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Nouvel organisme en travail de rue dans La Mitis

Les services de travail de rue sont officiellement de retour dans La Mitis avec la création de l’organisme Travail de rue de La Mitis, issu d’une démarche citoyenne et partenariale amorcée en décembre 2023 à la suite du retrait de l’organisme qui assumait ce rôle depuis 2008.

Après une période de transition soutenue par le Collectif régional de développement (CRD) et Tandem-Jeunesse, un comité citoyen s’est mobilisé pour mettre en place une structure solide et autonome.

Cette mobilisation a mené, en juin 2024, à une assemblée de constitution formalisant la naissance de l’organisme et l’élection d’un conseil d’administration représentatif.

À l’automne suivant, une direction a été embauchée et un premier travailleur de rue est entré en fonction.

Depuis son entrée en poste, le travailleur de rue Bertrand Deslauriers a rencontré plus de 500 personnes, tous genres confondus.

La grande majorité s’est déroulée sous forme d’écoute, de soutien et d’échanges (60,5%), suivie de rencontres axées sur l’information, la sensibilisation et la prévention (23,9%). Les sujets abordés touchaient principalement les relations interpersonnelles (11,2%), le logement, l’hébergement ou les déménagements (6,5 %), ainsi que la santé mentale (6,2 %) et la santé physique (5,4%).

Enfin, les réalités socio-économiques ont été discutées dans près de 21 % des rencontres.

« Derrière chaque statistique, il y a une histoire, une personne qui a besoin d’écoute, de soutien ou simplement de parler. Les chiffres montrent l’ampleur de notre action, mais ce qui compte vraiment, ce sont ces moments de confiance où quelqu’un se sent moins seul. C’est là que le travail de rue prend tout son sens. », exprime Bertrand Deslauriers.

Une année marquée par des épreuves

Malgré une année marquée par des épreuves, dont le décès d’une personne siégeant sur le conseil d’administration, Mélilot de Repentigny, en plus d’un changement de direction, l’organisme maintient le cap sur sa mission, soit de soutenir et accompagner les personnes dans leur milieu de vie, sur l’ensemble du territoire mitissien, dans le respect de leur rythme, de leur dignité et de leurs besoins.

Bertrand Deslauriers, travailleur de rue et Geneviève Royer, directrice de l’organisme. (Photo courtoisie)

« Ensemble, nous construisons les bases d’un service qui se veut humain et durable », souligne Bertrand Deslauriers.

À sa séance du 16 juin dernier, le conseil municipal de Mont-Joli a autorisé la location d’un local situé au 300, avenue du Sanatorium à Travail de rue de la Mitis pour une durée d’une année débutant le 15 juin 2025 et se terminant le 14 juin 2026.

Première assemblée générale

Travail de rue de La Mitis tiendra sa première assemblée générale annuelle (AGA) le 24 septembre sous la formule conviviale d’un 5 à 7.

L’événement permettra de présenter les réalisations de la dernière année, de définir les priorités pour l’avenir et même de voter pour le tout premier logo officiel.

L’organisme en profitera aussi pour recruter de nouvelles personnes au sein de son conseil d’administration.

Les profils recherchés sont variés, que ce soit pour en gestion, en ressources humaines, en finances, en droit ou tout un intérêt marqué pour la mission.

« Cette assemblée est bien plus qu’une rencontre administrative. C’est une invitation à bâtir ensemble un organisme ancré dans sa communauté et à célébrer la force du collectif dans La Mitis », mentionne la directrice, Geneviève Royer.

Pour infos par courriel (gestion.tr.lamitis@gmail.com) ou par téléphone (418-896-7085).

Pour joindre le travailleur de rue Bertrand Deslauriers : 418-740-2984, bertrand.tr.lamitis@gmail.com et Bertrand TRmitis sur Messenger.

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Sainte-Flavie : Jean-François Fortin sollicite un 4e mandat

Jean-François Fortin sollicitera un quatrième mandat à la mairie de Sainte-Flavie, dont un troisième consécutif, en dressant un bilan satisfaisant de ses années à la tête de la municipalité.

Élu en 2006, 2017 et 2021, monsieur Fortin souhaite poursuivre son engagement politique jusqu’en 2029. Pour l’instant, il demeure le seul candidat en lice pour l’élection à Sainte-Flavie prévue le 2 novembre.

Jean-François Fortin souligne notamment que sa municipalité offre l’un des taux de taxation les plus bas de la MRC de La Mitis, affiche un taux d’endettement de seulement 3,25 %, bénéficie d’une convention collective signée jusqu’en 2028 avec ses employés municipaux et croît trois fois plus rapidement que la MRC.

L’ex-député fédéral, enseignant au Cégep de Rimouski et copropriétaire du Ketch – Microbrasserie du littoral a notamment contribué à la recharge de la plage, à la construction du garage municipal, de l’édifice municipal et de la patinoire multisurface, à l’installation de nouveaux modules de jeux extérieurs, à l’aménagement d’un nouveau gymnase d’entraînement, à la réfection de la toiture du vieux presbytère et au prolongement du réseau d’aqueduc dans le secteur de l’Institut Maurice-Lamontagne.

« Lorsque l’on unit nos forces, on peut transformer nos idées en projets concrets qui améliorent la vie des gens. Qu’il s’agisse de l’enseignement des sciences politiques, des responsabilités parlementaires ou de la gestion municipale, j’ai eu le privilège de travailler dans des environnements exigeants où chaque décision compte », indique Jean-François Fortin dans un communiqué.

20 actions prioritaires

Dans les prochains jours, les citoyens recevront par la poste un document de candidature détaillé, présentant une liste de 20 actions prioritaires pour les prochaines années.

Jean-François Fortin (Photo courtoisie)

« Ma vision pour Sainte-Flavie repose sur la transparence, la proximité et l’action concrète. Bien qu’à ce jour aucun opposant ne se soit déclaré, je tiens à mener une campagne active, parce que c’est une occasion précieuse de partager ma vision pour l’avenir et de permettre aux citoyens de s’exprimer sur leurs attentes et leurs idées », insiste-t-il.

Jean-François Fortin lancera également un site Web pour communiquer avec la population au www.jffortin.info.

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Transport scolaire : pas de reprise mardi

La remise en service des autobus électriques Lion est reportée jusqu’à nouvel ordre par le Centre de services scolaire (CSS) des Phares.

Les inspections exigées par le fabricant sont toujours en cours et le CCS travaille avec ses transporteurs scolaires afin de rétablir le service dans les meilleurs délais.

« Nous ne sommes actuellement pas en mesure de confirmer la reprise du service le mardi 16 septembre. Les parents dont les enfants utilisent les circuits suivants devront assurer le transport de leur enfant : 205, 22, 14, 55, 57, 60, 109, 11, 117, 27, 116, 105, 023, 026, 115, 102, 101, 009, 008, 121. Dès que nous pourrons confirmer la reprise progressive des circuits, l’information sera diffusée sur notre site web, notre page Facebook et envoyée via le Portail parent », peut-on lire sur la page Facebook du Centre.

Il a annoncé tôt ce lundi 15 septembre, des interruptions pour certains services puisque les transporteurs devaient faire d’autres inspections sur les Autobus Lion après celles de vendredi dernier.

D’autres centres de services scolaires de la province ont aussi annoncé que le transport scolaire demeurerait suspendu pour le 15 septembre.

À la suite d’un accident à Montréal

Des annulations du transport scolaire ont eu lieu, vendredi dernier. Le gouvernement Legault a annoncé jeudi soir que les quelque 1200 autobus scolaires de Lion qui circulent sur les routes du Québec seront à l’arrêt le temps de procéder à des inspections.

Cette décision a été prise à la suite d’un incendie survenu mardi à Montréal, lors duquel un autobus électrique de Lion a pris feu. Quelques enfants et un chauffeur se trouvaient à l’intérieur, mais ils n’ont pas été blessés.

Les transporteurs du Centre de services scolaire des Phares ont reçu d’autres inspections à effectuer sur les Autobus Lion. (Photo courtoisie)

L’entreprise a indiqué dans un communiqué transmis vendredi soir qu’elle était confiante d’« un retour progressif et sécuritaire des autobus scolaires sur les routes du Québec dès lundi ».

La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) avait alors approuvé son plan visant à remettre en circulation les autobus scolaires électriques de marque LION-C.

Avec l’aide de La Presse Canadienne

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Fondation jeunesse : retour du populaire « 5 à Huîtres »

La Fondation Jeunesse du Bas-Saint-Laurent tiendra son 21e Cocktail « 5 à Huîtres », le mercredi 15 octobre à 17h, à l’Institut maritime du Québec.

L’an dernier, la populaire activité avait permis d’amasser de récolter la somme record de 35 000$.

Le comité organisateur dévoilera bientôt ses chefs invités. Le coût des billets pour participer à l’évènement est de 160 $ par personne, via le site web de la Fondation au www.fondationcjbsl.com.

Des tables corporatives (6 couverts) sont également disponibles en quantité limitée au coût de 900$.

« Nos invités sont heureux du retour de cette activité, qui leur permet de déguster des produits régionaux raffinés. Nous offrons encore cette année la formule dégustation d’huîtres natures, ainsi que la formule découverte d’huîtres apprêtées et cuisinées, qui seront disponibles à des stations bien identifiées. Les personnes qui le préfèrent ou qui n’aiment pas les huîtres ne seront pas en reste alors qu’un buffet dégustation sera également disponible, explique la directrice de la Fondation Jeunesse du Bas-Saint-Laurent, Patricia Allard.

325 000$ dans son histoire

Très prisé par la population et les milieux d’affaires, le « 5 à Huîtres » a déjà permis de distribuer tout près de 325 000$ tout au long des éditions précédentes.

Le comité organisateur dévoilera bientôt ses chefs invités pour son 21e Cocktail « 5 à Huîtres ». (Photo courtoisie)

Tous les profits vont aux jeunes placés sous la protection de la Direction de protection de l’Enfance et de la Jeunesse, du Programme Jeunesse, et ceux de la mission CLSC « Jeunes en difficulté » du Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent.

Chaque année, près de 5 000 enfants répartis dans les huit MRC du Bas Saint-Laurent reçoivent des services et ont ainsi accès aux services offerts par la Fondation.

Il est également possible de devenir ami ou commanditaire de l’évènement en nous contactant directement par téléphone au 418-722-1897 ou par courriel.

Le Soir.ca fait partie des partenaires de l’événement.

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Rendez-Vous Nature 13-14 septembre 2025

Pour lancer la 12e saison de « Rendez-Vous Nature », l’animateur Stéphane Monette, de la Ferme Monette, relate son séjour de rêve en Alaska.

En entrevue avec Ernie Wells, Steph raconte qu’il a observé des orignaux géants, démesurés, son contact avec le sockeye, une des cinq espèces de saumons en rivières, admiré des montagnes grandioses et des glaciers actifs.

Tellement en amour avec l’Alaska, il y retourne en 2026 et organise un voyage de groupe.

Et en cette année permissive de l’orignal, trois zecs de la zone 2 Bas-Saint-Laurent invitent les chasseurs à protéger volontairement la femelle. Comme l’explique leur porte-parole, Guillaume Ouellet.

Tout cela à « Rendez-Vous Nature ». Cliquez sur le lien ci-haut pour écouter le balado.

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Patinage artistique : huit patineuses de Rimouski à Québec

Huit athlètes représenteront le Club de patinage artistique de Rimouski, du 18 au 21 septembre, à la compétition provinciale Souvenir Georges-Éthier, présentée du 18 au 21 septembre, au Centre sportif Marc-Simoneau de Québec.

Il s’agit de Rosalie Levesque (junior), Ariane Dubé (juvénile), Angélique Beaulieu (novice), Maude Harrisson (juvénile), Laurence Gagnon (juvénile), Maïlie Hamilton (pré-novice), Meredith Habel (pré-novice) et Élodie Chénard (novice).

L’événement d’envergure rassemblera plus de 450 athlètes provenant de partout au Québec, dans les catégories dames, messieurs, couples et danse, du niveau pré-juvénile à sénior.

Sur le plan individuel, Hamilton visera un premier podium cette saison après avoir terminé en cinquième position lors des Championnats d’été tenus à Pierrefonds, en août dernier.

Pour sa part, Lévesque tentera de répéter sa performance de l’an dernier, alors qu’elle avait décroché la troisième marche du prestigieux podium. Dubé ambitionne également une place parmi les trois premières. L’an dernier, elle avait terminé tout près du podium avec une quatrième position, à seulement 1,61 point du bronze.

Il sera possible de suivre toutes les performances des athlètes, en direct, au https://patinage.qc.ca/souvenir-georges-ethier/.

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Plusieurs dossiers chauds pour le nouveau ministre de la faune

Depuis le récent remaniement ministériel du gouvernement Legault, l’ex-ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est présenté comme le ministre de l’Environnement, mais sa responsabilité de la faune passe comme inaperçue.

Le titulaire du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les Changement Climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, est devenu ministre des Infrastructures.

Est-ce que le premier ministre François Legault a créé un nouveau ministère, celui de l’Environnement, écartant les autres volets associés au poste ?

Depuis ce changement de ministère, jamais le mots « parcs et chasse » n’ont été prononcés lors des sorties publiques de Bernard Drainville.

« Je ne connais pas le nouveau ministre de la Faune. On me dit qu’il est un chasseur. Sera-t-il un ministre plus à l’écoute que son prédécesseur ? Ça ne serait pas dur à battre », tranche le président du Réseau Zec, Guillaume Ouellet.

« Je ne le brûlerai pas en partant »

Celui qui est aussi président de la régionale des zecs de l’Est-du-Québec, a de grandes préoccupations et plusieurs sujets à discuter avec le ministre Drainville, comme le futur Plan de gestion de l’orignal, la Restriction de la taille légale des bois chez le cerf et la pérennité du caribou, espèce emblématique du parc de la Gaspésie.

« Je ne le brûlerai pas en partant, mais je souhaite de bonnes discussions. J’espère qu’il va arrêter l’industrialisation de la forêt, qu’il reconnaisse les zecs comme des milieux naturels de chasse, de pêche et de plein air exceptionnels à préserver, à l’abri des éoliennes et du régime forestier en cours », note Guillaume Ouellet.

Le président du Réseau Zec, Guillaume Ouellet (Photo courtoisie Myriam Quenneville / Audet Photo)

La liste est longue et les attentes sont nombreuses pour celui qui représente 44 000 membres de zecs, répartis dans toutes les régions, et qui occupent 48 000 km2 de la sauvagerie québécoise.

« Je vais lui dire que les zecs représentent un modèle de gestion unique au monde, et que ces territoires doivent être reconnus par l’état. J’ai des dossiers chauds sur la table à régler rapidement, comme, comme l’accès des motoneiges dans les zecs, les droits de circulation, la gestion de la grande faune et l’auto-financement des zecs ».

Le président du Réseau Zec souhaite une rencontre en présentielle très rapidement, afin qu’il puisse aussi, dit-il lui offrir toute sa collaboration.

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Marché familial : les actifs sont mis en vente

Les actifs du Marché familial de Saint-Anaclet-de-Lessard sont mis en vente par le syndic Raymond Chabot à la suite de la faillite du marché d’alimentation.

Les actifs sont séparés en trois lots distincts pour lesquels les intéressés ont jusqu’au 7 octobre à 14 h pour déposer une offre.

Le premier lot est constitué de l’immeuble et du terrain situé au 10, rue Principale Est. L’immeuble construit en 1978 est évalué à 331 700$. Ce lot inclut les chambres froides, les comptoirs et les présentoirs considérés comme fixes à l’immeuble.

Le lot numéro 2 se compose de l’équipement et du mobilier. Il comprend notamment plusieurs présentoirs réfrigérés, un congélateur vertical de trois portes, un congélateur tombeau, un comptoir et des présentoirs réfrigérés, une machine à barbotine et un ensemble de chariots et de bacs d’épicerie, sans oublier du matériel de cuisine, un système de caisse, du mobilier de bureau et du matériel informatique, le tout évalué à 99 600$.

Enfin, l’inventaire évalué à 20 000$ représente le 3e lot. On y retrouve un ensemble de marchandises diverses, breuvages assortis, croustilles, cannages assortis, nourriture sèche, chocolats et bonbons assortis, produits congelés, pâtisseries assorties, produits pour animaux, produits ménagers et cosmétiques assortis.

Les biens pourront être examinés sur place, le jeudi 25 septembre, entre 10 h à 13 h.

Les soumissions doivent être reçues au bureau du syndic, 217, avenue Léonidas Sud, Bureau 3-A à Rimouski, avant le 7 octobre à 14 h.

Le syndic prendra connaissance des soumissions à ce moment, sans la présence des soumissionnaires

Dette de 470 000$

Raymond Chabot précise que le montant de la créance est de 470 000$ et que les trois principaux créanciers garantis sont la BDC, la SADC de la Neigette et la MRC Rimouski-Neigette.

« L’entreprise doit également environ 50 000$ à son principal fournisseur Sobeys et à quelques petits fournisseurs », souligne le responsable du dossier chez Raymond Chabot, Guyllaume Amyot.

Le Marché Familial de Saint-Anaclet (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Ce dernier explique que la diminution des ventes se fait sentir depuis quelques années et qu’il n’y a pas de lien à faire avec l’ouverture de Costco à Rimouski.

« La cause provient de problématiques qui traînent depuis un certain temps. Les revenus étaient insuffisants et on voyait une diminution des ventes dans les derniers mois et les dernières années. Cela a fragilisé la situation financière de l’entreprise ».

Des repreneurs ?

« Nous sommes déjà en contact avec des gens la MRC de Rimouski-Neigette et d’autres personnes qui nous ont contactés. On sent un certain intérêt à voit un commerce de proximité reprendre les actifs. C’est le processus qui va déterminer de la suite des choses », affirme monsieur Amyot.

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David Dumais fait de nouveau face à la justice

Condamné à sept ans de prison en août 2022 à la suite de son arrestation lors de l’opération Oursin de lutte au trafic de stupéfiants, David Dumais fait de nouveau face à la justice.

L’accusé de 45 ans de Rimouski a été accusé d’avoir eu en sa possession de la cocaïne, le 6 mars dernier, à Rimouski.

Lorsque le juge Jérôme Simard lui a demandé s’il était au courant de l’accusation portée contre lui, il a mentionné la possession de cocaïne.

Dumais a informé le juge que son avocat, Me Pierre Joyal, ne pouvait pas être présent. Il lui avait demandé de prendre la preuve du ministère public et de faire repousser le dossier à une date ultérieure.

Le procureur de la Couronne, Me Alex Turcotte, lui a remis la preuve et le dossier a été reporté au 20 octobre.

Hells Angels

Dumais est l’un des 32 individus arrêtés dans le cadre de l’Opération Oursin, tenue en 2019. Il a reçu une peine de sept ans de prison pour des accusations de complot, trafic de stupéfiants et recel de sommes d’argent issues de la criminalité.

Cette sentence tenait compte de son degré d’implication dans l’organisation dirigée par les Hells Angels, de ses nombreux antécédents judiciaires et des peines imposées aux autres individus de même réseau.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Dumais a dirigé le réseau de distribution de Rimouski et de Mont-Joli entre le 28 août et le 31 décembre 2018.

La preuve amassée contre lui consistait en de nombreuses conversations avec un agent civil d’infiltration, un homme de confiance de l’organisation qui a collaboré avec les forces policières.

Réseau de revendeurs

Dumais écoulait de la cocaïne, des méthamphétamines, de l’extasy et du cannabis à Rimouski et à Mont-Joli.

« Il devait fournir une » quote « de 13 000 $ à l’organisation pour avoir le droit de vendre des stupéfiants dans le secteur. Il a perdu son droit de vendre des stupéfiants le 31 décembre 2018 après que plusieurs de ses revendeurs avaient été arrêtés dans une opération précédente (Périmètre) et que ses ventes étaient en baisse », racontait la procureure de la Couronne, Me Martine Savard, de Québec.

En tenant compte de la détention préventive, il lui restait 716 jours de prison à faire lors de l’imposition de la peine en août 2022. La peine comprenait également une interdiction de posséder des armes de 10 ans.

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Postes Canada : fini les circulaires à domicile

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a annoncé la levée de l’interdiction des heures supplémentaires à compter de lundi à minuit et une minute, heure de Montréal, et l’instauration d’une interdiction de la livraison de circulaires commerciales.

Par Craig Lord, La Presse Canadienne

La présidente du STTP, Jan Simpson, exhorte Postes Canada à retourner à la table de négociation dans l’espoir de mettre un terme au conflit avant les Fêtes.

Le syndicat interdit les heures supplémentaires depuis la fin mai, alors qu’il tente d’obtenir une nouvelle convention collective avec Postes Canada.

À la fin du mois dernier, le syndicat a répondu aux dernières offres de la société d’État en avançant une proposition prévoyant des augmentations salariales, mais prévoyant aussi certaines indemnités pour les travailleurs à temps partiel.

Pas de réponse

Le service postal n’a pas encore répondu officiellement à ces propositions, mais a demandé au syndicat d’adapter ses attentes aux réalités financières difficiles de Postes Canada.

La société d’État affirme perdre des millions de dollars par jour, l’incertitude entourant les négociations collectives nuisant à ses activités.

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Lions électrique : le transport scolaire encore perturbée

Le Centre de services scolaire des Phares (CSS) confirme d’autres interruptions pour certains circuits de transport en ce lundi 15 septembre.

Ses transporteurs ont reçu d’autres inspections à faire sur les Autobus Lion, a indiqué le CSS dans une publication Facebook.

Les parents devront aller reconduire les enfants pour les circuits suivants: 205, 22, 14, 55, 57, 60, 109, 11, 117, 27, 116, 105, 023, 026, 115, 102, 101, 009, 008, 121.

« Nous essayons rapidement d’envoyer un courriel aux parents concernés. Nous sommes vraiment désolé de cette situation », peut-on lire sur la page du CSS des Phares.

D’autres centres de services scolaires de la province ont aussi annoncé que le transport scolaire demeurerait suspendu pour le 15 septembre.

À la suite d’un accident à Montréal

Des annulations du transport scolaire ont eu lieu, vendredi dernier. Le gouvernement Legault a annoncé jeudi soir que les quelque 1200 autobus scolaires de Lion qui circulent sur les routes du Québec seront à l’arrêt le temps de procéder à des inspections.

Cette décision a été prise à la suite d’un incendie survenu mardi à Montréal, lors duquel un autobus électrique de Lion a pris feu. Quelques enfants et un chauffeur se trouvaient à l’intérieur, mais ils n’ont pas été blessés.

L’entreprise a indiqué dans un communiqué transmis vendredi soir qu’elle était confiante d’« un retour progressif et sécuritaire des autobus scolaires sur les routes du Québec dès lundi ».

La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) avait alors approuvé son plan visant à remettre en circulation les autobus scolaires électriques de marque LION-C.

Avec l’aide de La Presse Canadienne

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Challenge Vélo Plein Air : 53 605$ pour la Maison Marie-Élisabeth

Le 12e Challenge Vélo Plein Air, présenté ce samedi 13 septembre, a permis d’amasser 53 605$, dépassant largement l’objectif fixé à 40 000$ pour la Maison Marie-Élisabeth.

Le défi cycliste, réalisé en collaboration avec Vélo Plein Air et sous la présidence d’honneur de Desjardins, se déroulait en deux parcours, par la route sur 80 kilomètres et par la montagne sur 50 kilomètres.

En tout, 90 cyclistes, soit 66 à vélo de montagne et 24 sur route, ont pris part à l’événement tenu de Rimouski jusqu’au parc du Mont-Comi.

« La météo était parfaite et les participants enthousiastes. Je remercie personnellement tous les partenaires et les cyclistes, qui, en plus de leur défi, ont réalisé une collecte de fonds au-delà de nos attentes. Nous avons eu aussi une participation exceptionnelle d’équipes qui se sont formées avec six d’entreprises et trois de familles, qui se sont données à fond pour leur levée de fonds », a indiqué le président d’honneur, Pierre Côté, de Desjardins Entreprises – Bas-Saint-Laurent, dans un communiqué.   

Reconnaissance à un participant de longue date

Le prix « Endurance », offert pour la quatrième fois dans l’histoire du Challenge, a été remis à Claude Gagné, qui se démarque par sa fidélité à la cause.

« Il est toujours présent d’une façon ou d’une autre. Le comité organisateur du Challenge félicite Claude Gagné et remercie chaleureusement la Fondation Jack Herbert pour ce magnifique prix! », indique la directrice générale de la Maison Marie-Élisabeth, Paule Côté.

Des cyclistes sur route prenant part au Challenge Vélo Plein Air. (Photo courtoisie Carol-Ann Guy)

En 12 ans, le Challenger Vélo Plein Air a permis à la maison Marie-Élisabeth de recueillir plus de 338 000$, destinés aux soins et services offerts gratuitement par l’établissement de soins palliatifs de Rimouski, aux patients et à leurs proches.

Chaque année, la Maison Marie‑Élisabeth doit recueillir plus d’un millions de dollars afin de perpétuer sa mission.

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Au tour de Jessy Corbin d’être retrouvée

Après Arianne Gallant-Sicotte, la Sûreté du Québec a confirmé, dimanche après-midi, avoir retrouvé Jessy Corbin, saine et sauve, dans le secteur de Mont-Joli. L’adolescente de 15 ans manquait à l’appel depuis le 10 septembre dernier.

Les autorités ont lancé un avis de recherche, le 12 septembre, après leur disparition deux jours plus tôt survenue en début de soirée dans le secteur de l’avenue Ross.

Leurs proches craignaient pour leur santé et leur sécurité.

La SQ avait annoncé avoir localisé Arianne Gallant-Sicotte plutôt en journée.

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Pionniers hockey : deux victoires pour lancer la saison

C’est avec deux victoires sur les patinoires adverses que les Pionniers du Cégep de Rimouski en hockey ont amorcé la nouvelle saison de la Ligue collégiale du Québec.

Après avoir eu le meilleur sur les Dragons du Collège Laflèche, samedi à Trois-Rivières, ils ont défait les Titans de Limoilou par 6-4, dimanche à Québec.

Samedi, Émerick Allison a marqué deux buts dans une victoire de 5-2. Gabriel-Alexis Bisson, Noah Belzile et Jérémie Leclerc ont complété. Belzile a aussi deux passes. 

Les Pionniers ont largement dominé dans la colonne des lancers avec 45 contre 20. 

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Dimanche, les Pionniers ont connu un autre bon match offensif avec les trois premiers buts de la rencontre en première période. Robin Henry en a deux dans le match, les autres allant à Gabriel Dumais, Jérémie Leclerc, Samuel Miousse et Gabriel-Alexis Bisson. 

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Les deux gardiens, William Castonguay et Mathieu Albert, ont inscrit chacun une victoire à leur dossier en ce début de saison. 

« Nous avons eu un premier week-end fort satisfaisant. L’effort et l’application du système de jeu, particulièrement dans les phases de jeux offensives, ont été excellents pendant les deux matchs. Nous avons eu de bons moments avec nos quatre trios et nos trois paires de défenseurs. C’est donc encourageant pour les semaines à venir. Nous avons quelques ajustements défensifs à faire, mais, si l’attitude et l’éthique de travail demeurent ainsi, les résultats seront positifs », a commenté le nouvel entraineur-chef, Nicholas Duchesne, dans un bilan de la fin de semaine au journal numérique Le Soir.

À venir

Les Pionniers inaugureront leur calendrier local samedi prochain, 18 h 45, en recevant les Titans au Complexe sportif Desjardins.

Pour leur part, les Pionnières amorceront leur saison 25-26 en accueillant les Lynx du Cégep Édouard-Montpetit samedi à 15 h 30 et les Filons du Cégep de Thetford, dimanche à midi. 

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L’invasion silencieuse des espèces envahissantes

Une étude recommande de pratiquement tripler le nombre de stations de lavage des embarcations au Bas-Saint-Laurent pour freiner la propagation des espèces exotiques envahissantes. Le portrait élaboré par le Collectif régional de développement (CRD) du Bas-Saint-Laurent est inquiétant.

Les espèces envahissantes sont déjà installées dans plusieurs plans d’eau de la région. De nombreux lacs à risque de propagation ne sont pas protégés par des stations de lavage et les municipalités n’ont pas toutes la volonté d’agir.

Actuellement, la moule zébrée est présente dans le lac Témiscouata. Des tests menés en 2023 ont répertorié des traces d’ADN de moules zébrées dans huit autres plans d’eau, dont le lac des Aigles, le lac Matapédia, le lac Mitis, le lac Saint-Mathieu et le Grand Lac Squatec.

À l’est, ce sont les vivipares géorgiens et chinois, de gros escargots, qui envahissent les lacs Matapédia, du Gros-Ruisseau, Casault et Causapscal.

La présence d’ADN environnemental ne confirme pas la présence de moules zébrées, mais les risques sont élevés. Pour les autres lacs, on ne sait pas. Le portrait dressé par le CRD illustre le manque de données pour la détection des espèces envahissantes.

La mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault. (Photo Facebook)

Cet été, des capteurs ont été installés dans certains lacs, comme le lac Noir à Saint-Marcellin. La mairesse, Julie Thériault, est inquiète.

« C’est un enjeu préoccupant, avec la difficulté de contrôler tout ça. Les lave-bateaux, c’est un beau projet, mais ce n’est pas facile d’avoir un vrai contrôle sur les déplacements des gens. C’est un projet qui est sur la table depuis au moins quatre ans. Il faut travailler fort! » La mairesse espère y arriver l’an prochain.

Multiplier les stations de lavage

Les plaisanciers, qui vont de lac en lac, sont le principal vecteur de propagation des espèces exotiques envahissantes.

Les larves voyagent en se collant à la coque des bateaux. La solution: laver les embarcations et les équipements à l’entrée et à la sortie du lac.

Actuellement, il y 17 stations de lavage des embarcations au Bas-Saint-Laurent, concentrées au Témiscouata et dans la Matapédia. Il en faudrait au moins 45 et non seulement autour des lacs, selon la biologiste au CRD, Océane Perillous.

« C’est irréaliste d’en mettre partout. Il faut cibler des axes routiers stratégiques, où il y a beaucoup de circulation, pour intercepter les plaisanciers et obliger le lavage des embarcations. »

Moules zébrées provenant du lac Témiscouata. (Photo prise par l’OBVNEBSL)

La prévention passe aussi par la sensibilisation des propriétaires de bateaux, explique Alexa Bérubé Deschênes de l’Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent. « Il va falloir des changements de comportements. Les sensibiliser et les resensibiliser. Et ça va prendre du temps. »

Du temps qui risque de manquer, rappelle Océane Perillous. « On essaie de tout mettre en œuvre pour éviter que les espèces se propagent. La moule zébrée fait de gros dégâts et coûte très cher. Il faut éviter à tout prix qu’elle s’installe partout. »

Au total, 15 emplacements de stations ont été identifiés, dont 4 sont déjà envisagés par les municipalités. Les 11 nouvelles stations suggérées sont localisées à Trois-Pistoles, à Saint-Ulric, à Saint-Damase, dans la Zec Casault, à Mont-Joli, au parc du Bic, à Rimouski et à Saint-Narcisse.

Le CRD propose aussi des stations mobiles pour desservir les Zecs. Aucune station de lavage n’est présente sur les territoires fauniques du Bas-Saint-Laurent, alors qu’ils sont fortement fréquentés et qu’ils possèdent des sites exceptionnels.

Les coûts d’exploitation font peur

Actuellement, sept municipalités ont déposé une demande d’aide financière pour mettre en place une station de lavage, qui coûte autour de 50 000$. Huit autres ont montré un intérêt, mais n’ont pas demandé de subvention, alors qu’une dizaine n’ont aucun intérêt dans le projet, bien que les stations soient considérées comme prioritaires.

C’est un grand défi pour les organismes de bassins versants, souligne Alexa Bérubé Des-chênes. « C’est difficile en raison des frais d’exploitation, en plus de devoir embaucher du per-sonnel pour les faire fonctionner. Les municipalités sont réticentes à embarquer. On est à l’étape de les mobiliser parce qu’on a un besoin urgent de stations de lavage. »

Le CRD recommande d’ailleurs de créer un fonds régional pour aider les municipalités et les MRC à couvrir les coûts d’installation et d’exploitation. L’organisme suggère aussi aux munici-palités de partager
leurs ressources.

Les plaisanciers, qui vont de lac en lac, sont le principal vecteur de propagation des espèces exotiques envahissantes. (Photo Le Soir.ca – Bruno St-Pierre)

Au Bas-Saint-Laurent, 40% des lacs présentent un risque élevé ou très élevé d’être envahis par les espèces exotiques envahissantes.

La MRC de Rimouski-Neigette présente la proportion la plus élevée de lacs classés à haut risque, suivie par La Mitis et La Matapédia.

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Sayabec : l’école Sainte-Marie remporte le défi des Cubes énergie

L’école Sainte-Marie de Sayabec, gagnante du défi des Cubes énergie du Grand défi Pierre Lavoie au Bas-Saint-Laurent, recevra la visite de l’équipe du Grand défi, ce mardi 16 septembre.

Cette récompense, issue de la compétition qui a eu lieu en mai dernier partout au Québec, permettra aux élèves de vivre une journée d’activités et de recevoir des prix pour leur engagement.

Chaque enfant recevra notamment une paire exclusive de souliers de sport Cube énergie, conçus pour l’occasion par le Grand défi Pierre Lavoie.

La tournée La Grande récompense à ton école récompensera plus de 3 400 jeunes à travers la province.

Chaque enfant de Sayabec recevra une paire exclusive de souliers de sport Cube énergie. (Photo courtoisie)

Le Grand défi Pierre Lavoie débutera sa tournée ce lundi 15 septembre à l’école Saint-Paul-de-Pabos, à Chandler.

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Guy Rocher : l’héritage silencieux d’un bâtisseur

Il y a des départs qui laissent un vide immense et d’autres qui révèlent soudain l’ampleur d’une présence qu’on n’avait peut-être pas assez mesurée. La mort de Guy Rocher, survenue le 3 septembre à l’âge vénérable de 101 ans, appartient à cette seconde catégorie.

Son legs dans nos régions

Dans les grandes villes, on salue le géant de la sociologie, l’architecte de la Révolution tranquille, l’homme qui a contribué à façonner le rapport Parent. Ces hommages sont mérités, bien évidemment. Mais, c’est peut-être dans nos régions, loin des projecteurs et des tribunes officielles, que l’œuvre de cet homme prend sa dimension la plus touchante.

Quand Guy Rocher parlait de démocratisation de l’éducation, il ne philosophait pas dans l’abstrait. Il dessinait l’avenir de milliers de jeunes qui, sans ses idées révolutionnaires, auraient peut-être renoncé à leurs rêves, faute d’accès.

Ces cégeps qui ponctuent aujourd’hui notre territoire, de Rimouski à Gaspé, en passant par Matane et Amqui, sont autant de phares allumés par sa vision. Avant lui, combien de nos enfants devaient s’exiler vers les grands centres pour poursuivre leurs études collégiales ? Pire encore, combien y renonçaient tout simplement ?

Le Cégep de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Son legs se lit dans chaque diplôme remis dans nos établissements régionaux, dans chaque programme délocalisé qui permet à un étudiant de maîtriser les sciences ou les arts sans quitter sa terre natale.

Quand l’Université du Québec à Rimouski accueille ses étudiants, quand le Cégep de Matane ou celui de Gaspé ouvre ses portes chaque automne, c’est un peu l’esprit de Guy Rocher qui anime ces lieux d’apprentissage.

Son message demeure vivant

Mais, au-delà des pierres et des programmes, c’est une philosophie profondément humaine que ce sociologue a semée dans notre société. Dans un Québec qui cherchait encore son identité, il a affirmé que nos accents, nos expressions, nos façons particulières d’être au monde méritaient respect et reconnaissance.

Pour nous, qui portons parfois nos origines comme un fardeau dans un monde qui privilégie l’uniformité urbaine, son message demeure bien vivant.

Guy Rocher n’était pas né dans l’Est-du-Québec. Encore mieux, il était l’homme de tous les territoires du Québec, de toutes ces communautés qu’on disait jadis vouées au sous-développement. Il a cru en nous avant que nous n’osions pleinement croire en nous-mêmes.

L’Université du Québec à Rimouski (Photo archives)

Aujourd’hui, quand une étudiante de Rimouski obtient son diplôme universitaire, quand un chercheur de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski publie ses travaux, quand un créateur de Gaspé ou de Percé voit son œuvre reconnue, il y a un peu de Guy Rocher dans cette réussite. Car, il a contribué à bâtir un système qui rend ces parcours possibles, qui transforme les rêves en réalités.

Héritiers de Guy Rocher

Dans le grand concert d’hommages qui accompagne son départ, nos voix régionales peuvent sembler modestes. Pourtant, nous sommes peut-être ceux qui incarnons le mieux sa réussite : une société où l’excellence intellectuelle n’est plus l’apanage d’une élite géographique, où l’on peut naître n’importe où au Québec et prétendre aux plus hautes sphères du savoir.

Guy Rocher s’en est allé, mais son écho résonne encore dans nos écoles, nos universités, nos ambitions collectives. Nous sommes tous un peu ses héritiers et c’est là le plus bel hommage que nous puissions lui rendre.

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Marche pour l’autoroute 20 : engagement de la MRC réclamé

Le Comité pour le prolongement de l’autoroute 20 exprime son mécontentement face à l’absence d’engagement clair de la MRC de Rimouski-Neigette. Ses membres marcheront de nouveau sur la Promenade de la mer, le samedi 11 octobre prochain, afin de réclamer des actions concrètes des différents paliers gouvernementaux.

« Comment peut-on rester silencieux devant des enjeux aussi cruciaux que la sécurité routière, le développement économique et la qualité de vie des citoyens? », s’interroge le comité, dans un communiqué transmis aux médias.

Les participants parcourront la distance entre la place des Anciens-combattants et l’avenue Julien-Réhel.

Celui-ci réclame des mesures immédiates pour compléter les kilomètres manquants entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski. En cas de pluie, l’activité sera reporté au lendemain.

En août dernier, Le Soir.ca rapportait que la MRC de Rimouski-Neigette a fait savoir qu’elle n’offre pas son soutien au Comité pour le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski, invoquant « l’absence de projets concrets ou d’avancées tangibles dans ce dossier ». La position des élus provoque la grogne du comité citoyen.

Plus nuancé par la suite, le préfet Francis Saint-Pierre a rétorqué, dans les jours suivant, qu’il préférait attendre avant de donner son soutien au comité, évoquant notamment qu’il n’avait pas consulté tous les maires de la région.

Reprise des études

Depuis l’arrêt du financement au printemps dernier, le comité demande que des études soient reprises, notamment pour la portion la moins avancée du projet, soit le segment de 47 kilomètres entre Trois-Pistoles et Rimouski.

Ce tronçon, qui traverse des zones densément fréquentées comme Saint-Simon et Saint-Fabien, enregistre plus de 12 000 véhicules par jour en période estivale, avec un volume croissant de transport lourd.

Des véhicules circulent sur la route 132 à Saint-Simon. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« À cela s’ajoute le secteur de Notre-Dame-des-Neiges, entre la rue du Sault, la rue de la Grève et la rue Notre-Dame, à l’entrée de Trois-Pistoles. Le trafic atteint 13 700 véhicules durant l’été. Ces chiffes démontrent l’urgence d’agir », indique le comité.

Le comité appelle tous les citoyens concernés ainsi que les acteurs économiques et politiques à se joindre au mouvement.

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« Rendez-Vous Nature » de retour pour une 12e saison

Partout dans la province et ailleurs sur Internet, la plus importante émission radiophonique hebdomadaire consacrée à la chasse, à la pêche et au plein air au Québec, « Rendez-Vous Nature », revient à la radio et au web pour une 12e saison.

En 2025-2026, « Rendez-Vous Nature » sera diffusée sur 30 fréquences radio et web à travers la province, dont FLO 96,5, chaque dimanche, à 11 h.

Animée par Ernie Wells, l’émission donne la parole aux acteurs de la chasse, de la pêche, du piégeage, du camping, de la motoneige et du plein air au Québec.

Elle s’appuie sur une équipe de collaborateurs réguliers et sur la plateforme Rendez-vous Nature.ca, le seul site Web offrant des nouvelles quotidiennes sur la chasse, la pêche et le plein air au Québec.

Parmi les collaborateurs, on retrouve notamment Stéphane Monette, Alexis Nantel, Jean Larivière, Julien Cabana et Mario Ross.

 « Rendez-Vous Nature » accueille des biologistes et des experts du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Sur Le Soir.ca et Rendez-Vous Nature.ca

Toutes les émissions seront également disponibles en balado, chaque semaine, sur le site du Soir.ca et de rendez-vousnature.ca.

Des orignaux en forêt (Photo courtoisie Réseau Zec)

Produite à Rimouski, « Rendez-Vous Nature » est l’émission de référence au Québec en matière de chasse, pêche et plein air.

Grâce à son réseau d’antennes et à sa diffusion sur le web, elle rejoint chaque semaine des milliers de passionnés, tout en contribuant à la promotion, à l’éducation et à la sécurité des activités de plein air.

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Arianne Gallant-Sicotte localisée, Jessy Corbin toujours recherchée

Portée disparue depuis vendredi, Arianne Gallant-Sicotte a été retrouvée saine et sauve dans le secteur de Mont-Joli, confirme la Sûreté du Québec.

Les autorités recherchent toujours Jessy Corbin, 15 ans, toujours manquante. Elles demandent à la population de rester vigilante et de signaler toute information pertinente.

Les deux adolescentes de Rimouski avaient été vues pour la dernière fois le 10 septembre dernier, vers 18 h, dans le secteur de l’avenue Ross. Leurs proches craignaient pour leur santé et leur sécurité.

Jessy Corbin mesure 1,65 m (5 pi 5 po) et pèse 52 kg (115 lb). Elle a les cheveux blonds, les yeux verts et porte deux piercings au nez. Au moment de sa disparition, elle portait un pantalon beige et un coton ouaté rose. Elle a deux piercings au nez

Toute personne qui apercevrait Jessy Corbin est priée de composer immédiatement le 911.

Il est également possible de transmettre toute information, de manière confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.

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La Ligue de hockey senior de l’Est repart en neuf 

La Ligue de hockey senior de l’Est-du-Québec fait maintenant cavalier seul depuis qu’elle s’est désaffiliée de Hockey Québec. Comme annoncé le printemps dernier par Le Soir, l’organisation a décidé d’adopter ses propres règles. 

On reprochait à Hockey Québec son manque de flexibilité, notamment en ce qui a trait aux règlements sur les batailles qui n’étaient pas adaptés à des adultes. Hockey Québec applique les mêmes règles dans toutes ses ligues, qu’il s’agisse de mineurs ou de seniors.

Les gouverneurs des équipes des Excavations Léon Chouinard de Mont-Joli, du Bar Laser de Causapscal, des Castors Côté Automobiles de Matane, des Fondations B.A. de Trois-Pistoles, des Corsaires de Forillon et des Vikings du Rocher se sont mis d’accord sur les orientations que le circuit devait prendre.

« Il n’était pas question de retourner à ce que la ligue était à ses débuts. Ça veut dire que nous ne voulons pas de joueurs qui sont uniquement en uniforme pour se battre », explique le directeur général des Castors Côte Automobiles, Brian Bernier.

Nouveaux règlements

Dorénavant, un joueur qui se bat lors d’un match sera expulsé, mais sera suspendu seulement après trois occurrences. Les matchs de suspension seront cumulatifs.

« Ça veut dire qu’une fois la suspension purgée, le joueur ne bénéficie pas de trois autres batailles avant d’être suspendu à nouveau », précise Bernier. L’an dernier, sous Hockey Québec, une bataille équivalait à une suspension automatique.

De plus, dans le cas où un joueur entamerait une bataille avec un autre joueur qui ne voulait pas se battre, l’instigateur écopera d’un match de suspension.

Une séquence du match entre les Corsaires de Forillon et le Bar Laser de Causapscal. (Photo courtoisie Maxime Amyot)

« On ne veut pas des pères de famille qui se font arracher la tête par un joueur qui ne sait pas jouer au hockey alors qu’il travaille le lundi matin. C’est hors de question », martèle Brian Bernier.

Ce dernier est d’avis que la ligue est en mesure d’établir ses propres règles qui sont adaptées pour des adultes, ce que Hockey Québec n’était pas en mesure d’offrir.

« On ne se cachera pas non plus qu’une adhésion à Hockey Québec coûte excessivement cher en échange d’un soutien qui n’est pas à la hauteur de nos attentes. Maintenant que nous ne donnons plus notre argent à Hockey Québec, on peut l’investir de manière beaucoup plus judicieuse pour notre personnel qui fait un travail incroyable. »

Plus de matchs en séries

La prochaine saison s’entamera au début de novembre. Chaque formation disputera 14 parties en saison régulière, réparties sur 10 fins de semaine, comprenant des rencontres entre Noël et le jour de l’An. En 2025-2026, Causapscal rejoindra Forillon et Le Rocher dans la division Est, alors que Trois-Pistoles, Mont-Joli et Matane composeront la division Ouest. 

Le format des séries éliminatoires a aussi été modifié. L’équipe qui termine première de chaque division obtiendra un laissez-passer. La première ronde opposera les 2e et 3e positions de la même division dans des affrontements 2 de 3.

Les Fondations B.A affrontent les Castors Côté Automobiles de Matane à l’Aréna Bertrand-Lepage de Trois-Pistoles. (Photo courtoisie Jean-Claude Pelletier)

Les demi-finales seront des séries 3 de 5, alors que la Ligue de l’Est souhaite que sa finale soit disputée dans un format 4 de 7.

Pour ce qui est de Desjardins, bien que le nom ne soit plus associé directement au nom de la ligue, la coopérative contribue en commanditant les différentes équipes dans chaque territoire.

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Paroles et souvenirs de Paul McCartney

Paul McCartney est assurément le créateur de chansons le plus populaire et le plus prolifique au monde! Dans ce livre prodigieux, il raconte, dans ses propres mots, des souvenirs personnels et des anecdotes autour de pas moins de 160 chansons qu’il a composées, sur une période de près de 70 ans. Tout un exploit!

Un vrai régal pour tous les maniaques de la discographie de l’ex-Beatles et de l’ex-Wings. En toute franchise et sans pudeur, le génial musicien explique ses sources d’inspiration, qui remontent parfois à son enfance à Liverpool.

Il cite les grandes influences de sa vie artistique. Ses relations humaines avec son entourage sont amplement racontées, tout comme les relations parfois turbulentes avec son célèbre partenaire John Lennon, pour qui il a toujours eu un grand respect.

Impossible, évidemment, de résumer ce gros bouquin. Contentons-nous de dévoiler quelques éléments sur la façon de travailler de McCartney. Qu’est-ce qui l’inspire ? Comment réussit-il à inventer des chansons, paroles et musique ?

La musique avant les paroles

Première surprise : McCartney affirme que 98 % de ses chansons naissent d’une idée musicale et non d’une idée de paroles. C’est par la suite qu’il écrit les couplets.

Ça lui prend trois à quatre heures pour écrire une chanson, d’un seul trait. Selon lui, ça n’aurait aucun sens de la finir plus tard. Il éprouve toujours un sentiment de vide avant la création d’une chanson. Et il travaille généralement assis.

On peut « apprendre à laisser les cadences, les rythmes, les rimes venir naturellement », dit-il, et c’est ainsi que les chansons s’imposent.

L’une des clés de sa créativité, considère-t-il, c’est qu’il se met facilement dans la peau de différentes personnes pour composer des histoires. Bref, il ne faut pas se contenter de regarder son propre nombril.

Pour les paroles, il est important d’offrir des images visuelles, de « se laisser aller à la fantaisie » et d’accepter que ça prenne des directions inattendues.

Il a toujours voulu rester positif dans ses chansons, avec un style direct et un langage compréhensible.

« J’aime les vérités simples », dit-il. Il arrive facilement à s’identifier à la vie de famille, aux enfants qui jouent dans la cour. Il aime parler à tout le monde. Une rencontre imprévue ou un détail accidentel peuvent inspirer une chanson.

Dès sa jeunesse, McCartney estime qu’il a eu la chance de se familiariser à toutes sortes de réalités sociales et culturelles, par la lecture, la peinture, la télévision ou la musique.

Paul McCartney, à l’époque des Beatles. (Photo Wikipédia)

En musique, par exemple, il avoue avoir été inspiré par le blues et le R&B (Chuck Berry, Little Richard). Il a aussi été attiré par la chanson française de l’époque, avec Piaf et Brel. Il reconnaît également la contribution de Bob Dylan et des Beach Boys.

Comme beaucoup d’habitants de Liverpool, McCartney est fier des origines irlandaises de sa famille. Il a l’impression que son aptitude à jouer avec les mots lui vient en partie de cette fibre ancestrale.

C’est d’ailleurs ce qu’il aime de la langue anglaise : « on peut interpréter les choses de différentes façons ».

Jouer sur les mots

Dans la chanson Penny Lane, par exemple, se trouve un joli calembour en anglais : l’infirmière qui vend sur la rue des coquelicots (puppies) s’est retrouvée pour certains auditeurs à vendre des chiots (poppies).

Ticket to Ride (un billet pour voyager) a fourni un amusant jeu de mots avec « Ticket to Ryde », une petite ville d’Angleterre où sa cousine tenait un pub.

Dans Too Many People, McCartney rigolait du morceau de gâteau (piece of cake) qui pouvait se transformer en vulgaire « Piss off cake ».

Dans She Loves You, il répète plusieurs fois « Yeah, yeah, yeah », une tournure de l’argot américain, alors que son père aurait souhaité qu’il s’exprime correctement, avec des « Yes, yes, yes ».

Pour la chanson Got to Get You Into My Life (Je dois te faire entrer dans ma vie), le compositeur avoue honnêtement qu’il était question de marijuana, substance que son groupe avait découvert en 1964. C’était impossible de le dire ouvertement dans les années 1960, si on voulait passer à la radio.

L’album Sergeant Pepper’s n’a pas du tout été conçu dans un esprit de nostalgie, mais bien dans un besoin de libération. Après la tournée démentielle de la Beatlemania en Amérique, McCartney n’avait pas envie de faire encore un autre album des Beatles, à la façon habituelle.

En 1966, il imagine mettre en place un nouveau groupe musical, avec un contexte très différent, pour se libérer de cette pression de la célébrité. L’orchestre des cœurs solitaires du sergent Pepper est né de ce besoin.

She’s Leaving Home (Elle quitte la maison) aurait été créée à partir d’un article de journal sur une étudiante qui avait disparu de la maison de ses parents.

Why Don’t We Do It in the Road (Pourquoi on ne fait pas ça sur la route ?) a été composée après que McCartney a vu deux singes copuler dans la nature en Inde! Ça semblait « si naturel », affirme-t-il.

L’archi-connue Yesterday (Hier) a bourgeonné avec un air qui s’est déclenché dans sa tête un bon matin. Il croyait qu’il fredonnait une chanson déjà connue et il a dû vérifier avec son entourage.

Les premiers mots qui sont venus pour cette chanson, c’était Scrambled Eggs (Œufs brouillés).

McCartney a aussi connu de virulentes critiques, surtout du temps de Wings, alors qu’il a pondu plusieurs ballades un peu trop sirupeuses. Il a répondu avec Silly Love Songs (Chansons d’amour débiles), affirmant que c’est l’amour qui rend la vie meilleure. Et que c’est trop facile d’être cynique.

C’est une dame qui enseignait le français qui a proposé à McCartney les quelques mots en français qui se retrouvent dans sa chanson Michèle.

Deux des chansons des Beatles, She Loves You et I Want to Hold Your Hand, ont même été enregistrées en version allemande.

À l’époque, pour sortir un disque en Allemagne, « il fallait que les paroles soient en allemand »! C’était avant que l’anglais ne devienne la tentaculaire langue internationale de la chanson populaire.

Paul McCartney, Paroles et souvenirs, de 1956 à aujourd’hui, (traduit en français), écrit dans le cadre de conversations entre Paul McCartney et Paul Muldoon, Buchet Chastel, 2024, 586 pages, 55 $.

Pour d’autres chroniques « Lecture », consultez notre section dans Le Soir.ca!

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Les Braves Batitech forcent la tenue d’un 6e match 

Les Braves Batitech n’ont pas dit leur dernier mot. Ils ont comblé des déficits de 6-0 et 13-8, samedi soir, pour finalement l’emporter par 14-13 face au Bérubé GM de Trois-Pistoles qui mène maintenant la série finale par 3-2. 

La formation des Basques s’était donné une priorité de 6-0 en milieu de 5e manche grâce notamment aux longues balles en solo d’Élie Belzile et Stéphane Pouliot.

Les Braves Batitech seront de retour à Trois-Pistoles mardi soir (Photo archives – Alain Tremblay)

Mais, les Braves ont tout de suite répliqué avec une poussée de huit points en fin de 5e, poussée couronnée par un double de deux points de Michaël Morin aux dépens du releveur Tristan Michaud-Thériault, appelé au monticule après avoir effectué 108 lancers la veille. 

Ça n’a aucunement affecté les visiteurs qui ont utilisé leur arme favorite, les bâtons, pour croiser le marbre sept fois en début de 6e manche pour reprendre les devants 13-8. Mais, les Braves n’avaient pas dit leur dernier mot avec une poussée de cinq points pour faire 13-13 après six manches.

En fin de 7e, le simple de Samuel Pearson, avec les buts remplis et aucun retrait, a fait marquer Takuto Kanno qui avait ouvert la manche avec un simple aux dépens du perdant, Ludovic Saucier. C’est Étienne Bergeron qui est le lanceur gagnant dans cette partie ponctuée de sept erreurs. 

Alexis Pelletier a frappé quatre coups sûrs pour porter sa moyenne à ,408 dans les présentes séries. (Photo archives – Alain Tremblay)

Le match no 6 sera présenté mardi soir à Trois-Pistoles. Le repos de quelques jours fera grand bien aux deux personnels de lanceurs qui sont visiblement à bout de ressources. Les Braves doivent notamment composer avec l’absence du Japonais Kodai Kambara, blessé en demi-finale.

Cette série a été ponctuée jusqu’ici de 86 points en cinq parties, dont 48 par Trois-Pistoles. 

Pour le sommaire : cliquez ici

Michaël Morin a produit quatre points dans la victoire en plus de jouer un bon match au 3e but. (Photo archives – Alain Tremblay)
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Collision à Maria : un jeune automobiliste perd la vie

Une collision entre deux véhicules dans une zone de travaux a fait un mort, tard vendredi soir, à Maria, en Gaspésie.

Par La Presse Canadienne

L’intervention des services d’urgence a été demandée vers 23 h 30 sur le boulevard Perron, près de la rue des Engoulevents, sur le bord de l’eau.

« Selon les premières informations, un véhicule circulant en direction est sur le bouvard Perron serait entré en collision avec un véhicule qui était à l’arrêt devant un feu rouge, dans la même direction », a expliqué Laurie Avoine, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).

La victime est un résident de la réserve autochtone de Gesgapegiag. L’homme dans la vingtaine a succombé à ses blessures à l’hôpital.

L’autre conducteur, un homme dans la trentaine, a également été transporté à l’hôpital pour des blessures importantes, mais sa vie n’est pas menacée.

« Un policier formé en enquête collision s’est rendu sur place afin d’éclaircir les circonstances de l’évènement », a précisé Laurie Avoine.

L’enquête de la SQ suit son cours.

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Incendie majeur dans une ferme de L’Isle-Verte

Une étable de la Ferme Chantilly, située sur le rang 2 à L’Isle-Verte, a été complètement détruite par un incendie dans la nuit de vendredi à samedi. Seulement une trentaine d’animaux, sur un troupeau d’une centaine de bêtes, ont pu être sauvés.

L’appel d’urgence a été reçu peu après 22 h. À leur arrivée, les pompiers ont trouvé une partie du bâtiment déjà complètement embrasée.

Au total, 40 sapeurs de L’Isle-Verte, Trois-Pistoles, Saint-Paul-de-la-Croix, Saint-Éloi, Cacouna, Saint-Épiphane, Saint-Arsène, Saint-Antonin et Rivière-du-Loup ont été mobilisés pour combattre les flammes.

Personne n’a été blessé. La cause de l’incendie demeure inconnue.

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Pionniers football : six touchés n’ont pas suffi

Les Pionniers du Cégep de Rimouski en football ont connu un très fort match en offensive, mais ce ne fut pas suffisant dans un revers de 61-46, samedi après-midi à Jonquière.

Habilement dirigée par la recrue Roméo Michel, l’attaque des Pionniers y est allée d’une performance collective impressionnante de six touchés face à l’une des bonnes équipes de la Ligue collégiale. 

Michel a notamment complété quatre passes de touché. « Il a connu un excellent départ et il a mérité de jouer le match au complet. Plusieurs joueurs en attaque ont connu de très bons matchs. Notre jeu au sol a fonctionné et notre groupe de receveurs a bien fait », indique Louis-David Goulet.

L’offensive des Gaillards a été très efficace avec une production de 61 points. (tirée de la webdiffusion)

Léo Richard a inscrit deux touchés, les autres allant à Anthony Gagnon, Zachary Leblanc, Samuel Normand et Roméo Michel.

Plus difficile en défensive

Ce festival offensif a aussi très bien servi les Gaillards qui ont mal fait paraitre la défensive des visiteurs, notamment sur le jeu aérien. 

Les Gaillards à la porte des buts des Pionniers. (tirée de la webdiffusion)

« Offensivement, on a joué un très bon match, mais ce fut beaucoup plus difficile défensivement. Les receveurs de l’autre côté nous ont fait beaucoup de mal. Ce fut moins évident pour nos demis défensifs », poursuit l’entraineur-chef.

Son équipe s’est à nouveau bien battue.

« Dans l’ensemble, c’est encore positif. On a rebondi malgré l’adversité. Avec trois minutes à jouer, c’était un match d’une possession. Mais, on a fait trop d’erreurs pour espérer l’emporter. Cette partie va nous permettre de corriger nos erreurs avant nos deux parties à la maison. »

Les Pionniers (1-2) ont été compétitifs dans leurs trois parties jusqu’ici, malgré le très petit nombre de vétérans dans l’alignement.

« C’est ce que j’ai dit aux gars après la partie. Nos trois premières parties ont démontré qu’on peut battre n’importe qui dans la ligue », a conclu Goulet dans son entretien d’après match avec Le Soir.

Les Pionniers seront de retour devant leurs partisans les deux prochains samedis. C’est le Collège Mérici qui sera le visiteur le samedi 20 septembre à 13 h.

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Laïcité : un show de boucane

Le gouvernement Legault a bien prévu le coup. Alors que sa cote de popularité est au plus bas, il profite du dévoilement du rapport Pelchat-Rousseau sur la laïcité au Québec afin de changer le mal de place et propose un projet de loi sur un enjeu controversé.

Pendant que le Québec vit un déficit historique, que ses infrastructures publiques sont en ruines, que le réseau collégial subit des compressions historiques et que l’opposition au nouveau régime forestier se poursuit, la Coalition avenir Québec (CAQ) annonce qu’elle lancera un projet de loi afin d’interdire… les prières de rue.

Quand notre bilan est peu reluisant, quoi de mieux que de faire un drame avec une situation anecdotique qui sème la division et la controverse ? Dans les coulisses politiques, c’est ce qu’on appelle faire du « wedge politics » ou, en français, la stratégie de la division.

Le premier ministre François Legault. (Photo courtoisie Émile Nadeau)

Les gouvernements ne se privent malheureusement pas de sortir un épouvantail du genre quand ça ne va pas bien.

Interdire ce qui est déjà interdit ?

Pour le coup, la CAQ frappe fort. J’oserais ajouter qu’elle gaspille notre temps, notre énergie et notre argent.

Alors que les prières de rue sont déjà légalement interdites au Québec par le Code de la sécurité routière (à moins de demander un permis), au fédéral par le Code criminel (qui élargit même cette question aux espaces publics) et que certaines réglementations municipales l’encadrent, je m’explique difficilement ce que le gouvernement souhaite contrôler de plus.Vous avez bien compris : c’est déjà régi par plusieurs lois.

Au sujet de la nécessité d’interdire les prières de rue, Christiane Pelchat, l’une des deux autrices du rapport sur la laïcité, explique qu’il n’y a pas d’enjeu à ce sujet. Venant d’une défenderesse du renforcement de la laïcité, cette intervention vient confirmer qu’on parle d’un problème qui n’en est pas un.

Histoire montée en épingle

Mais alors, quel est le problème qui nécessitait un tel projet de loi ? Ce n’est pas très compliqué. Il y a actuellement des manifestations fréquentes en soutien à la Palestine qui ont lieu à Montréal, tous les dimanches depuis deux ans. Évidemment, une diaspora importante de personnes arabo-musulmanes qui vivent dans la métropole prend part à ces manifestations.

Ce sont des prières qui ont lieu lors de ces rassemblements dont il est ici essentiellement question. Alors que la CAQ dit que la réalité des prières de rue prend de l’ampleur et que c’est pourquoi on doit s’y attaquer, le Parti québécois (PQ) va plus loin en affirmant que ces prières sont des gestes de provocation.

Soyons honnêtes ; il y a un contexte. Ce ne sont pas des démonstrations religieuses « anticatholiques », ce sont des moments de prières dans un contexte de rassemblement pour la paix en Palestine.

S’il y a des enjeux de sécurité qui doivent être adressés dans les manifestations, intervenons. Nous avons les moyens de le faire. Mais, chercher une cible pour faire peur à la population du Québec et nous faire croire que nous devons régler une urgence qui n’en est pas une, c’est bien bas.

Le PQ et la surenchère

Je ne peux pas m’empêcher de déplorer le choix du PQ de renchérir en proposant un référendum sur la question auprès de ses membres. Après avoir dit qu’il n’était pas tenu de respecter les résultats d’un tel exercice, Paul St-Pierre-Plamondon explique qu’il trouve important d’avoir des méthodes de consultation démocratiques avec la base militante.

Paul St-Pierre Plamondon (Photo Wikipédia)

Je suis loin d’être contre l’idée, mais c’est difficile de croire qu’il est nécessaire, pour le PQ, de procéder à cet exercice, alors que son discours sur la question semble bien clair.

Plusieurs de ses élus l’ont d’ailleurs exprimé dans les médias : ils aideront la CAQ à aller de l’avant et ils auraient souhaité que le gouvernement intervienne plus tôt sur cette question. Que reste-t-il à décider ?

Pour construire une réelle majorité indépendantiste, nous devrons vivre ensemble, reconnaître notre métissage et choisir la solidarité. Nous devrons nous ancrer dans les luttes sociales qui touchent la population québécoise. Se rabattre sur des boucs émissaires pour susciter la haine et la crainte ne nous aidera en rien. Peut-on élever le débat, s.v.p. ?

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Football des Pionniers : Rimouski vs Jonquière [EN DIRECT]

Après avoir remporté une victoire 44-29 à Thetford, le 6 septembre dernier, les Pionniers de Rimouski rendent visite aux Gaillards de Jonquière dans la Ligue de football collégial division 3 du Québec.

Tout au long de la saison, vous pouvez suivre toutes les rencontres des Pionniers sur le site du Soir.ca.

Après l’affrontement, René Alary vous proposera son résumé de l’action, dans nos pages, avec les commentaires de l’entraîneur-chef Louis-David Goulet.

Pour visionner l’affrontement en direct, cliquez sur le lien ci-bas.

Bon match!

https://www.youtube.com/watch?v=-E8WogHg6WY

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Régime forestier : le nouveau ministre relancera les consultations

D’autres consultations devront avoir lieu avant de décider du sort de la réforme controversée du régime forestier du gouvernement Legault.

Par Patrice Bergeron, La Presse Canadienne

C’est ce qu’a laissé entendre le nouveau ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Jean-François Simard.

Il a succédé mercredi à Maïté Blanchette Vézina, qui était empêtrée avec ce controversé projet de loi 97 sur la foresterie et qui a été éjectée du cabinet.

Maïté Blanchette Vézina (Photo Jacques Boissinot- La Presse Canadienne)

Lors d’une courte mêlée de presse, monsieur Simard a dit qu’il était en mode ouverture et qu’il devait reconsulter.

Il a refusé de s’avancer davantage étant donné qu’il venait de prendre possession de ses cahiers de briefing le matin même.

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Alaska : orignaux géants et millions de saumons

Lors de la chaleur du mois d’août, Stéphane Monette était au frais en Alaska, reconnu notamment pour ses orignaux géants et ses cinq espèces de saumons, dont le sockey.

L’animateur et chroniqueur chasse et pêche est bien connu pour sa Ferme Monette, une entreprise familiale spécialisée en recherche et fabrication de produits attractifs pour grands gibiers.

En Alaska, ses découvertes ont porté sur les paysages, les hautes montagnes, les forêts, des glaciers, et sa faune cynégétique et halieutique.

Pour la première émission de la 12e saison de « Rendez-Vous Nature », radiodiffusée depuis le 12 septembre, Steph raconte son aventure, encore impressionné par les beautés intrinsèques de cet immense état de 1 700 000 km2, trois fois plus grand que la France.

Un pays reconnu pour la présence d’orignaux géants, d’ours parmi les plus gros du Canada et des États-Unis et ses nombreuses espèces de poissons.

« L’agence Accès Croisières développe un nouveau concept de croisière en Alaska. On a fait appel à moi comme un gars de terrain. Je suis partie à la découverte de cet état américain, avec un regard différent, des endroits où les touristes ne vont pas », relate Steph.

Les paysages uniques, les hautes montagnes, les forêts, les glaciers, tout impressionne en Alaska. (Photo courtoisie)

La rivière Kinai compte habituellement 2,5 millions de saumons. Ils étaient le double. « En 24 heures, les prises quotidiennes sont passées de trois à six saumons.

Un » mauvais « pêcheur pouvait capturer ses six saumons en une demi-heure. Un pêcheur qui avait ferré un sockey m’a laissé sa canne quelques minutes. Incroyable ».

Orignal charpenté

Anchorage est la plus grande ville d’Alaska avec ses 290 000 de population. Les orignaux sont omniprésents. « On compte de 800 à 1 500 orignaux dans les rues.

Un matin, on a compté 12 » géants « en 30 minutes. Tu fais le saut devant le plus grand cervidé au monde. Sa charpente est énorme. Un orignal d’un an et demi en Alaska, c’est la taille d’un orignal adulte
au Québec ».

Stéphane Monette en compagnie de sa conjointe, Caroline. (Photo courtoisie)

Au-delà de la faune, Steph a aussi été impressionné par les immenses glaciers, et des « trails dans la roche » de la ruée vers l’or.

« La personne qui veut voir des paysages, une faune sauvage, c’est l’Alaska. Et l’été est court. J’ai dit à ma conjointe Caroline de troquer son maillot de bain pour une doudoune d’hiver. Rendue sur place, elle a vraiment apprécié son voyage. Toute une expérience ».

De retour en 2026

Stéphane est déjà à élaborer son retour en Alaska à l’été 2026. « Avec des amis et des gens qui voudraient se joindre à nous. Je peux les renseigner en m’écrivant à steph.onjase@fermemonette.com.

D’ici là, Steph prépare sa chasse de l’orignal. À » Rendez-Vous Nature », il parle de l’évolution de ses récentes trouvailles et leurs effets attractifs qui favorisent l’achalandage des orignaux aux salines.

« Il n’est jamais trop tard, mais là, c’est le temps de se préparer ». Stéphane Monette manifeste beaucoup d’inquiétudes sur le prochain Plan de gestion de l’orignal en 2026.

Pour entendre son entrevue réalisée dans le cadre de l’émission « Rendez-Vous Nature », cliquez sur le lien ci-haut.

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Poursuivre la tradition des Massé

Parmi les treize recrues dans l’alignement 2025-2026 de l’Océanic, une d’entre elles, Alex Massé est un Rimouskois. À 17 ans, il va tenter de faire sa place en contribuant à la reconstruction de l’équipe.

Le hockey est synonyme de hockey chez les Massé. Alex poursuit la tradition.

Son grand-père, Jacques, a été l’un des joueurs des belles années des Feuilles d’Érable dans les ligues régionales et interrives avec la Côte-Nord, son père Luc a dominé dans le hockey mineur local avant d’évoluer avec les Lynx de Saint-Jean, dans la LHJMQ.

Son frère Maxim amorcera sa quatrième saison avec les Saguenéens de Chicoutimi. Il a été un choix de 3ronde des Ducks d’Anaheim, de la LNH, en juin 2024.  

« Depuis que je suis jeune, mon frère et moi, on avait une patinoire à la maison que mon père faisait. Mon frère et moi, on s’entraine fort et on pratique. J’ai vu aller Maxim, ça m’a permis d’apprendre comment faire pour se rendre à son niveau, où il est rendu », raconte-t-il dans un entretien avec Le Soir.

Alex a principalement fait son parcours dans le réseau scolaire avant de se joindre aux Albatros de Rivière-du-Loup. L’an dernier, sa contribution offensive dans le M18 AAA a été significative avec un dossier de 14-24-38 en 47 parties de saison et séries.

Alex Massé dans l’uniforme des Albatros M18 AAA du Collège Notre-Dame, à Rivière-du-Loup. (Photo courtoisie)

Sa place est maintenant avec l’Océanic. « Je pense avoir connu un très bon camp. Ça va bien. J’ai été bien intégré. Junior, c’est un processus. Quand tu commences, à moins d’être un exceptionnel, il faut que tu te crées des opportunités en travaillant fort dans les pratiques pour essayer d’être habillé le plus de matchs possibles », poursuit l’attaquant gaucher de 5 pieds 10 pouces et 168 livres.

On dit de lui qu’il est un joueur avec du caractère.

« Je suis capable de jouer dans les deux sens de la patinoire. J’ai un bon lancer et un bon sens du jeu (QI hockey) », se définit-il.

Mature pour son âge

Joël Perrault apprécie l’attitude de son numéro 18 qui en est à un deuxième camp d’entrainement après avoir été un choix de 11ronde au repêchage de juin 2024.

Joël Perrault (Photo Le Soir.ca- René Alary)

« J’adore Alex. Il est le genre de joueur qui fait bien tout ce qu’il a à faire. Il vient à l’aréna, il travaille fort. Il veut s’améliorer et pose de bonnes questions. Il possède un excellent lancer et peut marquer des buts. Il est très mature pour son âge, ça parait dans la façon qu’il joue et se comporte. Nos partisans vont apprendre à l’apprécier très rapidement. J’ai beaucoup aimé son camp d’entrainement », mentionne l’entraineur-chef.

Une première le 27 septembre ?

En raison de la différence d’âge de deux ans, les deux frères Massé n’ont jamais joué l’un contre l’autre dans des ligues organisées. Ça ne devrait pas trop attendre, car les Saguenéens seront les visiteurs à Rimouski les 27 et 28 septembre.

« Ça va être super le fun. Il va y avoir beaucoup de tension, j’ai vraiment hâte », mentionne Alex.

Alex Massé en compagnie de grand frère, Maxim, membre des Saguenéens de Chicoutimi, en juin 2024. (Photo Le Soir.ca archives – René Alary)

Par contre, il n’est pas certain que Maxim soit de retour de son camp avec les Ducks qui est en cours. Ce ne serait alors que partie remise. Sags et Océanic ont huit parties à jouer, un contre l’autre en saison régulière.

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Marché public de Rimouski : maïs offert aux visiteurs

Pour sa 16e semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 31 exposants, ce samedi 13 septembre, de 10h à 14h, au parc de la Gare.

Voici les exposants présents :

Le Marché public de Rimouski vous invite à une journée festive et savoureuse avec la fameuse épluchette de blé d’inde généreusement offerte, dès 11h, par la Caisse Desjardins de Rimouski.

Le café du marché sera tenu avec soin par l’équipe de Cinéma 4, qui fait bien rayonner la culture à Rimouski. Venez les rencontrer dans une ambiance chaleureuse avec un épi et une tasse à la main!

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Il n’en manque qu’une au Bérubé GM

Le Bérubé GM de Trois-Pistoles n’est plus qu’à une victoire d’un autre championnat à la suite de sa victoire de 11-2, vendredi soir, face aux Braves Batitech du Témiscouata.

La formation des Basques mène la série 3-1 et pourrait en finir samedi soir au parc des Braves.

L’appel de l’arbitre au marbre sur le jeu impliquant Dany Paradis-Giroux. (Photo : Jean-Claude Pelletier)

C’était 1-0 pour les visiteurs en milieu de troisième manche quand le Bérubé GM y est allé d’une poussée de six points, dont trois sur un circuit de Stéphane Pouliot, un 4e pour lui dans les présentes séries. Élie Belzile a lui aussi une longue balle dans la rencontre.

Stéphane Pouliot est accueilli après avoir frappé son circuit (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Pour les Braves, Anthony Pelletier a frappé un coup de circuit,

La victoire va au dossier de Tristan Michaud-Thériault qui a lancé les six dernières manches avec brio (un seul point accordé) après avoir relevé Pouliot qui a dû quitter le monticule en raison d’une blessure à l’épaule.

Tristan Michaud-Thériault (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Patrick Ouellet, le premier de trois lanceurs des Braves, encaisse le revers. 

Pour le sommaire: cliquez ici

Après la rencontre, Hugo Chamberland a confirmé que Dany Paradis-Giroux (3-0 en séries) sera son lanceur partant pour le match de samedi. De l’autre côté, Thomas Morin utilisera le vétéran Anthony Fournier.

Xavier McNicoll Belzile a été crédité d’un simple après avoir déposé un amorti de qualité. (Photo : Jean-Claude Pelletier)
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Paraloeil : un regard sur l’industrie du coaching

Pour ouvrir sa saison, Paraloeil cinéma et centre de production de Rimouski a, le mardi 2 septembre, accueilli Annie St-Pierre. La réalisatrice originaire de Rivière-du-Loup est venue présenter son plus récent documentaire intitulé Le plein potentiel. Cette œuvre propose une incursion dans l’univers de la croissance personnelle, véritable reflet de notre époque « métanarcissique ».

Sous un ton plutôt incisif, le documentaire aborde les thèmes de la croissance personnelle et de l’hyperindividualisme de notre société. Sans tomber dans le voyeurisme, Le plein potentiel offre une réflexion philosophique et sociologique sur les maux de notre époque.

Un regard sans jugement

« Je voulais voir, dans le coaching, ce que cette industrie révèle de nous comme société », a expliqué la cinéaste lors d’une causerie qui a suivi la projection de son film et qui était animée par le responsable de la programmation et de la diffusion de Paraloeil, Jean-Philippe Catellier.

Développée avec le directeur de la photographie, Étienne Roussy, sa démarche documentaire mise sur la transparence. « On a été très transparent dans l’approche, souligne Annie St-Pierre. Les gens nous ont accueillis et c’est ce que ça a donné. »

Pour réaliser ce long métrage, la cinéaste a filmé 25 séances de coaching, dont 15 ont été retenues au montage final. Sa rigueur éthique l’a menée à offrir un droit de regard aux participants. « Après chaque tournage, j’ai vérifié auprès de chaque personne coachée s’il y avait des moments qu’elle aimerait garder pour elle. Il n’y en a pas eu. »

Entre réalité et fiction

La réalisatrice assume pleinement sa démarche artistique qui brouille les frontières. « J’aime jouer entre le réel et la fiction. Pour moi, une fiction qui ressemble à du documentaire, c’est super. Puis, un documentaire qui ressemble à de la fiction, c’est tout aussi intéressant. »

Cette stratégie lui permet d’explorer les questions de perception, qui lui apparaissent centrales dans l’univers du coaching.

Hyperindividualisme

Au-delà du coaching lui-même, c’est un certain égocentrisme de notre société qu’Annie St-Pierre interroge. « Ce qui m’intéresse est l’hyperindividualisme que le coaching reflète et à quel point notre cerveau a complètement été conditionné par le néolibéralisme. » Elle met en lumière une « société d’auto-optimisation qui ne s’arrête jamais », où « on veut toujours être meilleur ».

Par ailleurs, la cinéaste identifie un paradoxe contemporain. « Dans une société hyperindividualiste, où tout le monde pense seulement à soi, les gens se demandent qui ils sont. Plus personne ne se regarde. » Or, selon elle, le besoin réel n’est pas la performance promise par l’industrie, mais la validation et le fait « d’être vu ».

Un film qui dérange

Le plein potentiel assume son inconfort. « Je sais que c’est un film qui joue beaucoup sur le malaise, confirme l’artiste. Ce n’est pas une émotion confortable, mais c’est une émotion qui nous force à réfléchir. » Ce processus reflète la philosophie d’Annie St-Pierre, qui privilégie le doute et la curiosité au pamphlet.

Selon elle, la réception du film révèle « beaucoup sur la façon dont on est à l’aise à recevoir la vulnérabilité de l’autre ». Par ailleurs, elle a invité tous les coachs filmés à la première montréalaise et la majorité s’est déplacée.

Le plein potentiel plonge dans l’univers de l’industrie du coaching. (Photo courtoisie)

Annie St-Pierre pointe les dangers de l’industrie. « Ce qui est dangereux, c’est ce qu’on vend et promet, non pas nécessairement ce qu’on fait. » Elle déplore les promesses irréalistes de transformation rapide qui alimentent une responsabilisation excessive des individus.

« De croire que tout est possible crée une responsabilité immense et ça amplifie le nombre de dépressions », estime-t-elle. Elle souligne, au passage, que cette tendance se retrouve même « en allant le plus loin géographiquement, culturellement et linguistiquement de nous, comme le Japon ».

Vers la fiction

Après cinq années consacrées à ce projet documentaire, un laps de temps qu’elle juge « trop long », Annie St-Pierre se tourne désormais vers la fiction. Elle travaille actuellement sur un film avec Florence Longpré et adapte la pièce Manipuler avec soin de Carolanne Foucher, qu’elle décrit comme un « soft » science-fiction. Les deux projets seront produits par Max Films de Montréal.

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Disparition de Jessy Corbin et Arianne Gallant-Sicotte

La Sûreté du Québec demande l’aide du public afin de retrouver Jessy Corbin, 15 ans et Arianne Gallant-Sicotte, 14 ans, toutes deux de Rimouski.

Elles ont été vues pour la dernière fois le 10 septembre vers 18 h dans le secteur de la rue Ross à Rimouski. Leurs proches ont des raisons de craindre pour leur santé et leur sécurité.

Description de Jessy

  • Taille : 1, 65 m (5 pi 5 po)
  • Poids : 52 kg (115 lb)
  • Cheveux : blonds
  • Yeux : verts
  • Au moment de sa disparition, elle portait un pantalon beige et un coton ouaté rose. Elle a deux piercings au nez.

Description d’Arianne Gallant-Sicotte

  • Taille : 1, 50 m (4 pi 9 po)
  • Poids : 45 kg (99 lb)
  • Cheveux : Noir
  • Yeux : Brun
  • Au moment de sa disparition, elle portait un jeans gris, un coton ouaté gris et une tuque vert forêt. Elle a un piercing au nez.

Toute personne qui apercevrait Jessy Corbin ou Arianne Gallant-Sicotte est priée de communiquer avec le 911.

De plus, toute information pouvant permettre de retrouver celle-ci peut être communiquée, confidentiellement, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

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Baseball senior : le Shaker à l’heure des bilans

Après une saison régulière exceptionnelle dans la Ligue de baseball Puribec, le Shaker de Rimouski a connu des séries difficiles en s’inclinant en demi-finale contre le Bérubé GM de Trois-Pistoles. L’équipe prépare déjà sa saison 2026.

Le Shaker a terminé au premier rang de la saison régulière. Une première depuis 2017 pour l’équipe rimouskoise qui comptait bien se reprendre après s’être incliné en finale des séries lors des deux dernières saisons. 

« Défensivement, je crois que nous avons été de loin la meilleure équipe de la ligue. Nous avons été impeccables. Au niveau offensif, nous avons quand même bien fait, mais c’est notre côté défensif qui nous a permis de finir premiers. Les joueurs se sont présentés avec une mentalité de gagnants pendant la saison », affirme le joueur et gérant du Shaker, Jean-Philippe Marcoux-Tortillet. 

Le Shaker de Rimouski en action. (Photo courtoisie Alain Tremblay)

En séries éliminatoires, c’est l’inverse qui s’est produit, alors que le Shaker a multiplié les erreurs couteuses.

« Nous avons ouvert des portes à l’autre équipe. Notre force en saison s’est tournée en côté défavorable en séries. Nous sommes peut-être arrivés avec une trop grande confiance d’affronter la dernière équipe au classement général. Nous aurions dû bien jouer comme en saison, mais nous sommes écroulés. » 

L’équipe compte tirer des leçons de cette fin de saison décevante. Elle se tourne déjà vers l’été prochain. 

« On bâtit là-dessus. On ne peut pas s’apitoyer sur notre sort et se dire qu’on aurait dû. C’est fait et on pense déjà à 2026. Nous sommes en train de regarder pour nos joueurs importés et pour nous assurer de nous améliorer avec nos petits points faibles. »

Joueurs importés 

Le Shaker a pu compter sur deux joueurs importés pour sa dernière saison, soit Yannick Desbiens de Québec et le Portoricain Mathew Ramos, qui avait joué avec Rivière-du-Loup en 2024. 

« Notre receveur partait cette année. Nous nous sommes donc tournés vers Mathew et nous n’avons vraiment pas été déçus. Il a probablement été le gars qui nous a le plus tiré vers le haut, même en séries. Il a transformé notre équipe défensivement. Les autres équipes redoutaient le bras de Ramos », exprime le joueur et entraîneur-chef.

Le receveur du Shaker, Mathew Ramos (Photo courtoisie Alain Tremblay)

Les deux mêmes joueurs importés devraient être de retour avec l’équipe l’an prochain.

En réflexion 

Jean-Philippe Marcoux-Tortillet est en réflexion à savoir s’il reviendra pour une troisième saison avec un double mandat ou s’il sera uniquement joueur ou entraîneur. 

« L’intérêt est là et j’adore ça, mais c’est une tâche assez difficile de coacher des amis et des gars avec qui j’ai tissé des liens. Ce n’est pas toujours facile de devoir prendre des décisions. Par contre, ça permet aux autres joueurs de davantage s’impliquer dans les décisions et de garder un excellent esprit d’équipe. »

La série finale de la Ligue de baseball Puribec est en cours entre Trois-Pistoles et Témiscouata. 

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Le vieil homme et la mort

Voici l’histoire d’un vieil homme que j’ai croisé une fois, pas plus; c’était mon voisin.

L’opinion de Robin Lebel

Voilà tout juste quelques semaines, tout en profitant du soleil qui nous gâtait, ma blonde et moi avons aperçu une voiture de patrouille qui se dirigeait vers l’ouest en direction de notre rue. Quelques minutes plus tard, une ambulance a suivi, toujours dans la même direction, cette fois avec les gyrophares allumés, mais pas de sirène, aucun bruit alarmant. J’en étais vite venu à la conclusion que c’était un inévitable décès.

En tournant le coin de la rue près de chez moi, c’était bien ça. Trois véhicules de police et l’ambulance qui étaient chez mon voisin, tout juste en face de chez moi. Je les voyais de mon salon. L’opération a duré au moins trois heures.

Le vieil homme et la solitude

C’était un vieil homme qui habitait là. Il vivait seul. Je l’avais rencontré l’année précédente. C’est à la demande de mon employeur que je m’étais rendu chez cet homme afin de lui faire payer des rénovations que nous avions faites chez lui. Je lui avais fait son chèque, qu’il avait signé avant même que j’inscrive le montant. Un homme de 86 ans, vraiment gentil et aimable. Il m’avait expliqué que nos hommes avaient sûrement brisé quelque chose chez lui parce que sa télé dans la chambre ne fonctionnait plus.

« Un fil coupé sur le toit », qu’il me disait. Comme la télé de son salon fonctionnait très bien, je savais trop bien que là n’était pas le problème.

Le monsieur était sourd. Parler au téléphone lui causait un paquet de problèmes. C’est alors que je lui avais proposé de m’occuper de tout ça. Comme il peinait à marcher, je lui avais proposé, en même temps, de tondre son gazon. Comme j’ai un petit tracteur que j’adore, je lui avais dit: « Monsieur, en finissant chez moi, je peux traverser la rue et faire le tour chez vous. Vous n’aurez qu’à me refiler 5$ pour l’essence une couple de fois dans l’été. » Je crois que je lui avais fait peur. En tout cas, c’est ce que j’avais dit à ma blonde en revenant chez moi; je m’en souviens bien.

Comme convenu, son câblodistributeur est passé chez lui dans les jours suivants. Ils ont tout changé et remis à neuf.

Tout ça me passait par la tête en regardant les policiers faire leurs travaux. Ils ont fini par défoncer la porte d’en avant. L’odeur semblait insupportable; les policiers ont sorti les masques au charbon. Le coroner est arrivé plus tard. L’équipe d’intervention était complète. Après deux heures, toujours rien, pas l’ombre d’un enfant, pas de frère ou de sœur, rien. L’homme vivait non seulement seul, mais il n’avait ni femme, ni enfants, ni membres de sa famille toujours vivants.

Ce n’est que trois heures plus tard que le premier véhicule d’intervention a quitté les lieux. La coroner essuyait ses larmes, tout en passant devant la maison. Les policiers sont sortis de là en enlevant leurs masques. Les ambulanciers ont suivi avec le corps de mon voisin enfoui dans un sac noir. La scène faisait pitié à voir. C’était d’une tristesse difficile à supporter.

La suite?

L’autre fois, on est passé dans la rue derrière chez lui. La fenêtre de la cuisine est toujours toute grand ouverte. Personne n’a mis les pieds là depuis son décès. Je me demande qui va s’occuper de la suite, puisqu’il semble ne pas avoir de descendant? Avec l’hiver qui s’en vient, qu’adviendra-t-il de sa maison avec la fenêtre ouverte? L’eau est-elle fermée? Aucune compagnie de décontamination ne s’est rendue sur place. Le corps de mon voisin gisait sur le sol depuis deux semaines, semble-t-il. Que se passe-t-il dans de telles circonstances?

Toute une vie à vivre seul et le voilà rendu de l’autre côté. A-t-il eu une vie bien remplie? Personne n’est là pour en témoigner.

Comme une chanson de mon enfance le disait si bien: « Vivre seul, ce n’est ni vivre ni mourir. » Bonne route, monsieur. Il y a au moins moi qui ai pensé à vous.

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Annick Marquis quitte Mitis en Affaires

Après 25 années à la barre de Mitis en Affaires, Annick Marquis quitte ses fonctions de directrice générale pour relever un nouveau défi en tant que directrice générale de la MRC de La Mitis.

Le président du conseil d’administration de Mitis en Affaires depuis, lui aussi 25 ans, Jean-Marie Thibeault, souligne le travail de madame Marquis.

« Durant toutes ces années, elle a accompagné des centaines d’entrepreneurs en soutenant leurs idées, leurs projets, leurs ambitions. Elle a permis à des entreprises de se développer, à La Mitis de se transformer, et à plusieurs générations d’employés de s’épanouir et de trouver leur place. Je puis vous certifier qu’elle a su développer avec le conseil d’administration une complicité et une transparence qui garantit une gestion des plus saines. »

Farah Dargazanli prend la relève

Le conseil d’administration a confié l’intérim de la direction générale à Farah Dargazanli, déjà en poste au sein de l’organisme depuis cinq ans. Elle occupait le rôle de conseillère en entreprise avant d’être nommée directrice générale adjointe en avril 2024.

Par voie de communiqué, Mitis en Affaires mentionne que « son expérience, sa connaissance du milieu et sa proximité avec les entrepreneurs de La Mitis font d’elle le choix naturel pour assurer la continuité. »

Depuis plusieurs mois, madame Dargazanli était déjà appelée à assumer des responsabilités de gestion, ce qui lui a permis de bénéficier des connaissances de madame Marquis.

« C’est une belle marque de confiance du conseil d’administration. Je me sens privilégiée de pouvoir compter sur une équipe compétente et engagée qui travaille chaque jour à soutenir les entrepreneurs de notre région », exprime la nouvelle directrice générale par intérim.

Fière et prête pour la suite

De son côté, Annick Marquis quitte avec le sentiment du devoir accompli et une grande fierté envers le chemin parcouru.

« L’entrepreneuriat est un défi constant et stimulant. J’ai eu la chance, au fil des années, d’accompagner des femmes et des hommes passionnés qui façonnent notre territoire. Je pars sereine, convaincue que Mitis en Affaires est entre de bonnes mains avec Mme Dargazanli et son équipe », conclut madame Marquis.

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Ouverture du Centre d’hébergement d’urgence de Rimouski

Le Centre d’hébergement d’urgence de Rimouski sera prêt à accueillir les personnes en situation d’itinérance dès le 17 septembre. Situé sur la rue de l’Évêché Ouest, il ouvrira tous les jours de 17 h à 9 h.

Géré par l’organisme En tout C.A.S, l’endroit pourra accueillir 12 personnes à la fois et même aller jusqu’à 16 si nécessaire. 

L’équipe d’employés compte une douzaine de personnes, dont une coordonnatrice, des intervenants et des veilleurs de nuit. Le centre sera à « haut seuil ». 

« C’est en lien avec le seuil de tolérance par rapport aux situations auxquelles peuvent être confrontées les personnes qui vont venir. Nous allons accepter des personnes qui sont modérément intoxiquées. Nous n’accueillerons pas des gens avec des problématiques très intenses, comme des problèmes de violence », indique le directeur d’En tout C.A.S, Luc Jobin.

Le directeur d’En tout C.A.S, Luc Jobin (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le Centre d’hébergement d’urgence sera situé dans un bâtiment appartenant à la Ville à proximité du Cégep de Rimouski et des Ateliers Saint-Louis. Les besoins de base des visiteurs seront comblés. 

« Ils vont pouvoir prendre une douche, dormir, accéder à la buanderie et recevoir un souper ainsi qu’un déjeuner qui seront offerts par Moisson Rimouski-Neigette. Ils auront aussi accès à un ordinateur pour pouvoir faire des démarches. Les séjours seront d’une durée variable et temporaire pour qu’on puisse s’assurer d’une certaine stabilité », souligne monsieur Jobin.  

Une marge de manœuvre

En raison du financement accordé, la décision a été prise d’ouvrir seulement pour les soirées et les nuits. Luc Jobin explique que le trou de service était particulièrement dans ces heures. 

« En grande canicule et dans les grands froids, nous avons prévu une marge de manœuvre pour que le centre puisse rester ouvert et que nous n’ayons pas à mettre ces personnes-là à risque. Nous allons les garder au chaud », ajoute le directeur des programmes santé mentale et dépendance du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Éric St-Jean.

Des employés de la Ville complétaient, jeudi, les derniers préparatifs avant l’ouverture du bâtiment. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le CISSS ne ferme pas la porte à éventuellement ouvrir le centre 24 heures sur 24. 

« C’est une question de financement, mais aussi de bonne pratique pour permettre aux gens de profiter des autres organismes à Rimouski de jour. Nous y réfléchissons et nous y travaillons. »

L’itinérance toujours présente

Bien qu’elle soit moins visible depuis la fin du camp au parc de la Gare, Luc Jobin signale que l’itinérance est toujours bien présente à Rimouski. 

« Il y a plus de jeunes, il y a même des gens qui travaillent à temps partiel, des aînés et plus de femmes. Le portrait est éclaté. On constate qu’il y a une dégradation de la qualité de vie de ces gens-là depuis la pandémie. D’avoir un lieu de centralisation devrait donner des résultats. Ça remplit un trou de service qui perdurait. »

Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, avait annoncé, en 2024, un financement récurrent de 347 000 $ pour le fonctionnement du service. De son côté, la Ville de Rimouski a investi 500 000 $ pour la mise à niveau et l’entretien du bâtiment.

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Tennis de Rimouski : direction Mexique pour 17 jeunes

Des jeunes de la concentration tennis de Rimouski vivront une expérience d’envergure internationale, le printemps prochain. Ils se rendront au Mexique pour participer à un camp d’entraînement au Rafa Nadal Tennis Center. 

Un total de 30 personnes, incluant 17 joueurs de tennis âgés de 13 à 17 ans ainsi que deux entraîneurs et des accompagnateurs, vivront la chance d’une vie en avril. 

« C’est un jeune qui m’est arrivé avec cette idée l’an passé. Il voulait faire un camp d’entraînement à l’extérieur. J’ai trouvé ça intéressant. Les jeunes vont tisser des liens. Nous avons choisi un hôtel juste à côté du site », indique le directeur et professionnel aux Tennis de Rimouski, André-Michel Proulx. 

André-Michel Proulx (Photo courtoisie Iften Redjah)

Le camp d’une semaine permettra aux joueurs rimouskois de vivre une expérience enrichissante sur le plan sportif, mais aussi humain. 

« Il y aura des entraînements tous les matins avec les entraîneurs de là-bas. Ce sera un camp uniquement en anglais, donc ce sera aussi une expérience culturelle pour les jeunes. Pour certains, ce sera un premier voyage à l’extérieur et pour d’autres, les parents nous laissent voyager seuls avec leur enfant. Nous apprécions cette confiance envers nous. »

Une autre façon de voir le sport

André-Michel Proulx explique que ces entraînements à l’étranger pourront amener une vision différente du tennis. 

« Chaque pays a une façon d’entraîner qui est un peu différente, ce n’est pas standard. De travailler avec des entraîneurs qui peuvent avoir un autre œil sur le tennis, ce sera bénéfique sur les plans technique et tactique. Il y aura aussi des entraînements physiques. De voir le tennis différemment peut possiblement allumer certaines lumières pour des jeunes. »

Différentes campagnes de financement seront mises en place au cours des prochains mois pour diminuer les coûts du voyage pour les participants. Les détails seront communiqués sur la page Facebook des Tennis de Rimouski. Les organisateurs sont aussi à la recherche de commanditaires pour réaliser le projet. Les entreprises intéressées peuvent écrire à info@tennisrimouski.com.

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25 ans de football célébrés à l’école Le Mistral

Il y a 25 ans naissait le programme de football de l’école Le Mistral à Mont-Joli. Au fil des années, il s’est bâti une réputation enviable sur la scène du football scolaire au Québec. 

Autant sur le terrain que sur les bancs d’école, le programme a acquis ses lettres de noblesse. Le 27 septembre prochain, cette riche histoire sera célébrée en présence de deux coprésidents d’honneur qui l’illustrent parfaitement.

Deux fils de La Mitis, Patrick Lavoie et Alex Cromer-Émond, seront des célébrations qui s’amorceront avec le match opposant l’école Paul-Hubert de Rimouski au Mistral en catégorie juvénile.  Une soirée célébrant la 25e saison suivra à 18 h au Centre Colombien. 

Plusieurs anciens joueurs et bâtisseurs de l’organisation seront présents à l’invitation de l’un des instigateurs du programme, Jean Michaud.

Patrick Lavoie

Patrick Lavoie jouait au hockey et au basketball quand il s’est intéressé au football sur le tard, en secondaire 5. 

« J’ai découvert un sport unique dans la façon de le pratiquer. Dans une équipe, il y a beaucoup de joueurs de tous les horizons avec qui tu n’as pas le choix de t’acclimater. C’est une force du football. Ce fut une découverte pour moi. Le programme a mis ma carrière au monde », raconte-t-il, en entrevue avec Le Soir.

Patrick Lavoie dans l’uniforme du Rouge et Or de l’Université Laval. (Photo courtoisie Josée Normandeau)

Martin Côté, Yannick Normandin et Marc-André Béliveau ont été ses premiers entraineurs. « Ils sont ceux qui ont su susciter mon intérêt et créer l’envie d’essayer. Ils m’ont permis de découvrir ce sport-là. »

L’année suivante, il accédait au réseau collégial avec le Collège Notre-Dame de Foy. Il a jumelé le football à sa formation de trois ans en sécurité incendie. Ce fut ensuite l’aventure de quatre saisons avec le Rouge et Or de l’Université Laval avec qui il a gagné deux bagues de la Coupe Vanier (2008 et 2010). 

Lavoie a par la suite joué neuf saisons professionnelles dans la Ligue canadienne, à Montréal, Ottawa, Saskatchewan et Toronto. Il a remporté une Coupe Grey en 2016 avec le Rouge et Noir. 

À l’université à cause du football

« C’est la chose à faire que de souligner les 25 ans du programme. Jean (Michaud) m’en a parlé et j’ai dit oui. Ça va me faire un grand plaisir d’être là. En 25 ans, le programme a tellement aidé d’étudiants. Un gars comme Alex est maintenant psychiatre, moi j’ai joué professionnel. Évoluer dans un programme aussi développé et structuré. Il faut que ce soit célébré », dit-il.

Patrick Lavoie dans son chandail des Alouettes de Montréal (Photo courtoisie)

« Je ne serais pas allé à l’université si ce n’était pas du football. C’est quelque chose de très gros, spécialement pour la région de La Mitis. C’est normal que je sois présent pour souligner tout le travail qui a été fait ainsi que les accomplissements des joueurs. »

Pompier à la ville de Montréal depuis 2020, Patrick, 37 ans, est le papa de deux jeunes enfants dont le plus vieux, à neuf ans, désire pratiquer le football.

Alex Cromer-Émond

Pour sa part, Alex Cromer-Émond s’est initié au flag football à l’école primaire de Price. 

« C’est ma prof d’éducation physique, Carmen Jean, qui m’a dit d’essayer ça. J’ai eu la piqûre à ce moment-là et les entraineurs du Mistral m’ont recruté voyant que j’avais du potentiel pour jouer au niveau secondaire », mentionne-t-il au journal Le Soir.

Martin Côté, Éric Avon, Simon Perron et Jonathan Proulx, quelques années après, ont été ses premiers entraineurs. En 2010, il faisait partie de l’équipe gagnante du Bol d’Or en catégorie juvénile.  

Alex Cromer-Émond avec la Coupe Vanier lors d’une activité à Mont-Joli le 3 avril 2015. (Photo archives – Johanne Fournier)

Il a ensuite passé trois ans avec les Faucons de Lévis-Lauzon, de 2010 à 2013, puis quatre saisons avec les Carabins de l’Université de Montréal avec qui il a gagné une coupe Vanier en 2014.

« J’ai ensuite fait les essais de la Ligue canadienne de football. Ça n’a pas fonctionné pour moi et j’avais mes études en même temps. C’est certainement un rêve inachevé pour moi. Mais, ce ne fut pas si difficile. À la fin, je sentais que je n’avais plus le feu sacré comme au début. J’avais mal et j’étais magané. J’avais fait ce que j’avais à faire. Reste que si une équipe professionnelle m’avait appelé, je serais allé », raconte-t-il.

Le football l’a sauvé

« Je vais être très transparent avec toi. Le football m’a sauvé la vie. Price était considérée comme un milieu défavorisé. Ça m’a gardé dans les bonnes choses et c’est pour ça que j’ai créé le Fonds Alex Cromer-Émond dont la mission est un peu celle que le football a eue pour moi. »

Maintenant installé à Rimouski où il pratique la médecine (psychiatre), il suit les activités du Mistral. 

« Le programme continue de s’améliorer, il ne fait que grossir. On est rendu avec un terrain synthétique. On en rêvait quand le jouais. Il y avait une grosse mare de boue en plein centre du terrain, c’était difficile à entretenir. Le programme produit de bons joueurs, mais aussi de bons étudiants qui deviendront de futurs travailleurs. »

Alex Cromer-Émond (Photo tirée de Facebook)

Concernant le fonds qu’il a créé, il souligne que de premières bourses ont été remises. « On donne des sous pour encourager de jeunes passionnés, comme je l’ai été, qui sont déterminés à demeurer dans le droit chemin, loin de la consommation », précise Cromer-Émond.

« On a fait une première levée de fonds et on a mis en place un programme de parrainage auprès des entreprises. Cet hiver, on aura un match de hockey senior à Mont-Joli qui sera pour le Fonds. »

Pour l’activité soulignant les 25 ans du programme de football au Mistral, un événement Facebook a été créé. Les anciens sont invités à y confirmer leur présence.

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Le Marché des Saveurs déménage au Carrefour Rimouski

Pour sa 20e présentation, le Marché des Saveurs du Bas-Saint-Laurent doit déménager au Carrefour Rimouski, du 4 au 7 décembre, après avoir connu un achalandage record en 2024 aux Tennis de Rimouski.

Dès la fin de l’événement, l’an dernier, Les Tennis de Rimouski avaient évoqué la possibilité de ne plus être en mesure d’accueillir le Marché des Saveurs à la suite de travaux pour améliorer les surfaces de jeux.

« La Ville de Rimouski doit d’abord faire quelques travaux, notamment pour l’éclairage. Ensuite, nous allons changer les surfaces. Si les surfaces sont remplacées avant le salon, nous ne pourrons pas l’accueillir. L’achalandage risquerait d’abîmer les nouvelles surfaces de jeu », mentionnait le directeur et professionnel des Tennis, André-Michel Proulx, au Soir.ca, en décembre 2024.

Monsieur Proulx rappelle que la Ville de Rimouski avait autorisé Les Tennis à accueillir des salons à une époque où le sport était moins populaire.

« La popularité du tennis est en forte croissance. Nos membres veulent jouer. Nous devons prioriser le tennis puisque c’est notre raison d’être. Il n’y a aucun conflit avec Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent. Nous sommes conscients des retombées majeures du Marché des Saveurs pour plusieurs entreprises de la région, mais nous devons revenir à notre mission ».

L’Association Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent, qui organise le Marché des Saveurs du Bas-Saint-Laurent, indique que l’événement permet à plusieurs entreprises régionaux de générer plus de 30 % de leur chiffre d’affaires annuel.

La directrice générale de L’Association Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent, Nicole Lavoie. (Photo courtoisie)

« Le Marché des Saveurs incarne un levier essentiel pour leur vitalité. Assurer sa tenue, c’est non seulement soutenir nos producteurs et nos transformateurs, mais aussi préserver un rendez-vous rassembleur qui reflète la richesse et la fierté de notre territoire », déclare sa directrice générale, Nicole Lavoie.

Cinquantaine d’exposants

Cette année encore, plus d’une cinquantaine d’entreprises bioalimentaires de la région seront réunies afin de faire découvrir aux visiteurs la richesse et la diversité des produits locaux.

Les visiteurs auront l’occasion de déguster, d’acheter et de commander une vaste sélection de produits régionaux, parfaits pour préparer les repas des Fêtes ou offrir des cadeaux gourmands.

« S’associer au Marché des Saveurs rejoint pleinement notre mission de créer un lieu de rencontre vivant et de soutenir l’achat local. Nous sommes fiers d’accueillir cette 20e édition au Carrefour Rimouski, offrant ainsi aux exposants une vitrine de premier plan au cœur de notre offre commerciale, tout en proposant aux visiteurs une expérience gourmande unique à l’approche des Fêtes », affirme Pascal St-Pierre, directeur du Carrefour Rimouski.

« Le Marché des Saveurs, c’est une tradition que nous avons hâte de partager chaque année. L’engouement pour les produits locaux ne cesse de croître. Mais au-delà des ventes, c’est surtout un moment privilégié pour rencontrer les gens, leur raconter nos histoires et les inviter à goûter nos produits », souligne Claude Ouellet, président de l’Association et propriétaire de Porc O’Rye.

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« Ma confiance envers le premier ministre est ébranlée »

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, n’a pas caché que sa confiance envers François Legault était affectée au lendemain de la perte de son poste de ministre des Ressources naturelles et des Forêts. 

« Ma confiance envers le premier ministre et son équipe rapprochée est ébranlée en ce moment. Je pense avoir livré ce que l’on m’avait demandé avec les orientations qu’on m’avait données, mais je vais réserver mes commentaires pour le caucus la semaine prochaine. »

Maïté Blanchette Vézina est également déchue de ses fonctions de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine dans le cadre du remaniement ministériel de François Legault. Elle a rappelé qu’elle était avant tout la députée de Rimouski.

« Je vais l’être jusqu’à la fin de mon mandat. Mon allégeance est envers les citoyens et ceux qui m’ont fait confiance. Je vais continuer de porter les valeurs de régionaliste en moi et de faire avancer les dossiers de Rimouski. Je félicite Amélie Dionne, les ministres qui ont été nommés et ceux encore en place. »

Régime forestier

Madame Blanchette Vézina a été écartée du conseil des ministres en raison de la réforme du régime forestier, selon plusieurs.

Elle a été vivement critiquée par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes, elle a été accusée d’avoir une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des usagers du territoire.

Maïté Blanchette Vézina a pris part à une conférence de presse à l’hôtel de ville de Rimouski, jeudi après-midi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La députée de Rimouski a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure. 

« J’ai donné mon 110 % pour la région avec les partenaires. Il y a des députés en place qui exercent aussi leur rôle d’influence envers leurs parties prenantes. J’ai défendu chacun de leurs dossiers et chacun des dossiers qui m’ont été présentés dans le respect des compétences de mes collègues députés. »

Bilan positif en logement

Députée provinciale depuis 2022, Maïté Blanchette Vézina est particulièrement fière de son bilan en logement.

« Nous avons un record à Rimouski en termes de construction et j’ai une part importante de la réalisation de ces projets. J’en suis très fière. Le travail se poursuit en développement économique. Pour moi, c’est la clé et la priorité. Nous avons maintenant des logements disponibles », dit-elle. 

Le premier ministre François Legault est entouré des ministre Maöté Blanchette-Vézina et Simon Jolin-Barette. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

La perte de son titre de ministre ne remet pas en question la candidature de madame Blanchette Vézina pour les prochaines élections provinciales. 

« Je suis toujours sur les rangs pour 2026. J’ai encore envie de représenter les citoyens de Rimouski-Neigette. Je pense encore que la Coalition avenir Québec (CAQ) est un très bon véhicule pour ramener les gens qui souhaitent travailler à l’avenir du Québec », conclut-elle.

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Des œuvres de VoRo pour égayer la salle Marcel-Gagné

L’ancienne sacristie de la Cathédrale de Rimouski, la salle Marcel-Gagné, arbore désormais des œuvres de l’artiste bicois VoRo.

Le projet, intitulé « La salle Marcel-Gagné aux couleurs de Rimouski », a été présenté jeudi matin par le président de la Fabrique de la Paroisse de Saint-Germain-de-Rimouski, Jean-Paul Heppell, en compagnie des marguilliers et marguillières de la Fabrique et de l’artiste.

Ce projet de 12 000 $, payé par la Fondation Marcel-Gagné et le mécène du même nom, est né d’une volonté d’ajouter de la couleur à la salle qui permet d’assurer la pérennité de la Cathédrale, avec les revenus qu’elle génère.

« Nous avons trouvé un mécène qui serait prêt à nous appuyer financièrement. Ensuite, nous avons trouvé un artiste qui serait prêt à représenter ce que l’on voudrait voir sur nos murs, pour en arriver au résultat d’aujourd’hui », mentionne monsieur Heppell.

Des œuvres sur Rimouski

VoRo, de son vrai nom Vincent Rioux, est un auteur de bande dessinée originaire de la région.

Les oeuvres qui se trouvent dans la salle représentent des scènes de l’histoire de Rimouski, comme le grand feu (dans le haut) et des paysages de la ville (dans le bas). (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« J’aime raconter des histoires de petits villages, des histoires intimes, de familles et de communautés. Quand on m’a demandé si je voulais faire des illustrations pour décorer cette salle, avec des histoires de Rimouski, ç’a m’a fait plaisir. J’en avais déjà plusieurs d’entamés. […] On aurait simplement pu prendre des photos, mais ce qui est bien avec les dessins, c’est qu’on peut faire une représentation parfaite de ce qu’on en tête, en enlevant les fils électriques et en tassant les arbres. C’est pour cette raison que j’aime beaucoup dessiner. Ça me permet d’illustrer mon imaginaire, en montrant aux gens ce que j’ai dans la tête et ce que j’aime de mon coin de pays », indique l’artiste, qui se dit très content du résultat.

Il ajoute qu’il est plus rare pour lui d’avoir l’occasion de faire des dessins de cette envergure, mais invite les gens à taper son nom d’artiste sur internet, pour voir la centaine d’illustrations qu’il a faites de Rimouski au cours de sa carrière.

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FLO FM 96,5 célèbre 35 ans au service de la communauté

Sous un chapiteau dressé derrière le Château Landry de Mont-Joli, la station de radio FLO FM 96,5 a célébré, le mardi 9 septembre, son 35e anniversaire en présence de nombreux invités.

Lors de la cérémonie, les artisans, administrateurs et élus qui ont défilé au micro ont fait valoir que, 35 ans après sa création, FLO FM démontre qu’elle a pu non seulement survivre aux bouleversements financiers et technologiques, mais aussi prospérer en gardant ses valeurs fondamentales. Ils ont su décrire ce média régional comme un exemple de résilience et d’adaptation.

Née en 1990 sous l’appellation CKMN 96,5, la station a su traverser les décennies en gardant sa mission première: porter la voix de La Mitis et de Rimouski-Neigette.

« Il y a 35 ans, les architectes de FLO-FM ont cru à une radio communautaire forte, qui a sa place autant que la radio d’État et les radios commerciales», a rappelé Nadia Fillion, membre du conseil d’administration, qui agissait à titre d’animatrice de l’événement.

Succès parsemé de défis

L’histoire de la station n’a pas toujours été un long fleuve tranquille.

Bénévole depuis les tout débuts, Louis Brunet se souvient d’une première année difficile. En 1991, le déficit s’élevait à près de 400 000$. « C’était presque impossible de sauver la chaloupe du naufrage », a-t-il raconté.

La station était alors si démunie qu’elle ne possédait qu’un lecteur de CD et un autre pour les cassettes 8 pistes pour diffuser les publicités.

Kédina Fleury-Samson, Dany Proulx et Vincent Dufour (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)

Plus révélateur encore, la ligne téléphonique était au nom de Matériaux BGB parce que le propriétaire du commerce, Marcel Gagné, avait décidé de payer la facture après que Québec Téléphone ait refusé d’accorder une ligne à CKMN, faute de fonds suffisants. L’homme d’affaires et philanthrope était un auditeur assidu de la station, principalement de l’émission country.

Puis, la voix étranglée par l’émotion, monsieur Brunet a souligné la détermination d’André Arsenault qui, en prenant les rênes de la station dans cette période critique, lui a permis de survivre et de prospérer.

Croissance impressionnante

Aujourd’hui, le contraste est saisissant. FLO FM 96,5 affiche un chiffre d’affaires de 1,2M$, alors qu’il était de 650 000$ il y a trois ans seulement.

La station procure de l’emploi à 12 personnes, dispose de deux studios, soit l’un à Rimouski et l’autre à Mont-Joli. La radio communautaire propose un horaire quotidien de 12 heures d’animation 100 % locale, soit de 6h à 18h.

FLO FM compte une moyenne de 55 000 auditeurs par semaine en haute saison. Selon l’animateur radiophonique Dany Proulx, l’émission «Naturellement country» est la plus populaire de la programmation.

Virage numérique

Sous la direction de Kédina Fleury-Samson, la station amorce une transformation majeure. « Nous passons d’un média d’ondes hertziennes à un média multiplateforme », a-t-elle annoncé. Un studio de podcast, qui sera bientôt prêt, sera mis au service de la communauté dès septembre, tandis qu’une chaîne YouTube diffusera plusieurs émissions.

Cette évolution s’inscrit dans une volonté de s’adapter aux nouveaux défis de l’univers médiatique.

La directrice générale de FLO FM 96,5, Kédina Fleury-Samson. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« Dans un paysage où l’information circule plus vite que jamais et où la concurrence est forte, FLO 96,5 a su garder sa place en misant sur ce qui fait sa force: la proximité avec ses auditeurs», a souligné le président du conseil d’administration, Vincent Dufour.

Des appuis de marque

L’événement a été l’occasion de recevoir des vœux d’anniversaire de personnalités politiques. Dans un message vidéo, le premier ministre du Québec a salué le rôle de la station. « Une radio comme la vôtre est essentielle, a déclaré François Legault. Elle informe, rassemble, fait rayonner toute la région .»

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, a rappelé l’importance des pionniers Jean Bélanger et Roger Boudreau dans la création de CKMN, l’ancêtre de FLO.

Pour sa part, par le truchement d’un enregistrement vidéo, le maire de Rimouski, Guy Caron, a souligné l’importance de FLO pour « la diversification des voix médiatiques et d’opinions dans la région ».

Le député de Matane-Matapédia, qui a dit être un fidèle auditeur de FLO, a témoigné de l’engagement communautaire de la station. « Une radio, c’est une présence, c’est là pour nous divertir et nous informer dans des moments importants », a soutenu Pascal Bérubé.

Mission communautaire

Au-delà des chiffres et de la modernisation, Dany Proulx a souligné l’importance de l’information avec le journaliste Alphonse Lego aux nouvelles régionales, Émile Clouet aux sports et Hugo Éthier à la culture.

« C’est un média qui prend la forme des personnes qui la composent, a résumé madame Fleury-Samson. Nous sommes une voix qui est à votre service. »

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L’Accueil-Maternité se dote de thermopompes

L’organisme communautaire Accueil-Maternité a souligné, ce 11 septembre, l’installation récente de thermopompes dans ces locaux, rendue possible par la contribution de trois partenaires locaux : Desjardins, Réfrigération Air C et Malette.

La directrice générale de l’Accueil, Élodie Christel, mentionne que l’ajout de ces thermopompes aide directement l’organisme dans sa mission, qui est de briser l’isolement des mères, en période périnatale.

« On offre aussi plusieurs services, tels que les repas le midi, qui sont une façon d’économiser, mais aussi de se détendre. Les mamans peuvent venir manger un repas chaud, qu’elles n’ont pas cuisiné, tout en recevant de l’aide pour la gestion de leur enfant. En même temps, nous avons un service de dons, qui nous permet d’équiper les familles en vêtements, en matériel, etc. On a vraiment une grande offre de service, qui fait en sorte que venir ici, c’est un peu comme venir chez grand-maman. Les bénévoles sont les grands-mamans de cœur des utilisatrices de l’Accueil », explique madame Christel.

L’importante quantité d’activités qui se déroule dans ce milieu de vie, situé au 340 de l’avenue Rouleau à Rimouski, fait en sorte que ce dernier doit pouvoir offrir des températures agréables à ses usagères.

« Tous ces services prennent place dans une grande maison, qui n’était pas très bien chauffée et qui n’avait pas de climatisation non plus. Il peut faire très chaud ici, d’autant plus qu’on peut accueillir en moyenne 16 mamans et 16 enfants. Ça fait beaucoup de monde, alors on avait besoin de mettre un système plus économique, mais aussi plus adéquat, qui nous permettrait de rafraichir ou de réchauffer cette maison. On veut être en mesure d’offrir un espace de fraicheur pendant les grandes chaleurs, parce que les mamans qui sont dans de petits appartements, sans climatiseur, en souffrent, tout comme leurs nouveau-nés. »

Trois partenaires au cœur du projet

Comme l’Accueil est un organisme communautaire, il lui était nécessaire de former des partenariats pour accomplir son projet d’installer des thermopompes sur ses trois étages.

Élodie Christel, Johanne Gagnon, Nathan McDonald, Gabrielle Lévesque et Sylvie Renaud. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Nous avons eu la chance de collaborer avec nos trois partenaires : Malette, Réfrigération Air C et Desjardins, qui ont accepté de réaliser ce projet avec nous », ajoute Élodie Christel.

La directrice en certification chez Mallette, Gabrielle Lévesque, rapporte avoir elle-même profité des services de l’Accueil, il y a quelques années.

« Malette aime beaucoup encourager ses clients, lorsque c’est possible de le faire. Ce partenariat nous permet aussi de venir en aide à un organisme qui a une mission qui nous tient à cœur. »

Le représentant aux ventes de Réfrigération Air C, Nathan McDonald, souligne pour sa part que ces nouvelles thermopompes seront bénéfiques à tout point pour l’Accueil.

Bénéfique pour le confort

« Ce sera autant bénéfique pour le confort des mères utilisatrices et de leurs enfants, que pour aider l’organisme à réduire ses coûts d’opération, puisque les coûts du chauffage s’en trouveront diminués. »

Finalement, la conseillère Communication et vie associative chez Desjardins, Sylvie Renaud, soulève le caractère coopératif de ce partenariat.

« Dans la contribution de Desjardins, on retrouve un peu des 39 000 membres de la Caisse, parce que la contribution vient du fond d’aide au développement du milieu, qui est alimenté par la ristourne collective de nos membres. Ce projet est magnifique. Il s’inscrit dans toutes les valeurs de Desjardins : solidarité, entraide, bienveillance et coopération. On aime encourager des projets qui ont aussi plusieurs partenaires financiers, alors c’est un grand bonheur de faire équipe avec Réfrigération Air C et Mallette. Ce projet vient donner du mieux-être aux mamans et aux enfants. Il s’inscrit vraiment dans une perspective de développement durable, parce que lorsqu’on aide la communauté de cette manière-là, on s’assure qu’elle est capable de continuer, en lui donnant des outils pour y parvenir. »

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Enfin un rôle offensif pour Émile Duquet 

Après avoir évolué pendant un peu plus de trois saisons avec les Saguenéens de Chicoutimi, c’est avec l’Océanic que l’attaquant de 20 ans, Émile Duquet, va terminer sa carrière junior.

Il s’est amené à Rimouski en courant, même s’il sait qu’il quitte une équipe aspirante aux grands honneurs pour en joindre une qui est en reconstruction avec ce que cela implique comme résultats sur la glace.

« Quand Yannick (Jean) m’a annoncé que j’étais échangé, j’étais soulagé et très content. Plus les années avançaient à Chicoutimi, plus j’étais dans un rôle défensif. À 20 ans, je voulais vraiment avoir un rôle offensif et sentir que je fais partie de l’équipe. J’avais dit à Yannick après la dernière saison que je voulais commencer ma dernière année ailleurs s’il n’était pas certain de me garder. Ça s’est fait au début du camp », explique-t-il.

« Quand Yannick m’a dit le mot Rimouski, je me suis mis à sourire. Je ne pouvais pas mieux tomber pour ma dernière saison. Je suis ici pour aider les plus jeunes et me faire valoir », poursuit le nouveau no 19 de l’Océanic.

Émile Duquet (19) dans un match à Rimouski, en mars 2024. Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Il aime ce qu’il voit de sa nouvelle équipe. « Honnêtement, on est un super de beau groupe et j’ai très hâte de commencer. Ça va super bien, j’ai pris mon aise. J’ai vécu une année de reconstruction à 17 ans et un peu à 18 ans, et je pense qu’on sera une équipe très compétitive avec beaucoup de bons patineurs. On va être difficile à jouer contre. »

Rapide patineur

En 288 parties avec les Saguenéens, il a marqué 36 buts et en a préparé 46 pour 82 points. Danny Dupont a payé un choix de 7e ronde pour ses services. Joël Perrault est d’avis que Duquet fera partie de son « top 6 » offensif. 

« Il arrive avec une chance de jouer offensif. Il est probablement l’un des meilleurs patineurs de la ligue. Lui et Lou Lévesque, ça peut faire reculer des défenseurs tous les soirs. Émile amène beaucoup de leadership et il veut faire partie de la solution. Il est très content d’être ici avec une éthique de travail A1. Il s’est très bien intégré dans le groupe et on est chanceux d’avoir un vétéran de son expérience », souligne l’entraineur-chef.

Plus que dix jours

Après avoir disputé des matchs préparatoires à Matane et Rivière-du-Loup, vendredi et dimanche, contre Baie-Comeau et Québec, l’Océanic se prépare maintenant pour son 31e match inaugural, le vendredi 19 septembre contre le Drakkar au Colisée Financière Sun Life.

Un seul joueur pourrait manquer à l’appel, le gardien Mathis Langevin, qui a quitté en début de semaine pour le camp des recrues de l’Avalanche du Colorado. 

Le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, devrait être disponible pour le lancement de la saison. Blessé au début du camp d’entrainement, il n’a pas pris part à des matchs hors-concours, l’équipe préférant jouer de prudence avec son jeune espoir de 16 ans. 

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Sébastien Cyr veut faire compétition à Guy Caron

Un citoyen de Rimouski-Est, Sébastien Cyr, confirme qu’il déposera sa candidature au poste de maire de Rimouski, en vue des élections municipales du 2 novembre 2025.

Le Rimouskois, qui a débuté sa carrière dans les loisirs pour ensuite travailler dans le commerce de détail, avant de devenir entrepreneur, indique qu’un ensemble d’éléments l’ont motivé à se lancer dans la course électorale.

« Je lis les nouvelles comme tout le monde, je vois ce qui se passe et je me dis qu’on peut avoir mieux pour notre ville. Ma décision ne date pas d’hier matin. Cela fait deux ans que j’y réfléchis et que j’y travaille », indique monsieur Cyr.

L’aspirant candidat explique qu’il souhaitait recueillir les signatures requises au dépôt de sa candidature avant de faire une sortie publique dans les médias.

« J’étais bien avancé en août, mais il peut toujours arriver des imprévus. Après, je ne voulais pas non plus annoncer ma candidature pour ensuite me rétracter s’il me manquait des appuis. »

Il précise qu’il a maintenant en main toutes les signatures qu’il lui faut.

« Il y a des personnes qui ont été surprises d’apprendre que je veux devenir maire, d’autres non. Il y en a aussi qui étaient contentes, parce que peu de candidats à la mairie se sont manifestés jusqu’à maintenant. Il y a peut-être Sébastien Bolduc de Sacré-Cœur, mais sinon rien n’est vraiment sortie à ce sujet, donc les gens étaient contents de savoir qu’il y aurait une course à la mairie. »

Ainsi, à moins d’un imprévu majeur, Sébastien Cyr déposera sa candidature dans les jours qui suivront le 19 septembre.

Travailler dans toutes les sphères

Comme la campagne électorale n’est pas encore officiellement commencée, monsieur Cyr ne souhaite pas présenter tout de suite l’ensemble de ses orientations politiques.

« Je veux travailler dans toutes les sphères que la Ville se doit de s’occuper. Que ce soit en transport, en loisirs ou en environnement. J’ai des idées pour presque tous ces dossiers, mais je ne veux pas encore trop m’avancer, tant que la campagne n’est pas encore commencée. »

Sébastien Cyr estime que la Ville de Rimouski aurait intérêt à se rapprocher de ses citoyens. (Photo courtoisie Éric Berger)

Il estime toutefois que la Ville de Rimouski aurait intérêt à se rapprocher de ses citoyens.

« Je lis beaucoup les commentaires des gens sur les réseaux sociaux et je me dis que ce qui manque dans le coin, ce sont des élus qui sont plus proches de leurs citoyens et de leurs réalités. […] Ce que je pense n’est peut-être pas bon non plus. Peut-être que ce que je lis dans les médias et sur les réseaux sociaux n’est pas représentatif de ce que veulent les gens. On ne peut jamais avoir toutes les réponses, mais il faut écouter les citoyens. Dans une ville comme Rimouski, il faut aussi faire des projets, qui sont réalistes et qu’on est capable de se payer. »

Logements : « il y a place à l’amélioration »

Tandis que la lutte à la crise du logement a été l’un des points centraux du mandat du maire Guy Caron, avec Rimouski qui se trouve désormais au premier rang provincial pour le nombre de mises en chantier par habitant, Sébastien Cyr est d’avis que de ce côté, la Ville peut s’améliorer.

« C’est un peu mitigé. Oui, on a ajouté des unités de logement, mais je pense qu’il y a des places où on rate la cible et c’est quelque chose qui doit être travaillé. Je vais présenter mes idées sur la question plus tard, mais c’est certain qu’il y a place à l’amélioration. »

Pour le reste, il invite les Rimouskois à suivre la campagne électorale, pour se faire une idée des candidats et voter en fonction de leurs convictions.

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Bris majeur d’aqueduc à Rimouski : la fuite est colmatée

Le bris majeur d’aqueduc rapporté par la Ville de Rimouski à sa conduite principale en eau potable, touchant les districts Sacré-Cœur, Nazareth et Le Bic, a été réparé.

Les autorités municipales ont alerté la population ce mercredi 10 septembre, en fin de journée, après avoir détecté la fuite à sa conduite alimentant les secteurs à l’ouest de la rivière Rimouski.

Dans un communiqué, la Ville invite les citoyens à limiter leur consommation d’eau potable aux usages essentiels, jusqu’à ce vendredi 12 septembre, afin de permettre un remplissage complet des réservoirs au cours de la journée. Aucun avis d’ébullition n’est en vigueur.

Interdiction de l’usage extérieur

L’avis d’interdiction d’arrosage reste en vigueur à Rimouski. Les usages extérieurs comme d’arroser sa pelouse, laver sa voiture ou remplir les piscines et les spas demeurent interdits que l’avis soit levé.

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Automne doux avec des températures au-dessus des normales

L’automne sera doux avec des températures au-dessus des normales saisonnières partout au pays, selon les prévisions de Météomédia, qui annonce toutefois l’arrivée brusque du temps froid dans la deuxième partie de la saison.

Par Stéphane Blais, La Presse Canadienne

Les mois de septembre et octobre s’annoncent doux pour le Québec et l’Ontario, avec des températures au-dessus des normales saisonnières et du temps généralement sec.

«Ça sera du temps parfait pour les activités à l’extérieur, de la mi- septembre jusqu’à la fin octobre. Mais, après ça, pendant le mois de novembre, ce qu’on prévoit c’est une cassure. Ce n’est pas clair si cette cassure arrivera dans la première moitié ou la deuxième moitié de novembre, mais cette cassure sera définitive et nous enfoncera dans l’hiver», a résumé Patrick DeBellefeuille, présentateur météo à MétéoMédia.

Les températures seront également au-dessus des normales saisonnières et des précipitations près des normales dans les provinces de l’Atlantique.

Toutefois, il faut « garder à l’œil la remontée de systèmes tropicaux vers la région qui pourrait apporter de grandes quantités de précipitations et de forts vents », a mis en garde MétéoMédia dans un communiqué publié mercredi.

Concernant les risques d’ouragans et de tempêtes tropicales, «pour l’instant, on n’a pas une saison qui est très active, mais elle va s’activer au courant des prochaines semaines, donc le risque grandit», a indiqué Patrick DeBellefeuille.

Ailleurs au pays

Dans l’ouest du Canada, les prévisions sont similaires à celles de l’Est.

« L’été 2025 a été marqué par les nombreux feux de forêt, la fumée et la sécheresse au pays. Peu de répit est prévu en automne pour les secteurs durement touchés, alors que des conditions sèches sont attendues en septembre et octobre », a expliqué André Monette, chef de service de la météorologie à MétéoMédia.

Le ramassage des feuilles mortes durant l’automne. (Photo courtoisie)

Il a précisé que « l’important changement de régime » qui provoquera l’arrivée du temps froid au pays arrivera « tout d’abord pour les provinces de l’Ouest, puis dans l’est du pays à la toute fin de la saison ».

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