Pénurie de bambins dans des services de garde éducatifs à l’enfance
Compléter ses groupes et recruter des éducatrices : deux difficultés rencontrées par des services de garde.
Compléter ses groupes et recruter des éducatrices : deux difficultés rencontrées par des services de garde.
Le 39e Festi Jazz international de Rimouski s’est conclu sur une note positive, le dimanche 31 août. Durant ses quatre jours de festivités, l’événement a rassemblé plus de 16 500 amateurs de musique. Selon les organisateurs, cette hausse de fréquentation, de près de 18% par rapport aux 14 000 festivaliers de l’an dernier, témoigne de la vitalité de l’événement.
Le festival n’a cependant pas été sans embûches. À peine 24 heures avant son lancement, l’organisation a dû gérer un changement de programmation majeur à la suite de l’annulation du groupe Five Alarm Punk parce que le batteur était hospitalisé.
« En dedans de cinq heures, on avait trouvé un remplaçant, raconte le directeur général du Festi Jazz, Sébastien Fournier. Mais, on n’a pas dormi beaucoup le mercredi avant l’événement! »
Dans un aller-retour express entre Montréal et Rimouski en raison d’un spectacle qu’il donnait la veille et un autre le surlendemain, c’est finalement Kizaba, la Révélation Radio-Canada 2024-2025, qui a pris la relève avec son afrobeat futuriste.
Durant les quatre jours du festival, 130 artistes se sont produits dans 50 événements répartis dans 12 lieux de diffusion. La programmation a su allier grandes vedettes et découvertes musicales.
Parmi les temps forts, Betty Bonifassi a profondément ému le public avec sa voix unique lors de son retour sur la scène d’une grande salle après une longue pause.
« Elle m’a appelé après pour me dire à quel point elle a été très sensible à tout l’amour qu’elle a reçu », confie le directeur général. Le spectacle a été ponctué de plusieurs ovations debout.
La prodige de la basse Mohini Dey a également conquis la foule dans un chapiteau bondé, tandis que le duo italien AFØNK et le groupe Comment Debord ont enflammé leur scène respective. Les concerts des Oiseaux de nuit ont presque tous affiché complet.
Le Grand Prix de la relève Festi Jazz 2025 a couronné le trompettiste Rémi Cormier et son quartet, composé de Theo Abellard au piano, Levi Dover à la basse et Louis-Vincent Hamel à la batterie.
Pour le groupe, cette reconnaissance ouvre la voie à diverses opportunités de diffusion, incluant la possibilité d’une tournée provinciale, nationale ou internationale, la tenue d’un kiosque lors de la rencontre d’automne du Réseau des organisateurs de spectacles de l’Est du Québec (ROSEQ).
Le quartet gagne aussi une participation à une clinique dans le cadre du programme du Conseil québécois de la musique, que ce soit à RIDEAU en février à Montréal ou à Jazzahead en avril en Allemagne.
De l’avis de Sébastien Fournier, l’un des succès notables de ce 39e Festi Jazz réside dans le rajeunissement du public.
« Quand je suis arrivé, en 2020, c’était mon but d’agrandir le public des 25 à 35 ans. Ce qui est intéressant, c’est qu’on n’a pas perdu notre autre clientèle; les plus vieux restent là. »
Cette stratégie payante permet au festival de maintenir sa raison d’être, tout en conservant son public traditionnel. Selon le directeur général, la pluie de vendredi et de samedi n’a pas découragé les festivaliers, témoignant de leur fidélité à l’événement.
L’organisation se tourne déjà vers la préparation du 40e anniversaire. Des démarches ont déjà été faites auprès de quelques artistes et le comité du 40e s’apprête à prendre forme.
Le Festi Jazz international de Rimouski se positionne comme le deuxième plus ancien festival de jazz au Québec, après celui de Montréal fondé en 1980. Pour le grand manitou de l’événement, l’engagement de plus de 50 bénévoles, dont de nombreux nouveaux visages, confirme une fois de plus la vitalité de ce rendez-vous musical dans l’Est-du-Québec.
Le directeur général du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec, Éric Plourde, est particulièrement fier d’avoir réussi à mettre en place un circuit de football scolaire dans les trois catégories scolaires depuis son arrivée en 2021.
« Le football n’existait presque plus. Nous avions juste du juvénile. Je m’étais donné comme mandat de le faire revivre et nous avons réussi. Nous sommes rendus à près de 500 joueurs de football dans la région. Pour chacun de ces élèves-athlètes, c’est une source de motivation. »
Gaspé, Matane, Mont-Joli et Rivière-du-Loup ont des équipes dans les catégories atome, cadet et juvénile pour 2025. L’école Paul-Hubert de Rimouski est représentée seulement en juvénile. Les jeunes de la cinquième année à la première secondaire (atome) s’affrontent dans le cadre de matchs hors concours.
« Ce n’est pas une saison régulière. Ils accompagnent les cadets et les juvéniles sur la route. À la fin de la saison, ils ont un petit tournoi final pour se préparer au niveau suivant », explique monsieur Plourde.
Pour une deuxième année, des athlètes J6 s’ajoutent à la catégorie juvénile. Un certain nombre de joueurs par équipe sont acceptés, même s’ils ont une année de plus que celle permise pour jouer dans le football scolaire. Cette mesure vise la rétention des jeunes à l’école.
« Que tu sois petit ou grand, il y a une position pour toi. Bien souvent, ça profite aux jeunes et ça permet de les garder à l’école plus longtemps. Il y a des doubleurs et plusieurs immigrants qui sont arrivés, mais qui sont mis dans une année supérieure à l’école », affirme le directeur général.
En 2024, l’équipe juvénile de l’école du Mistral a remporté la finale interrégionale, en division D3, sur les Pionniers de l’école secondaire du Rocher de Shawinigan.
« Nous avions décidé d’ajouter cette finale autant pour les cadets, qui sont allés affronter les champions de Québec, que pour les juvéniles qui ont gagné contre la Mauricie. Cette année, ces équipes viendront ici affronter nos champions régionaux. D’aller vers une autre région, c’est une motivation supplémentaire pour les jeunes qui souhaitent obtenir les grands honneurs », soutient Éric Plourde.
Le calendrier de football scolaire s’étale sur huit semaines pour la saison régulière. Toutes les parties se joueront selon les règles du football à neuf joueurs.
Le fait que des Québécois aient boudé les États-Unis est un des facteurs expliquant la hausse, selon son PDG.
Les jeunes de la région ont moins de chance d’aller au cégep ou à l’université, conclut une étude.
À cette période de l’année, alors que les jeunes goélands nés au printemps quittent leur nid ou s’apprêtent à le faire, il peut être fréquent d’en croiser quelques-uns en ville, au sol. On reconnait ces oiseaux juvéniles à leur plumage gris et il peut arriver que certains d’entre eux semblent hésitants à prendre leur envol.
Les passants peuvent alors y voir un animal en détresse, qui aurait besoin qu’on l’aide. Il est cependant primordial de prendre un pas de recul avant d’entreprendre des démarches directement auprès de l’animal, en validant auprès d’une ressource appropriée.
Cofondateur du refuge pour animaux sauvages, le Havre de la Faune, Mark-André Pépin indique que les gens vont avoir tendance à faire l’inverse. « C’est arrivé à de nombreuses reprises cette année. Des gens ont pris des animaux en charge et nous contactaient par la suite, alors que les animaux n’avaient pas nécessairement besoin d’aide. Chaque année, nous devons faire beaucoup de prévention là-dessus. »
Il explique qu’il est important de ne pas attribuer aux animaux des caractéristiques humaines, en faisant de l’anthropomorphisme. Un bébé oiseau seul, au sol, peut être considéré comme abandonné, sans que ce soit le cas. Ils sont alors recueillis par des personnes sont bien intentionnées, mais une mauvaise interprétation de ses besoins.
« Souvent, les gens ne savent pas s’ils doivent faire quelque chose ou non pour venir en aide à l’animal. Il y en a d’autres qui vont nous dire qu’ils ont été capables d’attraper l’animal sans difficulté et qu’il est gentil. Ce n’est pas parce qu’il est gentil, c’est parce qu’il est sous le choc », poursuit monsieur Pépin.
Il est également important de savoir que les chances de survie d’un jeune animal sauvage sont plus élevées lorsque ce dernier reste auprès de ses parents. « Au Havre, on est capable de reproduire un environnement, dans un enclos, qui va les garder en sécurité, contrairement au trafic de la ville, mais leurs chances demeurent plus élevées auprès de leurs parents, que ce soit pour la nourriture ou le comportement. »
Mark-André Pépin rappelle que pour éviter de porter assistance à un animal qui n’en a pas besoin et ainsi éviter de lui causer un stress inutile, il est important de contacter le Havre de la Faune et d’attendre une réponse du refuge.
« On fait ça bénévolement, en parallèle de nos emplois. Nous sommes une petite équipe. Ça peut prendre un certain temps avant qu’on réponde. Les gens veulent rapidement venir en aide à l’animal qu’ils ont trouvé, mais au refuge, nous en avons plusieurs qui nécessitent notre attention, alors ça peut prendre un certain temps avant d’obtenir une réponse. »
Pour aider le refuge à se faire une idée de la situation, il est demandé de faire parvenir des photos et des vidéos de l’animal sur le Messenger du refuge.
« C’est comme ça qu’on pourra savoir si l’animal a vraiment besoin d’aide et si nous sommes en mesure de faire quelque chose pour lui. »
Tous les cas rapportés au Havre de la Faune ne sont pas nécessairement de fausses alertes. Il peut arriver que des oisillons ou des oiseaux juvéniles tombent dans des endroits dangereux.
« Par exemple, nous avons recueilli un bébé qui était tombé aux alentours de la Chocolaterie Pâtisserie aux Bienfaits (à Rimouski). Il se promenait sur le trottoir. Il était tout près de l’avenue de la Cathédrale, où passent plusieurs voitures. Les toits étaient inaccessibles et il y avait des nids sur chacun d’entre eux, donc il était impossible de savoir lequel était le sien. Dans un cas comme celui-là, où la survie de l’oiseau est en péril, on va essayer de le prendre en charge, jusqu’à ce qu’il soit capable de voler », explique Mark-André Pépin.
Lorsque ce sera le cas, le goéland sera remis en liberté, à proximité du fleuve.
« Souvent, quand nous intervenons, c’est parce que les bébés ont encore leur duvet, ce qui signifie qu’à ce moment de leur vie, ça peut leur prendre plusieurs semaines ou plusieurs mois avant de prendre leur envol et d’être en mesure de se débrouiller tout seul. Il y a aussi des endroits où les parents pourront continuer de les protéger, mais pas nécessairement de les nourrir. On demande donc aux gens de nous contacter s’ils ont un doute, si l’animal est orphelin ou s’il semble blessé. »
Si l’animal a besoin d’aide, le refuge sera en mesure de prodiguer des conseils appropriés à sa prise en charge.
Il est possible de contacter le Havre de la Faune par Facebook (Messenger), via son site internet ou encore par téléphone au 418-896-1101.
La Ligue senior de baseball Puribec a dévoilé le calendrier de la série finale 2025 qui opposera le Bérubé GM de Trois-Pistoles (7e) aux Braves Batitech du Témiscouata (3e)
Elle sera lancée vendredi soir au Parc des Braves avant de se poursuivre le lendemain au Stade Paul-Émile Dubé. Si la série se rend à la limite, le match no 7 sera disputé le vendredi 19 septembre dans le quartier Cabano.
Après avoir éliminé les équipes de 2e position (Rivière-du-Loup) et de première place (Rimouski), le Bérubé GM va tenter de compléter son tour du chapeau face à l’équipe de troisième place au classement de la saison.
Toutes les parties débuteront à 19 h 30
* : si nécessaire
En saison régulière, la formation des Basques a remporté trois des quatre affrontements entre les deux équipes dont les deux jouées au Témiscouata par des pointages de 16-5 et 10-8.
À Trois-Pistoles, le Bérubé GM a gagné 9-8 et perdu 15-4. Il s’est donc marqué pas moins de 75 points dans ces quatre parties pour une moyenne de 18,75.
Le dernier championnat des séries des Braves Batitech remonte à il y a seulement deux ans (2023) face au Shaker de Rimouski.
La saison précédente, ils avaient eu le meilleur en finale sur le Bérubé GM. Les Braves sont des habitués de la classique annuelle puisqu’ils en seront à une cinquième présence dans les six dernières saisons et une sixième en huit ans.
Pour Trois-Pistoles, le dernier championnat des séries remonte à 2017 en finale contre Rimouski.
Toutes les parties de la série finale seront de nouveau radiodiffusées par le Groupe Radio Simard. Les détails seront connus dans les prochains jours.
La Sûreté du Québec confirme que monsieur Paul Aimé Lefrançois, 78 ans, de Rimouski, a été retrouvé sain et sauf peu avant 13 h dans un secteur boisé de la rue Saint-Pierre Est, à Rimouski.
Celui-ci sera transféré vers un centre hospitalier afin d’y recevoir les soins nécessaires.
La Sûreté du Québec remercie chaleureusement la population et les médias pour leur précieuse collaboration, qui a contribué à ce dénouement positif.
Retranché à la dernière journée du camp d’entraînement de l’Océanic, le défenseur de 20 ans, Olivier Théberge, signe un contrat pour la prochaine saison avec les Timberwolves de Miramichi, l’une des meilleures organisations de la Ligue de hockey junior A des Maritimes.
Les Timberwolves indiquent que Théberge sera un pilier à la ligue bleue de l’équipe « capable de bien bouger la rondelle et de produire offensivement ».
Le retranchement de Théberge a été la décision la plus difficile à prendre pour la direction de l’Océanic.
« Olivier a représenté fièrement l’Océanic lors des deux dernières saisons. Nous l’aimons beaucoup, mais on voulait ajouter un deuxième joueur de 20 ans en attaque (Luke Patterson) », a expliqué le directeur-gérant de l’Océanic, Dany Dupont.
Théberge possède plus de 90 matchs d’expérience dans la LHJMQ, dont une course à la Coupe de Président et une participation à la Coupe Memorial avec l’Océanic l’an dernier. Il avait joué 10 matchs avec l’Armada de Blainville-Boisbriand en début de carrière.
L’an dernier, Théberge a marqué 7 buts et a ajouté 6 passes, pour 13 points en 56 matchs. Il avait ajouté six mentions d’aide en 22 rencontres éliminatoires.
Théberge affrontera deux de ses coéquipiers de la dernière saison dans les Maritimes puisque Loïc Francoeur et Anthony Gaudet évolueront respectivement avec les Rapides de Grand-Sault et les Ramblers D’Amherts, sans oublier le gardien rimouskois Cédric Massé qui est allé retrouver Émile Fournier, de Sainte-Luce, et Alexis Chénard, de Rimouski, avec les champions en titre, le Blizzard d’Edmundston.
Paul Aimé Lefrançois a été vu pour la dernière fois à pied vers 17 h 30, dimanche.
Même si elle a remporté l’or en fracassant un record au combiné arraché et épaulé-jeté, la semaine dernière, aux Championnats d’haltérophilie du Commonwealth disputés en Inde, Maude Charron n’a pas encore statué si elle désire participer aux Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles.
« Ça me prend une motivation pour aller vers de troisièmes Jeux. Ça semble simple quand on est rendus là-bas, mais le chemin est très, très, très difficile. Je ne ferme pas la porte, je n’ouvre pas la porte », a indiqué l’athlète de Sainte-Luce au collègue Félix Ledoux, de Radio-Canada, à l’issue de l’épreuve.
Aux Championnats du Commonwealth, Charron a survolté la compétition chez les 63 kg en soulevant un total de 230 kg, devançant ses plus proches poursuivantes, l’Indienne Nirupama Devi Seram et la Nigériane Ruth Imoleayo Ayodele, par 13 et 18 kg.
La marque réalisée par la Bas-Laurentienne constitue la plus haute jamais atteinte par une compétitrice, dans sa catégorie, lors de l’événement.
À son retour de Paris, l’an dernier, Maude Charron indiquait vouloir prendre du temps afin de s’interroger sur ses désirs, ses objectifs et sur ce qu’elle veut faire de sa vie. Puisque les qualifications pour Los Angeles s’entameront en 2026, la diplômée en Technique policière a encore quelques mois devant elle.
« Je me suis entraînée tellement longtemps. Je réfléchis à ce que je veux faire en tant qu’être humain, parce que je ne suis pas juste une athlète. C’est dur après un événement si important de trouver un défi aussi gratifiant. J’ai des blessures à guérir. Une pression à faire redescendre. J’ai besoin de temps avec moi-même », expliquait-elle en entrevue avec Le Soir.
Après avoir gagné la médaille d’or dans la catégorie des 64 kg aux Jeux olympiques d’été de 2020 à Tokyo, la diplômée en techniques policières est remontée sur le podium à Paris, en 2024, en mettant la main sur l’argent chez les 59 kg.
En février dernier, Maude Charron a cofondé L’Armada de l’Est, un club d’haltérophilie à but non lucratif basé à Rimouski et affilié à la Fédération d’haltérophilie du Québec, afin de démocratiser le sport et encourager la relève locale.
Avec l’aide de Marie-Pier Gendron, L’Armada de l’Est a offert ses premiers cours de groupe et privés.
« Nous sommes vraiment motivés à rendre accessible l’haltérophilie dans la région d’autant plus avec la vague de popularité que ce sport a gagné dans les dernières années », relatait Charron à ce moment.
Ça fait déjà plusieurs mois que le dude blanc est premier ministre du Canada. Ça m’a pris plusieurs semaines à comprendre. Je veux dire, le gars est assermenté le premier ministre du Canada, mais ça avait pas encore processé dans mon cerveau. Je prononce encore son nom de famille comme si c’était une pièce de viande en espagnol… et honnêtement, je ne sais pas exactement comment autrement on devrait prononcer son nom? Eh oui, dans notre système bipartite, les gens ont voté contre le candidat bleu et ont élu un banquier rouge, par défaut.
Lorsque Marc, rédacteur en chef du Mouton Noir, celui-là, m’a demandé de pondre un texte sur « les premiers mois de mandat de Mark Carney », je me demandais bien ce que j’allais pouvoir raconter. J’ai à peine suivi la politique fédérale dans la dernière année, et la campagne électorale si peu. J’ai démissionné de mon poste de chef rhinocéros il y a six mois, et cela me fait le plus grand bien. Mais n’empêche, le premier ministre du Canada est une personne qui a de l’importance sur nos vies, qu’on le veuille ou non.
Donc voilà. Un vox pop?
« – Qui ça? »
« – Euh, ouin? »
« – Trump […] est […] vraiment […] dangereux […]! »
Ok, j’abandonne le vox pop.
La politique fédérale. Le choix du tyran.
Une des choses les plus absurdes que j’ai entendues en politique fédérale de toute ma vie est la proposition de faire venir le chef d’État du Canada, le roi d’Angleterre, afin d’affirmer l’indépendance territoriale de notre colonie. Waouh, quelle incroyable et absurde nouvelle ai-je entendue là! La venue du roi du Canada, ou plutôt, devrais-je dire Charles III (insérer titre complet ici) est la preuve irréfutable que nous vivons dans une colonie britannique. Souveraineté? Autonomie? Le monde politique et le monde médiatique sont sur une mauvaise pente descendante.
Ce qui m’amène au titre de l’article : l’irrigation de l’illusion. Irrigation : Arroser un sol par des moyens artificiels. En ce mois de juin, je m’échine à créer des jardins pendant que les clowns pathétiques du parlement travaillent sans relâche à vendre leur salade aux Canadiennes et aux Canadiens. Jamais n’a-t-on entendu parler aussi fort d’unité canadienne, on voit des rencontres entre les provinces d’où tout le monde sort souriant, mais que s’est-il passé pour que le Canada soit si uni pour la première fois depuis 1759?
L’ennemi est la grande entreprise. Multimilliardaire, elle est plus puissante que nos gouvernements. Elle crée des crises économiques à elle seule. Elle a le pouvoir de vie et de mort sur des populations entières. Elle participe à la destruction de nos économies locales, faisant du dumping à outrance le temps que nos habitudes d’achat changent et que nos petits commerces ferment, et exerce ensuite un monopole en faisant jouer les prix comme bon lui semble. C’est la grande entreprise qui a le véritable pouvoir. C’est elle qui est sortie gagnante de la pandémie. C’est elle qui sort gagnante de la division et de la peur. Et c’est celle-là qu’on garde comme alliée.
L’irrigation du pouvoir : entre les mains des grandes entreprises.
Pierre Falardeau serait fier : vive nos chaînes! Prédiction : Mark Carney pour encore trois ans et demi.
Le saviez-vous? La mappemonde actuelle ne serait pas fidèle à la réalité.
La Sûreté du Québec confirme que plusieurs incidents sont survenus depuis dimanche, fin de journée, dans le secteur de Rimouski-Neigette et de La Mitis.
Le porte-parole de la SQ, Frédéric Deshaies, rapporte que la Sûreté du Québec s’est déplacée sur la route 132, à proximité de la route Hudon, à Sainte-Angèle-de-Mérici, dimanche vers 16 h, au sujet d’un incendie de véhicule.
Il ne serait pas question d’un incendie d’origine criminel.
Une collision impliquant un véhicule et un orignal est survenue en fin de soirée, dimanche, dans le secteur de Saint-Anaclet à Rimouski.
« C’est survenu vers 22 h 30, sur l’autoroute 20, au kilomètre 620. Le conducteur a subi des blessures qui ne font pas craindre pour sa vie. L’orignal est bien sûr décédé », mentionne le porte-parole Deshaies.
Une seconde collision, cette fois matérielle, est survenue sur la route 132, à Saint-Joseph-de-Lepage.
« C’est aussi survenu vers 22 h 30 dimanche. Il est question d’une collision matérielle, sans blessé, impliquant deux véhicules. »
Une autre collision entre un véhicule et un chevreuil est survenue, lundi matin vers 7 h, sur la route des Pionniers dans le secteur de Sainte-Blandine.
« Le conducteur du véhicule aurait subi des blessures mineures », conclut Frédéric Deshaies.
MISE À JOUR : Monsieur Lefrançois a été retrouvé sain et sauf.
La Sûreté du Québec demande l’aide du public pour retrouver Paul Aimé Lefrançois, 78 ans, de Rimouski autrefois de Matane.
Il a été vu pour la dernière fois le 31 août vers 17h30, alors qu’il se trouvait à pied dans le secteur de l’avenue Belzile à Rimouski.
Ses proches ont des raisons de craindre pour sa santé et sa sécurité.
La dernière fois qu’il a été vu, il portait un pantalon bleu, une veste en jeans foncé et des souliers gris avec des semelles blanches.
La Sûreté du Québec demande aux résidents de Rimouski de bien vouloir vérifier leurs terrains, dépendances et caméras de surveillance, notamment :
Chaque vérification, même si elle semble anodine, peut s’avérer déterminante pour retrouver monsieur Lefrançois.
Toute personne qui apercevrait Paul Aimé Lefrançois est priée de communiquer avec le 911.
De plus, toute information pouvant permettre de retrouver Paul Aimé Lefrançois peut être communiquée, confidentiellement, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.
Le Centre de développement et de recherche en imagerie numérique (CDRIN) et La Guilde du jeu vidéo du Québec tiendront un sommet sur l’innovation dans les jeux vidéo.
Ce sommet sur deux jours se déroulera à Montréal le 30 septembre et le 1er octobre. L’idée derrière cet événement est de réunir les créateurs et développeurs de jeux vidéo sous un même toit afin d’échanger sur les différentes techniques et partager les bonnes idées.
Le CDRIN est d’avis qu’il y a urgence pour le Québec de faire ressortir le meilleur de ce qu’il a à offrir dans un contexte où la technologie évolue à vitesse grand V et devient de plus en plus pointue. Les enjeux économiques et la compétition sont aussi des éléments à considérer dans la réflexion.
Ainsi, le 30 septembre, il y aura deux classes de maîtres pour les professionnels ayant déjà un niveau d’expérience avancée. Deux ateliers seront offerts, soit un sur l’intelligence artificielle appliquée et un autre sur le produit final.
Le lendemain, place au sommet qui réunira de nombreux panels d’experts et plusieurs ateliers. On abordera notamment l’intelligence artificielle appliquée, le développement de jeux à petit budget, le bien-être des communautés du jeu et le marketing stratégique.
On parlera aussi de l’optimisation des pipelines; c’est-à-dire, comment améliorer et faciliter le processus de production.
L’idée est de permettre aux participants de repartir du sommet avec des nouvelles idées, des nouveaux contacts et une motivation renouvelée par la suite des choses. Pour y arriver, de nombreux contenus interactifs stimulant la réflexion seront présentés. Il y aura également des moments choisis pour faire du réseautage.
Les intéressés peuvent s’inscrire dès maintenant pour le sommet, les classes de maîtres ou les deux en se rendant sur la page internet
Les Braves Batitech du Témiscouata atteignent la finale de la Ligue senior Puribec à la suite d’une décisive victoire de 15-2 sur les Allées du Boulevard de Matane dans le 7e et ultime match de leur série demi-finale.
Ils complètent ainsi une spectaculaire remontée, eux qui perdaient 3-1 dans la série, en début de semaine, remportant les trois parties suivantes.
Les Braves se sont imposés dès le départ prenant les devants 4-0 en première manche au grand plaisir de la foule de plus de 600 spectateurs. C’était 9-1 après la deuxième. Les carottes étaient pas mal cuites.
Samuel Pearson, avec 4 cs en 5 et deux points produits ainsi que Félix Castonguay, avec 2 en 4, un circuit et quatre points produits, ont été les meilleurs en attaque.
Gabriel Cyr, qui a lancé 3 1/3 manches en relève à Kodai Kambara, est le lanceur gagnant. Les trois lanceurs utilisés par les Braves n’ont permis que deux coups sûrs dans la rencontre. La défaite va au dossier du jeune Jérémie Boucher.
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Pour Matane, ce revers conclut leur meilleure saison depuis 15 ans. Après avoir joué pour une moyenne de,500 en saison régulière (fiche de 11-11), l’équipe a accédé au carré d’as en écartant Edmundston en première ronde.
Les Braves Batitech ont maintenant rendez-vous avec le Bérubé GM de Trois-Pistoles dans la série finale 2025. En saison régulière, la formation des Basques a remporté trois des quatre affrontements entre les deux équipes.
La ligue fera connaitre le calendrier de la série lundi.
La Sûreté du Québec confirme que deux véhicules ont été incendiés, vers 3 h 45 dans la nuit de samedi à dimanche, sur l’avenue du Sanatorium à Mont-Joli.
« Les véhicules étaient stationnés dans une cour de résidence de deux logements. Il n’y avait personne à l’intérieur des véhicules et il n’y a pas eu de blessé. Par mesure préventive, deux résidences voisines ont été évacuées, le temps de maitriser l’incendie », rapporte la sergente porte-parole de la SQ, Béatrice Dorsainville.
L’incendie a d’ailleurs été maitrisé aux alentours de 4 h 30.
« Les personnes évacuées ont alors pu réintégrer leur logis. »
Selon la Sûreté du Québec, il s’agirait d’un incendie de nature criminel et une enquête est en cours. Aucune arrestation n’a été effectuée pour le moment.
Le Comité prévoit une journée de mobilisation, en octobre, dans la municipalité de Sayabec.
Ils sont nombreux à y croire. Quitter la salle de rédaction, troquer le salaire mensuel contre la liberté créative, se lancer sur YouTube ou Instagram pour faire du journalisme « différent ».
L’opinion de Johanne Fournier
Alexane Drolet, Nicolas Pham, Gaspard G, Hugo Décrypte, autant de noms qui ont fait le pari des plateformes numériques. Mais, derrière cette image séduisante du journaliste-entrepreneur, se cache une réalité plus sombre.
C’est ce que révèlent les recherches de Samuel Lamoureux, professeur à l’Université TÉLUQ, qui signe un article sur le sujet publié récemment dans La Conversation.
Premier réveil brutal : l’économie des plateformes ressemble davantage au Far West qu’au salariat traditionnel. Sur YouTube, 20 % des chaînes les plus prospères captent 87 % des revenus. Pour la vaste majorité des autres, c’est la course aux miettes publicitaires. L’illusion de démocratisation s’effrite quand on réalise que seuls les « gros joueurs » signent de vrais contrats avec les marques.
Les autres survivent des pacotilles d’AdSense, une plateforme publicitaire développée par Google qui permet aux propriétaires de sites Web, de chaînes YouTube et d’applications de gagner de l’argent en diffusant des annonces pertinentes sur leur contenu.
Le problème dépasse le cadre économique. Ces plateformes transforment subtilement la pratique journalistique. Quand Google Trends suggère de parler de la mort d’un acteur américain plutôt que de la guerre à Gaza, que reste-t-il de l’indépendance éditoriale ?
YouTube ne se contente pas d’héberger du contenu : il le façonne à travers ses courtes vidéos, ses formats imposés et autres outils qui poussent vers le l’information-spectacle plutôt que vers l’intérêt public.
L’optimisation devient le maître-mot. Fini le temps où le journaliste choisissait ses sujets selon leur importance. Place aux analyses de données, aux graphiques de performance, aux méthodes de comparaison. Le créateur de contenu apprend à décrypter les algorithmes comme autrefois il s’initiait aux techniques d’enquête. Une mutation professionnelle radicale qui transforme le journaliste en ingénieur de l’audience.
Cette logique d’optimisation constante ne reste pas cantonnée au travail. Elle s’infiltre dans la vie quotidienne, créant ce qu’Éric Sadin appelle une « vie algorithmique ». Ces jeunes journalistes qui rêvaient de créativité se retrouvent à penser, à sentir et à agir selon les codes des plateformes. Ils deviennent les produits de leurs propres outils.
L’ironie est cruelle : ceux qui voulaient échapper aux contraintes des médias traditionnels se retrouvent prisonniers d’algorithmes plus rigides qu’un rédacteur en chef. Au moins,
ce dernier était humain et négociable. L’algorithme, lui, ne connaît que les clics et le temps d’écran.
Cette mutation soulève une question : peut-on parler de journalisme quand l’information devient un produit d’optimisation publicitaire et quand les sujets d’intérêt public cèdent la place aux tendances d’un outil qui permet d’analyser la popularité des recherches sur Google ?
La réponse n’est pas tranchée, mais elle invite à la prudence. Les plateformes numériques ne sont ni le paradis créatif ni l’enfer absolu. Elles sont un outil puissant, mais contraignant, qui redéfinit le métier autant qu’il l’enrichit. Aux journalistes de garder leur boussole déontologique dans cette navigation périlleuse. Car devenir un robot, personne n’avait inscrit cela dans ses objectifs professionnels.
Pour répondre à la question en titre : YouTube ne remplacera pas les médias traditionnels comme Le Soir, pas plus que les journalistes, comme mes collègues et moi, qui vous informent sans se soucier des algorithmes et des outils numériques qui dictent les sujets à traiter.
La transplantation d’un nouveau cœur, la semaine dernière, pour le Rimouskois David Lauzier, met en lumière l’importance des dons d’organes pour sauver des vies. Après quelques semaines d’angoisse, l’artisan-ébéniste a pu bénéficier de la générosité d’un donneur, retrouvant ainsi l’espoir.
Inscrit en priorité absolue sur la liste de Transplant Québec dans l’attente d’un donneur compatible, monsieur Lauzier a appris la bonne nouvelle la veille de son opération.
Il était hospitalisé à l’unité de soins intensifs coronariens de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, où il avait été admis en urgence le 23 juillet dernier en état d’insuffisance cardiaque sévère.
« Le processus d’une greffe du cœur est hautement risqué et, dans ce cas-ci, les médecins estiment ses chances de réussite à environ 75%. Si tout se passe bien, une longue période de réadaptation suivra son cours pendant environ une année et David se trouvera toujours dans l’incapacité d’exercer son métier », indiquaient les instigateurs.
Chaque année, moins d’une quarantaine de patients sont greffés du cœur au Québec. Le nombre de dons d’organes est en progression.
Transplant Québec rapporte une augmentation de 89 % du nombre de références en 10 ans, ce qui a permis d’accroître le nombre de transplantations. Malgré ces progrès, la liste d’attente demeure longue.
En 2024, au Bas-Saint-Laurent seulement, 16 personnes attendaient un nouveau rein, trois pour un foie et une pour un cœur. Les délais se sont toutefois améliorés. En moyenne, ils atteignent 49 jours pour une greffe pulmonaire et 156 jours pour un cœur.
L’an dernier, 551 Québécois ont été transplantés avec la générosité des donneurs décédés et au consentement de leur famille, dont seulement 37 grâce à un nouveau cœur.
Il y a quelques années, les donneurs d’organes provenant du Bas-Saint-Laurent étaient rares. En 2023, la région a doublé le nombre de références, une remontée spectaculaire.
« Ce fut un travail de sensibilisation auprès des médecins, inhalothérapeutes et infirmières. D’être proactifs. Ça peut sembler banal, mais identifier les donneurs potentiels n’est pas toujours évident dans le vif du sujet », explique la médecin spécialiste ainsi que coordonnatrice en don et en transplantation d’organes et de tissus à l’Hôpital régional de Rimouski, la Dre Christine Touzel.
Dans son plus récent bilan, Transplant Québec a répertorié 12 références dans la région. De ce nombre, quatre donneurs effectifs ont permis la transplantation de neuf organes, principalement des reins. L’acceptation sociale du don d’organes progresse aussi.
Quatre Québécois sur 10 ont officiellement inscrit leur volonté de donner. Malgré cette ouverture, seule une fraction des références aboutit, notamment en raison du refus des familles ou de problèmes de santé chez le donneur.
« Le don d’organes permet de donner une lueur dans des situations très sombres. De prendre un drame humain et d’offrir un second souffle », dit la Dre Touzel.
Il existe trois façons de signifier son consentement au d’organes et de tissus, soit de de s’inscrire à un registre de la Régie de l’assurance maladie du Québec, de signer un autocollant et de l’apposer au dos de sa carte d’assurance maladie ou de signifier sa décision à la Chambre des notaires du Québec.
Avant 2023, il n'y avait pas de lieu extérieur pour la compétition de tir à l'arc dans le Bas-Saint-Laurent.
Je devais écrire un papier sur la réforme du régime forestier de la CAQ et l’échec complet qu’il a constitué. Le projet de la ministre Maïté Blanchette Vézina a reçu une volée de bois vert et, elle a pour ainsi dire frappé un nœud : tous les intervenants intéressés ont rejeté les paramètres imposés. Pire, le père du concept de « triades » dans lequel s’est drapée la ministre, le chercheur Christian Messier, a dénoncé le détournement intellectuel, à la limite frauduleux.
Seule l’industrie forestière se réjouit des intentions de la ministre. Dans les corridors, on dit que cette réforme aurait été imposée par l’équipe économique que menait Pierre Fitzgibbon il y a quelques mois. Québec à vendre à bon prix!
Bref trop de choses sont incertaines pour écrire un papier cohérent que vous lirez en vacances cet été. Je vais laisser toute la place aux peuples autochtones et à leurs organisations qui ont l’intention de se faire entendre en forêt.
Alors permettez-moi d’épiloguer sur deux constats qui peuvent être tirés avec une perspective suffisante pour tenir la route.
Les deux mandats de la CAQ au Bas-Saint-Laurent auront laissé deux choses à leur fin aussi précoce puisse-t-elle être : désastres et déceptions.
Évidemment quand je dis déceptions, cela m’exclut, et a fortiori vous aussi. Mais bon, la majorité des électrices et des électeurs de nos communautés ont donné tous les pouvoirs à ce gouvernement. À quelques mois des prochaines élections, je leur souhaite de réfléchir à l’impact de leurs choix. Peut-être que cela les convaincra de ne plus voter? Mais bon, revenons au travail des trois députés de l’ouest de la région.
Maïté à composter!
L’ex-mairesse de Sainte-Luce et directrice de Centraide a été propulsée rapidement au conseil des ministres avec un dossier complexe et important : celui des ressources naturelles et des forêts. Mais elle n’a pas brillé spécifiquement à ce titre. Un peu comme son collègue à l’environnement, on a ici affaire à des politiciens qui ont une très faible connaissance des enjeux auxquels ils sont confrontés. De bons soldats pour un pouvoir centralisé.
La ministre ne semble pas porter une attention particulière à ses dossiers locaux. Des élus régionaux et plein d’intervenants ont travaillé en concertation à une stratégie pour améliorer les conditions des ouvriers sylvicoles et rendre ce travail plus attrayant. La relève de jardiniers forestiers manque cruellement et menace l’avenir de la sylviculture. Malgré des résultats intéressants, la ministre et députée a coupé le financement d’un projet pilote pour assurer l’attractivité après quatre ans.
À la moitié de son second mandat, elle a entrepris avec son ministère de préparer une nouvelle mouture du régime forestier. Une tournée de consultations a été mise en branle. J’ai participé à deux d’entre elles pour le travail et lors du lancement à Rimouski. Malgré la qualité des discussions et des intervenants réunis, elle a trouvé moyen de s’en aller après 20 minutes.
Ensuite sans aucune consultation, elle a déposé un projet de loi sur un nouveau modèle de gestion de la forêt publique qui donnerait 30 % du territoire en concession aux compagnies en échange de rien du tout!
Amélie laisse tout sans suivi
La députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, ne brille pas plus. On avait un millionnaire qui ne savait pas se tenir en public lors du premier mandat de François Legault, mais sa remplaçante n’a pas vraiment amélioré le portrait.
Le dossier de l’emplacement de la traverse est dans un état désastreux. Les acteurs locaux sont divisés et le gouvernement refuse toute transparence dans sa décision de transférer le service de traversier de la pointe de Rivière-du-Loup vers le port de Cacouna. La députée n’est d’aucune utilité dans le dossier; aurait-elle pu jouer le rôle de conciliatrice? Probablement qu’elle n’en a pas les compétences. Même le maire de Rivière-du-Loup qui a pris sa carte de la CAQ ne semble plus vouloir lui parler.
La menace qui plane toujours sur les services d’urgence à Trois-Pistoles et à Pohénégamook, laissés dans les mains de Santé Québec par un ministre de la Santé incompétent, est un autre exemple de l’incapacité de cette élue à jouer le rôle qui lui a été confié. Non seulement ses rares interventions sont de nature à ne rassurer personne, mais elle semble absolument ne rien faire de concret pour sauver nos urgences. Incompétence.
Mathieu se fout de son milieu
À l’ouest, le premier mandat de la CAQ a été marqué par une ministre déléguée au développement régional, Marie-Eve Proulx, qui a été poussée à démissionner,en raison de plaintes pour harcèlement psychologique.
La réfection de la piscine du Cégep de La Pocatière a démontré que son remplaçant, Mathieu Rivest, ne fait guère mieux. Malgré la mobilisation, le gouvernement refuse toujours de fournir les sommes suffisantes au projet de rénovation de la piscine.
Une leçon à tirer
J’entends déjà les partisans de tel ou tel parti politique se revendiquer meilleur que ce que nous avons actuellement comme gouvernement. Ces partis politiques vont comme d’habitude s’intéresser au sort des régionaux avant les élections pour mieux l’oublier une fois élus. Ça, c’est une tendance multipartite, pour reprendre un terme parlementaire.
Mais pour éviter les prochains désastres et transformer les déceptions en espoirs, rien de mieux que de trouver à nous occuper nous-mêmes de nos affaires. Agir au lieu d’élire. Ce sera ma conclusion.
La Sûreté du Québec indique que tout porte à croire que la nature de l'événement est criminelle.
À Trois-Pistoles, l’église Notre-Dame-des-Neiges a, le samedi 30 août, vibré au rythme d’un hommage grandiose à l’écrivain Victor-Lévy Beaulieu (VLB), décédé le 9 juin. Entre émotion et célébration, ces « funérailles populaires régionales » ont rendu justice à l’immensité de l’homme et de son œuvre.
L’image restera gravée dans les mémoires: un cheval nain déambulant dans l’allée centrale de l’église, précédant une procession festive où se mêlaient fantaisie et solennité.
Victor-Lévy Beaulieu n’a pas eu droit à des funérailles nationales, mais il a reçu quelque chose de précieux: l’amour inconditionnel de tous ceux qui ont su profiter de sa générosité, tant comme homme de lettres que comme membre de la famille, comme ami ou comme collègue.
Imaginées par Dominic Champagne et animées par Yves Desgagnés, ces funérailles ont pris des allures de grand spectacle populaire, qui a fait « dans les grosseurs », pour reprendre une expression de VLB. L’église bondée a accueilli famille, amis, admirateurs et personnalités venus de tout le Québec pour saluer l’auteur de L’Héritage, de Race de monde et de tant d’autres œuvres.
Au pied de l’autel, une scène symbolique: la machine à écrire de VLB, entourée de ses livres et d’objets personnels, témoins silencieux d’une œuvre qualifiée comme « la plus prolifique de la littérature québécoise ». Les comédiens Pierre Curzi, Marie Tifo, Gilles Renaud, Louise Turcot et bien d’autres ont fait résonner les mots de l’écrivain, donnant vie une dernière fois aux personnages qu’il avait créés.
Parmi les moments les plus émouvants, le témoignage de l’ex-députée Lisette Lapointe, veuve de l’ancien premier ministre du Québec Jacques Parizeau, a particulièrement touché l’assemblée. Elle a évoqué leur « coup de foudre amical », leurs passions communes pour les automobiles, pour Victor Hugo et surtout pour « le pays, pas encore pays », comme le disait l’artiste.
Avec tendresse, elle a raconté la visite de Jacques Parizeau chez VLB, quand il les avait accueillis en déclarant: « M. Parizeau, vous êtes un grand bourgeois et moi, un va-nu-pied. C’est ainsi que je vous accueillerai. »
L’historien, auteur et chroniqueur Jean-François Nadeau a brossé un portrait saisissant de «l’ogre de Trois-Pistoles», cet homme qui écrivait « comme il respirait », capable de capter « les fréquences les plus lointaines d’un monde qui exigeait de se faire entendre grâce à sa voix ».
L’hommage de l’autrice de La Servante écarlate, livré par vidéo, a rappelé leur collaboration unique dans les années 1990, témoignage rare d’un dialogue entre les deux solitudes canadiennes. Margaret Atwood n’a pas manqué de souligner l’apport de l’ancienne réalisatrice de Radio-Canada Bas-Saint-Laurent, Doris Dumais, qui avaitréalisé une série radiophonique sur la rencontre de ces deux géants de la littérature.
C’est sans doute Mélanie Beaulieu, la fille de l’écrivain, qui a livré les mots les plus poignants. Lisant le testament spirituel de son père, elle a fait entendre sa voix une dernière fois. « Je ne crois ni à Dieu, ni à diable. Je crois simplement au progrès, donc à l’avenir du petit peuple, une fois qu’il se sera libéré des chaînes qu’on l’oblige à porter. »
Dans un moment de forte émotion, elle n’a pas hésité à critiquer le gouvernement du Québec pour « avoir privé le Québec de funérailles nationales » pour son père, dénonçant « la petitesse de la pensée et de la culture de François Legault» , qui n’a pas su reconnaître la grandeur de cet « indomptable géant ».
Fidèle aux traditions de VLB lors de ses lancements de livres, Mélanie Beaulieu a lancé à bout de bras des exemplaires des livres de son père dans l’assemblée.
À la sortie, Yves Desgagnés a ouvert le cortège accompagné de son cheval nain, clin d’œil à son personnage de Junior dans L’Héritage. Une fois sur le parvis de l’église, les invités ont libéré des ballons bleus, couleur préférée du défunt, emportant avec eux l’âme d’un géant qui aura consacré sa vie à rêver un pays.
Si Victor-Lévy Beaulieu n’a pas eu droit à des funérailles nationales, il aura eu des obsèques à son image. Car, comme l’a dit Jean-François Nadeau, « VLB demeure, à travers son œuvre immense, le plus vivant d’entre nous tous ».
Pour la population de sa région natale, ce n’était pas les funérailles de l’un des leurs, mais bien plutôt une légende qu’on célébrait. Pour les gens qui l’ont aimé, Victor-Lévy Beaulieu continuera longtemps à faire entendre sa voix unique, celle « du Québec d’en bas qui refuse de se taire ».
Le « Buck Thorax », ou « écarteur » de grand gibier, conçu par un grand adepte de la chasse rimouskois, Denis Proulx, gagne du terrain en province et au pays.
Des centaines appareils sont distribués à travers les boutiques spécialisés du Québec et de l’Ouest canadien. Le marché américain est la prochaine cible de son concepteur.
Selon le concepteur de Rimouski, son écarteur est outil indispensable, après la récolte d’un grand gibier, cerf, ours, orignal ou autre.
Cette « barre » télescopique, de 14 à 20 puces est, selon Denis Proulx, ultra robuste, 100% acier inoxydable (stainless), écoresponsable, et évitera de tailler de petits arbres, ou utiliser toutes sortes de branches pour écarter les cages thoraciques des animaux sauvages prélevés après chasse.
« Le « Buck Thorax » est fabriqué pour servir à vie à chaque saison de chasse de grands gibiers.
Le chasseur l’utilise immédiatement après l’abattage de son grand gibier et évite de contaminer le filet mignon avec des bactéries des bouts de bois ramassés au sol », indique l’inventeur.
Tour en poursuivant la promotion active du « Buck Thorax », Denis Proulx vient rapatrier la fabrication de son outil de la Chine à Rimouski, où l’entreprise AMH Canada assurera dorénavant sa production.
Afin de répondre à la demande des chasseurs et accélérer les commandes effectuées par les détaillants, Denis Proulx se devait de rapprocher la fabrication de l’écarteur de son point d’origine et de réduire le temps entre la fabrication et la livraison.
Lors d’une récente entrevue à « Rendez-Vous Nature », Denis Proulx rappelait l’origine de son aventure dans la conception, la fabrication et la commercialisation de son invention qu’il qualifie d’indispensable pour tous les amateurs de grands gibiers.
On peut entendre ou réentendre cette entrevue en cliquant sur le lien ci-dessus.
Le Bas-Saint-Laurent a rendu hommage à Victor-Lévy Beaulieu, l’écrivain, dramaturge et éditeur décédé le 8 juin dernier. Des centaines de personnes ont salué la mémoire de l’auteur prolifique, qui n’a pas eu droit à des funérailles nationales, ce qui en a indigné plusieurs. Il a néanmoins fait l’objet d’une grandiose cérémonie chez lui à Trois-Pistoles. Le compte-rendu d’Édouard Beaudoin.
Bien qu’il se réjouisse de l’aménagement de la piste cyclable sur l’avenue de la Cathédrale, l’ex-greffier de la Ville de Rimouski et cycliste de longue date, Marc Doucet, pointe certains risques liés à la configuration actuelle des voies cyclables et des trottoirs.
Il s’est rendu à la séance du conseil municipal, le 25 août dernier, pour partager ses observations. Il ne comprend pas pourquoi il y a un dénivelé de 1,5 à 3 pouces entre le trottoir et la piste cyclable, ce qui pourrait poser problème selon lui.
« La piste cyclable unidirectionnelle fait 1,5 mètre de large, ce qui rend les dépassements difficiles. C’est un gros handicap parce que tout le monde ne circule pas à la même vitesse. Les cyclistes vont être tentés de dépasser par le trottoir, s’il n’y a pas de piétons. Toutes les autres pistes cyclables sur le territoire de la Ville ont une ligne blanche les séparant du trottoir, mais pas de dénivelé, et cela ne pose pas de problème », explique-t-il.
Monsieur Doucet craint que les cyclistes soient tentés d’emprunter les entrées donnant accès aux propriétés pour dépasser, où il n’y a pas de dénivelé, ce qui comporte des risques. Il mentionne qu’on lui a répondu que le dénivelé était nécessaire pour les non-voyants.
« Dans ce cas, pourquoi ne pas mettre une bande métallique rugueuse sur le bord du trottoir, comme cela se fait aux intersections ? »
Le cycliste rappelle que la piste est également utilisée par les vélos électriques, les trottinettes et les triporteurs ou quadriporteurs, qui ne circulent pas tous à la même vitesse. Marc Doucet estime que la piste cyclable n’est pas assez large.
« Pour une piste unidirectionnelle, la largeur recommandée est de 2 mètres. Il manque donc 50 centimètres pour atteindre cette norme. Il serait possible d’empiéter sur la bande de verdure », précise-t-il.
Selon lui, il n’est pas trop tard pour apporter des modifications et il ne serait pas trop compliqué d’élargir la piste et de la mettre au même niveau que le trottoir.
Il invite les cyclistes qui partagent ses préoccupations à se rendre à la séance du conseil municipal du lundi 8 septembre pour transmettre leurs messages aux élus.
L’Institut maritime du Québec (IMQ) amorce l’année scolaire avec 379 étudiants, une vingtaine de plus qu’à la rentrée 2024. Le contingent d’internationaux recule toutefois légèrement en raison de délais liés aux permis d’études.
En tout, 131 étudiants nouvellement inscrits provenant de toutes les régions du Québec et de l’international ont amorcé leur formation dans l’un des quatre programmes techniques offerts par l’établissement.
Cet automne, 45 étudiants des programmes Navigation et Techniques de génie mécanique de marine poursuivront leur apprentissage grâce aux stages en mer en naviguant sur les eaux canadiennes et internationales.
De plus, près de 150 personnes se tourneront vers le Centre de formation en plongée professionnelle pour développer de nouvelles compétences.
« Chaque rentrée est un moment privilégié où l’on sent l’énergie et l’enthousiasme de la communauté étudiante prête à embarquer dans une aventure unique. À l’IMQ, nous avons à coeur d’accompagner chaque personne dès le départ afin qu’elle se sente rapidement à l’aise et bien entourée. », souligne Mélanie Leblanc, directrice de l’IMQ.
L’IMQ a amorcé la nouvelle année scolaire de manière mémorable avec l’événement Abordage Océan, qui s’est tenu le 26 août dernier.
Cette journée d’accueil, véritable miroir de la culture et de la vie à l’IMQ, permet aux étudiants de tisser des liens entre eux ainsi qu’avec le personnel de l’école, dans une ambiance conviviale et dynamique.
Plus de 200 étudiants et membres du personnel se sont rassemblés au Domaine Valga pour une journée d’activités et de dépassement.
Cette activité est rendue possible grâce au soutien de la Fondation de l’Institut maritime et de Groupe Océan, partenaire de l’événement.
L’année scolaire 2025-2026 est également marquée par un échange international d’enseignants avec l’École nationale supérieure maritime (ENSM) de Saint-Malo, en France.
Dans le cadre de cette collaboration, Alexandre Ouellet, enseignant à l’IMQ en Techniques de génie mécanique de marine, s’est envolé pour la France tandis que Jérôme Gaboriau, enseignant en mécanique navale, à l’ENSM, se joint à l’équipe enseignante de l’IMQ pour toute l’année.
« C’est une belle occasion de pouvoir enseigner à l’Institut maritime du Québec et de contribuer à la formation de la relève maritime. Cet échange permet de croiser les expertises, d’enrichir nos pratiques pédagogiques et d’accompagnement scolaire. Ce partenariat permet de renforcer les liens entre nos deux institutions », souligne monsieur Gaboriau.
C’est par un revers de 42-20 face aux Gaulois de La Pocatière que les Pionniers du Cégep de Rimouski en football ont amorcé leur saison 2025 par un temps pluvieux, samedi soir, au Stade du Complexe sportif Guillaume Leblanc.
Le match a bien mal débuté pour la formation rimouskoise qui a accordé un touché sur le deuxième jeu de la rencontre et un autre, quelques instants plus tard, après une interception à l’intérieur de la ligne de 20.
En déficit 14-0, les Pionniers se sont retroussé les manches pour livrer une belle bataille. Ils ont même resserré le pointage à 28-20, tard au 3e quart.
« On a une équipe très jeune et on savait que ce serait difficile contre La Pocatière qui est une équipe à maturité. Mais, je suis fier des gars, on perdait 14-0 après trois minutes et on n’a pas abandonné. C’est sur les fronts que ça s’est joué », a commenté Louis-David Goulet.
Quelques joueurs se sont mis en évidence, notamment le porteur de ballon, Léo Richard, qui a inscrit les deux touchés des siens. Anthony Gagnon a réussi deux placements.
« Nos deux quarts-arrière, Nicolas Rioux et Roméo Michel, ont fait de belles choses. Les deux en étaient à un premier match au niveau collégial, ils ont bien contrôlé le match. Défensivement, plusieurs joueurs se sont impliqués au sol. »
De l’autre côté, Marc Chouinard était à demi satisfait de la performance de sa troupe.
« On est content d’avoir cette première victoire de la saison. Toutefois, on a eu un match avec beaucoup trop de punitions des deux côtés du ballon, ça nous a enlevé des points du tableau en première demie. Il y a beaucoup de choses à corriger en vue du match de la semaine prochaine contre Jonquière. Nos attentes sont beaucoup plus élevées que ça », observe l’entraineur-chef.
Points positifs ? « On a eu un gros travail de notre ligne offensive et on a gagné de grosses verges au sol avec notre offensive. Et, globalement, on a quand même eu une bonne défensive. »
Les Pionniers seront de retour en action samedi prochain en après-midi à Thetford.
Les Pionniers de Rimouski entament leur saison 2025 devant les partisans, en ce samedi 30 août, en recevant les Gaulois de La Pocatière dans la Ligue de football collégial division 3 du Québec.
Tout au long de la saison, vous pouvez suivre toutes les rencontres des Pionniers sur le site du Soir.ca.
Après l’affrontement, René Alary vous proposera son résumé de l’action avec les commentaires de l’entraîneur-chef Louis-David Goulet.
Pour visionner l’affrontement en direct, cliquez sur le lien ci-haut.
Bon match!
Les projets présentés lors des consultations régionales ne deviendront pas nécessairement des aires protégées.
L’Océanic entame la fin de son calendrier présaison en s’amenant à Matane pour un avant-dernier match préparatoire, ce vendredi 5 septembre, contre le Drakkar de Baie-Comeau.
Joël Perrault confirme que l’alignement complet sera présent sur la glace, si aucun ennui ne survient d’ici là, à l’exception de Zack Arsenault qui demeure un cas incertain.
Le premier choix de l’Océanic au dernier repêchage soigne une blessure au haut du corps subie au début du camp d’entraînement, mais on confirme qu’il est sur la bonne voie pour faire un retour au jeu incessamment.
Perrault entend profiter du match préparatoire prévu au Colisée Béton Provincial pour consolider l’identité de sa formation sur laquelle son jeune groupe travaille depuis le début du camp.
« Le message a été très clair. Je veux qu’on soit une équipe intense et hargneuse et que ce soit difficile de jouer contre nous. On travaille sur l’éthique de travail et tous les petits détails qui s’acquièrent avec l’expérience », indique l’entraîneur-chef de l’Océanic.
L’affrontement contre le Drakkar permettra à l’état-major de confirmer ou de modifier certaines combinaisons. « On a beaucoup de talent dans notre alignement. Ce qu’il reste à faire maintenant est de trouver les bons jumelages, autant sur nos lignes d’attaque qu’à la défense. Je m’attends à voir certains jeunes s’imposer davantage comme des joueurs dominants alors qu’ils avaient un rôle plus secondaire l’an dernier ».
Perrault sait fort bien que ses joueurs qu’il dirigera cette année sont très différents de ceux de l’an dernier.
« On aspirait à remporter le championnat avec une équipe très mature. Des joueurs comme Maël St-Denis, Jacob Mathieu et Luke Coughlin ont laissé un bel héritage à nos jeunes. On va continuer de bâtir sur cette résilience. Je suis toutefois conscient qu’il faut faire preuve de patience avec nos jeunes joueurs« , estime le pilote rimouskois.
D’ailleurs, de nouvelles acquisitions comme Luke Patterson, Evan Dépatie et Émile Duquet devraient très bien se mêler aux jeunes qui étaient présents l’an dernier et qui ont vécu le parcours éliminatoire.
Le match contre Baie-Comeau sera intéressant à suivre, puisque la rivalité entre les deux équipes est toujours bien présente, même durant une rencontre préparatoire. Joël Perrault peut en témoigner à titre d’ancien du Drakkar.
« On les rencontre huit fois par année et ils sont bien dirigés. Les gens de Matane vont avoir droit à un beau match. C’est très important pour nous de jouer ailleurs au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. On a été à Chandler, Paspébiac et Matane. Nous avons beaucoup de partisans partout dans la région et ils sont nombreux à venir nous encourager à Rimouski. C’est important pour nous de redonner à tous nos partisans. »
Les États-Unis mettent fin à l'exemption de frais de douanes sur les commandes de 800 $ et moins.
La Fondation du Cégep de Rimouski dévoile sa nouvelle image de marque et lance sa campagne annuelle 2025-2026, dont sa Loterie-Voyage.
La nouvelle identité visuelle s’accompagne d’un site web repensé, d’une présence renforcée sur les réseaux sociaux et d’un nouveau podcast mensuel, qui donnera la parole à des étudiants, partenaires et membres de la communauté.
L’objectif de la campagne annuelle a été fixé à 140 000$.
Les fonds amassés permettront d’agir sur le soutien alimentaire et de produits essentiels, la santé mentale et le bien-être, l’engagement sportif, culturel, communautaire et académique ainsi que les bourses et soutien à la réussite aux élèves.
Fière de son succès des dernières années, la Loterie-Voyages 2025-2026 a débuté le 25 août. Au total, 4 500 billets seront en circulation au coût de 20$/chacun et le tirage aura lieu le 23 février 2026.
Cette activité permet de verser une ristourne de plus de 60% des ventes aux personnes étudiantes du Cégep de Rimouski.
À gagner, quatre crédits-voyage de 4 000$ chacun, chez notre partenaire Club voyages Inter-Monde. Les billets sont en vente auprès des étudiants et à la Fondation.
» Chaque don devient bien plus qu’un geste financier. Il peut changer un parcours de vie « , souligne coordonnatrice de la Fondation, Hélène Desaulniers.
De nombreux artistes ont participé à ces « funérailles régionales populaires » samedi après-midi.
La version d’un criminel donne toujours l’impression que ses gestes sont justifiés. Ce n’est jamais de sa faute.
L’opinion de Robin Lebel
Je me souviens très bien : j’étais jeune, à peine 10 ou 12 ans. Quelques amis avaient eu l’idée de vendre des dépliants ramassés gratuitement dans une exposition d’entrepreneurs en bâtiment, tout près de chez nous. Après une ou deux visites chez des locataires du coin, j’ai vite compris que le fondement de la démarche n’avait rien d’honnête.
Pour moi, c’était du vol, pur et simple. Sans autre forme de procès, j’ai quitté ces copains pour ne jamais les revoir. Plusieurs années plus tard, j’ai appris qu’ils étaient devenus de « bons cuisiniers » à la prison de partenaires, dans le coin de Québec. De cette histoire, j’ai retenu une chose : il y a toujours quelqu’un qui trouve une bonne raison pour justifier ce qu’il veut faire.
Bien des années ont passé, mais ce réflexe m’est revenu en plein visage il y a moins de deux ans.
Un collègue de travail tentait de me convaincre du bien-fondé de son faux pas. Imaginez : il s’était, « bien malgré lui », épris d’une très jolie jeune fille. Selon lui, elle le séduisait, lui faisait les yeux doux, se dandinait pour attirer son attention et il avait fini par céder.
Un soir, il lui proposa de rester chez lui plutôt que de retourner chez ses parents, qui habitaient assez loin. La jeune fille appela ses parents, qui lui donnèrent la permission. Mon collègue me raconta alors, l’air convaincu, que « c’était de sa faute à elle ». J’étais stupéfait. Cet homme faisait déjà l’objet d’une enquête. La jeune fille avait 15 ans.
Je l’écoutais, lui, un homme de plus de 50 ans, me raconter son récit presque crédible… jusqu’à ce que la réalité me saute au visage. Oui, à 15 ans, en pleine puberté, on a besoin de séduire, de plaire, de tester ses limites. Mais la responsabilité n’appartient jamais à l’adolescente : c’est à l’adulte de gérer la situation, de tracer la ligne, de dire non. Lui m’avait charrié, mené en bateau, endormi par ses belles paroles au point que je me suis senti comme un rameur dans une chaloupe, perdu au milieu du fleuve. Un beau parleur, rien de plus.
Chaque jour, des histoires tout aussi crédibles et tout aussi criminelles nous passent sous les yeux. C’est notre responsabilité de faire preuve de discernement, et, au besoin, de dénoncer. Ces individus se retrouvent dans toutes les couches de la société. Prenons l’affaire Epstein. Qui étaient vraiment ses « amis »? Que cachent Donald Trump et ses acolytes? « Rien d’intéressant », nous dit Trump, comme le lieutenant Frank Drebin dans L’agent fait la farce : « Circulez, il n’y a rien à voir. »
Pourtant, il n’y a aucune excuse : ils savaient exactement dans quoi ils s’embarquaient. Ils ont payé des millions pour assouvir leurs plus bas instincts. Imaginez le scandale si la liste complète de ceux qui ont visité l’île maudite était rendue publique!
Qu’il s’agisse de petits bums de ruelle ou de personnalités en vue, il ne faut jamais oublier ceci : un acte criminel demeure un acte criminel. Peu importe qui l’a commis.
Peu importe leur version des faits. Et à plus forte raison quand ils ont payé des millions, en toute conscience, pour réaliser leurs fantasmes, au prix de vies brisées.
Et dire que Donald Trump aspire au prix Nobel de la paix… Bâtard, je rêve!
Le nouveau Cabaret La Riveraine, à Notre-Dame-des-Neiges, ouvrira officiellement le 10 octobre prochain.
Les Rimouskois Charles-Étienne Boulet, William Dubé, Justin Gagnon, Émile Rioux et Louis Chénard ont gagné leur place dans l’alignement des Albatros M18 AAA du Collège Notre-Dame de Rivière-du-Loup pour la prochaine saison.
Boulet entamera sa troisième saison avec l’équipe. L’an dernier, l’espoir des Huskies de Rouyn-Noranda avait amassé 18 buts et 14 passes en 42 matchs.
Pour sa part, William Dubé enfilera l’uniforme de la formation bas-laurentienne pour une deuxième année consécutive. Il a récolté huit points (4-4) en 34 parties. En juin dernier, il a été repêché par les Eagles du Cap-Breton.
Gagnon et Rioux font partie de la structure intégrée des Albatros depuis quatre ans, tandis que Chénard évoluait avec le Sélect M18 D1 de l’école Paul-Hubert en 2024-2025.
Tout ce groupe évoluera en compagnie du Matanais Louis Métivier. Sélectionné par les Sea Dogs de Saint John, le défenseur a disputé 19 parties avec les Albatros lors de la dernière saison, réussissant deux buts et quatre passes.
La 20e saison des Albatros M18 AAA du Collège Notre-Dame débutera ce vendredi 5 septembre, à 19 h, avec la visite des Chevaliers de Lévis au Centre Premier Tech.
Les zecs Owen, Chapais et Bas-Saint-Laurent, de la zone 2, vont de l’avant pour assurer la protection de la femelle orignal lors de la prochaine saison de chasse 2025, même si le plan de gestion permet une chasse permissive des trois segments du troupeau, soit le mâle, la femelle et le veau.
Les zecs Owen et Chapais ont endossé, le 27 août dernier, le plan B de protection de l’orignal sans bois en 2025, initié et proposé par la ZEC-BSL, en réaction au refus de Québec d’assurer la sauvegarde de l’orignal sans bois en 2025, par une chasse restrictive, tout en permettant le prélèvement de la femelle avec un permis spécial.
Une décision qui laissait peu de marge de manœuvre à la grande ZEC-BSL, déterminée à prendre les grands moyens et d’aller jusqu’au bout pour protéger la ressource reproductrice.
Le président de la ZEC-BSL, de la régionale des zecs et porte-parole des trois zecs, Guillaume Ouellet, réagit à l’accord, y voyant des marques d’unité et de solidarité des gestionnaires des territoires.
« On démontre encore une fois qu’on a à cœur nos territoires fauniques et la gestion de notre faune », dit-il, ajoutant avoir informé le ministère responsable de la Faune. « Qui a été très collaborateur ».
Cette gestion de l’orignal des trois zecs donne lieu au programme « Chasseur Responsable de la Faune » (CRF), dont l’objectif est de protéger volontairement la femelle orignal, même si la chasse permissive autorise cette année les trois segments du troupeau.
Les chasseurs d’un même groupe décideront d’épargner ou non la femelle, et d’opter pour la récolte du mâle. Ils seront identifiés à leur choix.
Pour inciter la récolte du mâle orignal, les chasseurs CRF et ceux de la relève participeront aux tirages de prix de grande valeur. Un autre tirage de prix s’adressera aux chasseurs non inscrits au CRF.
Cet accord unanime des trois zecs lance une vaste campagne de sensibilisation et de promotion qui sera menée incessamment auprès de leurs chasseurs d’orignaux respectifs.
Le président Guillaume Ouellet s’adressera aux chasseurs via une vidéo en ligne sur la page Facebook de la ZEC-BSL.
Durant 17 minutes, il relate le fil des événements menant à ce choix volontaire de protéger la femelle orignal. Seul devant la caméra, debout, comme dans un face-à-face avec le chasseur, il décrit sa démarche de A à Z.
« Je parle en chasseur et je m’adresse à lui. On ne s’ennuiera pas. J’explique tout, tout, tout, tout. Quiconque ne pourra dire qu’il ne savait pas. Bien au fait de la démarche, 100 % des chasseurs devraient devenir membre CRF », estime Guillaume Ouellet. Un dépliant d’information sera aussi distribué aux chasseurs.
Ce grand virage dans ce type de gestion unique de l’orignal, en accord entre trois zecs d’une même zone, représente la volonté unanime des gestionnaires de se prendre en main.
Ils se en se donnent la liberté… accordée par Québec, de faire des choix sur la récolte d’une espèce comme l’orignal, afin d’assurer sa pérennité et l’avenir de leur territoire, on assiste ainsi à l’amorce d’une autonomie de gestion faunique plus grande pour les 63 zecs de la province.
Le diacre permanent Bruno Lévesque célèbre ses 25 ans d’ordination. Une grande fête a été organisée le 24 août à l’église de Sainte-Angèle-de-Mérici, là même où il a été baptisé et ordonné. Portrait d’un homme de foi dont la mission repose avant tout sur l’amour.
Dans le hall de l’Hôpital régional de Rimouski, Bruno Lévesque salue avec chaleur une employée qui passe, puis rit à gorge déployée devant le conducteur d’un autobus adapté qui le taquine.
À 66 ans, cet homme au sourire naturel connaît bien les couloirs de cet établissement, où il œuvre comme intervenant en soins spirituels depuis 15 ans.
Mais, c’est d’abord le « petit gars de Sainte-Angèle » qui transparaît dans sa façon d’être, celui qui a grandi dans la foi, qui a élevé deux enfants et qui, un jour, a répondu à un appel : celui d’accompagner des gens dans toutes sortes de situations, tant dans les drames que dans les moments joyeux.
« J’ai toujours eu la foi, raconte le diacre permanent, confortablement installé dans son grand bureau du sixième étage de l’hôpital aux murs ornés d’un crucifix plutôt discret et d’une illustration moderne de la Madone. Comme dans le temps, j’ai été élevé dans la foi chrétienne.
C’est dans les moments de souffrance, explique-t-il, qu’il s’est accroché à ses croyances pour aller puiser de la force. Puis, est venu l’appel. Il avait 41 ans. Un élan naturel vers l’engagement, guidé par une conviction profonde. « On dirait que j’ai eu la vie pour aimer, rendre service et prendre soin des autres. »
Bruno Lévesque a été ordonné diacre permanent dans son église de Sainte-Angèle-de-Mérici, le 20 août 2000. Un quart de siècle plus tard, il n’a rien perdu de sa passion pour cette vocation qu’il décrit comme une évidence.
« Le mot diacre vient du mot grec diakonos, qui veut dire serviteur. Je ne suis pas devenu diacre, j’en suis un; c’est dans ma nature d’être un gars de services. »
Ses deux enfants, Marie-Ève et Jérôme, respectivement âgés de 41 ans et de 40 ans, sont sa fierté. Bruno Lévesque évoque avec émotion ces années où il a dû jongler entre sa mission de diacre et son rôle de père.
« Quand ils étaient jeunes, ce n’était pas facile pour eux de voir autant de réalités de souffrance dans un petit milieu. On m’appelait pour des cancers, des décès, des suicides. »
Mais, jamais il n’a imposé sa foi à sa famille. « Je demande au Bon Dieu de faire avec eux ce qu’il a fait avec moi. Qu’on arrête de mettre une face au Bon Dieu! Pour moi, il est une énergie d’amour. Je sais que mes enfants ont ces valeurs en eux et qu’ils sont aussi des gens de services. Pour moi, c’est ça, le bonheur. Je les vois aller et ils me supportent dans tout. »
Le témoignage le plus touchant de cette relation père-enfants s’est manifesté le 13 juillet 2024.
« Je suis arrivé en papa avec ma fille à l’église de mon village, relate monsieur Lévesque. Rendu en avant, je suis allé mettre mon aube. Puis, j’ai marié ma fille et mon gendre. » Un moment qu’il n’avait jamais imaginé vivre, une belle surprise de la vie qu’il n’oubliera jamais.
À l’hôpital de Rimouski, Bruno Lévesque accompagne les gens dans leur dimension spirituelle, quelle que soit leur confession.
« Les gens associent beaucoup mes services au religieux. Je leur dis que le religieux, c’est ma vie privée et que je ne suis pas ici pour ça. »
Un jour, cette ouverture l’a mené à chercher un imam pour une famille algérienne qui en avait besoin avant de débrancher leur proche.
« Jamais je ne dirai que, comme ce n’est pas ma religion, je ne touche pas à ça. »
Cette capacité d’adaptation, le sexagénaire l’applique aussi dans les célébrations qu’il officie.
Des funérailles inspirées du conte Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry aux cérémonies où résonnent de la musique et des rythmes qui ne font pas partie de son répertoire, le diacre s’ajuste aux besoins et aux goûts de chacun.
« Une fois, un jeune voulait du heavy metal à ses funérailles. Je ne connais rien là-dedans. Mais, c’était ça qu’il aimait! Je n’allais quand même pas faire jouer une chanson d’Alain Morisod au pauvre garçon! »
Cette expérience a, chez Bruno Lévesque, forgé une vision particulière de sa mission.
« Il faut arrêter de trouver des moyens d’amener des gens à nous. Il faut plutôt se demander comment on peut se rendre à eux. » L’intervenant en soins spirituels rêve d’une Église capable de s’ouvrir davantage, de célébrer la vie sous toutes ses formes.
Il se souvient encore de cette célébration où les gens se sont levés pour valser pendant qu’un pianiste de renommée internationale jouait. « Je suis sorti de là et j’ai appelé ma fille pour lui dire que, quand j’allais mourir, je voulais que ce soit ça. On avait célébré la vie. »
Au cœur de sa démarche, Bruno Lévesque puise parfois dans les écrits de saint Paul aux Corinthiens. « Il dit que l’important, c’est l’amour parce que l’amour prend patience, il rend service, il ne jalouse pas. On peut lire ça, peu importe la croyance. Si on n’a pas l’amour dans sa vie, on n’est rien! »
Le diacre continue, depuis 25 ans, de porter cette conviction avec la même passion.
« Je choisis l’amour tous les matins », dit-il simplement. Une philosophie de vie qu’il résume en une phrase, tel un mantra: « Ma mission est d’aimer assez pour m’adapter et non de demander aux autres de s’adapter à moi. »
Dans les corridors de l’hôpital de Rimouski comme dans les allées de son église de Sainte-Angèle-de-Mérici, Bruno Lévesque continue d’incarner cette foi vivante, celle qui se conjugue au présent et qui s’adapte à chaque rencontre. Après tout, comme le dit si bien le renard dans Le Petit Prince: « Apprivoiser, c’est créer des liens. »
Pour sa 14e semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 32 exposants, ce samedi 29 août, au parc de la Gare.
Voici les exposants présents :
Jusqu’à ce dimanche 31 août, c’est le Festi Jazz International de Rimouski ! Ce samedi à 11h30, le Marché public de Rimouski recevra le groupe Lubie et ses reprises colorées, de Chick Corea à Stevie Wonder
Venez aussi rencontrer le 20e Groupe Scout de Rimouski ! Ses membres tiendront le Café du marché.
On se voit au marché!
Des délais dans l’octroi de permis d’étude a compliqué l'arrivée d'étudiants à l’Institut maritime du Québec.
Spécialiste en écologie animale, le professeur Martin-Hugues St-Laurent est lauréat d’un Prix canadien d’excellence en conservation remis par la Fédération canadienne de la faune (FCF). Une distinction nationale prestigieuse dans le domaine du développement durable.
Par Jean-François Bouchard- UQAR
Le professeur en biologie de l’UQAR fait partie des huit récipiendaires de cette année. Il a mérité le Prix Roland-Michener pour la conservation.
Les prix ont été remis le 14 juin lors d’une cérémonie tenue à Yellowknife, dans les territoires du Nord-Ouest.
Le directeur général de la FCF, Sean Southey, a souligné que l’engagement des récipiendaires de cette année est « un puissant rappel du pouvoir positif des personnes passionnées par la protection de la faune et des habitats pour les générations futures. Elles me donnent espoir en un avenir plus radieux. »
Les personnes lauréates ont fait l’objet d’un reportage dans les récentes éditions des magazines Canadian Wildlife et Biosphère.
Ce prix national de la FCF s’ajoute au prix Harfang des neiges que le professeur St-Laurent a reçu au printemps pour sa contribution à l’avancement des connaissances sur la grande faune.
« J’aime me lancer le défi de comprendre les mécanismes complexes qui lient les espèces animales à leur environnement », mentionne le professeur de l’UQAR. « Et surtout, de trouver des solutions possibles pour favoriser la gestion durable, le rétablissement et la conservation des mammifères, dont plusieurs occupent une place importante dans le patrimoine naturel du Canada. »
Professeur à l’UQAR depuis 2008, Martin St-Laurent a publié une centaine d’articles scientifiques portant sur les conséquences des perturbations naturelles et humaines sur l’habitat et l’écologie des grands mammifères.
Membre du Cercle d’excellence de l’Université du Québec, il a donné plus de 300 conférences dans des congrès internationaux et nationaux sur ses travaux.
Le vice-recteur aux ressources humaines et à l’administration de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), Benoit Desbiens, assure que les deux projets de construction de logements de l’institution progressent très bien, dans le respect des échéanciers et surtout des coûts.
Le bâtiment situé sur la rue Notre-Dame, devant l’UQAR, a déjà été transformé en résidences étudiantes. Il s’agit des immeubles de la congrégation des Ursulines, acquis par l’UQAR en janvier 2024 au coût
de 5 M$.
« Il nous reste encore quelques travaux à l’extérieur, mais le bâtiment est en opération. Les 34 chambres sont occupées depuis le début de la session. Nous avons deux étages de 12 unités et un de 11 unités. Les étudiants disposent chacun d’une chambre et partagent des espaces de vie », précise monsieur Desbiens.
Ces nouvelles chambres ont permis à l’UQAR de répondre à toutes les demandes d’hébergement. « Toutes nos chambres sont pleines, autant les nouvelles que les anciennes. Aucun étudiant ne se retrouve cette année en situation précaire sans logement », ajoute le vice-recteur.
Le deuxième projet consiste en une construction neuve sur la 2e Rue Est.
« On prévoit une livraison à la fin d’octobre de la part de l’entrepreneur. Par la suite, nous ferons la mise en opération du bâtiment. Nous allons offrir des places à partir de janvier. Nous aurons donc 100 places supplémentaires, soit 25 logements de quatre chambres. Nous en sommes aux étapes de peinture et de finition, et le revêtement extérieur est déjà bien avancé », explique Benoît Desbiens.
Le vice-recteur se réjouit particulièrement du respect des budgets.
« Nous sommes contents, surtout avec les dépassements de coûts qu’on voit un peu partout. Les projets se sont réalisés à l’intérieur des montants fixés. Les budgets sont tous respectés. »
Pour clôturer l’exposition Nous sommes tou·te·s signaux, une rencontre interdisciplinaire pour explorer les liens entre la création artistique et la recherche océanographique s’est tenue, le 20 août, dans les locaux du Centre d’artistes Caravansérail de Rimouski.
L’événement a réuni l’artiste en arts visuels Amélie Brindamour ainsi que la professeure et chercheuse Déborah Benkort de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’UQAR pour discuter du phénomène mystérieux de la bioluminescence.
Ce phénomène, par lequel certains organismes marins génèrent leur propre lumière, constitue l’un des spectacles les plus fascinants de la nature. Comme l’explique Déborah Benkort, cette capacité repose sur une réaction chimique fascinante : « C’est une molécule qui s’appelle la luciférine, qui s’oxyde avec l’oxygène au moyen d’une enzyme qui s’appelle la luciférase. »
Cette réaction chimique produit une lumière d’une efficacité remarquable : 80 % de lumière pour seulement 20 % de chaleur, surpassant ainsi largement la productivité de nos ampoules conventionnelles. Cette lumière froide remplit diverses fonctions dans le monde marin : défense contre les prédateurs, attraction des partenaires reproducteurs ou communication entre espèces.
Des phytoplanctons aux poissons, en passant par les champignons terrestres, la bioluminescence traverse les règnes du vivant avec une diversité particulièrement riche dans les écosystèmes.
Pour Amélie Brindamour, cette fascination pour les phénomènes naturels devient source d’inspiration créative. Ses installations électroniques transforment les signaux biologiques en expériences sensorielles. Dans l’une de ses œuvres, un capteur de rythme cardiaque active l’éclairage d’un mycélium cultivé, mimant les communications biochimiques des champignons forestiers. Une autre installation s’inspire des structures luminescentes complexes des pieuvres, traduisant les variations tonales de la voix humaine en signaux lumineux.
« Comme humain, on est très sensible au langage et à l’écriture comme moyens de communication, indique l’artiste, qui a développé ce projet en collaboration étroite avec des laboratoires et avec des étudiants en électronique du Cégep de Rivière-du-Loup. Je trouvais ça intéressant de transformer ces moyens de communication en signaux lumineux. »
Du côté scientifique, Déborah Benkort utilise la modélisation numérique pour comprendre les écosystèmes marins, notamment face aux changements climatiques. Ses recherches explorent comment les modifications environnementales se répercutent sur la chaîne alimentaire, depuis le phytoplancton jusqu’aux espèces supérieures.
Pour la scientifique, il s’agit d’un travail d’autant plus crucial que de nouveaux défis émergent pour celle qui s’intéresse aux éoliennes en mer. Selon elle, ces structures, malgré leur caractère écologique, pourraient modifier les courants marins et affecter la production planctonique.
« Si on modifie la base de notre chaîne alimentaire, qui est le phytoplancton, on peut modifier le zooplancton qui, lui, modifiera les espèces qui vont suivre », anticipe la chercheuse.
Cette rencontre entre Amélie Brindamour et Déborah Benkort a mis en lumière l’intérêt grandissant pour les collaborations entre l’art et la science. L’artiste y voit une approche de « science-fiction », en partant de données scientifiques exactes pour développer des questionnements spéculatifs et philosophiques. L’océanographe apprécie cette complémentarité.
« C’est une belle façon d’exprimer la science et de faire passer des informations scientifiques pour toucher plus de monde. »
Les deux domaines partagent finalement plus de points en commun qu’il n’y paraît : la créativité, l’imagination et la capacité à explorer l’inconnu. Que ce soit par la création d’outils de recherche inédits ou par la transformation de phénomènes naturels en installations artistiques, les scientifiques et les artistes peuvent repousser ensemble les frontières de notre compréhension du monde.
Cette synergie ouvre des perspectives prometteuses, notamment dans la sensibilisation aux enjeux environnementaux, où l’émotion artistique peut amplifier l’impact des découvertes scientifiques sur le public.
Le prochain projet d’Amélie Brindamour explorera le bioplastique à base d’algues et de nouvelles formes sculpturales. Ces œuvres seront présentées dès le 4 septembre au Centre d’artistes Panache de Baie-Comeau.
Le centre d’artistes Caravansérail présente jusqu'au 11 octobre une nouvelle exposition nommée Archéologie sans histoire. Cette rencontre entre Catherine Bond et le Bas-Laurentien Pierre Durette invite le public à travailler son imaginaire à l’aide d’artéfacts que les artistes ont collectionnés et créés.
Un organisme à but non lucratif distribue près d’une centaine de meubles à des étudiants de Rimouski.
Le vice-recteur aux ressources humaines et à l’administration de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), Benoit Desbiens, assure que les deux projets de construction de logements de l’institution progressent très bien, dans le respect des échéanciers et surtout des coûts.
Le bâtiment situé sur la rue Notre-Dame, devant l’UQAR, a déjà été transformé en résidences étudiantes. Il s’agit des immeubles de la congrégation des Ursulines, acquis par l’UQAR en janvier 2024 au coût
de 5 M$.
« Il nous reste encore quelques travaux à l’extérieur, mais le bâtiment est en opération. Les 34 chambres sont occupées depuis le début de la session. Nous avons deux étages de 12 unités et un de 11 unités. Les étudiants disposent chacun d’une chambre et partagent des espaces de vie », précise monsieur Desbiens.
Ces nouvelles chambres ont permis à l’UQAR de répondre à toutes les demandes d’hébergement. « Toutes nos chambres sont pleines, autant les nouvelles que les anciennes. Aucun étudiant ne se retrouve cette année en situation précaire sans logement », ajoute le vice-recteur.
Le deuxième projet consiste en une construction neuve sur la 2e Rue Est.
« On prévoit une livraison à la fin d’octobre de la part de l’entrepreneur. Par la suite, nous ferons la mise en opération du bâtiment. Nous allons offrir des places à partir de janvier. Nous aurons donc 100 places supplémentaires, soit 25 logements de quatre chambres. Nous en sommes aux étapes de peinture et de finition, et le revêtement extérieur est déjà bien avancé », explique Benoît Desbiens.
Le vice-recteur se réjouit particulièrement du respect des budgets.
« Nous sommes contents, surtout avec les dépassements de coûts qu’on voit un peu partout. Les projets se sont réalisés à l’intérieur des montants fixés. Les budgets sont tous respectés. »
Des syndicats saluent la modernisation du programme d'enseignement du français, mais soulèvent des doutes.