Le Bal des finissants de l’école Paul-Hubert aura lieu pour la première fois au Colisée Financière Sun Life de Rimouski. Environ 500 jeunes vont pouvoir festoyer entre amis, ce vendredi 20 juin, avant de se diriger vers leurs projets postsecondaires.
L’équipe responsable de la vie étudiante au Paul-Hubert promet aux jeunes une soirée royale. Elle était accompagnée d’un comité de 28 élèves pour organiser les festivités.
L’événement se tient au Colisée, cette année, en raison des travaux prévus au Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski.
« Nous avons choisi la thématique royale et ça va paraître dans la décoration. Nous avons misé sur la surprise pour que les jeunes soient épatés. De le faire au Colisée après la Coupe Memorial, nous trouvions ça grandiose pour les élèves. Nous voulons les faire danser pour qu’ils s’amusent tous ensemble », explique la technicienne en loisirs à l’école Paul-Hubert, Vanessa Caron.
Les techniciennes en loisirs Chantal Ouellet et Vanessa Caron ainsi que la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois. (Photo courtoisie GMX photobooth)
« Pour la première fois au Colisée, les finissants nous ont demandé d’avoir quelque chose en lien avec l’Océanic. Il y aura des surprises liées à ça. Nous travaillons avec le comité du bal depuis novembre et nous avons pris leurs idées. C’est un grand défi de faire ça au Colisée parce que c’est grand et nous sommes heureuses de le relever », ajoute l’autre technicienne en loisirs, Chantal Ouellet.
Soirée festive
Les organisatrices de la soirée souhaitent que les jeunes puissent profiter au maximum de leur Bal de finissants puisqu’ils seront réunis pour une dernière fois avant de poursuivre leurs études qui seront à l’extérieur pour certains.
« Nous croyons en nos jeunes. Toute l’année, nous sommes avec eux pour les aider et leur faire vivre plusieurs expériences. C’est la journée la plus importante de l’année pour moi parce que c’est là que nous les félicitons et que nous leur montrons que nous les apprécions. Nous voulons leur donner un des plus beaux souvenirs de leur vie », exprime madame Ouellet.
La cérémonie de remise des diplômes 2025 de l’école Paul-Hubert. (Photo courtoisie Josée Gagné)
Une vingtaine de membres du personnel de la polyvalente participent aussi à la réussite du Bal.
Le départ de la parade des finissants se fera, à 15 h 30, du Paul-Hubert. Les familles sont invitées à les accueillir au Colisée vers 15 h 45.
Cérémonie des diplômes
La cérémonie de remise des diplômes s’est tenue le 15 juin à la Salle Desjardins-TELUS.
« Les familles étaient très contentes d’être là parce que c’était une belle occasion de célébrer la fête des Pères. Plusieurs papas étaient extrêmement fiers et contents de vivre ça », exprime la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois.
La nouvelle mascotte de l’école a été dévoilée pour l’occasion. La loutre PHilou a été créée par le gouvernement étudiant et les élèves ont pu s’exprimer sur son image et son nom en votant pendant l’année scolaire.
La nouvelle mascotte de l’école Paul-Hubert, PHilou. (Photo courtoisie Josée Gagné)
Le Paul-Hubert compte 530 finissants, cette année. Madame Langlois souligne que la cohorte 2024-2025 était particulièrement dynamique.
« Ils sont impliqués et ils sont très conscients des enjeux de la société autant localement qu’à l’international. Ils sont super allumés et parfois ils trouvent des solutions incroyables à des enjeux plus grands que nous. Ils sont très inspirants. »
Le président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, n’a pas l’intention de laisser tomber le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, même si la députée-ministre Maïté Blanchette Vézina, a confirmé au Soir.ca qu’il était impossible de lui verser près de 9 M$, d’ici un mois, pour procéder à l’achat d’un navire européen pour assurer les opérations dès 2026.
Lors d’une conférence de presse, ce lundi 16 juin, l’entrepreneur rimouskois avait fait part de sa volonté d’acheter un traversier, mais il expliquait avoir besoin de l’aide de Québec pour concrétiser la transaction. Sinon, le bateau retournerait sur le marché.
Rencontrée ce mardi 17 juin, madame Blanchette Vézina déclarait que le projet de relance, dans son format actuel, ne serait pas possible, en expliquant que le financement pourrait être accordé, mais seulement par l’entremise d’un organisme à but non lucratif (OBNL).
L’abandon n’est pas considéré
Malgré le refus exprimé par Québec, Louis-Olivier Carré, refuse de porter le fardeau des délais, comme quoi il est trop tard.
« Ce n’est pas vrai : tout y était, rien ne manquait. C’est comme si on était arrivé à la dernière minute, alors que ça fait deux ans qu’on travaille sur ce projet. Notre entreprise a dépensé plus de 100 000$, seulement pour monter le plan d’affaires, faire faire les études et trouver le bon bateau, afin que ce soit un projet le plus parfait possible et qu’il soit le plus adapté possible à Rimouski. »
Monsieur Carré estime que le travail qui pouvait être effectué par les Industries Rilec a été réalisé.
« L’occasion n’a simplement pas été saisie quand c’était le cas. C’est pour cette raison que nous avons interpellé les médias. Il faut que ça avance. »
Voici le traversier réservé par Louis-Olivier Carré, dont la capacité d’accueil est de 300 passagers et 90 véhicules. (Photo courtoisie)
En ce qui concerne l’organisme à but non lucratif mis de l’avant par madame Blanchette Vézina, Louis-Olivier Carré est d’avis que ce dernier a un rôle majeur a joué dans la concrétisation du projet.
« Je pense qu’au moment où on se parle, c’est à l’OBNL de faire sa part. De notre côté, on ne peut pas en faire plus. L’organisme est représenté par les deux villes concernées, Rimouski et Forestville. C’est donc à leur tour de prendre la balle au bond et de s’activer le plus rapidement possible pour régler le problème. »
Projet mené pour être réussi
L’homme d’affaires réitère que le projet de relance est » essentiel et justifié. » Depuis la tenue de la conférence de presse, il rapporte avoir reçu des appels pour des réservations sur le bateau.
« Le bateau n’est pas ici, mais il y a déjà des gens qui veulent réserver de la place pour des camions. L’intérêt est là, c’est incroyable. »
Il pense également que le gouvernement devrait user de l’expertise de son entreprise.
« On ne veut pas s’en remettre au gouvernement pour dire plus tard que le projet n’a pas fonctionné, mais que ce n’était pas notre faute. Ce n’est pas notre philosophie : il faut que le projet réussisse et tout ce que nous avons entrepris jusqu’à maintenant a été une réussite. Si on s’investit dans ce projet, c’est dans ce but. On y croit et ça aussi, c’est important. Si on n’était pas certain, s’il y avait trop d’éléments inconnus dans le dossier, nous n’aurions pas entrepris toutes les démarches que nous avons menées depuis les deux dernières années. »
L’avocat de Steeve Gagnon, Me Hugo Caissy, demande au jury de croire son client lorsqu’il affirme qu’il n’a pas foncé délibérément avec sa camionnette sur des piétons, le 13 mars 2023 à Amqui, mais qu’il a « échappé la route » en se penchant pour récupérer une capsule de cigarette électronique qui était tombée sur le plancher de son véhicule.
Pierre Saint-Arnaud- La Presse Canadienne
Il s’agirait donc, dans ce cas, d’un accident et non d’un crime et Steeve Gagnon devrait être acquitté.
Steeve Gagnon est accusé du meurtre prémédité de trois personnes et de tentative de meurtre de neuf autres personnes qui ont été blessées lors de la tragédie.
Au soutien de son affirmation, il a souligné que la camionnette est montée à cinq endroits sur le trottoir, dont deux où ne se trouvaient aucun piéton.
L’accusé, a rappelé le juriste, bénéficie de la présomption d’innocence et que c’est à la poursuite de renverser cette présomption hors de tout doute raisonnable.
Cependant, si le jury ne croit pas son client et qu’il en vient à la conclusion que Steeve Gagnon a agi de façon volontaire, il ne peut pas, selon Me Caissy, conclure que c’était prémédité.
Furieux contre Service Canada
L’avocat s’est longuement attardé sur le fait que son client avait d’abord quitté son domicile pour aller faire un mauvais parti aux représentants de Service Canada, furieux qu’il était de voir ses prestations d’assurance-chômage interrompues.
Des témoignages d’experts ont établi que Steeve Gagnon souffre d’un trouble délirant chronique et d’un trouble de personnalité qui se traduit par une impulsivité parfois incontrôlée, amplement démontrée en Cour par ses explosions de colère répétées à l’endroit du juge, du jury, des procureurs de la Couronne et même de son propre avocat.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Quant aux vidéos faites par Steeve Gagnon dans lesquelles il fait notamment référence à la possibilité d’aller frapper des enfants, l’avocat estime qu’elles sont « une expression de ses idées délirantes » et ne peuvent être vues comme une preuve de préméditation.
La poursuite devait suivre en après-midi avec sa propre plaidoirie.
La petite Claire Bell, trois ans, a été retrouvée vivante en Ontario. L’information a été confirmée à l’Agence QMI par plusieurs sources policières.
Recherchée depuis quatre jours par plus d’une centaine de policiers de la Sûreté du Québec et la Police provinciale de l’Ontario (PPO), la fillette de 3 ans aurait été retrouvée vers 15 h dans un bâtiment de ferme, près de l’autoroute 417, dans le secteur de Saint-Albert, en Ontario.
Elle était seule, consciente, semblait en bonne santé et a discuté avec des policiers ontariens.
Claire Bell a été aperçue par des drones de la PPO.
La 4e édition de La Journée du Bizz Glacé, qui se déroulait le samedi 14 juin dernier, aura permis de verser 7546 $ à La Ressource d’aide aux personnes handicapées.
Chacune des entreprises participantes, soit 23 bars laitiers situés au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie s’étaient engagés à verser 1$ par cornet « Bizz » vendu, à La Ressource.
Le montant total de la cueillette représente une augmentation 824 $ par rapport à l’édition précédente.
« Un tel succès est le fruit de l’implication des bars laitiers de notre grand territoire. Plusieurs des bars laitiers partenaires de cette année collaborent depuis les débuts de la Journée du Bizz Glacé il y a 4 ans. Nous avons également réussi à ajouter de nouveaux partenaires cette année et nous espérons bien en avoir encore plus lors de notre 5e édition! Il ne faut surtout pas oublier la générosité de la population. Bien que notre activité annuelle principale soit le Téléradiothon, c’est aussi grâce à ce type d’activité de financement que La Ressource dépasse ses objectifs et rallie les gens d’une communauté à sa mission. C’est ensemble que nous pouvons faire la différence ! » rappelle la directrice de La Ressource, Thérèse Sirois.
Les sommes amassées dans le cadre de La Journée du Bizz Glacé sont directement réinvesties en services aux membres de chacun des secteurs de La Ressource.
La Ville de Mont-Joli adresse une motion de félicitation au descripteur des matchs de l’Océanic, Michel Germain, qui a pris sa retraite au terme de la Coupe Memorial après une carrière de 30 ans.
« Le conseil municipal tient à souligner la carrière exceptionnelle de Michel Germain, commentateur sportif et voix emblématique des matchs de l’Océanic de Rimouski », mentionne-t-on dans la résolution.
Michel Germain a tourné la page sur une carrière marquante au cours de laquelle il a commenté avec passion et professionnalisme un total impressionnant de 2 345 matchs.
« Par son amour du sport, son talent et sa rigueur, il a su transmettre l’émotion du hockey à des générations d’auditeurs et contribuer de façon significative au rayonnement de l’équipe de toute une région. Le conseil municipal lui adresse ses plus sincères félicitations et le remercie chaleureusement pour son apport incontestable au paysage sportif régional et québécois », conclut la résolution.
Michel Germain en compagnie de son analyste et grand ami, Yannick Dumais. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)
« Depuis trois décennies, la voix de monsieur Germain accompagne fidèlement les amateurs de hockey grâce à son talent, sa rigueur et son amour du sport », a rappelé le représentant de Matane-Matapédia.
Pascal Bérubé estime que la contribution de Michel Germain dépasse les ondes radiophoniques, notamment par l’entremise de la Fondation Jennely-Germain, fondée en 2019.
Créée l’an dernier, l’École de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent tiendra un deuxième camp estival, en 2025, tout en poursuivant le développement de ses activités pour répondre à la demande dans la région.
Son responsable et porte-parole, Hans-F. Ellefsen, indique que la voile prend de l’ampleur depuis la présentation des Jeux du Québec à Rimouski en 2023.
« Il y avait une compétition de deux classes de voiliers dériveurs. Évidemment, les Jeux du Québec ont mobilisé des bénévoles, donc des gens autour de la navigation et de la garde-cotière auxiliaire. Après leur présentation, des parents nous ont demandé pourquoi il n’y avait aucun représentant ni aucune offre de formation pour les jeunes et les adultes dans le Bas-Saint-Laurent. C’est de cette façon qu’un comité bénévole a été créé pour développer l’offre », indique monsieur Ellefsen.
Rendre ce sport accessible permettra d’assurer une relève locale.
Activité récréative et plaisante
« Nous avons tellement de beaux plans d’eau, que ce soit les lacs ou le fleuve Saint-Laurent. La voile est aussi une activité récréative et plaisante. Contrairement aux bateaux à moteur, les voiliers se déplacent grâce à la force du vent, donc ça aussi, c’est intéressant. Pohénégamook offrait la possibilité de louer catamarans et dériveurs, mais il n’y a plus d’offre dans la région pour répondre aux demandes des adultes. C’est pour cette raison qu’on trouve important et intéressant que notre expertise locale soit transmise aux jeunes et aux adultes. »
Une photo du camp de 2024.
(Photo courtoisie – École de voile du Bas-Saint-Laurent)
Les intéressés peuvent profiter des dernières places disponibles pour le camp d’été.
Par la suite, l’École de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent travaillera à former des partenariats pour optimiser la station de prêt gratuit de dériveurs, qui ouvrira cet été en collaboration avec le Centre plein air du lac Ferré sur le territoire de Saint-Narcisse-de-Rimouski.
Le Club de voile de Rimouski regroupe plus de 125 membres annuellement ce qui en fait un des clubs les plus actifs au Québec.
Saint-Gabriel-de-Rimouski lance sa saison touristique pour l’année 2025, en mettant de l’avant les organismes et les entreprises qui se trouvent sur son territoire et qui ont de l’intérêt pour la clientèle touristique.
Pour Étienne Lévesque de Promotion Saint-Gabriel, trois éléments permettent à la municipalité de se démarquer comme destination touristique.
« Il y a différents aspects qui distinguent Saint-Gabriel des autres endroits. Premièrement, il y a son côté villégiature et la beauté de son paysage. Qu’on soit dans n’importe quel rang à Saint-Gabriel, ou même dans le village, le paysage est magnifique. Dans un deuxième temps, je pense que son aspect événementiel fait en sorte que l’on peut accueillir des gens à Saint-Gabriel-de-Rimouski. Je pense au festival, qui se déroulera cette année sur deux fins de semaine. On invite les gens à sortir de la grande ville et à venir nous rejoindre. On aura du gymkhana, du rodéo et des artistes de hauts niveaux, sous le chapiteau. »
Saint-Gabriel-de-Rimouski durant le Festival Country-Western (Photo courtoisie)
Le dernier élément soulevé par monsieur Lévesque est le marché public des Hauts-Plateaux, pour lequel il est aussi administrateur. Le marché aura lieu tous les jeudis de 16 h à 19 h à compter du 19 juin.
« Ce sont de beaux éléments qui invitent la clientèle touristique à s’éloigner un peu du fleuve. Si elle est en visite dans d’autres endroits de La Mitis, elle voudra faire l’effort de monter dans les terres, afin de découvrir le Haut-Pays, profiter de ses paysages et de ses attractions », estime monsieur Lévesque.
Domaine Valga
Il ajoute que le tourisme va bon train dans son coin de pays, notamment grâce à l’ajout d’un chemin qui permet aux gens de se rendre au Domaine Valga, à partir de Saint-Gabriel.
« À l’époque, le domaine transigeait par Saint-Donat-de-Rimouski. Plusieurs personnes pensaient donc qu’il s’agissait d’une entreprise de Saint-Donat, alors que c’est bien une entreprise qui se situe à Saint-Gabriel et qui y paie des taxes. Tout récemment, en 2023, l’entreprise nous a interpellés pour nous dire qu’elle serait prête à faire affaire avec Saint-Gabriel. Il faut le voir comme une avenue de développement. Il y a environ 10 000 touristes qui passent par chez nous maintenant, ce qui profite à l’Épicerie Saint-Laurent, au Dépanneur central MG et aux stations-service. »
L’Unité permanente anticorruption (UPAC) mène une perquisition, mercredi, au siège social de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) à Québec, en lien avec le scandale SAAQclic.
Par Thomas Laberge- La Presse Canadienne
« Nous confirmons aujourd’hui mener une perquisition dans le dossier SAAQclic. Nous ne donnerons aucun détail sur celle-ci, de manière à protéger notre enquête. (…) De manière générale, une perquisition dans une enquête de fraude ou de corruption sert à obtenir des éléments qui nous permettront de confirmer ou d’infirmer la commission d’un acte répréhensible», peut-on lire dans une déclaration de l’UPAC transmise à La Presse Canadienne.
«Les documents saisis doivent ensuite être analysés, puis peuvent par la suite nécessiter des rencontres de témoins», ajoute-t-on.
Maintenant que la preuve a été présentée, la défense et la Couronne procéderont ce mercredi 18 juin à leur plaidoirie au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier d’Amqui. Le drame avait fait trois morts et neuf blessés, le 13 mars 2023, sur le boulevard Saint-Benoît Ouest.
Le juge Louis Dionne donnera ensuite ses directives aux membres du jury, au palais de justice de Rimouski. Ils devraient entamer leurs délibérations, ce jeudi 19 juin, pour en arriver à un verdict final.
L’avocat de la défense, Me Hugo Caissy, a complété sa preuve vendredi dernier, avec l’audition de deux témoins.
Il a fait comparaitre l’accusé lui-même, dont le témoignage a été chaotique et interrompu par de nombreuses pauses liées à son comportement, en insultant même son propre avocat, le juge Dionne et les membres du jury.
L’autre témoin, le psychiatre Samuel Gauthier, estime que Gagnon était en mesure de comprendre les conséquences de ses actes après son évaluation effectuée le 30 septembre 2024.
Pas de lien avec les événements
Dans son rapport, Dr Gauthier a expliqué que l’accusé était aux prises avec des idées délirantes de nature paranoïde de manière chronique, mais qu’il n’y avait pas de lien à faire avec les événements du 13 mars 2023.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Steeve Gagnon fait face à trois chefs d’accusations de meurtre au premier degré (avec préméditation) et deux chefs de tentative de meurtre.
Un autre bris d’aqueduc est survenu, mardi, sur le chantier de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale à Rimouski.
Des travaux étaient effectués en face de l’école Élisabeth-Turgeon dans la foulée des interventions annoncées pour la journée de lundi entre la 2e et la 7e Rue.
Selon la Ville, des travaux d’excavation pour désaffecter un branchement hors fonction ont généré le bris vers 11 h. Il a finalement été réparé en fin d’après-midi. La remise en eau s’est effectuée à 15 h et vers 15 h 20, la situation était de retour à la normale.
Une centaine de personnes sur la 5e et 6e Rue Est et sur l’avenue de la Cathédrale, entre la 4e et la 7e Rue, ont eu une interruption d’eau pendant cette période.
L’école était toujours alimentée pendant la durée du bris.
Un jeune golfeur de Mont-Joli participera au championnat provincial et à un tournoi international en Floride, en juillet. Tristan Leblanc est à la recherche de commanditaires pour réaliser son projet.
Le garçon de 10 ans se mesurera à d’autres jeunes joueurs de partout dans le monde lors du Optimist International Junior Golf Championship, qui se tiendra du 15 au 20 juillet.
Pour se qualifier pour cet événement d’envergure, le golfeur a terminé au troisième rang de sa catégorie d’âge lors de la Classique Optimiste Assante, en mai, à Mirabel.
« Pour les jeunes du Québec, c’est la seule façon de se qualifier. En Floride, seulement trois Canadiens sont inscrits dans sa catégorie qui compte une vingtaine de participants. C’est un tournoi prestigieux où plusieurs golfeurs professionnels de la PGA sont passés, dont Tiger Woods, Scottie Scheffler et Justin Thomas. Ce sont ses idoles », explique son père, Simon Leblanc.
Simon et Tristan Leblanc. (Photo courtoisie)
Tristan fait partie de l’académie junior du Club Boule Rock, à Métis-sur-Mer. Il travaille avec l’entraîneur d’expérience, Henri Leclerc. Même s’il dit qu’il a commencé à jouer au golf à l’âge de 18 mois parce qu’il accompagnait ses parents sur les terrains avec ses petits bâtons, Tristan s’est élancé sur le tertre de départ, de façon plus sérieuse, quand il avait cinq ans.
« L’été, dès que l’école finit, nous installons notre roulotte au camping du Boule Rock et il est sur le terrain tous les jours. Il joue au hockey l’hiver, mais le golf est un sport individuel. Tu ne peux pas te fier sur les autres ou mettre la faute sur les autres. Ça l’amène à être discipliné et c’est très mental comme sport », affirme son père.
Objectif 3e place aux provinciaux
Dès son retour de Floride, Tristan Leblanc prendra part, pour une deuxième année consécutive, au Championnat moustique, pee-wee et bantam de Golf Québec, qui se tiendra le 21 et le 22 juillet, Club de la Vallée du Richelieu, situé sur la Rive-Sud de Montréal.
Tristan Leblanc à Mirabel. (Photo courtoisie)
« L’an dernier, c’était la première compétition majeure à laquelle il participait et il avait terminé cinquième. Il a en tête d’être dans les trois premiers cette année. Sa catégorie est pour les 9-10 ans donc il sera dans les plus vieux », mentionne Simon Leblanc.
Recherche de partenaires
La famille de Tristan est à la recherche de commanditaires de la région pour le soutenir financièrement.
« Ce sont de gros montants d’argent pour lui permettre de réaliser un rêve. Nous avons lancé la perche et ça va quand même bien. Nous sommes surpris que les gens aient de l’intérêt à l’aider. »
Les entreprises qui aimeraient soutenir financièrement Tristan peuvent communiquer avec Simon Leblanc au 418 318-7605.
Le projet principal de Rimouski dans son plan quinquennal d’investissements (PQI) 2026-2030, adopté ce lundi 16 juin par les élus, est sans contredit la construction du complexe multisports, un projet évalué à 25 M$ pour lequel la Ville va investir 21 M$. Il manque donc 4 M$ que le maire, Guy Caron, espère obtenir de la part de partenaires privés.
« Nous sommes en train de rédiger un devis de performance présentement, mais notre évaluation est effectivement pour un projet de 25 M$. Pour le 4 M$ qui manque, nous faisons une invitation à des partenaires potentiels du secteur privé. Il y a déjà des compagnies qui nous ont approchés. Avec la visibilité que ce projet peut avoir et avec la certitude qu’il va se réaliser, ça devrait nous permettre d’avoir de l’intérêt pour un partenariat à ce niveau », commente monsieur Caron.
Le devis de performance devrait donner une bonne idée de l’échéancier requis, notamment pour le lancement de l’appel d’offres.
« On vise la construction en 2027 pour une livraison en 2028 ou 2029 », indique le maire, qui mentionne que ce projet est prioritaire puisque Rimouski est la seule ville de plus de 50 000 habitants au Québec à ne pas avoir ce type d’installation. »
Projet initial de 38 M$
Le projet initial de la Ville pour l’obtention d’une aide financière du gouvernement du Québec était de 38 M$. Il n’a pas été retenu.
« Le message que nous avons du gouvernement est de ne pas espérer de bonifications du programme. Le gouvernement est en train de se serrer la ceinture. Nous n’avons pas trop d’espoirs qu’un projet comme le nôtre soit retenu. Le gouvernement semble vouloir saupoudrer de l’argent dans plusieurs petits projets plutôt que d’investir dans un gros », mentionnait le maire Caron, dans une précédente entrevue.
Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Le projet de centre multisports serait toujours situé sur les terrains du complexe sportif Guillaume-Leblanc.
« Il prévoit toujours des plateaux sportifs qui pourront servir à plusieurs sports comme le soccer, le football, le rugby et le disque volant d’équipe », précise le maire Caron.
Impact sur le compte de taxes
Guy Caron estime que l’impact de la réalisation du complexe multisports sur le compte de taxes d’une propriété moyenne évaluée à 253 000$ sera de 35$ par année.
Il précise que la Ville empruntera la moitié du montant de 21 M$ requis pour la réalisation du projet et que l’autre moitié sera prise dans la réserve pour actifs immobilisés de la Ville.
Rimouski souhaite construire le futur complexe multisports à l’intérieur du périmètre du complexe sportif Guillaume-Leblanc. (Photo courtoisie)
« Notre service de ressources financières a évalué que l’impact sur le compte de taxes serait d’environ 35$ par année », affirme-t-il.
Le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, tel que proposé par le président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, pour lequel l’homme d’affaires rimouskois espérait convaincre Québec de lui accorder une subvention pour l’achat d’un traversier d’ici un mois, ne pourra pas se concrétiser dans ces délais, selon Maïté Blanchette Vézina.
C’est ce que la députée-ministre de Rimouski a confirmé en entrevue, mardi matin, avec Le Soir.ca.
« En un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$, comme ce qui est demandé. D’ailleurs, le promoteur a reçu une lettre de refus officielle. Ce n’est pas parce qu’on ne souhaite pas une relance : c’est parce qu’avec le format dans lequel le projet a été présenté, ce ne serait pas possible. »
Elle est d’avis que le projet peut en être un bon, mais elle rappelle qu’un organisme à but non lucratif (OBNL) avait été créé à l’époque pour la relance de la traverse.
Voici le navire réservé par Louis-Olivier Carré, dont la capacité d’accueil est de 300 passagers et 90 véhicules. (Photo courtoisie)
« Récemment, j’ai mentionné au maire (de Rimouski, Guy Caron) que si un projet devait être financé, ce serait par l’entremise d’un OBNL et non pas directement par un acheteur privé qui souhaite acquérir un bateau. Il s’agit de fonds publics, alors il faut quand même s’assurer de la viabilité, à long terme, du projet. »
Maïté Blanchette Vézina précise que c’est pour cette raison qu’une étude a été mandatée dans les dernières semaines.
« Il faut être certain de bien comprendre quelles étaient les particularités techniques d’un bateau qui pourrait assurer la desserte, avec les installations actuelles du port de Rimouski. L’idée est d’avoir rapidement une réponse sur ce qui serait le type de bateau qui pourrait vraiment assurer cette traverse. »
D’ici la fin de 2025
Puisque l’étude en question est déjà en cours, madame Blanchette Vézina a bon espoir d’en obtenir les résultats d’ici la fin de 2025.
L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier Carré, des Entreprises Rilec, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
« C’est certain que l’échéancier d’un mois donné par le partenaire est trop rapide et encore une fois, comme il est question de fonds publics, il faut prendre le temps de s’assurer d’avoir le bon bateau, la bonne spécificité et de connaitre les coûts projetés pour une mise à niveau, par exemple d’une rampe d’embarquement. Tout ça devra passer par un OBNL. Je vais continuer à inviter la Ville de Rimouski à s’impliquer auprès de cet OBNL, pour pouvoir effectuer une relance, avec la Ville de Forestville également. »
Elle souhaite d’ailleurs rencontrer les deux villes lors des prochaines semaines afin « qu’elles comprennent bien comment pourrait être financé un tel projet. »
L’école du Boisé-des-Prés, communément appelée le Lab-École, conclut sa première année scolaire avec la mise en place d’une capsule temporelle préparée par les élèves. Elle sera rouverte dans 20 ans.
Le contenu de cette capsule a été choisi avec soin par les jeunes. Ils voulaient représenter leur première année dans leur nouvelle école. Les objets sont, depuis mardi, dans une armoire barrée à clé.
Le projet a été initié par Rosalie Proulx et Camille Brisson, deux élèves de 6e année.
« J’ai entendu parler de la capsule temporelle du Cégep de Rimouski, qui a été ouverte après 100 ans. Nous avons décidé de faire le même processus à notre école. Je pense que les gens qui vont l’ouvrir vont retenir que ceux qui venaient ici étaient de bonnes personnes et que le personnel était excellent », explique Rosalie.
Une dizaine d’élèves ont déposé des objets dans la capsule, mardi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Le directeur de l’école, Michaël Fiola, a tout de suite embarqué dans le projet.
« J’ai adoré l’idée et j’ai été seulement le facilitateur. Les filles sont elles-mêmes allées voir les membres du personnel et les élèves pour leur présenter leur projet. Je trouvais que ça représentait bien la fin de notre première année. L’environnement de l’école aura changé dans 20 ans. Ils pourront voir où ils sont rendus », dit-il.
Les élèves de chaque niveau scolaire ont choisi un objet, même chose pour le service de garde et les membres du personnel. Trophée du premier tournoi de soccer de l’école, agenda, photographies, projets scolaires et cahiers d’école en font notamment partie.
« Je trouve que ce que nous avons mis représente bien notre école et le temps d’aujourd’hui », indique Camille Brisson.
Le contenu de la capsule temporelle. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« Les gens vont réaliser que les projets ont été diversifiés pendant cette première année. Nous sommes allés dans tous les sens. Les espaces intérieurs et extérieurs que nous avons nous permettent d’enseigner autrement et je pense que c’est ce que les gens vont voir dans les objets de la capsule », ajoute le directeur.
Réussite pour la première année
Michaël Fiola est satisfait du déroulement de la première année scolaire à l’école du Boisé-des-Prés.
« Ça a été une grosse année. C’est un défi en soi d’ouvrir une nouvelle école et il a fallu comprendre comment utiliser ce nouvel espace qui est différent. Ça a été essoufflant, mais rempli de bonheur. De voir les membres du personnel qui sont heureux d’être ici et de voir les élèves au quotidien qui apprennent en s’amusant et en bougeant, ça nous rend fiers. »
Construit au coût de 45 M$, le Lab-École de Rimouski est ouvert depuis le mois d’août dernier avec 560 élèves du préscolaire à la sixième année, répartis dans 25 classes.
Après un mandat de huit ans et la construction de six établissements, le projet Lab-École arrivera à échéance le 30 juin. Le gouvernement provincial n’a pas renouvelé son mandat.
Deux organisatrices d’un événement festif où elles ont joué le rôle de barmaids d’un soir, Nathalie Babin et Jolen Morin ont amassé 10 000$ pour Moisson Rimouski-Neigette lors d’un « 5 à 7 » tenu le 13 juin dernier, au bar Le Bicois.
Grâce à la collaboration de l’établissement et de la microbrasserie L’Octant, l’initiative a attiré une foule nombreuse, dans une ambiance conviviale, pour recueillir cette somme impressionnante.
« On voulait faire quelque chose de simple, rassembleur et surtout utile. Se prêter au jeu de barmaids pour une bonne cause, c’était une façon d’utiliser notre réseau et notre énergie pour aider concrètement. Ce qu’on retient surtout, c’est la générosité incroyable des gens. Ça montre que, quand on s’unit pour une cause comme Moisson, on peut vraiment faire une différence », partagent les deux présentatrices.
Très impliquée dans la communauté d’affaires de Rimouski, Nathalie Babin a notamment travaillé dans les secteurs médical, du transport routier, de l’hôtellerie, des médias et de l’immobilier. Ex-présidente du conseil d’administration du Théâtre du Bic, elle a aussi été présidente du jury lors du Gala Reconnaissance de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, en 2024, avant de s’impliquer dans le comité exécutif de la Coupe Memorial 2025.
Impact direct
Les dons recueillis serviront à soutenir les actions de Moisson Rimouski-Neigette, qui vient en aide chaque mois à des milliers de personnes en situation de précarité alimentaire.
« Ce genre d’initiative a un impact direct sur notre capacité à nourrir les gens de notre communauté. Nous sommes sincèrement reconnaissants envers Nathalie, Jolen, Le Bicois et L’Octant, ainsi que tous ceux qui ont participé à la réussite de cette soirée », souligne la directrice générale de Moisson, Marie-Ève St-Pierre.
L’année 2025 marque le 25e anniversaire de la construction du Musée Empress of Ireland de Pointe-au-Père.
Des piliers de l’histoire du Musée ont remonté le temps pour raconter les moments marquants du projet, le 12 juin dernier, lors d’un cocktail qui a réuni plusieurs invités au Hangar 14.
Le premier à avoir été invité à prendre la parole a été Donald Tremblay, membre fondateur de l’organisme.
Avec une mémoire phénoménale, ce pionnier du Musée Empress of Ireland a relaté les tout débuts du projet, alors que l’épave gisait dans les profondeurs du fleuve Saint-Laurent depuis plus de 50 ans et que personne ne savait exactement où elle se situait.
Au début des années 1980, alors que l’épave est localisée au large de Sainte-Luce, de braves plongeurs ramènent à la surface plusieurs objets du transatlantique, qui a été le tombeau de 1012 passagers et membres d’équipage en 1914.
Trouver une place aux objets
« Il fallait trouver une place pour ces objets, a raconté M. Tremblay. Dans ma tête, la meilleure place était ici [le Site historique maritime de la Pointe-au-Père] parce que c’est un lieu maritime. C’était la première station de pilotage au Canada. » En 1982, l’organisme, qui est alors connu sous le nom de Musée de la mer, s’associe à Parcs Canada, propriétaire et gestionnaire du lieu. « Avec les pièces qu’on avait, on a monté un petit musée », a-t-il mentionné.
Dans un premier temps, il est modestement installé dans la maison de l’ingénieur. « Le premier été, on a eu beaucoup de visiteurs, se souvient M. Tremblay. Ça nous a encouragés. » Par la suite, le musée déménage dans la maison du gardien de phare pour y demeurer jusqu’en 1988.
Le Musée Empress of Ireland célèbre ses 25 ans. (Photo Johanne Fournier)
« Après, il y a eu la grande bâtisse qu’est maintenant le Musée Empress of Ireland, qui attire 80 000 visiteurs par année, le Hangar 14 et le sous-marin, avec lequel on a eu bien de la misère au début », a-t-il relaté. Donald Tremblay s’est dit extrêmement fier d’avoir été un témoin privilégié de l’évolution du projet.
« Et je sais que ce n’est pas fini ! L’équipe a encore beaucoup d’idées. »
Paul Gagné a été l’un des premiers à croire financièrement au projet. À la fin des années 1990, ce gestionnaire de Développement économique Canada a accompagné l’équipe dans le financement du Musée. « Il y avait une bonne équipe, qui avait des liens avec Parcs Canada, a-t-il justifié. Le phare et le Musée Empress of Ireland, tout ça se tenait. Il y avait beaucoup d’originalité dans le projet. On a pensé que la clientèle touristique serait intéressée. Puis, le plan d’affaires était adéquat. »
À la barre pendant 32 ans
Celui qui a été présenté comme le chef d’équipe a été invité à monter sur scène. L’ancien directeur général du Musée, Serge Guay, a d’abord fait le récit des premières propositions de Donald Tremblay.
« Il est arrivé avec une maquette. Il voulait faire un simulateur de naufrage. Son idée était d’embarquer 14 personnes dans une espèce de conteneur, une copie d’une cabine de passager de l’Empress. Tout ça se mettait à basculer pendant 14 minutes. On est parti avec cette idée-là et c’est comme ça qu’on a développé le premier projet. »
Serge Guay (Photo courtoisie Jonathan Robert)
Guay et son équipage se sont mis à la tâche pour trouver un concept nouveau et exceptionnel. « On savait que l’histoire de l’Empress touchait les gens », a indiqué l’ancien dirigeant de l’organisme. C’est ainsi qu’aux alentours de 1995, une analyse a été commandée. Les consultants leur ont alors proposé une projection en 3D afin de faire revivre le dernier voyage du paquebot transatlantique, en partant de Québec jusqu’à Sainte-Luce, sans faire vivre le naufrage.
« C’est avec ce projet qu’on a réussi à trouver le financement et que le Musée a pu être réalisé avec, comme principales attractions, le spectacle en 3D et la salle d’exposition », a-t-il indiqué. En 2017, l’achalandage étant en croissance, le Musée a été agrandi. Après 32 ans à la barre de l’établissement, Serge Guay a pris sa retraite en décembre 2021.
L’architecte et le principal donateur
L’architecte qui a élaboré les plans du Musée faisait aussi partie des invités d’honneur de l’événement célébrant le 25e anniversaire. Le design, avec la reproduction des cheminées penchées évoquant le navire en train de couler, ne faisait pas l’unanimité.
Quoi qu’il en soit, Richard Goulet est allé de l’avant avec ses plans. À l’époque, le projet avait coûté 700 000 $, à part l’exposition. « Aujourd’hui, ce serait trois fois plus », estime-t-il. L’architecte de Québec a avoué qu’il s’agissait du projet dont il était le plus fier.
Le dernier à avoir pris la parole a été le plongeur Joël Dionne. Avec plus de 50 objets provenant de l’épave et qu’il a remis au Musée, dont une trentaine sont exposés, il est l’un des principaux donateurs.
Avant que l’épave de l’Empress of Ireland ne soit protégée à titre de bien culturel en 1999, celui qui a fait environ 175 plongées sur l’épave a raconté comment il était facile, à l’époque, de remonter des pièces.
Le maître de cérémonie était Albéric Gallant, qui a incarné pendant une dizaine d’années le personnage du capitaine de l’Empress of Ireland, Henry George Kendall.
Artefact dévoilé
Le dévoilement d’un nouvel artefact a été un moment fort de la cérémonie du jeudi 12 juin, qui visait à célébrer le 25e anniversaire du Musée Empress of Ireland. Il s’agit du télégraphe du funeste paquebot, qui avait été remonté à la surface le 17 août 1975 par Ron Stopani, un plongeur de Las Vegas.
Il y a trois ans, la famille Zeller des États-Unis est venue au Musée porter plusieurs objets qui avaient appartenu au paternel. Les membres de la famille avaient aussi apporté plusieurs documents qui décrivaient comment leur père organisait ses plongées.
La muséologue du Site historique maritime de la Pointe-au-Père, Roxane Julien-Friolet et la directrice générale, Hélène Théberge. (Photo courtoisie)
« Ils avaient plusieurs photos et diapositives de différentes plongées qui avaient été faites au fil des années à Sainte-Luce et à Pointe-au-Père, a raconté la directrice générale de l’institution muséale, Hélène Théberge. Parmi ces documents, il y avait une photo du plongeur Ron Stopani, qui venait de repêcher l’appareil télégraphique. On avait aussi une lettre écrite de la main de M. Zeller, qui disait à M. Stopani, comment c’était un objet important de l’Empress et qu’il devrait être bien conservé. Puis, la famille Zeller nous a dit que M. Stopani était encore vivant. »
L’équipe du Musée en a alors parlé à l’historien David St-Pierre qui a entrepris des recherches. Celles-ci ont duré plusieurs mois. « Un jour, il reçoit un appel de M. Stopani, qui lui dit qu’il souhaiterait laisser l’objet au Musée Empress of Ireland », a précisé Mme Théberge.
Le télégraphe
Il y a donc 50 ans que le télégraphe a été extirpé de l’épave. Après avoir reposé dans les abysses du Saint-Laurent pendant 61 ans, il n’est pas trop détérioré. « Ce qui est exceptionnel, c’est que c’est cet appareil qui a reçu le dernier message avant la perte de courant et qui disait que l’Eureka et le Lady Evelyn étaient en route pour venir secourir les naufragés », a mentionné la muséologue Roxanne Julien-Friolet.
Le précieux objet fera l’objet d’une restauration pour éventuellement l’exposer au Musée. Aujourd’hui âgé de 81 ans, Ron Stopani a promis à l’équipe du Musée qu’il lui ferait parvenir plusieurs autres artefacts de l’Empress qu’il a en sa possession.
Des assurances couvriront les frais juridiques liés aux poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Construction Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et d’anciens administrateurs de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).
« Il y a des assurances responsabilité qui seront utilisées tant au niveau de la Ville que des administrateurs », répond le maire Guy Caron, rassurant que les citoyens n’assumeront pas la facture finale.
Il confirme également que la Ville et lui-même, en tant qu’ex-administrateur à la SOPER, ont répondu dans les délais prescrits par la Cour supérieure pour contester les deux poursuites.
« Je ne peux pas parler pour les autres administrateurs, mais de notre côté, nous avons répondu. Pour la suite des choses, je ne peux pas commenter, puisque le processus judiciaire suit son cours ».
45 jours pour contester
La Ville de Rimouski et la MRC de Rimouski-Neigette ont contesté la demande de poursuite civile de près de 5 M$ intentée par le Groupe immobilier Tanguay contre elles, 14 ex-membres du conseil d’administration de la SOPER et BDO Canada Limitée, en tant que syndic à la faillite.
Le Groupe Tanguay allègue avoir subi un dommage après s’être chargée de la construction de l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.
Les personnes poursuivies disposaient d’un délai de 45 jours pour contester cette action en justice. Elles pouvaient aussi convenir du règlement de l’affaire, proposer une médiation ou de proposer la tenue d’une conférence de règlement à l’amiable. Elles ont décidé de contester.
Le préfet de la MRC Rimouski-Neigette, Francis St-Pierre et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photos courtoisie et Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Les ex-membres du conseil d’administration poursuivis à titre individuel sont le maire et ex-président de la SOPER, Guy Caron, le préfet de la MRC, Francis St-Pierre, les conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et Mélanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault, l’ex-maire de Rimouski, Marc Parent, l’ex-président de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.
Le bail stipule que la Société de promotion économique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une période de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient à près de 200 000$.
Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.
Technipro BSL affirme que les travaux réalisés pour l’aménagement d’une garderie privée subventionnée, baptisée « À chacun son histoire », n’ont pas été entièrement réglés.
(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Inaugurée en janvier 2024, cette installation devait accueillir 78 enfants, dont 20 poupons de moins de 18 mois.
Le projet bénéficiait au départ d’un financement du ministère de la Famille du Québec, notamment pour les salaires des 14 employés, la location des locaux et le budget de fonctionnement.
Faillite de 4 M$
La Société de promotion économique de Rimouski a confirmé sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$. En tout, 14 personnes perdaient leur emploi.
L’information avait été dévoilée, la semaine précédente, par Le Soir.ca. Niant la nouvelle jusqu’à la conférence de presse, le président de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron, avait reçu deux avis juridiques, le convainquant de prendre cette décision.
Le premier lui confirmait que la Ville n’aurait pas à assumer les dettes de la SOPER dans une éventuelle faillite. Le deuxième lui indiquait qu’elle ne pourrait pas reprendre l’édifice du Novarium, puisqu’une ville ne peut pas louer des espaces commerciaux à des particuliers.
L’escrimeuse Céline Guillemart a connu toute une saison et se dirige vers les Championnats du monde vétéran qui se tiendront, en octobre, au Moyen-Orient. Elle a notamment gagné trois médailles d’or à la Coupe des vétérans du Canada et des Amériques.
L’athlète du club Les Pirates de l’Est de Rimouski a aussi obtenu des titres de championne provinciale et nationale, dans les derniers mois, à l’épée féminine vétéran.
« Ça a été une super saison. Pour ce qui est de la compétition Canada Amériques, je suis vraiment contente. J’avais gagné il y a deux ans et l’an dernier j’ai fini deuxième. Ça m’a permis de mettre un maximum de points pour les championnats du monde et d’être première au classement de sélection en ce moment », exprime Guillemart.
Avec sa partenaire d’entraînement, Lise Pelletier, elle participera donc à cet événement international à l’automne. La Rimouskoise s’était rendue à la sélection pour la Coupe du monde lorsqu’elle était adolescente, mais cette compétition au Moyen-Orient sera sa première à l’international.
Lise Pelletier et Céline Guillemart. (Photo courtoisie)
« Je suis fière d’y aller avec Lise. C’est mon amie et ma partenaire d’entraînement et j’étais son entraîneuse quand elle a commencé l’escrime. La classe 40-49 ans est introduite cette année, avant c’était 50 ans et plus. J’attendais d’avoir 50 ans pour y aller avec elle, mais ça se fait plus tôt que prévu », indique-t-elle.
20 ans pour Les Pirates de l’Est
Céline Guillemart pratique l’escrime depuis l’âge de six ans. Originaire de France, elle est arrivée à Rimouski il y a une vingtaine d’années et a fondé Les Pirates de l’Est avec son mari.
« C’est ma plus grande fierté. Kenny Guimond a repris le flambeau comme entraîneur-chef. Le club est toujours en vie et très fort. Les Pirates de l’Est sont redoutés dans la province et même au Canada. Nous avons une belle jeunesse et même une nouvelle section pour les personnes en fauteuil roulant », dit-elle.
Céline Guillemart en action au championnat canadien 2025. (Photo courtoisie)
La femme de 43 ans affirme que son sport lui permet de rester en forme autant physiquement que mentalement. Elle s’entraîne une dizaine d’heures par semaine en plus d’une vingtaine de compétitions par année.
« Pendant que je fais de l’escrime, ça prend toute ma concentration. C’est le moment présent et je ne pense pas à autre chose. Ça libère l’esprit. »
Performer à l’âge adulte
L’athlète tient à démontrer aux plus jeunes membres qu’il est encore possible de pratiquer ce sport à l’âge adulte.
« Il y a plusieurs jeunes dans le groupe compétition. Lise et moi sommes les plus âgées. Ça leur donne la vision que nous pouvons faire de l’escrime longtemps, en santé et avoir du plaisir. L’escrime, c’est comme un jeu d’échecs en aérobie. Il y a beaucoup de tactique et de technique. C’est un beau mélange qui aide physiquement et cognitivement. »
Lise Pelletier et Céline Guillemart, en collaboration avec leur club, ont l’intention d’organiser une campagne de financement pour les soutenir dans leur projet d’aller aux mondiaux.
À l’arrivée de l’été, la plupart des plantes tropicales qui ornent vos intérieurs bénéficient de petites vacances à l’extérieur. Qu’elles soient à fleurs ou à feuillage, le grand air leur fera le plus grand bien.
Lorsque les températures diurnes et nocturnes seront adéquates, la transition progressive de vos plantes de maison vers l’extérieur leur permettra de profiter d’une lumière naturelle plus abondante et prolongée, d’une bonne brise qui chassera poussière et insectes et d’une humidité beaucoup plus élevée, bref, de tous les facteurs essentiels à leur croissance et leur santé.
De plus, les averses et les pluies passagères délogeront les impuretés qui se déposeront sur leurs feuilles.
Vous verrez, leur feuillage sera plus dense, leurs couleurs plus vives et, pour certaines, leur floraison beaucoup plus généreuse. Le rêve!
La sortie: mode d’emploi
L’acclimatation
La sortie de vos plantes d’intérieur doit se faire tout en douceur. Par temps doux, lorsque les températures de jour frôlent les 15 °C et plus, placez vos plantes tropicales dans un endroit ombragé et abrité des vents.
Si la météo annonce des nuits sous la barre des 12 °C, il vous faudra entrer vos plantes afin d’éviter les écarts de température trop grands et pour les protéger du froid.
Une fois les températures plus stables et plus chaudes, vos végétaux pourront rester à l’extérieur jusqu’au début de l’automne.
Placez-les d’abord à l’ombre pendant quelques jours, puis progressivement au soleil, selon leurs besoins. Une ombre partielle est préférable au plein soleil.
À l’abri du vent et des fortes pluies
Choisissez un emplacement abrité des vents dominants et des pluies abondantes et assurez-vous que vos pots soient munis de trous de drainage afin de faciliter l’évacuation des surplus d’eau.
Idéalement, la présence d’eau stagnante dans la soucoupe est à éviter. Si le contenant est trop lourd pour être manipulé, remplissez la soucoupe de gravier et déposez-y le pot afin que le terreau puisse s’assécher rapidement.
Un endroit à l’abri des vents protègera les bourgeons floraux et les fleurs de certaines plantes.
Des arrosages plus réguliers
Au début de leur séjour extérieur, vous devrez être vigilants puisque vos belles tropicales s’assécheront plus rapidement qu’à l’intérieur.
Vous devrez vérifier fréquemment l’humidité du substrat afin d’éviter les chocs hydriques. Une eau tempérée est préférable à l’eau trop froide qui aura pour conséquence de faire jaunir et dépérir le feuillage.
La récupération des eaux de pluie reste un moyen efficace de contrer les chocs thermiques. Le regroupement de vos pots aidera à contrôler l’évaporation, donc les grandes pertes d’eau, en plus de créer des effets de grands massifs tropicaux.
Chassez les intrus
Tout au long de la belle saison, une vérification régulière du feuillage, des tiges et des fleurs est nécessaire pour prévenir les infestations d’insectes ravageurs et la prolifération de maladies fongiques.
Pucerons, cochenilles ou araignées rouges sont parmi les indésirables qui fréquenteront à l’occasion, voire rarement, vos plants d’intérieur. Vous avez remarqué la présence d’insectes sur vos plantes…
Pas de panique! Il faut d’abord identifier l’intrus afin de choisir le traitement adéquat. Il existe de nombreuses solutions écologiques et naturelles à tout problème de jardinage, n’hésitez pas à demander conseil auprès du personnel qualifié de votre Passion Jardins.
Texte par Hélène Baril : horticultrice, autrice & conférencière
Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins, pour recevoir des conseils de professionnels à l’année!
Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, a vu son orientation et déclaration prévue le 12 juin être reportée au 27 juin au palais de justice de Rimouski.
Deschênes a été arrêté le 28 novembre 2024 et amené au poste de la Sûreté du Québec de La Mitis, à Price, pour différents chefs d’accusation.
À la suite de son interrogatoire, en attente de sa comparution, il a demandé à consulter un médecin, ce qui est permis par la loi.
Transporté à l’urgence de Rimouski vers 14 h 30, l’individu, résident dans La Mitis, a rencontré un membre du personnel médical, seul dans une salle d’examen, comme le permet aussi la loi.
Au moment du départ du soignant, Deschênes a profité des quelques secondes de solitude pour s’enfuir par une autre porte communicante.
Rattrapé rapidement
L’homme a été rattrapé rapidement et neutralisé par les policiers. Personne n’a été blessé durant l’intervention.
En plus d’avoir comparu pour les chefs pour lesquels il était détenu, Dany Deschênes doit faire faire à des accusations d’évasion de garde légale et d’entrave au travail des policiers.
Le ministère des Transports procédera, ces 17 et 18 juin, à des travaux d’asphaltage, de nettoyage des structures et à l’entretien de glissières sur l’autoroute 20 entre le district Bic et la sortie menant vers le centre-ville de Rimouski.
L’opération entraîne une fermeture complète de ce tronçon.
Les automobilistes et camionneurs arrivant de l’est devront utiliser la route 132 en empruntant la montée Sainte-Odile et le boulevard de la Rivière.
Ceux circulant de l’ouest pourront se diriger directement vers la 132 au Bic.
En l’emportant par 6-0, lundi soir à Rivière-du-Loup, les Industries Desjardins du Kamouraska ont créé une triple égalité au sommet du classement de la Ligue de baseball senior Puribec.
Rimouski et Edmundston, qui ont des dossiers de 4-1, voient donc le Kamouraska (6-3) les rejoindre en première place.
Lundi soir, c’était l’égalité 0-0 après quatre manches quand les visiteurs ont marqué deux points en début de cinquième face au perdant, Simon Rousseau, qui a relevé David Métivier qui avait limité ses adversaires à un seul coup sûr en quatre manches de travail. Kamouraska a ajouté un point en 6e manche et trois autres en 7eaux dépens de Guillaume Chénard.
Enrick Jomphe et Jacob Beaulieu ont frappé chacun deux coups sûrs dans la victoire. Le premier a aussi produit deux points en plus de lancer un match complet de cinq coups sûrs accordés. Il a totalisé 114 lancers, dont 48 balles.
Pour le CIEL FM, Jimmy Durette a frappé deux coups sûrs.
Deux parties à reprendre sont au calendrier mercredi. Le Shaker visitera Trois-Pistoles à 19 h 30 pendant que Matane affrontera le CIEL FM, à Rivière-du-Loup (20 h).
Le conseil municipal de Rimouski adopte le Programme quinquennal d’immobilisations (PQI) 2026-2030, qui comporte des projets de 262 M$ pour les cinq prochaines années, une augmentation des investissements projetés en comparaison avec le PQI présenté l’an dernier.
La Ville prévoit des investissements de 51 M$ en 2026, de 60,8 M$ en 2027, de 58,1 M$ en 2028, de 52,4 M$ en 2029 et de 39,9 M$ en 2030.
Son directeur général, Marco Desbiens, indique que cette planification s’articule autour du maintien des actifs pour les 15 prochaines années.
« C’est quelque chose qui prend un peu plus de place dans la planification présentée aujourd’hui, dans la mesure où on rentre dans un cycle où on a des investissements quand même importants dans les 15 prochaines années, qu’on peut prévoir, pour s’assurer du maintien en bon état de nos infrastructures. On a tout près de 200 millions de dollars d’investissements qui sont prévus en aqueduc, en égout, dans nos routes ou dans nos bâtiments, pour nous assurer de maintenir des infrastructures en état. »
En tout, 113 M$ d’investissements serviront à la catégorie d’actif d’aqueduc et égout, tandis que 45 M$ d’investissements serviront au réseau routier et que 25 M$ d’investissements serviront au parc immobilier.
« Par exemple, si on a un réseau d’aqueduc de 85 ans, qui a une durée de vie estimée de 100 ans, on planifie son remplacement dans les 15 prochaines années. On est venu articuler notre planification autour de ces éléments-là pour s’assurer qu’on ne soit pas devant un mur infranchissable dans les 15 ou 20 prochaines années, en ayant sous-investi dans cet entretien. »
Principaux investissements prévus en 2026
En ce qui concerne les principaux investissements prévus en 2026, un projet qui retient l’attention est la construction du centre multisports. À ce sujet, Rimouski recherche des partenaires privés.
« On est présentement en train de travailler sur le devis de performance du centre. Nous avons besoin de contributeurs qui pourraient nous aider à boucler le financement du projet. La Ville a mis une planification de 21 M$ pour réaliser ce projet. Le budget est estimé à 25 M$, donc s’il y a des gens ou de grandes entreprises qui souhaitent nous appuyer dans la réalisation de ce grand projet, il est possible de nous contacter », ajoute monsieur Desbiens.
Une esquisse du futur complexe multisports de Rimouski (Photo courtoisie)
Ce sont 10 M$ d’investissements qui sont prévus en 2026 pour la construction du centre.
Parmi les autres investissements principaux se trouvent :
6 M$ pour la réfection des infrastructures en aqueduc et égout
5 M$ pour le programme d’aide à la voirie locale
4,5 M$ pour l’amélioration du drainage au lieu d’enfouissement sanitaire (LES)
3,5 M$ pour la mise à niveau du bâtiment des Tennis de Rimouski
3 M$ pour le programme de réfection du réseau routier
1,8 M$ pour des travaux d’extension de services
1,8 M$ pour le remplacement d’un camion-citerne du Service de sécurité incendie
Des sommes sont aussi prévues pour le projet de revitalisation et remembrement de Rimouski-Est, la rénovation du presbytère, des travaux de mise à niveau des bâtiments, le réaménagement de l’hôtel de ville, la mise en valeur du centre-ville, des travaux de réfection du terrain de tennis de Nazareth et la poursuite de la conversion de l’éclairage à DEL dans les parcs et sur la promenade de la mer.
Alexandre Blais quitte officiellement l’Océanic. Bien que la rumeur de son départ s’intensifiait dans les dernières semaines, l’attaquant qui aurait joué sa saison de 20 ans en 2025-2026, a confirmé qu’il s’alignera plutôt avec les Huskies de l’Université du Connecticut.
Impliqué dans de nombreuses rumeurs de transactions à l’approche du repêchage tenu les 6 et 7 juin à Québec, des équipes de la LHJMQ ont tenté de convaincre Blais de demeurer dans la LHJMQ, mais en vain.
Un tel échange aurait pu certainement rapporter gros au directeur général de l’Océanic, Danny Dupont.
Blais suit ainsi la vague de joueurs juniors tentés par l’aventure des circuits scolaires américains. Deuxième meilleur marqueur de l’équipe au cours de la dernière année, l’espoir des Ducks d’Anaheim complète ainsi sa carrière junior avec 242 points (62-180) en 257 matchs avec Rimouski, saisons et séries éliminatoires incluses.
Alexandre Blais a confirmé son départ sur sa page Instagram. (Photo courtoisie)
Il avait été un choix de 2e tour de l’Océanic, 25e joueur au total, lors de la séance de sélection de 2021.
Le départ d’Alexandre Blais font en sorte qu’il reste, pour le moment, quatre candidats pour les trois postes de 20 ans, la saison prochaine, soit Maxime Coursol, Jack Martin, Olivier Théberge et Loïc Francoeur.
Le président des Industries Rilec presse Québec de l’aider à financer la relance de la traverse Rimouski-Forestville, inopérante depuis trois ans. Louis-Olivier Carré réitère sa demande de subvention auprès du ministère des Transports et de la Mobilité durable et pour laquelle il a essuyé un refus, il y a trois semaines.
L’homme d’affaires de Rimouski a besoin de près de 9 M$ d’ici un mois pour faire l’achat d’un traversier européen.
Une analyse du cabinet Blouin comptables professionnels agréés de Rimouski a démontré que de réels besoins justifiaient l’acquisition d’un navire ayant une plus grande capacité que le CNM Évolution, qui a assuré la liaison pendant 24 ans.
Un total de 10 bateaux construits à partir de 2018 ont été sélectionnés. Louis-Olivier Carré s’est rendu en Europe pour faire des inspections techniques et son choix s’est arrêté sur un navire récent, construit l’an dernier.
Puisque rien n’est encore signé, il refuse de fournir son nom et sous quel pavillon il bat.
Ce traversier peut accueillir 90 véhicules et 300 passagers, comparativement au CNM Évolution qui pouvait avoir 30 véhicules et 150 passagers à son bord. Il peut aussi transporter 14 camions-remorques. D’une longueur de 265 pieds (80,8 mètres) et d’une largeur de 52 pieds (15,8 mètres), il est à double entrée, c’est-à-dire qu’il n’a ni proue ni poupe.
« L’un des plus gros avantages de ce bateau, c’est qu’il n’y a pas de manœuvres à faire, a observé monsieur Carré. Il arrive toujours à quai dans le bon sens. Il présente donc une efficacité sur le plan de l’accostage. »
La durée de la traversée devrait être d’environ deux heures. Comme ce type de bateau ne peut naviguer dans les glaces, sa saison d’opération serait de mai à octobre.
Si ce bateau a été choisi, c’est parce qu’il ne nécessite pas de réparation et qu’il est le plus proche des normes canadiennes, de l’avis du patron des Industries Rilec.
Service essentiel
Louis-Olivier Carré martèle que le redémarrage de la traverse est essentiel. Par ailleurs, il croit que le risque financier doit être partagé entre son entreprise et le gouvernement.
S’il a essuyé un refus à sa demande d’aide financière, le promoteur a cependant eu une bonne nouvelle: un mandat officiel a été confié à la Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie pour étudier l’installation d’une traverse au quai de Rimouski.
« On espère qu’une avenue puisse être discutée avec le gouvernement pour dénouer l’impasse afin de rendre possible ce lien humain et économique essentiel pour le Bas-Saint-Laurent et la Côte-Nord, a indiqué l’homme d’affaires. C’est un lien qui est important pour la vitalité socioéconomique de nos régions. »
Voici le navire réservé par Louis-Olivier Carré, dont la capacité d’accueil est de 300 passagers et 90 véhicules. (Photo courtoisie)
Comme Louis-Olivier Carré souhaite le retour du service en 2026, il faudrait que le navire soit arrivé à Rimouski au plus tard à la fin septembre. Le promoteur espère donc convaincre le gouvernement Legault d’ici un mois.
S’il n’a pas d’engagement ferme d’ici ce temps pour obtenir le soutien financier nécessaire à son acquisition, le navire retournera sur le marché. Au bout de cette échéance, si Québec dit toujours non, monsieur Carré croit que la population devra faire son deuil de cette traverse.
Élus favorables
Le maire de Rimouski accueille avec enthousiasme le projet et croit que Québec pourrait accepter de subventionner les infrastructures et les mises à niveau, comme il l’a déjà fait avec l’ancien propriétaire du traversier. L’élu nourrit beaucoup d’espoir.
À son avis, cette traverse pourrait venir en relève lorsque l’une des traverses n’est pas en fonction.
« Ça fait plus d’un an qu’on travaille avec monsieur Carré sur le projet, souligne Guy Caron. On est emballé par la viabilité du projet et par sa vision. Il faut maintenant avoir les moyens pour le réaliser. »
La mairesse de Forestville et préfète de La Haute-Côte-Nord s’est dite heureuse de constater la mobilisation du milieu autour du projet. « C’est un signal clair que c’est un service essentiel entre nos deux rives », a réagi Micheline Anctil.
Pour elle, il ne s’agit pas seulement d’un projet pour Forestville, mais pour toute la Côte-Nord et les régions limitrophes.
« C’est un levier de développement économique et touristique. C’est aussi nécessaire pour l’accès à des soins de santé et aux services éducatifs. Ce serait un juste retour pour la Côte-Nord qui, avec toutes ses ressources naturelles, contribue à l’économie du Québec. »
Deux ans après son décès, Doris Labonté continue d’avoir un impact tangible sur sa communauté. Grâce à des pièces sportives de Brad Richards et Sidney Crosby léguées à titre posthume, l’ancien directeur-gérant et entraîneur-chef de l’Océanic a permis de recueillir près de 30 000$ pour la Fondation Santé Rimouski.
Ce don s’ajoute à d’autres chandails prestigieux, de photos exclusives et d’encadrements liés à Sidney Crosby, également issus de la collection de Labonté, qui avaient amassé près de 10 000$ lors d’activités antérieures de l’organisme.
En reconnaissance de ce geste remarquable, la Fondation Santé Rimouski l’a nommé membre à vie, à titre posthume. L’annonce a été effectuée, lors du Golf Santé, en présence de son frère, Gilles et de sa conjointe, Martine Morissette.
Fier régionaliste, Doris Labonté souhaitait que ses objets contribuent au soutien de la santé et du mieux-être de la population rimouskoise. Le hasard a voulu que cinq des six pièces remises demeurent à Rimouski, ajoutant une portée symbolique à son geste.
Organisé grâce au soutien de Construction Albert, le 39e Golf Santé a généré un total de 61 294$ au profit de la Fondation Santé Rimouski.
Hommage permanent encore à venir
Malgré la reconnaissance populaire et les gestes de gratitude posés depuis son décès, la Ville de Rimouski n’a toujours pas officialisé d’hommage permanent en mémoire de Doris Labonté.
Le maire, Guy Caron, a déjà démontré son ouverture à cette idée en entrevue avec Le Soir, notamment celle de nommer le Pavillon polyvalent en son honneur.
« C’est le genre de proposition qui doit être soumise au comité de toponymie avant d’être adoptée par le conseil municipal. À ma connaissance, aucune demande officielle n’a encore été déposée », a-t-il récemment déclaré au journaliste Alexandre D’Astous.
Doris Labonté, lors de son hommage rendu le 8 avril 2022 au Colisée Financière Sun Life. (Photo courtoisie Iften Redjan-Folio Photo)
Doris Labonté a laissé une empreinte indélébile dans la LHJMQ avec ses passages chez les Cataractes de Shawinigan, les Draveurs de Trois-Rivières et les Faucons de Sherbrooke, avant de s’engager avec l’Océanic en 1995.
Il demeure à ce jour le seul entraîneur-chef rimouskois à avoir soulevé la Coupe Memorial, malgré les tentatives de Clément Jodoin (2009), Serge Beausoleil (2015) et Joël Perrault (2025).
Plusieurs de ses records tiennent toujours au sein de l’organisation. Il fait partie des immortels de l’équipe, alors que sa bannière flotte dans les hauteurs du Colisée Financière Sun Life.
La Cour supérieure a récemment autorisé la transaction évaluée à 2,5 M$.
Le Groupement dit avoir saisi l’occasion stratégique d’acquérir ces infrastructures, qui présentent un fort potentiel de développement. Son conseil d’administration dévoilera, au cours des prochains mois, les projets qui verront le jour sur ce site.
« Nous sommes fiers de contribuer activement au dynamisme économique du Parc industriel de Mont-Joli. Il était essentiel de maintenir un enracinement local en réinvestissant concrètement dans ces infrastructures. Ce geste illustre notre engagement envers le territoire et notre désir de maintenir une proximité réelle avec la population », indique son directeur général, Joël Guimond, dans un communiqué de presse.
Position stratégique
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, espérait voir un repreneur du secteur forestier pour occuper les bâtiments de l’ancien Bois BSL comprenant des espaces de production et des bureaux, en entrevue avec Le Soir.ca, en novembre dernier.
Le maire Soucy était convaincu que la position stratégique de sa ville va inciter une entreprise à s’installer dans les anciennes usines de Bois BSL.
« Le site est à proximité du chemin de fer et de l’aéroport régional. Il y a un bassin de main-d’œuvre disponible », précisait-il.
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo courtoisie)
Le Groupement forestier Métis-Neigette opère deux usines de sciages à La Rédemption et à Saint-Fabien. L’organisme a fêté ses 50 ans en 2024. Il est issu du regroupement réussi en 2018 entre les sociétés d’exploitation des ressources de la Mitis et de la Neigette.
Avec toutes ses filiales, le Groupement forestier Métis-Neigette emploie 200 personnes, à part des sous-traitants, pour des travaux en forêt, dans ses usines de transformation du bois et en acériculture.
La MRC de La Mitis fait paraitre son 4e guide « Goûtez La Mitis », un répertoire de près de 60 producteurs bioalimentaires, répartis sur tout le territoire, afin d’inviter ses résidents et les touristes à explorer et découvrir les entreprises régionales.
Le guide classe les aliments par catégorie, que ce soit les légumes, fruits, viandes, charcuteries, boissons alcoolisées, produits de l’érable, conserves, condiments ou saveurs de la mer. Il inclut aussi les sites d’autocueillette et les producteurs biologiques.
« C’est vraiment une magnifique vitrine pour les producteurs et une merveilleuse façon de visiter notre territoire, tout en favorisant la consommation de bons produits locaux frais bien de chez nous », indique le conseiller au développement agroalimentaire à la MRC de La Mitis et initiateur du projet, Jonathan Ferté.
Les gens intéressés peuvent se procurer le guide dans plusieurs attraits touristiques et sites d’hébergements, au bureau de la MRC sur le boulevard Jacques-Cartier à Mont-Joli ou le consulter en ligne au www.lamitis.ca/goutezlamitis.
Le dépliant contient également toutes les informations concernant le Marché public de La Mitis à Sainte-Flavie, le Marché public des Hauts Plateaux à Saint-Gabriel-de-Rimouski et le Marché public de Sainte-Luce.
« Cette année, les marchés publics de La Mitis se sont associés ensemble et avec la MRC pour en faire la promotion auprès du grand public, dans un bel esprit de concertation et de collaboration », indique monsieur Ferté.
Une résidence pour aînés nouveau genre pour personnes en perte d’autonomie pourrait voir le jour d’ici à Sayabec d’ici 2027.
C’est du moins le souhait des acteurs impliqués dans le projet, dont le maire de Sayabec, Marcel Belzile.
« Le projet est né à la suite de l’annonce de la fermeture de deux ressources, soit la Villa Goerges-Fournier à Sayabec et la Villa Bon-Repos de Val-Brillant en 2019. Ça représentait 31 unités de logement. C’est alors que nous nous sommes mis en mode solution pour trouver des alternatives. »
Finalement, après de nombreuses rencontres avec le ministère des Aînés et le CISSS, un projet a commencé à prendre forme autour du concept « Bien vieillir chez soi » du collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent. La proposition de Sayabec a été retenue.
Le maire de Sayabec, Marcel Belzile (Photo Facebook)
Le concept est une résidence nouveau genre pour les personnes en perte d’autonomie. « On y retrouve des bains gériatriques, de la télémédecine, l’apport des proches aidants et, surtout, l’accessibilité, peu importe la situation financière des personnes », ajoute Marcel Belzile.
Jusqu’à la fin
Un autre point majeur de cette résidence est le fait qu’elle est conçue pour que les gens y passent toute leur vie jusqu’à la fin. Donc, peu importe l’évolution de leur situation, les résidents n’auront pas à déménager dans un autre établissement de soins.
Concrètement, il s’agira d’une nouvelle construction au cœur de la municipalité qui accueillera 45 unités incluant une garderie en milieu communautaire. Les logements sont des grands studios adaptés avec des rails de soutien et des douches spéciales pour ceux qui en auraient besoin. Il y aura aussi quelques unités de quatre et cinq pièces. Une cuisine communautaire sera aussi aménagée.
Le projet est déjà présenté aux deux paliers de gouvernement. L’étude des programmes de financement disponibles est en cours et une deuxième mouture du projet sera officiellement déposée à l’automne.
Un organisme à but non lucratif a déjà été créé et veillera à la gestion de la résidence.
PQM.net poursuit ses acquisitions en prenant le contrôle de l’Agence Webdiffusion, une entreprise montréalaise fondée en 2013 pour faire la promotion d’événements virtuels et en présentiel.
L’entreprise rimouskoise consolide ainsi sa base de clients dans la métropole.
La fondatrice de l’Agence Webdiffusion, Claudia Baillargeon, se joint à l’équipe de direction de PQM.net à titre de conseillère principale, relations clients et croissance.
Dans les dernières semaines, PQM.net a aussi confirmé l’ouverture d’un nouveau studio de webdiffusion à Montréal.
Situé dans l’immeuble 1Chabanel.com, à l’angle de la rue Chabanel et du boulevard Saint-Laurent, le studio permettra à la compagnie d’offrir des productions de qualité télévisuelle.
De père en fils
Louis-Philippe Landry dirige maintenant PQM.net. Son fondateur, Jacques Landry, a passé le flambeau à ses quatre fils, en 2022, après un processus de transfert débuté six ans plus tôt.
PQM.net offre des services de webdiffusion et d’événements hybrides depuis le début des années 2000. La pandémie a augmenté sa croissance avec le développement des services de webdiffusion.
PQM.net demeure aussi derrière la production des matchs de l’Océanic à la chaîne 526 de TELUS.
L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier Carré, des Entreprises Rilec, présente un projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville.
Depuis 2022, les Rimouskois et les Forestvillois sont orphelins de transport maritime depuis l’arrêt des opérations du CNM Évolution, propriété de feu Hilaire Journault. Jusqu’à maintenant, les tentatives de relance du service ont été en vain.
C’est à ce moment que Rilec entre en jeu. Ayant repris l’entreprise de son père depuis maintenant 21 ans, Louis-Olivier Carré est un acteur de premier plan en ce qui a trait à la traverse Rimouski-Forestville.
« À partir de la mise en service du CNM Évolution en 1997 jusqu’en 2022, c’est notre entreprise qui a toujours réalisé les travaux et interventions sur le navire. Nous avions alors évalué de multiples scénarios pour sa remise en service jusqu’à ce qu’on en vienne à la conclusion qu’un transfert d’entreprise devait être fait. »
Une entente verbale était même survenue avec Hilaire Journault pour la reprise du navire, mais suite à son décès, les choses ont changé.
« Nous avons poussé nos analyses et nous en sommes venus à la conclusion que la meilleure solution était de se tourner vers un autre bateau pour relancer la traverse. »
Après une séance de magasinage, Louis-Olivier Carré s’est rendu en Europe pour réserver un navire qui a la capacité d’accueil de 300 passagers et 90 véhicules.
Voici le navire réservé par Louis-Olivier Carré, dont la capacité d’accueil est de 300 passagers et 90 véhicules. (Photo courtoisie)
Pour l’instant, le navire est réservé, mais comme le mentionne le propriétaire de Rilec, « il est minuit moins une, parce que la réservation a une date d’échéance. »
Service essentiel à la population
Considérant que la traverse représente un service essentiel à offrir à la population, Louis-Olivier Carré a déposé un projet au ministère des Transports pour une aide financière de 7 M$, plus un montant de 1,9 M$ en taxes non remboursables.
« La première mouture de notre projet a été rejetée, mais la porte n’est pas fermée. On doit maintenant revenir avec le projet sous une autre forme. Ce qu’on souhaite, c’est que le gouvernement considère que Rimouski est la capitale régionale et que ça n’a pas de bon sens de ne pas avoir de traverse. »
Le projet a déjà reçu l’appui de la MRC de la Haute-Côte-Nord et de la Ville de Forestville. La Ville de Rimouski est aussi en faveur du projet.
Le projet « Circonflexe : prêt pour bouger », se déploie afin de répondre aux besoins en équipements sportifs et de loisirs de la MRC de La Matapédia.
Il s’agit d’une initiative du Gouvernement du Québec, porté par Loisirs et Sport Bas St-Laurent et le Centre d’action bénévole de la Matapédia, qui représente plus d’un an de mobilisation du milieu.
Le projet fait partie d’un vaste réseau panquébécois de centrales d’équipements destinés à tous, dans toute la province. Il permet d’emprunter du matériel sportif gratuitement dans les points de service sur tout le territoire matapédien et québécois.
Les équipements peuvent être spécialisés tel que des kayaks pour personnes à mobilité réduite, des fat bikes ou des porte-bébés de randonnée. (Photo Unsplash.com – crédit : Nick Russill)
Les équipements peuvent être spécialisés tels que des kayaks pour personnes à mobilité réduite, des fat bikes ou des porte-bébés de randonnée. Il est possible de louer des équipements plus accessibles tels que des skis de fond, des raquettes, des équipements de ballon-balai, etc.
Fonctionnement
Le principe est simple : il suffit de se présenter dans l’un des points de service, de remplir un formulaire de prêt et de partir avec l’équipement pour le temps de réservation prévu.
Il est possible de consulter le site web https://circonflexe.ca/ pour voir les équipements disponibles dans les points de service partout au Québec. Ceux de La Matapédia sont situés à la Maison des Familles, le club de ski de fond Harfang des Neiges, l’aréna Gérard Duchêne (Causapscal), le club de ski de fond Mont-Climont, la gare d’Amqui, le camping d’Amqui et la gare de Sayabec.
« Ce projet est vraiment intéressant pour nous. Il permet de démocratiser des équipements de sport et de loisirs de plein air. De plus, les équipements sont disponibles sur le lieu de pratique directement. La pratique de sport en plein air reste très importante et bénéfique pour la santé des gens », mentionne le gestionnaire du Club de ski de fond du Mont-Climont, Gilles St-Laurent.
Si certaines organisations ont besoin de plus d’informations pour devenir un point de service d’équipements à prêter gratuitement, il est possible de discuter avec Alexandre Fortin, agent de prévention et promotion des saines habitudes de vie au CISSS du Bas-Saint-Laurent (alexandre.fortin4@sante.quebec).
Deux ans après l’événement, la Sûreté du Québec demande de nouveau l’aide du public afin de retracer des témoins potentiels ou toute personne qui pourraient posséder des informations relativement au meurtre de Georges Pelletier, un homme de 73 ans de Rimouski sans ennemi connu, survenu le 16 juin 2023 à Sainte-Luce.
Les services d’urgence avaient été appelés sur un terrain privé de la route du Fleuve Ouest, vers 11 h, concernant un homme retrouvé inanimé. Son décès a été constaté sur place.
Des enquêteurs accompagnés du Service de l’identité judiciaire ont tenté, en vain, d’éclaircir les causes et circonstances entourant ce décès sur la scène de crime.
Selon les premières constatations, monsieur Pelletier a été atteint par un projectile et présentait des marques de violences au niveau de la tête.
Toute information relative à cet événement peut être transmise à la SQ au 1 800 659-4264. La Sûreté du Québec validera toute forme d’information pertinente.
Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la cour, le 12 juin, à Rimouski. Le ministère public a demandé à la juge Annick Boivin de prononcer le retrait du chef d’accusation de fraude qui pesait sur la mère et le conjoint de l’ex-directrice générale de la Municipalité, Fanny Beaulieu-Saint-Laurent.
Odette Beaulieu et Maxime Gosselin sont toujours accusés d’avoir eu en leur possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.
Pas de changement en ce qui concerne les accusations contre Fanny Beaulieu-Saint-Laurent qui est accusée d’avoir frustré la municipalité d’un montant dépassant 5 000$, d’avoir utilisé ou fait utiliser un ordinateur dans le but de commettre une fraude, d’avoir utilisé une carte de crédit de manière frauduleuse, d’avoir eu en sa possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.
Me Sarto Landry représente les trois accusés qui ont tous plaidé non coupables le 21 octobre 2024, lors de leur première comparution.
Les trois accusés reviendront en cour le 27 juin afin de fixer une date de procès. Me Landry a annoncé son intention de présenter une requête pour la tenue de procès séparé pour les accusés.
Ordonnance de blocage modifiée
Lors d’un précédent passage à la cour, le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a modifié l’ordonnance de blocage qui touchait la propriété de Fanny Beaulieu-Saint-Laurent et Maxime Gosselin puisqu’elle a été vendue par le DPCP.
La route 132 à Saint-Simon (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
« J’ordonne que le produit de la vente, soit un montant de 167 586$, soit bloqué, plutôt que l’immeuble ».
Invaincu depuis le début de la saison, le Frontière FM d’Edmundston a subi un premier revers, dimanche après-midi à Rimouski, s’inclinant 7-4 face au Shaker.
En gagnant un 4e match de suite, la formation rimouskoise rejoint ainsi celle du Nouveau-Brunswick au sommet du classement avec des fiches identiques de 4-1.
C’était l’égalité 4-4 quand le Shaker s’est amené au bâton en 6e manche. Avec les buts remplis et aucun retrait, Markus Coates a produit un point sur un roulant à l’avant-champ. Alexis Roy a ensuite croisé le marbre sur un mauvais lancer, puis Pier-Luc Ouellet a produit le 7e point avec un solide simple.
Les visiteurs avaient pris les devants 2-0 avant de voir Yannick Desbiens frapper un circuit en plein champ centre, à plus de 370 pieds du marbre. Jean-Philippe Marcoux-Tortillet a produit le deuxième point sur un squeeze play bien exécuté. Le Shaker a pris les devants 4-2 à la manche suivante sur un simple de deux points d’Alexis Roy.
C’est la victoire, 7-4, pour le Shaker (Photo Le Soir – René Alary)
Au monticule, l’Américain à la balle rapide, Arnad Mulamekic, a travaillé trois manches enregistrant six retraits au bâton … tout en accordant autant de buts sur balles. Il a totalisé 89 lancers, dont 43 balles. C’est Garett Perkins qui est le lanceur perdant.
Pour le Shaker, la victoire va au dossier de Marcoux-Tortillet qui a lancé une manche en relève à Benjamin Roy qui a un départ de qualité lors des cinq premières manches. Louis Trépanier a retiré les trois frappeurs à lui faire face en septième pour le sauvetage.
À Saint-Pascal en soirée, les Industries Desjardins ont eu le meilleur sur le Bérubé GM de Trois-Pistoles par 9-6.
Kamouraska s’est donné une avance de 7-0 face au perdant, Stéphane Pouliot, dans les deux premières manches. Émilien Plouffe (deux points) et Jérémie Maillé-Bizier (un point) ont frappé la longue balle à ses dépens. Yannick Pelletier en a aussi un en solo en 3e manche.
Jérémie Maillé-Bizier (Photo archives – Industries Desjardins de Saint-Pascal)
Élie Belzile a une longue balle bonne pour trois points pour les visiteurs face à Maillé-Bizier qui obtient le crédit de la victoire. Plouffe obtient le sauvetage. En attaque, il s’est également illustré avec trois coups sûrs et quatre points produits.
Le 15 juin 1975, un jeune enseignant du Cégep de Rimouski, Jacques Larivée, posait un geste fondateur pour l’ornithologie québécoise et ultimement mondiale.
En alliant sa passion pour les oiseaux à ses connaissances en informatique, il mettait au point EPOQ (Étude des populations d’oiseaux du Québec), un logiciel de recensement novateur, devenu la toute première base de données informatisée du genre.
Rapidement adopté par une vaste communauté d’ornithologues amateurs, EPOQ s’est imposé comme un outil de référence pour l’étude des oiseaux. Plus encore, le modèle développé à Rimouski a pavé la voie à la création de la banque de données mondiale eBird, hébergée à l’Université Cornell, dans l’État de New York.
Passion enracinée
Jacques Larivée observe les oiseaux depuis plus de 60 ans. À ses débuts, comme bien des amateurs, il consignait ses découvertes sur le feuillet d’observations quotidiennes conçu par le frère Victor Gaboriault, pionnier méconnu de l’ornithologie au Québec. Ce formulaire, qui recense environ 300 espèces courantes, permettait de noter chaque observation par espèce, par jour et par localité.
C’est cette méthode rigoureuse que Jacques Larivée a choisi d’informatiser, à une époque où l’informatique en était encore à ses balbutiements. « En 1975, on comptait déjà 40 000 fiches manuelles d’observations accumulées depuis les années 1940. Aujourd’hui, ça semble banal, mais à l’époque, c’était franchement visionnaire », se rappelle-t-il.
EPOQ s’est ainsi imposé comme le plus ancien et longtemps le plus important programme de compilation informatique d’observations d’oiseaux en Amérique du Nord.
Mine d’or scientifique
Au fil des décennies, la base de données EPOQ a amassé environ 10 millions d’observations issues de plus de 750 000 feuillets compilés à travers tout le Québec.
Ces données ont nourri des dizaines de projets de recherche et permis de suivre en temps réel l’évolution des populations d’oiseaux. Elles ont aussi servi à détecter des tendances inquiétantes, notamment l’augmentation marquée du nombre d’espèces menacées, passé de 6 à une trentaine en l’espace de 15 ans.
« On vendait les données aux ministères de la Faune, aux firmes de consultants qui réalisaient des études d’impact, et aux universités. Pendant 20 ans, ça représentait en moyenne 100 000 $ de revenus par année », précise-t-il.
L’héritage québécois qui inspire le monde
En 2014, EPOQ a officiellement été passé à eBird, la plateforme américaine qui offre désormais une interface multilingue et une portée mondiale.
Jacques Larivée, alors jeune enseignant au Cégep de Rimouski. (Photo courtoisie)
« On n’avait tout simplement pas les ressources pour gérer une base de données de cette ampleur », admet Jacques Larivée.
Toutefois, l’influence du projet québécois demeure bien vivante : l’approche développée par EPOQ inspire toujours les pratiques de collecte de données utilisées dans eBird. « Notre façon de prendre des notes est devenue un standard mondial. On peut en être fiers », ajoute-t-il avec émotion.
D’ici l’automne, il aura terminé le transfert de l’ensemble des données d’EPOQ vers eBird, qualifié de véritable travail de moine.
En 2011, Jacques Larivée a reçu le prix Charles-Eusèbe-Dionne, la plus haute distinction remise par le Regroupement QuébecOiseaux. Ce prix souligne sa contribution exceptionnelle au rayonnement de l’ornithologie au Québec. Aujourd’hui, Larivée se considère davantage comme un naturaliste que comme un ornithologue pur. Il continue de s’émerveiller de la nature qui l’entoure et d’observer avec attention tout ce qui vole, rampe ou bourdonne.
Regard inquiet sur l’avenir
Avec plus de 350 espèces recensées, dont les deux tiers migrent à l’automne, le Québec demeure un territoire riche pour l’observation des oiseaux. Ces créatures ailées constituent d’ailleurs le groupe d’animaux le plus étudié au monde, notamment en raison de leur accessibilité.
Mais Jacques Larivée tire la sonnette d’alarme. Il note un déclin généralisé des populations aviaires. « Les jeunes ornithologues ne s’en rendent pas compte. Pour eux, ce qu’on voit aujourd’hui est la norme. Ils sont très compétents, la relève est formidable. Mais si on passait notre temps à dire qu’il n’y a plus d’oiseaux, on passerait pour de vieux chialeux », dit-il, mi-figue, mi-raisin.
« Par rapport aux années 1970 et 1980, il y a beaucoup moins d’oiseaux. Et c’est extrêmement préoccupant. »
La montée Industrielle-et-Commerciale à Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Les interventions toucheront la portion comprise entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est, ainsi que le secteur situé au sud du boulevard Arthur-Buies Est
J’étais avec ma filleule de 6 ans, la semaine dernière. Sur la table de sa cuisine, il y avait une feuille sur laquelle elle avait dessiné un papillon et une fleur. Au-dessus du dessin était écrit, en feutre vert, « Écrit à la mairesse de ta ville pour lui demander d’interdire l’utilisation des pesticides ».
Par Carol-Ann Kack
Je lui demande de quoi il s’agit. Elle m’explique qu’elle a lu un livre qui parle d’environnement, et dans lequel il y avait des actions proposées pour prendre soin de la biodiversité.
Évidemment, j’étais charmée par son intérêt à vouloir agir pour prendre soin de l’environnement. Je doutais toutefois que cette action ait un impact quelconque ou qu’elle reçoive même une réponse.
J’ai un peu honte de l’admettre, mais même si je crois à l’importance de l’implication politique, une part de moi, parfois cynique, se disait « Je ne sais pas si ça vaut la peine ».
Action toute simple
Quoiqu’il en soit, son désir de faire la différence m’a inspiré à l’accompagner dans ce projet pour poser un geste environnemental à son échelle.
Je me suis dit que ce serait un beau moment pour l’initier à la participation démocratique en posant un geste pour s’exprimer auprès des personnes élues. Ça me faisait réaliser la simplicité qu’une action pouvait prendre.
Il y avait quelques étapes à compléter pour y arriver. Gaëlle avait une action en tête, et moi, la capacité de l’aider à la concrétiser. Nous avons donc pris mon ordinateur, trouvé l’adresse courriel de la mairie, puis rédigé ensemble un petit courriel avec ses mots.
Allo monsieur le maire,
Je m’appelle Gaëlle. Je suis en première année. J’ai 6 ans et je voudrais qu’on arrête d’utiliser les insecticides sur les pelouses et les plantes comestibles. J’ai appris que c’est toxique pour la nature et pour nous. J’aimerais savoir s’il y a des solutions. Merci, Gaëlle.
Moins de 24 heures après l’envoi du courriel, une réponse est arrivée. La Ville de Rimouski nous avait répondu et nous expliquait la situation actuelle concernant l’utilisation des pesticides.
Bonjour Gaëlle,
Nous accusons réception de votre message du 3 juin dernier. Le règlement 131-2004 concernant les pesticides ne permet pas, depuis janvier 2005, l’épandage de pesticides de synthèse, soit les pesticides dits « chimiques ». La Ville de Rimouski est pionnière en la matière, car en 2005, peu de villes, sinon aucune, ne réglementait aussi sévèrement sur l’usage des pesticides.
Les compagnies d’entretien de gazon sont bien au courant du règlement et doivent épandre seulement les produits permis. La Ville de Rimouski effectue des patrouilles de surveillance de ces entreprises et prend des échantillons des produits épandus sur les pelouses.
Nous envoyons ensuite ces échantillons dans un laboratoire pour les analyser et si une entreprise épand un ou des produits interdits, la Ville donne une contravention, qui se chiffre tout de même à 1 500 $ pour une première infraction.
Le règlement permet l’épandage de pesticides à faible impact, soit ceux qui ont peu ou pas d’impact sur l’environnement, mis à part l’insecte, la « mauvaise herbe » ou le champignon visé. À titre d’exemple, ce peut être du sel, du liquide à vaisselle combiné à de l’eau, une solution de fer dilué dans l’eau et quelques autres. Ces pesticides sont peu toxiques. Nous vous souhaitons une excellente journée.
Se laisser surprendre
Avec une intention de départ et un geste tout simple, Gaëlle venait de prendre part à la politique municipale. Nous avons donc appris quelles étaient les règles de la ville au sujet des pesticides.
Nous avons appris qu’ils étaient déjà interdits depuis 2005 et comment la ville faisait respecter ces règles et quelles étaient les conséquences possibles pour les personnes qui y contreviennent.
Notre préoccupation a été entendue et nous avons eu accès à des réponses.
Peu importe la municipalité où nous résidons, il y a des actions simples que nous pouvons poser pour prendre part à la vie politique. Cela ne se résume pas à voter aux élections. C’est aussi possible, comme Gaëlle, de le faire simplement en partageant nos inquiétudes et nos aspirations.
Avec la belle saison, de multiples incidents se produisent en nature, mais selon Alexis Nantel, il existe plusieurs façons de faire face aux imprévus et transformer des aventures en expéditions réussies.
« On va se le dire, entre une belle photo sur Instagram et une nuit glaciale à chercher son abri dans le noir, il y a tout un monde. Et ce monde, c’est celui des compétences », affirme Alexis le randonneur en entrevue à l’émission et au balado « Rendez-Vous Nature ».
Selon l’aventurier, il existe une panoplie de formations en plein air, qui pourraient transformer des aventures en véritables expéditions réussies. La randonnée pédestre est, dit-il, l’activité reine du plein air.
De débutant à avancé
« Et c’est aussi celle où le plus de problèmes surviennent. « Mais il existe des formations de débutant, à avancé, qui couvrent tout : planification d’itinéraire, évaluation des risques, choix de l’équipement, techniques de marche en terrain accidenté, et gestion de l’effort. Des organismes comme Rando Québec offrent ce type de contenu ».
De poursuivre Alexis, partir sur un sentier sans préparation, c’est un peu comme se lancer sur l’autoroute sans savoir lire les panneaux.
(Photo courtoisie Philippe Guimond – photographe)
« Une bonne formation apprend à lire les cartes topographiques, repérer les balises, gérer la fatigue et éviter de devenir une statistique de la Sûreté du Québec », raconte-t-il.
Pour entendre ou réentendre cette entrevue avec Alexis Nantel, cliquez sur le lien ci-dessus.
Les travaux avancent bien sur le nouveau pont de la rivière Sénescoupé pour rejoindre le village de Saint-Clément.
« Jusqu’ici, le ministère a procédé à la construction des culées, de part et d’autre de la rivière, à l’installation et à la descente des arches ainsi qu’à la mise en place de la charpente d’acier », indique la conseillère en communication et porte-parole du ministère, Sophie Gaudreault.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable rappelle que les travaux se déroulent sur une période de trois ans et qu’ils ont commencé en avril 2024.
Les prochaines étapes
La mise en place des coffrages qui permettront la construction du tablier de béton est en cours et devrait se terminer au cours du mois de juillet. « Les travaux de terrassement, de drainage et de pose de ponceaux débuteront prochainement afin d’aménager la nouvelle portion de la route et d’en faire le raccordement à la rue du Pont. Les travaux de pavage se feront quant à eux à l’automne 2025 », précise Mme Gaudreault.
La mise en service du nouveau tronçon de route et du nouveau pont se fera en 2025. La démolition du vieux pont et la naturalisation du secteur auront lieu en 2026.
Un pont en arc avec tablier supérieur
La structure en construction est un pont en arc avec tablier supérieur. « Ce type de structure permet la construction du pont à partir du haut de la falaise. Les éléments structuraux du nouveau pont sont peints en rouge, afin de commémorer l’aspect patrimonial du tout premier pont Rouge construit en 1904, puis démoli en 1939, qui permettait de traverser la rivière Sénescoupé », mentionne le conseiller régional en communications au ministère, Jean-Philippe Langlais.
Le projet comprend aussi la reconstruction des approches sur une longueur de près de 1,2 km. Les travaux de remplacement du pont s’échelonneront sur une période de trois ans.
Un investissement de 24,4 M$
Âgé de 85 ans, l’actuel pont est construit en béton armé, et est composé de cinq travées. La nouvelle structure, d’une longueur de 109 mètres, aura trois travées. Le projet représente un investissement de 24,4 M$.
Le 10e Tournoi de golf Beaulieu Décor a permis de fracasser un record de générosité en amassant 128 500$ au profit de la Fondation Martin D’Astous, qui vient en aide aux jeunes et aux familles vulnérables du Bas-Saint-Laurent et de la Manicouagan, sur la Côte-Nord.
L’événement a rassemblé 235 golfeurs répartis dans 47 équipes, au Club Les Saules, sous la présidence d’honneur de l’ex-pilote des Canadiens de Montréal et des Nordiques de Québec, Jean Perron ainsi que de l’entraîneur adjoint de l’Océanic, Jordan Caron.
L’organisation pouvait également compter sur l’appui d’une centaine de partenaires et de donateurs.
Des joueurs inscrits au 10e Tournoi Beaulieu Décor pour la Fondation Martin D’Astous. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Il s’agissait de la troisième année où la Fondation Martin D’Astous recevait les profits du Tournoi de golf Beaulieu Décor. Les deux éditions précédentes avaient permis de récolter 83 000$ et 100 000$, respectivement.
La Fondation Martin D’Astous accompagne et soutient les familles en situation de précarité ou de fragilité dans leurs défis quotidiens.
L’équipe du Soir composée de Laval Bérubé, Richard Duchesneau, Louise Ringuet, Olivier Therriault et Claude Verreault. (Photo courtoisie)
Elle agit dans plusieurs domaines, notamment l’éducation, la santé, le soutien aux proches aidants, le sport, l’accès à la culture, la sécurité alimentaire et financière.
L’importance de donner
Déjà très engagé auprès de divers organismes, l’homme d’affaires a lancé sa fondation, en novembre 2022, pour poursuivre plus activement son implication. Elle compte sur l’implication bénévole de 11 administrateurs.
Lors des fêtes et de la Saint-Valentin, la fondation tient aussi une vente de gâteaux Chocolat Favoris et de boîtes de repas tartare, en plus d’articles promotionnels à l’année.
Martin et Kristina D’Astous (Photo courtoisie)
« Nous sommes originaires de Saint-Damase dans La Matapédia. Ma mère, Anita D’Auteuil, était une maman qui donnait à tout le monde. Étant jeune, je ne comprenais pas pourquoi elle donnait toujours à des inconnus qui étaient dans le besoin. Ça marque un enfant. À partir du moment où j’ai fait des profits, j’ai commencé à donner à différents organismes. Je veux laisser un legs, une manière de leur dire à quel point c’est important de donner », affirmait Martin D’Astous lors du lancement de la fondation.
La 105e Coupe Memorial a pris fin, il y a quelques jours, à Rimouski. Le 22 mai, lors de l’ouverture de ce tournoi pancanadien, Brad Richards, ne s’est pas fait remarquer uniquement parce qu’il est un ancien joueur de l’Océanic et une ancienne vedette de la Ligue nationale de hockey.
Il a impressionné ses hôtes lorsqu’il a accordé une entrevue en français sur les ondes de RDS. Quelle belle marque de respect pour la population de Rimouski et de tout l’Est-du-Québec, voire de tous les francophones du Canada !
Le natif de l’Île-du-Prince-Édouard a appris le français pendant les trois ans lors desquels il a évolué au sein de l’Océanic de Rimouski. Or, voilà que, 25 ans plus tard, il parle encore français ! Quatre ans après avoir remporté la Coupe Memorial avec l’Océanic en 2000, plusieurs Rimouskois se souviennent encore lorsqu’en soulevant la Coupe Stanley avec le Ligthning de Tampa Bay, il avait lancé : « Rimouski !!! ». On appelle cela un gentleman.
Exemples à suivre
Richards a été un exemple pour Sidney Crosby, qui avait été sélectionné par « l’équipe de toute une région » en 2003. Pendant les deux ans lors desquels il a fait partie de l’alignement qui, à l’époque, était dirigé par le regretté Doris Labonté, le Néo-Écossais a appris la langue de Molière, même s’il savait qu’il serait rapidement repêché par la LNH. Le jeune prodige disait qu’il parlait français par respect pour les gens qui l’accueillaient.
Le jour de ses 30 ans, en 2017, Crosby est descendu d’un avion nolisé directement sur le tarmac de l’aéroport de Rimouski avec, en main, la Coupe Stanley qu’il venait de gagner avec son équipe. L’athlète tenait à venir la partager avec les Rimouskois. Autre marque de respect.
Cependant, bien que son attachement à Rimouski ne fasse aucun doute, le capitaine des Penguins de Pittsburgh n’a pas voulu nous accorder d’entrevues en français. Même s’il comprenait, le numéro 87 n’a pas plus accepté de répondre à nos questions dans la langue de Molière lorsque l’Océanic a retiré son chandail pour le hisser dans les hauteurs du Colisée de Rimouski en 2019. On nous a fait comprendre que c’était pour son image. Comme il ne pratiquait plus souvent la deuxième langue officielle de son pays natal, il craignait de dire une bourde qui aurait pu être reprise par les médias et provoquer une certaine risée.
Quoi qu’il en soit, rassurez-vous. Bien loin de moi l’intention d’insinuer que Crosby n’est pas un gentilhomme ! Je sais très bien qu’il n’a jamais oublié Rimouski et la région et… c’est tout à son honneur ! Crosby est un homme civilisé, qui a de belles valeurs. D’ailleurs, les joueurs anglophones qui portent les couleurs des clubs québécois membres de la LHJMQ devraient s’inspirer de Crosby et de Richards et apprendre le français !
Nick Suzuki et les autres
Comment se fait-il que le capitaine du Canadien de Montréal n’ait pas encore appris le français après plus de cinq ans au sein du club ?
Le journaliste anglophone Brendan Kelly ne comprend pas plus pourquoi Nick Suzuki n’est toujours pas apte à prononcer quelques mots dans la langue officielle du Québec. L’Écossais de naissance a même écrit un livre sur le sujet : Le CH et son peuple. Peut-être me direz-vous que Suzuki est payé — grassement d’ailleurs — pour jouer au hockey. Mais, tout le monde sait bien qu’il aurait du temps pour suivre quelques cours !
Quand le capitaine de la Sainte-Flanelle s’adresse aux médias du Québec, c’est aux Québécois qu’il parle. En est-il seulement conscient ? D’ailleurs, n’appelle-t-on pas aussi le club Les Habs, un surnom dérivé du mot habitant au pluriel, un terme qui désignait les Canadiens français ? Faut-il rappeler à Suzuki, ainsi qu’à ses coéquipiers Cole Caufield et Juraj Slafkovsky, les noms des héros qui font partie de l’histoire de leur club, comme Maurice Richard, Guy Lafleur, Jean Béliveau et Patrick Roy ?
Certains diront que tout part d’en haut. Jeff Gorton ose à peine baragouiner quelques mots dans la langue du Québec, quatre ans après son embauche à titre de vice-président exécutif des opérations hockey du Canadien. Pourtant, il avait promis d’apprendre la langue de Molière.
Il en est tout autant de la gouverneure générale du Canada, Mary Simon, qui a été nommée quelques mois avant Gorton et qui n’est toujours pas capable de lire son discours dans les deux langues officielles du Canada. Peut-être se disent-ils que c’est inutile parce que la majorité des Québécois savent ou devraient savoir parler anglais ? Je vous laisse sur cette question.
Après avoir sorti un minialbum en mars dernier, le groupe rimouskois La Fuite propose une première tournée, cet été, au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. Les membres du groupe sont impatients de présenter du nouveau matériel.
La Fuite a été créée en 2022 à la suite de la rencontre des quatre membres de la scène culturelle rimouskoise, soit Gabriel Dufour-Langlois (guitare et voix), de Médéryc Turgeon Chamelot (basse), de Jean-Étienne Joubert (batterie) et d’Olivier Gosselin (piano et synthétiseurs).
« Nous avons sorti un premier minialbum dernièrement et nous avons un album à venir en octobre. Nous sommes présentement en mode préparation de la suite du projet avec une résidence de création et une tournée pour éventuellement faire une mise en scène de spectacle », exprime Gabriel Dufour-Langlois qui est originaire de Mont-Joli.
La pochette du minialbum La Fuite. (Photo courtoisie)
Les Rimouskois proposent un style indie rock alternatif avec des influences jazz. Leurs compositions sont francophones.
Univers introspectif
« Nous avons déjà fait trois spectacles dans notre tournée. Ça rejoint les gens dans l’univers introspectif de la musique. Ça ouvre des portes et nous avons de super bons commentaires. Nous pensons pouvoir présenter du nouveau matériel dans les prochaines dates de la tournée », indique le chanteur de La Fuite.
Les membres du groupe évoluent dans le domaine musical depuis plusieurs années et ont pris part à d’autres projets musicaux rimouskois.
« Avec Olivier et Médéryc, nous avons aussi un groupe un peu plus folk qui s’appelle Plant Neige. Nous avions donc déjà joué ensemble avant », souligne Gabriel Dufour-Langlois.
La Fuite sera au Bic le 21 juin, à Percé le 3 juillet, à Cap-au-Renard le 4 juillet, à Saint-Léandre le 5 juillet et à Sainte-Luce le 25 juillet.
Les détails sont disponibles sur les comptes Instagram et Facebook du groupe. Il est possible d’entendre leur musique sur les différentes plateformes d’écoute. La chanson « La chute » sortira en juillet pour donner un avant-goût du nouvel album.
Les lanceurs des Braves Batitech du Témiscouata ont été avares de points accordés dans un balayage de leur programme double, samedi à Matane.
Dans le premier match, les Braves ont eu le meilleur par 2-1 grâce à un point marqué en début de 7e manche sur un simple opportun de Dany Paradis-Giroux après deux retraits.
Les Allées du Boulevard avaient raté toute une chance de briser l’égalité de 1-1 en fin de 6e après avoir placé des coureurs au 2e et 3e buts avec aucun retrait. Une flèche de Louis-Félix Noël au joueur de 3e but, Étienne Bergeron, s’est transformée en double jeu.
Un simple de Félix Castonguay avait produit le premier point du match alors qu’un simple de Noël, en fin de 4e, avait permis aux Matanais de créer l’égalité.
Paradis-Giroux (six manches lancées) est le lanceur gagnant alors que Takuto Kanno obtient le sauvetage. Keisuke Takikawa est le lanceur perdant malgré une performance de 12 retraits au bâton.
Deuxième match
Le scénario a été très différent dans la deuxième partie alors que les visiteurs ont marqué 10 points, tous mérités, aux dépens de Junior Coulombe qui a été au monticule pour 1 2/3 manche. Kanno et Jeffrey Desjardins ont frappé chacun trois coups sûrs. Dans la colonne des points produits, Gabriel Cyr en a trois.
Kodai Kambara a été le lanceur gagnant. Il a sept retraits sur trois prises en quatre manches de travail.
Dimanche
Deux parties sont au calendrier dimanche. À Rimouski, le Shaker (3-1) pourrait rejoindre le Frontière FM d’Edmundston (4-0) au sommet face à cette équipe à 14 h au Complexe sportif Guillaume-Leblanc.
La formation du Nouveau-Brunswick enverra au monticule un Américain à la balle rapide, Arnad Mulamekic, qui en sera à un premier départ dans la Ligue Puribec. Pour le Shaker, Benjamin Roy se verra confier le mandat de freiner l’offensive du Frontière FM.
En soirée (19 h) à Saint-Pascal, le Bérubé GM de Trois-Pistoles sera le visiteur face aux Industries Desjardins qui ont justement perdu 6-5, vendredi soir à Trois-Pistoles. Jérémie Maillé-Bizier sera le lanceur pour le Kamouraska.
L’Association québécoise de récupération des contenants de boissons (AQRCB) effectue une tournée au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, au sujet du déploiement de la modernisation du système de consigne dans la région.
L’organisme, responsable de la transition et de la mise en œuvre du nouveau système, est allé à la rencontre de personnes évoluant entre autres dans le domaine municipal, dans les commerces de détails et dans la gestion des matières résiduelles, afin de les informer et de répondre à leurs questions sur la modernisation du système de consigne. Le tout, dans un but d’atteindre un taux de récupération de 90 % des contenants mis en marché, d’ici 2032.
Ajout de contenants
Le vice-président affaires corporatives à l’AQRCB/Consignaction, Jean-François Lefort, explique que pour atteindre l’objectif du 90 %, de nouveaux contenants seront intégrés au système de consigne, comme ce fut le cas, le 1er mars dernier, lors du déploiement de la phase 2 de la modernisation de la consigne.
(Crédit photo : Consignaction)
« Au départ, avec les phases de modernisation, 2 milliards ou 2.5 milliards de contenants étaient consignés. On va doubler cette quantité, pour arriver à 5 milliards de contenants consignés à partir de 2027, avec l’ajout de tous les contenants de boisson prête à boire en plastique : l’eau, l’eau pétillante, le jus, le lait, des bouteilles de spiritueux et éventuellement le verre, qui n’était pas consigné. »
La troisième phase de modernisation prévoit ainsi l’intégration au système des contenants en verre et en carton multicouches, tels que les bouteilles de vin et les cartons de lait.
« En 2027, lorsque nous aurons passé la troisième phase de modernisation, on aura 5 milliards de contenants consignés. C’est-à-dire qu’il y a 4.5 milliards de contenants qu’on doit récupérer et c’est pour cette raison que nous sommes en train de mettre en place le système le plus avancé au monde. »
Des lieux de retour différents
Ce système passe par le déploiement des lieux de retour Consignaction et Consignaction+.
« Il faut que du côté du service, ce soit simple, efficace et que les gens y adhèrent. Lors de la semaine de relâche, en mars, les Consignactions+ étaient une attraction pour les familles avec des enfants. Elles pouvaient découvrir cette technologie et c’est vraiment un système avant-garde, où il est possible, de traiter en quelques minutes, 200-250 contenants, grâce aux machines que l’on met à la disposition des clients dans les Consignactions+. On est très loin de l’expérience client à laquelle nous sommes habitués depuis les 40 dernières années. »
Ces systèmes sont donc adaptés pour répondre à un volume plus important de contenants.
« C’est là qu’on voit qu’avec cette technologie et ces installations, on n’est pas à la même place. Cela vient répondre au volume et ça permet d’offrir un meilleur service aux citoyens, à travers l’application mobile et le retour express, ce qui va nous permettre d’arriver au 90 %. »
Monsieur Lefort précise cependant qu’une personne qui n’a pas de téléphone pourra tout de même faire l’usage des machines.
« Si une personne n’a pas l’application, il est quand même possible d’utiliser les machines partout et de se faire rembourser sur place, en argent comptant. L’application est simplement là pour rendre la tâche plus accessible aux gens qui ne veulent pas d’argent comptant et qui font tout avec leur téléphone. »
Une annonce plus globale, concernant le plan de déploiement des lieux de retour, sera effectuée au cours des prochaines semaines.
Fruit d’une collaboration entre la MRC de La Mitis et les 16 municipalités du territoire, le projet Loisirs pour tous, Active ta Mitis! vise à bonifier l’accès aux loisirs pour tous les citoyens, peu importe la taille de leur communauté ou leur situation socioéconomique.
Trois remorques mobiles, identifiables par le slogan « Active ta Mitis! », seront mises à la disposition des municipalités. Elles contiendront divers équipements sportifs et récréatifs qui pourront être utilisés lors de festivals, fêtes locales et événements municipaux.
Présentation lors d’un 5 à 7 festif
Les partenaires présenteront officiellement le projet ce jeudi 19 juin à l’amphithéâtre Desjardins de Mont-Joli, lors d’un 5 à 7 festif et gratuit, ouvert à tout le monde.
« C’est une belle occasion de venir en famille, d’essayer des équipements gratuits et d’avoir du plaisir ensemble, peu importe votre âge ou votre condition physique. Venez tester, bouger, jaser… c’est exactement pour ça qu’on a créé ce projet », mentionne Renaud Bisson-Dion, conseiller au développement social à la MRC de La Mitis.
(Photo courtoisie Ville de Mont-Joli)
L’événement débutera à 15 h par une conférence de presse réunissant les élus et les partenaires du projet, suivie, de 17 h à 19 h, d’une activité grand public gratuite avec essais d’équipements, animation conviviale et bouchées offertes dans une ambiance de 5 à 7 festif. Les coordonnateurs en loisirs et des représentants municipaux seront présents pour échanger avec les participants.
Prêt d’équipements de loisirs
Par ailleurs, et un peu dans la même optique, le conseil municipal de Mont-Joli autorise la signature d’une entente de partenariat où la Ville de Mont-Joli accepte de prêter des équipements de loisirs aux citoyens des autres municipalités de la MRC de la Mitis, via le programme Circonflexe.
« C’est une entente de services entre les différentes organisations. La Ville devait signer cette entente dans laquelle nous allons prêter nos équipements aux autres municipalités. Nous allons partager ces équipements. Circonflexe propose de mettre à la disponibilité des citoyens des équipements sportifs. Par la suite, l’organisme pourra faire connaître aux citoyens les équipements qui seront disponibles pour des prêts. La Ville de Mont-Joli adhère au programme, tout comme les autres municipalités de notre MRC », explique le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.
Circonflexe est un projet qui vise à rendre accessible des équipements sportifs, récréatifs et adaptés pour augmenter les occasions de bouger. L’organisme offre un service de prêt d’équipements gratuit pour les citoyens de La Mitis.
L’artiste-peintre professionnel, Michel Leblanc, exposera ses tableaux de voitures de course lors de la fin de semaine du Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025, à Montréal, pour une troisième année consécutive.
Originaire de Rimouski, monsieur LeBlanc a été frappé de plein fouet par un chauffard lors d’un face-à-face en 2008, alors qu’il sortait d’un restaurant, en compagnie de sa conjointe enceinte et de leur bambin, âgé de 2 ans.
À la suite de la collision, sa conjointe se retrouve avec des limitations permanentes à la colonne vertébrale, tandis que leur bébé à naitre ne survit pas.
Leur fils, éjecté de la voiture par la force de l’impact, s’en sort par miracle. Monsieur LeBlanc est pour sa part transporté à l’Hôpital Sacré-Cœur de Montréal entre la vie et la mort. Il se réveillera d’un coma avec les 2 jambes totalement écrasées.
Après une reconstruction des jambes et de nombreux mois à l’hôpital de réadaptation juif de Laval, l’artiste retrouve le goût de vivre lorsqu’une récréologue lui propose un atelier de peinture clandestin au sous-sol de l’hôpital.
Aujourd’hui, il sensibilise les usagers de la route en peignant des voitures de course lors de la F1. Il souhaite ainsi rappeler aux gens que les autoroutes ne sont pas des pistes de course.
Réalisation d’un rêve
Le 18 juillet prochain, l’artiste-peintre procédera à l’ouverture officielle de son atelier/galerie d’art LeBlanc, qui sera sur la route des arts à Sainte-Flavie, au 520 route de la mer.
L’atelier/galerie d’art LeBlanc de Michel Leblanc. (Photo courtoisie)
Le gouvernement libéral de Mark Carney a réuni les premiers ministres des provinces à Saskatoon. À l’ordre du jour : l’ouverture des frontières économiques interprovinciales. Cette initiative inclut l’assouplissement des lois afin de faciliter le déplacement de la main-d’œuvre entre les provinces.
Par Robin Lebel
C’est le ministre Christopher Skeete qui est chargé de piloter le projet de loi 112. Son objectif : réduire les barrières en adoptant une approche de reconnaissance unilatérale des normes de fabrication des biens et des certifications professionnelles.
Mais monsieur Skeete est ambitieux. Sait-il qu’au Québec, une panoplie d’organismes régissent le marché du travail, les contrats, la protection du consommateur, les petites créances, ou encore la sécurité sur les chantiers via la CNESST ?
Et au sommet de cette pyramide réglementaire trône une entité toute-puissante : la Commission de la construction du Québec (CCQ).
La CCQ est sans contredit l’organisme le plus redouté du milieu. Elle émet les cartes de compétence, édicte des règlements, inflige des amendes aux entrepreneurs et, avec un mandat, peut même entrer de force dans leurs bureaux. Rien que le processus d’obtention des cartes de compétence est un casse-tête. Saviez-vous qu’il faut un diplôme de secondaire 5 pour espérer obtenir une carte d’apprenti, peu importe le métier ?
Que fait-on alors avec tous ces travailleurs habiles de leurs mains, mais qui, pour diverses raisons, n’ont pas pu terminer leur parcours scolaire ou retourner sur les bancs d’école ? Combien de jeunes hommes se retrouvent sur les chantiers dès leur adolescence parce que le système scolaire n’a pas su les accompagner ?
Malgré leurs talents, malgré les heures consacrées, ces travailleurs sont relégués au second rang par une bureaucratie rigide.
Défendre l’indéfendable
À elle seule, cette réalité pourrait faire échouer les ambitions de monsieur Skeete. Et ce n’est qu’un début. La CCQ multiplie les catégories, subdivise les tâches par métiers, et complique l’émission des cartes à l’extrême.
Pendant ce temps, sa présidente-directrice générale, Audrey Murray, veille sur son empire. Mais pas assez pour répondre aux invitations des médias québécois qui souhaiteraient débattre avec elle. Jamais elle n’a accepté d’aller en ondes défendre l’indéfendable. Récemment, l’animateur Luc Fernandez lui a lancé une invitation en direct sur les ondes de Cogeco. Résultat ? Silence radio.
Pourtant, il avait levé le voile sur des amendes exorbitantes émises par la CCQ. Certaines atteignant 90 000 $. De quoi faire sombrer n’importe quel petit entrepreneur.
La CCQ se permet même de centraliser dans un même dossier des plaintes qui ne relèvent pas de son mandat : protection du consommateur, petites créances, CNESST… tout y passe. C’est devenu une police économique aussi lourde que la Sûreté du Québec. Un véritable monstre, construit pièce par pièce, jusqu’à devenir le Godzilla de la construction au Québec.
Envisager l’abolition
Non, Mark Carney n’est pas sorti de l’auberge. Et ce, même si le pays est engagé dans une véritable guerre économique avec le président américain Donald Trump. Tant que les lois et les pouvoirs de la CCQ ne seront pas revus, ce sera peine perdue. Il faudra même envisager l’abolition de cet organisme.
Le chef libéral Mark Carney (Photo La Presse Canadienne)
Oui, il est parfois valorisant de se poser en champion des grandes vertus. Mais quand le sol commence à trembler sous nos pieds, rien ne garantit qu’on saura réagir à temps.
La Fondation Santé Rimouski a amassé 61 294$ lors son 39e Golf Santé présenté par Construction Albert, le 12 juin, au Club Les Saules.
En tout, 134 joueurs ont pris leur élan pour la santé des gens d’ici.
« Je suis très fier de la réussite financière de l’événement, mais également de la mobilisation du milieu des affaires et des professionnels de la santé qui, une fois de plus, ont répondu présents à notre invitation. Leur engagement montre à quel point la cause de la santé est importante et nous unit », déclare le vice-président de Construction Albert, Louis-Vincent Albert.
La journée s’est conclue dans une ambiance festive avec un 19e trou, présenté par Pôle Santé Rimouski.
Dans un cadre propice au réseautage, les golfeurs ont pu échanger autour d’un repas estival, préparé par BBQ sur la route et son chef, Éric Demers.
Hommage à Doris Labonté
La Fondation a profité de ce moment pour nommer, à titre posthume, Doris Labonté parmi ses membres à vie.
« Ayant marqué sa région, Doris Labonté s’est illustré par sa générosité et son engagement, et ce, jusqu’à la fin de sa vie. Avant son décès, il a légué à la Fondation des pièces de sa collection personnelle, contribuant ainsi à faire rayonner notre cause et soutenir notre mission », explique la directrice générale de la Fondation Santé Rimouski, Caroline Pelletier.
Le frère de Doris Labonté, Gilles, sa conjointe Martine Morissette, la directrice des événements à la Fondation Santé Rimouski, Marie-Josée St-Amand, la directrice générale, Caroline Pelletier et le président, Pierre-Luc Harrison. (Photo courtoisie)
L’encan virtuel du Golf Santé, présenté par Villeneuve Volvo, a également contribué au succès de l’événement.
Grâce à des partenaires locaux, plus de 40 lots, dont deux legs de Doris Labonté, ont été mis aux enchères.