Ce ne sont que des parties hors-concours, mais l’Océanic mis un terme à cette étape sur une bonne note en remportant un troisième match de suite, cette fois par 3-1 face aux Remparts de Québec, dimanche après-midi, devant une galerie de 1 300 spectateurs réunis au Centre Premier Tech de Rivière-du-Loup.
La formation rimouskoise conclut son calendrier préparatoire avec un dossier de 3-2 et va maintenant se préparer pour l’ouverture de la saison, le vendredi 19 septembre, à domicile contre Baie-Comeau.
Après une première période sans but, Nathan Quinn a ouvert le pointage en début de deuxième pour les visiteurs. Luke Patterson, avec son 4e but, a créé l’égalité sur un jeu de puissance avant la fin de l’engagement.
Connor Sturgeon a donné les devants à l’Océanic tôt en troisième, avant que Jack Martin ne complète avec le but d’assurance avec deux minutes à jouer.
Dovydas Jukna a obtenu deux passes. Il laisse une très bonne impression complétant les parties hors-concours avec six points, dont trois buts, en cinq parties.
Le gardien de l’Océanic, William Lacelle (Photo Vincent Éthier- LCH)
Devant le filet, William Lacelle a connu une très bonne sortie en repoussant 36 rondelles. Il a effectué plusieurs arrêts-clés dans la rencontre. À l’autre bout, Benjamin Lelièvre a été mis à l’épreuve en 31 occasions.
En bref
Alex Massé et Guillaume Gleason, qui n’avaient pas joué vendredi à Québec étaient en uniforme… Blessé, Zack Arsenault était absent, tout comme Luka Romaniak et Samuel Thibault… Mathis Langevin quitte demain pour le camp des recrues de l’Avalanche du Colorado… Signe d’une saison de reconstruction, il est le seul de l’Océanic à vivre cette expérience…
Marc-Antoine Senneville, de Trois-Rivières, est le vainqueur du 21e Marathon de Rimouski, qui s’est tenu le dimanche 7 septembre, bouclant les 42,2 km en 2:22:13 secondes. Après trois marathons, il s’agit d’une première victoire pour l’athlète de 30 ans.
« Je suis extrêmement fier, a-t-il déclaré au terme de sa course. Ce n’était pas facile. J’avais un adversaire de taille, soit Ahmed Mainy. Mais, mon but était de gagner. »
La stratégie du Trifluvien s’est révélée payante, malgré un départ plus rapide qu’il l’avait prévu.
« Je suis allé un peu vite au début et ça a coûté cher à la fin. Mais, ça m’a permis de gagner! »
Le coureur a réussi à se détacher de son principal rival après 30 kilomètres, bien que les derniers kilomètres aient été particulièrement difficiles.
« Je suis le champion du Québec », s’est exclamé Senneville, considérant que la compétition de Rimouski est l’hôte du Championnat québécois de marathon d’Athlétisme Québec pour une deuxième année consécutive.
Christopher Busset de Québec a décroché l’argent avec un temps de 2:25:07, tandis qu’Arnaud Francioni est monté sur la troisième marche du podium masculin avec un chrono de 2:27:13.
François Jarry, qui avait remporté les deux derniers marathons à Rimouski, a terminé avec un 2:32:53.
L’ancienne olympienne rwandaise, qui avait participé aux Jeux de Rio en 2016 au 10 000 mètres et remporté les éditions 2018 et 2019 du Marathon de Rimouski, a dû être prise en charge par les paramédicaux pendant son entrevue avec les médias.
« Ça a très bien été jusqu’au 39e kilomètre, a-t-elle confié avant d’être interrompue par un malaise. J’ai essayé de battre mon record de course, mais après 39 km, j’ai ressenti des crampes au ventre et j’avais les jambes molles. »
Rosalie Ménard de Saint-Placide a pris la deuxième place en 2:50:26, suivie de Julie Lajeunesse de Lachine en 2:52:49.
Comme il est d’usage lors du Marathon de Rimouski, les participants ont dû composer avec un petit vent de face tout au long du parcours, un défi bien connu des coureurs qui ont l’habitude de cette compétition qui se tient en bordure du fleuve Saint-Laurent.
« À Rimouski, une chance que c’est plat parce qu’il y a du vent dans le dos au départ et, quand on tourne, on a 21,1 km de vent de face », a souligné le champion du 21e Marathon de Rimouski.
Le demi-marathon remporté par des Bas-Laurentiens
Martin Sirois de Sainte-Luce, vainqueur du demi-marathon masculin en 1:14:45, a confirmé l’impact du vent. « Ça a super bien été, avec un petit vent de face pour revenir. Mais, quand on vient de Rimouski, on est habitué! »
Joe Dufour de Québec lui a succédé à la ligne d’arrivée avec un temps de 1:15:58. Puis, Félix Truchon de Matane a pris la troisième position après avoir couru pendant 1:17:01.
La médaille d’or du demi-marathon féminin est revenue à Marie-Renée Chouinard de Matane avec 1:25:29, une habituée de l’événement qui s’entraîne pour les marathons de Montréal et de Toronto.
La championne a précédé Meggie Tardif de Rimouski, qui a fait un temps de 1:29:04, suivie de Catherine Hébert de Saint-Lambert, avec 1:29:05.
Des Gaspésiens et des Rimouskoises au 10 km
Sur la distance de 10 km, Louis Barriault de Gaspé s’est imposé chez les hommes en 34:02, devançant de seulement 12 secondes Anthony Audet de Maria, avec un chronomètre de 34:14.
Le jeune athlète de la Baie-des-Chaleurs était fier de sa performance, lui qui relève tout juste d’une mononucléose.
Au 10 km chez les femmes, ce sont deux Rimouskoises qui ont été les premières à compléter le parcours.
En première position, il s’agit de Véronique Dumais, tandis que la deuxième place est revenue à Camille Bourdeau-Marcil, avec des temps respectifs de 41:18 et de 42:57.
En troisième position, Élizabeth Têtu de Québec a réalisé le parcours en 43:21.
Des exploits hors de l’ordinaire
Alexandre Poliquin, agent des pêches et pompier volontaire pour la Ville de Grande-Rivière, a parcouru 5 km vêtu de son habit de pompier, comprenant tout l’équipement textile et respiratoire requis lors d’une intervention.
Alexandre Poliquin a parcouru 5 km vêtu de son habit de pompier et portant son système respiratoire. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
Devant le poids qu’il portait, l’homme s’est affaissé à la ligne d’arrivée, complètement épuisé. Il a été pris en charge par les paramédicaux, qui ont dû le transporter en fauteuil roulant.
Ce défi consistait à amasser des fonds pour La Vigile, une maison d’accueil de Québec.
Mathieu Dupuis de Lévis a, quant à lui, ajouté un degré de difficulté à sa participation à l’événement en faisant le parcours de 10 km pieds nus.
Événement en pleine croissance
Ce 21e Marathon de Rimouski affichait complet avec plus de 4000 participants, fracassant le record d’inscription de 2017. Une vingtaine d’athlètes de niveau élite ont pris part à l’épreuve, témoignant de la réputation grandissante de cet événement phare du calendrier sportif rimouskois.
Le champion du 21e Marathon de Rimouski, Marc-Antoine Senneville, se prépare déjà pour son prochain défi: le Marathon de Valence en Espagne, qui se tiendra le 7 décembre.
Le boulevard René-Lepage, du haut de airs, lors du départ du 21e Marathon de Rimouski. (Photo courtoisie Éric Berger)
Le coureur élite considère cette épreuve comme « son sommet annuel de performance », où il compte « aller vite, très vite ».
Les récents propos de Lucien Bouchard, sur la promesse de Paul St-Pierre Plamondon de tenir un référendum sur la souveraineté du Québec dans un premier mandat, n’ont pas manqué de faire réagir.
L’opinion de Carol-Ann Kack
Plus concrètement, il l’invite à ne pas aller de l’avant avec l’idée d’un référendum dans un premier mandat, craignant qu’il fasse peur au peuple québécois et que nous vivions collectivement un nouvel échec référendaire.
Rien de nouveau sous le soleil. Ce n’est pas le bon moment, c’est trop risqué, nous ne sommes pas prêts. Les arguments habituels qui nous sont ressassés et qui nous maintiennent dans un statu quo, nous empêchant de nous mettre en action pour prendre le pouvoir sur notre avenir.
Une chose est certaine, la mise au rancart de l’indépendance ne nous aidera jamais à la faire ultérieurement. Elle contribuera sans doute plutôt à son effacement, et par le fait même, se présente plutôt comme un aveu d’abandon.
Pour la première fois depuis une trentaine d’années, la politique québécoise se dirige possiblement vers des élections générales préréférendaires en 2026. Il s’est écoulé 18 ans entre les deux premières conjonctures similaires (1976 et 1994) et 32 ans depuis la dernière fois.
C’est une conjoncture rare, et le regain d’intérêt de la question indépendantiste chez les 18-34 ans est une occasion unique à saisir afin de ramener la question au premier plan.
Soumission face à Trump
Sur scène politique canadienne, le nouveau gouvernement libéral a entrepris d’abandonner la lutte aux changements climatiques au profit d’une approche de soumission face à Donald Trump, visant clairement à protéger prioritairement les industries d’importance stratégique pour le Canada.
Ces priorités économiques canadiennes seront sans aucun doute l’industrie pétrolière, principalement concentrée en Alberta, et l’industrie financière, aujourd’hui presque exclusivement située en Ontario.
Les intérêts économiques québécois seront vraisemblablement sacrifiés dans ces négociations et la transition écologique québécoise sera rendue impossible.
L’abandon de la taxe sur les GAFAM et de la taxe sur le carbone, le retour à une promotion active des énergies fossiles, la création d’un pipeline traversant le Québec, les promesses de couper 60 G$ de dépenses gouvernementales en trois ans et d’investir massivement (9 G$) dans l’armement auront des effets catastrophiques sur l’État québécois et ses services publics.
La montée de la droite aux États-Unis permet à certains courants conservateurs et traditionalistes de prendre racine et à s’exprimer de plus en plus fort.
(Photo Ian Barrett— La Presse canadienne)
Sans grande surprise, ils n’ont pas un accueil particulièrement favorable au Québec, mais c’est plus facile dans d’autres provinces du Canada. Il apparait nécessaire de protéger nos acquis, et d’avoir les coudées franches pour le faire, à tous les niveaux.
Nous devons plus que jamais être maîtres des lois qui nous concernent, de tous les impôts que nous payons et des traités qui régissent nos relations à l’international. L’urgence de l’indépendance du Québec n’aura selon moi jamais été aussi criante que dans les années à venir.
Terminer ce qui a été commencé
Si nous ne profitons pas de la conjoncture, il risque de s’écouler beaucoup de temps d’ici la prochaine occasion d’émancipation collective. Si nous n’osons pas essayer, c’est aussi la possibilité même de réaliser la transition écologique au Québec que nous allons compromettre.
Ne laissons pas seules les générations suivantes avec la mission de mener le Québec et ses peuples à la souveraineté. Il est temps de terminer ce qui a été commencé par le camp du OUI il y a plusieurs décennies. Nous aurons besoin de courage et d’audace, mais c’est nécessaire de le faire. Nous devons y arriver, tous ensemble.
Les nouvelles générations sont à l’écoute et intéressées. Elles ne sont pas prises dans les échecs du passé et les peurs. Nous avons du travail à faire devant nous. Mais nous pouvons y arriver. Nous devons y arriver.
À quelques mois des hausses « injustifiables et indéfendables » prévues pour des baux de location en forêt à partir de janvier, le Regroupement des locataires de terres publiques (RLTP) refuse que les détenteurs déboursent 3,7 M$, l’an prochain, au ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) ainsi qu’aux MRC et propose un compromis.
Les hausses prévues concernent les baux de villégiature à prix minimums, qui passeraient de 343$ à 500$ et les baux d’abris sommaires augmenteraient de 52%, soit de 198$ à 300$.
Les hausses des baux minimums toucheraient 27 000 des 40 000 villégiateurs du Québec à l’échéance du bail l’an prochain, dont 17 000 baux de villégiature. Les locataires ne pourraient échapper à la hausse de l’indice des prix à la consommation (IPC).
Pour dénouer l’impasse issue du dépôt d’un mémoire le 11 avril et de consultations en août, le RLTP accepterait l’étalement des hausses des tarifs minimaux sur trois ans.
En retour, le président du RLTP, Arthur Fortin, demande à Québec de ne garantir aucun ajustement des tarifs pendant cinq ans. « La balle est maintenant dans le camp du ministère », tranche le numéro 1 du RLTP.
« Le MRNF doit nous accorder ce compromis, plus respectueux des villégiateurs, ce qui ramènerait les tarifs minimums à des niveaux réalistes », estime Arthur Fortin. « Le territoire public est immense et Québec doit ouvrir les portes », ajoute le défenseur des locataires de cette même forêt.
Toutefois, lors de la vente d’un chalet, la facture du bail augmentera d’environ 23% par rapport à 2025 et, dû aux nouvelles valeurs de référence, les frais de transfert passeront de 397$ à 1213$. Ce prix s’appliquera seulement lors d’une modification au bail, comme pour la superficie agrandie du terrain en location.
Les MRC en veulent plus
Selon nos informations, les MRC se mêlent au dossier et en veulent plus. Celles-ci perçoivent déjà le montant de location du bail, conservent 50% de l’argent dans leurs coffres et remettent 50% au MRNF. Or, les MRC en profiteraient pour augmenter leur avoir de façon importante.
Les MRC considèrent qu’elles en font plus que le ministère en administrant les baux et en s’occupant des frais liés à leur conformité.
Avec les hausses anticipées, le MRNF et les MRC soutireront 4 M$ par an des détenteurs de baux en 2026, une hausse de 20% de leurs revenus de location. Pour plusieurs, le MRNF cherche à limiter l’accès au territoire public pour les moins fortunés de la société et faire plus de place au futur Régime forestier.
« L’union fait la force », dit l’adage. Le RLTP compte 40 000 détenteurs de baux, est administré par 60 bénévoles qui vivent les problématiques du territoire public et le protège.
« Chaque membre nous rend plus forts, unis et entendus des instances provinciales et régionales », affirme Arthur Fortin.
La Sûreté du Québec demande l’aide du public afin de retrouver Fabrice Cotton, 47 ans, de Murdochville. Il a été vu pour la dernière fois, le 6 septembre, sur le boulevard de York Ouest à Gaspé.
Ses proches craignent pour sa santé et sa sécurité.
Fabrice Cotton mesure 1,78 m (5 pi 8 po), a les cheveux bruns, les yeux pers et porte un tatouage tribal dans le haut du dos, dont certaines pointes pourraient dépasser du collet.
Au moment de sa disparition, il portait un chandail à capuchon blanc, un bermuda noir et des sandales de marque Nike.
Fabrice Cotton aperçu sur une caméra de surveillance. (Photo courtoisie SQ)
Toute personne qui apercevrait Fabrice Cotton est priée de communiquer avec le 911.
Toute information pouvant permettre de le retrouver peut également être transmise, de façon confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.
Paméla Doucet chasse depuis son plus jeune âge, soit depuis qu’elle a commencé à y accompagner son père, Marius Doucet, dès l’âge de trois ans.
Âgée de 41 ans, elle a maintenant 29 ans d’expérience en tant que chasseuse, soit depuis l’époque où elle a obtenu son port d’armes.
« J’ai toujours aimé tout ce qui concerne la chasse et la pêche », résume Paméla, qui a débuté dans le milieu en chassant des canards et des outardes.
Elle continue aujourd’hui de vivre en famille cette passion transmise par son père. Son conjoint, Ian Chouinard, est également un chasseur. Leur fille de 8 ans et leur garçon de 11 ans ont bien hâte de pouvoir chasser à leur tour.
« Nous avons toujours emmené nos enfants avec nous, de façon sécuritaire. Ils ont été élevés là-dedans, alors même s’ils ne chassent pas encore, ils ne seront pas projetés dans l’inconnu pour autant, lorsqu’ils commenceront. »
En attendant, la jeune relève peut accompagner les parents et apprendre de cette façon.
« Le plus dur pour les enfants, c’est qu’ils doivent faire preuve de patience. Ils ont l’habitude des jeux vidéos et des tablettes électroniques, mais nous n’avons pas de signal quand on va à la chasse. Ils n’ont pas le choix d’être patients. On travaille nos trous de chasse, on les fait avec eux, parce qu’on veut leur montrer que ce n’est pas seulement une question de chance. Ce n’est pas non plus juste une question de pouvoir tirer. On leur montre qu’il y a un travail en arrière de tout ça. »
Début imminent de leur saison
La famille Doucet-Chouinard se rendra au Nouveau-Brunswick, les 13 et 14 septembre, pour y chasser l’ours, à l’arc.
La fin de l’été et le début de l’automne sont d’ailleurs les périodes de l’année préférées de la famille de pêcheurs qui travaille chaque jour au printemps et en été.
« Après, ce sera le temps de l’orignal. Il y a la période pour l’arc et celle pour la carabine. On chasse aussi le chevreuil au Québec et dans l’Ouest canadien. Ce sont des chasses qui sont assez longues. On passe un bon deux mois à chasser. »
La chasse se passe en famille chez les Doucet-Chouinard. (Photo courtoisie)
Si plusieurs aspects du loisir intéressent Paméla Doucet, le fait qu’il permette à la famille d’être ensemble en est un élément important.
« On pourrait participer à des tirages, pour essayer de sortir sur des réserves, parce que l’Est-du-Québec est un secteur assez extraordinaire pour l’orignal. On pourrait, mais nous, on préfère vivre notre chasse en famille et entre amis. On vit le tout à notre chalet. Le plus gros de la chasse, on le prépare avec les enfants. La chasse à l’orignal approche et pour nous, il s’agit vraiment d’une activité familiale. On est dehors, on profite du beau temps. On pourrait aller ailleurs, mais on veut le vivre avec nos enfants, parce qu’on sait que c’est un intérêt qu’ils vont poursuivre. Les plus beaux moments que nous passons, c’est ensemble, pendant la chasse. »
La population de La Mitis pourra découvrir la nouvelle caserne de Price le samedi 13 septembre. Mis en service en février, ce nouveau bâtiment vient répondre à un besoin concernant la sécurité incendie dans la région.
L’ancienne caserne, vieillissante et située à proximité d’une école primaire, ne respectait plus les normes actuelles et représentait un risque lors des interventions d’urgence, selon le Regroupement incendie Mitis Est.
Le nouvel emplacement, sur la rue William-Evan-Price en face du poste de la Sûreté du Québec, permet un accès plus sécuritaire et efficace vers l’ensemble des municipalités desservies.
Le bâtiment comprend des garages adaptés aux véhicules d’urgence, une salle de formation, un gymnase, ainsi que des espaces dédiés à l’entretien et à la décontamination des équipements.
Intervention plus rapide
Ces améliorations permettent d’intervenir plus rapidement et dans de meilleures conditions pour les citoyens de Price, de Sainte-Angèle-de-Mérici, de Métis-sur-Mer, de Grand-Métis, de Saint-Octave-de-Métis, de Padoue et de Sainte-Jeanne-d’Arc.
La première pelletée de terre du 3 juin 2024. (Photo courtoisie MRC de La Mitis)
« Cette caserne moderne nous permet de travailler dans des conditions optimales. Cela fait toute une différence pour la préparation et l’efficacité de nos équipes. On invite chaleureusement toute la population de La Mitis et des environs à venir visiter la caserne et rencontrer nos pompiers lors de cette journée toute spéciale », souligne ledirecteur du Regroupement incendie Mitis Est, Michel Desrosiers.
La caserne porte le nom d’Albert Côté, en hommage à l’ancien chef pompier de Price qui a consacré près de 55 ans de sa vie à la sécurité de sa communauté.
La journée portes ouvertes se tiendra de 8 h à 16 h. Les visiteurs pourront explorer les lieux à travers des visites guidées de la caserne et des camions, assister à des démonstrations d’équipements et profiter d’animations familiales incluant des jeux gonflables et des parcours ludiques pour les enfants.
Le conflit entre Israël et Gaza est cinglant, horrible. C’est l’hécatombe…
« La chicane est pognée », comme on dit, et, quand la bataille perdure, chacune des parties manifeste ouvertement ses raisons de continuer, sans jamais avouer ses torts. Il y a toujours différentes versions dans un conflit.
Qui donc a commencé, alors que la mésentente dure depuis des lustres ? Comment faire la différence entre la réalité qu’on nous montre et la manipulation de l’opinion publique par l’un et par l’autre ? À qui tout ça profite le plus ?
Est-ce que les forces en présence sont équilibrées ? Quand est-ce qu’une attaque violente sur la population dépasse les bornes ? Quels leaders seront assez responsables, un beau jour, pour mettre fin aux hostilités ?
L’ouvrage de la journaliste Meriem Laribi, une Française d’origine algérienne, n’a pas pour ambition de trancher la question. C’est avant tout un réquisitoire sérieux et bien documenté sur l’épouvantable tragédie que les Israéliens font vivre aux Palestiniens de Gaza.
La page couverture du livre « Ci-gît l’humanité, Gaza, le génocide et les médias ». (Photo courtoisie)
Elle explique que les conditions de vie à Gaza sont désespérantes depuis des décennies. Elle affirme qu’Israël a été, depuis sa création après la Deuxième Guerre mondiale, un État colonial brutal, qui ne respecte pas les droits humains.
Elle procède à un effrayant recensement factuel, pendant toute une année (d’octobre 2023 à octobre 2024), des drames de Gaza : bombardements, massacres de civils, privations de nourriture et de médicaments, censure de la presse, écoles et hôpitaux détruits, etc.
Elle remet en question, preuves à l’appui, les informations officielles diffusées par le gouvernement d’Israël sur ses propres agissements.
Même le compte-rendu israélien sur l’infernale invasion des Gazaouis à Israël, le 7 octobre 2023, serait, à son avis, rempli de faussetés. Il n’y aurait, par exemple, aucune preuve de bébés décapités…
Pays occidentaux
Laribi critique les pays occidentaux, en particulier les États-Unis et la France, d’appuyer Israël et de contribuer à leur armement meurtrier. 70 % du matériel militaire utilisé par Israël serait fourni par les États-Unis.
Même la Ligue des pays arabes, avec ses 22 pays membres, n’ose pas intervenir pour sortir leurs frères gazaouis de ce pétrin.
Si le Hamas, considéré comme terroriste, a pris le pouvoir, signale l’auteure, c’est que personne d’autre n’était là pour protéger les Palestiniens.
Elle reproche aux politiciens et aux médias occidentaux d’avoir une plus grande compassion pour les morts israéliens que pour les décédés gazaouis.
L’auteure signale d’ailleurs le vocabulaire utilisé par certains médias. On lira que les morts israéliens sont « victimes du Hamas » alors que les morts de Gaza sont « victimes des ravages de la guerre ». Les enfants palestiniens sont « retrouvés morts » pendant que les enfants ukrainiens sont « tués par les Russes ».
Destruction
À Gaza, 85 % des bâtiments scolaires ont été détruits, dont les douze universités. Les hôpitaux s’écroulent sous les bombes et les médecins déplorent la pénurie de matériel soignant.
Des morts par milliers! À Gaza, 70 % des victimes sont des femmes et des enfants, selon l’ONU. Plus de 12 000 enfants de moins de 12 ans auraient été tués. Plus de 200 journalistes auraient été exterminés.
Est-ce que les colonisés de Gaza ont les mêmes droits que les autres humains sur cette planète ?, demande-t-elle.
Comme l’a écrit Karel Mayrand, « Gaza, c’est la fin du monde, c’est ce moment où l’on met en place une machine de guerre, froide et rationnelle, qui broie des enfants, méthodiquement. »
Meriem Laribi s’est donné pour objectif de « documenter le génocide en cours ». C’est un point de vue partisan sur la réalité de ce conflit. On ne trouvera pas ici de renseignements sur la dictature que le Hamas impose à sa population ou sur le fait que les derniers otages ne sont pas relâchés, argument souvent évoqué par Israël pour poursuivre la destruction.
Mais son livre est une solide analyse sur une réalité bien souffrante pour les Gazaouis. Un génocide !
Ci-gît l’humanité, Gaza, le génocide et les médias, par Meriem Laribi, Éditions critiques, 2025, 312 pages.
Le manque persistant de personnel infirmier à l’Hôpital de Notre-Dame-du-Lac force le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent à transférer toute femme enceinte sur le point d’accoucher vers Rivière-du-Loup, et ce, pour une durée indéterminée.
Par voie de communiqué, la direction a fait savoir que la réorganisation des activités obstétricales, en place depuis le 20 juin et qui devait prendre fin ce lundi 8 septembre, doit être prolongée.
« Toutes les femmes enceintes continueront d’avoir accès en tout temps à des soins de qualité. Elles pourront être transférées au Centre hospitalier régional du Grand-Portage à Rivière-du-Loup. Les patientes concernées ont déjà été informées et, afin de réduire les impacts pour elles et leurs proches, leurs frais d’hébergement, de transport et de repas seront remboursés selon les modalités prévues », a-t-elle indiqué.
Deuxième été consécutif
En juin, le CISSS du Bas-Saint-Laurent avait confirmé, pour un deuxième été consécutif, la fermeture temporaire du service d’obstétrique de l’Hôpital de Notre-Dame-du-Lac, à Témiscouata-sur-le-Lac.
Au total, 12 infirmières formées en obstétrique sont nécessaires pour maintenir un accès sécuritaire au service. Or, neuf d’entre elles avaient annoncé leur absence pour la période estivale.
La Ferme Ravito, de Sainte-Flavie, accueille la visite ce dimanche 7 septembre de 10 h à 16 h à l’occasion des Portes ouvertes Mangeons local de l’UPA qui prennent cette année une saveur biologique et maraîchère au Bas-Saint-Laurent.
Les propriétaires Olivia Bernier et Jimmy Lepage promettent une immersion complète dans leur univers agricole à petite échelle axé sur la culture des légumes et des verdures de saison.
La Ferme Ravito est en activité depuis 2022 sur la terre familiale d’Olivia.
Le nom de l’entreprise est librement inspiré du mot ravitaillement, un beau clin d’œil au kiosque en libre-service de la ferme qui permet aux locaux et aux gens de passage de faire une escale nourricière dès que le besoin s’en fait sentir.
En régie biologique
Le tandem de maraîchers se spécialise dans la culture de légumes et de verdures en régie biologique sur une quinzaine de petites surfaces, pour un total de deux hectares. Cette approche permet de réduire considérablement leur empreinte écologique et de favoriser une meilleure biodiversité.
La saisonnalité, une autre des valeurs portées par le couple, permet de faire découvrir de nouvelles saveurs à la clientèle et d’être en harmonie avec le terroir régional de La Mitis.
Le kiosque de vente à la ferme de Ravito. (Photo Alexandre D’Astous)
« Depuis nos débuts, nous cultivons plus de 150 variétés de légumes, fleurs, fruits et fines herbes dans le but de créer une plus grande biodiversité sur le territoire. Nous souhaitons offrir un environnement sain, du champ à l’assiette, pour notre communauté et les restaurants locaux. Nous sommes heureux d’accueillir les Portes ouvertes Mangeons local au Bas-Saint-Laurent afin de représenter un modèle d’agriculture à échelle humaine qui a sa place dans le paysage agricole du Québec », affirment Olivia et Jimmy.
Diversité de l’agriculture régionale
« La résilience en agriculture s’exprime dans la diversité de nos modèles et de nos types de production. La Ferme Ravito est un exemple à ce chapitre puisqu’elle met de l’avant un modèle de mise en marché unique et de proximité ainsi que des pratiques culturales respectueuses de l’environnement. Les Portes ouvertes Mangeons local constituent une belle vitrine pour faire découvrir cette entreprise aux Bas-Laurentiens, à un moment où l’achat local est plus que jamais valorisé », mentionne Yannick Côté, 2e vice-président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent et président du Syndicat de l’UPA de La Mitis.
À Olivia et Jimmy se joindront des membres de leurs familles respectives, des bénévoles du Syndicat et des employés de la Fédération régionale afin de faire de cette journée un incontournable pour les familles, les curieux et les épicuriens.
La visite des installations de la Ferme Ravito, la présence de kiosques en lien avec l’agriculture, de l’animation et un volet artistique avec Mélissa C Pettigrew permettront aux visiteurs de découvrir l’envers du décor de différentes productions agricoles au Bas-Saint-Laurent et de repartir alimenter en produits locaux. L’entrée est gratuite.
La Ferme Ravito est située au 121 Route de la Mer, à Sainte-Flavie (le long de la Route 132.
Les Pionniers du Cégep de Rimouski en football ont inscrit une première victoire cette saison quand ils ont eu le meilleur sur les Filons de Thetford par la marque de 44-29, samedi après-midi, au Cégep de l’endroit.
Le nouvel entraineur-chef, Louis-David Goulet, enregistre donc un premier gain à ce poste au niveau collégial.
En avance 29-14 à la demie, ils ont su résister à la remontée des Filons. C’était l’égalité 29-29 au milieu du 4e quart quand Nicolas Riouxa inscrit son deuxième touché de la rencontre.
Quelques minutes plus tard, une interception du Lucas Côté a permis aux Pionniers de reprendre le ballon à la ligne de 25 des Filons. Ce qui a mené au touché d’assurance, celui d’Anthony Gagnon qui a récupéré un ballon échappé par Léo Richard à la ligne d’une verge après une belle course.
Le deuxième touché des Pionniers dans la rencontre a été marqué par Samuel Normand. (Photo tirée de la webdiffusion)
Rioux et Richard ont chacun deux touchés dans la victoire, les autres allant à Samuel Normand et Liam Paquet, ce dernier lors d’un jeu truqué, sur une passe de Léo Richard, le joueur par excellence de cette rencontre.
« Léo Richard a eu un match vraiment incroyable. Il a porté le ballon 27 fois pour 205 verges en plus de capter une passe de touché de 67 verges », a commenté Louis-David Goulet.
Nicolas Rioux (Photo Le Soir – René Alary)
Les deux quarts-arrière, Nicolas Rioux et Roméo Michel, ont habilement dirigé l’offensive rimouskoise, principalement axée au sol, en plus de 11 passes complétées sur 13. Ajoutons aussi le 1 en 1 de Léo Richard sur sa passe de touché !
« On a fait une rotation de nos deux quarts-arrière. Les deux ont eu une bonne performance. On n’a pas lancé énormément le ballon. Il a plu beaucoup aujourd’hui », poursuit Goulet.
Victoire encourageante
Louis-David Goulet (Photo Le Soir.ca- René Alary)
Après une bonne sortie malgré une défaite contre La Pocatière, il y a une semaine, cette victoire est encourageante pour la suite des choses.
« Vraiment, d’autant plus que ce n’était pas évident aujourd’hui. Un premier match sur la route à Thetford avec leur partie d’ouverture. On avait le voyage dans le corps. Les gars ont très bien répondu. On a eu un mauvais début du match et on a su remonter le pointage », souligne l’entraineur-chef.
Les Pionniers seront de nouveau sur la route en fin de semaine prochaine. Ils seront les visiteurs samedi après-midi à Jonquière.
Il y a une phrase que je me suis répétée souvent tout au long de ma vie. À la maison comme au travail, l’important n’est pas d’avoir réponse à tout, mais de se poser les bonnes questions. Petite phrase simple, mais qui cache tout un coefficient de difficulté.
L’opinion de Robin Lebel
Prenez un exemple. J’ai mis sur le mur, devant moi, une carte de la Gaspésie. J’étais alors cadre au quotidien Le Soleil de Québec, responsable d’un vaste réseau de distribution. La question à laquelle je n’avais pas de réponse concernait ma volonté d’arrêter la livraison chaque jour avant l’heure du midi. L’objectif était de récupérer les ventes sur l’heure du dîner, de Rivière-au-Renard jusqu’à Chandler, en passant par Gaspé et Percé.
Je gardais constamment cette carte sous les yeux, comme un rappel permanent de cette interrogation. Un an et demi plus tard, j’avais fini par trouver la réponse. Je m’étais posé la bonne question, même si je n’avais pas immédiatement la solution.
Regardez bien où je veux en venir. Quand je contemple l’actualité mondiale, je me demande pourquoi, encore une fois, nous sommes sur le point de répéter l’histoire.
La guerre n’est pas née en 2025. Depuis la nuit des temps, nous nous sommes battus, débattus et entretués pour assouvir notre soif de pouvoir. Notre appétit sans fin pour les ressources naturelles de nos voisins, ou encore le désir de dominer le monde, voire d’anéantir un peuple, comme Adolf Hitler a tenté de le faire dans les années 1940, nous pousse toujours dans la même spirale.
Rien n’accomplir de significatif
Pourquoi en sommes-nous encore là ? Parce que nous ne savons faire que ça nous battre. Nous ne savons rien faire d’autre.
Je pense à certains des hommes les plus riches du monde comme Elon Musk, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, le regretté Steve Jobs ou Larry Ellison. Ils sont ou étaient assis sur des montagnes de dollars. Et qu’en font-ils ? Pas grand-chose, sinon se payer des maisons démesurées et des voitures de rêve. Steve Jobs lui-même, avant sa mort, a dit regretter de n’avoir rien accompli de plus significatif.
Faire autant d’efforts, bâtir d’aussi grandes entreprises, pour en arriver à quoi ? À rien. Rien qui transforme profondément l’être humain. Pire encore, ces dirigeants confient souvent la fabrication de leurs produits à des pays en voie de développement, eux-mêmes exploités par des régimes avides et corrompus.
Le monde tourne en rond. Et si l’un d’eux, un milliardaire, un politicien, un dirigeant de ce monde, se décidait enfin à se poser la bonne question ? Au lieu de penser à court terme, uniquement obsédé par la croissance d’un empire déjà hors norme.
J’ai quelques suggestions de questions à leur soumettre. Comment empêcher les dirigeants de se servir de la religion, quelle qu’elle soit, pour manipuler les croyants et les amener à défendre une cause ? Peu importe la religion, le monde arabe ne serait pas le seul à devoir s’y confronter.
Comment amener les pays en voie de développement à syndiquer leur main-d’œuvre ? Nous savons tous que ce sont les syndicats qui ont créé l’équilibre dans les entreprises démocratiques. Les dirigeants chinois ne m’aimeront pas pour celle-là.
Investir dans la paix
Comment obliger les grandes puissances à investir autant d’énergie à gérer la paix, l’environnement et le bien-être qu’elles en mettent à justifier leurs guerres ? Bien sûr, tout cela relève du rêve. Parce que, comme êtres humains, nous ne savons pas agir autrement. Nous n’acceptons pas de gérer le bonheur collectif, trop compliqué. Nourrir tout le monde, partager, et quoi encore ? Nous tirons chacun la couverture de notre côté, convaincus de toute façon qu’il n’y en a pas assez pour tout le monde.
C’est vrai que ce n’est pas facile. Être heureux demande autant d’efforts, sinon plus, qu’être malheureux. Mais le monde serait si différent si nous nous posions enfin les bonnes questions.
Les dates et la réglementation de la chasse des espèces, les zones et les territoires ; publics, réserves et zecs, ainsi que les zones, varient comme le type d’engin utilisé.
Pour l’orignal, dans certaines zones, la chasse à l’arme à feu débute en octobre, tandis que la chasse au cerf de Virginie se déroule en novembre et la chasse aux oiseaux migrateurs, de septembre à février ou plus tard.
Dans les zones 1 et 2, pour l’orignal, l’arc et l’arbalète, du 27 septembre au 5 octobre et les armes à feu du 18 au 26 octobre. Zone 1, la chasse à l’orignal avec bois (10 cm ou plus) et au veau est permise.
Pour la zone 1, des permis pour les femelles sont délivrés par tirage et sont non valides en réserve faunique et dans la Zec Casault.
Chasse permissive et protection volontaire
Dans la zone 2, c’est la chasse permissive à l’orignal en 2025. Les zecs Casault, Owen et Bas-Saint-Laurent favorisent la protection volontaire de la femelle, mais respectent le Plan de gestion.
Les zones permettent la récolte d’un orignal par an pour deux chasseurs. La limite annuelle est d’un orignal pour trois chasseurs dans les zecs Bas-Saint-Laurent, Casault, Chapais et Owen.
Dans les réserves fauniques, la chasse contingentée se limite à un orignal par groupe simple ; 2, 3 ou 4 chasseurs ou deux orignaux par groupe double ; 4, 5, 6, 7 ou 8 chasseurs.
La chasse à l’orignal avec bois de 10 cm ou plus et au veau avec arme à feu à chargement par la bouche est permise dans la zone 1 et à la femelle par tirage au sort du 28 au 31 octobre.
Dans la zone 2, sauf dans les cantons Macpès et Duquesne, la chasse permissive est du 28 au 31 octobre.
Chevreuil et perdrix
Pour le cerf mâle avec bois de 7 cm ou plus, arc et arbalète — outre la zone 20 Anticosti — chaque chasseur a droit à deux cerfs par an dans deux zones différentes. Dans la zone 1 Nord, 1 Sud, 2 Est et 2 Ouest, la chasse arc et arbalète est du 4 au 17 octobre.
Avec carabine, fusil, arme à chargement par la bouche, dans les zones 1 Nord, 1 Sud, 2 Est, cerf avec bois de 7 cm ou plus, la chasse est autorisée du 8 novembre au 16 novembre et jusqu’au 23 novembre dans la 2 Ouest.
L’appâtage du cerf est permis du 1er septembre au 30 novembre, sauf pour les substances salines utilisées toute l’année. La chasse à l’ours noir à l’arc et à l’arbalète est permise du 27 septembre au 5 octobre dans la zone 1.
La chasse du petit gibier, dont la Gélinotte ou perdrix, demeure la porte d’entrée de la relève à la chasse sportive. (Photo Le Soir.ca- Ernie Wells)
Pour le petit gibier, la chasse est du 20 septembre au 15 janvier, mais varie selon les territoires sous gestion organisée. La chasse au lièvre d’Amérique est du 20 septembre au 31 mars 2026.
Il est absolument essentiel, voire obligatoire, de consulter les détails spécifiques de l’espèce visée sur le site du gouvernement du Québec.
À la chasse, on ne peut plaider l’ignorance des règles et de la réglementation. Si vous désirez chasser sur un territoire privé, faites-le en toute légalité, avec une bonne entente avec le propriétaire.
Le coanimateur d’Occupation Double (OD) Chypre, qui débute ce dimanche 7 septembre avec un tapis rouge réinventé, Frédérick Robichaud, est originaire de Témiscouata-sur-le-Lac, secteur de Notre-Dame-du-Lac. Il en sera à sa 3e année à l’animation avec sa conjointe, la chanteuse Alicia Moffet.
Frédérick raconte que son passage à OD comme candidat a changé sa vie.
« Je ne me dirigeais pas vers l’animation ou la télévision. J’ai un parcours assez atypique. J’ai été candidat d’OD dans l’Ouest, il y a quatre ans. Ç’a été une saison incroyable. Cette participation a changé ma vie. À l’époque, j’étudiais pour devenir ambulancier à Rivière-du-Loup, mais je n’étais plus certain que c’était pour moi. Je suis parti étudier à l’université en marketing à Lévis. Depuis 2017, j’ai mon entreprise de vente de vêtements et de bijoux en ligne », raconte-t-il.
Après son passage à OD, Frédérick est aussi devenu chroniqueur à l’émission Bonsoir bonsoir!, animée par Jean-Philippe Wauthier sur les ondes de Radio-Canada.
« J’ai été chroniqueur pendant un été. À la fin de l’été, j’ai reçu un appel de Productions J qui m’offrait d’animer OD avec Alicia. C’est comme ça que c’est parti. J’avais quand même de gros souliers à chausser puisque Jay du Temple avait marqué l’émission. Il était très aimé. »
Frédérick Robichaud a été candidat, en 2021, à Occupation Double dans l’Ouest. (Photo courtoisie Noovo)
Depuis ce temps, le Bas-Laurentien a fait plusieurs apparitions à la télévision. « J’ai découvert une passion pour la télé. »
Frédérick explique que le fait d’animer avec sa conjointe représente un défi.
« Travailler avec sa blonde, ça veut dire être avec elle 24 heures sur 24. On habite ensemble et nous avons les mêmes activités. Le fait que nous soyons à OD, c’est une forme de zone de confort. On se retrouve là-dedans et nous avons une bonne balance. Une de nos forces, c’est d’être capable de faire la coupure. Nous avons une belle complicité. Ce qu’on voit à l’écran, c’est vraiment ce que nous sommes », a-t-il mentionné lorsque rejoint par Le Soir.ca à Chypre où il en est déjà à la quatrième semaine de tournage.
Grande première
La saison sera officiellement lancée ce dimanche à 18 h 30 sur les ondes de Noovo.
« Pour la grande première, on propose un tapis rouge réinventé. D’habitude, les filles choisissent les gars ou l’inverse, mais cette année, l’émission a été tournée sur trois jours, dans trois lieux différents. C’est une première dans l’histoire d’OD. On mise sur des connexions dès le début de l’aventure. Marie-Pierre Morin fera son apparition pendant la grande première. Nous avons neuf gars et neuf filles en partant. Ça commence avec une grosse « twist » qui déstabilise tout le monde. Le public va capoter. Ça commence en force dès le tapis rouge », lance le coanimateur, en voulant garder le suspense.
Familles et amis
Frédérick revient régulièrement au Témiscouata, voir famille et amis.
Alicia Moffet et Frédérick Robichaud, à Rimouski, en 2023. (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)
« J’ai cinq sœurs. J’ai une grande famille, dont plusieurs membres sont au Témiscouata. Je descends aux trois mois. Je suis très proche de ma famille. C’est très important pour moi. Je suis parrain. J’adore aller au Témis. Ça me permet de connecter. Le lac, c’est tellement beau ».
Stéphane Pouliot a lancé un match complet pour mener le Bérubé GM de Trois-Pistoles à une victoire de 7-2 sur les Braves Batitech du Témiscouata dans le premier match de la série finale de la Ligue senior de baseball Puribec.
Le vétéran lanceur de 48 ans a limité ses adversaires à quatre coups sûrs dans un match de 113 lancers, dont 63 prises. Il a porté son dossier à 4-1 depuis le début de séries.
Pouliot s’est aussi signalé avec un circuit en solo. Jacob April a également une longue balle, bonne pour deux points pour les gagnants.
Le Bérubé GM a frappé huit coups dans la victoire, marquant ses sept points face au perdant, Takuto Kanno qui a lancé cinq manches avant d’être relevé par Gabriel Cyr.
Le deuxième match sera disputé samedi soir au Stade Paul-Émile Dubé. Les lanceurs partants seront Dany Paradis-Giroux et Anthony Fournier.
Toutes les parties de la série finale sont radiodiffusées sur les ondes de CIEL – FM 103,7.
L’Océanic a comblé ses partisans de la région de Matane, vendredi soir, en disposant du Drakkar de Baie-Comeau par la marque de 4-2 devant une galerie de 1 749 spectateurs réunis au Colisée Béton Provincial.
Il n’y a pas eu de but dans la première période dominée par l’Océanic 11-2 dans le chiffre des lancers. Le Drakkar a mieux paru en deuxième, mais c’est l’Océanic qui a le seul but de l’engagement, celui de Dovydas Jukna, son 3e en match hors-concours, quand il a habilement fait dévier un tir de Luca Nappiot.
L’Océanic a doublé sa priorité en milieu de troisième période sur le but de Logan Roop. Quelques instants plus tard, Liam Armit a inscrit le Drakkar à la marque et 13 secondes plus tard, Declan Wotton a créé l’égalité.
Le Colisée Béton provincial était rempli pour cette partie (Photo Le Soir – René Alary)
Un superbe effort individuel de Luke Patterson a redonné les devants à l’Océanic. Et le même Patterson a complété dans un filet désert pour clore sa soirée de travail avec trois points.
« Au-delà de ses trois points, tu vois que c’est un gars qui a l’expérience de la ligue. Il amène beaucoup de vie et d’énergie. C’est très positif pour notre groupe. Et, pour lui, marquer deux buts à son premier match, c’est bon pour la confiance », a commenté Joël Perrault.
L’entraineur-chef s’est dit très content de ce qu’il a vu de sa troupe.
Joël Perrault derrière la banc de l’Océanic au Colisée Béton provincial (Photo Le Soir – René Alary)
« J’ai adoré. On a beaucoup de nouveaux joueurs, des jeunes et d’autres qui arrivent d’ailleurs et ce qu’on veut voir, c’est l’éthique de travail. On l’a vue ce soir de la part de tout le monde. Je suis très satisfait dans l’ensemble. »
Même chose pour la recrue Jukna qui est maintenant rendue à trois buts en quatre parties hors-concours.
« Lui aussi a une super belle énergie. Il travaille très fort avec son gros gabarit. Il apprend la ligue, lui qui n’avait pas joué souvent sur des patinoires de plus petites dimensions. Il va dans les places où il pourra être récompensé en marquant des buts. Il fait très bien ça », souligne Perrault.
Mathis Langevin ferme la porte devant Samuel Thibault (Photo Le Soir – René Alary)
Devant le filet, Mathis Langevin a repoussé 27 rondelles. À l’autre bout, Lucas Beckman a été mis à l’épreuve en 31 occasions.
En bref
Alex Massé était le seul attaquant retranché par Joël Perrault. Il jouera dimanche à Rivière-du-Loup tout comme le défenseur Guillaume Gleason, également laissé de côté… À la ligne bleue, les équipes peuvent habiller sept défenseurs pour un total de 21 joueurs. Luka Romaniak était le 7e arrière… Blessé, Zack Arsenault était l’autre absent… L’Océanic affrontera les Remparts, dimanche 14 h à Rivière-du-Loup, pour son dernier match préparatoire. William Lacelle sera devant le filet…
La députée de Rimouski et ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, a participé, jeudi, à une patrouille avec des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) dans le cadre d’une activité de sensibilisation à la sécurité routière aux abords de l’école Paul-Hubert de Rimouski.
La députée-ministre a eu l’occasion d’observer le travail des policiers en zone scolaire et de rencontrer la policière chargée d’intervenir en milieu scolaire.
« C’est ma première fois, a confié la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. J’ai bien apprécié mon expérience. »
Au-delà des contraventions
Pour la ministre, cette expérience a permis de constater l’étendue du travail policier en milieu scolaire.
« Dans la collaboration avec les brigadiers scolaires et les intervenants dans les écoles, il y a vraiment un beau travail de terrain qui est fait, plus qu’uniquement de donner des tickets. »
La ministre Maïté Blanchette Vézina a accompagné des agents de la Sûreté du Québec lors d’une patrouille aux abords de l’école Paul-Hubert de Rimouski. (Photo Johanne Fournier)
Mme Blanchette Vézina a aussi apprécié les échanges avec les policiers patrouilleurs à vélo.
« Je sais que les jeunes veulent respecter les règles de sécurité et c’est rassurant, pour eux, de voir que les policiers sont présents », a-t-elle observé.
Une présence renforcée en début d’année
L’agent d’information de la SQ a expliqué que cette initiative avec la députée-ministre visait à faire découvrir le travail de ses collègues auprès des jeunes.
« Durant toute l’année scolaire, on est présent dans les zones où il y a du transport d’élèves, a précisé Frédéric Deshaies. Dans les premières semaines, on bonifie nos interventions. »
Cette intensification des patrouilles en début d’année scolaire s’explique par la nécessité de rappeler aux automobilistes l’importance de respecter les zones scolaires et les limites de vitesse.
« On doit rappeler aux automobilistes qu’il y a un retour des élèves à l’école », a indiqué le sergent Deshaies.
Un local pour créer des liens
L’école Paul-Hubert dispose d’un local dédié à la présence policière, une prérogative que la ministre juge particulièrement efficace.
« L’initiative d’avoir un local à l’école Paul-Hubert aide à être présent, à établir un lien de confiance, autant avec les jeunes qu’avec le personnel scolaire », estime-t-elle.
Cette approche permet aux policiers d’être plus proactifs dans leur travail de prévention et de sensibilisation, tout en améliorant la sécurité générale dans l’établissement scolaire.
Seule la politicienne a pu entrer dans l’école secondaire, les représentants des médias étant contraints d’attendre à l’extérieur.
Une mère rassurée
En tant que mère de deux enfants d’âge scolaire, Mme Blanchette Vézina s’est dite rassurée par ce qu’elle a observé.
« De voir le travail et la collaboration de tout le monde qui a son rôle à jouer et qui le joue bien, c’est sécurisant », a-t-elle confié.
Si elle est invitée à récidiver, la ministre pourrait bien remonter à bord d’une autopatrouille pour se prêter au même exercice.
« Elle est toujours la bienvenue », a fait savoir l’agent Deshaies. À la question du Soir à savoir, à la blague, si Maïté Blanchette Vézina était une bonne élève, le policier a confirmé, en riant, qu’elle avait « passé le test ».
La tournée s’est poursuivie au nouveau poste de la MRC de Rimouski-Neigette de la SQ, construit en 2022. Accueillie par trois hauts gradés du corps policier, l’élue a pu visiter les installations, une visite à laquelle les journalistes, encore une fois, n’ont pas eu accès.
Au terme de ses travaux, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) estime que le projet de parc éolien Canton MacNider, dans la Matapédia, devrait être autorisé, à condition que lui soient apportés certains ajustements destinés à réduire ses effets.
À la demande du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, le BAPE a publié son rapport d’enquête et d’audience publique le vendredi 5 septembre.
La commission estime que le projet aurait des retombées économiques positives sur les deux communautés d’accueil. L’Alliance de l’énergie de l’Est distribuerait ses profits à ses membres. Cet argent pourrait servir au financement de projets visant à soutenir la vitalité économique des collectivités de la région.
« Malgré cela, il n’existe pas d’analyse pour mesurer l’effet du développement de la filière éolienne au Bas-Saint-Laurent sur la vitalité économique des collectivités. Il serait pertinent de développer un indicateur à cet égard, considérant que plusieurs municipalités de la région sont dévitalisées et que la filière éolienne est utilisée comme un instrument de développement régional », mentionne-t-on dans le rapport.
Plus de transparence
Toujours selon le rapport, les informations divulguées par l’Alliance et ses membres ne suffisent pas pour instaurer la pleine confiance du public à l’égard du modèle d’affaires du projet.
« L’Alliance devrait faire preuve d’une plus grande transparence en diffusant ses états financiers. Le partenariat public-privé soulève des questionnements chez plusieurs participants quant au modèle d’affaires à privilégier. La commission d’enquête estime toutefois que ce débat dépasse le cadre de son mandat et qu’une telle réflexion devrait être menée à l’occasion d’une consultation publique élargie sur le développement de la filière éolienne. »
Projet de 400 M$
Le projet, dont la réalisation coûterait environ 400 M$, consiste en l’installation d’un maximum de 21 éoliennes d’une hauteur de 200 mètres sur les territoires de Saint-Noël et Saint-Damase dans la MRC de La Matapédia.
(Photo Pixabay)
Il comprend également l’aménagement d’un réseau collecteur enfoui, d’un chemin d’accès, d’une sous-station ainsi que d’un bâtiment d’exploitation et d’entretien avec stationnement.
Il est porté par Parc éolien Canton MacNider S.E.C., qui réunit, dans un partenariat à parts égales, l’entreprise privée Clearlight Energy et la société en commandite Alliance de l’énergie de l’Est. Cette dernière regroupe plusieurs MRC du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine ainsi que la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.
Mise en service en 2026
Le parc éolien serait mis en service à la fin de 2026 et il fournirait 122,32 mégawatts d’énergie à Hydro-Québec pour une période de 25 ans. Sa construction entraînerait la création de 150 emplois temporaires, tandis que son exploitation et son entretien généreraient de 5 à 10 emplois permanents.
La commission d’enquête chargée de l’examen du projet était composée de Mireille Paul, présidente, et de Pierre Benoit, commissaire. Son mandat s’est étalé du 22 avril au 22 août 2025. Grâce à son travail, elle a offert aux citoyens des conditions propices et respectueuses pour qu’ils puissent s’informer et s’exprimer.
Les Pionniers du Collège de Rimouski n’hésitent pas à piger dans leur propre cour et misent sur de nombreux joueurs régionaux. Parmi les 50 joueurs de l’alignement, plusieurs proviennent de l’Est-du-Québec, dont Liam Adam-Xavier de Rimouski, André-Philippe Dubé de Matane et Dolan Kennedy de Gaspé.
Pour Adam-Xavier, qui en est à sa deuxième saison avec l’équipe après avoir évolué avec le Sélect de l’école Paul-Hubert, représenter sa ville au niveau collégial est une grande source de fierté.
« J’ai confiance en notre équipe cette année et en nos entraîneurs. Nous avons une belle alchimie et je crois que nous allons être capables de réaliser de belles choses », affirme celui qui entreprend sa première année en sciences de la nature.
Liam Adam-Xavier (Photo Le Soir.ca – Annie Levaseur)
Même s’il accorde une place importante à ses études, le demi défensif consacre la majorité de son temps au football.
« Je planifie mes études pour ne pas trop empiéter sur mes heures de foot. J’aime le côté compétitif. C’est un sport très stratégique qui amène une grosse dose d’adrénaline. Il faut toujours analyser ce que font les autres équipes », souligne-t-il.
Grande famille
À 19 ans, Dubé amorce une troisième année avec les Pionniers.
« Je n’ai aucun regret. C’est une super expérience. Les Pionniers, c’est une organisation merveilleuse. C’est une grande famille. On s’ennuie l’été et on garde le contact. Les vétérans essaient toujours d’intégrer les nouveaux », souligne l’ancien des Gladiateurs de Matane, étudiant en techniques policières.
Joueur de ligne offensive, Kennedy fait partie des 18 vétérans de retour en 2025. Recruté il y a trois ans alors qu’il jouait à Gaspé, il se réjouit du choix qu’il a fait.
« C’est plaisant que l’équipe ait la philosophie de recruter en région. Venir à Rimouski, ce n’est pas un énorme changement par rapport à Gaspé. Je referais le même choix. Je me sens chez moi et j’aime ça », confie l’étudiant en technologie de l’architecture.
Liam Adam-Xavier, André-Philippe Dubé et Dolan Kennedy se préparent pour un entraînement. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Il croit que les Pionniers peuvent connaître une bonne saison malgré la présence de nombreux jeunes joueurs.
« Nous avons bien bâti dans les deux dernières années. Nous sommes une jeune équipe, mais avec nos entraîneurs, je crois qu’on peut aller loin. »
Sur la route
Après sa rentrée locale samedi dernier contre La Pocatière, la troupe de Louis-David Goulet disputera ses deux prochains matchs sur la route, le 6 et 13 septembre à Thetford et à Jonquière. Les Pionniers retrouveront leurs partisans le samedi 20 septembre, à 13 h, en recevant Mérici au Stade du Complexe sportif Guillaume-Leblanc.
Le Casse-croûte la Bonne Bouffe est l’équipe gagnante de lasaison 2025 de laLigue féminine softball de La Mitis « Le Ketch ». Elle a obtenu les grands honneurs, le mardi 2 septembre, lors d’un match présenté à Price.
L’équipe victorieuse l’a emporté 10 à 9 dans une finale qui l’opposait au Taxi Mont-Joli. Le trophée a été remis par les représentants du Ketch, Jean-François Fortin et Guillaume Desmeules.
La Ligue féminine softball de La Mitis « Le Ketch » soulignait son 25e anniversaire cette année. Elle comptait quatre équipes pour un total d’environ 45 joueuses.
Des joueuses de la Ligue féminine de La Mitis. (Photo courtoisie Caroline Anctil)
La popularité de cette ligue est grandissante de saison en saison. Les participantes envahissent le terrain de Price, les mardis soirs, de fin mai à début septembre. Elles proviennent de La Mitis, de Rimouski et d’Amqui. La plus jeune joueuse avait 16 ans, cet été, et les plus âgées sont dans la cinquantaine.
L’un des deux hommes arrêtés le 1er mai 2024 à la suite de trois perquisitions dans le secteur de la 6e Rue Est à Dégelis, Keven Côté-Paradis était de retour en cour le jeudi 4 septembre à Rivière-du-Loup pour disposer de ses dossiers. L’homme de 31 ans de Lejeune a enregistré un plaidoyer de culpabilité avant le procès. Mais, il semble avoir changé d’avis, puisque les procédures ont été reportées au 15 septembre pour fixer une date pour son procès.
Les perquisitions des policiers de la MRC de Témiscouata, en collaboration avec la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec (SQ), avaient permis de saisir:
environ 50 grammes de cannabis illicite;
environ 40 grammes de cocaïne;
environ 100 graines de cannabis;
de l’argent comptant;
divers équipements servant au trafic de stupéfiants;
une arme prohibée;
un véhicule Chevrolet Colorado 2017 à titre de bien infractionnel.
En liberté
Côté-Paradis a été remis en liberté sous conditions le 6 mai 2024. Il a comparu une première fois le 2 mai pour faire face à des accusations en matière de stupéfiants. Il est demeuré détenu avant de revenir au tribunal le 3 mai pour son enquête sur remise en liberté, qui avait alors été remise au 6 mai. Il a donc été détenu du 1er au 6 mai.
La SQ signale que ce sont des informations reçues du public qui ont permis de mener à bien cette opération.
Le palais de justice de Rivière-du-Loup (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)
Denis Desrosiers, 69 ans, qui faisait déjà face à cinq chefs d’accusation relatifs à une altercation survenue le 10 février 1979 à Causapscal et qui avait conduit au décès d’Adrien Allard, a été formellement accusé d’homicide le vendredi 5 septembre au palais de justice d’Amqui.
Le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a ordonné la remise en liberté sous conditions de l’accusé, qui devra notamment verser une caution de 2000$. Il devra demeurer à son appartement de la rue des Pins à Causapscal et il lui sera interdit de quitter le Québec. Il lui est aussi interdit de posséder des armes.
L’avocate de l’accusé, Me Claudie Gallant-Bergeron, a réservé son choix. L’étape d’orientation et déclaration, c’est-à-dire l’enregistrement du plaidoyer, a été reportée au 30 septembre, date à laquelle étaient déjà prévus les autres dossiers de l’accusé.
Autres accusations
Desrosiers fait aussi face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une carabine de calibre 30-30 et de possession d’une arme à feu dans un dessein dangereux.
Invasion de domicile
Le 10 février 1979, vers 19 h 15, deux individus vêtus d’habits de motoneige et cagoulés se sont présentés à la résidence des frères Adrien et André Allard, à Causapscal.
Adrien Allard est décédé en 1979. Son meurtre n’a jamais été résolu. (Photo courtoisie SQ)
Les suspects étaient en possession d’armes à feu. Lors de l’évènement, les frères se sont défendus et Adrien Allard est décédé de ses blessures.
De l’ADN recueilli à l’époque, combiné à la technologie et au travail d’aujourd’hui, a permis aux enquêteurs de procéder à l’arrestation de Desrosiers en février et d’ultimement pouvoir porter des accusations contre lui.
La première moitié de 2025 a été marquée par une forte volatilité sur les marchés financiers. L’incertitude entourant les politiques tarifaires et d’autres mesures gouvernementales a pesé sur le moral des investisseurs. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche s’est accompagné de décisions économiques marquantes, notamment l’imposition de nouveaux droits de douane sur des partenaires commerciaux majeurs tels que le Mexique, le Canada et la Chine. Ces mesures protectionnistes ont ravivé les tensions commerciales et engendré une volatilité accrue sur les marchés, affectant les devises, les matières premières et les principaux indices boursiers.
Entre le 19 février et le 8 avril, le S&P 500 a chuté de 19 %, frôlant la zone de marché baissier. Pourtant, ce recul n’a été que temporaire. Dès le mois d’avril, les marchés ont entamé un redressement soutenu, porté par des données économiques encourageantes, une baisse de la volatilité et des attentes de politiques monétaires plus accommodantes. Les principaux indices américains, dont le S&P 500, le Nasdaq et le Dow Jones, ont ainsi effacé leurs pertes et atteint de nouveaux sommets dès le début juillet. Depuis le 8 avril, le S&P 500 a progressé de près de 30 % et affiche un rendement de +10,50 % depuis le début de l’année.
Ce regain de confiance a été renforcé par l’entrée en vigueur du « Big Beautiful Bill », favorable à l’investissement, ainsi que par la conclusion d’accords commerciaux stratégiques avec l’Union européenne, la Chine, le Japon, le Vietnam et la Corée du Sud. Ensemble, ces éléments ont contribué à repositionner les marchés dans une dynamique haussière, malgré les incertitudes persistantes.
Investir à des sommets : une source d’anxiété légitime
Investir lorsque les marchés atteignent des niveaux records suscite naturellement des inquiétudes. Beaucoup redoutent une correction imminente, une bulle qui éclaterait ou un essoufflement du marché haussier. Ce malaise est compréhensible : acheter au plus haut semble contre-intuitif.
Pourtant, l’histoire des marchés nous enseigne une leçon surprenante. Depuis 1950, les rendements du S&P 500 après des sommets historiques ont été supérieurs à ceux d’une journée moyenne. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est logique : les sommets surviennent généralement dans des périodes de vigueur économique et de confiance des investisseurs.
Les données montrent que les rendements annualisés du S&P 500 sur des périodes de 1, 3 et 5 ans sont souvent aussi bons, voire meilleurs, lorsqu’on investit à un sommet que lorsqu’on investit à une date aléatoire.
Le vrai risque : rester à l’écart
Tenter de synchroniser ses placements avec les fluctuations du marché est une stratégie risquée. Les investisseurs qui attendent le bon moment se retrouvent souvent à manquer les journées où les marchés boursiers enregistrent leurs meilleurs résultats, qui surviennent fréquemment près des sommets. En restant sur la touche, on risque de compromettre ses objectifs financiers à long terme.
Le graphique suivant montre qu’une stratégie d’investissement continue et à long terme surpasse largement celle qui consiste à vendre ses actions chaque fois que le marché atteint un sommet. Une telle approche, consistant à se retirer systématiquement du marché à chaque nouveau record, détruirait près de 90 % de votre patrimoine sur le très long terme.
Le pouvoir du temps : traverser les cycles
Ce n’est pas le moment où vous investissez qui compte le plus, mais le temps pendant lequel vous conservez vos placements. Les marchés sont volatils à court terme, mais historiquement haussiers à long terme. Miser sur la croissance à long terme, c’est miser sur l’innovation, la productivité et la résilience des économies.
Les investisseurs qui ont su « tenir le cap » à travers les hauts et les bas ont souvent été récompensés. Par exemple, sur les 91 dernières années, le S&P 500 a connu des années négatives dans 33 % des cas. Pourtant, plus l’horizon d’investissement s’allonge, plus les probabilités de rendement positif augmentent. Les placements sur un an ont produit des résultats négatifs bien plus souvent que ceux conservés sur des périodes de 3, 5 ou 10 ans.
Fait marquant : sur les 82 dernières années, 100 % des périodes de 10 ans ont généré des rendements positifs.
Autrement dit, les investisseurs qui conservent leurs placements à travers les cycles, même pendant les périodes de baisse, améliorent considérablement leurs chances de succès. La patience et la discipline sont des alliées puissantes dans la construction de patrimoine.
Conclusion : les sommets sont des étapes, pas des barrières
Plutôt que de redouter les sommets historiques, les investisseurs devraient les voir comme un rappel du potentiel de croissance à long terme des marchés boursiers. Ceux qui attendent un « meilleur point d’entrée » se retrouvent souvent à rater des occasions et à obtenir des rendements moindres.
Ne laissez pas la crainte des plus hauts historiques vous empêcher d’investir. Conserver ses placements, les diversifier et maintenir une perspective à long terme est une stratégie efficace pour bâtir votre patrimoine.
Pier-Luc Perreault, CFA, M. Sc.
Conseiller associé en gestion de patrimoine
Groupe Gagnon Arsenault, Valeurs mobilières Desjardins
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Quatre citoyens rimouskois ont reçu, ce jeudi 4 septembre, la Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale des mains de la ministre et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. Nathalie Babin, Dr Georges Lévesque, Thérèse Sirois et Alain Rioux ont été récompensés.
Une activité de reconnaissance a eu lieu au Théâtre du Bic en présence des proches des récipiendaires.
« Ces femmes et ces hommes méritent cette reconnaissance pour leur contribution à rendre notre monde meilleur. Ce sont des gens significatifs qui ont fait rayonner la circonscription de Rimouski. Leur dévouement envers leur communauté est un modèle pour chacun d’entre nous », s’exclame madame Blanchette Vézina.
Nathalie Babin (Photo courtoisie)
Nathalie Babin a été médaillée pour son parcours philanthropique touchant la culture, la santé, l’économie et le sport. Selon la députée de Rimouski, son passage de dix ans à la direction du Théâtre du Bic a marqué un tournant dans l’histoire culturelle de Rimouski et a permis à l’institution de se moderniser et de retrouver un second souffle.
Dr Georges Lévesque
Pionnier de la médecine en oncologie dans l’Est-du-Québec, le Dr Lévesque est à l’origine de la Fondation de l’Association du cancer de l’Est, de l’Hôtellerie Omer-Brazeau et de nombreux services essentiels pour les patients.
Dr Georges Lévesque (Photo courtoisie)
Maïté Blanchette Vézina soutient que son engagement dans la recherche et la formation a transformé durablement l’offre de soins et de savoir en région. Dr Lévesque a aussi contribué à l’émergence d’un écosystème d’économie bleue en favorisant la recherche en biotechnologies marines et l’innovation liée à la santé et à l’environnement.
Thérèse Sirois
Madame Sirois est reconnue à travers l’Est-du-Québec pour son engagement envers les personnes handicapées. À titre de directrice générale de La Ressource d’aide aux personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, elle a contribué à l’intégration sociale de milliers de personnes vivant avec un handicap. Elle est, entre autres, derrière le succès du Téléradiothon de La Ressource.
Alain Rioux
Le bénévole Alain Rioux est engagé depuis plus de 60 ans dans de multiples causes, qui touchent les milieux scolaire, communautaire et municipal. Cofondateur d’Accueil-Maternité et directeur général de l’organisme pendant 15 ans, il a accompagné des générations de jeunes mamans et de familles. Pour la députée, son engagement incarne le dévouement et la solidarité.
La Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale vise à reconnaître le mérite de personnes ou d’organismes qui ont mené une action exemplaire utile pour le bien de la communauté de chacune des circonscriptions dans les domaines culturel, sportif, social ou entrepreneurial.
Une nouvelle équipe universitaire de cross-country voit le jour à Rimouski. Le Nordet de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) ajoute cette discipline sportive à son offre dès maintenant.
La demande était grande de la part de la communauté étudiante. La nouvelle équipe sera dirigée par Samuel Lavoie qui est également l’entraîneur-chef du Club d’athlétisme Coubertin et de l’équipe de cross-country des Pionniers du Cégep de Rimouski.
« Le baccalauréat en kinésiologie apporte énormément de sportifs. La course à pied est de plus de plus en plus populaire et les jeunes commencent à beaucoup aimer la région. C’est un programme qui était très attendu par les étudiants de l’UQAR. »
Samuel Lavoie (Photo courtoisie)
La première course de la saison est prévue, le 20 septembre, à l’Universtié McGill. Une autre se tiendra à l’Université Laval et les coureurs rimouskois pourront participer au championnat provincial à la fin de mois d’octobre.
« C’est une première année. Mon rôle sera de monter le programme, de commencer à connaître les athlètes et de faire une planification sur le long terme pour les prochaines années. Il faut mettre les choses en place et voir où le calibre se situe. Je vais être là pour accompagner les athlètes dans tout ça », mentionne l’entraîneur.
Le camp de sélection a lieu les 9 et 12 septembre. Samuel Lavoie s’attend à une grosse participation autant du côté féminin que masculin. Le nombre d’athlètes choisis sera déterminé à la suite de ce camp.
Attirer les jeunes à Rimouski
Selon l’entraîneur, l’ajout de cette équipe favorisera la rétention des jeunes athlètes dans la région.
« Souvent, même avant les Pionniers, les jeunes se faisaient recruter dans un autre cégep. D’autres restaient, mais ils perdaient la passion parce qu’ils n’avaient plus de programme pour eux. Avec le programme universitaire, nous pouvons garder des athlètes qui sont au sommet de leur forme et nous pouvons aller chercher de nouveaux athlètes d’ailleurs. »
Un athlète des Pionniers en action. (Photo courtoisie)
Samuel Lavoie soutient que le cross-country est un sport d’endurance qui en est un d’équipe avant tout.
« L’effort individuel a un impact direct sur le résultat de l’équipe. Cela amène les athlètes à vivre de beaux dépassements de soi », dit-il.
Avec l’ajout d’un stade multisports à Rimouski, dans deux ans, ce dernier se permet de voir grand.
« Est-ce qu’on peut rêver d’avoir une équipe universitaire en athlétisme intérieur? Ce sont de beaux projets. »
Une équipe de cross-country est également formée au campus de Lévis de l’UQAR. Pour s’inscrire, aux camps de sélection, il est possible de consulter le www.uqar.ca/nordet.
Skateboard, musique, humour et arts visuels sont au programme du festival Skate Jam qui se tientdu 5 au 7 septembre. L’événement est de retour pour une neuvième présentation au parc de planche à roulettes de Rimouski.
Le Skate Jam a comme objectif d’encourager la pratique de l’activité physique en faisant découvrir la planche à roulettes tout en proposant une programmation musicale qui met en valeur des artistes émergents.
Le punk rock sera au rendez-vous lors de la première soirée du vendredi. Jerkswitch de Montréal sera sur place en plus du groupe rimouskois Live Ground. La première partie sera assurée par General Chaos, une formation émergente de jeunes de 16 ans de Montréal qui a déjà participé dans plusieurs festivals au Québec et en Ontario.
Live Ground (Photo courtoisie Les Disques KickFlip)
Le samedi soir, c’est le métal et le rock qui seront au rendez-vous. Bootlegger de Rimouski promet un rock pesant et Steve Pelletier de Rivière-du-Loup présentera un tout nouveau spectacle en formule « plein orchestre ». La première partie est assurée par les Rimouskois Decline.
Bootlegger (Photo courtoisie)
Le festival se conclura le dimanche soir avec un volet humour et la présence du youtubeur WTFKeV. L’artiste rap émergent de Rimouski Drexyyy ouvrira la soirée.
Initiation à la planche à roulettes
Des initiations à la planche à roulettes seront offertes gratuitement par S.U. Rimouski Skateboard, pour les personnes de tous âges, le vendredi (19 h à 20 h) et le samedi (17 h à 18 h). Une compétition amicale de skateboard est également prévue le dimanche (16 h à 18 h) par Alternative Sports. Plusieurs prix seront remis aux participants.
Arts visuels
Les arts visuels seront mis en valeur pendant le Skate Jam. Plusieurs exposants seront sur place pour exposer leurs créations aux visiteurs. L’artiste Nolin Art Addictionproposera également une expérience de peinture en direct sur skateboard.
L’admission à l’événement est gratuite, mais il est encouragé de faire une contribution volontaire au festival afin de supporter l’organisation. Un montant de 15$ / soir est proposé et il est possible de réserver une place en faisant une contribution à l’avance. Plus d’informations et l’horaire sont disponibles au skatejam.ca.
À deux semaines du début de la saison, l’Océanic va disputer ses deux derniers matchs préparatoires à Matane, vendredi soir, et à Rivière-du-Loup, dimanche après-midi.
Les adversaires seront le Drakkar de Baie-Comeau et les Remparts de Québec. Sauf pour les blessés, toutes les équipes du circuit présenteront en fin de semaine des alignements pratiquement complets avant le départ, la semaine prochaine, de certains joueurs pour des camps de recrues dans la LNH.
Dans le camp de l’Océanic, seul le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, ne jouera pas. Mais, il devrait être disponible pour le lancement de la saison. Il a été blessé au début du camp d’entrainement et l’équipe préfère jouer de prudence avec son jeune espoir de 16 ans.
Alignement
Les deux gardiens joueront chacun un match, probablement Mathis Langevin, vendredi, et William Lacelle, dimanche. Langevin quittera pour le camp des recrues de l’Avalanche du Colorado, lundi.
En attaque, les combinaisons pourraient bien changer, mais les trios de départ devraient être les suivants : Jukna-Lefebvre-Lévesque ; Dubé – Duquet -Thibault ; Achermann – Patterson – Belzil; Roop – Branton – Czaja, avec Alex Massé comme 13e attaquant.
De la vitesse
Rencontré au terme de l’entrainement de jeudi, Joël Perrault ne cachait pas sa satisfaction sur ce qu’il voit au camp d’entrainement.
« Je veux faire attention pour ne pas avoir l’air du coach trop enthousiaste. Mais j’aime beaucoup notre groupe de jeunes. Il y a beaucoup de vie. Ils sont excités de venir à l’aréna tous les jours. C’est plaisant. On a beaucoup de vitesse. On a des vétérans pour qui c’est une première opportunité d’avoir un rôle à l’avant-scène et ils semblent très excités de tout ça », explique-t-il.
Duquet heureux
Émile Duquet (Photo Le Soir – René Alary)
Un de ceux qui veulent en profiter est l’attaquant de 20 ans, Émile Duquet, qui a été acquis des Saguenéens de Chicoutimi.
« Quand Yannick (Jean) m’a annoncé que j’étais échangé, j’étais soulagé et très content. Plus les années avançaient à Chicoutimi, plus j’étais dans un rôle défensif. À 20 ans, je voulais vraiment avoir un rôle offensif et sentir que je fais partie de l’équipe. J’avais dit à Yannick après la dernière saison que je voulais commencer ma dernière année ailleurs s’il n’était pas certain de me garder. Ça s’est fait au début du camp », explique-t-il.
Chose certaine, Rimouski faisait partie de sa liste de destinations souhaitées.
« Quand Yannick m’a dit le mot Rimouski, je me suis mis à sourire. Je ne pouvais pas mieux tomber pour ma dernière saison. Je suis ici pour aider les plus jeunes et me faire valoir », poursuit le nouveau no 19 de l’Océanic.
Par ailleurs, quatre anciens de l’Océanic qui évoluent chez les professionnels Charle-Édouard D’Astous, Jimmy Huntington, Samuel Laberge et Alex Belzile, se sont entrainés avec l’équipe la semaine dernière. Ils sont de beaux exemples pour les jeunes de l’organisation.
William Tremblay porte les couleurs du Rouge et Or de l’Université Laval pour une troisième saison. Après avoir remporté la Coupe Vanier l’an dernier, le footballeur rimouskois vise encore les plus hauts sommets.
L’ancien porte-couleur du Mistral de Mont-Joli et des Pionniers de Rimouski a commencé sa saison 2025 avec confiance. Secondeur lors de sa première année universitaire, il évolue sur la ligne offensive, depuis l’an dernier, comme centre-arrière.
« Je vois plus ça comme ma deuxième année que ma troisième année universitaire. C’est une position nouvelle pour moi, même si j’ai toujours été un gars qui a joué à plusieurs positions. J’espère évoluer au meilleur de mes capacités et mettre en branle tout ce que j’ai appris dans mes deux dernières années. »
Collectivement, Tremblay s’attend à une autre grosse campagne du Rouge et Or, surtout que la majorité des joueurs de l’an dernier sont de retour sur le terrain.
William Tremblay (Photo courtoisie)
« En 2023, nous avons perdu (à la Coupe Dunsmore contre Montréal) et ça nous a ébranlés. L’an dernier, nous avons réparé les lacunes. Nous sommes une équipe assez soudée et tous les gars se connaissent bien. L’excellence est devenue la normalité. Nous en sommes au point de travailler sur les petits détails pour rester au top », dit-il.
Le joueur de 6 pieds 2 pouces et 215 livres compte encore sur sa rapidité pour l’actuelle saison, mais il a appris à mieux l’utiliser.
« Quand je suis arrivée ici, j’appréhendais un peu la vitesse et l’intensité. Je voulais toujours jouer à 100 % de ma vitesse, mais ça faisait que je n’étais pas toujours en contrôle. Après deux ans, je réalise que d’être en contrôle c’est vraiment le secret. Je suis rapide, donc je n’ai pas besoin de toujours utiliser ma vitesse à 100 % », affirme le Rimouskois.
Conciliation football-études
En plus de s’accomplir dans son sport, William Tremblay se sent également à sa place, en génie mécanique, le programme dans lequel il étudie depuis son arrivée à l’Université Laval.
William Tremblay alors qu’il évoluait avec les Pionniers. (Photo Pionniers football)
« Je suis capable de faire des projets étudiants en plus. Ça va super bien dans mes cours, j’ai une très bonne cote et c’est quelque chose que je me vois vraiment faire dans le futur. Après le football, je suis certain d’avoir un bon travail dans un domaine que j’aime. »
À la fin de l’actuelle année scolaire, il lui restera un an et demi avant de compléter son baccalauréat. Il pourra donc jouer avec le Rouge et Or jusqu’à la saison 2027.
Bruno Lévesque célèbre, cette année, ses 25 ans de diaconat. Plusieurs se souviennent de lui pour avoir marqué l’histoire de la télévision québécoise lorsqu’en 2006, il a refusé une somme considérable à l’émission Le Banquier, à l’antenne de TVA. L’homme de foi raconte comment son geste a transformé sa communauté et sa propre vie.
Dans le village de Sainte-Angèle-de-Mérici, peuplé d’à peine 1000 habitants, l’église centenaire était en péril. L’automne 2006 révèle l’ampleur des dégâts: infiltrations d’eau, structure fragilisée et un diagnostic architectural implacable réclamant 1,8 M$ de réparations.
« Comment trouver l’argent pour les réparations? », se demande alors Bruno Lévesque. L’église n’était pas encore reconnue au patrimoine religieux du Québec et l’accès aux subventions demeurait incertain. C’est dans ce contexte désespéré qu’une idée audacieuse germe dans l’esprit du diacre: tenter sa chance à l’émission télévisée Le Banquier.
Un pari risqué devant les caméras
Sans jamais avoir regardé l’émission, Bruno Lévesque remplit le questionnaire de candidature, dans lequel on lui demande ses rêves personnels les plus chers. Il écrit: rencontrer Grégory Charles, visiter le Vatican et faire un saut en parachute. Après les étapes de présélection au printemps, il se retrouve en septembre face aux caméras, accompagné de 60 paroissiens de Sainte-Angèle venus le supporter.
L’enregistrement de l’émission dure sept heures et demie. Lorsque vient le moment crucial, les valises de trois « beautés » restent à découvrir. Face au dilemme où il doit accepter 185 000$ ou miser sur sa valise, Bruno Lévesque fait un choix qui allait le marquer à jamais: il refuse les 185 000$, en espérant gagner le gros lot.
« J’ai entendu la voix d’une dame, parmi les 60 personnes de mon village, qui m’a rappelé que j’avais dit qu’on irait jusqu’au bout », se souvient-il. Finalement, malheur: sa valise ne contenait que 500$.
Conséquences
La réaction du public est immédiate. Choqués par ce qu’ils perçoivent comme un mauvais choix, certains paroissiens vont jusqu’à lui proférer des menaces de mort. Un homme réclame une part de la maigre cagnotte de 500$, inventant une histoire dramatique pour tenter d’attendrir le diacre.
Le lendemain, l’émission de Denis Lévesque achève de ternir l’image du pauvre homme. L’animateur interroge brutalement les motivations du diacre, allant jusqu’à qualifier les habitants de son village de « mangeux de patates ». Au presbytère de Sainte-Angèle, des paroissiens pleurent, révoltés par l’humiliation publique de leur représentant.
Une générosité rédemptrice
Paradoxalement, cette controverse médiatique provoque un retournement de situation spectaculaire.
« Je me disais que j’avais touché au dieu de beaucoup de monde et que ce dieu-là était dans leur portefeuille, philosophe Bruno Lévesque. Est-ce qu’une église peut être sauvée par le jeu? »
Cette question fait alors réfléchir bien des gens, tant et si bien que les dons affluent de partout au Québec, dont certains de Laval, de Sept-Îles, massivement de la Gaspésie et d’anciens résidents de Sainte-Angèle émus par la détermination du diacre. Lorsque l’église a finalement été reconnue au patrimoine religieux, les 460 000$ nécessaires aux réparations ont été réunis grâce à cette vague de générosité populaire.
Cadeaux inattendus
L’aventure télévisée a également apporté des moments de pure magie. L’un des rêves de Bruno Lévesque se confirme: Grégory Charles offre un concert à Sainte-Angèle. Ce qui devait être une petite visite avec trois jeunes choristes se transforme en un événement de plus grande ampleur.
« Le mercredi avant le spectacle, ils étaient 20 qui voulaient venir à Sainte-Angèle, raconte Bruno. Je me suis demandé où on allait les coucher. »
Mais, la solidarité du village a opéré: en 20 minutes, tous les chanteurs étaient logés chez des gens de l’endroit. L’église était si bondée que 200 personnes ont suivi la représentation sur écran géant à la salle paroissiale. Le spectacle a généré 40 000$.
L’église de Sainte-Angèle-de-Mérici est remplie pour la célébration des 25 ans d’ordination de Bruno Lévesque. (Photo courtoisie)
Seconde chance et leçon de vie
Quelques années plus tard, TVA offre une rédemption télévisuelle à Bruno Lévesque dans Le Banquier de la deuxième chance. Stéphane Laporte et Julie Snyder, témoins de l’injustice médiatique qu’avait subie Bruno Lévesque, avaient promis de « revenir le chercher un jour ». Cette fois, à l’issue de l’émission, l’histoire se termine bien: un voyage en Italie d’une valeur de
7000$, entièrement payé par TVA, permet au diacre de réaliser son rêve de visiter Saint-Pierre de Rome.
« Cette aventure du Banquier de la deuxième chance m’a démontré que j’avais une belle force psychologique », confie-t-il aujourd’hui.
Après 25 ans de diaconat et 15 ans de services en soins spirituels à l’Hôpital régional de Rimouski, Bruno Lévesque en tire une leçon: « Peu importe ce qu’on vit, les gens réagissent à partir de ce qu’ils sont dans leur nature. Le bon monde est bon, le mauvais est mauvais. Mais, 85% des gens sont bons. »
Pour l’homme de 66 ans, ce pari fou a révélé le meilleur de l’humanité.
La Ville de Rimouski a inauguré, ce jeudi, les deux projets gagnants de sa première édition en environnement du budget participatif citoyen, soit la création d’un parc d’ombre et de fraîcheur et l’aménagement d’aires de glanage grâce à la plantation d’arbres et d’arbustes fruitiers.
Il s’agit d’initiatives des promotrices Denise Proulx, Hélène Gagnon et Jocelyne Côté.
Un parc luxuriant d’ombre et de fraîcheur
La plantation d’arbres et l’ajout de mobilier urbain font en sorte que le premier projet offre un endroit pour contempler la nature et célébrer la biodiversité autour du bassin de rétention de Saint-Pie-X.
La pergola du premier projet gagnant. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
L’ajout d’une pergola, de vignes fruitières et de mobilier permet aux utilisatrices et utilisateurs de prendre une pause à l’ombre et d’observer la faune et la flore du secteur. Cet aménagement d’ombre et de fraîcheur a été réalisé avec un budget de 65 000 $ et était arrivé premier lors du vote populaire. Ce projet a été proposé par Denise Proulx.
Création d’aires de glanage
Le deuxième projet gagnant de cette édition en environnement consiste en la création de mini‑vergers écoresponsables sur sept terrains municipaux, afin d’offrir à la population des plantations à la fois ornementales et alimentaires.
Ce projet comporte également une portion éducative, avec l’installation de panneaux d’interprétation qui donnent quelques informations sur les plantations fruitières. Ces aménagements sont à découvrir dans les secteurs Le Bic, Nazareth, Sainte-Agnès Nord, Pointe-au-Père, Rimouski-Est, Saint-Pie-X et le parc des Constellations à Sacré-Cœur. Ce projet est en voie d’être complété, à l’intérieur du budget alloué de 65 000 $ et était arrivé deuxième lors du vote populaire. Cette idée est une collaboration de Jocelyne Côté et Hélène Gagnon.
Deux des trois promotrices des projets gagnants. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Le directeur du service des travaux publics à la Ville de Rimouski, Patrick Caron, a souligné l’innovation dont on fait preuve les trois promotrices.
« Pour la quatrième édition de ce budget participatif citoyen, nous avons mis en place une thématique environnementale pour diversifier l’offre de projets. Les citoyens ont répondu à l’appel : le comité a reçu 27 projets à analyser. Ce comité était constitué d’employés de la Ville, provenant des différents services municipaux. Des 10 projets soumis au vote populaire, les deux projets gagnants se sont bien démarqués. Félicitations encore une fois aux promotrices, pour leurs idées innovatrices. »
Le budget participatif citoyen
Mis en place en 2017, le budget participatif citoyen donne l’occasion aux gens de Rimouski de proposer des idées de projets.
Ceux qui respectent les critères d’admissibilité sont ensuite soumis au vote du public. Le ou les projets gagnants sont ceux ayant récolté le plus grand nombre de votes. Les éditions passées ont permis à certains projets de voir le jour comme la piste à rouleaux au parc Beauséjour, le parc pour tous au centre communautaire Saint-Pie-X et le parcours des Braves aux abords du sentier Le Littoral.
L’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) annonce que Christopher Coiteux est le parrain d’honneur de sa campagne corporative 2025.
Monsieur Coiteux invite d’ailleurs la communauté d’affaires de tout l’Est du Québec au lancement de la campagne qui aura lieu le jeudi 18 septembre lors d’un 5 à 7 à la Maison du Spaghetti de Rimouski.
Ce sera l’occasion de le rencontrer et de s’entretenir avec lui.
« Monsieur Coiteux a un profil sur mesure pour être le porte-parole de notre campagne. Car derrière chaque geste de générosité, il y a un cœur qui vient faire toute la différence et Christopher a choisi de marcher avec nous à nos côtés avec compassion et espoir en devenant le Parrain d’honneur de la campagne corporative 2025 et nous en sommes ravis », ajoute la directrice du Financement et des communications, madame Audréane Brillant.
Courtier immobilier résidentiel chez Remax à Rimouski, Christopher s’engage pleinement dans la cause de l’Association du cancer de l’Est du Québec en devenant parrain d’honneur de cette campagne corporative.
« Ce jeune homme d’affaires saura faire la différence et Christopher a d’ailleurs démontré sa solidarité et sa générosité envers les personnes touchées par le cancer avec un don au nom de la Fondation de la famille Coiteux permettant à l’Association de déployer le service Chez Martine sur l’ensemble du territoire de l’Association depuis le début de l’année 2025. La générosité est au cœur de la famille Coiteux », d’ajouter madame Brillant.
Simplifier l’implication
Monsieur Coiteux se dit très heureux d’occuper ces fonctions de parrain d’honneur.
« Cette année, j’ai décidé de m’impliquer! Ici on se serre les coudes pour soutenir, rassembler et agir! On se mobilise et on fait une vraie différence ici, chez nous. Mon rôle, c’est simple, c’est de rallier les entreprises d’ici, de créer des ponts et de simplifier l’implication parce que chaque geste compte. Les prochains mois s’annoncent inspirants, on travaille déjà sur plusieurs projets avec l’Association et j’ai vraiment hâte de vous en dire davantage. Si votre organisation veut embarquer, on se parle, on structure et on avance ensemble. J’ai la tête pleine d’idées, je suis rempli de motivation et j’ai hâte de vous rencontrer. On se dit à bientôt! »
Chaque année, l’Association du cancer de l’Est du Québec lance sa campagne corporative en sollicitant la générosité de la communauté d’affaires du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Les dons recueillis contribuent directement au mieux-être des personnes vivant avec le cancer et de leurs proches.
L’objectif financier de la campagne est de 70 000 $ pour 2025.
Les personnes désirant s’inscrire au lancement de la campagne corporative lors du 5 à 7 à la Maison du Spaghetti de Rimouski peuvent communiquer avec madame Dominique Dionne, adjointe administrative à l’Association, au numéro 418 724-0600, poste 2011.
La Ville de Mont-Joli avance dans ses démarches vers la mise en place d’un nouveau quartier résidentiel au nord de l’avenue Joliette, sur un terrain acquis par la Ville au cours des dernières années.
Le conseil municipal a octroyé deux mandats de services professionnels, mardi soir, pour procéder à l’analyse du milieu naturel du terrain, une étape préalable à la confection des plans et devis.
« Nous avons octroyé des mandats de services professionnels en aménagement et en études environnementales. Cela fait partie des démarches préliminaires pour faire avancer le dossier de ce nouveau développement domiciliaire dans lequel on prévoit 34 unités de logement, au bout de l’avenue Joliette. On accélère le processus parce qu’il ne reste que six terrains à vendre dans le développement Beaupré », affirme le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.
Des autorisations à obtenir
Avant de pouvoir mettre des terrains en vente et permettre des constructions, la Ville de Mont-Joli doit obtenir les autorisations nécessaires de divers ministères, notamment celui de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, puisque le projet implique un prolongement des réseaux d’aqueduc et égouts.
« Il va falloir démontrer au ministère que nous avons la capacité de fournir l’eau et de gérer les eaux usées. Nous savons que nous sommes en mesure de le faire avec nos infrastructures, mais il va falloir le démontrer », affirme monsieur Soucy.
La Ville a décidé d’y aller avec des constructions unifamiliales, bigénérationnelles ou des jumelées dans ce secteur.
« Il n’y aura pas d’immeubles à logements à cet endroit. Ce choix s’explique par la vocation de ce secteur », précisait le maire, dans une précédente entrevue à Le Soir.ca.
De la demande pour des terrains
Lorsque Martin Soucy a été élu à la mairie en 2017, la Ville de Mont-Joli ne détenait aucun terrain.
« Nous n’avions pas de terrain à vendre. Nous avons travaillé pendant trois ans pour démarrer et mettre en place le développement Beaupré comptant 34 terrains. Comme il ne reste que six terrains de disponibles, nous avons décidé de commencer à préparer un autre projet ».
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo courtoisie Ville de Mont-Joli)
Le maire indique que la Ville a des surplus accumulés spécialement pour le développement domiciliaire.
« Nous sommes à l’étape d’embaucher des professionnels pour faire la caractérisation des sols. Il y a notamment un milieu humide qu’il va falloir démarquer. Ensuite, ce sera la confection des plans et devis pour pouvoir aller en appels d’offres. Ça fait un certain temps que le projet était dans nos cartons. On prévoyait débuter lorsque nous aurions plus de la moitié des terrains vendus dans le développement Beaupré », explique Martin Soucy.
Le ROSEQ présente les candidats de la deuxième mouture de Les Flambettes. Le projet, réunissant quatre artistes de la relève musicale, est porté cette fois-ci par Héron, Laurianne Charbonneau, Sandrine Masse et Simon Boisseau qui amorcent une grande tournée avec plusieurs prestations dans l’Est-du-Québec.
Artistes uniques aux horizons variés, ils charment le public par leur pertinence et leur interprétation. Les Flambettes permet aux artistes sélectionnés de vivre une expérience professionnelle complète, en passant par des résidences de création et de production d’un spectacle à sa diffusion, le tout accompagné par différents professionnels du milieu. Le spectacle réunit donc les quatre univers distincts de ces auteurs-compositeurs-interprètes, en communion scénique et musicale.
Les membres des Flambettes
Héron est l’exutoire créatif d’Henri Kinkead : une exploration du folklore québécois sous toutes ses formes et un voyage au cœur des territoires d’ici qui parlent d’une quête d’identité profonde.
Diplômée en Jeu du Conservatoire d’art dramatique de Québec et membre du collectif queer féministe Les Allumeuses, Lauriane Charbonneau est une artiste militante multidisciplinaire.
Exploration d’un éventail de genres musicaux allant du folk au rock progressif, en passant par les musiques traditionnelles, l’autrice-compositrice-interprète Wendat Sandrine Massé se passionne pour la fusion des sonorités variées. Sa musique transcende les frontières culturelles et linguistiques.
Autodidacte depuis l’âge de huit ans, Simon Boisseau calque au piano les rock bands des années 60-70, comme les Beatles ou Supertramp de ce monde. Il compose déjà ses premiers morceaux vers l’âge de 10 ans et à 21 ans lance son deuxième album, Le déjeuner.
Les Flambettes en spectacle :
Vendredi 5 septembre Moulin du portage, Lotbinière
Samedi 6 septembre Centre culturel Georges-Deschênes, Dégelis
Lundi 8 septembre La Salle Comble, Ste-Anne-des-Monts
Mardi 9 septembre Centre de création et de diffusion, Gaspé
Mercredi 10 septembre Studio du Quai des Arts, Carleton-sur-Mer
Jeudi 11 septembre Salle Jean-Cossette, Amqui
Vendredi 12 septembre Centre d’art Le Barachois, Matane
Dimanche 14 septembre Pavillon des arts, Forestville
Lundi 15 septembre Salle Jean-Marc-Dion, Sept-Îles
Mardi 16 septembre La Shed à Morue, Havre-St-Pierre
Jeudi 18 septembre Maison de la culture, Rivière-du-Loup
Samedi 20 septembre Au Vieux Treuil, Iles-de-la-Madeleine
Aux premières loges de la transition énergétique dans la province, l’Institut de recherche gaspésien Nergica salue le partenariat éolien annoncé par le premier ministre François Legault.
Le directeur général Frédéric Côté souligne que cette décision concrétise de nombreuses années de démarches et de représentations.
« C’est une excellente nouvelle pour la région. Cela fait écho aux représentations que nous faisons depuis plusieurs années pour que la région puisse accueillir davantage de projets éoliens. Les investissements annoncés sont majeurs et structurants : ils amèneront ici des infrastructures stratégiques qui vont positionner la région de manière positive pour le futur. »
Présent lors de l’annonce, monsieur Frédéric Côté souligne que cette décision concrétise de nombreuses années de démarches et de représentations.
Frédéric Côté, le directeur général de Nergica. (Photo Le Soir.ca – Jean-Philippe Thibault)
La Gaspésie bien positionnée
Bien qu’aucun projet en particulier n’ait été annoncé, le potentiel de développement éolien serait de l’ordre de 6000 MW dans l’Est-du-Québec, pour des investissements représentant quelque 18 milliards de dollars. Le nombre de 20 milliards a été avancé en incluant les lignes de transport.
Chez les manufacturiers comme LM Wind Power à Gaspé et Marmen Énergie à Matane, aucune exigence de contenu local n’est dans la mire pour le moment, bien que François Legault dise vouloir encourager autant que possible les retombées économiques locales et régionales.
Ce partenariat entre la Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation, l’Alliance de l’énergie de l’Est et Hydro-Québec devrait tout de même générer d’importantes retombées pour la région, estime Nergica.
Le centre de recherche appliquée en matière d’énergies renouvelables note que la formation de main-d’œuvre spécialisée au Cégep de la Gaspésie et des Îles sera notamment un atout. Il y a 14 jours à peine, l’institution a présenté son nouveau concept de laboratoire nomade qui permet de former des élèves en maintenance d’éoliennes à peu près n’importe où au Québec, là où les besoins se font sentir.
Exploiter pleinement le potentiel
À l’image des propos prononcés par la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Claudine Bouchard, Nergica soutient lui aussi que la Gaspésie est le berceau de l’éolien au Québec et qu’elle a réussi à démontrer, depuis plus de 25 ans « son potentiel exceptionnel et son expertise unique. »
Le 6000 MW dans l’Est-du-Québec combiné à la volonté de doubler la production d’énergie solaire d’ici 2050 est une balle qui devra être saisie au bond, note Nergica. La concertation et les compétences développées au fil du temps devront, toujours selon l’organisation, servir à créer un véritable vecteur de développement économique, social et environnemental pour les décennies à venir. François Legault a indiqué mercredi à Gaspé que « le prochain siècle sera celui de l’énergie ».
Gonflés à bloc
Frédéric Côté rappelle pour sa part que non seulement la Gaspésie est une valeur sûre pour le déploiement des énergies renouvelables, mais que la région, ses acteurs et ses communautés sont gonflés à bloc pour relever ce défi.
« Les projets d’énergie renouvelable réussissent lorsqu’ils sont ancrés dans le partenariat avec les communautés locales et portés par une vision de développement durable à long terme. Aujourd’hui, cette annonce met la table pour exploiter pleinement le potentiel éolien de notre territoire. La Gaspésie est prête, l’industrie est prête, et les gens sont prêts à passer à l’action », conclut le directeur général.
C’était vraisemblablement la dernière séance régulière du conseil des ministres à Québec, mercredi. Le premier ministre François Legault a signalé dès son arrivée que le remaniement ministériel qu’il prépare depuis le début de l’été aura lieu « très prochainement ».
Par Caroline Plante, La Presse Canadienne
« Soyez patients », a-t-il lancé à l’intention des journalistes.
L’ambiance était lourde, et les ministres très peu bavards à leur arrivée à cette réunion qui n’aura duré que 45 minutes.
« C’est le temps que ça arrive. On a hâte de voir la décision finale », a d’ailleurs laissé tomber la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, au sortir de la rencontre.
« Moi, j’ai dit au premier ministre que je suis sur mon X, mais c’est sa prérogative », a fait savoir de son côté le ministre des Services sociaux, Lionel Carmant.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a répété qu’il ne souhaitait pas changer de ministère.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2018, François Legault n’a fait qu’un seul remaniement ministériel d’importance, en 2020, durant la pandémie.
Il avait alors remplacé Danielle McCann à la Santé par Christian Dubé et nommé Sonia LeBel au Conseil du trésor, notamment.
SAAQclic et Northvolt
Le remaniement tant attendu à Québec survient après le témoignage de monsieur Legault devant la commission Gallant sur le fiasco SAAQclic, et l’annonce de la mort du projet Northvolt.
Le premier ministre pourrait aussi proroger la session parlementaire censée débuter le 16 septembre pour donner le temps à ses nouveaux ministres de se familiariser avec leurs dossiers.
Le premier ministre du Québec, François Legault (Photo courtoisie Émilie Nadeau)
À un an des prochaines élections générales, monsieur Legault souhaite présenter aux Québécois une image de renouveau, alors que son gouvernement connaît une très forte baisse dans les sondages.
Selon l’agrégateur de sondages Qc125, si les élections avaient lieu aujourd’hui, la CAQ de François Legault récolterait entre zéro et trois sièges. Elle en détient actuellement 86.
L’individu arrêté le 24 juin 2024 à Rimouski relativement à un vol de véhicule survenu au cours de la même journée à Saint-Alexandre-de-Kamouraska, Marc-Antoine Cloutier, était de retour à la Cour mardi à Rivière-du-Loup pour fixer une date de procès. Cette étape a été reportée au 27 octobre.
En janvier 2025, Cloutier a plaidé non coupable et opté pour un procès devant un juge seul.
L’accusé a été remis en liberté sous conditions le 12 août 2024 au palais de justice de Rivière-du-Loup. Il fait face à des accusations de vol qualifié, de possession d’une arme prohibée et de menaces.
Des blessures mineures
Le suspect armé de 19 ans aurait menacé la propriétaire d’une voiture dans le secteur du Lac Morin à Saint-Alexandre, le lundi 24 juin vers 18 h 30, avant de s’enfuir avec celle-ci. La femme a subi des blessures mineures.
(Photo courtoisie SQ)
Les policiers de la Sûreté du Québec ont arrêté le suspect vers 20 h 45 le jour même sur la rue du Phare dans le district Pointe-au-Père, à Rimouski.
La Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation (MMBC), l’Alliance de l’énergie de l’Est et Hydro-Québec amorcent une démarche conjointe pour évaluer l’acceptabilité sociale et environnementale au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.
L’Alliance de l’énergie de l’Est avait déjà préparé le terrain en juillet en partageant les résultats d’un sondage.
Celui-ci montrait que 87 % des personnes interrogées dans ces deux secteurs appuyaient l’installation d’éoliennes dans leur région. La proportion diminuait à 67 % pour des éoliennes directement dans leur municipalité.
L’acceptabilité sociale est une condition sine qua non au développement éolien selon plusieurs intervenants, dont la ministre de l’Énergie, Christine Fréchette, présente à Gaspé pour l’annonce.
(Photo Pixabay)
« Il faut saluer à quel point le défi de l’acceptabilité sociale a été relevé avec brio. J’espère que ce modèle va se démultiplier. C’est créatif et innovant. »
« C’est un modèle que je voudrais voir dans toutes les régions du Québec », renchérit François Legault.
L’importance d’acheter localement
Le président de l’Alliance, Michel Lagacé, espère pouvoir tirer parti de 10 % en retombées économiques locales sur les investissements potentiels de 18 milliards, donc 1,8 milliard.
Il s’agit d’un minimum, selon François Legault. Le premier ministre n’a cependant pas voulu se mouiller avec un décret officiel pour une exigence de contenu local.
« Si ça existe [le produit], ça devrait être acheté ici. Charité bien ordonnée commence par soi-même. »
L’artillerie lourde a été déployée à Gaspé pour annoncer une entente tripartite qui pourrait mener au développement de 6000 mégawatts (MW) en éolien dans l’Est-du-Québec. L’ampleur des projets envisagés pourrait représenter des investissements pouvant atteindre 18 milliards, voire 20 milliards de dollars.
Ce montant inclut les lignes de transport inhérentes au transfert des précieux électrons. Les tenants et aboutissants restent toutefois à définir.
La Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation (la MMBC, branche économique des communautés Mi’gmaq), l’Alliance de l’énergie de l’Est et Hydro-Québec travailleront maintenant de pair pour profiter des gisements éoliens encore inexploités dans la région.
Aucun nouveau parc n’a été officialisé lors de l’annonce du 27 août, ni aucun lieu ni aucune précision supplémentaire pour les lignes de transport acheminant l’électricité vers l’ouest de la province.
L’entente entre les trois parties, notamment les Premières Nations, était cependant cruciale pour aller de l’avant dans les futures années, estime le premier ministre François Legault, présent pour l’occasion. Ce dernier n’a pas hésité à qualifier cette annonce de « plus gros projet dans l’histoire de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent ».
Hydro-Québec et partenaires
« Ça va se faire zone par zone. Il y aura ensuite des annonces faites une par une selon les projets individuels, mais c’est énorme comme projet. C’est une nouvelle extraordinaire […] Ça devient de plus en plus réel », se réjouit François Legault.
Le partenariat est séparé entre Hydro-Québec (50 %) et les deux autres partenaires (50 %), précise le premier ministre.
L’événement a été couru par plusieurs élus, ministres et invités. (Photo Le Soir.ca – Jean-Philippe Thibault)
« Ça marque une étape décisive dans le développement de l’éolien dans l’Est-du-Québec », précise pour sa part la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Claudine Bouchard, elle aussi présente pour l’occasion.
« Le partenariat annoncé aujourd’hui constitue le plus important engagement en matière de développement éolien en Amérique du Nord […] Ça appelle à renforcer le réseau de transport avec des lignes pour soutenir une croissance durable et ambitieuse. »
Pôle stratégique
Les gisements de vent dans l’Est-du-Québec sont connus depuis belle lurette. Une étude réalisée en 2005 indiquait que le potentiel éolien exploitable en Gaspésie (en dehors de certaines zones restrictives et considérant certaines mesures tampons) était de 17 000 mégawatts.
La région arrivait au quatrième rang, loin derrière le Nord-du-Québec (3,5 millions de MW) et la Côte-Nord (362 000 MW), mais devant la plupart de ses consœurs, exception faite de Saguenay–Lac-Saint-Jean (40 300 MW).
Dans ses communications, le gouvernement provincial parle d’ailleurs de l’Est-du-Québec comme « le pôle stratégique de l’éolien au Québec. »
La capacité d’intégration au réseau intégré d’Hydro-Québec n’est cependant pas infinie. Les sous-réseaux électriques régionaux auxquels les installations de production sont raccordées sont un facteur limitatif. Les contraintes liées à la circulation de l’énergie électrique sur le réseau principal aussi.
Mise en service en 2034
En novembre, Hydro-Québec a annoncé une nouvelle ligne de transport d’environ 260 km de Chaudière-Appalaches jusqu’au Témiscouata (la phase 1).
Le dossier n’en est cependant qu’à la phase d’avant-projet. La mise en service est prévue en 2034. Une autre ligne de 175 km (la phase 2) devrait se rendre jusqu’à Avignon, en 2036.
Le dossier du « goulot d’étranglement » à Rivière-du-Loup a maintes fois fait partie des discussions dans le passé.
« La phase 1 a été lancée, mais si on veut être capable d’avoir 6000 MW, il faut qu’une partie soit exportable. Il faut que la ligne soit faite aussi », souligne François Legault, questionné sur ce dossier.
Ce potentiel de 6000 MW pourrait alimenter jusqu’à 1 million de foyers dans la province.
L’ancien candidat à la mairie de Rimouski et coordonnateur de la Société nationale de l’Est du Québec (SNEQ), Djanick Michaud, est accusé d’agression sexuelle sur une personne mineure.
Selon la dénonciation obtenue par Le Soir.ca,les gestes reprochés se seraient produits entre le 1er septembre 2019 et le 10 octobre 2021.
Michaud comparaîtra devant la cour ce lundi 8 septembre pour répondre à ces accusations, mais aussi à celles d’incitation à des contacts de nature sexuelle sur une personne de moins de 16 ans et de voies de fait à l’égard de la même plaignante.
L’identité de la victime présumée est protégée par une ordonnance de non publication.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Un mandat d’arrestation a été lancé à son endroit, le 13 juin dernier.
Candidat à la mairie en 2017, Djanick Michaud a aussi été adjoint et attaché politique de Guy Caron alors qu’il était député pour le NPD dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques.
Le Marathon de Rimouski devait marquer l’histoire, ce dimanche 7 septembre en bordure du fleuve Saint-Laurent, alors que le peloton le plus relevé de l’histoire de l’événement prendra le départ, chez les hommes, à l’épreuve reine du 42,2 km courue entre l’avenue de la Cathédrale et Sainte-Luce.
« Puisqu’Athlétisme Québec a de nouveau sélectionné l’événement comme le Championnat québécois de marathon, nous accueillerons une vingtaine de coureurs élites, dont cinq qui ont réussi des temps sous les 2 heures et 25 minutes dans la dernière année », indique avec fierté le président du Marathon de Rimouski, Sébastien Bolduc.
Parmi eux, le champion en titre des deux dernières années, François Jarry, compétitionnera avec Ahmed Mainy, Marc-Antoine Senneville, Arnaud Francioni, Christopher Busset et David Mutai, champion en 2019.
Le Marathon de Rimouski couronnera une nouvelle championne en 2025, puisque celle de l’an dernier, Roxanne Breton, de Québec, ne défendra pas son titre.
« Parmi les inscrites, quatre femmes ont déjà couru sous les 3 heures, dont la détentrice du record du parcours, Salomé Nyirarukundo. Elle a repris l’entraînement et effectuera son retour à Rimouski après cinq ans d’absence. Elle s’ajoute à Julie Lajeunesse, Rosalie Ménard et Josyane Tessier, qui seront à surveiller », précise monsieur Bolduc.
Salomé Nyirarukundo (Photo courtoisie)
Nyirarukundo avait remporté les éditions de 2018 et 2019. Dans cette dernière course, elle avait réalisé le record du parcours en 2 h 38 min et 16 secondes, une semaine après avoir gagné le Marathon de Montréal.
« Je m’attends à voir des temps dans les 2 h 40 min chez les femmes », prédit Sébastien Bolduc.
Retour des autres épreuves
Le Marathon de Rimouski présentera de nouveau les épreuves du demi-marathon (21,1 km), celles du 10, 5 et 1 km ainsi que le Pace du bonheur, une course non compétitive où les participants effectuent le trajet de 42,2 kilomètres en huit heures, à la marche ou à la course, pour le simple plaisir, sans bourse ni récompense de performance.
Le départ du 5 kilomètres, en 2024, au Marathon de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Sanctionné niveau OR par la Fédération québécoise d’athlétisme et certifié par Athlétisme Canada, le Marathon de Rimouski servira de nouveau de temps de qualification pour les marathons d’envergure de Boston et de New York.
Revivre le suspense de 2024
Avec un contingent relevé de coureurs inscrits en 2025, le Marathon de Rimouski pourrait revivre l’intensité de sa finale historique de l’an dernier.
En 2024, dans la fin de course la plus serrée en 20 ans, le Montréalais François Jarry avait remporté un deuxième titre au 42,2 km avec un chrono de 2 h 31 min et 11 s, devançant Anthony Larouche de Québec et le Marocain Ahmed Mainy par seulement trois et huit secondes.
Derrière ce trio, Samuel Saint-Antoine, de Mont-Saint-Hilaire, avait raté le podium par seulement 23 secondes.
Des coureurs arrivent au fil d’arrivée du Marathon de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Moins inquiétée chez les dames, Roxanne Breton, de Québec, a gagné la course de Rimouski avec un temps de 3 heures, 2 minutes et 55 secondes, surpassant Joanie Charland de Longueuil et Ana Matkovic de Boischatel par sept et 14 minutes. Néophyte en athlétisme, Breton a commencé à courir pour le plaisir en 2022.
Marc-Antoine Senneville de Trois-Rivières et Marianne Boivin de Pont-Rouge (demi-marathon), Philippe Brochu et Nayeli Lapierre de Québec (10 km), Isaac Sirois de Sainte-Luce et Rose-Marie Michaud de Saint-Anaclet (5 km), ainsi que Liam Dion de Saint-Cyprien et Julianne Turgeon de Rimouski (1 km), sont les tenants des autres titres en jeu.
La Ville de Mont-Joli a reçu une délégation d’Investissement Québec, dont son vice-président aux Investissements directs étrangers, Daniel Sylverman, le 26 août dans le but de valoriser les nombreuses opportunités que son parc industriel est en mesure d’offrir aux entreprises.
Au cours de cette rencontre, le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, a fait valoir les multiples atouts de la ville et son parc industriel, qu’il s’agisse de son emplacement géographique stratégique à proximité de l’aéroport et des possibilités d’investissements pour les secteurs stratégiques de l’économie locale et nationale.
« On travaille avec Investissement Québec depuis plus d’un an pour mettre en valeur les atouts de notre parc industriel. M. Sylverman a démontré beaucoup d’intérêt pour l’aéroport régional qui est tout près et par l’intermodalité historique de la ville avec le train, le bateau (Matane), l’autoroute 20, le chemin de fer. Il s’est montré intéressé au développement du parc et à son historique militaire. Mont-Joli, avec son parc industriel de 12 millions de pieds carrés, pourrait permettre au Québec de tirer son épingle du jeu au plan fédéral », rapporte monsieur Soucy.
Une rencontre positive
Le maire mentionne que le représentant d’Investissement Québec est reparti, enchanté de sa visite à Mont-Joli.
« Nous sommes très positifs. Nous semons des graines qui devraient nous permettre de récolter plus tard ».
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Des opportunités
Le maire Soucy mentionne que le terrain vierge du parc industriel offre énormément de possibilités.
« La force de notre parc industriel, c’est qu’il est possible d’y produire de l’électricité à proximité. Il y a une quinzaine d’années, Hydro-Québec a décidé de fermer les centrales Mitis 1 et Mitis 2 parce qu’elle avait un surplus d’énergie. À l’époque, elle produisait 10 MW. On estime qu’on pourrait aller chercher jusqu’à 15 MW avec une modernisation des installations. L’apport en électricité est un enjeu pour développer des parcs industriels. Sans énergie, c’est impossible de développer un parc industriel parce que ça n’attire pas les investisseurs ».
Les propriétaires du Centre de plein air du grand Lac Ferré à Saint-Narcisse-de-Rimouski accueillent le Club de voile de Rimouski, les 6 et 7 septembre, pour une initiation à la pratique de la voile sur dériveur.
Cet évènement est offert au grand public pour s’initier à la pratique de la voile sur dériveur. Les gens pourront faire de la voile libre sur un dériveur ou embarquer sur un dériveur accompagné d’un animateur ou d’un instructeur de voile certifié.
Pour les deux journées, l’accueil des participants se fera à 9 h 30 et les sorties d’initiation auront lieu à 10 h 30, 11 h 15, 13 h, 14 h 15 et 15 h.
L’activité est gratuite et il n’est pas nécessaire de réserver.
Portes ouvertes
Le Centre de plein air du grand lac Ferré profite de l’événement pour tenir une journée portes ouvertes avec un accès gratuit au site au grand public. Une boite sera installée sur place pour permettre aux participants de faire une contribution volontaire. Les fonds serviront au développement de l’École de voile du Bas-Saint-Laurent.
Il y aura un service de restauration sur place de 11 h 30 à 14 h.
Le Centre de plein air du grand lac Ferré est situé au 971, route Taché, à Saint-Narcisse-de-Rimouski.
La MRC de La Matapédia et la SADC de La Matapédia annoncent l’ouverture de la période d’inscription en vue du prochain Salon des artistes et des artisans de La Matapédia qui aura lieu les 15 et 16 novembre prochain à la salle communautaire d’Amqui.
Les personnes souhaitant s’inscrire doivent se procurer le formulaire d’inscription sur le site Internet de la MRC de La Matapédia (www.mrcmatapedia.qc.ca) ou sur la page Facebook du Salon.
Elles peuvent aussi obtenir la documentation en communiquant directement avec les organisateurs de l’événement.
Informations supplémentaires
La date limite pour faire parvenir le dossier d’inscription est le 30 septembre 2025. Le paiement total de l’inscription doit obligatoirement être transmis en même temps que le formulaire.
Les personnes souhaitant des informations supplémentaires peuvent s’adresser à Madame Karine Lévesque, conseillère en développement culturel à la MRC de La Matapédia, membre du comité organisateur, au 418 629-2053, poste 1036 ou à culture@mrcmatapedia.quebec.
La Ville de Rimouski amorce le processus visant l’adoption d’un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) pour permettre la construction de deux immeubles de trois étages, totalisant 12 unités résidentielles, sur le boulevard Saint-Anne à Pointe-au-Père.
Les promoteurs du projet sont Christophe Malouin et Pierre-Luc Proulx.
Ils ont soumis à la Ville une demande d’approbation relative à un projet particulier qui déroge à certaines normes du Règlement de zonage soit : le nombre de bâtiments principaux autorisés sur un même terrain; le nombre d’étages autorisés; le nombre de logements autorisés; les escaliers extérieurs ouverts menant aux étages supérieurs; la bande de verdure entre une aire de stationnement de plus de cinq cases et une ligne latérale et le nombre d’aires de stationnement.
Le maire de Rimouski, Guy Caron, rappelle que la Ville a adopté, en janvier 2023, le Plan de lutte contre la pénurie de logements, notamment en misant sur la construction de 2 500 unités de logement dans les prochaines années.
Recommandé par le CCU
Le projet particulier a été soumis au comité consultatif d’urbanisme (CCU) de la Ville, le 12 août. Ce dernier recommande au conseil municipal de l’accepter sous certaines conditions.
Le conseil municipal a donc adopté, aux fins de consultation publique, un premier projet de résolution en vue d’approuver, le PPCMOI. Une consultation publique aura lieu à une prochaine séance du conseil.
Des projets intéressants
Ce projet suit le même cheminement que ceux de la conversion de l’ancien bar Le Campus en logements étudiants et de la construction d’un bâtiment résidentiel de 15 logements au 266, rue Saint-Germain Est par les Immeubles DTM.
« Ce sont de beaux projets intéressants et qui évoluent. Le PPCMOI est une étape assez fréquente pour ces projets résidentiels privés. Ce sont des projets qui vont ajouter quelques dizaines d’unités de logement sur le territoire de la Ville », indique monsieur Caron.
La réforme du régime d’assurance-emploi est toujours un enjeu d’actualité que le député bloquiste du comté de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine, Alexis Deschênes, aimerait régler une fois pour toutes.
Même si les problèmes liés à l’assurance-emploi résonnent dans la tête des gens comme une situation créée par le gouvernement conservateur de Stephen Harper, il faut remonter dix ans auparavant, lors de l’ère de Jean Chrétien, pour constater les premiers grands changements au régime d’assurance-chômage, alors rebaptisé assurance-emploi.
Si le gouvernement libéral de l’époque avait grandement changé les règles du régime, notamment en abaissant les revenus assurables à 55 %, d’autres réformes et modifications viendront toucher directement les travailleurs saisonniers, surtout au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. On peut penser à l’augmentation du nombre d’heures minimales pour se qualifier à l’assurance-emploi. Malgré la promesse de « réparer » le tout, le gouvernement de Justin Trudeau n’aura jamais ramené le régime là où il était il y a 30 ans.
Maintenir la pression
Pour le député actuel, Alexis Deschênes, il faut maintenir la pression sur le gouvernement fédéral.
« Aujourd’hui, on ne parle plus seulement des prestataires d’assurance-emploi, mais bien des employeurs. Il en va de la compétitivité de nos entreprises. »
Alexis Deschênes donne l’exemple d’une entreprise qui œuvre dans la transformation des produits de la mer.
(Photo: Pierre Michaud-archives)
« Si pour une raison ou une autre, il y a moins de crabes une année, la conséquence est qu’il y a moins d’ouvrage pour ses travailleurs. Et ce qu’on remarque dans notre région est que ces employeurs vont embaucher leurs gens pour une période supérieure à celle dont ils en ont besoin simplement pour permettre aux travailleurs d’avoir suffisamment d’heures pour se qualifier à l’assurance-emploi. »
Ce qui fâche le député est le fait que les employeurs se retrouvent à compenser pour un régime trop rigide, et ce, même s’il y a des surplus dans les coffres.
« Le système canadien est l’un des moins généreux en Occident. On redonne à peine 66 % du salaire contrairement à 80 ou même 90 % dans certains pays d’Europe. Il faut que nos travailleurs puissent y accéder plus facilement et qu’ils en retirent davantage. On doit avoir un minimum de 35 semaines, ce qui permettrait tout le temps de faire ses heures. »
Quant à savoir si un travailleur devrait combler le reste de l’année en occupant un autre emploi, Alexis Deschênes n’est pas contre l’idée si certaines personnes veulent améliorer leur sort, mais l’idée générale est de ne pas voler la caisse de l’assurance-emploi qui est remplie par les travailleurs et les employeurs pour l’utiliser à d’autres fins décidées par le gouvernement.
Un des deux hommes arrêtés le 1er mai 2024 à la suite de trois perquisitions dans le secteur de la 6e rue Est à Dégelis, Keven Côté-Paradis, 31 ans, de Lejeune, était de retour à la Cour lundi à Rivière-du-Loup pour disposer de ses dossiers avec une réponse à l’accusation avant le procès, mais le tout a été reporté à ce jeudi 4 septembre.
Les policiers de la MRC Témiscouata, en collaboration avec la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, ont procédé le 1er mai 2024 à trois perquisitions qui ont permis de saisir :
Environ 50 grammes de cannabis illicite ;
Environ 40 grammes de cocaïne ;
Environ 100 graines de cannabis ;
Un certain montant d’argent comptant ;
Divers équipements servant au trafic de stupéfiants ;
1 arme prohibée ;
1 véhicule Chevrolet Colorado 2017 à titre de bien infractionnel
(Photo courtoisie)
En liberté depuis le 6 mai 2024
Côté-Paradis a été remis en liberté sous conditions le 6 mai 2024. Il a comparu une première fois le 2 mai pour faire face à des accusations en matière de stupéfiants. Il est demeuré détenu avant de revenir au tribunal le 3 mai pour son enquête sur remise en liberté qui avait alors été remise au 6 mai. Il a donc été détenu du 1er au 6 mai.
La SQ signale que ce sont des informations reçues du public qui ont permis de mener à bien cette opération.
Les activités du Club Gigus reprennent pour la saison automnale à Rimouski. Il sera possible de pratiquer la gigue avec des groupes de différents niveaux, dès le 15 septembre.
Toute personne de 12 ans et plus peut s’initier à cette danse traditionnelle. Club Gigus offre des cours dans l’Est-du-Québec depuis 2023.
« Nous avons maintenant un groupe pour les habitués qui sont là depuis le début. Ça gigue en masse à Rimouski. Il y a aussi la possibilité pour les débutants de commencer », indique la codirectrice et cofondatrice, Yaëlle Azoulay.
La pratique de la gigue permet de partager une tradition dans le plaisir.
« Comme c’est le cas avec beaucoup d’autres loisirs, une grosse partie du plaisir est de se retrouver en gang pour s’amuser en faisant la même chose tous ensemble. »
Les cours de Club Gigus s’adressent aux 12 ans et plus. (Photo courtoisie)
Les participants apprendront les bases du vocabulaire de la gigue, l’improvisation et de petites séquences dans le plaisir, le rythme et le jeu.
« La gigue québécoise est axée sur le rythme, mais aussi sur la relation avec la musique qui est très importante dans les cours de gigue. Ce n’est pas une danse figée. On ne danse pas comme on dansait il y a 100 ans. Elle a évolué et elle s’est transmise de génération en génération comme n’importe quelle autre forme de patrimoine vivant », souligne madame Azoulay.
Un bon exercice
Les intéressés n’ont pas besoin de souliers particuliers pour venir au cours.
« On apporte sa propre couleur. C’est un exercice super cardio. C’est donc une façon de rester en forme. Nous trouvons que c’est une belle forme de danse et elle s’inscrit à l’intérieur de la grande famille du patrimoine vivant. C’est important d’être conscient de toutes ces belles choses qui existent et qui sont propres à la culture du Québec », explique Yaëlle Azoulay.
Les cours se tiendront, les lundis, au centre communautaire du district Nazareth à Rimouski. Il est possible de s’inscrire au www.clubgigus.com.
Les curieux sont les bienvenues afin de participer au premier cours gratuitement.
Le Matanais Tomas Gagné a été sélectionné pour faire partie de la formation des Saguenéens de Chicoutimi au terme d’un camp d’entraînement concluant.
L’appel a été logé au cours de l’été.
« J’espérais que ça arrive parce que j’ai énormément travaillé pour ça. Donc quand j’ai reçu l’invitation, j’étais très heureux. À partir de ce moment-là, je me disais que j’avais tout à gagner et rien à perdre, donc ça m’a aidé à mettre le stress de côté. En plus, l’organisation nous a mis en confiance dès les premières heures », explique Tomas Gagné.
Le principal intéressé a joué trois demi-matchs préparatoires contre Baie-Comeau et Rimouski. « J’étais fier de ma performance et j’ai réussi à démontrer ce que j’étais capable de faire », ajoute-t-il.
Le jeune gardien de buts a ainsi convaincu le personnel d’entraîneurs de lui faire une place pour la saison 2025-2026. Lors d’un match présaison contre l’Océanic, Tomas Gagné n’a donné qu’un seul but sur 52 lancers.
Lors d’un match présaison contre l’Océanic, Tomas Gagné n’a donné qu’un seul but sur 52 lancers. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Selon lui, son calme est un de ses atouts majeurs.
« Chaque match, mes coéquipiers peuvent compter sur moi pour donner mon maximum. Je vais me battre pour chaque rondelle afin d’être le premier à aller la chercher. Je veux amener une confiance et un calme à mes coéquipiers en zone défensive. Je ne serai pas ce genre de gardien qui s’amuse à jongler avec la rondelle. »
C’est donc une nouvelle aventure qui débute pour le Matanais qui aura le rôle d’épauler le gardien partant de la formation, Raphaël Précourt. Il fait partie du trio de gardiens qui entameront la saison en compagnie de Mathias Hernandez.
Bagage d’expérience
Le gardien a déjà un impressionnant bagage d’expérience malgré son jeune âge.
Il a évolué au sein des Grads de Navan (Ottawa) dans la Central Canadian hockey league où il a conservé une moyenne de 3.02 au cours de la saison régulière et 2.82 pendant les séries éliminatoires.
Auparavant, il a fait partie des Albatros/Océanic dans la catégorie Bantam AAA. Il a également pu perfectionner son art au cœur de de l’Académie internationale de hockey Le Sommet.
Tomas a aussi eu l’occasion de défendre les couleurs des Sieurs de Matane en début de parcours.
Atteindre la Ligue de hockey junior Maritimes Québec était l’un de ses objectifs. C’est maintenant chose faite.
« Je cherche à m’établir comme un bon gardien dans la ligue, mais si je me projette dans l’avenir dans quelques années, j’aimerais intégrer un programme dans une université américaine », conclut-il.