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Diocèse de Gaspé : action collective autorisée

L’action collective contre le diocèse de Gaspé a été autorisée par le juge Damien St-Onge, de la Cour supérieure du Québecce jeudi 6 août.

En juin l’an dernier, les cabinets Bellemare avocats et Lambert avocats avaient déposé trois demandes d’autorisation d’action collective contre les diocèses de Gaspé, de Rimouski et de Rouyn-Noranda. La Cour n’a pas encore statué pour les deux autres.

En Gaspésie, la demande vise à obtenir réparation pour des agressions sexuelles. Celles-ci auraient été commises par des membres du clergé ou d’autres personnes sous l’autorité de l’Église catholique depuis la création du diocèse de Gaspé, le 5 mai 1922.

Les défendeurs sont précisément la Corporation épiscopale Catholique Romaine de Gaspé et l’Évêque catholique romain de Gaspé. En réponse aux allégations, le diocèse de Gaspé avait indiqué l’an dernier reconnaître leur gravité et prendre la situation très au sérieux.

« Le diocèse de Gaspé entend coopérer pleinement avec les autorités civiles et ecclésiastiques et prendre les mesures appropriées, sachant que la protection des victimes est une priorité pour nous. »

À Radio-Canada, l’avocat Marc Bellemare avait estimé que les montants des réclamations pourraient tourner autour de 150 000 $ par victime, pouvant même aller jusqu’à 250 000 $ selon la gravité du traumatisme.

Des centaines de personnes pourraient être touchées. Le diocèse de Gaspé comprend l’ensemble de la péninsule gaspésienne, incluant les Îles-de-la-Madeleine. Une trentaine de présumées victimes ont rejoint l’action collective jusqu’à maintenant, rapportent le Journal de Québec et Radio-Canada.

D’autres pourraient s’ajouter. Des avis publics seront publiés dans différents quotidiens nationaux et des hebdomadaires régionaux.

Plaintes et rumeurs

Deux demandeurs figurent au dossier. Le premier n’avait que cinq ans lors des faits allégués. Ceux-ci remontent à 1953 environ.

L’abbé Alphonse Anctil aurait tiré avantage de son statut pour isoler le jeune garçon. Il aurait commis des abus sexuels à son endroit, sous prétexte de le confesser en privé. Les abus auraient perduré pendant 5 ans, environ une fois par semaine.

« Les plaintes et rumeurs concernant l’abbé Anctil n’ont pu faire autrement que d’en venir aux oreilles des défenderesses », soutiennent les avocats dans leur demande d’action collective. Le tout serait survenu dans la localité de Saint-Maurice-de-l’Échouerie, faisant maintenant partie de Gaspé.

Des centaines de personnes seraient touchées, selon les avocats des demandeurs. (Photo archives)

Le second demandeur, lui, était enfant de chœur et âgé de 8 ans au moment des faits reprochés, vers 1966. Il servait la messe à tous les jours.

L’abbé Wilfrid Provencher aurait tiré avantage de son statut d’abbé pour isoler le demandeur, commettre des agressions sexuelles à son égard. Les événements se seraient produits à Cloridorme.

Les abus auraient perduré pendant environ trois ans et presque à tous les jours. Ils n’auraient cessé que lorsque le demandeur aurait décidé d’arrêter de servir la messe en raison des agissements de l’abbé Provencher, lit-on dans la demande d’action collective.

Les abus auraient d’ailleurs déjà été soulevés en 1995, mais sans avoir de suite. Selon les cabinets d’avocat, « d’autres jeunes ont indéniablement été abusés », d’où la démarche entamée l’an dernier.

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Canicule au Bas-Saint-Laurent : prudence et vigilance

Le temps chaud et humide persistera au moins jusqu’à mardi au Bas-Saint-Laurent. Environnement Canada prévoit que le mercure dépassera les 30 °C, avec des valeurs d’humidex frôlant les 40.

Selon les prévisions, les températures devraient commencer à diminuer à partir de mercredi, tout en demeurant supérieures aux normales saisonnières.

La Direction de la santé publique du Bas-Saint-Laurent rappelle l’importance de s’hydrater régulièrement, même sans ressentir la soif, de limiter les efforts physiques, de passer quelques heures par jour dans un endroit frais ou climatisé, de garder fenêtres et rideaux fermés pendant la journée et de ventiler les résidences durant la nuit, lorsque la température le permet.

Pour sa part, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) signale un indice de danger d’incendie très élevé pour la fin de semaine dans les secteurs de Rimouski et de La Matapédia, et extrême dans ceux du Kamouraska, du Témiscouata et de la Gaspésie.

Elle invite la population à n’allumer des feux qu’en utilisant des installations réglementées munies d’un pare-étincelles.

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Souveraineté 2.0

Fiori et Foglia nous ont quittés à quelques semaines d’intervalles. Des géants souverainistes qui ont marqué des générations. Pendant que la nostalgie du rêve de la souveraineté s’empare de plusieurs et que les hommages fusent de toute part, on observe aussi quelque chose d’inattendu.

L’opinion de Carol-Ann Kack

Pendant que la nostalgie du rêve de la souveraineté s’empare de plusieurs et que les hommages fusent de toute part, on observe aussi quelque chose d’inattendu. La jeunesse québécoise semble prendre un élan souverainiste, mais dans leur cas, ce n’est pas par nostalgie.

Un sondage Léger révélait, en juin dernier, que 48 % des jeunes de 18 à 34 ans sont séduits par l’idée de l’indépendance.

Ce n’est pas rien, l’appui des jeunes à la souveraineté est plus fort que dans toutes les autres tranches d’âges, pour lesquels le OUI varie de 28 à 35 %. C’est une situation qui n’a pas été vécue depuis le référendum de 1995.

Pour celles et ceux qui souhaitent voir le pays exister avant la fin de leur vie, ces chiffres ont de quoi réjouir. Il faut toutefois s’intéresser à ce qui se passe chez les plus jeunes. Les raisons de rêver à la souveraineté chez les jeunes ne sont pas nécessairement les mêmes qui ont pu soulever les passions par le passé.

Les enjeux touchant la protection de la langue et le sentiment de menace à la culture ne prédominent pas chez eux. Pas par refus ou par déni de l’histoire, mais simplement parce que la réalité, les enjeux et les préoccupations ont évolué.

Une constante persiste toutefois. Le désir que le Québec puisse exprimer son identité unique et qu’il soit maitre de ses lois, ses impôts et ses frontières afin d’agir en toute liberté.

Nouveaux artistes indépendantistes 

Je trouve intéressant de regarder ce qui se passe sur la scène culturelle pour comprendre ce qui se passe au niveau du discours souverainiste. Les artistes sont des vecteurs importants de causes ou de luttes sociales.

Justement, certains artistes actuels mettent de l’avant l’identité québécoise et la souveraineté, mais avec de nouveaux angles : Jérôme 50, Émile Bilodeau, et plus récemment, le jeune rappeur Kinji00 et son frère Ib66.

Jérôme 50 aux Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Pendant que Jérôme 50, avec sa chanson bien connue Tokébakicitte, aborde avec humour, quoiqu’un peu cinglant, le racisme qui existe au Québec avec l’usage de cette expression, Émile Bilodeau, sur la même thématique, évoque dans Jeme souviens : « Si un jour ma fille se fait enseigner la Révolution tranquille par une femme voilée […], on va le savoir : le racisme a toujours eu tort. ».

Les deux jeunes rappeurs de Gatineau, Kinjii00 et Ib66, assument, sans aucun malaise, l’usage du franglais pour rapper leur amour du Québec qu’ils souhaitent voir devenir pays.

Ils font même une collaboration avec un artiste anglophone sur une pièce de leur album. Ils disaient récemment en entrevue : « Les artistes qui rappent en anglais représentent la ville, la province et notre culture autant que nous. ».

Est-ce qu’on aurait pu entendre ces propos dans la conjoncture des années 70-80 venant d’un chanteur souverainiste ? Je ne crois pas. Toujours sur le thème de la langue, l’artiste de la Capitale-Nationale Jérôme 50 a récemment publié un dictionnaire qui s’appelle le « Dictionnaire du chilleur ».

L’ouvrage répertorie le langage oral des jeunes Québécois d’aujourd’hui, nourri par les influences de l’anglais, du créole haïtien, de l’arabe et de l’argot français. On pourrait dire que de tout ça est assez « libéral », non ? Sont-ils moins souverainistes parce qu’ils ont une vision interculturelle du Québec ?

Souverainisme à plusieurs visages

Ils osent réinventer notre langue, parler des peuples autochtones, de capitalisme et de racisme. Ils rêvent d’un pays qui n’est pas celui auquel on rêvait il y a 30 ans. Ils ne le rêvent possiblement pas pour les mêmes raisons.

Ils ne sont pas la représentation de l’ensemble du mouvement souverainiste, évidemment, mais ils représentent une partie de la population dont nous aurons besoin lorsqu’il sera le temps de dire OUI. Vous aurez compris que j’en fais partie.

Le souverainisme a plusieurs visages, nous gagnerons à nous parler pour avancer.

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Bois d’oeuvre : les députés saluent l’investissement d’Ottawa

Le député bloquiste Alexis Deschênes et la caquiste Maïté Blanchette Vézina saluent tous deux le soutien à l’industrie du bois d’œuvre annoncée en début de semaine par le premier ministre Mark Carney.

Ce dernier a annoncé mardi jusqu’à 1,2 milliard de dollars pour soutenir l’industrie du bois d’œuvre canadien.

Une somme de 700 millions est consentie en garanties de prêt pour alléger les pressions actuelles que subit le secteur du bois d’œuvre, mais aussi un investissement de 500 millions pour dynamiser la diversification des produits et des marchés.

Le Bloc québécois dit d’emblée se réjouir que le gouvernement fédéral réalise enfin l’ampleur de la crise que traverse ce secteur névralgique, mais déplore une réaction qualifiée de tardive et de trop modeste.

« Je salue que le premier ministre soit à l’écoute de nos demandes, comme il l’a été pour la gestion de l’offre, mais je souligne que ces mesures ne sont pas à la hauteur des besoins de l’industrie et que les garanties de prêts seront essentiellement à coût nul. Le plafond de 700 millions de dollars en garantie de prêts doit être haussé », soutient le député de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine-Listuguj.

Le député fédéral Alexis Deschênes (Photo courtoisie)

Alexis Deschênes indique de surcroît qu’en comparant ces annonces aux mesures massives déployées pour l’industrie automobile ou l’acier, l’industrie forestière est loin de recevoir le même degré de considération.

« Alors que le commerce mondial se transforme en profondeur, le Canada ne peut se permettre de négliger l’un de ses secteurs les plus enracinés, qui emploie des dizaines de milliers de personnes dans des régions souvent oubliées par Ottawa. »

De bon augure

Par ailleurs, Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, indique que les mesures annoncées sont de bonnes nouvelles.

La députée de Rimouski et ministre des Ressources naturelles et des Forêts du Québec, Maite Blanchette Vézina (Photo La Presse Canadienne- Jacques Boissinot)

Elle précise en outre avoir interpellé directement le ministre fédéral des Ressources naturelles, Timothy Hodgson, en juillet, pour faire valoir les besoins des communautés forestières, et que la CAQ a investi plus de 1,6 milliard pour soutenir ce secteur.

« Au Québec, on est en première ligne. On produit près du tiers de tout le bois d’œuvre au Canada. Nos régions vivent de cette industrie et beaucoup d’emplois en dépendent […] Maintenant, il faut que l’argent fédéral arrive rapidement sur le terrain. Et il faut, une fois pour toutes, régler le conflit sur les tarifs du bois d’œuvre. Entretemps, nous travaillons à moderniser le régime forestier et nous continuons notre travail pour diversifier nos marchés », conclut-elle.

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La balle est dans le camp des chasseurs

Les chasseurs d’orignaux qui pratiqueront leur activité sur la zec Bas-Saint-Laurent auront le choix de protéger ou non la femelle, même si le Plan de gestion du ministère responsable de la Faune permet une chasse permissive des trois segments du troupeau.

Les zecs Owen et Chapais pourraient adopter la même mesure de protection de l’espèce.

La ZEC-BSL initie ce plan B, en réaction au refus de Québec d’accorder la protection de l’orignal sans bois en 2025 par une chasse restrictive, avec possibilité de permis pour la femelle.

La balle sera donc dans le camp des chasseurs d’orignaux, assurément de la ZEC-BSL, lors de la prochaine saison 2025.

Une liberté de choix volontaire qui vise essentiellement à protéger volontairement la femelle orignal et à assurer une plus grande pérennité du cheptel. Ledit plan sera soumis aux deux autres zecs de la zone 2.

Chasseur Responsable de la Faune

Ce choix se définit par le nouveau programme « Chasseur Responsable de la Faune » (CRF), qui s’ajoute à « Chasseur Responsable Reconnu » (CRR), initié en 2022.

Ce dernier incite les chasseurs à un meilleur usage de leur engin de chasse, pour une précision accrue du tir et éviter la perte d’un grand gibier.

À chaque visite à un club de tir, le membre CRR s’inscrit au tirage des grands prix de 25 000 $, en produits applicables sur la ZEC-BSL seulement.

Le président de la ZEC-BSL, Guillaume Ouellet (Photo courtoisie)

L’objectif de CRF est de protéger volontairement la femelle orignal en 2025, même si le Plan de gestion du ministère permet une chasse permissive.

« La récolte de la femelle est maintenue. Ce sont les chasseurs d’un même groupe qui décideront ensemble, avant la période de la chasse, arc-arbalète et arme à feu, d’épargner la femelle, et d’opter pour la récolte du mâle », avait fait savoir le président de la ZEC-BSL et porte-parole des trois zecs de la zone 2, Guillaume Ouellet.

Pas de chicane

Les partenaires du groupe de chasseurs devront remplir un formulaire de couleur verte, qui identifiera leur choix. Le document sera visible dans les véhicules des chasseurs CRF.

Pour favoriser la récolte du mâle orignal, les membres des groupes inscrits CRF auront la chance de gagner un chèque-cadeau individuel, de la valeur du forfait orignal. Un second tirage permettra à tout groupe de chasseurs non inscrits au CRF de gagner une multitude de prix divers. Et trois chasseurs de la relève inscrits au CRF gagneront leur engin de chasse.

« Pas question de diviser les chasseurs en clans. Je ne veux pas de chicane », clame Guillaume Ouellet.

L’entièreté du programme « Chasseur Responsable de la Faune » sera connue à la fin août. Début septembre, la ZEC-BSL lancera une campagne de sensibilisation avec un dépliant d’information et des affiches sur son territoire : « Le mâle c’est le trophée, la femelle c’est l’avenir. Choisis ton impact ».

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Prolongement de la 20 : la MRC de Rimouski-Neigette dit non

La MRC de Rimouski-Neigette a fait officiellement savoir qu’elle n’offre pas son soutien au Comité pour le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic, invoquant « l’absence de projets concrets ou d’avancées tangibles dans ce dossier ». La position des élus provoque la grogne du comité citoyen.

Dans une lettre signée par le préfet Francis St-Pierre, la MRC explique qu’elle ne peut «malheureusement pas donner une suite favorable» à la demande du comité citoyen.

Tout en reconnaissant que « la réalisation de ce tronçon pourrait contribuer à améliorer la sécurité routière », le conseil des maires demeure « attentif à l’évolution de ce projet » et promet de « reconsidérer sa position lorsque des éléments plus précis seront déposés ».

Cette réponse suscite l’indignation de la porte-parole du Comité pour le prolongement de l’autoroute 20. « Ce qui est bizarre dans la lettre, c’est que le préfet dise qu’il y a absence de projet concret ou d’avancées tangibles, soulève Blandine Michaud. Le projet de l’autoroute est pourtant déjà dans le PQI [programme québécois des infrastructures]. »

Dossier polarisant

Le préfet défend sa position en expliquant que la discussion sur ce dossier n’a pas encore eu lieu au conseil des maires. « Il manquait trois élus autour de la table et la discussion n’avait pas été faite », précise Francis St-Pierre, ajoutant que la question sera abordée à l’automne.

Selon lui, le silence de la MRC ne signifie pas une opposition au projet. « Si le conseil des maires ne s’est pas positionné, ça ne veut nécessairement pas dire qu’il est contre», précise l’élu, qui affirme avoir « souvent fait des interventions pour dire qu’on en avait besoin ».

Le préfet de la MRC de Rimouski-Neigette et maire de Saint-Anaclet, Francis Saint-Pierre. (Photo courtoisie)

Le projet de prolongement de l’autoroute 20, qui relierait Notre-Dame-des-Neiges au Bic sur 47 kilomètres, figure effectivement au programme québécois des infrastructures. Selon monsieur St-Pierre, le gouvernement s’est engagé à réaliser les études et il soupçonne qu’elles se feront une fois les travaux de l’autoroute 85 complétés.

La porte-parole du comité citoyen déplore néanmoins le manque de leadership politique dans ce dossier qu’elle qualifie de « critique et urgent ».

Elle pointe du doigt l’absence de consensus à la Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent et le manque d’unité des représentants politiques pour faire avancer ce projet d’infrastructure majeur.

À deux vitesses ?

Le refus de la MRC de Rimouski-Neigette d’appuyer le prolongement de l’autoroute 20 soulève encore une fois des tensions quant au développement des infrastructures routières dans la région.

Le Comité pour le prolongement de l’autoroute 20 dénonce les inégalités de traitement dans les projets routiers régionaux. Pour ses membres, ce dossier illustre les inégalités de traitement entre les secteurs est et ouest de Rimouski. 

La porte-parole du comité citoyen accuse la MRC de faire preuve de « deux poids deux mesures entre l’est et l’ouest de Rimouski ». 

La porte-parole du Comité pour le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski, Blandine Michaud. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Blandine Michaud dénonce ce qu’elle perçoit comme un manque d’équité dans le traitement des dossiers routiers, estimant que la MRC est uniquement intéressée par le projet d’élargissement de l’autoroute 20 entre Mont-Joli et Rimouski. « La MRC de Rimouski regarde son nombril », lance-t-elle sans détour.

La résidente de Saint-Fabien cite en exemple la différence de traitement médiatique entre les accidents mortels survenus de part et d’autre de la ville. 

Elle déplore le fait que le décès d’Arianne Dubé sur l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli a mobilisé le milieu politique, alors que celui de Brian Fournier sur la route 132 au Bic n’a suscité aucune « récupération politique », selon ses mots.

Priorités questionnées

De l’avis de madame Michaud, cette disparité se reflète également dans les priorités gouvernementales. 

Pendant que la Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL) milite pour l’ajout de voies de dépassement entre Mont-Joli et Rimouski, le projet d’autoroute entre Trois-Pistoles et Rimouski peine à mobiliser les élus régionaux, toujours selon elle.

« Quand on regarde ce que ces gens-là sont capables de faire pour pousser le dossier de Mont-Joli-Rimouski, pourquoi se cachent-ils derrière leur bureau concernant le prolongement de l’autoroute entre Rimouski et Trois-Pistoles? », s’interroge Blandine Michaud.

L’intersection menant à l’autoroute 20 à Notre-Dame-des-Neiges. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les chiffres sur la circulation alimentent également la controverse.

Selon la porte-parole du comité, il y a beaucoup plus de trafic sur la route 132 que sur les tronçons d’autoroute actuels, remettant ainsi en question la priorité accordée aux voies de dépassement à l’est de Rimouski.

Leadership politique défaillant

Le comité citoyen pointe du doigt ce qu’il perçoit comme un manque de leadership politique.

« Ce n’est pas le maire de Saint-Fabien [Mario Beauchesne] qui va faire avancer le dossier, croit la porte-parole. Ça va prendre quelqu’un qui se tient debout!» 

Madame Michaud regrette l’absence d’un porteur de dossier comparable à l’ancien maire de Rimouski, Michel Tremblay, qui avait fait « débloquer l’autoroute à Rimouski » dans les années 1990 à 2000.

De son côté, le préfet de la MRC de Rimouski-Neigette assure travailler activement dans le dossier.

En juillet, près de 200 personnes se sont mobilisées pour réclamer le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« Pour madame Michaud, quand je ne passe pas dans les médias, je ne travaille pas, se défend France St-Pierre. Il y a 90% de mon travail dont personne n’entend parler, comme quand je travaille à asseoir des gens ensemble. Quand je parle avec un directeur régional, peu importe le ministère, je n’appelle pas les journalistes pour leur dire qui j’ai rencontré! Je ne fonctionne pas comme ça. J’ai un travail à faire, qui est beaucoup en coulisses, puis je le fais.»

Le préfet confirme que le gouvernement s’est engagé à actualiser les études du projet et maintient que les élus de sa MRC ne sont pas nécessairement opposés au prolongement de l’autoroute 20. Une position officielle de la MRC devrait être adoptée à l’automne, après discussion au conseil des maires.

Projet stratégique

Avec des projections démographiques favorables pour Rimouski-Neigette de plus 6,8% de croissance d’ici 2051, le prolongement de l’autoroute 20 représente un enjeu stratégique pour le développement régional, soutient Blandine Michaud.

Le comité citoyen estime que ce projet permettrait de détourner 80% du trafic de la route 132, améliorant significativement la sécurité routière dans le secteur.

Pour la porte-parole du comité, reste à voir si les élus régionaux sauront porter ce dossier qu’elle juge prioritaire et urgent auprès des instances gouvernementales.

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Matane et Témiscouata en plein contrôle 

Les Allées du Boulevard de Matane s’approchent à une victoire d’une place dans le carré d’as à la suite d’un gain de 11-6 à Edmundston, vendredi soir, dans une série quart de finale 3 de 5 de la Ligue senior Puribec. 

La formation matanaise a marqué quatre points en première manche, dont trois sur un circuit d’Olivier Sirois, et trois autres en deuxième pour prendre les devants 7-0 sur le Frontière FM qui a tenté une remontée, ramenant le pointage à 8-5 en 4e manche.

Olivier Sirois (Photo tirée de Facebook Les Allées du Boulevard)

Raphaël Bérubé a aussi connu un fort match avec 3 en 5 et trois points produits. Pour Edmundston, Patrick Morin a aussi trois coups sûrs.

Ce dernier, frappé pour sept coups sûrs et sept points en une manche et un tiers, encaisse la défaite. C’est François Durette, en relève à Louis-Félix Noël, qui est le lanceur gagnant. Le jeune gaucher a concédé trois points sur quatre coups sûrs en deux manches sur la butte. Maxime Gauthier est venu finir le travail lançant les deux dernières manches.

Matane prend les devants 2-0 dans la série qui va se poursuivre dimanche soir à Matane.

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Série Kamouraska / Témiscouata

À Saint-Pascal, les Braves Batitech du Témiscouata ont effectué une spectaculaire remontée en début de 7e manche pour arracher une victoire de 11-9.

Ils perdaient 9-6 avec deux retraits quand la remontée s’est amorcée. Un simple de Maxime Dugas a fait 9-7. Émilien Plouffe s’est amené en relève pour effectuer le dernier retrait, mais il a été accueilli par le circuit de trois points de Takuto Kanno donnant aux Braves l’avance par 10-9. Dany Paradis-Giroux a suivi avec lui aussi une longue balle.  

Takuto Kanno (Photo: Braves Batitech)

Trois circuits, ceux d’Enrick Jomphe, Émilien Plouffe et Cédric Lizotte, ont produit sept des neuf points des perdants. 

Ironiquement, c’est Patrick Ouellet, au monticule pendant une seule manche, qui remporte la victoire et c’est Kodai Kambara, qui a tout d’abord lancé cinq manches comme partant, qui récolte le sauvetage puisqu’il est revenu pour effectuer les trois derniers retraits la septième manche. 

De l’autre côté, Émilien Plouffe a subi la défaite puisqu’il est responsable des deux derniers points du Témiscouata. 

Au bâton, soirée de rêve pour Takuto Kanno qui a frappé deux doubles et un circuit faisant produire trois points, en plus de croiser le marbre trois fois. Samuel Pearson a également trois coups sûrs et trois points produits chez les vainqueurs.

Dans le camp adverse, Thomy Lévesque avec deux coups sûrs et quatre points produits ainsi qu’Enrick Jomphe avec deux coups sûrs et deux points produits ont aussi excellé.

Les champions en titre se retrouvent acculés au pied du mur tirant de l’arrière 2-0. La série se poursuivra dimanche soir au Parc des Braves.

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À l’horaire samedi

  • 19 h 00 Trois-Pistoles (Anthony Fournier) vs Rivière-du-Loup (David Métivier)

La série est égale 1-1

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Place au 14e Week-end des anciennes

C’est Noël avant le temps pour les amateurs de voitures anciennes avec la présentation du 14e Week-end des anciennes, présenté ce samedi 9 et dimanche 10 août, à la place des Anciens-Combattants de Rimouski.

Le comité organisateur devrait accueillir plus de 250 véhicules de plus de 25 ans. Des passionnés du Québec, du Nouveau-Brunswick et de l’état américain du Maine participeront à l’événement organisé par le Club de voitures anciennes Le Fiacre du Bas-Saint-Laurent.

Parmi les modèles à l’honneur cette année, le Week-end des anciennes célèbrera les 60 ans de la Ford Mustang, avec la participation annoncée d’une vingtaine de voitures grâce au Club Mustang du Bas-Saint-Laurent, ainsi que les 55 ans des Dodge Challenger, avec une dizaine de véhicules sur place.

Le public verra aussi des jeeps militaires, de vieux tracteurs et des engins stationnaires.

Spectacle et hommage

Les inscriptions ouvriront ce samedi 9 août, à 8 h 30, au coût de 10 $ par véhicule. Le comité compte sur une cinquantaine de bénévoles pour assurer le bon déroulement.

Ls membres des Années Jukebox promettent une soirée nostalgique. (Photo courtoisie)

En marge du Week-end des anciennes, le groupe Les Années Jukebox offrira le spectacle « Rétro-spective », le samedi 9 août à 19 h 30, à la Salle Desjardins-TELUS. La mise en scène est assurée par Marylène Thériault. 

Avant la représentation, un hommage sera rendu Jacques D’Anjou, fondateur de Remorquage Provincial Jacques D’Anjou en 1972.

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L’effet Victoria Mboko ressenti à Rimouski

La victoire de Victoria Mboko à l’Omnium Banque Nationale (OBN) a des échos jusque dans le Bas-Saint-Laurent. Aux Tennis de Rimouski, l’intérêt pour le sport risque d’augmenter, surtout du côté féminin. 

L’évolution de la jeune joueuse pendant le tournoi de Montréal a été suivie de près par les membres du club rimouskois. 

« Plus le tournoi avançait, plus les gens venaient nous voir pour discuter des résultats. Les bonnes performances des Canadiens ont contribué à l’ambiance. C’est un peu comme pour les Canadiens de Montréal en séries. Tout le monde en parle et ça devient plus tranquille quand ils sont éliminés. Cette année, on peut dire que Tennis Canada a remporté sa Coupe Stanley », compare le directeur et professionnel aux Tennis de Rimouski, André-Michel Proulx.

Une quarantaine de personnes se sont réunies au club, jeudi soir, pour assister à la finale entre Mboko et la Japonaise Naomi Osaka.

Des amateurs réunis aux Tennis de Rimouski pour visionner la finale de l’OBN. (Phot courtoisie)

« C’était un événement organisé à la dernière minute, mais la réponse a été super positive. Les participants étaient ravis et plusieurs m’ont dit qu’ils avaient apprécié l’initiative. C’est à refaire pour d’autres occasions », souligne le Rimouskois. 

Victoire pour le tennis féminin

Selon André-Michel Proulx, cette victoire va créer un véritable effet d’entraînement auprès des jeunes de la région. 

« Pour nous, c’est une occasion exceptionnelle de visibilité gratuite et ça rejoint directement un public que nous cherchons activement à développer, soit les jeunes filles. Il s’agit d’une priorité, autant pour nous que Tennis Canada. Ce le sera encore davantage dans les prochaines années. » 

André-Michel Proulx (Photo courtoisie Iften Redjah-FolioPhoto)

Pour l’instant, le ratio d’inscription est de 80 % de garçons par rapport à 20 % de filles aux Tennis de Rimouski. Il peut même descendre à 85-15 % pour certaines sessions. 

Exploit exceptionnel 

« C’est quelque chose d’assez exceptionnel de réaliser un tel exploit à seulement 18 ans pour Victoria Mboko. Nous risquons de voir plus de filles dans les groupes cet automne. L’un de nos objectifs, cette année, était justement de créer des groupes exclusivement féminins afin de favoriser leur intégration », ajoute le directeur et professionnel. 

Il soutient que cette victoire en est aussi une pour son sport partout au pays. 

Les inscriptions pour la session d’automne sont commencées depuis le 10 août aux Tennis de Rimouski. Les détails : www.tennisrimouski.com.

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L’Est-du-Québec peut-il rebondir ?

Malgré la faillite de Novarium, l’abandon de la zone d’innovation bleue et la dissolution de la Technopole maritime du Québec, l’Est-du-Québec a-t-il encore un avenir sur le plan maritime ? Des acteurs importants du secteur estiment que la région demeure un terreau fertile pour les projets maritimes.

Les derniers mois auront été difficiles pour l’écosystème maritime de l’Est-du-Québec. Une série de revers ont secoué la région : la faillite de Novarium avec ses 2,2 M$ de dettes, le refus du projet de zone d’innovation bleue à Rimouski et à Grande-Rivière par le gouvernement québécois ainsi que l’abolition de la Technopole maritime du Québec (TMQ).

L’édifice du Novarium à Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les déboires financiers de Novarium ont eu un effet domino qui a entraîné l’insolvabilité de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).

Pourtant, loin de jeter l’éponge, les acteurs du milieu maritime estiment que la région conserve tous ses atouts pour demeurer un joueur majeur dans le développement maritime.

Fondations solides

« C’est tout à fait faux de croire que l’Est-du-Québec ne peut plus être un joueur important dans le développement maritime », répond le directeur de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) à tous les détracteurs qui ne croient plus en l’avenir de la région sur le plan maritime.

Selon Guillaume St-Onge, les échecs récents ne remettent pas en question les avantages naturels de la région.

Guillaume St-Onge (Photo courtoisie UQAR)

L’Est-du-Québec conserve ses atouts géographiques : un accès direct au Saint-Laurent, la proximité des zones de pêche ainsi que sa position stratégique pour le transport maritime et les énergies marines. À cela s’ajoutent des infrastructures portuaires en eaux profondes et une expertise maritime développée au fil des décennies.

La région peut également compter sur un écosystème de recherche reconnu. L’ISMER, le plus important centre en océanographie au Québec, côtoie l’Institut maritime du Québec et son centre collégial de transfert technologique, Innovation maritime.

Pendant que l’UQAR développe de nouveaux programmes de génie maritime, des organismes comme le Réseau Québec maritime fédèrent les forces vives du secteur.

Victime de son succès ?

La dissolution de la Technopole maritime du Québec, créée il y a 25 ans, peut sembler paradoxale. Mais, pour Guillaume St-Onge, qui était administrateur de l’organisme, cette fermeture témoigne plutôt du succès de sa mission initiale.

« Il faut se rappeler l’époque où la Technopole a été créée, explique-t-il. Tout l’écosystème qu’on a actuellement n’était pas encore créé. La Technopole a servi à créer cet écosystème, donc à faire des liens entre les institutions et les industries, à mettre le maritime sur la carte. »

Selon lui, comme l’écosystème a évolué, notamment avec la création de nouveaux réseaux pancanadiens, tels que la Supergrappe des océans du Canada, la pertinence de maintenir la TMQ dans sa forme actuelle était remise en question.

La nécessité de rechercher de nouvelles sources de financement et une direction générale vacante depuis plusieurs mois ont précipité la décision de dissoudre l’organisme. Cette décision a été prise lors de l’assemblée générale annuelle, qui a eu lieu à la fin mars.

Des projets qui gardent le cap

Malgré les turbulences, l’industrie maritime garde le cap. En 2024, le Groupe Océan a notamment obtenu un important contrat gouvernemental pour prolonger la durée de vie du navire NGCC Griffon. Les travaux ont été réalisés au chantier naval des Méchins.

Du côté de Grande-Rivière, le maire reste optimiste, malgré l’abandon du projet de zone d’innovation sur laquelle les acteurs économiques de sa municipalité travaillaient depuis plusieurs mois.

« Je crois encore que l’Est-du-Québec est un joueur important dans le développement maritime », maintient Gino Cyr.

Pour les acteurs régionaux, l’avenir passe par le maintien de la cohésion entre les différents intervenants. « Si tout le monde travaille en silo, il n’y aura pas d’avenir dans le secteur maritime au Québec », prévient
monsieur Cyr.

Cap maintenu sur l’innovation bleue

Malgré le refus du gouvernement du Québec d’accorder le statut de Zone d’innovation bleue à l’Est-du-Québec, les acteurs maritimes de Rimouski et de Grande-Rivière refusent de baisser les bras. Les deux villes développent séparément des centres d’innovation spécialisés.

À Rimouski, le directeur de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pilote un ambitieux projet de Centre d’innovation en robotique sous-marine et technologies marines.

La marina de Grande-Rivière. (Photo courtoisie)

« Il faut se rappeler que 71 % de notre planète est couverte par des océans, souligne Guillaume St-Onge. Il y a donc beaucoup de chose à découvrir ! »

Le centre se concentrera sur le développement de drones sous-marins, de véhicules autonomes et de capteurs sophistiqués. Ces technologies trouveront des applications variées : cartographie des fonds marins, surveillance de la biodiversité, suivi d’infrastructures portuaires et d’éoliennes en mer, sans oublier les enjeux géopolitiques liés à l’Arctique.

Tous les atouts nécessaires

Selon le scientifique, l’écosystème rimouskois présente tous les atouts nécessaires : l’UQAR, le Cégep de Rimouski, Innovation maritime, l’Institut maritime, le navire Coriolis et un port.

« On a aussi accès à de la glace l’hiver, ce qui est intéressant pour simuler ce qui se passe dans l’Arctique », indique monsieur St-Onge.

Le projet, qui pourrait nécessiter un soutien gouvernemental de plusieurs millions de dollars, est actuellement à l’étape de l’élaboration du plan d’affaires.

L’équipe travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. Elle s’inspire d’autres centres d’innovation déjà établis, comme celui sur les ordinateurs quantiques à Sherbrooke.

Le bateau de pêche du futur

Grande-Rivière mise sur un concept tout aussi innovant : le Quartier d’innovation en pêche et aquaculture durables. Selon le maire de la municipalité gaspésienne, Gino Cyr, il s’agit d’un projet phare centré sur « le navire de pêche commerciale de demain ».

Ce bateau polyvalent devra s’adapter aux changements climatiques, intégrer de nouvelles technologies propulsives et permettre une meilleure cohabitation avec les mammifères marins.

Le maire de Grande-Rivière, Gino Cyr. (Photo Jean-Philippe Thibault)

Évalué à environ 20 M$, le projet prévoit la construction d’un navire multiespèce, accompagné d’un bâtiment d’hivernage qui servira également de centre d’expérimentation. Les étudiants de l’École des pêches et d’aquaculture du Québec, située à Grande-Rivière, auront accès à cette technologie de pointe à
longueur d’année.

L’initiative vise aussi à développer de nouvelles filières, comme celle du loup marin. Elle pourrait aussi servir à optimiser la pêche au sébaste. Le bateau sera disponible pour la location, palliant ainsi le problème récurrent des chercheurs qui peinent à accéder aux embarcations des pêcheurs pendant la saison.

Un écosystème qui résiste

Les deux projets s’appuient sur des partenariats solides.

À Rimouski, l’UQAR collabore avec le Centre interdisciplinaire de développement en cartographie des océans (CIDCO), Innovation maritime, Reformar et le Service hydrographique du Canada.

À Grande-Rivière, l’École des pêches travaille avec Merinov, l’UQAR et la Corporation de développement économique locale.

Un fait à remarquer est que, malgré le refus de la Zone d’innovation bleue, le conseil d’administration, initialement formé pour porter ce projet, a choisi de maintenir ses activités.

« L’ensemble des partenaires impliqués veut mettre la main à la pâte pour définir les orientations du développement maritime dans l’Est-du-Québec », affirme Gino Cyr.

Défis à relever

Les porteurs de projets reconnaissent toutefois que l’absence du statut de zone d’innovation complique le financement. La désignation aurait apporté des ressources dédiées au déploiement des initiatives.

« On se base seulement sur la volonté de chacun de s’impliquer à sa hauteur », laisse tomber monsieur Cyr.

Malgré les contraintes, l’optimisme prévaut. Les deux centres d’innovation déposeront leur plan d’affaires respectif avec l’espoir d’obtenir le financement nécessaire.

L’objectif ? Démontrer que l’Est-du-Québec peut devenir un leader maritime canadien, zone d’innovation ou pas.

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Dernier week-end des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai

Les Terrasses urbaines Rimouski Hyundai se terminent ce dimanche 10 août après quatre semaines de festivités. Le 2e festival de musique électronique R DGTL se tient du même coup jusqu’à samedi.

Programmation pour la dernière fin de semaine :

  • vendredi 8 août
    • 11 h à 20 h
      • Au Lieu | Bijoux
      • Maman Couture | Créations
      • Halte Artisans Puribec
    • Boîte musicale Méga Scène
      • 20 h – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps)

Festival R DGTL

Commencé depuis jeudi soir au brise-lame de Rimouski, le festival R DGTL se déplace aux Terrases urbaines, dès vendredi, avec ses spectacles :

  • vendredi 8 août
    • 17 h – Hoya
    • 19 h – Elles&U
    • 21 h – Mitch Oliver – DJ| Deep, mélodique et hypnotique
    • Miniuit – Vibran | Vibe nocturne et envoûtante (Les Bains Publics)
  • samedi 9 août
    • 17 h – JL
    • 19 h – Marc Wellon
    • 21 h – ZINI – DJ locaux et invités | House et techno
    • Minuit – Spooner (Les Bains Publics)

Les billets sont en vente sur Quoi vivre Rimouski.

Le DJ montréalais Mitch Oliver (Photo courtoisie)

La programmation des Terrasses urbaines est disponible au www.terrassesurbaines.com. Il est toujours possible de se procurer des billets pour le tirage moitié-moitié. Un montant de 25 000 $ est garanti. Le lien est en ligne sur la page Facebook « Terrasses Urbaines Rimouski ». Le tirage se fera le 10 août.

La rue Saint-Germain Est animée par les Terrasses urbaines de Rimouski. (Photo courtoisie Iften Redjah)
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Quand la bureaucratie étouffe la générosité

Il y a des histoires qui nous rappellent brutalement que, derrière les statistiques d’immigration, se cachent des vies humaines, des drames personnels et, parfois, une générosité qui défie l’entendement. L’histoire de Gaston Bourdages de Rimouski et de ses trois charitables complices en est un exemple saisissant.

L’opinion de Johanne Fournier

Tout commence par un message Facebook d’un réfugié congolais au camp de Nakivale en Ouganda. Sylvestre Nsengiyumva tend la main virtuellement à Gaston Bourdages, un parfait inconnu.

Les proches de Gaston le mettent en garde, soupçonnant l’une de ces arnaques qui pullulent sur les réseaux sociaux. Mais, fort de son expérience d’évaluateur d’assurances, l’octogénaire creuse, questionne, vérifie. Puis, il découvre une vérité qui glace le sang.

Marie, la femme de Sylvestre, a été violée par des soldats sous les yeux de son mari. Deux sœurs de ce dernier ont été assassinées après que l’homme ait empêché qu’elles subissent le même sort.

C’est donc l’histoire d’une famille entière contrainte à l’exil, échouée dans un camp qui abrite plus de 150 000 âmes en détresse. Voilà la réalité brutale qui se cache derrière une simple demande d’amitié Facebook.

Face à cette tragédie, Gaston Bourdages, sa femme Denise Legaré, sa sœur Marie Legaré et Léandre Lachance décident d’agir. Ils sortent alors leur chéquier et déposent 30 700$ entre les mains d’un responsable religieux censé orchestrer le parrainage. Cet argent est remis par pure humanité.

Dix mois plus tard, le quatuor se rend à l’évidence que rien n’a été fait. « Trahison », lâche avec amertume monsieur Bourdages. Heureusement, l’argent est rendu aux quatre aînés, mais le projet s’enlise dans les méandres administratifs.

Les limbes de la bureaucratie

Le véritable scandale de cette histoire, ce sont les politiques en matière d’immigration devant lesquelles se heurtent les bons samaritains. Quand monsieur Bourdages écrit au ministère fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, au ministère québécois de l’Immigration ainsi qu’aux députés locaux, il se bute contre des politiques suspendues, des programmes gelés.

Le silence radio qui dure depuis ce printemps en dit long sur les limbes de l’administration publique. Pourtant, cette famille de six enfants pourrait peut-être devenir une planche de salut pour un village de la région, dont la seule école est menacée
de fermeture.

L’expertise de Sylvestre, menuisier de métier, pourrait sans doute être utile pour certaines entreprises.

Tout le monde pourrait probablement y gagner, mais les politiques en décident autrement.

Campagne de financement

Ce qui frappe dans cette histoire, c’est l’extraordinaire résilience de la générosité humaine face à l’indifférence administrative.

Même après avoir versé plus de 30 000$ pour l’installation de cette famille, nos quatre bienfaiteurs cherchent maintenant une façon de pouvoir organiser une campagne de financement en vendant les 25 toiles, dont un ami artiste-peintre, Claude Rollin, leur a fait don.

Un ancien collègue de Gaston Bourdages vient d’ajouter 500$ au montant, tandis que la communauté religieuse du frère de monsieur Bourdages promet entre 10 000$ et 15 000$ si le projet débloque.

Entretemps, « Papa Gaston » et « maman Denise », comme les appelle la famille Nsengiyumva, continuent d’envoyer de l’argent chaque mois au camp de Nakivale. Ils ont reçu une chanson enregistrée par Sylvestre et ses enfants. Un cadeau qui vaut tous les reçus de charité du monde, selon Gaston Bourdages.

Alors que nos gouvernements ergotent sur les quotas et les critères d’admissibilité, Sylvestre et sa famille croupissent dans un camp
de réfugiés.

Pendant ce temps, quatre citoyens ordinaires nous donnent une leçon d’altruisme extraordinaire. Ils nous rappellent que la vraie politique se fait parfois loin des parlements. Elle se fait dans le silence de gestes généreux comme le leur.

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Baux en forêt :  des hausses déconnectées de la réalité

La puissante Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP), qui rassemble 125 000 membres, dénonce les hausses « irréalistes », des baux de villégiature pour 2026, qualifiées par le dg Marc Renaud, « d’une décision déconnectée de la réalité de la ministre Maïté Blanchette Vézina ».

« Une fois de plus, les utilisateurs de la forêt sont pénalisés par ces hausses jusqu’à plus de 50 % dans certains cas, lesquelles ne reflètent en rien l’évolution normale du coût de la vie », déplore Marc Renaud.

D’autant que selon lui, la CAQ s’était engagée, en 2019, à ne plus imposer d’ajustements aussi majeurs aux baux de villégiature. « À l’époque, une nouvelle tarification avait été instaurée en affirmant qu’elle permettrait de stabiliser les coûts pour les locataires ».

Le directeur général de la FédéCP, Marc Renaud. (Photo Courtoisie Aventue Chasse Pêche)

Rien selon Marc Renaud, qui redonne confiance au ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

« La FédéCP s’interroge sur cette décision : s’agit-il du transfert de responsabilités vers les MRC, sans financement adéquat pour couvrir les frais de gestion ? Est-ce que le ministère prévoit réinvestir les gains équivalents à près de 4 M$ de cette augmentation globale de 20 % pour améliorer l’expérience nature des usagers ? La forêt appartient à tous. Ensemble, mobilisons-nous pour que son accès demeure équitable et abordable ».

Appui majeur

Du coup, la FédéCP donne son appui majeur au Regroupement des locataires des terres publiques (RLTP); qui représente 44 000 détenteurs de baux dans la sauvagerie québécoise. « Cet appui de la FédéCP est très important. Je souhaite le soutien de d’autres groupe », réagit le président Arthur Fortin.

Selon ce dernier, le soutien de la FédéCP arrive à point, avant le 22 aout, à temps pour que les détenteurs de baux transmettent une lettre d’opposition à leur député provincial, préparée par l’organisation d’Arthur Fortin. Ce lien est à copier et à coller sur un moteur de recherche comme Google.

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Poursuite policière entre Carleton-sur-Mer et Lévis

Une impressionnante poursuite policière s’est déroulée entre Carleton-sur-Mer et Lévis sur une distance de 530 km pendant plusieurs heures.

La poursuite a débuté jeudi soir vers 21 h le secteur de Saint-Omer, à Carleton-sur-Mer, pour se terminer le lendemain matin.

Une introduction par effraction dans une résidence serait à l’origine de cette chasse à l’homme. Quatre individus seraient entrés dans une résidence privée et auraient aspergé les occupants avec un produit rappelant du poivre de cayenne.

Après avoir pris la fuite, ils ont été repérés à Pointe-à-la-Garde où la poursuite policière a commencé. Toutefois, les suspects ont réussi à semer les policiers en roulant à une vitesse excessive. Ils ont été localisés à nouveau dans le secteur du Kamouraska.

Fuite à pied

Malgré tout, les individus encore réussi à semer les policiers. Après avoir échangé des informations, le corps de police de Lévis a enfin pu mettre le grappin sur les chauffards qui avaient abandonné leur véhicule pour prendre la fuite à pied.

Les suspects ont été appréhendés puis amenés au quartier général de la Sûreté du Québec pour subir un interrogatoire en règle. Il s’agit de quatre individus originaires de Montréal.

La Sûreté du Québec affirme qu’une histoire liée aux stupéfiants pourrait être à l’origine de tout ce branle-bas de combat.

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Première maison : bien vous préparer pour mieux réussir

Acheter une première propriété est un projet stimulant. Pour le réussir, il est essentiel de bien comprendre les étapes clés, les outils financiers disponibles et les frais à prévoir. Voici un aperçu des éléments à considérer pour vous lancer avec confiance.

1- Comprendre votre capacité d’achat

Avant de visiter des maisons ou de rêver à une cour arrière, vous devez d’abord établir les fondations de votre projet : votre budget.

Il faut donc commencer par une évaluation honnête de votre situation financière actuelle. Cela implique de calculer vos revenus, vos dépenses mensuelles, vos dettes et votre capacité d’épargne. 

Deux ratios sont essentiels pour déterminer votre capacité d’emprunt :

  • Le ratio d’amortissement brut de la dette : vos frais de logement (prêt hypothécaire, taxes, chauffage) ne devraient pas dépasser 32 % de votre revenu brut.
  • Le ratio d’amortissement total de la dette : l’ensemble de vos dettes, y compris les prêts auto, cartes de crédit et autres engagements, ne devrait pas dépasser 40 % de votre revenu brut.

2- La mise de fonds : un levier stratégique

La mise de fonds est la somme que vous devez fournir à l’achat d’une propriété. Elle peut provenir de vos économies, d’un REER (via le RAP), d’un CELIAPP ou d’un don familial admissible.

Voici les exigences minimales :

  • 5 % du prix d’achat pour une propriété de 500 000 $ ou moins.
  • 5 % sur les premiers 500 000 $, plus 10 % sur l’excédent, pour une propriété entre 500 000 $ et 1 499 999 $.
  • 20 % pour une propriété de 1,5 million $ ou plus, car l’assurance prêt hypothécaire (SCHL ou Sagen) n’est pas offerte au-delà de ce seuil.

Si votre mise de fonds est inférieure à 20 %, une assurance prêt hypothécaire est exigée (SCHL ou Sagen). Cette prime peut représenter jusqu’à 4 % du montant du prêt, à laquelle s’ajoute une taxe de 9 975 %. Elle peut être payée comptant ou ajoutée au prêt.

Voici un exemple illustrant l’incidence d’une mise de fonds de 5 % avec prime SCHL, comparée à 20 % avec un taux d’intérêt constant sur 25 ans.

Opter pour une mise de fonds réduite permet d’acheter plus tôt et peut donner accès à de meilleurs taux hypothécaires. En contrepartie, cela entraîne le paiement d’une prime d’assurance prêt hypothécaire, qui augmente le coût total du prêt. Vous devez aussi payer la TVQ de 9,975 % sur cette prime.

3- Les frais de démarrage : à ne pas négliger

En plus de la mise de fonds, divers frais ponctuels doivent être acquittés avant la transaction ou au moment de celle-ci :

  • Frais d’inspection : pour évaluer l’état de la propriété.
  • Frais d’évaluation : exigés par le prêteur pour confirmer la valeur marchande.
  • Honoraires du notaire : pour la rédaction et l’enregistrement des documents légaux.
  • Droits de mutation immobilière (taxe de bienvenue) : calculés selon le prix d’achat ou l’évaluation municipale.
  • Frais d’ajustement : taxes foncières, électricité, copropriété, etc.
  • Frais de déménagement, branchements, ameublement, rénovations.

Ces frais peuvent représenter entre 1,5 % et 4 % du prix d’achat. Une bonne stratégie consiste à épargner ces montants à l’avance, en plus de votre mise de fonds.

4- CELIAPP et RAP : deux outils puissants

Le CELIAPP permet d’épargner jusqu’à 40 000 $ à vie, avec des cotisations annuelles de 8 000 $. Les cotisations sont déductibles, les revenus de placement non imposables, et les retraits admissibles exempts d’impôt.

Ce compte est accessible aux résidentes et résidents canadiens de 18 à 71 ans n’ayant pas été propriétaires-occupants au cours de l’année d’ouverture ni des quatre années précédentes.

Le RAP permet de retirer jusqu’à 60 000 $ de votre REER (120 000 $ pour un couple) sans impôt, à condition de rembourser le montant sur 15 ans.

Une stratégie appelée « emprunt de 90 jours » permet de participer au RAP même sans cotisation préalable : vous empruntez, déposez dans un REER, attendez 90 jours, puis retirez le montant via le RAP.

Il est essentiel que les fonds soient dans le REER depuis au moins 90 jours avant le retrait afin de respecter les règles d’admissibilité. Cette stratégie génère un remboursement d’impôt grâce à la cotisation REER, que vous pouvez ensuite utiliser de différentes façons pour optimiser votre mise de fonds.

CELIAPP ou RAP?

En général, il est recommandé de prioriser le CELIAPP en raison de ses avantages fiscaux et de l’absence de remboursement. Le RAP peut ensuite venir en complément selon votre situation.5-

5- Préautorisation hypothécaire et accompagnement

Avant de soumettre une offre sur une propriété, il est fortement recommandé d’obtenir une préautorisation hypothécaire.

Cette démarche vous permet de connaître le montant maximal que vous pouvez emprunter, de démontrer votre sérieux aux vendeurs et de vous protéger contre une éventuelle hausse des taux d’intérêt.

Il est important d’éviter tout nouvel engagement financier important, comme l’achat d’un véhicule, après avoir obtenu votre préautorisation, car cela pourrait réduire votre capacité d’emprunt.

En parallèle, il est judicieux de s’entourer de spécialistes qui connaissent bien le marché immobilier. Un courtier immobilier ou une courtière immobilière, par exemple, peut vous aider à cibler les propriétés correspondant à vos critères, à organiser les visites et à négocier les conditions de l’offre d’achat, en plus de vous accompagner tout au long du processus.

6- L’offre d’achat et le financement

Lorsque vous trouvez la maison qui vous convient, l’étape suivante consiste à soumettre une offre d’achat.

Ce document contractuel officialise votre intention et précise plusieurs éléments clés : l’adresse de la propriété, le prix proposé, le montant du dépôt, la date de prise de possession ainsi que les inclusions et exclusions.

Il peut également contenir des conditions, telles que l’obtention du financement, une inspection satisfaisante ou la vente de votre propriété actuelle.

Le vendeur peut accepter l’offre, la refuser ou proposer une contre-offre. Une fois l’offre acceptée et toutes les conditions remplies, elle devient juridiquement contraignante.

À cette étape, l’inspection préachat joue un rôle crucial. Elle permet de détecter d’éventuels problèmes majeurs et peut influencer la négociation ou même mener à l’annulation de la transaction si les résultats sont préoccupants.

7- Le financement et les protections à prévoir

Une fois l’offre d’achat acceptée, il est temps de finaliser votre financement. Le choix du prêt hypothécaire est une étape déterminante.

Vous aurez différentes options, comme un taux fixe, qui garantit la stabilité de vos paiements pendant toute la durée du terme, ou un taux variable, qui suit les fluctuations du taux préférentiel et peut offrir des économies si les taux sont bas.

Peu importe celui que vous privilégierez, vous pouvez opter pour des paiements accélérés – hebdomadaires ou toutes les deux semaines – afin de réduire la durée d’amortissement et le coût total des intérêts.

Il est important de vérifier que vous détenez une assurance afin de couvrir le solde de votre emprunt en cas de décès ou pour prendre en charge vos paiements en cas d’invalidité.

Même si vous bénéficiez d’une assurance collective par l’entremise de votre employeur, il est important de vérifier si celle-ci couvre adéquatement vos obligations hypothécaires. Cette protection peut être déterminante en cas d’imprévu.

L’assurance habitation, quant à elle, est obligatoire pour obtenir un prêt. Elle doit couvrir au minimum la valeur de remplacement de la propriété.

En plus de vous protéger contre les sinistres comme les incendies, les dégâts d’eau ou le vol, elle inclut généralement une couverture en responsabilité civile, essentielle si vous causez involontairement des dommages à quelqu’un d’autre.

8- La signature chez le ou la notaire

Une fois le financement approuvé et les conditions de l’offre d’achat remplies, la transaction se conclut chez le ou la notaire.

Il ou elle vérifie les titres de propriété, prépare les documents légaux (acte de vente et d’hypothèque), effectue les ajustements de taxes et s’assure que les fonds sont bien transférés au vendeur. Avant la signature, vous devrez fournir une preuve d’assurance habitation couvrant au minimum la valeur de remplacement de la propriété.

C’est également un bon moment pour discuter de la répartition de la propriété entre les acheteurs, notamment si les mises de fonds sont inégales.

Le ou la notaire peut vous conseiller sur les options juridiques disponibles pour protéger les intérêts de chacun et de chacune, par exemple en précisant les parts de propriété dans l’acte de vente ou en rédigeant une convention entre copropriétaires.

Une fois les documents signés et les fonds transférés, vous devenez officiellement propriétaire.

En conclusion

Acheter une première maison est un projet ambitieux, mais tout à fait réalisable avec une bonne préparation. En comprenant les étapes clés, en utilisant les bons outils d’épargne, en prévoyant les frais connexes et en vous assurant adéquatement, vous pouvez avancer avec confiance.

Alec Gauthier, M. Sc.

Conseiller adjoint en gestion de patrimoine, Valeurs mobilières Desjardins

Sources :

Canada, Agence du revenu. « Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP). » canada.ca, 27 mars 2023, www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/compte-epargne-libre-impot-achat-premiere-propriete.html.

Centris. « Guide complet : comment acheter une maison en 12 étapes. » centris.ca, 2024, www.centris.ca/fr/blogue/immobilier/guide-complet-comment-acheter-une-maison-en-12-etapes?uc=1.  Site visité le 29 juillet 2025. 

Desjardins. « Achat d’une maison : étapes, conseils et calculateurs. » desjardins.com, 2022, www.desjardins.com/qc/fr/hypotheque/acheter-maison.html. Site visité le 29 juillet 2025.

Canada, Agence du revenu. « Le régime d’accession à la propriété – canada.ca. » canada.ca, 2024, www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/reer-regimes-connexes/est-regime-accession-a-propriete.html. Site visité le 29 juillet 2025.

L’autorité en matière de courtage immobilier au Québec. « Acheter une propriété, étape par étape | OACIQ. » oaciq.com, 2025, www.oaciq.com/fr/grand-public/acheter/guide-acheteur/. Site visité le 29 juillet 2025.

Mise en garde

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Toute une expérience pour Riopel Grégoire

Le Rimouskois Riopel Grégoire s’est retrouvé sur le court central de l’Omnium Banque Nationale de Montréal, qui se tenait du 26 juillet au 7 août. Il a agi comme chasseur de balles et a pu côtoyer les meilleures joueuses au monde, dont la championne Victoria Mboko.

L’adolescent de 15 ans a eu l’occasion d’être chasseur de balles pour une douzaine de parties.

« J’ai trouvé ça formidable. C’est une expérience que plusieurs joueurs de tennis devraient vivre. Je voulais apprendre des meilleures joueuses au monde. J’ai rencontré Coco Gauff, Emma Raducanu et Danielle Collins. »

Riopel Grégoire et d’autres chasseurs de balles en compagnie de la joueuse Emma Raducanu. (Photo courtoisie)

En plus de côtoyer ces joueuses qu’il a trouvé particulièrement impressionnantes, Riopel Grégoire a pu comprendre des détails plus techniques sur son sport. 

« Nous étions 8 équipes de 12. Chaque matin, nous avions une rencontre et ensuite nous allions chasser. Chaque chasseur a sa position sur le terrain. Il faut s’assurer que les balles sont du bon côté, nourrir les joueuses de balles et avoir une bonne communication. C’est important de savoir bien lancer, attraper et glisser les balles », ajoute le joueur de tennis. 

Première expérience

Il s’agissait d’une première expérience pour le jeune rimouskois. Il a été choisi lors d’un camp de sélection qui se tenait au printemps. Maintenant qu’il fait partie du processus, il pourra renouveler l’expérience l’an prochain. Il est le troisième du club Les Tennis de Rimouski à participer à ce tournoi comme chasseur de balles. 

« Je vais me souvenir longtemps des amis que je me suis faits et des moments que j’ai eu la chance de vivre. »

L’adolescent rimouskois en action. (Photo courtoisie)

« De voir que c’est possible de perdre même si tu fais partie des meilleurs, j’ai trouvé ça enrichissant pour lui. Il a pu constater tout le travail et toute la rigueur derrière ça. Nous avons eu la chance de voir Victoria Mboko qui a battu des joueuses mieux classées qu’elle. Ça prouve que c’est une question de persévérance et de constance », ajoute la mère de Riopel, Coline Chhay qui était à Montréal avec son fils pendant tout le tournoi. 

L’adolescent avait eu l’occasion de se préparer à l’Omnium Banque Nationale en prenant part à un tournoi de la Fédération internationale de tennis, le mois précédent, à Laval.

Un nouveau sport

Riopel Grégoire joue au tennis seulement depuis octobre dernier. Il participait à la ligue locale du club rimouskois lors de la dernière année scolaire et se joindra à la concentration tennis pour son quatrième secondaire, dès la prochaine rentrée. 

« C’est un sport unique, ça me fait bouger et j’aime avoir une raquette dans les mains. J’aime aussi la compétition », conclut-il. 

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Cinq pompiers de Sainte-Félicité au Défi Gratte-Ciel

Cinq pompiers de La caserne de Sainte-Félicité prendront part au Défi Gratte-Ciel qui se tiendra le 27 septembre prochain à Shawinigan.

Le Défi Gratte-Ciel est un événement annuel qui regroupe des pompiers, ambulanciers et policiers de partout à travers la province. Le but est de gravir les 36 étages de la Cité de l’énergie afin d’amasser des dons pour la lutte contre la dystrophie musculaire.

Il s’agit d’un défi d’endurance auquel cinq pompiers de Sainte-Félicité ont décidé de participer. Les braves volontaires sont Guillaume Bérubé, Maxime Ouellet, Luka Savard, Oussama Refa ainsi que Nicolas Denis Desrosiers. Ils ont décidé de relever le défi d’atteindre le sommet de la Tour de l’énergie, ce qui correspond à 595 marches. Ils le feront en habit de combat. Deux fois; soit 1 190 marches.

Le capitaine de l’équipe et initiateur du défi, Guillaume Bérubé, attend ce moment depuis longtemps. « Ça fait plusieurs années qu’on voulait le faire. On a d’ailleurs un collègue dont son enfant est aux prises avec la dystrophie musculaire. C’est une cause qui nous tient à cœur. »

Le capitaine de l’équipe n’a eu aucune difficulté à recruter les membres de son équipe qui avaient tous envie de relever cet imposant défi. « C’est quand même gros, mais nous sommes motivés. Même si l’important est d’essayer, je crois que nous avons tous assez d’orgueil pour le réussi », ajoute Guillaume Bérubé en rigolant.

En attendant, les gars s’entraînent avec de l’équipement fourni gracieusement par la MRC de La Matanie. « Nous avons déjà commencé l’entraînement, notamment en courant au Parc des Îles avec des appareils respiratoires qui font partie de notre habit de combat. Nous nous pratiquons aussi en montant des marches. Nous n’avons pas le choix si nous voulons être prêts », ajoute le pompier félicitois.

L’équipe s’est fixé comme objectif d’amasser 3 000 $ pour la cause. Les gens sont invités à les aider à atteindre ce montant en effectuant un don en ligne sur le site Défi Gratte-Ciel – High Rise Challenge 2025 et rechercher le nom du pompier qu’on souhaite encourager. Les entreprises qui font des dons recevront aussi un crédit d’impôt.

L’équipe du défi Gratte-Ciel. (Photo Courtoisie – Oussama Refas)
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Le CIEL FM crée l’égalité contre le Bérubé GM

Le CIEL FM de Rivière-du-Loup est allé gagner 9-6 à Trois-Pistoles, jeudi soir, pour créer l’égalité 1-1 dans sa série quart de finale 3 de 5 de la Ligue senior Puribec. 

Le Bérubé GM menait 3-2 après quatre manches quand les visiteurs y sont allés d’une poussée de six points, dont quatre sur le grand chelem de Guillaume Chénard aux dépens de Tristan Michaud-Thériault.

Thomas Morin est retiré alors que la balle captée par Andy St-Gelais le devance. (Photo Jean-Claude Pelletier)

Les gagnants ont profité de 11 buts sur balles accordés par les lanceurs de Trois-Pistoles. Ludovic Saucier a une longue balle bonne pour trois points dans la défaite qui va au dossier de Jacob April. Jimmy Durette enregistre la victoire et Chénard obtient le sauvetage.

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Série Edmundston / Matane

À Matane, Keisuke Takikawa a retire 16 frappeurs sur des prises pour guider les Allées du Boulevard à un gain de 3-0 sur le Frontière FM.

Keisuke Takikawa (Photo Alain Tremblay)

Il a totalisé 118 lancers, dont 88 prises, espaçant six coups sûrs et une seule passe gratuite. 

Pour Matane, Louis Bernier a été le meilleur avec 2 en 2 et un point produit.

La défaite va au dossier de Garett Parkins qui a lancé cinq manches.

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Série Kamouraska / Témiscouata

À Cabano, Gabriel Cyr a accordé deux points en première manche avant de blanchir ses adversaires lors des six manches suivantes pour mener les Braves Batitech à une victoire de 6-2 sur Industries Desjardins du Kamouraska.

Gabriel Cyr (Photo archives – Marie-Pier Mailloux-Michaud)

Le droitier a espacé neuf coups sûrs et quatre buts sur balles pour avoir le meilleur sur Émilien Plouffe.

Dany Paradis-Giroux a été le meilleur au bâton avec 3 cs en 3 et deux points produits. Pour Kamouraska, Enrick Jomphe a frappé trois balles en lieu sûr en quatre apparitions à la plaque. 

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À l’horaire vendredi

  • 19 h 30 Témiscouata vs Kamouraska (Saint-Pascal)
  • 20 h 00 Matane  vs Edmundston

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Carrefour 50+ : virage numérique amorcé

Le Carrefour 50 + du Québec connaîtra un gros automne, notamment avec le commencement de son virage numérique qui permettra aux clubs qu’il représente d’améliorer leurs communications. Trois nouvelles personnes ont été embauchées. 

Ces employés s’ajoutent aux quatre déjà en place. Ils agiront à titre d’agents de liaison et seront basés à Gaspé, à Bonaventure et à Saint-Pacôme. Leur embauche a été possible grâce à une subvention du gouvernement provincial et leur rôle sera de faciliter ce virage numérique pour les 138 clubs chapeauté par le Carrefour 50 +. 

« Nous avons des clubs du Kamouraska aux Îles-de-la-Madeleine qui font des activités de loisir, sportives et des rencontres d’information. Certains sont dans de petits villages et nous voulons les soutenir. La moyenne d’âge pour nos 1 500 bénévoles est de 70 à 72 ans », explique le directeur général de l’organisme, Harold LeBel. 

L’utilisation des technologies devient de plus en plus difficile pour certains de ces bénévoles. 

« Nous voulons améliorer l’intranet, le site web et toutes les communications entre les clubs et notre fédération ainsi que tous les organismes en lien. C’est pour contrer la fracture numérique parce qu’on sait que c’est plus difficile pour les 60 ans et plus. Nous sentions que notre système était désuet et nous voulions répondre à un besoin d’aujourd’hui », affirme le président du conseil d’administration du Carrefour 50 +, Richard Rancourt. 

Des employés sur le terrain

« Le rôle des nouveaux employés est d’aller voir les clubs, d’évaluer s’ils sont capables de faire le virage numérique, ce que ça prend comme formation et ce que nous pouvons leur offrir. Ils seront sur le terrain. Notre système de renouvellement de carte de membre sera aussi modernisé », ajoute le directeur général. 

Harold LeBel (Photo courtoisie Parti québécois)

Environ 3 000 activités sont organisées annuellement pour, entre autres, briser l’isolement. Harold LeBel rappelle que le Carrefour 50 + est là principalement pour soutenir les bénévoles des différents clubs. 

« Il faut conserver le bénévolat parce que c’est notre force. Il y a plusieurs enjeux, dont le vieillissement, les diminutions de services dans les municipalités et l’évolution du numérique. Il faut être plus présent avec eux. Nous voulons aussi démontrer qu’à bien des endroits, les clubs sont le lieu de rencontre. » 

Engouement pour le pickleball

Grâce à une autre subvention et à une entente avec Loisirs et sports Bas-Saint-Laurent, de l’équipement de pickelball a été distribué sur le territoire.

« Nous avons organisé 48 cliniques d’initiation dans tous les secteurs, mais surtout au Bas-Saint-Laurent. Nous avons aussi des tapis multisports que nous allons distribuer à la fin août pour permettre la pratique du palet, du curling et de la pétanque. Je vais aussi avoir une attention particulière pour la Gaspésie », indique la chargée de projet au Carrefour 50 +, Lucille Porlier. 

Un match de pickleball (Photo courtoisie)

L’organisme souhaite ainsi amener les membres de clubs à bouger davantage et essayer d’attirer les plus jeunes.

« Nous voulons que les aînés ne soient pas abandonnés chez eux. Nous voulons les faire sortir et les rendre plus actifs. À 80 ans, si je ne garde pas mon cognitif actif, je vais dépérir. Dans les paroisses, ce qu’il reste actuellement, c’est le club. Ça permet d’avoir des paroisses qui se tiennent debout », exprime Richard Rancourt. 

Toutes les activités des différents clubs sont en ligne au www.carrefour50.com. 

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Maïté Blanchette Vézina serait-elle sacrifiée ?

Alors qu’un important remaniement se prépare à Québec, la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, pourrait-elle perdre son siège de ministre ? Plusieurs sources indiquent que son nom revient souvent dans les discussions en coulisses, alors que François Legault souhaite insuffler un nouveau souffle à son gouvernement.

À un peu plus d’un an des prochaines élections générales, certains poids lourds de la Coalition avenir Québec (CAQ) devront accepter visiblement de changer de portefeuille, voire de céder leur place, pour permettre à de nouveaux visages de faire leur entrée au sein du Conseil des ministres.

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, dont la gestion a été critiquée, serait dans la mire pour un transfert éventuel. Il pourrait notamment se voir confier les Ressources naturelles et les Forêts, poste occupé par madame Blanchette Vézina, alors que ce ministère s’avère stratégique dans la relance économique et la transition énergétique.

Dans ce repositionnement politique, la représentante de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, est perçue comme une candidate sérieuse pour un poste ministériel.

Remarquée après avoir présidé la Commission spéciale portant sur les impacts des écrans chez les jeunes, madame Dionne incarnait le renouvellement que souhaite projeter la CAQ.

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne (Photo courtoisie)

Selon ces sources, François Legault tenterait aussi de sauver certaines circonscriptions stratégiques en vue du scrutin de 2026, comme celle de Rivière-du-Loup-Témiscouata.

Amélie Dionne pourrait ainsi se voir confier la responsabilité régionale du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, une fonction actuellement détenue par Maïté Blanchette Vézina.

Réforme forestière mal reçue

Sa réforme du régime forestier de madame Blanchette Vézina semble avoir fragilisé sa position sur le plan politique.

Le projet de loi 97, « visant principalement à moderniser le régime forestier », a été vivement critiqué par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes. Plusieurs d’entre elles ont dénoncé une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des des usagers du territoire.

Face à cette fronde, la députée-ministre de Rimouski a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure.

Ce recul a été perçu par certains observateurs comme un aveu de faiblesse dans un dossier névralgique pour le Québec.

Le remaniement attendu pourrait donc marquer un tournant dans la carrière politique de Maïté Blanchette Vézina. Dans ce contexte, François Legault réunira ses députés pour un caucus à Québec, le 14 août prochain.

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Les Pionniers football sautent sur le terrain

Les Pionniers du Cégep de Rimouski en football amorcent leur camp d’entrainement en fin de semaine. Ce sont une soixantaine de joueurs qui vont de présenter au nouvel entraineur-chef, Louis-David Goulet, et ses adjoints.

L’accueil se fait vendredi et les pratiques sur le terrain s’amorcent samedi.

« C’est un camp de préparation à la saison, les jeunes ont été évalués au camp de printemps en mai. L’objectif est de partir sur de bonnes bases et de se préparer pour notre match d’ouverture, le 30 août », mentionne Goulet qui est un ancien joueur de l’équipe et qui a travaillé au cours des dernières années dans le programme de l’école Le Mistral à Mont-Joli.

Les vétérans de retour sont au nombre de 26. « On aura une équipe assez jeune, car on aura seulement sept finissants dans notre groupe. On a beaucoup de joueurs de deuxième année qui ont eu un bon impact à leur année recrue en 2024 », observe-t-il.

Le recrutement régional a donné d’excellents résultats dans les derniers mois. 

« On a réussi à aller chercher plusieurs excellents finissants des équipes juvéniles de la région », assure l’entraineur-chef et directeur du recrutement.

Des pertes et des ajouts

Il y a quelques pertes comme Julien Ouellet, un receveur de passes qui a très bien fait l’an dernier. « Il a décidé de quitter les études collégiales. C’est une grosse perte, mais on a un bon groupe de receveurs capables de prendre la relève. »

Il y a aussi quelques ajouts de l’extérieur, notamment Chris Éloumou « Il est un athlète incroyable qui nous arrive de l’école Roger-Comtois (Québec) et qui a décidé de se joindre à nous. Il évolue sur la ligne défensive et était convoité par des équipes de division 1. »

Concernant les joueurs internationaux, le Français Flavio Dimasi est de retour pour une troisième année et deux autres joueurs de ligne offensive sont attendus, une fois que les formalités administratives seront réglées.

Au poste de quart-arrière

Le quart-arrière du Mistral de Mont-Joli, Roméo Michel, prêt à effectuer un jeu. (Photo courtoisie Marie-Ève Lachance)

Fait plutôt rare dans l’histoire des 24 ans des Pionniers, trois joueurs de la région vont se partager le travail de quart-arrière.

« Ça démontre la qualité de notre football régional », affirme Goulet. 

L’un d’eux est Roméo Michel, le fils de Jean-Philippe, le quart-arrière de l’équipe à sa première saison en 2022. Il est un produit du Mistral. 

Il y a aussi le finissant des Sélects du Paul-Hubert, Olivier Sirois, ainsi que Nicolas Rioux, qui a joué son football secondaire au Mistral, avant de joindre les Géants du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu en division 1 et de transférer à Rimouski cette année.

Personnel d’entraineurs

Un nom surprend dans le personnel d’entraineurs puisque Maxim Lépinay, le prédécesseur de Goulet, est de retour, cette fois au poste de coordonnateur offensif. Il avait annoncé son départ pour des raisons personnelles en novembre dernier. 

« Il va apporter toute son expertise à notre équipe d’entraineurs », se réjouit Goulet qui agira comme coordonnateur défensif pendant que Jean-François Hudon sera responsable des unités spéciales. 

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Algues dans les lacs : les changements climatiques visés

Une étude portant sur des dizaines de lacs canadiens laisse entendre que le réchauffement climatique est le principal facteur de la hausse des niveaux d’algues, ce qui soulève des questions sur la santé d’une part importante des eaux douces de la planète, alors que les températures continuent de grimper.

Par Jordan Omstead- La Presse Canadienne

Selon une étude portant sur 80 lacs du Canada, les niveaux moyens d’algues ont été multipliés par sept depuis les années 1960 environ par rapport au siècle précédent.

Ces changements étaient plus prononcés dans les lacs situés à proximité des zones d’impact humain sur l’environnement, mais étaient néanmoins observés loin des exploitations agricoles, minières et forestières, selon l’étude.

«Même les lacs situés dans des bassins versants vierges sont vulnérables au changement», indique l’étude, publiée le mois dernier dans la revue en ligne Communications Earth and Environment.

Pour tenter d’expliquer ce qui est à l’origine de cette hausse, les chercheurs ont examiné d’autres influences possibles des algues, comme la pluie, le rayonnement solaire et les changements d’utilisation des terres, comme l’agriculture.

La température était le principal facteur associé à la prolifération d’algues, selon l’étude.

«C’est un avertissement», a martelé Hamid Ghanbari, auteur principal de l’étude et chercheur postdoctoral à l’Université Laval.

L’étude ne détermine pas quels lacs connaissent des niveaux dangereux de prolifération d’algues ni ne tient compte des proliférations d’algues toxiques. La multiplication par sept depuis les années 1960 est une moyenne pour les 80 lacs étudiés.

Certains lacs, initialement peu peuplés, présentent encore des niveaux relativement bas. Mais pour les lacs déjà riches, une multiplication par sept pourrait entraîner des problèmes, notamment des proliférations d’algues toxiques, ont déclaré les chercheurs.

«Si la prolifération d’algues atteint un niveau considéré comme dangereux, nous en subirons les conséquences. Cela nuira à l’écosystème du lac, à la faune environnante et à notre portefeuille», a soutenu M. Ghanbari.

Absorber l’oxygène du fond du lac

Les algues sont à la base du réseau trophique du lac, nourrissant les petits poissons et le zooplancton qui, à son tour, nourrissent les plus gros poissons, et ainsi de suite.

Cependant, une prolifération excessive d’algues peut absorber l’oxygène du fond du lac, entraînant la mortalité massive de poissons et la création de «zones mortes», où la vie aquatique a du mal à survivre.

Les proliférations d’algues toxiques constituent également un problème persistant pour certaines sources d’eau potable au Canada, du lac Buffalo Pound, en Saskatchewan, à la baie de Quinte, en Ontario.

Elles entraînent des problèmes de goût, d’odeur et de sécurité, et nécessitent la modernisation des installations de traitement locales. L’eau contaminée des lacs peut également être mortelle pour les chiens et le bétail.

La pollution riche en azote et en phosphore, provenant notamment des engrais ou du ruissellement des eaux pluviales, peut favoriser la croissance des algues.

Cette étude montre que les lacs déjà directement touchés par l’activité humaine sont encore plus vulnérables aux changements climatiques, a pointé Katrina Eyvindson, directrice du département de géographie et d’environnement de l’Université Western, qui n’a pas participé au projet.

«C’est l’élément clé de cette recherche», a-t-elle dit, qualifiant le projet d’«entreprise impressionnante».

Point de rupture

L’équipe de recherche, dirigée par des scientifiques des universités Laval et McGill, a reconstitué une chronologie des algues qui débute en 2014 et remonte jusqu’en 1850 en étudiant les niveaux de chlorophylle dans des carottes de sédiments lacustres.

La chlorophylle, molécule essentielle à la transformation de la lumière solaire en énergie végétale, est un indicateur des algues et des cyanobactéries appelées algues bleu-vert, qui effectuent également la photosynthèse.

Ces échantillons ont été prélevés dans des lacs couvrant une vaste étendue du Canada, confrontés à des conditions différentes.

Au milieu des années 1960 – un «point de rupture» identifié par les chercheurs – les augmentations de température et de chlorophylle ont commencé à s’accélérer.

Le changement climatique, provoqué par la combustion de combustibles fossiles, réchauffe le Canada environ deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Depuis le milieu du XXe siècle, les températures moyennes au Canada ont augmenté de 2,4 °C, selon les données fédérales.

Ces résultats soulignent l’urgence de lutter contre les changements climatiques et de protéger les lacs canadiens, a insisté Irene Gregory-Eaves, professeure de biologie à McGill et coauteure de l’étude. Le Canada possède le plus grand nombre de lacs au monde et détient environ 7 % des ressources mondiales en eau douce renouvelables.

«J’espère que ce sera comme un mégaphone pour, vous savez, intéresser les gens aux changements climatiques et faire pression sur le gouvernement afin qu’il mette en place des politiques et des lois rigoureuses pour inverser la courbe des émissions», a-t-elle dit.

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Casse-Coûts : boutique économique pour le sport et le plein air

La nouvelle boutique à rabais Casse-Coûts, pour les amateurs de sports et de plein air, vient de voir le jour à Rimouski.

Le propriétaire et entrepreneur de longue date, Martin Breault, a ouvert son commerce le 1er juin dernier. La motivation derrière cette nouvelle aventure était d’offrir des produits neufs à moindre coût.

Étant lui-même le papa de deux adolescents qui s’adonnent à différents sports, il a été à même de constater que la facture pour les équiper convenablement peut devenir salée assez rapidement.

« J’avais la réelle motivation d’offrir de la marchandise à très bon prix, sans être une friperie. Je tenais vraiment à offrir du neuf et de la qualité, de là le nom de l’entreprise. »

Martin Breault donne l’exemple d’un chandail Nike dont le prix d’origine est 40 $. Chez Casse-Coûts, il se détaille à 27,99 $. De plus, lorsqu’il y a des rabais, ils s’appliquent sur le prix déjà coupé.

On peut donc régulièrement se procurer de la marchandise pour une fraction du coût original. « Les gens ne trouveront jamais rien à plein prix. Tout est toujours en rabais. »

Lorsqu’on entre chez Casse-Coûts, on retrouve une vaste sélection de vêtements autant pour les adultes que les tout-petits de marques connues comme Nike, Under Amour et autres.

« Nous avons beaucoup d’équipement pour le sport et le plein air comme des gourdes, des chandails sportifs, des accessoires d’entraînement et des chaussures à crampons », explique le propriétaire.

De la nouveauté à chaque visite

Pour réussir à offrir des prix considérablement plus bas que les autres magasins spécialisés, Martin Breault met beaucoup d’efforts pour dénicher les meilleures aubaines.

« J’achète de très grands lots de marchandise neuve un peu partout au pays. Chaque commande est différente et on retrouve de tout. Ainsi, chaque fois qu’un client visite la boutique, il y’a des nouveautés à découvrir. »

Au-delà des vêtements et du matériel pour tous les sports, on retrouve également un vaste inventaire d’équipement, autant pour le plein-air que la pêche. On peut penser à des fumoirs électriques ou même des petits réchauds pour le camping.

De plus, la marchandise qu’il propose, en plus d’être neuve, est aussi au goût du jour. « Plusieurs magasins font régulièrement la rotation de leur inventaire. Ça veut dire que ce que j’achète est souvent encore très récent, parfois datant à peine de la saison dernière. »

Martin Breault conclut en soulignant que sa boutique est là pour rester.

« Ce n’est pas un magasin éphémère qui va disparaître dans quelques semaines. Je suis bien implanté à Rimouski depuis 2012 avec ma famille et je veux participer à l’économie locale. »

La boutique Casse-Coûts est située au 200, rue Léonidas Sud, près de Virtuose Auto.

On peut aussi consulter la page Facebook de l’entreprise et très bientôt, un site transactionnel sera en ligne au www.cassecouts.ca.

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Individu recherché en lien avec une tentative de vol de voiture

La Sûreté du Québec est présentement à la recherche d’un individu en lien avec une tentative de vol de voiture qui aurait eu lieu le 15 juillet dernier, à Sainte-Anne-des-Monts.

L’individu en question aurait tenté de voler en pleine nuit vers 4 h. Une caméra de surveillance a capté des images du suspect.

Bien que l’image soit floue, on remarque quand même certains points distinctifs, notamment en ce qui a trait à l’habillement.

Il s’agirait d’une personne mesurant environ 4 pieds 9 pouces.

Au moment où les images ont été croquées, l’individu portait un chandail noir avec un logo à l’avant et des écritures rouges et blanches sur la manche gauche.

(Photo courtoisie SQ)

Il portait aussi un jean bleu, des gants, des espadrilles foncées ainsi qu’un sac à dos.

La Sûreté du Québec demande l’aide du public afin de retracer ce suspect. Si quiconque a des informations à cet effet, on peut appeler à la Centrale d’information criminelle au 1-800 659-4264.

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Luck Mervil déclaré coupable d’agression sexuelle

L’artiste Luck Mervil a été déclaré coupable d’agression sexuelle jeudi (7 août), au palais de justice de Rimouski par le juge James Rondeau. Les faits reprochés remontent à la nuit du 23 au 24 juin 2000 à la suite d’un spectacle tenu au parc Beauséjour.

Le juge a rejeté sa défense d’erreur sur la personne. Le magistrat a estimé que la défense de l’ancienne vedette de Notre-Dame-de-Paris manquait de crédibilité.

« Le tribunal ne croit pas le témoignage de l’accusé », a tranché le juge Rondeau, rejetant du même coup la thèse de l’erreur sur la personne invoquée par l’ancien interprète de Clopin.

Les faits

Selon le témoignage de la plaignante, alors âgée de 19 ans à cette époque, le début des événements se sont déroulés dans un bar du centre-ville de Rimouski.

La jeune femme, dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication, avait expliqué avoir reconnu l’artiste grâce à sa notoriété, acquise notamment dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris.

Luck Mervil dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris. (Photo capture d’écran)

Après avoir consommé deux shooters et quelques gorgées de bière, elle avait ressenti des malaises soudains: nausées, vertiges et sensation imminente de perte de conscience. Ses derniers souvenirs lucides s’arrêtaient au moment où elle se dirigeait vers les toilettes.

La plaignante avait ensuite décrit un réveil traumatisant dans une chambre d’hôtel, où elle avait découvert l’accusé en train de la pénétrer sans son consentement.

Malgré ses refus répétés, l’homme lui avait répondu: « Ça fait une heure qu’on est en train de baiser! »

Identification contestée

De son côté, Luck Mervil avait constamment nié ces accusations. L’artiste soutenait ne jamais sortir seul et être toujours accompagné de son équipe, notamment de son frère qui était disc-jockey lors de ses spectacles.

Il avait affirmé ne pas reconnaître la plaignante et n’avoir aucun souvenir d’une quelconque rencontre intime à Rimouski en juin 2000.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

L’accusé avait précisé être arrivé dans l’après-midi au volant d’une Mercedes décapotable prêtée par son comptable, un détail qui correspondait au témoignage de la plaignante concernant un véhicule de luxe.

La célébrité de Luck Mervil, acquise grâce à son rôle dans Notre-Dame de Paris, un spectacle ayant écoulé 7 millions d’albums selon lui, s’est finalement retournée contre lui.

Cette visibilité médiatique rendait peu crédible sa défense d’erreur sur la personne, l’artiste reconnaissant lui-même être facilement identifiable.

Appel annoncé

L’inculpé reviendra en cour le 6 novembre pour connaître la date des observations sur la peine. 

Cependant, la défense a immédiatement annoncé son intention de porter le verdict en appel.

« Nous avons pris connaissance de la décision du tribunal, a fait savoir Luck Mervil dans une déclaration transmise à la presse. Pour le moment, nous nous concentrons sur les prochaines étapes juridiques et demandons que l’intimité de notre famille soit respectée. Aucun autre commentaire ne sera émis. »

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Incendie majeur au Bic : 80 vaches ont péri

Environ 80 vaches laitières sont mortes dans un violent incendie qui a ravagé la ferme laitière Maurice Gagné et Fils du chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski, mercredi en fin de journée. Le bâtiment agricole est une perte totale.

Les pompiers ont été appelés un peu après 17 h 30. Le feu a finalement été maîtrisé, vers 6 h, jeudi matin.

« À notre arrivée sur les lieux, tout était complètement embrasé. Nous étions en mode défensif, c’est-à-dire que nous protégions les bâtiments autour et nous essayions de limiter le rayonnement thermique. Plusieurs vaches, qui sont mortes, sont demeurées à l’intérieur », explique le chef aux opérations du Service incendie de la Ville de Rimouski, Marc-Olivier Bilodeau.

Six vaches ont été sauvées. Elles devront être évaluées par un vétérinaire pour déterminer si elles ont inhalé trop de fumée pour survivre.

« Personne sur place n’a été blessé et aucun pompier non plus. Il n’y avait pas d’animaux de compagnie sur les lieux », ajoute le chef aux opérations.

Des pompiers de toute la MRC

L’important panache de fumée était visible depuis le centre-ville de Rimouski, en début de soirée, mercredi. Tous les services incendie de la MRC Rimouski-Neigette ont combattu les flammes.

« Nous avions les pompiers de Rimouski et de tous les villages environnants. On parle d’entre 60 et 70 pompiers », souligne Marc-Olivier Bilodeau.

Le bâtiment agricole a été complètement rasé par les flammes. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La cause du brasier est inconnue pour le moment, mais le Service incendie de la Ville de Rimouski peut confirmer qu’il s’agit d’un feu accidentel.

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En route vers « La Vague humaine » 2025

Des milliers de personnes formeront la troisième grande « Vague humaine », créée par Serge Chrétien, le 16 août prochain à Sainte-Anne-des-Monts, dans le but d’amasser des fonds pour l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ).

Cette troisième édition se concrétisera 15 ans après la toute première initiative du genre, qui avait réuni 7 000 personnes.

Cette fois-ci, les organisateurs souhaitent former une vague qui atteindra 8 000 personnes sur 1,5 km de distance. On demande aussi aux gens d’apporter leur parapluie en espérant être homologué dans le livre des records Guinness.

Serge Chrétien a toujours eu la cause de la lutte contre le cancer à cœur. D’ailleurs, lorsqu’il regarde des images de la toute première « Vague humaine », il constate avec tristesse que plusieurs personnes ne sont plus là.

C’est aussi en leur mémoire qu’il veut répéter cette activité rassembleuse. Il pense aussi à ceux qui ont réussi à vaincre le cancer.

Objectif de 100 000 $

Déjà plusieurs commanditaires importants ont répondu présent et de nombreuses activités de financement ont déjà eu lieu. Tout récemment, un pont payant a permis de recueillir plus de 1 700 $. L’objectif total a été fixé à 100 000 $.

« La Vague humaine » a eu des échos partout à travers le monde. En 2012, où la vague annemontoise avait été réalisée simultanément avec des cousins français, qui avaient été inspirés de l’idée de Serge Chrétien.

L’Association du cancer de l’Est du Québec a besoin de 1,8 M $ annuellement afin d’offrir ses services au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et aux Îles-de-la-Madeleine. (Photo courtoisie)

Pour cette troisième édition, les festivités se dérouleront au centre-ville et autour de la plage Cartier. C’est donc un rendez-vous pour tenter de briser un record de participation, mais aussi de dons.

D’ailleurs, on peut faire un don en ligne via la page de l’événement sur le site de l’Association du cancer de l’Est-du-Québec.

L’ACEQ a aussi entamé sa 37e campagne Porte-à-porte, présentée jusqu’au 30 septembre partout au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine.

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Aide pour la famille Lessard : près de la moitié de l’objectif atteint

La campagne de sociofinancement afin de venir en aide à la famille de Jonathan Lessard, ce père rimouskois de cinq enfants décédé subitement le 10 juillet dernier, a presque atteint la moitié de l’objectif fixé à 20 000$.

L’homme de 45 ans n’avait pas d’assurances. Il avait entamé un nouvel emploi au service à la clientèle et au marketing dans le magasin-entrepôt Costco de Rimouski, qui a ouvert ses portes au public le 5 août dernier. Sa conjointe, Gisèle, s’occupait de leurs jeunes enfants à la maison.

Dans cette optique, la soeur de sa conjointe Gisèle, Isabelle Gagnon, a lancé une campagne de financement pour soutenir la famille endeuillée.

En date de ce jeudi 7 août à 7 h, la campagne avait permis d’amasser 9 255 $.

« Sans emploi au moment du drame, elle (Gisèle) dépendait entièrement du revenu de Jonathan. Leur stabilité familiale, déjà ébranlée par le deuil, est aujourd’hui plus fragile que jamais », écrivait madame Gagnon sur la plateforme GoFundMe.

Les fonds recueillis serviront à combler les besoins de base des enfants (logement, alimentation, vêtements) ainsi qu’à leurs besoins futurs (éducation et santé).

Vide immense

« Jonathan était bien plus qu’un simple pilier de sa famille. Il était leur lumière, leur sécurité, leur rire quotidien. Son départ laisse un vide immense. Votre geste, aussi petit soit-il, est une lueur d’espoir dans l’épreuve que traverse la famille. Qu’il prenne la forme d’un don, d’un partage ou simplement d’un mot diffusé autour de vous, il compte énormément. Ensemble, nous pouvons faire une vraie différence », ajoute Isabelle Gagnon.

Jonathan Lessard a été propriétaire de l’ex-pub ludique À Qui Le Tour ? (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Jonathan Lessard a fondé plusieurs entreprises au cours des dernières années, dont l’ex-pub ludique À Qui le Tour ? de Rimouski. « John » était également bien connu au sein de la communauté de dekhockey de Rimouski.

Pour contribuer à la campagne de sociofinancement : https://www.gofundme.com/f/un-papa-parti-trop-tot-aidons-gisele-et-ses-enfants

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Hôtel Rimouski : les travaux de 40 M $ sont lancés

L’Hôtel Rimouski a officiellement lancé le plus important projet de son histoire, évalué à 40 M $, comprenant l’ajout de 66 chambres dans un bâtiment adjacent, l’agrandissement de son centre de congrès de 20 000 à 30 000 pieds carrés et l’aménagement du Salon de jeux de Loto-Québec.

La construction des nouvelles unités d’hébergement et l’extension de la salle de bal ont officiellement débuté ce mercredi 6 août. Celle du Salon de jeux s’amorcera au cours des prochaines semaines.

« Les chambres seront prêtes à la fin du printemps 2026, tandis que le centre des congrès devrait ouvrir à la fin de l’été 2026. Il n’y aura aucune interruption des activités », confirme brièvement le directeur général de l’Hôtel Rimouski, Éric St-Pierre, présentement en vacances. Celui-ci fera le point sur l’ensemble des travaux en cours à son retour au travail.

Le bâtiment, qui accueillera les 66 chambres supplémentaires, se situera directement sur la fondation existante, à proximité de l’édifice actuel.

Le nouveau centre des congrès sera aménagé dans une aile construite au sud de l’hôtel. Il comprendra trois salles distinctes, permettant d’ajouter 550 places et de porter la capacité totale à 1 500 personnes. Cette même aile accueillera également le nouveau Salon de jeux de Loto-Québec.

Le nouveau centre des congrès de l’Hôtel Rimouski sera aménagé dans une aile construite au sud de l’hôtel. (Photo courtoisie)

Les plans incluent aussi une mise à jour de la technologie des salles et une rénovation des espaces communs.

« Cet agrandissement répond à une demande croissante pour des espaces de congrès modernes et polyvalents dans notre région. Nous sommes enthousiastes à l’idée d’offrir des installations de pointe qui attireront davantage d’événements d’envergure, stimulant ainsi l’économie locale », indiquait monsieur Saint-Pierre lors de l’annonce du projet, en novembre dernier.

Au total, le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, investira 34 M $ dans ce projet. La Ville de Rimouski y contribuera à hauteur de 5,5 M $.

En contrepartie, le Groupe Blouin a acquis de la Ville le terrain sur lequel est construit l’Hôtel Rimouski, auparavant assujetti à un bail emphytéotique, pour la somme de 4,15 M $. La Ville s’est également engagée à verser 135 000 $ par année, pendant 20 ans, afin de soutenir l’exploitation du nouveau centre de congrès.

Dix congrès d’envergure

Selon les prévisions, l’Hôtel Rimouski espère attirer au moins 10 congrès provinciaux majeurs dès la première année suivant l’agrandissement.

Une telle augmentation du nombre d’événements pourrait générer des retombées économiques supplémentaires estimées à 4,2 M $ par an pour Rimouski, en plus de contribuer à la création d’une trentaine d’emplois directs et indirects.

L’esquisse des 66 nouvelles chambres compris dans l’agrandissement de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie)
L’esquisse du nouveau centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie ProulxSavard Architectes)

« En tant que capitale régionale du Bas-Saint-Laurent, je suis heureux de voir se concrétiser ce projet d’envergure, à l’image de notre ville et de nos ambitions. Nous avons besoin de telles infrastructures pour favoriser le tourisme d’affaires et attirer des visiteurs. C’est d’ailleurs un projet cohérent avec tous nos efforts visant à dynamiser le centre-ville ces dernières années, en particulier dans ce secteur. Je suis sûr que les retombées seront positives, tant sur le plan économique que sur l’attractivité et le rayonnement », estimait le maire Guy Caron lors de l’annonce.

Actuellement, l’Hôtel Rimouski accueille 500 événements de 10 personnes et plus chaque année. De ce nombre, 150 rassemblent 100 personnes ou davantage.

Le Groupe Blouin prévoit des retombées économiques additionnelles de plus de 4 M $ et la création d’une trentaine d’emplois directs et indirects.

Les représentants de Loto-Québec et les différents partenaires dans le projet du Salon de jeux à l’Hôtel Rimouski (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Le Salon de jeux sera situé à l’intérieur de l’Hôtel Rimouski, à l’endroit où se trouvent actuellement les salles de bal du centre des congrès. À lui seul, il devrait générer environ 135 emplois directs et indirects. Son ouverture est prévue en 2026, selon Loto-Québec.

Si la Ville a autorisé le Groupe Blouin à aller de l’avant avec le projet d’agrandissement seulement en mai, après que ses élus aient d’abord majoritairement rejeté les plans à la suite d’une recommandation du comité consultatif en urbanisme, ce retard n’a pas eu d’incidence sur la date de début des travaux.

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Stéphane Pouliot guide le Bérubé GM vers la victoire

Un premier match dans les séries 2025 de la Ligue senior Puribec et une première surprise alors que le Bérubé GM de Trois-Pistoles (7e) est allé gagner 8-4 à Rivière-du-Loup (2e), mercredi soir.

Les visiteurs ont marqué deux points en première manche et quatre autres en deuxième, dont deux sur un circuit de Stéphane Pouliot, pour prendre les commandes 6-0.

Pouliot a lancé un match complet de 121 lancers pour la victoire. Il a limité le CIEL FM à six coups sûrs en plus d’accorder six buts sur balles.

Pouliot (2 en 4 et 3 pp), Élie Belzile (3 en 4) ainsi que Thomas Morin, Marc-Antoine Michaud et Nicolas Thibault, avec deux coups sûrs chacun, ont animé l’offensive.

C’est Juan Borras qui encaisse le revers dans un match complet de 118 lancers. Sa défensive ne l’a pas aidé commentant cinq erreurs. 

Pour le sommaire : cliquez ici

Trois-Pistoles continue sur sa belle fin de saison avec cinq bonnes parties qui se sont soldées par trois gains et deux échecs, les deux par la marge d’un seul point.

Le deuxième match de cette série 3 de 5 aura lieu jeudi soir, 19 h 30, à Trois-Pistoles. François Michaud sera le lanceur partant pour le Bérubé GM.  

À l’horaire jeudi

  • 19 h 30 Rivière-du-Loup (Jimmy Durette) vs Trois-Pistoles (François Michaud)
  • 19 h 30 Kamouraska (Émilien Plouffe) vs Témiscouata (Gabriel Cyr)
  • 20 h 00 Edmundston (Garett Parkins) vs Matane (Keisuke Takikawa)

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Important incendie dans une ferme laitière au Bic

Un important incendie a ravagé, mercredi en fin de journée, la ferme laitière Maurice Gagné et Fils, située sur le chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski.

Les services d’urgence ont été appelés sur les lieux vers 17 h 30. Le panache de fumée, particulièrement dense, était visible à plusieurs kilomètres à la ronde, notamment depuis le centre-ville de Rimouski.

Les pompiers du Service incendie de la Ville de Rimouski ont réussi à maîtriser le brasier.

Heureusement, personne n’a été blessé.

Le panache de fumée est particulièrement dense sur le lieu de l’incendie. (Photo Le Soir.ca- Louise Ringuet)

MISE À JOUR : Incendie majeur au Bic : 80 vaches ont péri

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Martin Sirois et Guy Bernier encore champions canadiens

Les Rimouskois Martin Sirois et Guy Bernier ont de nouveau démontré leur supériorité aux Championnats canadiens d’athlétisme des maîtres. Comme l’an dernier, le premier a remporté trois médailles d’or, tandis que le second a conservé son titre au saut en longueur lors des 50e Nationaux en plein air, présentés du 1er au 3 août à Laval.

En 2024, Martin Sirois avait terminé premier aux épreuves du 1 500, du 5 000 et du 10 000 mètres dans la catégorie des 50 à 55 ans.

Ses temps cette année représentent respectivement les 2e, 3e et 3e meilleurs de tous les coureurs présents, toutes catégories d’âge confondues.

De plus, avec un chrono de 33 minutes, 34 secondes et 27 centièmes, Sirois a fracassé le record québécois.

Pour sa part, Guy Bernier a réalisé un saut de 5,13 mètres, conservant son titre chez les 45 à 49 ans.

Guy Bernier se prépare avant le début d’une course. (Photo courtoisie)

Il a aussi décroché l’argent au 100 mètres avec un temps de 12 secondes et 74 centièmes, en plus du bronze au 200 mètres avec un chrono de 25 secondes et 74 centièmes.

Ces exploits s’ajoutent à ceux réalisés une semaine plus tôt, lors des Championnats québécois juniors, séniors, maîtres et para, également disputés à Laval.

Martin Sirois sur la plus haute marche du podium. (Photo courtoisie)

À ce moment, Sirois l’avait aussi emporté dans la catégorie des 50 à 55 ans au 5 000 mètres, avec un temps de 15 minutes, 58 secondes et 31 centièmes, tandis que Bernier montait sur la troisième marche du podium au 100 mètres chez les 35 à 49 ans, avec un chrono de 12 secondes et 6 centièmes.

Des enfants aussi talentueux

Membres du Club Coubertin de Rimouski, Martin Sirois et Guy Bernier suivent aussi de près les prouesses de leurs enfants respectifs, Isaac et Florence.

Tous deux ont représenté l’Est-du-Québec lors des derniers Jeux du Québec à Trois-Rivières. Isaac a également pris part aux Championnats québécois juniors, séniors, maîtres et para, en plus de représenter la province aux Championnats canadiens de la jeunesse, prévus du 8 au 10 août à Calgary.

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Le 2e festival R DGTL clôturera les Terrasses urbaines 

Le 2e festival R DGTL fera vibrer les amateurs de musique électronique, de jeudi à samedi (7 au 9 août), dans une formule repensée pour occuper la dernière fin de semaine d’activités des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai. 

L’événement s’ouvrira le jeudi soir au Brise-lames avec des prestations prévues à l’heure du coucher du soleil.

Les soirées suivantes se dérouleront aux Terrasses urbaines, avec des performances qui se dérouleront jusqu’à minuit à l’extérieur et au cabaret Bains publics.

En tout, R DGTL accueillera 10 DJs professionnels, dont Mitch Oliver, un artiste de Montréal reconnu pour son rayonnement sur la scène électro nord-américaine et ses millions d’écoutes sur les plateformes de diffusion.

La DJ Molyness (Photo courtoisie)

Molyness, Dexter Crowe, Buisson, hoya, Elles&U, Vibran, JL, Marc Wellon, zini et spooner participeront aussi au 2e R DGTL. Chaque soirée se terminera par des prestations.

L’accès au festival est gratuit. Programmation complète au www.rdgtl.ca

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L’Anse-aux-Coques fête son 35e anniversaire

Le café-bistro L’Anse-aux-Coques souffle ses 35 bougies sous le signe de la nouveauté alors qu’une nouvelle boutique s’installe à même l’établissement.

Le propriétaire de l’endroit depuis maintenant cinq ans, Dave Roussel, a d’abord travaillé au bistro pendant un été. Lorsque l’occasion s’est présentée de faire l’acquisition de l’établissement, il s’est lancé dans l’aventure.

Ayant conservé le charme qui a fait le succès de L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel y a ajouté sa petite touche personnelle. D’ailleurs, cette année marque le début d’un nouveau volet du café-bistro avec l’ajout d’une boutique.

Le propriétaire du café-bistro L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel (Photo courtoisie)
Le café-bistro L’Anse-aux-Coques à Sainte-Luce (Photo courtoisie)

Les habitués de L’Anse-aux-Coques et les curieux y feront de jolies découvertes.

« C’est une boutique spécialisée en produits du terroir et dans l’art de la table. On y retrouve nos produits comme le saumon ou le turbot mariné, mais aussi toutes nos sauces et nos épices. Il y a également des collections de porcelaine provenant d’un peu partout à travers le monde, spécialement pour servir le thé et le café », confie Dave Roussel.

Accessible à l’année

Ce dernier précise que la boutique sera accessible à l’année.

« Les produits varieront selon les saisons. On va avoir des coffrets cadeaux dans le temps des fêtes et des produits thématiques selon le moment de l’année. »

Dave Roussel rappelle que L’Anse-aux-Coques est ouvert à l’extérieur de la saison touristique. « Nous organisons des brunchs et il est aussi possible de louer l’endroit pour des partys privés. Il suffit de suivre nos heures d’ouverture pour ne rien manquer », indique-t-il.

Le menu, fort apprécié, permet aussi de découvrir les plats de fruits de mer et de poissons frais.

« Le restaurant existe depuis 1990 et depuis ce temps, les recettes sont restées les mêmes et nous les suivons à la lettre. Les clients apprécient cette constance dans nos plats. Tout est fait maison ici. Si tu reviens quelques semaines ou même quelques années plus tard et que tu prends le même plat, tu vas retrouver exactement le même goût. C’est important pour fidéliser une clientèle et c’est ce qui fait notre force », commente celui qui a réalisé un rêve en achetant le restaurant.

Fruits de mer et poissons frais

L’Anse-aux-Coques s’approvisionne directement des usines pour avoir des produits de grande qualité.

« La recette de nos clams-frites, l’une de nos spécialités, est le même depuis 1990. C’est la même et unique recette utilisée pour la panure de nos clams-frites. Nous sommes aussi réputés pour nos moules, pétoncles, crevettes et poissons frais. Les moules sont dans nos meilleurs vendeurs », souligne Dave Roussel.

« Pour les déjeuners, nous sommes reconnus pour nos œufs à la bénédictine qui sont vraiment un incontournable. Nous avons une sauce spéciale faite à base de fromage. Nous n’utilisons pas la sauce hollandaise en poudre que nous voyons dans la plupart des restaurants », indique le propriétaire.

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Bas-Saint-Laurent : 60% des routes en mauvais état

Le Bas-Saint-Laurent fait partie des pires régions de la province pour la qualité de ses routes, alors que 60 % de son réseau était en mauvais état en 2023, selon des données du ministère des Transports et de la Mobilité durable relatées par le Journal de Québec.

Seules l’Abititi-Témiscamingue (70%), l’Estrie (63%) et Chaudières-Appalaches (62%) devancent le Bas-Saint-Laurent à ce chapitre, alors que la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine arrive au 7e rang avec 57%.

Il s’agit d’un recul pour les deux régions, alors que le taux variait entre 56 et 59% entre 2019 et 2023 au Bas-Saint-Laurent ainsi que de 53 à 55% en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine pour la même période.

Selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable, le Québec compte 51% de routes en mauvais état, soit 1% de plus que l’année précédente.

En mai dernier, le chemin Duchénier de Saint-Narcisse-de-Rimouski a été nommé parmi les pires routes du Bas-Saint-Laurent, selon le 10e palmarès de CAA-Québec.

Malgré son importance stratégique, cette route demeure au cœur d’un litige avec le gouvernement du Québec depuis plus de 20 ans.

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Rimouski rendra hommage au peuple acadien

Rimouski invite toute la population à rendre hommage au peuple acadien lors de sa fête nationale, le vendredi 15 août, à 10 h.

À cette occasion, le drapeau acadien sera hissé au mât de l’hôtel de ville. Un trompettiste de 94 ans, Louis Arsenault, jouera l’hymne national acadien, « L’Ave Marie Stella ».

L’événement comptera aussi un spectacle de chansons acadiennes, interprétées par les frères Lucien et Gilles Poirier.

La fête nationale de l’Acadie est célébrée à tous les ans, chaque 15 août, depuis 1881.

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Camp d’entraînement de l’Océanic : 62 joueurs invités

L’Océanic a invité 62 joueurs en vue du 31e camp d’entraînement de son histoire. Ils sauteront sur la patinoire nord-américaine du Complexe sportif Desjardins de Rimouski, le jeudi 14 août, répartis dans les équipes Crosby (en blanc), Richards (en bleu) et Lafrenière (en rouge).

Les espoirs de l’organisation s’affronteront d’abord lors d’entraînements et de matchs simulés, avant l’arrivée des vétérans, prévue le samedi 16 août en après-midi, suivie de la traditionnelle rencontre entre les Blancs et les Bleus, présentée en soirée.

La première vague de coupures suivra par la suite. L’Océanic disputera ses deux premiers matchs préparatoires les 19 et 20 août à Victoriaville et Shawinigan.

Les partisans pourront notamment voir à l’œuvre le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, ainsi que les trois nouveaux Européens de la formation : Dovydas Jukna, Raphaël Achermann et Luca Nappiot.

Olivier Théberge libéré

Seulement deux joueurs de 20 ans figurent sur la liste des invités, soit Maxime Coursol et Jack Martin.

L’organisation a par ailleurs libéré Olivier Théberge, qui aurait pu occuper le rôle de troisième joueur de 20 ans. Il a porté les couleurs de l’Océanic lors des deux dernières saisons.

Olivier Théberge (Photo Vincent Éthier- LCH)

L’an dernier, Théberge a récolté 13 points (7-6) en 56 matchs de saison régulière, en plus d’ajouter six passes en 22 rencontres éliminatoires.

Sept gardiens de but participeront au camp d’entraînement. À moins d’un échange inattendu, William Lacelle et Mathis Langevin devraient défendre le filet de l’Océanic cette saison.

L’équipe disputera trois matchs préparatoires à domicile, soit ceux du 22 août contre Chicoutimi au Colisée Financière Sun Life, du 5 septembre contre Baie-Comeau à Matane, et du 7 septembre contre Québec à Rivière-du-Loup.

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Luck Mervil : verdict attendu à Rimouski

Le juge James Rondeau rendra sa décision ce jeudi 7 août, au palais de justice de Rimouski, à l’issue du procès pour agression sexuelle intenté contre Luck Mervil, tenu en février dernier, pour des événements survenus dans la nuit du 23 au 24 juin 2000.

Depuis le début des procédures, le chanteur et animateur a toujours soutenu qu’il s’agit d’une erreur sur la personne et qu’il ne connaissait pas la plaignante.

Lors de leurs plaidoiries, l’avocate de la défense, Me Véronique Talbot, a aussi plaidé que l’identité de son client n’a pas été démontrée hors de tout doute raisonnable, avançant que les témoignages à ce sujet sont problématiques.

Le palais de justice de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Pour sa part, la procureure de la Couronne, Me Roxanne Bossé-Morin, maintient qu’il n’y a pas d’erreur d’identification, évoquant notamment le témoignage de la plaignante, qui affirme avoir reconnu le visage médiatisé de l’accusé, ainsi que celui d’un portier qui aurait vu Mervil dans un bar du centre-ville de Rimouski, le soir des faits allégués.

Le juge Rondeau a alors pris la cause en délibéré.

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ACEQ : la campagne Porte-à-porte s’entame dans l’Est-du-Québec

Pour une 37e année, la campagne Porte-à-porte de l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) se tiendra du 11 août et au 30 septembre au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine.

En tout, 1 207 bénévoles démarcheurs sillonnent le territoire pour recueillir des dons afin de développer et de maintenir des services de qualité pour les personnes atteintes par la maladie et leurs proches.

L’an dernier, la campagne Porte-à-porte a permis de récolter 191 725 $.

Lors de leur passage, les bénévoles porteront leur autocollant d’identification et auront en main le matériel de sollicitation aux couleurs de l’Association.

Les gens intéressés peuvent aussi faire un don en ligne à la campagne Porte-à-porte de l’Association via ce lien.

Réinvestis à 100% dans tout l’Est-du-Québec

Depuis plus de 40 ans, l’Association du cancer de l’Est du Québec offre ses services notamment à l’Hôtellerie Omer-Brazeau, en plus d’offrir de l’entraide et de l’accompagnement à toutes les étapes de la maladie, des conférences et des ateliers sur sa plateforme verslemieuxetre.tv, ainsi que des trousses aux personnes débutant une chimiothérapie par intraveineuse ou une immunothérapie.

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Vague de vols de véhicules à Sainte-Anne-des-Monts

La Sûreté du Québec travaille sur un dossier de vols de véhicules qui ont été perpétrés à Sainte-Anne-des-Monts au cours du dernier mois.

La particularité dans cette affaire est le fait que les véhicules ont toujours été retrouvés.

« Le suspect s’empare d’un véhicule déverrouillé dont les clés sont encore dans le contact et s’en sert ensuite comme moyen de transport », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Les infractions ne sont pas concentrées à un moment précis du jour ou de la nuit et l’intention derrière ces actes ne semble pas être la revente.

« Il s’agit tout de même d’un acte criminel passible d’une peine d’emprisonnement », précise le porte-parole de la SQ.

Toujours verrouiller

C’est pour cette raison qu’on recommande fortement aux automobilistes de toujours verrouiller leur véhicule et de ne jamais laisser les clés à l’intérieur de celui-ci.

« Dans les cas qui nous concernent, on parle de vols qui auraient pu tous être évites », poursuit Frédéric Deshaies.

La Sûreté du Québec est actuellement sur l’affaire et quatre enquêtes sont en cours. Aucune arrestation n’a eu lieu.

D’ailleurs, afin de permettre un dénouement plus rapide à cette histoire, on demande au public de signaler toute activité suspecte en lien avec ce type d’infraction. Pour ce faire, il suffit d’appeler au 310-4141.

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Championnats d’été : Rimouski bien représentée

Quatre membres du Club de patinage artistique de Rimouski participeront, du 7 au 10 août, aux Championnats québécois d’été présentés à Pierrefonds.

Meredith Habel (pré-Novice), Maïlie Hamilton (pré-novice), Angélique Beaulieu (novice) et Rosalie Levesque (junior) font partie des athlètes inscrits à cet événement d’envergure.

Il réunit des concurrents de provenant de toutes les sections du Canada et des officiels internationaux.

Cette compétition marque aussi le coup d’envoi de la saison pour les patineuses de niveaux pré-novice à sénior.

Lévesque tentera de poursuivre ses succès de l’an dernier, où elle avait notamment remporté la médaille d’or dans la catégorie novice, lors des Jeux de la Participation, présentés en mars dernier à Trois-Rivières.

Rosalie Lévesque (Photo courtoisie)

Elle est ainsi devenue championne provinciale dans sa catégorie.

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Grand nettoyage des berges et du Saint-Laurent entamé

Mission 1000 tonnes et Stratégies Saint-Laurent lancent une tournée de nettoyage du fleuve Saint-Laurent, de Pointe-aux-Cascades en Montérégie jusqu’à Bonaventure, en Gaspésie.

Par Stéphane Blais- La Presse Canadienne

L’objectif de « l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants » est de retirer un maximum de déchets et de matières polluantes du Saint-Laurent et de ses rives.

« On part avec un autobus de 18 personnes à l’intérieur. On a une équipe de restauration écologique, une équipe de plongeurs sous-marins, une équipe de scientifiques, une équipe jeunesse et une équipe de communication », a résumé le chef d’expédition Jimmy Vigneux, en entrevue avec La Presse Canadienne.

« Notre objectif est de faire des nettoyages de berges partout au Québec le long du Saint-Laurent et ses bassins versants, afin de retirer des déchets, mais aussi de mobiliser les citoyens et les municipalités à ramasser les déchets avec nous et réduire la quantité de déchet qu’on génère partout au Québec », a ajouté le chef d’expédition.

Celui-ci « invite les gens à se présenter avec de bonnes chaussures ».

Les organisateurs de l’expédition « fourniront tout le matériel de nettoyage, donc les pinces télescopiques, les gants, les sacs, les seaux ».

Les corvées de nettoyage peuvent durer «plus ou moins trois heures et elles sont accessibles à toute la famille. Les enfants adorent ça», a expliqué le chef de l’expédition en ajoutant que « les plus aventuriers peuvent mettre des bottes de caoutchouc pour se mettre les deux pieds dans l’eau ».

Surabondance de déchets plastique

Jimmy Vigneux est cofondateur de Mission 1000 tonnes, un organisme qui a organisé près de 5000 nettoyages collectifs depuis sa fondation en 2018.

Lors des différentes corvées de nettoyage, ce sont sensiblement les mêmes déchets que les citoyens trouvent sur les berges.

« On retrouve beaucoup de plastique à usage unique. Donc, des bouteilles de plastique, des verres à café, des emballages de fast-food de grandes chaînes, des emballages alimentaires. On retrouve aussi beaucoup de mégots de cigarettes, de canettes et beaucoup de styromousse. »

Ces déchets proviennent de différentes sources.

« Parfois, les utilisateurs de plages vont laisser leurs déchets », et, dans d’autres cas, le vent pousse des déchets sur les rives « et les eaux du fleuve les transportent » sur de longue distance, a indiqué monsieur Vigneux.

« Nos nettoyages font une petite différence, mais le réel changement passe par la réduction de production de déchets », a rappelé Lyne Morissette, chef scientifique de l’Expédition Saint-Laurent, dans un communiqué.

Des microplastiques dangereux

Jimmy Vigneux a souligné que «la quantité de microplastique augmente d’année en année».

Le fleuve Saint-Laurent compte effectivement parmi les fleuves les plus pollués du monde en micro plastique.

Beaucoup de particules de micro et de nanoplastiques proviennent de la dégradation d’articles de plastique plus gros, mais, surtout, de nos vêtements.

Une récente étude de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de l’Université Laval montre que les microplastiques les plus abondants dans le fleuve Saint-Laurent sont les fibres textiles de polyester. Lorsqu’on lave des vêtements synthétiques dans une machine à laver, celle-ci libère de minuscules fibres de plastique qui se retrouvent dans les écosystèmes aquatiques.

Le fleuve Saint-Laurent (Photo courtoisie Centris)

« Ces microplastiques sont dangereux pour la santé humaine et plus il y en a dans nos cours d’eau, plus il y a dans notre eau potable. On consomme ces microplastiques là un peu tous les jours », a rappelé monsieur Vigneux.

L’équipe de scientifiques de l’expédition compte donc prélever des échantillons de sédiments et d’eau partout sur leur itinéraire afin d’étudier la présence de microplastiques sur les berges et dans le Saint-Laurent.

Les échantillons seront ensuite analysés dans des laboratoires universitaires pour déterminer leurs compositions chimiques et la quantité de particules de microplastiques qu’ils contiennent.

Caractérisation des déchets

« L’autre volet scientifique de l’expédition, c’est la caractérisation des déchets pour comprendre aussi quel type de déchet se retrouve sur nos berges selon les différents secteurs, les différentes régions et pourquoi certains types de déchet sont plus présents que d’autres », a expliqué monsieur Vigneux.

Le départ de l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants a lieu mercredi 6 août, de 13h à 16h, au parc du Canal de Soulanges, à Pointe-des-Cascades.

L’équipe se déplacera en soirée au Quai de Lachine, à Lachine.

Elle se dirigera ensuite dans les Laurentides, Lanaudière, la Mauricie, le Centre-du-Québec, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, Chaudière-Appalaches, le Bas-Saint-Laurent, pour terminer son expédition le 22 août en Gaspésie.

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Val-Brillant honore les pionniers des Clubs 4-H

Une cérémonie a eu lieu ce lundi 4 août, sur la Colline des 4-H, à Val-Brillant, pour célébrer le 83e anniversaire de fondation, dans cette municipalité de La Matapédia, du tout premier Club 4-H du Québec. 

Un chêne rouge a été planté en reconnaissance à la municipalité de Val-Brillant pour sa contribution historique à ce mouvement qui forme la jeunesse depuis plus de huit décennies.

Orchestré par une citoyenne de l’endroit, Marie-Claude Raiche, avec le soutien du comité de la halte municipale et de la Corporation Fenêtre Lac Matapédia, l’événement a rendu hommage à Joseph-Donat Brûlé qui, 83 ans jour pour jour, a fondé le tout premier Club 4-H du Québec à Val-Brillant.

En plus d’honorer la mémoire de l’ingénieur forestier Joseph-Donat Brûlé, les Clubs 4-H ont aussi souligné la contribution de leur cofondateur, Jules-Aimé Breton, qui représentaient tous deux l’Association forestière québécoise.

La plantation du chêne rouge revêt une signification particulière.

« Le chêne symbolise la force, la longévité et la stabilité », a expliqué Marie-Claude Raiche, dont l’idée de cette plantation symbolique d’un arbre émanait de Gisèle Pigeon, selon qui « planter un arbre, c’est semer la vie ».

Témoignages d’un passé lointain

La cérémonie a été ponctuée de témoignages touchants d’anciennes membres. Madeleine D’Amours, qui a participé au mouvement de 1965 à 1970, se souvient d’une expérience « très dynamique et intéressante ».

Pour elle, les valeurs 4-H, soit l’honneur, l’honnêteté, l’habileté et l’humanité, résonnent encore chaque jour de sa vie.

Rollande Moreau, âgée de 93 ans, doyenne des femmes de Val-Brillant, avait décidé, en 1945, d’adhérer au Club 4-H.

Alors qu’elle était âgée de 13 ans, elle garde des souvenirs précis de cette époque qui remonte à 80 ans. Ses sœurs plus vieilles en faisaient déjà partie. Sa sœur Antoinette était la présidente du Club. 

Un monument à la mémoire du fondateur du premier Club 4-H du Québec qui a vu le jour à Val-Brillant, Joseph-Donat Brûlé. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« Je ne suis pas restée longtemps parce que le curé avait décidé que je n’aille plus là ; il ne voulait pas que les gars et les filles soient ensemble, a-t-elle raconté au Soir. Au commencement, il n’y avait que des filles. C’est après que les gars sont arrivés. Puis, le curé a décidé qu’il n’y aurait plus de filles, seulement des gars. » Aujourd’hui, la nonagénaire est heureuse de se retrouver à cette cérémonie. Cela lui rappelle beaucoup de souvenirs.

Engagement renouvelé

L’événement s’inscrivait dans une démarche plus large visant à souligner une vaste plantation d’arbres réalisée par la municipalité en juin grâce au programme Arbre-Évolution.

Le maire suppléant de Val-Brillant a rappelé la vision précoce de Joseph-Donat Brûlé en matière de foresterie urbaine.

Rachel Fournier a été responsable du Club 4-H de Val-Brillant et agente de liaison provinciale. Johanne Collin a été secrétaire. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Dès 1920, ce dernier plaidait pour une « Fête des arbres » locale, initiative qui avait mené à la plantation de 200 ormes et chênes. « Cette année, les citoyens de Val-Brillant ont planté 1500 arbres et arbustes », a fièrement souligné Maxime Tremblay.

Mouvement toujours vivant

Aujourd’hui, les Clubs 4-H du Québec continuent de développer, chez les jeunes, le leadership, les compétences en agriculture et en foresterie ainsi que l’engagement communautaire.

Leurs programmes éducatifs et activités pratiques permettent aux participants de développer leur plein potentiel selon la devise du mouvement.

Après la cérémonie et la plantation symbolique de l’arbre, le public a pu visiter un kiosque informatif monté et animé par Johanne Collin, native de Val-Brillant et ancienne secrétaire du Club 4-H local de 1975 à 1979. Elle a pu sensibiliser les gens aux bienfaits des arbres et aux moyens de s’engager pour l’environnement.

Pour les organisateurs de l’activité, cette plantation symbolique démontre que, plus de 80 ans après sa fondation, le mouvement 4-H continue de porter ses fruits.

Il demeure aussi fidèle à sa mission de former des citoyens responsables et conscients de leur environnement.

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Rencontre émotive entre Julie, Billy et Billy Talent

La journée du 2 août a été significative pour la Matanaise Julie Prévèreau. Avec son conjoint et son fils de sept ans, Billy, elle a rencontré les membres du groupe qui l’a aidé à sortir d’une dépression, Billy Talent.

La passionnée de musique punk gardera précieusement la photo souvenir de cette rencontre tant attendue. De passage à Rimouski dans le cadre des Grandes Fêtes TELUS, le chanteur de Billy Talent, Benjamin Kowalewicz, ainsi que les musiciens du groupe, Ian D’Sa et Jonathan Gallant, lui ont permis de réaliser son rêve de les rencontrer. 

« Enceinte de mon fils, j’ai fait une dépression prénatale. J’étais en arrêt préventif au travail parce que je suis technologiste médicale. J’étais donc seule à la maison et je ne pouvais pas prendre de médication. La seule chose que je faisais, c’était d’écouter de la musique et c’était toujours Billy Talent et Green Day », explique-t-elle.

La famille matanaise quelques minutes avant le concert de Billy Talent. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Quand le temps a été venu de choisir un nom pour leur bébé, Julie Prévèreau et son conjoint, Carl Bernier, se sont inspirés des deux groupes musicaux. 

« Nous avons choisi Billy en l’honneur de Billy Talent et de Billie Joe Armstrong, le chanteur de Green Day », exprime la mère de famille. 

Julie Prévèreau a assisté à neuf concerts de Billy Talent. Celui des Grandes Fêtes restera évidemment son préféré. 

Une passion familiale

La Matanaise a transmis sa passion pour le groupe musical à son conjoint au fil des années. 

« C’est un rêve qu’elle traînait depuis longtemps de les rencontrer. Chaque fois que nous allions les voir, elle le souhaitait, mais ce n’était pas accessible. Ça prend une personne qui y croit et toutes les conditions étaient réunies à Rimouski pour que ça arrive », indique Carl Bernier. 

Billy Talent aux Grandes Fêtes TELUS de Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Leur fils, Billy, connaît les chansons de Billy Talent et il aime déjà la musique punk comme ses parents. 

« Quand il était plus jeune, je lui chantais Fallen Leaves pour l’endormir. Je ne connaissais pas de berceuses, donc je lui chantais cette chanson que je connaissais par cœur. Il connaît les paroles maintenant », explique Julie Prévèreau.

Cette dernière est extrêmement reconnaissante envers l’organisation des Grandes Fêtes TELUS de lui avoir permis de réaliser son rêve d’avoir une photo de son fils en compagnie du groupe Billy Talent. 

« C’était plaisant de les voir en vrai. C’est extraordinaire que ça ait fonctionné. Les membres du groupe ont été très gentils et ils étaient contents de voir un petit garçon qui s’appelle Billy en leur honneur. »

La femme de Matane avait 17 ans, en 2003, lorsqu’elle a commencé à s’intéresser à ce groupe musical canadien.  

« J’aimais le punk. Le vidéoclip de leur deuxième chanson commençait par une citation du physicien Robert Oppenheimer. Comme j’aime la science, c’est venu me chercher. Plus on les suit, plus on se rend compte qu’ils sont politisés et qu’ils défendent ce en quoi ils croient. »

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Groupe ADEL : expansion majeure pour l’abattoir de Luceville

Le Groupe ADEL, qui exploite l’abattoir de Luceville, travaille actuellement à un important projet d’expansion. L’entreprise souhaite notamment retrouver sa licence de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), ce qui lui permettrait de distribuer ses produits au-delà des frontières du Québec.

Le projet inclut la modernisation des installations, l’augmentation de la capacité d’abattage de bœufs et le développement de la mise en marché sous la marque Viandes de l’Est.

Fondé en 1979, l’abattoir de Luceville demeure le seul à desservir le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie pour l’abattage et la transformation de viande de bœuf, de porc, d’agneau et de bison. Depuis son acquisition en 2021, le Groupe ADEL a lancé sa propre marque, Viandes de l’Est, pour commercialiser ses produits, distribués notamment auprès des restaurateurs et des institutions de la région ainsi qu’à Québec.

Les propriétaires doivent aussi plancher sur ce projet d’expansion pour répondre à la demande croissante et offrir un meilleur service aux éleveurs locaux.

La directrice générale, Manon Cambefort, précise que les démarches progressent, malgré les obstacles. « C’est très long. Il y a plusieurs subventions et du financement à aller chercher. Dans le contexte économique actuel, ça ne va pas aussi vite qu’on le souhaiterait », explique-t-elle.

ADEL ne souhaite pas révéler le montant des investissements prévus. « L’inflation et les taux d’intérêt nous obligent à nous réajuster. On travaille là-dessus depuis trois ans. L’échéancier est serré, mais le projet avance », soutient madame Cambefort. 

Le plan comprend plusieurs phases, dont l’automatisation des processus, l’achat d’équipements, la commercialisation et l’emballage. L’objectif est d’augmenter le volume d’abattage afin de réaliser des économies d’échelle.

Retrouver la certification fédérale

Actuellement, l’abattoir détient un permis provincial qui lui permet de desservir uniquement le marché québécois. L’accréditation fédérale de l’ACIA, perdue il y a quelques années, est au cœur du projet.

« C’est un processus coûteux. Il faut moderniser le bâtiment, renouveler les équipements et répondre à un cahier des charges strict », souligne Manon Cambefort.

La directrice générale Manon Cambefort et l’un des associés du Groupe ADEL, Nicolas Légaré (Photo courtoisie)

La licence fédérale permettrait à l’abattoir de vendre ses produits ailleurs au Canada, notamment au Nouveau-Brunswick, que vise particulièrement ADEL. La création de la marque Viandes de l’Est représentait la première étape pour retrouver cette certification.

« C’est un projet global, qui inclut à la fois des investissements dans l’abattoir et dans la mise en marché. » Le Groupe ADEL travaille actuellement avec des firmes spécialisées pour la promotion et la valorisation de ses produits.

Vers une hausse de la production

L’abattoir transforme actuellement environ 2 500 bœufs par année.

Les nouveaux propriétaires souhaitent augmenter la production de 50 %, soit de 1 000 à 1 200 bœufs supplémentaires par an, tout en continuant à abattre du porc, de l’agneau et du bison.

(Photo courtoisie Abattoir de Luceville)

Cette hausse de production demeurerait dans les limites du permis actuel, fixé à 35 bœufs par jour.

Le Groupe ADEL emploie une trentaine de personnes. Si le projet d’expansion se concrétise, il pourrait mener à la création d’une dizaine d’emplois supplémentaires.

L’eau freine l’expansion de l’abattoir

Un abattoir consomme une grande quantité d’eau. Or, Sainte-Luce fait face à un manque d’eau potable depuis plusieurs années. 

Les démarches récentes pour exploiter une nouvelle source dans le 3e rang Est ont échoué, alors que la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) a refusé le projet.

Cette décision a été confirmée ce printemps par le Tribunal administratif du Québec. Sainte-Luce a ainsi essuyé un deuxième refus dans son désir d’acquérir un lot, d’une superficie d’environ 19 hectares, boisé et vallonné, comprenant quelques plans d’eau, dont un lac ayant servi pour une pisciculture. La municipalité a choisi de ne pas contester ce jugement.

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault (Photo courtoisie)

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault, précise toutefois que le principal enjeu ne réside pas dans la quantité d’eau potable disponible, mais bien dans la capacité de traitement des eaux usées.

« L’usine d’épuration aurait de la difficulté à absorber la charge supplémentaire qu’impliquerait un agrandissement », explique-t-elle.

Des solutions envisagées

Le Groupe ADEL, promoteur du projet d’agrandissement de l’abattoir de Luceville, travaille actuellement avec Tetra Tech, une multinationale spécialisée dans le traitement des eaux, afin de trouver des solutions innovantes.

Parmi les pistes étudiées : l’ajout d’un système de préfiltration des eaux usées et la robotisation de certaines opérations, qui permettraient de réduire la consommation d’eau potable.

Malgré les défis, la mairesse affirme son soutien au projet. « Je pense que c’est un besoin pour les producteurs de la région. Un abattoir, c’est important. Nous allons tout mettre en œuvre pour appuyer l’entreprise dans son agrandissement. »

Une rencontre est prévue à la fin août entre les promoteurs et les autorités municipales pour faire le point sur l’avancement du dossier.

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Saint-Narcisse : l’ex-maire Robert Duchesne est décédé

Saint-Narcisse-de-Rimouski est deuil à la suite du décès de l’ex-maire Robert Duchesne à la suite d’une longue maladie à l’âge de 72 ans.

Conseiller municipal de 1991 à 1999 et de 2009 à 2013, il avait été élu à la mairie en octobre 2013. Alors qu’il souhaitait solliciter un troisième mandat, monsieur Duchesne avait remis sa démission, en septembre 2022, pour des raisons de santé.

Parmi ses réalisation, il a notamment piloté sur le projet d’acquisition et de mise en vente de 24 terrains pour accentuer le développement résidentiel de la municipalité.

Reconnu pour son dévouement et son implication citoyenne, le départ de Robert Duchesne avait été comparé à « une grande perte » pour Saint-Narcisse-de-Rimouski.

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Faux représentants : la SQ alerte la population

La Sûreté du Québec met en garde la population contre un stratagème de fraude de type « faux représentant » signalé dans le secteur de Rivière-du-Loup.

À ce jour, deux cas ont été rapportés, alors que les fraudeurs pourraient se déplacer vers d’autres régions du Québec.

Dans ce type d’arnaque, les suspects contactent des citoyens en se faisant passer pour des policiers ou des représentants d’institutions financières.

Ils prétendent avoir détecté une activité frauduleuse sur le compte bancaire de la victime. Pour « régulariser la situation », ils demandent à la personne visée de placer ses cartes bancaires, accompagnées de leur NIP, dans une enveloppe, puis de la déposer dans sa boîte aux lettres.

Un complice passe ensuite récupérer l’enveloppe sous prétexte de « sécuriser » les cartes. La victime subit alors une perte financière importante.

Mesures de sécurité

La Sûreté du Québec rappelle à la population de ne jamais divulguer son NIP ni ses informations bancaires, car aucun policier ni représentant bancaire légitime ne demandera la remise de cartes ou de renseignements personnels de cette manière.

(Photo courtoisie SQ)

En cas de doute, il est conseillé de communiquer directement avec son institution financière.

Les citoyens se croyant victimes de ce stratagème ou ayant reçu un appel suspect doivent signaler l’événement à la Sûreté du Québec ainsi qu’au Centre antifraude du Canada, au 1-888-495-8501.

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Musée de Rimouski : changements de nom et d’image

À quelques semaines de sa réouverture officielle, le Musée de Rimouski franchit une étape majeure de sa transformation en dévoilant une toute nouvelle image de marque.

Connue jusqu’ici sous le nom de Musée régional de Rimouski, l’institution adopte désormais une appellation Musée de Rimouski. Le logo se compose d’un carré rouge et d’une forme blanche géométrique.

Cette refonte s’inscrit dans son plan de relance, amorcé il y a deux ans.

Après sa fermeture temporaire annoncée en janvier dernier, le Musée régional de Rimouski a confirmé sa réouverture pour le 25 septembre, à l’occasion des Journées de la culture.

Aux prises avec un manque à gagner d’environ 350 000$, ses dirigeants avaient décidé de revoir la structure de l’organisation, repenser son financement et de rendre l’établissement plus attractif pour la population.

Le nouveau logo du Musée de Rimouski. (Photo courtoisie)

« Les dépenses ont augmenté et les subventions ont stagné au cours des dernières années. Plusieurs organisations culturelles éprouvent des ennuis financiers. On ne doit plus se fier uniquement sur les subventions pour assurer notre fonctionnement. Il faut générer des revenus autonomes. Nous devrons revoir notre modèle d’affaires », expliquait son président, Guy Dionne.

Nouvelle programmation

Depuis ce temps, une nouvelle directrice générale a été embauché en février, soit France Leclerc. Son équipe travaille à l’élaboration d’une nouvelle programmation d’expositions et d’activités culturelles, ainsi qu’au renouvellement des demandes de subvention.

Le Musée a aussi procédé à des travaux de réaménagement de l’aire d’accueil pour optimiser le parcours du public, tandis que des murs ont été retirés dans la salle d’exposition Élizabeth-Turgeon pour ouvrir l’espace et offrir de nouvelles perspectives lumineuses sur le centre-ville de Rimouski.

Le président du conseil d’administration du Musée, Guy Dionne, a exposé la situation financière de l’établissement en point de presse. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Avant sa fermeture en janvier, le budget annuel du Musée régional de Rimouski voisinait le million de dollars. L’organisation employait une quinzaine de personnes.

Le Musée loge dans un bâtiment patrimonial de 200 ans, dont l’entretien à lui seul coûte 150 000$ par année.

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Un Costco attendu… et déjà couru à Rimouski

Dès 6h15 du matin, en ce mardi mardi 5 août, 200 personnes patientaient déjà devant les portes encore closes du tout nouveau magasin-entrepôt Costco de Rimouski. Venus d’aussi loin que Cap-Chat, Grande-Vallée et Matane, mais aussi de Montréal, Laval et Gatineau, ces premiers clients témoignaient de l’attente qu’a suscitée cette ouverture.

Un peu avant 7h, après la traditionnelle coupure de ruban, les consommateurs ont franchi le seuil sous une haie d’honneur formée par les 200 employés du magasin, qui les ont accueillis sous des applaudissements et des cris de joie.

« Jamais je ne pourrai revivre un tel moment, s’est exclamée une cliente, visiblement impressionnée. C’est un grand jour! Ça faisait longtemps que j’attendais l’ouverture de ce magasin. »

Pour Rodrigue Joncas, qui siège comme conseiller municipal à la Ville de Rimouski depuis 20 ans, cette inauguration marque l’aboutissement d’un projet qui était dans l’air depuis plusieurs années.

« J’ai assisté aux balbutiements du projet. Costco venait, Costco ne venait pas. Pendant ce temps-là, la population se mobilisait. On a fait des sondages qui nous ont permis de comprendre que la grande majorité de nos concitoyens souhaitaient la venue de Costco. »

L’élu est néanmoins conscient que l’arrivée de ce joueur majeur sur l’échiquier du commerce de détail à Rimouski fait peur à plusieurs petits commerçants. « Mais, Costco va amener ici des gens de partout, pas seulement de Rimouski, estime monsieur Joncas. On sait que les gens vont venir de plus en plus visiter Rimouski. On a à leur faire découvrir les beautés de la ville et de les amener dans notre centre-ville pour qu’ils viennent voir les petits commerçants qui ont des produits de qualité et un service à la clientèle à offrir. C’est comme ça que, tous ensemble, on va développer un tissu commercial intéressant. »

Produits régionaux et locaux

Cependant, Rodrigue Joncas n’a pas manqué de lancer un message aux dirigeants de Costco.

« On sait que vous avez fait de la place sur vos tablettes et que vous en ferez encore à nos produits régionaux et locaux. Les Rimouskois souhaitent que vous soyez un partenaire de notre communauté.»

Le vice-président aux opérations pour l’est du Canada a pris la balle au bond. 

Outre les sous-marins et sandwichs provenant de l’usine Pol-O-Bic, certains autres produits locaux se retrouvent dans les étalages du Costco, dont des t-shirts de l’Océanic de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« On est partenaire et, pour moi, vous faites partie de la famille, a lancé Real Berridge. On en est très fier d’être ici à Rimouski. »

Pour sa part, le directeur de l’entrepôt de Rimouski a tenu à remercier tous les gestionnaires venus tant du bureau régional que national, qui ont aidé son équipe à tout mettre en place pour l’ouverture officielle. « On a aussi eu le support de tous les entrepôts du Québec et du Nouveau-Brunswick », a précisé Martin Byrns-Handfield.

Retombées économiques espérées

Si l’arrivée de ce géant du commerce de détail suscite quelques inquiétudes chez les commerçants locaux, les autorités municipales préfèrent y voir une opportunité.

« Costco est une façon d’amener à Rimouski un autre moteur commercial et de développement», estime le représentant de la Ville de Rimouski.

Quelque 200 personnes attendaient l’ouverture des portes du Costco dès 6h15. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Présent lors de l’inauguration officielle du magasin, le coprésident de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette a déjà observé certains effets positifs sur l’économie de la ville centre du Bas-Saint-Laurent. « Il y a beaucoup de gens qui sont présentement dans les hôtels et qui sont venus pour l’ouverture du Costco, a soulevé Simon St-Pierre. Tout de suite là, on a un impact. »

Il demeure toutefois vigilant quant aux retombées sur le centre-ville. « Ça va prendre de l’affichage. Les gens arrivent par l’autoroute et c’est facile de repartir par le même accès direct. »

Défi pour les entrepreneurs

L’intégration des produits régionaux dans les étals du Costco de Rimouski constitue un enjeu majeur pour la communauté d’affaires locale. Si Simon St-Pierre espérait voir davantage de fromages régionaux sur les tablettes, il se réjouit toutefois de la présence des produits d’une entreprise alimentaire du Bic.

« C’est une belle fierté de voir les sous-marins et sandwichs de Pol-O-Bic dans les frigos du Costco », a-t-il fait savoir en entrevue avec Le Soir.

Des clients dans le nouveau magasin-entrepôt Costco de Rimouski. (Photo Le Soir.ca)

Il reconnaît que les conditions imposées par Costco représentent un défi pour les fournisseurs locaux, en évoquant les exigences de volume et de régularité qu’ils doivent respecter pour que leurs produits se retrouvent sur les tablettes de la multinationale américaine.

150 000 pieds carrées

D’une surface de plus de 150 000 pieds (45 720 mètres) carrés, le nouvel entrepôt de Rimouski dispose de plusieurs services: boulangerie, rayon de viandes fraîches, grande aire de fruits et légumes, comptoir de poulet rôti, centre d’optique, centre du pneu, restaurant et station-service de 18 pompes.

Avec ses 16 caisses, ses 1000 paniers de magasinage, ses 700 places de stationnement et plus de 3800 produits disponibles, le nouveau commerce de Rimouski s’inscrit dans les standards de la chaîne, qui exploite 909 entrepôts à travers le monde.

Lors de l’ouverture du magasin de Rimouski, le gérant régional du marketing pour l’est du Canada a souligné l’expansion continue de l’entreprise.

L’entrepôt Costco de Rimouski. (Photo courtoisie)

« Nous inaugurons notre 24eentrepôt au Québec, a précisé Ken Saumure. C’est notre 70e dans l’est du Canada et notre 110e au Canada. Nous sommes toujours en croissance! »

Avec des revenus de 249,6 G$ américains enregistrés lors du dernier exercice financier, Costco procure de l’emploi à 49 000 personnes au Canada, dont plus de 9900 au Québec.

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