Vue lecture
Quelques moments forts de la campagne électorale municipale
Réaliser un projet municipal de A à Z
De jeunes élus veulent changer leur ville pour les générations futures
Les élues municipales doivent apprendre à se faire confiance
Mieux comprendre les rouages de l’écosystème municipal
La politique municipale, un sport extrême?
Sébastien Bolduc s’apprête à faire une annonce

Le conseiller municipal du district de Sacré-Cœur, Sébastien Bolduc, annoncera ce mardi 23 septembre, ses intentions en vue des élections municipales du 2 novembre prochain.
Rappelons que monsieur Bolduc a mentionné au Soir.ca, le 9 septembre dernier, qu’il était en réflexion à savoir s’il se représenterait comme conseiller ou s’il tenterait de devenir maire de Rimouski.

En effet, après le Marathon de Rimouski, le président de l’événement disait vouloir prendre quelques jours de réflexion avant d’annoncer officiellement son intention. C’est donc le résultat de cette réflexion, qui sera annoncé mardi.
Si monsieur Bolduc décide de se joindre à la course à la mairie, il y affrontera le maire sortant, Guy Caron, ainsi qu’un autre candidat, Sébastien Cyr.
Maïté Blanchette Vézina déterminée à défendre la région

Maïté Blanchette Vézina a l’intention de continuer à faire avancer les dossiers régionaux, même si elle agira désormais comme députée indépendante à l’Assemblée nationale. N’ayant plus à suivre la ligne de partie, elle soutient pouvoir amener du poids à Québec.
« Je vais continuer de défendre les citoyens et de répondre à leurs besoins. Ça me permet de ne plus avoir à défendre des décisions qui ne correspondent pas aux raisons pour lesquelles j’ai été élue », dit-elle.
L’ex-ministre des Ressources naturelles et des Forêts rappelle que des projets tels que le prolongement et l’élargissement de l’autoroute 20, le transport aérien au Bas-Saint-Laurent et la traverse Rimouski-Forestville sont toujours en attente. Elle ne sentait pas le soutien de la Coalition Avenir Québec (CAQ).
« J’ai tenté d’utiliser la voie intérieure du parti pour faire avancer ces projets, malheureusement ça n’a pas été entendu. »
Bien que la nouvelle ministre régionale soit désormais la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, madame Blanchette Vézina dément le fait que Rimouski sera laissé de côté.
« Je vais défendre publiquement mes dossiers. Parfois, notre formation politique gère en fonction de ce qui sort dans les médias. Pour moi, c’est possible que des dossiers avancent peut-être mieux. Ma volonté de travailler avec Amélie Dionne est entière et j’espère que ce sera la même chose pour elle. »

Maïté Blanchette Vézina cite en exemple le travail du député péquiste de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé.
« Il n’est pas au gouvernement, mais il réussit à faire avancer des dossiers. Je ferai la même chose, soit d’agir avec fougue en pouvant naviguer dans l’appareil gouvernemental. »
Projets régionaux mis de côté
La députée de Rimouski déplore que les projets régionaux soient mis de côté au détriment de ceux dans les grands centres au sein du leadership du premier ministre François Legault. En point de presse à Québec, la semaine dernière lorsqu’elle a annoncé son départ, Madame Blanchette Vézina a notamment parlé du troisième lien à Québec ou du port de Montréal.
« S’il y avait une réelle volonté politique de faire les deux, on pourrait. Il faut une vision claire de la protection des services en région. Le projet de réfection de l’Hôpital régional de Rimouski est sur le PQI depuis 10 ans. J’ai tenté de le faire avancer, mais c’est encore reporté parce qu’on priorise d’autres établissements ailleurs et pas nécessairement en région. »

Elle ajoute que le dernier remaniement ministériel aurait pu être une occasion de nommer des députés de la Gaspésie à des postes de ministres.
« Le premier ministre aurait eu l’occasion de nommer des gens. Ça démontre le peu de considération pour cette région. »
Perte de confiance
Le lien de confiance envers le premier ministre caquiste a commencé à s’effriter pendant la gestion de la réforme du régime forestier. La députée indépendante soutient qu’elle répondait à une commande de son gouvernement lorsqu’elle a mis en place le projet de loi 97.
« Pour moi, c’était difficile à comprendre et je n’ai pas eu d’explications claires. C’est devenu évident que je ne pouvais pas continuer avec ce leadership. Nous avons besoin, pour la pérennité de la CAQ, d’avoir une réflexion lucide et claire sur l’avenir du parti. J’invite le premier ministre à réfléchir à un plan de relève. »
La CAQ a trois députés en moins depuis son remaniement ministériel du 11 septembre dernier. En plus de Maïté Blanchette Vézina, Andrée Laforest et Pierre Dufour ont aussi quitté le parti.
Lomer Gouin, dans les limbes de la mémoire
Si la tendance se maintient, le gouvernement fédéral n’atteindra pas ses objectifs climatiques
Selon des estimations de l’Institut climatique du Canada, les émissions de gaz à effet de serre du pays étaient presque aussi élevées l’an dernier que l’année précédente.
Le Canada n’aurait réduit ses émissions que de 8,5% par rapport à 2005.
Or, l’objectif du gouvernement fédéral est de réduire d’ici 2030 les émissions du pays de 40 à 45% par rapport à 2005.
L’institut explique que le Canada raterait cette cible à cause de:
- l’affaiblissement des politiques climatiques;
- la hausse de la production de sables bitumineux.
[L'article Si la tendance se maintient, le gouvernement fédéral n’atteindra pas ses objectifs climatiques a d'abord été publié dans InfoBref.]
Exclue du gouvernement, Maïté Blanchette Vézina quitte la Caq

La députée de Rimouski, qui était avant le remaniement de la semaine dernière ministre des ressources naturelles et des forêts, a annoncé qu’elle siégerait désormais en tant que députée indépendante.
Maïté Blanchette Vézina avait indiqué à la suite du remaniement que sa confiance envers François Legault avait été «ébranlée».
La députée reproche notamment à Legault d’avoir trahi son engagement envers les régions.
- Elle invite le premier ministre à «réfléchir sérieusement à son plan de relève».
[L'article Exclue du gouvernement, Maïté Blanchette Vézina quitte la Caq a d'abord été publié dans InfoBref.]
Seule la moitié des Canadiens parlant une langue officielle et en situation minoritaire se font soigner dans leur langue
Selon Statistique Canada, en 2022, 51% des adultes parlant une langue officielle minoritaire dans leur province ont reçu des soins de santé dans leur langue.
Au Québec, 67% des anglophones ont reçu des soins en anglais.
Au Nouveau-Brunswick, 83% des francophones ont reçu des soins en français.
En Ontario, seulement un tiers des francophones ont pu être soignés en français.
[L'article Seule la moitié des Canadiens parlant une langue officielle et en situation minoritaire se font soigner dans leur langue a d'abord été publié dans InfoBref.]
Rimouski : Blanchette Vézina n’affrontera pas Caron à la mairie

Maïté Blanchette Vézina n’affrontera pas Guy Caron à l’élection à la mairie de Rimouski. En confirmant son départ de la Coalition avenir Québec pour siéger comme députée indépendante, elle a réitéré qu’elle complétera son mandat à l’Assemblée nationale jusqu’en 2026.
« Ce n’est pas pour aller à la mairie de Rimouski », a-t-elle indiqué d’entrée de jeu, en saluant les journalistes présents lors de l’annonce de son départ de la CAQ.
Alors que le navire caquiste prend l’eau et que ses perspectives de réélection en 2026 paraissent minces, des voix s’élevaient pour suggérer à Maïté Blanchette Vézina de défier Guy Caron à la mairie de Rimouski, le 2 novembre prochain.
Plusieurs acteurs proches de l’hôtel de ville et dans certains cercles économiques de Rimouski avaient confié au Soir.ca espérer un tel duel.
Son parcours professionnel, ses contacts politiques et sa connaissance des dossiers lui donnent l’étoffe pour diriger une ville comme Rimouski. Plusieurs candidats potentiels, qui se disent en réflexion, attendent en fait de savoir ce que Maïté décidera », soulignait une source près de l’hôtel de ville.

En s’adressant au caucus de la CAQ, jeudi, Maïté Blanchette Vézina a de nouveau dénoncé le manque de vision claire du premier ministre François Legault envers les régions du Québec pour expliquer sa décision.
La semaine dernière, madame Blanchette Vézina a perdu son poste de ministre des Ressources naturelles et des Forêts et de ministre responsable de l’Est-du-Québec.
Cinq provinces derrière le Québec pour le recours à la disposition de dérogation
Maïté Blanchette Vézina blâme le premier ministre

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, quitte la Coalition Avenir Québec (CAQ) et agira comme indépendante à l’Assemblée nationale. Elle a dénoncé le manque de vision claire du premier ministre François Legault envers les régions du Québec.
Madame Blanchette Vézina s’est adressée au caucus de la CAQ, jeudi, pour annoncer la décision qu’elle a prise dans les derniers jours après avoir perdu son poste de ministre des Ressources naturelles et des Forêts et de ministre régionale. Elle a réitéré sa perte de confiance envers le premier ministre François Legault.
« J’ai défendu les défis qui m’étaient confiés avec engagement et loyauté, n’hésitant pas à prendre des coups pour l’équipe lorsqu’il le fallait. Pour aller au combat ensemble, il faut savoir clairement ce qu’on défend, y adhérer et surtout avoir confiance en son chef et sa garde rapprochée. Malheureusement, ce n’est plus le cas pour moi », a-t-elle affirmé en point de presse à Québec.

La députée s’interrogeait depuis plusieurs mois sur la direction de la CAQ. Elle soutient que le parti a besoin d’un leadership qui veut faire des régions une priorité.
« Malgré les nombreuses suggestions, force est de constater qu’aucune vision claire et porteuse ne s’est imposée. Confier à une seule ministre la responsabilité d’un territoire plus grand qu’un pays comme la Suisse, alors que de nombreux députés de la CAQ y sont élus, illustre bien ce manque de considération. Ce sont pourtant les régions qui ont fait élire le parti », dit-elle.

Maïté Blanchette Vézina a notamment déploré l’inaction pour la finalisation de l’autoroute 20 ainsi que sa sécurisation sur un tronçon entre Mont-Joli et Rimouski, le chemin de fer en Gaspésie, le déploiement du transport aérien au Bas-Saint-Laurent, la réfection des ports régionaux et la déserte maritime entre les deux rives de l’Est-du-Québec.
« Je ne peux plus continuer d’endosser des décisions qui sont prises sur le dos des régions. Les régions éloignées ne peuvent pas être vues comme périphériques. Elles doivent être au cœur du projet québécois. »
L’avenir de François Legault
La députée élue en 2022 invite le premier ministre à entreprendre une grande réflexion quant à son avenir au sein de la CAQ.
« Un chef doit savoir reconnaître le moment de préparer la relève pour assurer la continuité et la vitalité de ce qu’il a bâti. J’invite le premier ministre à réfléchir sérieusement à ce plan de relève. Pour moi, le lien de confiance est brisé. »
Place des femmes
Maïté Blanchette Vézina déplore aussi que la place des femmes au sein du conseil des ministres n’ait pas été mieux affirmée.
« Nous avons dans nos rangs de nombreuses femmes compétentes et inspirantes qui auraient pu occuper un rôle accru. Le Québec doit être exemplaire en matière de parité et de représentativité. Ce sont des valeurs fortes pour les citoyens du Québec et ce n’est pas le cas en ce moment. »
La réforme du régime forestier de la politicienne, dévoilé le printemps dernier, a été vivement critiquée par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes. Plusieurs d’entre elles ont dénoncé une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des usagers du territoire.

Face à cette fronde, Maïté Blanchette Vézina a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure.
Maïté Blanchette Vézina a confirmé qu’elle terminera son mandat et qu’elle ne se présentera pas à la mairie de Rimouski. Elle a aussi mentionné son intention de se représenter en 2026, mais n’a pas précisé si ce serait avec un autre parti politique. Elle n’a pas écarté un retour avec la CAQ si le chef était différent.

Mont-Joli : rigueur et développement dans le dernier mandat

Le maire sortant de Mont-Joli, Martin Soucy, a profité de la dernière séance du conseil municipal pour présenter le bilan de ce mandat de quatre ans qu’il qualifie de positif et d’intéressant pour l’avenir.
« Nous avons redressé les finances publiques et jeté les bases pour du développement, notamment par l’acquisition de terrains par la Ville. Tout est en place pour de grandes réalisations au cours du prochain mandat en termes de développement immobilier et de développement du parc industriel », mentionne-t-il d’entrée de jeu.
Seul candidat à la mairie de Mont-Joli pour l’instant, monsieur Soucy signale que le développement Pelletier/Lebel, situé à l’arrière du centre d’achat et le développement Joliette, au nord-est de la ville, vont accueillir deux plus de 500 unités de logement.
Pour les élus, il s’agissait de la dernière séance publique avant le déclenchement de la campagne électorale municipale.
La conclusion est unanime chez les élus : le dernier mandat fut positif, mais il laisse d’abord et avant tout les coudées franches à la prochaine administration pour veiller à l’édification de nombreux projets porteurs d’avenir.
Diminution de la dette
Parmi les faits saillants, monsieur Soucy souligne que la dette à long terme de la Ville a nettement diminué. Concrètement, après l’exercice budgétaire 2024, la dette de Mont-Joli a fondu de 9,5% pour se situer à 8,7 M$, ce qui place Mont-Joli parmi les villes centres du Québec les moins endettées.
« En ces temps d’incertitude économique, Mont-Joli est en excellente posture financière et sa capacité d’emprunt pour créer de nouveaux projets est des plus enviables », affirme-t-il.
Le maire ajoute que la rigueur budgétaire du conseil municipal sortant a permis de jeter de bonnes bases de développement, notamment par la réalisation de travaux d’infrastructures souterraines, sans augmenter le fardeau fiscal des Mont-Joliens.

« Nous avons travaillé fort pour obtenir du financement gouvernemental pour la réalisation de travaux d’infrastructures souterraines pour 20 M$. Les citoyens peuvent compter sur un réseau beaucoup plus fiable répondant aux normes environnementales et aux besoins de l’ensemble de la population. La dernière réalisation à ce chapitre est la réfection du boulevard Jacques-Cartier et de l’avenue Quimper dont les travaux se sont achevés en août 2025 », affirme monsieur Soucy.
Des luttes gagnées, d’autres à venir
Parmi les grands projets qui ont été réalisés au cours des dernières années à Mont-Joli, le maire sortant parle de l’édification du carrefour giratoire, la construction de l’Amphithéâtre Desjardins, l’inauguration d’une toute nouvelle caserne incendie et l’achat du 300 avenue du Sanatorium (ancien édifice de la MRC de la Mitis) dans le but d’en faire un centre névralgique des loisirs, des sports et de la culture, tout en abritant sous le même toit des organismes sociaux et intermunicipaux.
Parmi les principaux enjeux surmontés par le conseil municipal, monsieur Soucy mentionne la sauvegarde des services de la SAAQ et la lutte pour préserver les services d’urgence au Centre hospitalier de La Mitis.

« Le principal dossier à venir sera de ramener les services de l’administration de la justice dans La Mitis. On continue d’y croire et on ne va pas lâcher », assure Martin Soucy, qui vise un troisième mandat à la mairie de Mont-Joli.
« Je pense avoir prouvé que je peux faire le travail et j’ai encore le goût de m’investir pour un autre quatre ans pour le développement de Mont-Joli », lance-t-il.
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Sainte-Luce : Micheline Barriault se lance pour un 2e mandat

La mairesse sortante de Sainte-Luce, Micheline Barriault, qui a confirmé en juillet dernier qu’elle solliciterait un deuxième mandat à la mairie de Sainte-Luce, lance sa campagne électorale en vue des élections du 2 novembre prochain.
Sous le thème « Ensemble pour Sainte-Luce », madame Barriault exprime vouloir poursuivre le travail amorcé avec son équipe, par voie de communiqué.
« Depuis quatre ans, j’ai eu l’honneur de travailler aux côtés de nos citoyens, de porter des projets qui nous ressemblent et de bâtir ensemble une Sainte-Luce dynamique, accueillante et tournée vers l’avenir. »
La mairesse sortante estime que les prochaines années seront porteuses de nouvelles réussites pour sa municipalité.
« Sainte-Luce a encore tant de potentiel à faire rayonner. Je souhaite continuer à travailler avec vous, à écouter vos idées et à mettre en valeur notre milieu de vie exceptionnel. Ensemble, nous avons démontré que la force d’une communauté unie permet d’accomplir de grandes choses. »
Critiques parfois dures
Au début de juillet, Micheline Barriault avait aussi mis en relief les aspects plus difficiles de son travail.
« Comme bien des élus, j’ai été confrontée à des critiques parfois dures sur les réseaux sociaux. J’ai reçu des commentaires souvent injustes et parfois blessants, mais je ne laisse pas ces cas isolé définir qui nous sommes comme population. »
Elle avait cependant soulevé que le soutien qui lui avait été accordé de la part de citoyens, d’entrepreneurs et de membres de comité, l’avait convaincu de continuer.

Finalement, la mairesse sortante, candidate à la mairie, annonce qu’elle dévoilera prochainement l’ensemble des membres qui se présenteront à ses côtés pour former la nouvelle équipe de conseillers municipaux.
« Ensemble, nous formerons une équipe forte et dévouée, prête à porter ce beau projet collectif pour les quatre prochaines années », affirme-t-elle.
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Loi sur la laïcité de l’État: le gouvernement fédéral ne la conteste pas sur le fond
Dans son mémoire déposé hier à la Cour suprême dans le cadre de la contestation de la loi québécoise, le gouvernement Carney s’oppose uniquement à l’utilisation – qu’il estime abusive – de la clause dérogatoire.
- Cette clause permet aux provinces d’adopter une loi même si elle ne respecte pas des critères de la Charte canadienne des droits et libertés.
Un argument du gouvernement fédéral est que cette clause ne peut pas être appliquée de façon permanente ni «dénaturer» les droits et libertés garantis par la Charte.
[L'article Loi sur la laïcité de l’État: le gouvernement fédéral ne la conteste pas sur le fond a d'abord été publié dans InfoBref.]
Les vaccins anti-covid ne seront plus gratuits pour tout le monde
La majorité des Québécois devront payer s’ils souhaitent se faire vacciner cet automne contre la Covid-19.
En effet, le gouvernement fédéral a cessé de financer les doses de vaccins.
- Ce sont désormais les provinces qui doivent les acheter.
Selon plusieurs médias, au Québec, la vaccination restera gratuite uniquement pour les personnes jugées vulnérables:
- 65 ans et plus
- résidents en CHSLD
- personnes immunosupprimées ou atteintes de maladies chroniques
- femmes enceintes
- travailleurs de la santé
- adultes vivant en région éloignée et isolée
Pour les autres, une dose coûterait plus de 100 $ en pharmacie.
[L'article Les vaccins anti-covid ne seront plus gratuits pour tout le monde a d'abord été publié dans InfoBref.]
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Élections municipales : Xavier Dionne tentera sa chance à Amqui

Âgé de seulement 19 ans, Xavier Dionne se présente pour devenir conseiller municipal à Amqui. Passionné de politique, il souhaite faire bouger les choses et amener du sang neuf dans sa ville.
L’Amquien fait assurément partie des plus jeunes dans la province à présenter sa candidature en vue des élections municipales du 2 novembre prochain.
« J’ai toujours eu un intérêt envers la politique. Je ne savais pas comment me lancer et depuis quelques mois, les gens me disaient que j’étais un jeune qui pouvait faire avancer les choses. Je crois que le niveau municipal est une belle façon de commencer en politique. C’est un monde que je veux essayer de comprendre », mentionne celui qui se présente dans le district 5.
Xavier Dionne est bien engagé dans sa communauté, notamment avec la mise en place du Tournoi de hockey-balle de la Vallée qui en sera à sa quatrième présentation en 2026. Il a créé ce projet dans le cadre d’un cours en quatrième secondaire.

« Des centaines de joueurs de tous âges des quatre coins de la province participent à cet événement qui fait rayonner Amqui bien au-delà de ses frontières. Être le président et fondateur de ce tournoi m’a permis d’apprendre à gérer des défis, à travailler en équipe et à croire profondément en la force de notre communauté. »
En 2023, le candidat a reçu le titre de Jeune bénévole de l’année par la Ville d’Amqui. Il fait également partie de l’organisation du Festival quad Matapédien et travaille sur un projet de sentier magique. Le jeune homme consacre une grande partie de son temps à arbitrer au hockey.
Ramener les jeunes
S’il est élu, Xavier Dionne a l’intention de travailler à faire revenir les jeunes dans la région après leurs études collégiales et universitaires. Il croit au potentiel de sa ville.
« Ce n’est pas vrai que nous n’avons pas de ressources dans la Vallée. Il faut trouver des façons de faire parler de nous parce que nous avons beaucoup de projets. Parfois, il faut juste une petite tape dans le dos pour faire avancer les choses. Je crois que chacun a un rôle à jouer pour bâtir une municipalité qui nous ressemble. »

Selon lui, la politique municipale a besoin de relève.
« Nous avons besoin d’une relève sérieuse, motivée et prête à investir temps et énergie pour représenter ses concitoyens avec honnêteté et authenticité. Je ferai en sorte d’être toujours à l’écoute, transparent dans mes démarches et déterminé à transformer les idées en projets concrets », dit-il.
Xavier Dionne à l’intention de commencer des études en entrepreneuriat pour éventuellement travailler dans le domaine immobilier.
Élections : Guillaume Sirois passe son tour

L’ex-président de la Chambre de commerce et de l’industrie de Rimouski-Neigette, Guillaume Sirois, qui mentionnait, plus tôt cet été, avoir de l’intérêt pour la politique municipale et pour le siège de conseiller du district de Nazareth, a annoncé qu’il ne se présenterait pas aux élections du 2 novembre prochain.
Dans une publication Facebook, monsieur Sirois réitère qu’il y réfléchissait, mais qu’au terme de sa réflexion, il a pris la décision de ne pas déposer sa candidature, du moins, pas aux élections de 2025.
« J’ai eu le privilège de m’impliquer dans de nombreuses causes lors des dernières années. Des causes enrichissantes, aux multiples secteurs et qui m’ont fait voir une réalité de terrain sous plusieurs angles. Un autre dénominateur commun de ces implications est mon désir d’y aller à fond de train. Mes mandats ne sont généralement pas pris à la légère, pour le meilleur et pour le pire », explique Guillaume Sirois dans une même publication Facebook.
Il ajoute que depuis un peu plus de deux ans, il est aux prises avec certains problèmes de santé, « relativement mineurs, mais agaçant. »
« Nazareth est le quartier où j’ai grandi, où j’ai fait en affaires et où je vis encore avec un grand honneur. Ses citoyens méritent d’avoir une voix forte puisque les défis y sont multiples. La quarantaine étant arrivée, je commence à me connaître et à savoir comment j’aborderais un éventuel mandat. Je ne peux donc pas me résoudre à me lancer dans ce nouveau défi si je ne suis pas au sommet de ma forme », poursuit monsieur Sirois, en soulignant que la décision n’a pas été facile à prendre.

Guillaume Sirois conclut en soulevant le fait que sa réflexion à se lancer en politique lui a permis d’en apprendre plus sur les problématiques vécues par les citoyens du quartier Nazareth.
Il remercie également les personnes qui lui ont fait part de leur appui.
La porte reste ouverte
« Ceci dit, ce n’est qu’un au revoir face à une éventuelle implication politique. J’ai justement eu trop de discussions édifiantes avec mes compatriotes pour y mettre une croix à jamais. La seule certitude à court terme est que cette implication ne sera pas en 2025. »
Edwige Diaz (RN) : "Pour le Rassemblement National, c'est soit la rupture, soit la censure"
We must not let the shooting of Charlie Kirk become Trump’s Reichstag fire
— Permalien
Le gouvernement Carney présentera son premier budget le 4 novembre
C’est ce qu’a annoncé le ministre fédéral des finances François-Philippe Champagne.
Il a affirmé que ce premier budget serait un «investissement générationnel» pour assurer «la résilience» de l’économie canadienne.
Mark Carney avait indiqué en mai que son gouvernement serait en mesure de présenter un budget «plus complet et efficace» à l’automne, au lieu de le présenter au printemps comme c’est le cas habituellement.
[L'article Le gouvernement Carney présentera son premier budget le 4 novembre a d'abord été publié dans InfoBref.]
Chrystia Freeland va se consacrer à l’Ukraine

L’ancienne ministre des finances de Justin Trudeau et actuelle ministre des transports et du commerce intérieur de Mark Carney a annoncé son départ du gouvernement.
Chrystia Freeland resterait pour l’instant députée, mais elle a indiqué qu’elle ne se représenterait pas aux prochaines élections fédérales.
- Freeland avait été élue pour la première fois en 2013.
- Elle avait obtenu un cinquième mandat de députée en avril dernier.
Nouveau rôle diplomatique
Carney a nommé Freeland représentante spéciale du Canada pour la reconstruction de l’Ukraine.
[L'article Chrystia Freeland va se consacrer à l’Ukraine a d'abord été publié dans InfoBref.]
Après les spécialistes, les médecins de famille annoncent à leur tour des moyens de pression
La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec appelle ses membres à cesser de participer aux activités médico-administratives.
- Cette demande exclut les activités qui impacteraient directement les patients, comme les réunions liées à leurs soins et les formulaires dont ils ont besoin.
La Fédération doit rencontrer aujourd’hui de hauts responsables du gouvernement.
Elle a précisé que, si cette rencontre s’avérait «infructueuse», elle pourrait, comme l’a fait la fédération des médecins spécialistes, demander aux médecins de famille de cesser toute activité d’enseignement aux étudiants en médecine.
[L'article Après les spécialistes, les médecins de famille annoncent à leur tour des moyens de pression a d'abord été publié dans InfoBref.]
Des associations patronales et municipales s’opposent aux restrictions fédérales sur les travailleurs étrangers

Elles demandent au gouvernement fédéral de renoncer aux restrictions qu’il a imposées aux entreprises qui font appel à des travailleurs étrangers temporaires.
Ce «front commun» est composé de 8 associations, dont:
- la Fédération des chambres de commerce du Québec;
- le Conseil du patronat du Québec;
- l’Union des municipalités du Québec.
Ces organisations soutiennent que la réduction du nombre de travailleurs étrangers constitue «une menace grave pour la viabilité de nombreuses entreprises».
Elles affirment que ces travailleurs occupent des postes pour lesquels il n’y a pas de main-d’œuvre locale «qualifiée et intéressée».
[L'article Des associations patronales et municipales s’opposent aux restrictions fédérales sur les travailleurs étrangers a d'abord été publié dans InfoBref.]
La Réserve fédérale délibère dans un climat politique tendu
Les gouverneurs de la Fed sont réunis depuis hier pour décider de l’évolution des taux directeurs.
- Une annonce est attendue pour cet après-midi.
Le Sénat américain a confirmé lundi la nomination au poste de gouverneur de Stephen Miran, un ancien conseiller économique de Donald Trump.
- Cette décision est contestée par les démocrates.
En parallèle, le gouvernement américain tente de congédier une gouverneure nommée par Joe Biden, Lisa Cook, en l’accusant d’avoir menti sur des prêts immobiliers.
- Mais une cour d’appel vient de trancher qu’elle pouvait conserver ses fonctions.
[L'article La Réserve fédérale délibère dans un climat politique tendu a d'abord été publié dans InfoBref.]
Blanchette Vézina envisagé comme opposition à Caron

Alors que le bateau caquiste prend l’eau et que ses perspectives de réélection en 2026 paraissent minces, des voix s’élèvent à Rimouski pour suggérer à Maïté Blanchette Vézina de suivre les traces de l’ex-ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, qui a récemment quitté la politique provinciale pour briguer la mairie de Saguenay.
Une éventuelle candidature de la députée caquiste à la mairie pourrait constituer une véritable opposition à Guy Caron, qui semble filer tout droit vers une victoire assurée pour l’élection du 2 novembre.
Plusieurs acteurs proches de l’hôtel de ville et dans certains cercles économiques de Rimouski espèrent un tel duel.
« Monsieur Caron présente un bon bilan à certains égards, mais il est au cœur de la faillite de Novarium et de la Société de promotion économique de Rimouski, ainsi que de toutes les poursuites judiciaires qui en découlent », avance l’une de ces sources, bien au fait des discussions entourant l’avenir politique de la ville.
« Les problèmes de stationnements et l’avenir du centre-ville sont préoccupants. Il y a eu l’arrivée de Costco, mais il n’y a pas de plan économique et commercial qui se tient, notamment pour les parcs industriels. La gestion des différents chantiers est catastrophique. On dépense des millions pour des projets comme le “Quartier culturel”, sans en connaître les véritables retombées. Ce sont des échecs qui collent à son administration ».
Dynamiser le débat
L’arrivée d’une figure connue comme Maïté Blanchette Vézina permettrait de dynamiser le débat municipal.
Mairesse de Sainte-Luce de 2017 à 2021, elle a contribué à positionner Rimouski au premier rang provincial pour les mises en chantier en logement depuis le début de son mandat.

« Son parcours professionnel, ses contacts politiques et sa connaissance des dossiers lui donnent l’étoffe pour diriger une ville comme Rimouski. Plusieurs candidats potentiels, qui se disent en réflexion, attendent en fait de savoir ce que Maïté décidera », souligne une autre source.
Les candidats intéressés par un poste de maire de conseiller en vue de l’élection municipal peuvent déposer leur déclaration de candidature, du 19 septembre au 3 octobre.
Le PQ l’attend de pied ferme
Au lendemain de sa rétrogradation comme ministre des Ressources naturelles et des Forêts ainsi que responsable de l’Est-du-Québec, Maïté Blanchette Vézina jurait vouloir terminer son mandat comme députée de Rimouski jusqu’en 2026.
« J’ai encore envie de représenter les citoyens de Rimouski-Neigette. Je pense toujours que la CAQ est un véhicule efficace pour rassembler les gens qui souhaitent travailler pour l’avenir du Québec », a-t-elle déclaré devant les médias.

Si elle choisit de briguer un nouveau mandat en 2026, madame Blanchette Vézina devra affronter une machine péquiste bien huilée, selon une source politique jointe par Le Soir.
« Maïté se retrouve face au premier ministre après avoir admis que sa confiance envers lui est “affectée”. Pierre Dufour (député d’Abitibi-Est) a été expulsé de la CAQ pour moins que ça (le 5 septembre). Au lieu de s’asseoir dans la dernière rangée de l’Assemblée nationale et d’attendre une défaite annoncée, Maïté devrait sauter dans l’arène municipale », indique cette source, qui désire conserver l’anonymat.
Reprendre le château fort
Le Parti québécois fourbit déjà ses armes à Rimouski. La défaite de 2022 dans ce château fort a laissé des traces.
« Le PQ aura besoin d’une investiture l’an prochain. De nombreuses personnalités d’influence souhaitent prendre le pouvoir avec Paul St-Pierre Plamondon. Les membres auront l’embarras du choix pour désigner leur candidat », prédit cette même source.
Premier face-à-face entre Mark Carney et Pierre Poilievre

Lors de la rentrée parlementaire à Ottawa hier, le premier ministre fédéral a eu de premiers échanges avec le chef du Parti conservateur, qui était de retour à la Chambre des communes après son élection en Alberta le mois dernier.
Le budget fédéral, qui sera présenté le mois prochain, a été le sujet de la rentrée.
Le leader du gouvernement Steven MacKinnon avait récemment indiqué à Radio-Canada que le déficit du premier budget du gouvernement Carney serait «substantiel».
Poilievre a demandé à Carney si un premier ministre avait déjà réussi à doubler le déficit avant même de présenter un budget.
[L'article Premier face-à-face entre Mark Carney et Pierre Poilievre a d'abord été publié dans InfoBref.]
Santé: la fin du recours aux agences privées a permis de faire des économies
Le gouvernement interdit depuis l’an dernier aux hôpitaux et CHSLD de cinq régions d’embaucher du personnel de santé par l’intermédiaire d’agences privées.
Selon Santé Québec, cette interdiction a permis d’économiser presque 700 millions $ entre avril de l’an dernier et juillet de cette année.
- La PDG de Santé Québec Geneviève Biron a indiqué à TVA que ces économies serviront à limiter le déficit de l’agence.
5500 personnes qui travaillaient auparavant dans le privé seraient revenues dans le réseau public à la suite de l’interdiction.
[L'article Santé: la fin du recours aux agences privées a permis de faire des économies a d'abord été publié dans InfoBref.]
Montréal et le gouvernement fédéral investissent 320 millions $ dans le futur quartier Namur-Hippodrome

Ce financement doit servir à amorcer un important projet immobilier.
Il vise à construire jusqu’à 20 000 logements – dont la moitié seraient abordables – sur le site de l’ancien hippodrome de Montréal, dans Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.
- Le financement doit permettre de construire les infrastructures essentielles – réseaux d’aqueduc et d’eau potable – pour desservir les 2000 premiers logements.
La Ville de Montréal va investir un peu plus de 190 millions $.
Le gouvernement fédéral va injecter près de 130 millions $
La construction des infrastructures et des premiers logements devrait débuter au printemps prochain.
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Des nouveautés et des projets pilotes aux élections municipales
Sainte-Flavie : Jean-François Fortin sollicite un 4e mandat

Jean-François Fortin sollicitera un quatrième mandat à la mairie de Sainte-Flavie, dont un troisième consécutif, en dressant un bilan satisfaisant de ses années à la tête de la municipalité.
Élu en 2006, 2017 et 2021, monsieur Fortin souhaite poursuivre son engagement politique jusqu’en 2029. Pour l’instant, il demeure le seul candidat en lice pour l’élection à Sainte-Flavie prévue le 2 novembre.
Jean-François Fortin souligne notamment que sa municipalité offre l’un des taux de taxation les plus bas de la MRC de La Mitis, affiche un taux d’endettement de seulement 3,25 %, bénéficie d’une convention collective signée jusqu’en 2028 avec ses employés municipaux et croît trois fois plus rapidement que la MRC.
L’ex-député fédéral, enseignant au Cégep de Rimouski et copropriétaire du Ketch – Microbrasserie du littoral a notamment contribué à la recharge de la plage, à la construction du garage municipal, de l’édifice municipal et de la patinoire multisurface, à l’installation de nouveaux modules de jeux extérieurs, à l’aménagement d’un nouveau gymnase d’entraînement, à la réfection de la toiture du vieux presbytère et au prolongement du réseau d’aqueduc dans le secteur de l’Institut Maurice-Lamontagne.
« Lorsque l’on unit nos forces, on peut transformer nos idées en projets concrets qui améliorent la vie des gens. Qu’il s’agisse de l’enseignement des sciences politiques, des responsabilités parlementaires ou de la gestion municipale, j’ai eu le privilège de travailler dans des environnements exigeants où chaque décision compte », indique Jean-François Fortin dans un communiqué.
20 actions prioritaires
Dans les prochains jours, les citoyens recevront par la poste un document de candidature détaillé, présentant une liste de 20 actions prioritaires pour les prochaines années.

« Ma vision pour Sainte-Flavie repose sur la transparence, la proximité et l’action concrète. Bien qu’à ce jour aucun opposant ne se soit déclaré, je tiens à mener une campagne active, parce que c’est une occasion précieuse de partager ma vision pour l’avenir et de permettre aux citoyens de s’exprimer sur leurs attentes et leurs idées », insiste-t-il.
Jean-François Fortin lancera également un site Web pour communiquer avec la population au www.jffortin.info.
Comment les partis municipaux préparent-ils leurs recrues?
Le gouvernement Legault se prépare à réviser ses objectifs climatiques
Le nouveau ministre de l’environnement Bernard Drainville a indiqué que les cibles environnementales actuelles feront «l’objet d’une réflexion».
François Legault a lui affirmé que Bernard Drainville avait pour mandat de:
- «faire le ménage dans les règles et dans les délais d’autorisation» de projets;
- «revoir en détail» le Plan pour une économie verte.
Selon Legault, les révisions devront tenir compte du «nouveau contexte nord-américain» et «des priorités concrètes des Québécois».
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Mark Carney a annoncé la construction de 4000 maisons «abordables»

Ces maisons seront préfabriquées en usine puis assemblées sur six premiers terrains fédéraux à:
- Longueuil, au Québec;
- Ottawa et Toronto, en Ontario;
- Dartmouth, en Nouvelle-Écosse;
- Winnipeg, au Manitoba;
- Edmonton, en Alberta.
Le gouvernement fédéral soutient que l’option des maisons préfabriquées permettra de réduire les délais et les coûts de construction.
Maisons Canada, un nouvel organisme gouvernemental, agira en tant que promoteur du projet, qui vise à construire jusqu’à 45 000 logements.
- L’organisme dispose d’un financement initial de 13 milliards $.
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Le port de Contrecœur fait partie des premiers grands projets priorisés par Ottawa

Mark Carney a dévoilé la liste des 5 premiers projets qui seront examinés par le Bureau des grands projets.
Au Québec, le gouvernement fédéral a choisi le projet d’agrandissement du port de Montréal à Contrecœur, en Montérégie.
- L’agrandissement augmenterait la capacité du port d’environ 60%.
Autres projets priorisés:
- la construction d’un premier petit réacteur nucléaire modulaire en Ontario;
- l’expansion d’une mine de cuivre et de zinc en Saskatchewan;
- une mine de cuivre «carboneutre» en Colombie-Britannique;
- doubler la production de gaz naturel liquéfié du terminal méthanier LNG, également en Colombie-Britannique.
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Le Centre québécois du droit de l’environnement poursuit le gouvernement fédéral
L’organisme conteste devant la Cour supérieure la validité de la loi fédérale sur les grands projets.
La loi permet au gouvernement de contourner certaines lois pour réaliser des projets d’«intérêt national».
Le CQDE estime qu’elle:
- «confère des pouvoirs démesurés» au gouvernement fédéral;
- «met en péril à la fois la démocratie et la protection de l’environnement».
L’organisme craint:
- «des décisions arbitraires;
- un empiètement sur les compétences des provinces;
- une réduction du rôle de surveillance des tribunaux».
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Les médecins spécialistes adoptent de nouveaux moyens de pression

La Fédération des médecins spécialistes du Québec a annoncé que ses membres allaient, à compter de lundi et jusqu’à la conclusion d’une entente de principe avec le gouvernement, cesser de:
- superviser les étudiants en médecine;
- participer à des réunions avec des représentants du ministère de la santé.
La Fédération a indiqué qu’elle pourrait également par la suite cesser de superviser les médecins résidents.
Le gouvernement Legault venait de soumettre aux spécialistes une nouvelle offre, dans laquelle une partie de leur rémunération restait liée à l’atteinte d’objectifs – ce à quoi les spécialistes s’opposent.
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« Ma confiance envers le premier ministre est ébranlée »

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, n’a pas caché que sa confiance envers François Legault était affectée au lendemain de la perte de son poste de ministre des Ressources naturelles et des Forêts.
« Ma confiance envers le premier ministre et son équipe rapprochée est ébranlée en ce moment. Je pense avoir livré ce que l’on m’avait demandé avec les orientations qu’on m’avait données, mais je vais réserver mes commentaires pour le caucus la semaine prochaine. »
Maïté Blanchette Vézina est également déchue de ses fonctions de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine dans le cadre du remaniement ministériel de François Legault. Elle a rappelé qu’elle était avant tout la députée de Rimouski.
« Je vais l’être jusqu’à la fin de mon mandat. Mon allégeance est envers les citoyens et ceux qui m’ont fait confiance. Je vais continuer de porter les valeurs de régionaliste en moi et de faire avancer les dossiers de Rimouski. Je félicite Amélie Dionne, les ministres qui ont été nommés et ceux encore en place. »
Régime forestier
Madame Blanchette Vézina a été écartée du conseil des ministres en raison de la réforme du régime forestier, selon plusieurs.
Elle a été vivement critiquée par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes, elle a été accusée d’avoir une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des usagers du territoire.

La députée de Rimouski a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure.
« J’ai donné mon 110 % pour la région avec les partenaires. Il y a des députés en place qui exercent aussi leur rôle d’influence envers leurs parties prenantes. J’ai défendu chacun de leurs dossiers et chacun des dossiers qui m’ont été présentés dans le respect des compétences de mes collègues députés. »
Bilan positif en logement
Députée provinciale depuis 2022, Maïté Blanchette Vézina est particulièrement fière de son bilan en logement.
« Nous avons un record à Rimouski en termes de construction et j’ai une part importante de la réalisation de ces projets. J’en suis très fière. Le travail se poursuit en développement économique. Pour moi, c’est la clé et la priorité. Nous avons maintenant des logements disponibles », dit-elle.

La perte de son titre de ministre ne remet pas en question la candidature de madame Blanchette Vézina pour les prochaines élections provinciales.
« Je suis toujours sur les rangs pour 2026. J’ai encore envie de représenter les citoyens de Rimouski-Neigette. Je pense encore que la Coalition avenir Québec (CAQ) est un très bon véhicule pour ramener les gens qui souhaitent travailler à l’avenir du Québec », conclut-elle.
Changement de culture: Combien d’animaux sont morts pour notre assiette?
En janvier dernier1, dans le cahier « Plaisirs » du Devoir, j’ai lu la chronique de Josée Robitaille intitulée « Cuisiner écolo et écono ». J’y ai appris que « 60 % [des] GES liés à l’alimentation sont dus à l’élevage2 »; Robitaille propose donc de diminuer la taille de nos portions de viande ou d’en manger moins souvent. Cela tombe sous le sens de le rappeler, car c’est un des gestes individuels pour le climat que les Québécois rechignent le plus à adopter3. Elle ajoute qu’« [à] titre comparatif, pour produire 1 kg de viande, le bœuf produit 60 kg de CO2, le porc […] en produit 7 kg et le poulet, 6 kg. Privilégions donc ces viandes moins dommageables pour l’environnement et moins gourmandes pour le portefeuille4 ».
Lisant cela, j’ai néanmoins tiqué. Combien de vies animales de plus sont-elles ôtées si on remplace tout le bœuf qu’on mange par du poulet? Ou par des poulets, si on ose écarter le déterminant partitif : dire de la viande invisibilise la mort de l’animal – on en parle « comme d’une ressource5 » au lieu d’un être vivant. Ainsi le langage participe-t-il au « monde obscurci », concept du philosophe Günther Anders, où, dans les mots d’Yves-Marie Abraham, « nous devenons incapables non seulement de percevoir les conséquences de nos actes, mais même de les imaginer ».
Ces mots proviennent de la postface de La chèvre et le chou : débat entre un artisan fermier et un militant végane6. Tout au long de ma lecture du livre, j’ai espéré en vain que les deux positions se rejoindraient; finalement Abraham, dans sa postface intitulée « Et le capitalisme? Bordel! », identifie l’ennemi commun : « les modes de vie dominants » de la civilisation industrielle qui « reposent sur l’élevage intensif de milliards d’animaux domestiques, à qui nous infligeons des souffrances atroces, avant généralement de les abattre à la chaîne7 ». Ce sont ces conditions décrites dans des livres qui m’ont détournée de la viande à dix-huit ans. Je continuais néanmoins à manger du poisson et des fruits de mer, choix que j’ai postrationalisé ainsi : « Je mange ce que je serais capable de tuer »… si j’étais mal prise, et tout en pleurant les dix milliards de poissons et crustacés tués pour notre consommation au Canada en 20228.
L’impact environnemental de l’élevage industriel est indéniable : émissions de méthane et de CO2, déforestation pour faire pousser la nourriture du bétail, pollution de l’eau, etc. Cependant, dans une perspective d’autonomie alimentaire et de sobriété, la voie des petits élevages locaux ou d’une chasse sans gaspillage a aussi sa place. Il semble à Abraham, et j’abonde dans son sens, « que la solution la plus sage consiste à appréhender ces dilemmes […] en refusant de choisir l’une de ces positions (rejeter le “ou”), pour essayer au contraire de les tenir ensemble (adopter le “et”), en dépit de ce qu’elles peuvent avoir de contradictoire9 ».
On fait quoi?
On trace sa ligne, selon sa sensibilité : viande locale uniquement, aucun produit animal (alors, faisons vérifier nos taux de fer et de vitamine B12)… On apprend à cuisiner végétal (c’est écono!) et à apprécier pleinement les produits animaux quand/si on en mange.
On lit
Avec les enfants, l’album La grande évasion de Roquette : d’après une histoire vraie, de Josée Dupuis et Camille Lavoie10. Bravo de lever le voile sur les conditions industrielles de production de la chair de poulette auprès des enfants, que plusieurs consomment régulièrement.
1. Un des plaisirs d’écrire pour un média indépendant, c’est le rapport au temps : ce texte sort plus de six mois après la chronique à laquelle je réagis, et c’est parfait.
2. Josée Robitaille, « Cuisiner écolo et écono », Le Devoir, 18 et 19 janvier 2025, p. C6.
3. Groupe de recherche sur la communication marketing climatique, Baromètre de l’action climatique 2024, p. 27.
4. Josée Robitaille, loc. cit.
5. Guillaume Meurice, Peut-on aimer les animaux et les manger?, La Martinière Jeunesse, coll. « ALT », 2023, p. 27.
6. Dominic Lamontagne et Jean-François Dubé, La chèvre et le chou : débat entre un artisan fermier et un militant végane, Écosociété, 2022; p. 273.
7. Ibid., p. 269.
8. Animal Justice, https://animaljustice.ca/blog/how-many-fishes-does-canada-kill.
9. Dominic Lamontagne et Jean-François Dubé, op. cit., p. 272.
10. De L’Isatis, 2024.
Sébastien Cyr veut faire compétition à Guy Caron

Un citoyen de Rimouski-Est, Sébastien Cyr, confirme qu’il déposera sa candidature au poste de maire de Rimouski, en vue des élections municipales du 2 novembre 2025.
Le Rimouskois, qui a débuté sa carrière dans les loisirs pour ensuite travailler dans le commerce de détail, avant de devenir entrepreneur, indique qu’un ensemble d’éléments l’ont motivé à se lancer dans la course électorale.
« Je lis les nouvelles comme tout le monde, je vois ce qui se passe et je me dis qu’on peut avoir mieux pour notre ville. Ma décision ne date pas d’hier matin. Cela fait deux ans que j’y réfléchis et que j’y travaille », indique monsieur Cyr.
L’aspirant candidat explique qu’il souhaitait recueillir les signatures requises au dépôt de sa candidature avant de faire une sortie publique dans les médias.
« J’étais bien avancé en août, mais il peut toujours arriver des imprévus. Après, je ne voulais pas non plus annoncer ma candidature pour ensuite me rétracter s’il me manquait des appuis. »
Il précise qu’il a maintenant en main toutes les signatures qu’il lui faut.
« Il y a des personnes qui ont été surprises d’apprendre que je veux devenir maire, d’autres non. Il y en a aussi qui étaient contentes, parce que peu de candidats à la mairie se sont manifestés jusqu’à maintenant. Il y a peut-être Sébastien Bolduc de Sacré-Cœur, mais sinon rien n’est vraiment sortie à ce sujet, donc les gens étaient contents de savoir qu’il y aurait une course à la mairie. »
Ainsi, à moins d’un imprévu majeur, Sébastien Cyr déposera sa candidature dans les jours qui suivront le 19 septembre.
Travailler dans toutes les sphères
Comme la campagne électorale n’est pas encore officiellement commencée, monsieur Cyr ne souhaite pas présenter tout de suite l’ensemble de ses orientations politiques.
« Je veux travailler dans toutes les sphères que la Ville se doit de s’occuper. Que ce soit en transport, en loisirs ou en environnement. J’ai des idées pour presque tous ces dossiers, mais je ne veux pas encore trop m’avancer, tant que la campagne n’est pas encore commencée. »

Il estime toutefois que la Ville de Rimouski aurait intérêt à se rapprocher de ses citoyens.
« Je lis beaucoup les commentaires des gens sur les réseaux sociaux et je me dis que ce qui manque dans le coin, ce sont des élus qui sont plus proches de leurs citoyens et de leurs réalités. […] Ce que je pense n’est peut-être pas bon non plus. Peut-être que ce que je lis dans les médias et sur les réseaux sociaux n’est pas représentatif de ce que veulent les gens. On ne peut jamais avoir toutes les réponses, mais il faut écouter les citoyens. Dans une ville comme Rimouski, il faut aussi faire des projets, qui sont réalistes et qu’on est capable de se payer. »
Logements : « il y a place à l’amélioration »
Tandis que la lutte à la crise du logement a été l’un des points centraux du mandat du maire Guy Caron, avec Rimouski qui se trouve désormais au premier rang provincial pour le nombre de mises en chantier par habitant, Sébastien Cyr est d’avis que de ce côté, la Ville peut s’améliorer.
« C’est un peu mitigé. Oui, on a ajouté des unités de logement, mais je pense qu’il y a des places où on rate la cible et c’est quelque chose qui doit être travaillé. Je vais présenter mes idées sur la question plus tard, mais c’est certain qu’il y a place à l’amélioration. »
Pour le reste, il invite les Rimouskois à suivre la campagne électorale, pour se faire une idée des candidats et voter en fonction de leurs convictions.
« Rimouski, comme Rivière-du-Loup, doit être entendue »

Le maire de Rimouski, Guy Caron, souhaite que la transition se fasse sans heurts avec la nouvelle ministre régionale, Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, après le départ de Maïté Blanchette Vézina.
« Je pense que j’ai bien travaillé avec madame Blanchette Vézina et je m’attends à ce que ça continue, tout comme elle continuera son travail de députée. De ma part, je vais continuer à travailler avec madame Dionne, comme je l’ai fait dans le passé. Je connais son équipe et je m’attends à ce que les besoins de Rimouski, tout comme ceux de Rivière-du-Loup, Matane, Mont-Joli et du reste la région, soient bien entendus de la part du gouvernement », indique monsieur Caron.
Le maire ne voit pas la nomination d’Amélie Dionne comme étant un frein au retour de la traverse Rimouski-Forestville, tout comme le prolongement de l’autoroute 20.
Dans une entrevue accordée à Radio-Canada en 2024, la représentante caquiste avait laissé planer le doute sur la suite envisagée entre Notre-Dame-des-Neiges vers le district Bic à Rimouski, avant de rectifier le tir par la suite.
« C’est quelque chose qui a été soulevé (la traverse), mais à ce stade-ci du dossier, nous n’avons pas vraiment besoin d’une intervention ministérielle. On travaille un peu avec le ministère des Transports, mais nous n’avons pas besoin d’une intervention de la ministre responsable de la région. L’autoroute 20 est un enjeu important, pour lequel l’intervention de madame Dionne serait appréciée. Pour le reste, nous verrons une fois qu’elle aura pris connaissance de ces dossiers », estime Guy Caron.
« Rendre à César ce qui appartient à César »
En ce qui concerne la démotion de Maïté Blanchette Vézina, le maire de Rimouski salue son travail à titre de ministre régionale au cours des trois dernières années.
« Maïté a bien travaillé plusieurs dossiers, pour Rimouski et toute la région, particulièrement pour le logement, qui est un dossier qu’elle a porté avec madame Duranceau (France, ex-ministre de l’Habitation). Il faut rendre à César ce qui appartient à César. Son travail a permis de belles avancées de ce côté. »

Guy Caron estime que la rétrogradation de Maïté Blanchette Vézina ne nuira pas à sa ville.
« Le fait d’être ministre a pour avantage de faciliter la conversation dans les gros dossiers. Par contre, c’est aussi un poste qui des inconvénients. Il y a ce qu’on appelle la solidarité ministérielle. Si le gouvernement prend une décision qui n’est pas appréciée des villes, un ministre ne peut aller à l’encontre de cette décision, en raison de la solidarité ministérielle. Il y a donc des avantages et des inconvénients. »
Le maire Caron ajoute que pour être un avantage pour une ville, un ministre doit être efficace. « Je n’ai pas peur de dire que pour Rimouski et l’habitation, Maïté l’a été. »