La victoire de Victoria Mboko à l’Omnium Banque Nationale (OBN) a des échos jusque dans le Bas-Saint-Laurent. Aux Tennis de Rimouski, l’intérêt pour le sport risque d’augmenter, surtout du côté féminin.
L’évolution de la jeune joueuse pendant le tournoi de Montréal a été suivie de près par les membres du club rimouskois.
« Plus le tournoi avançait, plus les gens venaient nous voir pour discuter des résultats. Les bonnes performances des Canadiens ont contribué à l’ambiance. C’est un peu
La victoire de Victoria Mboko à l’Omnium Banque Nationale (OBN) a des échos jusque dans le Bas-Saint-Laurent. Aux Tennis de Rimouski, l’intérêt pour le sport risque d’augmenter, surtout du côté féminin.
L’évolution de la jeune joueuse pendant le tournoi de Montréal a été suivie de près par les membres du club rimouskois.
« Plus le tournoi avançait, plus les gens venaient nous voir pour discuter des résultats. Les bonnes performances des Canadiens ont contribué à l’ambiance. C’est un peu comme pour les Canadiens de Montréal en séries. Tout le monde en parle et ça devient plus tranquille quand ils sont éliminés. Cette année, on peut dire que Tennis Canada a remporté sa Coupe Stanley », compare le directeur et professionnel aux Tennis de Rimouski, André-Michel Proulx.
Une quarantaine de personnes se sont réunies au club, jeudi soir, pour assister à la finale entre Mboko et la Japonaise Naomi Osaka.
Des amateurs réunis aux Tennis de Rimouski pour visionner la finale de l’OBN. (Phot courtoisie)
« C’était un événement organisé à la dernière minute, mais la réponse a été super positive. Les participants étaient ravis et plusieurs m’ont dit qu’ils avaient apprécié l’initiative. C’est à refaire pour d’autres occasions », souligne le Rimouskois.
Victoire pour le tennis féminin
Selon André-Michel Proulx, cette victoire va créer un véritable effet d’entraînement auprès des jeunes de la région.
« Pour nous, c’est une occasion exceptionnelle de visibilité gratuite et ça rejoint directement un public que nous cherchons activement à développer, soit les jeunes filles. Il s’agit d’une priorité, autant pour nous que Tennis Canada. Ce le sera encore davantage dans les prochaines années. »
Pour l’instant, le ratio d’inscription est de 80 % de garçons par rapport à 20 % de filles aux Tennis de Rimouski. Il peut même descendre à 85-15 % pour certaines sessions.
Exploit exceptionnel
« C’est quelque chose d’assez exceptionnel de réaliser un tel exploit à seulement 18 ans pour Victoria Mboko. Nous risquons de voir plus de filles dans les groupes cet automne. L’un de nos objectifs, cette année, était justement de créer des groupes exclusivement féminins afin de favoriser leur intégration », ajoute le directeur et professionnel.
Il soutient que cette victoire en est aussi une pour son sport partout au pays.
Les inscriptions pour la session d’automne sont commencées depuis le 10 août aux Tennis de Rimouski. Les détails : www.tennisrimouski.com.
Malgré la faillite de Novarium, l’abandon de la zone d’innovation bleue et la dissolution de la Technopole maritime du Québec, l’Est-du-Québec a-t-il encore un avenir sur le plan maritime ? Des acteurs importants du secteur estiment que la région demeure un terreau fertile pour les projets maritimes.
Les derniers mois auront été difficiles pour l’écosystème maritime de l’Est-du-Québec. Une série de revers ont secoué la région : la faillite de Novarium avec ses 2,2 M$ de dettes, le refus du pr
Malgré la faillite de Novarium, l’abandon de la zone d’innovation bleue et la dissolution de la Technopole maritime du Québec, l’Est-du-Québec a-t-il encore un avenir sur le plan maritime ? Des acteurs importants du secteur estiment que la région demeure un terreau fertile pour les projets maritimes.
Les derniers mois auront été difficiles pour l’écosystème maritime de l’Est-du-Québec. Une série de revers ont secoué la région : la faillite de Novarium avec ses 2,2 M$ de dettes, le refus du projet de zone d’innovation bleue à Rimouski et à Grande-Rivière par le gouvernement québécois ainsi que l’abolition de la Technopole maritime du Québec (TMQ).
L’édifice du Novarium à Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Les déboires financiers de Novarium ont eu un effet domino qui a entraîné l’insolvabilité de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).
Pourtant, loin de jeter l’éponge, les acteurs du milieu maritime estiment que la région conserve tous ses atouts pour demeurer un joueur majeur dans le développement maritime.
Fondations solides
« C’est tout à fait faux de croire que l’Est-du-Québec ne peut plus être un joueur important dans le développement maritime », répond le directeur de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) à tous les détracteurs qui ne croient plus en l’avenir de la région sur le plan maritime.
Selon Guillaume St-Onge, les échecs récents ne remettent pas en question les avantages naturels de la région.
Guillaume St-Onge (Photo courtoisie UQAR)
L’Est-du-Québec conserve ses atouts géographiques : un accès direct au Saint-Laurent, la proximité des zones de pêche ainsi que sa position stratégique pour le transport maritime et les énergies marines. À cela s’ajoutent des infrastructures portuaires en eaux profondes et une expertise maritime développée au fil des décennies.
La région peut également compter sur un écosystème de recherche reconnu. L’ISMER, le plus important centre en océanographie au Québec, côtoie l’Institut maritime du Québec et son centre collégial de transfert technologique, Innovation maritime.
Pendant que l’UQAR développe de nouveaux programmes de génie maritime, des organismes comme le Réseau Québec maritime fédèrent les forces vives du secteur.
Victime de son succès ?
La dissolution de la Technopole maritime du Québec, créée il y a 25 ans, peut sembler paradoxale. Mais, pour Guillaume St-Onge, qui était administrateur de l’organisme, cette fermeture témoigne plutôt du succès de sa mission initiale.
« Il faut se rappeler l’époque où la Technopole a été créée, explique-t-il. Tout l’écosystème qu’on a actuellement n’était pas encore créé. La Technopole a servi à créer cet écosystème, donc à faire des liens entre les institutions et les industries, à mettre le maritime sur la carte. »
Selon lui, comme l’écosystème a évolué, notamment avec la création de nouveaux réseaux pancanadiens, tels que la Supergrappe des océans du Canada, la pertinence de maintenir la TMQ dans sa forme actuelle était remise en question.
La nécessité de rechercher de nouvelles sources de financement et une direction générale vacante depuis plusieurs mois ont précipité la décision de dissoudre l’organisme. Cette décision a été prise lors de l’assemblée générale annuelle, qui a eu lieu à la fin mars.
Des projets qui gardent le cap
Malgré les turbulences, l’industrie maritime garde le cap. En 2024, le Groupe Océan a notamment obtenu un important contrat gouvernemental pour prolonger la durée de vie du navire NGCC Griffon. Les travaux ont été réalisés au chantier naval des Méchins.
Du côté de Grande-Rivière, le maire reste optimiste, malgré l’abandon du projet de zone d’innovation sur laquelle les acteurs économiques de sa municipalité travaillaient depuis plusieurs mois.
« Je crois encore que l’Est-du-Québec est un joueur important dans le développement maritime », maintient Gino Cyr.
Pour les acteurs régionaux, l’avenir passe par le maintien de la cohésion entre les différents intervenants. « Si tout le monde travaille en silo, il n’y aura pas d’avenir dans le secteur maritime au Québec », prévient monsieur Cyr.
Cap maintenu sur l’innovation bleue
Malgré le refus du gouvernement du Québec d’accorder le statut de Zone d’innovation bleue à l’Est-du-Québec, les acteurs maritimes de Rimouski et de Grande-Rivière refusent de baisser les bras. Les deux villes développent séparément des centres d’innovation spécialisés.
À Rimouski, le directeur de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pilote un ambitieux projet de Centre d’innovation en robotique sous-marine et technologies marines.
La marina de Grande-Rivière. (Photo courtoisie)
« Il faut se rappeler que 71 % de notre planète est couverte par des océans, souligne Guillaume St-Onge. Il y a donc beaucoup de chose à découvrir ! »
Le centre se concentrera sur le développement de drones sous-marins, de véhicules autonomes et de capteurs sophistiqués. Ces technologies trouveront des applications variées : cartographie des fonds marins, surveillance de la biodiversité, suivi d’infrastructures portuaires et d’éoliennes en mer, sans oublier les enjeux géopolitiques liés à l’Arctique.
Tous les atouts nécessaires
Selon le scientifique, l’écosystème rimouskois présente tous les atouts nécessaires : l’UQAR, le Cégep de Rimouski, Innovation maritime, l’Institut maritime, le navire Coriolis et un port.
« On a aussi accès à de la glace l’hiver, ce qui est intéressant pour simuler ce qui se passe dans l’Arctique », indique monsieur St-Onge.
Le projet, qui pourrait nécessiter un soutien gouvernemental de plusieurs millions de dollars, est actuellement à l’étape de l’élaboration du plan d’affaires.
L’équipe travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. Elle s’inspire d’autres centres d’innovation déjà établis, comme celui sur les ordinateurs quantiques à Sherbrooke.
Le bateau de pêche du futur
Grande-Rivière mise sur un concept tout aussi innovant : le Quartier d’innovation en pêche et aquaculture durables. Selon le maire de la municipalité gaspésienne, Gino Cyr, il s’agit d’un projet phare centré sur « le navire de pêche commerciale de demain ».
Ce bateau polyvalent devra s’adapter aux changements climatiques, intégrer de nouvelles technologies propulsives et permettre une meilleure cohabitation avec les mammifères marins.
Le maire de Grande-Rivière, Gino Cyr. (Photo Jean-Philippe Thibault)
Évalué à environ 20 M$, le projet prévoit la construction d’un navire multiespèce, accompagné d’un bâtiment d’hivernage qui servira également de centre d’expérimentation. Les étudiants de l’École des pêches et d’aquaculture du Québec, située à Grande-Rivière, auront accès à cette technologie de pointe à longueur d’année.
L’initiative vise aussi à développer de nouvelles filières, comme celle du loup marin. Elle pourrait aussi servir à optimiser la pêche au sébaste. Le bateau sera disponible pour la location, palliant ainsi le problème récurrent des chercheurs qui peinent à accéder aux embarcations des pêcheurs pendant la saison.
Un écosystème qui résiste
Les deux projets s’appuient sur des partenariats solides.
À Rimouski, l’UQAR collabore avec le Centre interdisciplinaire de développement en cartographie des océans (CIDCO), Innovation maritime, Reformar et le Service hydrographique du Canada.
À Grande-Rivière, l’École des pêches travaille avec Merinov, l’UQAR et la Corporation de développement économique locale.
Un fait à remarquer est que, malgré le refus de la Zone d’innovation bleue, le conseil d’administration, initialement formé pour porter ce projet, a choisi de maintenir ses activités.
« L’ensemble des partenaires impliqués veut mettre la main à la pâte pour définir les orientations du développement maritime dans l’Est-du-Québec », affirme Gino Cyr.
Défis à relever
Les porteurs de projets reconnaissent toutefois que l’absence du statut de zone d’innovation complique le financement. La désignation aurait apporté des ressources dédiées au déploiement des initiatives.
« On se base seulement sur la volonté de chacun de s’impliquer à sa hauteur », laisse tomber monsieur Cyr.
Malgré les contraintes, l’optimisme prévaut. Les deux centres d’innovation déposeront leur plan d’affaires respectif avec l’espoir d’obtenir le financement nécessaire.
L’objectif ? Démontrer que l’Est-du-Québec peut devenir un leader maritime canadien, zone d’innovation ou pas.
Les Terrasses urbaines Rimouski Hyundai se terminent ce dimanche 10 août après quatre semaines de festivités. Le 2e festival de musique électronique R DGTL se tient du même coup jusqu’à samedi.
Programmation pour la dernière fin de semaine :
vendredi 8 août
11 h à 20 h
Au Lieu | Bijoux
Maman Couture | Créations
Halte Artisans Puribec
Boîte musicale Méga Scène
20 h – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps)
Festival R DGTL
Commencé depuis jeudi soir au brise
Les Terrasses urbaines Rimouski Hyundai se terminent ce dimanche 10 août après quatre semaines de festivités. Le 2e festival de musique électronique R DGTL se tient du même coup jusqu’à samedi.
Programmation pour la dernière fin de semaine :
vendredi 8 août
11 h à 20 h
Au Lieu | Bijoux
Maman Couture | Créations
Halte Artisans Puribec
Boîte musicale Méga Scène
20 h – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps)
Festival R DGTL
Commencé depuis jeudi soir au brise-lame de Rimouski, le festival R DGTL se déplace aux Terrases urbaines, dès vendredi, avec ses spectacles :
vendredi 8 août
17 h – Hoya
19 h – Elles&U
21 h – Mitch Oliver – DJ| Deep, mélodique et hypnotique
La programmation des Terrasses urbaines est disponible au www.terrassesurbaines.com. Il est toujours possible de se procurer des billets pour le tirage moitié-moitié. Un montant de 25 000 $ est garanti. Le lien est en ligne sur la page Facebook « Terrasses Urbaines Rimouski ». Le tirage se fera le 10 août.
La rue Saint-Germain Est animée par les Terrasses urbaines de Rimouski. (Photo courtoisie Iften Redjah)
Il y a des histoires qui nous rappellent brutalement que, derrière les statistiques d’immigration, se cachent des vies humaines, des drames personnels et, parfois, une générosité qui défie l’entendement. L’histoire de Gaston Bourdages de Rimouski et de ses trois charitables complices en est un exemple saisissant.
L’opinion de Johanne Fournier
Tout commence par un message Facebook d’un réfugié congolais au camp de Nakivale en Ouganda. Sylvestre Nsengiyumva tend la main virtuellement à Gasto
Il y a des histoires qui nous rappellent brutalement que, derrière les statistiques d’immigration, se cachent des vies humaines, des drames personnels et, parfois, une générosité qui défie l’entendement. L’histoire de Gaston Bourdages de Rimouski et de ses trois charitables complices en est un exemple saisissant.
L’opinion de Johanne Fournier
Tout commence par un message Facebook d’un réfugié congolais au camp de Nakivale en Ouganda. Sylvestre Nsengiyumva tend la main virtuellement à Gaston Bourdages, un parfait inconnu.
Les proches de Gaston le mettent en garde, soupçonnant l’une de ces arnaques qui pullulent sur les réseaux sociaux. Mais, fort de son expérience d’évaluateur d’assurances, l’octogénaire creuse, questionne, vérifie. Puis, il découvre une vérité qui glace le sang.
Marie, la femme de Sylvestre, a été violée par des soldats sous les yeux de son mari. Deux sœurs de ce dernier ont été assassinées après que l’homme ait empêché qu’elles subissent le même sort.
C’est donc l’histoire d’une famille entière contrainte à l’exil, échouée dans un camp qui abrite plus de 150 000 âmes en détresse. Voilà la réalité brutale qui se cache derrière une simple demande d’amitié Facebook.
Face à cette tragédie, Gaston Bourdages, sa femme Denise Legaré, sa sœur Marie Legaré et Léandre Lachance décident d’agir. Ils sortent alors leur chéquier et déposent 30 700$ entre les mains d’un responsable religieux censé orchestrer le parrainage. Cet argent est remis par pure humanité.
Dix mois plus tard, le quatuor se rend à l’évidence que rien n’a été fait. « Trahison », lâche avec amertume monsieur Bourdages. Heureusement, l’argent est rendu aux quatre aînés, mais le projet s’enlise dans les méandres administratifs.
Les limbes de la bureaucratie
Le véritable scandale de cette histoire, ce sont les politiques en matière d’immigration devant lesquelles se heurtent les bons samaritains. Quand monsieur Bourdages écrit au ministère fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, au ministère québécois de l’Immigration ainsi qu’aux députés locaux, il se bute contre des politiques suspendues, des programmes gelés.
Le silence radio qui dure depuis ce printemps en dit long sur les limbes de l’administration publique. Pourtant, cette famille de six enfants pourrait peut-être devenir une planche de salut pour un village de la région, dont la seule école est menacée de fermeture.
L’expertise de Sylvestre, menuisier de métier, pourrait sans doute être utile pour certaines entreprises.
Tout le monde pourrait probablement y gagner, mais les politiques en décident autrement.
Campagne de financement
Ce qui frappe dans cette histoire, c’est l’extraordinaire résilience de la générosité humaine face à l’indifférence administrative.
Même après avoir versé plus de 30 000$ pour l’installation de cette famille, nos quatre bienfaiteurs cherchent maintenant une façon de pouvoir organiser une campagne de financement en vendant les 25 toiles, dont un ami artiste-peintre, Claude Rollin, leur a fait don.
Un ancien collègue de Gaston Bourdages vient d’ajouter 500$ au montant, tandis que la communauté religieuse du frère de monsieur Bourdages promet entre 10 000$ et 15 000$ si le projet débloque.
Entretemps, « Papa Gaston » et « maman Denise », comme les appelle la famille Nsengiyumva, continuent d’envoyer de l’argent chaque mois au camp de Nakivale. Ils ont reçu une chanson enregistrée par Sylvestre et ses enfants. Un cadeau qui vaut tous les reçus de charité du monde, selon Gaston Bourdages.
Alors que nos gouvernements ergotent sur les quotas et les critères d’admissibilité, Sylvestre et sa famille croupissent dans un camp de réfugiés.
Pendant ce temps, quatre citoyens ordinaires nous donnent une leçon d’altruisme extraordinaire. Ils nous rappellent que la vraie politique se fait parfois loin des parlements. Elle se fait dans le silence de gestes généreux comme le leur.
La puissante Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP), qui rassemble 125 000 membres, dénonce les hausses « irréalistes », des baux de villégiature pour 2026, qualifiées par le dg Marc Renaud, « d’une décision déconnectée de la réalité de la ministre Maïté Blanchette Vézina ».
« Une fois de plus, les utilisateurs de la forêt sont pénalisés par ces hausses jusqu’à plus de 50 % dans certains cas, lesquelles ne reflètent en rien l’évolution normale du coût de la vie », déplore Ma
La puissante Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP), qui rassemble 125 000 membres, dénonce les hausses « irréalistes », des baux de villégiature pour 2026, qualifiées par le dg Marc Renaud, « d’une décision déconnectée de la réalité de la ministre Maïté Blanchette Vézina ».
« Une fois de plus, les utilisateurs de la forêt sont pénalisés par ces hausses jusqu’à plus de 50 % dans certains cas, lesquelles ne reflètent en rien l’évolution normale du coût de la vie », déplore Marc Renaud.
D’autant que selon lui, la CAQ s’était engagée, en 2019, à ne plus imposer d’ajustements aussi majeurs aux baux de villégiature. « À l’époque, une nouvelle tarification avait été instaurée en affirmant qu’elle permettrait de stabiliser les coûts pour les locataires ».
Le directeur général de la FédéCP, Marc Renaud. (Photo Courtoisie Aventue Chasse Pêche)
Rien selon Marc Renaud, qui redonne confiance au ministère des Ressources naturelles et des Forêts.
« La FédéCP s’interroge sur cette décision : s’agit-il du transfert de responsabilités vers les MRC, sans financement adéquat pour couvrir les frais de gestion ? Est-ce que le ministère prévoit réinvestir les gains équivalents à près de 4 M$ de cette augmentation globale de 20 % pour améliorer l’expérience nature des usagers ? La forêt appartient à tous. Ensemble, mobilisons-nous pour que son accès demeure équitable et abordable ».
Appui majeur
Du coup, la FédéCP donne son appui majeur au Regroupement des locataires des terres publiques (RLTP); qui représente 44 000 détenteurs de baux dans la sauvagerie québécoise. « Cet appui de la FédéCP est très important. Je souhaite le soutien de d’autres groupe », réagit le président Arthur Fortin.
Selon ce dernier, le soutien de la FédéCP arrive à point, avant le 22 aout, à temps pour que les détenteurs de baux transmettent une lettre d’opposition à leur député provincial, préparée par l’organisation d’Arthur Fortin. Ce lien est à copier et à coller sur un moteur de recherche comme Google.
Une impressionnante poursuite policière s’est déroulée entre Carleton-sur-Mer et Lévis sur une distance de 530 km pendant plusieurs heures.
La poursuite a débuté jeudi soir vers 21 h le secteur de Saint-Omer, à Carleton-sur-Mer, pour se terminer le lendemain matin.
Une introduction par effraction dans une résidence serait à l’origine de cette chasse à l’homme. Quatre individus seraient entrés dans une résidence privée et auraient aspergé les occupants avec un produit rappelant du poivre de
Une impressionnante poursuite policière s’est déroulée entre Carleton-sur-Mer et Lévis sur une distance de 530 km pendant plusieurs heures.
La poursuite a débuté jeudi soir vers 21 h le secteur de Saint-Omer, à Carleton-sur-Mer, pour se terminer le lendemain matin.
Une introduction par effraction dans une résidence serait à l’origine de cette chasse à l’homme. Quatre individus seraient entrés dans une résidence privée et auraient aspergé les occupants avec un produit rappelant du poivre de cayenne.
Après avoir pris la fuite, ils ont été repérés à Pointe-à-la-Garde où la poursuite policière a commencé. Toutefois, les suspects ont réussi à semer les policiers en roulant à une vitesse excessive. Ils ont été localisés à nouveau dans le secteur du Kamouraska.
Fuite à pied
Malgré tout, les individus encore réussi à semer les policiers. Après avoir échangé des informations, le corps de police de Lévis a enfin pu mettre le grappin sur les chauffards qui avaient abandonné leur véhicule pour prendre la fuite à pied.
Les suspects ont été appréhendés puis amenés au quartier général de la Sûreté du Québec pour subir un interrogatoire en règle. Il s’agit de quatre individus originaires de Montréal.
La Sûreté du Québec affirme qu’une histoire liée aux stupéfiants pourrait être à l’origine de tout ce branle-bas de combat.
Acheter une première propriété est un projet stimulant. Pour le réussir, il est essentiel de bien comprendre les étapes clés, les outils financiers disponibles et les frais à prévoir. Voici un aperçu des éléments à considérer pour vous lancer avec confiance.
1- Comprendre votre capacité d’achat
Avant de visiter des maisons ou de rêver à une cour arrière, vous devez d’abord établir les fondations de votre projet : votre budget.
Il faut donc commencer par une évaluation honnête de votre
Acheter une première propriété est un projet stimulant. Pour le réussir, il est essentiel de bien comprendre les étapes clés, les outils financiers disponibles et les frais à prévoir. Voici un aperçu des éléments à considérer pour vous lancer avec confiance.
1- Comprendre votre capacité d’achat
Avant de visiter des maisons ou de rêver à une cour arrière, vous devez d’abord établir les fondations de votre projet : votre budget.
Il faut donc commencer par une évaluation honnête de votre situation financière actuelle. Cela implique de calculer vos revenus, vos dépenses mensuelles, vos dettes et votre capacité d’épargne.
Deux ratios sont essentiels pour déterminer votre capacité d’emprunt :
Le ratio d’amortissement brut de la dette : vos frais de logement (prêt hypothécaire, taxes, chauffage) ne devraient pas dépasser 32 % de votre revenu brut.
Le ratio d’amortissement total de la dette : l’ensemble de vos dettes, y compris les prêts auto, cartes de crédit et autres engagements, ne devrait pas dépasser 40 % de votre revenu brut.
2- La mise de fonds : un levier stratégique
La mise de fonds est la somme que vous devez fournir à l’achat d’une propriété. Elle peut provenir de vos économies, d’un REER (via le RAP), d’un CELIAPP ou d’un don familial admissible.
Voici les exigences minimales :
5 % du prix d’achat pour une propriété de 500 000 $ ou moins.
5 % sur les premiers 500 000 $, plus 10 % sur l’excédent, pour une propriété entre 500 000 $ et 1 499 999 $.
20 % pour une propriété de 1,5 million $ ou plus, car l’assurance prêt hypothécaire (SCHL ou Sagen) n’est pas offerte au-delà de ce seuil.
Si votre mise de fonds est inférieure à 20 %, une assurance prêt hypothécaire est exigée (SCHL ou Sagen). Cette prime peut représenter jusqu’à 4 % du montant du prêt, à laquelle s’ajoute une taxe de 9 975 %. Elle peut être payée comptant ou ajoutée au prêt.
Voici un exemple illustrant l’incidence d’une mise de fonds de 5 % avec prime SCHL, comparée à 20 % avec un taux d’intérêt constant sur 25 ans.
Opter pour une mise de fonds réduite permet d’acheter plus tôt et peut donner accès à de meilleurs taux hypothécaires. En contrepartie, cela entraîne le paiement d’une prime d’assurance prêt hypothécaire, qui augmente le coût total du prêt. Vous devez aussi payer la TVQ de 9,975 % sur cette prime.
3- Les frais de démarrage : à ne pas négliger
En plus de la mise de fonds, divers frais ponctuels doivent être acquittés avant la transaction ou au moment de celle-ci :
Frais d’inspection : pour évaluer l’état de la propriété.
Frais d’évaluation : exigés par le prêteur pour confirmer la valeur marchande.
Honoraires du notaire : pour la rédaction et l’enregistrement des documents légaux.
Droits de mutation immobilière (taxe de bienvenue) : calculés selon le prix d’achat ou l’évaluation municipale.
Frais d’ajustement : taxes foncières, électricité, copropriété, etc.
Frais de déménagement, branchements, ameublement, rénovations.
Ces frais peuvent représenter entre 1,5 % et 4 % du prix d’achat. Une bonne stratégie consiste à épargner ces montants à l’avance, en plus de votre mise de fonds.
4- CELIAPP et RAP : deux outils puissants
Le CELIAPP permet d’épargner jusqu’à 40 000 $ à vie, avec des cotisations annuelles de 8 000 $. Les cotisations sont déductibles, les revenus de placement non imposables, et les retraits admissibles exempts d’impôt.
Ce compte est accessible aux résidentes et résidents canadiens de 18 à 71 ans n’ayant pas été propriétaires-occupants au cours de l’année d’ouverture ni des quatre années précédentes.
Le RAP permet de retirer jusqu’à 60 000 $ de votre REER (120 000 $ pour un couple) sans impôt, à condition de rembourser le montant sur 15 ans.
Une stratégie appelée « emprunt de 90 jours » permet de participer au RAP même sans cotisation préalable : vous empruntez, déposez dans un REER, attendez 90 jours, puis retirez le montant via le RAP.
Il est essentiel que les fonds soient dans le REER depuis au moins 90 jours avant le retrait afin de respecter les règles d’admissibilité. Cette stratégie génère un remboursement d’impôt grâce à la cotisation REER, que vous pouvez ensuite utiliser de différentes façons pour optimiser votre mise de fonds.
CELIAPP ou RAP?
En général, il est recommandé de prioriser le CELIAPP en raison de ses avantages fiscaux et de l’absence de remboursement. Le RAP peut ensuite venir en complément selon votre situation.5-
5- Préautorisation hypothécaire et accompagnement
Avant de soumettre une offre sur une propriété, il est fortement recommandé d’obtenir une préautorisation hypothécaire.
Cette démarche vous permet de connaître le montant maximal que vous pouvez emprunter, de démontrer votre sérieux aux vendeurs et de vous protéger contre une éventuelle hausse des taux d’intérêt.
Il est important d’éviter tout nouvel engagement financier important, comme l’achat d’un véhicule, après avoir obtenu votre préautorisation, car cela pourrait réduire votre capacité d’emprunt.
En parallèle, il est judicieux de s’entourer de spécialistes qui connaissent bien le marché immobilier. Un courtier immobilier ou une courtière immobilière, par exemple, peut vous aider à cibler les propriétés correspondant à vos critères, à organiser les visites et à négocier les conditions de l’offre d’achat, en plus de vous accompagner tout au long du processus.
6- L’offre d’achat et le financement
Lorsque vous trouvez la maison qui vous convient, l’étape suivante consiste à soumettre une offre d’achat.
Ce document contractuel officialise votre intention et précise plusieurs éléments clés : l’adresse de la propriété, le prix proposé, le montant du dépôt, la date de prise de possession ainsi que les inclusions et exclusions.
Il peut également contenir des conditions, telles que l’obtention du financement, une inspection satisfaisante ou la vente de votre propriété actuelle.
Le vendeur peut accepter l’offre, la refuser ou proposer une contre-offre. Une fois l’offre acceptée et toutes les conditions remplies, elle devient juridiquement contraignante.
À cette étape, l’inspection préachat joue un rôle crucial. Elle permet de détecter d’éventuels problèmes majeurs et peut influencer la négociation ou même mener à l’annulation de la transaction si les résultats sont préoccupants.
7- Le financement et les protections à prévoir
Une fois l’offre d’achat acceptée, il est temps de finaliser votre financement. Le choix du prêt hypothécaire est une étape déterminante.
Vous aurez différentes options, comme un taux fixe, qui garantit la stabilité de vos paiements pendant toute la durée du terme, ou un taux variable, qui suit les fluctuations du taux préférentiel et peut offrir des économies si les taux sont bas.
Peu importe celui que vous privilégierez, vous pouvez opter pour des paiements accélérés – hebdomadaires ou toutes les deux semaines – afin de réduire la durée d’amortissement et le coût total des intérêts.
Il est important de vérifier que vous détenez une assurance afin de couvrir le solde de votre emprunt en cas de décès ou pour prendre en charge vos paiements en cas d’invalidité.
Même si vous bénéficiez d’une assurance collective par l’entremise de votre employeur, il est important de vérifier si celle-ci couvre adéquatement vos obligations hypothécaires. Cette protection peut être déterminante en cas d’imprévu.
L’assurance habitation, quant à elle, est obligatoire pour obtenir un prêt. Elle doit couvrir au minimum la valeur de remplacement de la propriété.
En plus de vous protéger contre les sinistres comme les incendies, les dégâts d’eau ou le vol, elle inclut généralement une couverture en responsabilité civile, essentielle si vous causez involontairement des dommages à quelqu’un d’autre.
8- La signature chez le ou la notaire
Une fois le financement approuvé et les conditions de l’offre d’achat remplies, la transaction se conclut chez le ou la notaire.
Il ou elle vérifie les titres de propriété, prépare les documents légaux (acte de vente et d’hypothèque), effectue les ajustements de taxes et s’assure que les fonds sont bien transférés au vendeur. Avant la signature, vous devrez fournir une preuve d’assurance habitation couvrant au minimum la valeur de remplacement de la propriété.
C’est également un bon moment pour discuter de la répartition de la propriété entre les acheteurs, notamment si les mises de fonds sont inégales.
Le ou la notaire peut vous conseiller sur les options juridiques disponibles pour protéger les intérêts de chacun et de chacune, par exemple en précisant les parts de propriété dans l’acte de vente ou en rédigeant une convention entre copropriétaires.
Une fois les documents signés et les fonds transférés, vous devenez officiellement propriétaire.
En conclusion
Acheter une première maison est un projet ambitieux, mais tout à fait réalisable avec une bonne préparation. En comprenant les étapes clés, en utilisant les bons outils d’épargne, en prévoyant les frais connexes et en vous assurant adéquatement, vous pouvez avancer avec confiance.
Alec Gauthier, M. Sc.
Conseiller adjoint en gestion de patrimoine, Valeurs mobilières Desjardins
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Le Rimouskois Riopel Grégoire s’est retrouvé sur le court central de l’Omnium Banque Nationale de Montréal, qui se tenait du 26 juillet au 7 août. Il a agi comme chasseur de balles et a pu côtoyer les meilleures joueuses au monde, dont la championne Victoria Mboko.
L’adolescent de 15 ans a eu l’occasion d’être chasseur de balles pour une douzaine de parties.
« J’ai trouvé ça formidable. C’est une expérience que plusieurs joueurs de tennis devraient vivre. Je voulais apprendre des meilleu
Le Rimouskois Riopel Grégoire s’est retrouvé sur le court central de l’Omnium Banque Nationale de Montréal, qui se tenait du 26 juillet au 7 août. Il a agi comme chasseur de balles et a pu côtoyer les meilleures joueuses au monde, dont la championne Victoria Mboko.
L’adolescent de 15 ans a eu l’occasion d’être chasseur de balles pour une douzaine de parties.
« J’ai trouvé ça formidable. C’est une expérience que plusieurs joueurs de tennis devraient vivre. Je voulais apprendre des meilleures joueuses au monde. J’ai rencontré Coco Gauff, Emma Raducanu et Danielle Collins. »
Riopel Grégoire et d’autres chasseurs de balles en compagnie de la joueuse Emma Raducanu. (Photo courtoisie)
En plus de côtoyer ces joueuses qu’il a trouvé particulièrement impressionnantes, Riopel Grégoire a pu comprendre des détails plus techniques sur son sport.
« Nous étions 8 équipes de 12. Chaque matin, nous avions une rencontre et ensuite nous allions chasser. Chaque chasseur a sa position sur le terrain. Il faut s’assurer que les balles sont du bon côté, nourrir les joueuses de balles et avoir une bonne communication. C’est important de savoir bien lancer, attraper et glisser les balles », ajoute le joueur de tennis.
Première expérience
Il s’agissait d’une première expérience pour le jeune rimouskois. Il a été choisi lors d’un camp de sélection qui se tenait au printemps. Maintenant qu’il fait partie du processus, il pourra renouveler l’expérience l’an prochain. Il est le troisième du club Les Tennis de Rimouski à participer à ce tournoi comme chasseur de balles.
« Je vais me souvenir longtemps des amis que je me suis faits et des moments que j’ai eu la chance de vivre. »
L’adolescent rimouskois en action. (Photo courtoisie)
« De voir que c’est possible de perdre même si tu fais partie des meilleurs, j’ai trouvé ça enrichissant pour lui. Il a pu constater tout le travail et toute la rigueur derrière ça. Nous avons eu la chance de voir Victoria Mboko qui a battu des joueuses mieux classées qu’elle. Ça prouve que c’est une question de persévérance et de constance », ajoute la mère de Riopel, Coline Chhay qui était à Montréal avec son fils pendant tout le tournoi.
L’adolescent avait eu l’occasion de se préparer à l’Omnium Banque Nationale en prenant part à un tournoi de la Fédération internationale de tennis, le mois précédent, à Laval.
Un nouveau sport
Riopel Grégoire joue au tennis seulement depuis octobre dernier. Il participait à la ligue locale du club rimouskois lors de la dernière année scolaire et se joindra à la concentration tennis pour son quatrième secondaire, dès la prochaine rentrée.
« C’est un sport unique, ça me fait bouger et j’aime avoir une raquette dans les mains. J’aime aussi la compétition », conclut-il.
Cinq pompiers de La caserne de Sainte-Félicité prendront part au Défi Gratte-Ciel qui se tiendra le 27 septembre prochain à Shawinigan.
Le Défi Gratte-Ciel est un événement annuel qui regroupe des pompiers, ambulanciers et policiers de partout à travers la province. Le but est de gravir les 36 étages de la Cité de l’énergie afin d’amasser des dons pour la lutte contre la dystrophie musculaire.
Il s’agit d’un défi d’endurance auquel cinq pompiers de Sainte-Félicité ont décidé de participer.
Cinq pompiers de La caserne de Sainte-Félicité prendront part au Défi Gratte-Ciel qui se tiendra le 27 septembre prochain à Shawinigan.
Le Défi Gratte-Ciel est un événement annuel qui regroupe des pompiers, ambulanciers et policiers de partout à travers la province. Le but est de gravir les 36 étages de la Cité de l’énergie afin d’amasser des dons pour la lutte contre la dystrophie musculaire.
Il s’agit d’un défi d’endurance auquel cinq pompiers de Sainte-Félicité ont décidé de participer. Les braves volontaires sont Guillaume Bérubé, Maxime Ouellet, Luka Savard, Oussama Refa ainsi que Nicolas Denis Desrosiers. Ils ont décidé de relever le défi d’atteindre le sommet de la Tour de l’énergie, ce qui correspond à 595 marches. Ils le feront en habit de combat. Deux fois; soit 1 190 marches.
Le capitaine de l’équipe et initiateur du défi, Guillaume Bérubé, attend ce moment depuis longtemps. « Ça fait plusieurs années qu’on voulait le faire. On a d’ailleurs un collègue dont son enfant est aux prises avec la dystrophie musculaire. C’est une cause qui nous tient à cœur. »
Le capitaine de l’équipe n’a eu aucune difficulté à recruter les membres de son équipe qui avaient tous envie de relever cet imposant défi. « C’est quand même gros, mais nous sommes motivés. Même si l’important est d’essayer, je crois que nous avons tous assez d’orgueil pour le réussi », ajoute Guillaume Bérubé en rigolant.
En attendant, les gars s’entraînent avec de l’équipement fourni gracieusement par la MRC de La Matanie. « Nous avons déjà commencé l’entraînement, notamment en courant au Parc des Îles avec des appareils respiratoires qui font partie de notre habit de combat. Nous nous pratiquons aussi en montant des marches. Nous n’avons pas le choix si nous voulons être prêts », ajoute le pompier félicitois.
L’équipe s’est fixé comme objectif d’amasser 3 000 $ pour la cause. Les gens sont invités à les aider à atteindre ce montant en effectuant un don en ligne sur le site Défi Gratte-Ciel – High Rise Challenge 2025 et rechercher le nom du pompier qu’on souhaite encourager. Les entreprises qui font des dons recevront aussi un crédit d’impôt.
L’équipe du défi Gratte-Ciel. (Photo Courtoisie – Oussama Refas)
Le CIEL FM de Rivière-du-Loup est allé gagner 9-6 à Trois-Pistoles, jeudi soir, pour créer l’égalité 1-1 dans sa série quart de finale 3 de 5 de la Ligue senior Puribec.
Le Bérubé GM menait 3-2 après quatre manches quand les visiteurs y sont allés d’une poussée de six points, dont quatre sur le grand chelem de Guillaume Chénard aux dépens de Tristan Michaud-Thériault.
Thomas Morin est retiré alors que la balle captée par Andy St-Gelais le devance. (Photo Jean-Claude Pelletier)
Les gag
Le CIEL FM de Rivière-du-Loup est allé gagner 9-6 à Trois-Pistoles, jeudi soir, pour créer l’égalité 1-1 dans sa série quart de finale 3 de 5 de la Ligue senior Puribec.
Le Bérubé GM menait 3-2 après quatre manches quand les visiteurs y sont allés d’une poussée de six points, dont quatre sur le grand chelem de Guillaume Chénard aux dépens de Tristan Michaud-Thériault.
Thomas Morin est retiré alors que la balle captée par Andy St-Gelais le devance. (Photo Jean-Claude Pelletier)
Les gagnants ont profité de 11 buts sur balles accordés par les lanceurs de Trois-Pistoles. Ludovic Saucier a une longue balle bonne pour trois points dans la défaite qui va au dossier de Jacob April. Jimmy Durette enregistre la victoire et Chénard obtient le sauvetage.
À Cabano, Gabriel Cyr a accordé deux points en première manche avant de blanchir ses adversaires lors des six manches suivantes pour mener les Braves Batitech à une victoire de 6-2 sur Industries Desjardins du Kamouraska.
Gabriel Cyr (Photo archives – Marie-Pier Mailloux-Michaud)
Le droitier a espacé neuf coups sûrs et quatre buts sur balles pour avoir le meilleur sur Émilien Plouffe.
Dany Paradis-Giroux a été le meilleur au bâton avec 3 cs en 3 et deux points produits. Pour Kamouraska, Enrick Jomphe a frappé trois balles en lieu sûr en quatre apparitions à la plaque.
Le Carrefour 50 + du Québec connaîtra un gros automne, notamment avec le commencement de son virage numérique qui permettra aux clubs qu’il représente d’améliorer leurs communications. Trois nouvelles personnes ont été embauchées.
Ces employés s’ajoutent aux quatre déjà en place. Ils agiront à titre d’agents de liaison et seront basés à Gaspé, à Bonaventure et à Saint-Pacôme. Leur embauche a été possible grâce à une subvention du gouvernement provincial et leur rôle sera de faciliter ce vira
Le Carrefour 50 + du Québec connaîtra un gros automne, notamment avec le commencement de son virage numérique qui permettra aux clubs qu’il représente d’améliorer leurs communications. Trois nouvelles personnes ont été embauchées.
Ces employés s’ajoutent aux quatre déjà en place. Ils agiront à titre d’agents de liaison et seront basés à Gaspé, à Bonaventure et à Saint-Pacôme. Leur embauche a été possible grâce à une subvention du gouvernement provincial et leur rôle sera de faciliter ce virage numérique pour les 138 clubs chapeauté par le Carrefour 50 +.
« Nous avons des clubs du Kamouraska aux Îles-de-la-Madeleine qui font des activités de loisir, sportives et des rencontres d’information. Certains sont dans de petits villages et nous voulons les soutenir. La moyenne d’âge pour nos 1 500 bénévoles est de 70 à 72 ans », explique le directeur général de l’organisme, Harold LeBel.
L’utilisation des technologies devient de plus en plus difficile pour certains de ces bénévoles.
« Nous voulons améliorer l’intranet, le site web et toutes les communications entre les clubs et notre fédération ainsi que tous les organismes en lien. C’est pour contrer la fracture numérique parce qu’on sait que c’est plus difficile pour les 60 ans et plus. Nous sentions que notre système était désuet et nous voulions répondre à un besoin d’aujourd’hui », affirme le président du conseil d’administration du Carrefour 50 +, Richard Rancourt.
Des employés sur le terrain
« Le rôle des nouveaux employés est d’aller voir les clubs, d’évaluer s’ils sont capables de faire le virage numérique, ce que ça prend comme formation et ce que nous pouvons leur offrir. Ils seront sur le terrain. Notre système de renouvellement de carte de membre sera aussi modernisé », ajoute le directeur général.
Harold LeBel (Photo courtoisie Parti québécois)
Environ 3 000 activités sont organisées annuellement pour, entre autres, briser l’isolement. Harold LeBel rappelle que le Carrefour 50 + est là principalement pour soutenir les bénévoles des différents clubs.
« Il faut conserver le bénévolat parce que c’est notre force. Il y a plusieurs enjeux, dont le vieillissement, les diminutions de services dans les municipalités et l’évolution du numérique. Il faut être plus présent avec eux. Nous voulons aussi démontrer qu’à bien des endroits, les clubs sont le lieu de rencontre. »
Engouement pour le pickleball
Grâce à une autre subvention et à une entente avec Loisirs et sports Bas-Saint-Laurent, de l’équipement de pickelball a été distribué sur le territoire.
« Nous avons organisé 48 cliniques d’initiation dans tous les secteurs, mais surtout au Bas-Saint-Laurent. Nous avons aussi des tapis multisports que nous allons distribuer à la fin août pour permettre la pratique du palet, du curling et de la pétanque. Je vais aussi avoir une attention particulière pour la Gaspésie », indique la chargée de projet au Carrefour 50 +, Lucille Porlier.
Un match de pickleball (Photo courtoisie)
L’organisme souhaite ainsi amener les membres de clubs à bouger davantage et essayer d’attirer les plus jeunes.
« Nous voulons que les aînés ne soient pas abandonnés chez eux. Nous voulons les faire sortir et les rendre plus actifs. À 80 ans, si je ne garde pas mon cognitif actif, je vais dépérir. Dans les paroisses, ce qu’il reste actuellement, c’est le club. Ça permet d’avoir des paroisses qui se tiennent debout », exprime Richard Rancourt.
Toutes les activités des différents clubs sont en ligne au www.carrefour50.com.
Alors qu’un important remaniement se prépare à Québec, la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, pourrait-elle perdre son siège de ministre ? Plusieurs sources indiquent que son nom revient souvent dans les discussions en coulisses, alors que François Legault souhaite insuffler un nouveau souffle à son gouvernement.
À un peu plus d’un an des prochaines élections générales, certains poids lourds de la Coalition avenir Québec (CAQ) devront accepter visiblement de changer de portefeuille,
Alors qu’un important remaniement se prépare à Québec, la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, pourrait-elle perdre son siège de ministre ? Plusieurs sources indiquent que son nom revient souvent dans les discussions en coulisses, alors que François Legault souhaite insuffler un nouveau souffle à son gouvernement.
À un peu plus d’un an des prochaines élections générales, certains poids lourds de la Coalition avenir Québec (CAQ) devront accepter visiblement de changer de portefeuille, voire de céder leur place, pour permettre à de nouveaux visages de faire leur entrée au sein du Conseil des ministres.
Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, dont la gestion a été critiquée, serait dans la mire pour un transfert éventuel. Il pourrait notamment se voir confier les Ressources naturelles et les Forêts, poste occupé par madame Blanchette Vézina, alors que ce ministère s’avère stratégique dans la relance économique et la transition énergétique.
Dans ce repositionnement politique, la représentante de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, est perçue comme une candidate sérieuse pour un poste ministériel.
Remarquée après avoir présidé la Commission spéciale portant sur les impacts des écrans chez les jeunes, madame Dionne incarnait le renouvellement que souhaite projeter la CAQ.
La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne (Photo courtoisie)
Selon ces sources, François Legault tenterait aussi de sauver certaines circonscriptions stratégiques en vue du scrutin de 2026, comme celle de Rivière-du-Loup-Témiscouata.
Amélie Dionne pourrait ainsi se voir confier la responsabilité régionale du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, une fonction actuellement détenue par Maïté Blanchette Vézina.
Réforme forestière mal reçue
Sa réforme du régime forestier de madame Blanchette Vézina semble avoir fragilisé sa position sur le plan politique.
Face à cette fronde, la députée-ministre de Rimouski a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure.
Ce recul a été perçu par certains observateurs comme un aveu de faiblesse dans un dossier névralgique pour le Québec.
Le remaniement attendu pourrait donc marquer un tournant dans la carrière politique de Maïté Blanchette Vézina. Dans ce contexte, François Legault réunira ses députés pour un caucus à Québec, le 14 août prochain.
Les Pionniers du Cégep de Rimouski en football amorcent leur camp d’entrainement en fin de semaine. Ce sont une soixantaine de joueurs qui vont de présenter au nouvel entraineur-chef, Louis-David Goulet, et ses adjoints.
L’accueil se fait vendredi et les pratiques sur le terrain s’amorcent samedi.
« C’est un camp de préparation à la saison, les jeunes ont été évalués au camp de printemps en mai. L’objectif est de partir sur de bonnes bases et de se préparer pour notre match d’ouverture, le
Les Pionniers du Cégep de Rimouski en football amorcent leur camp d’entrainement en fin de semaine. Ce sont une soixantaine de joueurs qui vont de présenter au nouvel entraineur-chef, Louis-David Goulet, et ses adjoints.
L’accueil se fait vendredi et les pratiques sur le terrain s’amorcent samedi.
« C’est un camp de préparation à la saison, les jeunes ont été évalués au camp de printemps en mai. L’objectif est de partir sur de bonnes bases et de se préparer pour notre match d’ouverture, le 30 août », mentionne Goulet qui est un ancien joueur de l’équipe et qui a travaillé au cours des dernières années dans le programme de l’école Le Mistral à Mont-Joli.
Les vétérans de retour sont au nombre de 26. « On aura une équipe assez jeune, car on aura seulement sept finissants dans notre groupe. On a beaucoup de joueurs de deuxième année qui ont eu un bon impact à leur année recrue en 2024 », observe-t-il.
Le recrutement régional a donné d’excellents résultats dans les derniers mois.
« On a réussi à aller chercher plusieurs excellents finissants des équipes juvéniles de la région », assure l’entraineur-chef et directeur du recrutement.
Des pertes et des ajouts
Il y a quelques pertes comme Julien Ouellet, un receveur de passes qui a très bien fait l’an dernier. « Il a décidé de quitter les études collégiales. C’est une grosse perte, mais on a un bon groupe de receveurs capables de prendre la relève. »
Il y a aussi quelques ajouts de l’extérieur, notamment Chris Éloumou « Il est un athlète incroyable qui nous arrive de l’école Roger-Comtois (Québec) et qui a décidé de se joindre à nous. Il évolue sur la ligne défensive et était convoité par des équipes de division 1. »
Concernant les joueurs internationaux, le Français Flavio Dimasi est de retour pour une troisième année et deux autres joueurs de ligne offensive sont attendus, une fois que les formalités administratives seront réglées.
Au poste de quart-arrière
Le quart-arrière du Mistral de Mont-Joli, Roméo Michel, prêt à effectuer un jeu. (Photo courtoisie Marie-Ève Lachance)
Fait plutôt rare dans l’histoire des 24 ans des Pionniers, trois joueurs de la région vont se partager le travail de quart-arrière.
« Ça démontre la qualité de notre football régional », affirme Goulet.
L’un d’eux est Roméo Michel, le fils de Jean-Philippe, le quart-arrière de l’équipe à sa première saison en 2022. Il est un produit du Mistral.
Il y a aussi le finissant des Sélects du Paul-Hubert, Olivier Sirois, ainsi que Nicolas Rioux, qui a joué son football secondaire au Mistral, avant de joindre les Géants du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu en division 1 et de transférer à Rimouski cette année.
Personnel d’entraineurs
Un nom surprend dans le personnel d’entraineurs puisque Maxim Lépinay, le prédécesseur de Goulet, est de retour, cette fois au poste de coordonnateur offensif. Il avait annoncé son départ pour des raisons personnelles en novembre dernier.
« Il va apporter toute son expertise à notre équipe d’entraineurs », se réjouit Goulet qui agira comme coordonnateur défensif pendant que Jean-François Hudon sera responsable des unités spéciales.
Une étude portant sur des dizaines de lacs canadiens laisse entendre que le réchauffement climatique est le principal facteur de la hausse des niveaux d’algues, ce qui soulève des questions sur la santé d’une part importante des eaux douces de la planète, alors que les températures continuent de grimper.
Par Jordan Omstead- La Presse Canadienne
Selon une étude portant sur 80 lacs du Canada, les niveaux moyens d’algues ont été multipliés par sept depuis les années 1960 environ par rapport a
Une étude portant sur des dizaines de lacs canadiens laisse entendre que le réchauffement climatique est le principal facteur de la hausse des niveaux d’algues, ce qui soulève des questions sur la santé d’une part importante des eaux douces de la planète, alors que les températures continuent de grimper.
Par Jordan Omstead- La Presse Canadienne
Selon une étude portant sur 80 lacs du Canada, les niveaux moyens d’algues ont été multipliés par sept depuis les années 1960 environ par rapport au siècle précédent.
Ces changements étaient plus prononcés dans les lacs situés à proximité des zones d’impact humain sur l’environnement, mais étaient néanmoins observés loin des exploitations agricoles, minières et forestières, selon l’étude.
«Même les lacs situés dans des bassins versants vierges sont vulnérables au changement», indique l’étude, publiée le mois dernier dans la revue en ligne Communications Earth and Environment.
Pour tenter d’expliquer ce qui est à l’origine de cette hausse, les chercheurs ont examiné d’autres influences possibles des algues, comme la pluie, le rayonnement solaire et les changements d’utilisation des terres, comme l’agriculture.
La température était le principal facteur associé à la prolifération d’algues, selon l’étude.
«C’est un avertissement», a martelé Hamid Ghanbari, auteur principal de l’étude et chercheur postdoctoral à l’Université Laval.
L’étude ne détermine pas quels lacs connaissent des niveaux dangereux de prolifération d’algues ni ne tient compte des proliférations d’algues toxiques. La multiplication par sept depuis les années 1960 est une moyenne pour les 80 lacs étudiés.
Certains lacs, initialement peu peuplés, présentent encore des niveaux relativement bas. Mais pour les lacs déjà riches, une multiplication par sept pourrait entraîner des problèmes, notamment des proliférations d’algues toxiques, ont déclaré les chercheurs.
«Si la prolifération d’algues atteint un niveau considéré comme dangereux, nous en subirons les conséquences. Cela nuira à l’écosystème du lac, à la faune environnante et à notre portefeuille», a soutenu M. Ghanbari.
Absorber l’oxygène du fond du lac
Les algues sont à la base du réseau trophique du lac, nourrissant les petits poissons et le zooplancton qui, à son tour, nourrissent les plus gros poissons, et ainsi de suite.
Cependant, une prolifération excessive d’algues peut absorber l’oxygène du fond du lac, entraînant la mortalité massive de poissons et la création de «zones mortes», où la vie aquatique a du mal à survivre.
Les proliférations d’algues toxiques constituent également un problème persistant pour certaines sources d’eau potable au Canada, du lac Buffalo Pound, en Saskatchewan, à la baie de Quinte, en Ontario.
Elles entraînent des problèmes de goût, d’odeur et de sécurité, et nécessitent la modernisation des installations de traitement locales. L’eau contaminée des lacs peut également être mortelle pour les chiens et le bétail.
La pollution riche en azote et en phosphore, provenant notamment des engrais ou du ruissellement des eaux pluviales, peut favoriser la croissance des algues.
Cette étude montre que les lacs déjà directement touchés par l’activité humaine sont encore plus vulnérables aux changements climatiques, a pointé Katrina Eyvindson, directrice du département de géographie et d’environnement de l’Université Western, qui n’a pas participé au projet.
«C’est l’élément clé de cette recherche», a-t-elle dit, qualifiant le projet d’«entreprise impressionnante».
Point de rupture
L’équipe de recherche, dirigée par des scientifiques des universités Laval et McGill, a reconstitué une chronologie des algues qui débute en 2014 et remonte jusqu’en 1850 en étudiant les niveaux de chlorophylle dans des carottes de sédiments lacustres.
La chlorophylle, molécule essentielle à la transformation de la lumière solaire en énergie végétale, est un indicateur des algues et des cyanobactéries appelées algues bleu-vert, qui effectuent également la photosynthèse.
Ces échantillons ont été prélevés dans des lacs couvrant une vaste étendue du Canada, confrontés à des conditions différentes.
Au milieu des années 1960 – un «point de rupture» identifié par les chercheurs – les augmentations de température et de chlorophylle ont commencé à s’accélérer.
Le changement climatique, provoqué par la combustion de combustibles fossiles, réchauffe le Canada environ deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Depuis le milieu du XXe siècle, les températures moyennes au Canada ont augmenté de 2,4 °C, selon les données fédérales.
Ces résultats soulignent l’urgence de lutter contre les changements climatiques et de protéger les lacs canadiens, a insisté Irene Gregory-Eaves, professeure de biologie à McGill et coauteure de l’étude. Le Canada possède le plus grand nombre de lacs au monde et détient environ 7 % des ressources mondiales en eau douce renouvelables.
«J’espère que ce sera comme un mégaphone pour, vous savez, intéresser les gens aux changements climatiques et faire pression sur le gouvernement afin qu’il mette en place des politiques et des lois rigoureuses pour inverser la courbe des émissions», a-t-elle dit.
La nouvelle boutique à rabais Casse-Coûts, pour les amateurs de sports et de plein air, vient de voir le jour à Rimouski.
Le propriétaire et entrepreneur de longue date, Martin Breault, a ouvert son commerce le 1er juin dernier. La motivation derrière cette nouvelle aventure était d’offrir des produits neufs à moindre coût.
Étant lui-même le papa de deux adolescents qui s’adonnent à différents sports, il a été à même de constater que la facture pour les équiper convenablement peut devenir
La nouvelle boutique à rabais Casse-Coûts, pour les amateurs de sports et de plein air, vient de voir le jour à Rimouski.
Le propriétaire et entrepreneur de longue date, Martin Breault, a ouvert son commerce le 1er juin dernier. La motivation derrière cette nouvelle aventure était d’offrir des produits neufs à moindre coût.
Étant lui-même le papa de deux adolescents qui s’adonnent à différents sports, il a été à même de constater que la facture pour les équiper convenablement peut devenir salée assez rapidement.
« J’avais la réelle motivation d’offrir de la marchandise à très bon prix, sans être une friperie. Je tenais vraiment à offrir du neuf et de la qualité, de là le nom de l’entreprise. »
Martin Breault donne l’exemple d’un chandail Nike dont le prix d’origine est 40 $. Chez Casse-Coûts, il se détaille à 27,99 $. De plus, lorsqu’il y a des rabais, ils s’appliquent sur le prix déjà coupé.
On peut donc régulièrement se procurer de la marchandise pour une fraction du coût original. « Les gens ne trouveront jamais rien à plein prix. Tout est toujours en rabais. »
Lorsqu’on entre chez Casse-Coûts, on retrouve une vaste sélection de vêtements autant pour les adultes que les tout-petits de marques connues comme Nike, Under Amour et autres.
« Nous avons beaucoup d’équipement pour le sport et le plein air comme des gourdes, des chandails sportifs, des accessoires d’entraînement et des chaussures à crampons », explique le propriétaire.
De la nouveauté à chaque visite
Pour réussir à offrir des prix considérablement plus bas que les autres magasins spécialisés, Martin Breault met beaucoup d’efforts pour dénicher les meilleures aubaines.
« J’achète de très grands lots de marchandise neuve un peu partout au pays. Chaque commande est différente et on retrouve de tout. Ainsi, chaque fois qu’un client visite la boutique, il y’a des nouveautés à découvrir. »
Au-delà des vêtements et du matériel pour tous les sports, on retrouve également un vaste inventaire d’équipement, autant pour le plein-air que la pêche. On peut penser à des fumoirs électriques ou même des petits réchauds pour le camping.
De plus, la marchandise qu’il propose, en plus d’être neuve, est aussi au goût du jour. « Plusieurs magasins font régulièrement la rotation de leur inventaire. Ça veut dire que ce que j’achète est souvent encore très récent, parfois datant à peine de la saison dernière. »
Martin Breault conclut en soulignant que sa boutique est là pour rester.
« Ce n’est pas un magasin éphémère qui va disparaître dans quelques semaines. Je suis bien implanté à Rimouski depuis 2012 avec ma famille et je veux participer à l’économie locale. »
La boutique Casse-Coûts est située au 200, rue Léonidas Sud, près de Virtuose Auto.
On peut aussi consulter la page Facebook de l’entreprise et très bientôt, un site transactionnel sera en ligne au www.cassecouts.ca.
La Sûreté du Québec est présentement à la recherche d’un individu en lien avec une tentative de vol de voiture qui aurait eu lieu le 15 juillet dernier, à Sainte-Anne-des-Monts.
L’individu en question aurait tenté de voler en pleine nuit vers 4 h. Une caméra de surveillance a capté des images du suspect.
Bien que l’image soit floue, on remarque quand même certains points distinctifs, notamment en ce qui a trait à l’habillement.
Il s’agirait d’une personne mesurant environ 4 pieds 9 pou
La Sûreté du Québec est présentement à la recherche d’un individu en lien avec une tentative de vol de voiture qui aurait eu lieu le 15 juillet dernier, à Sainte-Anne-des-Monts.
L’individu en question aurait tenté de voler en pleine nuit vers 4 h. Une caméra de surveillance a capté des images du suspect.
Bien que l’image soit floue, on remarque quand même certains points distinctifs, notamment en ce qui a trait à l’habillement.
Il s’agirait d’une personne mesurant environ 4 pieds 9 pouces.
Au moment où les images ont été croquées, l’individu portait un chandail noir avec un logo à l’avant et des écritures rouges et blanches sur la manche gauche.
(Photo courtoisie SQ)
Il portait aussi un jean bleu, des gants, des espadrilles foncées ainsi qu’un sac à dos.
La Sûreté du Québec demande l’aide du public afin de retracer ce suspect. Si quiconque a des informations à cet effet, on peut appeler à la Centrale d’information criminelle au 1-800 659-4264.
L’artiste Luck Mervil a été déclaré coupable d’agression sexuelle jeudi (7 août), au palais de justice de Rimouski par le juge James Rondeau. Les faits reprochés remontent à la nuit du 23 au 24 juin 2000 à la suite d’un spectacle tenu au parc Beauséjour.
Le juge a rejeté sa défense d’erreur sur la personne. Le magistrat a estimé que la défense de l’ancienne vedette de Notre-Dame-de-Paris manquait de crédibilité.
« Le tribunal ne croit pas le témoignage de l’accusé », a tranché le juge Ron
L’artiste Luck Mervil a été déclaré coupable d’agression sexuelle jeudi (7 août), au palais de justice de Rimouski par le juge James Rondeau. Les faits reprochés remontent à la nuit du 23 au 24 juin 2000 à la suite d’un spectacle tenu au parc Beauséjour.
Le juge a rejeté sa défense d’erreur sur la personne. Le magistrat a estimé que la défense de l’ancienne vedette de Notre-Dame-de-Paris manquait de crédibilité.
« Le tribunal ne croit pas le témoignage de l’accusé », a tranché le juge Rondeau, rejetant du même coup la thèse de l’erreur sur la personne invoquée par l’ancien interprète de Clopin.
Les faits
Selon le témoignage de la plaignante, alors âgée de 19 ans à cette époque, le début des événements se sont déroulés dans un bar du centre-ville de Rimouski.
La jeune femme, dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication, avait expliqué avoir reconnu l’artiste grâce à sa notoriété, acquise notamment dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris.
Luck Mervil dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris. (Photo capture d’écran)
Après avoir consommé deux shooters et quelques gorgées de bière, elle avait ressenti des malaises soudains: nausées, vertiges et sensation imminente de perte de conscience. Ses derniers souvenirs lucides s’arrêtaient au moment où elle se dirigeait vers les toilettes.
La plaignante avait ensuite décrit un réveil traumatisant dans une chambre d’hôtel, où elle avait découvert l’accusé en train de la pénétrer sans son consentement.
Malgré ses refus répétés, l’homme lui avait répondu: « Ça fait une heure qu’on est en train de baiser! »
Identification contestée
De son côté, Luck Mervil avait constamment nié ces accusations. L’artiste soutenait ne jamais sortir seul et être toujours accompagné de son équipe, notamment de son frère qui était disc-jockey lors de ses spectacles.
Il avait affirmé ne pas reconnaître la plaignante et n’avoir aucun souvenir d’une quelconque rencontre intime à Rimouski en juin 2000.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
L’accusé avait précisé être arrivé dans l’après-midi au volant d’une Mercedes décapotable prêtée par son comptable, un détail qui correspondait au témoignage de la plaignante concernant un véhicule de luxe.
La célébrité de Luck Mervil, acquise grâce à son rôle dans Notre-Dame de Paris, un spectacle ayant écoulé 7 millions d’albums selon lui, s’est finalement retournée contre lui.
Cette visibilité médiatique rendait peu crédible sa défense d’erreur sur la personne, l’artiste reconnaissant lui-même être facilement identifiable.
Appel annoncé
L’inculpé reviendra en cour le 6 novembre pour connaître la date des observations sur la peine.
Cependant, la défense a immédiatement annoncé son intention de porter le verdict en appel.
« Nous avons pris connaissance de la décision du tribunal, a fait savoir Luck Mervil dans une déclaration transmise à la presse. Pour le moment, nous nous concentrons sur les prochaines étapes juridiques et demandons que l’intimité de notre famille soit respectée. Aucun autre commentaire ne sera émis. »
Environ 80 vaches laitières sont mortes dans un violent incendie qui a ravagé la ferme laitière Maurice Gagné et Fils du chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski, mercredi en fin de journée. Le bâtiment agricole est une perte totale.
Les pompiers ont été appelés un peu après 17 h 30. Le feu a finalement été maîtrisé, vers 6 h, jeudi matin.
« À notre arrivée sur les lieux, tout était complètement embrasé. Nous étions en mode défensif, c’est-à-dire que nous protégions les bâtiments autour
Environ 80 vaches laitières sont mortes dans un violent incendie qui a ravagé la ferme laitière Maurice Gagné et Fils du chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski, mercredi en fin de journée. Le bâtiment agricole est une perte totale.
Les pompiers ont été appelés un peu après 17 h 30. Le feu a finalement été maîtrisé, vers 6 h, jeudi matin.
« À notre arrivée sur les lieux, tout était complètement embrasé. Nous étions en mode défensif, c’est-à-dire que nous protégions les bâtiments autour et nous essayions de limiter le rayonnement thermique. Plusieurs vaches, qui sont mortes, sont demeurées à l’intérieur », explique le chef aux opérations du Service incendie de la Ville de Rimouski, Marc-Olivier Bilodeau.
Six vaches ont été sauvées. Elles devront être évaluées par un vétérinaire pour déterminer si elles ont inhalé trop de fumée pour survivre.
« Personne sur place n’a été blessé et aucun pompier non plus. Il n’y avait pas d’animaux de compagnie sur les lieux », ajoute le chef aux opérations.
Des pompiers de toute la MRC
L’important panache de fumée était visible depuis le centre-ville de Rimouski, en début de soirée, mercredi. Tous les services incendie de la MRC Rimouski-Neigette ont combattu les flammes.
« Nous avions les pompiers de Rimouski et de tous les villages environnants. On parle d’entre 60 et 70 pompiers », souligne Marc-Olivier Bilodeau.
Le bâtiment agricole a été complètement rasé par les flammes. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
La cause du brasier est inconnue pour le moment, mais le Service incendie de la Ville de Rimouski peut confirmer qu’il s’agit d’un feu accidentel.
Des milliers de personnes formeront la troisième grande « Vague humaine », créée par Serge Chrétien, le 16 août prochain à Sainte-Anne-des-Monts, dans le but d’amasser des fonds pour l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ).
Cette troisième édition se concrétisera 15 ans après la toute première initiative du genre, qui avait réuni 7 000 personnes.
Cette fois-ci, les organisateurs souhaitent former une vague qui atteindra 8 000 personnes sur 1,5 km de distance. On demande aussi au
Des milliers de personnes formeront la troisième grande « Vague humaine », créée par Serge Chrétien, le 16 août prochain à Sainte-Anne-des-Monts, dans le but d’amasser des fonds pour l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ).
Cette troisième édition se concrétisera 15 ans après la toute première initiative du genre, qui avait réuni 7 000 personnes.
Cette fois-ci, les organisateurs souhaitent former une vague qui atteindra 8 000 personnes sur 1,5 km de distance. On demande aussi aux gens d’apporter leur parapluie en espérant être homologué dans le livre des records Guinness.
Serge Chrétien a toujours eu la cause de la lutte contre le cancer à cœur. D’ailleurs, lorsqu’il regarde des images de la toute première « Vague humaine », il constate avec tristesse que plusieurs personnes ne sont plus là.
C’est aussi en leur mémoire qu’il veut répéter cette activité rassembleuse. Il pense aussi à ceux qui ont réussi à vaincre le cancer.
Objectif de 100 000 $
Déjà plusieurs commanditaires importants ont répondu présent et de nombreuses activités de financement ont déjà eu lieu. Tout récemment, un pont payant a permis de recueillir plus de 1 700 $. L’objectif total a été fixé à 100 000 $.
« La Vague humaine » a eu des échos partout à travers le monde. En 2012, où la vague annemontoise avait été réalisée simultanément avec des cousins français, qui avaient été inspirés de l’idée de Serge Chrétien.
L’Association du cancer de l’Est du Québec a besoin de 1,8 M $ annuellement afin d’offrir ses services au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et aux Îles-de-la-Madeleine. (Photo courtoisie)
Pour cette troisième édition, les festivités se dérouleront au centre-ville et autour de la plage Cartier. C’est donc un rendez-vous pour tenter de briser un record de participation, mais aussi de dons.
La campagne de sociofinancement afin de venir en aide à la famille de Jonathan Lessard, ce père rimouskois de cinq enfants décédé subitement le 10 juillet dernier, a presque atteint la moitié de l’objectif fixé à 20 000$.
L’homme de 45 ans n’avait pas d’assurances. Il avait entamé un nouvel emploi au service à la clientèle et au marketing dans le magasin-entrepôt Costco de Rimouski, qui a ouvert ses portes au public le 5 août dernier. Sa conjointe, Gisèle, s’occupait de leurs jeunes enfants
La campagne de sociofinancement afin de venir en aide à la famille de Jonathan Lessard, ce père rimouskois de cinq enfants décédé subitement le 10 juillet dernier, a presque atteint la moitié de l’objectif fixé à 20 000$.
L’homme de 45 ans n’avait pas d’assurances. Il avait entamé un nouvel emploi au service à la clientèle et au marketing dans le magasin-entrepôt Costco de Rimouski, qui a ouvert ses portes au public le 5 août dernier. Sa conjointe, Gisèle, s’occupait de leurs jeunes enfants à la maison.
En date de ce jeudi 7 août à 7 h, la campagne avait permis d’amasser 9 255 $.
« Sans emploi au moment du drame, elle (Gisèle) dépendait entièrement du revenu de Jonathan. Leur stabilité familiale, déjà ébranlée par le deuil, est aujourd’hui plus fragile que jamais », écrivait madame Gagnon sur la plateforme GoFundMe.
Les fonds recueillis serviront à combler les besoins de base des enfants (logement, alimentation, vêtements) ainsi qu’à leurs besoins futurs (éducation et santé).
Vide immense
« Jonathan était bien plus qu’un simple pilier de sa famille. Il était leur lumière, leur sécurité, leur rire quotidien. Son départ laisse un vide immense. Votre geste, aussi petit soit-il, est une lueur d’espoir dans l’épreuve que traverse la famille. Qu’il prenne la forme d’un don, d’un partage ou simplement d’un mot diffusé autour de vous, il compte énormément. Ensemble, nous pouvons faire une vraie différence », ajoute Isabelle Gagnon.
Jonathan Lessard a été propriétaire de l’ex-pub ludique À Qui Le Tour ? (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
Jonathan Lessard a fondé plusieurs entreprises au cours des dernières années, dont l’ex-pub ludique À Qui le Tour ? de Rimouski. « John » était également bien connu au sein de la communauté de dekhockey de Rimouski.
L’Hôtel Rimouski a officiellement lancé le plus important projet de son histoire, évalué à 40 M $, comprenant l’ajout de 66 chambres dans un bâtiment adjacent, l’agrandissement de son centre de congrès de 20 000 à 30 000 pieds carrés et l’aménagement du Salon de jeux de Loto-Québec.
La construction des nouvelles unités d’hébergement et l’extension de la salle de bal ont officiellement débuté ce mercredi 6 août. Celle du Salon de jeux s’amorcera au cours des prochaines semaines.
« Les chamb
L’Hôtel Rimouski a officiellement lancé le plus important projet de son histoire, évalué à 40 M $, comprenant l’ajout de 66 chambres dans un bâtiment adjacent, l’agrandissement de son centre de congrès de 20 000 à 30 000 pieds carrés et l’aménagement du Salon de jeux de Loto-Québec.
La construction des nouvelles unités d’hébergement et l’extension de la salle de bal ont officiellement débuté ce mercredi 6 août. Celle du Salon de jeux s’amorcera au cours des prochaines semaines.
« Les chambres seront prêtes à la fin du printemps 2026, tandis que le centre des congrès devrait ouvrir à la fin de l’été 2026. Il n’y aura aucune interruption des activités », confirme brièvement le directeur général de l’Hôtel Rimouski, Éric St-Pierre, présentement en vacances. Celui-ci fera le point sur l’ensemble des travaux en cours à son retour au travail.
Le bâtiment, qui accueillera les 66 chambres supplémentaires, se situera directement sur la fondation existante, à proximité de l’édifice actuel.
Le nouveau centre des congrès sera aménagé dans une aile construite au sud de l’hôtel. Il comprendra trois salles distinctes, permettant d’ajouter 550 places et de porter la capacité totale à 1 500 personnes. Cette même aile accueillera également le nouveau Salon de jeux de Loto-Québec.
Le nouveau centre des congrès de l’Hôtel Rimouski sera aménagé dans une aile construite au sud de l’hôtel. (Photo courtoisie)
Les plans incluent aussi une mise à jour de la technologie des salles et une rénovation des espaces communs.
« Cet agrandissement répond à une demande croissante pour des espaces de congrès modernes et polyvalents dans notre région. Nous sommes enthousiastes à l’idée d’offrir des installations de pointe qui attireront davantage d’événements d’envergure, stimulant ainsi l’économie locale », indiquait monsieur Saint-Pierre lors de l’annonce du projet, en novembre dernier.
Au total, le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, investira 34 M $ dans ce projet. La Ville de Rimouski y contribuera à hauteur de 5,5 M $.
En contrepartie, le Groupe Blouin a acquis de la Ville le terrain sur lequel est construit l’Hôtel Rimouski, auparavant assujetti à un bail emphytéotique, pour la somme de 4,15 M $. La Ville s’est également engagée à verser 135 000 $ par année, pendant 20 ans, afin de soutenir l’exploitation du nouveau centre de congrès.
Dix congrès d’envergure
Selon les prévisions, l’Hôtel Rimouski espère attirer au moins 10 congrès provinciaux majeurs dès la première année suivant l’agrandissement.
Une telle augmentation du nombre d’événements pourrait générer des retombées économiques supplémentaires estimées à 4,2 M $ par an pour Rimouski, en plus de contribuer à la création d’une trentaine d’emplois directs et indirects.
L’esquisse des 66 nouvelles chambres compris dans l’agrandissement de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie)L’esquisse du nouveau centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie ProulxSavard Architectes)
« En tant que capitale régionale du Bas-Saint-Laurent, je suis heureux de voir se concrétiser ce projet d’envergure, à l’image de notre ville et de nos ambitions. Nous avons besoin de telles infrastructures pour favoriser le tourisme d’affaires et attirer des visiteurs. C’est d’ailleurs un projet cohérent avec tous nos efforts visant à dynamiser le centre-ville ces dernières années, en particulier dans ce secteur. Je suis sûr que les retombées seront positives, tant sur le plan économique que sur l’attractivité et le rayonnement », estimait le maire Guy Caron lors de l’annonce.
Actuellement, l’Hôtel Rimouski accueille 500 événements de 10 personnes et plus chaque année. De ce nombre, 150 rassemblent 100 personnes ou davantage.
Le Groupe Blouin prévoit des retombées économiques additionnelles de plus de 4 M $ et la création d’une trentaine d’emplois directs et indirects.
Les représentants de Loto-Québec et les différents partenaires dans le projet du Salon de jeux à l’Hôtel Rimouski (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
Le Salon de jeux sera situé à l’intérieur de l’Hôtel Rimouski, à l’endroit où se trouvent actuellement les salles de bal du centre des congrès. À lui seul, il devrait générer environ 135 emplois directs et indirects. Son ouverture est prévue en 2026, selon Loto-Québec.
Si la Ville a autorisé le Groupe Blouin à aller de l’avant avec le projet d’agrandissement seulement en mai, après que ses élus aient d’abord majoritairement rejeté les plans à la suite d’une recommandation du comité consultatif en urbanisme, ce retard n’a pas eu d’incidence sur la date de début des travaux.
Un premier match dans les séries 2025 de la Ligue senior Puribec et une première surprise alors que le Bérubé GM de Trois-Pistoles (7e) est allé gagner 8-4 à Rivière-du-Loup (2e), mercredi soir.
Les visiteurs ont marqué deux points en première manche et quatre autres en deuxième, dont deux sur un circuit de Stéphane Pouliot, pour prendre les commandes 6-0.
Pouliot a lancé un match complet de 121 lancers pour la victoire. Il a limité le CIEL FM à six coups sûrs en plus d’accorder six buts s
Un premier match dans les séries 2025 de la Ligue senior Puribec et une première surprise alors que le Bérubé GM de Trois-Pistoles (7e) est allé gagner 8-4 à Rivière-du-Loup (2e), mercredi soir.
Les visiteurs ont marqué deux points en première manche et quatre autres en deuxième, dont deux sur un circuit de Stéphane Pouliot, pour prendre les commandes 6-0.
Pouliot a lancé un match complet de 121 lancers pour la victoire. Il a limité le CIEL FM à six coups sûrs en plus d’accorder six buts sur balles.
Pouliot (2 en 4 et 3 pp), Élie Belzile (3 en 4) ainsi que Thomas Morin, Marc-Antoine Michaud et Nicolas Thibault, avec deux coups sûrs chacun, ont animé l’offensive.
C’est Juan Borras qui encaisse le revers dans un match complet de 118 lancers. Sa défensive ne l’a pas aidé commentant cinq erreurs.
Trois-Pistoles continue sur sa belle fin de saison avec cinq bonnes parties qui se sont soldées par trois gains et deux échecs, les deux par la marge d’un seul point.
Le deuxième match de cette série 3 de 5 aura lieu jeudi soir, 19 h 30, à Trois-Pistoles. François Michaud sera le lanceur partant pour le Bérubé GM.
À l’horaire jeudi
19 h 30 Rivière-du-Loup (Jimmy Durette) vs Trois-Pistoles (François Michaud)
19 h 30 Kamouraska (Émilien Plouffe) vs Témiscouata (Gabriel Cyr)
20 h 00 Edmundston (Garett Parkins) vs Matane (Keisuke Takikawa)
Un important incendie a ravagé, mercredi en fin de journée, la ferme laitière Maurice Gagné et Fils, située sur le chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski.
Les services d’urgence ont été appelés sur les lieux vers 17 h 30. Le panache de fumée, particulièrement dense, était visible à plusieurs kilomètres à la ronde, notamment depuis le centre-ville de Rimouski.
Les pompiers du Service incendie de la Ville de Rimouski ont réussi à maîtriser le brasier.
Heureusement, personne n’a été bl
Un important incendie a ravagé, mercredi en fin de journée, la ferme laitière Maurice Gagné et Fils, située sur le chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski.
Les services d’urgence ont été appelés sur les lieux vers 17 h 30. Le panache de fumée, particulièrement dense, était visible à plusieurs kilomètres à la ronde, notamment depuis le centre-ville de Rimouski.
Les pompiers du Service incendie de la Ville de Rimouski ont réussi à maîtriser le brasier.
Heureusement, personne n’a été blessé.
Le panache de fumée est particulièrement dense sur le lieu de l’incendie. (Photo Le Soir.ca- Louise Ringuet)
Les Rimouskois Martin Sirois et Guy Bernier ont de nouveau démontré leur supériorité aux Championnats canadiens d’athlétisme des maîtres. Comme l’an dernier, le premier a remporté trois médailles d’or, tandis que le second a conservé son titre au saut en longueur lors des 50e Nationaux en plein air, présentés du 1er au 3 août à Laval.
En 2024, Martin Sirois avait terminé premier aux épreuves du 1 500, du 5 000 et du 10 000 mètres dans la catégorie des 50 à 55 ans.
Ses temps cette année rep
Les Rimouskois Martin Sirois et Guy Bernier ont de nouveau démontré leur supériorité aux Championnats canadiens d’athlétisme des maîtres. Comme l’an dernier, le premier a remporté trois médailles d’or, tandis que le second a conservé son titre au saut en longueur lors des 50e Nationaux en plein air, présentés du 1er au 3 août à Laval.
Ses temps cette année représentent respectivement les 2e, 3e et 3e meilleurs de tous les coureurs présents, toutes catégories d’âge confondues.
De plus, avec un chrono de 33 minutes, 34 secondes et 27 centièmes, Sirois a fracassé le record québécois.
Pour sa part, Guy Bernier a réalisé un saut de 5,13 mètres, conservant son titre chez les 45 à 49 ans.
Guy Bernier se prépare avant le début d’une course. (Photo courtoisie)
Il a aussi décroché l’argent au 100 mètres avec un temps de 12 secondes et 74 centièmes, en plus du bronze au 200 mètres avec un chrono de 25 secondes et 74 centièmes.
Ces exploits s’ajoutent à ceux réalisés une semaine plus tôt, lors des Championnats québécois juniors, séniors, maîtres et para, également disputés à Laval.
Martin Sirois sur la plus haute marche du podium. (Photo courtoisie)
À ce moment, Sirois l’avait aussi emporté dans la catégorie des 50 à 55 ans au 5 000 mètres, avec un temps de 15 minutes, 58 secondes et 31 centièmes, tandis que Bernier montait sur la troisième marche du podium au 100 mètres chez les 35 à 49 ans, avec un chrono de 12 secondes et 6 centièmes.
Des enfants aussi talentueux
Membres du Club Coubertin de Rimouski, Martin Sirois et Guy Bernier suivent aussi de près les prouesses de leurs enfants respectifs, Isaac et Florence.
Tous deux ont représenté l’Est-du-Québec lors des derniers Jeux du Québec à Trois-Rivières. Isaac a également pris part aux Championnats québécois juniors, séniors, maîtres et para, en plus de représenter la province aux Championnats canadiens de la jeunesse, prévus du 8 au 10 août à Calgary.
Le 2e festival R DGTL fera vibrer les amateurs de musique électronique, de jeudi à samedi (7 au 9 août), dans une formule repensée pour occuper la dernière fin de semaine d’activités des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai.
L’événement s’ouvrira le jeudi soir au Brise-lames avec des prestations prévues à l’heure du coucher du soleil.
Les soirées suivantes se dérouleront aux Terrasses urbaines, avec des performances qui se dérouleront jusqu’à minuit à l’extérieur et au cabaret Bains publi
Le 2e festival R DGTL fera vibrer les amateurs de musique électronique, de jeudi à samedi (7 au 9 août), dans une formule repensée pour occuper la dernière fin de semaine d’activités des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai.
L’événement s’ouvrira le jeudi soir au Brise-lames avec des prestations prévues à l’heure du coucher du soleil.
Les soirées suivantes se dérouleront aux Terrasses urbaines, avec des performances qui se dérouleront jusqu’à minuit à l’extérieur et au cabaret Bains publics.
En tout, R DGTL accueillera 10 DJs professionnels, dont Mitch Oliver, un artiste de Montréal reconnu pour son rayonnement sur la scène électro nord-américaine et ses millions d’écoutes sur les plateformes de diffusion.
La DJ Molyness (Photo courtoisie)
Molyness, Dexter Crowe, Buisson, hoya, Elles&U, Vibran, JL, Marc Wellon, zini et spooner participeront aussi au 2e R DGTL. Chaque soirée se terminera par des prestations.
L’accès au festival est gratuit. Programmation complète au www.rdgtl.ca.
Le café-bistro L’Anse-aux-Coques souffle ses 35 bougies sous le signe de la nouveauté alors qu’une nouvelle boutique s’installe à même l’établissement.
Le propriétaire de l’endroit depuis maintenant cinq ans, Dave Roussel, a d’abord travaillé au bistro pendant un été. Lorsque l’occasion s’est présentée de faire l’acquisition de l’établissement, il s’est lancé dans l’aventure.
Ayant conservé le charme qui a fait le succès de L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel y a ajouté sa petite touche person
Le café-bistro L’Anse-aux-Coques souffle ses 35 bougies sous le signe de la nouveauté alors qu’une nouvelle boutique s’installe à même l’établissement.
Le propriétaire de l’endroit depuis maintenant cinq ans, Dave Roussel, a d’abord travaillé au bistro pendant un été. Lorsque l’occasion s’est présentée de faire l’acquisition de l’établissement, il s’est lancé dans l’aventure.
Ayant conservé le charme qui a fait le succès de L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel y a ajouté sa petite touche personnelle. D’ailleurs, cette année marque le début d’un nouveau volet du café-bistro avec l’ajout d’une boutique.
Le propriétaire du café-bistro L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel (Photo courtoisie)
Le café-bistro L’Anse-aux-Coques à Sainte-Luce (Photo courtoisie)
Les habitués de L’Anse-aux-Coques et les curieux y feront de jolies découvertes.
« C’est une boutique spécialisée en produits du terroir et dans l’art de la table. On y retrouve nos produits comme le saumon ou le turbot mariné, mais aussi toutes nos sauces et nos épices. Il y a également des collections de porcelaine provenant d’un peu partout à travers le monde, spécialement pour servir le thé et le café », confie Dave Roussel.
Accessible à l’année
Ce dernier précise que la boutique sera accessible à l’année.
« Les produits varieront selon les saisons. On va avoir des coffrets cadeaux dans le temps des fêtes et des produits thématiques selon le moment de l’année. »
Dave Roussel rappelle que L’Anse-aux-Coques est ouvert à l’extérieur de la saison touristique. « Nous organisons des brunchs et il est aussi possible de louer l’endroit pour des partys privés. Il suffit de suivre nos heures d’ouverture pour ne rien manquer », indique-t-il.
Le menu, fort apprécié, permet aussi de découvrir les plats de fruits de mer et de poissons frais.
« Le restaurant existe depuis 1990 et depuis ce temps, les recettes sont restées les mêmes et nous les suivons à la lettre. Les clients apprécient cette constance dans nos plats. Tout est fait maison ici. Si tu reviens quelques semaines ou même quelques années plus tard et que tu prends le même plat, tu vas retrouver exactement le même goût. C’est important pour fidéliser une clientèle et c’est ce qui fait notre force », commente celui qui a réalisé un rêve en achetant le restaurant.
Fruits de mer et poissons frais
L’Anse-aux-Coques s’approvisionne directement des usines pour avoir des produits de grande qualité.
« La recette de nos clams-frites, l’une de nos spécialités, est le même depuis 1990. C’est la même et unique recette utilisée pour la panure de nos clams-frites. Nous sommes aussi réputés pour nos moules, pétoncles, crevettes et poissons frais. Les moules sont dans nos meilleurs vendeurs », souligne Dave Roussel.
« Pour les déjeuners, nous sommes reconnus pour nos œufs à la bénédictine qui sont vraiment un incontournable. Nous avons une sauce spéciale faite à base de fromage. Nous n’utilisons pas la sauce hollandaise en poudre que nous voyons dans la plupart des restaurants », indique le propriétaire.
Le Bas-Saint-Laurent fait partie des pires régions de la province pour la qualité de ses routes, alors que 60 % de son réseau était en mauvais état en 2023, selon des données du ministère des Transports et de la Mobilité durable relatées par le Journal de Québec.
Seules l’Abititi-Témiscamingue (70%), l’Estrie (63%) et Chaudières-Appalaches (62%) devancent le Bas-Saint-Laurent à ce chapitre, alors que la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine arrive au 7e rang avec 57%.
Il s’agit d’un recul pour l
Le Bas-Saint-Laurent fait partie des pires régions de la province pour la qualité de ses routes, alors que 60 % de son réseau était en mauvais état en 2023, selon des données du ministère des Transports et de la Mobilité durable relatées par le Journal de Québec.
Seules l’Abititi-Témiscamingue (70%), l’Estrie (63%) et Chaudières-Appalaches (62%) devancent le Bas-Saint-Laurent à ce chapitre, alors que la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine arrive au 7e rang avec 57%.
Il s’agit d’un recul pour les deux régions, alors que le taux variait entre 56 et 59% entre 2019 et 2023 au Bas-Saint-Laurent ainsi que de 53 à 55% en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine pour la même période.
Selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable, le Québec compte 51% de routes en mauvais état, soit 1% de plus que l’année précédente.
Rimouski invite toute la population à rendre hommage au peuple acadien lors de sa fête nationale, le vendredi 15 août, à 10 h.
À cette occasion, le drapeau acadien sera hissé au mât de l’hôtel de ville. Un trompettiste de 94 ans, Louis Arsenault, jouera l’hymne national acadien, « L’Ave Marie Stella ».
L’événement comptera aussi un spectacle de chansons acadiennes, interprétées par les frères Lucien et Gilles Poirier.
La fête nationale de l’Acadie est célébrée à tous les ans, chaque 15
Rimouski invite toute la population à rendre hommage au peuple acadien lors de sa fête nationale, le vendredi 15 août, à 10 h.
À cette occasion, le drapeau acadien sera hissé au mât de l’hôtel de ville. Un trompettiste de 94 ans, Louis Arsenault, jouera l’hymne national acadien, « L’Ave Marie Stella ».
L’événement comptera aussi un spectacle de chansons acadiennes, interprétées par les frères Lucien et Gilles Poirier.
La fête nationale de l’Acadie est célébrée à tous les ans, chaque 15 août, depuis 1881.
L’Océanic a invité 62 joueurs en vue du 31e camp d’entraînement de son histoire. Ils sauteront sur la patinoire nord-américaine du Complexe sportif Desjardins de Rimouski, le jeudi 14 août, répartis dans les équipes Crosby (en blanc), Richards (en bleu) et Lafrenière (en rouge).
Les espoirs de l’organisation s’affronteront d’abord lors d’entraînements et de matchs simulés, avant l’arrivée des vétérans, prévue le samedi 16 août en après-midi, suivie de la traditionnelle rencontre entre les Bla
L’Océanic a invité 62 joueurs en vue du 31e camp d’entraînement de son histoire. Ils sauteront sur la patinoire nord-américaine du Complexe sportif Desjardins de Rimouski, le jeudi 14 août, répartis dans les équipes Crosby (en blanc), Richards (en bleu) et Lafrenière (en rouge).
Les espoirs de l’organisation s’affronteront d’abord lors d’entraînements et de matchs simulés, avant l’arrivée des vétérans, prévue le samedi 16 août en après-midi, suivie de la traditionnelle rencontre entre les Blancs et les Bleus, présentée en soirée.
La première vague de coupures suivra par la suite. L’Océanic disputera ses deux premiers matchs préparatoires les 19 et 20 août à Victoriaville et Shawinigan.
Les partisans pourront notamment voir à l’œuvre le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, ainsi que les trois nouveaux Européens de la formation : Dovydas Jukna, Raphaël Achermann et Luca Nappiot.
Olivier Théberge libéré
Seulement deux joueurs de 20 ans figurent sur la liste des invités, soit Maxime Coursol et Jack Martin.
L’organisation a par ailleurs libéré Olivier Théberge, qui aurait pu occuper le rôle de troisième joueur de 20 ans. Il a porté les couleurs de l’Océanic lors des deux dernières saisons.
Olivier Théberge (Photo Vincent Éthier- LCH)
L’an dernier, Théberge a récolté 13 points (7-6) en 56 matchs de saison régulière, en plus d’ajouter six passes en 22 rencontres éliminatoires.
Sept gardiens de but participeront au camp d’entraînement. À moins d’un échange inattendu, William Lacelle et Mathis Langevin devraient défendre le filet de l’Océanic cette saison.
L’équipe disputera trois matchs préparatoires à domicile, soit ceux du 22 août contre Chicoutimi au Colisée Financière Sun Life, du 5 septembre contre Baie-Comeau à Matane, et du 7 septembre contre Québec à Rivière-du-Loup.
Le juge James Rondeau rendra sa décision ce jeudi 7 août, au palais de justice de Rimouski, à l’issue du procès pour agression sexuelle intenté contre Luck Mervil, tenu en février dernier, pour des événements survenus dans la nuit du 23 au 24 juin 2000.
Depuis le début des procédures, le chanteur et animateur a toujours soutenu qu’il s’agit d’une erreur sur la personne et qu’il ne connaissait pas la plaignante.
Lors de leurs plaidoiries, l’avocate de la défense, Me Véronique Talbot, a auss
Le juge James Rondeau rendra sa décision ce jeudi 7 août, au palais de justice de Rimouski, à l’issue du procès pour agression sexuelle intenté contre Luck Mervil, tenu en février dernier, pour des événements survenus dans la nuit du 23 au 24 juin 2000.
Depuis le début des procédures, le chanteur et animateur a toujours soutenu qu’il s’agit d’une erreur sur la personne et qu’il ne connaissait pas la plaignante.
Le palais de justice de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Pour sa part, la procureure de la Couronne, Me Roxanne Bossé-Morin, maintient qu’il n’y a pas d’erreur d’identification, évoquant notamment le témoignage de la plaignante, qui affirme avoir reconnu le visage médiatisé de l’accusé, ainsi que celui d’un portier qui aurait vu Mervil dans un bar du centre-ville de Rimouski, le soir des faits allégués.
Le juge Rondeau a alors pris la cause en délibéré.
Pour une 37e année, la campagne Porte-à-porte de l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) se tiendra du 11 août et au 30 septembre au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine.
En tout, 1 207 bénévoles démarcheurs sillonnent le territoire pour recueillir des dons afin de développer et de maintenir des services de qualité pour les personnes atteintes par la maladie et leurs proches.
L’an dernier, la campagne Porte-à-porte a permis de récolter 191
Pour une 37e année, la campagne Porte-à-porte de l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) se tiendra du 11 août et au 30 septembre au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine.
En tout, 1 207 bénévoles démarcheurs sillonnent le territoire pour recueillir des dons afin de développer et de maintenir des services de qualité pour les personnes atteintes par la maladie et leurs proches.
L’an dernier, la campagne Porte-à-porte a permis de récolter 191 725 $.
Lors de leur passage, les bénévoles porteront leur autocollant d’identification et auront en main le matériel de sollicitation aux couleurs de l’Association.
Depuis plus de 40 ans, l’Association du cancer de l’Est du Québec offre ses services notamment à l’Hôtellerie Omer-Brazeau, en plus d’offrir de l’entraide et de l’accompagnement à toutes les étapes de la maladie, des conférences et des ateliers sur sa plateforme verslemieuxetre.tv, ainsi que des trousses aux personnes débutant une chimiothérapie par intraveineuse ou une immunothérapie.
La Sûreté du Québec travaille sur un dossier de vols de véhicules qui ont été perpétrés à Sainte-Anne-des-Monts au cours du dernier mois.
La particularité dans cette affaire est le fait que les véhicules ont toujours été retrouvés.
« Le suspect s’empare d’un véhicule déverrouillé dont les clés sont encore dans le contact et s’en sert ensuite comme moyen de transport », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.
Les infractions ne sont pas concentrées à un momen
La Sûreté du Québec travaille sur un dossier de vols de véhicules qui ont été perpétrés à Sainte-Anne-des-Monts au cours du dernier mois.
La particularité dans cette affaire est le fait que les véhicules ont toujours été retrouvés.
« Le suspect s’empare d’un véhicule déverrouillé dont les clés sont encore dans le contact et s’en sert ensuite comme moyen de transport », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.
Les infractions ne sont pas concentrées à un moment précis du jour ou de la nuit et l’intention derrière ces actes ne semble pas être la revente.
« Il s’agit tout de même d’un acte criminel passible d’une peine d’emprisonnement », précise le porte-parole de la SQ.
Toujours verrouiller
C’est pour cette raison qu’on recommande fortement aux automobilistes de toujours verrouiller leur véhicule et de ne jamais laisser les clés à l’intérieur de celui-ci.
« Dans les cas qui nous concernent, on parle de vols qui auraient pu tous être évites », poursuit Frédéric Deshaies.
La Sûreté du Québec est actuellement sur l’affaire et quatre enquêtes sont en cours. Aucune arrestation n’a eu lieu.
D’ailleurs, afin de permettre un dénouement plus rapide à cette histoire, on demande au public de signaler toute activité suspecte en lien avec ce type d’infraction. Pour ce faire, il suffit d’appeler au 310-4141.
Quatre membres du Club de patinage artistique de Rimouski participeront, du 7 au 10 août, aux Championnats québécois d’été présentés à Pierrefonds.
Meredith Habel (pré-Novice), Maïlie Hamilton (pré-novice), Angélique Beaulieu (novice) et Rosalie Levesque (junior) font partie des athlètes inscrits à cet événement d’envergure.
Il réunit des concurrents de provenant de toutes les sections du Canada et des officiels internationaux.
Cette compétition marque aussi le coup d’envoi de la saiso
Quatre membres du Club de patinage artistique de Rimouski participeront, du 7 au 10 août, aux Championnats québécois d’été présentés à Pierrefonds.
Meredith Habel (pré-Novice), Maïlie Hamilton (pré-novice), Angélique Beaulieu (novice) et Rosalie Levesque (junior) font partie des athlètes inscrits à cet événement d’envergure.
Il réunit des concurrents de provenant de toutes les sections du Canada et des officiels internationaux.
Cette compétition marque aussi le coup d’envoi de la saison pour les patineuses de niveaux pré-novice à sénior.
Mission 1000 tonnes et Stratégies Saint-Laurent lancent une tournée de nettoyage du fleuve Saint-Laurent, de Pointe-aux-Cascades en Montérégie jusqu’à Bonaventure, en Gaspésie.
Par Stéphane Blais- La Presse Canadienne
L’objectif de « l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants » est de retirer un maximum de déchets et de matières polluantes du Saint-Laurent et de ses rives.
« On part avec un autobus de 18 personnes à l’intérieur. On a une équipe de restauration écologique, une éq
Mission 1000 tonnes et Stratégies Saint-Laurent lancent une tournée de nettoyage du fleuve Saint-Laurent, de Pointe-aux-Cascades en Montérégie jusqu’à Bonaventure, en Gaspésie.
Par Stéphane Blais- La Presse Canadienne
L’objectif de « l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants » est de retirer un maximum de déchets et de matières polluantes du Saint-Laurent et de ses rives.
« On part avec un autobus de 18 personnes à l’intérieur. On a une équipe de restauration écologique, une équipe de plongeurs sous-marins, une équipe de scientifiques, une équipe jeunesse et une équipe de communication », a résumé le chef d’expédition Jimmy Vigneux, en entrevue avec La Presse Canadienne.
« Notre objectif est de faire des nettoyages de berges partout au Québec le long du Saint-Laurent et ses bassins versants, afin de retirer des déchets, mais aussi de mobiliser les citoyens et les municipalités à ramasser les déchets avec nous et réduire la quantité de déchet qu’on génère partout au Québec », a ajouté le chef d’expédition.
Celui-ci « invite les gens à se présenter avec de bonnes chaussures ».
Les organisateurs de l’expédition « fourniront tout le matériel de nettoyage, donc les pinces télescopiques, les gants, les sacs, les seaux ».
Les corvées de nettoyage peuvent durer «plus ou moins trois heures et elles sont accessibles à toute la famille. Les enfants adorent ça», a expliqué le chef de l’expédition en ajoutant que « les plus aventuriers peuvent mettre des bottes de caoutchouc pour se mettre les deux pieds dans l’eau ».
Surabondance de déchets plastique
Jimmy Vigneux est cofondateur de Mission 1000 tonnes, un organisme qui a organisé près de 5000 nettoyages collectifs depuis sa fondation en 2018.
Lors des différentes corvées de nettoyage, ce sont sensiblement les mêmes déchets que les citoyens trouvent sur les berges.
« On retrouve beaucoup de plastique à usage unique. Donc, des bouteilles de plastique, des verres à café, des emballages de fast-food de grandes chaînes, des emballages alimentaires. On retrouve aussi beaucoup de mégots de cigarettes, de canettes et beaucoup de styromousse. »
Ces déchets proviennent de différentes sources.
« Parfois, les utilisateurs de plages vont laisser leurs déchets », et, dans d’autres cas, le vent pousse des déchets sur les rives « et les eaux du fleuve les transportent » sur de longue distance, a indiqué monsieur Vigneux.
« Nos nettoyages font une petite différence, mais le réel changement passe par la réduction de production de déchets », a rappelé Lyne Morissette, chef scientifique de l’Expédition Saint-Laurent, dans un communiqué.
Des microplastiques dangereux
Jimmy Vigneux a souligné que «la quantité de microplastique augmente d’année en année».
Le fleuve Saint-Laurent compte effectivement parmi les fleuves les plus pollués du monde en micro plastique.
Beaucoup de particules de micro et de nanoplastiques proviennent de la dégradation d’articles de plastique plus gros, mais, surtout, de nos vêtements.
Une récente étude de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de l’Université Laval montre que les microplastiques les plus abondants dans le fleuve Saint-Laurent sont les fibres textiles de polyester. Lorsqu’on lave des vêtements synthétiques dans une machine à laver, celle-ci libère de minuscules fibres de plastique qui se retrouvent dans les écosystèmes aquatiques.
Le fleuve Saint-Laurent (Photo courtoisie Centris)
« Ces microplastiques sont dangereux pour la santé humaine et plus il y en a dans nos cours d’eau, plus il y a dans notre eau potable. On consomme ces microplastiques là un peu tous les jours », a rappelé monsieur Vigneux.
L’équipe de scientifiques de l’expédition compte donc prélever des échantillons de sédiments et d’eau partout sur leur itinéraire afin d’étudier la présence de microplastiques sur les berges et dans le Saint-Laurent.
Les échantillons seront ensuite analysés dans des laboratoires universitaires pour déterminer leurs compositions chimiques et la quantité de particules de microplastiques qu’ils contiennent.
Caractérisation des déchets
« L’autre volet scientifique de l’expédition, c’est la caractérisation des déchets pour comprendre aussi quel type de déchet se retrouve sur nos berges selon les différents secteurs, les différentes régions et pourquoi certains types de déchet sont plus présents que d’autres », a expliqué monsieur Vigneux.
Le départ de l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants a lieu mercredi 6 août, de 13h à 16h, au parc du Canal de Soulanges, à Pointe-des-Cascades.
L’équipe se déplacera en soirée au Quai de Lachine, à Lachine.
Elle se dirigera ensuite dans les Laurentides, Lanaudière, la Mauricie, le Centre-du-Québec, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, Chaudière-Appalaches, le Bas-Saint-Laurent, pour terminer son expédition le 22 août en Gaspésie.
Une cérémonie a eu lieu ce lundi 4 août, sur la Colline des 4-H, à Val-Brillant, pour célébrer le 83e anniversaire de fondation, dans cette municipalité de La Matapédia, du tout premier Club 4-H du Québec.
Un chêne rouge a été planté en reconnaissance à la municipalité de Val-Brillant pour sa contribution historique à ce mouvement qui forme la jeunesse depuis plus de huit décennies.
Orchestré par une citoyenne de l’endroit, Marie-Claude Raiche, avec le soutien du comité de la halte munici
Une cérémonie a eu lieu ce lundi 4 août, sur la Colline des 4-H, à Val-Brillant, pour célébrer le 83e anniversaire de fondation, dans cette municipalité de La Matapédia, du tout premier Club 4-H du Québec.
Un chêne rouge a été planté en reconnaissance à la municipalité de Val-Brillant pour sa contribution historique à ce mouvement qui forme la jeunesse depuis plus de huit décennies.
Orchestré par une citoyenne de l’endroit, Marie-Claude Raiche, avec le soutien du comité de la halte municipale et de la Corporation Fenêtre Lac Matapédia, l’événement a rendu hommage à Joseph-Donat Brûlé qui, 83 ans jour pour jour, a fondé le tout premier Club 4-H du Québec à Val-Brillant.
En plus d’honorer la mémoire de l’ingénieur forestier Joseph-Donat Brûlé, les Clubs 4-H ont aussi souligné la contribution de leur cofondateur, Jules-Aimé Breton, qui représentaient tous deux l’Association forestière québécoise.
La plantation du chêne rouge revêt une signification particulière.
« Le chêne symbolise la force, la longévité et la stabilité », a expliqué Marie-Claude Raiche, dont l’idée de cette plantation symbolique d’un arbre émanait de Gisèle Pigeon, selon qui « planter un arbre, c’est semer la vie ».
Témoignages d’un passé lointain
La cérémonie a été ponctuée de témoignages touchants d’anciennes membres. Madeleine D’Amours, qui a participé au mouvement de 1965 à 1970, se souvient d’une expérience « très dynamique et intéressante ».
Pour elle, les valeurs 4-H, soit l’honneur, l’honnêteté, l’habileté et l’humanité, résonnent encore chaque jour de sa vie.
Rollande Moreau, âgée de 93 ans, doyenne des femmes de Val-Brillant, avait décidé, en 1945, d’adhérer au Club 4-H.
Alors qu’elle était âgée de 13 ans, elle garde des souvenirs précis de cette époque qui remonte à 80 ans. Ses sœurs plus vieilles en faisaient déjà partie. Sa sœur Antoinette était la présidente du Club.
Un monument à la mémoire du fondateur du premier Club 4-H du Québec qui a vu le jour à Val-Brillant, Joseph-Donat Brûlé. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
« Je ne suis pas restée longtemps parce que le curé avait décidé que je n’aille plus là ; il ne voulait pas que les gars et les filles soient ensemble, a-t-elle raconté au Soir. Au commencement, il n’y avait que des filles. C’est après que les gars sont arrivés. Puis, le curé a décidé qu’il n’y aurait plus de filles, seulement des gars. » Aujourd’hui, la nonagénaire est heureuse de se retrouver à cette cérémonie. Cela lui rappelle beaucoup de souvenirs.
Engagement renouvelé
L’événement s’inscrivait dans une démarche plus large visant à souligner une vaste plantation d’arbres réalisée par la municipalité en juin grâce au programme Arbre-Évolution.
Le maire suppléant de Val-Brillant a rappelé la vision précoce de Joseph-Donat Brûlé en matière de foresterie urbaine.
Rachel Fournier a été responsable du Club 4-H de Val-Brillant et agente de liaison provinciale. Johanne Collin a été secrétaire. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
Dès 1920, ce dernier plaidait pour une « Fête des arbres » locale, initiative qui avait mené à la plantation de 200 ormes et chênes. « Cette année, les citoyens de Val-Brillant ont planté 1500 arbres et arbustes », a fièrement souligné Maxime Tremblay.
Mouvement toujours vivant
Aujourd’hui, les Clubs 4-H du Québec continuent de développer, chez les jeunes, le leadership, les compétences en agriculture et en foresterie ainsi que l’engagement communautaire.
Leurs programmes éducatifs et activités pratiques permettent aux participants de développer leur plein potentiel selon la devise du mouvement.
Après la cérémonie et la plantation symbolique de l’arbre, le public a pu visiter un kiosque informatif monté et animé par Johanne Collin, native de Val-Brillant et ancienne secrétaire du Club 4-H local de 1975 à 1979. Elle a pu sensibiliser les gens aux bienfaits des arbres et aux moyens de s’engager pour l’environnement.
Pour les organisateurs de l’activité, cette plantation symbolique démontre que, plus de 80 ans après sa fondation, le mouvement 4-H continue de porter ses fruits.
Il demeure aussi fidèle à sa mission de former des citoyens responsables et conscients de leur environnement.
La journée du 2 août a été significative pour la Matanaise Julie Prévèreau. Avec son conjoint et son fils de sept ans, Billy, elle a rencontré les membres du groupe qui l’a aidé à sortir d’une dépression, Billy Talent.
La passionnée de musique punk gardera précieusement la photo souvenir de cette rencontre tant attendue. De passage à Rimouski dans le cadre des Grandes Fêtes TELUS, le chanteur de Billy Talent, Benjamin Kowalewicz, ainsi que les musiciens du groupe, Ian D’Sa et Jonathan Gallant
La journée du 2 août a été significative pour la Matanaise Julie Prévèreau. Avec son conjoint et son fils de sept ans, Billy, elle a rencontré les membres du groupe qui l’a aidé à sortir d’une dépression, Billy Talent.
La passionnée de musique punk gardera précieusement la photo souvenir de cette rencontre tant attendue. De passage à Rimouski dans le cadre des Grandes Fêtes TELUS, le chanteur de Billy Talent, Benjamin Kowalewicz, ainsi que les musiciens du groupe, Ian D’Sa et Jonathan Gallant, lui ont permis de réaliser son rêve de les rencontrer.
« Enceinte de mon fils, j’ai fait une dépression prénatale. J’étais en arrêt préventif au travail parce que je suis technologiste médicale. J’étais donc seule à la maison et je ne pouvais pas prendre de médication. La seule chose que je faisais, c’était d’écouter de la musique et c’était toujours Billy Talent et Green Day », explique-t-elle.
La famille matanaise quelques minutes avant le concert de Billy Talent. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Quand le temps a été venu de choisir un nom pour leur bébé, Julie Prévèreau et son conjoint, Carl Bernier, se sont inspirés des deux groupes musicaux.
« Nous avons choisi Billy en l’honneur de Billy Talent et de Billie Joe Armstrong, le chanteur de Green Day », exprime la mère de famille.
Julie Prévèreau a assisté à neuf concerts de Billy Talent. Celui des Grandes Fêtes restera évidemment son préféré.
Une passion familiale
La Matanaise a transmis sa passion pour le groupe musical à son conjoint au fil des années.
« C’est un rêve qu’elle traînait depuis longtemps de les rencontrer. Chaque fois que nous allions les voir, elle le souhaitait, mais ce n’était pas accessible. Ça prend une personne qui y croit et toutes les conditions étaient réunies à Rimouski pour que ça arrive », indique Carl Bernier.
Billy Talent aux Grandes Fêtes TELUS de Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Leur fils, Billy, connaît les chansons de Billy Talent et il aime déjà la musique punk comme ses parents.
« Quand il était plus jeune, je lui chantais Fallen Leaves pour l’endormir. Je ne connaissais pas de berceuses, donc je lui chantais cette chanson que je connaissais par cœur. Il connaît les paroles maintenant », explique Julie Prévèreau.
Cette dernière est extrêmement reconnaissante envers l’organisation des Grandes Fêtes TELUS de lui avoir permis de réaliser son rêve d’avoir une photo de son fils en compagnie du groupe Billy Talent.
« C’était plaisant de les voir en vrai. C’est extraordinaire que ça ait fonctionné. Les membres du groupe ont été très gentils et ils étaient contents de voir un petit garçon qui s’appelle Billy en leur honneur. »
La femme de Matane avait 17 ans, en 2003, lorsqu’elle a commencé à s’intéresser à ce groupe musical canadien.
« J’aimais le punk. Le vidéoclip de leur deuxième chanson commençait par une citation du physicien Robert Oppenheimer. Comme j’aime la science, c’est venu me chercher. Plus on les suit, plus on se rend compte qu’ils sont politisés et qu’ils défendent ce en quoi ils croient. »
Le Groupe ADEL, qui exploite l’abattoir de Luceville, travaille actuellement à un important projet d’expansion. L’entreprise souhaite notamment retrouver sa licence de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), ce qui lui permettrait de distribuer ses produits au-delà des frontières du Québec.
Le projet inclut la modernisation des installations, l’augmentation de la capacité d’abattage de bœufs et le développement de la mise en marché sous la marque Viandes de l’Est.
Fondé en 19
Le Groupe ADEL, qui exploite l’abattoir de Luceville, travaille actuellement à un important projet d’expansion. L’entreprise souhaite notamment retrouver sa licence de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), ce qui lui permettrait de distribuer ses produits au-delà des frontières du Québec.
Le projet inclut la modernisation des installations, l’augmentation de la capacité d’abattage de bœufs et le développement de la mise en marché sous la marque Viandes de l’Est.
Fondé en 1979, l’abattoir de Luceville demeure le seul à desservir le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie pour l’abattage et la transformation de viande de bœuf, de porc, d’agneau et de bison. Depuis son acquisition en 2021, le Groupe ADEL a lancé sa propre marque, Viandes de l’Est, pour commercialiser ses produits, distribués notamment auprès des restaurateurs et des institutions de la région ainsi qu’à Québec.
Les propriétaires doivent aussi plancher sur ce projet d’expansion pour répondre à la demande croissante et offrir un meilleur service aux éleveurs locaux.
La directrice générale, Manon Cambefort, précise que les démarches progressent, malgré les obstacles. « C’est très long. Il y a plusieurs subventions et du financement à aller chercher. Dans le contexte économique actuel, ça ne va pas aussi vite qu’on le souhaiterait », explique-t-elle.
ADEL ne souhaite pas révéler le montant des investissements prévus. « L’inflation et les taux d’intérêt nous obligent à nous réajuster. On travaille là-dessus depuis trois ans. L’échéancier est serré, mais le projet avance », soutient madame Cambefort.
Le plan comprend plusieurs phases, dont l’automatisation des processus, l’achat d’équipements, la commercialisation et l’emballage. L’objectif est d’augmenter le volume d’abattage afin de réaliser des économies d’échelle.
Retrouver la certification fédérale
Actuellement, l’abattoir détient un permis provincial qui lui permet de desservir uniquement le marché québécois. L’accréditation fédérale de l’ACIA, perdue il y a quelques années, est au cœur du projet.
« C’est un processus coûteux. Il faut moderniser le bâtiment, renouveler les équipements et répondre à un cahier des charges strict », souligne Manon Cambefort.
La directrice générale Manon Cambefort et l’un des associés du Groupe ADEL, Nicolas Légaré (Photo courtoisie)
La licence fédérale permettrait à l’abattoir de vendre ses produits ailleurs au Canada, notamment au Nouveau-Brunswick, que vise particulièrement ADEL. La création de la marque Viandes de l’Est représentait la première étape pour retrouver cette certification.
« C’est un projet global, qui inclut à la fois des investissements dans l’abattoir et dans la mise en marché. » Le Groupe ADEL travaille actuellement avec des firmes spécialisées pour la promotion et la valorisation de ses produits.
Vers une hausse de la production
L’abattoir transforme actuellement environ 2 500 bœufs par année.
Les nouveaux propriétaires souhaitent augmenter la production de 50 %, soit de 1 000 à 1 200 bœufs supplémentaires par an, tout en continuant à abattre du porc, de l’agneau et du bison.
(Photo courtoisie Abattoir de Luceville)
Cette hausse de production demeurerait dans les limites du permis actuel, fixé à 35 bœufs par jour.
Le Groupe ADEL emploie une trentaine de personnes. Si le projet d’expansion se concrétise, il pourrait mener à la création d’une dizaine d’emplois supplémentaires.
L’eau freine l’expansion de l’abattoir
Un abattoir consomme une grande quantité d’eau. Or, Sainte-Luce fait face à un manque d’eau potable depuis plusieurs années.
Les démarches récentes pour exploiter une nouvelle source dans le 3e rang Est ont échoué, alors que la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) a refusé le projet.
Cette décision a été confirmée ce printemps par le Tribunal administratif du Québec. Sainte-Luce a ainsi essuyé un deuxième refus dans son désir d’acquérir un lot, d’une superficie d’environ 19 hectares, boisé et vallonné, comprenant quelques plans d’eau, dont un lac ayant servi pour une pisciculture. La municipalité a choisi de ne pas contester ce jugement.
La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault (Photo courtoisie)
La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault, précise toutefois que le principal enjeu ne réside pas dans la quantité d’eau potable disponible, mais bien dans la capacité de traitement des eaux usées.
« L’usine d’épuration aurait de la difficulté à absorber la charge supplémentaire qu’impliquerait un agrandissement », explique-t-elle.
Des solutions envisagées
Le Groupe ADEL, promoteur du projet d’agrandissement de l’abattoir de Luceville, travaille actuellement avec Tetra Tech, une multinationale spécialisée dans le traitement des eaux, afin de trouver des solutions innovantes.
Parmi les pistes étudiées : l’ajout d’un système de préfiltration des eaux usées et la robotisation de certaines opérations, qui permettraient de réduire la consommation d’eau potable.
Malgré les défis, la mairesse affirme son soutien au projet. « Je pense que c’est un besoin pour les producteurs de la région. Un abattoir, c’est important. Nous allons tout mettre en œuvre pour appuyer l’entreprise dans son agrandissement. »
Une rencontre est prévue à la fin août entre les promoteurs et les autorités municipales pour faire le point sur l’avancement du dossier.
Saint-Narcisse-de-Rimouski est deuil à la suite du décès de l’ex-maire Robert Duchesne à la suite d’une longue maladie à l’âge de 72 ans.
Conseiller municipal de 1991 à 1999 et de 2009 à 2013, il avait été élu à la mairie en octobre 2013. Alors qu’il souhaitait solliciter un troisième mandat, monsieur Duchesne avait remis sa démission, en septembre 2022, pour des raisons de santé.
Parmi ses réalisation, il a notamment piloté sur le projet d’acquisition et de mise en vente de 24 terrains p
Saint-Narcisse-de-Rimouski est deuil à la suite du décès de l’ex-maire Robert Duchesne à la suite d’une longue maladieà l’âge de 72 ans.
Conseiller municipal de 1991 à 1999 et de 2009 à 2013, il avait été élu à la mairie en octobre 2013. Alors qu’il souhaitait solliciter un troisième mandat, monsieur Duchesne avait remis sa démission, en septembre 2022, pour des raisons de santé.
Parmi ses réalisation, il a notamment piloté sur le projet d’acquisition et de mise en vente de 24 terrains pour accentuer le développement résidentiel de la municipalité.
Reconnu pour son dévouement et son implication citoyenne, le départ de Robert Duchesne avait été comparé à « une grande perte » pour Saint-Narcisse-de-Rimouski.
La Sûreté du Québec met en garde la population contre un stratagème de fraude de type « faux représentant » signalé dans le secteur de Rivière-du-Loup.
À ce jour, deux cas ont été rapportés, alors que les fraudeurs pourraient se déplacer vers d’autres régions du Québec.
Dans ce type d’arnaque, les suspects contactent des citoyens en se faisant passer pour des policiers ou des représentants d’institutions financières.
Ils prétendent avoir détecté une activité frauduleuse sur le compte ba
La Sûreté du Québec met en garde la population contre un stratagème de fraude de type « faux représentant » signalé dans le secteur de Rivière-du-Loup.
À ce jour, deux cas ont été rapportés, alors que les fraudeurs pourraient se déplacer vers d’autres régions du Québec.
Dans ce type d’arnaque, les suspects contactent des citoyens en se faisant passer pour des policiers ou des représentants d’institutions financières.
Ils prétendent avoir détecté une activité frauduleuse sur le compte bancaire de la victime. Pour « régulariser la situation », ils demandent à la personne visée de placer ses cartes bancaires, accompagnées de leur NIP, dans une enveloppe, puis de la déposer dans sa boîte aux lettres.
Un complice passe ensuite récupérer l’enveloppe sous prétexte de « sécuriser » les cartes. La victime subit alors une perte financière importante.
Mesures de sécurité
La Sûreté du Québec rappelle à la population de ne jamais divulguer son NIP ni ses informations bancaires, car aucun policier ni représentant bancaire légitime ne demandera la remise de cartes ou de renseignements personnels de cette manière.
(Photo courtoisie SQ)
En cas de doute, il est conseillé de communiquer directement avec son institution financière.
Les citoyens se croyant victimes de ce stratagème ou ayant reçu un appel suspect doivent signaler l’événement à la Sûreté du Québec ainsi qu’au Centre antifraude du Canada, au 1-888-495-8501.
À quelques semaines de sa réouverture officielle, le Musée de Rimouski franchit une étape majeure de sa transformation en dévoilant une toute nouvelle image de marque.
Connue jusqu’ici sous le nom de Musée régional de Rimouski, l’institution adopte désormais une appellation Musée de Rimouski. Le logo se compose d’un carré rouge et d’une forme blanche géométrique.
Cette refonte s’inscrit dans son plan de relance, amorcé il y a deux ans.
Après sa fermeture temporaire annoncée en janvie
À quelques semaines de sa réouverture officielle, le Musée de Rimouski franchit une étape majeure de sa transformation en dévoilant une toute nouvelle image de marque.
Connue jusqu’ici sous le nom de Musée régional de Rimouski, l’institution adopte désormais une appellation Musée de Rimouski. Le logo se compose d’un carré rouge et d’une forme blanche géométrique.
Cette refonte s’inscrit dans son plan de relance, amorcé il y a deux ans.
Aux prises avec un manque à gagner d’environ 350 000$, ses dirigeants avaient décidé de revoir la structure de l’organisation, repenser son financement et de rendre l’établissement plus attractif pour la population.
Le nouveau logo du Musée de Rimouski. (Photo courtoisie)
« Les dépenses ont augmenté et les subventions ont stagné au cours des dernières années. Plusieurs organisations culturelles éprouvent des ennuis financiers. On ne doit plus se fier uniquement sur les subventions pour assurer notre fonctionnement. Il faut générer des revenus autonomes. Nous devrons revoir notre modèle d’affaires », expliquait son président, Guy Dionne.
Nouvelle programmation
Depuis ce temps, une nouvelle directrice générale a été embauché en février, soit France Leclerc. Son équipe travaille à l’élaboration d’une nouvelle programmation d’expositions et d’activités culturelles, ainsi qu’au renouvellement des demandes de subvention.
Le Musée a aussi procédé à des travaux de réaménagement de l’aire d’accueil pour optimiser le parcours du public, tandis que des murs ont été retirés dans la salle d’exposition Élizabeth-Turgeon pour ouvrir l’espace et offrir de nouvelles perspectives lumineuses sur le centre-ville de Rimouski.
Le président du conseil d’administration du Musée, Guy Dionne, a exposé la situation financière de l’établissement en point de presse. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
Avant sa fermeture en janvier, le budget annuel du Musée régional de Rimouski voisinait le million de dollars. L’organisation employait une quinzaine de personnes.
Le Musée loge dans un bâtiment patrimonial de 200 ans, dont l’entretien à lui seul coûte 150 000$ par année.
Dès 6h15 du matin, en ce mardi mardi 5 août, 200 personnes patientaient déjà devant les portes encore closes du tout nouveau magasin-entrepôt Costco de Rimouski. Venus d’aussi loin que Cap-Chat, Grande-Vallée et Matane, mais aussi de Montréal, Laval et Gatineau, ces premiers clients témoignaient de l’attente qu’a suscitée cette ouverture.
Un peu avant 7h, après la traditionnelle coupure de ruban, les consommateurs ont franchi le seuil sous une haie d’honneur formée par les 200 employés
Dès 6h15 du matin, en ce mardi mardi 5 août, 200 personnes patientaient déjà devant les portes encore closes du tout nouveau magasin-entrepôt Costco de Rimouski. Venus d’aussi loin que Cap-Chat, Grande-Vallée et Matane, mais aussi de Montréal, Laval et Gatineau, ces premiers clients témoignaient de l’attente qu’a suscitée cette ouverture.
Un peu avant 7h, après la traditionnelle coupure de ruban, les consommateurs ont franchi le seuil sous une haie d’honneur formée par les 200 employés du magasin, qui les ont accueillis sous des applaudissements et des cris de joie.
Pour Rodrigue Joncas, qui siège comme conseiller municipal à la Ville de Rimouski depuis 20 ans, cette inauguration marque l’aboutissement d’un projet qui était dans l’air depuis plusieurs années.
« J’ai assisté aux balbutiements du projet. Costco venait, Costco ne venait pas. Pendant ce temps-là, la population se mobilisait. On a fait des sondages qui nous ont permis de comprendre que la grande majorité de nos concitoyens souhaitaient la venue de Costco. »
L’élu est néanmoins conscient que l’arrivée de ce joueur majeur sur l’échiquier du commerce de détail à Rimouski fait peur à plusieurs petits commerçants. « Mais, Costco va amener ici des gens de partout, pas seulement de Rimouski, estime monsieur Joncas. On sait que les gens vont venir de plus en plus visiter Rimouski. On a à leur faire découvrir les beautés de la ville et de les amener dans notre centre-ville pour qu’ils viennent voir les petits commerçants qui ont des produits de qualité et un service à la clientèle à offrir. C’est comme ça que, tous ensemble, on va développer un tissu commercial intéressant. »
Produits régionaux et locaux
Cependant, Rodrigue Joncas n’a pas manqué de lancer un message aux dirigeants de Costco.
« On sait que vous avez fait de la place sur vos tablettes et que vous en ferez encore à nos produits régionaux et locaux. Les Rimouskois souhaitent que vous soyez un partenaire de notre communauté.»
Le vice-président aux opérations pour l’est du Canada a pris la balle au bond.
Outre les sous-marins et sandwichs provenant de l’usine Pol-O-Bic, certains autres produits locaux se retrouvent dans les étalages du Costco, dont des t-shirts de l’Océanic de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
« On est partenaire et, pour moi, vous faites partie de la famille, a lancé Real Berridge. On en est très fier d’être ici à Rimouski. »
Pour sa part, le directeur de l’entrepôt de Rimouski a tenu à remercier tous les gestionnaires venus tant du bureau régional que national, qui ont aidé son équipe à tout mettre en place pour l’ouverture officielle. « On a aussi eu le support de tous les entrepôts du Québec et du Nouveau-Brunswick », a précisé Martin Byrns-Handfield.
Retombées économiques espérées
Si l’arrivée de ce géant du commerce de détail suscite quelques inquiétudes chez les commerçants locaux, les autorités municipales préfèrent y voir une opportunité.
« Costco est une façon d’amener à Rimouski un autre moteur commercial et de développement», estime le représentant de la Ville de Rimouski.
Quelque 200 personnes attendaient l’ouverture des portes du Costco dès 6h15. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
Présent lors de l’inauguration officielle du magasin, le coprésident de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette a déjà observé certains effets positifs sur l’économie de la ville centre du Bas-Saint-Laurent. « Il y a beaucoup de gens qui sont présentement dans les hôtels et qui sont venus pour l’ouverture du Costco, a soulevé Simon St-Pierre. Tout de suite là, on a un impact. »
Il demeure toutefois vigilant quant aux retombées sur le centre-ville. « Ça va prendre de l’affichage. Les gens arrivent par l’autoroute et c’est facile de repartir par le même accès direct. »
Défi pour les entrepreneurs
L’intégration des produits régionaux dans les étals du Costco de Rimouski constitue un enjeu majeur pour la communauté d’affaires locale. Si Simon St-Pierre espérait voir davantage de fromages régionaux sur les tablettes, il se réjouit toutefois de la présence des produits d’une entreprise alimentaire du Bic.
« C’est une belle fierté de voir les sous-marins et sandwichs de Pol-O-Bic dans les frigos du Costco », a-t-il fait savoir en entrevue avec Le Soir.
Des clients dans le nouveau magasin-entrepôt Costco de Rimouski. (Photo Le Soir.ca)
Il reconnaît que les conditions imposées par Costco représentent un défi pour les fournisseurs locaux, en évoquant les exigences de volume et de régularité qu’ils doivent respecter pour que leurs produits se retrouvent sur les tablettes de la multinationale américaine.
150 000 pieds carrées
D’une surface de plus de 150 000 pieds (45 720 mètres) carrés, le nouvel entrepôt de Rimouski dispose de plusieurs services: boulangerie, rayon de viandes fraîches, grande aire de fruits et légumes, comptoir de poulet rôti, centre d’optique, centre du pneu, restaurant et station-service de 18 pompes.
Avec ses 16 caisses, ses 1000 paniers de magasinage, ses 700 places de stationnement et plus de 3800 produits disponibles, le nouveau commerce de Rimouski s’inscrit dans les standards de la chaîne, qui exploite 909 entrepôts à travers le monde.
Lors de l’ouverture du magasin de Rimouski, le gérant régional du marketing pour l’est du Canada a souligné l’expansion continue de l’entreprise.
L’entrepôt Costco de Rimouski. (Photo courtoisie)
« Nous inaugurons notre 24eentrepôt au Québec, a précisé Ken Saumure. C’est notre 70e dans l’est du Canada et notre 110e au Canada. Nous sommes toujours en croissance! »
Avec des revenus de 249,6 G$ américains enregistrés lors du dernier exercice financier, Costco procure de l’emploi à 49 000 personnes au Canada, dont plus de 9900 au Québec.
Les pompiers du Service de sécurité incendie de Rimouski sont intervenus mardi (5 août), vers 10h30, pour maîtriser un feu qui s’est déclaré dans une voiture devant l’école Langevin, sur la rue Saint-Jean-Baptiste Ouest.
Selon des sources de notre service de nouvelles, le brasier serait d’origine mécanique. Personne n’a été blessé.
L’établissement scolaire n’a pas subi de dommages.
Les pompiers du Service de sécurité incendie de Rimouski sont intervenus mardi (5 août), vers 10h30, pour maîtriser un feu qui s’est déclaré dans une voiture devant l’école Langevin, sur la rue Saint-Jean-Baptiste Ouest.
Selon des sources de notre service de nouvelles, le brasier serait d’origine mécanique. Personne n’a été blessé.
L’établissement scolaire n’a pas subi de dommages.
En plus de leur côté esthétique, les couvre-sols ont de nombreuses utilités. En effet, en plus de décorer joliment un coin de votre cour, de couvrir les murets plus ou moins intéressants et de combler des espaces inintéressants entre les pierres ou les pavés, les plantes couvre-sol préviennent l’invasion des mauvaises herbes, limitent l’érosion et conservent une meilleure humidité du sol.
Le couvre-sol le plus répandu est sans contredit la pelouse. À certains endroits, elle pousse toutefois
En plus de leur côté esthétique, les couvre-sols ont de nombreuses utilités. En effet, en plus de décorer joliment un coin de votre cour, de couvrir les murets plus ou moins intéressants et de combler des espaces inintéressants entre les pierres ou les pavés, les plantes couvre-sol préviennent l’invasion des mauvaises herbes, limitent l’érosion et conservent une meilleure humidité du sol.
Le couvre-sol le plus répandu est sans contredit la pelouse. À certains endroits, elle pousse toutefois difficilement ou pas du tout, est difficile d’accès avec une tondeuse ou ne convient tout simplement pas.
Il faut alors se tourner vers d’autres espèces de plantes vivaces qui peuvent la remplacer et agir comme d’excellents couvre-sols. Voici notre top cinq des couvre-sols jolis et performants :
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Avec sa floraison mauve, le thym serpolet pousse très bien dans les sols sablonneux et secs comme dans les pentes. Plantez le thym serpolet au plein soleil dans un sol bien drainé et rangez votre tondeuse ! En prime, le thym tolère un certain piétinement et dégage une belle odeur mentholée quand on y pose les pieds. C’est également une plante mellifère, amie des précieuses abeilles.
Si vous voulez ajouter une belle luminosité à votre décor, le sédum aureum, avec ses feuilles jaune doré en forme d’aiguille qui forment un tapis bien dense, saura vous charmer. Il fonctionne à merveille dans les endroits ensoleillés, chauds et secs comme les rocailles.
Idéale pour les endroits frais et ombragés, l’herbe aux écus fleurit sur une longue période et produit une multitude de fleurs jaune très lumineuses. Elle se propage très rapidement et peut même devenir légèrement envahissante. Elle apprécie tout particulièrement l’humidité, c’est la plante à avoir près d’un bassin.
Là où le soleil plombe, l’armoise de Steller naine réussit. Elle forme un épais tapis qui se caractérise par la belle couleur argentée de ses feuilles découpées. On dirait une plante de velours. Offrez-lui un sol sableux et bien drainé, et regardez les reflets du soleil la faire briller de mille feux ! Attention toutefois, elle ne tolère pas du tout le piétinement.
Les choix sont variés et intéressants si vous souhaitez recouvrir votre sol avec des végétaux différents de la pelouse.
Votre conseiller en jardinerie Passion Jardins pourra vous indiquer les meilleurs choix selon votre type de sol, votre niveau d’ensoleillement et l’utilisation que vous souhaitez faire de la parcelle végétalisée.
Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins, pour recevoir des conseils de professionnels à l’année!
Des experts syndicaux affirment qu’une nouvelle grève des services postaux est peu probable, alors que les travailleurs syndiqués de Postes Canada ont rejeté la dernière série d’offres de leur employeur lors d’un vote forcé et que les parties réfléchissent à la suite des événements.
Par Craig Lord- La Presse Canadienne
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a annoncé vendredi que les quelque 55 000 membres qu’il représente ont rejeté la dernière proposition de Post
Des experts syndicaux affirment qu’une nouvelle grève des services postaux est peu probable, alors que les travailleurs syndiqués de Postes Canada ont rejeté la dernière série d’offres de leur employeur lors d’un vote forcé et que les parties réfléchissent à la suite des événements.
Par Craig Lord- La Presse Canadienne
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a annoncé vendredi que les quelque 55 000 membres qu’il représente ont rejeté la dernière proposition de Postes Canada, qui aurait entraîné des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans et une restructuration visant à ajouter des travailleurs à temps partiel à l’entente.
Environ 68,5 % des facteurs urbains qui ont voté étaient contre l’entente, tandis que leurs collègues des zones rurales et suburbaines étaient contre à 69,4 %.
Adam King, professeur adjoint au programme d’études syndicales de l’Université du Manitoba, affirme que le vote de ratification forcé ordonné par le gouvernement fédéral et administré par le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) était une «diversion».
«Espérons qu’au bout du compte, nous parviendrons à une entente à la table des négociations, là où elle aurait dû être au départ», a-t-il soutenu en entrevue.
«La direction de Postes Canada devra absolument proposer une solution que le syndicat estime réellement acceptable pour les membres.»
La société de la Couronne a demandé à la ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, de soumettre ses plus récentes propositions de la fin mai, les qualifiant d’«offres finales», à un vote forcé des travailleurs.
Postes Canada s’est dite «déçue» des résultats du vote vendredi et a indiqué qu’elle évaluait les prochaines étapes.
Le STTP a indiqué dans un bulletin adressé à ses membres la semaine dernière que ses négociateurs étaient prêts à retourner à la table des négociations. L’interdiction nationale des heures supplémentaires, en vigueur depuis que le STTP a déclaré la grève à la fin mai, sera maintenue entre-temps.
M. King a reconnu que, même si le vote n’était pas en faveur de Postes Canada, il ne s’agissait pas d’un rejet «écrasant»; plus de 30 % des votants s’étant prononcés en faveur des ententes telles que présentées.
Larry Savage, professeur au département d’études syndicales de l’Université Brock, a avancé que la division apparente au sein du STTP rendrait difficile la mobilisation des membres sur une ligne de piquetage.
«Même si l’on pouvait organiser efficacement une grève, il ne me semble pas évident que cela produirait les résultats escomptés par le syndicat», a déclaré M. Savage en entrevue.
Les clients de la société d’État subissent des retards, car 55 000 travailleurs renoncent aux heures supplémentaires. (Photo courtoisie Postes Canada)
Avant de soumettre les offres de Postes Canada au vote, la ministre Hajdu avait demandé aux parties de convenir d’un arbitrage exécutoire pour mettre fin au conflit.
Le STTP était globalement favorable au renvoi des négociations à l’arbitrage, mais Postes Canada s’y est opposée, arguant que cela bloquerait les négociations dans un long processus.
Impacts sur le service en difficulté
Postes Canada a averti que l’incertitude entourant l’issue des négociations contractuelles continue de coûter chaque jour des millions de dollars au service postal en difficulté, les clients se tournant vers la concurrence.
Les difficultés financières de la société de la Couronne ont été bien documentées tout au long des négociations.
Un rapport de la Commission d’enquête sur les relations de travail, rédigé par le commissaire William Kaplan plus tôt cette année, a conclu que le service postal était en faillite et nécessitait des réformes substantielles pour se maintenir à flot.
Mais selon M. King, les arbitres ont tendance à être «conservateurs» lorsqu’il s’agit de trouver un terrain d’entente et qu’il est peu probable qu’ils apportent les changements structurels radicaux que Postes Canada recherche dans une nouvelle entente.
M. Savage a convenu que «l’arbitrage exécutoire n’est pas vraiment une solution à long terme aux problèmes de Postes Canada».
«Je pense que le vote final forcé de la direction était un pari risqué et qu’il leur a explosé au visage, mais ils ont encore des cartes en main», a-t-il indiqué.
Postes Canada pourrait imposer unilatéralement de nouvelles modalités contractuelles et «mettre le syndicat au défi de faire la grève», a suggéré M. Savage, ou commencer à licencier des travailleurs si ses activités vacillent.
«Ces deux stratégies exerceraient une pression énorme sur le syndicat pour qu’il parvienne à une entente», a-t-il soutenu.
«Évidemment, le danger pour Postes Canada est que ses tactiques agressives jusqu’à présent n’ont apparemment fait qu’éloigner davantage les parties.»
Mme Hajdu a déclaré vendredi dans un communiqué que le gouvernement fédéral s’attend à ce que les parties retournent à la table des négociations et trouvent une solution «le plus rapidement possible».
Une réforme à venir?
Compte tenu des difficultés financières mentionnées dans le rapport, M. Savage s’attend à ce que le gouvernement fédéral envisage de restructurer le mandat de Postes Canada après la fin du conflit de travail actuel.
Cela pourrait entraîner, comme le suggère le rapport de William Kaplan, une nouvelle expansion des boîtes postales communautaires ou la fin de la livraison quotidienne à domicile.
Dans ce contexte, M. Savage a souligné que les négociations portent moins sur la question de savoir qui l’emportera que sur celle de savoir qui survivra à long terme.
«Une tempête se prépare pour la direction de Postes Canada et le syndicat. Et je pense qu’il est important de surmonter cette épreuve, mais je pense que ce n’est rien en comparaison de ce qui s’en vient», a-t-il prévenu.
Le géant du commerce de détail Costco ouvre officiellement, en ce mardi 5 août, les portes de sa nouvelle succursale à Rimouski. Situé sur le boulevard Arthur-Buies Est, il s’agit du 24e entrepôt de la multinationale au Québec, en plus d’avoir généré la création de plus de 200 emplois permanents.
Avec une superficie de plus de 150 000 pieds carrés, le nouveau bâtiment se distingue par l’ampleur de ses installations, qui comprend aussi un centre d’optique, un centre du pneu et un restaurant.
Le géant du commerce de détail Costco ouvre officiellement, en ce mardi 5 août, les portes de sa nouvelle succursale à Rimouski. Situé sur le boulevard Arthur-Buies Est, il s’agit du 24e entrepôt de la multinationale au Québec, en plus d’avoir généré la création de plus de 200 emplois permanents.
Avec une superficie de plus de 150 000 pieds carrés, le nouveau bâtiment se distingue par l’ampleur de ses installations, qui comprend aussi un centre d’optique, un centre du pneu et un restaurant.
La direction du magasin a été attribuée à Martin Byrns-Hanfield, employé de Costco depuis 12 ans. Il occupait le poste de directeur adjoint à la succursale de Gatineau depuis mars 2019.
« Les résidents de Rimouski ont été fébriles pour le nouvel entrepôt. Il a créé des occasions d’emploi importantes pour la région et renforcera l’économie locale en offrant une plus grande sélection d’articles et de services en plus de la commodité ultime pour nos résidents et nos visiteurs », indique le maire de Rimouski, Guy Caron, dans un communiqué transmis par Costco.
Le magasin-entrepôt de Rimouski ouvrira ses portes ce mardi 5 août. (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)
Dans les dernières semaines, Costco a lancé une vaste campagne d’embauche, en plus de la vente des cartes de membre déployée à travers plusieurs villes et municipalités de l’Est-du-Québec.
Avant l’ouverture du magasin, les automobilistes ont pu profiter de l’essencerie Costco et ses 18 pompes à essence, accessibles depuis le 8 juillet.
Le 77e et dernier match du calendrier de la Ligue senior de baseball Puribec revêtait beaucoup d’importance pour le Frontière FM d’Edmundston qui a disposé du Shaker par la marque de 4-3, lundi soir.
La formation du Nouveau-Brunswick s’est présentée à Rimouski pour gagner bien que, ce faisant, elle croisera le fer avec Matane, et non Témiscouata, au premier tour éliminatoire qui s’amorcera dans les prochains jours.
Garett Parkins a enregistré sa 6e victoire en huit décisions. (Photo : Alai
Le 77e et dernier match du calendrier de laLigue senior de baseball Puribec revêtait beaucoup d’importance pour le Frontière FM d’Edmundston qui a disposé du Shaker par la marque de 4-3, lundi soir.
La formation du Nouveau-Brunswick s’est présentée à Rimouski pour gagner bien que, ce faisant, elle croisera le fer avec Matane, et non Témiscouata, au premier tour éliminatoire qui s’amorcera dans les prochains jours.
Garett Parkins a enregistré sa 6e victoire en huit décisions. (Photo : Alain Tremblay)
Le Frontière FM a même utilisé son meilleur lanceur, Garett Parkins, pendant les quatre dernières manches. C’est lui qui inscrit la victoire. C’est un ballon-sacrifice de Josh Harper qui a brisé l’égalité de 3-3 en début de 7e manche faisant marquer Sergio Torres qui avait ouvert la manche avec un but sur balles accordé par le releveur Kevin Roy, le 5e lanceur utilisé par le Shaker.
Kevin Roy est le lanceur perdant (Photo : Alain Tremblay)
Champion du calendrier, Rimouski n’avait pas d’enjeu dans ce match et a donc choisi de donner un peu de travail à tout son personnel de lanceurs.
Malgré le pointage serré, le match a été interminable. D’une part, un problème mécanique avec l’autocar transportant le Frontière FM a entrainé un retard de 30 minutes pour le début de la rencontre. Aussi, une blessure à l’arbitre du marbre a forcé l’utilisation d’un arbitre de remplacement au terme d’une longue pause.
Le match a été retardé d’une quarantaine de minutes après que l’arbitre au marbre, Martin Bérubé, ait été atteint par un lancer sur le bras. La sérieuse blessure l’a forcé à quitter la rencontre. Nicholas Lepage, instructeur du Shaker et aussi infirmier, lui a prodigué les premiers soins. Un arbutre de remplacement s’est amené. (Photo Le Soir – Olivier Therriault)
Au classement, le Frontière FM termine donc au 5e rang, derrière Matane (4e) et devant Kamouraska (6e) à la suite du bris d’égalité puisque les trois équipes terminent avec un dossier de 11-11.
Après des semaines de perturbations et de ralentissements à la fois pour les commerçants et les automobilistes, le chantier de la montée Industrielle-et-Commerciale a enfin été complété entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est, à Rimouski.
Entamés à la mi-juin, les travaux consistaient à renforcer la chaussée améliorer le confort au roulement, selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable, responsable du tronçon.
L’augmentation de la circulation dans le secteur,
Après des semaines de perturbations et de ralentissements à la fois pour les commerçants et les automobilistes, le chantier de la montée Industrielle-et-Commerciale a enfin été complété entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est, à Rimouski.
Entamés à la mi-juin, les travaux consistaient à renforcer la chaussée améliorer le confort au roulement, selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable, responsable du tronçon.
L’augmentation de la circulation dans le secteur, avec l’ouverture du magasin Costco, a aussi convaincu le ministère de réaliser une analyse de la circulation dans le secteur.
« On anticipe une hausse de l’achalandage, mais aussi un changement dans les habitudes des usagers de la route. Différentes mesures seront implantées au terme des travaux en cours dans le but d’assurer la fluidité dans le secteur. Le ministère a tenu compte de l’ajout de ce commerce de grande surface », affirmait le conseiller régional en communication au ministère, Jean-Philippe Langlais, en juillet.
Le chantier a tout de même eu des impacts importants sur les autres commerces. Le copropriétaire de La Cage – Brasserie sportive de Rimouski, Patrick Dionne, déplorait dans Le Soir.ca que le manque de signalisation durant les travaux routiers sur la montée Industrielle-et-Commerciale, cet été, ait causé une importante diminution de sa clientèle pendant le mois de juillet.
« Quand les travaux étaient de l’autre côté de la rue (en direction sud), les gens pouvaient entrer dans notre stationnement, mais depuis qu’ils sont de notre côté, ils ont bloqué les deux entrées. L’accès se fait par le dépanneur EKO qui est situé à côté de nous. Au début, la signalisation était derrière le dépanneur plutôt que devant », dit-il.
La gestionnaire de l’Hôtel L’Empress, Caroline Couture et le copropriétaire de La Cage – Brasserie sportive, Patrick Dionne. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
La gestionnaire de l’Hôtel L’Empress, situé dans le même bâtiment que La Cage, a aussi vu son achalandage et son chiffre d’affaires diminuer.
« Parfois, les gens ne se présentent pas à leur réservation parce qu’ils ne voient pas l’accès pour entrer dans le stationnement. Habituellement, dans ces dates-ci, nous sommes complets sept jours sur sept, mais ce n’est pas le cas cette année. Plusieurs annulent leur réservation quand ils en entendent parler », mentionne Caroline Couture.
« Le ministère ne nous consulte pas »
Le chantier de la montée Industrielle-et-Commerciale s’ajoutait à tous les travaux en cours sur plusieurs artères d’importance à Rimouski.
« Le ministère ne nous consulte pas pour savoir quand ce serait approprié qu’il le fasse. Il fait les travaux quand il le souhaite. Nous n’avons pas de contrôle sur la montée Industrielle-et-Commerciale. C’est la voie du ministère. C’est leur responsabilité et c’est eux qui ont décidé de l’horaire et de l’échéancier et qui coordonnent les travaux. Ce n’est pas la Ville », expliquait le maire Guy Caron, en juillet.
Le comité organisateur des Grandes Fêtes TELUS amorcera une analyse stratégique pour marquer en grand le 20e anniversaire du festival, prévu du 30 juillet au 2 août 2026.
Même si l’achalandage de cette année n’a pas atteint le record de 91 000 spectateurs établi en 2024, la direction des Grandes Fêtes TELUS trace un bilan satisfaisant de la 19e présentation, tenue en fin de semaine dernière, au parc Beauséjour de Rimouski.
Après deux éditions exceptionnelles portées par l’un des derniers
Le comité organisateur des Grandes Fêtes TELUS amorcera une analyse stratégique pour marquer en grand le 20e anniversaire du festival, prévu du 30 juillet au 2 août 2026.
Même si l’achalandage de cette année n’a pas atteint le record de 91 000 spectateurs établi en 2024, la direction des Grandes Fêtes TELUS trace un bilan satisfaisant de la 19e présentation, tenue en fin de semaine dernière, au parc Beauséjour de Rimouski.
Après deux éditions exceptionnelles portées par l’un des derniers spectacles en carrière des Cowboys fringants et par des artistes de renommée mondiale tels que les Black Eyed Peas et Bryan Adams, le nombre de spectateurs est à un niveau plus habituel, en 2025, avec la présence de deadmau 5, Robin Schulz, X Ambassadors, Billy Talent et Matt Lang comme têtes d’affiche.
Dans ce contexte, la directrice générale des Grandes Fêtes TELUS, Annie-Claude Beaulieu, a choisi de ne pas révéler le nombre exact de visiteurs ayant franchi les tourniquets.
La directrice générale des Grandes Fêtes TELUS, Annie-Claude Beaulieu (Photo courtoisie)
« Nous avons livré une programmation musicale variée, légèrement audacieuse, qui a rassemblé différents profils de festivaliers. C’est une grande fierté de pouvoir compter sur une équipe expérimentée et heureuse que le public ait répondu « présent » à notre invitation estivale annuelle », affirme-t-elle dans un communiqué.
Des enjeux à surmonter
Malgré la satisfaction exprimée, les Grandes Fêtes TELUS font face à plusieurs défis.
Une recrudescence des tentatives de fraude à la revente de billets, sur les réseaux sociaux, a forcé l’organisation à refuser l’entrée à de nombreux détenteurs de laissez-passer achetés auprès de revendeurs non autorisés. Chaque bracelet étant lié de façon nominative à l’acheteur et devant être activé à la billetterie officielle, le modèle en place rend pratiquement impossible la revente légitime.
Le modèle d’affaires choisi empêche le partage des laissez-passer, contrairement au Festival d’été de Québec. Les Grandes Fêtes TELUS affirment avoir besoin de tous les revenus provenant de la billetterie en raison du bassin de population plus restreint dans l’Est-du-Québec.
Le chanteur de Billy Talent, Benjamin Kowalewicz, a promis de revenir rapidement à Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)
Présenté simultanément que d’autres grands festivals comme Osheaga à Montréal et le Festivent à Lévis, appartenant à des géants du divertissement comme evenko et Gestev, le contexte concurrentiel peut aussi peser dans la balance pour les Grandes Fêtes TELUS.
L’événement rimouskois doit ainsi redoubler de créativité pour continuer à attirer des artistes de calibre international, tout en respectant un budget réaliste. Le partage du « dollar loisir » est de plus en plus difficile, peu importe la sphère d’activités.
À cela s’ajoutent des facteurs hors du contrôle de l’organisation. Un printemps froid, peu propice à stimuler les ventes précoces, ainsi que la grève à la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout, qui a freiné l’arrivée de nombreux festivaliers de la Côte-Nord, ont également eu un impact sur la fréquentation.
Cap sur 2026
Malgré ces vents contraires, l’équipe des Grandes Fêtes TELUS regarde déjà vers l’avenir.
Des spectateurs ravis aux Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)
La 20e présentation s’annonce comme un moment charnière pour le festival, qui affirme avoir déjà « lancé des lignes à l’eau » pour offrir une programmation mémorable et rendre hommage à l’héritage du festival pour l’ensemble de l’Est-du-Québec.
À lire aussi – notre couverture des Grandes Fêtes TELUS 2025 –
Le médaillé d’or en golf individuel aux Jeux du Québec, Louis-Olivier St-Pierre, est de retour à Rimouski avec le sentiment du devoir accompli et une grande fierté. Il porte aussi fièrement à son cou une médaille de bronze remportée en duo.
L’adolescent est encore sur un nuage quelques jours après sa victoire historique en prolongation. Il était déjà de retour à l’entraînement au Club Les Saules, ce lundi, alors qu’il célébrait son 16e anniversaire de naissance.
« Je n’en reviens pas enc
Le médaillé d’or en golf individuel aux Jeux du Québec, Louis-Olivier St-Pierre, est de retour à Rimouski avec le sentiment du devoir accompli et une grande fierté. Il porte aussi fièrement à son cou une médaille de bronze remportée en duo.
L’adolescent est encore sur un nuage quelques jours après sa victoire historique en prolongation. Il était déjà de retour à l’entraînement au Club Les Saules, ce lundi, alors qu’il célébrait son 16e anniversaire de naissance.
« Je n’en reviens pas encore de tout ce qui s’est passé dans les derniers jours. J’ai vécu des émotions vraiment fortes, surtout lorsque j’ai gagné la médaille d’or en individuel en prolongation. Je suis vraiment fier de moi. »
Pour St-Pierre, qui évoluait dans la catégorie juvénile (15-16 ans), cette victoire est la preuve que le travail peut mener à de bons résultats.
« J’ai travaillé fort tout l’hiver, tout le début l’été et je suis content que ça ait payé aux Jeux du Québec et à tous mes tournois cette année. Ce n’est pas juste le talent au golf. Les efforts mènent au succès. Quand tu travailles fort, tu mérites ce qui t’arrive », dit-il.
Le golfeur était déjà de retour au Club Les Saules le lendemain de son retour des Jeux. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Après un début de partie difficile, le Rimouskois a réussi à prendre les choses en main pour repartir avec une première médaille d’or en golf pour l’Est-du-Québec depuis 1975.
« Ça avait moins bien commencé. Je ne frappais pas super bien la balle aux cinq ou six premiers trous. Je suis content que ma force de caractère m’ait permis de bien me reprendre. Cinquante ans, c’est long. C’est incroyable et je suis content d’inscrire un peu mon nom dans l’histoire », affirme-t-il.
Objectif deux médailles
Louis-Olivier St-Pierre se rendait à Trois-Rivières avec l’objectif de remporter deux médailles et il peut dire : mission accomplie ! Le golfeur a obtenu le bronze à l’épreuve deux balles, meilleure balle dans la catégorie juvénile, en compagnie de son coéquipier Charles Lizotte, de Rivière-du-Loup. Le duo a aussi terminé en quatrième position à l’épreuve Vegas à deux.
Le jeune golfeur avait pris part aux Jeux du Québec à Rimouski, en 2023. Il avait alors remporté une médaille d’argent en duo avec Louis Chénard.
« À Rimouski, tous les gens étaient derrière nous. C’était différent à Trois-Rivières, mais la dernière journée je me suis senti comme chez nous parce que je me suis fait des amis parmi les autres golfeurs et j’ai parlé à tous les bénévoles et à ceux qui travaillaient sur le terrain. Les gens prenaient pour moi et c’était vraiment le fun », mentionne-t-il.
Louis-Olivier St-Pierre et son coéquipier Charles Lizotte. (Photo courtoisie)
Les performances de Louis-Olivier St-Pierre lui ont permis d’être le porte-drapeau de la délégation de l’Est-du-Québec pour la cérémonie de fermeture des Jeux.
« Si je ne l’avais pas été, ça n’aurait rien enlevé à ce que j’ai fait, mais c’est une super belle reconnaissance et je suis vraiment content de l’avoir été. »
Championnat canadien
St-Pierre a terminé en troisième position lors du Championnat provincial junior de Golf Québec, en juillet. Il s’est qualifié pour le Championnat canadien junior qui se tiendra au Club de golf Gowan Brea de Bathurst, du 11 au 15 août. L’événement accueillera les 156 meilleurs golfeurs canadiens de 18 ans et moins.
« Je veux prendre le plus d’expérience possible pour les prochaines années. »
D’ici là, le golfeur a bien l’intention d’être sur le terrain de golf tous les jours.
Le F.-A.-Gauthier a repris du service et les négociations doivent aussi reprendre tout au long du mois d’août à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout.
Alors que le navire reprend du service après 17 jours de grève judicieusement exécutées en pleine saison touristique, le syndicat reprend aussi du service autour de la table de négociations. Rappelons que cette grève faisait suite à une première grève de 10 jours au début juillet.
Quatre journées de négociations ont été convenues pour tent
Le F.-A.-Gauthier a repris du service et les négociations doivent aussi reprendre tout au long du mois d’août à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout.
Alors que le navire reprend du service après 17 jours de grève judicieusement exécutées en pleine saison touristique, le syndicat reprend aussi du service autour de la table de négociations. Rappelons que cette grève faisait suite à une première grève de 10 jours au début juillet.
Quatre journées de négociations ont été convenues pour tenter de faire avancer le dossier qui stagne depuis avril 2023, soit la date de la fin de la dernière convention collective. La question des salaires est évidemment à l’avant-plan.
« Il n’est pas normal que la majorité de ces travailleurs doivent cumuler un deuxième et parfois un troisième emploi ou doivent avoir recours à des banques alimentaires pour joindre les deux bouts. Avec un salaire moyen de 21,50 $ de l’heure, ce n’est pas si étonnant », souligne Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.
Ce conflit qui s’éternise ouvre la porte à bien des frustrations, autant du côté des syndiqués que des utilisateurs qui doivent parfois faire le « grand tour » par Québec ou encore emprunter une autre traverse, comme celle de Rivière-du-Loup.
Les voyageurs ne sont pas les seuls à être affectés par ces grèves alors que plusieurs entreprises utilisent ce moyen de transport pour apporter du matériel et de l’équipement de l’autre côté du fleuve. En va de même pour les travailleurs.
Pas un service essentiel
En 2020, le Tribunal administratif du Travail avait statué qu’il n’y avait pas lieu pour les employés de maintenir un minimum de services en temps de grève, évacuant ainsi le concept de service essentiel.
Les syndiqués de la Traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo courtoisie CSN)
De son côté, le gouvernement de François Legault a déposé un projet de loi pour donner davantage de leviers au ministre du Travail en cas d’un conflit qui perdure.
Grosso modo, cette loi qui sera en vigueur dans environ cinq mois, permettra au ministre de mettre fin à des conflits de travail s’il estime qu’il en va de la sécurité sociale et économique de la province.