsi largement les seuils acceptables de 55 décibels le jour, comme indiqué dans le rapport du BAPE.
Les vibrations du sol causées par le passage des poids lourds font « trembler la terre » et « donnent l’impression d’être sur un bateau ».
L’agriculture, le tourisme et l’industrie forestière, trois piliers économiques régionaux, dépendent entièrement du transport routier.
La porte-parole du Comité pour le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski, Blandine Michaud. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
« Un porc élevé ici peut faire 1200 km avant de revenir sur nos tablettes », a illustré Blandine Michaud pour faire prendre conscience de l’importance d’un lien autoroutier entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic.
Projet à l’arrêt malgré le consensus politique
Blandine Michaud a rappelé que le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) a inscrit le prolongement de l’autoroute 20 au Programme québécois des infrastructures en 2022 et qu’une motion unanime a été adoptée à l’Assemblée nationale en 2024. Pourtant, le projet a été mis en veilleuse en mars 2025.
Denis Marcoux a salué cette mobilisation populaire, estimant qu’elle ouvre des portes politiquement». De son côté, Bertin Denis a encouragé les citoyens à ne pas abandonner, rappelant que « dans les régions périphériques, il faut toujours se battre deux à trois fois plus fort que dans les grands centres ».
La Sûreté du Québec rapporte qu’une enquête menée à la suite de l’incendie du 18 juillet à Saint-Anaclet-de-Lessard, confirme qu’il s’agirait d’un incendie de nature criminelle.
« Les policiers de la MRC de Rimouski-Neigette ont été appelés vers 5 h 15, le vendredi 18 juillet, concernant un incendie de résidence sur la rue Ross, à Saint-Anaclet-de-Lessard. Il n’y avait personne dans la résidence au moment de l’événement, mais certains indices laissaient croire qu’il pourrait s’agir d’un ince
La Sûreté du Québec rapporte qu’une enquête menée à la suite de l’incendie du 18 juillet à Saint-Anaclet-de-Lessard, confirme qu’il s’agirait d’un incendie de nature criminelle.
« Les policiers de la MRC de Rimouski-Neigette ont été appelés vers 5 h 15, le vendredi 18 juillet, concernant un incendie de résidence sur la rue Ross, à Saint-Anaclet-de-Lessard. Il n’y avait personne dans la résidence au moment de l’événement, mais certains indices laissaient croire qu’il pourrait s’agir d’un incendie suspect », indique la porte-parole de la Sûreté du Québec, la sergente Audrey-Anne Bilodeau.
« Un technicien en scène d’incendie s’est rendu sur place pour procéder à l’analyse de la scène. La direction des enquêtes sur les crimes majeurs a pris le dossier en charge. L’enquête s’est poursuivi une bonne partie de la journée samedi. L’expertise de la scène s’est terminée vers 18 h 30 et on confirme qu’il s’agirait d’un incendie de nature criminelle », rapporte la sergente Bilodeau, qui ajoute que l’enquête se poursuit.
L’incendie à Saint-Anaclet. (Crédit photo : Steeve Breton)
Rappelons que vendredi, le maire de la municipalité, Francis Saint-Pierre, confirmait pour sa part que la maison était une perte totale.
Une publication Facebook, demandant aux citoyens de Saint-Anaclet de réduire leur utilisation d’eau, pour aider les pompiers à vaincre le brasier, avait aussi été partagée, tout comme le GoFundMe, mis sur pied en soutien à la famille.