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  • Pionniers hockey : deux victoires pour lancer la saison
    C’est avec deux victoires sur les patinoires adverses que les Pionniers du Cégep de Rimouski en hockey ont amorcé la nouvelle saison de la Ligue collégiale du Québec. Après avoir eu le meilleur sur les Dragons du Collège Laflèche, samedi à Trois-Rivières, ils ont défait les Titans de Limoilou par 6-4, dimanche à Québec. Samedi, Émerick Allison a marqué deux buts dans une victoire de 5-2. Gabriel-Alexis Bisson, Noah Belzile et Jérémie Leclerc ont complété. Belzile a aussi deux passes.  L
     

Pionniers hockey : deux victoires pour lancer la saison

14 septembre 2025 à 19:00

C’est avec deux victoires sur les patinoires adverses que les Pionniers du Cégep de Rimouski en hockey ont amorcé la nouvelle saison de la Ligue collégiale du Québec.

Après avoir eu le meilleur sur les Dragons du Collège Laflèche, samedi à Trois-Rivières, ils ont défait les Titans de Limoilou par 6-4, dimanche à Québec.

Samedi, Émerick Allison a marqué deux buts dans une victoire de 5-2. Gabriel-Alexis Bisson, Noah Belzile et Jérémie Leclerc ont complété. Belzile a aussi deux passes. 

Les Pionniers ont largement dominé dans la colonne des lancers avec 45 contre 20. 

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Dimanche, les Pionniers ont connu un autre bon match offensif avec les trois premiers buts de la rencontre en première période. Robin Henry en a deux dans le match, les autres allant à Gabriel Dumais, Jérémie Leclerc, Samuel Miousse et Gabriel-Alexis Bisson. 

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Les deux gardiens, William Castonguay et Mathieu Albert, ont inscrit chacun une victoire à leur dossier en ce début de saison. 

« Nous avons eu un premier week-end fort satisfaisant. L’effort et l’application du système de jeu, particulièrement dans les phases de jeux offensives, ont été excellents pendant les deux matchs. Nous avons eu de bons moments avec nos quatre trios et nos trois paires de défenseurs. C’est donc encourageant pour les semaines à venir. Nous avons quelques ajustements défensifs à faire, mais, si l’attitude et l’éthique de travail demeurent ainsi, les résultats seront positifs », a commenté le nouvel entraineur-chef, Nicholas Duchesne, dans un bilan de la fin de semaine au journal numérique Le Soir.

À venir

Les Pionniers inaugureront leur calendrier local samedi prochain, 18 h 45, en recevant les Titans au Complexe sportif Desjardins.

Pour leur part, les Pionnières amorceront leur saison 25-26 en accueillant les Lynx du Cégep Édouard-Montpetit samedi à 15 h 30 et les Filons du Cégep de Thetford, dimanche à midi. 

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  • L’invasion silencieuse des espèces envahissantes
    Une étude recommande de pratiquement tripler le nombre de stations de lavage des embarcations au Bas-Saint-Laurent pour freiner la propagation des espèces exotiques envahissantes. Le portrait élaboré par le Collectif régional de développement (CRD) du Bas-Saint-Laurent est inquiétant. Les espèces envahissantes sont déjà installées dans plusieurs plans d’eau de la région. De nombreux lacs à risque de propagation ne sont pas protégés par des stations de lavage et les municipalités n’ont pas tou
     

L’invasion silencieuse des espèces envahissantes

14 septembre 2025 à 18:00

Une étude recommande de pratiquement tripler le nombre de stations de lavage des embarcations au Bas-Saint-Laurent pour freiner la propagation des espèces exotiques envahissantes. Le portrait élaboré par le Collectif régional de développement (CRD) du Bas-Saint-Laurent est inquiétant.

Les espèces envahissantes sont déjà installées dans plusieurs plans d’eau de la région. De nombreux lacs à risque de propagation ne sont pas protégés par des stations de lavage et les municipalités n’ont pas toutes la volonté d’agir.

Actuellement, la moule zébrée est présente dans le lac Témiscouata. Des tests menés en 2023 ont répertorié des traces d’ADN de moules zébrées dans huit autres plans d’eau, dont le lac des Aigles, le lac Matapédia, le lac Mitis, le lac Saint-Mathieu et le Grand Lac Squatec.

À l’est, ce sont les vivipares géorgiens et chinois, de gros escargots, qui envahissent les lacs Matapédia, du Gros-Ruisseau, Casault et Causapscal.

La présence d’ADN environnemental ne confirme pas la présence de moules zébrées, mais les risques sont élevés. Pour les autres lacs, on ne sait pas. Le portrait dressé par le CRD illustre le manque de données pour la détection des espèces envahissantes.

La mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault. (Photo Facebook)

Cet été, des capteurs ont été installés dans certains lacs, comme le lac Noir à Saint-Marcellin. La mairesse, Julie Thériault, est inquiète.

« C’est un enjeu préoccupant, avec la difficulté de contrôler tout ça. Les lave-bateaux, c’est un beau projet, mais ce n’est pas facile d’avoir un vrai contrôle sur les déplacements des gens. C’est un projet qui est sur la table depuis au moins quatre ans. Il faut travailler fort! » La mairesse espère y arriver l’an prochain.

Multiplier les stations de lavage

Les plaisanciers, qui vont de lac en lac, sont le principal vecteur de propagation des espèces exotiques envahissantes.

Les larves voyagent en se collant à la coque des bateaux. La solution: laver les embarcations et les équipements à l’entrée et à la sortie du lac.

Actuellement, il y 17 stations de lavage des embarcations au Bas-Saint-Laurent, concentrées au Témiscouata et dans la Matapédia. Il en faudrait au moins 45 et non seulement autour des lacs, selon la biologiste au CRD, Océane Perillous.

« C’est irréaliste d’en mettre partout. Il faut cibler des axes routiers stratégiques, où il y a beaucoup de circulation, pour intercepter les plaisanciers et obliger le lavage des embarcations. »

Moules zébrées provenant du lac Témiscouata. (Photo prise par l’OBVNEBSL)

La prévention passe aussi par la sensibilisation des propriétaires de bateaux, explique Alexa Bérubé Deschênes de l’Organisme des bassins versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent. « Il va falloir des changements de comportements. Les sensibiliser et les resensibiliser. Et ça va prendre du temps. »

Du temps qui risque de manquer, rappelle Océane Perillous. « On essaie de tout mettre en œuvre pour éviter que les espèces se propagent. La moule zébrée fait de gros dégâts et coûte très cher. Il faut éviter à tout prix qu’elle s’installe partout. »

Au total, 15 emplacements de stations ont été identifiés, dont 4 sont déjà envisagés par les municipalités. Les 11 nouvelles stations suggérées sont localisées à Trois-Pistoles, à Saint-Ulric, à Saint-Damase, dans la Zec Casault, à Mont-Joli, au parc du Bic, à Rimouski et à Saint-Narcisse.

Le CRD propose aussi des stations mobiles pour desservir les Zecs. Aucune station de lavage n’est présente sur les territoires fauniques du Bas-Saint-Laurent, alors qu’ils sont fortement fréquentés et qu’ils possèdent des sites exceptionnels.

Les coûts d’exploitation font peur

Actuellement, sept municipalités ont déposé une demande d’aide financière pour mettre en place une station de lavage, qui coûte autour de 50 000$. Huit autres ont montré un intérêt, mais n’ont pas demandé de subvention, alors qu’une dizaine n’ont aucun intérêt dans le projet, bien que les stations soient considérées comme prioritaires.

C’est un grand défi pour les organismes de bassins versants, souligne Alexa Bérubé Des-chênes. « C’est difficile en raison des frais d’exploitation, en plus de devoir embaucher du per-sonnel pour les faire fonctionner. Les municipalités sont réticentes à embarquer. On est à l’étape de les mobiliser parce qu’on a un besoin urgent de stations de lavage. »

Le CRD recommande d’ailleurs de créer un fonds régional pour aider les municipalités et les MRC à couvrir les coûts d’installation et d’exploitation. L’organisme suggère aussi aux munici-palités de partager
leurs ressources.

Les plaisanciers, qui vont de lac en lac, sont le principal vecteur de propagation des espèces exotiques envahissantes. (Photo Le Soir.ca – Bruno St-Pierre)

Au Bas-Saint-Laurent, 40% des lacs présentent un risque élevé ou très élevé d’être envahis par les espèces exotiques envahissantes.

La MRC de Rimouski-Neigette présente la proportion la plus élevée de lacs classés à haut risque, suivie par La Mitis et La Matapédia.

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  • Sayabec : l’école Sainte-Marie remporte le défi des Cubes énergie
    L’école Sainte-Marie de Sayabec, gagnante du défi des Cubes énergie du Grand défi Pierre Lavoie au Bas-Saint-Laurent, recevra la visite de l’équipe du Grand défi, ce mardi 16 septembre. Cette récompense, issue de la compétition qui a eu lieu en mai dernier partout au Québec, permettra aux élèves de vivre une journée d’activités et de recevoir des prix pour leur engagement. Chaque enfant recevra notamment une paire exclusive de souliers de sport Cube énergie, conçus pour l’occasion par le
     

Sayabec : l’école Sainte-Marie remporte le défi des Cubes énergie

14 septembre 2025 à 17:00

L’école Sainte-Marie de Sayabec, gagnante du défi des Cubes énergie du Grand défi Pierre Lavoie au Bas-Saint-Laurent, recevra la visite de l’équipe du Grand défi, ce mardi 16 septembre.

Cette récompense, issue de la compétition qui a eu lieu en mai dernier partout au Québec, permettra aux élèves de vivre une journée d’activités et de recevoir des prix pour leur engagement.

Chaque enfant recevra notamment une paire exclusive de souliers de sport Cube énergie, conçus pour l’occasion par le Grand défi Pierre Lavoie.

La tournée La Grande récompense à ton école récompensera plus de 3 400 jeunes à travers la province.

Chaque enfant de Sayabec recevra une paire exclusive de souliers de sport Cube énergie. (Photo courtoisie)

Le Grand défi Pierre Lavoie débutera sa tournée ce lundi 15 septembre à l’école Saint-Paul-de-Pabos, à Chandler.

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  • Guy Rocher : l’héritage silencieux d’un bâtisseur
    Il y a des départs qui laissent un vide immense et d’autres qui révèlent soudain l’ampleur d’une présence qu’on n’avait peut-être pas assez mesurée. La mort de Guy Rocher, survenue le 3 septembre à l’âge vénérable de 101 ans, appartient à cette seconde catégorie. Son legs dans nos régions Dans les grandes villes, on salue le géant de la sociologie, l’architecte de la Révolution tranquille, l’homme qui a contribué à façonner le rapport Parent. Ces hommages sont mérités, bien évidemment. Mai
     

Guy Rocher : l’héritage silencieux d’un bâtisseur

14 septembre 2025 à 15:00

Il y a des départs qui laissent un vide immense et d’autres qui révèlent soudain l’ampleur d’une présence qu’on n’avait peut-être pas assez mesurée. La mort de Guy Rocher, survenue le 3 septembre à l’âge vénérable de 101 ans, appartient à cette seconde catégorie.

Son legs dans nos régions

Dans les grandes villes, on salue le géant de la sociologie, l’architecte de la Révolution tranquille, l’homme qui a contribué à façonner le rapport Parent. Ces hommages sont mérités, bien évidemment. Mais, c’est peut-être dans nos régions, loin des projecteurs et des tribunes officielles, que l’œuvre de cet homme prend sa dimension la plus touchante.

Quand Guy Rocher parlait de démocratisation de l’éducation, il ne philosophait pas dans l’abstrait. Il dessinait l’avenir de milliers de jeunes qui, sans ses idées révolutionnaires, auraient peut-être renoncé à leurs rêves, faute d’accès.

Ces cégeps qui ponctuent aujourd’hui notre territoire, de Rimouski à Gaspé, en passant par Matane et Amqui, sont autant de phares allumés par sa vision. Avant lui, combien de nos enfants devaient s’exiler vers les grands centres pour poursuivre leurs études collégiales ? Pire encore, combien y renonçaient tout simplement ?

Le Cégep de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Son legs se lit dans chaque diplôme remis dans nos établissements régionaux, dans chaque programme délocalisé qui permet à un étudiant de maîtriser les sciences ou les arts sans quitter sa terre natale.

Quand l’Université du Québec à Rimouski accueille ses étudiants, quand le Cégep de Matane ou celui de Gaspé ouvre ses portes chaque automne, c’est un peu l’esprit de Guy Rocher qui anime ces lieux d’apprentissage.

Son message demeure vivant

Mais, au-delà des pierres et des programmes, c’est une philosophie profondément humaine que ce sociologue a semée dans notre société. Dans un Québec qui cherchait encore son identité, il a affirmé que nos accents, nos expressions, nos façons particulières d’être au monde méritaient respect et reconnaissance.

Pour nous, qui portons parfois nos origines comme un fardeau dans un monde qui privilégie l’uniformité urbaine, son message demeure bien vivant.

Guy Rocher n’était pas né dans l’Est-du-Québec. Encore mieux, il était l’homme de tous les territoires du Québec, de toutes ces communautés qu’on disait jadis vouées au sous-développement. Il a cru en nous avant que nous n’osions pleinement croire en nous-mêmes.

L’Université du Québec à Rimouski (Photo archives)

Aujourd’hui, quand une étudiante de Rimouski obtient son diplôme universitaire, quand un chercheur de l’Institut des sciences de la mer de Rimouski publie ses travaux, quand un créateur de Gaspé ou de Percé voit son œuvre reconnue, il y a un peu de Guy Rocher dans cette réussite. Car, il a contribué à bâtir un système qui rend ces parcours possibles, qui transforme les rêves en réalités.

Héritiers de Guy Rocher

Dans le grand concert d’hommages qui accompagne son départ, nos voix régionales peuvent sembler modestes. Pourtant, nous sommes peut-être ceux qui incarnons le mieux sa réussite : une société où l’excellence intellectuelle n’est plus l’apanage d’une élite géographique, où l’on peut naître n’importe où au Québec et prétendre aux plus hautes sphères du savoir.

Guy Rocher s’en est allé, mais son écho résonne encore dans nos écoles, nos universités, nos ambitions collectives. Nous sommes tous un peu ses héritiers et c’est là le plus bel hommage que nous puissions lui rendre.

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  • Marche pour l’autoroute 20 : engagement de la MRC réclamé
    Le Comité pour le prolongement de l’autoroute 20 exprime son mécontentement face à l’absence d’engagement clair de la MRC de Rimouski-Neigette. Ses membres marcheront de nouveau sur la Promenade de la mer, le samedi 11 octobre prochain, afin de réclamer des actions concrètes des différents paliers gouvernementaux. « Comment peut-on rester silencieux devant des enjeux aussi cruciaux que la sécurité routière, le développement économique et la qualité de vie des citoyens? », s’interroge le comi
     

Marche pour l’autoroute 20 : engagement de la MRC réclamé

14 septembre 2025 à 12:00

Le Comité pour le prolongement de l’autoroute 20 exprime son mécontentement face à l’absence d’engagement clair de la MRC de Rimouski-Neigette. Ses membres marcheront de nouveau sur la Promenade de la mer, le samedi 11 octobre prochain, afin de réclamer des actions concrètes des différents paliers gouvernementaux.

« Comment peut-on rester silencieux devant des enjeux aussi cruciaux que la sécurité routière, le développement économique et la qualité de vie des citoyens? », s’interroge le comité, dans un communiqué transmis aux médias.

Les participants parcourront la distance entre la place des Anciens-combattants et l’avenue Julien-Réhel.

Celui-ci réclame des mesures immédiates pour compléter les kilomètres manquants entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski. En cas de pluie, l’activité sera reporté au lendemain.

En août dernier, Le Soir.ca rapportait que la MRC de Rimouski-Neigette a fait savoir qu’elle n’offre pas son soutien au Comité pour le prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski, invoquant « l’absence de projets concrets ou d’avancées tangibles dans ce dossier ». La position des élus provoque la grogne du comité citoyen.

Plus nuancé par la suite, le préfet Francis Saint-Pierre a rétorqué, dans les jours suivant, qu’il préférait attendre avant de donner son soutien au comité, évoquant notamment qu’il n’avait pas consulté tous les maires de la région.

Reprise des études

Depuis l’arrêt du financement au printemps dernier, le comité demande que des études soient reprises, notamment pour la portion la moins avancée du projet, soit le segment de 47 kilomètres entre Trois-Pistoles et Rimouski.

Ce tronçon, qui traverse des zones densément fréquentées comme Saint-Simon et Saint-Fabien, enregistre plus de 12 000 véhicules par jour en période estivale, avec un volume croissant de transport lourd.

Des véhicules circulent sur la route 132 à Saint-Simon. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« À cela s’ajoute le secteur de Notre-Dame-des-Neiges, entre la rue du Sault, la rue de la Grève et la rue Notre-Dame, à l’entrée de Trois-Pistoles. Le trafic atteint 13 700 véhicules durant l’été. Ces chiffes démontrent l’urgence d’agir », indique le comité.

Le comité appelle tous les citoyens concernés ainsi que les acteurs économiques et politiques à se joindre au mouvement.

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  • « Rendez-Vous Nature » de retour pour une 12e saison
    Partout dans la province et ailleurs sur Internet, la plus importante émission radiophonique hebdomadaire consacrée à la chasse, à la pêche et au plein air au Québec, « Rendez-Vous Nature », revient à la radio et au web pour une 12e saison. En 2025-2026, « Rendez-Vous Nature » sera diffusée sur 30 fréquences radio et web à travers la province, dont FLO 96,5, chaque dimanche, à 11 h. Animée par Ernie Wells, l’émission donne la parole aux acteurs de la chasse, de la pêche, du piégeage, du c
     

« Rendez-Vous Nature » de retour pour une 12e saison

14 septembre 2025 à 11:00

Partout dans la province et ailleurs sur Internet, la plus importante émission radiophonique hebdomadaire consacrée à la chasse, à la pêche et au plein air au Québec, « Rendez-Vous Nature », revient à la radio et au web pour une 12e saison.

En 2025-2026, « Rendez-Vous Nature » sera diffusée sur 30 fréquences radio et web à travers la province, dont FLO 96,5, chaque dimanche, à 11 h.

Animée par Ernie Wells, l’émission donne la parole aux acteurs de la chasse, de la pêche, du piégeage, du camping, de la motoneige et du plein air au Québec.

Elle s’appuie sur une équipe de collaborateurs réguliers et sur la plateforme Rendez-vous Nature.ca, le seul site Web offrant des nouvelles quotidiennes sur la chasse, la pêche et le plein air au Québec.

Parmi les collaborateurs, on retrouve notamment Stéphane Monette, Alexis Nantel, Jean Larivière, Julien Cabana et Mario Ross.

 « Rendez-Vous Nature » accueille des biologistes et des experts du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Sur Le Soir.ca et Rendez-Vous Nature.ca

Toutes les émissions seront également disponibles en balado, chaque semaine, sur le site du Soir.ca et de rendez-vousnature.ca.

Des orignaux en forêt (Photo courtoisie Réseau Zec)

Produite à Rimouski, « Rendez-Vous Nature » est l’émission de référence au Québec en matière de chasse, pêche et plein air.

Grâce à son réseau d’antennes et à sa diffusion sur le web, elle rejoint chaque semaine des milliers de passionnés, tout en contribuant à la promotion, à l’éducation et à la sécurité des activités de plein air.

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  • Arianne Gallant-Sicotte localisée, Jessy Corbin toujours recherchée
    Portée disparue depuis vendredi, Arianne Gallant-Sicotte a été retrouvée saine et sauve dans le secteur de Mont-Joli, confirme la Sûreté du Québec. Les autorités recherchent toujours Jessy Corbin, 15 ans, toujours manquante. Elles demandent à la population de rester vigilante et de signaler toute information pertinente. Les deux adolescentes de Rimouski avaient été vues pour la dernière fois le 10 septembre dernier, vers 18 h, dans le secteur de l’avenue Ross. Leurs proches craignaient pou
     

Arianne Gallant-Sicotte localisée, Jessy Corbin toujours recherchée

14 septembre 2025 à 08:55

Portée disparue depuis vendredi, Arianne Gallant-Sicotte a été retrouvée saine et sauve dans le secteur de Mont-Joli, confirme la Sûreté du Québec.

Les autorités recherchent toujours Jessy Corbin, 15 ans, toujours manquante. Elles demandent à la population de rester vigilante et de signaler toute information pertinente.

Les deux adolescentes de Rimouski avaient été vues pour la dernière fois le 10 septembre dernier, vers 18 h, dans le secteur de l’avenue Ross. Leurs proches craignaient pour leur santé et leur sécurité.

Jessy Corbin mesure 1,65 m (5 pi 5 po) et pèse 52 kg (115 lb). Elle a les cheveux blonds, les yeux verts et porte deux piercings au nez. Au moment de sa disparition, elle portait un pantalon beige et un coton ouaté rose. Elle a deux piercings au nez

Toute personne qui apercevrait Jessy Corbin est priée de composer immédiatement le 911.

Il est également possible de transmettre toute information, de manière confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec, au 1 800 659-4264.

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  • La Ligue de hockey senior de l’Est repart en neuf 
    La Ligue de hockey senior de l’Est-du-Québec fait maintenant cavalier seul depuis qu’elle s’est désaffiliée de Hockey Québec. Comme annoncé le printemps dernier par Le Soir, l’organisation a décidé d’adopter ses propres règles.  On reprochait à Hockey Québec son manque de flexibilité, notamment en ce qui a trait aux règlements sur les batailles qui n’étaient pas adaptés à des adultes. Hockey Québec applique les mêmes règles dans toutes ses ligues, qu’il s’agisse de mineurs ou de seniors. L
     

La Ligue de hockey senior de l’Est repart en neuf 

14 septembre 2025 à 08:30

La Ligue de hockey senior de l’Est-du-Québec fait maintenant cavalier seul depuis qu’elle s’est désaffiliée de Hockey Québec. Comme annoncé le printemps dernier par Le Soir, l’organisation a décidé d’adopter ses propres règles. 

On reprochait à Hockey Québec son manque de flexibilité, notamment en ce qui a trait aux règlements sur les batailles qui n’étaient pas adaptés à des adultes. Hockey Québec applique les mêmes règles dans toutes ses ligues, qu’il s’agisse de mineurs ou de seniors.

Les gouverneurs des équipes des Excavations Léon Chouinard de Mont-Joli, du Bar Laser de Causapscal, des Castors Côté Automobiles de Matane, des Fondations B.A. de Trois-Pistoles, des Corsaires de Forillon et des Vikings du Rocher se sont mis d’accord sur les orientations que le circuit devait prendre.

« Il n’était pas question de retourner à ce que la ligue était à ses débuts. Ça veut dire que nous ne voulons pas de joueurs qui sont uniquement en uniforme pour se battre », explique le directeur général des Castors Côte Automobiles, Brian Bernier.

Nouveaux règlements

Dorénavant, un joueur qui se bat lors d’un match sera expulsé, mais sera suspendu seulement après trois occurrences. Les matchs de suspension seront cumulatifs.

« Ça veut dire qu’une fois la suspension purgée, le joueur ne bénéficie pas de trois autres batailles avant d’être suspendu à nouveau », précise Bernier. L’an dernier, sous Hockey Québec, une bataille équivalait à une suspension automatique.

De plus, dans le cas où un joueur entamerait une bataille avec un autre joueur qui ne voulait pas se battre, l’instigateur écopera d’un match de suspension.

Une séquence du match entre les Corsaires de Forillon et le Bar Laser de Causapscal. (Photo courtoisie Maxime Amyot)

« On ne veut pas des pères de famille qui se font arracher la tête par un joueur qui ne sait pas jouer au hockey alors qu’il travaille le lundi matin. C’est hors de question », martèle Brian Bernier.

Ce dernier est d’avis que la ligue est en mesure d’établir ses propres règles qui sont adaptées pour des adultes, ce que Hockey Québec n’était pas en mesure d’offrir.

« On ne se cachera pas non plus qu’une adhésion à Hockey Québec coûte excessivement cher en échange d’un soutien qui n’est pas à la hauteur de nos attentes. Maintenant que nous ne donnons plus notre argent à Hockey Québec, on peut l’investir de manière beaucoup plus judicieuse pour notre personnel qui fait un travail incroyable. »

Plus de matchs en séries

La prochaine saison s’entamera au début de novembre. Chaque formation disputera 14 parties en saison régulière, réparties sur 10 fins de semaine, comprenant des rencontres entre Noël et le jour de l’An. En 2025-2026, Causapscal rejoindra Forillon et Le Rocher dans la division Est, alors que Trois-Pistoles, Mont-Joli et Matane composeront la division Ouest. 

Le format des séries éliminatoires a aussi été modifié. L’équipe qui termine première de chaque division obtiendra un laissez-passer. La première ronde opposera les 2e et 3e positions de la même division dans des affrontements 2 de 3.

Les Fondations B.A affrontent les Castors Côté Automobiles de Matane à l’Aréna Bertrand-Lepage de Trois-Pistoles. (Photo courtoisie Jean-Claude Pelletier)

Les demi-finales seront des séries 3 de 5, alors que la Ligue de l’Est souhaite que sa finale soit disputée dans un format 4 de 7.

Pour ce qui est de Desjardins, bien que le nom ne soit plus associé directement au nom de la ligue, la coopérative contribue en commanditant les différentes équipes dans chaque territoire.

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  • Paroles et souvenirs de Paul McCartney
    Paul McCartney est assurément le créateur de chansons le plus populaire et le plus prolifique au monde! Dans ce livre prodigieux, il raconte, dans ses propres mots, des souvenirs personnels et des anecdotes autour de pas moins de 160 chansons qu’il a composées, sur une période de près de 70 ans. Tout un exploit! Un vrai régal pour tous les maniaques de la discographie de l’ex-Beatles et de l’ex-Wings. En toute franchise et sans pudeur, le génial musicien explique ses sources d’inspiration, qu
     

Paroles et souvenirs de Paul McCartney

14 septembre 2025 à 07:30

Paul McCartney est assurément le créateur de chansons le plus populaire et le plus prolifique au monde! Dans ce livre prodigieux, il raconte, dans ses propres mots, des souvenirs personnels et des anecdotes autour de pas moins de 160 chansons qu’il a composées, sur une période de près de 70 ans. Tout un exploit!

Un vrai régal pour tous les maniaques de la discographie de l’ex-Beatles et de l’ex-Wings. En toute franchise et sans pudeur, le génial musicien explique ses sources d’inspiration, qui remontent parfois à son enfance à Liverpool.

Il cite les grandes influences de sa vie artistique. Ses relations humaines avec son entourage sont amplement racontées, tout comme les relations parfois turbulentes avec son célèbre partenaire John Lennon, pour qui il a toujours eu un grand respect.

Impossible, évidemment, de résumer ce gros bouquin. Contentons-nous de dévoiler quelques éléments sur la façon de travailler de McCartney. Qu’est-ce qui l’inspire ? Comment réussit-il à inventer des chansons, paroles et musique ?

La musique avant les paroles

Première surprise : McCartney affirme que 98 % de ses chansons naissent d’une idée musicale et non d’une idée de paroles. C’est par la suite qu’il écrit les couplets.

Ça lui prend trois à quatre heures pour écrire une chanson, d’un seul trait. Selon lui, ça n’aurait aucun sens de la finir plus tard. Il éprouve toujours un sentiment de vide avant la création d’une chanson. Et il travaille généralement assis.

On peut « apprendre à laisser les cadences, les rythmes, les rimes venir naturellement », dit-il, et c’est ainsi que les chansons s’imposent.

L’une des clés de sa créativité, considère-t-il, c’est qu’il se met facilement dans la peau de différentes personnes pour composer des histoires. Bref, il ne faut pas se contenter de regarder son propre nombril.

Pour les paroles, il est important d’offrir des images visuelles, de « se laisser aller à la fantaisie » et d’accepter que ça prenne des directions inattendues.

Il a toujours voulu rester positif dans ses chansons, avec un style direct et un langage compréhensible.

« J’aime les vérités simples », dit-il. Il arrive facilement à s’identifier à la vie de famille, aux enfants qui jouent dans la cour. Il aime parler à tout le monde. Une rencontre imprévue ou un détail accidentel peuvent inspirer une chanson.

Dès sa jeunesse, McCartney estime qu’il a eu la chance de se familiariser à toutes sortes de réalités sociales et culturelles, par la lecture, la peinture, la télévision ou la musique.

Paul McCartney, à l’époque des Beatles. (Photo Wikipédia)

En musique, par exemple, il avoue avoir été inspiré par le blues et le R&B (Chuck Berry, Little Richard). Il a aussi été attiré par la chanson française de l’époque, avec Piaf et Brel. Il reconnaît également la contribution de Bob Dylan et des Beach Boys.

Comme beaucoup d’habitants de Liverpool, McCartney est fier des origines irlandaises de sa famille. Il a l’impression que son aptitude à jouer avec les mots lui vient en partie de cette fibre ancestrale.

C’est d’ailleurs ce qu’il aime de la langue anglaise : « on peut interpréter les choses de différentes façons ».

Jouer sur les mots

Dans la chanson Penny Lane, par exemple, se trouve un joli calembour en anglais : l’infirmière qui vend sur la rue des coquelicots (puppies) s’est retrouvée pour certains auditeurs à vendre des chiots (poppies).

Ticket to Ride (un billet pour voyager) a fourni un amusant jeu de mots avec « Ticket to Ryde », une petite ville d’Angleterre où sa cousine tenait un pub.

Dans Too Many People, McCartney rigolait du morceau de gâteau (piece of cake) qui pouvait se transformer en vulgaire « Piss off cake ».

Dans She Loves You, il répète plusieurs fois « Yeah, yeah, yeah », une tournure de l’argot américain, alors que son père aurait souhaité qu’il s’exprime correctement, avec des « Yes, yes, yes ».

Pour la chanson Got to Get You Into My Life (Je dois te faire entrer dans ma vie), le compositeur avoue honnêtement qu’il était question de marijuana, substance que son groupe avait découvert en 1964. C’était impossible de le dire ouvertement dans les années 1960, si on voulait passer à la radio.

L’album Sergeant Pepper’s n’a pas du tout été conçu dans un esprit de nostalgie, mais bien dans un besoin de libération. Après la tournée démentielle de la Beatlemania en Amérique, McCartney n’avait pas envie de faire encore un autre album des Beatles, à la façon habituelle.

En 1966, il imagine mettre en place un nouveau groupe musical, avec un contexte très différent, pour se libérer de cette pression de la célébrité. L’orchestre des cœurs solitaires du sergent Pepper est né de ce besoin.

She’s Leaving Home (Elle quitte la maison) aurait été créée à partir d’un article de journal sur une étudiante qui avait disparu de la maison de ses parents.

Why Don’t We Do It in the Road (Pourquoi on ne fait pas ça sur la route ?) a été composée après que McCartney a vu deux singes copuler dans la nature en Inde! Ça semblait « si naturel », affirme-t-il.

L’archi-connue Yesterday (Hier) a bourgeonné avec un air qui s’est déclenché dans sa tête un bon matin. Il croyait qu’il fredonnait une chanson déjà connue et il a dû vérifier avec son entourage.

Les premiers mots qui sont venus pour cette chanson, c’était Scrambled Eggs (Œufs brouillés).

McCartney a aussi connu de virulentes critiques, surtout du temps de Wings, alors qu’il a pondu plusieurs ballades un peu trop sirupeuses. Il a répondu avec Silly Love Songs (Chansons d’amour débiles), affirmant que c’est l’amour qui rend la vie meilleure. Et que c’est trop facile d’être cynique.

C’est une dame qui enseignait le français qui a proposé à McCartney les quelques mots en français qui se retrouvent dans sa chanson Michèle.

Deux des chansons des Beatles, She Loves You et I Want to Hold Your Hand, ont même été enregistrées en version allemande.

À l’époque, pour sortir un disque en Allemagne, « il fallait que les paroles soient en allemand »! C’était avant que l’anglais ne devienne la tentaculaire langue internationale de la chanson populaire.

Paul McCartney, Paroles et souvenirs, de 1956 à aujourd’hui, (traduit en français), écrit dans le cadre de conversations entre Paul McCartney et Paul Muldoon, Buchet Chastel, 2024, 586 pages, 55 $.

Pour d’autres chroniques « Lecture », consultez notre section dans Le Soir.ca!

Reçu hier — 13 septembre 2025Journal Le Soir
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  • Les Braves Batitech forcent la tenue d’un 6e match 
    Les Braves Batitech n’ont pas dit leur dernier mot. Ils ont comblé des déficits de 6-0 et 13-8, samedi soir, pour finalement l’emporter par 14-13 face au Bérubé GM de Trois-Pistoles qui mène maintenant la série finale par 3-2.  La formation des Basques s’était donné une priorité de 6-0 en milieu de 5e manche grâce notamment aux longues balles en solo d’Élie Belzile et Stéphane Pouliot. Les Braves Batitech seront de retour à Trois-Pistoles mardi soir (Photo archives – Alain Tremblay) M
     

Les Braves Batitech forcent la tenue d’un 6e match 

13 septembre 2025 à 23:17

Les Braves Batitech n’ont pas dit leur dernier mot. Ils ont comblé des déficits de 6-0 et 13-8, samedi soir, pour finalement l’emporter par 14-13 face au Bérubé GM de Trois-Pistoles qui mène maintenant la série finale par 3-2. 

La formation des Basques s’était donné une priorité de 6-0 en milieu de 5e manche grâce notamment aux longues balles en solo d’Élie Belzile et Stéphane Pouliot.

Les Braves Batitech seront de retour à Trois-Pistoles mardi soir (Photo archives – Alain Tremblay)

Mais, les Braves ont tout de suite répliqué avec une poussée de huit points en fin de 5e, poussée couronnée par un double de deux points de Michaël Morin aux dépens du releveur Tristan Michaud-Thériault, appelé au monticule après avoir effectué 108 lancers la veille. 

Ça n’a aucunement affecté les visiteurs qui ont utilisé leur arme favorite, les bâtons, pour croiser le marbre sept fois en début de 6e manche pour reprendre les devants 13-8. Mais, les Braves n’avaient pas dit leur dernier mot avec une poussée de cinq points pour faire 13-13 après six manches.

En fin de 7e, le simple de Samuel Pearson, avec les buts remplis et aucun retrait, a fait marquer Takuto Kanno qui avait ouvert la manche avec un simple aux dépens du perdant, Ludovic Saucier. C’est Étienne Bergeron qui est le lanceur gagnant dans cette partie ponctuée de sept erreurs. 

Alexis Pelletier a frappé quatre coups sûrs pour porter sa moyenne à ,408 dans les présentes séries. (Photo archives – Alain Tremblay)

Le match no 6 sera présenté mardi soir à Trois-Pistoles. Le repos de quelques jours fera grand bien aux deux personnels de lanceurs qui sont visiblement à bout de ressources. Les Braves doivent notamment composer avec l’absence du Japonais Kodai Kambara, blessé en demi-finale.

Cette série a été ponctuée jusqu’ici de 86 points en cinq parties, dont 48 par Trois-Pistoles. 

Pour le sommaire : cliquez ici

Michaël Morin a produit quatre points dans la victoire en plus de jouer un bon match au 3e but. (Photo archives – Alain Tremblay)
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  • Collision à Maria : un jeune automobiliste perd la vie
    Une collision entre deux véhicules dans une zone de travaux a fait un mort, tard vendredi soir, à Maria, en Gaspésie. Par La Presse Canadienne L’intervention des services d’urgence a été demandée vers 23 h 30 sur le boulevard Perron, près de la rue des Engoulevents, sur le bord de l’eau. « Selon les premières informations, un véhicule circulant en direction est sur le bouvard Perron serait entré en collision avec un véhicule qui était à l’arrêt devant un feu rouge, dans la même directio
     

Collision à Maria : un jeune automobiliste perd la vie

13 septembre 2025 à 20:00

Une collision entre deux véhicules dans une zone de travaux a fait un mort, tard vendredi soir, à Maria, en Gaspésie.

Par La Presse Canadienne

L’intervention des services d’urgence a été demandée vers 23 h 30 sur le boulevard Perron, près de la rue des Engoulevents, sur le bord de l’eau.

« Selon les premières informations, un véhicule circulant en direction est sur le bouvard Perron serait entré en collision avec un véhicule qui était à l’arrêt devant un feu rouge, dans la même direction », a expliqué Laurie Avoine, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ).

La victime est un résident de la réserve autochtone de Gesgapegiag. L’homme dans la vingtaine a succombé à ses blessures à l’hôpital.

L’autre conducteur, un homme dans la trentaine, a également été transporté à l’hôpital pour des blessures importantes, mais sa vie n’est pas menacée.

« Un policier formé en enquête collision s’est rendu sur place afin d’éclaircir les circonstances de l’évènement », a précisé Laurie Avoine.

L’enquête de la SQ suit son cours.

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  • Incendie majeur dans une ferme de L’Isle-Verte
    Une étable de la Ferme Chantilly, située sur le rang 2 à L’Isle-Verte, a été complètement détruite par un incendie dans la nuit de vendredi à samedi. Seulement une trentaine d’animaux, sur un troupeau d’une centaine de bêtes, ont pu être sauvés. L’appel d’urgence a été reçu peu après 22 h. À leur arrivée, les pompiers ont trouvé une partie du bâtiment déjà complètement embrasée. Au total, 40 sapeurs de L’Isle-Verte, Trois-Pistoles, Saint-Paul-de-la-Croix, Saint-Éloi, Cacouna, Saint-Épiphan
     

Incendie majeur dans une ferme de L’Isle-Verte

13 septembre 2025 à 19:00

Une étable de la Ferme Chantilly, située sur le rang 2 à L’Isle-Verte, a été complètement détruite par un incendie dans la nuit de vendredi à samedi. Seulement une trentaine d’animaux, sur un troupeau d’une centaine de bêtes, ont pu être sauvés.

L’appel d’urgence a été reçu peu après 22 h. À leur arrivée, les pompiers ont trouvé une partie du bâtiment déjà complètement embrasée.

Au total, 40 sapeurs de L’Isle-Verte, Trois-Pistoles, Saint-Paul-de-la-Croix, Saint-Éloi, Cacouna, Saint-Épiphane, Saint-Arsène, Saint-Antonin et Rivière-du-Loup ont été mobilisés pour combattre les flammes.

Personne n’a été blessé. La cause de l’incendie demeure inconnue.

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  • Pionniers football : six touchés n’ont pas suffi
    Les Pionniers du Cégep de Rimouski en football ont connu un très fort match en offensive, mais ce ne fut pas suffisant dans un revers de 61-46, samedi après-midi à Jonquière. Habilement dirigée par la recrue Roméo Michel, l’attaque des Pionniers y est allée d’une performance collective impressionnante de six touchés face à l’une des bonnes équipes de la Ligue collégiale.  Michel a notamment complété quatre passes de touché. « Il a connu un excellent départ et il a mérité de jouer le match
     

Pionniers football : six touchés n’ont pas suffi

13 septembre 2025 à 18:00

Les Pionniers du Cégep de Rimouski en football ont connu un très fort match en offensive, mais ce ne fut pas suffisant dans un revers de 61-46, samedi après-midi à Jonquière.

Habilement dirigée par la recrue Roméo Michel, l’attaque des Pionniers y est allée d’une performance collective impressionnante de six touchés face à l’une des bonnes équipes de la Ligue collégiale. 

Michel a notamment complété quatre passes de touché. « Il a connu un excellent départ et il a mérité de jouer le match au complet. Plusieurs joueurs en attaque ont connu de très bons matchs. Notre jeu au sol a fonctionné et notre groupe de receveurs a bien fait », indique Louis-David Goulet.

L’offensive des Gaillards a été très efficace avec une production de 61 points. (tirée de la webdiffusion)

Léo Richard a inscrit deux touchés, les autres allant à Anthony Gagnon, Zachary Leblanc, Samuel Normand et Roméo Michel.

Plus difficile en défensive

Ce festival offensif a aussi très bien servi les Gaillards qui ont mal fait paraitre la défensive des visiteurs, notamment sur le jeu aérien. 

Les Gaillards à la porte des buts des Pionniers. (tirée de la webdiffusion)

« Offensivement, on a joué un très bon match, mais ce fut beaucoup plus difficile défensivement. Les receveurs de l’autre côté nous ont fait beaucoup de mal. Ce fut moins évident pour nos demis défensifs », poursuit l’entraineur-chef.

Son équipe s’est à nouveau bien battue.

« Dans l’ensemble, c’est encore positif. On a rebondi malgré l’adversité. Avec trois minutes à jouer, c’était un match d’une possession. Mais, on a fait trop d’erreurs pour espérer l’emporter. Cette partie va nous permettre de corriger nos erreurs avant nos deux parties à la maison. »

Les Pionniers (1-2) ont été compétitifs dans leurs trois parties jusqu’ici, malgré le très petit nombre de vétérans dans l’alignement.

« C’est ce que j’ai dit aux gars après la partie. Nos trois premières parties ont démontré qu’on peut battre n’importe qui dans la ligue », a conclu Goulet dans son entretien d’après match avec Le Soir.

Les Pionniers seront de retour devant leurs partisans les deux prochains samedis. C’est le Collège Mérici qui sera le visiteur le samedi 20 septembre à 13 h.

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  • Laïcité : un show de boucane
    Le gouvernement Legault a bien prévu le coup. Alors que sa cote de popularité est au plus bas, il profite du dévoilement du rapport Pelchat-Rousseau sur la laïcité au Québec afin de changer le mal de place et propose un projet de loi sur un enjeu controversé. Pendant que le Québec vit un déficit historique, que ses infrastructures publiques sont en ruines, que le réseau collégial subit des compressions historiques et que l’opposition au nouveau régime forestier se poursuit, la Coalition aveni
     

Laïcité : un show de boucane

13 septembre 2025 à 17:00

Le gouvernement Legault a bien prévu le coup. Alors que sa cote de popularité est au plus bas, il profite du dévoilement du rapport Pelchat-Rousseau sur la laïcité au Québec afin de changer le mal de place et propose un projet de loi sur un enjeu controversé.

Pendant que le Québec vit un déficit historique, que ses infrastructures publiques sont en ruines, que le réseau collégial subit des compressions historiques et que l’opposition au nouveau régime forestier se poursuit, la Coalition avenir Québec (CAQ) annonce qu’elle lancera un projet de loi afin d’interdire… les prières de rue.

Quand notre bilan est peu reluisant, quoi de mieux que de faire un drame avec une situation anecdotique qui sème la division et la controverse ? Dans les coulisses politiques, c’est ce qu’on appelle faire du « wedge politics » ou, en français, la stratégie de la division.

Le premier ministre François Legault. (Photo courtoisie Émile Nadeau)

Les gouvernements ne se privent malheureusement pas de sortir un épouvantail du genre quand ça ne va pas bien.

Interdire ce qui est déjà interdit ?

Pour le coup, la CAQ frappe fort. J’oserais ajouter qu’elle gaspille notre temps, notre énergie et notre argent.

Alors que les prières de rue sont déjà légalement interdites au Québec par le Code de la sécurité routière (à moins de demander un permis), au fédéral par le Code criminel (qui élargit même cette question aux espaces publics) et que certaines réglementations municipales l’encadrent, je m’explique difficilement ce que le gouvernement souhaite contrôler de plus.Vous avez bien compris : c’est déjà régi par plusieurs lois.

Au sujet de la nécessité d’interdire les prières de rue, Christiane Pelchat, l’une des deux autrices du rapport sur la laïcité, explique qu’il n’y a pas d’enjeu à ce sujet. Venant d’une défenderesse du renforcement de la laïcité, cette intervention vient confirmer qu’on parle d’un problème qui n’en est pas un.

Histoire montée en épingle

Mais alors, quel est le problème qui nécessitait un tel projet de loi ? Ce n’est pas très compliqué. Il y a actuellement des manifestations fréquentes en soutien à la Palestine qui ont lieu à Montréal, tous les dimanches depuis deux ans. Évidemment, une diaspora importante de personnes arabo-musulmanes qui vivent dans la métropole prend part à ces manifestations.

Ce sont des prières qui ont lieu lors de ces rassemblements dont il est ici essentiellement question. Alors que la CAQ dit que la réalité des prières de rue prend de l’ampleur et que c’est pourquoi on doit s’y attaquer, le Parti québécois (PQ) va plus loin en affirmant que ces prières sont des gestes de provocation.

Soyons honnêtes ; il y a un contexte. Ce ne sont pas des démonstrations religieuses « anticatholiques », ce sont des moments de prières dans un contexte de rassemblement pour la paix en Palestine.

S’il y a des enjeux de sécurité qui doivent être adressés dans les manifestations, intervenons. Nous avons les moyens de le faire. Mais, chercher une cible pour faire peur à la population du Québec et nous faire croire que nous devons régler une urgence qui n’en est pas une, c’est bien bas.

Le PQ et la surenchère

Je ne peux pas m’empêcher de déplorer le choix du PQ de renchérir en proposant un référendum sur la question auprès de ses membres. Après avoir dit qu’il n’était pas tenu de respecter les résultats d’un tel exercice, Paul St-Pierre-Plamondon explique qu’il trouve important d’avoir des méthodes de consultation démocratiques avec la base militante.

Paul St-Pierre Plamondon (Photo Wikipédia)

Je suis loin d’être contre l’idée, mais c’est difficile de croire qu’il est nécessaire, pour le PQ, de procéder à cet exercice, alors que son discours sur la question semble bien clair.

Plusieurs de ses élus l’ont d’ailleurs exprimé dans les médias : ils aideront la CAQ à aller de l’avant et ils auraient souhaité que le gouvernement intervienne plus tôt sur cette question. Que reste-t-il à décider ?

Pour construire une réelle majorité indépendantiste, nous devrons vivre ensemble, reconnaître notre métissage et choisir la solidarité. Nous devrons nous ancrer dans les luttes sociales qui touchent la population québécoise. Se rabattre sur des boucs émissaires pour susciter la haine et la crainte ne nous aidera en rien. Peut-on élever le débat, s.v.p. ?

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  • Football des Pionniers : Rimouski vs Jonquière [EN DIRECT]
    Après avoir remporté une victoire 44-29 à Thetford, le 6 septembre dernier, les Pionniers de Rimouski rendent visite aux Gaillards de Jonquière dans la Ligue de football collégial division 3 du Québec. Tout au long de la saison, vous pouvez suivre toutes les rencontres des Pionniers sur le site du Soir.ca. Après l’affrontement, René Alary vous proposera son résumé de l’action, dans nos pages, avec les commentaires de l’entraîneur-chef Louis-David Goulet. Pour visionner l’affrontement en
     

Football des Pionniers : Rimouski vs Jonquière [EN DIRECT]

13 septembre 2025 à 12:30

Après avoir remporté une victoire 44-29 à Thetford, le 6 septembre dernier, les Pionniers de Rimouski rendent visite aux Gaillards de Jonquière dans la Ligue de football collégial division 3 du Québec.

Tout au long de la saison, vous pouvez suivre toutes les rencontres des Pionniers sur le site du Soir.ca.

Après l’affrontement, René Alary vous proposera son résumé de l’action, dans nos pages, avec les commentaires de l’entraîneur-chef Louis-David Goulet.

Pour visionner l’affrontement en direct, cliquez sur le lien ci-bas.

Bon match!

https://www.youtube.com/watch?v=-E8WogHg6WY

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  • Régime forestier : le nouveau ministre relancera les consultations
    D’autres consultations devront avoir lieu avant de décider du sort de la réforme controversée du régime forestier du gouvernement Legault. Par Patrice Bergeron, La Presse Canadienne C’est ce qu’a laissé entendre le nouveau ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Jean-François Simard. Il a succédé mercredi à Maïté Blanchette Vézina, qui était empêtrée avec ce controversé projet de loi 97 sur la foresterie et qui a été éjectée du cabinet. Maïté Blanchette Vézina (Photo Jacque
     

Régime forestier : le nouveau ministre relancera les consultations

13 septembre 2025 à 12:00

D’autres consultations devront avoir lieu avant de décider du sort de la réforme controversée du régime forestier du gouvernement Legault.

Par Patrice Bergeron, La Presse Canadienne

C’est ce qu’a laissé entendre le nouveau ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Jean-François Simard.

Il a succédé mercredi à Maïté Blanchette Vézina, qui était empêtrée avec ce controversé projet de loi 97 sur la foresterie et qui a été éjectée du cabinet.

Maïté Blanchette Vézina (Photo Jacques Boissinot- La Presse Canadienne)

Lors d’une courte mêlée de presse, monsieur Simard a dit qu’il était en mode ouverture et qu’il devait reconsulter.

Il a refusé de s’avancer davantage étant donné qu’il venait de prendre possession de ses cahiers de briefing le matin même.

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  • Alaska : orignaux géants et millions de saumons
    Lors de la chaleur du mois d’août, Stéphane Monette était au frais en Alaska, reconnu notamment pour ses orignaux géants et ses cinq espèces de saumons, dont le sockey. L’animateur et chroniqueur chasse et pêche est bien connu pour sa Ferme Monette, une entreprise familiale spécialisée en recherche et fabrication de produits attractifs pour grands gibiers. En Alaska, ses découvertes ont porté sur les paysages, les hautes montagnes, les forêts, des glaciers, et sa faune cynégétiq
     

Alaska : orignaux géants et millions de saumons

13 septembre 2025 à 11:00

Lors de la chaleur du mois d’août, Stéphane Monette était au frais en Alaska, reconnu notamment pour ses orignaux géants et ses cinq espèces de saumons, dont le sockey.

L’animateur et chroniqueur chasse et pêche est bien connu pour sa Ferme Monette, une entreprise familiale spécialisée en recherche et fabrication de produits attractifs pour grands gibiers.

En Alaska, ses découvertes ont porté sur les paysages, les hautes montagnes, les forêts, des glaciers, et sa faune cynégétique et halieutique.

Pour la première émission de la 12e saison de « Rendez-Vous Nature », radiodiffusée depuis le 12 septembre, Steph raconte son aventure, encore impressionné par les beautés intrinsèques de cet immense état de 1 700 000 km2, trois fois plus grand que la France.

Un pays reconnu pour la présence d’orignaux géants, d’ours parmi les plus gros du Canada et des États-Unis et ses nombreuses espèces de poissons.

« L’agence Accès Croisières développe un nouveau concept de croisière en Alaska. On a fait appel à moi comme un gars de terrain. Je suis partie à la découverte de cet état américain, avec un regard différent, des endroits où les touristes ne vont pas », relate Steph.

Les paysages uniques, les hautes montagnes, les forêts, les glaciers, tout impressionne en Alaska. (Photo courtoisie)

La rivière Kinai compte habituellement 2,5 millions de saumons. Ils étaient le double. « En 24 heures, les prises quotidiennes sont passées de trois à six saumons.

Un » mauvais « pêcheur pouvait capturer ses six saumons en une demi-heure. Un pêcheur qui avait ferré un sockey m’a laissé sa canne quelques minutes. Incroyable ».

Orignal charpenté

Anchorage est la plus grande ville d’Alaska avec ses 290 000 de population. Les orignaux sont omniprésents. « On compte de 800 à 1 500 orignaux dans les rues.

Un matin, on a compté 12 » géants « en 30 minutes. Tu fais le saut devant le plus grand cervidé au monde. Sa charpente est énorme. Un orignal d’un an et demi en Alaska, c’est la taille d’un orignal adulte
au Québec ».

Stéphane Monette en compagnie de sa conjointe, Caroline. (Photo courtoisie)

Au-delà de la faune, Steph a aussi été impressionné par les immenses glaciers, et des « trails dans la roche » de la ruée vers l’or.

« La personne qui veut voir des paysages, une faune sauvage, c’est l’Alaska. Et l’été est court. J’ai dit à ma conjointe Caroline de troquer son maillot de bain pour une doudoune d’hiver. Rendue sur place, elle a vraiment apprécié son voyage. Toute une expérience ».

De retour en 2026

Stéphane est déjà à élaborer son retour en Alaska à l’été 2026. « Avec des amis et des gens qui voudraient se joindre à nous. Je peux les renseigner en m’écrivant à steph.onjase@fermemonette.com.

D’ici là, Steph prépare sa chasse de l’orignal. À » Rendez-Vous Nature », il parle de l’évolution de ses récentes trouvailles et leurs effets attractifs qui favorisent l’achalandage des orignaux aux salines.

« Il n’est jamais trop tard, mais là, c’est le temps de se préparer ». Stéphane Monette manifeste beaucoup d’inquiétudes sur le prochain Plan de gestion de l’orignal en 2026.

Pour entendre son entrevue réalisée dans le cadre de l’émission « Rendez-Vous Nature », cliquez sur le lien ci-haut.

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  • Poursuivre la tradition des Massé
    Parmi les treize recrues dans l’alignement 2025-2026 de l’Océanic, une d’entre elles, Alex Massé est un Rimouskois. À 17 ans, il va tenter de faire sa place en contribuant à la reconstruction de l’équipe. Le hockey est synonyme de hockey chez les Massé. Alex poursuit la tradition. Son grand-père, Jacques, a été l’un des joueurs des belles années des Feuilles d’Érable dans les ligues régionales et interrives avec la Côte-Nord, son père Luc a dominé dans le hockey mineur local avant d’évolu
     

Poursuivre la tradition des Massé

13 septembre 2025 à 09:00

Parmi les treize recrues dans l’alignement 2025-2026 de l’Océanic, une d’entre elles, Alex Massé est un Rimouskois. À 17 ans, il va tenter de faire sa place en contribuant à la reconstruction de l’équipe.

Le hockey est synonyme de hockey chez les Massé. Alex poursuit la tradition.

Son grand-père, Jacques, a été l’un des joueurs des belles années des Feuilles d’Érable dans les ligues régionales et interrives avec la Côte-Nord, son père Luc a dominé dans le hockey mineur local avant d’évoluer avec les Lynx de Saint-Jean, dans la LHJMQ.

Son frère Maxim amorcera sa quatrième saison avec les Saguenéens de Chicoutimi. Il a été un choix de 3ronde des Ducks d’Anaheim, de la LNH, en juin 2024.  

« Depuis que je suis jeune, mon frère et moi, on avait une patinoire à la maison que mon père faisait. Mon frère et moi, on s’entraine fort et on pratique. J’ai vu aller Maxim, ça m’a permis d’apprendre comment faire pour se rendre à son niveau, où il est rendu », raconte-t-il dans un entretien avec Le Soir.

Alex a principalement fait son parcours dans le réseau scolaire avant de se joindre aux Albatros de Rivière-du-Loup. L’an dernier, sa contribution offensive dans le M18 AAA a été significative avec un dossier de 14-24-38 en 47 parties de saison et séries.

Alex Massé dans l’uniforme des Albatros M18 AAA du Collège Notre-Dame, à Rivière-du-Loup. (Photo courtoisie)

Sa place est maintenant avec l’Océanic. « Je pense avoir connu un très bon camp. Ça va bien. J’ai été bien intégré. Junior, c’est un processus. Quand tu commences, à moins d’être un exceptionnel, il faut que tu te crées des opportunités en travaillant fort dans les pratiques pour essayer d’être habillé le plus de matchs possibles », poursuit l’attaquant gaucher de 5 pieds 10 pouces et 168 livres.

On dit de lui qu’il est un joueur avec du caractère.

« Je suis capable de jouer dans les deux sens de la patinoire. J’ai un bon lancer et un bon sens du jeu (QI hockey) », se définit-il.

Mature pour son âge

Joël Perrault apprécie l’attitude de son numéro 18 qui en est à un deuxième camp d’entrainement après avoir été un choix de 11ronde au repêchage de juin 2024.

Joël Perrault (Photo Le Soir.ca- René Alary)

« J’adore Alex. Il est le genre de joueur qui fait bien tout ce qu’il a à faire. Il vient à l’aréna, il travaille fort. Il veut s’améliorer et pose de bonnes questions. Il possède un excellent lancer et peut marquer des buts. Il est très mature pour son âge, ça parait dans la façon qu’il joue et se comporte. Nos partisans vont apprendre à l’apprécier très rapidement. J’ai beaucoup aimé son camp d’entrainement », mentionne l’entraineur-chef.

Une première le 27 septembre ?

En raison de la différence d’âge de deux ans, les deux frères Massé n’ont jamais joué l’un contre l’autre dans des ligues organisées. Ça ne devrait pas trop attendre, car les Saguenéens seront les visiteurs à Rimouski les 27 et 28 septembre.

« Ça va être super le fun. Il va y avoir beaucoup de tension, j’ai vraiment hâte », mentionne Alex.

Alex Massé en compagnie de grand frère, Maxim, membre des Saguenéens de Chicoutimi, en juin 2024. (Photo Le Soir.ca archives – René Alary)

Par contre, il n’est pas certain que Maxim soit de retour de son camp avec les Ducks qui est en cours. Ce ne serait alors que partie remise. Sags et Océanic ont huit parties à jouer, un contre l’autre en saison régulière.

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  • Marché public de Rimouski : maïs offert aux visiteurs
    Pour sa 16e semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 31 exposants, ce samedi 13 septembre, de 10h à 14h, au parc de la Gare. Voici les exposants présents : Manger Saison Estran Pommes de terre Bérubé ViV-Herbes – Herboristerie Le Broutard des Appalaches Domaine Vallier Robert – Domaine Acer Pâtisserie La Rose Des Sables de Rimouski Ferme du Vert Mouton La Sage Camomille Le Champ Libre Ferme Pastel Les Fumoirs J-P Le Château
     

Marché public de Rimouski : maïs offert aux visiteurs

13 septembre 2025 à 08:00

Pour sa 16e semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 31 exposants, ce samedi 13 septembre, de 10h à 14h, au parc de la Gare.

Voici les exposants présents :

Le Marché public de Rimouski vous invite à une journée festive et savoureuse avec la fameuse épluchette de blé d’inde généreusement offerte, dès 11h, par la Caisse Desjardins de Rimouski.

Le café du marché sera tenu avec soin par l’équipe de Cinéma 4, qui fait bien rayonner la culture à Rimouski. Venez les rencontrer dans une ambiance chaleureuse avec un épi et une tasse à la main!

Reçu avant avant-hierJournal Le Soir
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  • Il n’en manque qu’une au Bérubé GM
    Le Bérubé GM de Trois-Pistoles n’est plus qu’à une victoire d’un autre championnat à la suite de sa victoire de 11-2, vendredi soir, face aux Braves Batitech du Témiscouata. La formation des Basques mène la série 3-1 et pourrait en finir samedi soir au parc des Braves. L’appel de l’arbitre au marbre sur le jeu impliquant Dany Paradis-Giroux. (Photo : Jean-Claude Pelletier) C’était 1-0 pour les visiteurs en milieu de troisième manche quand le Bérubé GM y est allé d’une poussée de six poi
     

Il n’en manque qu’une au Bérubé GM

12 septembre 2025 à 23:26

Le Bérubé GM de Trois-Pistoles n’est plus qu’à une victoire d’un autre championnat à la suite de sa victoire de 11-2, vendredi soir, face aux Braves Batitech du Témiscouata.

La formation des Basques mène la série 3-1 et pourrait en finir samedi soir au parc des Braves.

L’appel de l’arbitre au marbre sur le jeu impliquant Dany Paradis-Giroux. (Photo : Jean-Claude Pelletier)

C’était 1-0 pour les visiteurs en milieu de troisième manche quand le Bérubé GM y est allé d’une poussée de six points, dont trois sur un circuit de Stéphane Pouliot, un 4e pour lui dans les présentes séries. Élie Belzile a lui aussi une longue balle dans la rencontre.

Stéphane Pouliot est accueilli après avoir frappé son circuit (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Pour les Braves, Anthony Pelletier a frappé un coup de circuit,

La victoire va au dossier de Tristan Michaud-Thériault qui a lancé les six dernières manches avec brio (un seul point accordé) après avoir relevé Pouliot qui a dû quitter le monticule en raison d’une blessure à l’épaule.

Tristan Michaud-Thériault (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Patrick Ouellet, le premier de trois lanceurs des Braves, encaisse le revers. 

Pour le sommaire: cliquez ici

Après la rencontre, Hugo Chamberland a confirmé que Dany Paradis-Giroux (3-0 en séries) sera son lanceur partant pour le match de samedi. De l’autre côté, Thomas Morin utilisera le vétéran Anthony Fournier.

Xavier McNicoll Belzile a été crédité d’un simple après avoir déposé un amorti de qualité. (Photo : Jean-Claude Pelletier)
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  • Paraloeil : un regard sur l’industrie du coaching
    Pour ouvrir sa saison, Paraloeil cinéma et centre de production de Rimouski a, le mardi 2 septembre, accueilli Annie St-Pierre. La réalisatrice originaire de Rivière-du-Loup est venue présenter son plus récent documentaire intitulé Le plein potentiel. Cette œuvre propose une incursion dans l’univers de la croissance personnelle, véritable reflet de notre époque « métanarcissique ». Sous un ton plutôt incisif, le documentaire aborde les thèmes de la croissance personnelle et de l’hyperindividu
     

Paraloeil : un regard sur l’industrie du coaching

12 septembre 2025 à 18:00

Pour ouvrir sa saison, Paraloeil cinéma et centre de production de Rimouski a, le mardi 2 septembre, accueilli Annie St-Pierre. La réalisatrice originaire de Rivière-du-Loup est venue présenter son plus récent documentaire intitulé Le plein potentiel. Cette œuvre propose une incursion dans l’univers de la croissance personnelle, véritable reflet de notre époque « métanarcissique ».

Sous un ton plutôt incisif, le documentaire aborde les thèmes de la croissance personnelle et de l’hyperindividualisme de notre société. Sans tomber dans le voyeurisme, Le plein potentiel offre une réflexion philosophique et sociologique sur les maux de notre époque.

Un regard sans jugement

« Je voulais voir, dans le coaching, ce que cette industrie révèle de nous comme société », a expliqué la cinéaste lors d’une causerie qui a suivi la projection de son film et qui était animée par le responsable de la programmation et de la diffusion de Paraloeil, Jean-Philippe Catellier.

Développée avec le directeur de la photographie, Étienne Roussy, sa démarche documentaire mise sur la transparence. « On a été très transparent dans l’approche, souligne Annie St-Pierre. Les gens nous ont accueillis et c’est ce que ça a donné. »

Pour réaliser ce long métrage, la cinéaste a filmé 25 séances de coaching, dont 15 ont été retenues au montage final. Sa rigueur éthique l’a menée à offrir un droit de regard aux participants. « Après chaque tournage, j’ai vérifié auprès de chaque personne coachée s’il y avait des moments qu’elle aimerait garder pour elle. Il n’y en a pas eu. »

Entre réalité et fiction

La réalisatrice assume pleinement sa démarche artistique qui brouille les frontières. « J’aime jouer entre le réel et la fiction. Pour moi, une fiction qui ressemble à du documentaire, c’est super. Puis, un documentaire qui ressemble à de la fiction, c’est tout aussi intéressant. »

Cette stratégie lui permet d’explorer les questions de perception, qui lui apparaissent centrales dans l’univers du coaching.

Hyperindividualisme

Au-delà du coaching lui-même, c’est un certain égocentrisme de notre société qu’Annie St-Pierre interroge. « Ce qui m’intéresse est l’hyperindividualisme que le coaching reflète et à quel point notre cerveau a complètement été conditionné par le néolibéralisme. » Elle met en lumière une « société d’auto-optimisation qui ne s’arrête jamais », où « on veut toujours être meilleur ».

Par ailleurs, la cinéaste identifie un paradoxe contemporain. « Dans une société hyperindividualiste, où tout le monde pense seulement à soi, les gens se demandent qui ils sont. Plus personne ne se regarde. » Or, selon elle, le besoin réel n’est pas la performance promise par l’industrie, mais la validation et le fait « d’être vu ».

Un film qui dérange

Le plein potentiel assume son inconfort. « Je sais que c’est un film qui joue beaucoup sur le malaise, confirme l’artiste. Ce n’est pas une émotion confortable, mais c’est une émotion qui nous force à réfléchir. » Ce processus reflète la philosophie d’Annie St-Pierre, qui privilégie le doute et la curiosité au pamphlet.

Selon elle, la réception du film révèle « beaucoup sur la façon dont on est à l’aise à recevoir la vulnérabilité de l’autre ». Par ailleurs, elle a invité tous les coachs filmés à la première montréalaise et la majorité s’est déplacée.

Le plein potentiel plonge dans l’univers de l’industrie du coaching. (Photo courtoisie)

Annie St-Pierre pointe les dangers de l’industrie. « Ce qui est dangereux, c’est ce qu’on vend et promet, non pas nécessairement ce qu’on fait. » Elle déplore les promesses irréalistes de transformation rapide qui alimentent une responsabilisation excessive des individus.

« De croire que tout est possible crée une responsabilité immense et ça amplifie le nombre de dépressions », estime-t-elle. Elle souligne, au passage, que cette tendance se retrouve même « en allant le plus loin géographiquement, culturellement et linguistiquement de nous, comme le Japon ».

Vers la fiction

Après cinq années consacrées à ce projet documentaire, un laps de temps qu’elle juge « trop long », Annie St-Pierre se tourne désormais vers la fiction. Elle travaille actuellement sur un film avec Florence Longpré et adapte la pièce Manipuler avec soin de Carolanne Foucher, qu’elle décrit comme un « soft » science-fiction. Les deux projets seront produits par Max Films de Montréal.

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  • Disparition de Jessy Corbin et Arianne Gallant-Sicotte
    La Sûreté du Québec demande l’aide du public afin de retrouver Jessy Corbin, 15 ans et Arianne Gallant-Sicotte, 14 ans, toutes deux de Rimouski. Elles ont été vues pour la dernière fois le 10 septembre vers 18 h dans le secteur de la rue Ross à Rimouski. Leurs proches ont des raisons de craindre pour leur santé et leur sécurité. Description de Jessy Taille : 1, 65 m (5 pi 5 po) Poids : 52 kg (115 lb) Cheveux : blonds Yeux : verts Au moment de sa disparition, elle portait un
     

Disparition de Jessy Corbin et Arianne Gallant-Sicotte

12 septembre 2025 à 16:35

La Sûreté du Québec demande l’aide du public afin de retrouver Jessy Corbin, 15 ans et Arianne Gallant-Sicotte, 14 ans, toutes deux de Rimouski.

Elles ont été vues pour la dernière fois le 10 septembre vers 18 h dans le secteur de la rue Ross à Rimouski. Leurs proches ont des raisons de craindre pour leur santé et leur sécurité.

Description de Jessy

  • Taille : 1, 65 m (5 pi 5 po)
  • Poids : 52 kg (115 lb)
  • Cheveux : blonds
  • Yeux : verts
  • Au moment de sa disparition, elle portait un pantalon beige et un coton ouaté rose. Elle a deux piercings au nez.

Description d’Arianne Gallant-Sicotte

  • Taille : 1, 50 m (4 pi 9 po)
  • Poids : 45 kg (99 lb)
  • Cheveux : Noir
  • Yeux : Brun
  • Au moment de sa disparition, elle portait un jeans gris, un coton ouaté gris et une tuque vert forêt. Elle a un piercing au nez.

Toute personne qui apercevrait Jessy Corbin ou Arianne Gallant-Sicotte est priée de communiquer avec le 911.

De plus, toute information pouvant permettre de retrouver celle-ci peut être communiquée, confidentiellement, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

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  • Baseball senior : le Shaker à l’heure des bilans
    Après une saison régulière exceptionnelle dans la Ligue de baseball Puribec, le Shaker de Rimouski a connu des séries difficiles en s’inclinant en demi-finale contre le Bérubé GM de Trois-Pistoles. L’équipe prépare déjà sa saison 2026. Le Shaker a terminé au premier rang de la saison régulière. Une première depuis 2017 pour l’équipe rimouskoise qui comptait bien se reprendre après s’être incliné en finale des séries lors des deux dernières saisons.  « Défensivement, je crois que nous avons
     

Baseball senior : le Shaker à l’heure des bilans

12 septembre 2025 à 16:00

Après une saison régulière exceptionnelle dans la Ligue de baseball Puribec, le Shaker de Rimouski a connu des séries difficiles en s’inclinant en demi-finale contre le Bérubé GM de Trois-Pistoles. L’équipe prépare déjà sa saison 2026.

Le Shaker a terminé au premier rang de la saison régulière. Une première depuis 2017 pour l’équipe rimouskoise qui comptait bien se reprendre après s’être incliné en finale des séries lors des deux dernières saisons. 

« Défensivement, je crois que nous avons été de loin la meilleure équipe de la ligue. Nous avons été impeccables. Au niveau offensif, nous avons quand même bien fait, mais c’est notre côté défensif qui nous a permis de finir premiers. Les joueurs se sont présentés avec une mentalité de gagnants pendant la saison », affirme le joueur et gérant du Shaker, Jean-Philippe Marcoux-Tortillet. 

Le Shaker de Rimouski en action. (Photo courtoisie Alain Tremblay)

En séries éliminatoires, c’est l’inverse qui s’est produit, alors que le Shaker a multiplié les erreurs couteuses.

« Nous avons ouvert des portes à l’autre équipe. Notre force en saison s’est tournée en côté défavorable en séries. Nous sommes peut-être arrivés avec une trop grande confiance d’affronter la dernière équipe au classement général. Nous aurions dû bien jouer comme en saison, mais nous sommes écroulés. » 

L’équipe compte tirer des leçons de cette fin de saison décevante. Elle se tourne déjà vers l’été prochain. 

« On bâtit là-dessus. On ne peut pas s’apitoyer sur notre sort et se dire qu’on aurait dû. C’est fait et on pense déjà à 2026. Nous sommes en train de regarder pour nos joueurs importés et pour nous assurer de nous améliorer avec nos petits points faibles. »

Joueurs importés 

Le Shaker a pu compter sur deux joueurs importés pour sa dernière saison, soit Yannick Desbiens de Québec et le Portoricain Mathew Ramos, qui avait joué avec Rivière-du-Loup en 2024. 

« Notre receveur partait cette année. Nous nous sommes donc tournés vers Mathew et nous n’avons vraiment pas été déçus. Il a probablement été le gars qui nous a le plus tiré vers le haut, même en séries. Il a transformé notre équipe défensivement. Les autres équipes redoutaient le bras de Ramos », exprime le joueur et entraîneur-chef.

Le receveur du Shaker, Mathew Ramos (Photo courtoisie Alain Tremblay)

Les deux mêmes joueurs importés devraient être de retour avec l’équipe l’an prochain.

En réflexion 

Jean-Philippe Marcoux-Tortillet est en réflexion à savoir s’il reviendra pour une troisième saison avec un double mandat ou s’il sera uniquement joueur ou entraîneur. 

« L’intérêt est là et j’adore ça, mais c’est une tâche assez difficile de coacher des amis et des gars avec qui j’ai tissé des liens. Ce n’est pas toujours facile de devoir prendre des décisions. Par contre, ça permet aux autres joueurs de davantage s’impliquer dans les décisions et de garder un excellent esprit d’équipe. »

La série finale de la Ligue de baseball Puribec est en cours entre Trois-Pistoles et Témiscouata. 

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  • Le vieil homme et la mort
    Voici l’histoire d’un vieil homme que j’ai croisé une fois, pas plus; c’était mon voisin. L’opinion de Robin Lebel Voilà tout juste quelques semaines, tout en profitant du soleil qui nous gâtait, ma blonde et moi avons aperçu une voiture de patrouille qui se dirigeait vers l’ouest en direction de notre rue. Quelques minutes plus tard, une ambulance a suivi, toujours dans la même direction, cette fois avec les gyrophares allumés, mais pas de sirène, aucun bruit alarmant. J’en étais vite ven
     

Le vieil homme et la mort

12 septembre 2025 à 15:00

Voici l’histoire d’un vieil homme que j’ai croisé une fois, pas plus; c’était mon voisin.

L’opinion de Robin Lebel

Voilà tout juste quelques semaines, tout en profitant du soleil qui nous gâtait, ma blonde et moi avons aperçu une voiture de patrouille qui se dirigeait vers l’ouest en direction de notre rue. Quelques minutes plus tard, une ambulance a suivi, toujours dans la même direction, cette fois avec les gyrophares allumés, mais pas de sirène, aucun bruit alarmant. J’en étais vite venu à la conclusion que c’était un inévitable décès.

En tournant le coin de la rue près de chez moi, c’était bien ça. Trois véhicules de police et l’ambulance qui étaient chez mon voisin, tout juste en face de chez moi. Je les voyais de mon salon. L’opération a duré au moins trois heures.

Le vieil homme et la solitude

C’était un vieil homme qui habitait là. Il vivait seul. Je l’avais rencontré l’année précédente. C’est à la demande de mon employeur que je m’étais rendu chez cet homme afin de lui faire payer des rénovations que nous avions faites chez lui. Je lui avais fait son chèque, qu’il avait signé avant même que j’inscrive le montant. Un homme de 86 ans, vraiment gentil et aimable. Il m’avait expliqué que nos hommes avaient sûrement brisé quelque chose chez lui parce que sa télé dans la chambre ne fonctionnait plus.

« Un fil coupé sur le toit », qu’il me disait. Comme la télé de son salon fonctionnait très bien, je savais trop bien que là n’était pas le problème.

Le monsieur était sourd. Parler au téléphone lui causait un paquet de problèmes. C’est alors que je lui avais proposé de m’occuper de tout ça. Comme il peinait à marcher, je lui avais proposé, en même temps, de tondre son gazon. Comme j’ai un petit tracteur que j’adore, je lui avais dit: « Monsieur, en finissant chez moi, je peux traverser la rue et faire le tour chez vous. Vous n’aurez qu’à me refiler 5$ pour l’essence une couple de fois dans l’été. » Je crois que je lui avais fait peur. En tout cas, c’est ce que j’avais dit à ma blonde en revenant chez moi; je m’en souviens bien.

Comme convenu, son câblodistributeur est passé chez lui dans les jours suivants. Ils ont tout changé et remis à neuf.

Tout ça me passait par la tête en regardant les policiers faire leurs travaux. Ils ont fini par défoncer la porte d’en avant. L’odeur semblait insupportable; les policiers ont sorti les masques au charbon. Le coroner est arrivé plus tard. L’équipe d’intervention était complète. Après deux heures, toujours rien, pas l’ombre d’un enfant, pas de frère ou de sœur, rien. L’homme vivait non seulement seul, mais il n’avait ni femme, ni enfants, ni membres de sa famille toujours vivants.

Ce n’est que trois heures plus tard que le premier véhicule d’intervention a quitté les lieux. La coroner essuyait ses larmes, tout en passant devant la maison. Les policiers sont sortis de là en enlevant leurs masques. Les ambulanciers ont suivi avec le corps de mon voisin enfoui dans un sac noir. La scène faisait pitié à voir. C’était d’une tristesse difficile à supporter.

La suite?

L’autre fois, on est passé dans la rue derrière chez lui. La fenêtre de la cuisine est toujours toute grand ouverte. Personne n’a mis les pieds là depuis son décès. Je me demande qui va s’occuper de la suite, puisqu’il semble ne pas avoir de descendant? Avec l’hiver qui s’en vient, qu’adviendra-t-il de sa maison avec la fenêtre ouverte? L’eau est-elle fermée? Aucune compagnie de décontamination ne s’est rendue sur place. Le corps de mon voisin gisait sur le sol depuis deux semaines, semble-t-il. Que se passe-t-il dans de telles circonstances?

Toute une vie à vivre seul et le voilà rendu de l’autre côté. A-t-il eu une vie bien remplie? Personne n’est là pour en témoigner.

Comme une chanson de mon enfance le disait si bien: « Vivre seul, ce n’est ni vivre ni mourir. » Bonne route, monsieur. Il y a au moins moi qui ai pensé à vous.

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  • Annick Marquis quitte Mitis en Affaires
    Après 25 années à la barre de Mitis en Affaires, Annick Marquis quitte ses fonctions de directrice générale pour relever un nouveau défi en tant que directrice générale de la MRC de La Mitis. Le président du conseil d’administration de Mitis en Affaires depuis, lui aussi 25 ans, Jean-Marie Thibeault, souligne le travail de madame Marquis. « Durant toutes ces années, elle a accompagné des centaines d’entrepreneurs en soutenant leurs idées, leurs projets, leurs ambitions. Elle a permis à des
     

Annick Marquis quitte Mitis en Affaires

12 septembre 2025 à 09:00

Après 25 années à la barre de Mitis en Affaires, Annick Marquis quitte ses fonctions de directrice générale pour relever un nouveau défi en tant que directrice générale de la MRC de La Mitis.

Le président du conseil d’administration de Mitis en Affaires depuis, lui aussi 25 ans, Jean-Marie Thibeault, souligne le travail de madame Marquis.

« Durant toutes ces années, elle a accompagné des centaines d’entrepreneurs en soutenant leurs idées, leurs projets, leurs ambitions. Elle a permis à des entreprises de se développer, à La Mitis de se transformer, et à plusieurs générations d’employés de s’épanouir et de trouver leur place. Je puis vous certifier qu’elle a su développer avec le conseil d’administration une complicité et une transparence qui garantit une gestion des plus saines. »

Farah Dargazanli prend la relève

Le conseil d’administration a confié l’intérim de la direction générale à Farah Dargazanli, déjà en poste au sein de l’organisme depuis cinq ans. Elle occupait le rôle de conseillère en entreprise avant d’être nommée directrice générale adjointe en avril 2024.

Par voie de communiqué, Mitis en Affaires mentionne que « son expérience, sa connaissance du milieu et sa proximité avec les entrepreneurs de La Mitis font d’elle le choix naturel pour assurer la continuité. »

Depuis plusieurs mois, madame Dargazanli était déjà appelée à assumer des responsabilités de gestion, ce qui lui a permis de bénéficier des connaissances de madame Marquis.

« C’est une belle marque de confiance du conseil d’administration. Je me sens privilégiée de pouvoir compter sur une équipe compétente et engagée qui travaille chaque jour à soutenir les entrepreneurs de notre région », exprime la nouvelle directrice générale par intérim.

Fière et prête pour la suite

De son côté, Annick Marquis quitte avec le sentiment du devoir accompli et une grande fierté envers le chemin parcouru.

« L’entrepreneuriat est un défi constant et stimulant. J’ai eu la chance, au fil des années, d’accompagner des femmes et des hommes passionnés qui façonnent notre territoire. Je pars sereine, convaincue que Mitis en Affaires est entre de bonnes mains avec Mme Dargazanli et son équipe », conclut madame Marquis.

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  • Ouverture du Centre d’hébergement d’urgence de Rimouski
    Le Centre d’hébergement d’urgence de Rimouski sera prêt à accueillir les personnes en situation d’itinérance dès le 17 septembre. Situé sur la rue de l’Évêché Ouest, il ouvrira tous les jours de 17 h à 9 h. Géré par l’organisme En tout C.A.S, l’endroit pourra accueillir 12 personnes à la fois et même aller jusqu’à 16 si nécessaire.  L’équipe d’employés compte une douzaine de personnes, dont une coordonnatrice, des intervenants et des veilleurs de nuit. Le centre sera à « haut seuil ». 
     

Ouverture du Centre d’hébergement d’urgence de Rimouski

12 septembre 2025 à 13:43

Le Centre d’hébergement d’urgence de Rimouski sera prêt à accueillir les personnes en situation d’itinérance dès le 17 septembre. Situé sur la rue de l’Évêché Ouest, il ouvrira tous les jours de 17 h à 9 h.

Géré par l’organisme En tout C.A.S, l’endroit pourra accueillir 12 personnes à la fois et même aller jusqu’à 16 si nécessaire. 

L’équipe d’employés compte une douzaine de personnes, dont une coordonnatrice, des intervenants et des veilleurs de nuit. Le centre sera à « haut seuil ». 

« C’est en lien avec le seuil de tolérance par rapport aux situations auxquelles peuvent être confrontées les personnes qui vont venir. Nous allons accepter des personnes qui sont modérément intoxiquées. Nous n’accueillerons pas des gens avec des problématiques très intenses, comme des problèmes de violence », indique le directeur d’En tout C.A.S, Luc Jobin.

Le directeur d’En tout C.A.S, Luc Jobin (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le Centre d’hébergement d’urgence sera situé dans un bâtiment appartenant à la Ville à proximité du Cégep de Rimouski et des Ateliers Saint-Louis. Les besoins de base des visiteurs seront comblés. 

« Ils vont pouvoir prendre une douche, dormir, accéder à la buanderie et recevoir un souper ainsi qu’un déjeuner qui seront offerts par Moisson Rimouski-Neigette. Ils auront aussi accès à un ordinateur pour pouvoir faire des démarches. Les séjours seront d’une durée variable et temporaire pour qu’on puisse s’assurer d’une certaine stabilité », souligne monsieur Jobin.  

Une marge de manœuvre

En raison du financement accordé, la décision a été prise d’ouvrir seulement pour les soirées et les nuits. Luc Jobin explique que le trou de service était particulièrement dans ces heures. 

« En grande canicule et dans les grands froids, nous avons prévu une marge de manœuvre pour que le centre puisse rester ouvert et que nous n’ayons pas à mettre ces personnes-là à risque. Nous allons les garder au chaud », ajoute le directeur des programmes santé mentale et dépendance du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Éric St-Jean.

Des employés de la Ville complétaient, jeudi, les derniers préparatifs avant l’ouverture du bâtiment. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le CISSS ne ferme pas la porte à éventuellement ouvrir le centre 24 heures sur 24. 

« C’est une question de financement, mais aussi de bonne pratique pour permettre aux gens de profiter des autres organismes à Rimouski de jour. Nous y réfléchissons et nous y travaillons. »

L’itinérance toujours présente

Bien qu’elle soit moins visible depuis la fin du camp au parc de la Gare, Luc Jobin signale que l’itinérance est toujours bien présente à Rimouski. 

« Il y a plus de jeunes, il y a même des gens qui travaillent à temps partiel, des aînés et plus de femmes. Le portrait est éclaté. On constate qu’il y a une dégradation de la qualité de vie de ces gens-là depuis la pandémie. D’avoir un lieu de centralisation devrait donner des résultats. Ça remplit un trou de service qui perdurait. »

Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, avait annoncé, en 2024, un financement récurrent de 347 000 $ pour le fonctionnement du service. De son côté, la Ville de Rimouski a investi 500 000 $ pour la mise à niveau et l’entretien du bâtiment.

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  • Tennis de Rimouski : direction Mexique pour 17 jeunes
    Des jeunes de la concentration tennis de Rimouski vivront une expérience d’envergure internationale, le printemps prochain. Ils se rendront au Mexique pour participer à un camp d’entraînement au Rafa Nadal Tennis Center.  Un total de 30 personnes, incluant 17 joueurs de tennis âgés de 13 à 17 ans ainsi que deux entraîneurs et des accompagnateurs, vivront la chance d’une vie en avril.  « C’est un jeune qui m’est arrivé avec cette idée l’an passé. Il voulait faire un camp d’entraînement à l’
     

Tennis de Rimouski : direction Mexique pour 17 jeunes

12 septembre 2025 à 10:00

Des jeunes de la concentration tennis de Rimouski vivront une expérience d’envergure internationale, le printemps prochain. Ils se rendront au Mexique pour participer à un camp d’entraînement au Rafa Nadal Tennis Center. 

Un total de 30 personnes, incluant 17 joueurs de tennis âgés de 13 à 17 ans ainsi que deux entraîneurs et des accompagnateurs, vivront la chance d’une vie en avril. 

« C’est un jeune qui m’est arrivé avec cette idée l’an passé. Il voulait faire un camp d’entraînement à l’extérieur. J’ai trouvé ça intéressant. Les jeunes vont tisser des liens. Nous avons choisi un hôtel juste à côté du site », indique le directeur et professionnel aux Tennis de Rimouski, André-Michel Proulx. 

André-Michel Proulx (Photo courtoisie Iften Redjah)

Le camp d’une semaine permettra aux joueurs rimouskois de vivre une expérience enrichissante sur le plan sportif, mais aussi humain. 

« Il y aura des entraînements tous les matins avec les entraîneurs de là-bas. Ce sera un camp uniquement en anglais, donc ce sera aussi une expérience culturelle pour les jeunes. Pour certains, ce sera un premier voyage à l’extérieur et pour d’autres, les parents nous laissent voyager seuls avec leur enfant. Nous apprécions cette confiance envers nous. »

Une autre façon de voir le sport

André-Michel Proulx explique que ces entraînements à l’étranger pourront amener une vision différente du tennis. 

« Chaque pays a une façon d’entraîner qui est un peu différente, ce n’est pas standard. De travailler avec des entraîneurs qui peuvent avoir un autre œil sur le tennis, ce sera bénéfique sur les plans technique et tactique. Il y aura aussi des entraînements physiques. De voir le tennis différemment peut possiblement allumer certaines lumières pour des jeunes. »

Différentes campagnes de financement seront mises en place au cours des prochains mois pour diminuer les coûts du voyage pour les participants. Les détails seront communiqués sur la page Facebook des Tennis de Rimouski. Les organisateurs sont aussi à la recherche de commanditaires pour réaliser le projet. Les entreprises intéressées peuvent écrire à info@tennisrimouski.com.

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  • 25 ans de football célébrés à l’école Le Mistral
    Il y a 25 ans naissait le programme de football de l’école Le Mistral à Mont-Joli. Au fil des années, il s’est bâti une réputation enviable sur la scène du football scolaire au Québec.  Autant sur le terrain que sur les bancs d’école, le programme a acquis ses lettres de noblesse. Le 27 septembre prochain, cette riche histoire sera célébrée en présence de deux coprésidents d’honneur qui l’illustrent parfaitement. Deux fils de La Mitis, Patrick Lavoie et Alex Cromer-Émond, seront des célébr
     

25 ans de football célébrés à l’école Le Mistral

11 septembre 2025 à 19:00

Il y a 25 ans naissait le programme de football de l’école Le Mistral à Mont-Joli. Au fil des années, il s’est bâti une réputation enviable sur la scène du football scolaire au Québec. 

Autant sur le terrain que sur les bancs d’école, le programme a acquis ses lettres de noblesse. Le 27 septembre prochain, cette riche histoire sera célébrée en présence de deux coprésidents d’honneur qui l’illustrent parfaitement.

Deux fils de La Mitis, Patrick Lavoie et Alex Cromer-Émond, seront des célébrations qui s’amorceront avec le match opposant l’école Paul-Hubert de Rimouski au Mistral en catégorie juvénile.  Une soirée célébrant la 25e saison suivra à 18 h au Centre Colombien. 

Plusieurs anciens joueurs et bâtisseurs de l’organisation seront présents à l’invitation de l’un des instigateurs du programme, Jean Michaud.

Patrick Lavoie

Patrick Lavoie jouait au hockey et au basketball quand il s’est intéressé au football sur le tard, en secondaire 5. 

« J’ai découvert un sport unique dans la façon de le pratiquer. Dans une équipe, il y a beaucoup de joueurs de tous les horizons avec qui tu n’as pas le choix de t’acclimater. C’est une force du football. Ce fut une découverte pour moi. Le programme a mis ma carrière au monde », raconte-t-il, en entrevue avec Le Soir.

Patrick Lavoie dans l’uniforme du Rouge et Or de l’Université Laval. (Photo courtoisie Josée Normandeau)

Martin Côté, Yannick Normandin et Marc-André Béliveau ont été ses premiers entraineurs. « Ils sont ceux qui ont su susciter mon intérêt et créer l’envie d’essayer. Ils m’ont permis de découvrir ce sport-là. »

L’année suivante, il accédait au réseau collégial avec le Collège Notre-Dame de Foy. Il a jumelé le football à sa formation de trois ans en sécurité incendie. Ce fut ensuite l’aventure de quatre saisons avec le Rouge et Or de l’Université Laval avec qui il a gagné deux bagues de la Coupe Vanier (2008 et 2010). 

Lavoie a par la suite joué neuf saisons professionnelles dans la Ligue canadienne, à Montréal, Ottawa, Saskatchewan et Toronto. Il a remporté une Coupe Grey en 2016 avec le Rouge et Noir. 

À l’université à cause du football

« C’est la chose à faire que de souligner les 25 ans du programme. Jean (Michaud) m’en a parlé et j’ai dit oui. Ça va me faire un grand plaisir d’être là. En 25 ans, le programme a tellement aidé d’étudiants. Un gars comme Alex est maintenant psychiatre, moi j’ai joué professionnel. Évoluer dans un programme aussi développé et structuré. Il faut que ce soit célébré », dit-il.

Patrick Lavoie dans son chandail des Alouettes de Montréal (Photo courtoisie)

« Je ne serais pas allé à l’université si ce n’était pas du football. C’est quelque chose de très gros, spécialement pour la région de La Mitis. C’est normal que je sois présent pour souligner tout le travail qui a été fait ainsi que les accomplissements des joueurs. »

Pompier à la ville de Montréal depuis 2020, Patrick, 37 ans, est le papa de deux jeunes enfants dont le plus vieux, à neuf ans, désire pratiquer le football.

Alex Cromer-Émond

Pour sa part, Alex Cromer-Émond s’est initié au flag football à l’école primaire de Price. 

« C’est ma prof d’éducation physique, Carmen Jean, qui m’a dit d’essayer ça. J’ai eu la piqûre à ce moment-là et les entraineurs du Mistral m’ont recruté voyant que j’avais du potentiel pour jouer au niveau secondaire », mentionne-t-il au journal Le Soir.

Martin Côté, Éric Avon, Simon Perron et Jonathan Proulx, quelques années après, ont été ses premiers entraineurs. En 2010, il faisait partie de l’équipe gagnante du Bol d’Or en catégorie juvénile.  

Alex Cromer-Émond avec la Coupe Vanier lors d’une activité à Mont-Joli le 3 avril 2015. (Photo archives – Johanne Fournier)

Il a ensuite passé trois ans avec les Faucons de Lévis-Lauzon, de 2010 à 2013, puis quatre saisons avec les Carabins de l’Université de Montréal avec qui il a gagné une coupe Vanier en 2014.

« J’ai ensuite fait les essais de la Ligue canadienne de football. Ça n’a pas fonctionné pour moi et j’avais mes études en même temps. C’est certainement un rêve inachevé pour moi. Mais, ce ne fut pas si difficile. À la fin, je sentais que je n’avais plus le feu sacré comme au début. J’avais mal et j’étais magané. J’avais fait ce que j’avais à faire. Reste que si une équipe professionnelle m’avait appelé, je serais allé », raconte-t-il.

Le football l’a sauvé

« Je vais être très transparent avec toi. Le football m’a sauvé la vie. Price était considérée comme un milieu défavorisé. Ça m’a gardé dans les bonnes choses et c’est pour ça que j’ai créé le Fonds Alex Cromer-Émond dont la mission est un peu celle que le football a eue pour moi. »

Maintenant installé à Rimouski où il pratique la médecine (psychiatre), il suit les activités du Mistral. 

« Le programme continue de s’améliorer, il ne fait que grossir. On est rendu avec un terrain synthétique. On en rêvait quand le jouais. Il y avait une grosse mare de boue en plein centre du terrain, c’était difficile à entretenir. Le programme produit de bons joueurs, mais aussi de bons étudiants qui deviendront de futurs travailleurs. »

Alex Cromer-Émond (Photo tirée de Facebook)

Concernant le fonds qu’il a créé, il souligne que de premières bourses ont été remises. « On donne des sous pour encourager de jeunes passionnés, comme je l’ai été, qui sont déterminés à demeurer dans le droit chemin, loin de la consommation », précise Cromer-Émond.

« On a fait une première levée de fonds et on a mis en place un programme de parrainage auprès des entreprises. Cet hiver, on aura un match de hockey senior à Mont-Joli qui sera pour le Fonds. »

Pour l’activité soulignant les 25 ans du programme de football au Mistral, un événement Facebook a été créé. Les anciens sont invités à y confirmer leur présence.

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  • Le Marché des Saveurs déménage au Carrefour Rimouski
    Pour sa 20e présentation, le Marché des Saveurs du Bas-Saint-Laurent doit déménager au Carrefour Rimouski, du 4 au 7 décembre, après avoir connu un achalandage record en 2024 aux Tennis de Rimouski. Dès la fin de l’événement, l’an dernier, Les Tennis de Rimouski avaient évoqué la possibilité de ne plus être en mesure d’accueillir le Marché des Saveurs à la suite de travaux pour améliorer les surfaces de jeux. « La Ville de Rimouski doit d’abord faire quelques travaux, notamment pour l’écla
     

Le Marché des Saveurs déménage au Carrefour Rimouski

11 septembre 2025 à 18:00

Pour sa 20e présentation, le Marché des Saveurs du Bas-Saint-Laurent doit déménager au Carrefour Rimouski, du 4 au 7 décembre, après avoir connu un achalandage record en 2024 aux Tennis de Rimouski.

Dès la fin de l’événement, l’an dernier, Les Tennis de Rimouski avaient évoqué la possibilité de ne plus être en mesure d’accueillir le Marché des Saveurs à la suite de travaux pour améliorer les surfaces de jeux.

« La Ville de Rimouski doit d’abord faire quelques travaux, notamment pour l’éclairage. Ensuite, nous allons changer les surfaces. Si les surfaces sont remplacées avant le salon, nous ne pourrons pas l’accueillir. L’achalandage risquerait d’abîmer les nouvelles surfaces de jeu », mentionnait le directeur et professionnel des Tennis, André-Michel Proulx, au Soir.ca, en décembre 2024.

Monsieur Proulx rappelle que la Ville de Rimouski avait autorisé Les Tennis à accueillir des salons à une époque où le sport était moins populaire.

« La popularité du tennis est en forte croissance. Nos membres veulent jouer. Nous devons prioriser le tennis puisque c’est notre raison d’être. Il n’y a aucun conflit avec Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent. Nous sommes conscients des retombées majeures du Marché des Saveurs pour plusieurs entreprises de la région, mais nous devons revenir à notre mission ».

L’Association Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent, qui organise le Marché des Saveurs du Bas-Saint-Laurent, indique que l’événement permet à plusieurs entreprises régionaux de générer plus de 30 % de leur chiffre d’affaires annuel.

La directrice générale de L’Association Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent, Nicole Lavoie. (Photo courtoisie)

« Le Marché des Saveurs incarne un levier essentiel pour leur vitalité. Assurer sa tenue, c’est non seulement soutenir nos producteurs et nos transformateurs, mais aussi préserver un rendez-vous rassembleur qui reflète la richesse et la fierté de notre territoire », déclare sa directrice générale, Nicole Lavoie.

Cinquantaine d’exposants

Cette année encore, plus d’une cinquantaine d’entreprises bioalimentaires de la région seront réunies afin de faire découvrir aux visiteurs la richesse et la diversité des produits locaux.

Les visiteurs auront l’occasion de déguster, d’acheter et de commander une vaste sélection de produits régionaux, parfaits pour préparer les repas des Fêtes ou offrir des cadeaux gourmands.

« S’associer au Marché des Saveurs rejoint pleinement notre mission de créer un lieu de rencontre vivant et de soutenir l’achat local. Nous sommes fiers d’accueillir cette 20e édition au Carrefour Rimouski, offrant ainsi aux exposants une vitrine de premier plan au cœur de notre offre commerciale, tout en proposant aux visiteurs une expérience gourmande unique à l’approche des Fêtes », affirme Pascal St-Pierre, directeur du Carrefour Rimouski.

« Le Marché des Saveurs, c’est une tradition que nous avons hâte de partager chaque année. L’engouement pour les produits locaux ne cesse de croître. Mais au-delà des ventes, c’est surtout un moment privilégié pour rencontrer les gens, leur raconter nos histoires et les inviter à goûter nos produits », souligne Claude Ouellet, président de l’Association et propriétaire de Porc O’Rye.

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  • « Ma confiance envers le premier ministre est ébranlée »
    La députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, n’a pas caché que sa confiance envers François Legault était affectée au lendemain de la perte de son poste de ministre des Ressources naturelles et des Forêts.  « Ma confiance envers le premier ministre et son équipe rapprochée est ébranlée en ce moment. Je pense avoir livré ce que l’on m’avait demandé avec les orientations qu’on m’avait données, mais je vais réserver mes commentaires pour le caucus la semaine prochaine. » Maïté Blanchette
     

« Ma confiance envers le premier ministre est ébranlée »

11 septembre 2025 à 17:00

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, n’a pas caché que sa confiance envers François Legault était affectée au lendemain de la perte de son poste de ministre des Ressources naturelles et des Forêts. 

« Ma confiance envers le premier ministre et son équipe rapprochée est ébranlée en ce moment. Je pense avoir livré ce que l’on m’avait demandé avec les orientations qu’on m’avait données, mais je vais réserver mes commentaires pour le caucus la semaine prochaine. »

Maïté Blanchette Vézina est également déchue de ses fonctions de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine dans le cadre du remaniement ministériel de François Legault. Elle a rappelé qu’elle était avant tout la députée de Rimouski.

« Je vais l’être jusqu’à la fin de mon mandat. Mon allégeance est envers les citoyens et ceux qui m’ont fait confiance. Je vais continuer de porter les valeurs de régionaliste en moi et de faire avancer les dossiers de Rimouski. Je félicite Amélie Dionne, les ministres qui ont été nommés et ceux encore en place. »

Régime forestier

Madame Blanchette Vézina a été écartée du conseil des ministres en raison de la réforme du régime forestier, selon plusieurs.

Elle a été vivement critiquée par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes, elle a été accusée d’avoir une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des usagers du territoire.

Maïté Blanchette Vézina a pris part à une conférence de presse à l’hôtel de ville de Rimouski, jeudi après-midi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La députée de Rimouski a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure. 

« J’ai donné mon 110 % pour la région avec les partenaires. Il y a des députés en place qui exercent aussi leur rôle d’influence envers leurs parties prenantes. J’ai défendu chacun de leurs dossiers et chacun des dossiers qui m’ont été présentés dans le respect des compétences de mes collègues députés. »

Bilan positif en logement

Députée provinciale depuis 2022, Maïté Blanchette Vézina est particulièrement fière de son bilan en logement.

« Nous avons un record à Rimouski en termes de construction et j’ai une part importante de la réalisation de ces projets. J’en suis très fière. Le travail se poursuit en développement économique. Pour moi, c’est la clé et la priorité. Nous avons maintenant des logements disponibles », dit-elle. 

Le premier ministre François Legault est entouré des ministre Maöté Blanchette-Vézina et Simon Jolin-Barette. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

La perte de son titre de ministre ne remet pas en question la candidature de madame Blanchette Vézina pour les prochaines élections provinciales. 

« Je suis toujours sur les rangs pour 2026. J’ai encore envie de représenter les citoyens de Rimouski-Neigette. Je pense encore que la Coalition avenir Québec (CAQ) est un très bon véhicule pour ramener les gens qui souhaitent travailler à l’avenir du Québec », conclut-elle.

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  • Des œuvres de VoRo pour égayer la salle Marcel-Gagné
    L’ancienne sacristie de la Cathédrale de Rimouski, la salle Marcel-Gagné, arbore désormais des œuvres de l’artiste bicois VoRo. Le projet, intitulé « La salle Marcel-Gagné aux couleurs de Rimouski », a été présenté jeudi matin par le président de la Fabrique de la Paroisse de Saint-Germain-de-Rimouski, Jean-Paul Heppell, en compagnie des marguilliers et marguillières de la Fabrique et de l’artiste. Ce projet de 12 000 $, payé par la Fondation Marcel-Gagné et le mécène du même nom, est né
     

Des œuvres de VoRo pour égayer la salle Marcel-Gagné

11 septembre 2025 à 16:01

L’ancienne sacristie de la Cathédrale de Rimouski, la salle Marcel-Gagné, arbore désormais des œuvres de l’artiste bicois VoRo.

Le projet, intitulé « La salle Marcel-Gagné aux couleurs de Rimouski », a été présenté jeudi matin par le président de la Fabrique de la Paroisse de Saint-Germain-de-Rimouski, Jean-Paul Heppell, en compagnie des marguilliers et marguillières de la Fabrique et de l’artiste.

Ce projet de 12 000 $, payé par la Fondation Marcel-Gagné et le mécène du même nom, est né d’une volonté d’ajouter de la couleur à la salle qui permet d’assurer la pérennité de la Cathédrale, avec les revenus qu’elle génère.

« Nous avons trouvé un mécène qui serait prêt à nous appuyer financièrement. Ensuite, nous avons trouvé un artiste qui serait prêt à représenter ce que l’on voudrait voir sur nos murs, pour en arriver au résultat d’aujourd’hui », mentionne monsieur Heppell.

Des œuvres sur Rimouski

VoRo, de son vrai nom Vincent Rioux, est un auteur de bande dessinée originaire de la région.

Les oeuvres qui se trouvent dans la salle représentent des scènes de l’histoire de Rimouski, comme le grand feu (dans le haut) et des paysages de la ville (dans le bas). (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« J’aime raconter des histoires de petits villages, des histoires intimes, de familles et de communautés. Quand on m’a demandé si je voulais faire des illustrations pour décorer cette salle, avec des histoires de Rimouski, ç’a m’a fait plaisir. J’en avais déjà plusieurs d’entamés. […] On aurait simplement pu prendre des photos, mais ce qui est bien avec les dessins, c’est qu’on peut faire une représentation parfaite de ce qu’on en tête, en enlevant les fils électriques et en tassant les arbres. C’est pour cette raison que j’aime beaucoup dessiner. Ça me permet d’illustrer mon imaginaire, en montrant aux gens ce que j’ai dans la tête et ce que j’aime de mon coin de pays », indique l’artiste, qui se dit très content du résultat.

Il ajoute qu’il est plus rare pour lui d’avoir l’occasion de faire des dessins de cette envergure, mais invite les gens à taper son nom d’artiste sur internet, pour voir la centaine d’illustrations qu’il a faites de Rimouski au cours de sa carrière.

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  • FLO FM 96,5 célèbre 35 ans au service de la communauté
    Sous un chapiteau dressé derrière le Château Landry de Mont-Joli, la station de radio FLO FM 96,5 a célébré, le mardi 9 septembre, son 35e anniversaire en présence de nombreux invités. Lors de la cérémonie, les artisans, administrateurs et élus qui ont défilé au micro ont fait valoir que, 35 ans après sa création, FLO FM démontre qu’elle a pu non seulement survivre aux bouleversements financiers et technologiques, mais aussi prospérer en gardant ses valeurs fondamentales. Ils ont su décrire c
     

FLO FM 96,5 célèbre 35 ans au service de la communauté

11 septembre 2025 à 15:00

Sous un chapiteau dressé derrière le Château Landry de Mont-Joli, la station de radio FLO FM 96,5 a célébré, le mardi 9 septembre, son 35e anniversaire en présence de nombreux invités.

Lors de la cérémonie, les artisans, administrateurs et élus qui ont défilé au micro ont fait valoir que, 35 ans après sa création, FLO FM démontre qu’elle a pu non seulement survivre aux bouleversements financiers et technologiques, mais aussi prospérer en gardant ses valeurs fondamentales. Ils ont su décrire ce média régional comme un exemple de résilience et d’adaptation.

Née en 1990 sous l’appellation CKMN 96,5, la station a su traverser les décennies en gardant sa mission première: porter la voix de La Mitis et de Rimouski-Neigette.

« Il y a 35 ans, les architectes de FLO-FM ont cru à une radio communautaire forte, qui a sa place autant que la radio d’État et les radios commerciales», a rappelé Nadia Fillion, membre du conseil d’administration, qui agissait à titre d’animatrice de l’événement.

Succès parsemé de défis

L’histoire de la station n’a pas toujours été un long fleuve tranquille.

Bénévole depuis les tout débuts, Louis Brunet se souvient d’une première année difficile. En 1991, le déficit s’élevait à près de 400 000$. « C’était presque impossible de sauver la chaloupe du naufrage », a-t-il raconté.

La station était alors si démunie qu’elle ne possédait qu’un lecteur de CD et un autre pour les cassettes 8 pistes pour diffuser les publicités.

Kédina Fleury-Samson, Dany Proulx et Vincent Dufour (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)

Plus révélateur encore, la ligne téléphonique était au nom de Matériaux BGB parce que le propriétaire du commerce, Marcel Gagné, avait décidé de payer la facture après que Québec Téléphone ait refusé d’accorder une ligne à CKMN, faute de fonds suffisants. L’homme d’affaires et philanthrope était un auditeur assidu de la station, principalement de l’émission country.

Puis, la voix étranglée par l’émotion, monsieur Brunet a souligné la détermination d’André Arsenault qui, en prenant les rênes de la station dans cette période critique, lui a permis de survivre et de prospérer.

Croissance impressionnante

Aujourd’hui, le contraste est saisissant. FLO FM 96,5 affiche un chiffre d’affaires de 1,2M$, alors qu’il était de 650 000$ il y a trois ans seulement.

La station procure de l’emploi à 12 personnes, dispose de deux studios, soit l’un à Rimouski et l’autre à Mont-Joli. La radio communautaire propose un horaire quotidien de 12 heures d’animation 100 % locale, soit de 6h à 18h.

FLO FM compte une moyenne de 55 000 auditeurs par semaine en haute saison. Selon l’animateur radiophonique Dany Proulx, l’émission «Naturellement country» est la plus populaire de la programmation.

Virage numérique

Sous la direction de Kédina Fleury-Samson, la station amorce une transformation majeure. « Nous passons d’un média d’ondes hertziennes à un média multiplateforme », a-t-elle annoncé. Un studio de podcast, qui sera bientôt prêt, sera mis au service de la communauté dès septembre, tandis qu’une chaîne YouTube diffusera plusieurs émissions.

Cette évolution s’inscrit dans une volonté de s’adapter aux nouveaux défis de l’univers médiatique.

La directrice générale de FLO FM 96,5, Kédina Fleury-Samson. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« Dans un paysage où l’information circule plus vite que jamais et où la concurrence est forte, FLO 96,5 a su garder sa place en misant sur ce qui fait sa force: la proximité avec ses auditeurs», a souligné le président du conseil d’administration, Vincent Dufour.

Des appuis de marque

L’événement a été l’occasion de recevoir des vœux d’anniversaire de personnalités politiques. Dans un message vidéo, le premier ministre du Québec a salué le rôle de la station. « Une radio comme la vôtre est essentielle, a déclaré François Legault. Elle informe, rassemble, fait rayonner toute la région .»

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, a rappelé l’importance des pionniers Jean Bélanger et Roger Boudreau dans la création de CKMN, l’ancêtre de FLO.

Pour sa part, par le truchement d’un enregistrement vidéo, le maire de Rimouski, Guy Caron, a souligné l’importance de FLO pour « la diversification des voix médiatiques et d’opinions dans la région ».

Le député de Matane-Matapédia, qui a dit être un fidèle auditeur de FLO, a témoigné de l’engagement communautaire de la station. « Une radio, c’est une présence, c’est là pour nous divertir et nous informer dans des moments importants », a soutenu Pascal Bérubé.

Mission communautaire

Au-delà des chiffres et de la modernisation, Dany Proulx a souligné l’importance de l’information avec le journaliste Alphonse Lego aux nouvelles régionales, Émile Clouet aux sports et Hugo Éthier à la culture.

« C’est un média qui prend la forme des personnes qui la composent, a résumé madame Fleury-Samson. Nous sommes une voix qui est à votre service. »

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  • L’Accueil-Maternité se dote de thermopompes
    L’organisme communautaire Accueil-Maternité a souligné, ce 11 septembre, l’installation récente de thermopompes dans ces locaux, rendue possible par la contribution de trois partenaires locaux : Desjardins, Réfrigération Air C et Malette. La directrice générale de l’Accueil, Élodie Christel, mentionne que l’ajout de ces thermopompes aide directement l’organisme dans sa mission, qui est de briser l’isolement des mères, en période périnatale. « On offre aussi plusieurs services, tels que les
     

L’Accueil-Maternité se dote de thermopompes

12 septembre 2025 à 06:30

L’organisme communautaire Accueil-Maternité a souligné, ce 11 septembre, l’installation récente de thermopompes dans ces locaux, rendue possible par la contribution de trois partenaires locaux : Desjardins, Réfrigération Air C et Malette.

La directrice générale de l’Accueil, Élodie Christel, mentionne que l’ajout de ces thermopompes aide directement l’organisme dans sa mission, qui est de briser l’isolement des mères, en période périnatale.

« On offre aussi plusieurs services, tels que les repas le midi, qui sont une façon d’économiser, mais aussi de se détendre. Les mamans peuvent venir manger un repas chaud, qu’elles n’ont pas cuisiné, tout en recevant de l’aide pour la gestion de leur enfant. En même temps, nous avons un service de dons, qui nous permet d’équiper les familles en vêtements, en matériel, etc. On a vraiment une grande offre de service, qui fait en sorte que venir ici, c’est un peu comme venir chez grand-maman. Les bénévoles sont les grands-mamans de cœur des utilisatrices de l’Accueil », explique madame Christel.

L’importante quantité d’activités qui se déroule dans ce milieu de vie, situé au 340 de l’avenue Rouleau à Rimouski, fait en sorte que ce dernier doit pouvoir offrir des températures agréables à ses usagères.

« Tous ces services prennent place dans une grande maison, qui n’était pas très bien chauffée et qui n’avait pas de climatisation non plus. Il peut faire très chaud ici, d’autant plus qu’on peut accueillir en moyenne 16 mamans et 16 enfants. Ça fait beaucoup de monde, alors on avait besoin de mettre un système plus économique, mais aussi plus adéquat, qui nous permettrait de rafraichir ou de réchauffer cette maison. On veut être en mesure d’offrir un espace de fraicheur pendant les grandes chaleurs, parce que les mamans qui sont dans de petits appartements, sans climatiseur, en souffrent, tout comme leurs nouveau-nés. »

Trois partenaires au cœur du projet

Comme l’Accueil est un organisme communautaire, il lui était nécessaire de former des partenariats pour accomplir son projet d’installer des thermopompes sur ses trois étages.

Élodie Christel, Johanne Gagnon, Nathan McDonald, Gabrielle Lévesque et Sylvie Renaud. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Nous avons eu la chance de collaborer avec nos trois partenaires : Malette, Réfrigération Air C et Desjardins, qui ont accepté de réaliser ce projet avec nous », ajoute Élodie Christel.

La directrice en certification chez Mallette, Gabrielle Lévesque, rapporte avoir elle-même profité des services de l’Accueil, il y a quelques années.

« Malette aime beaucoup encourager ses clients, lorsque c’est possible de le faire. Ce partenariat nous permet aussi de venir en aide à un organisme qui a une mission qui nous tient à cœur. »

Le représentant aux ventes de Réfrigération Air C, Nathan McDonald, souligne pour sa part que ces nouvelles thermopompes seront bénéfiques à tout point pour l’Accueil.

Bénéfique pour le confort

« Ce sera autant bénéfique pour le confort des mères utilisatrices et de leurs enfants, que pour aider l’organisme à réduire ses coûts d’opération, puisque les coûts du chauffage s’en trouveront diminués. »

Finalement, la conseillère Communication et vie associative chez Desjardins, Sylvie Renaud, soulève le caractère coopératif de ce partenariat.

« Dans la contribution de Desjardins, on retrouve un peu des 39 000 membres de la Caisse, parce que la contribution vient du fond d’aide au développement du milieu, qui est alimenté par la ristourne collective de nos membres. Ce projet est magnifique. Il s’inscrit dans toutes les valeurs de Desjardins : solidarité, entraide, bienveillance et coopération. On aime encourager des projets qui ont aussi plusieurs partenaires financiers, alors c’est un grand bonheur de faire équipe avec Réfrigération Air C et Mallette. Ce projet vient donner du mieux-être aux mamans et aux enfants. Il s’inscrit vraiment dans une perspective de développement durable, parce que lorsqu’on aide la communauté de cette manière-là, on s’assure qu’elle est capable de continuer, en lui donnant des outils pour y parvenir. »

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  • Enfin un rôle offensif pour Émile Duquet 
    Après avoir évolué pendant un peu plus de trois saisons avec les Saguenéens de Chicoutimi, c’est avec l’Océanic que l’attaquant de 20 ans, Émile Duquet, va terminer sa carrière junior. Il s’est amené à Rimouski en courant, même s’il sait qu’il quitte une équipe aspirante aux grands honneurs pour en joindre une qui est en reconstruction avec ce que cela implique comme résultats sur la glace. « Quand Yannick (Jean) m’a annoncé que j’étais échangé, j’étais soulagé et très content. Plus les an
     

Enfin un rôle offensif pour Émile Duquet 

11 septembre 2025 à 14:00

Après avoir évolué pendant un peu plus de trois saisons avec les Saguenéens de Chicoutimi, c’est avec l’Océanic que l’attaquant de 20 ans, Émile Duquet, va terminer sa carrière junior.

Il s’est amené à Rimouski en courant, même s’il sait qu’il quitte une équipe aspirante aux grands honneurs pour en joindre une qui est en reconstruction avec ce que cela implique comme résultats sur la glace.

« Quand Yannick (Jean) m’a annoncé que j’étais échangé, j’étais soulagé et très content. Plus les années avançaient à Chicoutimi, plus j’étais dans un rôle défensif. À 20 ans, je voulais vraiment avoir un rôle offensif et sentir que je fais partie de l’équipe. J’avais dit à Yannick après la dernière saison que je voulais commencer ma dernière année ailleurs s’il n’était pas certain de me garder. Ça s’est fait au début du camp », explique-t-il.

« Quand Yannick m’a dit le mot Rimouski, je me suis mis à sourire. Je ne pouvais pas mieux tomber pour ma dernière saison. Je suis ici pour aider les plus jeunes et me faire valoir », poursuit le nouveau no 19 de l’Océanic.

Émile Duquet (19) dans un match à Rimouski, en mars 2024. Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Il aime ce qu’il voit de sa nouvelle équipe. « Honnêtement, on est un super de beau groupe et j’ai très hâte de commencer. Ça va super bien, j’ai pris mon aise. J’ai vécu une année de reconstruction à 17 ans et un peu à 18 ans, et je pense qu’on sera une équipe très compétitive avec beaucoup de bons patineurs. On va être difficile à jouer contre. »

Rapide patineur

En 288 parties avec les Saguenéens, il a marqué 36 buts et en a préparé 46 pour 82 points. Danny Dupont a payé un choix de 7e ronde pour ses services. Joël Perrault est d’avis que Duquet fera partie de son « top 6 » offensif. 

« Il arrive avec une chance de jouer offensif. Il est probablement l’un des meilleurs patineurs de la ligue. Lui et Lou Lévesque, ça peut faire reculer des défenseurs tous les soirs. Émile amène beaucoup de leadership et il veut faire partie de la solution. Il est très content d’être ici avec une éthique de travail A1. Il s’est très bien intégré dans le groupe et on est chanceux d’avoir un vétéran de son expérience », souligne l’entraineur-chef.

Plus que dix jours

Après avoir disputé des matchs préparatoires à Matane et Rivière-du-Loup, vendredi et dimanche, contre Baie-Comeau et Québec, l’Océanic se prépare maintenant pour son 31e match inaugural, le vendredi 19 septembre contre le Drakkar au Colisée Financière Sun Life.

Un seul joueur pourrait manquer à l’appel, le gardien Mathis Langevin, qui a quitté en début de semaine pour le camp des recrues de l’Avalanche du Colorado. 

Le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, devrait être disponible pour le lancement de la saison. Blessé au début du camp d’entrainement, il n’a pas pris part à des matchs hors-concours, l’équipe préférant jouer de prudence avec son jeune espoir de 16 ans. 

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  • Sébastien Cyr veut faire compétition à Guy Caron
    Un citoyen de Rimouski-Est, Sébastien Cyr, confirme qu’il déposera sa candidature au poste de maire de Rimouski, en vue des élections municipales du 2 novembre 2025. Le Rimouskois, qui a débuté sa carrière dans les loisirs pour ensuite travailler dans le commerce de détail, avant de devenir entrepreneur, indique qu’un ensemble d’éléments l’ont motivé à se lancer dans la course électorale. « Je lis les nouvelles comme tout le monde, je vois ce qui se passe et je me dis qu’on peut avoir mie
     

Sébastien Cyr veut faire compétition à Guy Caron

11 septembre 2025 à 12:00

Un citoyen de Rimouski-Est, Sébastien Cyr, confirme qu’il déposera sa candidature au poste de maire de Rimouski, en vue des élections municipales du 2 novembre 2025.

Le Rimouskois, qui a débuté sa carrière dans les loisirs pour ensuite travailler dans le commerce de détail, avant de devenir entrepreneur, indique qu’un ensemble d’éléments l’ont motivé à se lancer dans la course électorale.

« Je lis les nouvelles comme tout le monde, je vois ce qui se passe et je me dis qu’on peut avoir mieux pour notre ville. Ma décision ne date pas d’hier matin. Cela fait deux ans que j’y réfléchis et que j’y travaille », indique monsieur Cyr.

L’aspirant candidat explique qu’il souhaitait recueillir les signatures requises au dépôt de sa candidature avant de faire une sortie publique dans les médias.

« J’étais bien avancé en août, mais il peut toujours arriver des imprévus. Après, je ne voulais pas non plus annoncer ma candidature pour ensuite me rétracter s’il me manquait des appuis. »

Il précise qu’il a maintenant en main toutes les signatures qu’il lui faut.

« Il y a des personnes qui ont été surprises d’apprendre que je veux devenir maire, d’autres non. Il y en a aussi qui étaient contentes, parce que peu de candidats à la mairie se sont manifestés jusqu’à maintenant. Il y a peut-être Sébastien Bolduc de Sacré-Cœur, mais sinon rien n’est vraiment sortie à ce sujet, donc les gens étaient contents de savoir qu’il y aurait une course à la mairie. »

Ainsi, à moins d’un imprévu majeur, Sébastien Cyr déposera sa candidature dans les jours qui suivront le 19 septembre.

Travailler dans toutes les sphères

Comme la campagne électorale n’est pas encore officiellement commencée, monsieur Cyr ne souhaite pas présenter tout de suite l’ensemble de ses orientations politiques.

« Je veux travailler dans toutes les sphères que la Ville se doit de s’occuper. Que ce soit en transport, en loisirs ou en environnement. J’ai des idées pour presque tous ces dossiers, mais je ne veux pas encore trop m’avancer, tant que la campagne n’est pas encore commencée. »

Sébastien Cyr estime que la Ville de Rimouski aurait intérêt à se rapprocher de ses citoyens. (Photo courtoisie Éric Berger)

Il estime toutefois que la Ville de Rimouski aurait intérêt à se rapprocher de ses citoyens.

« Je lis beaucoup les commentaires des gens sur les réseaux sociaux et je me dis que ce qui manque dans le coin, ce sont des élus qui sont plus proches de leurs citoyens et de leurs réalités. […] Ce que je pense n’est peut-être pas bon non plus. Peut-être que ce que je lis dans les médias et sur les réseaux sociaux n’est pas représentatif de ce que veulent les gens. On ne peut jamais avoir toutes les réponses, mais il faut écouter les citoyens. Dans une ville comme Rimouski, il faut aussi faire des projets, qui sont réalistes et qu’on est capable de se payer. »

Logements : « il y a place à l’amélioration »

Tandis que la lutte à la crise du logement a été l’un des points centraux du mandat du maire Guy Caron, avec Rimouski qui se trouve désormais au premier rang provincial pour le nombre de mises en chantier par habitant, Sébastien Cyr est d’avis que de ce côté, la Ville peut s’améliorer.

« C’est un peu mitigé. Oui, on a ajouté des unités de logement, mais je pense qu’il y a des places où on rate la cible et c’est quelque chose qui doit être travaillé. Je vais présenter mes idées sur la question plus tard, mais c’est certain qu’il y a place à l’amélioration. »

Pour le reste, il invite les Rimouskois à suivre la campagne électorale, pour se faire une idée des candidats et voter en fonction de leurs convictions.

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  • Bris majeur d’aqueduc à Rimouski : la fuite est colmatée
    Le bris majeur d’aqueduc rapporté par la Ville de Rimouski à sa conduite principale en eau potable, touchant les districts Sacré-Cœur, Nazareth et Le Bic, a été réparé. Les autorités municipales ont alerté la population ce mercredi 10 septembre, en fin de journée, après avoir détecté la fuite à sa conduite alimentant les secteurs à l’ouest de la rivière Rimouski. Dans un communiqué, la Ville invite les citoyens à limiter leur consommation d’eau potable aux usages essentiels, jusqu’à ce ve
     

Bris majeur d’aqueduc à Rimouski : la fuite est colmatée

11 septembre 2025 à 11:00

Le bris majeur d’aqueduc rapporté par la Ville de Rimouski à sa conduite principale en eau potable, touchant les districts Sacré-Cœur, Nazareth et Le Bic, a été réparé.

Les autorités municipales ont alerté la population ce mercredi 10 septembre, en fin de journée, après avoir détecté la fuite à sa conduite alimentant les secteurs à l’ouest de la rivière Rimouski.

Dans un communiqué, la Ville invite les citoyens à limiter leur consommation d’eau potable aux usages essentiels, jusqu’à ce vendredi 12 septembre, afin de permettre un remplissage complet des réservoirs au cours de la journée. Aucun avis d’ébullition n’est en vigueur.

Interdiction de l’usage extérieur

L’avis d’interdiction d’arrosage reste en vigueur à Rimouski. Les usages extérieurs comme d’arroser sa pelouse, laver sa voiture ou remplir les piscines et les spas demeurent interdits que l’avis soit levé.

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  • Automne doux avec des températures au-dessus des normales
    L’automne sera doux avec des températures au-dessus des normales saisonnières partout au pays, selon les prévisions de Météomédia, qui annonce toutefois l’arrivée brusque du temps froid dans la deuxième partie de la saison. Par Stéphane Blais, La Presse Canadienne Les mois de septembre et octobre s’annoncent doux pour le Québec et l’Ontario, avec des températures au-dessus des normales saisonnières et du temps généralement sec. «Ça sera du temps parfait pour les activités à l’extérieur
     

Automne doux avec des températures au-dessus des normales

11 septembre 2025 à 10:00

L’automne sera doux avec des températures au-dessus des normales saisonnières partout au pays, selon les prévisions de Météomédia, qui annonce toutefois l’arrivée brusque du temps froid dans la deuxième partie de la saison.

Par Stéphane Blais, La Presse Canadienne

Les mois de septembre et octobre s’annoncent doux pour le Québec et l’Ontario, avec des températures au-dessus des normales saisonnières et du temps généralement sec.

«Ça sera du temps parfait pour les activités à l’extérieur, de la mi- septembre jusqu’à la fin octobre. Mais, après ça, pendant le mois de novembre, ce qu’on prévoit c’est une cassure. Ce n’est pas clair si cette cassure arrivera dans la première moitié ou la deuxième moitié de novembre, mais cette cassure sera définitive et nous enfoncera dans l’hiver», a résumé Patrick DeBellefeuille, présentateur météo à MétéoMédia.

Les températures seront également au-dessus des normales saisonnières et des précipitations près des normales dans les provinces de l’Atlantique.

Toutefois, il faut « garder à l’œil la remontée de systèmes tropicaux vers la région qui pourrait apporter de grandes quantités de précipitations et de forts vents », a mis en garde MétéoMédia dans un communiqué publié mercredi.

Concernant les risques d’ouragans et de tempêtes tropicales, «pour l’instant, on n’a pas une saison qui est très active, mais elle va s’activer au courant des prochaines semaines, donc le risque grandit», a indiqué Patrick DeBellefeuille.

Ailleurs au pays

Dans l’ouest du Canada, les prévisions sont similaires à celles de l’Est.

« L’été 2025 a été marqué par les nombreux feux de forêt, la fumée et la sécheresse au pays. Peu de répit est prévu en automne pour les secteurs durement touchés, alors que des conditions sèches sont attendues en septembre et octobre », a expliqué André Monette, chef de service de la météorologie à MétéoMédia.

Le ramassage des feuilles mortes durant l’automne. (Photo courtoisie)

Il a précisé que « l’important changement de régime » qui provoquera l’arrivée du temps froid au pays arrivera « tout d’abord pour les provinces de l’Ouest, puis dans l’est du pays à la toute fin de la saison ».

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  • Steve Chassé : sa dangerosité reste toujours à établir
    Déclaré non responsable criminellement du meurtre de son voisin Pierre Bélisle, Steve Chassé, était de retour à la cour à Rivière-du-Loup pour établir son degré de dangerosité, mais cette étape a été reportée au 8 décembre. La Commission d’examen des troubles mentaux (CETM) doit déterminer si Steve Chassé représente un risque important pour la sécurité du public. Au terme de cette évaluation, l’accusé pourra être libéré inconditionnellement, libéré sous conditions, par exemple avec un en
     

Steve Chassé : sa dangerosité reste toujours à établir

11 septembre 2025 à 08:30

Déclaré non responsable criminellement du meurtre de son voisin Pierre Bélisle, Steve Chassé, était de retour à la cour à Rivière-du-Loup pour établir son degré de dangerosité, mais cette étape a été reportée au 8 décembre.

La Commission d’examen des troubles mentaux (CETM) doit déterminer si Steve Chassé représente un risque important pour la sécurité du public.

Au terme de cette évaluation, l’accusé pourra être libéré inconditionnellement, libéré sous conditions, par exemple avec un encadrement, ou détenu à l’hôpital.

Rappelons que la responsabilité criminelle de Steve Chassé, semblait difficile à déterminer puisque les deux parties n’arrivaient pas à statuer même après avoir reçu le rapport de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel de Montréal, en novembre 2024.

Suggestion commune

Les deux parties ont finalement suggéré de manière commune au juge Jean-Louis Lemay de déclarer l’accusé non responsable criminellement en raison de troubles mentaux.

Il vivait notamment une perte de la réalité et il était aux prises avec un délire de persécution.

Le palais de justice de Rivière-du-Loup (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Steve Chassé avait tenu les policiers en haleine pendant près de 24 heures à la Place Saint-Georges à Cacouna, le 11 octobre 2023.

Les restes humains de Pierre Bélisle ont été retrouvés au lieu d’enfouissement technique de Cacouna quelques jours après l’arrestation de Steve Chassé.

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  • Arrivée d’Amélie Dionne : « Je veux que ça se passe bien »
    Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, voit d’un bon œil la nomination d’Amélie Dionne à titre de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Selon le député de Matane-Matapédia, le choix de démettre Maïté Blanchette-Vézina de ses fonctions était inévitable. « Le premier ministre a eu la même appréciation que les élus de la région à l’effet que ça ne fonctionnait plus. Et comme nous avons de grands défis, on souhaite que ça se passe mieux
     

Arrivée d’Amélie Dionne : « Je veux que ça se passe bien »

11 septembre 2025 à 07:30

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, voit d’un bon œil la nomination d’Amélie Dionne à titre de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

Selon le député de Matane-Matapédia, le choix de démettre Maïté Blanchette-Vézina de ses fonctions était inévitable.

« Le premier ministre a eu la même appréciation que les élus de la région à l’effet que ça ne fonctionnait plus. Et comme nous avons de grands défis, on souhaite que ça se passe mieux pour la dernière année de mandat du gouvernement. « 

Quant au choix de sa successeure, Amélie Dionne, le député Bérubé la connaît bien puisque cette dernière a longtemps été impliquée au Parti Québécois avant de rejoindre les rangs de la Coalition Avenir Québec.

« J’ai une très bonne relation avec elle. J’ai notamment siégé avec elle lors de la commission sur les écrans. Nous avons souvent l’occasion d’échanger entre nous et ça se fait dans le respect. »

Pas de ministre en Gaspésie

Pascal Bérubé souligne tout de même le choix de François Legault de ne pas nommer l’un de ses deux députés gaspésiens à titre de ministre régional.

« C’est la deuxième fois qu’il a l’opportunité de les nommer et il a décidé, à nouveau, de ne pas leur faire confiance. Pendant ce temps, il décide de prendre la responsabilité de l’Abitibi-Témiscamingue, mais il ne le fait pas pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. Je crois que les gens d’ici l’ont remarqué. »

Quant à savoir ce qu’il pense du choix de Geneviève Guilbault pour s’occuper des Affaires municipales, Pascal Bérubé, reconnaît le sens des responsabilités de l’ex-vice-première ministre.

La ministre Geneviève Guilbault (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« J’ai moi-même un inventaire de dossiers que j’aimerais régler avant la fin du mandat du gouvernement. Je connais bien Geneviève Guilbault et nous sommes capables de nous parler. C’est l’intérêt de nos communautés qui priment. »

D’ailleurs, Pascal Bérubé a toujours eu une certaine facilité à avoir de bonnes relations avec les ministres de la CAQ. « J’entretiens des bons contacts avec les ministres et je le dis en toute sincérité. Ceci dit, la population rendra son verdict l’année prochaine. D’ici là, tout ce que je souhaite est que ça se passe bien pour le Québec dans la prochaine année. »

Finalement, le député a salué la nomination Sonia LeBel, originaire de Matane, qui accède à l’Éducation.

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  • « Rimouski, comme Rivière-du-Loup, doit être entendue »
    Le maire de Rimouski, Guy Caron, souhaite que la transition se fasse sans heurts avec la nouvelle ministre régionale, Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, après le départ de Maïté Blanchette Vézina. « Je pense que j’ai bien travaillé avec madame Blanchette Vézina et je m’attends à ce que ça continue, tout comme elle continuera son travail de députée. De ma part, je vais continuer à travailler avec madame Dionne, comme je l’ai fait dans le passé. Je connais son équipe et je m
     

« Rimouski, comme Rivière-du-Loup, doit être entendue »

11 septembre 2025 à 06:30

Le maire de Rimouski, Guy Caron, souhaite que la transition se fasse sans heurts avec la nouvelle ministre régionale, Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, après le départ de Maïté Blanchette Vézina.

« Je pense que j’ai bien travaillé avec madame Blanchette Vézina et je m’attends à ce que ça continue, tout comme elle continuera son travail de députée. De ma part, je vais continuer à travailler avec madame Dionne, comme je l’ai fait dans le passé. Je connais son équipe et je m’attends à ce que les besoins de Rimouski, tout comme ceux de Rivière-du-Loup, Matane, Mont-Joli et du reste la région, soient bien entendus de la part du gouvernement », indique monsieur Caron.

Le maire ne voit pas la nomination d’Amélie Dionne comme étant un frein au retour de la traverse Rimouski-Forestville, tout comme le prolongement de l’autoroute 20.

Dans une entrevue accordée à Radio-Canada en 2024, la représentante caquiste avait laissé planer le doute sur la suite envisagée entre Notre-Dame-des-Neiges vers le district Bic à Rimouski, avant de rectifier le tir par la suite.

« C’est quelque chose qui a été soulevé (la traverse), mais à ce stade-ci du dossier, nous n’avons pas vraiment besoin d’une intervention ministérielle. On travaille un peu avec le ministère des Transports, mais nous n’avons pas besoin d’une intervention de la ministre responsable de la région. L’autoroute 20 est un enjeu important, pour lequel l’intervention de madame Dionne serait appréciée. Pour le reste, nous verrons une fois qu’elle aura pris connaissance de ces dossiers », estime Guy Caron.

« Rendre à César ce qui appartient à César »

En ce qui concerne la démotion de Maïté Blanchette Vézina, le maire de Rimouski salue son travail à titre de ministre régionale au cours des trois dernières années.

« Maïté a bien travaillé plusieurs dossiers, pour Rimouski et toute la région, particulièrement pour le logement, qui est un dossier qu’elle a porté avec madame Duranceau (France, ex-ministre de l’Habitation). Il faut rendre à César ce qui appartient à César. Son travail a permis de belles avancées de ce côté. »

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette-Vézina, le président de la corporation Logerie, Rodrigue Joncas et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Guy Caron estime que la rétrogradation de Maïté Blanchette Vézina ne nuira pas à sa ville.

« Le fait d’être ministre a pour avantage de faciliter la conversation dans les gros dossiers. Par contre, c’est aussi un poste qui des inconvénients. Il y a ce qu’on appelle la solidarité ministérielle. Si le gouvernement prend une décision qui n’est pas appréciée des villes, un ministre ne peut aller à l’encontre de cette décision, en raison de la solidarité ministérielle. Il y a donc des avantages et des inconvénients. »

Le maire Caron ajoute que pour être un avantage pour une ville, un ministre doit être efficace. « Je n’ai pas peur de dire que pour Rimouski et l’habitation, Maïté l’a été. »

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  • Huit logements au-dessus de Vélo Plein Air
    L’entreprise Vélo Plein Air, située sur l’avenue de la Cathédrale, a déposé une demande à la Ville de Rimouski afin ajouter deux étages au-dessus du commerce existant afin d’y aménager huit logements. Le projet déroge à certaines normes du Règlement de zonage, ce qui nécessite l’adoption d’un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI). Un premier projet de résolution a été adopté lundi soir par le conseil municipal. « Le PPCMOI est nécessaire
     

Huit logements au-dessus de Vélo Plein Air

10 septembre 2025 à 19:00

L’entreprise Vélo Plein Air, située sur l’avenue de la Cathédrale, a déposé une demande à la Ville de Rimouski afin ajouter deux étages au-dessus du commerce existant afin d’y aménager huit logements.

Le projet déroge à certaines normes du Règlement de zonage, ce qui nécessite l’adoption d’un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI). Un premier projet de résolution a été adopté lundi soir par le conseil municipal.

« Le PPCMOI est nécessaire lorsque certains éléments de notre règlement de zonage ne sont pas respectés. Le projet est intéressant. On ne veut cependant pas « scooper » les entreprises sur leur projet, mais l’adoption du PPCMOI en séance publique est nécessaire », indique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Sept dérogations

Selon le projet de résolution, le projet déroge à sept normes du règlement sur le zonage, soit la distance des marges, l’empiétement maximal permis pour une construction secondaire, l’emplacement d’un conteneur à matières résiduelles ainsi que l’aménagement d’un enclos sur trois côtés.

Un avis concernant le projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble a été affiché dans la vitrine de Vélo Plein Air. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Il est aussi question de la profondeur minimale d’une bande de verdure le long de la ligne avant secondaire, la distance minimale entre une aire de stationnement et la ligne arrière, le nombre de cases de stationnement requis pour un usage mixte commercial et multifamilial et la superficie minimale exigée pour une aire d’agrément.

Réduire la pénurie de logements

Le conseil municipal estime que ce projet particulier contribuera à réduire la pénurie de logements en offrant des logements en périphérie du centre-ville. Le comité consultatif d’urbanisme (CCU) de la Ville recommande au conseil municipal de l’accepter sous certaines conditions.

Ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire. Une assemblée publique de consultation aura lieu lors d’une prochaine séance du conseil municipal.

Le conseil municipal adopte, aux fins de consultation publique, un premier projet de résolution visant à approuver le PPCMOI demandé par l’entreprise.

Vélo Plein Air est une boutique spécialisée dans la vente de vélos, de skis, de raquettes, de vêtements d’activité extérieures et d’équipements de plein air.

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  • Le régime forestier a coulé Maïté Blanchette Vézina
    L’enseignant en sciences politiques au Cégep de Rimouski, Jean-François Fortin, est d’avis que Maïté Blanchette Vézina a perdu son poste de ministre en raison de la réforme du régime forestier. Vivement critiquée par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes, la députée de Rimouski a été accusée d’avoir une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des des usagers du territoire. Face à cette
     

Le régime forestier a coulé Maïté Blanchette Vézina

10 septembre 2025 à 18:00

L’enseignant en sciences politiques au Cégep de Rimouski, Jean-François Fortin, est d’avis que Maïté Blanchette Vézina a perdu son poste de ministre en raison de la réforme du régime forestier.

Vivement critiquée par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes, la députée de Rimouski a été accusée d’avoir une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des des usagers du territoire.

Face à cette fronde, madame Blanchette Vézina a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure. Selon monsieur Fortin, ce recul lui aura été fatal.

« Son passage à la tête du ministère n’a pas été une grande réussite. Elle est allée au bâton pour le gouvernement. On peut la qualifier de très loyale et de porte-étendard du gouvernement, mais elle en a également payé le prix », estime l’ex-député fédéral et maire de Sainte-Flavie.

Le maire de Sainte-Flavie, Jean-François Fortin. (Photo courtoisie)

Jean-François Fortin explique que le premier ministre n’avait pas le choix de l’écarter, puisque sa performance n’a pas été à la hauteur des attentes.

« C’était un dossier qui était très difficile pour n’importe quel ministre des Ressources naturelles. François Legault est en mode préélectoral. La prochaine année va être déterminante et il doit envoyer le message qu’il a donné une meilleure impression de performance. Il va vouloir s’entourer de gens qui vont lui permettre d’atteindre cet objectif. »

Changement important pour l’Est-du-Québec

Pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, ce remaniement ministériel à Québec aura certainement un impact, selon monsieur Fortin.

« Dans une année préélectorale, le gouvernement tente le plus possible de plaire à la population et d’avoir quelqu’un autour de la table du conseil des ministres aurait pu nous conférer un avantage concurrentiel. »

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, avec le maire de Rimouski, Guy Caron et le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Jean-François Fortin estime toutefois que la députée de Rimouski doit continuer d’exercer son rôle de manière assidue auprès des électeurs.

« Elle devra démontrer qu’elle est à l’écoute de la population et qu’elle est capable de conclure des dossiers. Le fait qu’elle ait été au conseil des ministres, même si elle n’y siège plus, pourra lui donner un avantage dans la connaissance des personnes qui peuvent parfois régler les dossiers. »

Une ministre régionale au Tourisme

C’est la députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, qui devient la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Elle a été nommée ministre du Tourisme.

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

« Pour une région touristique importante, c’est quand même une bonne nouvelle au niveau du développement économique que la ministre responsable de notre région soit également ministre responsable du tourisme. Madame Dionne a relativement bien performé même si elle était dans l’ombre parce qu’elle n’était pas ministre », explique Jean-François Fortin.

Le député de Montmorency, Jean-François Simard, prend la place de Maïté Blanchette Vézina à titre de ministre des Ressources naturelles et des Forêts.

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  • Fuite majeure d’eau potable détectée à Rimouski
    Une importante fuite a été détectée à la conduite principale alimentant l’ouest de la rivière Rimouski, touchant les districts Sacré-Cœur, Nazareth et Le Bic. La Ville a entrepris des travaux de réparation du bris pour une durée indéterminée. Les autorités municipales demandent à la population de limiter sa consommation d’eau potable au strict minimum jusqu’à ce que la situation soit de retour à la normale. Il pourrait y avoir interruption d’eau pour un nombre limité de résidences lors de
     

Fuite majeure d’eau potable détectée à Rimouski

10 septembre 2025 à 17:00

Une importante fuite a été détectée à la conduite principale alimentant l’ouest de la rivière Rimouski, touchant les districts Sacré-Cœur, Nazareth et Le Bic. La Ville a entrepris des travaux de réparation du bris pour une durée indéterminée.

Les autorités municipales demandent à la population de limiter sa consommation d’eau potable au strict minimum jusqu’à ce que la situation soit de retour à la normale.

Il pourrait y avoir interruption d’eau pour un nombre limité de résidences lors des travaux. Les personnes touchées seront avisées directement. Aucun avis d’ébullition n’est en vigueur pour le moment.

La Ville de Rimouski maintient son avis d’interdiction d’arrosage en vigueur, jusqu’à ce que la fuite soit colmatée, afin assurer le maintien des réserves d’eau potable dans les réservoirs pendant la période de travaux.

Les citoyens ne peuvent notamment pas arroser leur pelouse, même si un permis a été délivré. La Ville demande aussi la collaboration de la population pour réduire son utilisation de l’eau.

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  • Blanchette Vézina sacrifiée : Rimouski perd sa ministre
    Tel qu’anticipé, Maïté Blanchette Vézina perd son poste de ministre des Ressources naturelles et des Forêts dans le cadre du remaniement ministériel de François Legault. La députée de Rimouski est également déchue de ses fonctions de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine au profit d’Amélie Dionne, sa collègue de Rivière-du-Loup-Témiscouata. Alors que la cérémonie de dévoilement du nouveau conseil des ministres s’entamait, madame Blanchette Vé
     

Blanchette Vézina sacrifiée : Rimouski perd sa ministre

10 septembre 2025 à 14:30

Tel qu’anticipé, Maïté Blanchette Vézina perd son poste de ministre des Ressources naturelles et des Forêts dans le cadre du remaniement ministériel de François Legault.

La députée de Rimouski est également déchue de ses fonctions de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine au profit d’Amélie Dionne, sa collègue de Rivière-du-Loup-Témiscouata.

Alors que la cérémonie de dévoilement du nouveau conseil des ministres s’entamait, madame Blanchette Vézina a réagit à sa démotion par voie de communiqué, confirmant qu’elle poursuivra son mandat de députée.

« Mon attachement à notre comté et à nos régions demeure intact et plus fort que jamais. J’ai toujours mis les intérêts de Rimouski-Neigette, du Bas-Saint-Laurent et de l’Est-du-Québec au premier plan, et c’est dans cette continuité que je compte poursuivre mon engagement », laisse-t-elle savoir.

En août, Le Soir.ca dévoilait que le nom de Maïté Blanchette Vézina revenait régulièrement dans les discussions en coulisses parmi les ministres susceptibles d’être sacrifiés par François Legault dans son remaniement.

Aveu de faiblesse

Sa réforme du régime forestier, dévoilée le printemps dernier, a été vivement critiqué par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes. Plusieurs d’entre elles ont dénoncé une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des des usagers du territoire.

Face à cette fronde, madame Blanchette Vézina a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure.

À titre de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Maïté Blanchette Vézina procédait à une première pelletée de terre pour un projet majeur à Sainte-Luce en compagnie de la mairesse Micheline Barriault. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Ce recul a été perçu par certains observateurs comme un aveu de faiblesse dans un dossier névralgique pour le Québec.

Député de Montmorency, Jean-François Simard remplacera Maïté Blanchette Vézina à titre de ministre des Ressources naturelles et des Forêts.

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  • Introductions à l’église de Saint-Robert : un suspect recherché
    La Sûreté du Québec sollicite l’aide du public afin d’identifier un homme soupçonné d’être impliqué dans une série d’introductions par effraction commises, depuis janvier 2025, à l’église de Saint-Robert, à Rimouski. À plusieurs reprises, l’individu se serait introduit dans le lieu de culte pour voler l’argent des lampions. L’homme recherché est âgé entre 50 et 65 ans, mesure environ 1,75 m à 1,80 m (5 pi 9 po à 5 pi 11 po), pèse de 77 à 84 kg (170 à 185 lb) et a les cheveux gris. Le su
     

Introductions à l’église de Saint-Robert : un suspect recherché

10 septembre 2025 à 14:25

La Sûreté du Québec sollicite l’aide du public afin d’identifier un homme soupçonné d’être impliqué dans une série d’introductions par effraction commises, depuis janvier 2025, à l’église de Saint-Robert, à Rimouski.

À plusieurs reprises, l’individu se serait introduit dans le lieu de culte pour voler l’argent des lampions.

L’homme recherché est âgé entre 50 et 65 ans, mesure environ 1,75 m à 1,80 m (5 pi 9 po à 5 pi 11 po), pèse de 77 à 84 kg (170 à 185 lb) et a les cheveux gris.

Le suspect en action dans l’église de Saint-Robert à Rimouski. (Photo courtoisie SQ)

Toute personne disposant d’informations permettant de l’identifier est invitée à communiquer, en toute confidentialité, avec la Centrale de l’information criminelle de la SQ au 1 800 659-4264.

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  • Prévention du suicide : nouveaux locaux et nouvelle image
    Le Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-Saint-Laurent (CPSICBSL) devient le Centre de prévention du suicide de l’Est (CPSE) et inaugure, dans le cadre de la Journée mondiale de la prévention du suicide, ses nouveaux locaux, où se situe désormais son centre administratif. Ce dernier se trouve au 180, rue des Gouverneurs, bureau 7, à Rimouski. La présidente du conseil d’administration du CPSE, Caroline Ruest, explique que l’organisme, qui conserve sa maison d’héb
     

Prévention du suicide : nouveaux locaux et nouvelle image

10 septembre 2025 à 14:00

Le Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-Saint-Laurent (CPSICBSL) devient le Centre de prévention du suicide de l’Est (CPSE) et inaugure, dans le cadre de la Journée mondiale de la prévention du suicide, ses nouveaux locaux, où se situe désormais son centre administratif.

Ce dernier se trouve au 180, rue des Gouverneurs, bureau 7, à Rimouski.

La présidente du conseil d’administration du CPSE, Caroline Ruest, explique que l’organisme, qui conserve sa maison d’hébergement, s’est notamment doté de ce nouvel espace afin de se rapprocher du grand public, tout en conservant la confidentialité des usagers de la Maison.

« Notre mandat premier est la prévention du suicide. C’est quelque chose qu’on fait quotidiennement, que ce soit via notre ligne téléphonique, les consultations ou les rencontres qui se font directement au centre, mais au-delà de ça, on s’est dit : quoi de plus puissant, d’un point de vue préventif, que d’avoir notre propre centre administratif? Ici, on sera en mesure d’afficher nos couleurs et de propager nos messages de prévention. »

Madame Ruest précise que ces nouveaux bureaux seront facilement accessibles pour tous ceux et celles qui auront besoin d’information, peu importe le moment.

« En déménagement les bureaux ici, on libère aussi du pied carré, du côté de la maison d’hébergement qui conserve son lieu actuel. Le tout, afin d’offrir une meilleure expérience. L’espace de vie de la Maison sera beaucoup plus conviviale. L’entrée sera adaptée, la cuisine sera plus sécuritaire et les utilisateurs pourront bénéficier d’une plus grande confidentialité lors des rencontres. »

Pour y arriver, des travaux de rénovation débuteront dès l’automne 2025.

La directrice générale du Centre, Isabelle Albert, mentionne que lors d’une deuxième phase, d’autres façons de faire de l’intervention pourront être développées à la Maison, par exemple des activités dirigées.

La directrice générale du Centre de prévention du suicide de l’Est, Isabelle Albert. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Nous aurons aussi comme nouveauté l’ajout d’une chambre adaptée, ce qui est peu commun dans l’hébergement au Bas-Saint-Laurent. Ça nous permettra d’y accueillir des gens, étant donné que malheureusement, on doit en refuser, en raison de l’absence de cet espace. »

Une nouvelle identité visuelle

La mise en place d’une nouvelle image de marque est née d’une volonté, de la part de madame Albert, d’avoir un logo représentatif de la mission du CPSE.

« Notre but est de soutenir les personnes et de les aider à retomber sur leurs pattes. »

Mois de lancement

Afin de faire connaitre le nouveau logo et le nouveau nom de l’organisme, un mois de lancement, avec des activités, aura lieu.

Le public est invité à suivre la page Facebook du CPSE pour rester à l’affut des événements.

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  • Amélie Dionne nommée ministre du Tourisme et responsable de l’Est
    La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, accède au cabinet caquiste à Québec en devenant ministre du Tourisme et responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Elle succède ainsi à Maïté Blanchette Vézina dans ses nouvelles fonctions régionales. Née à 1975 à Rivière-du-Loup, madame Dionne est la fille de l’ex-maire de Saint-Patrice-de-la-Rivière-du-Loup, Jean-Guy Dionne.  Diplômée en communication publique de l’Université Laval, elle a a
     

Amélie Dionne nommée ministre du Tourisme et responsable de l’Est

10 septembre 2025 à 12:00

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, accède au cabinet caquiste à Québec en devenant ministre du Tourisme et responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

Elle succède ainsi à Maïté Blanchette Vézina dans ses nouvelles fonctions régionales.

Née à 1975 à Rivière-du-Loup, madame Dionne est la fille de l’ex-maire de Saint-Patrice-de-la-Rivière-du-Loup, Jean-Guy Dionne. 

Diplômée en communication publique de l’Université Laval, elle a agit comme conseillère municipale de Rivière-du-Loup entre 2009 et 2013, s’inclinant par la suite à l’élection à la mairie.

Attachée politique en 2018 de Denis Tardif, député de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne a agit comme directrice des communications de la ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Marie-Eve Proulx, avant de devenir attachée de presse de la ministre du Tourisme, Caroline Proulx.  

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne (Photo courtoisie)

Élue en avril 2022 comme députée, madame Dionne a notamment présidé la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes. Ces travaux ont mené au dépôt d’un rapport qui recommande, notamment, d’interdire l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 14 ans et d’interdire le téléphone cellulaire à l’école.

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  • Les Riverains M17 AAA concluent leur meilleure saison
    Le baseball se porte bien dans la région, en particulier l’équipe régionale Riverains M17 AAA qui vient de conclure sa meilleure saison en histoire. Pour la première fois en neuf ans, les Riverains ont terminé dans le top 4 du réseau de Développement AAA en vertu d’un dossier de 28-23-1 en 52 parties. Éric Rousseau (Photo Facebook Riverains) Ils ont atteint la demi-finale du tournoi de mi-saison présenté à Rivière-du-Loup au début de juillet et aussi accédé à la demi-finale des champion
     

Les Riverains M17 AAA concluent leur meilleure saison

10 septembre 2025 à 11:00

Le baseball se porte bien dans la région, en particulier l’équipe régionale Riverains M17 AAA qui vient de conclure sa meilleure saison en histoire.

Pour la première fois en neuf ans, les Riverains ont terminé dans le top 4 du réseau de Développement AAA en vertu d’un dossier de 28-23-1 en 52 parties.

Éric Rousseau (Photo Facebook Riverains)

Ils ont atteint la demi-finale du tournoi de mi-saison présenté à Rivière-du-Loup au début de juillet et aussi accédé à la demi-finale des championnats provinciaux récemment présentés à Québec. 

« Avec le format actuel d’une seule division dans la ligue, c’est notre meilleure saison. Notre bassin de recrutement s’est agrandi. Au début, on n’avait qu’une équipe bantam AA dans la région, à Rivière-du-Loup. Il y a un club à Rimouski depuis quelques années et on peut maintenant piger dans l’équipe bantam AA de la Beauce », explique le gérant Éric Rousseau qui est à la barre des Riverains depuis sept ans. 

En 2025, il comptait sur trois Beaucerons dans son alignement de seize joueurs.

Raphaël Michaud (Photo Dominique Robert)

Six de Rimouski

Autre première : ils étaient six de Rimouski dans l’alignement, à savoir Thomas Robert, Justin Lévesque, Anthony Côté, Paul Trottier, Raphaël Michaud et Léo Ruest. Il n’y en avait jamais eu autant.

Au championnat provincial, Rousseau retient notamment la performance de Trottier qui a mérité le titre de joueur du match no 3. 

« On peut parler d’un départ exceptionnel de sa part. Il a lancé 7 1/3 manches dans le match qu’on devait gagner pour se qualifier pour la demi-finale », souligne Rousseau.

Paul Trottier (Photo Dominique Robert)

Trottier n’a permis que deux coups sûrs et deux points pour ainsi contribuer à l’élimination des 3L de la Rive-Nord, premiers au classement de la saison et favoris des séries. 

Il y a également Léo Ruest qui a été joueur du match no 4 avec une très bonne sortie en longue relève (3 1/3 manches lancées, 0 coup sûr et un point accordé). 

Léo Ruest (Photo Dominique Robert)

Belle progression

Lors de ce championnat, les Riverains ont compilé un dossier de 3-1 en ronde préliminaire pour ainsi terminer au deuxième rang de la section 1 qui regroupait les meilleures équipes du Québec.

Rousseau estime que les Riverains sont de plus en plus compétitifs.

Le receveur, Justin Lévesque, et Thomas Robert (Photo Dominique Robert)

« Il y a une belle progression toutes les années. En 2024, c’était beaucoup mieux (fiche de 18-28) et cette année, c’est quand même exceptionnel. Il y a beaucoup d’équipes de la Ligue junior élite qui regardent nos joueurs et également l’ABC (Académie de baseball du Canada) qui s’intéresse à certains de nos joueurs. L’objectif premier du midget AAA, c’est d’envoyer des joueurs à l’ABC », rappelle-t-il.

Rousseau devrait être de retour au poste de gérant des Riverains M18 AAA, la saison prochaine.

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  • L’école sans cellulaire : révolution ou régression ?
    Après des années de débats et de demi-mesures, le Québec a tranché : l’actuelle rentrée scolaire marque le début de l’interdiction du cellulaire pendant les cours, les pauses et le dîner ainsi que sur le terrain de toutes les écoles publiques et privées. L’opinion de Johanne Fournier Finie l’époque où les sonneries et les notifications ponctuaient les cours et où les regards fuyaient vers les écrans. Cette interdiction complète succède à celle de janvier 2024, limitée aux salles de clas
     

L’école sans cellulaire : révolution ou régression ?

10 septembre 2025 à 10:00

Après des années de débats et de demi-mesures, le Québec a tranché : l’actuelle rentrée scolaire marque le début de l’interdiction du cellulaire pendant les cours, les pauses et le dîner ainsi que sur le terrain de toutes les écoles publiques et privées.

L’opinion de Johanne Fournier

Finie l’époque où les sonneries et les notifications ponctuaient les cours et où les regards fuyaient vers les écrans.

Cette interdiction complète succède à celle de janvier 2024, limitée aux salles de classe. Une première étape qui, semble-t-il, n’avait pas changé grand-chose : les téléphones disparaissaient des pupitres, mais refaisaient surface dès le retentissement de la cloche, créant une schizophrénie technologique entre concentration forcée et hyperconnexion.

Arguments favorables 

Avec le vouvoiement du personnel de l’école, l’annonce du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, s’inscrit dans un plan visant à « renforcer le civisme » scolaire. Mais, au-delà de la rhétorique politique, cette mesure touche un enjeu générationnel profond, en remettant en question notre rapport collectif à la technologie et à l’attention.

Les arguments favorables abondent. Des études démontrent les effets néfastes de l’hyperconnexion sur la concentration, le sommeil et les relations sociales des adolescents. Dans les couloirs, cette génération a les yeux rivés sur les écrans, communiquant par messages textes plutôt qu’en se regardant dans les yeux. L’école se devait de réagir.

Ombres au tableau

Cette interdiction soulève néanmoins des questions pratiques : comment les parents joindront-ils leurs enfants lors d’une urgence ? Comment éviter de creuser le fossé entre l’école et la réalité technologique quotidienne des jeunes ? Comment gérer les exceptions pour les élèves ayant des besoins particuliers ? 

C’est le cas de Jeffrey-Lou St-Hilaire, qui présente un trouble du spectre de l’autisme. Cette nouvelle règle a pour effet d’intensifier l’anxiété de cet élève de l’école Paul-Hubert de Rimouski. Pour celui qui trouve refuge dans la musique québécoise, cette restriction représente une épreuve. « Durant les pauses et le dîner, j’avais toujours mon téléphone pour écouter de la musique », explique le jeune homme. La musique et le sport sont ses ancrages, ses façons de gérer son stress et ses angoisses.

Paradoxe

Bannir les cellulaires ne règlera pas les problèmes d’attention ou de socialisation comme par magie. Ces appareils seront là à la sortie, plus séduisants après huit heures de sevrage forcé. L’enjeu réside moins dans l’interdiction que dans ce que l’école proposera pour combler ce vide.

Cette mesure révèle un paradoxe contemporain. Alors que le monde du travail est de plus en plus axé sur les technologies numériques, l’école prône le retour à l’analogique. Une contradiction qui interroge : formons-nous nos jeunes pour le monde de demain ou pour celui d’hier ?

Pari audacieux

Cette interdiction constitue un pari audacieux. Elle mise sur l’idée que l’apprentissage nécessite cette notion si rare : la capacité de se concentrer sur une seule chose à la fois.

Le véritable test ne se fera pas en septembre, quand la nouveauté suscitera l’attention, mais dans les mois suivants. Il faudra prouver que l’école sans téléphones portables peut être plus captivante que le monde hyperconnecté environnant. Voilà tout un défi pour le monde de l’éducation qui doit réinventer sa pertinence à l’ère du numérique.

En attendant, préparons-nous à redécouvrir les conversations de corridor et les regards qui se croisent. Pour apprendre à vivre en société, peut-être faut-il d’abord apprendre à se regarder ?

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  • Le nouveau conseil des ministres de François Legault dévoilé
    C’est mercredi après-midi que le premier ministre François Legault procédera à son très attendu remaniement ministériel. Par La Presse Canadienne Monsieur Legault promet depuis le début de l’été de procéder à un remaniement, dans l’espoir de donner un nouveau souffle à son gouvernement. Ce brassage de cartes arrive à un peu plus d’un an des prochaines élections générales, dans un contexte où le gouvernement caquiste est de plus en plus impopulaire auprès des Québécois. Jusqu’à présen
     

Le nouveau conseil des ministres de François Legault dévoilé

10 septembre 2025 à 08:30

C’est mercredi après-midi que le premier ministre François Legault procédera à son très attendu remaniement ministériel.

Par La Presse Canadienne

Monsieur Legault promet depuis le début de l’été de procéder à un remaniement, dans l’espoir de donner un nouveau souffle à son gouvernement.

Ce brassage de cartes arrive à un peu plus d’un an des prochaines élections générales, dans un contexte où le gouvernement caquiste est de plus en plus impopulaire auprès des Québécois.

Jusqu’à présent, on sait que quatre places se libéreront à la table décisionnelle, alors que François Bonnardel (Sécurité publique), Andrée Laforest (Affaires municipales), Suzanne Roy (Famille) et André Lamontagne (Agriculture, Pêcheries et Alimentation) ne seront pas de retour.

L’actuelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, se verrait confier le ministère des Affaires municipales. Selon ce qu’a pu confirmer La Presse Canadienne, il s’agit d’un dossier qu’elle convoitait.

La députée-ministre Maïté Blanchette Vézina (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Même s’il ne sollicitera pas de nouveau mandat en 2026, le ministre de la Santé, Christian Dubé, devrait conserver son poste.

La population connaîtra aussi le sort réservé à la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina.

SAAQclic et Northvolt

Les derniers mois ont été difficiles pour le gouvernement Legault, qui a notamment dû composer avec le fiasco SAAQclic et l’échec du projet de Northvolt en Montérégie.

Afin de permettre aux nouveaux ministres de se familiariser avec leurs dossiers, la rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale a été repoussée de deux semaines, jusqu’au 30 septembre.

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