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Six victoires de suite pour le Shaker

Le Shaker a porté à six sa série de victoires quand il a disposé des Industries Desjardins du Kamouraska par la marque de 9-8, samedi soir, dans la Ligue de baseball senior Puribec.

La formation rimouskoise menait 8-2 en début de septième manche quand les visiteurs y sont allés d’une poussée de six points pour créer l’égalité. Le double de deux points de Raphaël Ouellet, aux dépens du releveur Mathieu Gobeil, a créé l’égalité de 8-8. Yannick Desbiens s’est ensuite amené pour effectuer le dernier retrait.

Émilien Plouffe, quatrième lanceur utilisé par le Kamouraska, a atteint Markus Coates pour ouvrir la 7emanche du Shaker en offensive. Après un mauvais lancer et avec deux retraits, le vétéran Gobeil a fait marquer Coates avec un long coup de deux buts au champ opposé.

Markus Coates croise le marbre pour le point de victoire. Il est accueilli par Yannick Desbiens (27) et Jean-Philippe Marcoux-Tortillet. (Photo Le Soir – René Alary)

Desbiens obtient le crédit de la victoire et Plouffe encaisse le revers.

Raphaël Ouellet a frappé deux coups sûrs pour les visiteurs pendant qu’Émile Maisonneuve en a trois pour le Shaker.

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Jeu blanc de Takikawa

En après-midi à Matane, Keisuke Takikawa (2-1) n’a permis que quatre coups sûrs dans un gain des Allées du Boulevard par 7-0 sur la formation du Kamouraska. Il a retiré 12 frappeurs au bâton et totalisé 117 lancers, dont 41 balles. Étienne Richard (0-1) a encaissé le revers. 

Louis-Félix Noël et François Durette ont dirigé l’offensive avec chacun trois coups sûrs. Le premier a fait produire deux points. 

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À venir

Dimanche, Rimouski (Benjamin Roy) visitera à son tour Saint-Pascal (Jérémie Maillé-Bizier), Rivière-du-Loup (David Métivier) jouera à Edmundston (Seth Querze) tandis que le Témiscouata (lanceur à déterminer) se dirigera vers Trois-Pistoles (François Michaud). 

Steeve Gagnon : pas de libération avant 25 ans

Reconnu coupable de trois chefs de meurtre au premier degré (avec préméditation), l’auteur de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 à Amqui, Steeve Gagnon, a été condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans.

Il s’agit d’une peine automatique pour un meurtre au premier degré que le juge a imposé à l’accusé après les verdicts livrés par le juré numéro 1.

Le verdict et le sentence ont été accueillis avec soulagement par les proches des victimes qui s’étaient déplacés nombreux par assister au verdict prononcé ce samedi soir vers 19 h 20.

La mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, était dans la salle d’audience.

Le juge Louis Dionne a demandé à Steeve Gagnon s’il avait des observations à formuler. Ce dernier n’a démontré aucun remord lançant que les policiers avaient mal fait leur travail et que des témoins ont dit l’avoir rencontré alors que ce n’est pas vrai.

Le droit à un procès

Satisfaits du verdict, les procureurs de la Couronne Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette, ont rappelé que l’accusé avait le droit à un procès.

« C’était à nous de faire la preuve hors de tout doute raisonnable de sa culpabilité. Tous les témoins ont bien compris cela lorsqu’on leur a expliqué ».

Soupir de soulagement pour les proches des victimes à la suite du verdict de culpabilité. (Photo Alexandre D’Astous)

Du côté de la défense, Me Hugo Caissy espérait avoir suscité un doute raisonnable dans l’esprit des jurés. « Mon client se disait non coupable. C’était son droit de se faire entendre lors d’un procès », dit-il.

Le juge s’adresse à Steeve Gagnon

Tout de suite après avoir imposé la peine, le juge Dionne s’est adressé à Steeve Gagnon.

« Votre comportement dépasse l’entendement. Aucune peine ne pourra ramener les gens qui sont décédés. Prenez le temps de réfléchir en prison ».

Lettre des parents d’une victime

Avant l’imposition de la peine, Me Simon Blanchette a lu une lettre des parents de la victime Simon-Guillaume Bourget adressée au juge.

« Deux longues années se sont passées depuis que notre fils a été tué par un geste gratuite commis de sang froid. Nous voulons réclamer justice au nom du droit à la vie. Nous croyons au respect de la vie et nous espérons qu’il sera sévèrement condamné. On ne doit pas banaliser un meurtre et il doit en subir les conséquences. Nous vivons dans une société qui semble avoir perdu ses repères », ont écrit Sylvio et Micheline, les parents de Simon-Guillaume Bourget.

Tentative de meurtre

Le jury a également déclaré Steeve Gagnon coupable de tentative de meurtre. Il a reçu une peine de 10 ans de prison qui sera purgé en même temps que la peine principale.

Le juge a ordonné la confiscation de la camionnette Ford F-150 impliquée dans la tragédie, même si le beau-père de l’accusé souhaitait la récupéré, lui qui faisait les paiements depuis depuis 2022 et qui était devenu propriétaire pendent la détention de l’accusé.

Le ministère public s’est opposé à la remise de la camionnette au beau-père. « C’est une arme du crime. Trois personnes sont décédées. On ne doit pas remettre ce véhicule en circulation », a plaidé Me Jérôme Simard.

Steeve Gagnon lors de sa première comparution en mars 2023. (Photo courtoisie Jacques Boissinot- La Presse Canadienne)

« Active ta Mitis » officiellement lancé

La MRC de La Mitis et ses 16 municipalités se sont unies pour le lancement du projet régional « Loisirs pour tous, Active ta Mitis! », qui vise à bonifier l’accès aux loisirs pour l’ensemble de la population mitissienne, peu importe la taille ou les ressources de chaque municipalité.

Le projet repose sur une idée simple : mutualiser des équipements de loisirs pour les rendre disponibles à l’ensemble des municipalités du territoire.

Concrètement, trois remorques mobiles, identifiables par le slogan « Active ta Mitis », circuleront à travers la région.

Elles sont remplies d’équipements sportifs et récréatifs tels que des fatbikes, des planches à pagaie, un skate park mobile, des équipements de frisbee-golf, des luges, et bien plus.

Les municipalités pourront les emprunter gratuitement pour animer leurs événements publics, tels que des fêtes locales, des festivals, des événements municipaux, et ainsi de suite.

Les objectifs sont de rendre accessibles des activités de sport et de plein air aux citoyen·nes vulnérables sans frais d’inscription, promouvoir les saines habitudes de vie, assurer une mixité sociale dans les événements municipaux, et favoriser l’inclusion de toutes et tous, notamment les personnes en situation de précarité.

Ces actions visent directement l’amélioration de la santé globale, l’estime de soi et la cohésion communautaire sur l’ensemble du territoire mitissien.

Historique du projet

« Loisirs pour tous » a pris racine en 2021, alors que les coordonnateurs et coordonnatrices en loisirs de La Mitis se sont réunis autour d’une même préoccupation : comment favoriser l’inclusion des personnes en situation de précarité économique dans les activités sportives et de loisir.

Le conseiller au développement social à la MRC de La Mitis, Renaud Bisson-Dion, rapporte que le manque d’accès à l’équipement constituait alors un obstacle majeur, qui a rapidement été identifié.

(Photo courtoisie Ville de Mont-Joli)

« C’est ainsi qu’est né le projet Loisirs pour tous, avec pour mission de faciliter l’accès à des activités physiques accessibles et inclusives, de contribuer à briser l’isolement, à développer tôt de saines habitudes de vie, et à favoriser l’épanouissement des personnes, sans stigmatisation », explique monsieur Bisson-Dion, qui a chapeauté la mise en place du projet.

Depuis, la MRC et la Ville de Mont-Joli ont coordonné l’achat et l’organisation de trois remorques mobiles d’équipements sportifs mises à la disposition des municipalités.

Les réservations se font directement via une plateforme à laquelle tous les coordonnateurs en loisirs ont accès.

La communauté s’est mobilisée pour l’Accueil-Maternité

L’organisme communautaire Accueil-Maternité tenait, ce samedi 21 juin, une marche poussette intergénérationnelle, au parc Lepage de Rimouski.

L’objectif de l’événement était de célébrer les liens entre les générations, tout en récoltant des fonds qui soutiendront l’organisme dans sa mission, qui est notamment de briser l’isolement des mères, en période périnatale. 

Un peu avant le premier départ de la marche, la présidente du conseil d’administration, Johanne Gagnon, a annoncé aux personnes présentes que non seulement l’objectif de 20 000 $ fixé par l’équipe de l’Accueil a été atteint, mais qu’en plus, presque le double de ce montant a été récolté.

Johanne Gagnon, la présidente de l’Accueil-Maternité (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Grâce à de généreux donateurs, la marche nous rapporte aujourd’hui 39 000 $. C’est beaucoup d’argent pour un organisme comme l’Accueil, qui a un petit budget. »

Un lieu unique

La marche de ce samedi était aussi une occasion de mettre de l’avant l’importance de l’organisme pour la communauté rimouskoise. Émilie Martel, qui est une maman utilisatrice de l’Accueil et qui fait aussi partie de son conseil d’administration, estime que l’organisme gagnerait à être davantage connu.

« C’est le seul endroit du genre au Québec. C’est à la fois un lieu d’accueil, un lieu de répit, un lieu de formation et de douceur. C’est vraiment un endroit où les mamans peuvent se rendre – avec ou sans leurs enfants – pour prendre le temps de dormir, de manger gratuitement. Il y aussi des ateliers qui sont offerts gratuitement, alors l’organisme vient répondre à toutes sortes de besoins. C’est aussi un lieu sans jugement, ouvert à tous », décrit madame Martel.

L’un des parrains de la marche, Daniel Bénéteau, abonde dans le même sens.

« La mission d’Accueil-Maternité est grande et importante pour le début de la vie. On influence la vie des enfants tout au long de leur croissance et il y a tellement de mamans qui ont besoin d’aide à ces moments de leurs vies, alors c’est magnifique qu’elles puissent l’obtenir. L’équipe en place est extraordinaire. Beaucoup de bénévoles contribuent à l’Accueil et effectuent un travail extraordinaire pour notre communauté. C’est pour ça qu’il faut les soutenir », mentionne monsieur Bénéteau.

Shaker : Maisonneuve face à Kamouraska

Le Shaker a des rendez-vous, samedi et dimanche, avec les Industries Desjardins du Kamouraska dans la Ligue de baseball senior Puribec.

Le premier des deux affrontements aura lieu ce soir (samedi), 19 h 30, au Complexe sportif Guillaume-Leblanc. Les deux clubs se retrouveront dimanche, 19 h, à Saint-Pascal.

C’est le gaucher Émile Maisonneuve (1-1 MPM de 1,91) qui sera le lanceur partant du Shaker. Les Industries Desjardins n’ont pas fait connaitre l’identité de leur artilleur. 

Ces deux parties sont très importantes pour le classement de la Ligue Puribec. Le Shaker est premier, un demi-match devant les Industries Desjardins et le Frontière FM d’Edmundston. 

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Avant de s’amener à Rimouski en soirée, le Kamouraska aura affronté Matane en après-midi (14 h). Keisuke Takikawa (1-1 MPM de 2,69) sera le lanceur pour les Allées du Boulevard. Il sera opposé à Étienne Richard qui en sera à un premier départ dans le circuit.

Dimanche, en plus de la visite de Rimouski à Saint-Pascal, Rivière-du-Loup jouera à Edmundston (Seth Querze) tandis que le Témiscouata visitera Trois-Pistoles (François Michaud). 

Rappelons que le match prévu vendredi soir à Trois-Pistoles, contre Edmundston, a été remis en raison de la pluie. 

Steeve Gagnon : le jury délibère encore sur son sort

Plus de 24 heures après avoir entamé leurs délibérations, les jurés au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023, à Amqui, ne s’entendent toujours pas unanimement sur sa culpabilité ou non par rapport aux trois chefs de meurtre au premier degré (prémédités) et les deux autres chefs de tentative de meurtre auxquels il fait face.

Dans le cas des chefs de meurtre, les 12 personnes sélectionnées peuvent acquitter l’accusé ou le déclarer coupable de meurtre prémédité, de meurtre au deuxième degré (non prémédité) ou d’homicide involontaire.

Pour les deux autres, les jurés doivent déterminer s’ils déclareront Gagnon non coupable ou le condamneront pour tentative de meurtre ou voies de fait graves.

Au cours des dernières heures, ils ont notamment demandé certaines précisions sur des termes juridiques et médicaux au juge Louis Dionne, en plus de réentendre les témoignages de Steeve Gagnon et du témoin Ken Moreau.

Ken Moreau avait été visé par Steeve Gagnon lors de l’attaque au camion-bélier du 13 mars dernier, à Amqui. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Votre verdict devra être unanime. Je vous rappelle que l’accusé bénéficie de la présomption d’innocence et que c’est le ministère public qui a le fardeau de prouver hors de tout doute raisonnable la culpabilité de l’accusé. Le doute raisonnable est fondé sur la raison et le bon sens, mais il n’est pas non plus un doute absolu. Si vous avez un doute sur sa culpabilité, vous devez le déclarer non coupable. Ne tirez pas de conclusions hâtives sur le comportement de l’accusé. Tenez compte des témoignages et des pièces », avait indiqué le juge Dionne, ce jeudi 19 juin, avant que les jurés quittent pour leurs délibérations.

La défense prétend que la tragédie qui a fait trois morts à Amqui est accidentelle, tandis que le ministère public prétend qu’il s’agit de trois meurtres au premier degré, soit avec préméditation.

Des admissions

Le juge Dionne a rappelé les admissions faites par les deux parties au début du procès.

Parmi les admissions, il y a le fait que la camionnette Ford F-150 ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à neuf autres personnes, le 13 mai 2023 en milieu d’après-midi sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui appartenait à l’accusé et que c’est ce dernier qui était au volant lors des événements.

Le boulevard Saint-Benoît Ouest à la suite du drame du 13 mars dernier. (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que l’inspection mécanique ne rapporte aucun bris mécanique et que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Il est aussi admis que l’accusé était en arrêt de travail pour maladie depuis août 2022 et qu’il était dans une situation financière précaire le 13 mars 2023.

Avant le départ vers les délibérations, deux jurés ont été exclus par tirage au sort. Les 12 autres devront en arriver à un verdict.

Avec l’aide d’Alexandre D’Astous

Vers une protection volontaire de la femelle ?

Même si la prochaine saison de chasse de l’orignal sera permissive en 2025 et qu’à deux reprises, les trois zecs de la zone 2 Bas-Saint-Laurent ont subi le refus de Québec de protéger la femelle, les chasseurs seront invités à « conserver » l’espèce en prévision de la protection de l’orignal sans bois en 2026.

Comment ? C’est selon le plan B des trois zecs, Chapais, Owen et Bas-Saint-Laurent, que leur porte-parole, Guillaume Ouellet, refuse toujours de dévoiler.

En entrevue dans le cadre de l’émission et du balado « Rendez-Vous Nature », celui qui est aussi président du Réseau Zec confirme qu’il ne s’oppose pas à la chasse permissive.

« Les chasseurs et ceux dits opportunistes n’ont pas de craintes à avoir. Ils pourront prélever les trois segments du troupeau. Le plan B n’ira pas à l’encontre de celui du ministre qui autorise la chasse permissive », indique Guillaume Ouellet.

Pas encore le temps

Mais sans toutefois définir la nature réelle dudit plan.

« Parce que ce n’est pas le temps et on y travaille encore. Ça ne nuira pas aux chasseurs et la relève aura le droit au mâle, à la femelle et au veau. Sans oublier que la majorité des chasseurs des trois zecs et les gens d’affaires qui ont appuyé nos démarches de protection de la femelle, et tous ceux qui ont à cœur nos investissements fauniques des trois dernières années, lire la protection de la femelle, seront invités à une sensibilisation et même plus, pour conserver notre cheptel, pour arriver en 2026 à un modèle merveilleux de gestion de l’orignal sans bois », d’ajouter le porte-parole des trois zecs. 

Guillaume Ouellet déplore que les pertes d’orignaux du dernier hiver et les nombreuses bêtes victimes de la tique, en plus de la pression de chasse supplémentaire de la chasse permissive, doivent faire baisser le cheptel.

Le président du Réseau Zec, Guillaume Ouellet (Photo Myriam Quenneville / Audet Photo)

« Mais un chasseur peut choisir d’aider à conserver l’espèce. Il existe plusieurs façons de protéger la femelle sur une base volontaire, soit par des actions ou des appuis. De sorte que des chasseurs seront heureux de participer et de bénéficier d’un retour », estime-t-il.

Rejet du ministre

Rappelons que les zecs Chapais, Owen et Bas-Saint-Laurent réclamaient une autre année restrictive de la femelle en 2025, pour éviter une forte pression de chasse, dans une saison qui attire plus d’amateurs qui ont plus de chances de pouvoir prélever un des trois segments, à même les intérêts et le capital orignal des dernières années.

Le ministre responsable de la faune, Benoit Charette, a rejeté cette requête pour une seconde fois, prétextant que la récolte des dernières années démontrait une tendance évidente d’un cheptel en hausse.

Le ministre responsable de la faune au Québec, Benoît Charette (Photo Facebook)

« L’ajout d’une année restrictive supplémentaire risque de causer des effets néfastes sur l’habitat et sur la condition corporelle des orignaux, et augmenter les risques de transmission de la tique d’hiver », selon le ministre Charrette.

Retomber en amour 56 ans plus tard

Bérangère Fortin de Saint-Vianney et Raymond Ladry de Saint-Nil se sont retrouvés après 56 ans d’absence et ont repris exactement là où ils avaient laissé à l’époque.

Bérangère a 74 ans alors que Raymond en a 77. Mais leur histoire remonte aux années 60 alors que les deux tourtereaux étaient à peine âgés de 17 et 21 ans.

S’étant rencontré lors d’une soirée de danse, le coup de foudre a frappé et ils devinrent un couple instantanément. Leur relation a duré près de huit mois avant qu’un drame vienne bouleverser leur vie.

« Raymond a eu un grave accident qui l’a laissé amnésique. Lorsqu’il est revenu chez moi par la suite, il avait de la misère à reconnaître les gens. C’est alors que mes parents ont décidé que c’était terminé », raconte Bérangère.

« Ce n’était pas commode, je ne reconnaissais pas le beau-père », ajoute Raymond en riant.

C’est ainsi que se terminait abruptement une belle histoire d’amour.

« Ça me faisait de quoi, mais je n’avais pas trop le choix. Nous sommes donc partis chacun de notre côté. Nous avons refait nos vies chacun de notre côté », explique Bérangère.

Il aura fallu près de cinq ans avant que Raymond retrouve complètement la mémoire.

« J’avais toujours besoin de quelqu’un. J’oubliais où je restais… mais je n’ai jamais oublié Bérangère. »

Finalement, Raymond s’est marié à deux reprises et a eu deux garçons et une fille tandis que Bérangère s’est également mariée deux fois et a eu deux filles. Leurs conjoints respectifs sont décédés.

Trouvé sur Facebook

De son côté, Raymond a essayé de retrouver Bérangère pendant plusieurs années, mais sans succès puisque celle-ci avait quitté la région. Elle habitait à Laval. Puis un jour, Bérangère a fait des recherches sur Facebook. Elle a vu la sœur de son grand amour.

Ils ont repris contact par téléphone et après le premier coup de fil, Bérangère sautait dans l’autobus pour venir visiter Raymond à la Résidence des Bâtisseurs. « Je ne suis jamais retournée »,
rigole-t-elle.

Elle est donc déménagée quelques semaines plus tard pour rejoindre Raymond. Et ils ont repris là où ils avaient laissé 56 ans plus tôt.

« C’est comme si rien n’avait changé. J’aime tout de lui. »

Même son de cloche du côté de Raymond.

« C’est la simplicité, la communication. »

Aujourd’hui, ils vivent pleinement leur amour et profitent de chaque instant. « On danse comme au premier instant. On assiste aux conférences, on va à la piscine et on fait de l’exercice. Nous faisons tout ensemble », raconte Bérangère.

En décapotable et en moto

Puis deux mois après leur réunion, la décision a été prise de se marier.

« On s’était promis qu’on allait se marier à l’époque et on va vivre exactement le mariage dont on avait rêvé. J’aurai ma belle grande robe blanche et je vais arriver en décapotable alors que Raymond va être en moto. »

Et la cerise sur le sundae dans tout ça est que les enfants respectifs du couple ont tous accueilli la nouvelle avec grand bonheur. C’est même la fille de Bérangère qui s’occupe des préparatifs du mariage.

Marché public de Rimouski : plaisir au parc de la Gare

Pour sa quatrième semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 27 exposants, ce samedi 21 juin, au parc de la Gare.

Voici les exposants prévus sur place, entre 10 h et 14 h :

Venez en grand nombre pour profiter des belles notes du groupe de musique Pão de queijo. Il vous donnera toute une prestation de musique aux racines et couleurs brésiliennes à partir de 11 h 30.

Le petit repère – Pédiatrie sociale de Rimouski-Neigette sera également de la partie, pour vous servir les boissons au Café et échanger avec vous!

On se voit au marché!

Le Mistral célèbre 25 ans de musique

Des retrouvailles ont eu lieu le vendredi 13 juin dernier afin de souligner les 25 ans du programme de concentration Harmonie et Guitare de l’école secondaire du Mistral de Mont-Joli.

En amont de cette célébration, il a été possible de discuter avec l’enseignante de la concentration harmonie, Noëlline Banville, du programme et des raisons qui font de cet anniversaire un événement à souligner.

Elle explique qu’à l’automne 1999, deux concentrations ont vu le jour au même moment : celle de l’harmonie, dont elle a encore la responsabilité aujourd’hui et celle de guitare, qui est toujours sous la responsabilité de Berthier Francoeur.

« Au début, en compétition, les élèves de secondaire 1 à 5 jouaient ensemble. Je me rappelle qu’on était seulement une quarantaine d’élèves. En guitare, il y avait une vingtaine d’élèves. Aujourd’hui, nous avons 180 élèves en harmonie et nous en aurons 210 l’an prochain. Je pense qu’ils sont environ 80 élèves en guitare. Notre nombre d’élèves a toujours augmenté avec les années. »

25 années à évoluer

Avec cette croissance, une nouvelle collègue à temps plein s’est jointe à l’équipe en 2011 : Josée Plante, qui est une ancienne élève. D’autres enseignants de musique, à temps partiel, ont aussi mis la main à la pâte depuis la création du programme.

« Durant ces 25 dernières années, nous nous sommes rendus à plusieurs compétitions. Nous allons toujours au Festival des Harmonies, à Sherbrooke en mai. Les guitaristes font pour leur part le MusicFest provincial chaque année. On fait aussi des camps musicaux, avec les plus jeunes élèves, de secondaire 1, 2 et 3, une fois par an. Il y a aussi un gros voyage final, une grosse compétition, qui est réservé aux élèves de quatrième et cinquième secondaire, autant en guitare qu’en harmonie. »

New York, Disney World et Virginia Beach sont quelques-unes des destinations visitées par la concentration Harmonie au cours de ses 25 ans d’existences.

« Que ce soit l’harmonie ou la guitare, on donne une dizaine de spectacles par année. Nous avons aussi toujours plusieurs activités de financement : on fait des soupers-spaghettis et des déjeuners musicaux. »

L’équipe-école au cœur du succès

25 ans plus tard, elle attribue la croissance du programme et sa longévité au travail effectué par l’équipe-école du Mistral.

La concentration guitare, au MusicFest de 2006. (Photo courtoisie – École du Mistral)

« Je pense que pour qu’un programme comme celui-ci perdure et continue de croitre avec le temps, ça prend vraiment une équipe-école qui y croit. On veut d’ailleurs que les projecteurs soient placés sur l’équipe école. Autant le personnel de soutien, que le personnel professionnel, les directions et les enseignants, parce que c’est vraiment demandant pour tout le monde.

Elle estime que la quantité importante d’élèves inscrits dans une concentration au Mistral représente un défi supplémentaire, que l’équipe-école réussit à relever.

« Ces jeunes-là doivent quitter pour des tournois et des compétitions à l’extérieur, mais ils ne partent pas tous pendant les mêmes fins de semaine. C’est donc beaucoup de logistique et d’organisation pour toute l’équipe école ici. C’est quelque chose qui est très important pour nous et c’est grâce à cette équipe que ça fonctionne. »

Une expérience marquante

Finalement, la célébration du vendredi 13 juin représentait une occasion de souligner la contribution du programme dans le parcours de près de 800 jeunes.

« La plupart du temps, ces élèves passent cinq ans avec nous. Quand vient le temps de quitter, ils partent avec des sanglots et on est triste de les laisser aller, mais on sait aussi qu’ils sont prêts pour la vie adulte. Ce qui est beau là-dedans, c’est que ces élèves sont aujourd’hui des collègues de travail. Ce sont nos comptables, nos mécaniciens. On les côtoie et ce sont de bons humains, de bonnes personnes et on a le sentiment d’avoir joué un petit rôle dans tout ça, considérant le sentiment d’appartenance et le raccrochage scolaire auquel contribue la concentration musique. »

Marie-Josée Lacroix reçoit un doctorat honoris causa

Marie-Josée Lacroix, résidente de Rimouski depuis 2008 et administratrice au Musée de Rimouski, vient de recevoir un doctorat honoris causa de l’UQAM, le 4 juin dernier, pour souligner sa contribution en tant que première commissaire au design à la Ville de Montréal, de 1991 à 2021.

Depuis sa retraite, en 2021, elle agit comme conseillère indépendante en stratégies de valorisation du design. Elle et son conjoint, qui font partie des quatre fondateurs du Festival international de jardins des Jardins de Métis, ont acquis une résidence à Rimouski en 2008 après être tombés en amour avec la région.

« C’est par les Jardins de Métis que nous avons découvert la région. Avant même la première présentation du festival en 2000, mon conjoint faisait des écoles d’été avec l’Université de Montréal là-bas. C’était une école sur les jardins pour les étudiants en design. Nous avons fait le festival de 2000 et 2005. C’est comme ça qu’on s’est fait des amis dans la région », raconte madame Lacroix.

Un levier de transformation urbaine et sociale

Madame Lacroix a été sélectionnée pour un doctorat honoris causa par la Faculté des arts de l’UQAM pour sa contribution à faire du design un levier de transformation urbaine et sociale.

Diplômée du baccalauréat en design de l’environnement en 1982 et première commissaire au design à la Ville de Montréal de 1991 à 2021, elle a contribué à l’inscription de la métropole au réseau des villes créatives de l’UNESCO, affirmant ainsi l’importance du design dans la société. Son engagement reflète les valeurs de l’École de design, qui célèbre ses 50 ans en mettant en lumière des pratiques transversales et novatrices.

Marie-Josée Lacroix, docteure honoris causa de l’UQAM. (Crédit photo : UQAM)

« Je ne m’attendais vraiment pas à ça. C’est comme un cadeau du ciel qui arrive quatre ans jour pour jour après mon départ de la Ville de Montréal. Jusqu’à la pandémie, notre propriété à Rimouski était une maison secondaire. J’ai pris ma retraite en 2021 et maintenant, on passe la majorité de notre temps à Rimouski », mentionne madame Lacroix.

Pendant sa carrière à la Ville de Montréal, madame Lacroix a travaillé à améliorer le design urbain et l’architecture des commerces. « Les commerces sont l’âme d’une ville. Plus les commerces sont beaux, plus la ville est attirante. Ce doctorat récompense 30 ans d’action au sein d’une ville. Mon souhait, c’est que ça encourage la ville à poursuivre et à continuer de soutenir l’action du bureau du design que je dirigeais et aussi encourager d’autres villes à suivre le pas, pourquoi pas Rimouski », mentionne-t-elle.

Musée de Rimouski

Le jour où elle prenait sa retraite de son emploi à la Ville de Montréal, madame Lacroix a été approchée pour siéger au conseil d’administration du Musée de Rimouski.

« Ça fait quatre ans que je suis très active au Musée. J’ai été vice-présidente jusqu’à l’automne dernier. J’ai porté le dossier du comité bâtiment. Nous avons fait faire un carnet de santé. Nous nous sommes rendu compte que le bâtiment avait besoin de beaucoup d’amour. Même si les temps sont plus difficiles, nous avons de belles perspectives », affirme-t-elle.

« La petite équipe est très dynamique. Nous avons une équipe super investie. Mon plus grand souhait, c’est que les Rimouskois se réapproprient leur musée. Nous n’en avons jamais eu autant besoin. Pour la réouverture, nous allons lancer un appel à la mobilisation. Nos sondages nous disent que les Rimouskois sont attachés à leur musée, on va avoir besoin qu’ils le démontrent en venant voir les expos », souligne madame Lacroix.

Antoine Galarneau – recherché par la SQ

La Sûreté du Québec demande l’aide du public pour retrouver Antoine Galarneau, 19 ans, de Rimouski. Il est actuellement recherché pour une évasion de garde légale.

Il a été vu pour la dernière fois le 20 juin dernier vers 13h30 dans le secteur du boulevard York Ouest à Gaspé, alors qu’il quittait sans autorisation l’hôpital. Il se déplaçait à pied. Il pourrait se trouver entre Gaspé et Grande Vallée.

Description Taille : 1,73 m (5 pi 8)

Poids : 50 kg (110 lb)

Cheveux : bruns

Yeux : verts

La dernière fois qu’il a été vu, il portait un chandail de type coton ouaté noir avec inscription «WLNK», des culottes courtes noires et des petits souliers.

Toute personne qui apercevrait Antoine Galarneau est priée de communiquer avec le 911. De plus, toute information pouvant permettre de le retrouver peut être communiquée, confidentiellement, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

Fonds d’aide Pierre-Harvey : onze bourses remises

C’était jour de remises de bourses par le Fonds d’aide Pierre-Harvey, vendredi. Onze athlètes et artistes ont vu leurs efforts être reconnus.  

« Quelle belle brochette, a lancé la présidente de l’organisme, Mado Sirois. On n’a jamais vu ça et nous sommes fiers de remettre ces onze bourses. »

Elles totalisent 7 280 $ pour un total en histoire, depuis 1988, de 196 190 $. Des 481 boursiers, 77 sont issus du volet artistique qui a été ajouté à celui du sport en 2005. 

Deux jeunes athlètes en judo, Florence Bossé et son jeune frère Charles, ont reçu des bourses. C’était aussi le cas en juin 2024. La première a terminé 5e au championnat canadien et est en préparation pour l’obtention de sa ceinture noire. Pour ce qui est de Charles, détenteur d’une ceinture mauve, il a pris la 8e position au championnat canadien et une 5e au provincial dans une catégorie supérieure.

Patinage de vitesse

Trois athlètes en patinage de vitesse, Charlie, Zachary et Samuelle Tremblay sont des lauréats. Charlie pratique son sport depuis dix ans et évolue autant en longue qu’en courte piste. Elle a pris part à un troisième championnat canadien jeunesse, terminant notamment 2e en poursuite.  Au championnat canadien junior, elle a signé une 12e position au classement général. 

Pour sa part, Zachary est l’un des plus performants dans son groupe d’âge au 500 mètres avec une 3eplace à la Coupe Canada. Lors de la Coupe Québec, il a remporté la médaille d’argent en poursuite. 

Quant à Samuelle, sa progression l’a fait monter au 38e rang au niveau canadien, malgré les blessures qui l’ont tenu à l’écart de quelques compétitions. Son objectif est de se qualifier pour les championnats canadiens juniors 2026 et la Coupe Canada.

Autres boursiers

En hockey, on retrouve Maxence Bouchard, joueur des Sélects du Paul-Hubert M18 D1. Il a terminé meilleur pointeur de sa division lors des deux dernières éditions du Tournoi BMO de Rimouski. Ses excellences performances scolaires et sportives lui ont valu la distinction d’athlète étudiant en secondaire V au Paul-Hubert ainsi que le titre de Sélect sortant en hockey. 

Aussi, la nageuse artistique Alexia Jean reçoit une bourse. Un produit du Club Vivelo, elle fait partie du Club Québec excellence synchro depuis 2023 et est identifiée « relève » par Synchro Québec. 

En natation, Hugo Brouillet, des Dauphins, obtient une bourse. Au 50m brasse, il a obtenu une 7e position au championnat canadien et une première au championnat Aréna en 2023. Il a pulvérisé un record du club vieux de 49 ans au 100m brasse chez les 13-14 ans. 

Enfin, Philippe Rioux, un athlète en volleyball avec les Sélects du Paul-Hubert, est le joueur par excellence de son équipe. Il a été sélectionné pour les prochains Jeux du Québec à Trois-Rivières.  

Volet artistique

Zoé Le Sauteur et Bastien Bouillon avec Mado Sirois, la présidente du Fonds d’aide Pierre-Harvey. (Photo Le Soir – René Alary)

Dans le secteur des arts, les boursiers sont Zoé Le Sauteur (flûte traversière) et Bastien Bouillon (cor français). 

La première a enregistré une excellente performance au Concours de musique du Canada, en avril dernier, et ses qualités musicales lui ont valu un « Honor Award » lors de la compétition nationale « Music Fest Canada ». Elle pratique la flute traversière depuis six ans. 

Pour sa part, Bastien fait partie de l’Harmonie Vent du Fleuve et étudie au Conservatoire de Rimouski. Il a connu une performance digne de mention lors du MusiFest Québec tenu à Montréal en mars dernier. Il pratique le cor français depuis trois ans et souhaite devenir un grand musicien.

Jean-François Gaumond quitte le SERM-CSQ

Le Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ) souligne le départ de son président, Jean-François Gaumond, élu au poste de vice-présidence aux relations de travail de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) le 13 juin dernier.

Monsieur Gaumond a été élu par les représentantes et représentants de tous les syndicats membres de la FSE-CSQ, réunis à Thetford Mines à l’occasion de la dernière réunion du conseil fédéral pour l’année scolaire 2024-2025.

Président du SERM depuis cinq ans

Formé au baccalauréat en enseignement au secondaire de l’UQAR, Jean-François Gaumond exerce les fonctions de président du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ) depuis 2020. Il a été responsable de nombreux dossiers dont ceux des relations de travail et de la négociation locale.

« Sa rigueur, sa capacité de rassembler, de vulgariser les enjeux complexes ainsi que son sens politique ont su marquer son passage à la présidence du SERM-CSQ. Les défis ont été nombreux ces cinq dernières années et monsieur Gaumond a su les relever avec brio », déclare le vice-président de la zone des Monts-et-Marées, Nicolas Fournier.

Jean-François Gaumond était le président du Syndicat de la région de la Mitis (Photo Facebook)

« En passant par la pandémie, les négociations nationales et locales et les multiples enjeux auxquels les enseignantes et enseignants ont été confrontés, son aptitude à faire ressortir les forces des membres de son équipe, son écoute, son leadership et son esprit d’analyse hors du commun ont su faire rayonner le SERM-CSQ tant au niveau local qu’au niveau national. Ses profondes convictions syndicales et sa détermination auront certainement marqué l’esprit des membres qu’il a représenté avec fierté! »

Monsieur Fournier et les membres du Conseil d’administration du SERM souhaitent bon succès à monsieur Gaumond dans l’exercice de ses nouvelles fonctions et le remercient pour ces cinq années passées à la présidence du syndicat.

Le conseil d’administration a nommé Sylvie Lefebvre au poste de présidente par intérim du SERM-CSQ. Enseignante en adaptation scolaire et sociale, elle exerce la fonction de vice-présidente de la zone des Phares depuis 2018-2019. Elle a notamment été responsable des dossiers ACTES, EHDAA, SST ainsi que du calendrier scolaire de la zone qu’elle représente.

De plus, le conseil d’administration a nommé Marie-Ève Doucet au poste de vice-présidente par intérim de la zone des Phares. Enseignante en anglais au secondaire et membre du conseil d’administration depuis les cinq (5) dernières années, Mme Doucet a exercé les fonctions de secrétaire-trésorière et de représentante du secteur Mitis.

Enfin, les membres du conseil d’administration se joignent à M. Nicolas Fournier pour souhaiter un bon succès à madame Lefebvre et madame Doucet dans l’exercice de leurs nouvelles fonctions respectives.

Alcool au volant : et si on changeait d’approche ?

Radio-Canada publiait récemment un dossier étoffé sur l’alcool au volant. Un sujet connu, archiconnu même, mais qui mérite qu’on s’y attarde encore, car il révèle une chose troublante : les campagnes de prévention ont atteint un plateau.

Par Robin Lebel

Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Malgré les efforts constants de sensibilisation et les contrôles policiers, les résultats ne bougent plus. Le pourcentage de conducteurs interceptés avec un taux d’alcool supérieur à la limite permise reste désespérément stable. D’une année à l’autre, les chiffres ne varient pas. Le phénomène semble avoir atteint un point de saturation.

Des pistes de solution sont évoquées : durcir les sanctions, imposer des amendes plus salées, retirer le permis de conduire plus longtemps, emprisonner les contrevenants dès la première offense, ou encore abaisser la limite d’alcool permise à 0,05 mg/100 ml de sang, avec des sanctions
administratives progressives.

Mais, soyons honnêtes : est-ce que tout cela changerait vraiment la donne ? Personnellement, je n’en suis pas convaincu. Peut-être est-il temps de poser un autre regard sur la situation, de prendre un pas de recul et de se demander : où en sommes-nous, collectivement, par rapport à la consommation d’alcool et à la conduite ?

En région, les bars ont presque disparu, à l’exception de quelques irréductibles. Les grands brasseurs ont adapté leur stratégie. La bière se vend désormais en épicerie et au dépanneur. Quant à la SAQ, elle constate un recul de ses ventes, notamment en raison de prix qui refroidissent de plus en plus de consommateurs. L’alcool est désormais consommé majoritairement à la maison.

Et pourtant, les accidents liés à l’alcool au volant ne diminuent pas. Pourquoi ? Parce que les personnes impliquées dépassent souvent, et de loin, la limite légale. On ne parle pas ici de quelqu’un à 0,09, mais bien à 0,16 ou 0,24. Des gens qui, clairement, ne prennent pas le volant par méconnaissance des lois ou par accident.

Alors quoi ? Plus de lois ? Plus de messages chocs ? Encore plus de répression ? Ce n’est plus suffisant. On est rendus là.

On est humains 

Faut-il interdire la vente d’alcool ? Fermer les restaurants ? Empêcher les voitures de circuler après 20 h ? On a déjà tenté la prohibition dans les années 30. On sait comment ça s’est terminé. Ces idées sont absurdes, irréalistes, et surtout, elles porteraient atteinte à ce qu’il nous reste de liberté.

La vérité, c’est qu’on est humains. Et en tant qu’humains, on cherche aussi le plaisir. On prend des risques, parfois inconsciemment, parfois délibérément. L’État ne peut pas tout contrôler, tout empêcher. Il faut l’accepter.

Et si, plutôt que d’empiler les lois, on pensait autrement ? Et si on investissait enfin massivement dans le transport collectif, même en région ? Des navettes locales, des taxis communautaires, des solutions adaptées aux réalités de terrain. Bref, faciliter les déplacements sécuritaires, à portée de main.

Je vous entends déjà : « On n’est pas habitués à ça. » Justement. On s’est tellement habitués à voter des lois et à produire des campagnes de sensibilisation qu’on ne se demande même plus si elles sont encore efficaces. Et pourtant, comme le disait si bien Einstein : la folie, c’est de faire toujours la même chose en espérant un résultat différent.

En attendant, on écoute les lignes ouvertes. On s’indigne. On refait le monde le temps d’un appel. Puis on raccroche. Et rien ne change.

Loïc Francoeur se joint aux Rapides de Grand-Sault

Après avoir disputé sa saison de 19 ans avec l’Océanic, l’attaquant Loïc Francoeur complétera sa carrière junior comme joueur de 20 ans avec les Rapides de Grand-Sault, dans la Ligue de hockey junior A des Maritimes.

« Loïc apporte une précieuse expérience à l’équipe ayant fait partie de la formation de l’Océanic de Rimouski qui a participé à la Coupe Memorial le printemps dernier », commente la direction des Rapides.

Une mise en jeu entre Loïc Francoeur et Félix Gagnon. (Photo Le Soir.ca – Alexandre D’Astous)

Francoeur est un joueur polyvalent qui a dépanné l’Océanic en séries en jouant comme défenseur au moment où l’équipe était décimée par les blessures à la ligne bleue.

10 points avec l’Océanic

À sa seule saison dans la LHJMQ, le natif de Saint-Jean-sur-Richelieu a amassé 10 points en 50 matchs, étant surtout utilisé sur un 4e trio et en infériorité numérique. En séries, il a été blanchi en 17 matchs où il a surtout joué comme défenseur, notamment face aux Saguenéens et aux Cataractes.

Francoeur était parvenu à gagner son poste au dernier camp d’entraînement en tant que joueur invité en provenance du collégial AAA. Il avait forcé la main des entraîneurs grâce à un excellent camp d’entraînement.

Gaza : un appel à la paix par un Gaspésien

Comment rester les bras croisés devant une telle boucherie à Gaza, ce que de plus en plus de voix et d’organisations nomment, avec raison, un génocide ou encore un nettoyage ethnique?

Je joins donc ma voix aux 300 écrivains qui, dans Libération le 26 mai dernier, signaient un texte intitulé, on ne peut plus clair : « Nous ne pouvons plus nous contenter du mot ¨horreur¨, il faut aujourd’hui nommer le ¨génocide ¨ à Gaza ».

Pour s’en convaincre, s’agit-il seulement de voir les images de centaines d’enfants affamés tendre le bras au bout duquel une casserole rouillée supplie une portion de riz. S’agit-il seulement de voir des hommes et des femmes, assoiffés, aux visages émaciés, qui en sont à la peau et les os, ne sachant où se cacher par trop de bombes israéliennes qui leur tombent dessus. Les mots me manquent depuis des mois devant tant d’horreur et de sang qui coule par la faute d’Israël qui justifie ce massacre au prétexte que se cache un terroriste du Hamas derrière chaque enfant, derrière chaque porte d’hôpital, dans chaque ambulance.

Qu’il faille certes condamner avec force l’attaque ignoble d’octobre 2023 du Hamas tuant plus de 1200 Israéliens. J’appuie. Qu’il faille combattre ce terrorisme et tout autre forme de terrorisme quel qu’il soit. J’appuie. Personne ne reproche à Israël le droit de se défendre. Mais a-t-il le droit d’attaquer, d’affamer, d’encercler, de bombarder, de bloquer l’aide humanitaire, de viser des enfants, des innocents, et ce, en contravention au Droit international, à la Convention de Genève?

Ce monstre à deux têtes, non pas le peuple d’Israël, mais bien son gouvernement, un gouvernement de va-t-en guerre dirigé par le va-t-en-guerre en chef, Benjamin Nétanyahou, qui a pour devise, disons-le franchement : « Tu veux la paix, tu auras la guerre! ». Et qui, depuis trop longtemps, nous offre en guise de main tendue des bruits de bottes. « Aujourd’hui, c’est l’enfer absolue » a tout récemment déclaré à la RTS le directeur du Comité international de la Croix-Rouge, Pierre Krähenbühl.

N’ai-je pas dit que je cherchais des mots devant ce génocide qui se fait en direct? Je les trouverai peut-être dans ceux de Simone Weil cités dans le livre La refondation du monde, du philosophe Jean-Claude Guillebaud (Seuil 1999) « C’est un devoir de nous déraciner, mais c’est toujours un crime de déraciner l’autre »

Quand je pense à la paix, il me vient à l’esprit le mot d’Hérodote cité dans les Mémoires de Raymond Aron : « Nul homme sensé ne peut préférer la guerre à la paix puisque, à la guerre, ce sont les pères qui enterrent leur fils alors que, en temps de paix, ce sont les fils qui enterrent leur père ». Ou encore ceux de Bono, le chanteur de U2 : « Hamas, libérez les otages, arrêtez la guerre. Israël, libérez-vous de Benyamin Nétanyahou et des fondamentalistes d’extrême droite qui déforment vos textes sacrés. »

Je pense aussi à ceux de Fabienne Presentey, membre des Voix juives indépendantes Canada qui, en préface du livre La conquête de la Palestine de Rachad Antonius (Écosociété 2024): « Les voix juives qui s’élèvent pour dénoncer cette guerre génocidaire contre les Palestinien.nes comprennent que le sionisme a instrumentalisé le judaïsme et hypothéqué l’avenir des deux peuples. La sacro-sainte sécurité que le projet d’Israël devait garantir au peuple juif n’est rien d’autre qu’un écran de fumée. »

Au final, cet appel à la paix que je lance depuis Percé s’appuie aussi sur ceux de John Lennon « Give peace a chance ». Que peut-on faire comme Gaspésiens pour apporter notre pierre à la construction d’une paix éventuelle et durable ?

Météo : la parade est maintenue

Le Centre de services scolaires des Phares confirme que la parade des finissants de l’école Paul-Hubert, prévue cet après-midi, le vendredi 20 juin 2025, est maintenue.

L’horaire de la parade reste le même et le passage des finissants sur le tapis rouge aura aussi lieu : celui-ci sera placé sous le toit couvert de l’entrée principale.

Un défilé de finissants dans les rues de Rimouski, il y a quelques années. (Photo: Pierre Michaud-archives)

Puisque la zone famille sera à découvert, en raison du manque d’espace, il est demandé de se prévoir des parapluies. Le Centre de services rappelle que l’accès au Colisée est réservé uniquement aux finissants et que cette consigne demeure la même, malgré la météo.

Horaire de l’après-midi

  • 13h30 – Arrivée au Paul-Hubert – possibilité d’être dans le gymnase D-146
  • 15h30 – départ début de la parade
  • 15h45 – Accueil au Colisée

Éducation : budget réduit de près de 39,5 M$

Les centres de services scolaires et la commission scolaire des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine feront face à une réduction importante de leur budget s’élevant à près de 39,5 millions de dollars.

Cette réduction pourrait d’ailleurs être revue à la hausse puisque l’indexation des coûts de système pour les dépenses autres que salariales n’est pas incluse dans ce montant.

Notons qu’à la suite du dépôt de projet des règles budgétaires du ministère de l’Éducation, le réseau de l’éducation devra fournir un effort budgétaire qui pourrait totaliser près d’un demi-milliard de dollars.

Une analyse rigoureuse à faire

Par voie de communiqué, la coordonnatrice aux communications du Centre de services scolaire des Phares, Zoé Ross-Lévesque, rapporte que les centres de services scolaires ainsi que la commission scolaire amorcent une analyse rigoureuse des paramètres communiqués par le ministère de l’Éducation.

« Cette démarche vise à assurer une évaluation responsable, objective et concertée des impacts sur l’organisation des services administratifs et éducatifs. Nos organisations demeurent mobilisées et s’engagent à faire connaître, en temps opportun, les orientations qui découleront de cette analyse. »

La directrice générale du Centre de services scolaire des Phares, Nancy Prévéreault, souligne pour sa part l’ampleur du défi.

« Les orientations annoncées représentent pour notre organisation des compressions budgétaires importantes, d’une ampleur nettement supérieure à ce que nous avons connu au cours des dernières années et qui pourraient atteindre 10 M$. Bien que notre souhait soit de minimiser l’impact sur le service aux élèves, nous aurons de grands défis à relever. Nous sommes très conscients des inquiétudes que cette situation peut soulever. »

Madame Prévéreault assure que le Centre procédera avec rigueur, transparence et équité.

Rimouski et La Mitis : beaucoup de pluie attendue

Rimouski-Neigette et de La Mitis devraient attendre jusqu’à 25 millimètres de pluie au cours de la journée de ce vendredi 20 juin.

Environnement Canada a émis un avertissement de crue soudaine et d’accumulation d’eau pour ces secteurs en matinée.

Selon les prévisions, la pluie devrait cesser seulement en fin de soirée ou en début de nuit.

Par contre, les Bas-Laurentiens profiteront de temps ensoleillé pour toute la fin de semaine avec des mercures qui devraient atteindre 23 degrés Celsius.

SÉPAQ : entente de principe avant la grève

Une entente de principe est intervenue, jeudi, entre la Société des établissements de plein air (SÉPAQ) et le syndicat qui y représente quelque 2500 employés.

Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) en a fait l’annonce dans un message à ses membres.

Une grève d’une durée de cinq jours était prévue à compter de vendredi, soit du 20 au 24 juin.

L’entente de principe a été présentée au conseil des délégués du syndicat pour analyser le projet d’entente. Elle sera ensuite soumise au vote des membres « dans les prochaines semaines », a fait savoir le SFPQ.

Des pêcheurs en plein action (Photo courtoisie SÉPAQ)

Et si le conseil des délégués approuve le projet d’entente, la grève prévue à compter de la nuit de jeudi à vendredi serait suspendue.

Ces salariés travaillent dans les réserves fauniques, campings, parcs nationaux, centres touristiques, au siège social, au gîte du Mont-Albert, à l’auberge de montagne des Chic-Chocs, à l’auberge Port-Menier, au manoir Montmorency, au parc de la Chute-Montmorency et à l’aquarium du Québec.

Festi-Bob de Rimouski : les préparatifs vont bon train

Le comité organisateur du deuxième Festi-Bob de Rimouski s’active alors que l’événement-bénéfice sera présenté le 5 juillet au centre communautaire de Rimouski-Est. La période d’inscription bat son plein.

Les familles sont invitées à participer à des tournois amicaux de hockey et de soccer qui se tiendront pendant la journée de festivités.  

« Ce n’est que notre deuxième année d’existence. Nous ne sommes pas encore établis et ancrés dans la culture rimouskoise au même titre que de nombreux autres festivals de qualité présentés dans la région. Nous avons fait nos preuves l’an dernier, mais on doit encore redoubler d’efforts pour se faire connaître », explique le coordonnateur et initiateur de l’événement, Serge Dionne. 

Le premier Festi-Bob était pour les joueurs de dek hockey alors que, cette année, tout le monde peut y participer, de l’enfant jusqu’au grand-parent. Les deux tournois ne seront pas compétitifs et s’adresse aux gens de tous les calibres. 

« Peu importe ton âge, peu importe ton niveau de jeu, on va séparer les équipes de façon à ce que tout le monde ait du plaisir. L’idée est de rendre hommage à Bob Bissonnette, d’amasser des sous pour sa fondation et de vivre une journée à la hauteur de l’humain qu’il était », exprime monsieur Dionne, un ami d’enfance du chanteur et ancien hockeyeur décédé tragiquement en 2016. 

Journée familiale

De nombreux prix de participation seront tirés pendant le Festi-Bob, dont 500 $ de rabais avec Voyages Daniel et deux laissez-passer pour Les Grandes Fêtes TELUS. 

En plus des tournois, une maquilleuse, un camion-restaurant et un DJ seront sur place. Il y aura aussi un encan qui comprendra notamment un chandail officiel de Marc-André Fleury signé par le gardien québécois.

L’événement se voudra familial cette année. (Photo courtoisie)

« On veut que les gens s’amusent, que les enfants sourient, et que l’événement marque l’esprit. Si on réussit ça, Roberto sera fier de nous. Et si en plus on peut remettre une somme importante à la Fondation Bob Bissonnette, on pourra dire mission accomplie. »

La Poche Bleue Blanc Rouge

Au terme de la journée sportive, trois anciens joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH), André Roy, Steve Bégin et Éric Bélanger, de La Poche Bleue Blanc Rouge, se prêteront à une séance de questions-réponses.

Le nouveau descripteur des matchs de l’Océanic de Rimouski, Yannick Dumais et l’entraîneur adjoint de l’équipe, Michel Ouellet, animeront la discussion. Le spectacle du groupe Salut Bob Gorgée! suivra. 

Steve Bégin, Éric Bélanger et André Roy à la barre de « La Poche Bleue Blanc Rouge ». (Photo courtoisie)

Les billets sont en vente au lepointdevente.com/billets/festibob2025. Ils coûtent une quinzaine de dollars pour participer aux tournois et 40 $ pour la soirée (gratuit pour les 10 ans et moins).

L’entrée sur le site est gratuite. Pour plus de renseignements : 418 318-6342 ou la page Facebook de l’événement. 

En 2024, le Festi-Bob avait remis 9 000 $ à La Fondation Bob Bissonnette qui vient en aide aux jeunes sportifs et artistes. 

Manège militaire : Rimouski permettra la conversion en logements

Le conseil municipal de Rimouski a adopté, le 16 juin dernier, le premier projet de résolution afin de permettre la conversion du Manège militaire de la rue Saint-Jean-Baptiste Est, récemment acquis par Must Urbain Inc. pour en faire un immeuble à logements.

« L’objectif est de légitimer les usages que souhaite mettre en place l’acheteur à l’intérieur. Must Urbain est intéressé à faire un projet résidentiel à l’intérieur. Il faut donc passer par le processus de modification des usages autorisés », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Une assemblée publique de consultation aura lieu à une prochaine séance du conseil municipal.

Citation patrimoniale

Par ailleurs, un avis de motion a été présenté pour la citation du Manège militaire de Rimouski comme immeuble patrimonial.

Maintenant que la transaction a été complétée, les élus peuvent relancer le processus pour faire reconnaître l’enveloppe extérieure du bâtiment comme immeuble patrimonial. Ça ne touche pas au projet de logements à l’intérieur.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Must Urbain avait été avisé de l’intention de la Ville de vouloir demander une citation patrimoniale. L’intérêt du bâtiment est à l’extérieur. C’est un bâtiment qui architecturalement est unique et qui rappelle des éléments historiques de la Ville de Rimouski, particulièrement au niveau militaire. L’intérêt est de le garder. Ça donne un cachet unique dans le secteur et Must Urbain en est conscient », souligne monsieur Caron.

L’édifice, construit en 1910 et connu autrefois comme l’Arsenal, témoigne de la présence du régiment des Fusiliers du Saint-Laurent, qui en avait fait son quartier général jusqu’en 2005.

Cent ans d’amour pour Fabiola Rodrigue

La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours été au cœur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dû élever seule ses cinq enfants.

La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants.

Elle s’est mariée en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habité à Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.

« Nous avons vécu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement à 37 ans. Ça a été toute une épreuve. La grande noirceur s’est installée dans la maison. Je n’étais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur père, mais que j’allais toujours être là pour eux », dit-elle.

Et la promesse a été tenue. Malgré la tristesse, Fabiola Rodrigue s’est retroussé les manches et a tout fait pour donner une belle vie à ses enfants alors âgés de 4 à 12 ans.

La famille a déménagé à Rimouski en 1970. 

Madame Rodrigue avec son mari Marius Martin en 1962. (Photo courtoisie)

« J’ai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler à l’extérieur, les enfants étaient trop jeunes. J’ai toujours avancé avec confiance. J’ai donné beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.

« Nous ne sentions pas que nous étions moins favorisés que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous étaient transmisses. Maman a toujours été très débrouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantité et en qualité que plusieurs de mes amis plus fortunés », ajoute son fils, Dany Martin. 

Une grande cuisinière 

Malgré son âge avancé, madame Rogrique est complètement autonome.

Sa plus grande passion a toujours été de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pâtés à la viande, de la soupe et du pain aux canneberges.

Elle fait tout de mémoire, pas question d’utiliser des livres de recettes. La couture a aussi été importante dans sa vie. 

Fabiola Rodrigue. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Je faisais la couture pour mes enfants. J’allais dans les boutiques de beaux vêtements et je cousais les vêtements à la mode que je voyais. J’étais fière de mes enfants et je ne voulais pas qu’ils soient différents des autres », souligne-t-elle. 

Encore jeune

Pour Fabiola Rodrigue, le fait d’atteindre 100 ans est un beau privilège. 

« Je me sens encore jeune parce que j’ai toute ma mémoire, toutes mes facultés et je m’occupe de moi. Je me sens bien à travers ma famille et mes voisins. J’aime le monde. J’ai toujours aimé les gens autour de moi et j’ai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »

Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arrière-petits-enfants est très fort. 

« J’ai eu la chance que ma mère soit présente pour mes deux enfants. Quand ils étaient malades, elle prenait soin d’eux et elle les faisait cuisiner. Aujourd’hui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mère à nos enfants », indique Maryse Martin.

Madame Rodrigue avec ses cinq enfants il y a une dizaine d’années. (Photo courtoisie)

Son secret pour se rendre à 100 ans : « Je dors sur un oreiller mémoire », rapporte-t-elle en riant. 

Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui l’attend pour la journée spéciale du 28 juin. Son 14e arrière-petit-enfant doit naître dans les prochaines semaines. Elle aimerait qu’ils partagent la même date d’anniversaire.

Des commerçants inquiets de l’avenir du centre-ville

Le stationnement sur la rue Saint-Germain Ouest, au centre-ville de Rimouski, constitue un véritable fléau pour de nombreux commerçants qui ont choisi d’y installer leur entreprise.

Alors que tous les commerçants questionnés à ce sujet par Le Soir.ca abondent dans le même sens, aucun d’entre eux ne souhaitent s’exprimer publiquement, par craintes de représailles envers leur magasin et parfois même, envers leur personne.

Les commerçants rencontrés sont pour la plupart d’accord que le stationnement payant a sa place au centre-ville, pour des raisons semblables à celles évoqués par le maire de Rimouski, Guy Caron, lorsque la question a été soulevé, l’an dernier.

Il mentionnait alors que d’y rendre le stationnement gratuit aurait pour effet de diminuer les cases disponibles aux clients des commerces, puisque des étudiants de l’Institut maritime du Québec, du Cégep ou encore des employés de l’Hôpital régional auraient alors la possibilité de se stationner en ville.

Ce que propose les marchands, ce serait plutôt d’accorder une période de grâce de 90 minutes, à la place de celle de 15 minutes, présentement instaurée.

Lors de la séance du conseil municipal du 2 juin dernier, c’est quelque chose que l’ancien président de l’Association des Marchands de Rimouski – qui a fusionnée avec la Chambre de commerce de Rimouski-Neigette, il y a quelques année – Jean-Yves Beaulieu, a fait part à la Ville.

Monsieur Caron a alors répondu qu’en raison du nombre de cases de stationnement limité au centre-ville, il demeurait important d’assurer une rotation.

« Une trappe à contraventions »

Les commerçants désignent aussi qu’un manque d’affiche des consignes de paiement du stationnement pose un problème.

Un commerçant rapporte d’ailleurs qu’il demande à ses clients s’ils ont payé leur stationnement quand ils rentrent dans son magasin. Si ce n’est pas le cas, il lui arrive de le payer à leur place.

« Quelqu’un qui ne vient pas d’ici n’a aucune indication qu’il doit aller à l’horodateur pour payer. On dirait une trappe à contraventions. »

D’autres commerces de la rue St-Germain Ouest ont aussi constaté la même chose.

Les commerçants considèrent aussi qu’un manque d’affiche des consignes de paiement du stationnement pose un problème au centre-ville. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Les tickets à 82 $, lorsque tu en reçois un, tu ne veux pas en avoir d’autres. J’ai des clients qui en ont reçu et qui ne viennent plus pour cette raison. »

L’arrivée du Costco, prévue au début du mois d’août, inquiète aussi beaucoup, d’autant plus que les commerçants reçoivent déjà des commentaires de gens qui privilégient la cité des achats au centre-ville, en raison du stationnement.

« Les gens de l’extérieur vont aller au Costco et ils pourront s’y stationner gratuitement, mais nous, on n’a pas accès à ça. »

La clientèle ne voyage pas à vélo

Finalement, un enjeu qui retient également beaucoup l’attention des commerçants est la place que la Ville accorde au vélo, en retirant des espaces de stationnements pour voiture.

Encore une fois, tous sont d’accord sur un point : ils n’ont rien contre les vélos. Toutefois, ils estiment que de retirer du stationnement pour voiture, pour y installer des supports pour vélos pose un problème.

« Quand tu habites à Sainte-Blandine ou à Saint-Valérien, tu ne viens pas magasiner au centre-ville de Rimouski à vélo. »

Il est plutôt proposé d’installer les supports, sur des endroits du trottoir qui ne dérangeraient pas non plus la circulation des piétons.

Yannick Dumais succède à Michel Germain

L’Océanic annonce officiellement la nomination de Yannick Dumais à titre de descripteur des matchs de l’équipe.

Déjà conseiller au directeur-gérant Danny Dupont, il succède à Michel Germain, qui a occupé le poste durant 30 saisons avant d’annoncer son départ vers la retraite.

La rumeur circulait depuis déjà plusieurs semaines. Dans ses adieux au public à la suite de la finale de la Coupe Memorial entre les Knights de London et les Tigers de Medecine Hat, le 1er juin dernier, Germain a évoqué cette possibilité concernant son analyste.

Dumais réfléchissait déjà à cette possibilité depuis un certain temps.

Diplômé en art et technologie des médias (option radio) au Cégep de Jonquière, l’ancien directeur-gérant de l’Océanic occupait déjà le titre d’analyste depuis 2017, après son premier passage à ce poste entre 1995 et 2012.

Depuis la fondation de l’Océanic, Yannick Dumais a aussi agi comme statisticien, responsable des relations envers les médias, des communications et de la billetterie, registraire de route ainsi qu’adjoint aux opérations hockey et au directeur-gérant.

Sa feuille de route comprend aussi des passages comme dépisteur des Voltigeurs de Drummondville et pour la Centrale de recrutement de la LHJMQ, en plus d’un poste de directeur-gérant adjoint avec les Huskies de Rouyn-Noranda.

Pas chose facile

« Chausser les souliers de Michel Germain après 30 ans de carrière n’est pas chose facile. Il allait de surcroît que son meilleur ami de longue date et complice soit une personne forte à considérer pour le poste. D’avoir un Yannick Dumais, qui a du sang bleu qui lui coule dans les veines depuis très longtemps, je suis convaincu qu’il effectuera ce travail avec passion et professionnalisme », mentionne le directeur exécutif administration et hockey de l’Océanic, Jean-Philippe Bérubé.

À titre de conseiller de Danny Dupont, Yannick Dumais a accueilli le choix de 9e ronde de l’Océanic au dernier repêchage de la LHJMQ, Shane-Alexandre Dub. (Photo Le Soir – René Alary)

Déjà très occupé en affaires, Dumais occupe aussi des fonctions importantes au sein de Hockey Bas-Saint-Laurent.

100 ans d’amour pour Fabiola Rodrigue

La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours été au cœur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dû élever seule ses cinq enfants.

La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants. Elle s’est mariée en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habité à Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.

« Nous avons vécu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement à 37 ans. Ça a été toute une épreuve. La grande noirceur s’est installée dans la maison. Je n’étais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur père, mais que j’allais toujours être là pour eux », dit-elle.

Madame Rodrigue avec son mari Marius Martin en 1962. (Photo courtoisie)

Et la promesse a été tenue. Malgré la tristesse, Fabiola Rodrigue s’est retroussé les manches et a tout fait pour donner une belle vie à ses enfants alors âgés de 4 à 12 ans. La famille a déménagé à Rimouski en 1970. 

« J’ai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler à l’extérieur, les enfants étaient trop jeunes. J’ai toujours avancé avec confiance. J’ai donné beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.

« Nous ne sentions pas que nous étions moins favorisés que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous étaient transmisses. Maman a toujours été très débrouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantité et en qualité que plusieurs de mes amis plus fortunés », ajoute son fils, Dany Martin. 

Une grande cuisinière 

Malgré son âge avancé, madame Rogrique est complètement autonome. Sa plus grande passion a toujours été de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pâtés à la viande, de la soupe et du pain aux canneberges. Elle fait tout de mémoire, pas question d’utiliser des livres de recettes. La couture a aussi été importante dans sa vie. 

Fabiola Rodrigue entourée de deux de ses enfants, Maryse et Dany Martin. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Je faisais la couture pour mes enfants. J’allais dans les boutiques de beaux vêtements et je cousais les vêtements à la mode que je voyais. J’étais fière de mes enfants et je ne voulais pas qu’ils soient différents des autres », souligne-t-elle. 

Encore jeune

Pour Fabiola Rodrigue, le fait d’atteindre 100 ans est un beau privilège. 

« Je me sens encore jeune parce que j’ai toute ma mémoire, toutes mes facultés et je m’occupe de moi. Je me sens bien à travers ma famille et mes voisins. J’aime le monde. J’ai toujours aimé les gens autour de moi et j’ai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »

Madame Rodrigue avec ses cinq enfants il y a une dizaine d’années. (Photo courtoisie)

Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arrière-petits-enfants est très fort. 

« J’ai eu la chance que ma mère soit présente pour mes deux enfants. Quand ils étaient malades, elle prenait soin d’eux et elle les faisait cuisiner. Aujourd’hui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mère à nos enfants », indique Maryse Martin.

Son secret pour se rendre à 100 ans : « Je dors sur un oreiller mémoire », rapporte-t-elle en riant. 

Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui l’attend pour la journée spéciale du 28 juin. Son 14e arrière-petit-enfant doit naître dans les prochaines semaines. Elle aimerait qu’ils partagent la même date d’anniversaire.

Oui pour les Kings, non pour la traverse 

Alors que la traverse Rimouski–Forestville est à l’arrêt depuis maintenant trois ans, un nouvel espoir s’est récemment présenté. Un projet concret de relance est sur la table, avec un retour potentiel des opérations dès 2026. 

Par Carol-Ann Kack

Un bateau a été identifié, les études sont faites, les appuis sont là… mais le gouvernement du Québec refuse d’y injecter les 9 M$ nécessaires pour concrétiser l’achat du navire. Le projet fait consensus. C’est assez rare pour être souligné.

La conférence de presse organisée le 16 juin dernier, pour dévoiler les plans de l’entrepreneur Louis-Olivier Carré, a rassemblé plus d’une centaine d’élus, de gens d’affaires et d’acteurs touristiques, dont le maire de Rimouski, Guy Caron et la mairesse de Forestville, Micheline Anctil. Une mobilisation régionale sans équivoque.

L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier Carré, des Entreprises Rilec, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

La population, elle aussi, est enthousiaste. Qu’on parle de tourisme, de travail, de loisirs ou simplement de mobilité interrives, personne ne remet en question la pertinence du projet.

Les plus récentes évaluations démontrent même qu’un navire plus imposant que celui utilisé auparavant est nécessaire. Après plus de deux ans de travail et un investissement de 100 000 $, les Industries Rilec ont identifié un traversier construit en 2024, capable d’accueillir 90 véhicules, 300 passagers et 14 camions-remorques.

Un bond qualitatif majeur par rapport à l’ancien modèle. L’affaire semble bien ficelée. Mais l’entreprise prévient qu’elle dispose de quelques semaines pour finaliser l’achat du navire. Sinon, la fenêtre se refermera et la relance de la traverse s’évanouira, une fois de plus.

Or, le projet de relance ne pourra pas se concrétiser dans ces délais, selon la députée-ministre Maïté Blanchette Vézina. « En un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$ », indique-t-elle en entrevue avec Le Soir. Elle rappelle qu’un organisme à but non lucratif (OBNL) avait été créé à l’époque pour la relance de la traverse.

Ce même gouvernement a versé plus de 7 M$ en fonds publics pour accueillir deux matchs préparatoires des Kings de Los Angeles à Québec, sans aucune portée structurante pour les régions. Il finance à coups de millions des entreprises privées comme Glencore ou Northvolt, au nom du développement économique. Il a perdu près de 500 M$ dans le scandale SAAQclic. 

Mais lorsqu’il est question de soutenir une liaison de transport cruciale pour la Côte-Nord et le Bas-Saint-Laurent, soudainement, les coffres se ferment ?

Et maintenant, on apprend que le gouvernement refuse de soutenir l’achat du traversier sous prétexte qu’il ne peut pas financer l’achat d’un navire pour un opérateur privé. Voilà une justification pour le moins hypocrite. Il est temps d’arrêter de parler des deux côtés de la bouche.

Si le Québec est capable de financer le spectacle, il doit aussi être capable de financer le service. Ce n’est pas un luxe, c’est une question d’équité territoriale et de cohérence gouvernementale.

Parent pauvre de l’État

Soyons francs. Je ne suis pas la plus grande partisane du financement du privé par l’État. Mais en matière de transport collectif ou interurbain, surtout en région, certaines infrastructures devraient relever du service public. Depuis plus de quinze ans, les services de mobilité dans l’Est-du-Québec sont en constante régression avec les suppressions de trajets, les réductions de fréquence et les interruptions prolongées.

La faible densité démographique rend les modèles privés difficilement viables, mais cela ne devrait pas servir d’excuse pour abandonner les citoyens à leur sort.

Les exemples ne manquent pas. Via Rail a suspendu son service vers la Gaspésie en 2013. Air Canada a retiré Gaspé de ses destinations en 2020. Québec a dû renflouer Keolis (Orléans Express), qui a tout de même réduit ses dessertes.

Du côté maritime, ce n’est guère mieux. Le traversier l’Héritage entre Trois-Pistoles et Les Escoumins n’a survécu qu’à force de mobilisation citoyenne. Celui de Matane–Baie-Comeau–Godbout a multiplié les pannes et interruptions. Cette précarité chronique du transport régional est inacceptable.

Étude… puis l’oubli

En 2021, une étude commandée par le gouvernement du Québec et la Société des traversiers du Québec (STQ) concluait à la pertinence d’intégrer les deux traverses privées de Rimouski–Forestville et Trois-Pistoles-Les Escoumins dans le giron public. Les liaisons entre la Gaspésie, la Côte-Nord, Charlevoix et le Bas-Saint-Laurent y étaient jugées stratégiques.

Or, à la lumière des décisions actuelles, force est de constater que ce rapport a été rangé sur une tablette poussiéreuse… et oublié.

Procès de Steeve Gagnon : de très longues directives du juge

Le juge de la Cour supérieure du Québec, Louis Dionne, a divulgué ses directives au jury au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023, à Amqui, avant que celui-ci amorce son délibéré, probablement en fin de journée.

Le magistrat a rappelé aux membres du jury, en ce jeudi 19 juin, qu’ils sont les juges des faits et que lui est le juge du droit et que c’est à travers ses directives en droit que la preuve présentée lors du procès devra être analysée.

« Vous devrez analyser la preuve de manière impartiale, sans préjugé. Votre verdict devra être unanime. Je vous rappelle que l’accusé bénéficie de la présomption d’innocence et que c’est le ministère public qui a le fardeau de prouver hors de tout doute raisonnable la culpabilité de l’accusé. Le doute raisonnable est fondé sur la raison et le bon sens, mais il n’est pas non plus un doute absolu. Si vous avez un doute sur sa culpabilité, vous devez le déclarer non coupable. Ne tirez pas de conclusions hâtives sur le comportement de l’accusé. Tenez compte des témoignages et des pièces », a rappelé le juge.

Le juge a rappelé que la défense prétend que la tragédie qui a fait trois morts le 13 mars 2023 à Amqui est accidentelle, tandis que le ministère public prétend qu’il s’agit de trois meurtres au premier degré, soit avec préméditation.

Des admissions

Le juge Dionne a rappelé les admissions faites par les deux parties au début du procès.

Parmi les admissions, il y a le fait que la camionnette Ford F-150 ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à neuf autres personnes, le 13 mai 2023 en milieu d’après-midi sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui appartenait à l’accusé et que c’est ce dernier qui était au volant lors des événements.

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que l’inspection mécanique ne rapporte aucun bris mécanique et que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Il est aussi admis que l’accusé était en arrêt de travail pour maladie depuis août 2022 et qu’il était dans une situation financière précaire le 13 mars 2023.

Par la suite, le magistrat a résumé tous les témoignages pendant un bon deux heures, jusqu’à la pause du diner à 12 h 45.

À compter de 14 h, le juge a donné ses dernières directives concernant les possibilités de verdict sur chacun des cinq chefs d’accusation (trois de meurtre et deux de tentatives de causer la mort).

Avant le départ vers la salle de délibération, deux jurés seront exclus par tirage au sort et les 12 autres jurés partiront en délibéré. Ils seront séquestrés jusqu’à l’annonce du verdict.

Aubert Paradis : les recherches sur le terrain arrêtées

La Sûreté du Québec arrête les recherches terrestres pour retrouver Aubert Paradis, 72 ans, de Rimouski.

Julian Azzari- FLO 96,5

Après quelques jours de recherche, les agents de la SQ poursuivront l’enquête, mais ne chercheront plus activement le septuagénaire.

L’homme a été vu pour la dernière fois le 8 juin, vers 20h15, dans le secteur de le rue Jessop à Rimouski.

Le septuagénaire mesure 1,73 m (5’8 »), pèse 109 kg (240 livres), a les cheveux gris, des yeux bruns et il porte des lunettes de vue.

Il portait possiblement des pantalons joggings foncés et un chandail sans manche quand il a été vu pour la dernière fois.

Toute personne qui apercevrait Aubert Paradis est priée de communiquer avec le 911.

De plus, toute information pouvant permettre de le retrouver peut être communiquée, confidentiellement, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

Fausse monnaie dans l’Est : deux arrestations confirmées

À la suite de l’avis à la population diffusé le 12 juin dernier en lien avec la circulation de fausse monnaie au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, la Sûreté du Québec a mené deux perquisitions et procédé à deux arrestations, ce mercredi, 18 juin, dans des résidences situées sur la rue Saint-François-Xavier Ouest à Grande-Vallée.

Cette opération a permis la saisie des items suivants 1 550$ en faux billets de 50$, 2 815$ en argent canadien authentique, des articles acquis à l’aide de monnaie contrefaite et une carabine entreposée de façon non sécuritaire.

Deux hommes, âgés de 20 et 33 ans, ont été arrêtés puis interrogés par les enquêteurs. Ils ont été libérés en attendant la suite des procédures judiciaires.

Ces individus pourraient faire face à des accusations criminelles, notamment pour possession de monnaie contrefaite, utilisation et mise en circulation de fausse monnaie et entreposage négligent d’une arme à feu.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

Bien que les signalements initiaux de fausse monnaie aient été principalement concentrés dans le secteur du grand Gaspé, les billets saisis lors de cette opération présentent les mêmes caractéristiques de contrefaçon que ceux précédemment signalés sur le marché.

La SQ invite la population à demeurer vigilant lors de transactions en argent comptant.

Un gym communautaire ouvrira à Sainte-Flavie

Sainte-Flavie confirme l’ouverture, dès ce mercredi 25 juin, d’un gymnase communautaire situé dans l’espace sportif du Centre municipal.

Ce tout nouvel espace est ouvert à tous les résidents (propriétaires et locataires) ainsi qu’à toutes les personnes qui travaillent à Sainte-Flavie.

La Municipalité rendra le gymnase accessible tous les jours, de 4 h à minuit, via un accès sécurisé par puce électronique. Les inscriptions à 30$ par mois débuteront le 25 juin.

Ce gym vise à encourager les saines habitudes de vie, à renforcer les liens communautaires et à offrir un espace simple et accueillant pour bouger à son rythme.

Coubertin : Ève Brouillet bat un record provincial

L’athlète du Club d’athlétisme Coubertin de Rimouski, Ève Brouillet, a inscrit un nouveau record provincial dans la catégorie benjamin au 800 mètres lors du Championnat provincial scolaire d’athlétisme extérieur du Réseau du sport étudiant du Québec.

La jeune fille de 12 ans a du même coup remporté l’or à cette épreuve en inscrivant un chrono de 2:21.82. L’ancien record de 2:23,20 avait été réalisé en 2014.

Il appartenait à Anne-Marie Petitclerc de la région de Chaudière-Appalaches.

Ève Brouillet a également obtenu la médaille d’argent à l’épreuve 1200 mètres demi-fond.

Autres résultats

Neuf autres membres du Coubertin ont participé à cette compétition provinciale qui se tenait au Saguenay Lac-Saint-Jean le 6 et le 7 juin.

Les jeunes du Coubertin au Championnat provincial scolaire d’athlétisme extérieur. (Photo courtoisie)

Gabriel Sirois a obtenu la deuxième position au 800 mètres ainsi qu’au 1 200 mètres et Thomas Lévesque a gagné la médaille de bronze au 150 mètres. Les deux Rimouskois évoluaient dans la catégorie benjamin. 

Isaac Sirois a abaissé sa marque au 3 000 mètres par près de 20 secondes avec un temps de 8:47,27.

Le prochain rendez-vous pour les athlètes du club sera les 5 et 6 juillet, à Rimouski. Près de 250 jeunes sont attendus. 

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