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Logeri : tous les logements occupés d’ici la fin de septembre

L’attente est terminée pour les 56 appartements de Logeri alors que les premiers occupants ont commencé à aménager sur la rue Alcide C. Horth, le 13 septembre dernier.

Le retard dans le financement du projet avait retardé l’arrivée des premiers occupants. Tous les logements devraient être habités à la fin du mois de septembre.

« C’est un projet de 20 M$ que nous réalisons en collaboration avec le Groupe Tanguay, qui est le promoteur et qui le revendra à la Logeri une fois complétée », indiquait Marc Pigeon, de Technipro BSL, au moment de la construction.

Personnes autonomes de 65 ans et plus

La Société d’habitation du Québec (SHQ) a investit 9,3 M$ pour l’érection de cet édifice destiné aux personnes autonomes de 65 ans et plus. Il contient principalement des appartements de trois pièces et demie.

La Ville de Rimouski s’acquitte de 3,8 M$ en permettant des congés de taxes foncières pour les 35 prochaines années. Le reste de la facture, soit près de 7 M$, appartient à Logeri Inc.

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette-Vézina, le président de la corporation Logerie Inc, Rodrigue Joncas et le maire de Rimouski, Guy Caron, lors de l’annonce du projet en 2024. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

En 2024, la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, en avait fait l’annonce en compagnie du maire Guy Caron ainsi que du président de la corporation Logeri Inc. et conseiller du district Nazareth, Rodrigue Joncas.

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SOPER 2.0 : Marina Soubirou redevient directrice

Le conseil municipal de Rimouski a entériné la nomination de Marina Soubirou au poste de directrice du Service du développement économique et touristique de la Ville de Rimouski, elle qui avait été embauché à titre de conseillère stratégique en décembre 2024, à la suite de la faillite de la SOPER.

Son premier mandat avait justement été de mettre en place le Service du développement économique et touristique de la Ville de Rimouski qu’elle va officiellement diriger à la suite de sa nouvelle promotion.

« Nous avons une entente intermunicipale entre la ville et la MRC dans laquelle la ville va gérer sur son territoire et la MRC pour les autres municipalités rurales. Il y a donc deux guichets uniques pour les entreprises selon leur emplacement, soit la Ville ou la MRC. Il n’y aura pas de nouveaux organismes. Ce sont des services qui vont être intégrés aux équipes municipales », mentionnait madame Soubirou au Soir.ca dans les semaines suivants son embauche.

Elle estime que le développement économique passe par une bonne planification et une promotion du territoire.

« Il y a le soutien à l’entrepreneuriat, mais la compétence en développement économique va au-delà de cela. Nous allons faire un travail de planification de stratégies économiques et d’intelligence économique pour notre territoire. Nous allons faire un travail de promotion économique pour notre territoire. Tous ces aspects seront traités par le service de développement économique de la Ville de Rimouski », précise Marina Soubirou.

Remerciée lors de la faillite

Embauchée comme directrice générale de la SOPER en juin 2024, madame Soubirou faisait partie des 14 employés remerciés à la suite de la faillite de l’organisme.

Avant de se joindre à la SOPER, elle a été directrice générale de Technopole maritime du Québec, organisme à but non lucratif qui travaille à la promotion et au développement des secteurs maritimes innovants.

Les bureaux de la SOPER situés sur la rue Saint-Germain Ouest. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Marina Soubirou a aussi été coordonnatrice de Groupe récréotourisme durable, un organisme environnemental, en 2020-2021.

Elle a aussi oeuvré en France en développement durable des territoires et en entrepreneuriat.

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Trois en trois pour les Pionniers en hockey 

Les Pionniers du Cégep de Rimouski en hockey ont porté à trois leur série de victoires en ce début de saison dans la Ligue collégiale du Québec.

Samedi au Complexe sportif Desjardins, ils ont remporté leur première partie à la maison en ayant le meilleur sur les Titans du Cégep de Limoilou par la marque de 5-1 après avoir concédé le premier filet de la rencontre. 

Jérémie Leclerc a dirigé l’offensive avec deux buts et une passe. Nicholas Laliberté, Emerick Ellyson et Émile Vachon ont aussi marqué. Le gardien William Castonguay a repoussé 28 rondelles dans la victoire.

« Un premier match à la maison réussi. Je suis satisfait du niveau d’effort des joueurs qui ont su se relever après un premier but rapide de Limoilou. Tous les joueurs ont contribué à cette première victoire à domicile. Un merci à tous les partisans qui nous ont accueillis pour ce match d’ouverture », mentionne l’entraineur-chef, Nicholas Duchesne.

Féminin

Pour leur part, les Pionnières jouaient leurs premières parties de la saison. Elles ont perdu par des pointages serrés de 2-1 et 2-0.

Samedi, ce sont les Lynx du Cégep Édouard-Montpetit qui ont eu le meilleur. Amy D’Amours a le seul but des Pionnières. Ariel Fortin, qui a fait face à 38 lancers, a bien fait dans la défaite.

« On a joué un bon match dans l’ensemble. L’effort était au rendez-vous, mais quelques erreurs défensives auront permis à notre adversaire de prendre les devants 2-0. On a eu un bel effort ensuite pour revenir dans le match avec plusieurs chances, mais c’était trop peu trop tard », explique Jean-François Duchesne.

Dimanche, les Filons du Cégep de Thetford ont gagné par blanchissage. Ce fut le tour de Laurence Charest de s’illustrer devant son filet avec 40 arrêts.

« Nous avons joué deux bonnes périodes. En deuxième, nous avons arrêté de bien travailler et avons relâché nos habitudes de travail, ce qui nous a fait très mal. Nous devrons trouver des manières de capitaliser », souligne l’entraineur-chef tout en ajoutant que ses deux gardiennes ont été impeccables devant le filet.

À venir

Les Pionnières prendront la direction de Gatineau pour un double contre les Hurricanes du Cégep Heritage, samedi (17 h) et dimanche (15 h). 

Pour leur part, les Pionniers tenteront de poursuivre leur séquence victorieuse en visitant les Jeannois d’Alma, samedi (14 h) et dimanche (13 h)

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Un illustre oublié de l’histoire régionale

Il arrive parfois qu’un nom gravé sur une plaque de rue cache une histoire extraordinaire. C’est le cas de Séraphin Morissette, dont une voie de Rimouski perpétue la mémoire, sans que la plupart des citoyens connaissent véritablement l’homme derrière ce patronyme.

Né à Saint-Donat-de-Rimouski en 1893, Séraphin Morissette incarne l’esprit d’entreprise et l’engagement social de sa génération. Diplômé de l’Académie commerciale de Mont-Joli en 1911, il n’a que 20 ans lorsqu’il s’installe à Rimouski en 1914 pour travailler dans le domaine des assurances. Il ne se doutait pas qu’il deviendrait, quelques semaines plus tard, le témoin privilégié de la plus grande tragédie maritime de l’histoire canadienne.

Le théâtre de la désolation

Le 29 mai 1914, l’Empress of Ireland sombre au large de Sainte-Luce, emportant avec lui plus de 1000 vies. Fraîchement arrivé à Rimouski, Séraphin observe les conséquences du drame sur sa ville d’adoption.

Selon le jeune homme, la paisible municipalité, qui comptait à l’époque quelque 3200 habitants, s’est transformée en un théâtre de désolation. Ses écrits nous livrent un témoignage saisissant. « La ville était remplie de rescapés. Il y en avait dans toutes les maisons ou presque et les hôtels en regorgeaient. »

L’Empress of Ireland a été heurté par le charbonnier norvégien Storstad au large de Sainte-Luce. Le navire a coulé en seulement 14 minutes. (Photo courtoisie Musée national suisse)

Mais, c’est au quai de Rimouski que Séraphin voit l’horreur dans sa forme la plus pure. Sa description du hangar où s’entassaient les corps des victimes est poignante. Devant lui gisent une soixantaine de cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants, plus ou moins recouverts de laizes de coton jaune. « Ces images se sont photographiées dans mon esprit pour ne plus jamais le quitter », écrit-il.

Homme aux multiples talents

Au-delà de ce témoignage historique exceptionnel, Séraphin Morissette était un homme aux multiples talents.

Agent d’assurance devenu gérant de la Compagnie de transport du Bas-Saint-Laurent, propriété de l’homme d’affaires Jules-A. Brillant, il était aussi journaliste sous le pseudonyme d’Oncle Pierre, auteur de sketches radiophoniques à la station CJBR de Rimouski et acteur. 

Autodidacte passionné, il s’investissait dans de nombreuses causes sociales, présidant tour à tour le Club Richelieu-Rimouski, la Société Saint-Jean-Baptiste et le Comité de Rimouski de l’Institut national canadien pour les aveugles.

Les souvenirs de sa petite-fille

Rencontrée par Le Soir, sa petite-fille, Michèle Gagnon, garde de son grand-père maternel le souvenir d’un intellectuel curieux, sarcastique et ironique, qui tenait même une liste des personnes qu’il avait rencontrées dans sa vie. Un détail qui en dit long sur l’illustre personnage, « avantageusement connu à Rimouski », notamment pour son érudition et pour son succès en carrière.

Décédé en 1954 à l’âge de 59 ans, Séraphin Morissette a eu droit à des funérailles dignes de son statut : cinq voitures de fleurs accompagnaient sa dépouille.

Aujourd’hui, seule une rue de Rimouski perpétue son souvenir. Mais, ses écrits et son témoignage sur la tragédie de l’Empress of Ireland, que sa petite-fille Michèle conserve jalousement, demeurent des documents historiques d’une valeur inestimable.

Ainsi, la mémoire de Séraphin Morissette nous rappelle que derrière chaque époque se cachent des témoins dont les mots traversent les générations pour exprimer l’indicible.

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Paul-Hubert : 4 590$ avec le défi « Ensemble vers le sommet »

Le défi Ensemble vers le sommet, organisé le 20 septembre par la Fondation de l’école Paul-Hubert, a permis d’amasser 4 590$ pour soutenir la réussite scolaire des élèves de l’école.

Grâce à la mobilisation des participants et à la générosité des donateurs, une douzaine de marcheurs ont parcouru le sentier des Murailles et gravi le pic Champlain, deux randonnées emblématiques du parc national du Bic.

Les fonds recueillis permettront à la Fondation d’appuyer des initiatives favorisant la persévérance scolaire, particulièrement pour les jeunes issus de familles en situation financière précaire.

Ceux qui souhaitent encore contribuer peuvent le faire en visitant le site de la Fondation de l’école Paul-Hubert.

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Parasites et kystes : pour éviter de perdre la viande de bois

À chaque saison de la chasse des grands gibiers, des chasseurs déplorent la perte de leur bête et de sa venaison, difficilement et chèrement acquise. Elle peut être minée par des parasites, des kystes et d’infections observés sur la viande sauvage.

À contre-cœur, le chasseur se sent obligé de se débarrasser de cette succulente venaison, souhaitée de longue date en prévision de bons repas de « viande de bois », partagés avec la famille et les amis.

La viande de gibier est une source importante de vitamines A et C, de calcium, de fer, de protéines et qui est bénéfique pour la santé et naturelle.

Cette semaine à « Rendez-Vous Nature », la question se pose : est-ce que le chasseur doit se débarrasser d’une venaison qui malgré son apparence, parfois douteuse et non appétissante, demeure sans danger à la consommation humaine ?

Certaines précautions et de savoir-faire peuvent éviter l’abandon d’une venaison qui n’a pas de prix.

Une sommité se prononce

Pour faire de la lumière sur cette question, « Rendez-Vous Nature » interpelle une sommité en la matière.

Le médecin vétérinaire Denis Harvey, ex-professeur-clinicien à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, formateur dans les communautés autochtones et spécialiste des maladies de la faune et de la manipulation de la viande sauvage parle de la normalité des parasites chez les grands gibiers.

Kystes dur et mou retirés du cœur et du foie d’un orignal. (Photos courtoisie Denis Harvey).

Coauteur de l’ouvrage « Orignal, son habitat, sa biologie, sa chasse », ce passionné et guide de chasse au Québec et à Terre-Neuve rappelle qu’ils font partie de la nature et des écosystèmes. Des points blancs, même noirs dans la viande rouge d’un orignal, et même d’un cerf, sont très fréquents. Un orignal sur deux en est porteur.

Mais comment l’orignal ou le cerf en arrive-t-il à se contaminer ? Fort simple. L’orignal mange des plantes et des herbes au sol qui sont infectés par le fumier de coyotes, qui est la principale source de la contamination du grand cervidé.

De plus, les chasseurs vont abandonner sur les lieux de leur récolte, le cœur et le foie d’un orignal ou d’un chevreuil. Les coyotes et les loups, mangent ces abats, ce qui vient favoriser le cycle de la contamination.

Le cycle se poursuit quand les coyotes et loups absorbent des larves qui deviennent des vers adultes qui pondent ensuite leurs orufs.

Enterrer les viscères

Après avoir ciblé et récolté son gibier, le chasseur l’éviscère et retire les organes internes de la bête, essentiellement l’estomac, le cœur, le foie et les intestins d’un cervidé qui peut être porteur de parasites.

Le nemrod aurait donc tout intérêt, pouf lui et pour les autres, à enterrer les viscères, coupant ainsi la chaîne de transmission des parasites par les canidés qui dispersent leurs fumiers dans la nature.

Le Dr. Harvey se prononce aussi sur la fréquence de la consommation de la venaison du cerf et de l’orignal, et aussi celle plus complexe de l’ours noir, un gibier de plus en plus prisé par les chasseurs québécois.

Le scientifique fournit des informations sur la cuisson de la viande qui élimine des risques de contamination de la viande sauvage chez l’humain.

Dr. Denis Harvey fournit des informations sur la cuisson de la viande qui élimine des risques de contamination de la viande sauvage chez l’humain. (Photo Freepik)

Et ne pas consommer de la viande d’ours de couleur rose. Surtout qu’il est impossible de savoir si un ours récolté est porteur ou non de la trichinellose, une maladie causée par un parasite, qui invisible à l’oeil nu, qui peut causer une intoxication alimentaire chez les humains si la viande n’est pas suffisamment cuite. 

Et ne jamais donner de viande crue aux animaux domestiques qui peuvent consommer un parasite et ensuite le transmettre aux humains. La viande de gibier se fait sentir. Quand la venaison ne sent pas bon, elle n’est pas bonne?

Une entrevue sur la consommation de la viande sauvage, avec le Dr. Denis Harvey cette semaine à « Rendez-Vous Nature ». Cliquez sur le lien ci-haut.

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Rimouski : Blanchette Vézina a été sollicitée pour la mairie

La députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, confirme avoir été sollicitée pour se présenter à la mairie de Rimouski en vue des élections municipales du 2 novembre.

« On m’a beaucoup approché. D’ailleurs, c’est une belle marque de confiance que les gens ont envers moi. Ça me touche beaucoup, mais je n’ai pas envisagé d’aller à la mairie. Ça a toujours été clair que je terminais mon mandat pour les citoyens de Rimouski », a-t-elle confirmé.

Plusieurs acteurs proches de l’hôtel de ville et dans certains cercles économiques de Rimouski avaient confié au Soir espérer un duel entre Maïté Blanchette Vézina et Guy Caron.

« Son parcours professionnel, ses contacts politiques et sa connaissance des dossiers lui donnent l’étoffe pour diriger une ville comme Rimouski. Plusieurs candidats potentiels, qui se disent en réflexion, attendent en fait de savoir ce que Maïté décidera », soulignait une source près de l’hôtel de ville.

La politicienne a indiqué qu’elle allait se représenter aux prochaines élections provinciales de 2026. Elle ne ferme pas la porte à retourner vers la CAQ advenant un départ de François Legault comme chef. 

Le premier ministre François Legault en compagnie de la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. (Photo courtoisie)

« Si je retourne avec une formation politique, ça devra être en cohérence avec mes valeurs et une vision claire du développement régional. Pour l’instant, je demeure indépendante jusqu’à la fin du mandat. »

Développement économique

Après avoir amené près de 1000 logements financés par le gouvernement depuis le début de son mandat, Maïté Blanchette Vézina souhaite miser sur le développement économique dans la prochaine année.

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Rimouski : Blanchette Vézina a été sollicité pour la mairie

La députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, confirme avoir été sollicitée pour se présenter à la mairie de Rimouski en vue des élections municipales du 2 novembre.

« On m’a beaucoup approché. D’ailleurs, c’est une belle marque de confiance que les gens ont envers moi. Ça me touche beaucoup, mais je n’ai pas envisagé d’aller à la mairie. Ça a toujours été clair que je terminais mon mandat pour les citoyens de Rimouski », a-t-elle confirmé.

Plusieurs acteurs proches de l’hôtel de ville et dans certains cercles économiques de Rimouski avaient confié au Soir espérer un duel entre Maïté Blanchette Vézina et Guy Caron.

« Son parcours professionnel, ses contacts politiques et sa connaissance des dossiers lui donnent l’étoffe pour diriger une ville comme Rimouski. Plusieurs candidats potentiels, qui se disent en réflexion, attendent en fait de savoir ce que Maïté décidera », soulignait une source près de l’hôtel de ville.

La politicienne a indiqué qu’elle allait se représenter aux prochaines élections provinciales de 2026. Elle ne ferme pas la porte à retourner vers la CAQ advenant un départ de François Legault comme chef. 

Le premier ministre François Legault en compagnie de la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. (Photo courtoisie)

« Si je retourne avec une formation politique, ça devra être en cohérence avec mes valeurs et une vision claire du développement régional. Pour l’instant, je demeure indépendante jusqu’à la fin du mandat. »

Développement économique

Après avoir amené près de 1000 logements financés par le gouvernement depuis le début de son mandat, Maïté Blanchette Vézina souhaite miser sur le développement économique dans la prochaine année

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La blague du siècle ?

Imaginez Louis, un gars bien ordinaire qui n’a pas le choix de vivre avec Guillaume (ou simplement Gui…), son frère schizophrène qui lui en fait voir de toutes les couleurs.

Dans l’appartement, leur père, Sylvain, atteint par un grave cancer, tente encore désespérément de rencontrer la femme de sa vie.

Louis, qui gère comme il peut cette famille dysfonctionnelle, occupe un boulot précaire dans un Tim Horton. Il a bien quelques rares amis. Et il aimerait bien devenir humoriste.

C’est la situation, aussi modeste que rocambolesque, qui est décrite dans ce roman. L’humour jaillit dans plusieurs pages, tout comme la résignation devant les contrariétés du quotidien, pimentées par les « esti » et les « calice »…

Pour accompagner le parcours de ces personnages, tout se passe au temps présent. La neige qui tombe, le bol de céréales, l’achat d’un billet de loto ou le petit jogging matinal sont des occasions de raconter la petite vie au quotidien.

Différentes annecdotes

Des épisodes abracadabrants surviennent notamment dans un salon funéraire (à cause d’une mauvaise réservation de salle) ou à l’occasion de Noël (quand Guillaume joue imprudemment avec des allumettes).

L’histoire a lieu à Montréal, mais un chapitre se déroule au Mange-Grenouille du Bic.

La blague du siècle… On peut se demander pourquoi l’auteur, Jean-Christophe Réhel, écrivain montréalais, a choisi un tel titre… Oui, on trouve plein d’ironie et de dérision dans ce livre, mais on cherche encore où se cache la meilleure blague en cent ans ! Disons que l’auteur aime les titres surprenants… Il a auparavant publié : Les volcans sentent le coconut, La douleur du verre d’eau et Peigner le feu

La blague du siècle, par Jean-Christophe Réhel, Delbusso Éditeur, 2023, 250 pages.

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Formule Rita : année record avec 334 joueurs

Pour sa 27e présentation, le tournoi de golf « Formule Rita » a réuni un nombre record de 334 joueurs lors de ses deux journées, les 19 et 20 septembre, au Club Les Saules de Rimouski. L’événement se tenait de nouveau sous la présidence d’honneur de Line Marcoux et William Doucet, de Rimouski Toyota.

L’un des plus importants tournois caritatifs de la région a remis 3 000 $ à l’Association des personnes handicapées visuelles du Bas-Saint-Laurent, 1 500 $ à Centraide et 1 000 $ à Moisson Rimouski-Neigette, Sclérose en plaques Canada – Bas-Saint-Laurent, Pro-Jeune-Est ainsi qu’au Fonds Sourire, qui soutient l’accès à des soins dentaires de qualité.

Rita Marquis, au centre, en compagnie du député fédéral de Rimouski-La Matapédia, Maxime Blanchet Joncas et de la députée provinciale de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les profits du tournoi servent aussi à l’achat de lunettes correctrices tout au long de l’année et à l’entretien de la Maison Lions, qui abrite deux organismes communautaires.

Pour aider à ces causes, l’organisatrice du tournoi, Rita Marquis, a reçu un don anonyme de 5 000$ durant soirée.

Fondation Marcel-Gagné

Comme les années précédentes, la Fondation Marcel-Gagné a contribué à l’événement en ajoutant 6 000$ à la cagnotte finale destinée aux personnes démunies.

Les golfeurs ont également profité de nombreux « trous chanceux », de soupers BBQ et steak sur le gril, ainsi que de généreuses tables de cadeaux.

L’équipe du Soir, composée d’Olivier Therriault, Louise Ringuet, l’organisatrice de l’événement, Rita Marquis, François Martel, Vincent Lauzier et du maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo courtoisie)

La chanteuse Isabelle Proulx a complété la programmation festive en soirée.

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Un excellent départ pour l’Océanic

Deux matchs ne font pas une saison, mais l’Océanic a réussi sa rentrée en remportant ses deux affrontements face au Drakkar de Baie-Comeau en fin de semaine au Colisée Financière Sun Life.

Après sa victoire de 5-3, vendredi, l’Océanic a eu le meilleur par la marque de 3-2, samedi, devant une galerie de 2 712 spectateurs.

La recrue Zack Arsenault, 2e choix au total du dernier repêchage, a ouvert le pointage sur un tir des poignets de l’enclave. Il a également obtenu une mention d’assistance plus tard dans la rencontre.

Zack Arsenault (57) vient de déjouer Lucas Beckman pour son premier but dans la LHJMQ. (Photo Le Soir – René Alary)

« Pour un gars qui n’avait pas joué de matchs hors-concours (NDLR : en raison d’une blessure), je pense que je me suis bien débrouillé en fin de semaine. J’ai montré aux gens ce que je suis capable de faire avec mon but. Je suis vu comme un shooter et je pense que je l’ai bien démontré », a dit le no 57.

Zack Arsenault (Photo Le Soir – René Alary)

Il a marqué son but en présence de son père Ken, un ancien joueur du Drakkar, et de sa mère. « Il faudrait que je revoie la vidéo. Je suis un peu black out ! En plus, ma famille vient de Baie-Comeau. C’est un peu nostalgique d’avoir marqué contre eux en partant. De vivre ce beau moment avec toute ma famille dans les estrades à Rimouski, je vais m’en rappeler toute ma vie », a poursuivi le no 57.

Evan Dépatie, lors d’un jeu de puissance, et Mathys Dubé ont fait bouger les cordages en deuxième pour faire 3-0. 

Evan Depatie (Photo Le Soir – René Alary)

« Notre power play a été productif, on a bien bougé la rondelle et on est resté dans notre plan de match, ça été bien été pour nous dans ces deux matchs. Les quatre points en fin de semaine, ça nous fait plaisir et on va les prendre », a souligné Dépatie, un défenseur de 19 ans à l’instinct offensif appelé à animer le jeu de puissance qui a été 4 en 10 en fin de semaine. 

Evan Dépatie a marqué d’un tir de la ligne bleue sur cette séquence. (Photo Le Soir – René Alary)

Le Drakkar a tenté une remontée en troisième période avec les buts d’Evan Bellamy et Gleb Semenov. Mais, l’Océanic a ensuite résisté. 

« Je suis très satisfait, mais il ne faut pas trop voir la vie parfaite. Ce sont deux matchs de début de saison. Mais, ce que je retiens, c’est la façon dont on a joué au-delà des résultats, surtout côté intensité. On a vu de super belles choses. Partir avec deux victoires contre une équipe comme Baie-Comeau, des rivaux de division, ça va juste continuer à amener de l’enthousiasme à l’aréna », a commenté Joël Perrault.

Gardiens

William Lacelle a repoussé 20 des 22 lancers du Drakkar tandis que son vis-à-vis, Lucas Beckman, était mis à l’épreuve en 37 occasions

En bref

Il y avait un changement dans l’alignement avec Alex Massé qui a pris la place de Raphaël Achermann …Mathis Langevin (camp de l’Avalanche du Colorado), ainsi que Luka Romaniak, Guillaume Gleason et Samuel Thibault étaient les autres absents… Blessé en première période, Émile Duquet n’est pas revenu au jeu. Joël Perrault s’est fait rassurant à son sujet après la rencontre…  L’Océanic jouera un autre programme double local en fin de semaine prochaine avec la visite des Saguenéens, samedi et dimanche…

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Pionniers football : ,500 à la mi-saison

Les Pionniers du Cégep de Rimouski continuent de jouer du bon football. Samedi après-midi, ils ont défait les Panthères de Mérici par la marque de 41-10 au terrain synthétique du Complexe sportif Guillaume Leblanc.

Après un départ quelque peu brouillon quand un échappé à la porte de leur zone de but a mené au touché de l’adversaire, les Pionniers ont ensuite marqué les 41 points suivants. 

Anthony Gagnon a capté une passe de Nicolas Rioux pour un touché après quoi deux touchés de sûreté ont porté la marque à 11-7 à la demie. 

Les Pionniers à la porte des buts (Photo Le Soir – René Alary)

Deux majeurs de Maxime Tardif, sur une faufilade et sur un long jeu amorcé par la passe du quart Rioux, ont placé les Pionniers en avance 27-7 avant la fin du 3e quart. Zachary Leblanc et Léo Richard ont aussi inscrit un touché au dernier quart. 

« Offensivement, ça a pris un peu plus de temps à se mettre en marche, mais en deuxième demie, je pense que tout le monde exécuté », a commenté Louis-David Goulet.

Deux touchés pour Tardif

L’un de ceux qui se sont mis en évidence est le receveur de passes et aussi porteur de ballon, Maxime Tardif.  

Maxime Tardif (Photo Le Soir – René Alary)

« Un match serré quand même. Mérici a connu des années assez difficiles, mais ils remontent. On s’attendait à un match difficile, et ça a été difficile. On se retrouve à jouer pour ,500. Je pense que c’est assez réconfortant, surtout que les deux défaites étaient contre de grosses équipes. Je pense qu’on a vraiment des chances de faire les séries », a dit le no 21.

Unité défensive efficace

Pendant que l’unité offensive allait chercher les gros jeux, celle en défensive a joué avec aplomb. 

Louis-David Goulet (Photo Le Soir – René Alary)

« On a eu une performance difficile défensivement la semaine dernière et on a mis nos joueurs au défi cette semaine. Ils ont vraiment répondu aux attentes. On n’a donné qu’un touché lorsque l’autre équipe a pris le ballon à la ligne de 1 après un échappé. On a fait des revirements, mais heureusement, notre défensive a bien répondu », a observé l’entraineur-chef. 

Les Pionniers (2-2) montrent un dossier de ,500 à la mi-saison. Ils joueront de nouveau devant leurs partisans, samedi prochain, quand ils vont accueillir les Couguars de Chicoutimi. 

« On voit qu’on est capable de battre n’importe qui dans cette ligue-là si on se présente et qu’on joue notre match. Aujourd’hui, on affrontait un adversaire direct au classement et on voulait passer un message. C’est encourageant pour la deuxième moitié de la saison », souligne coach Goulet.

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Femmes en politique : se lancer et y rester

Entre 2005 et 2021, le Bas-Saint-Laurent a fait des progrès constants en termes de représentation féminine en politique municipale.

À la dernière élection municipale, la région suivait la tendance provinciale avec 39,8 % de conseillères municipales élues, mais accusait un certain retard au niveau des mairesses élues, avec un taux de 20 % de femmes à ce titre.

Quelle sera la situation lors des élections du 2 novembre prochain ? Est-ce que les femmes seront au rendez-vous ?

Plusieurs enjeux sont régulièrement soulevés afin d’expliquer pourquoi les femmes ne font pas le saut en politique.

La socialisation différente des filles et des garçons, la répartition des tâches domestiques et les défis liés à la conciliation famille-travail, le manque de ressources financières ou encore le côté rébarbatif de certaines cultures au sein d’institutions politiques sont parmi les éléments qui sont le plus fréquemment abordés pour expliquer ces écarts.

Situation encore très fragile

Dans les deux dernières décennies, nous avons plus vu une multitude d’initiatives être financées et prendre place pour soutenir les femmes à se lancer à l’échelle régionale ou provinciale.

Que ce soit par l’offre de formations, de mentorat ou encore avec des mesures comme l’instauration de quotas au sein des partis politiques, la situation s’améliore, mais reste très fragile.

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault. (Photo courtoisie – Bureau de la mairesse de Sainte-Luce)

Il faut se le dire, nous n’avons jamais atteint la zone paritaire (qui se situe au-delà de 40 %) de représentation des femmes dans le milieu municipal au Bas-St-Laurent. Il en est de même dans le reste du Québec. Tout porte à croire que nous devrons continuer de faire des efforts et que la progression n’est pas acquise.

C’est sans mentionner les défis de rétention des femmes élues. Rappelons-nous les démissions des mairesses de Sherbrooke, Chapais et Gatineau pendant les quatre dernières années. Se présenter en politique est une chose, mais y rester en est une autre.

C’est en effet ce que les études nous disent. Les femmes sont plus susceptibles de quitter la politique avant les hommes. Elles tendent à démissionner après un ou deux mandats.

Il semble que l’équilibre travail-famille, les attaques sur leurs images et le manque de soutien sont des défis particuliers qui rendent pénible l’exercice de leurs fonctions.

Nous avons fait tant de chemin pour que les femmes se lancent, nous devrons maintenant faire en sorte qu’elles soient en mesure d’y rester. Nous devons nous attaquer à ces défis.

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Football des Pionniers : Mérici vs Rimouski [EN DIRECT]

Après avoir disputé ses deux derniers matchs sur la route, les Pionniers de Rimouski retrouvent leurs partisans au Complexe sportif Guillaume-Leblanc, ce samedi 20 septembre, en recevant les Panthères du Collège de Mérici dans la Ligue de football collégial division 3 du Québec.

Tout au long de la saison, vous pouvez suivre toutes les rencontres des Pionniers sur le site du Soir.ca.

Après l’affrontement, René Alary vous proposera son résumé de l’action, dans nos pages, avec les commentaires de l’entraîneur-chef Louis-David Goulet.

Pour visionner l’affrontement en direct, cliquez sur le lien ci-bas.

Bon match!

www.youtube.com/watch?v=fwyVexW757M

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Pornographie juvénile : sentence en janvier pour Marco Bernier

L’ancien enseignant du Cégep de Matane, Marco Bernier, 43 ans, de Matane, recevra sa peine le 14 janvier 2026 après avoir été déclaré coupable sur un des trois chefs d’accusation auxquels il faisait face, soit celui de production de pornographie juvénile, le 17 septembre dernier.

Les observations sur la peine se sont poursuivies le lendemain. Le tribunal a pris la cause en délibéré et il fera connaître sa décision au début de la nouvelle année.

L’avocate de l’accusé, Me Jacinthe Maurice, conteste la peine minimale de 12 mois de prison prévue au Code criminel pour cette infraction. Elle explique que son client n’a pas touché d’enfants à proprement dit.

Certaines infractions ont des peines minimales prévues dont les tribunaux doivent tenir compte lors de l’imposition de la sentence, dont celle de production de pornographie juvénile.

Pas de procès

Bernier a plaidé coupable avant la tenue de son procès. Le juge a ordonné la confection d’un rapport présentenciel et d’un rapport sexologique afin de guider le tribunal sur la peine appropriée.

Marco Bernier a été arrêté le 22 mars 2023 par des enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs, en collaboration avec l’équipe d’Enquête sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec.

Celui qui était enseignant au Cégep de Matane n’a pas d’antécédent judiciaire. Dans les jours suivant son arrestation, il a publié une vidéo pour s’expliquer.

Les policiers ont réalisé une perquisition au domicile du suspect où du matériel informatique a été saisi pour analyse.

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Anticosti : excellents taux d’observation

Après trois semaines de chasse dans l’ile aux cerfs, Anticosti, la tendance de la récolte se poursuit. C’est ce que confirme le directeur du Service à la clientèle de SÉPAQ-Anticosti, Daniel Lévesque.

« Nous en sommes au troisième contingent de chasseurs, et à date, le taux d’observation est excellent. Beaucoup de chevreuils », confirme le porte-parole de la société.

De plus, très peu de renards sont observés dans l’île, signe que peu de cerfs ont péri au cours de dernier hiver.

Depuis quelques années, la chasse du cerf de Virginie sur l’île d’Anticosti réserve aussi d’impressionnantes surprises aux amateurs, qui ont la chance de prélever des mâles aux panaches impressionnants.

Le retrait d’exclos, des réserves de plusieurs kilomètres carrés de végétation protégées des cerfs afin de favoriser la pousse de la végétation, pourrait contribuer à la croissance des bois de certains mâles confinés à l’intérieur de ce type de garde-manger, donc bien nourris et à l’abri de la chasse.

Plusieurs zones de chasse du continent, où l’habitat du cervidé perd du terrain, pourraient s’inspirer de cette méthode.

Question d’équilibre

Une raison plus scientifique veut que, si les mâles terminent la période du rut en conservant une bonne masse musculaire pour passer à travers l’hiver, au printemps, cette masse musculaire dirige aussi l’énergie vers leur couronne.

Comme en 2024. Quant à la récolte, idéalement, les taux souhaités sont de 60 % mâles et de 40 % femelles et veaux. Des trois segments prélevés parmi 6 865 cerfs en 2024 dans les territoires de SÉPAQ-Anticosti, les chasseurs ont récolté 4 723 mâles, soit 68 % de la récolte, 1 611 femelles et 531 faons.

Des chasseurs demeurent à l’affut en entente de leur gibier. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le taux de succès global est de 1,90 cerf/chasseur et monte à 1,91 cerf/chasseur en plan américain avec guide. En plan européen avec guide, sans repas, le taux de succès est de 1,96 cerf/chasseur.

Pour le plan européen, sans guide ni repas, le taux de succès est de 1,82 cerf/chasseur. Les cerfs d’Anticosti occupent de plus en plus leur paradis.

La hausse du cheptel est de 30 % à 50 % depuis 2018, après six hivers rigoureux. La chasse sur l’île a débuté le 28 août et se poursuit jusqu’au 6 décembre.

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20 : plus de 25 vies perdues, toujours pas de quatre voies

Le tronçon de l’autoroute 20, entre Rimouski et Mont-Joli, a une fois plus été le théâtre d’une tragédie, le 18 septembre dernier, alors qu’un jeune automobiliste de 17 ans a perdu la vie, jeudi dernier, à la suite d’une collision dans le secteur de Saint-Anaclet-de-Lessard. 

Une camionnette, qui circulait en direction ouest, aurait dévié de sa voie pour entrer en collision avec l’autre véhicule, conduit par la victime, en sens inverse. Transporté à l’Hôpital régional de Rimouski, l’adolescent a finalement succombé à ses blessures.

Ce sont maintenant plus de 25 personnes qui ont perdu la vie sur ce tronçon, pour lequel quatre voies sont réclamées depuis plusieurs années.

Le député de Matane-Matapédia-La Mitis, Pascal Bérubé, a d’ailleurs lancé en 2023 une pétition à cet effet. Cette dernière aura récolté 10 201 signatures selon le site internet de l’Assemblée nationale du Québec.

Sa demande n’a pas été retenue par le gouvernement du Québec, même si le rapport de la coroner Monique Tremblay, déposé en juillet 2024, à la suite du décès d’une jeune femme de 28 ans, Arianne Dubé, en novembre 2023, recommandait d’élargir le tronçon et stipulait qu’une autoroute 20 à quatre voies aurait pu lui sauver la vie.

Le député Pascal Bérubé avait alors demandé à la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, de planifier rapidement des travaux d’élargissement du tronçon avec quatre voies et un terre-plein central.

À la suite de quoi, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a manifesté son intention d’y ajouter, à la place, des voies de dépassement.

Entre cinq et sept ans d’attente

En février dernier, il a été annoncé qu’il faudrait attendre entre cinq et sept ans avant de voir apparaître ces voies de dépassement, dont l’aménagement pourrait coûter entre 25 M$ et 50 M$.

C’est ce qui était ressorti d’une rencontre entre des élus et des représentants du ministère des Transports.

Une portion de l’autoroute 20 (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

En entrevue à FLO 96,5, le préfet de la MRC de La Mitis, Bruno Paradis avait mentionné que le ministère ajouterait, dans un premier temps, une voie de dépassement vers l’est et une autre vers l’ouest entre Saint-Anaclet-de-Lessard et Mont-Joli.

« Les élus étaient déçus des délais qui étaient demandés pour la réalisation des travaux, mais les raisons évoquées semblaient plausibles. Comme nous ne sommes pas des ingénieurs en génie civil, c’est difficile pour nous de contester les délais », a indiqué monsieur Paradis. 

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Marché public de Rimouski : saveurs de la Tunisie

Pour sa 17e semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 32 exposants, ce samedi 20 septembre, de 10h à 14h, au parc de la Gare.

Voici les exposants présents :

Venez découvrir les saveurs de la Tunisie, ce samedi 20 septembre de 11h à 13h, avec Accueil et Intégration BSL. Des membres seront au marché pour une délicieuse dégustation.

Le café du marché sera tenu par nul autre que la Coopérative de solidarité Paradis. Sa direction présentera les différents événements pour les 20 ans de la Coop.

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L’Océanic lance sa saison avec une victoire

Le nouvel équipage de l’Océanic n’a pas tardé à créer une bonne impression à ses partisans dans une victoire de 5-3 sur le Drakkar de Baie-Comeau devant 2 975 spectateurs au Colisée Financière Sun Life.

Talon d’Achille de l’équipe l’an dernier, le jeu de puissance a fait mouche trois fois en six occasions.

« On est jeune, on a fait beaucoup d’erreurs ce soir, mais ça fait partie du jeu. J’ai aimé notre acharnement. C’est un match de début de saison. Ce fut un peu décousu des deux côtés, mais j’ai aimé notre intensité », a commenté Joël Perrault.

Joël Perrault (Photo Le Soir – René Alary)

La recrue Liam Lefebvre a marqué ses deux premiers buts en plus d’une passe. Une autre recrue, Dovydas Jukna, a un but et deux mentions d’assistance. Émile Duquet et Luke Patterson ont complété.

Émile Duquet vient de marquer son premier but avec l’Océanic sur une passe de Mathys Dubé (Photo Le Soir – Alexandre D’Astous)

Le trio formé de Lefebvre, Jukna et Patterson a connu une très bonne première sortie.

« Ils sont trois gros bonshommes. Dovydas aime beaucoup jouer sur la glace nord-américaine. Luke a l’expérience de la ligue. Il joue la partie comme il le faut et il est excellent dans la chambre avec les plus jeunes. Et Liam, c’est un talent exceptionnel. Il va faire parler de lui cette saison », observe Perrault.

Liam Lefebvre (Photo Le Soir – René Alary)

Lefebvre avait le grand sourire quand il s’est présenté dans la salle de presse.

« On a joué cinq parties préparatoires pour s’adapter. Un premier match de saison régulière, c’est une autre coche. Je dois m’adapter à la vitesse, à l’exécution. Ça vient avec les pratiques. J’ai joué bantam AAA au Québec où je n’étais pas reconnu pour mon offensive. J’ai pu développer ça au Prep School aux États-Unis où je jouais », explique l’attaquant originaire de Montréal qui a passé les trois dernières saisons au sud de la frontière.

Pour sa part, Jukna n’a pas, lui non plus, raté sa rentrée. 

Dovydas Jukna (Photo Le Soir – René Alary)

« C’est une des premières fois que je jouais devant beaucoup de partisans comme ça et je remercie tout le monde qui est venu. Les émotions étaient au top », a dit le Lituanien qui a joué en Suisse au cours des dernières saisons.

À 6 pieds 3 pouces et 197 livres, il ne déteste pas le jeu physique. « On n’est pas la plus grande équipe, mais ce n’est la taille qui compte. C’est le cœur. Je suis un grand joueur et j’aime jouer physique. Sur les glaces européennes, je suis moins physique, je dirais. Ici, j’adore prendre des décisions rapides. C’est le genre de hockey fait pour moi, je pense. »

Gardiens

Justin Gendron menace devant le filet du gardien Lacelle (Photo Le Soir – Alexandre D’Astous)

William Lacelle inscrit une victoire à son dossier avec ses 28 arrêts. Declan Wotton, Jacobo De Luca et Alexis Michaud ont marqué à ses dépens.

 À l’autre bout, Lucas Beckman a été mis à l’épreuve en 36 occasions.

En bref

Les deux mêmes équipes vont se retrouver samedi, 16 h… Mathis Langevin (camp de l’Avalanche du Colorado), ainsi que Luka Romaniak, Guillaume Gleason, Alex Massé et Samuel Thibault ne jouaient pas pour l’Océanic… Le Matanais Louis-François Bélanger a marqué le but gagnant pour un deuxième soir de suite dans la victoire du Régiment de Terre-Neuve, 5-4 en prolongation, contre Moncton…

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La Cavale : club toujours vivant après 45 ans

Le Club de course à pied La Cavale de Rimouski célèbre son 45e anniversaire cette année. Autant les fondateurs que les membres actuels constatent qu’il a bien évolué. 

Il a été créé, en 1980, par Dave Redmond, Antoine Roy, Richard Fournier, Bernard Boissonneault et Robert St-Laurent, tous des rimouskois passionnés de course. 

« Ça allait de soi parce qu’il y avait un engouement pour le jogging qui arrivait au Québec. Nous nous connaissions un peu et l’idée est venue de former un club pour mieux nous organiser. Nous faisions des entraînements une fois par semaine avec un petit groupe d’une trentaine de personnes », explique monsieur Fournier.

La Cavale a été soutenue par l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) au départ étant donné que ce dernier y travaillait. 

« Il y avait des courses d’organisées dans les grandes villes et nous avons commencé à y participer. À partir de là, nous avons créé un conseil d’administration avec des règlements et nous faisions des sorties chaque semaine. » 

Engagement communautaire

Les membres ont ensuite commencé à organiser des événements. Le plus marquant, selon Richard Fournier, est Les 100 km de La Cavale au profit de l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ). Les participants de cette course à relais partaient de Matane pour se rendre à Rimouski. 

« C’était important parce que nous venions associer La Cavale à un organisme. Les petites familles participaient. Nous voulions que le club ne soit pas juste l’élite de la course, mais qu’il soit aussi composé de gens qui s’impliquent dans leur communauté. »

Des membres du club en 1997. (Photo courtoisie)

Monsieur Fournier avait 30 ans lorsqu’il a fondé le club. Il se réjouit de voir que la course à pied est toujours aussi populaire. 

« C’est mon sport, je fais encore de la course dans les sentiers. Quand je vois des jeunes qui courent le midi, ça me rend heureux. La course, ça comble une vie. C’est une activité qui s’intègre bien dans la vie familiale et qui apporte un bien-être. De voir que 4 000 personnes ont participé au Marathon de Rimouski, c’est impressionnant. »

Passion partagée par 70 coureurs

La Cavale compte aujourd’hui 70 coureurs assistés par deux entraîneurs. Membres du conseil d’administration, Louise Gendron constate tout le chemin parcouru depuis les débuts. 

« Au départ, il y avait des gens très soucieux de développer ce sport. Ils l’ont fait avec les moyens qu’ils avaient à l’époque, mais toujours dans un esprit de nouveauté et de volonté d’être moderne. La Cavale a suivi les tendances. » 

Trois des cinq membres fondateurs, Richard Fournier, Robert St-Laurent et Dave Redmond. (Photo courtoisie)

Le club est maintenant ouvert à tous les types de coureurs.

« Nous avons des gens qui veulent apprendre à courir, prendre un programme progressif ou reprendre la course. Ce sont des gens de tous âges. Il y a toujours un entraînement qui va les satisfaire par rapport à leurs objectifs personnels. Tout le monde progresse à sa vitesse », indique madame Gendron. 

Des rassemblements pour courir

Trois rassemblements par semaine sont organisés à la piste d’athlétisme ou à différents endroits à Rimouski. Les membres peuvent se présenter quand ils veulent. Deux sessions de 24 semaines sont offertes dans l’année. Louise Gendron a commencé la course tardivement dans sa vie. Elle a trouvé sa place au sein de La Cavale il y a cinq ans.

« Ça permet de garder la forme et c’est très socialisant, les gens jasent entre eux. Nous apprenons à connaître différentes personnes. » 

Les détails sur le club de course sont en ligne au www.lacavale.ca.

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Sébastien Bolduc s’apprête à faire une annonce

Le conseiller municipal du district de Sacré-Cœur, Sébastien Bolduc, annoncera ce mardi 23 septembre, ses intentions en vue des élections municipales du 2 novembre prochain.

Rappelons que monsieur Bolduc a mentionné au Soir.ca, le 9 septembre dernier, qu’il était en réflexion à savoir s’il se représenterait comme conseiller ou s’il tenterait de devenir maire de Rimouski.

Le conseiller Sébastien Bolduc (Photo Ville de Rimouski, capture d’écran)

En effet, après le Marathon de Rimouski, le président de l’événement disait vouloir prendre quelques jours de réflexion avant d’annoncer officiellement son intention. C’est donc le résultat de cette réflexion, qui sera annoncé mardi.

Si monsieur Bolduc décide de se joindre à la course à la mairie, il y affrontera le maire sortant, Guy Caron, ainsi qu’un autre candidat, Sébastien Cyr.

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Maïté Blanchette Vézina déterminée à défendre la région

Maïté Blanchette Vézina a l’intention de continuer à faire avancer les dossiers régionaux, même si elle agira désormais comme députée indépendante à l’Assemblée nationale. N’ayant plus à suivre la ligne de partie, elle soutient pouvoir amener du poids à Québec.

« Je vais continuer de défendre les citoyens et de répondre à leurs besoins. Ça me permet de ne plus avoir à défendre des décisions qui ne correspondent pas aux raisons pour lesquelles j’ai été élue », dit-elle.

L’ex-ministre des Ressources naturelles et des Forêts rappelle que des projets tels que le prolongement et l’élargissement de l’autoroute 20, le transport aérien au Bas-Saint-Laurent et la traverse Rimouski-Forestville sont toujours en attente. Elle ne sentait pas le soutien de la Coalition Avenir Québec (CAQ). 

« J’ai tenté d’utiliser la voie intérieure du parti pour faire avancer ces projets, malheureusement ça n’a pas été entendu. »

Bien que la nouvelle ministre régionale soit désormais la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, madame Blanchette Vézina dément le fait que Rimouski sera laissé de côté. 

« Je vais défendre publiquement mes dossiers. Parfois, notre formation politique gère en fonction de ce qui sort dans les médias. Pour moi, c’est possible que des dossiers avancent peut-être mieux. Ma volonté de travailler avec Amélie Dionne est entière et j’espère que ce sera la même chose pour elle. »

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. (Photo courtoisie)

Maïté Blanchette Vézina cite en exemple le travail du député péquiste de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. 

« Il n’est pas au gouvernement, mais il réussit à faire avancer des dossiers. Je ferai la même chose, soit d’agir avec fougue en pouvant naviguer dans l’appareil gouvernemental. »

Projets régionaux mis de côté

La députée de Rimouski déplore que les projets régionaux soient mis de côté au détriment de ceux dans les grands centres au sein du leadership du premier ministre François Legault. En point de presse à Québec, la semaine dernière lorsqu’elle a annoncé son départ, Madame Blanchette Vézina a notamment parlé du troisième lien à Québec ou du port de Montréal.

« S’il y avait une réelle volonté politique de faire les deux, on pourrait. Il faut une vision claire de la protection des services en région. Le projet de réfection de l’Hôpital régional de Rimouski est sur le PQI depuis 10 ans. J’ai tenté de le faire avancer, mais c’est encore reporté parce qu’on priorise d’autres établissements ailleurs et pas nécessairement en région. »

Le premier ministre François Legault lors de l’annonce historique à Gaspé. (Photo courtoisie Émile Nadeau)

Elle ajoute que le dernier remaniement ministériel aurait pu être une occasion de nommer des députés de la Gaspésie à des postes de ministres.

« Le premier ministre aurait eu l’occasion de nommer des gens. Ça démontre le peu de considération pour cette région. »

Perte de confiance

Le lien de confiance envers le premier ministre caquiste a commencé à s’effriter pendant la gestion de la réforme du régime forestier. La députée indépendante soutient qu’elle répondait à une commande de son gouvernement lorsqu’elle a mis en place le projet de loi 97.

« Pour moi, c’était difficile à comprendre et je n’ai pas eu d’explications claires. C’est devenu évident que je ne pouvais pas continuer avec ce leadership. Nous avons besoin, pour la pérennité de la CAQ, d’avoir une réflexion lucide et claire sur l’avenir du parti. J’invite le premier ministre à réfléchir à un plan de relève. »

La CAQ a trois députés en moins depuis son remaniement ministériel du 11 septembre dernier. En plus de Maïté Blanchette Vézina, Andrée Laforest et Pierre Dufour ont aussi quitté le parti. 

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Pelletier-Lebel : le projet suit son cours

Le développement résidentiel Pelletier-Lebel, qui prévoit entre 400 et 450 unités de logement sur deux terrains totalisant 2,2 millions de pieds carrés au sud-ouest du centre commercial Les Galeries Mont-Joli, suit son cours.

Le projet est réservé aux édifices à logements de huit logements et plus entre les Galeries Mont-Joli et le Parc du ruisseau Lebrun.  

« Nous avons déjà des promoteurs qui nous ont contactés pour nous faire part de leur intérêt à construire, mais nous sommes présentement dans la conception des plans et devis pour les déposer au ministère », indique le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.

La Ville veut créer un quartier dynamique et inclusif, offrant un large éventail d’options de logement pour répondre aux besoins des résidents. « Qu’ils soient des familles, de jeunes professionnels, des travailleurs ou des personnes âgées », précise monsieur Soucy.

Familles Pelletier et Lebel

En novembre 2023, Mont-Joli a acquis les terrains de la Société immobilière GP et de René-Jean Lebel. La Ville a ensuite autorisé l’octroi d’un contrat de près de 804 000 $ à la firme Stantec afin de réaliser les plans et devis de ce développement résidentiel.

Le contrat a été accordé à l’issue d’un appel d’offres auquel ont répondu quatre entreprises.

Le nom désigné au développement rend aussi hommage aux familles Pelletier et Lebel, respectivement fondatrice de la Société immobilière GP et propriétaire d’un des deux sites.

10 M$ en infrastructures 

Les deux terrains ont été financés à même une partie du surplus accumulé de Mont-Joli. La Ville de Mont-Joli avait aussi prévu, dans sa planification budgétaire, des investissements de plus de 10 M$ en infrastructures (aqueduc, égout, voirie), étalés en plusieurs phases, pour soutenir les projets de construction.

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« En planifiant ainsi notre développement résidentiel, nous serons prêts lorsque viendra le temps de se prévaloir des programmes de subvention annoncés dans le nouveau pacte fiscal. Nous sommes convaincus que cette initiative contribuera non seulement à répondre à la demande croissante en matière de logements, mais également à rendre notre ville plus attractive » a déjà déclaré Martin Soucy.

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La soupe Lipton de la CAQ

La CAQ s’est refait une beauté la semaine passée. Quelqu’un y croit-il vraiment ? Si ce parti était une soupe, je n’y verrais rien d’autre qu’un bon vieux Lipton. Peu importe qu’on brasse les nouilles, le goût reste le même.

L’opinion de Robin Lebel

Comment oublier Northvolt, SAAQclic, ou encore le troisième lien à Lévis, relégué aux oubliettes par une étude de transport avant même que le gouvernement n’ait eu le temps d’y engloutir le reste du
budget provincial ?

Ajoutons les coupes en éducation, le scandale de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, avec ses chauves-souris dans les salles d’opération et ses fuites de toit. Sans parler des fameux chèques de 600 $ distribués il y a quelques années et que François Legault tente maintenant de récupérer. À ce stade, le premier ministre a des airs de Numérobis, l’architecte loufoque embauché Cléopâtre pour donner une leçon à César.

Et nous, à l’autre bout de la carte tout juste après Lévis, histoire de situer ceux qui croient que la province se limite à l’axe Montréal-Québec, on se souvient de l’abandon du pont de l’autoroute 20 à Trois-Pistoles, de l’immobilisme crasse dans le dossier des traversiers vers la Côte-Nord. Sans parler des habitants de cette région, qui voient leurs ressources naturelles siphonnées sans jamais obtenir d’investissements dignes de ce nom pour leurs routes, leurs quais et leurs infrastructures.

Quant au pont à l’embouchure du Saguenay, inutile d’en parler. Une promesse de plus laissée en plan. Voilà de quoi décourager bien des gens de s’y établir, et d’entretenir le fameux « fly in, fly out ».

Tout ça me donne une idée. Si un autre parti se servait de cette longue liste d’erreurs de jugement pour prendre le pouvoir en 2026 ? Je parie que le Parti libéral y a déjà pensé. Le Parti Québécois aussi. Pour tout dire, même une tranche de jambon y penserait.

Car il ne faut pas oublier que beaucoup de gens installés dans les grands centres sont originaires des régions. Exilés pour leurs études, ils se sont enracinés ailleurs. Des centaines de milliers de votes sont pourtant à portée de main pour un parti qui oserait promettre et tenir de véritables investissements dans les régions.

Dans les hôpitaux, par exemple, la CAQ a déjà refusé l’hémodynamie à Rimouski, une autre gaffe à ajouter à son dossier. Et que dire du projet de Rilec, qui rêve de relancer le traversier Forestville–Rimouski ? La photo du navire publiée récemment avait de quoi faire rêver.

Espérons que quelque part, dans les états-majors des autres partis, on prenne des notes. Ça ne pourrait pas nuire. Après tout, 2026 n’est plus si loin.

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L’amour, l’art et le hasard, une philosophie de la vie en résistance

Le dernier siècle avant l’aube est le nouveau de Jean Bédard qui sort le 15 octobre prochain. Sous la forme d’un roman historique, nous traversons l’histoire d’Akivè, jeune Juif exilé dans la tourmente du XXᵉ siècle. En  débordant largement de ce cadre, l’auteur nous fait voyager à travers plusieurs méditations incarnées par plusieurs personnages forts, comme le hasard, l’absurde, la cruauté, mais aussi l’amour, l’art et la mémoire. Le roman devient ainsi une fresque philosophique où se joue la possibilité d’une humanité qui arrive à maintenir sa compassion originelle grâce au respect des liens qui nous unissent. Explorons ensemble les différentes méditations du roman à travers cet article.

Le hasard et l’absurde : la dé-liaison

Chez Jean, le hasard n’a rien de libérateur. Il est « le premier péché du monde », une force de dé-liaison qui défait les liens, disperse le sens et réduit l’existence au non-lieu. L’absurde, c’est ce vide menaçant qui nous guette lorsque les pages de notre vie cessent de tenir ensemble. À cette logique du chaos, Jean oppose la permanence des vérités éternelles, comme celles des mathématiques, de la science et des grandes paroles d’amour face aux changements violents qui menacent la vie sociale et politique. Cette opposition nous offre la possibilité de constater comment les personnages arrivent à tenir au creux de leur cœur un sens à leur vie à travers ces vérités éternelles. Je pense surtout à Génia, un personnage féminin puissant, qui arrive à traverser les goulags de Russie par les vérités scientifiques, malgré la douleur et la souffrance de l’environnement direct.

L’amour comme sève vitale

Face à l’absurde, l’amour est une autre vérité éternelle. Elle apparaît comme la réponse première. « L’amour est à l’être humain ce que la sève est à l’arbre » : un lien vivant, souple, organique, qui nourrit le sens de son existence. Contrairement à la chaîne, qui attache et enferme, la sève libère et fait croître. Dans le destin d’Akivè, partagé entre la fidélité à Génia, son amour d’enfance, et la rencontre d’Elke, son épouse, se déploie une vérité paradoxale : aimer, ce n’est pas choisir, mais apprendre à habiter plusieurs fidélités, dans une circulation qui fait grandir en profondeur et en largeur.

L’art comme vérité et don de soi

L’art, lui aussi, est pour Jean une force de résistance à l’absurde. Il ne se réduit pas à n’être qu’une simple virtuosité, mais plutôt un langage qui exprime les singularités de chaque chose perçue par le cœur et par les sens. L’art véritable se tient entre interdit et révélation, pauvreté et transcendance. Il dévoile le mal en le montrant, il relie plutôt qu’il explique. Mais il se fragilise lorsqu’il devient industrie soumise au marché. Seule la sincérité — le fait de « se communiquer totalement » — garantit sa vérité. L’art demeure alors ce qui nous arrache à la torpeur, ce qui garde vivant le cri de compassion de l’humanité.

La guerre et la cruauté : perte de l’innocence

Jean n’idéalise pas l’humanité. La guerre révèle la cruauté comme moteur de l’histoire, alimentée par la perte de l’innocence. La mort d’un enfant, scandale absolu, nourrit un ressentiment qui se mue en haine et justifie la violence. Fascisme et communisme institutionnalisent cette cruauté, qui s’appuie moins sur l’adhésion que sur la passivité : « Au fond de ma conscience, je savais ; au fond de ma volonté, je cédais. » Contre cette logique, une seule voie : refuser la cruauté comme fondement, préserver la sensibilité du cœur, demeurer fidèle à l’innocence et cultiver la compassion innée au cœur de l’humanité.

Une philosophie du plein et du vide

Au cœur de cette œuvre se dessine une pensée vibrante : ni le néant, trop vide pour engendrer, ni la plénitude, trop pleine pour créer, ne peuvent fonder l’être. La vie surgit dans le jeu entre les deux, dans cette oscillation fragile qui empêche l’absurde de triompher. C’est là que prennent sens l’amour, l’art et la mémoire : non comme consolations sentimentales, mais comme puissances organiques capables de résister au hasard destructeur et capable de erelier l’humanité dans une communauté vivante.

Conclusion

Le dernier siècle avant l’aube est donc moins un récit d’exil qu’un manifeste de survie spirituelle. Jean Bédard y trace une philosophie de la résistance : résister au hasard, à la cruauté et à l’absurde par l’amour, la compassion, l’art, la vérité et la mémoire. Fidèle à une tradition philosophique de vigilance, il rappelle que l’humanité se joue dans la manière de préserver ses liens de sève, de garder sensible son cœur, et de refuser les chaînes qui l’enferment.

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Les étés rebelles de Véronique Bilodeau

L’auteure-compositrice-interprète rimouskoise, Véronique Bilodeau, lance son deuxième album. Avec Nos étés rebelles, elle propose un projet à son image et complètement assumé.

« C’est de la pop vintage. Ce sont huit chansons qui sont un peu comme huit épisodes d’une série télé pour adolescents. Je me dévoile énormément. C’est comme un journal intime et ça arrive à point dans mon chemin. Je sais que ce que je présente est réellement ce que je suis. Je reconnecte avec une certaine jeunesse en moi, mais une jeunesse mature. »

Au point de vue musical, l’artiste dans la trentaine a complètement renouvelé son équipe. Elle a notamment travaillé avec Charles Robert-Gaudette, Rosie Gallant et Kayla Diamond qui ont apporté une nouvelle approche. 

« Il y a une grosse recherche qui s’est faite avec cet album. J’ai passé tout un été en studio avec de gros synthétiseurs. Nous avons cherché des sons en nous inspirant de mes influences des années 90. »

Grâce à tout ce travail, la Rimouskoise d’origine peut présenter un album dont elle est fière et une signature musicale singulière. Elle s’est notamment inspirée d’Alanis Morissette, de Sheryl Crow et du groupe The Cranberries. 

« J’écoutais ces artistes quand j’étais ado. Cet album est donc un retour à mes premières inspirations musicales. Ce sont des chansons qui vont rester dans la tête avec des refrains accrocheurs. Ça n’appartient pas exactement aux années 90 ni à l’époque d’aujourd’hui. C’est un amalgame des deux », mentionne-t-elle. 

Deux carrières qui se complètent

Véronique Bilodeau fait de la musique professionnellement depuis 2016. En parallèle, elle possède une agence de marketing. 

« J’adore l’équilibre entre mes deux carrières. Le marketing me permet de rencontrer des gens et de développer des choses en lien avec ma musique. Je suis ma cliente numéro un parce que je peux tester des stratégies sur moi. Je suis tout le temps en train de créer du contenu. Les deux se nourrissent », dit-elle. 

Bien qu’elle soit principalement à Montréal pour le travail, l’artiste a un profond attachement envers sa région natale. 

La pochette de l’album Nos étés rebelles. (Photo courtoisie)

« C’est à Rimouski que j’ai commencé à faire de la musique et plusieurs personnes que j’aime y sont. Quand j’ai lancé mon premier microalbum, l’engouement qui se passait au Bas-Saint-Laurent m’a amené à aller ailleurs. » 

Un lancement de Nos étés rebelles est prévu à Rimouski, le 25 septembre à 20 h 30, aux Bains publics. Il est possible d’entendre le matériel de Véronique Bilodeau sur les plateformes numériques. 

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Marché familial : les créanciers attendent les offres

Le Syndic Raymond Chabot a tenu une rencontre avec les créanciers impliqués dans la faillite du Marché familial de Saint-Anaclet-de-Lessard jeudi après-midi.

« Les créanciers attendent l’ouverture des soumissions (7 octobre). Plusieurs intéressés nous ont contactés, mais il est trop tôt pour anticiper le résultat », indique le responsable du dossier chez Raymond Chabot, Guyllaume Amyot.

Trois lots distincts

Les actifs sont séparés en trois lots distincts pour lesquels les intéressés ont jusqu’au 7 octobre à 14 h pour déposer une offre.

Le premier lot est constitué de l’immeuble et du terrain situé au 10, rue Principale Est à Saint-Anaclet-de-Lessard. L’immeuble construit en 1978 est évalué à 331 700$. Ce lot inclut les chambres froides, les comptoirs et les présentoirs considérés comme fixes à l’immeuble.

Le lot numéro 2 se compose de l’équipement et du mobilier. Il comprend notamment plusieurs présentoirs réfrigérés, un congélateur vertical de trois portes, un congélateur tombeau, un comptoir et des présentoirs réfrigérés, une machine à barbotine et un ensemble de chariots et de bacs d’épicerie, sans oublier du matériel de cuisine, un système de caisse, du mobilier de bureau et du matériel informatique, le tout évalué à 99 600$.

Le Marché Familial/Boni-Soir de Saint-Anaclet. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Enfin, l’inventaire évalué à 20 000$ représente le 3e lot. On y retrouve un ensemble de marchandises diverses, breuvages assortis, croustilles, cannages assortis, nourriture sèche, chocolats et bonbons assortis, produits congelés, pâtisseries assorties, produits pour animaux, produits ménagers et cosmétiques assortis.

Visite possible le 25 septembre

Les biens pourront être examinés au 10, route Principale Est à Saint-Anaclet-de-Lessard le 25 septembre entre 10 h à 13 h.

Dette de 470 000 $

Raymond Chabot précise que le montant de la créance est de 470 000$ et que les trois principaux créanciers garantis sont la BDC, la SADC de la Neigette et la MRC Rimouski-Neigette.

« L’entreprise doit également environ 50 000$ à son principal fournisseur Sobeys et à quelques petits fournisseurs », souligne le responsable du dossier chez Raymond Chabot, Guyllaume Amyot.

Des repreneurs ?

« Nous sommes déjà en contact avec des gens la MRC de Rimouski-Neigette et d’autres personnes qui nous ont contactés. On sent un certain intérêt à voir un commerce de proximité reprendre les actifs. C’est le processus qui va déterminer de la suite des choses », affirme monsieur Amyot.

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Faune en danger, venaison parasitée, cinq randonnées à l’Ouest et à l’Est !

Cette semaine à « Rendez-Vous Nature », 2025 est une saison de chasse permissive, avec plus d’orignaux à récolter, mais moins d’agents pour les protéger.

En entrevue avec Ernie Wells, le président du syndicat des agents, Martin Perreault, estime que la faune est menacée plus que jamais. Des chasseurs se débarrassent souvent trop vite d’une venaison
qui malgré des points blancs, vers ou larves logées dans la viande sauvage, demeure propre à la consommation humaine, selon un spécialiste des maladies de la faune, le médecin vétérinaire Denis Harvey. Et Alexis Nantel; Alexis le Randonneur à TVA Sports, propose cinq randonnées au Québec, en Ontario et au Nouveau Brunswick.

Tout cela à « Rendez-Vous Nature », diffusée dès ce 20 septembre via 30 radios au Bas-Saint-Laurent, Gaspésie, Côte-Nord, Outaouais, Laurentides, Abitibi-Témiscamingue, Lanaudière, Mauricie, Saguenay – Lac-Saint-Jean, Nord-du- Québec, Québec, Port-Menier (Anticosti), Iles-de-la-Madeleine, et Nord du Nouveau Brunswick. Et sur le web à rendez-vousnature.ca, en rappel en semaine à la rubrique « Émissions de radio », en balado sur le journal Le Soir.ca Rimouski et sur Balados Québec.

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Carrefour 50+ : des tapis pour le plaisir et la santé

Le Carrefour 50+ du Québec remet 10 tapis multijeux aux clubs de la MRC Rimouski-Neigette, dans le cadre du programme Circonflexe : Prêt-pour-bouger. Il s’agit d’un programme du Gouvernement du Québec, géré par Loisir et Sport Bas-Saint-Laurent, en collaboration avec la MRC Rimouski-Neigette et SP Canada Bas-Saint-Laurent.

Ces équipements permettront aux membres des clubs de jouer au curling sur tapis, au palet ou encore à la pétanque intérieure.

Le coût total du projet est de 50 000 $, selon le directeur général du Carrefour 50+, Harold Lebel.

« Un peu plus de 30 000 $ proviennent de Loisirs et Sports Bas-Saint-Laurent. C’est un bon montant, mais c’est aussi un bon investissement et on en voit les impacts », déclare monsieur Lebel.

Il a également souligné le travail de Lucille Porlier, agente de projet, dont l’implication a permis la concrétisation de l’initiative.

Harold Lebel et Richard Rancourt (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Le président du Carrefour 50+, Richard Rancourt, explique pour sa part que le projet inauguré jeudi a été rendu possible parce qu’une opportunité a su être saisie par son organisme.

« Au départ, le programme Circonflexe était un programme destiné aux MRC. On y a vu une opportunité, parce que la MRC Rimouski-Neigette n’y avait pas déposé d’offres, donc on s’était dit qu’on serait opportuniste, en allant chercher le maximum de ce qu’on pourrait avoir », mentionne-t-il en ajoutant que les tapis ont aussi un aspect pratique, puisqu’il est facile de les entreposer.

10 tapis pour 10 clubs

Les 10 clubs bénéficiaires — de Saint-Valérien à Saint-Anaclet, en passant par Sainte-Agnès, Bic, Saint-Fabien, Saint-Pie X, Trinité-des-Monts, Sacré-Cœur et Pointe-au-Père — accueilleront donc ce nouvel outil d’animation qui contribuera au dynamisme de leur milieu.

« Ces jeux favorisent l’activité physique. Ils sont aussi bons pour la mémoire, puisqu’il y a des points à calculer en jouant et qu’il faut avoir conscience du fonctionnement du jeu. C’est bon aussi pour l’équilibre et la dextérité, tout comme pour briser l’isolement. C’est donc bon pour le moral et pour le physique », conclut la présidente des clubs du secteur Rimouski-Neigette et secrétaire du club de Pointe-au-Père, Lucie Dubé.

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Pornographie juvénile : Sébastien Hallé en attente de sa peine

Sébastien Hallé, 44 ans, de Rimouski, arrêté le 5 avril 2023 relativement à un dossier de pornographie juvénile pour lequel il a plaidé coupable, est toujours en attente de sa peine.

Prévues vendredi dernier (12 septembre), les observations sur sentence ont été reportées au 10 octobre, tout comme la déclaration de culpabilité, en raison de l’encombrement du rôle.

Le juge de la Cour du Québec, Martin Gagnon, a reçu le plaidoyer de culpabilité. Il a ordonné la confection d’un rapport présentiel avant de guider le tribunal sur la peine appropriée à imposer.

Les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs, en collaboration avec l’équipe du module technologique secteur Est de la Sûreté du Québec, ont procédé à l’arrestation de l’accusé.

« Au même moment, les policiers ont réalisé une perquisition dans le domicile du suspect où du matériel informatique a été saisi pour analyse », précisait le porte-parole de la SQ, Claude Doiron, au moment de l’arrestation de l’accusé.

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Premiers locataires à la Maison mère des Sœurs du Saint-Rosaire

Serviloge annonce l’arrivée des premiers locataires dans les 44 logements de la Maison mère de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, qui a été acquise par l’organisme en mars 2024.

Les déménagements des locataires débuteront officiellement dès ce lundi 22 septembre et se dérouleront sur quelques semaines.

Entretemps, Serviloge se prépare à sélectionner, par l’entremise du Portail d’accès logement Rimouski-Neigette, les futurs locataires des 47 nouveaux logements sociaux et abordables, situés sur l’avenue Belzile.

Ce nouveau bâtiment sera relié à la Maison mère par une passerelle. Son ouverture est prévue pour le début de l’année 2026.

Ensemble, ces deux projets représentent des investissements de 40 M$.

Le président de Serviloge, Mario Canuel. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« L’arrivée des premiers locataires des 44 logements nouvellement construits dans l’aile est de la Maison mère est bien plus qu’une étape immobilière, c’est un véritable projet de société qui prend vie. C’est la concrétisation de la mission de Serviloge depuis ses débuts, celle de créer des milieux de vie inclusifs, dynamiques et porteurs d’avenir », déclare le président de Serviloge, Mario Canuel.

256 nouvelles unités

D’ici le 1er octobre, ce sont donc des locataires de 109 unités qui prendront possession de leur nouveau logement. Il est question de 53 logements de Logeri Inc. au 373 rue Alcide C. Horth, de 12 logements de l’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN), avec son projet COS PLUS et des 44 logements de la Maison mère.

Il est aussi prévu que 147 nouveaux logements seront livrés d’ici au 1er février 2026, soit les 100 unités abordables du projet de Mission Unitaînés, ainsi que les 47 unités de la deuxième phase du projet de Serviloge, mentionné plus tôt.

Le directeur général de l’OHRN, Alain Boulianne, souligne le caractère historique de cet accomplissement, porté par les partenaires du Portail d’accès logement Rimouski-Neigette.

« 256 logements seront livrés dans une période de quatre mois, ça s’est rarement vu dans notre communauté, alors on tenait à le souligner aujourd’hui. 2026 s’annonce fertile en matière de nouvelles annonces, concernant de nouveaux partenariats, toujours dans l’objectif premier de simplifier le processus pour les recueillants et les personnes de la communauté qui souhaitent avoir accès aux infrastructures », mentionne monsieur Boulianne.

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Autoroute 20 : un conducteur de 17 ans perd la vie

Une jeune automobiliste de 17 ans a perdu la vie à la suite d’une collision survenue, vers 18 h 30, sur l’autoroute 20 à la hauteur de Saint-Anaclet-de-Lessard.

Une camionnette, qui circulait en direction ouest, aurait dévié de sa voie pour entrer en collision avec l’autre véhicule, conduit par la victime, en sens inverse.

Transporté à l’Hôpital régional de Rimouski, l’adolescent a finalement succombé à ses blessures. Il a été incarcéré lors de l’impact.

Selon les premières constations, le conducteur de la camionnette aurait subi un malaise.

La Sûreté du Québec enquête sur les causes et circonstances ayant mené à cet événement.

Avec l’aide de La Presse Canadienne

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Autoroute 20 : un automobile entre la vie et la mort

Un automobiliste se trouve dans un état critique à la suite d’une collision survenue jeudi, vers 18h20, sur l’autoroute 20 à Saint-Anaclet-de-Lessard.

Une camionnette aurait dévié de sa voie pour heurter de plein fouet la voiture de la victime, qui circulait en sens inverse.

La victime a été transportée à l’Hôpital régional de Rimouski afin de soigner ses blessures jugées très sérieuses. Elle est demeurée coincée dans son véhicule pendant un certain temps avant d’être prise en charge par les services d’urgence.

Un malaise du conducteur de la camionnette pourrait avoir causé la collision. Des enquêteurs spécialisés de la Sûreté du Québec. ont été dépêchés pour analyser la scène.

L’autoroute 20 demeure fermée à la circulation. Un détour a été mis en place par la route 132.

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Formule Kia inaugure sa concession de 6 M$ à Rimouski

Équipe Formule a officiellement inauguré sa nouvelle concession Formule Kia, un projet de 6 M$ construit sur le boulevard Sainte-Anne à Rimouski.

Près d’une centaine d’invités, dignitaires et partenaires ont pris part à l’événement mercredi soir, en compagnie du propriétaire, Jean-Michel Simard, pour souligner le travail d’une trentaine d’artisans et de fournisseurs de la région.

Érigé par Technipro BSL, l’établissement de 15 800 pieds carrés marque un tournant pour l’entreprise qui souligne cette année son 25e anniversaire. Il s’agit de la deuxième concession Kia au Québec à être une construction neuve complète.

Conforme au nouveau programme d’image de la marque, le bâtiment mise sur un design contemporain. Il comprend une salle de montre élégante, un atelier mécanique moderne, un espace d’accueil pour la clientèle ainsi qu’un lave-auto automatique réservé aux clients et employés.

Une centaine d’invités ont participé à l’ouverture officielle de la nouvelle concession de Formule Kia. (Folio Photo- Iften Redjah)

« L’effervescence autour de la marque Kia se fait sentir à Rimouski. Les ventes sont en croissance et plusieurs anciens clients sont maintenant de retour dans nos nouvelles installations. Cette nouvelle concession confirme la volonté de notre famille de continuer à mettre de l’avant cette marque en pleine croissance », a déclaré monsieur Simard.

Nouvelle vocation pour l’ancien site

L’ancienne concession abritera désormais Formule Occasion, spécialisée dans la vente de véhicules d’occasion de toutes marques.

Le motoriste bien connu Carl Richard y installera aussi son atelier d’entretien et de réparation de véhicules européens de luxe, notamment BMW, Mini, Audi et Porsche. Actif depuis 1998, il est entouré de trois mécaniciens expérimentés.

Les invités ont procédé à une visite guidée des lieux. (Folio Photo- Iften Redjah)

« C’est le meilleur des deux mondes, autant pour monsieur Richard, qui recherchait un lieu clé-en-main, que pour nous, qui souhaitions maximiser l’usage du bâtiment existant », a souligné Jean-Michel Simard.

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Objectifs bien différents pour l’Océanic

C’est avec un programme double, vendredi et samedi, que l’Océanic entreprendra sa 31e saison dans la LHJMQ avec la visite du Drakkar de Baie-Comeau.

Bonne nouvelle pour commencer : sauf pour Mathis Langevin qui est au camp principal de l’Avalanche du Colorado, tout le personnel est disponible. Ce qui signifie que le choix de première ronde de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, fera sa rentrée. 

Blessé au début du camp d’entrainement, il n’a pas disputé de parties préparatoires. Vendredi, il jouera sur un trio complété par Mathys Dubé et l’Américain Oliver Czaja. 

Zack Arsenault tente de déjouer un adversaire à l’entraînement. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

« Zack va aussi être sur un de nos deux avantages numériques. On va voir comment il se sent. Ça fait longtemps qu’il n’a pas joué c’est un joueur de 16 ans qui va avoir des hauts et des bas. Mais pour moi, Zack a clairement une capacité offensive extrêmement dominante », estime Joël Perrault.

Une autre réalité

Après deux saisons compétitives à la barre de l’Océanic, l’entraineur-chef composera avec une tout autre réalité, cette année. Bien des observateurs ne voient pas l’équipe accéder aux séries.

« C’est important que notre groupe s’améliore de match en match. On va vouloir gagner des matchs de hockey. On a des gardiens qui vont nous permettre de le faire, on a une profondeur avec nos vétérans qu’on a ajoutés. Je ne commencerai pas à parler de séries éliminatoires avant le premier match de la saison », souligne l’entraineur-chef.

« Ça va être une autre réalité. J’adore le groupe avec lequel on travaille depuis le jour 1 et on a beaucoup d’enthousiasme à l’aréna. Il y a une petite naïveté quand tu commences dans la ligue. Tout est nouveau et comme entraîneur, c’est plaisant de travailler avec eux. » 

Pas de capitaine

La saison va s’amorcer sans capitaine. Émile Duquet, Luke Patterson et Jack Martin porteront un A.

« On ne veut pas mettre la pression sur qui que ce soit pour commencer. On est très confiant avec le groupe de leaders qu’on a nommés. On est allé avec nos trois joueurs de 20 ans qui ont beaucoup d’expérience dans la ligue. Deux de ces gars-là viennent d’arriver de l’extérieur et on aime beaucoup ce qu’ils amènent à chaque journée. Et, on a appris à connaître Jack, l’an dernier, avec tout ce qu’il nous a donné en séries éliminatoires », explique Perrault.

Jack Martin (Photo courtoisie)

William Lacelle

Avec Lacelle et Langevin, l’Océanic va miser sur un des meilleurs duos de gardiens de la ligue, sinon, le meilleur. 

Le premier en est à son année de repêchage dans la LNH et déjà, il a été invité à un rendez-vous important avec le Match des Espoirs de la LHJMQ qui se tiendra le 21 octobre.

William Lacelle (Photo Le Soir – René Alary)

« Je prends ça une journée à la fois, puis j’essaie de ne pas trop penser en avant, en restant dans le moment présent. C’est toujours le fun de recevoir des invitations, mais, c’est dans un mois et comme j’ai dit avant, je prends ça un jour à la fois », mentionne le gardien.

Lacelle  a connu une saison exceptionnelle l’an dernier mettant notamment la main sur le Trophée Jacques-Plante pour la meilleure moyenne de buts alloués (2,38) dans le circuit. Une blessure en fin de saison et le brio de Mathis Langevin l’ont relégué au rang de substitut pour une bonne partie des séries et la Coupe Memorial.

« Je n’avais jamais été blessé. C’était une nouvelle expérience pour moi et j’ai appris beaucoup. Dans un sens, c’était bon pour moi d’avoir vécu ça dans de longues séries et de voir ce que ça prend pour gagner. J’ai eu la chance de voir les guerriers qu’on avait dans notre équipe. J’aurais aimé voir de l’action, c’est sûr, ce n’était pas facile d’être sur le banc. Mais, c’est le hockey. Mathis faisait la job. Ce n’était pas mon moment. »

Le gardien sait que bien des « experts » voient l’Océanic en bas de classement.

« C’est sûr qu’ils peuvent dire ce qu’ils pensent, mais à la fin de la journée, c’est nous qui croyons en nous dans la chambre. On est meilleur que ce que tout le monde va dire et je suis sûr qu’on va constituer une petite surprise cette année. Je suis très impressionné pour notre groupe. Même si j’ai 18 ans, je suis un des vétérans et je veux être là pour nos jeunes. Ils vont être très excités de jouer le premier match et il va y avoir des petites erreurs demain. Mais, je vais être là pour les aider. »

À sa troisième saison, Mathis Dubé en est un qui est appelé à jouer un rôle davantage axé sur l’offensive. 

« Il y aura beaucoup d’adversités cette année. Mais, on a un beau groupe et on va être capable de causer plusieurs surprises, j’en suis convaincu. Tous nos jeunes travaillent fort. Si tout le monde embarque là-dedans, je suis convaincu qu’on va aller chercher de grosses victoires », estime le Rimouskois.

En bref

Les défenseurs, Luka Romaniak et Guillaume Gleason, ainsi que les attaquants, Alex Massé et Samuel Thibault, seront laissés de côté vendredi…  En l’absence de Langevin, Jacob St-Cyr a été rappelé des Dragons du Collège Laflèche (Trois-Rivières), de la Ligue de hockey collégiale du Québec, en division 1… Comme le veut la coutume, un festival d’ouverture va marquer le lancement de la saison, vendredi et samedi, dans le stationnement du Colisée. Il y aura notamment un spectacle de Gab et les Dynamiteurs. Ça commence à 16 h, vendredi et 13 h 30, dimanche… 

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