Pour une deuxième soirée consécutive, les espoirs de l’Océanic ont été malmenés par leurs adversaires, battus cette fois 4-1 par les Cataractes, mercredi soir, au Centre Gervais Auto de Shawinigan.
Dominés 38-13 dans les tirs, la troupe de Joël Perrault a résisté jusqu’en deuxième période avant d’accorder ses deux premiers buts, ceux d’Elias Scheneider et Félix Lacerte. Scheneider et Raoul Boilard ont récidivé lors du dernier engagement.
Alex Massé a sauvé l’honneur des siens en évitant le blanchissage avec huit secondes à disputer au match.
Comme la veille, les Bas-Laurentiens ont présenté une formation composée presque uniquement de recrues, à l’exception d’Anthony Gaudet, Logan Roop et Maddox Thisdelle. Ce dernier a disputé 45 matchs avec l’Armada de Blainville-Boisbriand, la saison dernière.
Oliver Czaja tente de déjouer un adversaire. (Photo courtoisie Cataractes de Shawinigan)
Le gardien Jacob St-Cyr a été utilisé durant 60 minutes devant le filet rimouskois.
Les joueurs de l’Océanic bénéficieront d’une journée complète de repos, jeudi, avant de disputer leur première rencontre préparatoire à domicile, vendredi, contre les Saguenéens de Chicoutimi au Colisée Financière Sun Life.
La Société des traversiers du Québec (STQ) annonce l’annulation de toutes les traversées prévues ce mercredi 20 août sur la liaison Matane–Baie-Comeau–Godbout en raison d’un problème technique.
L’incertitude demeure pour les départs du jeudi 21 août, puisque les traversées pourraient également être annulés selon l’évolution de la situation.
Les clients qui avaient effectué une réservation verront leurs dépôts remboursés, a précisé la STQ dans un communiqué.
La direction de la traverse se dit consciente des inconvénients occasionnés, mais rappelle que la sécurité des passagers et des équipages prime dans les décisions de service.
Nouvelles journées de grève
Cette situation survient alors que le conflit de travail qui oppose la Société des traversiers du Québec aux travailleurs de la Traverse Matane-Côte-Nord affiliés à la CSN traîne en longueur, avec une convention collective échue depuis avril 2023.
De nouvelles journées de grève pourraient survenir d’ici les prochaines semaines.
Après avoir paralysé le service de traverse pendant les vacances de la construction avec une grève de 10 jours, perturbant les saisons touristiques au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord, le syndicat des travailleurs de la CSN a repris les négociations.
Des syndiqués en grève à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout. (Photo courtoisie)
Le salaire est l’enjeu principal de ce conflit. Alors que le gouvernement déposait une proposition de hausse salariale de 12,7 % sur cinq ans, les concessions demandées aux travailleurs n’étaient pas raisonnables selon le syndicat.
Bien qu’un projet de loi permettant au ministre du Travail de disposer de leviers supplémentaires pour mettre fin à des conflits pourrait être adopté à l’automne, n’en reste pas moins que de nouvelles journées de grève ne sont pas à exclure d’ici là, ce qui bouleversera de nouveau les activités économiques sur les deux rives.
La construction de l’édifice de Mission Unitaînés, qui accueillera 100 logements sociauxsur la rue Corneau à Rimouski, tire à sa fin.
« Nous sommes dans les travaux de finition intérieure. D’ici deux semaines, nous allons commencer l’aménagement paysager et les bordures de trottoirs. Nous sommes dans nos échéanciers. Le bâtiment devrait être livré cet automne, pour une arrivée des locataires au début de 2026 », indique la présidente-directrice générale de Mission Unitéaînés, Caroline Sauriol.
Ces logements sont destinés aux personnes aînées autonomes à faible revenu. C’est l’Office municipal d’habitation Rimouski-Neigette (OHMR) qui va gérer la sélection des futurs locataires.
À cet effet, Mme Sauriol demande aux intéressés d’attendre les indications de l’OHMR pour les inscriptions.
L’inauguration officielle aura lieu d’ici la fin de 2025. Cinq autres projets de Mission Unitéaînés au Québec seront inaugurés avant la fin de l’année. « Nos chantiers vont rondement partout », lance madame Sauriol.
La Ville de Rimouski cède le terrain qui lui appartenait, en plus d’offrir certains congés de taxes et de coûts de raccordement.
Un don philanthropique de 500 000$ de Luc Maurice complète le montage financier.
Le maire de Rimouski, Guy Caron, la présidente-directrice générale de Mission Unitaînés, Caroline Sauriol, la députée de Rimouski, Maïté Blanchette-Vézina et le directeur général de l’OHRN, Alain Boulianne. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
« Après la réalisation de ce projet, le bâtiment sera donné à la Ville qui le cédera à l’Office d’habitation pour l’opérer, avec un fonds de prévoyance », mentionnait le maire de Rimouski, Guy Caron, lors de la première pelletée de terre en septembre 2024.
Le loyer mensuel sera fixé à 595$ pour un studio et 900 $ pour un logement de deux chambres.
L’ébéniste-artisan bien connu du Bic, David Lauzier, obtiendra une greffe cardiaque, mercredi, une opération hautement risquée représentant la seule option pour lui sauver la vie en raison de la faiblesse extrême de son cœur.
Inscrit en priorité absolue sur la liste de Transplant Québec dans l’attente d’un donneur compatible, monsieur Lauzier a appris la bonne nouvelle lundi, en fin de journée, comme l’a rapporté TVA Nouvelles.
Depuis plusieurs semaines, il recevait des soins à l’unité de soins intensifs coronariens de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, où il avait été admis en urgence le 23 juillet dernier en état d’insuffisance cardiaque sévère.
Sa situation avait mobilisé sa famille et ses amis, qui ont lancé une campagne de sociofinancement sur la plateforme GoFundMe pour soutenir sa conjointe Annie, dont les revenus sont très limités, afin d’assumer les importants frais liés à de longs séjours à Québec.
Longue période de réadaptation
« Le processus d’une greffe du cœur est hautement risqué et, dans ce cas-ci, les médecins estiment ses chances de réussite à environ 75%. Si tout se passe bien, une longue période de réadaptation suivra son cours pendant environ une année et David se trouvera toujours dans l’incapacité d’exercer son métier », indiquent les instigateurs de la campagne, des amis proches du couple.
En date de ce mercredi 20 août, la collecte avait déjà suscité un vaste élan de solidarité, amassant près de 25 000 $, soit à 3 000 $ de l’objectif initial.
L’ébéniste-artisan bien connu du Bic, David Lauzier (Photo courtoisie)
« Souffrant elle-même d’une condition de santé incapacitante depuis plusieurs années, elle dispose de revenus extrêmement limités. La pression financière est énorme. Les factures s’accumulent, d’autant qu’Annie doit maintenant défrayer ses frais de séjour à proximité de l’hôpital. Cette situation nous bouleverse et nous avons décidé de nous mobiliser. David. Nous espérons surtout que son combat pour la vie saura susciter un vaste élan de solidarité régionale et nationale », espèrent les instigateurs.
L’ébéniste-artisan bien connu du Bic, David Lauzier, a reçu une greffe cardiaque, mardi (20 août), une opération hautement risquée représentant la seule option pour lui sauver la vie en raison de la faiblesse extrême de son cœur.
Inscrit en priorité absolue sur la liste de Transplant Québec dans l’attente d’un donneur compatible, monsieur Lauzier a appris la bonne nouvelle lundi, fin de journée, pour une opération prévue dès le lendemain, comme l’a rapporté TVA Nouvelles.
Depuis plusieurs semaines, il recevait des soins à l’unité de soins intensifs coronariens de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, où il avait été admis en urgence le 23 juillet dernier en état d’insuffisance cardiaque sévère.
Sa situation avait mobilisé sa famille et ses amis, qui ont lancé une campagne de sociofinancement sur la plateforme GoFundMe pour soutenir sa conjointe Annie, dont les revenus sont très limités, afin d’assumer les importants frais liés à de longs séjours à Québec.
Longue période de réadaptation
« Le processus d’une greffe du cœur est hautement risqué et, dans ce cas-ci, les médecins estiment ses chances de réussite à environ 75%. Si tout se passe bien, une longue période de réadaptation suivra son cours pendant environ une année et David se trouvera toujours dans l’incapacité d’exercer son métier », indiquent les instigateurs de la campagne, des amis proches du couple.
En date de ce mercredi 20 août, la collecte avait déjà suscité un vaste élan de solidarité, amassant près de 25 000 $, soit à 3 000 $ de l’objectif initial.
L’ébéniste-artisan bien connu du Bic, David Lauzier (Photo courtoisie)
« Souffrant elle-même d’une condition de santé incapacitante depuis plusieurs années, elle dispose de revenus extrêmement limités. La pression financière est énorme. Les factures s’accumulent, d’autant qu’Annie doit maintenant défrayer ses frais de séjour à proximité de l’hôpital. Cette situation nous bouleverse et nous avons décidé de nous mobiliser. David. Nous espérons surtout que son combat pour la vie saura susciter un vaste élan de solidarité régionale et nationale », espèrent les instigateurs.
Les Fonds régionaux de solidarité FTQ – Bas-Saint-Laurent soutiennent financièrement l’arrivée de Jade Gagné dans l’actionnariat d’Armoires Distinction. Elle se joint à Daphnée et Harold Bélanger.
Fondée en 1998 à Rimouski, l’entreprise se spécialise dans le design, la livraison et l’installation d’armoires de cuisine. Elle distribue également en exclusivité les produits de Miralis.
Harold Bélanger, qui a acquis Armoires Distinction en 2017 avec son partenaire Daniel Drapeau, cumule les fonctions de président et de mentor auprès de ses filles.
Daphnée Bélanger occupera désormais le poste de directrice des opérations, tandis que Jade Gagné, entrée chez Armoires Distinction après cinq années passées chez Miralis, agit comme directrice des finances et prend part aux décisions stratégiques et financières.
« Grâce à leur travail, à notre accompagnement et au rôle important joué par Harold Bélanger dans la planification de la relève, nous permettrons à Armoires Distinction d’atteindre de nouveaux objectifs tout en conservant l’expertise régionale », souligne David Lord, vice-président des Fonds régionaux de solidarité FTQ – Bas-Saint-Laurent, dans un communiqué.
Elle doit offrir un environnement moderne et immersif visant à améliorer l’expérience client.
Le directeur général d’Armoires Distinction, Harold Bélanger (Photo courtoisie)
« Je suis honoré de voir Daphnée et Jade évoluer et accéder à des rôles clés dans l’entreprise, accompagnées par Catherine D’Astous à la direction des ventes. La relève est un processus qui se planifie sur le long terme et nous franchissons aujourd’hui une nouvelle étape de cette transition. Avec le soutien des Fonds régionaux, nous sommes bien positionnés pour miser sur la croissance de l’entreprise et poursuivre notre développement », affirme Harold Bélanger.
La chaîne A&W Canada se mobilise de nouveau cette année au profit de SP Canada, avec le Rendez-vous A&W pour stopper la sclérose en plaques (SP), qui se tiendra ce jeudi 21 août.
Lors de cette journée, pour chaque Teen Burger vendu, 2 $ seront remis à SP (sclérose en plaques) Canada.
Caroline Santerre vivra alors son premier Rendez-vous A&W en tant que propriétaire des restaurants A&W de Rimouski, après l’avoir vécu en occupant d’autres rôles.
« La journée de la SP est vraiment une grosse journée. Il faut s’investir à 100 % en tant qu’employés. On veut offrir à tout le monde un service impeccable. Ensuite, cette journée permet d’amasser des fonds pour la recherche sur la sclérose en plaques. C’est quelque chose qui me touche aussi beaucoup, puisque j’ai un membre de ma famille qui l’a », explique madame Santerre.
En amont de la journée du 21 août, soit depuis le début de la Campagne A&W en juillet, les équipes ont commencé leurs efforts pour la cause, notamment en proposant aux clients d’arrondir le montant de leur facture au moment du paiement.
Prêt au maximum
« La journée du Rendez-vous, il faut être prêt au maximum. Les employés doivent être présents et répondre à l’appel, parce qu’on sait que le but derrière cette journée est de mobiliser l’ensemble de notre communauté. 2 $ par Teen Burger, c’est quand même énorme, alors on souhaite pouvoir livrer la marchandise correctement et apporter notre aide de cette façon. »
« C’est sûr qu’avant la journée de la SP, il y a toujours des activités qui sont organisées. Par exemple, il y a une année où l’on avait fait un lave-auto pour récolter de l’argent, donc on essaie de trouver d’autres moyens de contribuer », indique madame Santerre.
Tous les A&W du pays participent au Rendez-vous.
« C’est vraiment une association qui est faite entre SP Canada et A&W. Comme on participe tous, on se prépare même toujours quasiment trois mois d’avance. Les A&W, tous ensemble, on se fait des réunions. C’est donc la même date et la même grosse journée pour tout le monde. C’est plaisant, même qu’on s’envoie des photos, d’un restaurant à un autre, pour se motiver entre nous. »
Contribuer dès l’ouverture
Comme le restaurant ouvre assez tôt le matin, à un moment où les Teen Burgers ne sont pas sur le menu, il est quand même possible de contribuer à la cause dès l’ouverture, en faisant un don.
Le Teen Burger de A&W.
(Photo courtoisie)
« Oui, il y a le Teen Burger qui donne 2 $, mais si le client veut venir ici, sans même commander, juste pour faire un don, on rentre le montant comme don dans la caisse, tout simplement. Ce n’est donc pas obligatoire de manger un Teen Burger pour aider. Après, c’est certain que si tu en commandes-un et qu’en plus tu fais un don, sans même t’en rendre compte, tu ajoutes un autre 2 $ à ton don et c’est pour cette raison qu’on souhaite maximiser le burger relié à A&W », relate Caroline Santerre.
Un burger à la fois pour faire avancer la recherche
La participation au Rendez-vous A&W pour stopper la SP permet d’aider les personnes touchées par la sclérose en plaques de différentes façons.
Ils permettent de financer des travaux de recherche au pays, à améliorer des résultats thérapeutiques pour les personnes atteintes de SP et d’assurer la prestation de services comme le Réseau de connaissances sur laSP.
Les fonds amassés contribuent aussi aux travaux de recherche visant à mettre en lumière les causes de la SP, en aidant les scientifiques à déterminer ses facteurs de risque pour trouver les moyens d’entraver la maladie avant qu’elle ne fasse son apparition.
Objectif commun
« Chaque année, on souhaite récolter un montant plus grand que l’année précédente. C’est différent d’un restaurant à un autre, mais nous avons tous un objectif commun au Canada qu’on veut atteindre. Après, on se fixe nos propres objectifs et on motive nos propres employés dans le but d’atteindre ce montant », explique Caroline Santerre.
Les chaleurs accablantes enregistrées au Bas-Saint-Laurent, la semaine dernière, ont entraîné des conséquences sur le milieu agricole et ses producteurs.
La propriétaire de la Ferme Ciboulette Inc. à Saint-Pierre-de-Lamy dans le Témiscouata, Julie Gagnon, vit un été sans véritable équilibre pour les récoltes.
« Au début de l’année, il y a eu beaucoup de pluie. Le printemps a été plus tardif que l’année dernière. Pendant un bout de temps, on avait un surplus hydrique. Il y avait beaucoup d’eau dans le sol, alors qu’en ce moment, on est en période de sécheresse. Le système d’évaporation est à son maximum », indique madame Gagnon, aussi première vice-présidente de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, responsable du comité de prévention et trésorière.
Ces conditions météorologiques forcent les producteurs à irriguer leurs champs, mais que le processus demeure complexe puisqu’ils doivent aussi s’assurer de ne pas manquer d’eau. Ce ne sont pas non plus tous les agriculteurs qui sont équipés pour le faire.
« Ça représente des coûts et des heures supplémentaires. On a aussi semé plus tard, donc la saison a débuté plus tard, mais la chaleur fait en sorte que la maturité va beaucoup plus vite. Ainsi, la taille des légumes sera plus petite. »
Baisse de rendement
C’est le même enjeu pour les productions animales. L’excès de chaleur affecte notamment les vaches laitières.
Pour éviter une baisse de rendement, les agriculteurs doivent garder leurs animaux à l’intérieur en installant des systèmes de ventilation.
« Ce sont aussi des coûts supplémentaires qui ne sont pas assumés dans les coûts de production et au bout de la ligne, on fait le même prix », souligne Julie Gagnon.
Il est rare que les producteurs agricoles s’accordent la même courtoisie que leurs animaux. (Photo courtoisie)
Les agriculteurs ont le réflexe de se soucier du bien-être de leurs animaux. Il est plus rare qu’ils s’accordent la même courtoisie.
« Il y en a qui commence tôt, qui vont dans les champs et c’est tout un travail à faire dans des chaleurs comme ça. Il faut prendre des pauses et boire de l’eau. Après, comme il s’agit de notre production et de notre entreprise, il arrive qu’on mette ça de côté, comme producteur. C’est pour ça qu’il faut se rappeler qu’on doit être encore là le mois ou l’an prochain. Le bien-être humain demeure un aspect non négligeable. »
Important nuage de poussière
Yannick Côté de la Ferme Coya et des Bergeries du village, à Les Hauteurs, a également constaté des impacts sur sa production. Ses champs étaient très secs, à un point tel que lors de l’épandage du fumier, un important nuage de poussière s’est formé, ce qui est inhabituel.
L’épandage du fumier et la poussière qui se forme sur la propriété agricole de Yannick Côté. (Photo courtoisie)
« Malgré tout, mes champs ne sont pas jaunes. Ils ne sont pas brûlés par la sécheresse, alors ce n’est pas encore dramatique. Ce qui a été le plus dur, c’était du côté des animaux, dans la ferme. » Le 2e vice-président de l’UPA du Bas-Saint-Laurent rapporte que ses 45 vaches laitières ont vu leur production diminuée pendant la chaleur extrême.
« Dans ces cas-là, on essaie de soigner les vaches plus tôt, avant qu’il ne fasse trop chaud, pour avoir moins de mouvement. Notre système de ventilation fonctionne à 100 %, alors on essaie de diminuer notre présence dans la ferme pour que les animaux bougent moins et aider à garder la fraicheur, parce qu’il faisait extrêmement chaud », ajoute monsieur Côté.
Son système de ventilation qu’il a fait installer devra être revu. « On m’avait dit que ma ventilation était bonne, mais je pense qu’il faudra quand même revoir le tout, en raison des changements climatiques. »
Ces changements se font davantage ressentir dans le milieu depuis quelques années.
« Depuis cinq ou six ans, on s’en rend compte. Ça survient d’un coup sec, sans qu’on s’y attende. Parfois c’est le contraire. Il y a quatre ou cinq ans, j’avais vu ça une fois dans ma vie de gros vents, mais maintenant, il y en a trois ou quatre fois par an. »
À deux semaines de la reprise de ses activités, le 2 septembre prochain, Je Raccroche est toujours en attente de son financement, ce qui complique la vie de ses dirigeants qui doivent puiser dans ses coffres pour payer les salaires de ses employés qui sont entrés au travail lundi pour préparer la rentrée.
Je Raccroche est un organisme de raccrochage scolaire et socioprofessionnel pour les jeunes de 16 à 30 ans qui peuvent continuer leurs études secondaires et élargir leurs connaissances sur le monde.
Tout en offrant un accompagnement et un suivi adapté à leurs besoins, Je raccroche s’échelonne d’août à juin, à raison de 30 heures par semaine, dans un local situé au Centre de formation Rimouski-Neigette. Les jeunes peuvent s’inscrire à n’importe quel moment et la durée de leur parcours dépend du temps qui leur sera nécessaire afin d’atteindre leurs objectifs.
« Le ministère ne veut pas qu’on parle de retard, disons qu’il y a des délais inhabituels dans le versement de notre financement. Lors des dernières années, on recevait notre financement à la fin de juin ou au début de juillet. Selon ce qu’on nous dit, ce ne sera pas avant la fin d’août ou le début de septembre. Nous n’avons pas reçu d’explications pour justifier le tout », commente le directeur de l’organisme, Michel Lessard.
Diminuer les heures
« Nous avons dû diminuer nos heures, la coordonnatrice et moi, pour s’assurer d’avoir assez d’argent dans le compte de fonctionnement pour les salaires des employés qui doivent se préparer pour l’arrivée des jeunes. L’ensemble de l’équipe a repris le travail mardi matin. Nous avons beaucoup de choses à préparer et les rencontres d’accueil à faire. On ne voulait pas prendre de retard. On devrait y arriver si l’argent arrive d’ici le début de septembre, mais il ne faudrait pas que ça devienne une habitude », explique le directeur.
Le directeur de Je Raccroche, Michel Lessard (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
L’organisme a reçu la confirmation du montant de son financement.
« C’est bien, mais ça ne nous donne pas d’argent pour préparer la rentrée. Je ne peux pas payer mes employés avec des promesses. Nous aurons une hausse d’une peu moins de 2%. Ce n’est pas énorme, mais c’est satisfaisant dans les circonstances. Au moins, il n’y a pas de coupures », poursuit monsieur Lessard.
« Une chance parce que nous devrions utiliser une marge de crédit, ce qui représente des frais dont nous ne serions pas responsables », précise-t-il.
Michel Lessard souligne avoir toujours eu une très bonne collaboration du ministère de l’Éducation, sans qui l’organisme n’existerait pas.
« On ne sait pas trop pourquoi, mais cela a pris beaucoup de temps cet été avant qu’on obtienne des réponses. Le problème, c’est qu’on ne peut pas stocker de l’argent pour prévenir ce genre de délais ».
Le quilleur rimouskois Mathis Blanchette est revenu des Championnats panaméricains juniors, qui avaient lieu au Guatemala, avec des médailles d’or et d’argent au cou. Il réalise ainsi un rêve de remporter un titre à l’international.
L’équipe masculine canadienne qui a remporté la médaille d’or. (Photo courtoisie)
« Je ne m’y attendais pas vraiment. De gagner une médaille d’or internationale, c’était un de mes rêves depuis que j’ai commencé à jouer aux quilles. C’était quelque chose pour moi. Nous étions vraiment contents et c’était une grande fierté. Il y avait beaucoup d’émotion. »
Un sport familial
Mathis Blanchette joue aux quilles depuis l’âge de neuf ans. Il a commencé parce que son père, Jean-François Blanchette, travaille au salon de Quilles Rimouski à Pointe-au-Père. C’est d’ailleurs ce dernier qui a lancé un club junior local.
Mathis avec ses soeurs Océance et Florence Blanchette qui jouent aussi aux quilles. (Photo courtoisie)
« Les quilles, c’est comme une grande famille. Tout le monde se connaît, s’entend bien et s’entraide. C’est quelque chose que j’aime de ce sport. C’est aussi beaucoup de technique. Il y a toujours quelque chose à travailler et à apprendre. J’adore ça. C’est autant possible de jouer seul qu’en équipe », exprime Mathis Blanchette.
Des quilles tous les jours
Bien qu’il travaille à temps plein maintenant, le jeune homme arrive à concilier son horaire professionnel avec sa passion.
« Pendant la saison régulière, je joue tous les jours. C’est environ trois heures par jour la semaine et la fin de semaine c’est toute la journée. »
En plus des compétitions provinciales auxquelles il participe, Mathis prend part, pour une première année, à différents événements internationaux de la Professional bowlers association (PBA). Il sera d’ailleurs en Suède la semaine prochaine.
Le Rimouskois en compagnie de ses coéquipiers de trio avec qui il a gagné l’argent, Adam Jodoin de la Colombie-Britannique et Matys Bibeau de Sorel. (Photo courtoisie)
« À mon retour, j’ai plusieurs tournois au Québec de prévus. Je vais probablement en faire quelques-uns aux États-Unis aussi et je vais refaire les qualifications pour l’équipe canadienne en janvier », dit-il.
Prochain objectif
Son prochain défi est d’atteint le top 40 de la PBA pour joindre le circuit professionnel.
Mathis Blanchette a représenté le Canada pour la première fois aux Championnats du monde juniors de 2022 en Suède. L’année suivante, il a participé aux Championnats panaméricains au Pérou, où il a été triple médaillé, et l’an dernier il s’est rendu en Corée du Sud pour les mondiaux.
Alors que la CAQ espère donner un nouvel élan à son gouvernement en remaniant son conseil des ministres, moins d’un Québécois sur quatre croit que ce jeu de chaises musicales aura un réel impact.
Par Mathieu Paquette, La Presse Canadienne
Selon un nouveau sondage Léger, réalisé pour le compte des médias de Québecor, seuls 23 % des Québécois estiment que le remaniement ministériel promis par le premier ministre François Legault donnera un nouvel élan au gouvernement caquiste.
À l’inverse, 58 % des participants au coup de sonde ont soutenu qu’ils ne s’attendent pas à ce que François Legault réussisse à relancer son gouvernement avec cet exercice.
Monsieur Legault a déjà commencé à rencontrer certains de ses ministres en prévision de ce remaniement, qui est attendu dans les prochaines semaines.
Depuis la défaite cuisante subie par son parti à l’élection partielle dans Arthabaska, la semaine dernière, le premier ministre répète qu’il fera preuve d’« humilité » et qu’il sera à l’« écoute » des Québécois.
Guilbault et Drainville
D’après les résultats du sondage Léger/Québecor, les Québécois espèrent surtout que Geneviève Guilbault et Bernard Drainville changeront de portefeuille.
Plus de la moitié des répondants, 52 % précisément, ont dit vouloir que madame Guilbault quitte le ministère des Transports et de la Mobilité durable. Moins d’un répondant sur quatre souhaite qu’elle garde ce poste.
Quant à monsieur Drainville, 48 % des participants ont dit vouloir qu’il soit délogé du ministère de l’Éducation, contre 29 % qui espèrent le voir poursuivre son mandat.
Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville (Photo La Presse Canadienne- Jacques Boissinot)
Les répondants étaient plus nombreux à souhaiter que Christian Dubé, à la Santé, Sonia Lebel, au Conseil du Trésor, et Simon Jolin-Barrette, à la Justice, conservent leurs responsabilités actuelles.
Globalement, la proportion de répondants qui ont dit être insatisfaits du travail du gouvernement Legault a continué de s’accroître. Elle s’est établie à 67 %, alors qu’elle était de 65 % en juin.
Près d’un répondant sur deux (49 %) souhaite que François Legault quitte son poste de chef de la Coalition avenir Québec, alors que 26 % des participants ont dit espérer qu’il reste.
Monsieur Legault maintient qu’il sera sur les rangs lors des élections de 2026.
Le PQ gagne des appuis
En ce qui concerne les intentions de vote, le Parti québécois se maintient en tête. Il récolte maintenant 35 % des appuis, en hausse de cinq points par rapport au sondage du mois de juin.
Le Parti libéral a pour sa part perdu deux points et obtient le soutien de 26 % des électeurs décidés. Aucun changement pour la Coalition avenir Québec, qui se maintient à 17 % des intentions de vote.
La baisse la plus marquée est survenue dans le camp du Parti conservateur, qui a vu ses appuis reculer de quatre points pour atteindre 10 %. Québec solidaire ferme la marche, alors que ses appuis restent stables à 9 %.
Le sondage Léger/Québecor a été réalisé en ligne du 15 au 18 août auprès de 977 Québécois.
Puisqu’il a été réalisé en ligne auprès d’un panel, il est impossible de lui attribuer une marge d’erreur. À titre comparatif, la marge d’erreur maximale pour un échantillon de 977 répondants est de ±3,1 %, 19 fois sur 20.
La reprise des vols d’Air Canada en Amérique du Nord doit s’accélérer progressivement, mercredi, alors que la compagnie aérienne poursuit le redémarrage de ses activités après la grève de trois jours de ses agents de bord.
Par La Presse Canadienne
Les avions d’Air Canada ont recommencé à voler mardi en fin de journée, après une interruption complète qui avait commencé samedi.
L’entreprise a fait savoir que, dans un premier temps, elle se concentrait sur la reprise des vols internationaux au départ. La montée en puissance débutera «véritablement» mercredi matin pour les lignes nord-américaines principales.
La compagnie aérienne a averti que le retour à un service régulier complet prendra de sept à dix jours, car les avions et les équipages ne sont pas positionnés là où ils le devraient.
Certains vols continueront donc d’être annulés jusqu’à ce que l’horaire soit stabilisé.
Plus de 10 000 agents de bord d’Air Canada ont fait la grève. (Photo La Presse Canadienne- Christinne Muschi)
Air Canada offre à ses clients dont les vols ont été annulés un remboursement complet ou un crédit pour un prochain voyage s’ils ne peuvent pas être réacheminés sur un vol d’une compagnie concurrente.
Air Canada et le syndicat qui représente ses plus de 10 000 de ses agents de bord ont conclu une entente de principe avec l’aide d’un médiateur fédéral mardi matin, ce qui a mis fin à la grève déclenchée samedi.
Stéphane Marquis reviendra devant le tribunal, le 9 septembre, pour fixer une date de procès et connaître la décision du juge sur la demande de la défense de tenir des procès séparés pour certaines accusations.
Cette étape était initialement prévue vendredi dernier (15 août) au palais de justice de Rimouski. L’homme de 47 ans, de Saint-Anaclet-de-Lessard, a plaidé non coupable à l’ensemble des chefs d’accusation auxquels il fait face.
« Nous avons eu des discussions avec la défense. Le ministère public doit faire certaines vérifications afin de s’assurer que la preuve soit complète », mentionnait la procureure de la Couronne, Me Frédérique Audet, le 27 juin dernier.
Au départ, Stéphane Marquis était accusé d’avoir observé et/ou produit un enregistrement visuel de quatre femmes alors qu’elles se trouvaient dans un lieu où l’on peut s’attendre à ce qu’une personne soit nue.
Les événements se seraient produits à Saint-Anaclet-de-Lessard et à Rimouski entre le 1er novembre 2023 et le 1er juillet 2024.
La dénonciation stipule que l’accusé aurait soit suivi cette femme, communiquée de façon répétée avec elle, cerné ou surveillé un lieu où elle réside ou travaille, ou se serait comporté de manière menaçante envers elle.
Pour un deuxième match de suite, le Shaker s’est incliné par la marge d’un point face au Bérubé GM de Trois-Pistoles victorieux par 4-3, mardi au Stade Paul-Émile Dubé.
La formation des Basques, dernière au classement en saison régulière, mène la série face aux champions du calendrier par 2-0.
Après que le Shaker ait pris les devants 1-0, le Bérubé GM a marqué deux points en 2e manche et deux autres à la manche suivante pour se donner une priorité de 4-1.
Benjamin Roy tente de retirer le coureur adverse (Photo : Jean-Claude Pelletier)
Ludovic Saucier (5 manches lancées) enregistre la victoire pendant que Tristan Michaud-Thériault obtient le sauvetage après avoir fait le travail quand il s’est amené au monticule avec les buts remplis et aucun retrait.
Benjamin Roy encaisse la défaite. Notons l’excellente sortie du releveur rappelé du Baseball ID junior AA, Félix-Antoine Beaudet, qui a lancé 3 2/3 manches blanchissant ses adversaires sur un seul coup sûr et trois buts sur balles avec huit retraits au bâton.
Saucier a deux des coups sûrs des gagnants pendant que Mathew Ramos a frappé trois coups sûrs et produit trois points pour le Shaker.
Alexis Roy glisse sauf au 2e but avec un but volé (Photo : Jean-Claude Pelletier)
Série B
Les Allées du Boulevard de Matane ont aussi pris les devants 2-0 dans leur série à la suite de victoires de 14-6 et 9-4, mardi soir, contre Témiscouata.
Les deux équipes ont d’abord terminé le match suspendu dimanche en raison d’une panne d’électricité. Junior Coulombe a une soirée de 4 en 4 avec quatre points produits tandis que Raphaël Bérubé a un circuit.
Keisuke Takikawa, qui a lancé le match complet, a retiré 16 frappeurs sur les prises. Gabriel Cyr est le lanceur perdant.
Dans la partie no 2 de la série, Coulombe a lancé trois belles manches en relève pour sauvegarder la victoire de Jérémie Boucher. Kodai Kambara encaisse la défaite.
Les deux séries vont se poursuivre jeudi soir, à 19 h 30 à Rimouski, et à 20 h au Témiscouata. Aux deux endroits, l’équipe locale tentera d’éviter de se retrouver dans une situation précaire et de tirer de l’arrière par 3-0 dans leur série.
Face à des adversaires beaucoup plus expérimentés, l’Océanic a raté sa première audition du calendrier préparatoire, s’inclinant 9-2 contre les Tigres, mardi soir, au Complexe Sani-Marc de Victoriaville.
Bien qu’il ne s’agisse que d’un match hors-concours, les jeunes espoirs de Joël Perrault n’ont rien montré de convaincant, dominés 45-20 dans les tirs face à une formation alignant seulement quatre recrues et disputant déjà sa troisième rencontre du camp d’entraînement.
Les Tigres ont ouvert la marque dès la 34e seconde grâce à Alexis Bourque. Victoriaville a ensuite poursuivi son travail de démolition avec les filets d’Alexey Vlasov, Jérémy Belleau (2), Théo Gravel, les deuxième et troisième de Bourque ainsi que ceux de Loïk Gariepy (2).
Le premier choix européen de l’Océanic en 2025, Dovydas Jukna, a marqué les deux buts de son équipe.
Devant le filet, Justin Vigneault, choix de 9e ronde de l’équipe en juin dernier, a cédé six fois sur 19 lancers. En relève, Jacob St-Cyr, un espoir de 2024, a arrêté 17 des 20 tirs dirigés vers lui.
Les Bas-Laurentiens n’alignaient que deux vétérans, soit Anthony Gaudet et Logan Roop. Le premier choix de l’organisation au dernier repêchage, Zack Arsenault, n’était pas en uniforme.
L’attaquant de l’Océanic, Anthony Gaudet (Photo courtoisie Océanic/Iften Redjah)
L’Océanic se tourne maintenant vers Shawinigan, où il affrontera les Cataractes mercredi soir, au Centre Gervais Auto. Rimouski jouera devant ses partisans, vendredi soir, en recevant les Saguenéens de Chicoutimi.
La Sculpturales de Sainte-Luce se poursuivent pour une 21e année, jusqu’au 24 août, sur la promenade de l’Anse-aux-Coques et ses environs.
L’événement, qui a débuté hier, lundi, avec l’arrivée des quatre sculpteurs : Julien Doré, Daniel Gauthier, Jean-François Gauthier et Marc Lepire, s’est poursuit ce mardi matin avec le commencement des activités, marquant ainsi le lancement de la compétition de sculptures.
Jusqu’au dimanche 24 août à 11 h, chaque artiste s’affairera à la création d’une sculpture sur bois individuelle, mesurant plus de deux mètres de hauteur.
Au terme de cet échéancier, les membres du public, qui sont invités à observer la progression des sculptures tout au long de la semaine, auront jusqu’à 15 h pour accorder leur vote à leur œuvre favorite.
Le prix « coup de coeur » du public sera ensuite dévoilé à 16 h 30, sur la promenade de l’Anse-aux-Coques.
Programme des activités
Outre le symposium de sculptures sur bois qui se tient toute la semaine, le Comité des Sculpturales de Sainte-Luce a mis sur pied une programmation marquée par la musique et l’art de sculpter.
Le mercredi 20 août à 20 h sera présenté par les professeurs du Conservatoire de musique de Rimouski, à l’église de Sainte-Luce, le concert « Musique autour du monde. »
« Ce sont des musiciens qui font des spectacles à travers le monde. Nous sommes chanceux de les avoir ici, dans notre municipalité », mentionne la mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault.
Les billets du concert sont disponibles en ligne, via la plateforme lepointdevente.com, au coût de 20 $.
Le jeudi 21 août sera une journée plein air en famille avec de l’animation. Il sera toujours possible d’admirer le travail des artistes sculpteurs.
L’auteur-compositeur-interprète Michel Pagliaro (Photo courtoisie)
Le vendredi 22 août, la municipalité de Sainte-Luce accueillera dès 20 h le spectacle « Électrique Full Band » de Michel Pagliaro sur la scène extérieure en bordure de mer, en face de l’église de Sainte-Luce. Les billets de ce spectacle sont aussi en vente via la plateforme lepointdevente.com, cette fois au coût de 25 $.
La fin de semaine
Le samedi 23 août, également sur la scène extérieure en bordure de mer, se tiendra dès 19 h « Drums sur Mer », en compagnie du musicien Julien Blais.
« C’est une première au Québec : nous y attendons une cinquantaine de percussionnistes », explique madame Barriault.
L’entrée à cet événement est gratuit. Il précédera à une prestation des quatre artistes sculpteurs qui participent à la Semaine.
Un artiste sculpteur à l’oeuvre. (Photo Facebook – Les Sculpturales Sainte-Luce)
« À la tombée de la nuit, nos quatre sculpteurs nous feront une prestatation particulière avec des sculptures sur glace, même si nous sommes en plein été. »
Le dimanche 24 août, les artistes sculpteurs auront jusqu’à 11 h pour terminer leur œuvre.
« Par la suite aura lieu le vote du public. Vers 15 h, les sculpteurs feront de petites sculptures d’environ 18 à 24 pouces. Ces sculptures seront ensuite vendues à l’encan, directement sur place. On terminera la Semaine avec le prix coup de cœur du public. »
Un rallye sur les sculptures de Sainte-Luce
Comme l’an dernier, un rallye a été préparé spécialement à l’occasion de la Semaine des sculpturales. Le parcours met en vedette les sculptures déjà existantes dans la municipalité de Sainte-Luce.
Il est possible de se procurer le formulaire du rallye dès maintenant au Marché de Sainte-Luce, au coût de 5 $. Le questionnaire devra être retourné au même endroit avant 17 h, le samedi 23 août.
Les gagnants seront ensuite dévoilés à 16 h, le dimanche 24 août.
Le plus petit voilier à avoir entrepris un tour du monde, Baluchon, est présentement amarré à la marina de Rimouski. Son capitaine, Yann Quenet, a rencontré, mardi, les curieux qui voulaient en apprendre un peu plus sur son périple.
L’aventurier français a lui-même conçu sa petite embarcation de quatre mètres. Il est parti de Bretagne, il y a un peu plus d’un an, pour se rendre aux Antilles.
« J’y ai passé l’hiver. Au printemps, je suis remonté vers Saint-Pierre-et-Miquelon, ce qui m’a pris 39 jours. J’ai ensuite rejoint les Îles-de-la-Madeleine et je remonte petit à petit le Saint-Laurent. Pour traverser l’Atlantique, j’ai fait des arrêts sur quelques îles. Du Cap-Vert jusqu’aux Antilles, c’est entre 20 et 30 jours », explique Yann Quenet.
Ce dernier en est à son deuxième tour du monde avec son petit voilier. Le premier a été fait entre 2019 et 2022. Il prévoit que celui-ci dure de trois à quatre ans.
« À l’intérieur, c’est une couchette avec plein de petits bidons de chaque côté où il y a mes affaires mises à l’abri des vagues. J’ai des boîtes de sardines et des nouilles chinoises pour me nourrir. Si on est épicurien, on ne vient pas faire un tour du monde avec moi. J’ai aussi un panneau solaire, je suis bien équipé. »
L’intérieur de la petite embarcation. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Le plus compliqué pour monsieur Quenet est l’approvisionnement en eau.
« Pour l’instant, je suis dans l’Atlantique donc ce sont de plus petites distances, mais dans le Pacifique les distances augmentent. La plus grande que j’ai faite est de 77 jours sans toucher terre. Dès qu’il pleut, il faut prévoir de récupérer l’eau de pluie. »
Un rêve d’enfant
Pour Yann Quenet, ce type d’aventure est un rêve d’enfant.
« J’aime le fait d’être contemplatif, de prendre mon temps et de profiter des petits moments présents.On apprend à se connaître soi-même et ce sont des expériences merveilleuses. J’ai appris tout seul à naviguer. Personne ne faisait du bateau dans ma famille. Je ne sais pas si j’ai la bonne méthode, mais j’arrive à faire avancer un bateau », dit-il.
Yann Quenet était de passage à Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
La nervosité ne fait pas partie du vocabulaire de l’aventurier qui ne s’est jamais senti en danger à bord de Baluchon. Lorsqu’il prend le large, il est sans moyen de communication avec la terre.
« On va bien arriver quelque part un jour. En Atlantique, en faisant cap à l’ouest au soleil couchant, on finit par arriver en Amérique. Ce n’est pas très confortable, mais ce n’est pas dangereux non plus. Il faut prendre le temps comme il vient. Parfois on va là où l’on n’a pas décidé d’aller. »
Direction Pacifique
Le Français, qui doit s’adapter aux différentes saisons, compte passer l’hiver au Canada.
« Comme mon bateau est tout petit, mon but est de traverser le Canada avec une remorque et une voiture pour rejoindre l’ouest du pays et de poursuivre mon voyage dans le Pacifique », indique l’explorateur.
Yann Quenet et Baluchon devraient quitter Rimouski pour Québec, mercredi, si les vents le permettent.
Alors que la période de mise en candidature aux prochaines élections municipales est à quelques semaines de commencer, la question demeure à savoir où seront les luttes dans les principales villes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ?
À Rimouski, Guy Caron a rapidement manifesté son intention de solliciter un deuxième mandat, en novembre dernier, à un an du scrutin. Jusqu’à maintenant, aucun opposant n’a démontré d’intérêt à lui faire face.
En novembre 2021, l’ex-député néodémocrate avait été élu avec 80 % des votes face à l’ancienne conseillère municipale du district Bic, Virginie Proulx.
« C’est clair que je me représente. Il y a beaucoup de travail qui a été fait. Mes priorités étaient le logement et l’harmonie au conseil municipal. Deux les deux cas, c’est au rendez-vous. Il y a le Costco qui a été approuvé. Nous avons fait face à la question de l’itinérance. Je pense que nous avons livré la marchandise pour répondre aux principaux défis et il y en aura d’autres auxquels nous devrons faire face. J’espère avoir quelqu’un qui va se présenter contre moi afin que je puisse mettre mes propositions de l’avant et faire entériner ces propositions par la population », indiquait monsieur Caron au collègue Alexandre D’Astous.
Aboutissement des projets
À Mont-Joli, Martin Soucy a également confirmé, en mars, son intérêt de briguer un troisième mandat à la mairie, mettant fin aux rumeurs voulant qu’il se porte candidat aux élections fédérales. Encore là, il n’y a pas d’adversaire qui s’est manifesté pour l’affronter. L’ex-policier de la Sûreté du Québec a été élu pour la première fois en novembre 2017 et réélu sans opposition en 2021.
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
« Nous avons accompli différentes avancées, comme le développement de nouveaux quartiers résidentiels (Pelletier-Lebel et Joliette) et du parc aéroportuaire Pierre-De Bané. Il reste encore beaucoup à faire et je souhaite voir l’aboutissement des projets qui sont essentiels pour le futur de notre communauté », expliquait monsieur Soucy par voie de communiqué.
Dédier sa vie à la population
La mairesse sortante d’Amqui, Sylvie Blanchette, est seule sur les rangs pour novembre. En 2021, elle avait remporté son poste avec 59 % des voix contre ses opposants, Normand Boulianne et Jean-Yves Fournier.
Sylvie Blanchette a été élue pour un premier mandat à la mairie d’Amqui en novembre 2021 (Photo courtoisie – Ville d’Amqui)
« On dédie quatre ans de nos vies aux gens qu’on représente. On doit donc faire le bilan de ces dernières années : qu’est-ce qui s’est passé ? Est-ce que c’était long ? Est-ce que ça s’est bien passé ? Je devais d’abord déterminer si j’étais prête à donner 100 % de moi-même à la population d’Amqui et la réponse est oui. Je veux être là pour défendre les dossiers », avait déclaré madame Blanchette lors de l’annonce de sa décision, dans Le Soir, au début de juin.
Des majorités écrasantes
Même scénario à Matane où le maire sortant, Eddy Métivier, est le seul à confirmer le désir de mettre son nom sur le bulletin de vote. En 2021, il avait récolté 66 % des voix face à ses deux adversaires, Annie Veillette et Steven Grant.
À Sainte-Anne-des-Monts, le maire sortant, Simon Deschênes qui a été élu par acclamation en 2021, se présente à nouveau. Lors de sa première élection en 2016, il avait enregistré une écrasante majorité de 94 % lors d’une partielle sur son rival Denis Paquette.
Jean-François Fortin baigne dans la politique depuis fort longtemps. Ex-député fédéral et enseignant dans ce domaine au Cégep de Rimouski, le maire de Sainte-Flavie sait tout ce qu’implique de se lancer en politique active.
« Il y a une réalité qui existe à l’effet que les candidats potentiels doivent considérer sérieusement s’ils sont prêts à se lancer dans une aventure qui implique une très grosse charge de travail. Ça peut paraître attrayant de vouloir changer les choses dans sa ville, mais il y a une complexité accrue et beaucoup plus de tâches qui incombent au milieu municipal. On pense autant à la règlementation qu’aux finances », explique monsieur Fortin.
Il mentionne aussi les attentes des citoyens.
« Les gens croient parfois que les municipalités ont tous les leviers pour faire bouger les choses alors que ce n’est pas le cas. Les villes ont des obligations à remplir et certaines choses ne sont tout simplement pas de notre ressort. Le meilleur exemple qui me vient en tête est la gestion des routes. Si les petites rues sont sous notre responsabilité, les grandes artères comme la route 132 sont dans la cour du gouvernement provincial. »
Rémunération à revoir
Pour Jean-François Fortin, l’ampleur de la tâche d’un élu municipal n’est souvent pas à la hauteur du salaire qui l’accompagne.
« Pour les petites et moyennes villes, la compensation financière n’équivaut pas du tout la charge de travail qui augmente sans cesse. Ce n’est donc pas très attrayant pour un futur candidat, surtout pour quelqu’un qui occupe déjà un emploi. La politique municipale implique que l’élu devra souvent faire des heures pratiquement bénévoles à la municipalité et ainsi sacrifier des heures rémunérées à son autre emploi. »
La politique municipale implique ainsi une grande disponibilité qui n’est pas facilement conciliable avec la vie de famille.
« Et l’exposition des élus à la critique, parfois virulente, n’est pas à négliger non plus. Il y a des gens qui ne sont pas à l’aise avec les critiques parce que celles-ci deviennent parfois des attaques. Et souvent, des personnes vont s’en prendre à un élu sans avoir toute l’information pertinente sur un dossier ou un enjeu précis », poursuit le maire de Sainte-Flavie.
Changer les choses
Sur une note plus positive, monsieur Fortin croit que le milieu municipal offre beaucoup plus de leviers pour changer des choses qui touchent les citoyens dans leur quotidien et qui sont visibles sur le terrain. Contrairement aux niveaux plus élevés.
« On aimerait voir plus de jeunes, plus de femmes, mais il faut mieux les renseigner sur ce qui les attend. Ça peut être très valorisant d’apporter quelque chose de positif à sa municipalité, mais il faut être capable d’aller chercher cette valorisation ailleurs que sur les réseaux sociaux. »
Élus exceptionnels ou manque de relève ?
Le peu d’intérêt pour les postes d’élus municipaux est-il une tendance généralisée à l’aube des élections du 2 novembre prochain ? Le Soir a posé la question à quelques spécialistes en la matière.
Alors qu’on ne se rue pas aux portes à un mois de l’ouverture des mises en candidature, il y a lieu de se demander dans combien de grandes municipalités de l’Est-du-Québec que les citoyens assisteront à des couronnements sans opposition.
« Ça peut être un message clair que les maires ou mairesses en place sont appréciés et qu’on ne souhaite pas de grand changement. C’est quelque chose qu’on voit souvent après quelques mandats », indique le président de la Fédération québécoise des municipalités, Jacques Demers.
Des freins à se lancer
D’un autre côté, monsieur Demers observe que les gens sont de plus en plus revendicateurs.
« Lorsqu’on regarde les médias sociaux, on va souvent avoir des opinions bien arrêtées avec un seul côté de la médaille. C’est la résultante du manque de journalistes en région, qui mettraient les choses davantage en perspective. »
Les salaires anémiques sont aussi un frein, selon lui.
Jacques Demers en est à son deuxième mandat en tant que président de la Fédération québécoise des municipalités.
(Photo Facebook)
« Il faut qu’ils soient à la hauteur des tâches qui sont rattachées au rôle des élus. Ça donnerait une chance à tout le monde, autant en augmentant les salaires des élus actuels et de motiver d’autres personnes à se lancer. »
D’ailleurs, plusieurs élus sont des gens à la retraite qui n’ont pas nécessairement un autre emploi à temps plein pour mettre du pain et du beurre sur la table.
« Tout passe par le dialogue. Souvent les gens ignorent la quantité de travail qui a été investie avant d’en venir à une décision. Il y a aussi beaucoup d’impératifs à respecter. »
Après une première saison positive au plan des résultats (fiche de 6-2), les Pionniers du Cégep de Rimouski en football se donnent comme objectifs de demeurer compétitifs et de se tailler une place en séries.
Ce ne sera pas facile avec une équipe plus jeune que la normale au niveau collégial. Le nouvel entraineur-chef, Louis-David Goulet, confirme que de son contingent de 50 joueurs, à peine le tiers portait les couleurs de l’équipe en 2024.
« On est content de la progression des jeunes depuis le jour 1 du camp d’entrainement. On est à créer une cohésion dans le groupe. On a uniquement 18 joueurs de l’édition 2024 qui sont de retour. On va pouvoir créer une nouvelle identité d’équipe », observe-t-il.
Louis-David Goulet (Photo Le Soir – René Alary)
« L’objectif est de faire les séries éliminatoires. Malgré notre jeune équipe, on a quelques athlètes d’exception et de bons joueurs à plusieurs postes-clés. On veut compétitionner chaque semaine et terminer dans les quatre premiers au classement », poursuit-il.
Six transferts
Aux 18 vétérans, il faut en ajouter six qui arrivent d’autres cégeps à la suite de transferts. L’un d’eux est le quart-arrière, Nicolas Rioux, qui arrive des Géants de Saint-Jean-sur-Richelieu après quatre années passées dans le programme de l’école Le Mistral de Mont-Joli.
« J’avais été recruté par Saint-Jean-sur-Richelieu en division 1. Ça a été un peu plus difficile là-bas. Le niveau est beaucoup plus élevé. J’ai beaucoup appris, mais j’ai décidé de revenir dans la région pour toucher un peu plus au ballon », mentionne ce natif de Luceville.
Nicolas Rioux (Photo Le Soir – René Alary)
Il avait opté pour la division 1 afin d’être recruté au niveau universitaire. « J’ai réalisé là-bas que tant qu’à être en D1 et jouer moins, j’aimais mieux prioriser le fait de jouer. Il y a des exemples de joueurs qui ont passé de la division 3 au collégial à la ligue universitaire. Si tu es bon, ils vont de trouver », observe-t-il.
Mathis Gagnon-Landry
Vétéran de 2e saison, Mathis Gagnon-Landry jouera sur la ligne offensive après avoir été utilisé comme ailier rapproché en 2024. Le recrutement des derniers mois a provoqué ce changement de position.
Mathis Gagnon-Landry (Photo Le Soir – René Alary)
« On a beaucoup d’attentes cette saison en raison de notre fiche de 6-2, l’an dernier. On a une équipe jeune, mais nos recrues sont capables de progresser assez rapidement. On a une équipe prometteuse, même si on a perdu plusieurs finissants », explique-t-il.
Gagnon-Landry s’attend de nouveau à ce que La Pocatière et Jonquière soient les clubs à battre cette saison.
« C’est contre eux qu’on aura le plus de fil à retordre. Ce fut le cas, l’an dernier. Mais, on est confiant de pouvoir compétitionner contre toutes les équipes. On commence contre La Pocatière, on a hâte, on sait que ça va brasser et que ce sera une game tough. On est confiant »,
Les Pionniers, une famille
David Castonguay (Photo Le Soir – René Alary)
Le président de l’équipe, David Castonguay, se dit particulièrement fier de voir la grande famille des Pionniers s’agrandir. Signe que l’équipe amorcera sa 24e saison, il y a même un joueur, Roméo Michel, dont le père, Jean-Philippe, a aussi porté les couleurs du club lors de la saison 1, en 2002. Les deux sont des quarts-arrière.
« On voit le fruit de toutes ces années de travail. On voit des anciens qui reviennent comme entraineurs, d’autres sur le conseil d’administration et dans le groupe de nos partenaires. En plus de cette belle histoire avec le fils d’un d’un ancien Pionnier. Le sentiment d’appartenance au programme est très fort », explique-t-il.
En bref
Les Pionniers ouvriront leur saison le samedi 30 août à 19 h 30 en recevant les Gaulois à l’occasion du match des anciens. Le groupe local MUSH performera lors de la mi-temps… Les trois autres parties locales seront jouées le samedi à 13 h… Les abonnements de saison sont en vente au coût de 25 $… En plus du tirage 50-50 à chaque partie locale, les Pionniers lancent un grand tirage moitié-moitié qui va s’échelonner sur toute la saison…
Après plus de 20 ans de présence, le groupe PhysioÉnergie a confirmé la fermeture définitive de son point de service de Squatec, inactif temporairement depuis mars dernier en raison de contraintes liées au manque de personnel.
Malgré les efforts de l’entreprise pour redéployer les ressources humaines et relancer les activités au situé au 149-B rue Saint-Joseph à Squatec, les conditions nécessaires pour assurer un service de qualité n’ont malheureusement pas pu être réunies.
« Afin de préserver ses standards élevés de soins et optimiser son réseau, PhysioÉnergie a pris la décision difficile, mais responsable de mettre un terme définitif aux opérations de ce point de service », explique la propriétaire de PhysioÉnergie, Marie-Andrée Michaud.
Les patients touchés ont été accompagnés vers les autres cliniques de PhysioÉnergie à Témiscouata-sur-le -Lac, Saint-Cyprien ou Dégelis, afin d’assurer une continuité de soins sans interruption.
« La pénurie de main-d’œuvre spécialisée dans notre secteur d’activité dure depuis longtemps et malheureusement notre seule avenue afin de poursuivre des services de qualité en physiothérapie, réside dans une restructuration au niveau de l’entreprise. C’est un service hautement apprécié de la clientèle et des médecins, nous poursuivons dans nos trois autres points de service », précise madame Michaud.
PhysioÉnergie remercie ses clients, la municipalité de Squatec et les médecins pour leur confiance et leur compréhension au cours des derniers mois.
Un délai de financement par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), causé par la campagne électorale fédérale du printemps dernier, retarde le chantier du projet de 32 logements adaptés de Han-Logement, dans le district de Pointe-au-Père à Rimouski.
Le directeur des communications de l’organisme, Yves-Alexandre Comeau, explique que plusieurs décisions de la SCHL, dont celles liées au financement, ont été suspendues pendant la campagne.
« Cela a déplacé certaines phases de construction », dit-il.
« C’est notre deuxième projet à Rimouski, après celui de 16 logements sur la rue Grande-Ourse, déjà rempli avant même sa fin de construction. On s’attend au même engouement pour celui de la rue des Vétérans », souligne monsieur Comeau.
Destiné à des personnes en situation de handicap physique, intellectuel, vivant avec un trouble du spectre de l’autisme ou à des aînés nécessitant des adaptations, le complexe comptera 32 logements intégrant chacun 55 aménagements spécifiques pour favoriser accessibilité et confort.
« Ces logements adaptés libéreront des unités régulières actuellement occupées par cette clientèle, faute d’alternatives », ajoute le porte-parole.
La Ville de Rimouski a cédé le terrain pour permettre la réalisation du projet.
Souper-bénéfice à Rivière-du-Loup
Afin de soutenir ses projets dans la région, Han-Logement tiendra un souper-bénéfice le 18 septembre à 18 h, à l’Hôtel Lévesque de Rivière-du-Loup.
L’événement se déroulera en compagnie de l’humoriste Mario Jean et comprendra un spectacle ainsi qu’un encan.
Le choix des plantes pour son jardin ne repose pas seulement sur l’esthétique ou les besoins en lumière. Au Canada, l’un des premiers critères à considérer, c’est la zone de rusticité. Et pour cause : elle détermine si une plante survivra à l’hiver ou non.
Depuis juillet 2025, Ressources naturelles Canada propose une nouvelle version de sa carte de rusticité des plantes, fondée sur des données climatiques récentes (1991 à 2020).
Il s’agit d’une première mise à jour en plus de dix ans, la précédente s’appuyant sur les données de 1981 à 2010.
Comprendre les zones de rusticité
Les zones de rusticité sont des indicateurs climatiques qui permettent de savoir quelles plantes sont capables de résister aux conditions hivernales d’une région.
Contrairement à la carte américaine (USDA), qui se base uniquement sur les températures minimales moyennes annuelles, la version canadienne utilise un indice multivarié beaucoup plus complet :
Température minimale du mois le plus froid
Durée de la saison sans gel
Précipitations totales
Épaisseur de la neige
Force du vent
Température maximale estivale
Ces éléments combinés permettent de produire des zones numérotées de 0 (très froid) à 9 (très doux), parfois suivies d’un « a » ou d’un « b » pour une précision supplémentaire. Par exemple, une plante adaptée à la zone 5b pourra généralement survivre à l’hiver dans une zone 6a… mais pas l’inverse.
Ce qui change avec la nouvelle carte
Les résultats sont clairs : presque tout le Canada est plus chaud qu’il ne l’était il y a 30 ans.
Dans certaines régions, les zones de rusticité ont gagné jusqu’à deux crans. C’est notamment le cas dans certaines vallées de la Colombie-Britannique et du nord de l’Ontario.
Au Québec, les changements sont plus modérés, mais bien présents. Une partie de Montréal est maintenant en zone 6a, alors qu’elle était en 5b dans la version précédente. La région de Québec reste en zone 5a, mais cette zone s’est élargie.
Pourquoi c’est important?
Ces ajustements élargissent le champ des possibles. Des végétaux auparavant considérés comme trop fragiles deviennent cultivables : figuiers rustiques, arbres fruitiers sudistes, arbustes exotiques… Une excellente nouvelle pour les jardiniers curieux et les paysagistes innovants.
Mais attention : une zone de rusticité plus clémente ne signifie pas qu’il n’y aura plus d’épisodes de froid extrême, de gel tardif ou de canicule. Le climat devient plus instable. Il est donc recommandé de tester les nouvelles espèces progressivement, en les observant sur plusieurs saisons.
Adaptez vos choix horticoles à la réalité d’aujourd’hui, et donnez à votre jardin toutes les chances de s’épanouir chez Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins.
Un véhicule a été la proie des flammes, mardi (19 août) vers 8h15, dans la brettelle de l’autoroute 20 menant vers la montée Industrielle-et-Commerciale à Rimouski.
Le capitaine du Service de sécurité incendie à la Ville de Rimouski, Alexandre Fortin, confirme que l’incendie n’a fait aucun blessé.
Deux unités se sont rapidement rendues sur les lieux. La camion, arrêté, dans la brette en direction ouest, a subi des des dommages importants.
Un homme est décédé dès suite d’un accident, ce lundi 18 août, à Rivière-à-Claude en Gaspésie. L’événement s’est produit vers 21h45 près du chemin Rioux.
Les services d’urgence ont été dépêchés sur place pour répondre à un appel concernant un bulldozeur.
« Un septuagénaire aurait fait une chute de plusieurs mètres alors qu’il opérait de la machinerie lourde dans un secteur boisé et escarpé. Le bulldozeur aurait fait plusieurs tonneaux avant de s’écraser », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.
Au moment de l’impact, l’homme aurait été éjecté du véhicule. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital où son décès a été constaté.
Une enquête en collision a été amorcé afin de déterminer les causes exactes de l’accident. Le dossier est aussi entre les mains du coroner.
Le syndicat qui représente les agents de bord d’Air Canada annonce qu’une entente de principe a été conclue avec la partie patronale, de sorte que la grève de ses membres prend fin.
La Presse Canadienne
L’entente survenue in extremis entre Air Canada et le SCFP démontre que « le gouvernement fédéral et la direction d’Air Canada nous ont sous-estimés », ont sous-estimé le mouvement syndical et ont sous-estimé les 10 000 agents de bord qui ont «mis leur pied à terre», affirme le président du SCFP-Québec, Patrick Gloutney.
Le Syndicat canadien de la fonction publique, qui est affilié à la FTQ au Québec, représente les agents de bord d’Air Canada.
Ceux-ci ont conclu une entente de principe, tôt mardi matin, après l’intervention de la ministre fédérale de l’Emploi, qui a imposé l’arbitrage, ce qui mettait fin au conflit, et l’intervention du Conseil canadien des relations industrielles, qui avait déclaré la grève illégale.
Qu’est-ce qui a fait qu’une entente de principe a pu survenir, dans un contexte aussi tendu et envenimé? « On a mis notre pied à terre et on s’est fait respecter comme organisation syndicale », a répondu d’emblée monsieur Gloutney, en entrevue.
Comme les présidents de centrales syndicales du Québec, le président du SCFP-Québec craint que d’autres syndicats subissent le même traitement que les agents de bord sur la scène fédérale, avec la nouvelle loi au Québec qui limite les effets des grèves et lock-out.
Il reproche au gouvernement Legault d’avoir «voulu partir en guerre avec nous» avec cette nouvelle loi.
Le Collège de Rimouski s’affaire à la rentrée de ses trois établissements d’enseignement, malgré un manque de financement de 2,8 M$. Effectuée ce mardi 19 août à l’Institut maritime du Québec et au Centre matapédien d’études, elle aura lieu ce lundi 25 août au Cégep de Rimouski.
Les admissions à l’enseignement régulier de ces trois composantes totalisaient, en date du vendredi 15 août, près de 2750 étudiants. Il s’agit d’une augmentation par rapport à l’an dernier.
En mai dernier, le Cégep de Rimouski apprenait qu’il devrait composer avec des compressions estimées à trois millions de dollars dans son budget 2025-2026.
Depuis, l’institution a appris que l’effort budgétaire serait plutôt de 2,8 M$, obtenant ainsi un budget de 82 M$.
Un plan en quatre temps, qui consiste en la révision des dépenses, des revenus, des processus et des dossiers et des ressources humaines, a alors été mis en œuvre.
« Malgré les enjeux budgétaires, nous avons maintenu notre carte de programme. Il n’y a donc pas d’impact sur notre offre de formation, autant du côté de la formation régulière que du côté de la formation continue. À la formation continue, nous avons même plus de cohortes que jamais, avec 35 cohortes qui seront offertes cette année », rapporte la directrice générale du Collège, Julie Gasse.
La directrice générale du Collège de Rimouski, Julie Gasse (Photo courtoisie)
Elle ajoute que l’augmentation du nombre d’étudiants est aussi un aspect rassurant.
« Cela met en valeur l’importance de notre Cégep. On voit que c’est un pôle d’attraction qui permet de maintenir nos jeunes en région. On répond à ce besoin et c’est très motivant. Aussi, on accueille une deuxième cohorte d’infirmières qualifiées à l’international. Nous aurons encore une fois la chance d’accueillir ces étudiants qui sont qualifiés comme infirmiers ailleurs, mais qui doivent satisfaire les exigences de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec », indique madame Gasse.
Nouveau plan stratégique
L’année 2025-2026 correspond également à la première année de mise en œuvre du nouveau plan stratégique du Collège.
« Nous l’avons adopté en mars dernier. Il s’agit d’un plan qui se tient de 2025 à 2030 pour nos trois composantes. On pourra donc suivre nos orientations. »
Le Cégep de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Le Collège poursuit aussi son carnet de festivités. Le Centre matapédien d’études collégiales va souligner ses 30 ans d’existence, tandis que le Cégep de Rimouski conclura les fêtes du centenaire de son pavillon principal.
C’est à Benjamin Roy que le Shaker donnera la balle, mardi soir à Trois-Pistoles, dans le deuxième match de la série demi-finale de la Ligue de baseball senior Puribec.
Roy a compilé un dossier de 4-1 avec une moyenne de points mérités de 3,18 au cours de la saison. Il a une victoire à son seul départ contre le Bérubé GM.
Pour la formation des Basques, c’est Ludovic Saucier qui sera envoyé au monticule. Il a remporté sa seule décision (match complet contre Kamouraska) en saison avec une MPM de 8,20.
Ludovic Saucier (Photo : Jean-Claude Pelletier)
Il sera intéressant de voir comment le Shaker va rebondir après un match difficile en défensive dans le premier match, samedi.
Le Bérubé GM avait alors arraché une victoire de 7-6 à Rimouski. Deux jours avant, il était allé vaincre Rivière-du-Loup dans le cinquième et décisif match d’une série quart de finale.
Série B
Dans l’autre série, les Allées du Boulevard et les Braves Batitech vont se retrouver à Matane, mardi soir.
À 19 h 45, les deux équipes vont terminer le match no 1 qui a été suspendu, dimanche, en raison d’une panne de courant dans une bonne partie du Témiscouata.
L’action est rendue en fin de 5e manche avec Matane en avance par 7-4 et les Braves au bâton. Il y a un retrait avec des coureurs au 2e et 3e but et Félix Castonguay qui s’amène pour frapper.
On verra si les lanceurs en présence lors de l’arrêt du match reviendront au monticule. Pour les Braves, Patrick Ouellet (6 lancers) avait relevé Gabriel Cyr. Du côté matanais, Keisuke Takikawa(89 lancers) était toujours à son poste.
Le match no 2 de la série suivra. Les lanceurs prévus sont Kodai Kambara et Jérémy Boucher.
Le projet d’UTILE comprenant la construction d’un immeuble de quatre étages de 155 appartements au coût de 37 M$ sur la rue Alcide-C.-Horth à Rimouski a été livré en un temps record.
« C’est une grande fierté pour l’équipe d’UTILE d’avoir réussi à livrer ce projet en un temps record de 10 mois de chantier seulement pour la rentrée 2025. Même si les baux ne débutent qu’au 1er septembre, on permet aux locataires d’arriver gratuitement avant le début de leur bail pour faciliter la logistique d’emménagement dans l’immeuble », indique la conseillère aux relations publiques et attachée de presse, Maya Labrosse.
Même si les locataires peuvent s’installer, il reste encore quelques travaux à compléter dans l’immeuble.
« Notre gestionnaire d’immeuble s’assure de tenir l’ensemble des locataires au courant de la tenue des travaux et, le cas échéant, des inconvénients à prévoir. Sept appartements vivront encore des travaux en date de la rentrée, ils seront donc prêts à être habités dès le 1er octobre. Les baux sont prêts à être signés, il suffit d’appliquer en ligne au www.utile.org », poursuit madame Labrosse.
Construction modulaire
Pour réaliser le projet en si peu de temps, l’UTILE, un organisme à but non lucratif, a exploité la construction modulaire avec l’aide d’un consortium composé de firmes d’architecture et d’ingénierie ainsi que du fabricant des modules, Bonneville.
La ministre fédéral du Revenu national, Marie-Claude Bibeau, le PDG de l’UTILE, Laurent Levesque, le maire de Rimouski, Guy Caron et Martin Bisson (Vice-président Développement des affaires et relations gouvernementales) chez les Industries Bonneville. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
L’immeuble est composé 126 studios et 29 appartements quatre et demi. Plusieurs de ses composantes ont été construites en usine.
L’inauguration officielle de l’immeuble aura lieu en septembre, mais la date n’est pas encore arrêtée.
Des partenaires financiers
Le projet de Rimouski a reçu une subvention de 4,7 M$ provenant de la Société d’habitation du Québec, ce qui correspond à environ 15 % des coûts estimés.
La Ville de Rimouski a aussi contribué au projet à hauteur de 715 000$, incluant la valeur du terrain. Enfin, l’Association générale étudiante du campus de Rimouski de l’UQAR a versé, par l’entremise du Fonds CLÉ, 250 000 $.
Le fonds Capital social d’investissement immobilier, qui est administré par l’Association des groupes de ressources techniques du Québec, participe aussi au montage financier sous la forme d’un prêt de 20,7 M$.
En mai 2024, le conseil municipal de Rimouski a adopté une résolution pour donner un terrain évalué à 800 000$ à l’UTILE, sans toutefois accorder de congé de taxe pour l’immeuble.
Une nouvelle école primaire verra le jour à Matane, au coût de 61 M$, d’ici 2030. Le Centre de services scolaire Monts-et-Marées (CSSMM) a confirmé que le ministère de l’Éducation avait répondu favorablement à sa demande pour bâtir une nouvelle école primaire capable d’accueillir une trentaine de classes.
Ce projet de nouvelle école remplacera les écoles Zénon-Soucy et Victor-Côté qui arrivent en fin de vie utile.
Selon le Centre de services scolaire Monts-et-Marées, les deux établissements d’enseignement qui ont, chacun, respectivement 72 et 76 ans nécessitent des travaux majeurs estimés à plusieurs millions de dollars. Il en aurait coûté davantage pour restaurer les deux bâtiments existants.
Devant ce constat, le CSSMM avait décidé de déposer un projet au ministère de l’Éducation.
Maintenant que cette étape est complétée, le CSSMMM devra embaucher une firme d’experts pour réaliser les plans et devis.
La directrice générale du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Marie-Pierre
Guénette (Photo courtoisie)
Il y aura aussi des discussions avec la Ville de Matane, la MRC de La Matanie et le député provincial, Pascal Bérubé, afin de déterminer où ce nouvel établissement d’enseignement sera construit.
Si tout se déroule comme prévu, les travaux débuteraient dès 2026 et les élèves intégreraient la nouvelle école pour la rentrée 2029-2030.
Quelques dizaines de milliers de visiteurs ont plongé dans l’univers du Moyen-Âge lors de la 23e Feste médiévale, qui s’est déroulée du 15 au 17 août, à Saint-Marcellin. Avec le retour très attendu de la grande bataille épique où les Vikings ont triomphé, l’événement a encore une fois réussi à faire vivre aux visiteurs une immersion authentique dans la vie de 10 clans de l’époque.
La Feste médiévale de cette année a marqué le retour de sa célèbre grande bataille, mettant en scène une guerre de clans autour du personnage de Jolicoeur, l’auteur d’un régicide qui terrorisait le bourg de Saint-Marcellin.
Un an après avoir assassiné le roi Pierre de Côte, ce tyran tentait d’imposer sa loi brutale sur les différents clans.
La trame narrative imaginaire opposait les clans chrétiens soumis aux clans païens accusés d’hérésie, créant une tension palpable sur le site.
Au terme d’une bataille épique, les clans du royaume menés par les Vikings ont finalement vaincu Jolicoeur et ses chevaliers de la compagnie de Saint-Adrien.
Cette année, les organisateurs ont particulièrement soigné l’aspect narratif, disséminant des rumeurs écrites sur des missives à travers le site.
Selon le président du comité organisateur, les visiteurs curieux allaient lire ces rumeurs, créant ainsi un engouement par rapport à l’histoire entourant l’assassinat du roi et la révolte du peuple de Saint-Marcellin.
« Par les années passées, on organisait une bataille dans une nouvelle formule, explique Robert Tremblay. Mais, les gens nous demandaient le retour de la grande bataille. Comme ça se prêtait au scénario qu’on s’était donné, on s’est dit pourquoi pas! »
Villages authentiques et retour du trébuchet
À travers 10 villages reconstitués de façon authentique, les visiteurs ont pu s’initier aux us et coutumes des différents clans de l’époque médiévale.
Chaque clan proposait ses propres activités: cuisine d’époque, artisanat, tissage, teinture et différents métiers de l’époque, créant une véritable diversité d’expériences.
Après une année d’absence due à un bris mécanique, le tir au trébuchet, présenté comme le plus grand en Amérique du Nord, était de nouveau opérationnel pour lancer des melons d’eau sous les yeux émerveillés des spectateurs.
Les joutes équestres sont toujours très populaires. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
L’événement a bénéficié de la présence fidèle de l’Association médiévale de Québec (AMQ) qui, comme à chaque année, a organisé des joutes équestres avec une participation internationale représentée par le champion portugais, Eduardo de Ribadouro, récent vainqueur d’un tournoi en Finlande.
« On a cassé environ 140 lances dans le tournoi, rapporte le président de l’AMQ, Jean-Sébastien Drapeau, illustrant l’intensité des joutes équestres. L’organisme a aussi organisé des combats de chevaliers, dont l’armure peut peser jusqu’à 100 livres (45,4 kg).
12 000 visiteurs et 350 bénévoles
Bien que le décompte final n’était pas encore complété au dernier jour de la 23e Feste, le président du comité organisateur s’attendait à ce que l’événement ait attiré environ 12 000 visiteurs, un chiffre similaire, voire supérieur à l’année passée.
La réussite de la dernière Feste médiévale, qui se positionne comme étant «le plus grand festival de reconstitution médiévale en Amérique du Nord», repose sur l’engagement de 350 bénévoles, incluant les reconstitueurs.
Ces volontaires sont venus de Saint-Marcellin et de toute la région, certains même de Québec.
Le président du comité organisateur de la 23e Feste médiévale de Saint-Marcellin, Robert Tremblay. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
« Il faut savoir que ce sont nos bénévoles, nos visiteurs et nos partenaires qui font que la Feste existe, tient à souligner Robert Tremblay. Nos bénévoles sont exceptionnels. Ils mettent beaucoup de passion dans ce qu’ils font. »
Vers la 25e Feste
Tournés vers l’avenir, les organisateurs réfléchissent déjà à la 25e Feste médiévale, même si c’est dans deux ans.
Cet événement unique continue de se distinguer par son approche historique rigoureuse, évitant les éléments fantastiques, comme les dragons, les fées et les elfes, pour se concentrer sur la reconstitution fidèle de l’époque médiévale.
Cette philosophie lui permet de maintenir son statut d’événement de référence en matière de reconstitution historique en Amérique du Nord, offrant aux visiteurs une véritable machine à remonter le temps vers l’an 1000.
Bic sur Mer tiendra une présentation du Tournoi du Centenaire, un nouvel événement annuel culminant en 2032, où sera célébré les 100 ans du club. Il se tiendra le jeudi 4 septembre sous la présidence d’honneur de Pierre Harvey.
Pour cette première année, Bic sur Mer s’associe à Horizon-Nature Bas-Saint-Laurent, un organisme de bienfaisance enregistré qui a pour mission la conservation de la biodiversité régionale, notamment par l’acquisition de milieux naturels.
Le club versera tous les profits du tournoi à l’organisme pour soutenir un projet de conservation de milieux naturels dans le secteur du Havre du Bic.
Le nouveau propriétaire de Bic sur Mer, Éric Fournier (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
« L’événement revêt une importance particulière pour ma famille et moi, puisqu’il s’agit du premier d’une série de huit tournois qui se tiendront chaque année jusqu’au centenaire du Club de golf du Bic, en septembre 2032, et dont l’objectif premier sera de générer des fonds pour appuyer une cause en lien avec la région et sa communauté », explique le propriétaire de Bic sur Mer, Éric Fournier.
Implication essentielle
Avec un objectif de 100 joueurs pour célébrer les 100 ans de golf au Bic, le tournoi offrira aussi une soirée gastronomique aux participants, concoctée par le chef Adrian Pastor.
« Alors que moins de 5 % du territoire du Bas-Saint-Laurent est actuellement protégé, l’implication du secteur privé est essentielle pour atteindre les objectifs de conservation. En réservant un quatuor pour le tournoi ou en soutenant l’initiative, les entreprises et citoyens contribuent concrètement à préserver la beauté et la diversité de notre coin de pays », insiste monsieur Fournier.
Le club de golf Bic sur Mer (Photo courtoisie)
Les personnes intéressées à réserver leur place au tournoi ou à devenir partenaire peuvent écrire à communications@bicsurmer.com pour plus de détails.
Le conflit de travail qui oppose la Société des traversiers du Québec aux travailleurs de la Traverse Matane-Côte-Nord affiliés à la CSN traîne en longueur avec une convention collective échue depuis avril 2023. De nouvelles journées de grève pourraient survenir d’ici les prochaines semaines.
Après avoir paralysé le service de traverse pendant les vacances de la construction avec une grève de 10 jours, perturbant les saisons touristiques au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord, le syndicat des travailleurs de la CSN a repris les négociations.
Le salaire est l’enjeu principal de ce conflit. Alors que le gouvernement déposait une proposition de hausse salariale de 12,7 % sur cinq ans, les concessions demandées aux travailleurs n’étaient pas raisonnables selon le syndicat.
Bien qu’un projet de loi permettant au ministre du Travail de disposer de leviers supplémentaires pour mettre fin à des conflits pourrait être adopté à l’automne, n’en reste pas moins que de nouvelles journées de grève ne sont pas à exclure d’ici là, ce qui bouleversera de nouveau les activités économiques sur les deux rives.
Des citoyens affectés
Interrogée sur le sujet, la ministre régionale du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Maïté Blanchette Vézina, ne s’est pas commise davantage sur la suite des choses.
Lorsqu’il lui demande s’il est envisageable que la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout devienne un service essentiel, la ministre parle plutôt de sécurité routière.
Le F.-A. Gauthier assure la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo STQ)
« Beaucoup de citoyens ont été affectés par la grève des traversiers. C’est un dossier que j’ai pris en charge pour m’assurer que la sécurité des routes soit bonne. On a ajouté des policiers pendant les fortes périodes d’achalandage pour éviter des accidents. »
Elle ajoute que les pourparlers se poursuivent. « On souhaite que les négociations aboutissent, c’est certain. »
Un camionneur de 58 ans, originaire de Québec, a perdu la vie dimanche soir vers 21h15 après avoir été heurté par son propre véhicule, sur l’autoroute 85, à la hauteur du kilomètre 84 sud, dans le secteur de Saint-Antonin.
Selon les informations disponibles, l’homme aurait été happé par son camion alors qu’il se trouvait à l’extérieur de celui-ci, après l’avoir immobilisé en bordure de la chaussée.
Transporté d’urgence à l’hôpital, il a succombé à ses blessures.
Une enquête a été ouverte afin d’établir les causes exactes de l’événement. Le fonctionnement du frein d’urgence et les circonstances entourant l’arrêt du véhicule feront notamment partie des éléments analysés.
La circulation dans la voie sud de l’autoroute a été interrompue pendant près d’une heure afin de permettre l’intervention des services d’urgence.
La journée de lundi s’annonce encore une fois chaotique pour les voyageurs, alors que le conflit de travail entre Air Canada et le syndicat représentant ses agents de bord se poursuit.
Par La Presse Canadienne
Les agents de bord, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), restent sur les piquets de grève pendant la bataille concernant l’ordonnance fédérale qui devait les forcer à revenir au travail.
Le SCFP a déposé un recours devant la Cour fédérale pour s’opposer à l’ordonnance du Conseil canadien des relations industrielles qui exigeait que les quelque 10 000 agents de bord reprennent le travail à 14 heures dimanche.
Cette ordonnance a été rendue après que la ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, a renvoyé les deux parties à l’arbitrage exécutoire, samedi.
La ministre a dit intervenir dans le conflit en raison de son impact sur les Canadiens et l’économie.
Dimanche, le SCFP a organisé des manifestations dans les principaux aéroports du pays, notamment à Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver, accusant Mme Hajdu de céder aux exigences d’Air Canada.
Plan de reprise repoussé
Air Canada a déclaré dimanche qu’elle repousserait son plan de reprise des vols jusqu’à lundi soir, même si le syndicat a prévenu que les agents de bord resteraient en grève jusqu’à ce qu’une «convention collective équitable et négociée» soit conclue.
La grève a officiellement commencé peu avant 1 heure samedi. Environ 30 minutes plus tard, Air Canada a imposé un lock-out en raison de la grève.
Une zone de dépôt de bagages d’Air Canada pendant la grève des agents de bord d’Air Canada à l’aéroport international Montréal-Trudeau. (Photo Graham Hughes- La Presse Canadienne)
La compagnie aérienne a annoncé l’annulation d’environ 940 vols dimanche en raison du conflit de travail, forçant des milliers de voyageurs à faire des démarches pour sauver leurs plans de voyage.
Ce conflit a suscité des réactions négatives de la part des syndicats à travers le Canada, qui dénoncent la décision du gouvernement libéral d’avoir ordonné aux agents de bord de reprendre le travail.
La Fondation de l’École Paul-Hubert invite la communauté à relever un défi sportif ouvert à tous, le samedi 20 septembre au parc national du Bic, afin d’amasser des fonds pour soutenir ses activités.
Les participants graviront le Pic Champlain et parcourront le Sentier des Murailles, deux randonnées emblématiques.
Pour s’inscrire, chaque participant doit trouver un compagnon d’ascension. Ensemble, ils recueilleront un minimum de 100 $ en dons, qui serviront directement à encourager la persévérance et la réussite des élèves de l’École Paul-Hubert
Le parc national du Bic. (Photo courtoisie)
La Fondation vient en aide aux jeunes issus de familles en situation financière précaire et appuie diverses initiatives favorisant la motivation et la réussite scolaire.
L’ancien entraîneur-chef des Nordiques de Québec, Michel Bergeron, participera à son tour à Endurance hockey Rimouski, les 16 et 17 janvier 2026 au Colisée Financière Sun Life, aux côtés de plusieurs anciens joueurs et personnalités liés à l’équipe.
« Le Tigre » agira comme entraîneur invité lors du match bénéfice opposant les Anciens Nordiques de Québec à l’équipe d’Endurance hockey Rimouski, en ouverture de l’événement.
Reconnu pour sa fougue et son franc-parler, Bergeron a dirigé les Nordiques à deux reprises, de 1980 à 1987 puis durant la saison 1989-1990, en plus des Rangers de New York entre 1987 et 1989.
L’analyste à TVA Sports prendra également part à la soirée VIP du vendredi 16 janvier, dès 17 h, au Club Bud du Colisée Financière Sun Life.
Les participants auront l’occasion d’échanger avec lui, en plus des ex-joueurs des Nordiques, autour d’un souper, d’une consommation et d’une séance de questions-réponses.
Le forfait inclut aussi un billet pour le match. Le coût a été fixé à 150 $.
Alignement de rêve
Le match bénéfice mettra en vedette plusieurs anciens Nordiques, dont Michel Goulet, Alain Côté, Dave Pichette, Marc Fortier, Pierre Lacroix, Serge Bernier et Louis Sleigher. L’ex-arbitre de la LNH, Kerry Fraser, dirigera la rencontre, tandis que l’animateur sportif de RDS, Alain Crête, agira comme annonceur maison.
Près de 2 000 billets ont déjà trouvé preneurs. L’admission générale a été fixée à 24$, tandis que des places privilèges, situées derrière le banc des Nordiques, sont également disponibles.
Les coorganisateurs d’Endurance hockey Rimouski, Nicolas Thibeault et Junior Pouliot, en compagnie de Caroline Pelletier (Fondation Santé Rimouski) et Jean-Philippe Bérubé (Océanic) (Photo Le Soir.ca – René Alary)
Depuis 2023, Endurance hockey Rimouski réunit une formation de 25 joueurs qui disputent différents matchs durant 25 heures consécutives.
L’activité a pour mission d’amasser des fonds au profit de la Fondation Santé Rimouski, du Fonds d’études de l’Océanic et de la Fondation Tag, qui sensibilise les jeunes de Rimouski-Neigette à l’importance de la santé mentale.
La Ville de Trois-Pistoles annonce le départ de son directeur général, Étienne Bergeron. Il quittera officiellement ses fonctions, le 5 septembre, après plus de deux ans à la tête de l’organisation.
Dans un communiqué de presse, la Ville de Trois-Pistoles mentionne que monsieur Bergeron, en poste depuis mai 2023, a su instaurer un climat de travail propice à la collaboration et à l’engagement, contribuant de manière significative au redressement organisationnel de la Ville dans un contexte marqué par une pénurie de personnel et une conjoncture économique difficile.
« Grâce à sa capacité à rallier les forces vives de l’administration municipale, il a su mobiliser les talents et les expertises de chacun pour faire avancer des dossiers majeurs tels que la réfection de l’hôtel de ville, la finalisation du plan d’intervention en infrastructures routières locales et la réalisation de l’étude de regroupement avec la municipalité de Notre-Dame-des-Neiges. Son mandat se distingue par une volonté constante de favoriser la synergie entre les partenaires et les équipes, tout en soutenant activement les élus dans la mise en oeuvre de leurs priorités », ajoute-t-on.
Bougie d’allumage
« Nous tenons à souligner l’apport majeur de monsieur Bergeron à la Ville de Trois-Pistoles. Il a été la bougie d’allumage de nombreux dossiers et a permis à notre administration d’être beaucoup plus efficace et structurée. C’est une perte pour notre ville, mais aussi sur le plan personnel. Grâce à notre travail d’équipe et son expertise, j’ai pu grandir en tant que personne et en tant que maire », commente le maire Philippe Guilbert.
Le conseil municipal entamera sous peu un processus d’embauche visant à pourvoir le poste de direction générale.
Catherine Fiset, présentement greffière et directrice générale adjointe, assurera la période de transition afin de maintenir la stabilité et la continuité des activités municipales.
Quatre jours après le début du camp d’entrainement de l’Océanic, les dirigeants de l’équipe commencent à y voir un peu plus clair. Le contingent de joueurs a d’ailleurs été réduit du tiers au terme de la fin de semaine.
Des 62 joueurs présents au camp, incluant la douzaine de vétérans, il en reste une quarantaine après les retranchements de douze joueurs samedi et de dix, dimanche.
« Je suis très satisfait de l’intensité déployée et du talent que nous avons avec toutes nos recrues. On avait demandé, samedi, à nos quelques vétérans de retour de mettre la barre le plus haut possible pour permettre de voir où se situent nos jeunes. Ça fait en sorte que nous avons eu deux matchs avec beaucoup d’intensité », explique Joël Perrault.
Il y aura quelques autres retranchements qui seront annoncés lundi. Du même coup, un groupe d’environ 25 joueurs seront retenus pour faire le voyage à Victoriaville et Shawinigan où l’Océanic jouera deux parties préparatoires, mardi et mercredi.
Il n’y a pas de véritable surprise dans la liste des joueurs retournés à leur équipe d’origine.
Joël Perrault (Photo Le Soir – Olivier Therriault)
Massé impressionne
Perrault a plutôt retenu le positif dans son point de presse, dimanche soir.
« Alex Massé avait connu un bon camp, l’an dernier. Jusqu’à maintenant, il connait un excellent camp d’entrainement. Même chose pour Samuel Thibault qui a terminé la saison avec le titre de joueur par excellence des séries avec les Chevalier de Lévis (M18 AAA). Il fait de très belles choses dans le camp », observe-t-il.
L’entraineur-chef s’est dit également très satisfait de ce qu’il voit de deux Européens, Luca Nappiot et Dovydas Jukna, qui sont arrivés jeudi dernier. L’autre, Raphaël Achermann, se pointera mercredi à la suite de sa participation du Défi mondial Hlinka / Gretzky au cours de la dernière semaine.
Deux blessures
Les deux premiers choix de l’équipe au dernier repêchage ont été blessés. « Maxwell Branton a eu une petite blessure à la jambe, mais il va pratiquer demain et devrait jouer les deux parties sur la route. Pour ce qui est de Zack Arsenault, il a donné contre la bande à la suite d’une mauvaise mise en échec dans le match de ce matin (dimanche). On ne veut pas prendre de chance », explique-t-il.
L’Océanic tiendra une dernière séance d’entrainement, en deux groupes, lundi, 10 h, au Complexe sportif Desjardins. À partir de mardi avant-midi, le camp déménage au Colisée Financière Sun Life.
Une panne de courant généralisée dans une bonne partie du Témiscouata, dimanche soir, a eu pour effet de suspendre le match no 1 de la série demi-finale de la Ligue Puribec entre les Allées du Boulevard de Matane et les Braves Batitech.
L’action était rendue en fin de 5e manche avec Matane en avance par 7-4 et les Braves au bâton qui venaient de marquer trois points. Il y a un retrait avec des coureurs au 2e et 3e but et Félix Castonguay qui s’amène pour frapper.
Le jeu reprendra mardi soir, tout juste avant la partie no 2 de la série à Matane. L’heure de la reprise sera confirmée par la ligue lundi.
Takikawa : 11 K
Le Japonais, Keisuke Takikawa, n’a accordé que deux coups sûrs jusqu’ici dans le match en plus de quatre buts sur balles. Il a retiré 11 frappeurs sur trois prises. Juste avant la panne, Samuel Pearson a frappé un double de deux points à ses dépens.
Pour Matane, Junior Coulombe a fait produire trois points avec trois coups sûrs en autant de présences contre Gabriel Cyr qui a quitté après 4 1/3 manches.
L’événement « Portes ouvertes Mangeons local de l’UPA » prend cette année une saveur biologique et maraîchère au Bas-Saint-Laurent. Les visiteurs sont attendus à la Ferme Ravito de Sainte-Flavie, le 7 septembre prochain, de 10 h à 16 h.
Propriété d’Olivia Bernier et de Jimmy Lepage, la Ferme Ravito est en activité depuis 2022 sur une terre familiale située sur la route de la Mer (route 132).
Le nom de l’entreprise est librement inspiré du mot ravitaillement, un clin d’œil au kiosque en libre-service de la ferme qui permet aux locaux et aux gens de passage de faire une escale nourricière dès que le besoin s’en fait sentir.
La Ferme Ravito se spécialise dans la culture de légumes et de verdures en régie biologique sur une quinzaine de petites surfaces, pour un total de deux hectares.
Cette approche permet de réduire son empreinte écologique et de favoriser une meilleure biodiversité. La saisonnalité, une autre des valeurs portées par le couple, fait découvrir aux visiteurs de nouvelles saveurs du terroir régional de La Mitis.
« Depuis nos débuts, nous cultivons plus de 150 variétés de légumes, fleurs, fruits et fines herbes dans le but de créer une plus grande biodiversité sur le territoire. Nous souhaitons offrir un environnement sain, du champ à l’assiette, pour notre communauté et les restaurants locaux. Nous sommes heureux d’accueillir les « Portes ouvertes Mangeons local » afin de représenter un modèle d’agriculture à échelle humaine qui a sa place dans le paysage agricole », expriment conjointement Olivia et Jimmy.
Rendez-vous régional
Prévues le 7 septembre à travers tout le Québec, les « Portes ouvertes Mangeons local » sont organisées régionalement par le Syndicat de l’UPA de La Mitis, en collaboration avec les propriétaires de la Ferme Ravito et la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.
À Olivia Bernier et de Jimmy Lepage se joindront des membres de leurs familles respectives, des bénévoles du Syndicat et des employés de la Fédération régionale afin de faire de cette journée un incontournable pour les familles, les curieux et les épicuriens.
La Ferme Ravito est située sur la route de la Mer, à Sainte-Flavie. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
La journée comprendra la visite des installations de la Ferme Ravito, la présence de kiosques en lien avec l’agriculture, de l’animation et un volet artistique. L’entrée sera gratuite.
« La Ferme Ravito met de l’avant un modèle de mise en marché unique et de proximité ainsi que des pratiques culturales respectueuses de l’environnement. Les « Portes ouvertes Mangeons local » constituent une belle vitrine pour faire découvrir cette entreprise, à un moment où l’achat local est plus que jamais valorisé », mentionne le 2e vice-président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent et président du Syndicat de l’UPA de La Mitis, Yannick Côté.
Aucune audience n’est prévue pour l’instant concernant le maire de Sainte-Françoise dans Les Basques, Simon Lavoie, cité en déontologie par la Commission municipale du Québec.
La Commission municipal du Québec reproche notamment à monsieur Lavoie d’avoir pris part à plusieurs délibérations du conseil concernant la municipalisation, l’acquisition et l’asphaltage du chemin menant à sa propriété, sans avoir déclaré son intérêt.
Le dépôt d’une citation marque le début du processus juridictionnel. L’élu visé a droit à une défense pleine et entière.
L’église de Sainte-Françoise. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
Il peut se représenter seul ou être assisté d’un avocat, contre-interroger les témoins et présenter sa propre preuve. Une conférence de gestion aura lieu prochainement pour fixer l’échéancier.
S’il est reconnu coupable, Simon Lavoie s’expose à des sanctions allant de la réprimande à une suspension de 90 jours, en plus d’une amende maximale de 4 000 $ par manquement.
Air Canada a annoncé son intention de reprendre ses vols dimanche, après l’intervention du gouvernement fédéral qui a ordonné un arbitrage exécutoire pour mettre fin à la grève des agents de bord survenue la veille.
Par La Presse Canadienne
La compagnie aérienne a indiqué, dans un communiqué diffusé dimanche matin, que les premiers vols reprendront dimanche soir, mais qu’il faudra plusieurs jours avant que ses activités ne reviennent à la normale.
« Au cours de ce processus, certains vols seront annulés au cours des sept à dix prochains jours, jusqu’à ce que l’horaire soit stabilisé », a précisé l’entreprise.
Air Canada affirme avoir reçu l’ordre du Conseil canadien des relations industrielles de reprendre ses activités et de faire en sorte que les agents de bord reprennent leurs fonctions avant 14 h.
La ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a ordonné samedi à la compagnie aérienne et à ses agents de bord de reprendre leurs activités, mettant fin à une grève et à un lock-out après moins de 12 heures.
Air Canada rapporte que l’arrêt de travail a entraîné la suspension de plus de 700 vols.
Cédé aux demandes
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les agents de bord, a accusé la ministre Hajdu d’avoir cédé aux demandes d’Air Canada.
La composante d’Air Canada du SCFP, qui représente plus de 10 000 agents de bord de la compagnie aérienne, avait annoncé samedi que ses membres se rendaient sur les lignes de piquetage après avoir été incapables de conclure une entente de dernière minute avec l’employeur.
Air Canada a mis ses agents de bord en lock-out environ 30 minutes plus tard en raison de la grève.
Un octogénaire a perdu la vie samedi dans un éboulement survenu sur une plage à New Richmond, en Gaspésie.
Par La Presse Canadienne
Les services d’urgences se sont rendus sur la plage Henderson, vers 9 h 15, où ils ont trouvé l’homme gravement blessé près d’un éboulis. Ce dernier a été transporté en centre hospitalier, où son décès a été constaté.
La Sûreté du Québec assiste le coroner dans l’enquête pour établir les causes et circonstances de la tragédie.
La saison de chasse automnale tant attendue arrive souvent plus vite qu’on le pense ! Plutôt que d’attendre à la dernière minute, pourquoi ne pas mettre l’été à profit pour vous préparer efficacement ?
La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs vous propose quelques étapes clés pour une rentrée en forêt réussie.
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Avant de partir traquer votre gibier, assurez-vous d’avoir en main toutes les certifications nécessaires.
Selon l’arme que vous souhaitez utiliser, différentes formations sont requises :
Arc ou arbalète: Suivez le cours en ligne Initiation à la chasse avec arc ou arbalète (ICAA).
Arme à feu: Complétez le Cours d’initiation à la chasse avec arme à feu (ICAF) ainsi que le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu (CCSMAF).
Si vous prévoyez acheter une arme à feu, vous devrez obtenir votre Permis de possession et d’acquisition (PPA).
La demande peut être soumise dès que vous avez réussi le CCSMAF. Pour plus de détails sur le processus, consultez le site de la GRC.
Le délai pour obtenir son Permis de possession et acquisition d’arme à feu (PPA) auprès de la GRC, peut prendre jusqu’à cinq mois d’attente. (Photo courtoisie)
Dès que vous avez acheté une arme, n’oubliez pas de l’immatriculer auprès du gouvernement du Québec. Plus d’infos : www.quebec.ca.
Entraînez-vous au champ de tir
Maîtriser son arme est essentiel pour une chasse sécuritaire et efficace. Profitez de l’été pour visiter un club de tir et perfectionner votre technique.
De nombreux clubs offrent des événements spéciaux, comme le tir au pigeon d’argile ou des cliniques d’ajustement d’armes.
Cette chasseuse se pratique au Club de tir de St-Tite, lieu du tournage du vidéo de la FédéCP, sous l’œil averti du moniteur et spécialiste Marius DeChamplain. (Photo vidéo FédéCP)
Être un bon chasseur, c’est aussi connaître et respecter les règlements en vigueur.
Pour éviter les mauvaises surprises en saison, téléchargez dès maintenant l’application Zone Chasse 2.0.
Consultez également le site du ministère pour connaître les périodes de chasse et les permis nécessaires.
Faites partie du mouvement!
Renseignez-vous auprès de vos associations locales en chasse et pêche pour connaître leurs activités ou encore mieux, impliquez-vous auprès de celles-ci.
Que ce soit en donnant un coup de main ponctuel ou en devenant membre actif, votre engagement aide ces associations à poursuivre leur mission faunique et éducative. Vous pouvez consulter notre carte interactive qui répertorie toutes nos associations membres..
Cet été, investissez dans votre passion !
Complétez vos formations, affinez votre technique, informez-vous et impliquez-vous. Une bonne préparation vous assurera une saison de chasse réussie et mémorable.
Le théâtre musical Didascalie prendra vie, cet automne, à Saint-Anaclet-de-Lessard. Une troupe intergénérationnelle de 25 personnes sera formée au cours des prochaines semaines.
Quatre Rimouskoises passionnées de comédie musicale, Émie Ouellette, Jennifer Bussières, Eveliina Rissanen et Maude Chamberland, se sont unies pour créer cette initiative.
« Les projets culturels à Rimouski permettent rarement le côtoiement des générations. Le seul moyen de faire de la comédie musicale est avec la Troupe Amalgame pour les élèves de l’école Paul-Hubert. C’est possible de faire du théâtre, de la musique, de la danse, mais rien ne réunit les trois. Ça va venir chercher ce besoin de faire plusieurs choses en même temps », affirme la directrice vocale et codirectrice musicale, Jennifer Bussières.
Le groupe sera divisé en deux avec une troupe recrue pour les 8 à 16 ans et une troupe principale pour les 16 à 65 ans. Ils présenteront tous ensemble le même spectacle au printemps.
« Les membres de la troupe recrue vont venir toutes les semaines pour les répétitions pendant la première heure et les autres vont rester pour les deux heures. Nous avons une flexibilité intergroupe. Si nous avons des jeunes de 14 ou 15 ans très motivés, ils pourront faire les deux heures. Nous nous sommes assurés, dans la production, d’avoir besoin d’une dizaine d’enfants pour offrir des rôles », explique madame Bussières.
« Les plus jeunes vont avoir un rôle un peu plus petit et un peu moins d’interactions avec les autres membres de la pièce. Nous allons leur donner des scènes réservées à eux. Nous allons tous travailler ensemble sans toujours mélanger les deux groupes », ajoute la directrice artistique et chorégraphe, Émie Ouellette.
Production originale
La troupe Didascalie se voudra un espace de création, d’expression et de plaisir. Les participants travailleront sur une production originale.
« C’est écrit par nous même. C’est une pièce qui n’a jamais été faite ailleurs. Nous allons prendre des chansons de la culture populaire québécoise et américaine avec une composition originale de Maude Chamberland. Je vais m’occuper des arrangements vocaux et musicaux », précise la directrice vocale.
La directrice artistique et chorégraphe, Émie Ouellette, ainsi que la directrice vocale et codirectrice musicale, Jennifer Bussières. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)
Cette dernière souligne que la pièce devrait s’appeler La famille Tremblay. Il s’agit d’une comédie grand public.
« C’est une histoire familiale. Chaque personnage est une caricature, que ce soit de l’enfant jusqu’à la grand-mère. Il n’y a pas de second rôle dans la pièce. Tout le monde va avoir quelque chose à faire avec son personnage et pourra développer tout son potentiel avec lui. C’était important pour nous. »
Inscriptions
Les inscriptions sont commencées et elles se poursuivent jusqu’au 1er septembre. Le premier cours est prévu le 16 septembre.
« Nous allons faire des choix selon les inscriptions que nous allons recevoir. Ce ne sera pas nécessairement des choix en fonction des plus grands talents. Nous voulons y aller avec la diversité et l’engagement des gens. Nous allons faire une liste d’attente en cas de désistements », mentionne Jennifer Bussières.
En plus du spectacle final, d’autres activités se tiendront pendant l’année, notamment pour le temps des Fêtes. Les détails sont disponibles sur les réseaux sociaux TM Didascalie.
Franc succès pour le 39e Tournoi de golf Construction Albert. Affichant complet avec 260 participants réunis samedi (16 août) au Club Les Saules, l’activité a permis d’amasser 70 000$, redistribués à parts égales entre sept organismes de la région.
Les fonds soutiendront les activités de La Débrouille, de l’Association du hockey mineur de Rimouski, du Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-Saint-Laurent, du Club de patinage artistique de Rimouski, de la Fondation Martin D’Astous et de l’Association du cancer de l’Est du Québec.
En 2025, la Fondation de l’école Paul-Hubert s’ajoutera à la liste des organismes bénéficiaires.
Ambiance festive et conviviale
Sous la responsabilité de Mélissa Pelletier et de Louis-Vincent Albert, le comité organisateur avait préparé une journée à la hauteur des attentes, avec deux départs, à 8 h et 13 h, disputés sous la formule Mulligan à cinq joueurs, le tout dans une ambiance festive et conviviale.
En tout, 62 prix de présence dont la valeur totalisait 28 000$ ont été remis durant la soirée.
Depuis près de quatre décennies, le Tournoi de golf Construction Albert s’impose comme un rendez-vous incontournable à Rimouski, alliant sport, plaisir et solidarité.
Louis-Vincent Albert remet le chèque à Marie-Sophie Picard et Marie Beauchesne de La Débrouille. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)Louis-Vincent Albert avec les représentants de l’Association du hockey mineur de Rimouski, Maxime Blanchette et Gaétan Leclerc. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)Louis-Vincent Albert et Mélissa Pelletier avec le chèque remis au Centre de prévention du suicide du Bas-Saint-Laurent. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault) Louis-Vincent Albert accompagne des athlètes du Club de patinage artistique de Rimouski et son président, Marc Boudreau. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)Louis-Vincent Albert et Mélissa Pelletier présentent le montant remis à la Fondation Martin D’Astous. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)La directrice des services de l’Association du cancer de l’Est du Québec, Véronique Tremblay, au centre, avec Louis-Vincent Albert et Mélissa Pelletier du Tournoi Construction Albert. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault) Les représentantes de la Fondation de l’école Paul-Hubert de Rimouski en compagnie de Louis-Vincent Albert. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Le Bérubé GM de Trois-Pistoles a poursuivi sur sa lancée quand il est allé gagner 7-6 à Rimouski, samedi soir, dans le premier match de leur demi-finale au meilleur de sept devant plus de 350 spectateurs.
Inactif depuis deux semaines, le Shaker n’avait visiblement pas son aplomb habituel commettant quatre erreurs dans la rencontre. Seulement trois des sept points sont mérités. La machine offensive du Bérubé GM en a profité.
Conciliabule au monticule chez le Bérubé GM Photo : Alain Tremblay)
C’était 6-6 après six manches. Deux erreurs et une balle à double jeu mal exécutée ont mené au point de la victoire en 7emanche.
Le Shaker a frappé 11 coups sûrs, un de moins que son adversaire. Mathew Ramos a été le meilleur avec trois pendant que Ludovic Dubé, Jean-Philippe Marcoux-Tortillet et Yannick Desbiens en ont deux chacun. Ce dernier a notamment frappé un double bon pour trois points.
Mathew Ramos croise le marbre et est accueilli par Émile Maisonneuve (Photo : Alain Tremblay)
Pour Trois-Pistoles. Jacob April a été le meilleur avec trois en trois et deux points produits.
Alexis Roy glisse sur un vol de but. (Photo : Alain Tremblay)
Tristan Michaud-Thériault a lancé cinq excellentes manches en relève pour la victoire. Alexis Roy, troisième lanceur utilisé par le Shaker, encaisse le revers.
Le match no 2 sera présenté mardi soir à Trois-Pistoles.
Série B
La série demi-finale B s’amorcera dimanche soir, 18 h, à Témiscouata-sur-le-Lac alors que les Allées du Boulevard de Matane visiteront les Braves Batitech.
Les lanceurs partants seront Keisuke Takikawa et Gabriel Cyr.
La 23e Feste médiévale se tient jusqu’à dimanche (17 août) à Saint-Marcellin. Après quelques années d’absence, la Grande bataille est de retour, très attendue des participants.
Plusieurs scénarios seront mis en place pendant la fin de semaine qui se voudra une suite de l’an dernier.
« À la fin de la Feste, le roi est décédé à cause de Jolicoeur et le bourg est maintenant sous son emprise. Il va exercer ses droits tout au long de l’événement. Ça va se conclure avec une grande bataille, le dimanche, avec les Vikings et d’autres clans pour faire tomber Jolicoeur », mentionne la chargée de projet pour la Feste médiévale, Marie-Josée Dubé.
Dans les dernières années, seulement des duels étaient présentés, mais autant les participants que le public demandaient de revivre la Grande bataille.
« Nous avons aussi le retour du trébuchet. Nous avions eu un incident l’année dernière et nous avons dû annuler tous les tirs. Cette année, il est réparé et il sera fonctionnel », indique madame Dubé.
Neuf clans
Les joutes de l’Association médiévale de Québec (AMQ) sont aussi de retour pour cette 23e édition, tout comme la bataille de Stamford Bridge et le traditionnel banquet du Seigneur du samedi soir, à la Maison Sire Roland. De l’animation dans les neuf clans présents sur le site est prévue.
« Les membres de clans ont le privilège d’avoir un bout de terrain qu’ils doivent entretenir tout l’été. Ils peuvent venir quand ils veulent et s’amuser entre eux en faisant des pratiques », souligne la chargée de projet.
Un chevalier de la Feste médiévale de Saint-Marcellin. (Photo courtoisie Bertin Bélanger)
La bière « Grande bataille », qui fait référence au thème de cette année, sera disponible pendant toute la fin de semaine. Elle a été brassée par Le Ketch de Sainte-Flavie.
Reconstitution historique
La Feste médiévale attire entre 4 000 et 6 000 personnes annuellement. Selon les organisateurs, cette popularité s’explique en partie par le fait qu’elle offre uniquement de la reconstitution historique de l’époque médiévale.
« Nous n’avons pas de fantastique et de grandeur nature. Nous sommes un des plus grands au pays. Les gens peuvent passer les trois jours ici et ne jamais voir la même chose. C’est une grande fierté d’offrir ça dans la région », relate Marie-Josée Dubé.
Gagnants de la saison inaugurale de la Ligue provinciale scolaire de Tennis Québec, les jeunes athlètes des Tennis de Rimouski se préparent activement en vue de la deuxième année de ce circuit de compétition provincial, qui a connu un grand succès l’an dernier.
Cette ligue a été fondée pour faciliter l’accès aux jeunes aux compétitions.
« Le voyagement implique beaucoup de frais parce que c’est un sport individuel. Cette ligue nous permet de séparer les coûts. Nous amenons toujours six athlètes avec nous », explique le directeur et professionnel aux Tennis de Rimouski, André-Michel Proulx.
Les joueurs rimouskois devant le Stade IGA. (Photo courtoisie)
Pour la saison inaugurale, les Tennis de Rimouski ont remporté les grands honneurs en finale contre Lévis. La concentration tennis au club rimouskois compte environ 25 élèves du secondaire.
« Les parties se jouent sur les heures scolaires, les vendredis après-midi. Les enfants sont libérés. Quand les matchs sont joués, souvent nous continuons et nous faisons des matchs hors-concours pour que les jeunes aient du volume et qu’ils profitent de cette occasion », dit-il.
Meilleur engagement
Comme seulement six joueurs peuvent participer à chacune des compétitions, les entraîneurs font des sélections. André-Michel Proulx a remarqué un plus grand engagement de la part des joueurs lors de la dernière saison.
« Nous nous étions donné comme défi de faire jouer tout le monde au moins une fois. Ça amène les jeunes à se concentrer davantage sur leur entraînement. Nous sélectionnons par rapport aux performances, mais aussi par rapport à l’attitude et au comportement. »
En comptant une seule l’an dernier, la Ligue provinciale devrait compter deux divisions à des niveaux différents pour 2025-2026. Rimouski souhaite faire rivaliser dans les deux divisions.