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L’Océanic termine sur une bonne note

Ce ne sont que des parties hors-concours, mais l’Océanic mis un terme à cette étape sur une bonne note en remportant un troisième match de suite, cette fois par 3-1 face aux Remparts de Québec, dimanche après-midi, devant une galerie de 1 300 spectateurs réunis au Centre Premier Tech de Rivière-du-Loup.  

La formation rimouskoise conclut son calendrier préparatoire avec un dossier de 3-2 et va maintenant se préparer pour l’ouverture de la saison, le vendredi 19 septembre, à domicile contre Baie-Comeau.

Après une première période sans but, Nathan Quinn a ouvert le pointage en début de deuxième pour les visiteurs. Luke Patterson, avec son 4but, a créé l’égalité sur un jeu de puissance avant la fin de l’engagement.

Connor Sturgeon a donné les devants à l’Océanic tôt en troisième, avant que Jack Martin ne complète avec le but d’assurance avec deux minutes à jouer. 

Dovydas Jukna a obtenu deux passes. Il laisse une très bonne impression complétant les parties hors-concours avec six points, dont trois buts, en cinq parties. 

Le gardien de l’Océanic, William Lacelle (Photo Vincent Éthier- LCH)

Devant le filet, William Lacelle a connu une très bonne sortie en repoussant 36 rondelles. Il a effectué plusieurs arrêts-clés dans la rencontre. À l’autre bout, Benjamin Lelièvre a été mis à l’épreuve en 31 occasions. 

En bref

Alex Massé et Guillaume Gleason, qui n’avaient pas joué vendredi à Québec étaient en uniforme…  Blessé, Zack Arsenault était absent, tout comme Luka Romaniak et Samuel Thibault… Mathis Langevin quitte demain pour le camp des recrues de l’Avalanche du Colorado… Signe d’une saison de reconstruction, il est le seul de l’Océanic à vivre cette expérience…

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Marathon de Rimouski : Senneville et Nyirarukundo triomphent

Marc-Antoine Senneville, de Trois-Rivières, est le vainqueur du 21e Marathon de Rimouski, qui s’est tenu le dimanche 7 septembre, bouclant les 42,2 km en 2:22:13 secondes. Après trois marathons, il s’agit d’une première victoire pour l’athlète de 30 ans.

« Je suis extrêmement fier, a-t-il déclaré au terme de sa course. Ce n’était pas facile. J’avais un adversaire de taille, soit Ahmed Mainy. Mais, mon but était de gagner. »

La stratégie du Trifluvien s’est révélée payante, malgré un départ plus rapide qu’il l’avait prévu.

« Je suis allé un peu vite au début et ça a coûté cher à la fin. Mais, ça m’a permis de gagner! »

Le coureur a réussi à se détacher de son principal rival après 30 kilomètres, bien que les derniers kilomètres aient été particulièrement difficiles. 

« Je suis le champion du Québec », s’est exclamé Senneville, considérant que la compétition de Rimouski est l’hôte du Championnat québécois de marathon d’Athlétisme Québec pour une deuxième année consécutive.

Christopher Busset de Québec a décroché l’argent avec un temps de 2:25:07, tandis qu’Arnaud Francioni est monté sur la troisième marche du podium masculin avec un chrono de 2:27:13.

François Jarry, qui avait remporté les deux derniers marathons à Rimouski, a terminé avec un 2:32:53.

Victoire féminine marquée par la douleur

Chez les femmes, Salomé Nyirarukundo d’Ottawa s’est imposée pour une troisième fois à Rimouski en 2:39:31, malgré des difficultés dans les derniers kilomètres.

L’ancienne olympienne rwandaise, qui avait participé aux Jeux de Rio en 2016 au 10 000 mètres et remporté les éditions 2018 et 2019 du Marathon de Rimouski, a dû être prise en charge par les paramédicaux pendant son entrevue avec les médias.

« Ça a très bien été jusqu’au 39e kilomètre, a-t-elle confié avant d’être interrompue par un malaise. J’ai essayé de battre mon record de course, mais après 39 km, j’ai ressenti des crampes au ventre et j’avais les jambes molles. »

Rosalie Ménard de Saint-Placide a pris la deuxième place en 2:50:26, suivie de Julie Lajeunesse de Lachine en 2:52:49.

Comme il est d’usage lors du Marathon de Rimouski, les participants ont dû composer avec un petit vent de face tout au long du parcours, un défi bien connu des coureurs qui ont l’habitude de cette compétition qui se tient en bordure du fleuve Saint-Laurent.

« À Rimouski, une chance que c’est plat parce qu’il y a du vent dans le dos au départ et, quand on tourne, on a 21,1 km de vent de face », a souligné le champion du 21e Marathon de Rimouski.

Le demi-marathon remporté par des Bas-Laurentiens

Martin Sirois de Sainte-Luce, vainqueur du demi-marathon masculin en 1:14:45, a confirmé l’impact du vent. « Ça a super bien été, avec un petit vent de face pour revenir. Mais, quand on vient de Rimouski, on est habitué! »

Joe Dufour de Québec lui a succédé à la ligne d’arrivée avec un temps de 1:15:58. Puis, Félix Truchon de Matane a pris la troisième position après avoir couru pendant 1:17:01.

La médaille d’or du demi-marathon féminin est revenue à Marie-Renée Chouinard de Matane avec 1:25:29, une habituée de l’événement qui s’entraîne pour les marathons de Montréal et de Toronto. 

La championne a précédé Meggie Tardif de Rimouski, qui a fait un temps de 1:29:04, suivie de Catherine Hébert de Saint-Lambert, avec 1:29:05. 

Des Gaspésiens et des Rimouskoises au 10 km

Sur la distance de 10 km, Louis Barriault de Gaspé s’est imposé chez les hommes en 34:02, devançant de seulement 12 secondes Anthony Audet de Maria, avec un chronomètre de 34:14.

Le jeune athlète de la Baie-des-Chaleurs était fier de sa performance, lui qui relève tout juste d’une mononucléose. 

Au 10 km chez les femmes, ce sont deux Rimouskoises qui ont été les premières à compléter le parcours.

En première position, il s’agit de Véronique Dumais, tandis que la deuxième place est revenue à Camille Bourdeau-Marcil, avec des temps respectifs de 41:18 et de 42:57.

En troisième position, Élizabeth Têtu de Québec a réalisé le parcours en 43:21.

Des exploits hors de l’ordinaire

Alexandre Poliquin, agent des pêches et pompier volontaire pour la Ville de Grande-Rivière, a parcouru 5 km vêtu de son habit de pompier, comprenant tout l’équipement textile et respiratoire requis lors d’une intervention.

Alexandre Poliquin a parcouru 5 km vêtu de son habit de pompier et portant son système respiratoire. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Devant le poids qu’il portait, l’homme s’est affaissé à la ligne d’arrivée, complètement épuisé. Il a été pris en charge par les paramédicaux, qui ont dû le transporter en fauteuil roulant.

Ce défi consistait à amasser des fonds pour La Vigile, une maison d’accueil de Québec.

Mathieu Dupuis de Lévis a, quant à lui, ajouté un degré de difficulté à sa participation à l’événement en faisant le parcours de 10 km pieds nus.

Événement en pleine croissance

Ce 21e Marathon de Rimouski affichait complet avec plus de 4000 participants, fracassant le record d’inscription de 2017. Une vingtaine d’athlètes de niveau élite ont pris part à l’épreuve, témoignant de la réputation grandissante de cet événement phare du calendrier sportif rimouskois.

Le champion du 21e Marathon de Rimouski, Marc-Antoine Senneville, se prépare déjà pour son prochain défi: le Marathon de Valence en Espagne, qui se tiendra le 7 décembre.

Le boulevard René-Lepage, du haut de airs, lors du départ du 21e Marathon de Rimouski. (Photo courtoisie Éric Berger)

Le coureur élite considère cette épreuve comme « son sommet annuel de performance », où il compte « aller vite, très vite ».

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Souveraineté : maintenant plus que jamais

Les récents propos de Lucien Bouchard, sur la promesse de Paul St-Pierre Plamondon de tenir un référendum sur la souveraineté du Québec dans un premier mandat, n’ont pas manqué de faire réagir.

L’opinion de Carol-Ann Kack

Plus concrètement, il l’invite à ne pas aller de l’avant avec l’idée d’un référendum dans un premier mandat, craignant qu’il fasse peur au peuple québécois et que nous vivions collectivement un nouvel échec référendaire.

Rien de nouveau sous le soleil. Ce n’est pas le bon moment, c’est trop risqué, nous ne sommes pas prêts. Les arguments habituels qui nous sont ressassés et qui nous maintiennent dans un statu quo, nous empêchant de nous mettre en action pour prendre le pouvoir sur notre avenir.

Une chose est certaine, la mise au rancart de l’indépendance ne nous aidera jamais à la faire ultérieurement. Elle contribuera sans doute plutôt à son effacement, et par le fait même, se présente plutôt comme un aveu d’abandon.

Pour la première fois depuis une trentaine d’années, la politique québécoise se dirige possiblement vers des élections générales préréférendaires en 2026. Il s’est écoulé 18 ans entre les deux premières conjonctures similaires (1976 et 1994) et 32 ans depuis la dernière fois.

C’est une conjoncture rare, et le regain d’intérêt de la question indépendantiste chez les 18-34 ans est une occasion unique à saisir afin de ramener la question au premier plan.

Soumission face à Trump

Sur scène politique canadienne, le nouveau gouvernement libéral a entrepris d’abandonner la lutte aux changements climatiques au profit d’une approche de soumission face à Donald Trump, visant clairement à protéger prioritairement les industries d’importance stratégique pour le Canada.

Ces priorités économiques canadiennes seront sans aucun doute l’industrie pétrolière, principalement concentrée en Alberta, et l’industrie financière, aujourd’hui presque exclusivement située en Ontario.

Les intérêts économiques québécois seront vraisemblablement sacrifiés dans ces négociations et la transition écologique québécoise sera rendue impossible.

L’abandon de la taxe sur les GAFAM et de la taxe sur le carbone, le retour à une promotion active des énergies fossiles, la création d’un pipeline traversant le Québec, les promesses de couper 60 G$ de dépenses gouvernementales en trois ans et d’investir massivement (9 G$) dans l’armement auront des effets catastrophiques sur l’État québécois et ses services publics. 

La montée de la droite aux États-Unis permet à certains courants conservateurs et traditionalistes de prendre racine et à s’exprimer de plus en plus fort.

(Photo Ian Barrett— La Presse canadienne)

Sans grande surprise, ils n’ont pas un accueil particulièrement favorable au Québec, mais c’est plus facile dans d’autres provinces du Canada. Il apparait nécessaire de protéger nos acquis, et d’avoir les coudées franches pour le faire, à tous les niveaux.  

Nous devons plus que jamais être maîtres des lois qui nous concernent, de tous les impôts que nous payons et des traités qui régissent nos relations à l’international. L’urgence de l’indépendance du Québec n’aura selon moi jamais été aussi criante que dans les années à venir.

Terminer ce qui a été commencé 

Si nous ne profitons pas de la conjoncture, il risque de s’écouler beaucoup de temps d’ici la prochaine occasion d’émancipation collective. Si nous n’osons pas essayer, c’est aussi la possibilité même de réaliser la transition écologique au Québec que nous allons compromettre.

Ne laissons pas seules les générations suivantes avec la mission de mener le Québec et ses peuples à la souveraineté. Il est temps de terminer ce qui a été commencé par le camp du OUI il y a plusieurs décennies. Nous aurons besoin de courage et d’audace, mais c’est nécessaire de le faire. Nous devons y arriver, tous ensemble.

Les nouvelles générations sont à l’écoute et intéressées. Elles ne sont pas prises dans les échecs du passé et les peurs. Nous avons du travail à faire devant nous. Mais nous pouvons y arriver. Nous devons y arriver.

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Le RLTP refuse que les détenteurs de baux versent 3,7 M$

À quelques mois des hausses « injustifiables et indéfendables » prévues pour des baux de location en forêt à partir de janvier, le Regroupement des locataires de terres publiques (RLTP) refuse que les détenteurs déboursent 3,7 M$, l’an prochain, au ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) ainsi qu’aux MRC et propose un compromis.

Les hausses prévues concernent les baux de villégiature à prix minimums, qui passeraient de 343$ à 500$ et les baux d’abris sommaires augmenteraient de 52%, soit de 198$ à 300$.

Les hausses des baux minimums toucheraient 27 000 des 40 000 villégiateurs du Québec à l’échéance du bail l’an prochain, dont 17 000 baux de villégiature. Les locataires ne pourraient échapper à la hausse de l’indice des prix à la consommation (IPC).

Pour dénouer l’impasse issue du dépôt d’un mémoire le 11 avril et de consultations en août, le RLTP accepterait l’étalement des hausses des tarifs minimaux sur trois ans.

En retour, le président du RLTP, Arthur Fortin, demande à Québec de ne garantir aucun ajustement des tarifs pendant cinq ans. « La balle est maintenant dans le camp du ministère », tranche le numéro 1 du RLTP.

« Le MRNF doit nous accorder ce compromis, plus respectueux des villégiateurs, ce qui ramènerait les tarifs minimums à des niveaux réalistes », estime Arthur Fortin. « Le territoire public est immense et Québec doit ouvrir les portes », ajoute le défenseur des locataires de cette même forêt.

Toutefois, lors de la vente d’un chalet, la facture du bail augmentera d’environ 23% par rapport à 2025 et, dû aux nouvelles valeurs de référence, les frais de transfert passeront de 397$ à 1213$. Ce prix s’appliquera seulement lors d’une modification au bail, comme pour la superficie agrandie du terrain en location.

Les MRC en veulent plus

Selon nos informations, les MRC se mêlent au dossier et en veulent plus. Celles-ci perçoivent déjà le montant de location du bail, conservent 50% de l’argent dans leurs coffres et remettent 50% au MRNF. Or, les MRC en profiteraient pour augmenter leur avoir de façon importante.

Les MRC considèrent qu’elles en font plus que le ministère en administrant les baux et en s’occupant des frais liés à leur conformité.

Avec les hausses anticipées, le MRNF et les MRC soutireront 4 M$ par an des détenteurs de baux en 2026, une hausse de 20% de leurs revenus de location. Pour plusieurs, le MRNF cherche à limiter l’accès au territoire public pour les moins fortunés de la société et faire plus de place au futur Régime forestier.

« L’union fait la force », dit l’adage. Le RLTP compte 40 000 détenteurs de baux, est administré par 60 bénévoles qui vivent les problématiques du territoire public et le protège.

« Chaque membre nous rend plus forts, unis et entendus des instances provinciales et régionales », affirme Arthur Fortin.

On joint le RLTP sur le web à : https://www.rltp.qc.ca/fr/devenir-membre/adhesion/.

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Un homme de 47 ans porté disparu

La Sûreté du Québec demande l’aide du public afin de retrouver Fabrice Cotton, 47 ans, de Murdochville. Il a été vu pour la dernière fois, le 6 septembre, sur le boulevard de York Ouest à Gaspé.

Ses proches craignent pour sa santé et sa sécurité.

Fabrice Cotton mesure 1,78 m (5 pi 8 po), a les cheveux bruns, les yeux pers et porte un tatouage tribal dans le haut du dos, dont certaines pointes pourraient dépasser du collet.

Au moment de sa disparition, il portait un chandail à capuchon blanc, un bermuda noir et des sandales de marque Nike.

Fabrice Cotton aperçu sur une caméra de surveillance. (Photo courtoisie SQ)

Toute personne qui apercevrait Fabrice Cotton est priée de communiquer avec le 911.

Toute information pouvant permettre de le retrouver peut également être transmise, de façon confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

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Les Albatros de Rivière-du-Loup rendent hommage à 2 anciens joueurs

Les Albatros du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup ont bien entrepris leur 20e saison dans la Ligue de développement du hockey M18 AAA du Québec. Devant un peu plus de 1200 spectateurs, l'équipe qui regroupe les meilleurs joueurs de hockey de moins de 18 ans du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine l'a emporté par la marque de 4 à 0 contre les Chevaliers de Lévis. Les dirigeants de l'équipe ont également profité de cette rencontre pour honorer 2 anciens joueurs. Patrick Bergeron était sur place.

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Paméla Doucet : la chasse dans le sang

Paméla Doucet chasse depuis son plus jeune âge, soit depuis qu’elle a commencé à y accompagner son père, Marius Doucet, dès l’âge de trois ans.

Âgée de 41 ans, elle a maintenant 29 ans d’expérience en tant que chasseuse, soit depuis l’époque où elle a obtenu son port d’armes.

« J’ai toujours aimé tout ce qui concerne la chasse et la pêche », résume Paméla, qui a débuté dans le milieu en chassant des canards et
des outardes.

Elle continue aujourd’hui de vivre en famille cette passion transmise par son père. Son conjoint, Ian Chouinard, est également un chasseur. Leur fille de 8 ans et leur garçon de 11 ans ont bien hâte de pouvoir chasser à leur tour.

« Nous avons toujours emmené nos enfants avec nous, de façon sécuritaire. Ils ont été élevés là-dedans, alors même s’ils ne chassent pas encore, ils ne seront pas projetés dans l’inconnu pour autant,
lorsqu’ils commenceront. »

En attendant, la jeune relève peut accompagner les parents et apprendre de cette façon.

« Le plus dur pour les enfants, c’est qu’ils doivent faire preuve de patience. Ils ont l’habitude des jeux vidéos et des tablettes électroniques, mais nous n’avons pas de signal quand on va à la chasse. Ils n’ont pas le choix d’être patients. On travaille nos trous de chasse, on les fait avec eux, parce qu’on veut leur montrer que ce n’est pas seulement une question de chance. Ce n’est pas non plus juste une question de pouvoir tirer. On leur montre qu’il y a un travail en arrière de tout ça. »

Début imminent de leur saison

La famille Doucet-Chouinard se rendra au Nouveau-Brunswick, les 13 et 14 septembre, pour y chasser l’ours, à l’arc.

La fin de l’été et le début de l’automne sont d’ailleurs les périodes de l’année préférées de la famille de pêcheurs qui travaille chaque jour au printemps et en été.

« Après, ce sera le temps de l’orignal. Il y a la période pour l’arc et celle pour la carabine. On chasse aussi le chevreuil au Québec et dans l’Ouest canadien. Ce sont des chasses qui sont assez longues. On passe un bon deux mois à chasser. »

La chasse se passe en famille chez les Doucet-Chouinard. (Photo courtoisie)

Si plusieurs aspects du loisir intéressent Paméla Doucet, le fait qu’il permette à la famille d’être ensemble en est un élément important.

« On pourrait participer à des tirages, pour essayer de sortir sur des réserves, parce que l’Est-du-Québec est un secteur assez extraordinaire pour l’orignal. On pourrait, mais nous, on préfère vivre notre chasse en famille et entre amis. On vit le tout à notre chalet. Le plus gros de la chasse, on le prépare avec les enfants. La chasse à l’orignal approche et pour nous, il s’agit vraiment d’une activité familiale. On est dehors, on profite du beau temps. On pourrait aller ailleurs, mais on veut le vivre avec nos enfants, parce qu’on sait que c’est un intérêt qu’ils vont poursuivre. Les plus beaux moments que nous passons, c’est ensemble, pendant la chasse. »

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Price ouvre sa nouvelle caserne au public

La population de La Mitis pourra découvrir la nouvelle caserne de Price le samedi 13 septembre. Mis en service en février, ce nouveau bâtiment vient répondre à un besoin concernant la sécurité incendie dans la région.

L’ancienne caserne, vieillissante et située à proximité d’une école primaire, ne respectait plus les normes actuelles et représentait un risque lors des interventions d’urgence, selon le Regroupement incendie Mitis Est. 

Le nouvel emplacement, sur la rue William-Evan-Price en face du poste de la Sûreté du Québec, permet un accès plus sécuritaire et efficace vers l’ensemble des municipalités desservies.

Le bâtiment comprend des garages adaptés aux véhicules d’urgence, une salle de formation, un gymnase, ainsi que des espaces dédiés à l’entretien et à la décontamination des équipements.

Intervention plus rapide

Ces améliorations permettent d’intervenir plus rapidement et dans de meilleures conditions pour les citoyens de Price, de Sainte-Angèle-de-Mérici, de Métis-sur-Mer, de Grand-Métis, de Saint-Octave-de-Métis, de Padoue et de Sainte-Jeanne-d’Arc.

La première pelletée de terre du 3 juin 2024. (Photo courtoisie MRC de La Mitis)

« Cette caserne moderne nous permet de travailler dans des conditions optimales. Cela fait toute une différence pour la préparation et l’efficacité de nos équipes. On invite chaleureusement toute la population de La Mitis et des environs à venir visiter la caserne et rencontrer nos pompiers lors de cette journée toute spéciale », souligne ledirecteur du Regroupement incendie Mitis Est, Michel Desrosiers.

La caserne porte le nom d’Albert Côté, en hommage à l’ancien chef pompier de Price qui a consacré près de 55 ans de sa vie à la sécurité de sa communauté.

La journée portes ouvertes se tiendra de 8 h à 16 h. Les visiteurs pourront explorer les lieux à travers des visites guidées de la caserne et des camions, assister à des démonstrations d’équipements et profiter d’animations familiales incluant des jeux gonflables et des parcours ludiques pour les enfants. 

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Gaza : une humanité en détresse

Le conflit entre Israël et Gaza est cinglant, horrible. C’est l’hécatombe…

« La chicane est pognée », comme on dit, et, quand la bataille perdure, chacune des parties manifeste ouvertement ses raisons de continuer, sans jamais avouer ses torts. Il y a toujours différentes versions dans un conflit.

Qui donc a commencé, alors que la mésentente dure depuis des lustres ? Comment faire la différence entre la réalité qu’on nous montre et la manipulation de l’opinion publique par l’un et par l’autre ? À qui tout ça profite le plus ?

 Est-ce que les forces en présence sont équilibrées ? Quand est-ce qu’une attaque violente sur la population dépasse les bornes ? Quels leaders seront assez responsables, un beau jour, pour mettre fin aux hostilités ?

L’ouvrage de la journaliste Meriem Laribi, une Française d’origine algérienne, n’a pas pour ambition de trancher la question. C’est avant tout un réquisitoire sérieux et bien documenté sur l’épouvantable tragédie que les Israéliens font vivre aux Palestiniens de Gaza.

La page couverture du livre « Ci-gît l’humanité, Gaza, le génocide et les médias ». (Photo courtoisie)

Elle explique que les conditions de vie à Gaza sont désespérantes depuis des décennies. Elle affirme qu’Israël a été, depuis sa création après la Deuxième Guerre mondiale, un État colonial brutal, qui ne respecte pas les droits humains.

Elle procède à un effrayant recensement factuel, pendant toute une année (d’octobre 2023 à octobre 2024), des drames de Gaza : bombardements, massacres de civils, privations de nourriture et de médicaments, censure de la presse, écoles et hôpitaux détruits, etc.

Elle remet en question, preuves à l’appui, les informations officielles diffusées par le gouvernement d’Israël sur ses propres agissements.

Même le compte-rendu israélien sur l’infernale invasion des Gazaouis à Israël, le 7 octobre 2023, serait, à son avis, rempli de faussetés. Il n’y aurait, par exemple, aucune preuve de bébés décapités…

Pays occidentaux

Laribi critique les pays occidentaux, en particulier les États-Unis et la France, d’appuyer Israël et de contribuer à leur armement meurtrier. 70 % du matériel militaire utilisé par Israël serait fourni par les États-Unis.

Même la Ligue des pays arabes, avec ses 22 pays membres, n’ose pas intervenir pour sortir leurs frères gazaouis de ce pétrin.

Si le Hamas, considéré comme terroriste, a pris le pouvoir, signale l’auteure, c’est que personne d’autre n’était là pour protéger les Palestiniens.

Elle reproche aux politiciens et aux médias occidentaux d’avoir une plus grande compassion pour les morts israéliens que pour les décédés gazaouis.

L’auteure signale d’ailleurs le vocabulaire utilisé par certains médias. On lira que les morts israéliens sont « victimes du Hamas » alors que les morts de Gaza sont « victimes des ravages de la guerre ». Les enfants palestiniens sont « retrouvés morts » pendant que les enfants ukrainiens sont « tués par les Russes ».

Destruction

À Gaza, 85 % des bâtiments scolaires ont été détruits, dont les douze universités. Les hôpitaux s’écroulent sous les bombes et les médecins déplorent la pénurie de matériel soignant.

Des morts par milliers! À Gaza, 70 % des victimes sont des femmes et des enfants, selon l’ONU. Plus de 12 000 enfants de moins de 12 ans auraient été tués. Plus de 200 journalistes auraient été exterminés.

Est-ce que les colonisés de Gaza ont les mêmes droits que les autres humains sur cette planète ?, demande-t-elle.

Comme l’a écrit Karel Mayrand, « Gaza, c’est la fin du monde, c’est ce moment où l’on met en place une machine de guerre, froide et rationnelle, qui broie des enfants, méthodiquement. »

Meriem Laribi s’est donné pour objectif de « documenter le génocide en cours ». C’est un point de vue partisan sur la réalité de ce conflit. On ne trouvera pas ici de renseignements sur la dictature que le Hamas impose à sa population ou sur le fait que les derniers otages ne sont pas relâchés, argument souvent évoqué par Israël pour poursuivre la destruction.

Mais son livre est une solide analyse sur une réalité bien souffrante pour les Gazaouis. Un génocide !

Ci-gît l’humanité, Gaza, le génocide et les médias, par Meriem Laribi, Éditions critiques, 2025, 312 pages.

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Encore impossible d’accoucher à Témiscouata-sur-le-Lac

Le manque persistant de personnel infirmier à l’Hôpital de Notre-Dame-du-Lac force le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent à transférer toute femme enceinte sur le point d’accoucher vers Rivière-du-Loup, et ce, pour une durée indéterminée.

Par voie de communiqué, la direction a fait savoir que la réorganisation des activités obstétricales, en place depuis le 20 juin et qui devait prendre fin ce lundi 8 septembre, doit être prolongée.

« Toutes les femmes enceintes continueront d’avoir accès en tout temps à des soins de qualité. Elles pourront être transférées au Centre hospitalier régional du Grand-Portage à Rivière-du-Loup. Les patientes concernées ont déjà été informées et, afin de réduire les impacts pour elles et leurs proches, leurs frais d’hébergement, de transport et de repas seront remboursés selon les modalités prévues », a-t-elle indiqué.

Deuxième été consécutif

En juin, le CISSS du Bas-Saint-Laurent avait confirmé, pour un deuxième été consécutif, la fermeture temporaire du service d’obstétrique de l’Hôpital de Notre-Dame-du-Lac, à Témiscouata-sur-le-Lac.

Au total, 12 infirmières formées en obstétrique sont nécessaires pour maintenir un accès sécuritaire au service. Or, neuf d’entre elles avaient annoncé leur absence pour la période estivale.

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La Ferme Ravito accueille la visite

La Ferme Ravito, de Sainte-Flavie, accueille la visite ce dimanche 7 septembre de 10 h à 16 h à l’occasion des Portes ouvertes Mangeons local de l’UPA qui prennent cette année une saveur biologique et maraîchère au Bas-Saint-Laurent.

Les propriétaires Olivia Bernier et Jimmy Lepage promettent une immersion complète dans leur univers agricole à petite échelle axé sur la culture des légumes et des verdures de saison.

La Ferme Ravito est en activité depuis 2022 sur la terre familiale d’Olivia.

Le nom de l’entreprise est librement inspiré du mot ravitaillement, un beau clin d’œil au kiosque en libre-service de la ferme qui permet aux locaux et aux gens de passage de faire une escale nourricière dès que le besoin s’en fait sentir.

En régie biologique

Le tandem de maraîchers se spécialise dans la culture de légumes et de verdures en régie biologique sur une quinzaine de petites surfaces, pour un total de deux hectares. Cette approche permet de réduire considérablement leur empreinte écologique et de favoriser une meilleure biodiversité.

La saisonnalité, une autre des valeurs portées par le couple, permet de faire découvrir de nouvelles saveurs à la clientèle et d’être en harmonie avec le terroir régional de La Mitis.

Le kiosque de vente à la ferme de Ravito. (Photo Alexandre D’Astous)

« Depuis nos débuts, nous cultivons plus de 150 variétés de légumes, fleurs, fruits et fines herbes dans le but de créer une plus grande biodiversité sur le territoire. Nous souhaitons offrir un environnement sain, du champ à l’assiette, pour notre communauté et les restaurants locaux. Nous sommes heureux d’accueillir les Portes ouvertes Mangeons local au Bas-Saint-Laurent afin de représenter un modèle d’agriculture à échelle humaine qui a sa place dans le paysage agricole du Québec », affirment Olivia et Jimmy.

Diversité de l’agriculture régionale

« La résilience en agriculture s’exprime dans la diversité de nos modèles et de nos types de production. La Ferme Ravito est un exemple à ce chapitre puisqu’elle met de l’avant un modèle de mise en marché unique et de proximité ainsi que des pratiques culturales respectueuses de l’environnement. Les Portes ouvertes Mangeons local constituent une belle vitrine pour faire découvrir cette entreprise aux Bas-Laurentiens, à un moment où l’achat local est plus que jamais valorisé », mentionne Yannick Côté, 2e vice-président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent et président du Syndicat de l’UPA de La Mitis.

À Olivia et Jimmy se joindront des membres de leurs familles respectives, des bénévoles du Syndicat et des employés de la Fédération régionale afin de faire de cette journée un incontournable pour les familles, les curieux et les épicuriens.

La visite des installations de la Ferme Ravito, la présence de kiosques en lien avec l’agriculture, de l’animation et un volet artistique avec Mélissa C Pettigrew permettront aux visiteurs de découvrir l’envers du décor de différentes productions agricoles au Bas-Saint-Laurent et de repartir alimenter en produits locaux. L’entrée est gratuite.

La Ferme Ravito est située au 121 Route de la Mer, à Sainte-Flavie (le long de la Route 132.

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Une première victoire pour les Pionniers football

Les Pionniers du Cégep de Rimouski en football ont inscrit une première victoire cette saison quand ils ont eu le meilleur sur les Filons de Thetford par la marque de 44-29, samedi après-midi, au Cégep de l’endroit.

Le nouvel entraineur-chef, Louis-David Goulet, enregistre donc un premier gain à ce poste au niveau collégial.

En avance 29-14 à la demie, ils ont su résister à la remontée des Filons. C’était l’égalité 29-29 au milieu du 4e quart quand Nicolas Rioux a inscrit son deuxième touché de la rencontre.

Quelques minutes plus tard, une interception du Lucas Côté a permis aux Pionniers de reprendre le ballon à la ligne de 25 des Filons. Ce qui a mené au touché d’assurance, celui d’Anthony Gagnon qui a récupéré un ballon échappé par Léo Richard à la ligne d’une verge après une belle course.   

Le deuxième touché des Pionniers dans la rencontre a été marqué par Samuel Normand. (Photo tirée de la webdiffusion)

Rioux et Richard ont chacun deux touchés dans la victoire, les autres allant à Samuel Normand et Liam Paquet, ce dernier lors d’un jeu truqué, sur une passe de Léo Richard, le joueur par excellence de cette rencontre. 

« Léo Richard a eu un match vraiment incroyable. Il a porté le ballon 27 fois pour 205 verges en plus de capter une passe de touché de 67 verges », a commenté Louis-David Goulet.

Nicolas Rioux (Photo Le Soir – René Alary)

Les deux quarts-arrière, Nicolas Rioux et Roméo Michel, ont habilement dirigé l’offensive rimouskoise, principalement axée au sol, en plus de 11 passes complétées sur 13. Ajoutons aussi le 1 en 1 de Léo Richard sur sa passe de touché !

« On a fait une rotation de nos deux quarts-arrière. Les deux ont eu une bonne performance. On n’a pas lancé énormément le ballon. Il a plu beaucoup aujourd’hui », poursuit Goulet.

Victoire encourageante

Louis-David Goulet (Photo Le Soir.ca- René Alary)

Après une bonne sortie malgré une défaite contre La Pocatière, il y a une semaine, cette victoire est encourageante pour la suite des choses.

« Vraiment, d’autant plus que ce n’était pas évident aujourd’hui. Un premier match sur la route à Thetford avec leur partie d’ouverture. On avait le voyage dans le corps. Les gars ont très bien répondu. On a eu un mauvais début du match et on a su remonter le pointage », souligne l’entraineur-chef.

Les Pionniers seront de nouveau sur la route en fin de semaine prochaine. Ils seront les visiteurs samedi après-midi à Jonquière.

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Football des Pionniers : Rimouski vs Thetford [EN DIRECT]

Après avoir subi un premier revers cette saison contre La Pocatière, le 30 août dernier, les Pionniers de Rimouski tentent de renverser la vapeur en rendant visite aux Filons du Cégep de Thetford dans la Ligue de football collégial division 3 du Québec.

https://www.youtube.com/watch?v=h5HjRiUycaA

Tout au long de la saison, vous pouvez suivre toutes les rencontres des Pionniers sur le site du Soir.ca.

Après l’affrontement, René Alary vous proposera son résumé de l’action, dans nos pages, avec les commentaires de l’entraîneur-chef Louis-David Goulet.

Pour visionner l’affrontement en direct, cliquez sur le lien ci-haut.

Bon match!

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Et si on se posait enfin les vraies questions ?

Il y a une phrase que je me suis répétée souvent tout au long de ma vie. À la maison comme au travail, l’important n’est pas d’avoir réponse à tout, mais de se poser les bonnes questions. Petite phrase simple, mais qui cache tout un coefficient de difficulté.

L’opinion de Robin Lebel

Prenez un exemple. J’ai mis sur le mur, devant moi, une carte de la Gaspésie. J’étais alors cadre au quotidien Le Soleil de Québec, responsable d’un vaste réseau de distribution. La question à laquelle je n’avais pas de réponse concernait ma volonté d’arrêter la livraison chaque jour avant l’heure du midi. L’objectif était de récupérer les ventes sur l’heure du dîner, de Rivière-au-Renard jusqu’à Chandler, en passant par Gaspé et Percé.

Je gardais constamment cette carte sous les yeux, comme un rappel permanent de cette interrogation. Un an et demi plus tard, j’avais fini par trouver la réponse. Je m’étais posé la bonne question, même si je n’avais pas immédiatement la solution.

Regardez bien où je veux en venir. Quand je contemple l’actualité mondiale, je me demande pourquoi, encore une fois, nous sommes sur le point de répéter l’histoire.

La guerre n’est pas née en 2025. Depuis la nuit des temps, nous nous sommes battus, débattus et entretués pour assouvir notre soif de pouvoir. Notre appétit sans fin pour les ressources naturelles de nos voisins, ou encore le désir de dominer le monde, voire d’anéantir un peuple, comme Adolf Hitler a tenté de le faire dans les années 1940, nous pousse toujours dans la même spirale.

Rien n’accomplir de significatif 

Pourquoi en sommes-nous encore là ? Parce que nous ne savons faire que ça nous battre. Nous ne savons rien faire d’autre.

Je pense à certains des hommes les plus riches du monde comme Elon Musk, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos, le regretté Steve Jobs ou Larry Ellison. Ils sont ou étaient assis sur des montagnes de dollars. Et qu’en font-ils ? Pas grand-chose, sinon se payer des maisons démesurées et des voitures de rêve. Steve Jobs lui-même, avant sa mort, a dit regretter de n’avoir rien accompli de plus significatif.

Faire autant d’efforts, bâtir d’aussi grandes entreprises, pour en arriver à quoi ? À rien. Rien qui transforme profondément l’être humain. Pire encore, ces dirigeants confient souvent la fabrication de leurs produits à des pays en voie de développement, eux-mêmes exploités par des régimes avides et corrompus.

Le monde tourne en rond. Et si l’un d’eux, un milliardaire, un politicien, un dirigeant de ce monde, se décidait enfin à se poser la bonne question ? Au lieu de penser à court terme, uniquement obsédé par la croissance d’un empire déjà hors norme.

J’ai quelques suggestions de questions à leur soumettre. Comment empêcher les dirigeants de se servir de la religion, quelle qu’elle soit, pour manipuler les croyants et les amener à défendre une cause ? Peu importe la religion, le monde arabe ne serait pas le seul à devoir s’y confronter.

Comment amener les pays en voie de développement à syndiquer leur main-d’œuvre ? Nous savons tous que ce sont les syndicats qui ont créé l’équilibre dans les entreprises démocratiques. Les dirigeants chinois ne m’aimeront pas pour celle-là.

Investir dans la paix

Comment obliger les grandes puissances à investir autant d’énergie à gérer la paix, l’environnement et le bien-être qu’elles en mettent à justifier leurs guerres ? Bien sûr, tout cela relève du rêve. Parce que, comme êtres humains, nous ne savons pas agir autrement. Nous n’acceptons pas de gérer le bonheur collectif, trop compliqué. Nourrir tout le monde, partager, et quoi encore ? Nous tirons chacun la couverture de notre côté, convaincus de toute façon qu’il n’y en a pas assez pour tout le monde.

C’est vrai que ce n’est pas facile. Être heureux demande autant d’efforts, sinon plus, qu’être malheureux. Mais le monde serait si différent si nous nous posions enfin les bonnes questions.

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Espèces, dates et territoires de chasse pour 2025

Les dates et la réglementation de la chasse des espèces, les zones et les territoires ; publics, réserves et zecs, ainsi que les zones, varient comme le type d’engin utilisé. 

Pour l’orignal, dans certaines zones, la chasse à l’arme à feu débute en octobre, tandis que la chasse au cerf de Virginie se déroule en novembre et la chasse aux oiseaux migrateurs, de septembre à février ou plus tard.

Les dates précises se retrouvent en ligne sur le site Web du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs . Et sur les sites des zecs et réserves fauniques spécifiques à chaque région.

Dans les zones 1 et 2, pour l’orignal, l’arc et l’arbalète, du 27 septembre au 5 octobre et les armes à feu du 18 au 26 octobre. Zone 1, la chasse à l’orignal avec bois (10 cm ou plus) et au veau est permise.

Pour la zone 1, des permis pour les femelles sont délivrés par tirage et sont non valides en réserve faunique et dans la Zec Casault.

Chasse permissive et protection volontaire

Dans la zone 2, c’est la chasse permissive à l’orignal en 2025. Les zecs Casault, Owen et Bas-Saint-Laurent favorisent la protection volontaire de la femelle, mais respectent le Plan de gestion.

Les zones permettent la récolte d’un orignal par an pour deux chasseurs. La limite annuelle est d’un orignal pour trois chasseurs dans les zecs Bas-Saint-Laurent, Casault, Chapais et Owen.

Dans les réserves fauniques, la chasse contingentée se limite à un orignal par groupe simple ; 2, 3 ou 4 chasseurs ou deux orignaux par groupe double ; 4, 5, 6, 7 ou 8 chasseurs.

La chasse à l’orignal avec bois de 10 cm ou plus et au veau avec arme à feu à chargement par la bouche est permise dans la zone 1 et à la femelle par tirage au sort du 28 au 31 octobre.

Dans la zone 2, sauf dans les cantons Macpès et Duquesne, la chasse permissive est du 28 au 31 octobre.

Chevreuil et perdrix

Pour le cerf mâle avec bois de 7 cm ou plus, arc et arbalète — outre la zone 20 Anticosti — chaque chasseur a droit à deux cerfs par an dans deux zones différentes. Dans la zone 1 Nord, 1 Sud, 2 Est et 2 Ouest, la chasse arc et arbalète est du 4 au 17 octobre.

Avec carabine, fusil, arme à chargement par la bouche, dans les zones 1 Nord, 1 Sud, 2 Est, cerf avec bois de 7 cm ou plus, la chasse est autorisée du 8 novembre au 16 novembre et jusqu’au 23 novembre dans la 2 Ouest.

L’appâtage du cerf est permis du 1er septembre au 30 novembre, sauf pour les substances salines utilisées toute l’année. La chasse à l’ours noir à l’arc et à l’arbalète est permise du 27 septembre au 5 octobre dans la zone 1.

La chasse du petit gibier, dont la Gélinotte ou perdrix, demeure la porte d’entrée de la relève à la chasse sportive. (Photo Le Soir.ca- Ernie Wells)

Pour le petit gibier, la chasse est du 20 septembre au 15 janvier, mais varie selon les territoires sous gestion organisée. La chasse au lièvre d’Amérique est du 20 septembre au 31 mars 2026.

Il est absolument essentiel, voire obligatoire, de consulter les détails spécifiques de l’espèce visée sur le site du gouvernement du Québec.

À la chasse, on ne peut plaider l’ignorance des règles et de la réglementation. Si vous désirez chasser sur un territoire privé, faites-le en toute légalité, avec une bonne entente avec le propriétaire.

Bonne chasse 2025!

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Frédérick Robichaud : du Témiscouata à Occupation Double

Le coanimateur d’Occupation Double (OD) Chypre, qui débute ce dimanche 7 septembre avec un tapis rouge réinventé, Frédérick Robichaud, est originaire de Témiscouata-sur-le-Lac, secteur de Notre-Dame-du-Lac. Il en sera à sa 3e année à l’animation avec sa conjointe, la chanteuse Alicia Moffet.

Frédérick raconte que son passage à OD comme candidat a changé sa vie.

« Je ne me dirigeais pas vers l’animation ou la télévision. J’ai un parcours assez atypique. J’ai été candidat d’OD dans l’Ouest, il y a quatre ans. Ç’a été une saison incroyable. Cette participation a changé ma vie. À l’époque, j’étudiais pour devenir ambulancier à Rivière-du-Loup, mais je n’étais plus certain que c’était pour moi. Je suis parti étudier à l’université en marketing à Lévis. Depuis 2017, j’ai mon entreprise de vente de vêtements et de bijoux en ligne », raconte-t-il.

Après son passage à OD, Frédérick est aussi devenu chroniqueur à l’émission Bonsoir bonsoir!, animée par Jean-Philippe Wauthier sur les ondes de Radio-Canada.

« J’ai été chroniqueur pendant un été. À la fin de l’été, j’ai reçu un appel de Productions J qui m’offrait d’animer OD avec Alicia. C’est comme ça que c’est parti. J’avais quand même de gros souliers à chausser puisque Jay du Temple avait marqué l’émission. Il était très aimé. »

Frédérick Robichaud a été candidat, en 2021, à Occupation Double dans l’Ouest. (Photo courtoisie Noovo)

Depuis ce temps, le Bas-Laurentien a fait plusieurs apparitions à la télévision. « J’ai découvert une passion pour la télé. »

Frédérick explique que le fait d’animer avec sa conjointe représente un défi.

« Travailler avec sa blonde, ça veut dire être avec elle 24 heures sur 24. On habite ensemble et nous avons les mêmes activités. Le fait que nous soyons à OD, c’est une forme de zone de confort. On se retrouve là-dedans et nous avons une bonne balance. Une de nos forces, c’est d’être capable de faire la coupure. Nous avons une belle complicité. Ce qu’on voit à l’écran, c’est vraiment ce que nous sommes », a-t-il mentionné lorsque rejoint par Le Soir.ca à Chypre où il en est déjà à la quatrième semaine de tournage.

Grande première

La saison sera officiellement lancée ce dimanche à 18 h 30 sur les ondes de Noovo.

« Pour la grande première, on propose un tapis rouge réinventé. D’habitude, les filles choisissent les gars ou l’inverse, mais cette année, l’émission a été tournée sur trois jours, dans trois lieux différents. C’est une première dans l’histoire d’OD. On mise sur des connexions dès le début de l’aventure. Marie-Pierre Morin fera son apparition pendant la grande première. Nous avons neuf gars et neuf filles en partant. Ça commence avec une grosse « twist » qui déstabilise tout le monde. Le public va capoter. Ça commence en force dès le tapis rouge », lance le coanimateur, en voulant garder le suspense.

Familles et amis

Frédérick revient régulièrement au Témiscouata, voir famille et amis.

Alicia Moffet et Frédérick Robichaud, à Rimouski, en 2023. (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)

« J’ai cinq sœurs. J’ai une grande famille, dont plusieurs membres sont au Témiscouata. Je descends aux trois mois. Je suis très proche de ma famille. C’est très important pour moi. Je suis parrain. J’adore aller au Témis. Ça me permet de connecter. Le lac, c’est tellement beau ».

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Stéphane Pouliot anime le spectacle

Stéphane Pouliot a lancé un match complet pour mener le Bérubé GM de Trois-Pistoles à une victoire de 7-2 sur les Braves Batitech du Témiscouata dans le premier match de la série finale de la Ligue senior de baseball Puribec.

Le vétéran lanceur de 48 ans a limité ses adversaires à quatre coups sûrs dans un match de 113 lancers, dont 63 prises. Il a porté son dossier à 4-1 depuis le début de séries.

Pouliot s’est aussi signalé avec un circuit en solo. Jacob April a également une longue balle, bonne pour deux points pour les gagnants.

Le Bérubé GM a frappé huit coups dans la victoire, marquant ses sept points face au perdant, Takuto Kanno qui a lancé cinq manches avant d’être relevé par Gabriel Cyr.

Le deuxième match sera disputé samedi soir au Stade Paul-Émile Dubé. Les lanceurs partants seront Dany Paradis-Giroux et Anthony Fournier. 

Toutes les parties de la série finale sont radiodiffusées sur les ondes de CIEL – FM 103,7. 

Calendrier de la série finale

  • Vendredi 5 Trois-Pistoles 7 Témiscouata 2
  • Samedi 6 Témiscouata vs Trois-Pistoles
  • Mardi 9 Trois-Pistoles vs Témiscouata
  • Vendredi 12 Témiscouata vs Trois-Pistoles
  • *Samedi 13 Trois-Pistoles vs Témiscouata
  • *Mardi 16 Témiscouata vs Trois-Pistoles
  • *Vendredi 19 Trois-Pistoles vs Témiscouata

Toutes les parties débuteront à 19 h 30

* : si nécessaire

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L’Océanic a le meilleur sur le Drakkar

L’Océanic a comblé ses partisans de la région de Matane, vendredi soir, en disposant du Drakkar de Baie-Comeau par la marque de 4-2 devant une galerie de 1 749 spectateurs réunis au Colisée Béton Provincial.  

Il n’y a pas eu de but dans la première période dominée par l’Océanic 11-2 dans le chiffre des lancers. Le Drakkar a mieux paru en deuxième, mais c’est l’Océanic qui a le seul but de l’engagement, celui de Dovydas Jukna, son 3e en match hors-concours, quand il a habilement fait dévier un tir de Luca Nappiot. 

L’Océanic a doublé sa priorité en milieu de troisième période sur le but de Logan Roop. Quelques instants plus tard, Liam Armit a inscrit le Drakkar à la marque et 13 secondes plus tard, Declan Wotton a créé l’égalité. 

Le Colisée Béton provincial était rempli pour cette partie (Photo Le Soir – René Alary)

Un superbe effort individuel de Luke Patterson a redonné les devants à l’Océanic. Et le même Patterson a complété dans un filet désert pour clore sa soirée de travail avec trois points.

« Au-delà de ses trois points, tu vois que c’est un gars qui a l’expérience de la ligue. Il amène beaucoup de vie et d’énergie. C’est très positif pour notre groupe. Et, pour lui, marquer deux buts à son premier match, c’est bon pour la confiance », a commenté Joël Perrault.

L’entraineur-chef s’est dit très content de ce qu’il a vu de sa troupe.

Joël Perrault derrière la banc de l’Océanic au Colisée Béton provincial (Photo Le Soir – René Alary)

« J’ai adoré. On a beaucoup de nouveaux joueurs, des jeunes et d’autres qui arrivent d’ailleurs et ce qu’on veut voir, c’est l’éthique de travail. On l’a vue ce soir de la part de tout le monde. Je suis très satisfait dans l’ensemble. »

Même chose pour la recrue Jukna qui est maintenant rendue à trois buts en quatre parties hors-concours. 

« Lui aussi a une super belle énergie. Il travaille très fort avec son gros gabarit. Il apprend la ligue, lui qui n’avait pas joué souvent sur des patinoires de plus petites dimensions. Il va dans les places où il pourra être récompensé en marquant des buts. Il fait très bien ça », souligne Perrault.

Mathis Langevin ferme la porte devant Samuel Thibault (Photo Le Soir – René Alary)

Devant le filet, Mathis Langevin a repoussé 27 rondelles. À l’autre bout, Lucas Beckman a été mis à l’épreuve en 31 occasions. 

En bref

Alex Massé était le seul attaquant retranché par Joël Perrault. Il jouera dimanche à Rivière-du-Loup tout comme le défenseur Guillaume Gleason, également laissé de côté… À la ligne bleue, les équipes peuvent habiller sept défenseurs pour un total de 21 joueurs. Luka Romaniak était le 7e arrière… Blessé, Zack Arsenault était l’autre absent… L’Océanic affrontera les Remparts, dimanche 14 h à Rivière-du-Loup, pour son dernier match préparatoire. William Lacelle sera devant le filet… 

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Vingt bougies pour les Albatros

C'est le début de la saison régulière de hockey pour les Albatros du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup. L'équipe, qui regroupe les meilleurs joueurs midgets de moins de 18 ans du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, célèbre cette année son 20e anniversaire.

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La ministre Blanchette Vézina patrouille avec la SQ

La députée de Rimouski et ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, a participé, jeudi, à une patrouille avec des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) dans le cadre d’une activité de sensibilisation à la sécurité routière aux abords de l’école Paul-Hubert de Rimouski.

La députée-ministre a eu l’occasion d’observer le travail des policiers en zone scolaire et de rencontrer la policière chargée d’intervenir en milieu scolaire.

« C’est ma première fois, a confié la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. J’ai bien apprécié mon expérience. »

Au-delà des contraventions

Pour la ministre, cette expérience a permis de constater l’étendue du travail policier en milieu scolaire.

« Dans la collaboration avec les brigadiers scolaires et les intervenants dans les écoles, il y a vraiment un beau travail de terrain qui est fait, plus qu’uniquement de donner des tickets. »

La ministre Maïté Blanchette Vézina a accompagné des agents de la Sûreté du Québec lors d’une patrouille aux abords de l’école Paul-Hubert de Rimouski. (Photo Johanne Fournier)

Mme Blanchette Vézina a aussi apprécié les échanges avec les policiers patrouilleurs à vélo.

« Je sais que les jeunes veulent respecter les règles de sécurité et c’est rassurant, pour eux, de voir que les policiers sont présents », a-t-elle observé.

Une présence renforcée en début d’année

L’agent d’information de la SQ a expliqué que cette initiative avec la députée-ministre visait à faire découvrir le travail de ses collègues auprès des jeunes.

« Durant toute l’année scolaire, on est présent dans les zones où il y a du transport d’élèves, a précisé Frédéric Deshaies. Dans les premières semaines, on bonifie nos interventions. »

Cette intensification des patrouilles en début d’année scolaire s’explique par la nécessité de rappeler aux automobilistes l’importance de respecter les zones scolaires et les limites de vitesse.

« On doit rappeler aux automobilistes qu’il y a un retour des élèves à l’école », a indiqué le sergent Deshaies.

Un local pour créer des liens

L’école Paul-Hubert dispose d’un local dédié à la présence policière, une prérogative que la ministre juge particulièrement efficace.

« L’initiative d’avoir un local à l’école Paul-Hubert aide à être présent, à établir un lien de confiance, autant avec les jeunes qu’avec le personnel scolaire », estime-t-elle.

Cette approche permet aux policiers d’être plus proactifs dans leur travail de prévention et de sensibilisation, tout en améliorant la sécurité générale dans l’établissement scolaire.

Seule la politicienne a pu entrer dans l’école secondaire, les représentants des médias étant contraints d’attendre à l’extérieur.

Une mère rassurée

En tant que mère de deux enfants d’âge scolaire, Mme Blanchette Vézina s’est dite rassurée par ce qu’elle a observé.

« De voir le travail et la collaboration de tout le monde qui a son rôle à jouer et qui le joue bien, c’est sécurisant », a-t-elle confié.

Si elle est invitée à récidiver, la ministre pourrait bien remonter à bord d’une autopatrouille pour se prêter au même exercice.

« Elle est toujours la bienvenue », a fait savoir l’agent Deshaies. À la question du Soir à savoir, à la blague, si Maïté Blanchette Vézina était une bonne élève, le policier a confirmé, en riant, qu’elle avait « passé le test ».

La tournée s’est poursuivie au nouveau poste de la MRC de Rimouski-Neigette de la SQ, construit en 2022. Accueillie par trois hauts gradés du corps policier, l’élue a pu visiter les installations, une visite à laquelle les journalistes, encore une fois, n’ont pas eu accès.

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Le BAPE autorise le Parc éolien Canton MacNider

Au terme de ses travaux, le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) estime que le projet de parc éolien Canton MacNider, dans la Matapédia, devrait être autorisé, à condition que lui soient apportés certains ajustements destinés à réduire ses effets.

À la demande du ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, le BAPE a publié son rapport d’enquête et d’audience publique le vendredi 5 septembre.

La commission estime que le projet aurait des retombées économiques positives sur les deux communautés d’accueil. L’Alliance de l’énergie de l’Est distribuerait ses profits à ses membres. Cet argent pourrait servir au financement de projets visant à soutenir la vitalité économique des collectivités de la région.

« Malgré cela, il n’existe pas d’analyse pour mesurer l’effet du développement de la filière éolienne au Bas-Saint-Laurent sur la vitalité économique des collectivités. Il serait pertinent de développer un indicateur à cet égard, considérant que plusieurs municipalités de la région sont dévitalisées et que la filière éolienne est utilisée comme un instrument de développement régional », mentionne-t-on dans le rapport.

Plus de transparence

Toujours selon le rapport, les informations divulguées par l’Alliance et ses membres ne suffisent pas pour instaurer la pleine confiance du public à l’égard du modèle d’affaires du projet.

« L’Alliance devrait faire preuve d’une plus grande transparence en diffusant ses états financiers. Le partenariat public-privé soulève des questionnements chez plusieurs participants quant au modèle d’affaires à privilégier. La commission d’enquête estime toutefois que ce débat dépasse le cadre de son mandat et qu’une telle réflexion devrait être menée à l’occasion d’une consultation publique élargie sur le développement de la filière éolienne. »

Projet de 400 M$

Le projet, dont la réalisation coûterait environ 400 M$, consiste en l’installation d’un maximum de 21 éoliennes d’une hauteur de 200 mètres sur les territoires de Saint-Noël et Saint-Damase dans la MRC de La Matapédia.

(Photo Pixabay)

Il comprend également l’aménagement d’un réseau collecteur enfoui, d’un chemin d’accès, d’une sous-station ainsi que d’un bâtiment d’exploitation et d’entretien avec stationnement.

Il est porté par Parc éolien Canton MacNider S.E.C., qui réunit, dans un partenariat à parts égales, l’entreprise privée Clearlight Energy et la société en commandite Alliance de l’énergie de l’Est. Cette dernière regroupe plusieurs MRC du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine ainsi que la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.

Mise en service en 2026

Le parc éolien serait mis en service à la fin de 2026 et il fournirait 122,32 mégawatts d’énergie à Hydro-Québec pour une période de 25 ans. Sa construction entraînerait la création de 150 emplois temporaires, tandis que son exploitation et son entretien généreraient de 5 à 10 emplois permanents.

La commission d’enquête chargée de l’examen du projet était composée de Mireille Paul, présidente, et de Pierre Benoit, commissaire. Son mandat s’est étalé du 22 avril au 22 août 2025. Grâce à son travail, elle a offert aux citoyens des conditions propices et respectueuses pour qu’ils puissent s’informer et s’exprimer.

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Les Pionniers misent sur l’Est-du-Québec

Les Pionniers du Collège de Rimouski n’hésitent pas à piger dans leur propre cour et misent sur de nombreux joueurs régionaux. Parmi les 50 joueurs de l’alignement, plusieurs proviennent de l’Est-du-Québec, dont Liam Adam-Xavier de Rimouski, André-Philippe Dubé de Matane et Dolan Kennedy de Gaspé. 

Pour Adam-Xavier, qui en est à sa deuxième saison avec l’équipe après avoir évolué avec le Sélect de l’école Paul-Hubert, représenter sa ville au niveau collégial est une grande source de fierté.

« J’ai confiance en notre équipe cette année et en nos entraîneurs. Nous avons une belle alchimie et je crois que nous allons être capables de réaliser de belles choses », affirme celui qui entreprend sa première année en sciences de la nature.

Liam Adam-Xavier (Photo Le Soir.ca – Annie Levaseur)

Même s’il accorde une place importante à ses études, le demi défensif consacre la majorité de son temps au football.

« Je planifie mes études pour ne pas trop empiéter sur mes heures de foot. J’aime le côté compétitif. C’est un sport très stratégique qui amène une grosse dose d’adrénaline. Il faut toujours analyser ce que font les autres équipes », souligne-t-il.

Grande famille

À 19 ans, Dubé amorce une troisième année avec les Pionniers.

« Je n’ai aucun regret. C’est une super expérience. Les Pionniers, c’est une organisation merveilleuse. C’est une grande famille. On s’ennuie l’été et on garde le contact. Les vétérans essaient toujours d’intégrer les nouveaux », souligne l’ancien des Gladiateurs de Matane, étudiant en techniques policières.

Joueur de ligne offensive, Kennedy fait partie des 18 vétérans de retour en 2025. Recruté il y a trois ans alors qu’il jouait à Gaspé, il se réjouit du choix qu’il a fait.

« C’est plaisant que l’équipe ait la philosophie de recruter en région. Venir à Rimouski, ce n’est pas un énorme changement par rapport à Gaspé. Je referais le même choix. Je me sens chez moi et j’aime ça », confie l’étudiant en technologie de l’architecture.

Liam Adam-Xavier, André-Philippe Dubé et Dolan Kennedy se préparent pour un entraînement. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Il croit que les Pionniers peuvent connaître une bonne saison malgré la présence de nombreux jeunes joueurs.

« Nous avons bien bâti dans les deux dernières années. Nous sommes une jeune équipe, mais avec nos entraîneurs, je crois qu’on peut aller loin. »

Sur la route

Après sa rentrée locale samedi dernier contre La Pocatière, la troupe de Louis-David Goulet disputera ses deux prochains matchs sur la route, le 6 et 13 septembre à Thetford et à Jonquière. Les Pionniers retrouveront leurs partisans le samedi 20 septembre, à 13 h, en recevant Mérici au Stade du Complexe sportif Guillaume-Leblanc. 

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Le Casse-croûte la Bonne Bouffe gagne les séries

Le Casse-croûte la Bonne Bouffe est l’équipe gagnante de la saison 2025 de la Ligue féminine softball de La Mitis « Le Ketch ». Elle a obtenu les grands honneurs, le mardi 2 septembre, lors d’un match présenté à Price.

L’équipe victorieuse l’a emporté 10 à 9 dans une finale qui l’opposait au Taxi Mont-Joli. Le trophée a été remis par les représentants du Ketch, Jean-François Fortin et Guillaume Desmeules.

La Ligue féminine softball de La Mitis « Le Ketch » soulignait son 25e anniversaire cette année. Elle comptait quatre équipes pour un total d’environ 45 joueuses.

Des joueuses de la Ligue féminine de La Mitis. (Photo courtoisie Caroline Anctil)

La popularité de cette ligue est grandissante de saison en saison. Les participantes envahissent le terrain de Price, les mardis soirs, de fin mai à début septembre. Elles proviennent de La Mitis, de Rimouski et d’Amqui. La plus jeune joueuse avait 16 ans, cet été, et les plus âgées sont dans la cinquantaine. 

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Perquisition à Dégelis : procès à fixer

L’un des deux hommes arrêtés le 1er mai 2024 à la suite de trois perquisitions dans le secteur de la 6e Rue Est à Dégelis, Keven Côté-Paradis était de retour en cour le jeudi 4 septembre à Rivière-du-Loup pour disposer de ses dossiers. L’homme de 31 ans de Lejeune a enregistré un plaidoyer de culpabilité avant le procès. Mais, il semble avoir changé d’avis, puisque les procédures ont été reportées au 15 septembre pour fixer une date pour son procès.

Les perquisitions des policiers de la MRC de Témiscouata, en collaboration avec la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec (SQ), avaient permis de saisir:

  • environ 50 grammes de cannabis illicite;
  • environ 40 grammes de cocaïne;
  • environ 100 graines de cannabis;
  • de l’argent comptant;
  • divers équipements servant au trafic de stupéfiants;
  • une arme prohibée;
  • un véhicule Chevrolet Colorado 2017 à titre de bien infractionnel.

En liberté

Côté-Paradis a été remis en liberté sous conditions le 6 mai 2024. Il a comparu une première fois le 2 mai pour faire face à des accusations en matière de stupéfiants. Il est demeuré détenu avant de revenir au tribunal le 3 mai pour son enquête sur remise en liberté, qui avait alors été remise au 6 mai. Il a donc été détenu du 1er au 6 mai.

La SQ signale que ce sont des informations reçues du public qui ont permis de mener à bien cette opération.

Le palais de justice de Rivière-du-Loup (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)
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Élections municipales 2025 : Un Devoir citoyen en latence, tout le long des deux rives du Saint-Laurent!

Je soumets cette analyse critique le plus positivement du monde, dans l’espoir d’être de quelque utilité pour la communauté et le bien-commun. Car il faudra bien reconstituer des communautés cohésives, solidaires et responsables et avancer vers une société écoresponsable prospère cohésive.

2025 est une année d’élections municipales. Des cohortes de représentants à élire, quelques fois en remplacement en raison de l’hostilité de citoyens, par effet d’usure sous la critique répétée ou la carence de pouvoirs décisifs et de ressources régionales appropriées, ou simplement par l’incompréhension de ce que devraient être les devoirs des élus envers le bien commun et la prospérité à long terme des villages et des villes et de leurs citoyens. Il serait utile que les électeurs exercent un choix judicieux en faveur de ceux et celles qui auront à cœur l’écologie, l’Environnement, la santé environnementale et auront fait preuve de conscience citoyenne au-delà d’intérêts ou d’aveuglements ou de raisons spécieuses.

Quel mal ronge donc notre démocratie municipale? J’avancerais à l’essai que le mal vient du fait que des politiciens et des intérêts partisans ou égocentriques ont usurpé le pouvoir des citoyens et l’ont concentré dans une machine bureaucratique de plus en plus lourde, méprisante et hautaine sans que ne soit respecté le devoir d’une véritable reddition des comptes : révéler la vérité en toute transparence, analyser et évaluer, consulter avant d’agir, puis agir : Vérité, devoir, vaillance, conscience.

Ce que nous expérimentons de la démocratie est devenu une illusion d’un pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. C’est l’exercice du pouvoir par les partis politiques, leurs députés et un gouvernement central omniscient s’il est fortement majoritaire. Les municipalités sont officiellement des « créatures » de ce gouvernement central et on fait bien sentir la futilité de pouvoirs municipaux.   Un défi démocratique perdure.

Il faut renverser des attitudes néfastes et refonder notre démocratie sur sa base de la participation citoyenne dans les municipalités et les régions. Une image révélatrice : si déjà les sièges des élus dans les salles des conseils municipaux étaient plus modestes et ceux des citoyens plus nombreux ! Déjà par ce théâtre du pouvoir, on fait sentir que le citoyen est l’inférieur, l’écrasé, le censitaire qui doit se taire, que sa présence n’est qu’au mieux tolérée ! Le rôle de l’État central, c’est de coordonner et d’assurer l’équité sociale, l’intégration et la cohésion, la prospérité et la cohérence de l’aménagement territorial, ce n’est pas de tout contrôler par le jeu des pouvoirs exécutifs et législatifs trop amalgamés, ce n’est pas d’accroire la toile de la fonction publique, le nombre de fonctionnaires et alors d’obstacles bureaucratiques, normatives et réglementaires. La lourdeur n’est pas garante de succès à des jeux olympiques! Un équilibre pragmatique doit s’établir entre les paliers des Pouvoirs, et toujours l’amour de la patrie doit primer sur les impulsions affairistes. La Complexité et la lourdeur de l’appareil gouvernementales ne peuvent pas constituer des excuses pour nier l’imputabilité et le devoir de transparence.

Devant un juste, nul besoin de tout contrôler, de tout policer! l’État doit créer des conditions gagnantes, orienter les grandes décisions, développer des consensus larges, guider, et mener des études validées, développer une organisation systémique capable de grand projets et de grandes missions et des impératifs nationaux. Cependant, tout ce que la complexité des infrastructures techniques et technologiques ou des structures organisationnelles apportent pour des plans et des actions gagnantes doit être évalué en fonction de critères de cohérence, d’efficacité, d’évaluations et de reddition des comptes. Aux grands défis, concentrer de grands moyens en un grand État. Cependant la vie de tous les jours relève de la vie de village et de la responsabilité individuelle et de la conscience citoyenne. Voilà globalement.

Soyons clair : la prise en charge du territoire et de la communauté peut et doit se faire d’abord au niveau municipal et régional, dans le respect des libertés individuelles : la protection des boisés, des milieux humides, des cours d’eau, des berges, l’accès à l’eau propre des rivières et des lacs, le logement, la culture, les loisirs, la famille, les transports locaux, la santé publique, l’autonomie alimentaire, la qualité de l’eau potable et de l’air, le patrimoine architectural , l’agriculture, la vie communautaire et même la gestion courante de services de santé et d’éducation et la promotion du bien-être des enfants et des personnes âgées relèvent aussi de responsabilités communautaires et citoyennes. <<Ça prend tout un village pour éduquer les enfants!>>, non une omniprésente et omnipotente fonction publique!

Dans les faits, on a dépossédé nos villages de leurs fonctions vitales en même temps que les carrés centraux et les kiosques à musiques auront été délaissés au profit de projets de centres d’achat excentriques, et maintenant plus encore par les entrepôts des bannières multinationales américaines. Par extension, acheter local a une influence sur la qualité de la vie démocratique aussi bien que sur la protection de l’architecture patrimoniale!

Cependant, la conduite des affaires publiques ne peut pas se faire uniquement par les élus municipaux, même si c’est à eux que les citoyens auront délégué, un temps, le pouvoir local légitime de décider. Il est essentiel que les citoyens s’organisent pour intervenir en permanence auprès de leurs élus, pour les soutenir dans la réalisation d’objectifs communs ou les rappeler à l’ordre du bien commun. Une « Assemblée citoyenne locale », un Conseil indépendant, devrait pouvoir réagir, faire pression auprès des élus et faire valoir qu’il y a ou non cohérence ou acceptabilité sociale ou que le devoir de précaution aura été respecté. Celle-ci devrait disposer d’un minimum de moyens pour s’informer et informer la population exercer un devoir de précaution et de consultation. Elle devrait pouvoir se servir sans entraves du mécanisme d’initiative populaire consultatif (référendum consultatif prévu dans le Code municipal). Ce mécanisme permet de soumettre à un vote populaire l’adoption ou le rejet de règlements ou de projets, si un nombre suffisant de citoyens en font la demande. Sans cette participation citoyenne à la prise en charge de leur communauté et de leur milieu, on le constate, les élus se retrouvent coincés devant une foule de « clients » intolérants qui en veulent toujours plus, ou qui leur en veulent tout court d’attitudes méprisantes ou de conflits d’intérêt. Plus les mensonges s’accumulent, plus la frustration monte, et l’intolérance monte aussi. Les fusions municipales ou la diminution du nombre de conseillers ou le déni de responsabilités ne constituent pas des solutions heureuses.

On objectera que les élus municipaux n’ont ni les pouvoirs ni les ressources pour mettre en œuvre une telle prise en charge sur tout et en tout. Pourtant, les devoirs de précaution, d’information et de consultation des citoyens doivent prévaloir. Ainsi, eu égard à des projets qui auraient des impacts de destruction de milieux humides, de pollution de l’eau et des berges, de non-respect des bandes riveraines et ainsi de suite, un élu aurait le devoir d’oser intervenir même au-delà de balises réglementaires; oser exiger, innover, miser sur les ressources et les moyens communautaires et la mobilisation citoyenne. La précipitation à autoriser un projet de développement indiquerait déjà sa faiblesse (ainsi le cas Northvolt, et bien d’autres). Développer des consensus et valider l’acceptabilité sociale et toujours évaluer constituent des garanties de succès tant économiques que communautaires. Exécuter efficacement certes, mais après une valuation serrée et éclairée. On confond trop le développement régional à des développements financiers bénéfiques pour quelques influenceurs ou entrepreneurs pressés. Un projet que l’on dit pressé de réaliser, donne déjà le signe d’un mauvais projet car la précipitation cache bien des lacunes et des couleuvres! Développer en urgence n’est pas garant de progrès si des destructions pénalisent l’Environnement et les écosystèmes et l’harmonie des architectures patrimoniales et de beaux villages. Être un élu ou un citoyen responsable, serait être prêt à prendre des risques pour le bien commun, dont le risque de tout évaluer avec la participation et la consultation des citoyens. Rien de plus malsain que cette culture de la dépendance aux développements affairistes ou du désengagement envers l’environnement et la cohésion sociale. Une illustration par analogie : l’intégration linguistique et sociale relève de responsabilités des élus et de la communauté, car il n’y a pas de cohésion sans intégration, et alors entendre des élus rejeter sur un autre palier gouvernemental ces responsabilités citoyennes -(paradoxalement le préfet de MRC n’est pas élu à cette fonction par suffrage universel, mais par jeux de coulisses où l’un enclin à accepter les projets de développements à intérêts particuliers, les préfets ne devraient-ils pas être soumis à une sorte de droit de regard d’un comité citoyens, de sages?)- et prétexter que cela relève de tel ou tel autre ministère, ou d’un  ministère de l’Environnement de plus en plus désengagé envers l’Environnement. Un tel laisser-aller moral devrait disqualifier un candidat à une élection municipale ou à le livrer à une procédure de destitution s’il est trop enclin aux compromissions et ne consulte pas les citoyens. Bref, on entend trop des ‘’cela relève de l’autre palier politique’’ dans les petites municipalités et les MRC…

Le Québec constitue un immense territoire composé de grandes régions porteuses de valeurs culturelles et sociétales distinctes, et aux ressources particulières qui conditionnent la vitalité économique et écologique. Le tout forme un corps national inviolable. Et le Québec s’est construit de l’esprit du <<Fleuve aux grandes eaux ». Et cette terre est notre terre commune. Chaque région, chaque village, chaque quartier contribue à forger l’âme du peuple, à fonder sa souveraineté. Une situation de problèmes là est affaire de tous, en communion Cependant, il n’y a pas de plan d’aménagement et d’occupation territoriale cohérent décidé par l’ensemble dans un forum social national  collectif consensuel, que des étalements, des fragmentations des terres agricoles et des bois et des champs, des sols et des sous-sols livrés à des développements aveugles mercantiles; et, le Fleuve aux grandes eaux jadis le paradis d’un foisonnement de poissons et de crevettes et de biodiversité serait déjà en très mauvais santé… La beauté est nulle part, la laideur brutaliste s’étend partout. On ne partage pas assez un sentiment de la beauté des paysages et la richesse de l’eau pure, de la naturalité des sols, de la biodiversité……Un pays vaste peuplé de peu de gens mais dévasté de partout, dans ses eaux, dans ses sols, dans ses forêts, dans ses patrimoines, dans ses mémoires identificatrices…

Conséquemment, ne faudrait-il pas promouvoir engagement à un code d’éthique qui inscrirait un devoir de précaution, un devoir d’évaluation, un devoir d’information et un devoir de consultation? Certes, pour la pérennité à long terme, Globalement, on n’a pas besoin de plus de fonctionnaires municipaux ou provinciaux, mais de plus de Lumière, de plus de référence à un éthos d’un carita patrii soli! de la conscience citoyenne et de la beauté.  L’éthos confère un sens à l’action, donne un sens existentiel à sa propre vie, libère de conflits, encore qu’il faille bien se battre, même mal, pour infléchir l’action dans le sens de la Nature et de la raison de la Nature. La connaissance et l’entendement ne devraient-ils pas aider à relativiser des discordances et à rechercher la coopération pour le bien commun.

Aux prochaines élections municipales, il faudra bien encourager et appuyer les candidats qui auront fait preuve qu’ils ont véritablement à cœur l’écologie, l’environnement, la santé de l’environnement. Et, qui porteront le flambeau de la vérité, du devoir et de la vaillance… Il relèverait alors du devoir et de la responsabilité de tous les citoyens de les appuyer, solidairement de  vrais hommes!

Réf. Code municipal (c-27); Loi sur les compétences municipales (c-47); Voir aussi des notes sur les MRC dans architecture proposé à MRC,

Mots clé : devoir de précaution, devoir de consultation, participation citoyenne, devoir d’évaluation, Environnement, Santé de l’Environnement et santé publique. Prospérité, Naturalité. Devoir de reddition. Complexité de l’appareil bureaucratique

Proposer à Devoir, la Presse et des journaux locaux là où il y des situations de problèmes environnementaux sur le Fleuve, sur le Richelieu, Sorel et Contrecoeur….  Rédigé janvier 2025. Revu août

Seul un fou couperait la branche sur laquelle il se tient en équilibre, et pourtant bien de vains élus ne font que cela, et Ils seraient élus par des gens qui s’aveuglent aux chants des sirènes du gain à court terme, de l’égocentrisme et de raisons financières narcissiques, à courts termes. Développons, mais pour qui, pour quelques-uns et la gloire de quelques élus en mal d’être appréciés… Les grands ont de grands sentiments, les petits de petits…… Une économie écologique requiert un environnement et des systèmes écologiques sains. Cependant, on se ment tellement à soi-même pour camoufler…
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Denis Desrosiers accusé d’homicide

Denis Desrosiers, 69 ans, qui faisait déjà face à cinq chefs d’accusation relatifs à une altercation survenue le 10 février 1979 à Causapscal et qui avait conduit au décès d’Adrien Allard, a été formellement accusé d’homicide le vendredi 5 septembre au palais de justice d’Amqui.

Le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a ordonné la remise en liberté sous conditions de l’accusé, qui devra notamment verser une caution de 2000$. Il devra demeurer à son appartement de la rue des Pins à Causapscal et il lui sera interdit de quitter le Québec. Il lui est aussi interdit de posséder des armes.

L’avocate de l’accusé, Me Claudie Gallant-Bergeron, a réservé son choix. L’étape d’orientation et déclaration, c’est-à-dire l’enregistrement du plaidoyer, a été reportée au 30 septembre, date à laquelle étaient déjà prévus les autres dossiers de l’accusé.

Autres accusations

Desrosiers fait aussi face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une carabine de calibre 30-30 et de possession d’une arme à feu dans un dessein dangereux.

Invasion de domicile

Le 10 février 1979, vers 19 h 15, deux individus vêtus d’habits de motoneige et cagoulés se sont présentés à la résidence des frères Adrien et André Allard, à Causapscal.

Adrien Allard est décédé en 1979. Son meurtre n’a jamais été résolu. (Photo courtoisie SQ)

Les suspects étaient en possession d’armes à feu. Lors de l’évènement, les frères se sont défendus et Adrien Allard est décédé de ses blessures.

De l’ADN recueilli à l’époque, combiné à la technologie et au travail d’aujourd’hui, a permis aux enquêteurs de procéder à l’arrestation de Desrosiers en février et d’ultimement pouvoir porter des accusations contre lui.

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Pourquoi les records boursiers devraient vous inciter à investir

La première moitié de 2025 a été marquée par une forte volatilité sur les marchés financiers. L’incertitude entourant les politiques tarifaires et d’autres mesures gouvernementales a pesé sur le moral des investisseurs. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche s’est accompagné de décisions économiques marquantes, notamment l’imposition de nouveaux droits de douane sur des partenaires commerciaux majeurs tels que le Mexique, le Canada et la Chine. Ces mesures protectionnistes ont ravivé les tensions commerciales et engendré une volatilité accrue sur les marchés, affectant les devises, les matières premières et les principaux indices boursiers.

Entre le 19 février et le 8 avril, le S&P 500 a chuté de 19 %, frôlant la zone de marché baissier. Pourtant, ce recul n’a été que temporaire. Dès le mois d’avril, les marchés ont entamé un redressement soutenu, porté par des données économiques encourageantes, une baisse de la volatilité et des attentes de politiques monétaires plus accommodantes. Les principaux indices américains, dont le S&P 500, le Nasdaq et le Dow Jones, ont ainsi effacé leurs pertes et atteint de nouveaux sommets dès le début juillet. Depuis le 8 avril, le S&P 500 a progressé de près de 30 % et affiche un rendement de +10,50 % depuis le début de l’année.

Ce regain de confiance a été renforcé par l’entrée en vigueur du « Big Beautiful Bill », favorable à l’investissement, ainsi que par la conclusion d’accords commerciaux stratégiques avec l’Union européenne, la Chine, le Japon, le Vietnam et la Corée du Sud. Ensemble, ces éléments ont contribué à repositionner les marchés dans une dynamique haussière, malgré les incertitudes persistantes.

Investir à des sommets : une source d’anxiété légitime

Investir lorsque les marchés atteignent des niveaux records suscite naturellement des inquiétudes. Beaucoup redoutent une correction imminente, une bulle qui éclaterait ou un essoufflement du marché haussier. Ce malaise est compréhensible : acheter au plus haut semble contre-intuitif.

Pourtant, l’histoire des marchés nous enseigne une leçon surprenante. Depuis 1950, les rendements du S&P 500 après des sommets historiques ont été supérieurs à ceux d’une journée moyenne. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est logique : les sommets surviennent généralement dans des périodes de vigueur économique et de confiance des investisseurs.

Les données montrent que les rendements annualisés du S&P 500 sur des périodes de 1, 3 et 5 ans sont souvent aussi bons, voire meilleurs, lorsqu’on investit à un sommet que lorsqu’on investit à une date aléatoire.

Le vrai risque : rester à l’écart

Tenter de synchroniser ses placements avec les fluctuations du marché est une stratégie risquée. Les investisseurs qui attendent le bon moment se retrouvent souvent à manquer les journées où les marchés boursiers enregistrent leurs meilleurs résultats, qui surviennent fréquemment près des sommets. En restant sur la touche, on risque de compromettre ses objectifs financiers à long terme.

Le graphique suivant montre qu’une stratégie d’investissement continue et à long terme surpasse largement celle qui consiste à vendre ses actions chaque fois que le marché atteint un sommet. Une telle approche, consistant à se retirer systématiquement du marché à chaque nouveau record, détruirait près de 90 % de votre patrimoine sur le très long terme.

Le pouvoir du temps : traverser les cycles

Ce n’est pas le moment où vous investissez qui compte le plus, mais le temps pendant lequel vous conservez vos placements. Les marchés sont volatils à court terme, mais historiquement haussiers à long terme. Miser sur la croissance à long terme, c’est miser sur l’innovation, la productivité et la résilience des économies.

Les investisseurs qui ont su « tenir le cap » à travers les hauts et les bas ont souvent été récompensés. Par exemple, sur les 91 dernières années, le S&P 500 a connu des années négatives dans 33 % des cas. Pourtant, plus l’horizon d’investissement s’allonge, plus les probabilités de rendement positif augmentent. Les placements sur un an ont produit des résultats négatifs bien plus souvent que ceux conservés sur des périodes de 3, 5 ou 10 ans.

Fait marquant : sur les 82 dernières années, 100 % des périodes de 10 ans ont généré des rendements positifs.

Autrement dit, les investisseurs qui conservent leurs placements à travers les cycles, même pendant les périodes de baisse, améliorent considérablement leurs chances de succès. La patience et la discipline sont des alliées puissantes dans la construction de patrimoine.

Conclusion : les sommets sont des étapes, pas des barrières

Plutôt que de redouter les sommets historiques, les investisseurs devraient les voir comme un rappel du potentiel de croissance à long terme des marchés boursiers. Ceux qui attendent un « meilleur point d’entrée » se retrouvent souvent à rater des occasions et à obtenir des rendements moindres.

Ne laissez pas la crainte des plus hauts historiques vous empêcher d’investir. Conserver ses placements, les diversifier et maintenir une perspective à long terme est une stratégie efficace pour bâtir votre patrimoine. 

Pier-Luc Perreault, CFA, M. Sc.

Conseiller associé en gestion de patrimoine

Groupe Gagnon Arsenault, Valeurs mobilières Desjardins

Sources :

Lamont, D. (2025, 20 juillet). Scared of investing when the stock market is at an all-time high? You shouldn’t be. Schroders. https://www.schroders.com/en/global/individual/insights/scared-of-investing-when-the-stock-market-is-at-an-all-time-high-you-shouldn-t-be/

RBC Global Asset Management. (2024). Investing at all-time highs. https://www.rbcgam.com/en/ca/learn-plan/investment-basics/investing-at-all-time-highs/detail

Carlson, B. (2025, 4 juillet). Investing a lump sum at all-time highs – A Wealth of Common Sense. A Wealth of Common Sense. https://awealthofcommonsense.com/2025/07/investing-a-lump-sum-at-all-time-highs-2/

Manley, J. (2022). U.S. equities: How to invest in a market near all-time highs? J.P. Morgan Asset Management. https://am.jpmorgan.com/us/en/asset-management/adv/insights/market-insights/guide-to-the-markets/portfolio-discussions-u-s-equities/

Capital Group. (n.d.). Time, not timing, is what matters. https://www.capitalgroup.com/individual/planning/investing-fundamentals/time-not-timing-is-what-matters.html

BNY Mellon. (2025). Don’t fear investing at new highs. https://www.bny.com/investments/fi/en/institutional/news-and-insights/chart-of-the-week/dont-fear-investing-at-new-highs.html

Mise en garde

Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou de tout autre titre mentionné au sein du présent document et dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que Valeurs mobilières Desjardins ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est exprimé ici. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue et des différentes hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées.

Monsieur René Gagnon et monsieur Benoit Arsenault sont inscrits à titre de gestionnaires de portefeuille auprès des organismes d’autoréglementation. Ils sont autorisés conformément aux dispositions des règles de l’OCRI à prendre des décisions de placement et à donner des conseils relativement à des titres pour des comptes gérés de façon discrétionnaire. René Gagnon et Benoit Arsenault font partie de l’équipe de gestionnaires de portefeuille Groupe Gagnon Arsenault. À l’exception de René Gagnon et de Benoit Arsenault, aucune autre personne de cette équipe ne peut exercer de pouvoirs discrétionnaires sur le compte d’un client ou prendre des décisions de placement dans un compte géré de façon discrétionnaire. À titre exceptionnel et sans préavis, Valeurs mobilières Desjardins se réserve le droit de transférer le compte à une autre équipe du Programme Conseiller Gestionnaire de portefeuille. Dans cette situation, le client est avisé par lettre et la gestion discrétionnaire est assurée conformément à cette politique par le gestionnaire de portefeuille inscrit attitré.

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Quatre Rimouskois médaillés par la députée

Quatre citoyens rimouskois ont reçu, ce jeudi 4 septembre, la Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale des mains de la ministre et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. Nathalie Babin, Dr Georges Lévesque, Thérèse Sirois et Alain Rioux ont été récompensés. 

Une activité de reconnaissance a eu lieu au Théâtre du Bic en présence des proches des récipiendaires. 

« Ces femmes et ces hommes méritent cette reconnaissance pour leur contribution à rendre notre monde meilleur. Ce sont des gens significatifs qui ont fait rayonner la circonscription de Rimouski. Leur dévouement envers leur communauté est un modèle pour chacun d’entre nous », s’exclame madame Blanchette Vézina.

Nathalie Babin (Photo courtoisie)

Nathalie Babin a été médaillée pour son parcours philanthropique touchant la culture, la santé, l’économie et le sport. Selon la députée de Rimouski, son passage de dix ans à la direction du Théâtre du Bic a marqué un tournant dans l’histoire culturelle de Rimouski et a permis à l’institution de se moderniser et de retrouver un second souffle.

Dr Georges Lévesque

Pionnier de la médecine en oncologie dans l’Est-du-Québec, le Dr Lévesque est à l’origine de la Fondation de l’Association du cancer de l’Est, de l’Hôtellerie Omer-Brazeau et de nombreux services essentiels pour les patients.

Dr Georges Lévesque (Photo courtoisie)

Maïté Blanchette Vézina soutient que son engagement dans la recherche et la formation a transformé durablement l’offre de soins et de savoir en région. Dr Lévesque a aussi contribué à l’émergence d’un écosystème d’économie bleue en favorisant la recherche en biotechnologies marines et l’innovation liée à la santé et à l’environnement. 

Thérèse Sirois

Madame Sirois est reconnue à travers l’Est-du-Québec pour son engagement envers les personnes handicapées. À titre de directrice générale de La Ressource d’aide aux personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, elle a contribué à l’intégration sociale de milliers de personnes vivant avec un handicap. Elle est, entre autres, derrière le succès du Téléradiothon de La Ressource.

Alain Rioux

Le bénévole Alain Rioux est engagé depuis plus de 60 ans dans de multiples causes, qui touchent les milieux scolaire, communautaire et municipal. Cofondateur d’Accueil-Maternité et directeur général de l’organisme pendant 15 ans, il a accompagné des générations de jeunes mamans et de familles. Pour la députée, son engagement incarne le dévouement et la solidarité.

La Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale vise à reconnaître le mérite de personnes ou d’organismes qui ont mené une action exemplaire utile pour le bien de la communauté de chacune des circonscriptions dans les domaines culturel, sportif, social ou entrepreneurial.

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Cross-country : l’UQAR a maintenant son équipe

Une nouvelle équipe universitaire de cross-country voit le jour à Rimouski. Le Nordet de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) ajoute cette discipline sportive à son offre dès maintenant.

La demande était grande de la part de la communauté étudiante. La nouvelle équipe sera dirigée par Samuel Lavoie qui est également l’entraîneur-chef du Club d’athlétisme Coubertin et de l’équipe de cross-country des Pionniers du Cégep de Rimouski. 

« Le baccalauréat en kinésiologie apporte énormément de sportifs. La course à pied est de plus de plus en plus populaire et les jeunes commencent à beaucoup aimer la région. C’est un programme qui était très attendu par les étudiants de l’UQAR. »

Samuel Lavoie (Photo courtoisie)

La première course de la saison est prévue, le 20 septembre, à l’Universtié McGill. Une autre se tiendra à l’Université Laval et les coureurs rimouskois pourront participer au championnat provincial à la fin de mois d’octobre.

« C’est une première année. Mon rôle sera de monter le programme, de commencer à connaître les athlètes et de faire une planification sur le long terme pour les prochaines années. Il faut mettre les choses en place et voir où le calibre se situe. Je vais être là pour accompagner les athlètes dans tout ça », mentionne l’entraîneur. 

Le camp de sélection a lieu les 9 et 12 septembre. Samuel Lavoie s’attend à une grosse participation autant du côté féminin que masculin. Le nombre d’athlètes choisis sera déterminé à la suite de ce camp.

Attirer les jeunes à Rimouski

Selon l’entraîneur, l’ajout de cette équipe favorisera la rétention des jeunes athlètes dans la région. 

« Souvent, même avant les Pionniers, les jeunes se faisaient recruter dans un autre cégep. D’autres restaient, mais ils perdaient la passion parce qu’ils n’avaient plus de programme pour eux. Avec le programme universitaire, nous pouvons garder des athlètes qui sont au sommet de leur forme et nous pouvons aller chercher de nouveaux athlètes d’ailleurs. »

Un athlète des Pionniers en action. (Photo courtoisie)

Samuel Lavoie soutient que le cross-country est un sport d’endurance qui en est un d’équipe avant tout. 

« L’effort individuel a un impact direct sur le résultat de l’équipe. Cela amène les athlètes à vivre de beaux dépassements de soi », dit-il. 

Avec l’ajout d’un stade multisports à Rimouski, dans deux ans, ce dernier se permet de voir grand. 

« Est-ce qu’on peut rêver d’avoir une équipe universitaire en athlétisme intérieur? Ce sont de beaux projets. »

Une équipe de cross-country est également formée au campus de Lévis de l’UQAR. Pour s’inscrire, aux camps de sélection, il est possible de consulter le www.uqar.ca/nordet. 

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Skate Jam : de retour à Rimouski pour la fin de semaine

Skateboard, musique, humour et arts visuels sont au programme du festival Skate Jam qui se tient du 5 au 7 septembre. L’événement est de retour pour une neuvième présentation au parc de planche à roulettes de Rimouski.

Le Skate Jam a comme objectif d’encourager la pratique de l’activité physique en faisant découvrir la planche à roulettes tout en proposant une programmation musicale qui met en valeur des artistes émergents.

Le punk rock sera au rendez-vous lors de la première soirée du vendredi. Jerkswitch de Montréal sera sur place en plus du groupe rimouskois Live Ground. La première partie sera assurée par General Chaos, une formation émergente de jeunes de 16 ans de Montréal qui a déjà participé dans plusieurs festivals au Québec et en Ontario.

Live Ground (Photo courtoisie Les Disques KickFlip)

Le samedi soir, c’est le métal et le rock qui seront au rendez-vous. Bootlegger de Rimouski promet un rock pesant et Steve Pelletier de Rivière-du-Loup présentera un tout nouveau spectacle en formule « plein orchestre ». La première partie est assurée par les Rimouskois Decline. 

Bootlegger (Photo courtoisie)

Le festival se conclura le dimanche soir avec un volet humour et la présence du youtubeur WTFKeV. L’artiste rap émergent de Rimouski Drexyyy ouvrira la soirée.

Initiation à la planche à roulettes

Des initiations à la planche à roulettes seront offertes gratuitement par S.U. Rimouski Skateboard, pour les personnes de tous âges, le vendredi (19 h à 20 h) et le samedi (17 h à 18 h). Une compétition amicale de skateboard est également prévue le dimanche (16 h à 18 h) par Alternative Sports. Plusieurs prix seront remis aux participants.

Arts visuels

Les arts visuels seront mis en valeur pendant le Skate Jam. Plusieurs exposants seront sur place pour exposer leurs créations aux visiteurs. L’artiste Nolin Art Addiction proposera également une expérience de peinture en direct sur skateboard.

L’admission à l’événement est gratuite, mais il est encouragé de faire une contribution volontaire au festival afin de supporter l’organisation. Un montant de 15$ / soir est proposé et il est possible de réserver une place en faisant une contribution à l’avance. Plus d’informations et l’horaire sont disponibles au skatejam.ca.

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L’Océanic à Matane et Rivière-du-Loup

À deux semaines du début de la saison, l’Océanic va disputer ses deux derniers matchs préparatoires à Matane, vendredi soir, et à Rivière-du-Loup, dimanche après-midi.

Les adversaires seront le Drakkar de Baie-Comeau et les Remparts de Québec. Sauf pour les blessés, toutes les équipes du circuit présenteront en fin de semaine des alignements pratiquement complets avant le départ, la semaine prochaine, de certains joueurs pour des camps de recrues dans la LNH. 

Dans le camp de l’Océanic, seul le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, ne jouera pas. Mais, il devrait être disponible pour le lancement de la saison. Il a été blessé au début du camp d’entrainement et l’équipe préfère jouer de prudence avec son jeune espoir de 16 ans.  

Alignement

Les deux gardiens joueront chacun un match, probablement Mathis Langevin, vendredi, et William Lacelle, dimanche. Langevin quittera pour le camp des recrues de l’Avalanche du Colorado, lundi.

En attaque, les combinaisons pourraient bien changer, mais les trios de départ devraient être les suivants : Jukna-Lefebvre-Lévesque ; Dubé – Duquet -Thibault ; Achermann – Patterson – Belzil; Roop – Branton – Czaja, avec Alex Massé comme 13e attaquant.

De la vitesse

Rencontré au terme de l’entrainement de jeudi, Joël Perrault ne cachait pas sa satisfaction sur ce qu’il voit au camp d’entrainement.

« Je veux faire attention pour ne pas avoir l’air du coach trop enthousiaste. Mais j’aime beaucoup notre groupe de jeunes. Il y a beaucoup de vie. Ils sont excités de venir à l’aréna tous les jours. C’est plaisant. On a beaucoup de vitesse. On a des vétérans pour qui c’est une première opportunité d’avoir un rôle à l’avant-scène et ils semblent très excités de tout ça », explique-t-il.

Duquet heureux

Émile Duquet (Photo Le Soir – René Alary)

Un de ceux qui veulent en profiter est l’attaquant de 20 ans, Émile Duquet, qui a été acquis des Saguenéens de Chicoutimi.

« Quand Yannick (Jean) m’a annoncé que j’étais échangé, j’étais soulagé et très content. Plus les années avançaient à Chicoutimi, plus j’étais dans un rôle défensif. À 20 ans, je voulais vraiment avoir un rôle offensif et sentir que je fais partie de l’équipe. J’avais dit à Yannick après la dernière saison que je voulais commencer ma dernière année ailleurs s’il n’était pas certain de me garder. Ça s’est fait au début du camp », explique-t-il.

Chose certaine, Rimouski faisait partie de sa liste de destinations souhaitées. 

« Quand Yannick m’a dit le mot Rimouski, je me suis mis à sourire. Je ne pouvais pas mieux tomber pour ma dernière saison. Je suis ici pour aider les plus jeunes et me faire valoir », poursuit le nouveau no 19 de l’Océanic.

Par ailleurs, quatre anciens de l’Océanic qui évoluent chez les professionnels Charle-Édouard D’Astous, Jimmy Huntington, Samuel Laberge et Alex Belzile, se sont entrainés avec l’équipe la semaine dernière. Ils sont de beaux exemples pour les jeunes de l’organisation.  

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