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Pornographie juvénile : Alcide Fournier attend l’avis d’un expert

Les représentations sur sentence d’Alcide Fournier, 80 ans, de Rimouski, qui a plaidé coupable à des accusations en matière de pornographie juvénile, sont reportées au 27 avril 2026 puisque l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, est toujours en attente du rapport du Dr Sylvain Faucher, qui doit statuer sur l’aptitude à comparaître où non de l’accusé.

« Le Dr Faucher a mentionné son rapport ne serait pas prêt avant mars », a indiqué Me Caissy, ce lundi matin, au palais de justice de Rimouski.

Il s’agit d’une contre-expertise demandée par la défense à la suite d’une première évaluation, qui a conclu à l’aptitude à comparaître de l’accusé.

L’accusé a de la difficulté à répondre aux questions pour la confection des rapports sexologique et présentenciel ordonné par le regretté juge Jules Berthelot.

« Monsieur Fournier n’est pas capable de répondre aux questions, même sur son adresse courriel », a mentionné son avocat.

Alcide Fournier a été arrêté le 15 mars 2023 par la Sûreté du Québec en lien avec de la pornographie juvénile.

Jamais détenu

Il a comparu le jour même au palais de justice de Rimouski sous divers chefs d’accusation, tels que d’avoir accédé, d’avoir possédé et d’avoir distribué de la pornographie juvénile. Le ministère public ne s’est pas objecté à sa remise en liberté. Il n’a donc jamais été détenu.

« Les policiers ont réalisé une perquisition au domicile du suspect et du matériel informatique a été saisi pour analyse », précise la SQ.

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Clôtures à neige ou sécurité réelle : Québec se trompe de solution

En réponse aux nombreux accidents sur la route 132 dans le secteur de Saint-Fabien, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du Québec annonce la mise en place de haies brise-vent ou de clôtures pare-neige à l’est et à l’ouest de la municipalité.

Lettre ouverte du Comité en faveur de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski (Le Bic)

Le comité de citoyens pour le prolongement de l’autoroute 20, bien qu’il souligne que la mesure, particulièrement dans la partie ouest du tronçon, pourrait avoir des impacts bénéfiques, souhaite rappeler au MTMD que les enjeux de sécurité majeurs le long de la 132 entre Trois-Pistoles et Rimouski ne sauraient être adressés avec des clôtures à neige.

Des clôtures à neige : une mesure insuffisante

Selon les chiffres du MTMD, sur la portion de route à l’est de Saint-Fabien, 32 accidents ont été recensés entre 2018 et 2022, dont 18 en hiver.

Ces statistiques révèlent que les accidents sont presque aussi fréquents en période estivale qu’en période hivernale. Le problème de sécurité, à la face même des données du MTMD, n’apparaît pas être saisonnier et ne peut donc être adressé par l’installation de clôtures à neige.

Le comité tient à rappeler que les enjeux de sécurité de la 132 entre Trois-Pistoles et Rimouski sont pourtant connus bien documentés:

  1. La cohabitation sur une voie unique à haute vitesse de trafic lourd intercentres et de trafic
    local. Rappelons que le transport local est constitué d’autobus scolaires, de résidents et
    d’agriculteurs qui doivent effectuer des arrêts fréquents ou qui circulent sur certaines
    distances à vitesse réduite.
  2. Le grand nombre d’entrées charretières pour les résidences tout le long du tracé de la 132
    entre Trois-Pistoles et Rimouski augmente le risque d’accident lors des entrées et sorties
    des résidents.
  3. La formation de files derrière les véhicules lents sur une voie unique bidirectionnelle
    entraîne une hausse des manœuvres de dépassement à risque et du potentiel de
    collisions face à face.
  4. La configuration de la route dans certains secteurs augmente les risques d’accidents. C’est
    notamment le cas dans le secteur à l’est du village de Saint-Fabien près de l’entrée du
    Cap à l’orignal et de la rivière du Sud-Ouest, où le rayon de courbure, combiné à la forte
    pente de la route, réduit la visibilité des usagers qui circulent à grande vitesse et
    augmente les risques de collisions et de pertes de contrôle.
  5. La croissance continue du débit de transport interrégional, une catégorie d’usagers qui
    désirent parcourir de grandes distances rapidement.
  6. L’augmentation du nombre de véhicules lourds et hors norme en lien avec la croissance
    démographique et économique de Rimouski et la construction continue de parcs éoliens
    d’envergure au sud de Rivière-du-Loup.
  7. L’état négligé de la chaussée, dont l’usure est accentuée par le transport lourd.
  8. Le refus perpétuel du MTMD de réduire la limite de vitesse à 70 km/h dans ce secteur, tel
    qu’il a été demandé à plusieurs reprises par la municipalité de Saint-Fabien et la Ville de
    Rimouski.
  9. Dans ce contexte, seule une infrastructure séparant les flux de circulation et éliminant les
    conflits frontaux permettrait d’assurer un niveau de sécurité conforme aux besoins
    actuels et futurs. En installant des clôtures à neige, le ministère s’échine à égrainer de
    petites mesures qui ne règlent en rien le problème de fond de la sécurité sur la 132.

Une solution durable : l’autoroute

Plutôt que de détourner l’attention avec des clôtures à neige, le comité de citoyens demande au
MTQ d’adresser les causes profondes de la sécurité sur la 132 et de faire avancer le dossier de la
finalisation de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski.

Il est urgent de reprendre les études, particulièrement pour la partie la moins avancée : Rimouski (Bic) – Trois-Pistoles.

Cette infrastructure est la seule qui assurerait une véritable sécurité pour les citoyens et les usagers.

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Clôtures à neige ou sécurité réelle : Québec se trompe de solution

En réponse aux nombreux accidents sur la route 132 dans le secteur de Saint-Fabien, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) annonce la mise en place de haies brise-vent ou de clôtures pare-neige à l’est et à l’ouest de la municipalité.

Lettre ouverte du Comité en faveur de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski (Le Bic)

Le comité de citoyens pour le prolongement de l’autoroute 20, bien qu’il souligne que la mesure, particulièrement dans la partie ouest du tronçon, pourrait avoir des impacts bénéfiques, souhaite rappeler au MTMD que les enjeux de sécurité majeurs le long de la 132 entre Trois-Pistoles et Rimouski ne sauraient être adressés avec des clôtures à neige.

Des clôtures à neige : une mesure insuffisante

Selon les chiffres du MTMD, sur la portion de route à l’est de Saint-Fabien, 32 accidents ont été recensés entre 2018 et 2022, dont 18 en hiver.

Ces statistiques révèlent que les accidents sont presque aussi fréquents en période estivale qu’en période hivernale. Le problème de sécurité, à la face même des données du MTMD, n’apparaît pas être saisonnier et ne peut donc être adressé par l’installation de clôtures à neige.

Le comité tient à rappeler que les enjeux de sécurité de la 132 entre Trois-Pistoles et Rimouski sont pourtant connus bien documentés:

  1. La cohabitation sur une voie unique à haute vitesse de trafic lourd intercentres et de trafic
    local. Rappelons que le transport local est constitué d’autobus scolaires, de résidents et
    d’agriculteurs qui doivent effectuer des arrêts fréquents ou qui circulent sur certaines
    distances à vitesse réduite.
  2. Le grand nombre d’entrées charretières pour les résidences tout le long du tracé de la 132
    entre Trois-Pistoles et Rimouski augmente le risque d’accident lors des entrées et sorties
    des résidents.
  3. La formation de files derrière les véhicules lents sur une voie unique bidirectionnelle
    entraîne une hausse des manœuvres de dépassement à risque et du potentiel de
    collisions face à face.
  4. La configuration de la route dans certains secteurs augmente les risques d’accidents. C’est
    notamment le cas dans le secteur à l’est du village de Saint-Fabien près de l’entrée du
    Cap à l’orignal et de la rivière du Sud-Ouest, où le rayon de courbure, combiné à la forte
    pente de la route, réduit la visibilité des usagers qui circulent à grande vitesse et
    augmente les risques de collisions et de pertes de contrôle.
  5. La croissance continue du débit de transport interrégional, une catégorie d’usagers qui
    désirent parcourir de grandes distances rapidement.
  6. L’augmentation du nombre de véhicules lourds et hors norme en lien avec la croissance
    démographique et économique de Rimouski et la construction continue de parcs éoliens
    d’envergure au sud de Rivière-du-Loup.
  7. L’état négligé de la chaussée, dont l’usure est accentuée par le transport lourd.
  8. Le refus perpétuel du MTMD de réduire la limite de vitesse à 70 km/h dans ce secteur, tel
    qu’il a été demandé à plusieurs reprises par la municipalité de Saint-Fabien et la Ville de
    Rimouski.
  9. Dans ce contexte, seule une infrastructure séparant les flux de circulation et éliminant les
    conflits frontaux permettrait d’assurer un niveau de sécurité conforme aux besoins
    actuels et futurs. En installant des clôtures à neige, le ministère s’échine à égrainer de
    petites mesures qui ne règlent en rien le problème de fond de la sécurité sur la 132.

Une solution durable : l’autoroute

Plutôt que de détourner l’attention avec des clôtures à neige, le comité de citoyens demande au
MTQ d’adresser les causes profondes de la sécurité sur la 132 et de faire avancer le dossier de la
finalisation de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski.

Il est urgent de reprendre les études, particulièrement pour la partie la moins avancée : Rimouski (Bic) – Trois-Pistoles.

Cette infrastructure est la seule qui assurerait une véritable sécurité pour les citoyens et les usagers.

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Diffusion Mordicus : vers une saison record

Diffusion Mordicus a le vent dans les voiles dans La Matapédia. Les prévisions de ventes de billets sont déjà dépassées de 40 % pour les spectacles à venir et les records de 2023, année du 40e anniversaire du diffuseur, sont en train d’être battus. 

« On ne se gêne pas pour dire que la culture dans l’Est-du-Québec et dans le ROSEQ se porte extrêmement bien. Les gens ont besoin de rire, de se divertir et de voir des spectacles à grand déploiement. On voit qu’ils offrent des cadeaux pour les Fêtes, mais aussi qu’ils s’offrent des cadeaux à eux-mêmes pour se faire du bien », exprime le directeur général et artistique de Diffusion Mordicus, Michel Coutu. 

Une programmation de 16 spectacles a été lancée le 24 novembre en plus d’une série de cinq spectacles d’humour et de la série des grands spectacles annoncées les semaines suivantes.

Ce sont toutes des représentations qui seront offertes, à la Salle Jean-Cossette d’Amqui, au printemps et à l’automne 2026 ainsi que quelques-unes au printemps 2027.

« Nous avons des spectacles comme Bruno Pelletier ou Pour une autre histoire d’un soir, avec Marie-Denise Pelletier, Joe Bocan et Marie Carmen, qui sont demandés et qui seront présentés en 2027. De plus en plus, nous sommes appelés à programmer longtemps d’avance. Quand les productions nous appellent, nous devons lever la main pour avoir une place dans la tournée », explique monsieur Coutu. 

Le diffuseur dit avoir à cœur d’offrir des spectacles d’artistes originaires du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. « Je pense, entre autres, à P-A Méthot. Nous avons lancé son spectacle Pardon ? récemment. Il est en rodage pour une première partie. C’était à guichet fermé en moins de 48 heures et nous avons annoncé une supplémentaire. Les gens l’attendaient beaucoup », indique le directeur. 

Pour tous les goûts

Michel Coutu souligne que la programmation offerte par Diffusion Mordicus est la même que celle présentée dans les grands centres.

« Toutes les productions entrent ici à quelques exceptions près quand le décor est trop gros. Tous les artistes en musique et en humour passent à Amqui autant au printemps qu’à l’automne 2026. »

Le directeur général et artistique est fier de proposer une programmation aussi diversifiée qui attire plusieurs types de spectateurs.

« C’est une programmation riche parce que nous offrons de tout, autant des artistes de la relève, que du théâtre, que de l’humour, que de la chanson. Les gens viennent à la rencontre des artistes, ils sont curieux et il y a une découvrabilité qui s’est réinstallée au fil du temps. »

Programmation jeunesse

Diffusion Mordicus continue de travailler pour rendre la culture accessible aux jeunes des niveaux primaire, secondaire et collégial.

« Nous travaillons beaucoup avec le Centre matapédien d’études collégiales pour que les jeunes assistent à des pièces de théâtre. Nous sommes en train de regarder pour avoir un cours en humour, l’an prochain. Nous avons aussi des rencontres avec Émile Bourgault, en avril, avec des élèves du secondaire », souligne monsieur Coutu.

Les jeunes du primaire et du secondaire vont assister à 19 représentations scolaires, cette année, en dehors de la programmation régulière.

D’autres lancements pour l’automne 2026 sont à prévoir dans les prochains mois. La programmation est en ligne au www.diffusionmordicus.ca

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Marché familial de Saint-Anaclet : toujours pas de transaction

Deux mois après que les créanciers impliqués dans la faillite du Marché familial de Saint-Anaclet-de-Lessard aient accepté une des six offres déposées pour les actifs du marchand en alimentation, la transaction n’est toujours pas conclue.

L’offre acceptée est conditionnelle à certaines conditions qui n’ont toujours pas été remplies. 

« Il demeure des détails à régler pour la levée des conditions de vente. Pour l’instant, l’identité de l’acquéreur ne peut être dévoilée », indique le responsable du dossier chez Raymond Chabot, Guyllaume Amiot.

Les actifs étaient séparés en trois lots distincts pour lesquels les intéressés avaient jusqu’au 7 octobre pour déposer une offre.

Le premier lot était constitué de l’immeuble et du terrain situé au 10, rue Principale Est. L’immeuble construit en 1978 est évalué à 331 700$. Ce lot incluait aussi les chambres froides, les comptoirs et les présentoirs considérés comme fixes à l’immeuble.

Le lot numéro 2 se composait de l’équipement et du mobilier. Il comprend notamment plusieurs présentoirs réfrigérés, un congélateur vertical de trois portes, un congélateur tombeau, un comptoir et des présentoirs réfrigérés, une machine à barbotine et un ensemble de chariots et de bacs d’épicerie, sans oublier du matériel de cuisine, un système de caisse, du mobilier de bureau et du matériel informatique, le tout évalué à 99 600$.

Le Marché Familial de Saint-Anaclet (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Enfin, l’inventaire évalué à 20 000$ représentait le 3e lot. On y retrouve un ensemble de marchandises diverses, breuvages assortis, croustilles, cannages assortis, nourriture sèche, chocolats et bonbons assortis, produits congelés, pâtisseries assorties, produits pour animaux, produits ménagers et cosmétiques assortis.

Dette de 470 000$

Raymond Chabot précise que le montant de la créance était de 470 000$ et que les trois principaux créanciers garantis sont la BDC, la SADC de la Neigette et la MRC Rimouski-Neigette.

L’entreprise devait également environ 50 000$ à Sobeys et à quelques petits fournisseurs.

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Un resto africain avant les fêtes à Rimouski

Un restaurant africain ouvrira ses portes avant Noël à Rimouski. C’est ce confirme le propriétaire du Bloc Africain, Amadou Napo, qui possède un restaurant semblable qui connaît du succès à Trois-Rivières.

Le nouveau restaurant s’installe au 134 rue Saint-Germain Ouest, dans l’ancien Küto. Monsieur Napo est persuadé que son restaurant va répondre à un besoin à Rimouski parce qu’il n’y avait aucune offre de mets africains jusqu’à maintenant.

« Nous allons proposer de la fine cuisine africaine avec des mets typiques de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale. En grande majorité, des mets du Sénégal, de la Côte-d’Ivoire et du Mali et un peu de la République démocratique du Congo. Nous venons à Rimouski en raison de l’absence d’offre sur le marché », indique monsieur Napo, en entrevue dans Le Soir.ca

C’est lors d’un passage à Rimouski avec sa conjointe qu’il a pris conscience du potentiel d’un tel restaurant, notamment en raison des centaines d’Africains qui y vivent, particulièrement au sein de la communauté étudiante de l’UQAR.

« On voyait qu’il n’y avait pas vraiment d’offres pour la cuisine africaine ici. Ça nous a donné l’idée et nous avons commencé à nous intéresser à l’été 2025 et nous avons trouvé ce local », raconte le propriétaire, qui est aussi cuisinier et qui s’occupera de la cuisine au départ. Je vais former mon équipe avant de laisser ma place en cuisine », dit-il.

Équipe complète

L’équipe est déjà complète. Il ne reste que quelques préparatifs avant de pouvoir annoncer officiellement la date de l’ouverture.

« On va l’annoncer cette semaine sur nos réseaux sociaux. Pour commencer, nous serons ouverts du mercredi au dimanche de 16 h à 22 h. On verra par la suite ».

Le Bloc Africain propose notamment des grillades. (Photo courtoisie)

Amadou Napo se dit convaincu de pouvoir tirer son épingle du jeu à travers l’offre de la restauration à Rimouski.

« Notre première année a super bien été à Trois-Rivières. Nous avons été bien accueillis, autant par les Africains que par les locaux. C’est une cuisine qui va prendre sa place ».

Des plats traditionnels africains

Le menu du Bloc Africain sera composé de plats typiquement africains.

« Nous aurons le mafé au poulet avec une sauce d’arachides. Pour une initiation, je dirais que c’est le produit à découvrir en premier pour s’habituer aux saveurs de l’Afrique parce que c’est assez facile à manger. Nous aurons aussi des grillades avec des marinades africaines qui sont assez faciles, même pour les ceux qui sont moins habitués avec la cuisine africaine. Nous aurons des assiettes de poulet braisé avec salade et du riz brun, un riz de style sénégalais. C’est un peu comme du riz frit », indique monsieur Napo.

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LHJMQ : Maxim Massé encore nommé sur l’Équipe de la semaine

Pour une deuxième semaine consécutive, Maxim Massé a été nommé sur l’Équipe d’étoiles de la semaine dans la LHJMQ. Le Rimouskois évoluant pour les Saguenéens de Chicoutimi ne dérougit pas avec sept points, dont cinq buts, en trois matchs.

Massé a notamment inscrit un tour du chapeau en plus d’amasser une passe à domicile, le 11 décembre, contre les Sea Dogs de Saint John. Il a aussi récolter un but et une passe, deux jours plus tard, face aux Cataractes à Shawinigan, avant de marquer de nouveau le lendemain, contre les Voltigeurs de Drummondville.

Après avoir remporté le titre d’attaquant par excellence en novembre dans la LHJMQ avec ses 20 points en 12 rencontres, Maxim Massé en compte déjà 12 (8-4) en cinq parties jusqu’à maintenant en décembre.

Au moment d’écrire ces lignes, l’espoir des Ducks d’Anaheim se trouvait au troisième rang du classement des meilleurs pointeurs du circuit avec 45 points (26-19). Il se situe en tête des meilleurs buteurs du circuit.

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Rendez-Vous Nature- 13-14 décembre 2025

Cette semaine à « Rendez-Vous Nature », comme tout être vivant, quand le cerf mâle avance en âge, son activité vitale ralentit. Ce processus, aussi appelé la sénescence, se remarque aux dimensions de son panache.

On dit que le cerf régresse. Mais qu’en est-il pour la biche ? Ernie Wells en parle avec la biologiste en gestion des espèces et des habitats terrestres, Sonia de Bellefeuille.

La SÉPAQ donne le coup d’envoi de la prochaine saison de la « grosse chasse » et lance les inscriptions aux tirages des forfaits pour l’orignal dans ses 13 réserves et des cerfs d’Anticosti. Celle de Rimouski s’ouvre à la chasse du chevreuil après une interruption de 10 ans. Le porte-parole de la SÉPAQ, Simon Boivin a tous les détails.

Les Fêtes approchent avec ses beaux moments de bouffe et de visites. Le chroniqueur plein air Alexis Nantel y voit une occasion en or de prendre l’air en famille.

Tout cela et beaucoup plus à « Rendez-Vous Nature ».

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Ex-propriétaire de l’Hôtel Rimouski : Daniel Lévesque n’est plus

L’ex-propriétaire de l’Hôtel Rimouski et du Manoir de Baie-Comeau, Daniel Lévesque, est décédé à l’âge de 75 ans. Originaire de Saint-Gabriel, il marqué le milieu entrepreneurial rimouskois pendant plusieurs décennies.

Après avoir fait carrière en service informatique, dans la vente automobile et dans la vente d’équipements agricoles, monsieur Lévesque avait fait l’acquisition de l’Hôtel Rimouski et du Centre de congrès, en compagnie de Gaston Gendreau, en mai 1995.

Il avait annoncé son départ à la retraite, en 2014, après l’acquisition de l’Hôtel Rimouski et du Manoir de Baie-Comeau par le Groupe Blouin.

Daniel Lévesque laisse notamment dans le deuil sa conjointe, Sylvie Morais et leurs deux enfants.

L’Hôtel Rimouski (Photo courtoisie)
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Meilleurs parlementaires : Blanchette-Vézina et Bérubé nommés

Les députés de Rimouski et de Matane-Matapédia, Maïté Blanchette-Vézina et Pascal Bérubé, ont été nommés parmi les meilleurs parlementaires de l’année selon leurs pairs.

Chaque année, La Presse transmet un questionnaire à l’ensemble des 125 députés de l’Assemblée nationale afin de désigner les meilleurs élus dans 10 catégories différentes dans un palmarès.

À la suite de la compilation des votes, madame Blanchette-Vézina a été sacrée députée incarnant le plus l’esprit transpartisan. Elle a aussi terminé troisième au scrutin de la meilleure parlementaire de l’année, derrière la ministre caquiste Christine Fréchette et la péquiste Catherine Gentilcore.

Cette dernière se dit la première surprise de cet honneur. En entrevue à La Presse, l’élue indépendante estime que ce résultat s’explique soit par son départ du caucus de la CAQ, soit par le fait que des députés toujours au sein du gouvernement partagent son point de vue.

Habitué aux honneurs

Un autre élu familier de ce palmarès est Pascal Bérubé. Le député de Matane–Matapédia a été désigné par ses pairs comme le meilleur représentant de sa circonscription.

Il termine d’ailleurs devant Maïté Blanchette-Vézina, qui se classe au deuxième rang à égalité avec le député de Beauce-Nord, Luc Provençal.

Des députés réunis dans le Salon rouge de l’Asssemblée nationale. (Photo courtoisie Martin Houde)

Pour monsieur Bérubé, qui n’en est pas à sa première reconnaissance, son ardeur à défendre ses dossiers explique ce résultat.

Il a toujours compris l’importance d’entretenir de bons liens avec les ministres susceptibles de faire avancer les enjeux de sa circonscription. Il n’a d’ailleurs jamais hésité à souligner la collaboration de ses collègues du gouvernement.

D’autres élus félicités

Parmi les autres parlementaires ayant reçu des éloges, mentionnons Catherine Gentilcore, députée péquiste de Terrebonne, le ministre du Travail Jean Boulet ainsi que la présidente du Conseil du trésor, France-Élaine Duranceau.

Au total, 101 des 125 parlementaires ont répondu au questionnaire de La Presse. Par souci d’équité, les députés étaient invités à voter pour un membre de leur formation politique, mais aussi pour un élu d’un autre parti dans chaque catégorie.

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Collision entre deux véhicules à Rimouski

Une collision frontale entre deux véhicules a fait un blessé lundi matin, vers 8 h 30, à l’intersection du chemin du Sommet et de la montée Industrielle-et-Commerciale, à Rimouski.

« Un blessé mineur a été transporté à l’Hôpital régional de Rimouski par ambulance et deux véhicules ont été remorqués », mentionne le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

La circulation a été perturbée dans le secteur pendant l’intervention, mais la situation est revenue à la normale.

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29e Téléradiothon de La Ressource : le spectacle affiche complet

Le spectacle du 29e Téléradiothon de La Ressource affiche déjà complet. Prévu le 17 janvier à la Salle Desjardins, il réunira notamment sur scène Paul Piché, Andréanne A. Malette, Damien Robitaille et Marie Carmen.

Sous la direction artistique de Nelson Minville, l’événement accueillera aussi un membre de La Ressource, Philippe Côté, la directrice musicale rimouskoise et bassiste, Marie-Anne Arsenault, le guitariste Raphaël D’Amours, le batteur Marc Chartrain, la claviériste Andréanne Muzzo et la choriste Julie Houde.

Le Choeur Gospel de l’École de musique du Bas-Saint-Laurent complétera la distribution, tandis que l’humoriste Marc-Antoine Lévesque reprendra son rôle comme animateur de la soirée.

La Ressource offrira ensuite le spectacle en boucle, le dimanche 25 janvier, de 10 h à 20 h, sur les télévisions communautaires de l’Est-du-Québec, sur certaines plateformes web de médias partenaires, dont Le Soir.ca, ainsi que sur le site laressource.tv.

La coordonnatrice aux événements chez La Ressource, Chantal Bastien, en compagnie de la présidente du CA de l’organisme, Carole Pitre. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Événement de financement phare de l’organisme, le Téléradiothon vise cette année un objectif de 300 000 $.

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Lussier Pellerin et St-Pierre s’imposent à Saguenay

Élodie Lussier Pellerin et Charles St-Pierre, du Club Les Cyclones de Rimouski, ont remporté respectivement des médailles d’or et d’argent lors de la deuxième étape du circuit provincial de patinage de vitesse courte piste, présentée les 13 et 14 décembre au Centre Georges-Vézina de Saguenay.

Le triomphe de Lussier Pellerin confirme sa progression alors qu’elle en est à sa première année sur ce circuit, tandis que St-Pierre a poursuivi sur sa lancée après ses succès à la Coupe Québec longue piste, les 6 et 7 décembre à Québec, où il a pulvérisé l’ensemble de ses records personnels.

À l’image d’Élodie Lussier Pellerin dans le groupe 2, Cloé Caty a pris le 14e rang, tandis que Daphné Mimeault a conclu la fin de semaine en 18e position au classement cumulatif.

Dans le groupe 1, Julia St-Laurent a su rebondir après une disqualification, lors de la première qualification, en terminant au 9e rang du classement général. Jade Pelletier a suivi de près avec une 11e place.

Chez les garçons, Félix Gagnon, seul représentant rimouskois du groupe 1, a terminé 13e. Dans le groupe 2, Zak Berger et Zachary Tremblay ont complété l’épreuve respectivement aux 6e et 8e rangs, tandis qu’Eliot Lebel a pris la 13e position dans le groupe 4.

Qualifiés pour les Jeux du Québec

Par ailleurs, Pier-Alexis Carvalho (12 ans) et Eliot Lebel (13 ans) ont obtenu leur qualification pour les Jeux du Québec lors de la deuxième étape du circuit régional de la Coupe de l’Est, tenue le 29 novembre à Rimouski.

Lors de cette même compétition, chez les 6-9 ans (groupe 1), Anne-Frédérique Chassé a récolté l’argent à chacune des épreuves, tandis qu’Olivier Lebel a remporté l’or au 400 m et au 800 m. Dans le groupe 2, Anaïs Beauvais et Ludovic Gallant-Côté ont réalisé un triplé de médailles.

Julia St-Laurent et Charlie Tremblay (Photo courtoisie)

Comme Charles St-Pierre, la Coupe Québec longue piste des 6 et 7 décembre a aussi permis à Charlie Tremblay d’améliorer son classement provincial en vue des qualifications pour le Championnat canadien néo-junior.

Les Cyclones profitent maintenant d’une pause avant de reprendre l’action dès janvier, avec un calendrier national bien rempli, notamment les Championnats canadiens junior et néo-junior longue piste, prévus du 8 au 10 janvier à Québec, ainsi que l’Omnium junior canadien, les 24 et 25 janvier, organisé à Rimouski.

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Nez rouge : encore plus de raccompagnements à Rimouski

Pour sa troisième fin de semaine d’activités, les 18 équipes d’Opération Nez rouge à Rimouski ont réalisé 137 raccompagnements, surpassant la marque établie lors du week-end précédant.

Au total, 81 et 56 raccompagnements ont été effectués, vendredi et samedi, dans cette période achalandée en raison des nombreux partys de bureau.

« La forte demande confirme l’importance de notre service durant la période des fêtes. Nous sommes extrêmement reconnaissants envers nos bénévoles, qui donnent généreusement de leur temps pour assurer la sécurité de la population », souligne la porte-parole d’Opération Nez rouge à Rimouski, Julie Boucher.

Jusqu’à maintenant, 321 personnes ont profité du service à Rimouski.

Dernière fin de semaine

Les soirées de raccompagnement se poursuivront pour une dernière fin de semaine, les 18, 19 et 20 décembre en composant le 418-725-2525.

Le secteur desservi inclut Rimouski, mais aussi les districts du Bic et de Sainte-Blandine, ainsi que les municipalités de Saint-Fabien, Saint-Anaclet-de-Lessard et Sainte-Luce.

Tous les profits récoltés seront remis au Club de natation Les Dauphins de Rimouski.

D’autre part, Opération Nez rouge Rimouski recherche toujours des bénévoles qui souhaitent s’impliquer.

Il est possible de s’inscrire via le site Internet de Nez Rouge, l’application Opération Nez rouge ou en composant le 418-896-0157.

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Causapscal : solution in extremis trouvée à l’école Forimont

Un dénouement de dernière minute permet finalement aux élèves de 4e et 5e année de l’école Forimont de Causapscal de demeurer dans leur établissement. Une solution a été trouvée pour combler l’absence de personnel.

La directrice générale du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Marie-Pierre Guénette, a confirmé à Radio-Canada qu’une enseignante, ayant déjà travaillé auprès de ces groupes, s’est portée volontaire pour assurer la prise en charge de la classe.

Cette dernière confiera sa propre classe à une stagiaire qu’elle supervisait pour venir en aide à la vingtaine d’élèves qui se retrouvaient sans titulaire.

Selon madame Guénette, il s’agit d’un geste déterminant pour la stabilité scolaire des enfants, même si la stagiaire devra à son tour être remplacée pour l’enseignement de l’anglais.

La question du manque de personnel enseignant demeure toutefois préoccupante. D’autres scénarios semblables pourraient se reproduire, même si le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées espère compter sur le retour de ressources actuellement en absence prolongée.

La directrice générale du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Marie-Pierre Guénette (Photo courtoisie)

Ses gestionnaires ont informé les parents par écrit, le 11 décembre dernier, qu’ils relocaliseraient les élèves de 4e et 5e année de l’école Forimont de Causapscal, faute de personnel enseignant pour assurer la poursuite des cours.

Devant cette impasse, les élèves auraient été dirigés dans d’autres classes de l’établissement, vers les écoles de Lac-au-Saumon ainsi que Sainte-Ursule et Caron, à Amqui.

Une mobilisation citoyenne avait été organisée lundi, en fin de journée, devant la polyvalente Forimont. Dans une publication Facebook, la Ville de Causapscal a confirmé l’annulation de l’événement.

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LHSEQ : Mont-Joli grimpe en tête

C’est vrai plus que jamais : les fins de semaine se suivent, mais ne se ressemblent pas pour les Excavations Léon Chouinard de Mont-Joli qui ont renversé la vapeur en signant deux importantes victoires à domicile, samedi et dimanche. 

La formation dirigée par Mike Abud a disposé des Vikings du Rocher par la marque de 5-4, dimanche après-midi, pour ainsi grimper au premier rang, un point devant Matane qui a cependant deux parties de plus à disputer.

C’est le but de Jean-Simon Turbide, à mi-chemin en troisième période, qui a brisé l’égalité de 4-4. Pierre-Alexandre Boulet, Trystan Tremblay, Anthony Roy et Whilem Côté ont aussi marqué. Devant le filet, très bonne sortie de Mathieu Fraser qui a repoussé 39 des 43 rondelles en sa direction.

Keith Sexton prend un lancer en direction du gardien Mathieu Fraser (Photo : Le Soir)

« Un match serré. À cinq contre cinq, il faut mieux jouer. Sauf qu’en troisième période, ce fut magnifique, comme hier également. On a bien joué le système de jeu. Mathieu a été très bon, il aurait pu être notre joueur du match, mais ce n’est pas ce qu’il recherche. Il veut des victoires », a commenté l’entraineur-chef.  

Samedi soir, les Excavations Léon Chouinard ont remporté un festival offensif par la marque de 11-7 contre les Corsaires de Forillon.

Karel Pelletier s’est signalé en récoltant six mentions d’assistance. Se sont aussi mis en évidence Boulet, trois buts et une passe, Mathieu Loisel, un but et trois passes, ainsi que David Bérubé, trois buts et une passe. Samuel Bourque, deux fois, Louis-Gabriel Migneault et Justin Desrosiers ont aussi marqué.

Christoophe Chiasson a un tour du chapeau dans la défaite aux dépens d’Olivier Gauthier qui a repoussé 31 rondelles pour la victoire.

« Notre jeu de puissance a excellé en fin de semaine avec 6 en 11, samedi, et 2 en 4, dimanche. Notre désavantage a aussi été très bon. Également, nos jeunes commencent à se dégêner. Anthony Roy et Whilem Côté ont joué un très bon match aujourd’hui », observe Abud.

Trois-Pistoles divise

Trois-Pistoles marque l’un de ses trois buts face aux Vikings. (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Les deux équipes de la Gaspésie ont également joué à Trois-Pistoles. Les Vikings ont perdu face aux Fondations B.A, samedi soir, par la marque de 3-2. Ils ont donc fait chou blanc dans leur voyage.

Guillaume Bérubé, Charles Bélanger et Jeffrey Desjardins ont marqué pour la formation des Basques. La victoire va au dossier du gardien Anthony Perrault.

Le gardien des Vikings, Anthonin Duguay, bloque un lancer dans leur défaite à Trois-Pistoles, samedi soir (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Par contre dimanche, Trois-Pistoles s’est fait surprendre (6-2) par les Corsaires pour qui il s’agissait d’un deuxième gain seulement, en neuf parties. Tommy Dumont a pris les choses en main en attaque avec trois buts et une passe aux dépens de Charles-Olivier Lévesque. William Plourde et François Gagnon ont assuré la faible réplique.

Le gardien Justin Sergerie a mené les Corsaires à la victoire, dimanche. (Photo : Jean-Claude Pelletier)

À venir

Les Excavations Léon Chouinard ont un match au calendrier en fin de semaine prochaine avec une visite à Matane, samedi soir. Le premier rang sera à l’enjeu.

Pour sa part, Trois-Pistoles jouera deux fois sur la route : à Matane, vendredi soir et à Causapscal, le lendemain. Les deux clubs de la Gaspésie seront en congé.

Pour le classement: cliquez ici

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Enfin une entente à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout

Une entente est survenue entre la Société des traversiers du Québec et ses travailleurs affiliés à la CSN pour mettre fin au conflit à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout.

Les employés ont accepté l’offre faite par le conciliateur au dossier.

Concrètement, la nouvelle convention collective a été signée pour une période de six ans et prévoit des augmentations de salaire de l’ordre de 17,4 % pour les cinq premières années et de 2 % pour la dernière année du contrat. Celle-ci est rétroactive à 2023.

La nouvelle convention comprend également une bonification des échelles salariales, des primes de vacances et de l’assurance-collective.

Le syndicat indique également avoir réussi à faire reculer l’employeur sur plusieurs enjeux qui bloquaient l’avancement des négociations, sans toutefois préciser lesquels. D’ailleurs, le syndicat précise qu’aucune entrevue ne sera donnée sur la question, à la recommandation du conciliateur.

« Je suis heureuse d’apprendre cette excellente nouvelle à l’aube de la période des Fêtes. Cette entente permet d’améliorer les conditions de travail des employés et de sécuriser le service pour les prochaines années », a indiqué la présidente-directrice générale de la STQ, Greta Bédard.

Pas de grève dans le temps des fêtes

Les dernières années ont été ponctuées de journées de grève, notamment en pleine saison estivale.

Cette nouvelle confirme donc que le service ne subira pas d’interruptions en cette période des fêtes en raison de conflits de travail. Toutefois, le traversier n’est pas à l’abri de bris mécaniques ou des caprices de Dame Nature.

Des employés de la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout en grève. (Photo courtoisie CSN)

Depuis maintenant un bon moment que les élus demandent que la traverse soit considérée comme un service essentiel.

Jusqu’à maintenant, leurs démarches ont été en vain. Reste à voir si la nouvelle loi du ministre du Travail, Jean Boulet, aura éventuellement un impact si de nouveaux conflits de travail devaient survenir dans le futur.

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Prévention du suicide : gare aux outils numériques et à l’IA

Les personnes qui ont des pensées suicidaires vont, dans une même recherche sur le web, tenter de trouver de l’aide et parallèlement, essayer de trouver des moyens de s’enlever la vie. Ainsi, les outils numériques et l’intelligence artificielle (IA) présentent à la fois des atouts et des dangers en matière de prévention du suicide.

Par Katrine Desautels, La Presse Canadienne

« Quand on est rendu à chercher de l’aide sur Internet plutôt que dans son entourage, c’est soit qu’on n’a pas vraiment d’accès à des ressources dans notre entourage ou soit que notre situation s’est détériorée au point qu’on se tourne vers Internet pour chercher de l’aide », expose Louis-Philippe Côté, chercheur affilié au Centre de recherche et d’intervention sur le suicide, enjeux éthiques et pratiques de fin de vie (CRISE).

Il a expliqué comment les technologies numériques peuvent repérer et intervenir en matière de prévention du suicide dans le cadre de la deuxième édition de la Journée annuelle en santé mentale numérique, qui s’est tenue le 8 décembre dernier, et qui est organisée par le Centre d’expertise en technologie de l’information en santé mentale, dépendance et itinérance (CETI-SMDI) du CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.

Cécile Bardon, professeure de psychologie à l’UQAM qui a également donné une conférence lors de l’événement, précise que le sentiment de vouloir vivre et mourir en même temps ne s’exprime pas seulement sur le web.

« Dans la vraie vie, on le voit aussi beaucoup. Il y a des gens qui vont faire une tentative de suicide et appeler du secours en même temps. Les deux sont présents en même temps et la job de l’intervention, c’est de faire en sorte que le désir de vivre devienne de plus en plus important dans les pensées et les émotions de la personne de façon à ce que la personne s’engage vers des ressources et vers quelque chose pour l’aider à aller mieux », explique-t-elle en entrevue.

Les informations sur le suicide, telles que des méthodes pour s’enlever la vie, sont qualifiées par des chercheurs de contenu « pro-suicide ».

Ce genre d’information contribue à augmenter le risque suicidaire, a souligné lors de sa conférence Louis-Philippe Côté, également codirecteur scientifique intérimaire au CETI-SMDI.

Il n’est pas clair si l’accès à ce contenu est simple. Certaines études indiquent que trouver ce genre d’information est facile, mais d’autres études disent le contraire. « L’idée qu’il faut garder en tête, c’est que qui veut trouver, va trouver », prévient monsieur Côté.

L’exemple des jeux vidéo

Mme Bardon, également directrice associée au CRISE, estime qu’il y a « un très beau potentiel » pour rendre les interventions plus efficaces, à condition de s’en servir correctement.

« Quand sur les réseaux, les gens trouvent de l’information sur des méthodes de suicide, c’est une mauvaise utilisation. Quand on utilise des outils d’autogestion pour pallier au manque de ressources et qu’on abandonne des gens à se gérer tout seul avec des ressources en ligne, c’est une mauvaise utilisation », déplore-t-elle.

L’un des bons usages des technologies numériques est dans l’implication des intervenants sur les clavardages de jeux vidéo.

Sur certaines plateformes populaires, comme Twitch, des intervenants vont publier dans les différents canaux de clavardage pour faire savoir aux utilisateurs, surtout des jeunes, qu’ils sont disponibles, et ils vont interagir avec eux.

« Au début, on pensait que développer des outils numériques ça allait être parfait pour rejoindre les hommes, étant donné que souvent les hommes ont plus peur de se montrer vulnérables, de se confier, etc. On se disait que le sentiment d’anonymat qu’allait donner l’écran allait aider à surmonter cet obstacle, mais, dans la réalité, on se rend compte que les grands consommateurs des outils d’intervention numérique, c’est beaucoup les femmes », pointe Louis-Philippe Côté.

Le rôle des hébergeurs web

Pour aider une personne en crise, il faut d’abord repérer les risques suicidaires. Il faut ensuite faire une évaluation, puis appliquer un plan de traitement.

Au cours de leur vie, la plupart des gens vont vivre plus d’une période avec des idées suicidaires. Il est donc important d’avoir une gestion d’après crise et de travailler à réduire les récurrences.

Selon Cécile Bardon, l’étape du triage, qui se fait notamment par des algorithmes décisionnels sur des sites comme suicide.ca, est efficace. Cela permet de placer une personne en priorité, si son état le requiert.

« Le repérage, c’est quelque chose sur lequel on commence à être pas mal, mais le repérage, ce n’est pas tout. Il faut qu’il soit suivi d’une vraie évaluation des besoins et une vraie prise en charge. Ça, pour l’instant, on n’a pas encore développé des outils généralisés pour faire ces étapes », détaille la chercheuse.

Elle assure toutefois qu’il y a du potentiel

« Il y a des outils d’intelligence artificielle qui sont développés en ce moment pour analyser les composantes non verbales du langage. Par exemple, tout ce qui est en lien avec l’énergie dans la voix, l’hésitation dans les mots, des choses comme ça qui peuvent être associées à des états affectifs de dépression et de l’affaissement émotionnel. […] Mais ça, ce n’est pas des outils qu’on est prêt à généraliser du tout, mais des développements comme ça peuvent être intéressants », spécifie madame Bardon.

Pour Louis-Philippe Côté, il faut réduire l’accès aux méthodes de suicide pour pouvoir agir en prévention.

« Si on l’applique aux technologies numériques, ça se traduit par plusieurs actions. La première, c’est toutes les législations qui entourent l’interdiction de faire de la promotion du suicide sur internet. Il faut que les États votent des lois pour interdire la promotion du suicide sur Internet », dit-il. Or, cela peut être compliqué, notamment parce que les sites web sont hébergés dans de nombreux pays, et il n’est pas possible de faire appliquer les lois d’un pays partout.

Louis-Philippe Côté croit cependant qui si les hébergeurs de sites web évaluaient que d’avoir du contenu « pro-suicide » avait un prix trop élevé à payer, par exemple en termes de réputation, ils seraient capables de faire changer les choses.

Si vous pensez au suicide ou vous inquiétez pour un proche, des intervenants sont disponibles en tout temps au 1 866 APPELLE (1 866 277-3553), par texto (535353) ou par clavardage à suicide.ca.

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Aide médicale à mourir : apaisement pour des milliers de gens

Il y a 10 ans, le Québec devenait la première province du Canada à rendre accessible l’aide médicale à mourir, devenant ainsi un précurseur en la matière en Amérique du Nord. Lorsqu’on regarde en arrière, cela a eu pour effet de rendre la fin de vie plus paisible pour des milliers de Québécois.

Par Katrine Desautels- La Presse Canadienne

« Tous mes collègues, on a la même expérience. C’est 99,9 % de gens qui sont (…) apaisés, c’est un bon terme, mais surtout sereins », commente en entrevue Dr Georges L’Espérance, praticien de l’aide médicale à mourir et également président de l’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité (AQDMD).

« Ça se passe toujours de façon extrêmement sereine pour les patients et pour la famille, poursuit-il. Évidemment pour la famille, c’est toujours triste au moment de l’injection. Il y a toujours des pleurs, mais avant et après, moi j’appelle ça une certaine célébration de la vie parce que les proches comprennent que leur parent, leur proche, leur ami, a fini de souffrir. »

Résumons les moments marquants de l’AMM au Québec et au Canada. La Loi concernant les soins de fin de vie au Québec est adoptée en 2014, puis entre en vigueur le 10 décembre 2015.

Entre-temps, l’AMM n’est pas en voie d’être autorisée au Canada. Des patients se tournent vers les tribunaux. Les projecteurs sont particulièrement braqués lors de l’affaire Carter contre Canada, puis, en février 2015, la Cour suprême reconnaît le droit à l’aide médicale à mourir.

Le gouvernement fédéral modifie le Code criminel, et l’AMM devient légale partout au Canada en 2016. Au fil des ans, d’autres avancées ont été réalisées.

Depuis environ cinq ans, les patients n’ont plus besoin d’être dans une situation de mort imminente pour bénéficier de l’AMM.

Plus récemment, en 2024, Québec autorise les demandes anticipées, ce qui permet entre autres aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer de faire une requête tant que leur état leur permet de faire la demande de manière libre et éclairée.

Toutefois, le gouvernement fédéral n’a pas encore intégré les demandes anticipées dans le Code criminel.

D’ailleurs, l’AQDMD vient tout juste de publier sur son site web un guide pour aider les patients à remplir leur formulaire de demandes anticipées d’aide médicale à mourir.

« C’est une espèce de résumé plus facile à lire pour les objectifs, les grandes règles, aussi des éléments légaux. Et il y a une partie du guide qui est faite pour aider les familles et le patient qui fait la demande anticipée pour savoir comment naviguer dans ça, comment faire sa demande, comment être prêt lorsqu’ils vont rencontrer l’IPS (infirmières praticiennes spécialisées) ou le médecin pour compléter la demande. On prend les gens par la main, si je peux dire, pour les aider à progresser dans leur réflexion », résume Dr L’Espérance.

Gare aux reculs en termes d’accès à l’AMM

Depuis l’entrée en vigueur de la loi et jusqu’à aujourd’hui, 28 105 Québécois ont eu recours à l’AMM, selon les données du plus récent rapport de la Commission sur les soins de fin de vie (du 10 décembre 2015 au 31 mars 2025).

Selon l’AQDMD, il n’y a pas de dérive dans la pratique des soins de fin de vie. Elle souligne notamment que 99,7 % des formulaires évalués entre avril 2024 et mars 2025 ont été jugés conformes par la Commission. De plus, en 2024-2025, le pronostic des personnes faisant une demande d’AMM était estimé à trois mois ou moins dans 58 % des cas, et à un an ou moins dans 82 % des cas.

« Personne ne décide de ça le mercredi soir pour le jeudi matin, c’est toujours après une bonne réflexion », fait valoir Dr L’Espérance. Selon son expérience, pour la vaste majorité des patients, ça prend environ un an de réflexion avant d’arriver à une décision.

Dr L’Espérance veut protéger l’accès à l’AMM et il reste aux aguets quant à de potentielles menaces. Il fait un parallèle avec le droit à l’avortement qui s’est effrité aux États-Unis en 2022, lorsque la Cour suprême des États-Unis a annulé l’arrêt Roe c. Wade.

« L’aide médicale à mourir, si on recule là-dessus, ça veut dire quoi? Ça veut dire qu’il y a des gens qui vont encore prendre des armes pour se suicider. Il y a des gens qui vont se tirer du haut de leur balcon, etc. Donc non, il ne faut pas revenir en arrière », affirme le médecin.

Il est conscient que l’aide médicale à mourir continue de susciter des oppositions qui visent à en limiter l’accès ou l’interdire à certaines catégories de citoyens. Il plaide pour que l’on continue d’étendre l’accès à l’AMM tout en l’encadrant.

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Conseils aux fondeurs offerts par Alexis Nantel

Avec l’abondance de neige dans plusieurs régions du Québec, des amateurs de ski de fond ont déjà eu le « go » officiel pour se lancer sur les pistes. Notre spécialiste du plein air, Alexis Nantel, offre ses conseils aux fondeurs.

https://soundcloud.com/olivier-therriault/rendez-vous-natureca-alexis-nantel-debut-saison-de-ski-de-fond-2025-2026

« Les premiers adeptes de ski de fond peuvent sortir leur équipement et rêver sérieusement à leurs premières glisses », commente notre spécialiste du plein air, Alexis Nantel.

Mais où aller skier au Québec ? Comment bien se préparer pour effectuer un bon départ pour se lancer dans cette saison 2025-2026 ?  C’est le contenu d’une entrevue d’Alexis à « Rendez-Vous Nature ».

Dans la Forêt Montmorency à environ une heure au nord de Québec, au Norvégien près de Jonquière, Le Ricochet à Chicoutimi, le Camp Mercier dans la réserve faunique des Laurentides, au Mont-Tremblant dans le secteur la Diable, les sentiers de Saint-Donat, au parc de la Gatineau et au centre de plein air de Valcartier, le début de saison de ski de fond s’effectue graduellement partout au Québec.

« Les adeptes de ski de fond peuvent sortir leur équipement et rêver sérieusement à leurs premières glisses », estime Alexis Nantel. (Photo courtoisie)

« Trop de gens sortent trop vite et se blessent avant même que les grandes sorties commencent », dit Alexis Nantel, qui donne trois clés essentielles à un bon départ.

« On a tous tendance à prendre nos skis, nos bottes, nos bâtons et filer dehors. Mais en début de saison, ça vaut la peine de faire un petit « check-up » complet de notre équipement ».

On peut entendre et réentendre cette entrevue avec Alexis Nantel en cliquant sur le lien ci-dessus.

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William Lacelle dit vouloir rester à Rimouski, malgré la NCAA

Après le départ de son partenaire devant le filet de l’Océanic, Mathis Langevin, William Lacelle a mentionné vouloir poursuivre sa carrière à Rimouski, même si les portes ne sont pas totalement fermées pour d’autres options, comme la NCAA.

Brillant dans ses études autant que sur la glace, il pourrait être courtisé par des universités américaines pour la saison prochaine, alors qu’il jouera sur ses 19 ans, probablement après une sélection par une équipe de la LNH.

Quels sont ses plans? « Il y a encore de bonnes chances que je reste junior, mais je veux garder mes options ouvertes. Je ne peux pas me fermer les portes tout de suite, mais il y a de bonnes chances que je revienne ici, la saison prochaine », a-t-il répondu.

À l’approche de la période des transactions, Lacelle a été clair. « Je veux rester ici. Je suis à Rimouski depuis l’âge de 16 ans et j’adore ça .»

Le directeur-gérant de l’Océanic, Dany Dupont, a fait savoir au Challenge M18 AAA à Châteauguay, où il se trouve présentement pour faire du recrutement, que William Lacelle ne serait pas échangé.

Perrault inquiet

La présence de nombreux recruteurs d’universités américaines dans les arénas de la LHJMQ inquiète l’entraîneur-chef de l’Océanic, Joël Perrault.

William Lacelle bloque un lancer dans un match à Saint John. (Photo Sea Dogs – Michael Hawkins)

« Je ne peux pas dire que ça ne m’inquiète pas, mais pas seulement pour Will Lacelle, pour tout le monde qui a du succès au hockey. On semble être la place où la NCAA vient recruter nos meilleurs. On a des conversations avec Will, il est très heureux ici, il joue du très bon hockey. Je suis confiant. Avec tout l’encadrement qu’on offre ici à nos joueurs, on fait tout pour qu’ils soient bien. Les valeurs de l’organisation sont parmi les meilleures de la Ligue canadienne [de hockey] », a-t-il mentionné.

Des discussions avec le CH

William Lacelle sera admissible au prochain repêchage de la LNH. Il a mentionné avoir déjà eu des discussions avec une dizaine d’équipes, dont le Canadien de Montréal.

Le cerbère dit se servir du fait qu’il a été ignoré pour le match des espoirs, ce qui est une aberration pour son entraîneur, comme source de motivation.

William Lacelle (Photo Le Soir.ca- René Alary)

Ses chiffres parlent pour lui. Après les défaites de l’Océanic, cette fin de semaine, contre les Voltigeurs et les Olympiques, Lacelle présente avait un dossier de 12-7 dans une équipe en reconstruction. Sa moyenne de buts alloués par match est de 2,59 et son pourcentage d’arrêts de ,921.

Sa fiche globale en carrière demeure impressionnante. En 75 parties, saisons et séries éliminatoires incluses, William Lacelle compile une fiche impressionnante de 45-16, avec une moyenne de 2,68 et un pourcentage d’arrêts de ,907.

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Raôul Duguay : Touttt est dans touttt

Dans l’ambiance excentrique et multicolore des années 1970 et 1980, Raôul Duguay a été une personnalité flamboyante au Québec.

« La Bittt à Tibi », sa chanson la plus connue, lancée en 1975, est devenue un phare de la culture québécoise et un hommage à sa région d’origine, l’Abitibi-Témiscamingue. Mais Raôul n’est pas qu’une chanson.

Il a publié, l’an dernier, un gros livre qui étale sa vie presque au complet. Il y raconte son histoire, à partir de la myriade de chansons qu’il a composées et des expériences souvent flyées qu’il a vécues.

Le titre du livre résume bien sa philosophie pleine d’appétit et d’humour : Touttt est dans touttt. Raôul est né en 1939, d’un père d’origine gaspésienne et d’une mère d’origine acadienne.

Les difficultés de la vie familiale ont fait qu’il a été élevé comme orphelin, à Lévis. Il a commencé à chanter, dit-il, pour apprivoiser la solitude. Et c’est peut-être la soupe à l’alphabet qui lui a ouvert les portes de la poésie.

Terre des hommes

À Montréal, à la fin des années 1960, Terre des hommes a accueilli le monde entier. À fond de train, Raôul a participé à la quête d’absolu de cette époque psychédélique.

L’amour et la paix étaient des valeurs fortes. Son imagination fébrile s’inscrivait très bien dans le délire créateur des années hippies. Et sa voix s’adapte bien aux différents styles de musique qu’il a expérimentés.

Il a fait partie de L’Infonie, un ensemble contre-culturel qui aimait transgresser les tabous. Il a collaboré au groupe Maneige, fréquenté les Pauline Julien, Raymond Lévesque et Jacques Michel.

Duguay a toujours joué sur l’humour, qui permet selon lui de libérer l’énergie et d’améliorer la santé. Il a même composé une chanson qui comprenait 33 couplets. 

Panthéon culturel

Joueur de mots doté d’une grande sensualité, Raôul Duguay fait partie de notre panthéon culturel. On ne peut l’oublier. Le livre se termine par des réflexions sur la créativité et l’imagination. « Ma quête de l’infini tantôt m’aveugle et tantôt m’illumine », conclut-il.

Raôul Duguay, Touttt est dans touttt, Le livre de ma vie, Éditions Sylvain Harvey, 2024, 534 pages.

Pour d’autres chroniques « Lecture », consultez ma section dans Le Soir.ca !

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L’année fort occupée de P-A Méthot

En 2026, P-A Méthot montera sur les planches pour le rodage de son troisième one-man-show, Pardon ?!, en plus de s’immiscer dans la peau du Capitaine Crochet dans la comédie musicale Peter Pan.

Le fier représentant de Chandler a ainsi décidé de troquer son siège d’animateur de radio de l’émission du retour au FM 93 de Québec pour renouer avec ce qui l’habite vraiment : la scène.

« J’étais hyper heureux à la radio avec une équipe du tonnerre, mais ce médium-là, tu dois avoir la fibre. Tu dois en manger de la radio et ce n’était pas tant mon cas », concède-t-il en entrevue avec Le Soir.

Si P-A Méthot a repris le micro sporadiquement, il avait quitté la scène un peu usé et fatigué.

« J’avais l’impression que je ne donnais pas au public le meilleur show qu’il pouvait avoir. Je ne voulais pas que ceux à la fin de la tournée aient un P-A à 85 % alors j’ai décidé d’aller me ressourcer. Ça m’a permis de me reposer et de me refaire une santé. »

Attendre que le feu revienne

Son petit bonheur a fait sa guérison, a fleuri et a fait des bourgeons. Contrairement à la chanson, il n’est pas parti sans lui donner la main. Il est resté, et il est plus vivant que jamais.

« Un moment donné, je suis allé faire un show, tout simplement, et en revenant, j’ai dit à ma blonde que je démissionnais de la radio. J’attendais que le feu revienne et je ne savais pas quand ça allait arriver. Il est revenu au début de l’été. J’avais ce goût d’aller revoir le monde et de remonter sur scène. J’ai le couteau entre les dents », assure-t-il.

Après avoir vendu plus de 500 000 billets avec ses deux premières tournées (Plus gros que nature et Faire le beau), il prépare maintenant un spectacle beaucoup plus assumé.

« Je sais ce que j’aime maintenant dans la vie. J’ai le goût d’aller sur des petits terrains sur lesquels je n’osais pas, de peur de blesser ou de choquer. »

Pardon ?! est d’ailleurs présenté pour les personnes de 18 ans et plus.

« Je veux m’adresser à des adultes. Je parle de mon grand-père, qui est né en 1900, alors je veux que tout le monde comprenne. Et si c’est pour être mon dernier spectacle, j’aurai tout donné. »

Capitaine Crochet : son rêve de comédie musicale réalisé

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule. Peu de temps après sa décision de retourner sur les planches, le téléphone de P-A Méthot a sonné pour un projet inattendu. 

P-A Methot enfilera les habits du Capitaine Crochet aux représentations de Québec de la comédie musicale Peter Pan. (Photo courtoisie)

Travaillant avec le groupe Entourage depuis 2011 et avec le même gérant depuis 23 ans, le rôle de Capitaine Crochet lui a été offert dans la comédie musicale Peter Pan, sans aucune audition.

« C’est niaiseux et c’est chien pour tous ceux qui ont fait l’école de théâtre : le gros comique qui arrive et qui ramasse pratiquement le premier rôle. Mais mon équipe sait que je trippe sur les comédies musicales, que je peux chanter et embarquer dans un projet de même. »

Plus jeune, sa mère enregistrait sur VHS des comédies musicales comme Oliver Twist ou La Mélodie du bonheur.

« Et on les réécoutait souvent ! Ça m’intéresse depuis que je suis jeune et, encore aujourd’hui, je suis un trippeux de comédies musicales. Je vais en voir à Montréal, Toronto, New York. C’est impressionnant ! C’est beaucoup de monde, de la musique, tu regardes partout. Ç’a toujours été dans mon ADN, mais je n’aurais jamais pensé qu’on allait penser à moi pour un rôle. »

Syndrome de Peter Pan

La version de Peter Pan qui sera présentée à Québec (dont P-A fait partie de la distribution) et Montréal sera la même version que celle produite sur Broadway, mais évidemment adaptée en français. A-t-il lui-même le syndrome de Peter Pan ?

« Oui, un peu, mais ce n’est pas tant ça le point. Avant tout, c’est un bon show ! Même si tu ne sors pas de là en disant que vieillir c’est difficile et que c’est dur de garder son cœur d’enfant, on s’en fout. Est-ce que le show est bon ? Il est écœurant ! Il y a des chanteurs, des acrobates et du monde qui vole dans les airs. Ç’a pas de bon sens comment c’est magnifique ! C’est le fun si tu comprends le message, mais encore plus si tu apprécies le show ! »

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Au tour des Olympiques de s’imposer face à l’Océanic

Pour un deuxième match en moins de 24 heures devant ses partisans, l’Océanic a subi un revers sans équivoque, cette fois par la marque de 5-2 contre les Olympiques de Gatineau, en présence de 2 818 spectateurs au Colisée Financière Sun Life.

Les visiteurs mettent ainsi fin à une séquence de sept revers. Ils ont marqué leurs cinq premiers buts face à William Lacelle sur les 23 lancers en sa direction. Le gardien de l’Océanic a été retiré par Joël Perrault après 29 minutes de jeu. Le jeune Jacob St-Cyr a fait ses débuts dans la LHJMQ. Il a bien fait avec 16 arrêts sans accorder de but.

« Il n’y a pas beaucoup de positif en fin de semaine. Il y avait beaucoup de lacunes. Il y en a quelques-uns qui ont répondu à l’appel par rapport à hier, mais il y en a beaucoup trop qui ne l’ont pas fait. Ce fut un peu mieux en troisième période. Avec une jeune équipe, tu te dois de prouver que tu appartiens à cette ligue-là. Nos plus vieux doivent montrer le chemin et, dernièrement, ce n’est pas le cas, et je ne trouve pas que nos plus jeunes jouent avec l’urgence de vouloir en avoir plus », explique Joël Perrault.

Quand il a retiré son gardien, on l’a vu aller lui parler tout de suite. « Je n’aime vraiment pas ça sortir un gardien. C’est peut-être la chose que je déteste le plus dans le coaching. Je l’ai sorti pour son bien. Il a compris. Quand on joue comme ce soir, on expose notre gardien. On était en train de faire une vidéo de motivation de highlights. Ça fait plusieurs soirs qu’il nous garde la tête hors de l’eau. »

Déroulement

Émile Duquet bataille pour la rondelle avec Ethan Cox. (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Le match a mal débuté pour les locaux quand une mauvaise sortie du gardien Lacelle a mené au but de Justin Boisselle. Quelques minutes plus tard, les Olympiques ont doublé leur avance à la suite d’une mauvaise couverture défensive. C’est Nicholas Petrut qui en a profité.

Les visiteurs ont ajouté trois buts en première moitié de deuxième période : ceux de Gabriel Séguin (2) et Lev Gaponov, ce qui a provoqué le changement de gardien. Thomas Belzil a répliqué pour l’Océanic. 

Sur un jeu de puissance en tout début de troisième, Evan Dépatie a redonné espoir aux partisans. Malgré une meilleure période dans l’ensemble, la tentative de remontée s’est arrêtée là.  

Mathys Dubé (Photo Le Soit – René Alary)

Mathys Dubé est d’avis que l’équipe n’a pas été à la hauteur en fin de semaine. « On aurait pu amener un meilleur effort. Il faut trouver un moyen de mieux jouer à la maison, d’être plus efficace défensivement et donner moins de chances de marquer à l’adversaire. C’est ce qui nous a fait mal. Depuis le début de la saison, nos gardiens font le travail pour nous garder dans le match. Il faut les aider », a commenté le vétéran de 19 ans. 

Gardiens

William Lacelle immobilise la rondelle devant Isaiah Parent (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Le duo Lacelle / St-Cyr a reçu 39 lancers. À l’autre bout, Danai Shaiikov a été mis à l’épreuve en 24 occasions seulement. 

En bref

Jack Martin a effectué un retour au jeu. C’est Olivier Théberge qui a écopé pour respecter la limite des trois joueurs de 20 ans. Guillaume Gleason a été intégré à la brigade défensive de sept arrières… Les blessés Connor Sturgeon, et Benjamin Rioux n’ont pas joué, tout comme Dovydas Jukna (championnat mondial), Alex Massé et Raphaël Achermann… L’Océanic disputera ses deux derniers matchs avant Noël, mercredi et jeudi à Chicoutimi…

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L’UQAR se démarque en recherche

L’Université du Québec à Rimouski (UQAR) décroche la troisième position parmi les universités de sa catégorie dans le palmarès annuel de la firme indépendante Research Infosource Inc., se démarquant à nouveau à l’échelle nationale sur le plan de la recherche.

Ce classement des établissements universitaires du Canada est établi selon trois catégories : les universités offrant majoritairement des programmes de premier cycle (comme l’UQAR), les universités généralistes sans faculté de médecine et les universités comportant une faculté de médecine.

C’est la douzième fois en quatorze ans que l’UQAR figure dans le top 3 des universités de sa catégorie.

Le recteur de l’Université, François Deschênes, estime qu’il s’agit du résultat de l’engagement des professeurs, mais aussi de leurs équipes et du personnel qui contribue aux activités de recherche.

« Grâce à ces personnes, l’UQAR rayonne parmi les meilleures en recherche, alors que la compétition est féroce autant pour l’accès au financement que pour la course aux idées nouvelles. Il importe donc de les féliciter chaleureusement. »

L’Université du Québec à Rimouski (Photo courtoisie)

Plusieurs critères sont utilisés par la firme Research Infosource Inc. pour établir son palmarès, tels que le financement de la recherche en termes du montant total des octrois, le financement moyen par professeur, le financement moyen par étudiant aux cycles supérieurs et le nombre total de publications dans des revues avec des comités de lecture.

Des centaines de projets de recherche sont réalisés chaque année par des équipes de l’UQAR.

La vice-rectrice à la formation et à la recherche, Dominique Marquis, indique que ces travaux portent sur des enjeux qui touchent les populations desservies par l’Université, mais aussi sur des questions scientifiques fondamentales.

« Dans tous les cas, il y a plusieurs partenaires d’ici et d’ailleurs dans le monde qui sont impliqués dans chaque projet. »

Un succès notoire

La notoriété de l’UQAR en recherche contribue à attirer plusieurs chercheuses et chercheurs pour leurs projets de maîtrise et de doctorat, observe le doyen de la recherche Pietro-Luciano Buono.

« Nombre d’étudiantes et d’étudiants viennent à l’UQAR pour se spécialiser dans leur champ d’études. Ces personnes sont intégrées aux différentes équipes de recherche et jouent un rôle essentiel dans les travaux menés à l’Université. »

Rappelons que l’UQAR a obtenu le titre d’université de l’année en recherche parmi les universités de sa catégorie à quatre reprises, soit en 2011, en 2013, en 2021 et en 2022.

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Faute d’enseignant : des élèves de Causapscal relocalisés

Les élèves de 4e et 5e année de l’école Forimont de Causapscal devront être relocalisés dans les prochaines semaines, faute de personnel enseignant pour assurer la poursuite des cours.

Le Centre de services scolaire des Monts-et-Marées a informé les parents par écrit, jeudi soir, qu’il n’avait pas réussi à combler le poste laissé vacant par une enseignante partie en invalidité.

Devant cette impasse, la vingtaine d’élèves du groupe se retrouveront dans d’autres classes de l’établissement ou dirigée vers les écoles de Lac-au-Saumon ainsi que Sainte-Ursule et Caron, à Amqui.

Dans la lettre envoyée aux parents, dont Le Soir.ca a obtenu copie, la direction précise que la répartition se fera en fonction du cheminement et des besoins de chaque élève, dans l’objectif de limiter les impacts scolaires et personnels. Les directions concernées auront la responsabilité d’évaluer les options les plus appropriées.

Cette annonce survient alors que ce groupe vit déjà une année scolaire mouvementée. En raison de travaux, les élèves avaient quitté l’école primaire Saint-Rosaire de Causapscal, en début d’année scolaire, pour être transférés à l’école secondaire Forimont.

Selon nos informations, cette première adaptation avait déjà suscité des inquiétudes.

Une rencontre d’information avec les parents doit se tenir lundi, à Causapscal, afin d’expliquer les raisons ayant mené à cette décision et les mesures envisagées pour la suite de l’année scolaire.

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Nez rouge : un petit coup de fil qui sauve des vies

La période des Fêtes est à nos portes et, avec elle, son lot de célébrations, de retrouvailles et de moments festifs, dont les partys de bureau qui sont déjà commencés.

L’opinion de Johanne Fournier

Au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, les routes sinueuses et les conditions hivernales imprévisibles rendent chaque déplacement plus périlleux qu’ailleurs.

C’est précisément dans ce contexte qu’Opération Nez rouge devient bien plus qu’un simple service de raccompagnement : c’est un véritable filet de sécurité pour nos communautés !

Depuis maintenant quatre décennies, Opération Nez rouge incarne la solidarité et la responsabilité collective durant la période des Fêtes. Le principe est simple, mais redoutablement efficace : des bénévoles dévoués raccompagnent gratuitement les personnes qui ont consommé de l’alcool ainsi que leur véhicule jusqu’à leur domicile.

Ce geste apparemment anodin représente pourtant une différence cruciale entre une soirée mémorable et un drame qui pourrait marquer des familles entières pour le reste de leur vie.

Routes impitoyables en hiver

Au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, où les distances entre les villages peuvent sembler interminables et où les tempêtes transforment rapidement les routes en véritables patinoires, conduire avec les facultés affaiblies équivaut à jouer à la roulette russe.

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : la conduite en état d’ébriété demeure l’une des principales causes d’accidents mortels au Québec durant le temps des Fêtes. Chaque année, des vies sont fauchées, des familles sont brisées. Tout cela pourrait pourtant être évité par un simple appel téléphonique ou en ouvrant l’application mobile d’Opération Nez rouge.

Fausses excuses qui tuent

Malgré l’évidence du danger, certains conducteurs continuent de croire qu’ils peuvent prendre le risque. « Je n’habite pas loin », « J’ai juste pris quelques verres », « Je connais bien la route ». Voilà autant d’excuses qui s’évanouissent tragiquement au moment d’un impact.

C’est connu, l’alcool altère le jugement, ralentit les réflexes et donne une fausse impression de contrôle. En hiver, sur nos routes régionales souvent mal éclairées et bordées de fossés profonds, ce cocktail peut être mortel.

Les bénévoles d’Opération Nez Rouge attendent vos appels à la centrale téléphonique. (Photo Facebook)

Opération Nez rouge représente une solution accessible et sans jugement. À Rimouski, à Matane ou à Gaspé, il suffit d’un appel pour qu’une équipe de trois bénévoles se mette en route : un chauffeur pour votre véhicule, un accompagnateur et un répartiteur.

Ces véritables anges gardiens ne posent pas de questions et ne font pas la morale. Ils offrent simplement un service chaleureux et efficace. 

Vous pouvez les remercier par un don à la mesure de vos moyens. L’argent récolté est ensuite versé à un organisme à but non lucratif de la région.

Geste citoyen exemplaire

Faire appel à Opération Nez rouge, c’est aussi poser un geste citoyen exemplaire. C’est montrer à nos enfants, à nos amis, à notre entourage que la responsabilité l’emporte sur l’orgueil. C’est contribuer à une culture de prévention, où personne ne devrait avoir honte de demander de l’aide. C’est participer activement à la sécurité collective de nos routes.

Nez Rouge invite les Rimouskois à utiliser le service. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les bénévoles qui donnent de leur temps durant cette période déjà occupée méritent notre reconnaissance et notre soutien.

La meilleure façon de les remercier reste encore d’utiliser leurs services quand nous en avons besoin, sans hésitation ni fausse fierté. Planifier sa soirée en prévoyant un raccompagnement responsable devrait devenir aussi naturel que de boucler sa ceinture de sécurité.

Une vie ne vaut pas le risque

Si vous célébrez à Rimouski 418 725-2525, à Matane 418 562-3333, à Gaspé 418 368-4011 ou à Rivière-au-Renard 418 269-5959, souvenez-vous qu’Opération Nez rouge attend votre appel. Vous pouvez aussi faire votre demande de raccompagnement sur l’application mobile d’Opération Nez rouge. Le service n’est pas offert là où vous êtes ? Appelez un taxi.

Vous rentrerez ainsi chez vous en toute sécurité, laissant derrière vous de précieux souvenirs, plutôt que d’éternels regrets. Rappelez-vous qu’aucune soirée festive ne vaut une vie humaine, que ce soit la vôtre ou celle d’une personne croisée sur votre chemin. Bons partys de Noël et soyez responsables !

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Rikigym : Béatrice Bibeau domine à Montmagny

L’athlète de Rikigym, Béatrice Bibeau, a terminé en première position lors de la première Coupe Québec de gymnastique de la saison qui avait lieu, les 6 et 7 décembre, à Montmagny.

Évoluant dans la catégorie introduction 14 ans et plus, l’athlète a dominé aux barres, à la poutre et au cumulatif des appareils. 

D’autres Rimouskoises ont terminé au premier rang pour certains appareils, c’est le cas de Gabriella Côté Gendron (N6, 15 ans et plus) au sol. Elle s’est classée 5e au cumulatif des appareils. Rosane Appleby (N6, 15 ans et plus) a remporté les grands honneurs au saut et a obtenu une 6e position au cumulatif. Yasmine Cyr et Florence Banville (N7, 15 ans et plus) ont conclu la compétition en première position au saut et au sol. 

Tourjours en N7, Thalia Martin s’est classée 2e au saut et 5e à la poutre, Naomi-Jade Guillemette 4e au saut et Léa Deschênes 4e au sol.

Des résultats prometteurs

Du côté des gymnastes de niveau introduction 14 ans et plus, Delphine Thériault a terminé 3e aux barres, à la poutre et au cumulatif, Alexia Legresley a réussi une 2e position à la poutre pour être 4e au cumulatif, Justine Lévesque est 5e au sol et au cumulatif, Léa-Rose Albert est 2e aux barres et 6e au cumulatif et Lauralie Guillemette est 6e aux barres.

Les athlètes de Rikigym à Montmagny. (Photo courtoisie)

Pour ce qui est des gymnastes N6, 13-14 ans, Alice Belzile a terminé 2e à la poutre et au sol ainsi que 8e au cumulatif, Jade Rioux est 2e à la poutre et 3e au cumulatif, tandis que Sandrine Bujold s’est classée 5e aux barres et 7e au cumulatif. 

La compétition regroupait des athlètes des niveaux introduction à N7. Le Club Rikigym était représenté par 16 gymnastes qui étaient accompagnées des entraîneuses Marie-Ève Bérubé et Juliane Marquis. Le prochain rendez-vous de Rikigym est prévu, les 24 et 25 janvier, pour les équipes de cheerleading dans le cadre du Championnat des étoiles à Québec. 

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Réserve Rimouski : la chasse au cerf reprend après 10 ans

Dix ans après la fermeture de la chasse du cerf dans la réserve faunique de Rimouski, la SÉPAQ confirme la reprise de l’activité en 2026.

https://soundcloud.com/olivier-therriault/rendez-vous-natureca-simon-boivin-tirages-au-sort-sepaq-2026

Cette nouvelle saison de la chasse du chevreuil sera toutefois écourtée à six jours et réservée à seulement sept groupes choisis lors du tirage au sort de la SÉPAQ.

Les inscriptions sont lancées depuis le 1er décembre jusqu’au 15 janvier pour tous les tirages au sort de la chasse du gros gibier, dont l’orignal, dans les réserves fauniques et à SÉPAQ-Anticosti pour l’automne 2026.

Aucun inventaire du cerf n’a toutefois été effectué dans la réserve faunique de Rimouski.

« Les observations recueillies sur le territoire au cours de la dernière année, par les usagers, font état d’une abondance de chevreuils qui permet cette reprise. Une demande de rouvrir la chasse a donc été faite au ministère responsable de la Faune, qui a accepté », indique le directeur général de la réserve faunique de Rimouski, Dan Gagnon, qui cumule aussi les fonctions de directeur général de la réserve faunique de Matane.

Zones ciblées

Dan Gagnon précise aussi que la chasse sera autorisée dans des zones ciblées où les observations des cervidés ont été les plus significatives. Et non dans l’ensemble de la réserve qui a déjà accueilli une trentaine de groupes, lors des belles années du chevreuil.

Ce territoire était jadis reconnu comme étant le « paradis du cerf de Virginie », une appellation alors en usage. En plus de la chasse en hébergement, les amateurs pouvaient aussi pratiquer la chasse au quotidien, dans des zones qui leur étaient réservées.

Une succession d’hivers rigoureux devaient précipiter le déclin du chevreuil. Puis des coupes forestières ont favorisé le retour progressif de l’orignal qui a finalement occupé tout le territoire. La chasse de cette espèce a été rouverte en 1987, après des décennies d’interruption. En 2015, la SÉPAQ a mis fin à la chasse du chevreuil.

Le directeur général de la réserve faunique de Rimouski, Dan Gagnon. (Photo courtoisie)

Pour la reprise en 2026, Dan Gagnon précise que la chasse aura lieu du 9 au 14 octobre inclusivement. Les sept groupes de chasseurs choisis par tirage au sort bénéficieront d’un séjour de sept nuitées, pour six jours de chasse, avec sortie le 15 octobre. « Parce que la chasse du chevreuil se pratique aussi dans les bonnes heures en fin de journée ».

Dans son offre d’inscriptions aux tirages au sort, la SÉPAQ indique aussi une nouvelle offre d’hébergement dans la réserve faunique de Rimouski.

« Deux nouveaux chalets de type Horizon fraîchement construits viennent s’ajouter au lac Castor. Ces chalets, exclusifs à la SÉPAQ, offrent une fenestration généreuse, face au lac, et leur aménagement a été réfléchi afin de répondre aux besoins des pêcheurs et des chasseurs ».

45 chevreuils récoltés 

Dans le territoire voisin de la réserve, la ZEC Bas-Saint-Laurent, son directeur général, Peter Camden, confirme une récolte de 45 chevreuils, soit deux lors de la saison arc et arbalète et 43 avec arme à feu. Quelque 215 amateurs ont chassé sur le territoire pour un cumulatif de 1 159 jours de chasse. Il s’agit d’un succès de 21 %.

« En 2024, 48 cerfs furent récoltés par les 241 chasseurs qui avaient fréquenté le territoire, pour un succès de 20 % », ajoute Peter Camden.

Quant aux tirages au sort de la SÉPAQ, les gagnants d’un forfait de chasse de l’orignal auront le loisir de sélectionner leur secteur en premier. Les « non-gagnants » pourront bénéficier d’une seconde chance.

Dès 9 h, le 10 février, tous les participants des tirages au sort qui n’ont pas gagné leur séjour de chasse auront une priorité de réservation sur les séjours encore disponibles. Le coût d’inscription est de 9,27 $ par code de réserve, et une seule inscription par participant.

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Place à la 7e Guignolée du Petit repère à Rimouski

Présentée par Desjardins, la 7e Guignolée du Petit repère, centre de pédiatrie sociale en communauté de Rimouski-Neigette, revient cette année. La grande collecte se tient ce samedi 13 décembre, avec l’aide de 200 bénévoles qui sillonneront les rues et les commerces de Rimouski.

La communauté est invitée à contribuer généreusement à l’événement. Des activités de la Guignolées se tiennent jusqu’au 11 janvier.

L’an dernier, un montant record de 76 244 $ avait été amassé lors de la 6e Guignolée du Petit repère.

Elle constitue une importante levée de fonds pour assurer l’offre de services gratuits aux jeunes de 0 à 18 ans en situation de vulnérabilité, de notre région.

D’ailleurs, cet événement se tiendra dans plus de 40 centres de pédiatrie sociale en communauté déployés partout au Québec.

Bénévoles mobilisés

Pour cette septième présentation, il est possible de contribuer de différentes manières.

Des bénévoles seront mobilisés dans les rues et les commerces afin de permettre à la population rimouskoise de faire un don.

Des bénévoles du Guignolée du petit repère pour financer le Centre de pédiatrie sociale en communauté de Rimouski-Neigette. (Photo courtoisie)

L’équipe du petit repère rencontrera aussi la population au Marché de Noël, au parc de la Gare, en ce samedi 13 décembre.

Les dons en ligne sont possibles sur notre site Internet www.lepetitrepere.ca, sous la rubrique « Faire un
don ».

Ce grand mouvement est soutenu par différents commerces qui proposent des produits vedettes durant
la période de la Guignolée du Petit repère à savoir Home Hardware Rimouski, Promutuel Assurance de l’Estuaire et le Journal Le Soir.

Donner une voix aux enfants

Fondé en 2019, Le petit repère a pour mission de donner une voix aux enfants en situation de vulnérabilité de notre communauté et favoriser leur plein potentiel en offrant un accompagnement médical, social et juridique.

Le Centre est un milieu de vie dans lequel ils reçoivent gratuitement un accompagnement personnalisé de même que des ateliers et des activités qui favorisent le développement de leur plein potentiel.

Depuis son ouverture, c’est plus de 210 enfants qui ont bénéficié de services gratuits.

« La Guignolée du Petit repère, c’est près de 200 généreux bénévoles engagés, dont 150 à l’extérieur
samedi le 14 décembre. Tous les dons, petits ou grands, en argent ou en temps, sont précieux. C’est plus
qu’une activité de financement. C’est un grand mouvement de solidarité de la population de Rimouski
Neigette envers ses enfants. », précise Nancy Renaud, coordonnatrice.

Le petit repère tient à remercier chaleureusement ses partenaires qui soutiennent nos enfants, dont Le Soir.ca!

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Un second mandat pour François Deschênes

Le gouvernement du Québec a récemment confirmé le renouvellement du mandat de François Deschênes à titre de recteur de l’Université du Québec à Rimouski pour les cinq prochaines années.

C’est en février 2021 que monsieur Deschênes a été nommé recteur de l’UQAR pour la première fois.

Son premier mandat a été marqué par un renforcement de l’accessibilité universitaire et une effervescence soutenue en recherche, qui s’est notamment traduit par la création d’antennes universitaires sur la Côte-Nord ainsi qu’en Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la présence accrue en Beauce et l’élaboration et l’obtention de financements pour des projets de recherche.

L’agrandissement du campus de Rimouski, la construction de résidences étudiantes, le déploiement de nouvelles mesures d’accompagnement vers la réussite, l’intensification de l’internationalisation, ou encore la multiplication des actions de mise en valeur de l’Université, sont d’autres exemples témoignant de l’ampleur du développement réalisé au cours de ce premier mandat.

« L’UQAR joue un rôle essentiel au sein des régions qu’elle dessert et du Québec. Si elle est en mesure de se démarquer dans toutes les dimensions de sa mission, c’est grâce à la passion, à l’engagement et au dynamisme de sa communauté. Je me sens privilégié de faire partie de cette communauté et de pouvoir y apporter ma contribution », souligne le recteur François Deschênes.

« Nombreuses sont les réalisations qui sont issues de partenariats locaux, régionaux, nationaux et même internationaux. Ces collaborateurs de tous les instants sont importants et je leur en suis reconnaissant. »

François Deschênes s’est joint à l’Université du Québec à Rimouski en 2008. Neuvième recteur de l’UQAR, il a d’abord été doyen des études de cycles supérieurs et de la recherche, puis vice-recteur à la formation et à la recherche.

Auparavant, il a entrepris sa carrière en tant que professeur en informatique à l’Université de Sherbrooke avant d’occuper le poste de doyen de la recherche à l’Université du Québec en Outaouais.

À venir pour les cinq prochaines années

Le deuxième mandat du recteur Deschênes débutera officiellement le 1er février 2026.

La situation financière de l’UQAR, le recrutement étudiant, la réussite étudiante, la bonification de la carte des programmes crédités et non crédités, le développement des antennes universitaires et l’établissement de nouveaux partenariats en recherche et en formation figurent parmi ses priorités.

« Les défis auxquels fait face l’UQAR sont des occasions pour se démarquer et se renouveler. La récente planification stratégique qui a été élaborée avec la communauté universitaire servira d’assise pour relever ces défis et faire en sorte que l’Université joue pleinement son rôle dans toutes ses sphères d’activité », conclut le recteur Deschênes.

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L’Océanic défait par les Voltigeurs

L’Océanic n’a pas fait le poids face aux Voltigeurs de Drummondville, vendredi soir, s’inclinant par la marque de 4-1 en présence de 2 560 spectateurs au Colisée Financière Sun Life.

Les visiteurs, qui chauffent l’Armada au sommet de l’Association Ouest, ont largement dominé leurs adversaires. Ils ont démontré beaucoup de vitesse et ont embouteillé l’Océanic dans son territoire à plusieurs occasions.

« Un match très difficile, inexcusable. C’est triste pour nos partisans. Peu importe le nombre de blessés et la jeunesse de l’équipe, on affrontait une équipe qui a joué hier et qui a voyagé toute la journée. On a vu un gros manque d’efforts et c’est de tout le monde », a déploré Joël Perrault.

Il n’a vraiment pas aimé le début de match de son équipe qui a bénéficié d’un jeu de puissance dès la 7e seconde en raison d’un alignement de départ illégal des Voltigeurs.

« Nos joueurs n’étaient pas prêts à jouer en power play. On a eu zéro opportunité de marquer. Après ça, j’embarque trois jeunes qui ont zéro attention aux détails dans notre zone et les Voltigeurs marquent », fait-il remarquer. 

Déroulement

La recrue Zack Arsenault s’approche du filet défendu par Dayton Kitchener. (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Hugo Dufour a ouvert le pointage pour les Voltigeurs qui ont ensuite vu Thomas Belzil faire dévier un lancer d’Olivier Théberge. Avant la fin de la première, Dylan Dumont a profité d’un jeu de puissance pour redonner les devants aux Voltigeurs avant la fin de la première période.

Ces derniers ont ajouté deux buts en deuxième, ceux de Dufour, son 2e, et Louis-Philippe Bourque. Comme si ce n’était pas assez, l’Océanic a perdu un autre défenseur, un quatrième, quand Justin Beaulieu a retraité au vestiaire après avoir bloqué un lancer. On ne l’a pas revu. 

En avance 4-1, les Voltigeurs ont en fait assez en troisième pour maintenir leur priorité. 

« J’aurai des nouvelles après le match concernant Justin. Il y aura des changements demain, on verra quels joueurs seront disponibles », mentionne Perrault qui a toutefois peu d’options dans son jeu. 

Gardiens

William Lacelle a fait ce qu’il pouvait sur les 44 lancers en sa direction. Il a évité une défaite plus cuisante à son club. À l’autre bout, Dayton Kitchener a été mis à l’épreuve en 18 occasions seulement. 

Nate Ostridge (2) protège la rondelle devant Trent Gates, des Voltigeurs. (Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

En bref

Les blessés Connor Sturgeon, Jack Martin et Benjamin Rioux n’ont pas joué, tout comme Guillaume Gleason, malade, Dovydas Jukna (championnat mondial) et Raphaël Achermann… Rappelé la semaine dernière en raison des trois blessés à la ligne bleue, Nate Ostridge a disputé un premier match au Colisée Financière Sun Life… L’Océanic a honoré ses joueurs les plus méritants de novembre : le plus utile est Jack Martin et le joueur-étudiant est William Lacelle… Les Olympiques de Gatineau seront les visiteurs, samedi à 16 h…

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Cercles de fermières : 110 ans de tradition et de solidarité

Les Cercles de fermières fêtent cette année leurs 110 ans d’existence. Il s’agit de la plus grande et de la plus ancienne organisation féminine au Québec, comptant près de 30 000 membres. Les Fermières œuvrent principalement à la préservation et à la transmission du patrimoine culturel et artisanal, tout en s’impliquant dans diverses causes sociales.

Il est tôt le matin. Déjà, une demi-douzaine de femmes s’activent dans les locaux du Cercle des fermières de Rimouski. Un impressionnant total de 26 métiers à tisser sont alignés dans deux classes de l’ancienne école devenue le centre communautaire de Sainte-Agnès-Sud.

Des napperons, des lingettes, des nappes, des couvertures et même d’imposantes catalognes rivalisent de motifs et de couleurs. Le plus grand métier comporte 2 000 fils et doit être manipulé par deux femmes.

Georgine Thériault est une passionnée de tissage. Toute petite, elle observait pendant des heures sa grand-mère faire glisser la navette entre les fils.

« Je m’assoyais sur le bord du métier pour la regarder. Ma mère aussi a toujours tissé. On a ça là », dit-elle en pointant son cœur.

Madame Thériault tisse maintenant « pour ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants. Là, je confectionne une catalogne pour mon petit dernier ! Et j’en ai déjà quelques-unes de données », ajoute-t-elle en riant.

Les premiers Cercles ont été créés en 1915. En quelques années, des dizaines d’autres ont vu le jour aux quatre coins du Québec pour briser l’isolement des femmes qui vivaient souvent loin les unes des autres à la campagne. Grâce à ces associations, elles pouvaient socialiser en partageant des connaissances et des savoir-faire ancestraux.

En plus de promouvoir les métiers traditionnels féminins, les Cercles permettaient aux femmes de s’exprimer sur leur condition. L’organisation a offert à des milliers d’entre elles l’occasion de s’affirmer et de prendre leur place dans la société.

Mouvement toujours vivant

Elles sont actuellement plus de 1 800 femmes réparties dans les 37 Cercles des fermières du Bas-Saint-Laurent, entre Capucins et Rivière-du-Loup. L’un des plus anciens, celui de Rimouski, a été fondé le 13 août 1922. La mission première, offrir aux femmes un lieu d’échange, demeure bien vivante.

« Nos membres, quand elles viennent au local, c’est une rencontre sociale aussi. On discute de questions qui concernent les femmes, on fait des ateliers, on a des conférences. Donc, on travaille à l’amélioration des conditions de vie des femmes et des familles, ainsi qu’à la préservation du patrimoine culturel et artisanal », indique la présidente régionale, Sylviane Carrier. 

La présidente des Cercles des fermières du Bas-Saint-Laurent, Sylviane Carrier. (Photo Bruno St-Pierre)

De plus en plus de jeunes femmes s’inscrivent dans les Cercles. La relève artisanale se porte bien.

« Des jeunes mères, des jeunes retraitées, des étudiantes aussi. Les jeunes veulent revenir aux sources. Ce n’est plus acheter, acheter et jeter. Elles veulent passer au suivant. Elles sont soucieuses de l’environnement et du travail bien fait », soutient madame Carrier.  

Système de mentorat

L’organisation a mis sur pied un système de mentorat pour faciliter l’intégration des nouvelles recrues. Les plus anciennes enseignent le tissage et le tricot le soir ou les fins de semaine pour rendre le savoir accessible.

« Moi, j’ai une élève, une jeune maman qui travaille. C’est moi qui me rends disponible pour lui montrer à tisser. Chaque année, on a une quinzaine de recrues qui arrivent. »

Les Fermières transmettent aussi leurs connaissances au-delà du Cercle traditionnel.

« Moi, j’ai été demandée pour donner des cours de tricot au Centre de formation Rimouski-Neigette pour les nouveaux arrivants. » Des activités autour de la couture, du tricot ou du tissage sont également offertes au Musée régional de Rimouski pour toute la famille.

Les Cercles des fermières sont aussi bien connus pour la série de livres de recettes Qu’est-ce qu’on mange?, vendue à 1,2 million d’exemplaires. Pour les 110 ans du mouvement, une nouvelle publication regroupant les 110 recettes les plus populaires a été lancée cet automne.

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La Mine de Ketchup va ouvrir un dépanneur à Padoue

Le gouvernement du Québec confirme des investissements totalisant près de 600 000$ dans six commerces de proximité du Bas-Saint-Laurent, dont un montant de 92 797 $ à la Mine de Ketchup de Padoue, dans La Mitis, pour le démarrage du dépanneur de la Mine de Ketchup à Padoue.

La Mine de Ketchup est une entreprise de transformation alimentaire spécialisée dans la fabrication de ketchup, salsa et autres types de sauces. 

Elle opère déjà un point de vente de ses produits au 177, rue Laflamme, à Padoue.

En plus de la Mine de Ketchup, la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Amélie Dionne, a confirmé des aides financières à cinq autres commerces de proximité de la région.

Dans la Matanie, la Coopérative de solidarité de Saint-Luc, à Matane, obtient 136 496 $ pour renflouer son fonds de roulement.

La Coopérative de consommateurs de Sainte-Irène reçoit 72 278 $ pour le remplacement de galeries, l’acquisition d’un congélateur et la consolidation du fonds de roulement.

Deux commerces de la Matapédia sont aussi soutenus. L’Épicerie Côté et Fils Inc, de Val-Brillant, bénéficie de 51 823 $ pour le réaménagement du magasin, l’ajout de produits et la bonification de l’offre de service dans le prêt-à-manger.

L’Épicerie de Saint-Vianney, Coopérative de Solidarité, reçoit 88 112 $ pour l’acquisition d’équipements et le renflouement du fonds de roulement.

Enfin, la Coopérative de services pétroliers de Packington, au Témiscouata, obtient 150 000 $ pour le remplacement d’un réservoir d’essence.

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Homicide d’Adrien Allard en 1979 : report du dossier en février

Le dossier de Denis Desrosiers, accusé d’homicide involontaire dans une affaire vieille de plus de 46 ans survenue à Causapscal, était de retour ce vendredi 12 décembre au palais de justice d’Amqui. À la demande de l’avocate de la défense, la juge Andrée St-Pierre a accepté de reporter l’audience au 17 février.

« Un nouveau projet m’a été soumis et je n’ai pas été en mesure de rencontrer mon client, a fait savoir Me Claudie Gallant-Bergeron. Ce n’est pas de la faute de mon client. Mon horaire ne me l’a pas permis. »

La procureure de la défense a dit avoir espoir que le projet qu’elle a entre les mains fera en sorte que Denis Desrosiers pourra disposer de son dossier lors de sa prochaine comparution.

L’avocat de la poursuite, Me Simon Blanchette, a confirmé à la magistrate que des négociations étaient en cours entre les parties.

Âgé de 69 ans, Denis Desrosiers fait face à trois chefs d’accusation liés au décès d’Adrien Allard, survenu en 1979 à Causapscal.

Le Matapédien a plaidé non coupable à tous les chefs, le 4 novembre, devant le juge François Boisjoli. Il a également manifesté son souhait d’être jugé par un juge seul.

Affaire résolue grâce à l’ADN

L’histoire remonte au 10 février 1979, lorsque deux hommes masqués et armés, vêtus d’habits de motoneige bleus, se sont présentés à la ferme des frères Allard.

Une violente altercation s’est produite, au cours de laquelle Adrien Allard, alors âgé de 59 ans, a subi des blessures fatales à la tête et à l’abdomen. Pendant plus de quatre décennies, les présumés agresseurs sont demeurés introuvables.

C’est grâce à des preuves d’ADN que l’enquête a pu être rouverte et que Denis Desrosiers a été arrêté le 26 février. Selon la Sûreté du Québec (SQ), le deuxième suspect serait aujourd’hui décédé, faisant du sexagénaire la seule personne accusée dans cette affaire.

Depuis son arrestation, Desrosiers a été remis en liberté provisoire moyennant un dépôt de 2000 $ et le respect de plusieurs conditions strictes. Il lui est notamment interdit de communiquer avec certaines personnes et de posséder des armes.

Denis Desrosiers doit aussi se présenter chaque jeudi au poste de la SQ d’Amqui. L’accusé est passible d’une peine d’emprisonnement à perpétuité. 

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Un Marché des fêtes sur deux jours à Rimouski

Le Marché public de Rimouski célèbre le temps des fêtes avec une édition spéciale du Marché, qui se tient sur deux jours : dès ce soir, le vendredi 12 décembre de 16 h à 19 h et demain, le samedi 13 décembre, de 10 h à 14 h, au parc de la Gare.

Lors de la première journée, les visiteurs pourront assister aux Échasseries et jongleries lumineuses avec Fany Fay et ses acolytes de 16 h 30 à 17 h 30.

Le lendemain, à 11 h et 12 h 30, des Contes en musique et mouvement seront présentés par Mar Kasàlà Le Conteur. Cette activité se fait en collaboration avec Accueil et Intégration BSL, aussi sur place lors du marché.

Notons également que Le petit repère – Pédiatrie sociale de Rimouski-Neigette abreuvera les visiteurs de boissons chaudes lors des deux journées, dans le cadre de sa guignolée.

De plus, Tourisme Rimouski sera sur place pour faire la distribution de sacs, de tabliers et partager des informations touristiques.

Les exposants

29 exposants prendront part au Marché des fêtes.

  • Le Broutard des Appalaches
  • La Caboche
  • Florent charcuteries artisanales
  • Ferme Ail-Land Inc
  • Ferme Du Caneton Polisson
  • Ferme du Fond d’Orme
  • Les Fumoirs J-P
  • Bergerie de La Colline et Les herbes salées du Bas-du-Fleuve
  • Domaine Vert Forêt
  • Perle Blanche
  • Le Champ Libre
  • Bleuetière du Bas-St-Laurent
  • Cuisine Cap-Cru
  • La Fermenterie du Père Canuel
  • Un Océan de saveurs
  • La Cabottine – Saveurs Indigènes  
  • Pâtisserie La Rose Des Sables de Rimouski
  • Saint-Simon Bagel
  • Au paradis des douceurs
  • Érabliere La Robigoutte
  • Le Château Blanc – miel et hydromel
  • Croqu’Érable
  • Amour et chocolat
  • Domaine Vallier Robert – Domaine Acer
  • Shamra, cuisine syrienne
  • Vignoble de La FETE
  • ViV-Herbes – Herboristerie
  • Forêdense
  • La Sage Camomille
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Charle-Édouard brille… et Dany veille

Charle-Édouard D’Astous nous en a mis plein la vue le 9 décembre dernier, devant la foule du Centre Bell et du Canadien de Montréal, en marquant un magnifique but et en terminant avec un différentiel de + 5. Ce soir-là, on avait devant nous un joueur inspiré, habité et ébloui. 

L’opinion de Robin Lebel

Il fait partie de la courte liste des hockeyeurs de l’Est-du-Québec à avoir atteint les plus hauts niveaux. Repêché en 1973 par les Bruins de Boston, Yvan Bouillon fait partie des pionniers. Après son passage dans la LAH, il a marqué le hockey senior. Puis Donald Dufresne, qui a soulevé la Coupe Stanley avec le Canadien. Avant lui, Alain Côté et Louis Sleigher ont notamment porté les couleurs des Nordiques de Québec. 

On se souvient aussi de Stéphane Carrier, repêché par les Devils du New Jersey, qui a participé à leurs camps avant de revenir briller dans le hockey senior. Pour les plus jeunes, Michel Ouellet, Patrick Coulombe, Sébastien Caron, Jordan Caron, Alex Belzile, Gabriel Dumont, Gabriel Bourque et Cédric Paquette ont tous évolué dans la LNH.

Revenons à 2025. Aujourd’hui, c’est l’un des joueurs les plus talentueux formés au hockey mineur à Rimouski qui attire les projecteurs. Je me souviens de D’Astous, tout jeune, au niveau novice, alors que j’étais instructeur des gardiens et des défenseurs, aux côtés de mon ami Marc Tremblay. Robert L’Italien, son complice de toujours, s’occupait des attaquants.

C’est à cette époque que j’ai mieux connu son père, Dany, un homme chaleureux et passionné, qui a consacré temps et énergie à soutenir son fils dans son ascension vers la LNH. La maman, Marie-Claude Marcoux, a toujours été là, bien sûr.

Incroyablement rapide

Je garde en mémoire ces petits discours de motivation que je servais aux jeunes entre les périodes, souvent teintés d’humour pour les surprendre.

Le temps a passé tellement vite. En 2023, j’ai revu Charle-Édouard lors d’un tournoi au Complexe sportif Desjardins de Rimouski, avec son ami d’enfance Samuel L’Italien, lui aussi couronné de gloire avec la conquête de la Coupe Memorial avec le Titan d’Acadie-Bathurst. Ce jour-là, j’ai découvert un joueur devenu incroyablement rapide, doté d’une lecture de jeu presque parfaite.

Je me demandais pourquoi la LNH ne lui avait pas encore ouvert ses portes. Le directeur général du Lightning, Julien Brisebois, lui, l’a vu et l’a signé, au grand étonnement de tous. Une fois de plus, il a fait mordre la poussière à la haute direction du Canadien. Encore une fois, un Québécois brille… à Tampa Bay !

La mère et le frère de Charle-Édouard, Marie-Claude Marcoux et Pierre-Antoine D’Astous, ont assisté au premier match de Charle-Édouard au Centre Bell. (Photo courtoisie LNH)

En le regardant, je me rappelle les bons moments vécus avec Marc et Robert. Je parie qu’eux aussi ont eu un pincement au cœur. Quant à son père, de là-haut, il devait sûrement être tout près de son fils, sourire aux lèvres, sur le banc du Lightning, au Centre Bell.

Félicitations, Charle-Édouard. Tu es la fierté de Rimouski, de l’Océanic et de tout de l’Est-du-Québec. 

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Louis Drainville : finaliste d’un prix canadien sur l’environnement

Le propriétaire de l’entreprise Terre-Eau de Saint-Joseph-de-Lepage, Louis Drainville, figure parmi les finalistes des prix ECO Impact Awards 2026 dans la catégorie Sustainability Trailblazer Award. 

Cette nomination pancanadienne souligne son engagement exceptionnel en matière de durabilité et d’innovation environnementales.

« C’est un prix canadien, souligne l’entrepreneur avec une pointe de fierté. L’organisation est financée par Environnement Canada et le gouvernement de l’Alberta. Je suis très content ! Il restera à voir si je vais sortir gagnant ou pas lors de la remise des prix, qui sera à Calgary le 19 février. »

« C’est ÉCO Canada qui m’a demandé de soumettre ma candidature, après avoir travaillé ensemble à la réalisation du bilan carbone de mon entreprise », explique monsieur Drainville.

Fils d’agriculteur, technicien de la faune, biologiste et agronome, Louis Drainville cumule 33 ans d’expérience dans le secteur privé.

Entre 1992 et 1998, il a développé l’approche diagnostique agroenvironnementale, qui a été intégrée au Plan agroenvironnemental de fertilisation de l’Ordre des agronomes du Québec en 2002.

De 1998 à 2020, il a conseillé jusqu’à 103 entreprises agricoles au sein du club agroenvironnemental Agro-Futur Matane. Parallèlement, il a enseigné à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pendant plus de 20 ans, soit de janvier 2001 à avril 2022.

Projets innovants

Président-directeur général de Terre-Eau depuis sa fondation en 1994, monsieurDrainville multiplie les initiatives environnementales.

De 2003 à 2008, au même moment où Hydro-Québec mettait en œuvre les premiers appels d’offres publics d’énergie éolienne, il a présidé la Corporation de gestion intégrée de la ressource éolienne (CGIRE).

Par ailleurs, son entreprise conseille notamment la municipalité de Sainte-Luce depuis 2013 pour réduire les nitrites et les nitrates dans l’eau potable, tout en menant le projet Mission Neige visant à améliorer la recharge de la nappe phréatique.

La plantation compte environ 10 000 vignes sur une superficie de 4 hectares. La plantation compte environ 10 000 vignes sur une superficie de 4 hectares. (Photo Le Soir.ca Johanne Fournier)

En 2010, il a fondé la Ferme expérimentale Terre-Eau (FETE), qui mène des recherches appliquées. Le site comprend un vignoble expérimental de 10 000 plants répartis sur 13 cépages différents.

Depuis 2021, des travaux portent sur l’amélioration du potentiel antioxydant des vins blancs par l’utilisation de sirop d’érable lors de la chaptalisation.

Cette nomination fait suite au prix Inspiration de l’UQAR, reçu en octobre 2024, visant à reconnaître sa contribution remarquable au développement professionnel et communautaire. 

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Quartier Maritime : une 3e grue s’installe 

Le chantier de construction du Quartier Maritime de la Société de développement Angus entrera dans une phase critique après la pause des Fêtes avec l’arrivée d’une 3grue qui sera installée sur la rue Saint-Germain, forçant la fermeture du tronçon entre le dépanneur Shell et la rue Gauvreau pendant trois semaines.

La vice-présidente développement et location pour la Société Angus, Marilou Hudon-Huot, a reçu le représentant du Soir sur le chantier où travaille en moyenne 85 personnes par jour.

« Ça va très bien. Nous avons presque complété la structure de béton des deux tours. Il reste un étage à couler sur chacune des tours. Le vent et le froid viennent un peu compliquer la tâche ces derniers jours pour l’installation des dalles de béton. Par exemple, c’est impossible d’installer les toiles aujourd’hui (jeudi). Il y a trop de vent. Nous devons chauffer le bâtiment à 1,5 million de BTU. Pour couler du béton, il faut qu’il soit conservé à une certaine température, autour de 4 ou 5 degrés. Les toiles orange servent à chauffer l’espace pendant 48 heures pour permettre les coulées de béton », indique-t-elle.

Après une pause de deux semaines, du 19 décembre au 5 janvier, pour les fêtes, les opérations vont reprendre. « La structure extérieure devrait être complétée à la mi-janvier. Par la suite, ce sera l’habillage. En mars, l’extérieur devrait être complété. De l’extérieur, les travaux auront l’air finis, mais il nous restera un an de travaux à faire à l’intérieur », précise madame Hudon-Huot.

Habillage de la structure

À partir de la mi-janvier, une 3grue fera son entrée sur le site, pour une durée de trois semaines.

« La rue sera fermée, mais il y aura des signaleurs à chaque extrémité. La grue servira à poser les panneaux de revêtement. Ces panneaux de béton préfabriqué vont arriver avec les fenêtres déjà installées dedans. Pendant trois semaines, on va monter toute la façade sur Saint-Germain. Dès le début février, les gens sur Saint-Germain auront l’impression que les travaux seront finis, ce qui ne sera évidemment pas le cas. On s’attend à ce que l’ensemble du bâtiment soit complété de l’extérieur pour mars », affirme Marilou Hudon-Huot.

Contrôle de qualité

La fabrication à l’externe de ces blocs permet d’avoir un environnement de production mieux contrôlé et d’obtenir une meilleure standardisation des pièces. « Il y a un contrôle de qualité qui se fait de façon systématique. Présentement, on gère la coordination entre livrer les pièces, les mettre au bon niveau et finir la structure, pour ensuite venir mettre le revêtement extérieur. Il faut s’assurer d’entrer tous les blocs avant la fermeture du revêtement extérieur. Ensuite, ce sera une autre phase où nous allons commencer à faire les systèmes intérieurs et les murs de division », mentionne madame Hudon-Huot.

Évaluée à 130 M$, la phase initiale du « Quartier maritime » comprend la construction de 324 appartements de une à trois chambres. (Photo courtoisie Société de développement Angus)

Le bâtiment devrait être livré en avril 2027 pour une habitation à peu près à cette date.

« Évidemment, avec 328 logements, les gens ne déménageront pas tous en même temps. À partir du printemps 2026, nous aurons une vision plus claire de toute la marche à suivre pour la location. À partir du printemps prochain, les informations seront dévoilées pour les gens qui sont intéressés ».

Les gens intéressés peuvent s’inscrire sur une liste d’intérêt

Les personnes intéressées à louer l’un des 328 nouveaux logements du Quartier Maritime peuvent dès maintenant s’inscrire sur une liste d’intérêt accessible au quartiermaritime.ca/location-residentielle.

La Société de développement Angus, qui pilote ce projet évalué à 130 M$, presse d’ailleurs le pas pour mener à terme la construction de la première phase, dont l’inauguration est prévue à l’hiver 2027.

Conformément à la grille de la Société d’habitation du Québec, les loyers seront fixes et abordables durant les cinq premières années. À titre indicatif, un trois et demie coûtera environ 788 $ par mois, un quatre et demie autour de 1 001 $, et un cinq et demie près de 1 134 $. Ces montants pourraient toutefois être indexés selon l’inflation d’ici la livraison des bâtiments.

Pour être admissibles, les futurs locataires devront déclarer leurs revenus. Le plafond annuel est établi à 57 787 $ pour une personne seule, et à 129 216 $ pour une famille de cinq.

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Quand TikTok parle finance : faut-il écouter?

La finance est devenue virale. Sur TikTok, Instagram et YouTube, des personnes qui s’autoproclament spécialistes en investissement attirent des millions d’abonnés. Ces influenceurs financiers, ou finfluenceurs comme on les appelle, promettent des conseils simples et rapides pour épargner, investir ou atteindre l’autonomie financière. Cet essor a démocratisé certains concepts, surtout chez les jeunes, mais il s’accompagne de risques bien réels pour les épargnants.

Qu’est-ce qu’un finfluenceur?

Un finfluenceur est une personne qui utilise les réseaux sociaux pour parler de finances personnelles ou d’investissement. Ses publications vont des recommandations de titres boursiers aux conseils sur les cryptomonnaies, en passant par des stratégies pour « faire fructifier son argent rapidement ».

On distingue généralement trois profils :

  • Les gens dont c’est le métier : professionnelles et professionnels du secteur financier ou planificatrices et planificateurs autorisés, inscrits auprès des autorités réglementaires.
  • Les autodidactes : personnes passionnées de finance qui font part de leurs expériences et opinions, sans certification officielle.
  • Les personnalités publiques : influenceurs et influenceuses généralistes ou célébrités qui abordent la finance pour élargir leur audience ou monétiser leur contenu.

Cette approche simplifiée et accessible explique leur popularité, mais elle peut aussi réduire des concepts complexes à des messages trompeurs. Si certains offrent des conseils utiles, d’autres peuvent avoir des motivations cachées ou des compétences limitées, ce qui influence la qualité des recommandations.

Quelques chiffres qui frappent

Une étude de référence publiée en 2025 par la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) confirme l’ampleur du phénomène. Menée auprès de 655 investisseuses et investisseurs particuliers canadiens, elle révèle que 91 % des personnes ayant répondu sont actives sur les réseaux sociaux et que 35 % ont déjà pris une décision financière basée sur les conseils d’une finfluenceuse ou d’un finfluenceur.

Cette popularité massive s’explique par plusieurs facteurs, notamment l’accessibilité, la gratuité, la simplicité et la perception que ces contenus sont informatifs.

Mais les comportements qui en découlent sont préoccupants. Selon les résultats de l’étude, les gens qui suivent les recommandations des finfluenceurs sont :

  • 12,2 fois plus susceptibles d’être victimes d’une fraude sur les réseaux sociaux;
  • 7,2 fois plus enclins à faire confiance aux influenceurs qu’ils suivent, malgré l’absence de certification;
  • 4,9 fois plus susceptibles d’effectuer des transactions plusieurs fois par semaine, souvent sans stratégie solide;
  • 3,6 fois plus convaincus que ces finfluenceurs fournissent des informations utiles, même si elles sont parfois biaisées;
  • 3,2 fois plus disposés à accepter des pertes et à tolérer des risques modérés pour espérer des gains rapides;
  • 2,3 fois plus susceptibles d’avoir subi des pertes importantes par le passé.

L’influence des réseaux sociaux dépasse la simple transmission d’informations. Elle transforme les comportements d’investissement et amplifie les risques.

Les risques à ne pas sous‑estimer

Derrière les vidéos attrayantes et les promesses séduisantes, plusieurs dangers guettent les investisseuses et investisseurs qui suivent aveuglément les conseils des finfluenceurs.

  1. Conseils de personnes non qualifiées

La plupart des finfluenceuses et des finfluenceurs ne sont pas inscrits auprès des autorités officielles, comme l’Autorité des marchés financiers (AMF) ou l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI). Donner des recommandations sans autorisation est illégal et peut mener à des sanctions. Pourtant, beaucoup le font sans nuance ni avertissement.

  • Conflits d’intérêts et rémunérations cachées

Certains contenus sont commandités ou rémunérés, sans que cette information soit toujours divulguée. Cette opacité fausse la neutralité des recommandations et peut orienter les gens vers des produits risqués.

  • Promesses de rendements garantis

Les messages promettant des gains rapides ou sans risque devraient déclencher des signaux d’alarme. L’AMF met en garde contre une pratique appelée « pump and dump ». Elle consiste à mousser artificiellement la valeur d’un titre en créant un engouement autour avec des messages trompeurs pour ensuite le revendre rapidement à un prix élevé, laissant les autres investisseurs avec des pertes.

Fraudes et pertes importantes

Les personnes qui investissent selon les conseils des finfluenceurs, surtout celles qui débutent, sont plus exposées aux arnaques et aux pertes.

  • L’illusion du style de vie

Pour séduire, des finfluenceuses et des finfluenceurs exhibent un style de vie luxueux plutôt que leurs qualifications. Cette stratégie joue sur l’émotion et la preuve sociale, sans garantir la qualité des conseils.

Quatre réflexes pour ne pas tomber dans les pièges

Avant de suivre un conseil trouvé sur les réseaux sociaux, développez ces réflexes simples pour protéger vos finances :

  1. Vérifiez les motivations et la transparence

Demandez-vous toujours : Pourquoi partager ce contenu? Être finfluenceur, c’est aussi gérer une entreprise. Cherchez les mentions #publicité, #commandité ou les déclarations d’affiliation. L’absence de divulgation est un signal d’alarme.

  • Vérifiez l’inscription et les titres

Assurez-vous que la personne est inscrite et autorisée (AMF ou OCRI). Une professionnelle ou un professionnel en bonne et due forme doit respecter des obligations de compétence, de conformité et de divulgation.

  • Méfiez-vous des promesses « sans risque »

Tout placement comporte des risques. Il n’existe aucune garantie de rendement sur les marchés boursiers ou ceux des cryptomonnaies.

  • Multipliez les sources et faites vos propres recherches

Ne basez jamais une décision sur une seule vidéo. Comparez avec des sources réglementaires, des analyses indépendantes et, au besoin, consultez une professionnelle certifiée ou un professionnel certifié.

Ce qu’il faut retenir

Les finfluenceurs ont contribué à démocratiser la finance, surtout auprès des jeunes, et c’est une bonne chose. Les réseaux sociaux peuvent être un outil puissant pour améliorer sa culture financière, découvrir des concepts et échanger avec d’autres investisseuses et investisseurs. Mais comme dans tout, il ne faut pas s’arrêter à la première source.

Leur influence peut nuire si elle remplace l’analyse, la diversification et la prudence. Les conseils financiers dépendent de nombreux facteurs, comme la tolérance au risque, les objectifs et l’horizon de placement. Ce qui convient à une jeune personne diplômée n’est pas nécessairement adapté à un couple avec trois enfants.

Dans l’ère actuelle, il ne s’agit pas d’ignorer les réseaux sociaux, mais de les utiliser avec rigueur et discernement. Il faut se rappeler ces deux principes clés : garder un esprit critique et faire ses propres vérifications.

À l’approche des fêtes, tous les membres du Groupe Gagnon Arsenault vous souhaitent de joyeuses célébrations et une nouvelle année remplie de bonheur et de succès.

Alec Gauthier, M. Sc.

Conseiller adjoint en gestion de patrimoine, Valeurs mobilières Desjardins

Sources :

Autorité des marchés financiers (AMF). (s.d.). Finfluenceurs – Entre bons conseils et vigilance. Consulté sur https://lautorite.qc.ca/grand-public/investissements/conseils-cles-avant-dinvestir/finfluenceurs

CFA Institute. (2024). Tips for Young Investors: Engaging with Social Media Finfluencers. Consulté sur https://rpc.cfainstitute.org/sites/default/files/-/media/documents/rpc/reports/investor-reminders-for-finfluencer.pdf

Espeute, S., & Preece, R. G. (2024). The Finfluencer Appeal: Investing in the Age of Social Media. CFA Institute. Consulté sur https://rpc.cfainstitute.org/research/reports/2024/finfluencer-appeal

Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO). (2025). Médias sociaux et investissement particulier : l’essor des finfluenceurs. Consulté sur https://www.osc.ca/fr/investisseurs/recherches-et-rapports-sur-les-investisseurs/medias-sociaux-et-investissement-particulier

Organisme canadien de réglementation des investissements. (s.d.). Les finfluenceurs et les placements. Consulté sur https://www.ocri.ca/bureau-des-investisseurs/eviter-les-fraudes-et-proteger-ses-placements/les-finfluenceurs-et-les-placements

Mise en garde

Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou de tout autre titre mentionné au sein du présent document et dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que Valeurs mobilières Desjardins ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est exprimé ici. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue et des différentes hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées.

Monsieur René Gagnon et monsieur Benoit Arsenault sont inscrits à titre de gestionnaires de portefeuille auprès des organismes d’autoréglementation. Ils sont autorisés conformément aux dispositions des règles de l’OCRI à prendre des décisions de placement et à donner des conseils relativement à des titres pour des comptes gérés de façon discrétionnaire. René Gagnon et Benoit Arsenault font partie de l’équipe de gestionnaires de portefeuille Groupe Gagnon Arsenault. À l’exception de René Gagnon et de Benoit Arsenault, aucune autre personne de cette équipe ne peut exercer de pouvoirs discrétionnaires sur le compte d’un client ou prendre des décisions de placement dans un compte géré de façon discrétionnaire. À titre exceptionnel et sans préavis, Valeurs mobilières Desjardins se réserve le droit de transférer le compte à une autre équipe du Programme Conseiller Gestionnaire de portefeuille. Dans cette situation, le client est avisé par lettre et la gestion discrétionnaire est assurée conformément à cette politique par le gestionnaire de portefeuille inscrit attitré.

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Salon de jeux : Saguenay s’ajoute à Rimouski en 2026

Après Québec, Trois-Rivieres et Rimouski à venir en 2026, Loto-Québec implantera un nouveau Salon de jeux à Saguenay d’ici les 18 prochain mois.

Par Victor Carré- Le Charlevoisien

Le projet transformera le site de l’Hôtel Delta et de son centre des congrès, situé dans le secteur de Arvida. Comme à Rimouski, la société d’État investira 15 M$ pour le projet qui sera « un nouvel atout qui profitera tant aux citoyens, aux congressistes et aux visiteurs », selon elle.

En plus de l’offre de jeu, les visiteurs profiteront d’une programmation événementielle dynamique avec des spectacles et de l’animation notamment.

Le projet entraînera la création de 200 emplois d’ici deux ans et amènera des retombées économiques de 10 M$ au point de vue touristique pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean. 

Comme à Rimouski, Loto-Québec entend collaborer étroitement avec la Santé publique et tiendra compte de ses préoccupations qu’elle fera pour le projet.

« Il est important de rappeler que, lors de l’implantation des salons de jeux de Québec et de Trois-Rivières, les préoccupations initiales ne s’étaient pas confirmées une fois les établissements en service. Nos équipes sont formées pour accompagner les clients, et l’établissement bénéficiera de systèmes de sécurité à la fine pointe de la technologie », indique son président et chef de la direction, Jean-François Bergeron.

En plus de l’offre de jeu, les visiteurs du Salon de jeu de Saguenay profiteront d’une programmation événementielle dynamique avec des spectacles et de l’animation, selon Loto-Québec. (Photo courtoisie)

À Rimouski, le Salon de jeux de Loto-Québec se fera dans les délais prévus, alors que son ouverture doit s’effectuer d’ici la fin de 2026. Il devait être construit dans l’ancienne salle de bal de l’Hôtel Rimouski, mais se situera finalement dans une nouvelle section aménagée dans l’actuel stationnement.

Les plans pour l’agrandissement et la modernisation du Centre de congrès, incluant le projet de salon de jeux d’une valeur de 15 M$, ont été revus depuis la première annonce. 

Projet de 40 M$ 

En tout, les travaux de réaménagement de l’Hôtel Rimouski, lancés en août dernier, atteignent 40 M$. Ils comprennent l’ajout de 66 chambres dans un bâtiment adjacent, l’agrandissement de son centre de congrès de 20 000 à 30 000 pieds carrés et l’aménagement du Salon de jeux de Loto-Québec.

« Les chambres seront prêtes à la fin du printemps 2026, tandis que le centre des congrès devrait ouvrir à la fin de l’été 2026. Il n’y aura aucune interruption des activités », avait affirmé le directeur général de l’Hôtel Rimouski, Éric St-Pierre, lors du début des travaux.

Le nouveau centre des congrès sera aménagé dans une aile construite au sud de l’hôtel. Il comprendra trois salles distinctes, permettant d’ajouter 550 places et de porter la capacité totale à 1 500 personnes.

Les plans incluent aussi une mise à jour de la technologie des salles et une rénovation des espaces communs.

Au total, le Groupe Blouin investira 34 M$ et la Ville de Rimouski contribuera à hauteur de 5,5 M$.

En contrepartie, le Groupe Blouin a acquis de la Ville le terrain sur lequel est construit l’Hôtel Rimouski, auparavant assujetti à un bail emphytéotique, pour la somme de 4,15 M$. La Ville s’est également engagée à verser 135 000 $ par année, pendant 20 ans, afin de soutenir l’exploitation du nouveau centre de congrès.

Avec l’aide d’Annie Levasseur

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Kenny Gagné : la prison pour des bris d’engagement

Kenny Gagné a été condamné à une peine globale de 22 mois de prison pour plusieurs accusations de bris d’engagement et de bris de probation, vendredi dernier (4 décembre), au palais de justice de Rimouski.

Gagné a plaidé coupable avant la tenue de son procès pour des événements survenus à Mont-Joli entre le 18 et le 24 août 2024 et à Rimouski entre le 17 et le 29 octobre 2025 à Rimouski.

Il a plaidé coupable à des accusations d’évasion d’une garde légale, d’entrave au travail d’un agent de la paix, de bris de probation en tentant de communiqué avec une femme alors que celui lui était interdit par la cour, d’avoir été en présence physique de la même femme alors que cela lui était interdit.

Bracelet antirapprochement

Pour les événements de Rimouski, il a plaidé à plusieurs reprises dans le périmètre de la résidence de la plaignante, alors qu’il était muni d’un bracelet antirapprochement.

« On note une douzaine d’entrées dans le périmètre », indique la procureure de la Couronne, Me Marie-Laurence Rondeau.

L’homme a aussi admis ne pas avoir informé son agent de probation de son changement d’adresse et avoir été en présence physique de la plaignante alors qu’il n’avait pas le droit.

La peine tient compte de la détention préventive de 260 jours, si bien qu’il lui reste 13 mois et deux semaines de détention à purger.

La détention sera suivie par une période de probation de trois ans.

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Bas-Saint-Laurent : encore 10 centimètres de neige à venir

Les secteurs à l’intérieur des terres devaient recevoir encore 10 centimètres de neige d’ici la fin de la journée, vendredi, après toutes les accumulations reçues depuis mercredi au Bas-Saint-Laurent.

Environnement Canada maintenant son avertissement météorologique pour l’ensemble de la région.

Dans Rimouski et La Mitis, des vents du nord-ouest souffleront à près de 30 km/h, avec des rafales atteignant 50 km/h. Le mercure avoisinera les –5 degrés Celsius, mais le refroidissement éolien fera chuter la température ressentie à –17 degrés Celsius en matinée et à –12 degrés Celsius en après-midi.

Les secteurs près du fleuve devraient recevoir moins de neige. Les autorités préviennent que les déplacements pourraient être difficiles. La poudrerie devrait réduire la visibilité par moments.

Le temps se calmera samedi avec une alternance de soleil et de nuages ainsi qu’un maximum de –5 degrés Celsius.

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La saison des sports d’hiver débute en avance

Après quelques débuts d’hiver tardifs lors des dernières années dans la région, même après les fêtes dans certains cas, voilà que la saison des sports d’hiver s’est entamée dès le début de décembre cette année au Bas-Saint-Laurent, au grand plaisir des skieurs, planchistes et raquetteurs et peut-être dès cette fin de semaine, des motoneigistes.

Le Parc du Mont-Comi a amorcé sa saison samedi dernier (6 décembre).

Les conditions météorologiques favorables du début décembre ont facilité le travail de préparation des pistes. Ainsi, 24 des 30 pistes de la station étaient accessibles en fin de semaine dernière.

Toujours au Mont-Comi, le parc à neige (snowpark) a ouvert en mode partiel samedi dernier.

« Les conditions demeurent minimales pour le moment. Nous vous demandons de faire une inspection visuelle du parc avant de l’utiliser. Profitez des modules disponibles », mentionne le groupe Parc à neige du Mont-Comi.

Ouverture à Saint-Mathieu et à Val-d’Irène

Le Parc du Mont-Saint-Mathieu amorcera sa saison, ce samedi 13 décembre dès 9 h, pour les toutes premières descentes de la saison.

« Dameuses réglées au quart de tour, chalet rafraîchi, postes de travail mis à jour, équipements de location cirés et affûtés. On met tout en place pour que votre retour sur la montagne soit parfait. Un immense merci à ceux qui préparent la station dans l’ombre », ance la direction du Parc, sur sa page Facebook.

Les glissades en tube sont très populaires au parc du Mont Saint-Mathieu. (Photo courtoisie)

Le Parc régional de Val-d’Irène, dans la Matapédia, ouvrira également ses portes ce samedi 13 décembre. La neige est abondante et on s’attend à un bon début de saison.

Aucune date n’est encore annoncée pour le début de la saison au Mont-Castor de Matane, mais la direction signale que la prévente des passes de saison est prolongée jusqu’au 12 décembre.

La direction du Club de ski du Mont-Biencourt confirme que la station sera ouverte cet hiver, contrairement à certaines rumeurs. La date d’ouverture reste cependant à déterminer.

Le chalet du ski de plein air Mouski de Sainte-Blandine a lancé sa saison samedi dernier, bien que les pistes de ski de fond étaient accessibles quelques jours auparavant.

« Les conditions sont belles dans la majorité des pistes, malgré le faible couvert de neige. Les pistes no 2A, 3, la portion de la 2 entre les refuges Huard et Mésange, la portion de la 1 entre le plateau et le refuge Mésange et la portion à l’extrémité ouest de la 4 à partir de grandes descentes vers le refuge Cerf demeurent fermées en attendant un peu plus de neige », précise-t-on.

Bientôt la motoneige

Les sentiers de motoneige demeurent fermés, mais avec la neige attendue dans les prochains jours, le Club sportif populaire du Bas-Saint-Laurent, prévoit évaluer la situation ce vendredi afin de valider les secteurs pourraient être ouverts en fin de semaine, si les prévisions météos se concrétisent.

Des motoneigistes profitent de la Trans-Québec 5. (Photo courtoisie Karine Lebel- Tourisme Bas-Saint-Laurent)

« Les surfaceuses sont au travail depuis plusieurs jours. Avec plus de 170 km de sentiers à entretenir, le travail se poursuit quotidiennement. Avant toute ouverture de sentiers, nous devrons nous assurer que les sentiers sont bien gelés et que la couche de neige est suffisante », explique l’organisation sur sa page Facebook.

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Le Club de golf Val-Neigette est de nouveau sur le marché

Alors qu’il devait être vendu cet automne à deux frères œuvrant dans le secteur de l’immobilier, le refus de leur institution financière de leur accorder le prêt nécessaire à l’acquisition du Club de golf Val-Neigette force les dirigeants actuels à remettre l’établissement sur le marché, au coût de 2 M$, a appris Le Soir.ca.

Selon nos sources, les deux frères de Québec avaient des projets ambitieux pour les installations du secteur Sainte-Blandine à Rimouski, tout en étant tenus d’exploiter le golf pendant au moins trois ans, comme le prévoyait le contrat de vente.

La famille Roy, qui souhaite se départir du club, devra donc patienter en attendant un nouvel acheteur. La vente a été confiée au courtier immobilier Simon Bélanger.

Bien que le président du conseil d’administration et actionnaire du Club, Guillaume Roy, soutenait qu’aucune entente n’avait été conclue, en octobre dernier, des négociations sérieuses étaient pourtant bel et bien en cours.

Après l’avoir acquis avec d’autres actionnaires dans le cadre d’une organisation à but non lucratif, son père, Pierre Roy, en est ensuite devenu le seul propriétaire. Guillaume affirmait en 2022 ne pas pouvoir prendre la relève.

« Je ne veux pas voir le parcours de golf être fermé. Je ne dis pas que ça n’arrivera pas si jamais, un jour, je tombe malade et je n’ai pas le choix, mais le but présent, c’est de garder le club ouvert. On pourrait faire un centre de plein air hivernal avec la partie golf. Je m’en allais vers ça. Val-Neigette est un très beau coin de pays qui mérite d’être développé davantage », mentionnait Pierre Roy à ce moment.

Jean-Francois Hins, Guillaume Roy et Claude Ouellet. (Photo courtoisie)

En 2025, le Club de golf de Val-Neigette a tenu sa 43e saison avec Claude Ouellet à la direction des services à la clientèle et Jean-François Hins comme responsable des terrains.

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Le départ de Mathis Langevin : « Ça nous fait mal » – Joël Perrault

Tout en préparant son équipe pour deux parties à la maison, vendredi et samedi, l’entraineur-chef de l’Océanic, Joël Perrault, doit composer avec le départ de son gardien, Mathis Langevin, qui a pris la décision de quitter l’équipe pour joindre la NCAA.

En plein milieu de sa saison de 19 ans, il tourne le dos à la LHJMQ pour les  RedHawks de l’Université Miami (Ohio), une équipe de première division.

C’est hier (mercredi) que Langevin en a fait l’annonce à ceux qui sont devenus ses anciens coéquipiers. L’état-major de l’Océanic avait été mis au parfum pour la première fois, la semaine dernière.

« Comme organisation, c’est une déception. On ne s’en cache pas, ça nous fait mal. C’est la nouvelle réalité à laquelle on fait face. Mathis nous a donné du gros hockey et nous a permis de vivre de beaux moments dans les dernières séries éliminatoires. Il est un jeune exceptionnel et je ne suis pas ici pour souhaiter du malheur à personne. Je lui souhaite la meilleure des chances », a commenté Joël Perrault.

Ce départ touche en premier lieu l’Océanic, mais concerne la LHJMQ et la LCH. 

Le gardien de l’Océanic, Mathis Langevin. (Photo Vincent Éthier- LCH)

« Je sais ce qu’on fait ici avec nos joueurs ainsi que dans la Ligue canadienne qui demeure la meilleure ligue de développement. Quand il nous en a parlé, on a essayé de le garder, que ce soit ici ou ailleurs avec une transaction. Je ne me mets pas la tête dans le sable, on avait une décision à prendre avec nos gardiens. Mathis a pris la sienne. De notre côté, il faut continuer d’avancer. »

Tout ce dossier des joueurs qui quittent pour la NCAA ou encore ceux qui font le chemin inverse des ligues scolaires américaines vers la LCH amène son lot de questionnements. Le travail des directeurs gérants se complique énormément. 

« C’est nouveau comme règle, ce serait le temps que les personnes concernées s’assoient ensemble pour trouver des solutions. Pas seulement pour que ce soit avantageux pour la LCH, mais des deux côtés. En ce moment, on vit des situations où ça fait reculer des organisations et ça fait prendre des décisions à des jeunes. On risque de continuer à voir ça si le problème n’est pas adressé rapidement », estime l’entraineur-chef.

Mathis Langevin (Photo Le Soir.ca – René Alary)

À Rimouski, Langevin est le quatrième joueur de la dernière saison à quitter alors qu’ils avaient l’opportunité de jouer une dernière saison dans le junior. Les trois autres sont Maël St-Denis, Luke Coughlin et Alexandre Blais. On peut s’imaginer la qualité des cartes dans le jeu de Danny Dupont dans son processus de reconstruction. Il est loin d’avoir les mêmes atouts pour regarnir da banque de choix au repêchage. 

Après Langevin, Lacelle ?

William Lacelle, qui joue sur ses 18 ans, en est un autre qui doit intéresser les universités américaines dont les recruteurs se font nombreux dans les corridors des arénas des 61 équipes de la LCH. Avant de joindre l’Océanic, il avait d’ailleurs envisagé l’option de se diriger dans une équipe scolaire américaine.

« Je ne peux pas dire que ça ne m’inquiète pas, mais pas seulement pour Will Lacelle, pour tout le monde qui a du succès au hockey. On semble être la place où la NCAA vient recruter nos meilleurs. On a des conversations avec Will, il est très heureux ici, il joue du très bon hockey. Je suis confiant qu’avec tout l’encadrement qu’on offre ici à nos joueurs, on fait tout pour qu’ils soient bien. Les valeurs de l’organisation sont parmi les meilleures de la LCH », mentionne Perrault.

« Will est notre gardien pour notre futur, mais il y a des situations qui vont être évaluées par Danny, par Alexandre (Tanguay), par tout notre groupe hockey, ajoute-t-il. Will veut jouer ici. Je ne veux pas parler pour Danny, mais ça prendrait une offre extrêmement intéressante. On est chanceux d’avoir un gars comme Will. Tu peux dire non à des échanges, mais ça peut arriver. Wayne Gretzky a été échangé. On parle de gars de 16 à 20 ans, je ne veux pas jouer avec les rumeurs. »

Pas le dernier

William Lacelle (Photo Le Soir – René Alary)

Le principal intéressé a été interrogé par les médias, plus nombreux que d’habitude.

« Le nouveau règlement ne change rien pour moi. Mais, je pense qu’on va voir de plus en plus ce genre de transferts. Mathis est parmi les premiers, mais il n’est pas le dernier », explique Lacelle qui ne cache pas que tous les recruteurs qui se pointent dans les arénas peuvent être une source de distraction. 

Il sait que son nom circule dans les rumeurs de transactions. « Je veux rester ici. Je suis à Rimouski depuis l’âge de 16 ans et j’adore ça. »

La question qui tue maintenant : quel est le pourcentage de chances qu’il joue sa saison de 19 ans dans la LHJMQ ? 

« Il y a encore de bonnes chances que je reste junior, mais je veux garder mes options ouvertes. Je ne peux pas me fermer les portes tout de suite, mais il y a de bonnes chances que je revienne ici, la saison prochaine. »

Sur le départ de son complice Langevin, il se dit « content pour lui. Il mérite cette opportunité-là et je lui souhaite le meilleur. Il est un bon ami que j’ai appris à connaitre ici. Il m’a aidé et poussé beaucoup. »

Des statistiques de qualité

Lacelle en est à son année de repêchage dans la LNH. Il connait une première moitié de saison exceptionnelle avec des chiffres parmi les deux ou trois meilleurs cerbères de la LHJMQ, bien qu’il garde les buts d’une équipe en reconstruction. Il est parmi les meneurs dans les principales catégories.

Des équipes de la LNH ont commencé à lui parler. C’est notamment le cas du Canadien de Montréal. 

Pas question de l’échanger

Depuis le Challenge M18 AAA à Châteauguay où il fait du recrutement, Danny Dupont se fait rassurant sur l’avenir à court terme de Lacelle.

« William n’a pas l’intention de quitter l’an prochain, alors il n’est pas question de l’échanger. Quand tu as un joueur de cette trempe, tu le gardes », a-t-il répondu à Mikaël Lalancette, du Soleil.

Jacob St-Cyr rappelé

Lacelle devrait voir toute l’action pour les quatre derniers matchs avant Noël, dont ceux contre Drummondville, vendredi soir, et Gatineau, samedi, qui visitent l’Océanic.

Pour l’instant, Jacob St-Cyr a été rappelé. Le gardien de 17 ans évolue avec les Dragons du Collège Laflèche dans la Ligue de hockey collégiale du Québec (Division 1).

À moyen terme, l’équipe va retrouver Noah Preston Moore qui se remet d’une opération subie l’été dernier. Il reprend l’entrainement et devrait être disponible en janvier. 

Face aux Voltigeurs, Lacelle devra composer avec une brigade défensive très jeune. Les vétérans Jack Martin et Connor Sturgeon sont toujours sur la touche, tout comme les recrues, Benjamin Rioux et Guillaume Gleason (malade). Le jeune, Nate Ostridge, rappelé d’urgence la semaine dernière, sera donc de l’alignement. 

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Patinage artistique : en quête d’une place sur Équipe Québec

Après s’être illustrées lors des championnats de sous-section en novembre, Angélique Beaulieu (catégorie novice) et Maïlie Hamilton (catégorie pré-novice), du Club de patinage artistique de Rimouski tenteront de se classer parmi les huit meilleures patineuses de leur catégorie afin de décrocher une place au sein d’Équipe du Québec, lors des Championnats de section qui se tiennent, jusqu’à dimanche, à Sherbrooke.

Cette compétition, qui regroupe les meilleurs athlètes de la province, permettra aux patineuses de se qualifier pour représenter le Québec au prestigieux Trophée Patinage Canada 2025-2026, prévu du 5 au 8 février 2026, à Dartmouth en Nouvelle-Écosse

Au même moment, les patineuses des catégories sans limites à juvénile rivaliseront pour le titre de championne québécoise dans leur discipline.

Laurence Gagnon, Maude Harrisson et Ariane Dubé, toutes trois en catégorie juvénile, représenteront Rimouski pour accéder à la finale.

Depuis le début de la saison, chacune est montée sur la plus haute marche du podium lors de différentes compétitions.

Dubé a décroché l’or à la Classique Invitation Carole Gauthier à Lévis, Gagnon a également remporté une première position dans le second groupe de cette même compétition, tandis qu’Harrisson a gagné les grands honneurs lors de l’Invitation de Trois-Pistoles, tenue au début décembre.

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Un casse-tête en soutien aux petits héros

La Fondation Santé Rimouski mettait en vente le mois dernier un projet conçu en partenariat avec Armoires Perreault : un casse-tête de 1000 morceaux, dont les profits soutiendront le Mois des petits héros.

En tout, 500 casse-têtes, en vente au coût de 30 $ dans plusieurs commerces de Rimouski, ont été fabriqués dans le cadre de cette initiative.

La directrice générale de la Fondation, Caroline Pelletier, estimait qu’en date du 2 décembre, une centaine de casse-têtes devaient être encore disponibles à l’achat.

Elle raconte que l’idée de vendre un casse-tête est née lors d’une rencontre d’équipe.

« On cherchait une idée originale pour soutenir la Fondation avec un article promotionnel relativement abordable. En échangeant lors d’une réunion d’équipe, l’idée nous a été soumise par une collègue. On sort vraiment des sentiers battus. »

La Fondation a ensuite choisi de transposer en casse-tête une œuvre d’une infirmière clinicienne en pédiatrie à la retraite, Chrystiane L’Italien.

L’artiste Chrystiane L’Italien, aux côtés de sa toile. (Photo courtoisie – Fondation Santé Rimouski)

L’œuvre, exposée en pédopsychiatrie à l’hôpital de Rimouski, a été réalisée par madame L’Italien lors d’un atelier des Insoumis.

« Tous les gens qui passent devant l’œuvre trouvent qu’elle est colorée. Elle est vraiment belle : elle est composée de genre de petits monstres. C’est ludique, coloré et vivant et c’est très symbolique », mentionne madame Pelletier.

Elle ajoute que la Fondation a opté pour un casse-tête de 1000 morceaux en raison de l’ampleur de la toile, afin d’obtenir un visuel intéressant.

En soutien au Mois des petits héros

La directrice générale de la Fondation réitère que les profits obtenus avec la vente des casse-têtes soutiendront le Mois des petits héros, qui se tient en février.

« Chaque année, depuis 10 ans, ce mois vient en aide aux enfants qui sont suivis en psychiatrie et en pédopsychiatrie à l’hôpital de Rimouski. La Fondation est également marraine du Centre de pédiatrie social, le Petit Repère, ici à Rimouski. Nous avons un engagement de 60 000 $ par année pour soutenir ce qui se fait au centre. »

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CFP de Mont-Joli – Mitis : nouveau DEP en charpenterie-menuiserie

Le Centre de formation professionnelle (CFP) de Mont-Joli – Mitis annonce l’ouverture officielle des inscriptions pour son tout nouveau diplôme d’études professionnelles (DEP) en charpenterie-menuiserie. Les premiers élèves amorceront leur formation dès le 26 janvier.

Le centre accueillera un premier groupe pour une formation d’une durée d’un an et demi.

Le programme, attendu depuis longtemps par les entreprises de construction, permettra de former les futurs charpentiers-menuisiers.

Les personnes souhaitant déposer leur candidature doivent le faire avant le 2 janvier 2026 via la plateforme AdmissionFP ou en visitant le site du Centre de formation professionnelle de Mont-Joli – Mitis.

Pour toute question liée au programme ou aux conditions d’admissibilité, la conseillère d’orientation Amélie Boudreau est joignable au 418 722-4922, poste 1235, ou par courriel.

Répondre à un besoin criant

« Nous sommes extrêmement fiers d’ouvrir les inscriptions. Ce programme répond à un besoin criant de main-d’œuvre qualifiée dans notre région et offrira aux élèves des carrières intéressantes et bien rémunérées », estime le directeur des Centres de formation professionnelle Mont-Joli – Rimouski, Jean-Pierre Doucet.

Les Centres de formation professionnelle Mont-Joli – Rimouski offrent près d’une trentaine de programmes répartis dans divers domaines, dont la santé, la mécanique, le dessin de bâtiment, les télécommunications, la production animale et l’esthétique.

Ils comprennent deux centres principaux à Mont-Joli et Rimouski, en plus d’un atelier de mécanique agricole et d’une ferme-école situés à Saint-Joseph-de-Lepage.

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Projet domiciliaire à Sacré-Cœur : les citoyens s’expriment

Une trentaine de citoyens du district Sacré-Cœur ont assisté, mercredi soir, à une rencontre d’information concertant le projet domiciliaire que veut développer le Groupe Blouin au 681, boulevard Saint-Germain. Les inquiétudes sont nombreuses.

Le nouveau bâtiment de 51 unités en copropriété serait situé sur la portion de terrain au sud de l’ancienne Fédération des caisses Desjardins, au coin des rues des Commandeurs et Villebon. Il serait construit pour 2028.

Annie Vanasse, qui habite sur la rue du Bosquet, située au-dessus de la rue Villebon, a tenu à exprimer son désaccord et son désarroi face au projet.

« Je ne suis pas native de Rimouski, j’ai emménagé ici pour le travail et la prérogative pour accepter cet emploi était de trouver une propriété qui met en valeur les couchers de soleil et la mer. Si ce projet se réalise, il y a une dévalorisation de ma propriété. Qui va me dédommager pour ça? », se questionne-t-elle.

Madame Vanasse s’inquiète également pour la sécurité des résidents du secteur. 

« C’est très passant et dangereux pour les enfants sur la rue des Commandeurs. Le fait d’ajouter 51 logements accentue ma crainte. Ce que j’ai entendu ce soir ne me rassure pas du tout. »

Une propriétaire de la rue des Commandeurs, Mylène Lévesque, abonde dans le même sens. 

« C’est un projet très gros avec plus d’automobiles qui vont circuler dans ma rue qui est déjà très dangereuse. Je trouve aussi qu’il manque d’espaces verts dans ce projet. J’espère qu’ils vont être conscients qu’en mettant un gros bloc à travers des maisons unifamiliales, la rue des Commadeurs devra être adaptée. »

Des ajustements possibles

Jeannot Dubé de J.D. Spécialiste en bâtiment a été mandaté pour être le chargé de projet dans le dossier. Il explique que la rencontre avait pour but de laisser les citoyens s’exprimer. 

« Nous voulions que les gens n’aient pas peur de nous dire quelles sont leurs appréhensions. On s’attendait à avoir des commentaires négatifs, mais il fallait prendre le temps de sonder le pouls. Nous allons pouvoir présenter ça aux propriétaires, à la Ville et à l’architecte pour adapter le projet afin d’avoir une meilleure acceptabilité sociale », dit-il.

L’affiche indique que le nouveau bâtiment sera prêt en 2028.

Des représentants de la Ville de Rimouski étaient aussi sur place pour entendre ce que les résidents du secteur avaient à dire. 

Changement de zonage 

Le zonage actuel du terrain, d’une valeur de 1,4 M$, permet qu’un bâtiment d’un ou deux étages soit construit. Le Groupe Blouin devra faire approuver son projet au conseil municipal avant de le réaliser.

« Nous nous sommes fait dire que ça pouvait être acceptable d’avoir deux étapes de plus que ce qui est permis. Au début, c’était une tour à logements qui était prévue. Après une présentation à la Ville, ç’a été ramené à quatre. Le projet est présenté par un PPCMOI (Projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un Immeuble) », mentionne monsieur Dubé. 

« C’est un projet motivé par l’appât du gain, sans égard pour le quartier, ni pour les voisins qui devront vivre avec plus de danger, plus de bruit, plus de lumière et des pertes économiques bien réelles », exprime un propriétaire de la rue Villebon, Marc-André Rioux. 

La résidence de ce dernier se trouve face au futur bâtiment. Il ajoute que, depuis les années 1970, ce terrain sert d’espace vert pour les citoyens du quartier. 

La rencontre s’est tenue dans l’ancien bâtiment de la Fédération des caisses Desjardins. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

« La présentation oscillait entre menaces à peine voilées sur ce qu’on pourrait y construire et tentatives superficielles de rendre le projet acceptable en évoquant les aînés ou une clientèle plus aisée, alors qu’il s’agit en réalité d’une tour de 51 appartements. »

Les citoyens ont l’intention de suivre le processus et souhaitent que les inquiétudes partagées lors de la rencontre d’information soient prises en compte lorsque le projet sera présenté à la Ville de Rimouski. 

Marc-André Rioux invite les personnes inquiètes par le projet à écrire à l’adresse voisins681@proton.me. 

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