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Reçu aujourd’hui — 8 août 2025Bas Saint-Laurent
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  • L’effet Victoria Mboko ressenti à Rimouski
    La victoire de Victoria Mboko à l’Omnium Banque Nationale (OBN) a des échos jusque dans le Bas-Saint-Laurent. Aux Tennis de Rimouski, l’intérêt pour le sport risque d’augmenter, surtout du côté féminin.  L’évolution de la jeune joueuse pendant le tournoi de Montréal a été suivie de près par les membres du club rimouskois.  « Plus le tournoi avançait, plus les gens venaient nous voir pour discuter des résultats. Les bonnes performances des Canadiens ont contribué à l’ambiance. C’est un peu
     

L’effet Victoria Mboko ressenti à Rimouski

8 août 2025 à 18:00

La victoire de Victoria Mboko à l’Omnium Banque Nationale (OBN) a des échos jusque dans le Bas-Saint-Laurent. Aux Tennis de Rimouski, l’intérêt pour le sport risque d’augmenter, surtout du côté féminin. 

L’évolution de la jeune joueuse pendant le tournoi de Montréal a été suivie de près par les membres du club rimouskois. 

« Plus le tournoi avançait, plus les gens venaient nous voir pour discuter des résultats. Les bonnes performances des Canadiens ont contribué à l’ambiance. C’est un peu comme pour les Canadiens de Montréal en séries. Tout le monde en parle et ça devient plus tranquille quand ils sont éliminés. Cette année, on peut dire que Tennis Canada a remporté sa Coupe Stanley », compare le directeur et professionnel aux Tennis de Rimouski, André-Michel Proulx.

Une quarantaine de personnes se sont réunies au club, jeudi soir, pour assister à la finale entre Mboko et la Japonaise Naomi Osaka.

Des amateurs réunis aux Tennis de Rimouski pour visionner la finale de l’OBN. (Phot courtoisie)

« C’était un événement organisé à la dernière minute, mais la réponse a été super positive. Les participants étaient ravis et plusieurs m’ont dit qu’ils avaient apprécié l’initiative. C’est à refaire pour d’autres occasions », souligne le Rimouskois. 

Victoire pour le tennis féminin

Selon André-Michel Proulx, cette victoire va créer un véritable effet d’entraînement auprès des jeunes de la région. 

« Pour nous, c’est une occasion exceptionnelle de visibilité gratuite et ça rejoint directement un public que nous cherchons activement à développer, soit les jeunes filles. Il s’agit d’une priorité, autant pour nous que Tennis Canada. Ce le sera encore davantage dans les prochaines années. » 

André-Michel Proulx (Photo courtoisie Iften Redjah-FolioPhoto)

Pour l’instant, le ratio d’inscription est de 80 % de garçons par rapport à 20 % de filles aux Tennis de Rimouski. Il peut même descendre à 85-15 % pour certaines sessions. 

Exploit exceptionnel 

« C’est quelque chose d’assez exceptionnel de réaliser un tel exploit à seulement 18 ans pour Victoria Mboko. Nous risquons de voir plus de filles dans les groupes cet automne. L’un de nos objectifs, cette année, était justement de créer des groupes exclusivement féminins afin de favoriser leur intégration », ajoute le directeur et professionnel. 

Il soutient que cette victoire en est aussi une pour son sport partout au pays. 

Les inscriptions pour la session d’automne sont commencées depuis le 10 août aux Tennis de Rimouski. Les détails : www.tennisrimouski.com.

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  • L’Est-du-Québec peut-il rebondir ?
    Malgré la faillite de Novarium, l’abandon de la zone d’innovation bleue et la dissolution de la Technopole maritime du Québec, l’Est-du-Québec a-t-il encore un avenir sur le plan maritime ? Des acteurs importants du secteur estiment que la région demeure un terreau fertile pour les projets maritimes. Les derniers mois auront été difficiles pour l’écosystème maritime de l’Est-du-Québec. Une série de revers ont secoué la région : la faillite de Novarium avec ses 2,2 M$ de dettes, le refus du pr
     

L’Est-du-Québec peut-il rebondir ?

8 août 2025 à 17:00

Malgré la faillite de Novarium, l’abandon de la zone d’innovation bleue et la dissolution de la Technopole maritime du Québec, l’Est-du-Québec a-t-il encore un avenir sur le plan maritime ? Des acteurs importants du secteur estiment que la région demeure un terreau fertile pour les projets maritimes.

Les derniers mois auront été difficiles pour l’écosystème maritime de l’Est-du-Québec. Une série de revers ont secoué la région : la faillite de Novarium avec ses 2,2 M$ de dettes, le refus du projet de zone d’innovation bleue à Rimouski et à Grande-Rivière par le gouvernement québécois ainsi que l’abolition de la Technopole maritime du Québec (TMQ).

L’édifice du Novarium à Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les déboires financiers de Novarium ont eu un effet domino qui a entraîné l’insolvabilité de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).

Pourtant, loin de jeter l’éponge, les acteurs du milieu maritime estiment que la région conserve tous ses atouts pour demeurer un joueur majeur dans le développement maritime.

Fondations solides

« C’est tout à fait faux de croire que l’Est-du-Québec ne peut plus être un joueur important dans le développement maritime », répond le directeur de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) à tous les détracteurs qui ne croient plus en l’avenir de la région sur le plan maritime.

Selon Guillaume St-Onge, les échecs récents ne remettent pas en question les avantages naturels de la région.

Guillaume St-Onge (Photo courtoisie UQAR)

L’Est-du-Québec conserve ses atouts géographiques : un accès direct au Saint-Laurent, la proximité des zones de pêche ainsi que sa position stratégique pour le transport maritime et les énergies marines. À cela s’ajoutent des infrastructures portuaires en eaux profondes et une expertise maritime développée au fil des décennies.

La région peut également compter sur un écosystème de recherche reconnu. L’ISMER, le plus important centre en océanographie au Québec, côtoie l’Institut maritime du Québec et son centre collégial de transfert technologique, Innovation maritime.

Pendant que l’UQAR développe de nouveaux programmes de génie maritime, des organismes comme le Réseau Québec maritime fédèrent les forces vives du secteur.

Victime de son succès ?

La dissolution de la Technopole maritime du Québec, créée il y a 25 ans, peut sembler paradoxale. Mais, pour Guillaume St-Onge, qui était administrateur de l’organisme, cette fermeture témoigne plutôt du succès de sa mission initiale.

« Il faut se rappeler l’époque où la Technopole a été créée, explique-t-il. Tout l’écosystème qu’on a actuellement n’était pas encore créé. La Technopole a servi à créer cet écosystème, donc à faire des liens entre les institutions et les industries, à mettre le maritime sur la carte. »

Selon lui, comme l’écosystème a évolué, notamment avec la création de nouveaux réseaux pancanadiens, tels que la Supergrappe des océans du Canada, la pertinence de maintenir la TMQ dans sa forme actuelle était remise en question.

La nécessité de rechercher de nouvelles sources de financement et une direction générale vacante depuis plusieurs mois ont précipité la décision de dissoudre l’organisme. Cette décision a été prise lors de l’assemblée générale annuelle, qui a eu lieu à la fin mars.

Des projets qui gardent le cap

Malgré les turbulences, l’industrie maritime garde le cap. En 2024, le Groupe Océan a notamment obtenu un important contrat gouvernemental pour prolonger la durée de vie du navire NGCC Griffon. Les travaux ont été réalisés au chantier naval des Méchins.

Du côté de Grande-Rivière, le maire reste optimiste, malgré l’abandon du projet de zone d’innovation sur laquelle les acteurs économiques de sa municipalité travaillaient depuis plusieurs mois.

« Je crois encore que l’Est-du-Québec est un joueur important dans le développement maritime », maintient Gino Cyr.

Pour les acteurs régionaux, l’avenir passe par le maintien de la cohésion entre les différents intervenants. « Si tout le monde travaille en silo, il n’y aura pas d’avenir dans le secteur maritime au Québec », prévient
monsieur Cyr.

Cap maintenu sur l’innovation bleue

Malgré le refus du gouvernement du Québec d’accorder le statut de Zone d’innovation bleue à l’Est-du-Québec, les acteurs maritimes de Rimouski et de Grande-Rivière refusent de baisser les bras. Les deux villes développent séparément des centres d’innovation spécialisés.

À Rimouski, le directeur de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pilote un ambitieux projet de Centre d’innovation en robotique sous-marine et technologies marines.

La marina de Grande-Rivière. (Photo courtoisie)

« Il faut se rappeler que 71 % de notre planète est couverte par des océans, souligne Guillaume St-Onge. Il y a donc beaucoup de chose à découvrir ! »

Le centre se concentrera sur le développement de drones sous-marins, de véhicules autonomes et de capteurs sophistiqués. Ces technologies trouveront des applications variées : cartographie des fonds marins, surveillance de la biodiversité, suivi d’infrastructures portuaires et d’éoliennes en mer, sans oublier les enjeux géopolitiques liés à l’Arctique.

Tous les atouts nécessaires

Selon le scientifique, l’écosystème rimouskois présente tous les atouts nécessaires : l’UQAR, le Cégep de Rimouski, Innovation maritime, l’Institut maritime, le navire Coriolis et un port.

« On a aussi accès à de la glace l’hiver, ce qui est intéressant pour simuler ce qui se passe dans l’Arctique », indique monsieur St-Onge.

Le projet, qui pourrait nécessiter un soutien gouvernemental de plusieurs millions de dollars, est actuellement à l’étape de l’élaboration du plan d’affaires.

L’équipe travaille en étroite collaboration avec le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. Elle s’inspire d’autres centres d’innovation déjà établis, comme celui sur les ordinateurs quantiques à Sherbrooke.

Le bateau de pêche du futur

Grande-Rivière mise sur un concept tout aussi innovant : le Quartier d’innovation en pêche et aquaculture durables. Selon le maire de la municipalité gaspésienne, Gino Cyr, il s’agit d’un projet phare centré sur « le navire de pêche commerciale de demain ».

Ce bateau polyvalent devra s’adapter aux changements climatiques, intégrer de nouvelles technologies propulsives et permettre une meilleure cohabitation avec les mammifères marins.

Le maire de Grande-Rivière, Gino Cyr. (Photo Jean-Philippe Thibault)

Évalué à environ 20 M$, le projet prévoit la construction d’un navire multiespèce, accompagné d’un bâtiment d’hivernage qui servira également de centre d’expérimentation. Les étudiants de l’École des pêches et d’aquaculture du Québec, située à Grande-Rivière, auront accès à cette technologie de pointe à
longueur d’année.

L’initiative vise aussi à développer de nouvelles filières, comme celle du loup marin. Elle pourrait aussi servir à optimiser la pêche au sébaste. Le bateau sera disponible pour la location, palliant ainsi le problème récurrent des chercheurs qui peinent à accéder aux embarcations des pêcheurs pendant la saison.

Un écosystème qui résiste

Les deux projets s’appuient sur des partenariats solides.

À Rimouski, l’UQAR collabore avec le Centre interdisciplinaire de développement en cartographie des océans (CIDCO), Innovation maritime, Reformar et le Service hydrographique du Canada.

À Grande-Rivière, l’École des pêches travaille avec Merinov, l’UQAR et la Corporation de développement économique locale.

Un fait à remarquer est que, malgré le refus de la Zone d’innovation bleue, le conseil d’administration, initialement formé pour porter ce projet, a choisi de maintenir ses activités.

« L’ensemble des partenaires impliqués veut mettre la main à la pâte pour définir les orientations du développement maritime dans l’Est-du-Québec », affirme Gino Cyr.

Défis à relever

Les porteurs de projets reconnaissent toutefois que l’absence du statut de zone d’innovation complique le financement. La désignation aurait apporté des ressources dédiées au déploiement des initiatives.

« On se base seulement sur la volonté de chacun de s’impliquer à sa hauteur », laisse tomber monsieur Cyr.

Malgré les contraintes, l’optimisme prévaut. Les deux centres d’innovation déposeront leur plan d’affaires respectif avec l’espoir d’obtenir le financement nécessaire.

L’objectif ? Démontrer que l’Est-du-Québec peut devenir un leader maritime canadien, zone d’innovation ou pas.

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  • Dernier week-end des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai
    Les Terrasses urbaines Rimouski Hyundai se terminent ce dimanche 10 août après quatre semaines de festivités. Le 2e festival de musique électronique R DGTL se tient du même coup jusqu’à samedi. Programmation pour la dernière fin de semaine : vendredi 8 août 11 h à 20 h Au Lieu | Bijoux Maman Couture | Créations Halte Artisans Puribec Boîte musicale Méga Scène 20 h – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps) Festival R DGTL Commencé depuis jeudi soir au brise
     

Dernier week-end des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai

8 août 2025 à 16:00

Les Terrasses urbaines Rimouski Hyundai se terminent ce dimanche 10 août après quatre semaines de festivités. Le 2e festival de musique électronique R DGTL se tient du même coup jusqu’à samedi.

Programmation pour la dernière fin de semaine :

  • vendredi 8 août
    • 11 h à 20 h
      • Au Lieu | Bijoux
      • Maman Couture | Créations
      • Halte Artisans Puribec
    • Boîte musicale Méga Scène
      • 20 h – Danse dans la rue (École de danse Quatre Temps)

Festival R DGTL

Commencé depuis jeudi soir au brise-lame de Rimouski, le festival R DGTL se déplace aux Terrases urbaines, dès vendredi, avec ses spectacles :

  • vendredi 8 août
    • 17 h – Hoya
    • 19 h – Elles&U
    • 21 h – Mitch Oliver – DJ| Deep, mélodique et hypnotique
    • Miniuit – Vibran | Vibe nocturne et envoûtante (Les Bains Publics)
  • samedi 9 août
    • 17 h – JL
    • 19 h – Marc Wellon
    • 21 h – ZINI – DJ locaux et invités | House et techno
    • Minuit – Spooner (Les Bains Publics)

Les billets sont en vente sur Quoi vivre Rimouski.

Le DJ montréalais Mitch Oliver (Photo courtoisie)

La programmation des Terrasses urbaines est disponible au www.terrassesurbaines.com. Il est toujours possible de se procurer des billets pour le tirage moitié-moitié. Un montant de 25 000 $ est garanti. Le lien est en ligne sur la page Facebook « Terrasses Urbaines Rimouski ». Le tirage se fera le 10 août.

La rue Saint-Germain Est animée par les Terrasses urbaines de Rimouski. (Photo courtoisie Iften Redjah)
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  • Quand la bureaucratie étouffe la générosité
    Il y a des histoires qui nous rappellent brutalement que, derrière les statistiques d’immigration, se cachent des vies humaines, des drames personnels et, parfois, une générosité qui défie l’entendement. L’histoire de Gaston Bourdages de Rimouski et de ses trois charitables complices en est un exemple saisissant. L’opinion de Johanne Fournier Tout commence par un message Facebook d’un réfugié congolais au camp de Nakivale en Ouganda. Sylvestre Nsengiyumva tend la main virtuellement à Gasto
     

Quand la bureaucratie étouffe la générosité

8 août 2025 à 15:00

Il y a des histoires qui nous rappellent brutalement que, derrière les statistiques d’immigration, se cachent des vies humaines, des drames personnels et, parfois, une générosité qui défie l’entendement. L’histoire de Gaston Bourdages de Rimouski et de ses trois charitables complices en est un exemple saisissant.

L’opinion de Johanne Fournier

Tout commence par un message Facebook d’un réfugié congolais au camp de Nakivale en Ouganda. Sylvestre Nsengiyumva tend la main virtuellement à Gaston Bourdages, un parfait inconnu.

Les proches de Gaston le mettent en garde, soupçonnant l’une de ces arnaques qui pullulent sur les réseaux sociaux. Mais, fort de son expérience d’évaluateur d’assurances, l’octogénaire creuse, questionne, vérifie. Puis, il découvre une vérité qui glace le sang.

Marie, la femme de Sylvestre, a été violée par des soldats sous les yeux de son mari. Deux sœurs de ce dernier ont été assassinées après que l’homme ait empêché qu’elles subissent le même sort.

C’est donc l’histoire d’une famille entière contrainte à l’exil, échouée dans un camp qui abrite plus de 150 000 âmes en détresse. Voilà la réalité brutale qui se cache derrière une simple demande d’amitié Facebook.

Face à cette tragédie, Gaston Bourdages, sa femme Denise Legaré, sa sœur Marie Legaré et Léandre Lachance décident d’agir. Ils sortent alors leur chéquier et déposent 30 700$ entre les mains d’un responsable religieux censé orchestrer le parrainage. Cet argent est remis par pure humanité.

Dix mois plus tard, le quatuor se rend à l’évidence que rien n’a été fait. « Trahison », lâche avec amertume monsieur Bourdages. Heureusement, l’argent est rendu aux quatre aînés, mais le projet s’enlise dans les méandres administratifs.

Les limbes de la bureaucratie

Le véritable scandale de cette histoire, ce sont les politiques en matière d’immigration devant lesquelles se heurtent les bons samaritains. Quand monsieur Bourdages écrit au ministère fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, au ministère québécois de l’Immigration ainsi qu’aux députés locaux, il se bute contre des politiques suspendues, des programmes gelés.

Le silence radio qui dure depuis ce printemps en dit long sur les limbes de l’administration publique. Pourtant, cette famille de six enfants pourrait peut-être devenir une planche de salut pour un village de la région, dont la seule école est menacée
de fermeture.

L’expertise de Sylvestre, menuisier de métier, pourrait sans doute être utile pour certaines entreprises.

Tout le monde pourrait probablement y gagner, mais les politiques en décident autrement.

Campagne de financement

Ce qui frappe dans cette histoire, c’est l’extraordinaire résilience de la générosité humaine face à l’indifférence administrative.

Même après avoir versé plus de 30 000$ pour l’installation de cette famille, nos quatre bienfaiteurs cherchent maintenant une façon de pouvoir organiser une campagne de financement en vendant les 25 toiles, dont un ami artiste-peintre, Claude Rollin, leur a fait don.

Un ancien collègue de Gaston Bourdages vient d’ajouter 500$ au montant, tandis que la communauté religieuse du frère de monsieur Bourdages promet entre 10 000$ et 15 000$ si le projet débloque.

Entretemps, « Papa Gaston » et « maman Denise », comme les appelle la famille Nsengiyumva, continuent d’envoyer de l’argent chaque mois au camp de Nakivale. Ils ont reçu une chanson enregistrée par Sylvestre et ses enfants. Un cadeau qui vaut tous les reçus de charité du monde, selon Gaston Bourdages.

Alors que nos gouvernements ergotent sur les quotas et les critères d’admissibilité, Sylvestre et sa famille croupissent dans un camp
de réfugiés.

Pendant ce temps, quatre citoyens ordinaires nous donnent une leçon d’altruisme extraordinaire. Ils nous rappellent que la vraie politique se fait parfois loin des parlements. Elle se fait dans le silence de gestes généreux comme le leur.

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  • Baux en forêt :  des hausses déconnectées de la réalité
    La puissante Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP), qui rassemble 125 000 membres, dénonce les hausses « irréalistes », des baux de villégiature pour 2026, qualifiées par le dg Marc Renaud, « d’une décision déconnectée de la réalité de la ministre Maïté Blanchette Vézina ». « Une fois de plus, les utilisateurs de la forêt sont pénalisés par ces hausses jusqu’à plus de 50 % dans certains cas, lesquelles ne reflètent en rien l’évolution normale du coût de la vie », déplore Ma
     

Baux en forêt :  des hausses déconnectées de la réalité

8 août 2025 à 14:00

La puissante Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP), qui rassemble 125 000 membres, dénonce les hausses « irréalistes », des baux de villégiature pour 2026, qualifiées par le dg Marc Renaud, « d’une décision déconnectée de la réalité de la ministre Maïté Blanchette Vézina ».

« Une fois de plus, les utilisateurs de la forêt sont pénalisés par ces hausses jusqu’à plus de 50 % dans certains cas, lesquelles ne reflètent en rien l’évolution normale du coût de la vie », déplore Marc Renaud.

D’autant que selon lui, la CAQ s’était engagée, en 2019, à ne plus imposer d’ajustements aussi majeurs aux baux de villégiature. « À l’époque, une nouvelle tarification avait été instaurée en affirmant qu’elle permettrait de stabiliser les coûts pour les locataires ».

Le directeur général de la FédéCP, Marc Renaud. (Photo Courtoisie Aventue Chasse Pêche)

Rien selon Marc Renaud, qui redonne confiance au ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

« La FédéCP s’interroge sur cette décision : s’agit-il du transfert de responsabilités vers les MRC, sans financement adéquat pour couvrir les frais de gestion ? Est-ce que le ministère prévoit réinvestir les gains équivalents à près de 4 M$ de cette augmentation globale de 20 % pour améliorer l’expérience nature des usagers ? La forêt appartient à tous. Ensemble, mobilisons-nous pour que son accès demeure équitable et abordable ».

Appui majeur

Du coup, la FédéCP donne son appui majeur au Regroupement des locataires des terres publiques (RLTP); qui représente 44 000 détenteurs de baux dans la sauvagerie québécoise. « Cet appui de la FédéCP est très important. Je souhaite le soutien de d’autres groupe », réagit le président Arthur Fortin.

Selon ce dernier, le soutien de la FédéCP arrive à point, avant le 22 aout, à temps pour que les détenteurs de baux transmettent une lettre d’opposition à leur député provincial, préparée par l’organisation d’Arthur Fortin. Ce lien est à copier et à coller sur un moteur de recherche comme Google.

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  • Poursuite policière entre Carleton-sur-Mer et Lévis
    Une impressionnante poursuite policière s’est déroulée entre Carleton-sur-Mer et Lévis sur une distance de 530 km pendant plusieurs heures. La poursuite a débuté jeudi soir vers 21 h le secteur de Saint-Omer, à Carleton-sur-Mer, pour se terminer le lendemain matin. Une introduction par effraction dans une résidence serait à l’origine de cette chasse à l’homme. Quatre individus seraient entrés dans une résidence privée et auraient aspergé les occupants avec un produit rappelant du poivre de
     

Poursuite policière entre Carleton-sur-Mer et Lévis

8 août 2025 à 12:37

Une impressionnante poursuite policière s’est déroulée entre Carleton-sur-Mer et Lévis sur une distance de 530 km pendant plusieurs heures.

La poursuite a débuté jeudi soir vers 21 h le secteur de Saint-Omer, à Carleton-sur-Mer, pour se terminer le lendemain matin.

Une introduction par effraction dans une résidence serait à l’origine de cette chasse à l’homme. Quatre individus seraient entrés dans une résidence privée et auraient aspergé les occupants avec un produit rappelant du poivre de cayenne.

Après avoir pris la fuite, ils ont été repérés à Pointe-à-la-Garde où la poursuite policière a commencé. Toutefois, les suspects ont réussi à semer les policiers en roulant à une vitesse excessive. Ils ont été localisés à nouveau dans le secteur du Kamouraska.

Fuite à pied

Malgré tout, les individus encore réussi à semer les policiers. Après avoir échangé des informations, le corps de police de Lévis a enfin pu mettre le grappin sur les chauffards qui avaient abandonné leur véhicule pour prendre la fuite à pied.

Les suspects ont été appréhendés puis amenés au quartier général de la Sûreté du Québec pour subir un interrogatoire en règle. Il s’agit de quatre individus originaires de Montréal.

La Sûreté du Québec affirme qu’une histoire liée aux stupéfiants pourrait être à l’origine de tout ce branle-bas de combat.

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  • Caribous montagnards« On aime ce qu’on connaît et on protège ce qu’on aime. »
    La trentaine de caribous montagnards de la Gaspésie est le vestige de l’immense harde qui peuplait tout le nord-est de l’Amérique avant l’arrivée des Blancs. Dernier troupeau au sud du Saint-Laurent, il a subi une baisse de 80 % de ses effectifs en 15 ans et porte le triste titre d’espèce en voie de disparition. Comme Nature Québec l’énonce sur son site Internet, les causes de ce problème sont bien connues : dégradation de l’habitat causée principalement par les coupes forestières et augmentatio
     

Caribous montagnards« On aime ce qu’on connaît et on protège ce qu’on aime. »

8 août 2025 à 11:29

La trentaine de caribous montagnards de la Gaspésie est le vestige de l’immense harde qui peuplait tout le nord-est de l’Amérique avant l’arrivée des Blancs. Dernier troupeau au sud du Saint-Laurent, il a subi une baisse de 80 % de ses effectifs en 15 ans et porte le triste titre d’espèce en voie de disparition. Comme Nature Québec l’énonce sur son site Internet, les causes de ce problème sont bien connues : dégradation de l’habitat causée principalement par les coupes forestières et augmentation de la prédation qui en découle1. Entrevue avec Alice-Anne Simard, directrice générale de l’organisme.

Philippe Garon – Ça fait longtemps qu’on est au courant de la situation. Comment expliquer qu’on a tant pelleté par en avant?

Alice-Anne Simard – Dans de telles situations, on oppose souvent économie et protection de l’environnement. Pour le caribou, cet équilibre-là n’a jamais été atteint ni même recherché. On reste vraiment dans une économie d’industrie primaire, donc d’exploitation des ressources, alors qu’il existe un potentiel de développement dans la région basé plus sur les secteurs secondaire et tertiaire. Comme pour la crise climatique, on connaît les causes de la perte de biodiversité depuis longtemps. C’est bien documenté, étudié, les scientifiques sont unanimes, mais ça prend de la volonté politique pour qu’on ne considère plus le territoire juste comme quelque chose à exploiter et à gruger.

P. G. – Si les solutions sont connues, pourquoi ne sont-elles pas mises en application?

A. A. S. – Il y a une grosse résistance de la part de certains élus et d’acteurs économiques dans la MRC. J’insiste sur le mot « certains » parce que ce n’est pas tout le monde. Sauf que ceux qui s’opposent à toute forme de protection veulent continuer à faire du développement basé uniquement sur l’extraction des ressources. Là, c’est le caribou qui en subit les conséquences, mais si on croit qu’on peut continuer comme ça à l’infini, non seulement la situation économique de la Haute-Gaspésie va empirer, mais d’autres espèces vont décliner. Les écosystèmes vont s’affaiblir, puis ils seront moins efficaces pour nous rendre des services comme la production de l’eau potable, de l’air qu’on respire, etc. Le gouvernement doit donc écouter l’autre point de vue. Il faut changer de vision et non juste s’opposer au changement.

P. G. – Avez-vous le sentiment que les élus et les représentants économiques sont prêts à faire des concessions?

A. A. S. – Quand tu négocies, tu pars avec un extrême pour essayer d’arriver à un terrain d’entente. C’est une technique que l’on comprend bien. Certains s’opposent à toute forme de protection, voulant même qu’on enlève les mesures intérimaires. Mais il faut qu’ils acceptent de mettre de l’eau dans leur vin. Le gouvernement ne peut pas dire : « On ne protège plus le caribou de la Gaspésie. » C’est une obligation légale. De toute façon, il doit aussi écouter les citoyens et les nombreuses organisations qui demandent qu’on protège le caribou2. Nous, on ne laissera pas le caribou disparaître. C’est au gouvernement de faire de l’arbitrage et d’arriver à un compromis. Tous les élus doivent reconnaître qu’il faut sortir de l’exploitation primaire, qui n’est pas une voie d’avenir. On ne peut plus refuser d’entrer dans le XXIe siècle. Oui, il va y avoir des impacts, mais des mesures de compensation peuvent être adoptées dans un esprit de justice sociale.

P. G. – Quelles sont les conséquences de l’extinction de cette espèce?

A. A. S. – Le caribou est un animal génétiquement distinct. Il fait partie de notre patrimoine naturel, tel que reconnu par le gouvernement. Dans l’identité québécoise, mais aussi dans celle des communautés autochtones, il revêt une grande importance. Il est aussi le canari dans la mine, c’est-à-dire qu’il agit comme un témoin de l’état de la forêt. Il a besoin d’une forêt en bonne santé, alors quand il ne va pas bien, ça nous démontre que la forêt aussi ne va pas bien. On observe d’ailleurs un appauvrissement généralisé de la forêt. Ça a des impacts fauniques, oui, mais aussi économiques. Le caribou est également une espèce parapluie. Si on en prend soin, d’autres espèces vont aller mieux. Dernier point, plus émotif : c’est impossible de mettre un prix sur le fait de sauver une espèce, de lui permettre de continuer à vivre dans son habitat naturel. Comme maman, j’aimerais que mes enfants puissent les observer. Je trouverais ça terrible comme biologiste qu’on n’arrive pas à assurer la survie du troupeau. Ce serait une perte inestimable, un immense échec de l’espèce humaine.

P. G. – Qu’est-ce que vous aimeriez dire aux personnes qui s’opposent à la protection du caribou?

A. A. S. – Je les invite à écouter ce que disent la science et toute la population qui se mobilise pour protéger les caribous. En continuant à tout miser sur le développement économique primaire, on va arriver aux mêmes résultats dans quelques années; non seulement on va avoir perdu le caribou, mais la région va continuer à se dévitaliser. Il faut miser sur une transition vers une économie d’avenir, innovante, durable.

1. Nature Québec, « Une population unique en train de disparaître », 2025 https://naturequebec.org/projets/caribou_gaspesie/?fbclid=IwY2xjawJjdedleHRuA2FlbQIxMAABHq9ET3hVnry6oLssw5UMCo2M459LENUv1TxsvG8mFiWJGuK5jXvmd1kHjJ5R_aem_cF2y_JiTOWNsvZkgiU-ILw

2. Lire la lettre ouverte du 11 avril 2025 : « Une mobilisation régionale à la défense du caribou et du territoire de la Gaspésie », https://www.hautrement.org/une-mobilisation-regionale-a-la-defense-du-caribou/?fbclid=IwY2xjawJqRfdleHRuA2FlbQIxMQABHtS7GPzX32xdwrp3FsOTAkk9KYR1KfYCJHsMe3SDw0HoQNoGtSWarrCLLd4a_aem_yFBBMTAEOPhELyejzJtf7A

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  • Première maison : bien vous préparer pour mieux réussir
    Acheter une première propriété est un projet stimulant. Pour le réussir, il est essentiel de bien comprendre les étapes clés, les outils financiers disponibles et les frais à prévoir. Voici un aperçu des éléments à considérer pour vous lancer avec confiance. 1- Comprendre votre capacité d’achat Avant de visiter des maisons ou de rêver à une cour arrière, vous devez d’abord établir les fondations de votre projet : votre budget. Il faut donc commencer par une évaluation honnête de votre
     

Première maison : bien vous préparer pour mieux réussir

8 août 2025 à 11:00

Acheter une première propriété est un projet stimulant. Pour le réussir, il est essentiel de bien comprendre les étapes clés, les outils financiers disponibles et les frais à prévoir. Voici un aperçu des éléments à considérer pour vous lancer avec confiance.

1- Comprendre votre capacité d’achat

Avant de visiter des maisons ou de rêver à une cour arrière, vous devez d’abord établir les fondations de votre projet : votre budget.

Il faut donc commencer par une évaluation honnête de votre situation financière actuelle. Cela implique de calculer vos revenus, vos dépenses mensuelles, vos dettes et votre capacité d’épargne. 

Deux ratios sont essentiels pour déterminer votre capacité d’emprunt :

  • Le ratio d’amortissement brut de la dette : vos frais de logement (prêt hypothécaire, taxes, chauffage) ne devraient pas dépasser 32 % de votre revenu brut.
  • Le ratio d’amortissement total de la dette : l’ensemble de vos dettes, y compris les prêts auto, cartes de crédit et autres engagements, ne devrait pas dépasser 40 % de votre revenu brut.

2- La mise de fonds : un levier stratégique

La mise de fonds est la somme que vous devez fournir à l’achat d’une propriété. Elle peut provenir de vos économies, d’un REER (via le RAP), d’un CELIAPP ou d’un don familial admissible.

Voici les exigences minimales :

  • 5 % du prix d’achat pour une propriété de 500 000 $ ou moins.
  • 5 % sur les premiers 500 000 $, plus 10 % sur l’excédent, pour une propriété entre 500 000 $ et 1 499 999 $.
  • 20 % pour une propriété de 1,5 million $ ou plus, car l’assurance prêt hypothécaire (SCHL ou Sagen) n’est pas offerte au-delà de ce seuil.

Si votre mise de fonds est inférieure à 20 %, une assurance prêt hypothécaire est exigée (SCHL ou Sagen). Cette prime peut représenter jusqu’à 4 % du montant du prêt, à laquelle s’ajoute une taxe de 9 975 %. Elle peut être payée comptant ou ajoutée au prêt.

Voici un exemple illustrant l’incidence d’une mise de fonds de 5 % avec prime SCHL, comparée à 20 % avec un taux d’intérêt constant sur 25 ans.

Opter pour une mise de fonds réduite permet d’acheter plus tôt et peut donner accès à de meilleurs taux hypothécaires. En contrepartie, cela entraîne le paiement d’une prime d’assurance prêt hypothécaire, qui augmente le coût total du prêt. Vous devez aussi payer la TVQ de 9,975 % sur cette prime.

3- Les frais de démarrage : à ne pas négliger

En plus de la mise de fonds, divers frais ponctuels doivent être acquittés avant la transaction ou au moment de celle-ci :

  • Frais d’inspection : pour évaluer l’état de la propriété.
  • Frais d’évaluation : exigés par le prêteur pour confirmer la valeur marchande.
  • Honoraires du notaire : pour la rédaction et l’enregistrement des documents légaux.
  • Droits de mutation immobilière (taxe de bienvenue) : calculés selon le prix d’achat ou l’évaluation municipale.
  • Frais d’ajustement : taxes foncières, électricité, copropriété, etc.
  • Frais de déménagement, branchements, ameublement, rénovations.

Ces frais peuvent représenter entre 1,5 % et 4 % du prix d’achat. Une bonne stratégie consiste à épargner ces montants à l’avance, en plus de votre mise de fonds.

4- CELIAPP et RAP : deux outils puissants

Le CELIAPP permet d’épargner jusqu’à 40 000 $ à vie, avec des cotisations annuelles de 8 000 $. Les cotisations sont déductibles, les revenus de placement non imposables, et les retraits admissibles exempts d’impôt.

Ce compte est accessible aux résidentes et résidents canadiens de 18 à 71 ans n’ayant pas été propriétaires-occupants au cours de l’année d’ouverture ni des quatre années précédentes.

Le RAP permet de retirer jusqu’à 60 000 $ de votre REER (120 000 $ pour un couple) sans impôt, à condition de rembourser le montant sur 15 ans.

Une stratégie appelée « emprunt de 90 jours » permet de participer au RAP même sans cotisation préalable : vous empruntez, déposez dans un REER, attendez 90 jours, puis retirez le montant via le RAP.

Il est essentiel que les fonds soient dans le REER depuis au moins 90 jours avant le retrait afin de respecter les règles d’admissibilité. Cette stratégie génère un remboursement d’impôt grâce à la cotisation REER, que vous pouvez ensuite utiliser de différentes façons pour optimiser votre mise de fonds.

CELIAPP ou RAP?

En général, il est recommandé de prioriser le CELIAPP en raison de ses avantages fiscaux et de l’absence de remboursement. Le RAP peut ensuite venir en complément selon votre situation.5-

5- Préautorisation hypothécaire et accompagnement

Avant de soumettre une offre sur une propriété, il est fortement recommandé d’obtenir une préautorisation hypothécaire.

Cette démarche vous permet de connaître le montant maximal que vous pouvez emprunter, de démontrer votre sérieux aux vendeurs et de vous protéger contre une éventuelle hausse des taux d’intérêt.

Il est important d’éviter tout nouvel engagement financier important, comme l’achat d’un véhicule, après avoir obtenu votre préautorisation, car cela pourrait réduire votre capacité d’emprunt.

En parallèle, il est judicieux de s’entourer de spécialistes qui connaissent bien le marché immobilier. Un courtier immobilier ou une courtière immobilière, par exemple, peut vous aider à cibler les propriétés correspondant à vos critères, à organiser les visites et à négocier les conditions de l’offre d’achat, en plus de vous accompagner tout au long du processus.

6- L’offre d’achat et le financement

Lorsque vous trouvez la maison qui vous convient, l’étape suivante consiste à soumettre une offre d’achat.

Ce document contractuel officialise votre intention et précise plusieurs éléments clés : l’adresse de la propriété, le prix proposé, le montant du dépôt, la date de prise de possession ainsi que les inclusions et exclusions.

Il peut également contenir des conditions, telles que l’obtention du financement, une inspection satisfaisante ou la vente de votre propriété actuelle.

Le vendeur peut accepter l’offre, la refuser ou proposer une contre-offre. Une fois l’offre acceptée et toutes les conditions remplies, elle devient juridiquement contraignante.

À cette étape, l’inspection préachat joue un rôle crucial. Elle permet de détecter d’éventuels problèmes majeurs et peut influencer la négociation ou même mener à l’annulation de la transaction si les résultats sont préoccupants.

7- Le financement et les protections à prévoir

Une fois l’offre d’achat acceptée, il est temps de finaliser votre financement. Le choix du prêt hypothécaire est une étape déterminante.

Vous aurez différentes options, comme un taux fixe, qui garantit la stabilité de vos paiements pendant toute la durée du terme, ou un taux variable, qui suit les fluctuations du taux préférentiel et peut offrir des économies si les taux sont bas.

Peu importe celui que vous privilégierez, vous pouvez opter pour des paiements accélérés – hebdomadaires ou toutes les deux semaines – afin de réduire la durée d’amortissement et le coût total des intérêts.

Il est important de vérifier que vous détenez une assurance afin de couvrir le solde de votre emprunt en cas de décès ou pour prendre en charge vos paiements en cas d’invalidité.

Même si vous bénéficiez d’une assurance collective par l’entremise de votre employeur, il est important de vérifier si celle-ci couvre adéquatement vos obligations hypothécaires. Cette protection peut être déterminante en cas d’imprévu.

L’assurance habitation, quant à elle, est obligatoire pour obtenir un prêt. Elle doit couvrir au minimum la valeur de remplacement de la propriété.

En plus de vous protéger contre les sinistres comme les incendies, les dégâts d’eau ou le vol, elle inclut généralement une couverture en responsabilité civile, essentielle si vous causez involontairement des dommages à quelqu’un d’autre.

8- La signature chez le ou la notaire

Une fois le financement approuvé et les conditions de l’offre d’achat remplies, la transaction se conclut chez le ou la notaire.

Il ou elle vérifie les titres de propriété, prépare les documents légaux (acte de vente et d’hypothèque), effectue les ajustements de taxes et s’assure que les fonds sont bien transférés au vendeur. Avant la signature, vous devrez fournir une preuve d’assurance habitation couvrant au minimum la valeur de remplacement de la propriété.

C’est également un bon moment pour discuter de la répartition de la propriété entre les acheteurs, notamment si les mises de fonds sont inégales.

Le ou la notaire peut vous conseiller sur les options juridiques disponibles pour protéger les intérêts de chacun et de chacune, par exemple en précisant les parts de propriété dans l’acte de vente ou en rédigeant une convention entre copropriétaires.

Une fois les documents signés et les fonds transférés, vous devenez officiellement propriétaire.

En conclusion

Acheter une première maison est un projet ambitieux, mais tout à fait réalisable avec une bonne préparation. En comprenant les étapes clés, en utilisant les bons outils d’épargne, en prévoyant les frais connexes et en vous assurant adéquatement, vous pouvez avancer avec confiance.

Alec Gauthier, M. Sc.

Conseiller adjoint en gestion de patrimoine, Valeurs mobilières Desjardins

Sources :

Canada, Agence du revenu. « Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP). » canada.ca, 27 mars 2023, www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/compte-epargne-libre-impot-achat-premiere-propriete.html.

Centris. « Guide complet : comment acheter une maison en 12 étapes. » centris.ca, 2024, www.centris.ca/fr/blogue/immobilier/guide-complet-comment-acheter-une-maison-en-12-etapes?uc=1.  Site visité le 29 juillet 2025. 

Desjardins. « Achat d’une maison : étapes, conseils et calculateurs. » desjardins.com, 2022, www.desjardins.com/qc/fr/hypotheque/acheter-maison.html. Site visité le 29 juillet 2025.

Canada, Agence du revenu. « Le régime d’accession à la propriété – canada.ca. » canada.ca, 2024, www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/impot/particuliers/sujets/reer-regimes-connexes/est-regime-accession-a-propriete.html. Site visité le 29 juillet 2025.

L’autorité en matière de courtage immobilier au Québec. « Acheter une propriété, étape par étape | OACIQ. » oaciq.com, 2025, www.oaciq.com/fr/grand-public/acheter/guide-acheteur/. Site visité le 29 juillet 2025.

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  • Toute une expérience pour Riopel Grégoire
    Le Rimouskois Riopel Grégoire s’est retrouvé sur le court central de l’Omnium Banque Nationale de Montréal, qui se tenait du 26 juillet au 7 août. Il a agi comme chasseur de balles et a pu côtoyer les meilleures joueuses au monde, dont la championne Victoria Mboko. L’adolescent de 15 ans a eu l’occasion d’être chasseur de balles pour une douzaine de parties. « J’ai trouvé ça formidable. C’est une expérience que plusieurs joueurs de tennis devraient vivre. Je voulais apprendre des meilleu
     

Toute une expérience pour Riopel Grégoire

8 août 2025 à 09:00

Le Rimouskois Riopel Grégoire s’est retrouvé sur le court central de l’Omnium Banque Nationale de Montréal, qui se tenait du 26 juillet au 7 août. Il a agi comme chasseur de balles et a pu côtoyer les meilleures joueuses au monde, dont la championne Victoria Mboko.

L’adolescent de 15 ans a eu l’occasion d’être chasseur de balles pour une douzaine de parties.

« J’ai trouvé ça formidable. C’est une expérience que plusieurs joueurs de tennis devraient vivre. Je voulais apprendre des meilleures joueuses au monde. J’ai rencontré Coco Gauff, Emma Raducanu et Danielle Collins. »

Riopel Grégoire et d’autres chasseurs de balles en compagnie de la joueuse Emma Raducanu. (Photo courtoisie)

En plus de côtoyer ces joueuses qu’il a trouvé particulièrement impressionnantes, Riopel Grégoire a pu comprendre des détails plus techniques sur son sport. 

« Nous étions 8 équipes de 12. Chaque matin, nous avions une rencontre et ensuite nous allions chasser. Chaque chasseur a sa position sur le terrain. Il faut s’assurer que les balles sont du bon côté, nourrir les joueuses de balles et avoir une bonne communication. C’est important de savoir bien lancer, attraper et glisser les balles », ajoute le joueur de tennis. 

Première expérience

Il s’agissait d’une première expérience pour le jeune rimouskois. Il a été choisi lors d’un camp de sélection qui se tenait au printemps. Maintenant qu’il fait partie du processus, il pourra renouveler l’expérience l’an prochain. Il est le troisième du club Les Tennis de Rimouski à participer à ce tournoi comme chasseur de balles. 

« Je vais me souvenir longtemps des amis que je me suis faits et des moments que j’ai eu la chance de vivre. »

L’adolescent rimouskois en action. (Photo courtoisie)

« De voir que c’est possible de perdre même si tu fais partie des meilleurs, j’ai trouvé ça enrichissant pour lui. Il a pu constater tout le travail et toute la rigueur derrière ça. Nous avons eu la chance de voir Victoria Mboko qui a battu des joueuses mieux classées qu’elle. Ça prouve que c’est une question de persévérance et de constance », ajoute la mère de Riopel, Coline Chhay qui était à Montréal avec son fils pendant tout le tournoi. 

L’adolescent avait eu l’occasion de se préparer à l’Omnium Banque Nationale en prenant part à un tournoi de la Fédération internationale de tennis, le mois précédent, à Laval.

Un nouveau sport

Riopel Grégoire joue au tennis seulement depuis octobre dernier. Il participait à la ligue locale du club rimouskois lors de la dernière année scolaire et se joindra à la concentration tennis pour son quatrième secondaire, dès la prochaine rentrée. 

« C’est un sport unique, ça me fait bouger et j’aime avoir une raquette dans les mains. J’aime aussi la compétition », conclut-il. 

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  • Cinq pompiers de Sainte-Félicité au Défi Gratte-Ciel
    Cinq pompiers de La caserne de Sainte-Félicité prendront part au Défi Gratte-Ciel qui se tiendra le 27 septembre prochain à Shawinigan. Le Défi Gratte-Ciel est un événement annuel qui regroupe des pompiers, ambulanciers et policiers de partout à travers la province. Le but est de gravir les 36 étages de la Cité de l’énergie afin d’amasser des dons pour la lutte contre la dystrophie musculaire. Il s’agit d’un défi d’endurance auquel cinq pompiers de Sainte-Félicité ont décidé de participer.
     

Cinq pompiers de Sainte-Félicité au Défi Gratte-Ciel

8 août 2025 à 08:00

Cinq pompiers de La caserne de Sainte-Félicité prendront part au Défi Gratte-Ciel qui se tiendra le 27 septembre prochain à Shawinigan.

Le Défi Gratte-Ciel est un événement annuel qui regroupe des pompiers, ambulanciers et policiers de partout à travers la province. Le but est de gravir les 36 étages de la Cité de l’énergie afin d’amasser des dons pour la lutte contre la dystrophie musculaire.

Il s’agit d’un défi d’endurance auquel cinq pompiers de Sainte-Félicité ont décidé de participer. Les braves volontaires sont Guillaume Bérubé, Maxime Ouellet, Luka Savard, Oussama Refa ainsi que Nicolas Denis Desrosiers. Ils ont décidé de relever le défi d’atteindre le sommet de la Tour de l’énergie, ce qui correspond à 595 marches. Ils le feront en habit de combat. Deux fois; soit 1 190 marches.

Le capitaine de l’équipe et initiateur du défi, Guillaume Bérubé, attend ce moment depuis longtemps. « Ça fait plusieurs années qu’on voulait le faire. On a d’ailleurs un collègue dont son enfant est aux prises avec la dystrophie musculaire. C’est une cause qui nous tient à cœur. »

Le capitaine de l’équipe n’a eu aucune difficulté à recruter les membres de son équipe qui avaient tous envie de relever cet imposant défi. « C’est quand même gros, mais nous sommes motivés. Même si l’important est d’essayer, je crois que nous avons tous assez d’orgueil pour le réussi », ajoute Guillaume Bérubé en rigolant.

En attendant, les gars s’entraînent avec de l’équipement fourni gracieusement par la MRC de La Matanie. « Nous avons déjà commencé l’entraînement, notamment en courant au Parc des Îles avec des appareils respiratoires qui font partie de notre habit de combat. Nous nous pratiquons aussi en montant des marches. Nous n’avons pas le choix si nous voulons être prêts », ajoute le pompier félicitois.

L’équipe s’est fixé comme objectif d’amasser 3 000 $ pour la cause. Les gens sont invités à les aider à atteindre ce montant en effectuant un don en ligne sur le site Défi Gratte-Ciel – High Rise Challenge 2025 et rechercher le nom du pompier qu’on souhaite encourager. Les entreprises qui font des dons recevront aussi un crédit d’impôt.

L’équipe du défi Gratte-Ciel. (Photo Courtoisie – Oussama Refas)
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  • Le CIEL FM crée l’égalité contre le Bérubé GM
    Le CIEL FM de Rivière-du-Loup est allé gagner 9-6 à Trois-Pistoles, jeudi soir, pour créer l’égalité 1-1 dans sa série quart de finale 3 de 5 de la Ligue senior Puribec.  Le Bérubé GM menait 3-2 après quatre manches quand les visiteurs y sont allés d’une poussée de six points, dont quatre sur le grand chelem de Guillaume Chénard aux dépens de Tristan Michaud-Thériault. Thomas Morin est retiré alors que la balle captée par Andy St-Gelais le devance. (Photo Jean-Claude Pelletier) Les gag
     

Le CIEL FM crée l’égalité contre le Bérubé GM

7 août 2025 à 23:30

Le CIEL FM de Rivière-du-Loup est allé gagner 9-6 à Trois-Pistoles, jeudi soir, pour créer l’égalité 1-1 dans sa série quart de finale 3 de 5 de la Ligue senior Puribec. 

Le Bérubé GM menait 3-2 après quatre manches quand les visiteurs y sont allés d’une poussée de six points, dont quatre sur le grand chelem de Guillaume Chénard aux dépens de Tristan Michaud-Thériault.

Thomas Morin est retiré alors que la balle captée par Andy St-Gelais le devance. (Photo Jean-Claude Pelletier)

Les gagnants ont profité de 11 buts sur balles accordés par les lanceurs de Trois-Pistoles. Ludovic Saucier a une longue balle bonne pour trois points dans la défaite qui va au dossier de Jacob April. Jimmy Durette enregistre la victoire et Chénard obtient le sauvetage.

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Série Edmundston / Matane

À Matane, Keisuke Takikawa a retire 16 frappeurs sur des prises pour guider les Allées du Boulevard à un gain de 3-0 sur le Frontière FM.

Keisuke Takikawa (Photo Alain Tremblay)

Il a totalisé 118 lancers, dont 88 prises, espaçant six coups sûrs et une seule passe gratuite. 

Pour Matane, Louis Bernier a été le meilleur avec 2 en 2 et un point produit.

La défaite va au dossier de Garett Parkins qui a lancé cinq manches.

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Série Kamouraska / Témiscouata

À Cabano, Gabriel Cyr a accordé deux points en première manche avant de blanchir ses adversaires lors des six manches suivantes pour mener les Braves Batitech à une victoire de 6-2 sur Industries Desjardins du Kamouraska.

Gabriel Cyr (Photo archives – Marie-Pier Mailloux-Michaud)

Le droitier a espacé neuf coups sûrs et quatre buts sur balles pour avoir le meilleur sur Émilien Plouffe.

Dany Paradis-Giroux a été le meilleur au bâton avec 3 cs en 3 et deux points produits. Pour Kamouraska, Enrick Jomphe a frappé trois balles en lieu sûr en quatre apparitions à la plaque. 

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À l’horaire vendredi

  • 19 h 30 Témiscouata vs Kamouraska (Saint-Pascal)
  • 20 h 00 Matane  vs Edmundston

Reçu hier — 7 août 2025Bas Saint-Laurent
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  • Carrefour 50+ : virage numérique amorcé
    Le Carrefour 50 + du Québec connaîtra un gros automne, notamment avec le commencement de son virage numérique qui permettra aux clubs qu’il représente d’améliorer leurs communications. Trois nouvelles personnes ont été embauchées.  Ces employés s’ajoutent aux quatre déjà en place. Ils agiront à titre d’agents de liaison et seront basés à Gaspé, à Bonaventure et à Saint-Pacôme. Leur embauche a été possible grâce à une subvention du gouvernement provincial et leur rôle sera de faciliter ce vira
     

Carrefour 50+ : virage numérique amorcé

7 août 2025 à 19:00

Le Carrefour 50 + du Québec connaîtra un gros automne, notamment avec le commencement de son virage numérique qui permettra aux clubs qu’il représente d’améliorer leurs communications. Trois nouvelles personnes ont été embauchées. 

Ces employés s’ajoutent aux quatre déjà en place. Ils agiront à titre d’agents de liaison et seront basés à Gaspé, à Bonaventure et à Saint-Pacôme. Leur embauche a été possible grâce à une subvention du gouvernement provincial et leur rôle sera de faciliter ce virage numérique pour les 138 clubs chapeauté par le Carrefour 50 +. 

« Nous avons des clubs du Kamouraska aux Îles-de-la-Madeleine qui font des activités de loisir, sportives et des rencontres d’information. Certains sont dans de petits villages et nous voulons les soutenir. La moyenne d’âge pour nos 1 500 bénévoles est de 70 à 72 ans », explique le directeur général de l’organisme, Harold LeBel. 

L’utilisation des technologies devient de plus en plus difficile pour certains de ces bénévoles. 

« Nous voulons améliorer l’intranet, le site web et toutes les communications entre les clubs et notre fédération ainsi que tous les organismes en lien. C’est pour contrer la fracture numérique parce qu’on sait que c’est plus difficile pour les 60 ans et plus. Nous sentions que notre système était désuet et nous voulions répondre à un besoin d’aujourd’hui », affirme le président du conseil d’administration du Carrefour 50 +, Richard Rancourt. 

Des employés sur le terrain

« Le rôle des nouveaux employés est d’aller voir les clubs, d’évaluer s’ils sont capables de faire le virage numérique, ce que ça prend comme formation et ce que nous pouvons leur offrir. Ils seront sur le terrain. Notre système de renouvellement de carte de membre sera aussi modernisé », ajoute le directeur général. 

Harold LeBel (Photo courtoisie Parti québécois)

Environ 3 000 activités sont organisées annuellement pour, entre autres, briser l’isolement. Harold LeBel rappelle que le Carrefour 50 + est là principalement pour soutenir les bénévoles des différents clubs. 

« Il faut conserver le bénévolat parce que c’est notre force. Il y a plusieurs enjeux, dont le vieillissement, les diminutions de services dans les municipalités et l’évolution du numérique. Il faut être plus présent avec eux. Nous voulons aussi démontrer qu’à bien des endroits, les clubs sont le lieu de rencontre. » 

Engouement pour le pickleball

Grâce à une autre subvention et à une entente avec Loisirs et sports Bas-Saint-Laurent, de l’équipement de pickelball a été distribué sur le territoire.

« Nous avons organisé 48 cliniques d’initiation dans tous les secteurs, mais surtout au Bas-Saint-Laurent. Nous avons aussi des tapis multisports que nous allons distribuer à la fin août pour permettre la pratique du palet, du curling et de la pétanque. Je vais aussi avoir une attention particulière pour la Gaspésie », indique la chargée de projet au Carrefour 50 +, Lucille Porlier. 

Un match de pickleball (Photo courtoisie)

L’organisme souhaite ainsi amener les membres de clubs à bouger davantage et essayer d’attirer les plus jeunes.

« Nous voulons que les aînés ne soient pas abandonnés chez eux. Nous voulons les faire sortir et les rendre plus actifs. À 80 ans, si je ne garde pas mon cognitif actif, je vais dépérir. Dans les paroisses, ce qu’il reste actuellement, c’est le club. Ça permet d’avoir des paroisses qui se tiennent debout », exprime Richard Rancourt. 

Toutes les activités des différents clubs sont en ligne au www.carrefour50.com. 

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  • Maïté Blanchette Vézina serait-elle sacrifiée ?
    Alors qu’un important remaniement se prépare à Québec, la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, pourrait-elle perdre son siège de ministre ? Plusieurs sources indiquent que son nom revient souvent dans les discussions en coulisses, alors que François Legault souhaite insuffler un nouveau souffle à son gouvernement. À un peu plus d’un an des prochaines élections générales, certains poids lourds de la Coalition avenir Québec (CAQ) devront accepter visiblement de changer de portefeuille,
     

Maïté Blanchette Vézina serait-elle sacrifiée ?

7 août 2025 à 18:00

Alors qu’un important remaniement se prépare à Québec, la députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, pourrait-elle perdre son siège de ministre ? Plusieurs sources indiquent que son nom revient souvent dans les discussions en coulisses, alors que François Legault souhaite insuffler un nouveau souffle à son gouvernement.

À un peu plus d’un an des prochaines élections générales, certains poids lourds de la Coalition avenir Québec (CAQ) devront accepter visiblement de changer de portefeuille, voire de céder leur place, pour permettre à de nouveaux visages de faire leur entrée au sein du Conseil des ministres.

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, dont la gestion a été critiquée, serait dans la mire pour un transfert éventuel. Il pourrait notamment se voir confier les Ressources naturelles et les Forêts, poste occupé par madame Blanchette Vézina, alors que ce ministère s’avère stratégique dans la relance économique et la transition énergétique.

Dans ce repositionnement politique, la représentante de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, est perçue comme une candidate sérieuse pour un poste ministériel.

Remarquée après avoir présidé la Commission spéciale portant sur les impacts des écrans chez les jeunes, madame Dionne incarnait le renouvellement que souhaite projeter la CAQ.

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne (Photo courtoisie)

Selon ces sources, François Legault tenterait aussi de sauver certaines circonscriptions stratégiques en vue du scrutin de 2026, comme celle de Rivière-du-Loup-Témiscouata.

Amélie Dionne pourrait ainsi se voir confier la responsabilité régionale du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, une fonction actuellement détenue par Maïté Blanchette Vézina.

Réforme forestière mal reçue

Sa réforme du régime forestier de madame Blanchette Vézina semble avoir fragilisé sa position sur le plan politique.

Le projet de loi 97, « visant principalement à moderniser le régime forestier », a été vivement critiqué par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes. Plusieurs d’entre elles ont dénoncé une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des des usagers du territoire.

Face à cette fronde, la députée-ministre de Rimouski a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure.

Ce recul a été perçu par certains observateurs comme un aveu de faiblesse dans un dossier névralgique pour le Québec.

Le remaniement attendu pourrait donc marquer un tournant dans la carrière politique de Maïté Blanchette Vézina. Dans ce contexte, François Legault réunira ses députés pour un caucus à Québec, le 14 août prochain.

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  • Les Pionniers football sautent sur le terrain
    Les Pionniers du Cégep de Rimouski en football amorcent leur camp d’entrainement en fin de semaine. Ce sont une soixantaine de joueurs qui vont de présenter au nouvel entraineur-chef, Louis-David Goulet, et ses adjoints. L’accueil se fait vendredi et les pratiques sur le terrain s’amorcent samedi. « C’est un camp de préparation à la saison, les jeunes ont été évalués au camp de printemps en mai. L’objectif est de partir sur de bonnes bases et de se préparer pour notre match d’ouverture, le
     

Les Pionniers football sautent sur le terrain

7 août 2025 à 17:00

Les Pionniers du Cégep de Rimouski en football amorcent leur camp d’entrainement en fin de semaine. Ce sont une soixantaine de joueurs qui vont de présenter au nouvel entraineur-chef, Louis-David Goulet, et ses adjoints.

L’accueil se fait vendredi et les pratiques sur le terrain s’amorcent samedi.

« C’est un camp de préparation à la saison, les jeunes ont été évalués au camp de printemps en mai. L’objectif est de partir sur de bonnes bases et de se préparer pour notre match d’ouverture, le 30 août », mentionne Goulet qui est un ancien joueur de l’équipe et qui a travaillé au cours des dernières années dans le programme de l’école Le Mistral à Mont-Joli.

Les vétérans de retour sont au nombre de 26. « On aura une équipe assez jeune, car on aura seulement sept finissants dans notre groupe. On a beaucoup de joueurs de deuxième année qui ont eu un bon impact à leur année recrue en 2024 », observe-t-il.

Le recrutement régional a donné d’excellents résultats dans les derniers mois. 

« On a réussi à aller chercher plusieurs excellents finissants des équipes juvéniles de la région », assure l’entraineur-chef et directeur du recrutement.

Des pertes et des ajouts

Il y a quelques pertes comme Julien Ouellet, un receveur de passes qui a très bien fait l’an dernier. « Il a décidé de quitter les études collégiales. C’est une grosse perte, mais on a un bon groupe de receveurs capables de prendre la relève. »

Il y a aussi quelques ajouts de l’extérieur, notamment Chris Éloumou « Il est un athlète incroyable qui nous arrive de l’école Roger-Comtois (Québec) et qui a décidé de se joindre à nous. Il évolue sur la ligne défensive et était convoité par des équipes de division 1. »

Concernant les joueurs internationaux, le Français Flavio Dimasi est de retour pour une troisième année et deux autres joueurs de ligne offensive sont attendus, une fois que les formalités administratives seront réglées.

Au poste de quart-arrière

Le quart-arrière du Mistral de Mont-Joli, Roméo Michel, prêt à effectuer un jeu. (Photo courtoisie Marie-Ève Lachance)

Fait plutôt rare dans l’histoire des 24 ans des Pionniers, trois joueurs de la région vont se partager le travail de quart-arrière.

« Ça démontre la qualité de notre football régional », affirme Goulet. 

L’un d’eux est Roméo Michel, le fils de Jean-Philippe, le quart-arrière de l’équipe à sa première saison en 2022. Il est un produit du Mistral. 

Il y a aussi le finissant des Sélects du Paul-Hubert, Olivier Sirois, ainsi que Nicolas Rioux, qui a joué son football secondaire au Mistral, avant de joindre les Géants du Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu en division 1 et de transférer à Rimouski cette année.

Personnel d’entraineurs

Un nom surprend dans le personnel d’entraineurs puisque Maxim Lépinay, le prédécesseur de Goulet, est de retour, cette fois au poste de coordonnateur offensif. Il avait annoncé son départ pour des raisons personnelles en novembre dernier. 

« Il va apporter toute son expertise à notre équipe d’entraineurs », se réjouit Goulet qui agira comme coordonnateur défensif pendant que Jean-François Hudon sera responsable des unités spéciales. 

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  • Algues dans les lacs : les changements climatiques visés
    Une étude portant sur des dizaines de lacs canadiens laisse entendre que le réchauffement climatique est le principal facteur de la hausse des niveaux d’algues, ce qui soulève des questions sur la santé d’une part importante des eaux douces de la planète, alors que les températures continuent de grimper. Par Jordan Omstead- La Presse Canadienne Selon une étude portant sur 80 lacs du Canada, les niveaux moyens d’algues ont été multipliés par sept depuis les années 1960 environ par rapport a
     

Algues dans les lacs : les changements climatiques visés

7 août 2025 à 14:00

Une étude portant sur des dizaines de lacs canadiens laisse entendre que le réchauffement climatique est le principal facteur de la hausse des niveaux d’algues, ce qui soulève des questions sur la santé d’une part importante des eaux douces de la planète, alors que les températures continuent de grimper.

Par Jordan Omstead- La Presse Canadienne

Selon une étude portant sur 80 lacs du Canada, les niveaux moyens d’algues ont été multipliés par sept depuis les années 1960 environ par rapport au siècle précédent.

Ces changements étaient plus prononcés dans les lacs situés à proximité des zones d’impact humain sur l’environnement, mais étaient néanmoins observés loin des exploitations agricoles, minières et forestières, selon l’étude.

«Même les lacs situés dans des bassins versants vierges sont vulnérables au changement», indique l’étude, publiée le mois dernier dans la revue en ligne Communications Earth and Environment.

Pour tenter d’expliquer ce qui est à l’origine de cette hausse, les chercheurs ont examiné d’autres influences possibles des algues, comme la pluie, le rayonnement solaire et les changements d’utilisation des terres, comme l’agriculture.

La température était le principal facteur associé à la prolifération d’algues, selon l’étude.

«C’est un avertissement», a martelé Hamid Ghanbari, auteur principal de l’étude et chercheur postdoctoral à l’Université Laval.

L’étude ne détermine pas quels lacs connaissent des niveaux dangereux de prolifération d’algues ni ne tient compte des proliférations d’algues toxiques. La multiplication par sept depuis les années 1960 est une moyenne pour les 80 lacs étudiés.

Certains lacs, initialement peu peuplés, présentent encore des niveaux relativement bas. Mais pour les lacs déjà riches, une multiplication par sept pourrait entraîner des problèmes, notamment des proliférations d’algues toxiques, ont déclaré les chercheurs.

«Si la prolifération d’algues atteint un niveau considéré comme dangereux, nous en subirons les conséquences. Cela nuira à l’écosystème du lac, à la faune environnante et à notre portefeuille», a soutenu M. Ghanbari.

Absorber l’oxygène du fond du lac

Les algues sont à la base du réseau trophique du lac, nourrissant les petits poissons et le zooplancton qui, à son tour, nourrissent les plus gros poissons, et ainsi de suite.

Cependant, une prolifération excessive d’algues peut absorber l’oxygène du fond du lac, entraînant la mortalité massive de poissons et la création de «zones mortes», où la vie aquatique a du mal à survivre.

Les proliférations d’algues toxiques constituent également un problème persistant pour certaines sources d’eau potable au Canada, du lac Buffalo Pound, en Saskatchewan, à la baie de Quinte, en Ontario.

Elles entraînent des problèmes de goût, d’odeur et de sécurité, et nécessitent la modernisation des installations de traitement locales. L’eau contaminée des lacs peut également être mortelle pour les chiens et le bétail.

La pollution riche en azote et en phosphore, provenant notamment des engrais ou du ruissellement des eaux pluviales, peut favoriser la croissance des algues.

Cette étude montre que les lacs déjà directement touchés par l’activité humaine sont encore plus vulnérables aux changements climatiques, a pointé Katrina Eyvindson, directrice du département de géographie et d’environnement de l’Université Western, qui n’a pas participé au projet.

«C’est l’élément clé de cette recherche», a-t-elle dit, qualifiant le projet d’«entreprise impressionnante».

Point de rupture

L’équipe de recherche, dirigée par des scientifiques des universités Laval et McGill, a reconstitué une chronologie des algues qui débute en 2014 et remonte jusqu’en 1850 en étudiant les niveaux de chlorophylle dans des carottes de sédiments lacustres.

La chlorophylle, molécule essentielle à la transformation de la lumière solaire en énergie végétale, est un indicateur des algues et des cyanobactéries appelées algues bleu-vert, qui effectuent également la photosynthèse.

Ces échantillons ont été prélevés dans des lacs couvrant une vaste étendue du Canada, confrontés à des conditions différentes.

Au milieu des années 1960 – un «point de rupture» identifié par les chercheurs – les augmentations de température et de chlorophylle ont commencé à s’accélérer.

Le changement climatique, provoqué par la combustion de combustibles fossiles, réchauffe le Canada environ deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Depuis le milieu du XXe siècle, les températures moyennes au Canada ont augmenté de 2,4 °C, selon les données fédérales.

Ces résultats soulignent l’urgence de lutter contre les changements climatiques et de protéger les lacs canadiens, a insisté Irene Gregory-Eaves, professeure de biologie à McGill et coauteure de l’étude. Le Canada possède le plus grand nombre de lacs au monde et détient environ 7 % des ressources mondiales en eau douce renouvelables.

«J’espère que ce sera comme un mégaphone pour, vous savez, intéresser les gens aux changements climatiques et faire pression sur le gouvernement afin qu’il mette en place des politiques et des lois rigoureuses pour inverser la courbe des émissions», a-t-elle dit.

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  • Casse-Coûts : boutique économique pour le sport et le plein air
    La nouvelle boutique à rabais Casse-Coûts, pour les amateurs de sports et de plein air, vient de voir le jour à Rimouski. Le propriétaire et entrepreneur de longue date, Martin Breault, a ouvert son commerce le 1er juin dernier. La motivation derrière cette nouvelle aventure était d’offrir des produits neufs à moindre coût. Étant lui-même le papa de deux adolescents qui s’adonnent à différents sports, il a été à même de constater que la facture pour les équiper convenablement peut devenir
     

Casse-Coûts : boutique économique pour le sport et le plein air

7 août 2025 à 16:00

La nouvelle boutique à rabais Casse-Coûts, pour les amateurs de sports et de plein air, vient de voir le jour à Rimouski.

Le propriétaire et entrepreneur de longue date, Martin Breault, a ouvert son commerce le 1er juin dernier. La motivation derrière cette nouvelle aventure était d’offrir des produits neufs à moindre coût.

Étant lui-même le papa de deux adolescents qui s’adonnent à différents sports, il a été à même de constater que la facture pour les équiper convenablement peut devenir salée assez rapidement.

« J’avais la réelle motivation d’offrir de la marchandise à très bon prix, sans être une friperie. Je tenais vraiment à offrir du neuf et de la qualité, de là le nom de l’entreprise. »

Martin Breault donne l’exemple d’un chandail Nike dont le prix d’origine est 40 $. Chez Casse-Coûts, il se détaille à 27,99 $. De plus, lorsqu’il y a des rabais, ils s’appliquent sur le prix déjà coupé.

On peut donc régulièrement se procurer de la marchandise pour une fraction du coût original. « Les gens ne trouveront jamais rien à plein prix. Tout est toujours en rabais. »

Lorsqu’on entre chez Casse-Coûts, on retrouve une vaste sélection de vêtements autant pour les adultes que les tout-petits de marques connues comme Nike, Under Amour et autres.

« Nous avons beaucoup d’équipement pour le sport et le plein air comme des gourdes, des chandails sportifs, des accessoires d’entraînement et des chaussures à crampons », explique le propriétaire.

De la nouveauté à chaque visite

Pour réussir à offrir des prix considérablement plus bas que les autres magasins spécialisés, Martin Breault met beaucoup d’efforts pour dénicher les meilleures aubaines.

« J’achète de très grands lots de marchandise neuve un peu partout au pays. Chaque commande est différente et on retrouve de tout. Ainsi, chaque fois qu’un client visite la boutique, il y’a des nouveautés à découvrir. »

Au-delà des vêtements et du matériel pour tous les sports, on retrouve également un vaste inventaire d’équipement, autant pour le plein-air que la pêche. On peut penser à des fumoirs électriques ou même des petits réchauds pour le camping.

De plus, la marchandise qu’il propose, en plus d’être neuve, est aussi au goût du jour. « Plusieurs magasins font régulièrement la rotation de leur inventaire. Ça veut dire que ce que j’achète est souvent encore très récent, parfois datant à peine de la saison dernière. »

Martin Breault conclut en soulignant que sa boutique est là pour rester.

« Ce n’est pas un magasin éphémère qui va disparaître dans quelques semaines. Je suis bien implanté à Rimouski depuis 2012 avec ma famille et je veux participer à l’économie locale. »

La boutique Casse-Coûts est située au 200, rue Léonidas Sud, près de Virtuose Auto.

On peut aussi consulter la page Facebook de l’entreprise et très bientôt, un site transactionnel sera en ligne au www.cassecouts.ca.

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  • Individu recherché en lien avec une tentative de vol de voiture
    La Sûreté du Québec est présentement à la recherche d’un individu en lien avec une tentative de vol de voiture qui aurait eu lieu le 15 juillet dernier, à Sainte-Anne-des-Monts. L’individu en question aurait tenté de voler en pleine nuit vers 4 h. Une caméra de surveillance a capté des images du suspect. Bien que l’image soit floue, on remarque quand même certains points distinctifs, notamment en ce qui a trait à l’habillement. Il s’agirait d’une personne mesurant environ 4 pieds 9 pou
     

Individu recherché en lien avec une tentative de vol de voiture

7 août 2025 à 15:10

La Sûreté du Québec est présentement à la recherche d’un individu en lien avec une tentative de vol de voiture qui aurait eu lieu le 15 juillet dernier, à Sainte-Anne-des-Monts.

L’individu en question aurait tenté de voler en pleine nuit vers 4 h. Une caméra de surveillance a capté des images du suspect.

Bien que l’image soit floue, on remarque quand même certains points distinctifs, notamment en ce qui a trait à l’habillement.

Il s’agirait d’une personne mesurant environ 4 pieds 9 pouces.

Au moment où les images ont été croquées, l’individu portait un chandail noir avec un logo à l’avant et des écritures rouges et blanches sur la manche gauche.

(Photo courtoisie SQ)

Il portait aussi un jean bleu, des gants, des espadrilles foncées ainsi qu’un sac à dos.

La Sûreté du Québec demande l’aide du public afin de retracer ce suspect. Si quiconque a des informations à cet effet, on peut appeler à la Centrale d’information criminelle au 1-800 659-4264.

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  • Luck Mervil déclaré coupable d’agression sexuelle
    L’artiste Luck Mervil a été déclaré coupable d’agression sexuelle jeudi (7 août), au palais de justice de Rimouski par le juge James Rondeau. Les faits reprochés remontent à la nuit du 23 au 24 juin 2000 à la suite d’un spectacle tenu au parc Beauséjour. Le juge a rejeté sa défense d’erreur sur la personne. Le magistrat a estimé que la défense de l’ancienne vedette de Notre-Dame-de-Paris manquait de crédibilité. « Le tribunal ne croit pas le témoignage de l’accusé », a tranché le juge Ron
     

Luck Mervil déclaré coupable d’agression sexuelle

7 août 2025 à 11:00

L’artiste Luck Mervil a été déclaré coupable d’agression sexuelle jeudi (7 août), au palais de justice de Rimouski par le juge James Rondeau. Les faits reprochés remontent à la nuit du 23 au 24 juin 2000 à la suite d’un spectacle tenu au parc Beauséjour.

Le juge a rejeté sa défense d’erreur sur la personne. Le magistrat a estimé que la défense de l’ancienne vedette de Notre-Dame-de-Paris manquait de crédibilité.

« Le tribunal ne croit pas le témoignage de l’accusé », a tranché le juge Rondeau, rejetant du même coup la thèse de l’erreur sur la personne invoquée par l’ancien interprète de Clopin.

Les faits

Selon le témoignage de la plaignante, alors âgée de 19 ans à cette époque, le début des événements se sont déroulés dans un bar du centre-ville de Rimouski.

La jeune femme, dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication, avait expliqué avoir reconnu l’artiste grâce à sa notoriété, acquise notamment dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris.

Luck Mervil dans la comédie musicale Notre-Dame de Paris. (Photo capture d’écran)

Après avoir consommé deux shooters et quelques gorgées de bière, elle avait ressenti des malaises soudains: nausées, vertiges et sensation imminente de perte de conscience. Ses derniers souvenirs lucides s’arrêtaient au moment où elle se dirigeait vers les toilettes.

La plaignante avait ensuite décrit un réveil traumatisant dans une chambre d’hôtel, où elle avait découvert l’accusé en train de la pénétrer sans son consentement.

Malgré ses refus répétés, l’homme lui avait répondu: « Ça fait une heure qu’on est en train de baiser! »

Identification contestée

De son côté, Luck Mervil avait constamment nié ces accusations. L’artiste soutenait ne jamais sortir seul et être toujours accompagné de son équipe, notamment de son frère qui était disc-jockey lors de ses spectacles.

Il avait affirmé ne pas reconnaître la plaignante et n’avoir aucun souvenir d’une quelconque rencontre intime à Rimouski en juin 2000.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

L’accusé avait précisé être arrivé dans l’après-midi au volant d’une Mercedes décapotable prêtée par son comptable, un détail qui correspondait au témoignage de la plaignante concernant un véhicule de luxe.

La célébrité de Luck Mervil, acquise grâce à son rôle dans Notre-Dame de Paris, un spectacle ayant écoulé 7 millions d’albums selon lui, s’est finalement retournée contre lui.

Cette visibilité médiatique rendait peu crédible sa défense d’erreur sur la personne, l’artiste reconnaissant lui-même être facilement identifiable.

Appel annoncé

L’inculpé reviendra en cour le 6 novembre pour connaître la date des observations sur la peine. 

Cependant, la défense a immédiatement annoncé son intention de porter le verdict en appel.

« Nous avons pris connaissance de la décision du tribunal, a fait savoir Luck Mervil dans une déclaration transmise à la presse. Pour le moment, nous nous concentrons sur les prochaines étapes juridiques et demandons que l’intimité de notre famille soit respectée. Aucun autre commentaire ne sera émis. »

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  • Incendie majeur au Bic : 80 vaches ont péri
    Environ 80 vaches laitières sont mortes dans un violent incendie qui a ravagé la ferme laitière Maurice Gagné et Fils du chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski, mercredi en fin de journée. Le bâtiment agricole est une perte totale. Les pompiers ont été appelés un peu après 17 h 30. Le feu a finalement été maîtrisé, vers 6 h, jeudi matin. « À notre arrivée sur les lieux, tout était complètement embrasé. Nous étions en mode défensif, c’est-à-dire que nous protégions les bâtiments autour
     

Incendie majeur au Bic : 80 vaches ont péri

7 août 2025 à 12:00

Environ 80 vaches laitières sont mortes dans un violent incendie qui a ravagé la ferme laitière Maurice Gagné et Fils du chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski, mercredi en fin de journée. Le bâtiment agricole est une perte totale.

Les pompiers ont été appelés un peu après 17 h 30. Le feu a finalement été maîtrisé, vers 6 h, jeudi matin.

« À notre arrivée sur les lieux, tout était complètement embrasé. Nous étions en mode défensif, c’est-à-dire que nous protégions les bâtiments autour et nous essayions de limiter le rayonnement thermique. Plusieurs vaches, qui sont mortes, sont demeurées à l’intérieur », explique le chef aux opérations du Service incendie de la Ville de Rimouski, Marc-Olivier Bilodeau.

Six vaches ont été sauvées. Elles devront être évaluées par un vétérinaire pour déterminer si elles ont inhalé trop de fumée pour survivre.

« Personne sur place n’a été blessé et aucun pompier non plus. Il n’y avait pas d’animaux de compagnie sur les lieux », ajoute le chef aux opérations.

Des pompiers de toute la MRC

L’important panache de fumée était visible depuis le centre-ville de Rimouski, en début de soirée, mercredi. Tous les services incendie de la MRC Rimouski-Neigette ont combattu les flammes.

« Nous avions les pompiers de Rimouski et de tous les villages environnants. On parle d’entre 60 et 70 pompiers », souligne Marc-Olivier Bilodeau.

Le bâtiment agricole a été complètement rasé par les flammes. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La cause du brasier est inconnue pour le moment, mais le Service incendie de la Ville de Rimouski peut confirmer qu’il s’agit d’un feu accidentel.

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  • En route vers « La Vague humaine » 2025
    Des milliers de personnes formeront la troisième grande « Vague humaine », créée par Serge Chrétien, le 16 août prochain à Sainte-Anne-des-Monts, dans le but d’amasser des fonds pour l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ). Cette troisième édition se concrétisera 15 ans après la toute première initiative du genre, qui avait réuni 7 000 personnes. Cette fois-ci, les organisateurs souhaitent former une vague qui atteindra 8 000 personnes sur 1,5 km de distance. On demande aussi au
     

En route vers « La Vague humaine » 2025

7 août 2025 à 10:00

Des milliers de personnes formeront la troisième grande « Vague humaine », créée par Serge Chrétien, le 16 août prochain à Sainte-Anne-des-Monts, dans le but d’amasser des fonds pour l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ).

Cette troisième édition se concrétisera 15 ans après la toute première initiative du genre, qui avait réuni 7 000 personnes.

Cette fois-ci, les organisateurs souhaitent former une vague qui atteindra 8 000 personnes sur 1,5 km de distance. On demande aussi aux gens d’apporter leur parapluie en espérant être homologué dans le livre des records Guinness.

Serge Chrétien a toujours eu la cause de la lutte contre le cancer à cœur. D’ailleurs, lorsqu’il regarde des images de la toute première « Vague humaine », il constate avec tristesse que plusieurs personnes ne sont plus là.

C’est aussi en leur mémoire qu’il veut répéter cette activité rassembleuse. Il pense aussi à ceux qui ont réussi à vaincre le cancer.

Objectif de 100 000 $

Déjà plusieurs commanditaires importants ont répondu présent et de nombreuses activités de financement ont déjà eu lieu. Tout récemment, un pont payant a permis de recueillir plus de 1 700 $. L’objectif total a été fixé à 100 000 $.

« La Vague humaine » a eu des échos partout à travers le monde. En 2012, où la vague annemontoise avait été réalisée simultanément avec des cousins français, qui avaient été inspirés de l’idée de Serge Chrétien.

L’Association du cancer de l’Est du Québec a besoin de 1,8 M $ annuellement afin d’offrir ses services au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et aux Îles-de-la-Madeleine. (Photo courtoisie)

Pour cette troisième édition, les festivités se dérouleront au centre-ville et autour de la plage Cartier. C’est donc un rendez-vous pour tenter de briser un record de participation, mais aussi de dons.

D’ailleurs, on peut faire un don en ligne via la page de l’événement sur le site de l’Association du cancer de l’Est-du-Québec.

L’ACEQ a aussi entamé sa 37e campagne Porte-à-porte, présentée jusqu’au 30 septembre partout au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine.

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  • Dossier « Le tsunami numérique »
    Jean-François Vallée, enseignant, cégep de La Pocatière Qu’on le veuille ou non, le numérique a envahi presque toutes les sphères de nos vies. Le système d’éducation n’y fait pas exception. C’est pourquoi j’ai pensé que, dans le cadre du cours collégial Genres et pratiques journalistiques, il serait intéressant de tâter le pouls de nos étudiants sur la question, eux qui se trouvent au cœur de ce véritable tsunami technologique. Pour les aider à mieux cerner les enjeux de ce débat, j’ai d’abor
     

Dossier « Le tsunami numérique »

7 août 2025 à 08:52

Jean-François Vallée, enseignant, cégep de La Pocatière

Qu’on le veuille ou non, le numérique a envahi presque toutes les sphères de nos vies. Le système d’éducation n’y fait pas exception. C’est pourquoi j’ai pensé que, dans le cadre du cours collégial Genres et pratiques journalistiques, il serait intéressant de tâter le pouls de nos étudiants sur la question, eux qui se trouvent au cœur de ce véritable tsunami technologique. Pour les aider à mieux cerner les enjeux de ce débat, j’ai d’abord invité l’ancien journaliste et ex-directeur de Radio-Canada Alain Saulnier à nous présenter son dernier essai, Tenir tête aux géants du web. Puis, je leur ai demandé de réagir. Les textes qui en résultent étonnent : nos jeunes se révèlent plus nuancés et critiques qu’on pourrait le croire. Qu’on se le tienne pour dit : il reste de l’espoir, puisque notre jeunesse ne se laisse pas embrigader si aveuglément qu’on pourrait le craindre.

C’est donc avec fierté que je partage avec Le Mouton Noir, pour ses 30 ans bien sonnés, quatre textes des étudiants du programme Arts, lettres et communication, options Médias du cégep de La Pocatière.

Bonne lecture !

Merci à la Fondation du Cégep, à l’Association étudiante, à la coopérative scolaire (Coopsco), au Département de lettres et communication et à la Formation continue d’avoir rendu possible la publication de ce dossier.

Les réseaux sociaux : d’option à obligation

Nelly Leblanc

Instagram, Tiktok et Facebook sont des « plateformes de divertissement », selon la définition. Leur popularité auprès des jeunes a pris de l’ampleur au cours des dernières années et sont de plus en plus incontournables. Sur le marché du travail, elles deviennent nécessaires pour plusieurs entreprises qui n’ont aucun autre moyen de se faire connaître. Ce phénomène de nécessité numérique s’observe-t-il dans d’autres milieux? Absolument. La connexion aux réseaux sociaux est passée également d’optionnelle à primordiale pour… les étudiants que nous sommes.

Du point de vue des entreprises, la visibilité en ligne a commencé comme un simple atout, pour rapidement devenir une manière indispensable de faire des ventes, de générer des profits. Parlons simplement des entreprises qui existent uniquement sur le Web, comme la compagnie québécoise Hoaka Swimwear. La publicité de l’entreprise se fait uniquement par l’entremise des réseaux sociaux à partir de la page de la compagnie, et par les influenceurs avec qui elle fait affaire. Instagram et Facebook ne servent plus seulement à divertir, mais sont devenus le nouveau centre commercial du moment. C’est une bonne option, puisqu’elle ne nécessite pas la location de locaux de boutiques et évite bien évidemment les risques de vol à l’étalage. En revanche, dépendre d’Internet illustre parfaitement l’évolution de sa place dans nos vies de consommateurs. Dans le cas hypothétique où les plateformes populaires disparaissaient, Hoaka ne pourrait plus se faire connaître et les profits descendraient près de zéro.

Si vous avez étudié au cégep il y a vingt ans, vous seriez complètement dépaysés de voir l’importance qu’ont prise les médias sociaux et les changements que ces outils provoquent sur la vie étudiante. Vous croyez que seuls les étudiants utilisent ces nouvelles technologies? Détrompez-vous : les profs aussi, et abondamment. Ils présentent fréquemment des vidéos sur YouTube qui expliquent et illustrent différemment la matière. De plus, plusieurs programmes d’études recourent aux réseaux sociaux pour se faire de la publicité, se donner une visibilité… Quoi de mieux que d’utiliser les applications où tous les jeunes se trouvent? Quant aux responsables de la vie étudiante des cégeps, ils ont compris qu’il est impératif d’exploiter ces plateformes s’ils veulent garder les étudiants actifs dans la vie collégiale.

Au cégep de La Pocatière, s’impliquer dans la vie étudiante signifie être actif sur les réseaux sociaux. Colnet, la plateforme privée officielle du cégep, ne constitue pas une plateforme efficace pour diffuser l’information, les étudiants n’ont donc pas le choix de se tourner vers les réseaux sociaux. Quand on leur demande, la grande majorité avoue ne pas utiliser Colnet, puisqu’il est « difficile à naviguer, ne suit pas la modernité, n’a pas évolué avec la technologie » et n’est tout simplement « pas attrayant pour les jeunes1 ». Ces défauts limitent la transmission de l’information, vu le faible nombre d’étudiants qui aiment l’utiliser.

Pour ma part, ma source principale est le compte Instagram de l’association étudiante du cégep (AGEECLP). Ce compte sert à annoncer les événements à venir, à transmettre les informations importantes liées à l’environnement, à la vie sociale et culturelle de l’établissement comme aux affaires internes et externes du cégep. Sans ces publications, la seule technique efficace pour que je reste informée devient le bouche-à-oreille, une source d’information peu fiable. La page Instagram de l’AGEECLP devient alors nécessaire pour que les étudiants demeurent informés des événements prévus, et pour qu’ils restent branchés sur la vie collégiale. La facilité d’accès à l’information constitue un point très positif des médias numériques, ce qui explique le gain de popularité des médias sociaux, et met aussi en relief les lacunes du système collégial et les solutions trouvées pour y remédier.

Bref, on peut constater que le but premier des réseaux sociaux a évolué avec la demande, autant la demande de visibilité des entreprises que celle de la vie étudiante collégiale. Je ne veux pas dénigrer les plateformes sociales, seulement mettre en évidence que leur importance a complètement basculé… Elles sont carrément passées d’option à obligation aux yeux de leurs utilisateurs.

[1] Selon quatre élèves du cégep désirant garder l’anonymat.

Génération connectée ou isolée?

Antoine Renauld

L’écran est devenu notre miroir. Chaque jour, nous sommes en contact avec lui, parfois distraitement, mais toujours longtemps. Nous sommes la génération du « scroll », des notifications, du « dopamine hit » causé par l’exposition aux écrans. En 2025, parler de l’impact du numérique, c’est questionner un mode de vie devenu aussi naturel que le fait de respirer, mais dont on peine à mesurer les conséquences.

J’ai 18 ans. Je suis né dans le Wi-Fi. J’ai appris à lire sur un iPad. Mes premiers mots de français, Antidote les a corrigés. Aujourd’hui, mon apprentissage passe par des vidéos TikTok, des tutoriels YouTube et des forums Reddit. Le numérique m’offre un accès instantané à une encyclopédie mondiale. Mais à quel prix?

Nous vivons à une époque plus connectée que jamais, mais aussi plus seuls que jamais. Les réseaux sociaux devaient nous rapprocher. Malheureusement, ils ont surtout installé un monde numérique dans lequel chacun joue son propre rôle, scripté à coups de filtres et de montages. En 2023, une étude de Statistique Canada révélait que plus de 60 % des jeunes de 15 à 24 ans se sentent « souvent » ou « très souvent » isolés, malgré leur présence constante en ligne.

Ce n’est pas seulement une question de solitude, c’est aussi une question d’authenticité. Comment rester soi quand l’algorithme nous pousse à devenir quelqu’un d’autre? Quand le succès dépend du nombre de « likes », et non de la qualité des pensées?

Le numérique à l’école

On a cru que les écrans allaient révolutionner l’école. Et c’est vrai : ils ont rendu les ressources plus accessibles, ont permis des cours à distance et ont facilité l’apprentissage. Mais dans les faits, leur usage pose aussi de sérieux problèmes.

L’onglet de la classe en ligne côtoie celui de YouTube, Spotify, Discord. Peut-on réellement se concentrer quand tout un monde de distractions se trouve à un clic?

Des chercheurs de l’Université Laval ont démontré que la capacité d’attention moyenne chez les jeunes a chuté de 30 % entre 2012 et 2022, en grande partie à cause du multitâche numérique. Le cerveau humain n’est pas conçu pour gérer autant de sollicitations à la fois. Le résultat? Une génération informée, mais dissipée. Connectée, mais isolée.

L’information en miettes

Autre effet, la manière dont on consomme l’information. Les médias traditionnels peinent à rivaliser avec le sensationnalisme algorithmique. Pourquoi lire un article de fond quand un mème, une story ou un tweet de 280 caractères prétend tout résumer? Le numérique favorise la rapidité, mais pas la qualité.

La désinformation prospère dans cet environnement. Qui prend encore le temps de vérifier une source? De nuancer un propos? Trop souvent, ce sont les émotions qui guident le partage, et non la raison. On parle de « fake news », mais on est souvent confronté à des vérités déformées, rendues virales parce qu’elles confirment ce qu’on veut croire.

Vers une conscience numérique?

Heureusement, tout n’est pas sombre dans ce tableau. Le numérique peut aussi être un formidable levier de créativité ou d’expression. Des mouvements sociaux sont nés en ligne. Des voix y trouvent enfin un espace pour se faire entendre. Le défi ne se réduit pas à rejeter la technologie, mais est de mieux l’apprivoiser.

Il nous faut développer une éducation numérique, savoir non seulement utiliser les outils, mais comprendre leurs impacts, leurs biais, leurs logiques cachées. Il faut enseigner aux jeunes à ne pas se contenter du statut de simples consommateurs, et les inviter à devenir des citoyens critiques du numérique. Une sorte de cours d’éthique 2.0.

L’humain derrière l’écran

Le numérique a transformé nos vies, nos liens, notre manière de penser. C’est un couteau à double tranchant! Ce sont les usages que nous en faisons qui comptent. Bref, ces usages doivent être réfléchis, régulés et équilibrés.

Je ne veux pas vivre dans un monde où tout passe par un écran. Je veux encore voir des visages entendre des voix, sentir des silences. Je veux que l’humain reste au centre, même dans le pixel.

Alors, connectons-nous. Mais pas seulement à Internet. Connectons-nous vraiment. Entre nous.

Quand le numérique redéfinit nos vies

 Oriane Rocher

            Avant de commencer la lecture, demandez-vous ce qu’est un « nouveau média ». En quelques mots, il s’agit de toutes ces applications sociales qu’on retrouve sur tous les téléphones. Les plus connues sont Facebook, Instagram, Snapchat, X, TikTok, et YouTube. Ces géants sont pour la majorité préinstallés sur les appareils neufs, ce qui rend la reconnexion plus rapide lors d’un changement de téléphone.

            Selon le site officiel des Nations Unies, « les progrès du numérique peuvent favoriser et accélérer la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable ». Très intéressant, n’est-ce pas? Ce passage constitue l’amorce de leur rapport sur l’impact des technologies numériques. Je pense que vous serez d’accord avec moi : il est vrai que la technologie d’aujourd’hui permet de réaliser très rapidement énormément de tâches autrefois complexes et facilite l’accès à une multitude d’informations. Malheureusement, les réseaux sociaux influencent la façon dont les utilisateurs communiquent et ont un impact désastreux sur la population, entraînant l’isolement plus fréquent des individus.

Les réseaux sociaux sont dangereux et une exposition excessive peut être extrêmement néfaste, surtout pour les jeunes. Le fait d’être « caché » derrière son écran permet à plusieurs internautes de s’exprimer plus librement, mais de manière négative. La haine sur les réseaux sociaux s’est banalisée, les commentaires méchants, voire violents, font de plus en plus partie intégrante de ce décor. Par exemple, l’application TikTok utilise un algorithme qui suggère sans cesse d’autres vidéos en fonction des « likes » octroyés aux vidéos sur lesquelles on reste le plus longtemps et en tenant compte de nos abonnements. Cette application, aussi intéressante que divertissante, regorge de « rage-baiting », une pratique qui consiste à ajouter des commentaires négatifs, blessants, et parfois violents sous la vidéo de quelqu’un, et ce, tout à fait gratuitement. X (anciennement Twitter) en constitue un très bon exemple. On y retrouve aussi énormément de désinformation. D’ailleurs, ce problème est encore plus présent depuis qu’Elon Musk a fait retirer le programme de vérification des faits de sa plateforme, qui permettait aux utilisateurs de savoir si la source de l’information était vérifiée ou non, ce qui engendre un chaos encore plus grand quand on navigue sur cette application.

Autre exemple : pensez à vos grands-parents. Il arrive très souvent qu’ils relaient de fausses publications agrémentées d’un petit message du type « Regarde ce qui se passe en ce moment » ou « C’est dangereux, fais attention ». On les prend comme exemple en excusant leur âge, et le fait qu’ils ne sont pas très familiers avec la technologie mais, étonnamment, le problème de désinformation frappe de plus en plus les nouvelles générations, malgré le fait que la technologie fasse partie de leur vie depuis des années. Une telle désinformation de plus en plus répandue représente un fléau pour notre société, laissant place à un manque de réflexion et à une manipulation facile des utilisateurs. Née avant le boom numérique, je ne fais pas partie de cette génération d’« iPad kids » qui, elle, est née un téléphone à la main. En grandissant, j’ai donc eu la chance de conserver un peu de recul par rapport aux réseaux sociaux.

Retenons que le numérique exerce un impact important sur nos vies. D’un point de vue positif, l’ère du numérique aura permis, pendant la crise de la Covid-19, de mettre en place le télétravail et les cours à distance. Certains ont pu continuer de travailler et les étudiants ont pu ne pas prendre trop de retard. De plus, le numérique accroît l’accessibilité à une vaste gamme de connaissances et a permis des avancées en médecine et en recherche. Qui, aujourd’hui, ne supplie pas Google de lui dire quelle maladie il a attrapée selon ses symptômes? Et pourtant, on sait tous qu’il ne faut pas se fier au résultat « cancer des poumons » lorsqu’on décrit un rhume. Qui ne demande pas non plus à Google des petites images sympathiques pour les publier sur les réseaux sociaux? Moi la première, pour partager des mèmes à mes amis.

Malgré tout, le numérique et les nouveaux médias entraînent une solitude de plus en plus importante, notamment chez les plus jeunes. Regardez autour de vous : il est de plus en plus fréquent de voir un groupe d’ados tous penchés sur leur téléphone alors qu’ils pourraient discuter ensemble. De plus, une exposition aux écrans trop tôt dans l’enfance et à une trop grande fréquence retarde, dans certains cas, le développement de la parole, diminue la créativité et affecte la sociabilité.

Le numérique permet énormément, il ne faut pas le réduire à ses conséquences négatives. Le plus important est de l’utiliser à bon escient, de manière responsable et respectueuse afin de limiter ses effets négatifs.

L’invasion numérique dans les écoles

Charlie Ai-Ma Morin

Fin 2023, une nouvelle loi québécoise entrait en vigueur dans les établissements publics d’enseignement de niveau primaire et secondaire. Son but : bannir les téléphones cellulaires des classes. Alors que le gouvernement s’apprête à faire un pas de plus pour interdire les cellulaires non plus seulement dans les classes, mais dans les écoles, on peut se demander si la première loi a réellement changé quelque chose?

Déjà, un premier paradoxe : les institutions privées étaient exemptées de cette réglementation. Un bon exemple est le Collège de Saint-Anne-de-la-Pocatière. L’endroit offre une éducation de qualité à ses élèves. Cependant, il y a une faille de taille : les iPad. J’y ai étudié, je sais de quoi je parle.

Guide pratique de l’utilisation d’un iPad

La veille de la rentrée, nous recevions tous ce nouveau joujou. Peu de temps après, nous étions tous devenus des as dans l’art de manier la tablette numérique. Outil électronique grandement apprécié par certains professeurs, ou tout le contraire chez d’autres, l’iPad est rarement bien loin. Dictionnaire, Antidote, moteur de recherche Google, tableau de statistiques dans le logiciel Excel ou bien encore l’horaire  : tout est là. On voit souvent des étudiants porter des écouteurs sans fil, utiliser un Apple Pencil et pitonner sur un iPhone nouvelle génération. Cependant, le collège doit régir strictement l’utilisation des écrans qu’il confie à ses adolescents. Accès guidés lors d’examens importants, restrictions à distance de toutes les applications jugées non pertinentes et note au dossier si jamais l’un d’eux tente de déjouer le système.

Bien qu’interdit d’usage en classe, le téléphone, quant à lui, reste toujours proche : une notification en trop, une alarme de réveille-matin qui sonne en pleine évaluation ou une vidéo qui repart dès qu’un élève essaye d’ouvrir discrètement ce qu’on pourrait affectueusement surnommer sa « deuxième moitié ». Voilà des situations courantes.

Bienvenue dans la cour des grands

Après cinq années de secondaire où l’on s’est vu interdit d’accès aux écrans sans permission, nous voilà au cégep. Ici, tout est autorisé sauf, officiellement, en classe. Cellulaire, ordinateur, montre intelligente et toutes les autres petites bébelles électroniques sont souvent tolérées. Plus aucune nécessité de se cacher! Entretenir son fameux score Snap1, ne pas manquer son BeReal ou voir le nouveau Reel de mon idole sur Instagram s’avèrent des pratiques possibles en classe. Plus besoin de se cacher sous notre bureau pour texter sa best. Désormais, c’est la cour des grands au collégial. Si vous ne comprenez rien à votre cours de philosophie parce que vous voudriez être ailleurs et que vous préférez chatter sur Discord, libre à vous. Cependant, assumez vos erreurs. Vous n’êtes plus tenus par la main comme avec les professeurs du secondaire. Plusieurs de mes confrères choisissent encore la voie de la lumière bleue. Pas grave, c’est leur faute s’ils ne passent pas le prochain examen.

Juste équilibre

J’ai ici décrit deux univers complètement différents dans lesquels nous devons évoluer et trouver un certain équilibre de vie. Les cégeps, comme les écoles secondaires, sont déjà envahis par les écrans et la technologie : les projecteurs BenQ, les laboratoires informatiques, les puces électroniques pour déverrouiller les portes et activer les photocopieurs, les télévisions, les tableaux tactiles, les haut-parleurs ou encore les interphones. Utile dans la vie de tous les jours, la technologie peut grandement aider l’enseignement. Les téléphones, quant à eux, se situent dans une zone grise. Je ne dis pas que la nouvelle loi de la CAQ constitue une mauvaise idée, mais peut-être qu’il aurait fallu l’étendre, ou tout simplement ne pas l’appliquer. Je l’affirme parce que tôt ou tard, les élèves se verront libérés de l’emprise de cette nouvelle règle. Au cégep, le jeune adulte retrouve avec joie tout ce qu’on lui a interdit pendant une grande période de ses études, et peut jouer autant qu’il veut avec ses bijoux technologiques. Trouver un compromis ne serait-il pas une bonne chose, Monsieur Legault ?

1. Le score Snap est ce qui indique depuis combien de jours consécutifs deux personnes échangent des photos.

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  • Aide pour la famille Lessard : près de la moitié de l’objectif atteint
    La campagne de sociofinancement afin de venir en aide à la famille de Jonathan Lessard, ce père rimouskois de cinq enfants décédé subitement le 10 juillet dernier, a presque atteint la moitié de l’objectif fixé à 20 000$. L’homme de 45 ans n’avait pas d’assurances. Il avait entamé un nouvel emploi au service à la clientèle et au marketing dans le magasin-entrepôt Costco de Rimouski, qui a ouvert ses portes au public le 5 août dernier. Sa conjointe, Gisèle, s’occupait de leurs jeunes enfants
     

Aide pour la famille Lessard : près de la moitié de l’objectif atteint

7 août 2025 à 07:30

La campagne de sociofinancement afin de venir en aide à la famille de Jonathan Lessard, ce père rimouskois de cinq enfants décédé subitement le 10 juillet dernier, a presque atteint la moitié de l’objectif fixé à 20 000$.

L’homme de 45 ans n’avait pas d’assurances. Il avait entamé un nouvel emploi au service à la clientèle et au marketing dans le magasin-entrepôt Costco de Rimouski, qui a ouvert ses portes au public le 5 août dernier. Sa conjointe, Gisèle, s’occupait de leurs jeunes enfants à la maison.

Dans cette optique, la soeur de sa conjointe Gisèle, Isabelle Gagnon, a lancé une campagne de financement pour soutenir la famille endeuillée.

En date de ce jeudi 7 août à 7 h, la campagne avait permis d’amasser 9 255 $.

« Sans emploi au moment du drame, elle (Gisèle) dépendait entièrement du revenu de Jonathan. Leur stabilité familiale, déjà ébranlée par le deuil, est aujourd’hui plus fragile que jamais », écrivait madame Gagnon sur la plateforme GoFundMe.

Les fonds recueillis serviront à combler les besoins de base des enfants (logement, alimentation, vêtements) ainsi qu’à leurs besoins futurs (éducation et santé).

Vide immense

« Jonathan était bien plus qu’un simple pilier de sa famille. Il était leur lumière, leur sécurité, leur rire quotidien. Son départ laisse un vide immense. Votre geste, aussi petit soit-il, est une lueur d’espoir dans l’épreuve que traverse la famille. Qu’il prenne la forme d’un don, d’un partage ou simplement d’un mot diffusé autour de vous, il compte énormément. Ensemble, nous pouvons faire une vraie différence », ajoute Isabelle Gagnon.

Jonathan Lessard a été propriétaire de l’ex-pub ludique À Qui Le Tour ? (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Jonathan Lessard a fondé plusieurs entreprises au cours des dernières années, dont l’ex-pub ludique À Qui le Tour ? de Rimouski. « John » était également bien connu au sein de la communauté de dekhockey de Rimouski.

Pour contribuer à la campagne de sociofinancement : https://www.gofundme.com/f/un-papa-parti-trop-tot-aidons-gisele-et-ses-enfants

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  • Hôtel Rimouski : les travaux de 40 M $ sont lancés
    L’Hôtel Rimouski a officiellement lancé le plus important projet de son histoire, évalué à 40 M $, comprenant l’ajout de 66 chambres dans un bâtiment adjacent, l’agrandissement de son centre de congrès de 20 000 à 30 000 pieds carrés et l’aménagement du Salon de jeux de Loto-Québec. La construction des nouvelles unités d’hébergement et l’extension de la salle de bal ont officiellement débuté ce mercredi 6 août. Celle du Salon de jeux s’amorcera au cours des prochaines semaines. « Les chamb
     

Hôtel Rimouski : les travaux de 40 M $ sont lancés

7 août 2025 à 06:30

L’Hôtel Rimouski a officiellement lancé le plus important projet de son histoire, évalué à 40 M $, comprenant l’ajout de 66 chambres dans un bâtiment adjacent, l’agrandissement de son centre de congrès de 20 000 à 30 000 pieds carrés et l’aménagement du Salon de jeux de Loto-Québec.

La construction des nouvelles unités d’hébergement et l’extension de la salle de bal ont officiellement débuté ce mercredi 6 août. Celle du Salon de jeux s’amorcera au cours des prochaines semaines.

« Les chambres seront prêtes à la fin du printemps 2026, tandis que le centre des congrès devrait ouvrir à la fin de l’été 2026. Il n’y aura aucune interruption des activités », confirme brièvement le directeur général de l’Hôtel Rimouski, Éric St-Pierre, présentement en vacances. Celui-ci fera le point sur l’ensemble des travaux en cours à son retour au travail.

Le bâtiment, qui accueillera les 66 chambres supplémentaires, se situera directement sur la fondation existante, à proximité de l’édifice actuel.

Le nouveau centre des congrès sera aménagé dans une aile construite au sud de l’hôtel. Il comprendra trois salles distinctes, permettant d’ajouter 550 places et de porter la capacité totale à 1 500 personnes. Cette même aile accueillera également le nouveau Salon de jeux de Loto-Québec.

Le nouveau centre des congrès de l’Hôtel Rimouski sera aménagé dans une aile construite au sud de l’hôtel. (Photo courtoisie)

Les plans incluent aussi une mise à jour de la technologie des salles et une rénovation des espaces communs.

« Cet agrandissement répond à une demande croissante pour des espaces de congrès modernes et polyvalents dans notre région. Nous sommes enthousiastes à l’idée d’offrir des installations de pointe qui attireront davantage d’événements d’envergure, stimulant ainsi l’économie locale », indiquait monsieur Saint-Pierre lors de l’annonce du projet, en novembre dernier.

Au total, le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, investira 34 M $ dans ce projet. La Ville de Rimouski y contribuera à hauteur de 5,5 M $.

En contrepartie, le Groupe Blouin a acquis de la Ville le terrain sur lequel est construit l’Hôtel Rimouski, auparavant assujetti à un bail emphytéotique, pour la somme de 4,15 M $. La Ville s’est également engagée à verser 135 000 $ par année, pendant 20 ans, afin de soutenir l’exploitation du nouveau centre de congrès.

Dix congrès d’envergure

Selon les prévisions, l’Hôtel Rimouski espère attirer au moins 10 congrès provinciaux majeurs dès la première année suivant l’agrandissement.

Une telle augmentation du nombre d’événements pourrait générer des retombées économiques supplémentaires estimées à 4,2 M $ par an pour Rimouski, en plus de contribuer à la création d’une trentaine d’emplois directs et indirects.

L’esquisse des 66 nouvelles chambres compris dans l’agrandissement de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie)
L’esquisse du nouveau centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie ProulxSavard Architectes)

« En tant que capitale régionale du Bas-Saint-Laurent, je suis heureux de voir se concrétiser ce projet d’envergure, à l’image de notre ville et de nos ambitions. Nous avons besoin de telles infrastructures pour favoriser le tourisme d’affaires et attirer des visiteurs. C’est d’ailleurs un projet cohérent avec tous nos efforts visant à dynamiser le centre-ville ces dernières années, en particulier dans ce secteur. Je suis sûr que les retombées seront positives, tant sur le plan économique que sur l’attractivité et le rayonnement », estimait le maire Guy Caron lors de l’annonce.

Actuellement, l’Hôtel Rimouski accueille 500 événements de 10 personnes et plus chaque année. De ce nombre, 150 rassemblent 100 personnes ou davantage.

Le Groupe Blouin prévoit des retombées économiques additionnelles de plus de 4 M $ et la création d’une trentaine d’emplois directs et indirects.

Les représentants de Loto-Québec et les différents partenaires dans le projet du Salon de jeux à l’Hôtel Rimouski (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Le Salon de jeux sera situé à l’intérieur de l’Hôtel Rimouski, à l’endroit où se trouvent actuellement les salles de bal du centre des congrès. À lui seul, il devrait générer environ 135 emplois directs et indirects. Son ouverture est prévue en 2026, selon Loto-Québec.

Si la Ville a autorisé le Groupe Blouin à aller de l’avant avec le projet d’agrandissement seulement en mai, après que ses élus aient d’abord majoritairement rejeté les plans à la suite d’une recommandation du comité consultatif en urbanisme, ce retard n’a pas eu d’incidence sur la date de début des travaux.

Reçu avant avant-hierBas Saint-Laurent
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  • Stéphane Pouliot guide le Bérubé GM vers la victoire
    Un premier match dans les séries 2025 de la Ligue senior Puribec et une première surprise alors que le Bérubé GM de Trois-Pistoles (7e) est allé gagner 8-4 à Rivière-du-Loup (2e), mercredi soir. Les visiteurs ont marqué deux points en première manche et quatre autres en deuxième, dont deux sur un circuit de Stéphane Pouliot, pour prendre les commandes 6-0. Pouliot a lancé un match complet de 121 lancers pour la victoire. Il a limité le CIEL FM à six coups sûrs en plus d’accorder six buts s
     

Stéphane Pouliot guide le Bérubé GM vers la victoire

6 août 2025 à 23:18

Un premier match dans les séries 2025 de la Ligue senior Puribec et une première surprise alors que le Bérubé GM de Trois-Pistoles (7e) est allé gagner 8-4 à Rivière-du-Loup (2e), mercredi soir.

Les visiteurs ont marqué deux points en première manche et quatre autres en deuxième, dont deux sur un circuit de Stéphane Pouliot, pour prendre les commandes 6-0.

Pouliot a lancé un match complet de 121 lancers pour la victoire. Il a limité le CIEL FM à six coups sûrs en plus d’accorder six buts sur balles.

Pouliot (2 en 4 et 3 pp), Élie Belzile (3 en 4) ainsi que Thomas Morin, Marc-Antoine Michaud et Nicolas Thibault, avec deux coups sûrs chacun, ont animé l’offensive.

C’est Juan Borras qui encaisse le revers dans un match complet de 118 lancers. Sa défensive ne l’a pas aidé commentant cinq erreurs. 

Pour le sommaire : cliquez ici

Trois-Pistoles continue sur sa belle fin de saison avec cinq bonnes parties qui se sont soldées par trois gains et deux échecs, les deux par la marge d’un seul point.

Le deuxième match de cette série 3 de 5 aura lieu jeudi soir, 19 h 30, à Trois-Pistoles. François Michaud sera le lanceur partant pour le Bérubé GM.  

À l’horaire jeudi

  • 19 h 30 Rivière-du-Loup (Jimmy Durette) vs Trois-Pistoles (François Michaud)
  • 19 h 30 Kamouraska (Émilien Plouffe) vs Témiscouata (Gabriel Cyr)
  • 20 h 00 Edmundston (Garett Parkins) vs Matane (Keisuke Takikawa)

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  • Important incendie dans une ferme laitière au Bic
    Un important incendie a ravagé, mercredi en fin de journée, la ferme laitière Maurice Gagné et Fils, située sur le chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski. Les services d’urgence ont été appelés sur les lieux vers 17 h 30. Le panache de fumée, particulièrement dense, était visible à plusieurs kilomètres à la ronde, notamment depuis le centre-ville de Rimouski. Les pompiers du Service incendie de la Ville de Rimouski ont réussi à maîtriser le brasier. Heureusement, personne n’a été bl
     

Important incendie dans une ferme laitière au Bic

6 août 2025 à 19:00

Un important incendie a ravagé, mercredi en fin de journée, la ferme laitière Maurice Gagné et Fils, située sur le chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski.

Les services d’urgence ont été appelés sur les lieux vers 17 h 30. Le panache de fumée, particulièrement dense, était visible à plusieurs kilomètres à la ronde, notamment depuis le centre-ville de Rimouski.

Les pompiers du Service incendie de la Ville de Rimouski ont réussi à maîtriser le brasier.

Heureusement, personne n’a été blessé.

Le panache de fumée est particulièrement dense sur le lieu de l’incendie. (Photo Le Soir.ca- Louise Ringuet)

MISE À JOUR : Incendie majeur au Bic : 80 vaches ont péri

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  • Martin Sirois et Guy Bernier encore champions canadiens
    Les Rimouskois Martin Sirois et Guy Bernier ont de nouveau démontré leur supériorité aux Championnats canadiens d’athlétisme des maîtres. Comme l’an dernier, le premier a remporté trois médailles d’or, tandis que le second a conservé son titre au saut en longueur lors des 50e Nationaux en plein air, présentés du 1er au 3 août à Laval. En 2024, Martin Sirois avait terminé premier aux épreuves du 1 500, du 5 000 et du 10 000 mètres dans la catégorie des 50 à 55 ans. Ses temps cette année rep
     

Martin Sirois et Guy Bernier encore champions canadiens

6 août 2025 à 18:00

Les Rimouskois Martin Sirois et Guy Bernier ont de nouveau démontré leur supériorité aux Championnats canadiens d’athlétisme des maîtres. Comme l’an dernier, le premier a remporté trois médailles d’or, tandis que le second a conservé son titre au saut en longueur lors des 50e Nationaux en plein air, présentés du 1er au 3 août à Laval.

En 2024, Martin Sirois avait terminé premier aux épreuves du 1 500, du 5 000 et du 10 000 mètres dans la catégorie des 50 à 55 ans.

Ses temps cette année représentent respectivement les 2e, 3e et 3e meilleurs de tous les coureurs présents, toutes catégories d’âge confondues.

De plus, avec un chrono de 33 minutes, 34 secondes et 27 centièmes, Sirois a fracassé le record québécois.

Pour sa part, Guy Bernier a réalisé un saut de 5,13 mètres, conservant son titre chez les 45 à 49 ans.

Guy Bernier se prépare avant le début d’une course. (Photo courtoisie)

Il a aussi décroché l’argent au 100 mètres avec un temps de 12 secondes et 74 centièmes, en plus du bronze au 200 mètres avec un chrono de 25 secondes et 74 centièmes.

Ces exploits s’ajoutent à ceux réalisés une semaine plus tôt, lors des Championnats québécois juniors, séniors, maîtres et para, également disputés à Laval.

Martin Sirois sur la plus haute marche du podium. (Photo courtoisie)

À ce moment, Sirois l’avait aussi emporté dans la catégorie des 50 à 55 ans au 5 000 mètres, avec un temps de 15 minutes, 58 secondes et 31 centièmes, tandis que Bernier montait sur la troisième marche du podium au 100 mètres chez les 35 à 49 ans, avec un chrono de 12 secondes et 6 centièmes.

Des enfants aussi talentueux

Membres du Club Coubertin de Rimouski, Martin Sirois et Guy Bernier suivent aussi de près les prouesses de leurs enfants respectifs, Isaac et Florence.

Tous deux ont représenté l’Est-du-Québec lors des derniers Jeux du Québec à Trois-Rivières. Isaac a également pris part aux Championnats québécois juniors, séniors, maîtres et para, en plus de représenter la province aux Championnats canadiens de la jeunesse, prévus du 8 au 10 août à Calgary.

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  • Le 2e festival R DGTL clôturera les Terrasses urbaines 
    Le 2e festival R DGTL fera vibrer les amateurs de musique électronique, de jeudi à samedi (7 au 9 août), dans une formule repensée pour occuper la dernière fin de semaine d’activités des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai.  L’événement s’ouvrira le jeudi soir au Brise-lames avec des prestations prévues à l’heure du coucher du soleil. Les soirées suivantes se dérouleront aux Terrasses urbaines, avec des performances qui se dérouleront jusqu’à minuit à l’extérieur et au cabaret Bains publi
     

Le 2e festival R DGTL clôturera les Terrasses urbaines 

6 août 2025 à 17:00

Le 2e festival R DGTL fera vibrer les amateurs de musique électronique, de jeudi à samedi (7 au 9 août), dans une formule repensée pour occuper la dernière fin de semaine d’activités des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai. 

L’événement s’ouvrira le jeudi soir au Brise-lames avec des prestations prévues à l’heure du coucher du soleil.

Les soirées suivantes se dérouleront aux Terrasses urbaines, avec des performances qui se dérouleront jusqu’à minuit à l’extérieur et au cabaret Bains publics.

En tout, R DGTL accueillera 10 DJs professionnels, dont Mitch Oliver, un artiste de Montréal reconnu pour son rayonnement sur la scène électro nord-américaine et ses millions d’écoutes sur les plateformes de diffusion.

La DJ Molyness (Photo courtoisie)

Molyness, Dexter Crowe, Buisson, hoya, Elles&U, Vibran, JL, Marc Wellon, zini et spooner participeront aussi au 2e R DGTL. Chaque soirée se terminera par des prestations.

L’accès au festival est gratuit. Programmation complète au www.rdgtl.ca

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  • L’Anse-aux-Coques fête son 35e anniversaire
    Le café-bistro L’Anse-aux-Coques souffle ses 35 bougies sous le signe de la nouveauté alors qu’une nouvelle boutique s’installe à même l’établissement. Le propriétaire de l’endroit depuis maintenant cinq ans, Dave Roussel, a d’abord travaillé au bistro pendant un été. Lorsque l’occasion s’est présentée de faire l’acquisition de l’établissement, il s’est lancé dans l’aventure. Ayant conservé le charme qui a fait le succès de L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel y a ajouté sa petite touche person
     

L’Anse-aux-Coques fête son 35e anniversaire

6 août 2025 à 16:00

Le café-bistro L’Anse-aux-Coques souffle ses 35 bougies sous le signe de la nouveauté alors qu’une nouvelle boutique s’installe à même l’établissement.

Le propriétaire de l’endroit depuis maintenant cinq ans, Dave Roussel, a d’abord travaillé au bistro pendant un été. Lorsque l’occasion s’est présentée de faire l’acquisition de l’établissement, il s’est lancé dans l’aventure.

Ayant conservé le charme qui a fait le succès de L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel y a ajouté sa petite touche personnelle. D’ailleurs, cette année marque le début d’un nouveau volet du café-bistro avec l’ajout d’une boutique.

Le propriétaire du café-bistro L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel (Photo courtoisie)
Le café-bistro L’Anse-aux-Coques à Sainte-Luce (Photo courtoisie)

Les habitués de L’Anse-aux-Coques et les curieux y feront de jolies découvertes.

« C’est une boutique spécialisée en produits du terroir et dans l’art de la table. On y retrouve nos produits comme le saumon ou le turbot mariné, mais aussi toutes nos sauces et nos épices. Il y a également des collections de porcelaine provenant d’un peu partout à travers le monde, spécialement pour servir le thé et le café », confie Dave Roussel.

Accessible à l’année

Ce dernier précise que la boutique sera accessible à l’année.

« Les produits varieront selon les saisons. On va avoir des coffrets cadeaux dans le temps des fêtes et des produits thématiques selon le moment de l’année. »

Dave Roussel rappelle que L’Anse-aux-Coques est ouvert à l’extérieur de la saison touristique. « Nous organisons des brunchs et il est aussi possible de louer l’endroit pour des partys privés. Il suffit de suivre nos heures d’ouverture pour ne rien manquer », indique-t-il.

Le menu, fort apprécié, permet aussi de découvrir les plats de fruits de mer et de poissons frais.

« Le restaurant existe depuis 1990 et depuis ce temps, les recettes sont restées les mêmes et nous les suivons à la lettre. Les clients apprécient cette constance dans nos plats. Tout est fait maison ici. Si tu reviens quelques semaines ou même quelques années plus tard et que tu prends le même plat, tu vas retrouver exactement le même goût. C’est important pour fidéliser une clientèle et c’est ce qui fait notre force », commente celui qui a réalisé un rêve en achetant le restaurant.

Fruits de mer et poissons frais

L’Anse-aux-Coques s’approvisionne directement des usines pour avoir des produits de grande qualité.

« La recette de nos clams-frites, l’une de nos spécialités, est le même depuis 1990. C’est la même et unique recette utilisée pour la panure de nos clams-frites. Nous sommes aussi réputés pour nos moules, pétoncles, crevettes et poissons frais. Les moules sont dans nos meilleurs vendeurs », souligne Dave Roussel.

« Pour les déjeuners, nous sommes reconnus pour nos œufs à la bénédictine qui sont vraiment un incontournable. Nous avons une sauce spéciale faite à base de fromage. Nous n’utilisons pas la sauce hollandaise en poudre que nous voyons dans la plupart des restaurants », indique le propriétaire.

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  • Bas-Saint-Laurent : 60% des routes en mauvais état
    Le Bas-Saint-Laurent fait partie des pires régions de la province pour la qualité de ses routes, alors que 60 % de son réseau était en mauvais état en 2023, selon des données du ministère des Transports et de la Mobilité durable relatées par le Journal de Québec. Seules l’Abititi-Témiscamingue (70%), l’Estrie (63%) et Chaudières-Appalaches (62%) devancent le Bas-Saint-Laurent à ce chapitre, alors que la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine arrive au 7e rang avec 57%. Il s’agit d’un recul pour l
     

Bas-Saint-Laurent : 60% des routes en mauvais état

6 août 2025 à 15:00

Le Bas-Saint-Laurent fait partie des pires régions de la province pour la qualité de ses routes, alors que 60 % de son réseau était en mauvais état en 2023, selon des données du ministère des Transports et de la Mobilité durable relatées par le Journal de Québec.

Seules l’Abititi-Témiscamingue (70%), l’Estrie (63%) et Chaudières-Appalaches (62%) devancent le Bas-Saint-Laurent à ce chapitre, alors que la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine arrive au 7e rang avec 57%.

Il s’agit d’un recul pour les deux régions, alors que le taux variait entre 56 et 59% entre 2019 et 2023 au Bas-Saint-Laurent ainsi que de 53 à 55% en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine pour la même période.

Selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable, le Québec compte 51% de routes en mauvais état, soit 1% de plus que l’année précédente.

En mai dernier, le chemin Duchénier de Saint-Narcisse-de-Rimouski a été nommé parmi les pires routes du Bas-Saint-Laurent, selon le 10e palmarès de CAA-Québec.

Malgré son importance stratégique, cette route demeure au cœur d’un litige avec le gouvernement du Québec depuis plus de 20 ans.

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  • Rimouski rendra hommage au peuple acadien
    Rimouski invite toute la population à rendre hommage au peuple acadien lors de sa fête nationale, le vendredi 15 août, à 10 h. À cette occasion, le drapeau acadien sera hissé au mât de l’hôtel de ville. Un trompettiste de 94 ans, Louis Arsenault, jouera l’hymne national acadien, « L’Ave Marie Stella ». L’événement comptera aussi un spectacle de chansons acadiennes, interprétées par les frères Lucien et Gilles Poirier. La fête nationale de l’Acadie est célébrée à tous les ans, chaque 15
     

Rimouski rendra hommage au peuple acadien

6 août 2025 à 14:00

Rimouski invite toute la population à rendre hommage au peuple acadien lors de sa fête nationale, le vendredi 15 août, à 10 h.

À cette occasion, le drapeau acadien sera hissé au mât de l’hôtel de ville. Un trompettiste de 94 ans, Louis Arsenault, jouera l’hymne national acadien, « L’Ave Marie Stella ».

L’événement comptera aussi un spectacle de chansons acadiennes, interprétées par les frères Lucien et Gilles Poirier.

La fête nationale de l’Acadie est célébrée à tous les ans, chaque 15 août, depuis 1881.

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  • Camp d’entraînement de l’Océanic : 62 joueurs invités
    L’Océanic a invité 62 joueurs en vue du 31e camp d’entraînement de son histoire. Ils sauteront sur la patinoire nord-américaine du Complexe sportif Desjardins de Rimouski, le jeudi 14 août, répartis dans les équipes Crosby (en blanc), Richards (en bleu) et Lafrenière (en rouge). Les espoirs de l’organisation s’affronteront d’abord lors d’entraînements et de matchs simulés, avant l’arrivée des vétérans, prévue le samedi 16 août en après-midi, suivie de la traditionnelle rencontre entre les Bla
     

Camp d’entraînement de l’Océanic : 62 joueurs invités

6 août 2025 à 12:00

L’Océanic a invité 62 joueurs en vue du 31e camp d’entraînement de son histoire. Ils sauteront sur la patinoire nord-américaine du Complexe sportif Desjardins de Rimouski, le jeudi 14 août, répartis dans les équipes Crosby (en blanc), Richards (en bleu) et Lafrenière (en rouge).

Les espoirs de l’organisation s’affronteront d’abord lors d’entraînements et de matchs simulés, avant l’arrivée des vétérans, prévue le samedi 16 août en après-midi, suivie de la traditionnelle rencontre entre les Blancs et les Bleus, présentée en soirée.

La première vague de coupures suivra par la suite. L’Océanic disputera ses deux premiers matchs préparatoires les 19 et 20 août à Victoriaville et Shawinigan.

Les partisans pourront notamment voir à l’œuvre le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, ainsi que les trois nouveaux Européens de la formation : Dovydas Jukna, Raphaël Achermann et Luca Nappiot.

Olivier Théberge libéré

Seulement deux joueurs de 20 ans figurent sur la liste des invités, soit Maxime Coursol et Jack Martin.

L’organisation a par ailleurs libéré Olivier Théberge, qui aurait pu occuper le rôle de troisième joueur de 20 ans. Il a porté les couleurs de l’Océanic lors des deux dernières saisons.

Olivier Théberge (Photo Vincent Éthier- LCH)

L’an dernier, Théberge a récolté 13 points (7-6) en 56 matchs de saison régulière, en plus d’ajouter six passes en 22 rencontres éliminatoires.

Sept gardiens de but participeront au camp d’entraînement. À moins d’un échange inattendu, William Lacelle et Mathis Langevin devraient défendre le filet de l’Océanic cette saison.

L’équipe disputera trois matchs préparatoires à domicile, soit ceux du 22 août contre Chicoutimi au Colisée Financière Sun Life, du 5 septembre contre Baie-Comeau à Matane, et du 7 septembre contre Québec à Rivière-du-Loup.

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  • Luck Mervil : verdict attendu à Rimouski
    Le juge James Rondeau rendra sa décision ce jeudi 7 août, au palais de justice de Rimouski, à l’issue du procès pour agression sexuelle intenté contre Luck Mervil, tenu en février dernier, pour des événements survenus dans la nuit du 23 au 24 juin 2000. Depuis le début des procédures, le chanteur et animateur a toujours soutenu qu’il s’agit d’une erreur sur la personne et qu’il ne connaissait pas la plaignante. Lors de leurs plaidoiries, l’avocate de la défense, Me Véronique Talbot, a auss
     

Luck Mervil : verdict attendu à Rimouski

6 août 2025 à 11:30

Le juge James Rondeau rendra sa décision ce jeudi 7 août, au palais de justice de Rimouski, à l’issue du procès pour agression sexuelle intenté contre Luck Mervil, tenu en février dernier, pour des événements survenus dans la nuit du 23 au 24 juin 2000.

Depuis le début des procédures, le chanteur et animateur a toujours soutenu qu’il s’agit d’une erreur sur la personne et qu’il ne connaissait pas la plaignante.

Lors de leurs plaidoiries, l’avocate de la défense, Me Véronique Talbot, a aussi plaidé que l’identité de son client n’a pas été démontrée hors de tout doute raisonnable, avançant que les témoignages à ce sujet sont problématiques.

Le palais de justice de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Pour sa part, la procureure de la Couronne, Me Roxanne Bossé-Morin, maintient qu’il n’y a pas d’erreur d’identification, évoquant notamment le témoignage de la plaignante, qui affirme avoir reconnu le visage médiatisé de l’accusé, ainsi que celui d’un portier qui aurait vu Mervil dans un bar du centre-ville de Rimouski, le soir des faits allégués.

Le juge Rondeau a alors pris la cause en délibéré.

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  • Des témoignages pour nos 30 ans!
    Plus vivant que le loup… Yvan Noé Girouard Directeur général de l’Association des médias écrits communautaires du Québec 1995, un nouveau journal fait une demande d’adhésion à l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ). Un journal bizarre qui sort de l’ordinaire avec un slogan intriguant, « … plus mordant que le loup », et son format à l’ancienne mode des journaux imprimés. Qui aurait dit que ce journal allait un jour fêter son 30e anniversaire d’existence. Un j
     

Des témoignages pour nos 30 ans!

6 août 2025 à 10:18

Plus vivant que le loup…

Yvan Noé Girouard

Directeur général de l’Association des médias écrits communautaires du Québec

1995, un nouveau journal fait une demande d’adhésion à l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ). Un journal bizarre qui sort de l’ordinaire avec un slogan intriguant, « … plus mordant que le loup », et son format à l’ancienne mode des journaux imprimés. Qui aurait dit que ce journal allait un jour fêter son 30e anniversaire d’existence.

Un journal d’opinion, un journal engagé qui défend des idées qui ne sont pas publiées dans les médias traditionnels. Un journal à contre-courant. Bien que ce journal émette des opinions qui transgressent les régions, ce que j’apprécie le plus des textes que l’on retrouve dans Le Mouton Noir, c’est lorsqu’on me parle des problématiques propres à la région du Bas-Saint-Laurent et des solutions présentées. J’aime aussi qu’on me fasse découvrir les arts et la culture de la région de Rimouski.

Pas facile pour un tel journal de faire sa niche. Pourtant Le Mouton a réussi. En 2025, plusieurs journaux sont à la croisée des chemins. Plusieurs embûches se dressent devant eux : le coût des envois postaux, la hausse du coût du papier et des tarifs d’impression, les coûts exagérés liés à la collecte sélective d’Éco Entreprises Québec (la taxe du bac bleu), la mission d’examen obligatoire pour les journaux recevant une subvention supérieure à 25 000 $, l’adaptation numérique, la publicité gouvernementale qui n’est pas au rendez-vous, etc.

Bientôt, les journaux n’auront peut-être plus le choix, il va leur falloir se réorganiser ou bien fermer. Je souhaite au Mouton Noir un minimum d’au moins 30 autres années de vie à mordre dans l’actualité!

Le Mouton Noir : tenir bon, encore et toujours

Marie-Pier Lacombe, Présidente, Le Mouton Noir

Depuis bientôt 30 ans, Le Mouton Noir traverse vents et marées. Et malgré tout, il est toujours là, fidèle au poste, distribué gratuitement dans l’Est-du-Québec, porté par une voix indépendante, curieuse, critique et humaine. Dans un monde médiatique en constant bouleversement, à une époque où les mots coûtent cher et où l’attention est une denrée rare. Le fait que notre petite équipe arrive encore à publier un journal n’est pas un mince exploit.

Comment y arrive-t-on?

Par miracle? Non. Par passion, par débrouillardise et par solidarité. Publier Le Mouton Noir aujourd’hui, c’est faire preuve d’une rigueur artisanale : trouver des sujets qui comptent, coordonner des bénévoles motivés, planifier la production, boucler des mises en page jusqu’à tard le soir. C’est aussi composer avec une précarité constante : un financement limité, des imprévus budgétaires, des frais d’impression qui augmentent, des revenus publicitaires qui stagnent ou chutent.

Et pourtant, l’équipe ne lâche pas. Mieux : elle innove, elle rallie, elle s’ancre toujours plus dans sa communauté. Parce que Le Mouton Noir, c’est bien plus qu’un journal — c’est un projet de société, un espace de parole, un laboratoire d’idées. Un média qui appartient à tout le monde et à personne à la fois, enraciné dans un territoire, porté par des convictions, habité par une certaine idée de la liberté.

Nos piliers invisibles

Derrière chaque numéro, il y a des dizaines de personnes qui donnent du temps, de l’énergie, du cœur. Les bénévoles sont la colonne vertébrale du journal. Sans elles et eux, il n’y aurait pas de distribution, pas de correction de textes, pas de comités, pas de soutien moral dans les moments plus durs. Le conseil d’administration, lui aussi bénévole, veille au grain, garde le cap, pose les bonnes questions, prend des décisions difficiles.

Être bénévole au Mouton Noir, c’est croire qu’un média indépendant a encore sa place. C’est faire preuve d’une foi immense dans la force des idées, dans l’intelligence collective et dans l’importance de penser autrement.

Une bonne tape dans le dos (et peut-être un coup de main)

Il faut le dire : tenir un journal comme Le Mouton Noir, aujourd’hui, c’est un exploit. Et cet exploit mérite d’être célébré. Alors à toutes celles et à tous ceux qui font vivre ce projet : bravo. À celles et ceux qui nous lisent, nous soutiennent, nous partagent : merci.

Mais pour continuer, il nous faut plus qu’un bravo. Il nous faut du soutien concret. Il nous faut des dons, des abonnements, des commanditaires, des idées, des bras, des voix. Il nous faut une communauté qui croit, encore et toujours, qu’un autre journalisme est possible.

Le Mouton Noir, c’est nous toutes et tous. C’est vous. Continuons de l’écrire ensemble.

La laine des moutons

c’est nous qui la tondaine

Pierre Landry, Rivière-du-Loup

En 2005, à la faveur du dixième anniversaire du Mouton Noir, je faisais paraître aux Éditions Trois-Pistoles un « essai anthologique » où je relatais les épisodes les plus marquants de l’histoire du journal à ce jour, de même que j’y reproduisais une sélection d’articles parus pendant cette période. Le Mouton avait dix ans, déjà un miracle! Et pendant cette première décennie, cet agneau, gringalet à ses tout débuts, avait constamment pris du poil de la bête. Sans compter tous ces scripteurs et autres correspondants plus ou moins connus, il est éloquent de lire du nombre des personnes qui ont fait paraître au moins un texte dans les pages du journal les noms de Richard Desjardins, Victor-Lévy Beaulieu, Claude Laroche, Jean-Claude Germain, Hugo Latulippe, Roméo Bouchard, Colombe St-Pierre, Maxime Catellier. Pas que le journal soit élitiste, mais disons que la présence de ces signatures a de quoi flatter l’ego de ceux et celles qui en sont à l’origine et démontre la pertinence et la notoriété de la publication.

Le journal avait déjà cinq ans quand le hasard de la vie m’a mené à m’approcher de la bergerie. C’était une période charnière. Après les premières années de défi et de fierté, le fondateur, Jacques Bérubé, en avait un peu ras le bol du stress engendré à la fois par la production du journal et à la fois par les contraintes financières. D’autre part, après tant d’années de travail et de succès, allait-il devoir sacrifier ce beau bébé prisé par tant de gens et qui remplissait un rôle de premier plan au cœur d’un désert journalistique où l’opinion était défavorisée? C’est déjà un fait d’armes que de mettre au monde une créature de cette nature, mais en assurer la pérennité, comme Jacques l’a fait, relève d’un véritable exploit.

Les commandes du journal sont passées des Éditions Dubout-Duquai aux Éditions du Berger blanc, délaissant ainsi le giron de ses fondateurs pour atterrir en de toutes nouvelles mains, pleines de bonne volonté mais un peu déroutées quant à la complexité de la tâche qui les attendait. Budget famélique, structures légale, administrative et financière à mettre sur pied, personnel à recruter, en l’occurrence avant tout un rédacteur en chef – mais combien et comment le payer? comment lui assurer un environnement de travail décent? qui s’occupera de la vente de la pub, entrée de fonds d’une importance capitale? Période transitoire, difficile, cahoteuse où deux rédacs chef, Marc Fraser puis Michel Vézina, se succéderont, votre serviteur assurant l’intérim au moment où plus personne ne tient la barre. C’est finalement Sandra Fillion qui prendra la relève et, à partir de sa prise en charge, la course au relais continuera, d’un mandat à l’autre. Le frêle esquif poursuivra sa route, traversant les tempêtes, affrontant les intempéries, mais avec toujours, au bout de la semaine, au bout du mois, au bout du trimestre, un autre petit ovin tout chaud sorti pour porter dans son lainage la parole, les interrogations ou l’indignation de quiconque se sera donné la peine de prendre la plume et d’étoffer sa pensée.

J’avoue que je m’ennuie parfois de cette époque où Le Mouton avait pignon sur rue sur la Saint-Germain, où on pouvait arrêter piquer une jase avec le rédac chef, discuter des enjeux du moment. Cette période où le journal était fleuri de caricatures, où certaines plumes « régulières » jouaient davantage de l’ironie et du sarcasme, où les « correspondants en région » s’affichaient à chaque numéro dans les pages centrales baptisées Le pré, où le journal attestait d’une présence éditoriale plus soutenue. Mais ne boudons pas notre plaisir. À une époque où publier un journal sur papier constitue déjà un exploit, où les médias communautaires et les autres joueurs de « l’industrie » pâtissent de l’omniprésence et de l’outrecuidance des GAFAM de ce monde qui squattent les revenus publicitaires et où les gouvernements brillent par une absence presque totale, considérons avant tout le trésor que nous avons entre les mains. À la manière de Jacques Bérubé et des fondateurs, faisons tout en notre possible pour nous assurer que Le Mouton demeure et prospère, et qu’il se montre toujours plus mordant que le loup, ses dents acérées étant impérieusement nécessaires en ces temps troubles où le fascisme est en train de prendre racine chez nos voisins du sud.

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  • ACEQ : la campagne Porte-à-porte s’entame dans l’Est-du-Québec
    Pour une 37e année, la campagne Porte-à-porte de l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) se tiendra du 11 août et au 30 septembre au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine. En tout, 1 207 bénévoles démarcheurs sillonnent le territoire pour recueillir des dons afin de développer et de maintenir des services de qualité pour les personnes atteintes par la maladie et leurs proches. L’an dernier, la campagne Porte-à-porte a permis de récolter 191
     

ACEQ : la campagne Porte-à-porte s’entame dans l’Est-du-Québec

6 août 2025 à 10:00

Pour une 37e année, la campagne Porte-à-porte de l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) se tiendra du 11 août et au 30 septembre au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine.

En tout, 1 207 bénévoles démarcheurs sillonnent le territoire pour recueillir des dons afin de développer et de maintenir des services de qualité pour les personnes atteintes par la maladie et leurs proches.

L’an dernier, la campagne Porte-à-porte a permis de récolter 191 725 $.

Lors de leur passage, les bénévoles porteront leur autocollant d’identification et auront en main le matériel de sollicitation aux couleurs de l’Association.

Les gens intéressés peuvent aussi faire un don en ligne à la campagne Porte-à-porte de l’Association via ce lien.

Réinvestis à 100% dans tout l’Est-du-Québec

Depuis plus de 40 ans, l’Association du cancer de l’Est du Québec offre ses services notamment à l’Hôtellerie Omer-Brazeau, en plus d’offrir de l’entraide et de l’accompagnement à toutes les étapes de la maladie, des conférences et des ateliers sur sa plateforme verslemieuxetre.tv, ainsi que des trousses aux personnes débutant une chimiothérapie par intraveineuse ou une immunothérapie.

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  • Vague de vols de véhicules à Sainte-Anne-des-Monts
    La Sûreté du Québec travaille sur un dossier de vols de véhicules qui ont été perpétrés à Sainte-Anne-des-Monts au cours du dernier mois. La particularité dans cette affaire est le fait que les véhicules ont toujours été retrouvés. « Le suspect s’empare d’un véhicule déverrouillé dont les clés sont encore dans le contact et s’en sert ensuite comme moyen de transport », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies. Les infractions ne sont pas concentrées à un momen
     

Vague de vols de véhicules à Sainte-Anne-des-Monts

6 août 2025 à 08:30

La Sûreté du Québec travaille sur un dossier de vols de véhicules qui ont été perpétrés à Sainte-Anne-des-Monts au cours du dernier mois.

La particularité dans cette affaire est le fait que les véhicules ont toujours été retrouvés.

« Le suspect s’empare d’un véhicule déverrouillé dont les clés sont encore dans le contact et s’en sert ensuite comme moyen de transport », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Les infractions ne sont pas concentrées à un moment précis du jour ou de la nuit et l’intention derrière ces actes ne semble pas être la revente.

« Il s’agit tout de même d’un acte criminel passible d’une peine d’emprisonnement », précise le porte-parole de la SQ.

Toujours verrouiller

C’est pour cette raison qu’on recommande fortement aux automobilistes de toujours verrouiller leur véhicule et de ne jamais laisser les clés à l’intérieur de celui-ci.

« Dans les cas qui nous concernent, on parle de vols qui auraient pu tous être évites », poursuit Frédéric Deshaies.

La Sûreté du Québec est actuellement sur l’affaire et quatre enquêtes sont en cours. Aucune arrestation n’a eu lieu.

D’ailleurs, afin de permettre un dénouement plus rapide à cette histoire, on demande au public de signaler toute activité suspecte en lien avec ce type d’infraction. Pour ce faire, il suffit d’appeler au 310-4141.

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  • Championnats d’été : Rimouski bien représentée
    Quatre membres du Club de patinage artistique de Rimouski participeront, du 7 au 10 août, aux Championnats québécois d’été présentés à Pierrefonds. Meredith Habel (pré-Novice), Maïlie Hamilton (pré-novice), Angélique Beaulieu (novice) et Rosalie Levesque (junior) font partie des athlètes inscrits à cet événement d’envergure. Il réunit des concurrents de provenant de toutes les sections du Canada et des officiels internationaux. Cette compétition marque aussi le coup d’envoi de la saiso
     

Championnats d’été : Rimouski bien représentée

6 août 2025 à 07:30

Quatre membres du Club de patinage artistique de Rimouski participeront, du 7 au 10 août, aux Championnats québécois d’été présentés à Pierrefonds.

Meredith Habel (pré-Novice), Maïlie Hamilton (pré-novice), Angélique Beaulieu (novice) et Rosalie Levesque (junior) font partie des athlètes inscrits à cet événement d’envergure.

Il réunit des concurrents de provenant de toutes les sections du Canada et des officiels internationaux.

Cette compétition marque aussi le coup d’envoi de la saison pour les patineuses de niveaux pré-novice à sénior.

Lévesque tentera de poursuivre ses succès de l’an dernier, où elle avait notamment remporté la médaille d’or dans la catégorie novice, lors des Jeux de la Participation, présentés en mars dernier à Trois-Rivières.

Rosalie Lévesque (Photo courtoisie)

Elle est ainsi devenue championne provinciale dans sa catégorie.

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  • Grand nettoyage des berges et du Saint-Laurent entamé
    Mission 1000 tonnes et Stratégies Saint-Laurent lancent une tournée de nettoyage du fleuve Saint-Laurent, de Pointe-aux-Cascades en Montérégie jusqu’à Bonaventure, en Gaspésie. Par Stéphane Blais- La Presse Canadienne L’objectif de « l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants » est de retirer un maximum de déchets et de matières polluantes du Saint-Laurent et de ses rives. « On part avec un autobus de 18 personnes à l’intérieur. On a une équipe de restauration écologique, une éq
     

Grand nettoyage des berges et du Saint-Laurent entamé

6 août 2025 à 06:30

Mission 1000 tonnes et Stratégies Saint-Laurent lancent une tournée de nettoyage du fleuve Saint-Laurent, de Pointe-aux-Cascades en Montérégie jusqu’à Bonaventure, en Gaspésie.

Par Stéphane Blais- La Presse Canadienne

L’objectif de « l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants » est de retirer un maximum de déchets et de matières polluantes du Saint-Laurent et de ses rives.

« On part avec un autobus de 18 personnes à l’intérieur. On a une équipe de restauration écologique, une équipe de plongeurs sous-marins, une équipe de scientifiques, une équipe jeunesse et une équipe de communication », a résumé le chef d’expédition Jimmy Vigneux, en entrevue avec La Presse Canadienne.

« Notre objectif est de faire des nettoyages de berges partout au Québec le long du Saint-Laurent et ses bassins versants, afin de retirer des déchets, mais aussi de mobiliser les citoyens et les municipalités à ramasser les déchets avec nous et réduire la quantité de déchet qu’on génère partout au Québec », a ajouté le chef d’expédition.

Celui-ci « invite les gens à se présenter avec de bonnes chaussures ».

Les organisateurs de l’expédition « fourniront tout le matériel de nettoyage, donc les pinces télescopiques, les gants, les sacs, les seaux ».

Les corvées de nettoyage peuvent durer «plus ou moins trois heures et elles sont accessibles à toute la famille. Les enfants adorent ça», a expliqué le chef de l’expédition en ajoutant que « les plus aventuriers peuvent mettre des bottes de caoutchouc pour se mettre les deux pieds dans l’eau ».

Surabondance de déchets plastique

Jimmy Vigneux est cofondateur de Mission 1000 tonnes, un organisme qui a organisé près de 5000 nettoyages collectifs depuis sa fondation en 2018.

Lors des différentes corvées de nettoyage, ce sont sensiblement les mêmes déchets que les citoyens trouvent sur les berges.

« On retrouve beaucoup de plastique à usage unique. Donc, des bouteilles de plastique, des verres à café, des emballages de fast-food de grandes chaînes, des emballages alimentaires. On retrouve aussi beaucoup de mégots de cigarettes, de canettes et beaucoup de styromousse. »

Ces déchets proviennent de différentes sources.

« Parfois, les utilisateurs de plages vont laisser leurs déchets », et, dans d’autres cas, le vent pousse des déchets sur les rives « et les eaux du fleuve les transportent » sur de longue distance, a indiqué monsieur Vigneux.

« Nos nettoyages font une petite différence, mais le réel changement passe par la réduction de production de déchets », a rappelé Lyne Morissette, chef scientifique de l’Expédition Saint-Laurent, dans un communiqué.

Des microplastiques dangereux

Jimmy Vigneux a souligné que «la quantité de microplastique augmente d’année en année».

Le fleuve Saint-Laurent compte effectivement parmi les fleuves les plus pollués du monde en micro plastique.

Beaucoup de particules de micro et de nanoplastiques proviennent de la dégradation d’articles de plastique plus gros, mais, surtout, de nos vêtements.

Une récente étude de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de l’Université Laval montre que les microplastiques les plus abondants dans le fleuve Saint-Laurent sont les fibres textiles de polyester. Lorsqu’on lave des vêtements synthétiques dans une machine à laver, celle-ci libère de minuscules fibres de plastique qui se retrouvent dans les écosystèmes aquatiques.

Le fleuve Saint-Laurent (Photo courtoisie Centris)

« Ces microplastiques sont dangereux pour la santé humaine et plus il y en a dans nos cours d’eau, plus il y a dans notre eau potable. On consomme ces microplastiques là un peu tous les jours », a rappelé monsieur Vigneux.

L’équipe de scientifiques de l’expédition compte donc prélever des échantillons de sédiments et d’eau partout sur leur itinéraire afin d’étudier la présence de microplastiques sur les berges et dans le Saint-Laurent.

Les échantillons seront ensuite analysés dans des laboratoires universitaires pour déterminer leurs compositions chimiques et la quantité de particules de microplastiques qu’ils contiennent.

Caractérisation des déchets

« L’autre volet scientifique de l’expédition, c’est la caractérisation des déchets pour comprendre aussi quel type de déchet se retrouve sur nos berges selon les différents secteurs, les différentes régions et pourquoi certains types de déchet sont plus présents que d’autres », a expliqué monsieur Vigneux.

Le départ de l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants a lieu mercredi 6 août, de 13h à 16h, au parc du Canal de Soulanges, à Pointe-des-Cascades.

L’équipe se déplacera en soirée au Quai de Lachine, à Lachine.

Elle se dirigera ensuite dans les Laurentides, Lanaudière, la Mauricie, le Centre-du-Québec, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, Chaudière-Appalaches, le Bas-Saint-Laurent, pour terminer son expédition le 22 août en Gaspésie.

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