Vue normale

Aujourd’hui — 11 juillet 2025Journal Le Soir
  • ✇Journal Le Soir
  • Les chiens en vedettes à Rimouski
    Le Club Canin du Bas-St-Laurent tient, cette fin de semaine, l’édition 2025 de son Exposition Canine annuelle à Rimouski. L’événement, qui prend place au Pavillon Romuald-Saint-Pierre, sur l’avenue de la Cathédrale à Rimouski, a débuté ce vendredi 11 juillet. L’une des administratrices du Club Canin du Bas-Saint-Laurent, Karen Lauzier, explique qu’en nouveauté cette année, l’Exposition présente des compétitions d’agilités. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé) « Cette année, nous avons d
     

Les chiens en vedettes à Rimouski

11 juillet 2025 à 19:00

Le Club Canin du Bas-St-Laurent tient, cette fin de semaine, l’édition 2025 de son Exposition Canine annuelle à Rimouski.

L’événement, qui prend place au Pavillon Romuald-Saint-Pierre, sur l’avenue de la Cathédrale à Rimouski, a débuté ce vendredi 11 juillet. L’une des administratrices du Club Canin du Bas-Saint-Laurent, Karen Lauzier, explique qu’en nouveauté cette année, l’Exposition présente des compétitions d’agilités.

(Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Cette année, nous avons de l’agilité, qui est un parcours où le chien doit franchir différents obstacles, le plus rapidement possible ou dans un temps défini. C’est la première année qu’on tient une compétition du genre, ici à Rimouski. On en a toutefois fait ailleurs. »

(Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Normalement, dans une compétition canine, il y a une catégorie conformation. C’est un concours qui détermine si le standard du chien est respecté. A-t-il la bonne hauteur? La bonne largeur? La bonne couleur? On regarde aussi la position des oreilles, ce genre de chose. C’est ce que les gens appellent communément le concours de beauté », poursuit madame Lauzier.

Des compétitions d’obéissance – avec des commandes comme « assis » ou « couché » – sont aussi au menu de cette fin de semaine.

Camille Duguay, une administratrice du Club canin du Bas-Saint-Laurent. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Finalement, il y a du rallye-o, qui combine obéissance et agilité. La personne suit un parcours, avec des affiches, où il faudra, par exemple, tourner sur soi-même, faire prendre une position au chien, etc. C’est un mélange des deux, parce qu’à une certaine époque, l’obéissance était de moins en moins populaire. Le rallye-o a donc été mis sur pied pour inciter les chiens à se rendre aux compétitions, qui étaient moins populaire dans le passé, au Québec comme ailleurs. »

Horaire

La journée de vendredi aura permis la présentation de compétitions de conformation et d’agilité.

(Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Demain, le samedi 12 juillet, de 8 h à 17 h, ce sont des compétitions de conformation, d’obéissance et de Rallye-O qui prendront place à l’Expo. La journée du dimanche 13 juillet, aura le même horaire.

Il est possible d’aller sur le site de l’Exposition pour assister aux compétitions. Toutefois, un tarif journalier s’applique : le coût d’entrée est de 5 $ pour un adulte et de 3 $ pour un enfant de 6 à 12 ans. L’entrée est gratuite pour les membres du Club Canin Bas-Saint-Laurent qui présenteront leur carte de membre, ainsi que pour les enfants de moins de 6 ans.

« Les gens sont invités à venir voir les activités de l’Exposition. Ils peuvent aussi rencontrer les éleveurs qui sont sur place. Ce n’est toutefois pas nécessairement l’endroit pour venir flatter des chiens, puisque souvent, ils sont en préparation pour entrer dans les pistes de compétition », précise Karen Lauzier.

De plus, les chiens qui ne sont pas inscrits à l’exposition canine ne sont pas admis à l’intérieur.

Pour plus d’informations, consulter l’événement Facebook de l’Exposition ou visiter le site internet du Club.


  • ✇Journal Le Soir
  • Montée Industrielle : chantier en place jusqu’en août
    La direction régionale du ministère des Transports et de la Mobilité durable indique que le chantier en cours sur la montée Industrielle-et-Commerciale à Rimouski devrait être complété le 1er août prochain. Le conseiller régional en communication au ministère rappelle que les travaux sont situés entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est et qu’ils sont en cours depuis la mi-juin. « L’objectif est de renforcer la chaussée et d’améliorer le confort au roulement. L’an passé, nous av
     

Montée Industrielle : chantier en place jusqu’en août

La direction régionale du ministère des Transports et de la Mobilité durable indique que le chantier en cours sur la montée Industrielle-et-Commerciale à Rimouski devrait être complété le 1er août prochain.

Le conseiller régional en communication au ministère rappelle que les travaux sont situés entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est et qu’ils sont en cours depuis la mi-juin.

« L’objectif est de renforcer la chaussée et d’améliorer le confort au roulement. L’an passé, nous avions refait la portion dans la côte entre le boulevard Arthur-Buies et le chemin du Sommet. Il y a certaines entraves en cours. Des signaleurs sont présents pour tenter d’améliorer la fluidité dans ce secteur. Pendant les travaux à l’ouest du terre-plein, on invite les gens voulant se rendre dans les commerces à emprunter l’avenue Léonidas Sud », affirme Jean-Philippe Langlais.

Monsieur Langlais invite également les automobilistes à faire preuve de courtoisie et de patience et à planifier leurs déplacements en fonction de ce chantier.

La circulation se fait en alternance sur une portion de la montée Industrielle-et-Commerciale. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« On sait que c’est un secteur à forte densité commerciale. Si les usagers de la route sont en mesure de planifier leurs déplacements, cela va permettre d’éviter certains désagréments. On demande aussi d’être attentifs aux consignes données par les signaleurs. Nous sommes en mode action avec l’entrepreneur pour achever les travaux dans les meilleurs délais. »

Ouverture du Costco

Évidemment, le ministère anticipe une augmentation de la circulation dans le secteur avec l’ouverture du magasin Costco, le 5 août.

« On anticipe une hausse de l’achalandage, mais aussi un changement dans les habitudes des usagers de la route. Le ministère a réalisé une analyse de la circulation. Différentes mesures seront implantées au terme des travaux en cours dans le but d’assurer la fluidité dans le secteur. Le ministère a tenu compte de l’ajout de ce commerce de grande surface », assure le porte-parole.

Programmation du feu de circulation modifiée

Le ministère prévoit notamment modifier la programmation du feu de circulation à l’intersection de la montée Industrielle-et-Commerciale et du boulevard Arthur-Buies Est dans le but de tenir compte de l’achalandage anticipé.

« Des travaux de marquage sont aussi prévus pour ajouter des lignes de guidage à cette intersection. Il y aura deux voies de virage à gauche disponible pour les usagers de la route qui s’engageront sur la montée Industrielle-et-Commerciale en provenance du Costco », précise monsieur Langlais.

Le ministère va effectuer un suivi dans les mois suivant l’ouverture du Costco.

« Des ajustements complémentaires pourraient être apportés au terme de ce suivi en fonction des conditions de circulation dans le secteur. Le ministère a fait son travail pour anticiper l’achalandage, mais un suivi sera fait dans les mois suivant l’ouverture du commerce. »

Chantier terminé

Une bonne nouvelle en terminant. Il y a maintenant une entrave de moins sur le territoire de la Ville de Rimouski. En effet, le chantier du ministère des Transports et de la Mobilité durable, à l’intersection de la route 132 et de la 3e avenue Est à Rimouski-Est, est maintenant terminé.

Ces travaux, en cours depuis le 22 mai, visaient le remplacement d’un feu de circulation datant de 1972 et la mise aux normes du système d’éclairage à l’approche de l’intersection.

« L’entrave a été levée hier matin [le 9 août]. Ça circule de manière fluide dans ce secteur. Des panneaux d’arrêt demeurent en place en attendant la mise en service du nouveau feu de circulation prévue dans la semaine du 21 juillet », indique monsieur Langlais.

  • ✇Journal Le Soir
  • David Pelletier devient entraîneur adjoint avec les Stars
    L’ancien patineur artistique originaire de Sayabec, David Pelletier, se joint à l’organisation des Stars de Dallas, dans la Ligue nationale de hockey (LNH), à titre d’entraîneur adjoint. Celui qui a remporté une médaille d’or en couple avec sa partenaire Jamie Salé, aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002, se joint à l’équipe du nouvel entraîneur-chef des Stars, Glen Gulutzan. L’homme de 50 ans en sera à sa première expérience en tant qu’entraîneur adjoint dans la LNH. Il était tout
     

David Pelletier devient entraîneur adjoint avec les Stars

11 juillet 2025 à 17:00

L’ancien patineur artistique originaire de Sayabec, David Pelletier, se joint à l’organisation des Stars de Dallas, dans la Ligue nationale de hockey (LNH), à titre d’entraîneur adjoint.

Celui qui a remporté une médaille d’or en couple avec sa partenaire Jamie Salé, aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002, se joint à l’équipe du nouvel entraîneur-chef des Stars, Glen Gulutzan.

L’homme de 50 ans en sera à sa première expérience en tant qu’entraîneur adjoint dans la LNH. Il était toutefois entraîneur de patinage avec les Oilers d’Edmonton depuis la saison 2014-2015.

David Pelletier a passé 11 saisons avec les Oilers. (Photo courtoisie LNH)

Pelletier sera appelé à regarder les matchs du haut de la passerelle et à transmettre ses notes à Gulutzan et au reste du personnel derrière le banc.

  • ✇Journal Le Soir
  • Cathédrale : prolongation de la fermeture
    Les travaux qui entraînent la fermeture à la circulation de l’intersection du boulevard Arthur-Buies et de l’avenue de la Cathédrale, à Rimouski, se poursuivront jusqu’au mercredi 23 juillet. Ces travaux sont effectués dans le cadre du réaménagement et de la sécurisation de l’avenue de la Cathédrale. La Ville de Rimouski rappelle que la durée des travaux peut varier selon les conditions météorologiques ou les contraintes techniques au chantier. Modification à la circulation Les gens con
     

Cathédrale : prolongation de la fermeture

11 juillet 2025 à 16:00

Les travaux qui entraînent la fermeture à la circulation de l’intersection du boulevard Arthur-Buies et de l’avenue de la Cathédrale, à Rimouski, se poursuivront jusqu’au mercredi 23 juillet.

Ces travaux sont effectués dans le cadre du réaménagement et de la sécurisation de l’avenue de la Cathédrale. La Ville de Rimouski rappelle que la durée des travaux peut varier selon les conditions météorologiques ou les contraintes techniques au chantier.

Modification à la circulation

Les gens concernés par ces travaux sont invités à suivre la signalisation mise en place par l’entrepreneur. La circulation à l’intersection sera toutefois autorisée du vendredi 11 juillet, midi, jusqu’au lundi 14 juillet, 6 h.

Les travaux sur l’avenue de la Cathédral sont en cours depuis le début mai. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

Pour tous les détails sur les détours et les entraves à la circulation, consultez la carte interactive Web de la Ville de Rimouski.

Rappelons que le projet comprend le réaménagement de la chaussée en ajoutant des corridors de sécurité pour cyclistes et piétons de chaque côté de la rue, délimités par des îlots de verdure. Cette initiative est rendue possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec qui atteint un montant maximal de 3,2 M$ dans le cadre du Programme d’aide à la voirie locale.

  • ✇Journal Le Soir
  • Défi Vélo Plein Air : 304 cyclistes prendront la route samedi
    Les 304 cyclistes qui participent au 27e Défi Vélo Plein Air au profit de l’Association du cancer de l’Est du Québec prendront le départ, samedi matin à Montmagny, pour se diriger vers Rimouski où ils sont attendus entre 16 h 45 et 17 h 30. Le comité organisateur de l’événement présenté par la Fondation Jack Herbert invite les automobilistes à redoubler de prudence à l’approche des participants qui circuleront en 21 pelotons. Les cyclistes seront escortés par des véhicules dûment identifiés.
     

Défi Vélo Plein Air : 304 cyclistes prendront la route samedi

11 juillet 2025 à 15:00
Défi Vélo Plein air

Les 304 cyclistes qui participent au 27e Défi Vélo Plein Air au profit de l’Association du cancer de l’Est du Québec prendront le départ, samedi matin à Montmagny, pour se diriger vers Rimouski où ils sont attendus entre 16 h 45 et 17 h 30.

Le comité organisateur de l’événement présenté par la Fondation Jack Herbert invite les automobilistes à redoubler de prudence à l’approche des participants qui circuleront en 21 pelotons. Les cyclistes seront escortés par des véhicules dûment identifiés.

L »arrivée des participants au Défi Vélo Plein Air 2023. (Photo courtoisie Alain Tremblay photographie)

Deux itinéraires sont proposés, soit un de 240 kilomètres et un autre de 315 kilomètres. Lors de la première journée, les cyclistes se rendront à Rivière-du-Loup. Le lendemain, ils partiront à 8 h pour entreprendre leur périple vers Rimouski. Des arrêts sont prévus à L’Isle-Verte en avant-midi, au parc du Mont Saint-Mathieu pour le dîner et à l’église Sacré-Cœur à Rimouski pour la pause de l’après-midi. L’arrivée de tous les cyclistes à Rimouski se fera au Colisée Financière Sun Life.

La population invitée à participer à l’arrivée des cyclistes

Les organisateurs souhaitent offrir une arrivée mémorable aux participants afin de souligner le défi qu’ils ont surmonté au nom des personnes touchées par le cancer. Dimanche, entre 16 h 45 et 17 h 30, la population est invitée à prendre part à cette vague d’amour au Colisée.

Pour encourager les cyclistes

La population est invitée à contribuer au succès du 27e Défi Vélo Plein Air en versant un don directement à l’un des participants ou en visitant le site defivelopleinair.org (sous le bouton « Je fais un don », sélectionnez « J’encourage un participant »).

  • ✇Journal Le Soir
  • Le silence des âmes 
    Que ce soit dans l’Est-du-Québec ou ailleurs, on observe quelque chose de troublant : une lente hémorragie culturelle. Sommes-nous en train d’assister à l’effritement de ce qui constituait jadis notre âme collective ? Opinion de Johanne Fournier Le phénomène prend des allures dramatiques. Des lieux de culture ferment leurs portes, victimes de budgets squelettiques et d’une indifférence administrative.  À Rimouski, pensons seulement à la fermeture temporaire du Musée régional et à la fai
     

Le silence des âmes 

11 juillet 2025 à 12:00

Que ce soit dans l’Est-du-Québec ou ailleurs, on observe quelque chose de troublant : une lente hémorragie culturelle. Sommes-nous en train d’assister à l’effritement de ce qui constituait jadis notre âme collective ?

Opinion de Johanne Fournier

Le phénomène prend des allures dramatiques. Des lieux de culture ferment leurs portes, victimes de budgets squelettiques et d’une indifférence administrative. 

À Rimouski, pensons seulement à la fermeture temporaire du Musée régional et à la faillite du Carrousel international du film, qui était un pionnier des festivals de cinéma jeunesse en Amérique du Nord et dans la francophonie. À Gaspé, à Matane et ailleurs dans l’Est, des bastions de la création artistique résistent tant bien que mal, portés à bout de bras par des bénévoles épuisés et des artistes qui jonglent entre passion et précarité.

Cette région, qui a pourtant donné au Québec plusieurs de ses voix les plus authentiques, se retrouve aujourd’hui en marge des circuits culturels. Les jeunes talents migrent vers les centres urbains, laissant derrière eux des communautés privées de leur sève créatrice.

Il faut pointer du doigt cette révolution numérique qui, sous prétexte de démocratisation, a bouleversé nos habitudes culturelles. Les plateformes de diffusion en continu remplacent souvent de belles découvertes en librairie ou chez le disquaire. Les algorithmes décident de nos goûts, nous enferment dans des bulles de consommation culturelle prévisible. La culture devient flux, consommation immédiate, zapping perpétuel.

Résistance et lueurs d’espoir

Dans les replis de cette morosité culturelle émergent des initiatives porteuses d’espoir. Des collectifs d’artistes réinventent la création collaborative, des municipalités audacieuses misent sur la culture comme levier de développement, des citoyens s’organisent pour sauver leurs lieux culturels.

À Percé, le Festival des Percéides fait rénover le Centre d’art de Percé et prévoit acquérir une maison patrimoniale pour en faire un espace de résidence d’artistes. À Mont-Joli, le Carrefour de la littérature, des arts et de la culture accueille des artistes ainsi que des auteurs de renom. À Matane, le diffuseur de spectacles Kaméléart, qui existait depuis 1982, a traversé une période difficile. L’organisme a évité la faillite auprès d’une quarantaine de créanciers à qui il devait 390 000 $. En mars 2024, il a fait peau neuve pour devenir Arts et spectacles Matanie.

Un bel exemple de résilience et de résistance est le Festival en chanson de Petite-Vallée qui, après 42 ans, n’a jamais cessé de se renouveler. Ses administrateurs ont cependant dû faire preuve de beaucoup de patience avant de réussir à reconstruire le Théâtre de la vieille forge au coût de près de 20 M$, après l’incendie qui avait rasé l’ancien bâtiment.

Urgence d’agir

Ces lueurs d’espoir ne doivent pas masquer l’ampleur du défi. Le déclin culturel n’est pas une fatalité, mais il ne se renversera pas spontanément. Il appelle des politiques publiques courageuses, un investissement massif au sein des organisations artistiques, un soutien indéfectible aux créateurs et aux diffuseurs culturels.

Dans son dernier budget, le ministre des Finances, Éric Girard, a alloué plus de 544 M$ sur cinq ans pour la culture et le patrimoine. S’il s’agit d’un pas dans la bonne direction, cette somme demeure insuffisante pour plusieurs acteurs culturels. « Le geste a été très apprécié, fait savoir la nouvelle directrice générale du Musée régional de Rimouski. Mais, il reste que les musées sont passés sous le radar. La culture, c’est un choix de société. »

Pour France Leclerc, le discours politique est parfois contradictoire. « Avec ce qui se passe aux États-Unis, on parle de l’importance de l’identité. Or, la culture est l’un des plus gros véhicules de cette identité. Mais, elle est mal aimée ! »

Dans une société où l’on parle beaucoup de mieux-être, le sport et le plein air ne sont pas les seuls remèdes. « La culture a aussi un grand rôle à jouer : elle fait du bien », estime madame Leclerc. 

Acte de résistance

Cela exige une prise de conscience. Chaque livre acheté en librairie, chaque spectacle local fréquenté, chaque initiative culturelle soutenue constituent un acte de résistance contre cette dérive.

Résistons à l’uniformisation, préservons cette part d’humanité qui distingue notre société. D’ici ce temps, j’ose espérer que les mots de cette chronique puissent résister à l’oubli.

  • ✇Journal Le Soir
  • Vers une remise en service des centrales hydroélectriques
    La Régie intermunicipale de l’énergie du Bas-Saint-Laurent travaille sur un projet de remise en service des centrales hydroélectriques Mitis 1 et 2 situées à Price et à Grand-Métis. Un projet de 95 M$ dans lequel est aussi impliquée l’Alliance de l’énergie de l’Est, mais qui nécessite d’abord une entente avec Hydro-Québec. Le projet vise également à redonner accès aux installations à la communauté. « Nous sommes toujours en discussion avec Hydro-Québec. Nous avons démontré notre intérêt à vou
     

Vers une remise en service des centrales hydroélectriques

La Régie intermunicipale de l’énergie du Bas-Saint-Laurent travaille sur un projet de remise en service des centrales hydroélectriques Mitis 1 et 2 situées à Price et à Grand-Métis. Un projet de 95 M$ dans lequel est aussi impliquée l’Alliance de l’énergie de l’Est, mais qui nécessite d’abord une entente avec Hydro-Québec.

Le projet vise également à redonner accès aux installations à la communauté. « Nous sommes toujours en discussion avec Hydro-Québec. Nous avons démontré notre intérêt à vouloir remettre les centrales en opération. Nous voulons faire une mise à niveau importante et augmenter la capacité de production. On procède actuellement à des résolutions d’intérêt. On parle d’un règlement d’emprunt de 95 M$ au total. Nous avons tellement d’espoirs que nous consultons nos actionnaires et pour l’instant, il y a beaucoup d’enthousiasme », explique le président de la Régie, Michel Lagacé.

Les MRC et les régies de l’énergie membres de l’Alliance de l’énergie de l’Est s’entendent sur le fait que lorsqu’une énergie renouvelable est disponible, elle devrait être exploitée, ou du moins regarder la faisabilité de l’exploiter.

Un potentiel non exploité

« Du côté de l’Alliance, on y voit un potentiel non exploité et on est persuadé qu’il y a une viabilité économique à l’opération de ces centrales, en rehaussant la capacité de production. Les régies ont compétence dans l’éolien, dans les mini centrales hydroélectriques, dans le stockage et dans le solaire. Le seul élément que nous n’avons pas encore regardé, c’est le stockage. Nous avons un succès important dans l’éolien, mais nous travaillons aussi dans le solaire », souligne le président de la Régie.

Le 20 mai, le conseil d’administration de la Régie a adopté un règlement afin d’autorisant un emprunt n’excédant pas 10 168 000$ pour investir dans le redéveloppement des centrales hydroélectriques Mitis 1 et Mitis 2.

La centrale Mitis 2. (Photo Hydro-Québec)

Le règlement est assujetti à l’approbation de la ministre des Affaires municipales. Les contribuables des municipalités où la Régie a compétence peuvent s’opposer à cette approbation en transmettant un avis écrit à la ministre.

Redonner l’accès à la population

Michel Lagacé indique que des discussions sont aussi en cours avec la MRC de la Mitis et la Municipalité de Price qui souhaitent redonner accès aux sites à la population, notamment à la chute.

Hors service depuis 2018

Mitis 1 et Mitis 2 sont des centrales au fil de l’eau, c’est-à-dire qu’elles ne possèdent pas de réservoir pour stocker l’eau. Ensemble, elles produisaient 10 mégawatts d’électricité, mais elles ont été mises hors service en 2018 en raison de leur vétusté.

  • ✇Journal Le Soir
  • Soccer : place au 25e Tournoi national de Rimouski
    Le 25e Tournoi national de soccer de Rimouski commence vendredi soir. Le Club Fury sera représenté par 19 formations dans différentes catégories. Organisé par le club rimouskois, en collaboration avec l’Association régionale de soccer de l’Est-du-Québec, il compte 219 matchs disputés par 94 équipes composées de jeunes des catégories U9 à U18. Jusqu’à dimanche, des centaines de jeunes de 9 à 18 ans s’affronteront sur les terrains du Complexe sportif Guillaume-Leblanc ainsi que ceux des ce
     

Soccer : place au 25e Tournoi national de Rimouski

11 juillet 2025 à 09:00

Le 25e Tournoi national de soccer de Rimouski commence vendredi soir. Le Club Fury sera représenté par 19 formations dans différentes catégories.

Organisé par le club rimouskois, en collaboration avec l’Association régionale de soccer de l’Est-du-Québec, il compte 219 matchs disputés par 94 équipes composées de jeunes des catégories U9 à U18.

Jusqu’à dimanche, des centaines de jeunes de 9 à 18 ans s’affronteront sur les terrains du Complexe sportif Guillaume-Leblanc ainsi que ceux des centres communautaires de Saint-Pie X, de Terrasses Arthur-Buies, du Complexe sportif Valois-Doucet du Bic et du Pavillon multifonctionnel de Pointe-au-Père.

Des équipes au 23e Tournoi national de soccer de Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Des équipes du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Beauce et du Nouveau-Brunswick seront présentes.

Les premières parties seront présenté, dès 18 h, vendredi. Les matchs éliminatoires se tiendront à partir de dimanche matin, avant la présentation des finales en après-midi. 

  • ✇Journal Le Soir
  • Mont-Joli veut acquérir la gare
    Mont-Joli démontre un intérêt pour faire l’acquisition de la gare dont VIA Rail cherche à se départir. Les membres du conseil municipal ont récemment octroyé un mandat pour la réalisation d’une expertise des murs de fondation du bâtiment. « VIA Rail propose de nous céder la gare. Avant de prendre possession de ce bâtiment, nous voulons nous assurer de sa viabilité et d’avoir un projet porteur. Ce sont des choses sur lesquelles on travaille présentement. On veut s’assurer que les fondations so
     

Mont-Joli veut acquérir la gare

11 juillet 2025 à 08:00

Mont-Joli démontre un intérêt pour faire l’acquisition de la gare dont VIA Rail cherche à se départir. Les membres du conseil municipal ont récemment octroyé un mandat pour la réalisation d’une expertise des murs de fondation du bâtiment.

« VIA Rail propose de nous céder la gare. Avant de prendre possession de ce bâtiment, nous voulons nous assurer de sa viabilité et d’avoir un projet porteur. Ce sont des choses sur lesquelles on travaille présentement. On veut s’assurer que les fondations sont solides. Nous faisons affaire avec une firme spécialisée qui va nous faire un rapporte sur la situation », explique le maire Martin Soucy.

Maintien des services

Si le rapport est concluant, la Ville va négocier avec VIA Rail et Patrimoine Canada pour faire l’acquisition de la gare. 

« On va tenter d’obtenir du financement pour rénover le bâtiment, et ensuite occuper la gare. C’est un dossier qui chemine. Nous avons un intérêt à acquérir et ils veulent s’en départir. La Ville aimerait que les services de VIA Rail soient maintenus dans le bâtiment. Ça fait partie des conditions que nous négocions avec VIA Rail. On devrait être fixé d’ici l’automne », précise monsieur Soucy.

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo courtoisie)

La Ville de Trois-Pistoles a récemment fait l’acquisition de la gare de VIA Rail. Le site accueille le Marché public des Basques depuis cette année, qui profite de nouveaux kiosques de bois pour les exposants et les visiteurs, ce qui n’empêche pas le maintien des services de VIA Rail à Trois-Pistoles. Des projets pourraient éventuellement voir le jour à l’intérieur des installations de la gare.

  • ✇Journal Le Soir
  • Manège militaire : autre pas vers la conversion
    Le conseil municipal de Rimouski a adopté, lundi, le second projet de résolution pour un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) afin de permettre la conversion du Manège militaire récemment acquis par Must Urbain Inc en immeuble à logements. « L’objectif du PPCMOI est de légitimer les usages que souhaite mettre en place l’acheteur à l’intérieur. Must Urbain est intéressé à faire un projet résidentiel à l’intérieur. Il faut donc passer par le
     

Manège militaire : autre pas vers la conversion

Le conseil municipal de Rimouski a adopté, lundi, le second projet de résolution pour un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) afin de permettre la conversion du Manège militaire récemment acquis par Must Urbain Inc en immeuble à logements.

« L’objectif du PPCMOI est de légitimer les usages que souhaite mettre en place l’acheteur à l’intérieur. Must Urbain est intéressé à faire un projet résidentiel à l’intérieur. Il faut donc passer par le processus de modification des usages autorisés », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Un corridor de l’ex-manège militaire de Rimouski (Photo courtoisie)

Une assemblée publique de consultation a eu lieu tout juste avant l’adoption du second projet de résolution. Le règlement final devrait être adopté à la prochaine séance du conseil municipal.  

Citation patrimoniale

Par ailleurs, une assemblée publique a eu lieu mardi soir pour la citation du Manège militaire comme immeuble patrimonial.

Maintenant que la transaction a été conclue, le conseil municipal peut relancer le processus pour faire reconnaître l’enveloppe extérieure du bâtiment comme immeuble patrimonial. Ça ne touche pas le projet de logements à l’intérieur.

« Must Urbain avait été avisé de l’intention de la Ville à vouloir demander une citation patrimoniale. L’intérêt du bâtiment est à l’extérieur. C’est un bâtiment qui architecturalement est unique et qui rappelle des éléments historiques de la Ville de Rimouski, particulièrement au niveau militaire. L’intérêt est de le garder. Ça donne un cachet unique dans le secteur et Must Urbain en est conscient », souligne monsieur Caron.

L’édifice, construit en 1910 et connu autrefois comme l’Arsenal, témoigne de la présence du régiment des Fusiliers du Saint-Laurent, qui en avait fait son quartier général jusqu’en 2005.

Hier — 10 juillet 2025Journal Le Soir
  • ✇Journal Le Soir
  • Un roman refait surface après 160 ans
    Un manuscrit vieux de près de 160 ans vient d’être publié pour la première fois. Le roman Toussaint Cartier ou l’ermite de l’île Saint-Barnabé, écrit en 1867 par Louis-Édouard Bois, sort de l’ombre grâce au travail minutieux du professeur Claude La Charité de l’Université du Québec à Rimouski. Cette œuvre inédite, demeurée manuscrite pendant plus d’un siècle et demi, bénéficie aujourd’hui d’une édition critique publiée dans la collection L’archive littéraire au Québec des Presses de l’Univers
     

Un roman refait surface après 160 ans

10 juillet 2025 à 19:00

Un manuscrit vieux de près de 160 ans vient d’être publié pour la première fois. Le roman Toussaint Cartier ou l’ermite de l’île Saint-Barnabé, écrit en 1867 par Louis-Édouard Bois, sort de l’ombre grâce au travail minutieux du professeur Claude La Charité de l’Université du Québec à Rimouski.

Cette œuvre inédite, demeurée manuscrite pendant plus d’un siècle et demi, bénéficie aujourd’hui d’une édition critique publiée dans la collection L’archive littéraire au Québec des Presses de l’Université Laval.

Le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire littéraire, création et patrimoine imprimé a consacré des mois de recherche à ce projet d’envergure. Le travail d’édition critique de Claude La Charité permet de contextualiser cette œuvre dans l’histoire littéraire québécoise et de la rendre accessible aux lecteurs contemporains.

Le professeur Claude La Charité lors du lancement du livre de Louis-Édouard Bois. (Crédit photo : Johanne Fournier)

Le lancement officiel s’est déroulé le 28 juin à la Maison Lamontagne de Rimouski, en présence d’un public passionné. L’île Saint-Barnabé garde précieusement les secrets de cet homme qui a marqué l’imaginaire collectif du Bas-Saint-Laurent. Toussaint Cartier, ce mystérieux ermite qui a choisi la solitude absolue de 1728 à 1767, refait donc surface grâce à la publication du livre de l’abbé Bois et grâce aux recherches du professeur Claude La Charité.

Mystère éclaircit

Pendant des siècles, l’histoire de cet homme solitaire a alimenté romans, légendes et même inspiré la microbrasserie Le Bien Le Malt de Rimouski. Mais, qui était vraiment Toussaint Cartier? Après avoir épluché pas moins de 20 000 pages d’archives bretonnes, le chercheur rimouskois a percé une partie du mystère.

La vérité est à la fois plus simple et plus touchante que la légende: Toussaint Cartier était un pêcheur de morue ordinaire, originaire de Saint-Quay, près de Saint-Brieuc, en Bretagne. Un homme marqué par la tragédie, puisque ses parents et plusieurs de ses frères et sœurs meurent alors qu’il est encore jeune, qui trouve refuge dans la solitude de l’île Saint-Barnabé.

Nom trompeur

Contrairement à ce qu’avance l’abbé Bois dans son roman, notre ermite n’était pas le descendant du célèbre explorateur Jacques Cartier. Son père, qui portait le même nom, était lui aussi un simple pêcheur breton.

« C’est sans doute de là que vient la confusion », explique le professeur de lettres, qui a patiemment démêlé le vrai du faux dans cette histoire vieille de près de trois siècles.

L’installation de Toussaint Cartier sur l’île Saint-Barnabé en 1728 ne relevait probablement pas uniquement d’une quête spirituelle. À 35 ans, déjà affaibli par des problèmes de santé qui l’avaient forcé à abandonner des expéditions de pêche, il obtient l’autorisation du seigneur René Lepage de s’établir sur l’île.

« Le seigneur Lepage avait vraisemblablement confié à Toussaint la tâche de s’occuper d’une pêche à la fascine », suggère l’universitaire. Une mission parfaite pour cet ancien marin qui connaissait les caprices de la mer et les secrets de la pêche.

Trois versions, trois époques

L’histoire de Toussaint Cartier a été réinventée selon les besoins de chaque époque. En 1769, Frances Brooke en fait un veuf inconsolable attendant la mort pour retrouver sa bien-aimée naufragée.

Près de 100 ans plus tard, Louis-Édouard Bois le transforme en modèle de piété catholique. Cette version de l’ecclésiastique n’était probablement pas innocente puisque, à cette époque, Rimouski briguait le statut de siège épiscopal. Puis, en 1978, Jacques Poulin offre une interprétation plus moderne: celle d’un homme simplement séduit par la beauté mystérieuse de l’île.

  • ✇Journal Le Soir
  • Station aquicole : début imminent des travaux
    Les travaux d’agrandissement de la station aquicole de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pour l’aménagement d’un laboratoire sur l’impact des changements globaux sur les organismes de l’estuaire du Saint-Laurent, devraient débuter après les vacances de la construction. Ces travaux dureront entre 12 et 14 mois, pour se terminer à l’automne 2026, ou aux environs de cette période. Contrat de 2,9 M$ Le vice-recteur aux ressources humaines
     

Station aquicole : début imminent des travaux

10 juillet 2025 à 18:00

Les travaux d’agrandissement de la station aquicole de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pour l’aménagement d’un laboratoire sur l’impact des changements globaux sur les organismes de l’estuaire du Saint-Laurent, devraient débuter après les vacances de la construction.

Ces travaux dureront entre 12 et 14 mois, pour se terminer à l’automne 2026, ou aux environs de cette période.

Contrat de 2,9 M$

Le vice-recteur aux ressources humaines et à l’administration de l’Université, Benoît Desbiens, confirme que le contrat de construction vient d’être octroyé à l’entreprise LFG Construction.

« Il s’agit d’un contrat d’approximativement 2,9 millions de dollars. Le projet, dans son ensemble, sera d’environ 7 millions de dollars. Il y a le volet construction, pour lequel nous venons d’accorder le contrat, mais il y a aussi le volet qui concerne l’achat d’équipement. Environ 2 800 000 $ d’équipement de recherche sera acheté, dans le but de développer de nouveaux laboratoires de recherches. »

La station aquicole de l’UQAR, située à Pointe-au-Père. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Le coût du projet se maintient donc autour de ce qui avait été annoncé en avril 2024. Il était alors prévu que la construction débute à l’été 2024, pour se terminer à l’automne 2025.

« Nous avions lancé un appel d’offres l’an passé, mais les coûts étaient au-dessus de notre budget. Nous avons alors décidé de modifier un peu notre projet. Nous sommes retournés en appel d’offre cette année. Ce qui a repoussé un peu notre relance d’appel d’offre a été l’incendie, survenu à la station. Nous avons consacré du temps à la coordination des deux projets, puisque nous avons des projets qui vont sûrement se chevaucher. On prépare actuellement un appel d’offre pour la reconstruction de la partie endommagé par l’incendie », ajoute monsieur Desbiens.

Il précise qu’il était nécessaire de prévoir la répartition des travaux entre les deux projets.

« Comme ils vont s’exécuter en même temps et qu’ils pourraient être faits par deux entrepreneurs différents, il fallait être certain de pouvoir séparer les deux. »

La station aquicole

La station, située dans le district de Pointe-au-Père à Rimouski, accueille principalement des chercheurs de l’Institut des sciences de la mer de l’UQAR.

« La station permet d’effectuer des recherches en lien avec l’aquaculture et l’océan. L’agrandissement permettra d’acquérir de nouveaux équipements, qui à leur tour, permettront le développement de nouveaux domaines de recherches », explique Benoît Desbiens.

  • ✇Journal Le Soir
  • Shaker de Rimouski : un match pour le Fonds Arianne
    La partie de baseball de la Ligue Puribec opposant le Shaker de Rimouski au Kamouraska, vendredi soir au Complexe sportif Guillaume-Leblanc, sera en appui au Fonds Arianne. Les profits du tirage moitié-moitié lui seront versés.  Décédée accidentellement en novembre 2023, Arianne Dubé aurait eu 30 ans le 26 juin dernier. Le Fonds Arianne a été créé par son conjoint, Nicholas Lepage, ainsi que ses parents, sa sœur et son frère. Le match de baseball de vendredi est la première activité de financ
     

Shaker de Rimouski : un match pour le Fonds Arianne

10 juillet 2025 à 17:00

La partie de baseball de la Ligue Puribec opposant le Shaker de Rimouski au Kamouraska, vendredi soir au Complexe sportif Guillaume-Leblanc, sera en appui au Fonds Arianne. Les profits du tirage moitié-moitié lui seront versés. 

Décédée accidentellement en novembre 2023, Arianne Dubé aurait eu 30 ans le 26 juin dernier. Le Fonds Arianne a été créé par son conjoint, Nicholas Lepage, ainsi que ses parents, sa sœur et son frère. Le match de baseball de vendredi est la première activité de financement pour le soutenir. 

« Ça fera bientôt 10 ans que je suis avec le Shaker et Arianne était très présente. Elle venait à presque tous les matchs. Dès que nous avons eu notre fils Mathéo, il a commencé à être présent aussi. Pour nous, c’était de bons moments que nous passions en famille », indique Nicholas Lepage. 

Arianne Dubé en compagnie de son fils, Mathéo (Photo Facebook)

Ce dernier est l’un des entraîneurs de l’équipe rimouskoise cet été. En raison d’une blessure à la fin de la saison dernière, il ne peut pas rejoindre l’alignement à titre de joueur.

« L’équipe du Shaker, ce sont tous des amis. Ça fait des années que nous sommes ensemble. Dès le décès d’Arianne, j’ai eu le soutien de tous les gars et au fil du temps, ils ont toujours été là. Ça allait de soi de faire une activité de financement avec le Shaker parce que ça représentait beaucoup pour nous. Mon cachet d’entraîneur pour cet été, je le remets au Fonds. »

Comme la ville accueille un tournoi provincial de baseball ainsi que le Tournoi national de soccer de Rimouski, les jeunes sportifs sont invités à assister au match gratuitement. 

« Je pense que nous sommes capables d’avoir plusieurs personnes dans les estrades pour encourager l’équipe, mais aussi pour encourager, par des dons ou en participant au 50/50, le Fonds Arianne. Nous jouons de bons matchs, soir après soir, donc je pense que ce sera un bon spectacle vendredi », mentionne Nicholas Lepage. 

Pour les gens qui ne peuvent pas assister à la rencontre, il est possible de participer au tirage moitié-moitié en se passant par la page Facebook de l’équipe.

Pour acheter des billets : cliquez ici et choisissez la partie du 11 juillet. Il n’est pas obligatoire d’être présent pour gagner.

Trois fondations

Créé il y a un an, le jour qui aurait été 29e anniversaire de naissance d’Arianne Dubé, le Fonds en son nom permet de soutenir trois fondations, soit Santé Mitis, Santé Rimouski et des personnes déficientes intellectuelles du Bas-Saint-Laurent (CRDI). 

« Ça se passe super bien. Il faut se renouveler et trouver du financement pour réussir à amener des sous dans le Fonds. La famille d’Arianne et moi avons encore fait un don de 10 000 $ cette année. Nous le faisons pour un total de cinq ans. En ajoutant le financement que nous faisons avec le Shaker, ça aide beaucoup », explique le conjoint d’Arianne. 

Stéphanie Paquette (Fondation du CRDI-TSA), Édith Thibault (Fondation Santé Mitis), Stéphanie Boulianne (Fondation Santé Rimouski), Nicholas Lepage et son fils, Mathéo, le docteur Jean-Christophe Carvalho (pdg du CISSS BSL), Lucie Lemieux, Luc Dubé et Annie Dubé, mère, père et sœur d’Arianne. (Photo journal le soir – René Alary)

Étant éducatrice spécialisée au CISSS du Bas-Saint-Laurent, la jeune femme avait à cœur d’aider sa communauté. 

Sur le terrain

La partie de vendredi est très importante pour le classement de la Ligue Puribec. Qui plus est, les amateurs auront droit à un duel de lanceurs de qualité en Émilien Plouffe, pour les Industries Desjardins du Kamouraska, et Émile Maisonneuve, pour le Shaker.

La partie débutera à 20 h.

  • ✇Journal Le Soir
  • Océanic : un nouveau responsable du recrutement au Québec
    Le département hockey de l’Océanic s’enrichit d’une autre ressource dans son organigramme. Danny Dupont annonce la nomination de Daniel Demers à titre de Responsable du recrutement au Québec. Il était, jusqu’à tout récemment, le recruteur-chef des Saguenéens de Chicoutimi. Sa carrière dans le domaine du recrutement dans la LHJMQ s’est amorcée, il y a 20 ans, en tant que dépisteur pour les Sea Dogs de Saint John avec qui il a remporté une Coupe Memorial et deux Coupes du Président entre 200
     

Océanic : un nouveau responsable du recrutement au Québec

10 juillet 2025 à 15:06

Le département hockey de l’Océanic s’enrichit d’une autre ressource dans son organigramme.

Danny Dupont annonce la nomination de Daniel Demers à titre de Responsable du recrutement au Québec. Il était, jusqu’à tout récemment, le recruteur-chef des Saguenéens de Chicoutimi.

Sa carrière dans le domaine du recrutement dans la LHJMQ s’est amorcée, il y a 20 ans, en tant que dépisteur pour les Sea Dogs de Saint John avec qui il a remporté une Coupe Memorial et deux Coupes du Président entre 2005 et 2012. Il a ensuite passé trois saisons avec les Tigres de Victoriaville avant de joindre les Saguenéens, comme recruteur-chef en 2015. 

Résident de Montréal, le principal intéressé couvre cette zone densément peuplée, riche en espoirs à évaluer pour le hockey junior. 

 « Daniel apportera beaucoup d’expérience à notre équipe de recrutement. Il va aussi nous amener une vision différente des choses qui vont nous porter à réfléchir encore plus. Avec plus d’expérience autour de la table, meilleures seront nos décisions », explique le directeur-gérant.

Un nouvel adjoint

Rappelons qu’il y a quelques semaines, Dupont avait annoncé la promotion de son recruteur-chef, Luc Michaud, à titre de d.g. adjoint. 

Le recrutement a toujours constitué la base du succès de tout programme de hockey au sein de la Ligue canadienne. Cette réalité est d’autant plus vraie avec les nouveaux enjeux liés aux règles touchant la NCAA et les joueurs américains.

  • ✇Journal Le Soir
  • À la découverte des Insoumis
    L’organisme sans but lucratif, les Insoumis, expose ses œuvres d’art à la galerie d’art Léonard-Parent jusqu’au 11 juillet prochain. Il s’agit d’une occasion de découvrir des œuvres, créées dans le cadre d’une thérapie par l’art, qui s’adresse à des personnes vivant avec une problématique de santé mentale. L’un des membres des Insoumis, Jacques Soucy, explique la façon dont cette thérapie a été bénéfique pour lui.   « Que ce soit pour une dépression majeure ou une déficience intellectuelle
     

À la découverte des Insoumis

10 juillet 2025 à 12:00

L’organisme sans but lucratif, les Insoumis, expose ses œuvres d’art à la galerie d’art Léonard-Parent jusqu’au 11 juillet prochain. Il s’agit d’une occasion de découvrir des œuvres, créées dans le cadre d’une thérapie par l’art, qui s’adresse à des personnes vivant avec une problématique de santé mentale.

L’un des membres des Insoumis, Jacques Soucy, explique la façon dont cette thérapie a été bénéfique pour lui.  

« Que ce soit pour une dépression majeure ou une déficience intellectuelle, ça ne change rien. L’art-thérapie aide vraiment beaucoup. Quand je suis arrivé aux Insoumis, une partie de mon corps était paralysée. J’avais eu un grave accident, donc l’art-thérapie m’a vraiment aidé à évoluer, autant sur le plan physique que mentale. »

Il ajoute que chez les Insoumis, personne ne juge personne.

« L’accueil se fait à bras ouvert, par des cœurs aimants. C’est un aspect du groupe qui aide à reprendre confiance en soi et qui permet d’évoluer. »

Le groupe compte en ce moment 27 membres.

« On aimerait aider plus de gens, mais on manque de temps et d’espace. On se rencontre seulement trois heures par semaine, les jeudis après-midi. Ce moment nous permet de créer, soit par la peinture, l’écriture, la sculpture ou le tricot. L’important est de créer. […] On aimerait bien avoir un mécène qui nous aiderait financièrement, pour avoir un local et se voir plus souvent, mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a », indique monsieur Soucy. 

Les Insoumis prennent le large

L’exposition présentée en ce moment a été conçue dans le cadre des 10 ans du groupe. Son nom et son thème, « Les Insoumis prennent le large », peut avoir plusieurs significations.

Des tableaux de l’exposition (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Les tableaux ont tous un lien avec les voyages. Cependant, je disais à un moment donné qu’il est possible de prendre le large de plusieurs façons : on peut déménager, se séparer, changer d’emploi, d’appartement ou même rester sur place. Prendre le large peut signifier de profiter largement que ce soit de la famille, des amis, du paysage. C’est donc aussi d’en profiter, dans le bon sens. Peindre permet ainsi de prendre le large, tout en restant sur place. »

Comme l’exposition se termine bientôt, le groupe est à la recherche d’un autre endroit où exposer ses œuvres, d’ici la fin de l’été.

Si des personnes ou des organismes ont un local qu’ils souhaitent mettre à la disposition des Insoumis, il est possible de contacter monsieur Soucy, par courriel au soucyjacques@hotmail.com.

  • ✇Journal Le Soir
  • Séquestration et extorsion : orientation reportée
    Noah Jalbert, qui a été arrêté lors d’une opération policière menée le 13 mai dans le secteur de la rue Témiscouata à Rivière-du-Loup, était de retour au palais de justice de Rivière-du-Loup, lundi, pour donner une orientation à ses dossiers. Mais cette étape a été reportée à ce vendredi 11 juillet. L’homme de 19 ans de Rivière-du-Loup est notamment accusé d’extorsion et de séquestration. L’étape d’orientation et déclaration signifie l’enregistrement d’un plaidoyer et le choix du type de proc
     

Séquestration et extorsion : orientation reportée

Noah Jalbert, qui a été arrêté lors d’une opération policière menée le 13 mai dans le secteur de la rue Témiscouata à Rivière-du-Loup, était de retour au palais de justice de Rivière-du-Loup, lundi, pour donner une orientation à ses dossiers. Mais cette étape a été reportée à ce vendredi 11 juillet. L’homme de 19 ans de Rivière-du-Loup est notamment accusé d’extorsion et de séquestration.

L’étape d’orientation et déclaration signifie l’enregistrement d’un plaidoyer et le choix du type de procès dans le cas d’un plaidoyer de non-culpabilité.

Jalbert avait été remis en liberté sous conditions pour la suite du processus judiciaire, le 22 mai, neuf jours après son arrestation.

Les policiers de la Division des crimes majeurs de Rimouski, en partenariat avec ceux de la MRC de Rivière-du-Loup, ont procédé à l’arrestation de Jalbert le 13 mai. Celui-ci a été interrogé relativement à des actes de violence qui auraient été commis dans les jours précédents dans le secteur de Rivière-du-Loup.

Plusieurs chefs d’accusation

Il a comparu le jour même sous plusieurs chefs d’accusation, dont de séquestration, d’extorsion et de voie de fait.

Dans le cadre de cette opération, environ 140 grammes de cocaïne, près de 2000$ en argent et de l’équipement servant à la vente ont également été saisis. Il pourrait aussi faire face à des accusations relatives avec le trafic de stupéfiants.

Violences armées

Selon la Sûreté du Québec, les enquêtes en cours tendent à démontrer que les actes reprochés à Jalbert seraient liés aux violences armées opposant le groupe Blood Family Mafia et les Hells Angels pour le trafic de stupéfiants dans l’Est-du-Québec.

« La Sûreté du Québec continuera d’assurer une pression constante sur le crime organisé et ainsi, lutter activement contre la violence armée sur l’ensemble de notre territoire », mentionne le service de police par voie de communiqué.

  • ✇Journal Le Soir
  • 23 équipes au 10e tournoi de baseball 13U
    L’Association de baseball mineur de Rimouski présente son 10e tournoi provincial 13U en fin de semaine. Ce sont 25 équipes qui seront de la partie dans les classes A (10) et B (12). Les matchs seront disputés sur les terrains 1 et 2 du Complexe sportif Guillaume-Leblanc ainsi qu’à celui de Saint-Robert. Des équipes du Bas-Saint-Laurent et d’ailleurs au Québec sont attendues. Le coup d’envoi du tournoi sera donné jeudi, à 18 h. Des parties seront disputées jusqu’à dimanche alors que les fin
     

23 équipes au 10e tournoi de baseball 13U

10 juillet 2025 à 09:00

L’Association de baseball mineur de Rimouski présente son 10e tournoi provincial 13U en fin de semaine. Ce sont 25 équipes qui seront de la partie dans les classes A (10) et B (12).

Les matchs seront disputés sur les terrains 1 et 2 du Complexe sportif Guillaume-Leblanc ainsi qu’à celui de Saint-Robert. Des équipes du Bas-Saint-Laurent et d’ailleurs au Québec sont attendues.

Le coup d’envoi du tournoi sera donné jeudi, à 18 h. Des parties seront disputées jusqu’à dimanche alors que les finales B et A sont prévues à 13 h 30 et à 15 h.

Des équipes rimouskoises

Rimouski sera représentée par trois équipes, soit les Élans bleu dans la classe A et les Élans bleu poudre et Élans rouge dans la classe B. En 2024, les Condors de Charlesbourg ont remporté le tournoi dans le A alors que les Braves royal de Belœil sont les vainqueurs dans l’autre catégorie. 

Le logo des équipes Élans de Rimouski.

L’Association du baseball mineur de Rimouski, en collaboration avec Baseball ID, invite la population à venir encourager les joueurs pendant le tournoi. Un kiosque avec des rafraîchissements, hot-dogs, grignotines et crème glacée sera disponible dès vendredi. En nouveauté cette année, il y aura un service de bar, offert à compter de jeudi soir.

  • ✇Journal Le Soir
  • Conversion du Bar Le Campus
    Le conseil municipal de Rimouski a franchi une autre étape, lundi soir, vers l’adoption d’un projet particulier de construction, d’occupation ou de modification d’un immeuble (PPCMOI) visant la conversion de l’ancien Bar Le Campus en 14 logements étudiants. Le second projet de résolution a été adopté après la tenue de l’assemblée publique de consultation. MTA Immobilier inc., représenté par JD Spécialiste en bâtiment, a soumis à la Ville de Rimouski une demande d’approbation relative à un
     

Conversion du Bar Le Campus

Le conseil municipal de Rimouski a franchi une autre étape, lundi soir, vers l’adoption d’un projet particulier de construction, d’occupation ou de modification d’un immeuble (PPCMOI) visant la conversion de l’ancien Bar Le Campus en 14 logements étudiants.

Le second projet de résolution a été adopté après la tenue de l’assemblée publique de consultation.

MTA Immobilier inc., représenté par JD Spécialiste en bâtiment, a soumis à la Ville de Rimouski une demande d’approbation relative à un projet particulier ayant pour objet d’autoriser des travaux de modification extérieure.

Ces travaux inclut le remplacement du revêtement mural et de la toiture, la conversion du balcon en volume habitable, l’ajout de nouvelles ouvertures ainsi que l’aménagement de l’aire de stationnement, afin d’y accommoder 14 logements étudiants dans l’immeuble situé au 147-149, rue de l’Évêché Ouest.

Susceptible d’approbation référendaire

« Comme ce projet particulier déroge à certaines normes du Règlement de zonage, l’adoption d’un PPCMOI est nécessaire. Ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire », précise le maire de Rimouski, Guy Caron.

La Ville estime que le projet présente une évolution qualitative de l’ensemble bâti, favorisant une meilleure insertion dans son environnement immédiat par une mise à niveau architecturale et paysagère.

Le comité consultatif d’urbanisme de la Ville recommande au conseil municipal d’adopter le projet.

L’édifice qui accueillait l’ancien bar Le Campus sur la rue de l’Évêché Ouest. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Rappelons que Fabienne Dubé et Luc Pichette ont opéré le bar Le Campus de 1982 à 2022. L’édifice était en vente depuis 2023. En plus de l’espace-bar, il comprenait déjà deux logements à l’étage et un grand stationnement asphalté.

  • ✇Journal Le Soir
  • Matane a le meilleur sur le Shaker
    Les Allées du Boulevard de Matane jouent du bon baseball et le Shaker a été leur nouvelle victime, mercredi soir, dans une victoire de 6-3 devant près de 300 spectateurs au Complexe sportif Guillaume Leblanc à Rimouski. Trois jours après avoir balayé un programme double au Kamouraska, la formation matanaise a excellé en défensive complétant quatre doubles jeux, dont deux sur des flèches à l’avant-champ. Louis Bernier (Photo Alain Tremblay) Le Shaker menait 3-1 après quatre manches quand
     

Matane a le meilleur sur le Shaker

10 juillet 2025 à 00:33

Les Allées du Boulevard de Matane jouent du bon baseball et le Shaker a été leur nouvelle victime, mercredi soir, dans une victoire de 6-3 devant près de 300 spectateurs au Complexe sportif Guillaume Leblanc à Rimouski.

Trois jours après avoir balayé un programme double au Kamouraska, la formation matanaise a excellé en défensive complétant quatre doubles jeux, dont deux sur des flèches à l’avant-champ.

Louis Bernier (Photo Alain Tremblay)

Le Shaker menait 3-1 après quatre manches quand Matane a inscrit quatre points sur cinq coups sûrs et une erreur à l’avant-champ. 

À son premier départ en carrière dans la Ligue Puribec, Louis Bernier a lancé quatre manches et un tiers pour mériter la victoire. François Durette et Keisuke Takikawa (sauvetage) ont suivi au monticule.

Pour le Shaker, le vétéran droitier Mathieu Gobeil a lancé quatre bonnes manches accordant sept coups sûrs et trois points, dont deux mérités. Jean-Philippe Marcoux Tortillet est débité du revers. Il a été frappé pour cinq coups et trois, dont un mérité, en trois manches de travail.

Pour le sommaire : cliquez ici

Benjamin Roy glisse sauf au 2e but alors que Maxime Gauthier attend la balle (Photo Alain Tremblay)

Vendredi

Le Shaker complètera une séquence de quatre parties à domicile, vendredi soir, en recevant la visite des Industries Desjardins du Kamouraska à compter de 20 h. 

Ce match sera présenté en appui au Fonds Arianne, créé en l’honneur d’Arianne Dubé décédée accidentellement en novembre 2023. Elle était la conjointe de Nicholas Lepage, joueur et instructeur du Shaker, et maman du petit Mathéo. 

Arianne était éducatrice spécialisée au Centre de santé et service sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSS). Arianne travaillait auprès d’une clientèle aux besoins particuliers.  

Pour la circonstance, tous les profits générés par le tirage moitié-moitié de vendredi seront versés au Fonds Arianne. 

Également vendredi, Témiscouata sera à Rivière-du-Loup et Trois-Pistoles à Matane.

Au classement, le Shaker glisse au 2e rang, un demi-match derrière le CIEL FM de Rivière-du-Loup, maintenant seul en tête.

À partir d’avant-hierJournal Le Soir
  • ✇Journal Le Soir
  • Le Centre d’interprétation des salmonidés est ouvert
    C’est en présence d’une cinquantaine de dignitaires et de partenaires que la Corporation de développement de Lac-des-Aigles a procédé, ce mercredi après-midi, à l’ouverture officielle du Centre d’interprétation des salmonidés et des écosystèmes aquatiques, une initiative novatrice qui promet de devenir un attrait touristique incontournable au Bas-Saint-Laurent. Aménagé dans l’ancienne église du village, entièrement restaurée, le centre propose une exposition immersive qui plonge les visiteurs
     

Le Centre d’interprétation des salmonidés est ouvert

C’est en présence d’une cinquantaine de dignitaires et de partenaires que la Corporation de développement de Lac-des-Aigles a procédé, ce mercredi après-midi, à l’ouverture officielle du Centre d’interprétation des salmonidés et des écosystèmes aquatiques, une initiative novatrice qui promet de devenir un attrait touristique incontournable au Bas-Saint-Laurent.

Aménagé dans l’ancienne église du village, entièrement restaurée, le centre propose une exposition immersive qui plonge les visiteurs au cœur de l’univers captivant des salmonidés, cette famille de poissons regroupant les saumons, les truites et les ombles, tout en mettant en valeur la richesse et la complexité des écosystèmes aquatiques qui les abritent.

Une partie des gens présents à l’inauguration de ce mercredi. (Photo Alexandre D’Astous)

« Nous cherchions une idée forte pour dynamiser notre communauté et offrir à la fois aux résidents du Bas-Saint-Laurent et aux touristes de passage une expérience unique. Le Centre répond à cette ambition en mettant en valeur notre héritage culturel, historique et naturel », affirme Réal Vaudry, président de La Corporation de développement de Lac-des-Aigles, l’organisme qui travaillait sur ce projet depuis 2018.

En plus de l’exposition, le site propose déjà la location de chalets et de quelques sites de camping, et prévoit enrichir son offre dans les mois à venir avec des activités complémentaires qui rejoindront tous les publics.

Une effervescence

« Lorsque je suis devenu maire, il y a huit ans, je me disais qu’il fallait trouver un moyen pour faire arrêter le grand nombre de touristes qui traversent le village chaque jour. C’est un grand jour pour notre municipalité. Le Centre s’ajoute au Gîte ouvert dans l’ancien presbytère pour proposer une offre intéressante aux touristes. Je salue le travail des nombreux bénévoles qui ont contribué au projet », commente le maire de Lac-des-Aigles, Pierre Bossé.

Un projet de 5,5 M$

Il s’agit d’un projet de 5,5 M$, incluant une contribution de 3,8 M$ du gouvernement du Québec.

« En 2018, la Fabrique a mis sur pied un comité pour obtenir des idées pour l’avenir de l’église. L’une des idées mentionnées était celle du centre d’interprétation des salmonidés. Nous estimons que c’est un thème vendeur et qu’il représente bien notre territoire », rappelle l’un des initiateurs du projet, Serge Demers.

La Corporation du patrimoine religieux du Québec mentionne qu’il s’agit d’un des plus beaux projets de sauvegarde d’une église dans la province. (Photo Alexandre D’Astous)

« Porté par des membres passionnés de la communauté, ce projet représente un véritable tour de force. La qualité de la réalisation dépasse les attentes et saura assurément étonner les visiteurs par son audace, sa richesse de contenu et ses activités interactives qui plairont à toute la famille. Je suis particulièrement fière de cet accomplissement unique dans notre région, qui met en valeur notre patrimoine naturel et collectif. Je me réjouis que notre gouvernement ait pu contribuer à hauteur de 3,8 M$ à la concrétisation cette nouvelle attraction! » déclare, Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata – Les Basques.

Une immersion éducative

L’exposition immersive est une réalisation de la firme Matière de Québec.

« Nous proposons une immersion dans les écosystèmes aquatiques, mais aussi beaucoup de contenu. Il y a beaucoup de choses à apprendre », souligne Ghislain Turcotte.

Les premiers visiteurs de l’exposition à l’entrée du parcours de découverte. (Photo Alexandre D’Astous)

Situé à mi-chemin entre le fleuve Saint-Laurent et le Lac-Témiscouata, le long de la route 232, le Centre d’interprétation est une halte incontournable pour les voyageurs curieux, les passionnés de nature, de pêche et d’aventure.

  • ✇Journal Le Soir
  • Travaux routiers à Rimouski : le maire s’explique
    Le maire de Rimouski, Guy Caron, explique les nombreux travaux routiers qui se font en même temps sur le territoire de la Ville de Rimouski et qui font rager de nombreux automobilistes depuis quelques semaines. « L’avenue de la Cathédrale, c’est de mai à octobre et on le savait depuis longtemps. C’est le réaménagement de la voie et c’était prévu. Nous avons une subvention pour le faire et il fallait absolument que ce soit cette année parce que l’année prochaine, nous aurions perdu la subventi
     

Travaux routiers à Rimouski : le maire s’explique

Le maire de Rimouski, Guy Caron, explique les nombreux travaux routiers qui se font en même temps sur le territoire de la Ville de Rimouski et qui font rager de nombreux automobilistes depuis quelques semaines.

« L’avenue de la Cathédrale, c’est de mai à octobre et on le savait depuis longtemps. C’est le réaménagement de la voie et c’était prévu. Nous avons une subvention pour le faire et il fallait absolument que ce soit cette année parce que l’année prochaine, nous aurions perdu la subvention », affirme-t-il.

Les travaux sur l’avenue de la Cathédral sont en cours depuis le début mai. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

La Ville est aussi responsable des travaux sur l’avenue Rouleau. « Ces travaux sont prévus sur une longue période parce que nous avons besoin de remplacer les canalisations. Nous nous sommes assurés d’avoir des passages alternatifs, entre autres pour l’Hôpital. Ce sont les deux gros chantiers. Les autres chantiers sont des travaux qui se déroulent assez rapidement. Par exemple, sur l’avenue Belzile, ça prit trois jours. Nous avons plané Évêché. Nous allons faire le travail éventuellement. Tout cela fait partie à la planification que nous avons donnée aux firmes à qui les contrats ont été octroyés », précise le maire.

Des chantiers du ministère

Pour ce qui est de la montée Industrielle-et-Commerciale et du boulevard du Rivage, ce sont des travaux effectués par le ministère des Transports et de la Mobilité durable.

« Le ministère ne nous consulte pas pour savoir quand ce serait approprié qu’il le fasse. Il fait les travaux quand il le souhaite. »

À propos de la congestion de la semaine dernière, le maire réfère le Soir.ca au ministère.

« Nous n’avons pas de contrôle sur la montée Industrielle-et-Commerciale. C’est la voie du ministère. C’est leur responsabilité et c’est eux qui ont décidé de l’horaire et de l’échéancier et qui coordonnent les travaux. Ce n’est pas la Ville. »

Accès au Costco

Pour ceux qui s’inquiètent d’un possible débordement dans le secteur avec l’ouverture prochaine du Costco, Guy Caron précise qu’il y a une rampe d’accès au Costco qui est déjà faite à partir de la montée Industrielle-et-Commerciale.

  • ✇Journal Le Soir
  • Saint-Germain devient festive
    Les 12es Terrasses urbaines Rimouski Hyundai commencent, ce vendredi 11 juillet, sur la rue Saint-Germain Est. Après un record d’achalandage en 2024, les organisateurs souhaitent du beau temps pour attirer un maximum de visiteurs jusqu’au 10 août. L’événement revient avec une programmation encore plus étoffée, qui s’ajoute aux terrasses des restaurateurs et des tenanciers de bar.  « Chaque année, le défi est d’animer davantage, d’offrir plus d’activités et de spectacles gratuits à la popul
     

Saint-Germain devient festive

9 juillet 2025 à 17:00

Les 12es Terrasses urbaines Rimouski Hyundai commencent, ce vendredi 11 juillet, sur la rue Saint-Germain Est. Après un record d’achalandage en 2024, les organisateurs souhaitent du beau temps pour attirer un maximum de visiteurs jusqu’au 10 août.

L’événement revient avec une programmation encore plus étoffée, qui s’ajoute aux terrasses des restaurateurs et des tenanciers de bar. 

« Chaque année, le défi est d’animer davantage, d’offrir plus d’activités et de spectacles gratuits à la population. Nous misons sur le volet culturel en mettant de l’avant les talents locaux », mentionne le président du conseil d’administration des Terrasses urbaines, Tommy Lemieux Cloutier.

Ce dernier est bien conscient que l’événement est à la merci de la météo. Le record de l’an dernier s’explique principalement par la clémence de celle-ci. 

« Si le soleil est au rendez-vous, on s’attend à une saison extraordinaire parce que nous avons de nouveaux partenaires et des partenaires impliqués. Nous avons aussi plus d’animation, d’activation et de trucs à offrir aux gens sur la rue. »

Des participants aux Terrasses urbaines. (Photo courtoisie)

Pour la première fin de semaine, de la danse avec Quatre Temps, l’artiste Allô Fantôme, le DJ Vente de garage, de la danse en ligne, la fanfare de percussions afro-brésilienneKalafuba et le dévoilement de la murale 2025 sont au programme. 

« La première journée est toujours très attendue et ça fait quelques années que c’est presque notre journée record. Les vacances ne sont pas encore commencées et il n’y a pas encore l’effervescence des vacances de la construction et des Grandes Fêtes TELUS. Les gens ont hâte que ça commence », explique le président.  

Musique électronique pour conclure

En nouveauté, cette année, le Festival de musique électronique de Rimouski, présenté à la fin août l’an dernier, s’invite dans la programmation des Terrasses urbaines qui organise aussi cet événement. 

« Nous avons décidé de le ramener à la dernière fin de semaine des Terrasses qui était celle avec le moins d’animation. Ça va commencer au brise-lame le jeudi. C’est une très belle nouveauté parce que nous avons une programmation enviée par les connaisseurs de ce type de musique. Nous avons travaillé fort pour avoir des talents locaux très demandés », indique monsieur Lemieux Cloutier.

Moitié-moitié

Pour collaborer au financement de l’événement, qui ne reçoit aucune subvention gouvernementale, un tirage moitié-moitié est offert pour une deuxième année. Il est possible d’y participer dès maintenant. Le lien est en ligne sur la page Facebook « Terrasses Urbaines Rimouski ». Un montant de 25 000 $ est garanti.

Les activités de rue, comme la présence de l’École de danse Quatre Temps, favorise l’achalandage aux Terrasses Cogeco. (Photo courtoisie)

« Nous avons 31 jours d’événement, donc ça demande des sous. Nous avons beaucoup d’aide de nos partenaires, mais nous avons aussi le moitié-moitié. Chaque dollar est investi en animation. C’est une source de financement extrêmement importante. Avec la fermeture de la SOPER, nous n’avons rien au niveau municipal », affirme Tommy Lemieux Cloutier.

La rue Saint-Germain Est sera piétonne entre les avenues Belzile et de la Cathédrale, dès le jeudi 10 juillet. Les commerçants commenceront l’installation des terrasses pour être prêts pour le coup d’envoi des festivités vendredi.

  • ✇Journal Le Soir
  • « J’ai eu de super belles années dans le junior », – Alexis Lafrenière
    L’ancien capitaine de l’Océanic, Alexis Lafrenière, serait resté à Rimouski même s’il avait eu l’occasion de jouer dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA). C’est ce qu’il a affirmé dans une entrevue à RDS. Questionné à savoir ce qu’il aurait fait s’il avait eu le choix entre la Ligue de hockey junior maritimes Québec (LHJMQ) et la NCAA, celui qui évolue maintenant avec les Rangers de New York dans la LNH n’a pas hésité. « J’ai eu de super belles années dans le junior. Même
     

« J’ai eu de super belles années dans le junior », – Alexis Lafrenière

9 juillet 2025 à 16:00

L’ancien capitaine de l’Océanic, Alexis Lafrenière, serait resté à Rimouski même s’il avait eu l’occasion de jouer dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA). C’est ce qu’il a affirmé dans une entrevue à RDS.

Questionné à savoir ce qu’il aurait fait s’il avait eu le choix entre la Ligue de hockey junior maritimes Québec (LHJMQ) et la NCAA, celui qui évolue maintenant avec les Rangers de New York dans la LNH n’a pas hésité.

« J’ai eu de super belles années dans le junior. Même si j’avais eu la chance, ou peu importe, je serais resté là. C’est une des meilleures organisations dans le junior au complet et j’étais super chanceux d’être là », a-t-il répondu au Réseau des sports.

Alexis Lafrenière (Photo courtoisie NHL.com)

Réclamé au premier rang du repêchage de la LNH en 2020, l’attaquant a récolté 193 points (92-101) en cinq saisons avec les Rangers.

  • ✇Journal Le Soir
  • L’avenue de la Cathédrale sera assez large
    Le maire de Rimouski, Guy Caron, assure que l’avenue de la Cathédrale sera assez large pour y circuler en toute sécurité après la réfection qui est en cours depuis quelques semaines. De nombreux citoyens estiment que la rue ne sera pas assez large. « La voie aura 9,5 mètres, ce qui correspond aux normes du Code de la sécurité routière. Il faut savoir qu’avant les travaux, la voie était de 16 mètres de large dans certains secteurs. Des gens nous disent qu’il ne sera plus possible de double
     

L’avenue de la Cathédrale sera assez large

Le maire de Rimouski, Guy Caron, assure que l’avenue de la Cathédrale sera assez large pour y circuler en toute sécurité après la réfection qui est en cours depuis quelques semaines.

De nombreux citoyens estiment que la rue ne sera pas assez large.

« La voie aura 9,5 mètres, ce qui correspond aux normes du Code de la sécurité routière. Il faut savoir qu’avant les travaux, la voie était de 16 mètres de large dans certains secteurs. Des gens nous disent qu’il ne sera plus possible de doubler par la droite lorsqu’un véhicule attend pour tourner à gauche, mais c’est cela qui était dangereux. Dans certains cas, les voies sont plus larges pour permettre du stationnement », commente monsieur Caron.

(Photo Olivier Therriault)

« À 9,5 mètres, ce, ce sera suffisamment large pour que les gens puissent circuler d’un côté et de l’autre. Il n’y aura pas de terre-plein au milieu. La largeur est celle d’une rue à une voie. Ce n’était pas un quatre voies. C’était un deux voies et ça va le demeurer », précise le maire Caron

Il y aura 2,5 mètres dédiés aux stationnements du côté ouest. Le résiduel offre deux voies de 3,25 m, avec accotement de 0,5 mètre à l’est. Par endroit, la chaussée rétrécit à 7,5 mètres en l’absence de stationnement (îlot élargi), mais, dans ce cas, deux voies de 3,25 mètres avec accotement de 0,5 mètre de chaque côté seront maintenues.

Image du type d’aménagement retenu. (Photo Ville de Rimouski)

Des travaux de 5,4 M$

Les travaux sont effectués par Les Excavations Léon Chouinard et fils au coût de 5,4 M$. Le projet prévoyait notamment le rétrécissement du tronçon afin de faire plus de place aux cyclistes, aux piétons et à la verdure.

La Ville souhaitait ajouter des stationnements sur le côté Ouest ainsi que des pistes cyclables unidirectionnelles et des îlots de verdure de chaque côté de la rue.

  • Largeur totale pavée de 9,5 m;

« Les travaux vont nous permettre d’avoir du verdissement, une piste cyclable et une sécurisation près des écoles. Avec la subvention que nous avons obtenue, cela nous revient moins cher que si nous avions juste paver et asphalter », poursuit monsieur Caron.

Des corridors de sécurité

« L’asphalte devait être changé de toute façon (dans le secteur concerné). On procède à une mise à niveau déjà prévue, mais en même temps, on va réaménager pour nous assurer d’avoir des corridors de sécurité pour les cyclistes. On parle d’un endroit qui s’en va jusqu’à l’école (Élisabeth-Turgeon) qui est très fréquentée. L’axe nord-sud n’existe pas pour le vélo. On va également diminuer les coûts d’entretien annuels pour la Ville. On atteint plusieurs objectifs », expliquait Guy Caron, lors d’une précédente entrevue avec Le Soir.ca.

La Ville de Rimouski estime que le fait de rétrécir les zones asphaltées devrait permettre d’économiser environ 36 000 $ par année en frais d’entretien, de déneigement ou de repavage.

  • ✇Journal Le Soir
  • Ce que tout futur parent devrait lire
    Le 30 juin 2025, une réforme majeure du droit de la famille est entrée en vigueur au Québec avec l’instauration du régime d’union parentale. Cette nouveauté juridique vise à mieux protéger les conjoints de fait qui deviennent parents, un groupe de plus en plus nombreux dans la province. En effet, près de 42 % des couples québécois vivent en union libre. Mais que signifie réellement cette réforme pour les familles? Quels sont les effets concrets sur les finances, le patrimoine et la planificat
     

Ce que tout futur parent devrait lire

9 juillet 2025 à 10:30

Le 30 juin 2025, une réforme majeure du droit de la famille est entrée en vigueur au Québec avec l’instauration du régime d’union parentale. Cette nouveauté juridique vise à mieux protéger les conjoints de fait qui deviennent parents, un groupe de plus en plus nombreux dans la province. En effet, près de 42 % des couples québécois vivent en union libre.

Mais que signifie réellement cette réforme pour les familles? Quels sont les effets concrets sur les finances, le patrimoine et la planification successorale?

Qu’est-ce que l’union parentale?

L’union parentale est un régime juridique automatique applicable à tous les conjoints de fait qui auront ou adopteront un enfant à partir du 30 juin 2025. Aucun enregistrement n’est requis, et l’union prend effet dès la naissance ou l’adoption de l’enfant. Elle ne s’applique pas rétroactivement, sauf si un nouvel enfant naît après cette date dans un couple déjà parent.

Pour être considérés comme conjoints de fait, les partenaires doivent faire vie commune, se présenter publiquement comme un couple et ne pas être mariés, unis civilement ou déjà en union parentale avec une autre personne. Lorsque l’un des conjoints est marié, en union civile ou en union parentale, une nouvelle union parentale avec un autre partenaire ne peut se former qu’à compter de la dissolution de son mariage ou de son union civile ou, selon le cas, de la fin de son union parentale. Contrairement au divorce, la dissolution d’une union parentale ne nécessite pas un jugement et peut se faire par une entente entre les parties.

Le patrimoine d’union parentale : une mise en commun partielle

L’un des piliers de cette réforme est la création du patrimoine d’union parentale, un concept inspiré du patrimoine familial des couples mariés, mais appliqué de façon plus restreinte. Ce patrimoine regroupe certains biens essentiels à la vie familiale, soit :

  • la résidence principale (ou secondaire, comme un chalet);
  • les meubles qui s’y trouvent;
  • les véhicules utilisés pour les besoins de la famille.

La particularité de ce régime est que la valeur de ces biens, lorsqu’ils ont été acquis pendant l’union, doit être partagée à parts égales en cas de séparation, de décès ou de mariage. Et ce, même si un seul des conjoints en est officiellement propriétaire.

Certains biens ne sont pas partagés lors d’une rupture de l’union parentale. Ils demeurent la propriété exclusive de la personne qui les détient. Cela comprend :

  • les biens acquis avant le début de l’union;
  • les héritages et les dons, reçus avant ou pendant l’union;
  • les collections personnelles;
  • les véhicules principalement utilisés à des fins professionnelles;
  • les régimes enregistrés comme les REER, les FERR, les montants accumulés dans le Régime de rentes du Québec (RRQ) et les fonds de pension gagnés pendant l’union.

Prenons un exemple concret

Sophie devient conjointe d’Antoine en union parentale. Au moment de leur union, Antoine est propriétaire d’un chalet d’une valeur de 600 000 $, dont 150 000 $ restent à rembourser. Il a donc déjà payé 75 % de sa valeur.

Dix ans plus tard, ils se séparent. Le chalet vaut maintenant 1,2 million de dollars et est entièrement payé. Selon le régime d’union parentale, seule la portion acquise pendant l’union est partageable, soit 25 % de la valeur actuelle : 1,2 M$ × 25 % = 300 000 $.

Bien protégé… à condition d’être bien préparé

Au-delà du partage des biens, l’union parentale introduit trois protections majeures :

  1. La prestation compensatoire : En cas de rupture, un conjoint peut demander une compensation financière s’il s’est appauvri pour permettre à l’autre de s’enrichir (par exemple, en arrêtant de travailler pour s’occuper des enfants).
  2. La protection de la résidence familiale : Un conjoint ne peut vendre la maison ou céder le bail sans le consentement de l’autre, même s’il en est l’unique propriétaire. Cette protection s’étend jusqu’à 120 jours après la séparation.
  3. Le droit d’hériter : En l’absence de testament, un conjoint en union parentale pourra hériter du tiers de la succession de l’autre, les deux tiers allant aux enfants.

Voici un résumé des droits successoraux en l’absence de testament :

La réforme vise à offrir une meilleure protection aux conjoints de fait ayant des enfants communs, notamment en cas de rupture ou de décès, en permettant un partage automatique de certains biens pour rétablir un équilibre économique, surtout lorsque l’un des conjoints a mis sa carrière sur pause. Le partage de la valeur des biens peut surprendre des couples qui n’ont pas anticipé les effets de cette mise en commun.

Un testament demeure donc essentiel pour mieux protéger le conjoint survivant et désigner un tuteur légal pour les enfants mineurs. Pour bien se préparer, il est fortement recommandé de dresser un bilan patrimonial complet (actifs, dettes, apports personnels, plus-values) et de consulter un notaire. Certains biens, comme les héritages, les dons ou les résidences financées avant l’union, peuvent être exclus du partage.

Enfin, les couples peuvent adhérer volontairement au régime d’union parentale pour officialiser leur statut et bénéficier pleinement des protections offertes. Ils ont aussi la possibilité de se retirer du régime dans les 90 jours suivant la naissance ou l’adoption d’un enfant, via un acte notarié en minute, c’est-à-dire un document authentifié et conservé par un notaire. Sans ce formalisme, le retrait n’a aucune valeur juridique et le régime s’appliquera automatiquement.

Ce retrait doit être renouvelé à chaque naissance ou adoption survenant après le 30 juin 2025, car l’union parentale se déclenche automatiquement pour chaque nouvel enfant. Cette règle oblige les couples à être vigilants et à consulter un professionnel du droit afin de bien gérer leur situation, d’éviter les malentendus et d’assurer le respect de leurs volontés.

Conclusion

L’union parentale marque un tournant dans la manière dont le droit québécois encadre les familles non mariées. En offrant de nouvelles protections, elle vient combler un vide juridique important. Mais comme toute réforme, elle soulève aussi des questions, des incertitudes et des responsabilités. Comprendre ses mécanismes, anticiper ses effets et s’y préparer adéquatement devient essentiel pour éviter les mauvaises surprises.

Cette responsabilité ne repose pas uniquement sur les épaules des couples concernés. Parents, grands-parents, proches : chacun peut jouer un rôle en sensibilisant son entourage. Trop de jeunes familles ignorent encore les conséquences juridiques de leur situation conjugale. En parler, s’informer, consulter un professionnel, rédiger un contrat de vie commune ou un testament : ces gestes simples peuvent tout changer.

Sources :

Bronchti, Ioav. « L’Union parentale — ou pourquoi vous ne devriez pas lire ce qui suit », Conseiller.ca, 16 juin 2025. https://www.conseiller.ca/ma-pratique/relation-client/lunion-parentale-ou-pourquoi-vous-ne-devriez-pas-lire-ce-qui-suit/?utm_source=CONS_NL&utm_medium=email&utm_campaign=Semaine&hash=7809D8411278A3R&oly_enc_id=7809D8411278A3R

Chambre des notaires du Québec. Le régime d’union parentale, 2025. https://www.cnq.org/vos-services-notariaux/famille-et-couple/le-regime-dunion-parentale/#faq-41491

Gril, Emmanuelle. « Conjoints de fait : voici les conséquences pour vos finances et votre patrimoine dès le 30 juin », Le Journal de Montréal, 9 juin 2025. https://www.journaldemontreal.com/2025/06/04/des-le-30-juin-les-conjoints-de-fait-devront-surveiller-leur-patrimoine-et-leurs-finances

Gril, Emmanuelle. « Réforme du droit de la famille : ce que ça va changer dans les poches des conjoints de fait? » Le Journal de Montréal, 27 mars 2024. https://www.journaldemontreal.com/2024/03/27/reforme-du-droit-de-la-famille–ce-que-ca-va-changer-dans-les-poches-des-conjoints-de-fait

Lessard, Serge. « Les épargnes pré-union parentale valent leur pesant d’or », Finance et Investissement, 13 juin 2025. https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/serge-lessard/les-epargnes-pre-union-parentale-valent-leur-pesant-dor/

Morin, Laurence. « Se protéger en cas de rupture : voici ce que le régime d’union parentale change pour les conjoints de fait », Le Journal de Montréal, 27 mai 2025. https://www.journaldemontreal.com/2025/05/27/se-proteger-en-cas-de-rupture-voici-ce-que-le-regime-dunion-parentale-change-pour-les-conjoints-de-fait

Mise en garde

Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou de tout autre titre mentionné au sein du présent document et dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que Valeurs mobilières Desjardins ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est exprimé ici. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue, hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées.

Monsieur René Gagnon et monsieur Benoit Arsenault sont inscrits à titre de gestionnaires de portefeuille auprès des organismes d’autoréglementation. Ils sont autorisés conformément aux dispositions des règles de l’OCRI à prendre des décisions de placement et à donner des conseils relativement à des titres pour des comptes gérés de façon discrétionnaire. René Gagnon et Benoit Arsenault font partie de l’équipe de gestionnaires de portefeuille Groupe Gagnon Arsenault. À l’exception de René Gagnon et de Benoit Arsenault, aucune autre personne de cette équipe ne peut exercer de pouvoirs discrétionnaires sur le compte d’un client ou prendre des décisions de placement dans un compte géré de façon discrétionnaire. À titre exceptionnel et sans préavis, Valeurs mobilières Desjardins se réserve le droit de transférer le compte à une autre équipe du Programme Conseiller Gestionnaire de portefeuille. Dans cette situation, le client est avisé par lettre et la gestion discrétionnaire est assurée conformément à cette politique par le gestionnaire de portefeuille inscrit attitré.

Le présent document est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue ni une offre ni une sollicitation d’achat ou de vente des titres dont il est fait mention aux présentes dans les territoires où une telle offre ou sollicitation n’est pas permise. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au destinataire de ce document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et de ses besoins en matière de placement.

Le présent document peut renfermer des statistiques provenant de tiers que nous estimons fiables. Valeurs mobilières Desjardins ne se prononce pas à savoir si l’information statistique obtenue est exacte et complète, et l’utilisateur ne saurait s’y fier en ce sens. Les estimations, les opinions et les recommandations exprimées aux présentes le sont en date de la présente publication, et peuvent changer sans préavis.

Desjardins Gestion de patrimoine Valeurs mobilières est un nom commercial utilisé par Valeurs mobilières Desjardins inc. Valeurs mobilières Desjardins inc. est membre de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) et du Fonds canadien de protection des investisseurs (FCPI).

  • ✇Journal Le Soir
  • Retour de la 9e Classique PRO 4×4 Boulevard Chevrolet
    La 9e Classique PRO 4×4 Boulevard Chevrolet sera présentée vendredi et samedi au Complexe sportif Desjardins. Elle accueillera cinq anciens joueurs de l’Océanic de Rimouski. Les hockeyeurs professionnels Patrick Coulombe, Gleason Fournier, Jimmy Huntington, François Beauchemin, Parker Bowman, Simon Lafrance, Vincent Milo Ouellet et Olivier Roy Bellavance participeront à l’événement.  Quelques joueurs actuels de l’Océanic et de la LHJMQ vont aussi sauter sur la patinoire, dont Maxim Massé,
     

Retour de la 9e Classique PRO 4×4 Boulevard Chevrolet

9 juillet 2025 à 09:05

La 9e Classique PRO 4×4 Boulevard Chevrolet sera présentée vendredi et samedi au Complexe sportif Desjardins. Elle accueillera cinq anciens joueurs de l’Océanic de Rimouski.

Les hockeyeurs professionnels Patrick Coulombe, Gleason Fournier, Jimmy Huntington, François Beauchemin, Parker Bowman, Simon Lafrance, Vincent Milo Ouellet et Olivier Roy Bellavance participeront à l’événement. 

Quelques joueurs actuels de l’Océanic et de la LHJMQ vont aussi sauter sur la patinoire, dont Maxim Massé, Mathis Dubé et Anthony Paré.

Onze équipes, trois dans la catégorie « Pro », qui regroupe des joueurs professionnels, universitaires et LHJMQ, quatre dans celle « Open », qui alignera des joueurs de calibre senior, olympique et collégial, ainsi que quatre dans la classe « Relève », y prennent part.

La catégorie relève de retour cette année. Elle comprend les joueurs nés entre 2021 et 2012. 

Patrick Coulombe. (Photo courtoisie)

Des matchs vendredi et samedi

Quatre parties sont à l’horaire vendredi soir à compter de 18 h. Samedi, l’action reprendra à 8 h pour se terminer avec les trois finales prévues à 17 h, 18 h et 19 h.

Elles opposeront les équipes des positions un et deux au terme du tournoi à la ronde dans les classes « Open » et « Relève » et la première position affrontera l’équipe qui remportera la demi-finale dans la catégorie « Pro ». 

L’an dernier, le Bovino l’a emporté face au Bistro de la Forge dans la finale Pro.

Le coût d’entrée est de 10 $ par jour et c’est gratuit pour les 12 ans et moins. L’événement est organisé par Optimum hockey développement. Un montant sera remis à la Fondation Jennely Germain.

  • ✇Journal Le Soir
  • L’ACEQ célèbre avec sa terrasse en fleurs
    L’équipe de l’Association du cancer de l’Est-du-Québec (ACEQ) ses partenaires et ses bénévoles ont procédé au début du mois de juillet à l’ouverture de la terrasse de l’Hôtellerie Omer-Brazeau.  Cet événement s’inscrivait dans la deuxième édition de l’initiative « Ensemble, fleurissons notre Hôtellerie Omer-Brazeau » : un projet destiné à venir en aide aux personnes touchées par le cancer, qui contribue également à la création d’un milieu de vie chaleureux sur les terrasses de l’Hôtellerie.
     

L’ACEQ célèbre avec sa terrasse en fleurs

9 juillet 2025 à 08:00

L’équipe de l’Association du cancer de l’Est-du-Québec (ACEQ) ses partenaires et ses bénévoles ont procédé au début du mois de juillet à l’ouverture de la terrasse de l’Hôtellerie Omer-Brazeau. 

Cet événement s’inscrivait dans la deuxième édition de l’initiative « Ensemble, fleurissons notre Hôtellerie Omer-Brazeau » : un projet destiné à venir en aide aux personnes touchées par le cancer, qui contribue également à la création d’un milieu de vie chaleureux sur les terrasses de l’Hôtellerie.

En effet, l’initiative, portée par Christina Brazeau, Raynald Le Monnier et des bénévoles, dans le cadre de l’une des campagnes de financement de « J’embrasse la cause » de l’Association permet de soutenir les personnes qui solliciteront l’aide du Fonds de soutien et d’offrir de nouveaux espaces fleuris sur les terrasses de l’Hôtellerie Omer-Brazeau.

La directrice générale de l’ACEQ, Krystine Plourde, a tenu à souligner le travail effectué pour le bien de l’Association et de ses usagers.

Caroline Houle, Krystine Plourde et Daniel Bénéteau, lors de l’ouverture de la terrasse. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Au nom de toute l’équipe, je tiens à remercier chaleureusement Christina Brazeau, Raynald Le Monnier et toute l’équipe bénévole horticole pour leur précieuse implication dans la campagne de financement, mais aussi dans cette belle terrasse fleurie. Grâce à votre engagement, notre terrasse fleurie prend vie et devient un lieu apaisant pour nos usagers, mais chaque geste posé, chaque dollars amassé compte et contribue directement à la pérennité de nos services », soutien madame Plourde.

Célébrer et se souvenir

L’ouverture de la terrasse était ainsi un moment de célébration, mais aussi de recueillement. 

« On voulait souhaiter aux résidents un bel été, dans les installations que nous avons ici, à l’hôtellerie. On voulait que ce lieu soit un havre de paix et je pense que nous avons réussi, grâce à l’équipe de jardiniers de cœur que nous avons. On souhaitait également rendre hommage à ceux qui ont perdu leur bataille contre le cancer, mais aussi rendre hommage à ceux qui la gagnent, comme le monsieur qui a pris la parole pour l’annoncer à l’assemblée », indique monsieur Le Monnier.

La députée-ministre, Maïté Blanchette Vézina, faisait partie des personnes présentes lors de l’ouverture.

« Je suis députée de Rimouski, mais aussi ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Ce sont deux régions qui bénéficient de la présence de cette hôtellerie. Au-delà du service, le fait de pouvoir mettre du beau dans la vie des gens, lorsqu’ils traversent une épreuve comme celle d’avoir un cancer, donne de l’espoir », estime madame Blanchette Vézina.

La députée-ministre, Maïté Blanchette Vézina, au moment de l’ouverture de la terrasse. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Des créateurs d’espoir

Christina Brazeau, la fille d’Omer Brazeau, abonde dans le même sens et réitère l’importance d’avoir un lieu pareil à l’hôtellerie.

« On veut créer de l’espoir. On veut créer des coins qui rappellent la nature, la beauté, la vie, à des personnes qui suivent des traitements, qui ne sont pas loin de l’hospitalisation et qui, souvent, arrivent de loin, dans l’Est-du-Québec. Ces gens n’ont pas nécessairement de cour. Il est possible de se promener un peu en ville, mais pour ceux qui manquent peut-être d’énergie, la terrasse est donc un lieu qui permet de leur redonner de l’énergie. »

Elle ajoute qu’il n’est pas non plus trop tard pour participer à la campagne de financement.

« Jusqu’au 31 juillet, les gens peuvent continuer à commanditer des boites à fleurs ou encore donner un don, à leur guise. Un pourcentage de ce don, soit 25 %, va à nos infrastructures. Le 75 % restant va au fond d’aide pour les personnes atteintes de cancer, qui ont des besoins essentiels. »

Pour plus d’informations, consulter le site internet ensemblehotellerie.ca.

  • ✇Journal Le Soir
  • Les Braves Batitech s’imposent à domicile
    Les Braves Batitech du Témiscouata continuent d’être dominants à la maison avec une cinquième victoire en six parties avec un autre gain, cette fois par la marque de 16-6 contre le Frontière FM d’Edmundston.  Ils portent leur dossier à 8-6, au troisième rang, seulement une partie derrière les co-meneurs, Rimouski et Rivière-du-Loup. Les Braves ont pourtant commis sept erreurs, si bien qu’un seul des six points accordés en quatre manches par le lanceur gagnant Félix Castonguay est mérité. P
     

Les Braves Batitech s’imposent à domicile

9 juillet 2025 à 00:18

Les Braves Batitech du Témiscouata continuent d’être dominants à la maison avec une cinquième victoire en six parties avec un autre gain, cette fois par la marque de 16-6 contre le Frontière FM d’Edmundston. 

Ils portent leur dossier à 8-6, au troisième rang, seulement une partie derrière les co-meneurs, Rimouski et Rivière-du-Loup.

Les Braves ont pourtant commis sept erreurs, si bien qu’un seul des six points accordés en quatre manches par le lanceur gagnant Félix Castonguay est mérité. Patrick Morin (une manche et deux tiers) est le lanceur perdant.

Kodai Kambara a dirigé l’offensive avec trois coups sûrs, dont un circuit et deux doubles, et cinq points produits. 

À venir

Un match est au calendrier mercredi soir, 19 h 30, alors que les Allées du Boulevard de Matane seront les visiteurs à Rimouski.

Le vétéran Mathieu Gobeil sera le lanceur partant pour le Shaker. Son vis-à-vis sera Louis Bernier.

Pour le classement : cliquez ici

  • ✇Journal Le Soir
  • Provinciaux de curling : le fauteuil roulant s’ajoute
    Le curling en fauteuil roulant s’ajoute à la programmation des Championnats provinciaux masculin et féminin qui seront présentés au Complexe sportif Desjardins de Rimouski, du 4 au 11 janvier 2026. Les trois championnats seront regroupés dans une même compétition pour la première fois.  « Ce sera un bel événement pendant lequel les gens vont pouvoir découvrir quelque chose de nouveau. Nous allons tenter d’attirer les gens qui sont malheureusement en fauteuil roulant pour leur démontrer qu’
     

Provinciaux de curling : le fauteuil roulant s’ajoute

8 juillet 2025 à 19:00

Le curling en fauteuil roulant s’ajoute à la programmation des Championnats provinciaux masculin et féminin qui seront présentés au Complexe sportif Desjardins de Rimouski, du 4 au 11 janvier 2026.

Les trois championnats seront regroupés dans une même compétition pour la première fois. 

« Ce sera un bel événement pendant lequel les gens vont pouvoir découvrir quelque chose de nouveau. Nous allons tenter d’attirer les gens qui sont malheureusement en fauteuil roulant pour leur démontrer qu’il y a un beau sport accessible pour eux. Le calibre sera très fort », explique le président du comité organisateur de l’événement, Marc Tremblay. 

Étant l’ex-directeur de l’école de l’Aquarelle à Rimouski, qui accueille les classes spécialisées, ce dernier à cœur de sensibiliser la population. 

« C’est une clientèle qui me rejoint beaucoup. Nous allons tenter de convaincre les enseignants et les éducateurs spécialisés de venir avec leurs élèves qui ont une différence, que ce soit une déficience intellectuelle ou physique, pour leur démontrer qu’ils peuvent faire du sport de haut niveau. » 

Un événement d’envergure

Rimouski n’avait jamais reçu cet événement provincial. Les gagnants vont se qualifier pour les Championnats canadiens Brier et des Cœurs Scotties. Les préparatifs avancent bien. 

« Nous étions plus dans la structure organisationnelle et nous avons pas mal terminé. Nous avons toujours de la place pour de nouveaux commanditaires, mais présentement nous en avons suffisamment pour faire nos frais. Tout le reste sera du surplus et ça va donner un coup de main à Curling Rimouski », exprime Marc Tremblay.

Émile Asselin de Curling Québec, Éric Desaulniers du Club de curling Rimouski, les joueurs Jean-Michel Arsenault et Julien Tremblay ainsi que le président du comité organisateur, Marc Tremblay et la coprésidente d’honneur, Marie-Anne Bélanger. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le tournoi offrira une belle visibilité au Club de curling de Rimouski et les profits lui permettront de financer son projet de complexe trois glaces.

« Le Club travaille depuis quelques années sur la construction d’un nouvel endroit mieux adapté. Le fait d’amener un événement comme ça pourra démontrer la popularité du sport à Rimouski pour envoyer un signal au gouvernement et à la Ville. Il n’y a pas beaucoup de sports que les gens peuvent pratiquer jusqu’à un âge avancé », mentionne le président. 

Le Championnat provincial de curling regroupe les 16 meilleures formations chez les hommes et de quatre à six chez les femmes. (Photo Curling Québec)

Les Championnats provinciaux de curling devraient attirer entre quatre et six équipes en fauteuil roulant et autant pour les femmes. Du côté des hommes, il y en aura 16. Pour y participer, les équipes doivent se qualifier lors des différents tournois tenus au cours de l’année.

« Les familles des équipes vont suivre. Nous nous attendons à afficher complet. Nous sommes en train de planifier l’ajout d’estrades pour nos commanditaires. Si c’est un succès fou, nous aimerions le refaire dans les prochaines années », indique monsieur Tremblay. 

Les hommes de glace de Curling Québec doivent arriver à Rimouski le 29 décembre prochain pour procéder à la transformation du Complexe sportif Desjardins. Cinq espaces de jeux, entourés de tapis, de tableaux de pointage et d’estrades supplémentaires seront aménagés. Chacun contiendra son système de caméra pour la webdiffusion de tous les matchs.

Une programmation festive s’ajoutera à l’événement. Elle sera dévoilée en septembre. 

En 1990, Rimouski avait accueilli le Championnat canadien de curling mixte au Colisée Financière Sun Life.

  • ✇Journal Le Soir
  • 184 athlètes de l’Est aux Jeux du Québec
    Après Rimouski en 2023, c’est à Trois-Rivières que se tiendra, du 25 juillet au 2 août, la prochaine finale d’été des Jeux du Québec. L’Est-du-Québec va y déléguer 184 athlètes. C’est presque autant que lors de la finale de Rimouski (196 athlètes). Notre région sera présente dans 18 disciplines sur 19, l’exception étant le cyclisme sur route. Par MRC, Rimouski-Neigette (77) et Rivière-du-Loup (39) fournissent 63 % de la délégation d’athlète. « Chaque athlète qui participe représente beauco
     

184 athlètes de l’Est aux Jeux du Québec

8 juillet 2025 à 18:00

Après Rimouski en 2023, c’est à Trois-Rivières que se tiendra, du 25 juillet au 2 août, la prochaine finale d’été des Jeux du Québec. L’Est-du-Québec va y déléguer 184 athlètes.

C’est presque autant que lors de la finale de Rimouski (196 athlètes). Notre région sera présente dans 18 disciplines sur 19, l’exception étant le cyclisme sur route. Par MRC, Rimouski-Neigette (77) et Rivière-du-Loup (39) fournissent 63 % de la délégation d’athlète.

« Chaque athlète qui participe représente beaucoup de travail en amont. Nous sommes fiers du chemin parcouru et de pouvoir compter sur la passion et l’engagement de nos entraîneurs sur le terrain », souligne la cheffe de mission Alexandra Gagnon-Tillard.

Un contingent de 17 missionnaires, deux accompagnatrices et 40 entraineurs assureront l’encadrement des jeunes.

Alexandra Gagnon-Tillard (Photo : Loisir et Sport Bas-Saint-Laurent)

Deux blocs de compétition

Le premier bloc de compétition réunira les sports suivants : athlétisme, baseball, BMX, natation artistique, tir à l’arc, triathlon, vélo de montagne et volleyball.

Dans le second, les disciplines en vedette seront : basketball, cyclisme sur route, golf, natation, natation en eau libre, soccer et volleyball de plage.

Un seul athlète passera les neuf jours que dureront les Jeux à Trois-Rivières, à savoir François Bolduc, de Rimouski, qui participera aux épreuves de triathlon et de natation en eau libre dans les deux blocs de compétition.

Une première en 22 ans

Josée Longchamps (Photo courtoisie Mission Est-du-Québec)

Une page d’histoire va s’écrire alors que Josée Longchamps ne sera pas la Cheffe de délégation, responsabilité qu’elle occupait depuis 2003. Elle sera quand même à Trois-Rivières puisqu’elle occupe un nouvel emploi tant que conseillère en sport au Réseau des unités régionales loisir et sport du Québec. 

C’est Alexandra Gagnon-Tillard qui lui succède. Elle en sera à une 5e finale des Jeux du Québec après les quatre premières avec la région des Laurentides, dont deux à titre de Cheffe de délégation. 

24 médailles à Rimouski

En 2023, l’Est-du-Québec avait terminé 10e au classement des régions avec une récolte de 24 médailles : 8 d’or, 9 d’argent et 7 de bronze. Avec, en prime, une bannière d’excellence de 2e position en tir à l’arc et une bannière d’esprit sportif en volleyball de plage masculin.

À quoi peut-on s’attendre de la prochaine finale ? « C’est difficile à dire pour moi qui a très peu d’expérience avec l’équipe de l’Est-du-Québec, mais je peux dire qu’on a des chances de médailles en tir à l’arc, en golf et, peut-être en natation en eau libre, ça va dépendre des qualifications. Je ne veux pas m’avancer trop sur les prédictions », mentionne prudemment la nouvelle Cheffe de mission.

  • ✇Journal Le Soir
  • Costco Rimouski : l’essencerie est ouverte
    Alors que le bruit courait que l’essencerie du magasin-entrepôt Costco de Rimouski pourrait ouvrir aujourd’hui, 8 juillet, en amont de l’ouverture officielle de la succursale, les pompes à essence de la multinationale ont bel et bien été mise en fonction au milieu de l’après-midi, ce mardi. C’est d’ailleurs ce que Le Soir.ca avait annoncé vendredi dernier, le 4 juillet. Des pompes à essence de Costco (Photo courtoisie Groupe SM Tardif) Notons que l’essencerie n’était cependant pas encore
     

Costco Rimouski : l’essencerie est ouverte

8 juillet 2025 à 16:52

Alors que le bruit courait que l’essencerie du magasin-entrepôt Costco de Rimouski pourrait ouvrir aujourd’hui, 8 juillet, en amont de l’ouverture officielle de la succursale, les pompes à essence de la multinationale ont bel et bien été mise en fonction au milieu de l’après-midi, ce mardi.

C’est d’ailleurs ce que Le Soir.ca avait annoncé vendredi dernier, le 4 juillet.

Des pompes à essence de Costco (Photo courtoisie Groupe SM Tardif)

Notons que l’essencerie n’était cependant pas encore ouverte ce matin. Une représentante de Costco avait alors confirmé au Journal Le Soir.ca que son ouverture était en effet prévue pour aujourd’hui, mais que celle-ci devait être repoussée pour une question de permis.

À ce moment-là, il n’était pas possible de savoir quand aurait lieu l’ouverture, précisément.

En recontactant la multinationale en fin d’après-midi, cette dernière confirmait alors que l’essencerie était ouverte depuis environ 15 h 15.

  • ✇Journal Le Soir
  • Pétition contre les coupes en éducation
    Une pétition parrainée par le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, exhorte le gouvernement du Québec de ne pas procéder aux coupes annoncées en éducation. Alors que les Centres de services scolaires de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent ont appris qu’ils devraient combler un vide budgétaire collectif de 19,5 millions de dollars, ce qui correspond à des coupes d’au moins 4 millions par centre de services. Dans le libellé de la pétition, on parle de cibles de dépenses qui ont été « dr
     

Pétition contre les coupes en éducation

8 juillet 2025 à 12:00

Une pétition parrainée par le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, exhorte le gouvernement du Québec de ne pas procéder aux coupes annoncées en éducation.

Alors que les Centres de services scolaires de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent ont appris qu’ils devraient combler un vide budgétaire collectif de 19,5 millions de dollars, ce qui correspond à des coupes d’au moins 4 millions par centre de services.

Dans le libellé de la pétition, on parle de cibles de dépenses qui ont été « drastiquement » revues à la baisse. On mentionne aussi que ce sont les services aux élèves qui seront principalement touchés; plus particulièrement les services aux jeunes en difficultés d’apprentissage ou avec un handicap.

La pétition fait aussi mention de possibles coupures de postes et de pertes d’emplois, notamment chez les spécialistes comme les éducatrices spécialisées. Finalement, on rappelle au gouvernement que le ministre de l’Éducation a l’obligation de répondre aux besoins de tout les élèves, dont les plus vulnérables.

Des Centres de services scolaires inquiets

D’ailleurs, l’ensemble des centres de services scolaires de la région avaient émis un communiqué de presse affirmant qu’il serait très difficile de faire l’effort budgétaire demandé par le ministère de l’Éducation.

« Malgré toutes les mesures actuellement envisagées par l’équipe de gestionnaires, notre organisation ne sera pas en mesure de réduire complètement ce montant en 2025-2026 », lance la directrice générale du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Marie-Pierre Guénette.

Celle-ci indique qu’en raison de la baisse d’achalandage à la formation des adultes, un autre montant   de 4,2 millions avait été amputé au budget.

« Tel que le prévoit la Loi sur l’instruction publique, nous envisageons faire appel au ministère de l’Éducation afin de prendre une entente de redressement financier s’échelonnant sur quelques années », poursuit-elle.

Le député de Matane-Matapédia invite les citoyens à poursuivre la mobilisation en signant cette pétition qui avait déjà dépassé le cap des 150 000 signataires au moment d’écrire ces lignes.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. (Photo courtoisie)

La dernière fois qu’une pétition avait reçu plus de signatures était en 2011 alors que 247 000 personnes exigeaient la démission du premier ministre Jean Charest.

  • ✇Journal Le Soir
  • Crabe : saison contrastée selon les secteurs
    La dernière saison de pêche au crabe des neiges a été marquée par des résultats contrastés selon les zones. Alors que les pêcheurs de la zone 12 ont bénéficié de prix exceptionnels, malgré une réduction de 33 % de leur quota, ceux de la zone 17 ont dû composer avec des conditions climatiques difficiles et des rendements décevants. L’industrie du crabe des neiges du Saint-Laurent dresse donc un bilan nuancé. Si les prix élevés ont compensé la réduction des quotas dans certaines zones, les défi
     

Crabe : saison contrastée selon les secteurs

8 juillet 2025 à 11:00

La dernière saison de pêche au crabe des neiges a été marquée par des résultats contrastés selon les zones. Alors que les pêcheurs de la zone 12 ont bénéficié de prix exceptionnels, malgré une réduction de 33 % de leur quota, ceux de la zone 17 ont dû composer avec des conditions climatiques difficiles et des rendements décevants.

L’industrie du crabe des neiges du Saint-Laurent dresse donc un bilan nuancé. Si les prix élevés ont compensé la réduction des quotas dans certaines zones, les défis climatiques et la variabilité des rendements rappellent la vulnérabilité de cette pêche face aux conditions environnementales.

Les signes encourageants observés par les pêcheurs et les biologistes laissent toutefois espérer une amélioration des stocks dans les prochaines années, condition essentielle à la pérennité de cette industrie cruciale pour l’économie maritime du Québec.

Dans la zone 12, qui se situe dans le sud du golfe du Saint-Laurent, l’inquiétude initiale des pêcheurs face à la réduction de 33 % du contingent global s’est rapidement dissipée grâce à des prix inattendus.

Conditions favorables

Le crabe s’est vendu entre 7 $ et 7,50 $ la livre, un prix que pratiquement personne n’avait anticipé avant le Seafood Expo North America, qui s’est tenu à Boston en mars.

Selon le collègue Gilles Gagné du journal Pêche Impact de l’été 2025, la rareté du produit en début de saison, combinée à une demande plus forte que prévu, aurait créé des conditions de marché favorables.

Des crabes des neiges (Photo courtoisie Poissonnerie Gagnon)

Débutée le 5 avril, la saison s’est caractérisée par sa rapidité. Cette efficacité a permis de réduire substantiellement les frais d’exploitation particulièrement importants, considérant la hausse du prix du carburant et des appâts des dernières années.

La situation s’est révélée plus difficile dans la zone 17, située dans l’estuaire du Saint-Laurent. Malgré une réduction moins importante du quota, soit 20 % de moins par rapport à l’année précédente.

Conditions épouvantables 

Les pêcheurs ont fait face à des conditions météorologiques « épouvantables », selon le directeur des pêches de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.

« Je ne me souviens pas d’une saison où il a fait aussi froid », raconte Guy-Pascal Weiner. « On a eu deux journées de -20 degrés Celsius avec le facteur vent », confirme Simon Vallée, un pêcheur de Saint-Ulric. Ces conditions ont non seulement cloué les équipages à terre plusieurs journées, mais elles ont également affecté la rétention du personnel.

  • ✇Journal Le Soir
  • Tournoi de hockey-balle de la Vallée : 22 équipes à Amqui
    Le 3e Tournoi de hockey-balle de la Vallée se tiendra, du 11 au 13 juillet, à Amqui. Vingt-deux équipes sont attendues pour cet événement qui prend de l’ampleur d’année en année.  Les participants profiteront de la nouvelle surface multisports du parc A.T.-Rostan. Réaménagée par la Ville d’Amqui dans la dernière année, elle est accessible depuis le mois de mai.  « La surface est neuve, c’est capoté de jouer là-dessus. Notre tournoi, c’est vraiment du hockey-balle. Nous sommes le seul du ge
     

Tournoi de hockey-balle de la Vallée : 22 équipes à Amqui

8 juillet 2025 à 09:31

Le 3e Tournoi de hockey-balle de la Vallée se tiendra, du 11 au 13 juillet, à Amqui. Vingt-deux équipes sont attendues pour cet événement qui prend de l’ampleur d’année en année. 

Les participants profiteront de la nouvelle surface multisports du parc A.T.-Rostan. Réaménagée par la Ville d’Amqui dans la dernière année, elle est accessible depuis le mois de mai. 

« La surface est neuve, c’est capoté de jouer là-dessus. Notre tournoi, c’est vraiment du hockey-balle. Nous sommes le seul du genre à l’est de Montmagny. Il y a beaucoup plus de dek hockey dans la région. C’est du trois contre trois sans règlements de hockey avec des hors-jeu et des dégagements », mentionne le président du comité organisateur, Xavier Dionne. 

Amqui est prête à accueillir les joueurs. (Photo courtoisie)

Le jeune homme de 18 ans a créé l’événement, il y a trois ans, dans le cadre d’un cours d’entrepreneuriat alors qu’il était en quatrième secondaire. Comme il est arbitre au hockey, il a voulu combiner deux passions. 

« Mon père arbitre depuis des années et ça a toujours été mon rêve d’arbitrer. J’ai commencé à 13 ans et je veux monter les échelons là-dedans. La création de cet événement me permet aussi de réaliser que je veux vraiment me diriger vers une carrière en entrepreneuriat. »

Les 22 équipes sont réparties en quatre catégories, soit masculin, féminin, junior (14 à 17 ans) et jeune (8 à 13 ans). 

« Nous ne pouvons pas prendre plus d’équipes parce que nous avons juste un site. Nous avons des équipes de Rimouski, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé, de la Côte-Nord et même une de Repentigny. On s’attend quelque chose de gros cette année. En cas de pluie, les activités seront déplacées à l’école », explique Xavier Dionne.

Pour une bonne cause

L’an dernier, le Tournoi de hockey-balle de la Vallée a permis de remettre 5 000 $ à Diabète Québec. 

« J’ai choisi cette cause parce que ma belle-mère et mon grand-père sont diabétiques. C’est quelque chose qui me tient particulièrement à cœur. Cette année, nous aimerions leur donner entre 5 000 et 8 000 $ », indique l’initiateur de l’événement. 

Le concours d’habiletés ajouté l’an dernier est de retour pour la troisième édition. Il sera présenté, à 13 h, le samedi de l’événement. 

La nouvelle surface est accessible depuis le mois de mai. (Photo courtoisie)

« Ça a super bien fonctionné l’année passée, nous avions environ 500 personnes dans les estrades pour y assister. Tout était parfait et nous espérons que ça va bien se dérouler côté température cette année aussi », affirme Xavier Dionne.  

Les activités commenceront le vendredi 11 juillet, à 10 h. La population de La Matapédia est invitée à aller encourager les joueurs et à participer aux festivités. 

  • ✇Journal Le Soir
  • Le CSS des Phares devra couper 5,6 M$
    Le Centre de services scolaire (CSS) des Phares devra couper 5,6 M$ à son budget pour la prochaine année scolaire, ce qui représente 3% du budget de l’organisation de 185 M$ par année. Ces coupures proviennent des compressions budgétaires imposées par le ministère de l’Éducation à tous les centres de services scolaires. « Selon les données préliminaires que nous avons reçues, nous devons couper 5,6 M$. Nous sommes en travail pour voir si c’est possible. On travaille très fort. Nous n’avons
     

Le CSS des Phares devra couper 5,6 M$

Le Centre de services scolaire (CSS) des Phares devra couper 5,6 M$ à son budget pour la prochaine année scolaire, ce qui représente 3% du budget de l’organisation de 185 M$ par année.

Ces coupures proviennent des compressions budgétaires imposées par le ministère de l’Éducation à tous les centres de services scolaires.

« Selon les données préliminaires que nous avons reçues, nous devons couper 5,6 M$. Nous sommes en travail pour voir si c’est possible. On travaille très fort. Nous n’avons pas terminé parce qu’on attend les encadrements budgétaires qui devaient arriver la semaine dernière. C’est sûr que ce n’est pas une mince somme, surtout qu’on ne veut pas toucher au service direct à l’élève », commente la directrice générale du CSS des Phares, Nancy Prévéreault.

La directrice déplore devoir revoir une recette gagnante. « Nous avons tout mis en place pour favoriser la réussite des élèves et les résultats démontrent que notre recette fonctionne. Cela veut dire que ce quoi a été mis en place a fonctionné. Il ne faut pas qu’on coupe ce qu’on a mis en place pour le service direct à l’élève ».

Postes vacants non comblés

La première chose envisagée par la direction du CSS, c’est de ne pas combler les postes administratifs vacants.

« On regarde ce qu’on peut faire au niveau administratif, mais notre centre est l’un des plus performants au Québec avec seulement 4,4 % de son budget dédié à des tâches administratives. Si on coupe dans le service administratif, nous allons offrir moins de soutien à nos établissements qui vont devoir faire plus d’administration et moins de pédagogie, mais ce n’est pas ce que nous voulons. On veut qu’il fasse de la pédagogie pour s’occuper des élèves », souligne la directrice.

Madame Prévéreault rassure les membres du personnel.

« Tout le monde qui a un poste va rentrer au travail. Ce sont les postes vacants que nous sommes en train d’examiner. On regarde comment on peut s’organiser si on ne remplace les postes vacants en administration. Dès qu’on aura reçu les règles plus précises, nous serons en mesure de voir si nous sommes corrects ou si on devra couper encore plus. On attend la confirmation de l’encadrement », indique madame Prévéreault.

La directrice générale du Centre de services scolaire des Phares, Nancy Prévéreault (Photo LinkedIn)

La direction attend de recevoir les règles budgétaires dictées par le ministère de l’Éducation avec les budgets disponibles dans chacun des départements.

Le budget pour l’année scolaire 2025-26 sera adopté par le conseil d’administration le 23 septembre. « C’est sûr qu’on aimerait que le montant soit revu à la baisse lors de règles budgétaires », indique madame Prévéreault, qui assure qu’il n’y aura pas de coupures de postes ou de fermetures d’écoles.

39,5 M$ à couper dans l’Est

Les centres de services scolaires et la commission scolaire des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine feront face à une réduction importante de leur budget s’élevant à près de 39,5 M$.

Cette somme pourrait être revue à la hausse puisque l’indexation des coûts de système pour les dépenses autres que salariales n’est pas incluse dans ce montant.

Beaucoup de préoccupation

Pour le Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, qui dessert les MRC du Témiscouata et des Basques, le montant de l’effort budgétaire s’élève à 4 367 795 de dollars. Il s’agit d’une compression sans précédent pour l’organisation.

« Nous accueillons ces nouvelles mesures avec beaucoup de préoccupation. Les réductions budgétaires demandées auront d’importantes conséquences au sein des différents services offerts par le CSSFL », affirme la directrice générale du CSSFL, Nancy Couture.

Le CSS de Kamouraska–Rivière-du-Loup doit pour sa part couper potentiellement 7 M$ de son budget.

  • ✇Journal Le Soir
  • La communauté lance sa coopérative
    Le Dépanneur chez B. devient officiellement la Coopérative de solidarité de Baie-des-Sables. C’était la volonté de la municipalité de conserver le dépanneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientôt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonné pour la propriétaire, Bérangère Fournier, le projet de coopérative a été soulevé puis mené à terme après trois ans de travail acharné. Le 1er juillet a donc marqué le changement officiel de propriétaire et le lendemain, on y voyait déjà une no
     

La communauté lance sa coopérative

8 juillet 2025 à 07:00

Le Dépanneur chez B. devient officiellement la Coopérative de solidarité de Baie-des-Sables.

C’était la volonté de la municipalité de conserver le dépanneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientôt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonné pour la propriétaire, Bérangère Fournier, le projet de coopérative a été soulevé puis mené à terme après trois ans de travail acharné.

Le 1er juillet a donc marqué le changement officiel de propriétaire et le lendemain, on y voyait déjà une nouvelle affiche apparaître sur le bâtiment. Impliqué dans le projet depuis le départ, le maire de Baie-des-Sables et préfet de La Matanie, Gérald Beaulieu affirme que les citoyens ont embarqué sans hésiter dans le projet.

« On a eu 270 personnes qui ont acheté une part sociale à 200 $ et plusieurs qui ont acheté des parts privilégiées à 500 $. Nous avions un objectif de 120 000 $ pour notre campagne de financement et nous avons été chercher plus de 185 000 $. C’est un message fort de la population. »

Conseil d’administration

Maintenant que la Coopérative de solidarité est en fonction, un conseil d’administration gère la structure tandis qu’un gérante-directrice assumera les décisions quotidiennes pour le bon fonctionnement du dépanneur. C’est à une ancienne employée de l’endroit, Karen Lamarre, que le conseil d’administration a décidé de faire confiance.

Gérald Beaulieu explique des prévisions financières ont été réalisées pour s’assurer que l’opération soit rentable.

« On ne fera pas fortune avec ça, mais de toute façon, l’objectif est de conserver un service de proximité. »

Le Dépanneur chez B. est le plus récent exemple de prise en main populaire à Baie-des-Sables. Avant la coopérative, on a vu la résidence pour aînés naître sous la forme d’un organisme à but non lucratif tout comme le Café La Caisse que la population s’est approprié rapidement.

Pour le maire et préfet, ce sont des exemples de prise en charge de la communauté.

« C’est plus solide quand on se fie sur soi-même que sur les autres. Notre population souhaite conserver ses services. »

  • ✇Journal Le Soir
  • Le courtier Simon Bélanger écope de 15 000 $ d’amendes
    Simon Bélanger écope de trois amendes pour fautes professionnelles totalisant 15 000$ pour autant d’infractions à certains règlements de l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ). Le courtier immobilier de Rimouski a divulgué des informations confidentielles sur des clients afin d’effectuer une vente rapide. Les faits reprochés Simon Bélanger fait visiter un immeuble à des acheteurs, pour lequel aucune pancarte n’a été posée. Il les avise que les vendeurs so
     

Le courtier Simon Bélanger écope de 15 000 $ d’amendes

7 juillet 2025 à 19:13

Simon Bélanger écope de trois amendes pour fautes professionnelles totalisant 15 000$ pour autant d’infractions à certains règlements de l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ). Le courtier immobilier de Rimouski a divulgué des informations confidentielles sur des clients afin d’effectuer une vente rapide.

Les faits reprochés

Simon Bélanger fait visiter un immeuble à des acheteurs, pour lequel aucune pancarte n’a été posée. Il les avise que les vendeurs sont en instance de séparation. «Lors de la visite, des trous sont présents dans les murs de l’immeuble, notamment dans une chambre à coucher, peut-on lire dans la décision sur culpabilité et sanction du comité de discipline de l’OACIQ. L’intimé confirme, à ce moment, ce que les acheteurs soupçonnent: l’existence de violence conjugale dans le couple de vendeurs.»

Le prix de vente est de 234 000$, sans garantie légale de qualité, aux risques et périls de l’acheteur. Le jour même de la visite, les acheteurs signent une promesse d’achat de 228 000$. Quelques minutes plus tard, les vendeurs présentent une contre-proposition de 232 000$. En fin de journée, la contre-proposition est acceptée par les acheteurs. Tard en soirée, le courtier inscrit l’immeuble sur Centris. 

Décision

«La trame factuelle démontre clairement que l’intimé, contrairement aux engagements souscrits, n’a pas fait la mise en marché de l’immeuble sur les plateformes Via Capitale, Centris et Realtor ainsi que sur les médias sociaux, conclut le comité de discipline de l’OACIQ. La trame factuelle énoncée démontre également, sans aucun doute, que l’intimé a partagé avec les acheteurs des informations sensibles qui seraient de nature à nuire aux vendeurs dans la vente de leur propriété.»

Le lendemain matin, une courtière immobilière demande une visite de la maison pour ses clients. M. Bélanger lui répond qu’un financement et une inspection ont été acceptés. Interrogé par la courtière, il lui répond en s’excusant, tout en lui disant que les clients étaient en instance de séparation et que des gens étaient intéressés par l’immeuble. «Cela s’est passé très vite et les vendeurs doivent régler rapidement», ajoute-t-il avant de la remercier. Le jour même, la courtière dépose une demande d’assistance auprès de l’OACIQ.

Le comité de discipline a imposé à Simon Bélanger trois amendes respectives de 8000$, 5000$ et 2000$. Parmi les facteurs aggravants, le comité de discipline considère qu’en n’utilisant pas les plateformes de vente comme prévu par les contrats de courtage, le comportement de M. Bélanger s’apparente à un conflit d’intérêts. De plus, les membres du comité jugent que la divulgation d’informations stratégiques auprès des acheteurs a pu avoir une conséquence sur le prix de vente obtenu.

L’enregistrement d’un plaidoyer de culpabilité par le contrevenant sur les trois chefs constitue, pour le comité, un facteur atténuant, au même titre que l’absence d’antécédent disciplinaire. Il note également que le courtier a suivi deux formations sur le conflit d’intérêts offertes par l’OACIQ. Enfin, l’évaluation des risques est jugée faible.

Simon Bélanger est titulaire d’un permis de courtier immobilier délivré par l’OACIQ depuis 2019. Il travaille sous la bannière Via Capitale Horizon. Bien qu’il n’ait aucun antécédent disciplinaire, il a déjà fait l’objet de deux enquêtes disciplinaires, sans qu’aucune plainte ne soit déposée. Ces enquêtes ont résulté en avertissements et engagements à suivre diverses formations.

  • ✇Journal Le Soir
  • Les Sœurs du Saint-Rosaire, 150 ans de présence à Rimouski
    C’est dans l’émotion et la reconnaissance que se sont achevées, le 29 juin, les célébrations entourant le 150e anniversaire de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire. Une cérémonie marquante qui a rassemblé quelque 150 religieuses venues de quatre pays à la maison mère de Rimouski et plusieurs invités. L’événement a d’emblée mis en relief la dimension internationale de cette communauté religieuse à travers le monde, avec la récitation du chapelet en quatre langues: fra
     

Les Sœurs du Saint-Rosaire, 150 ans de présence à Rimouski

7 juillet 2025 à 18:00

C’est dans l’émotion et la reconnaissance que se sont achevées, le 29 juin, les célébrations entourant le 150e anniversaire de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire. Une cérémonie marquante qui a rassemblé quelque 150 religieuses venues de quatre pays à la maison mère de Rimouski et plusieurs invités.

L’événement a d’emblée mis en relief la dimension internationale de cette communauté religieuse à travers le monde, avec la récitation du chapelet en quatre langues: français, anglais, espagnol et arabe.

Cette diversité linguistique témoigne de l’étendue des missions des Sœurs du Saint-Rosaire, présentes au Québec, aux États-Unis, au Honduras et au Guatemala.

Les évêques de Gaspé, Mgr Claude Lamoureux, et d’Hamilton en Ontario, Mgr David Douglas Crosby, étaient présents lors de la cérémonie de clôture, soulignant ainsi l’importance de cette congrégation dans le paysage religieux canadien.

Une mission qui s’adapte

« La vie consacrée est une voie porteuse d’inspiration, un don de Dieu reçu gratuitement », a déclaré la supérieure générale de la congrégation lors de son discours de clôture.

Pour celle qui dirige aujourd’hui cette communauté, l’héritage des « Sœurs des petites écoles » demeure vivant et a su s’adapter aux réalités contemporaines.

« Autrefois dans le domaine de l’éducation par notre présence dans les écoles publiques, cette mission s’ajuste aujourd’hui à notre réalité communautaire et à celle du monde dans lequel nous vivons », a expliqué Sr Marie-Alma Dubé, évoquant la capacité d’adaptation de la congrégation, tout en préservant l’essence du charisme hérité de sa fondatrice, la Bienheureuse Élisabeth Turgeon.

Une année de festivités mémorables

La coordonnatrice du comité organisateur a dressé un bilan élogieux de cette année jubilaire.

« Des centaines de personnes ont participé à cette belle aventure dans plusieurs lieux », a mentionné Sr Pauline Massaad, en énumérant la panoplie d’activités organisées tout au long de la dernière année.

Parmi les temps forts, elle a notamment souligné un pèlerinage à Beaumont, terre natale de la fondatrice, des conférences avec des intervenants de renom et une exposition muséale intitulée 150 ans d’histoire dans un monde en mouvement.

Les activités intergénérationnelles ont particulièrement marqué les esprits, créant des ponts entre des personnes de tous âges.

Reconnaissance

La cérémonie de clôture a été ponctuée de moments protocolaires significatifs. L’archevêché de Rimouski a offert à la congrégation un tableau d’André Bergeron peint en 1981, au titre évocateur pour celles que l’on appelait jadis « Les Sœurs des petites écoles » : Dans nos campagnes.

Mais, c’est Sr Pauline Charron qui est devenue l’étoile de la soirée. La femme de 92 ans, originaire de Saint-Clément, a reçu la Médaille du couronnement du roi Charles III.

La Médaille du couronnement du roi Charles III a été décernée à Sr Pauline Charron par la supérieure générale de sa congrégation, Sr Marie-Alma Dubé (à droite), au nom de la lieutenante-gouverneure du Québec, Manon Jeannotte. À gauche: l’assistante de la supérieure générale, Sr Lionine Jalbert. (Photo Johanne Fournier)

Cette distinction lui a été décernée par Sr Marie-Alma Dubé, au nom de la lieutenante-gouverneure du Québec, Manon Jeannotte, notamment pour sa contribution à l’éducation musicale pendant 34 ans au Conservatoire de musique et d’art dramatique de Rimouski.

La nonagénaire a pris tout le monde par surprise lorsqu’elle s’est dirigée au piano pour interpréter Tico tico de Zequinha de Abreu, ce qui lui a valu une ovation debout.

La congrégation a fait don d’un piano Bechstein datant de 1904 à la Ville de Rimouski. Cet instrument a été utilisé par Sr Pauline Charron pour former des centaines de pianistes et d’organistes professionnels. Le piano se trouve désormais dans le foyer de la Salle Desjardins-Telus de Rimouski.

Symboles d’enracinement et d’avenir

Un moment fort de la cérémonie a été le dévoilement d’une sculpture monumentale de la Bienheureuse Élisabeth Turgeon. Créée par Claire Lagacé et Christian Girard, l’œuvre se nomme L’instant de grâce.

Une sculpture monumentale de la fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, la Bienheureuse Élisabeth Turgeon, a été dévoilée. (Photo Johanne Fournier)

« C’est un hommage à notre histoire et à l’élan qui continue de nous porter vers l’avenir », a expliqué Sr Pauline Massaad lors du dévoilement effectué par la supérieure générale. La plantation d’un marronnier par les coordonnatrices régionales a complété l’événement.

  • ✇Journal Le Soir
  • « Les enfants » : une pièce qui invite à la réflexion
    La pièce Les enfants est présentée, jusqu’au 9 août, au Théâtre du Bic. Ce suspense confrontant invite les spectateurs dans des retrouvailles improbables entre trois ingénieurs nucléaires à la retraite.  Écrite par l’auteure britannique Lucy Kirkwood, elle met en scène trois personnages interprétés par Marie-France Lambert, Monique Spaziani et Richard Thériault.  « C’est une histoire très captivante qui commence de façon humoristique. Les personnages ont beaucoup d’esprit et de sens de la
     

« Les enfants » : une pièce qui invite à la réflexion

7 juillet 2025 à 17:00

La pièce Les enfants est présentée, jusqu’au 9 août, au Théâtre du Bic. Ce suspense confrontant invite les spectateurs dans des retrouvailles improbables entre trois ingénieurs nucléaires à la retraite. 

Écrite par l’auteure britannique Lucy Kirkwood, elle met en scène trois personnages interprétés par Marie-France Lambert, Monique Spaziani et Richard Thériault. 

« C’est une histoire très captivante qui commence de façon humoristique. Les personnages ont beaucoup d’esprit et de sens de la répartie. En même temps, il y a un côté intriguant dans un lieu isolé au bord de la mer. Il y a tout ce caractère mystérieux et un peu hypnotisant », indique la metteuse en scène de la pièce, Véronique Côté.

Dans leur chalet, le couple composé d’Adèle et de Robert reçoit la visite d’une amie qu’ils n’ont pas vue depuis 40 ans. 

« Pendant la pièce, on se demande pourquoi elle est revenue, ce qu’elle veut et ce qu’elle cherche. Les questions soulevées sont très profondes, mais en même temps la forme est assez bonbon », affirme la metteuse en scène. 

Des thèmes qui font réfléchir

Celle qui incarne Rose, Marie-France Lambert, était satisfaite après la première de la pièce qui s’est tenue le 5 juillet. 

« Il y a eu une écoute extraordinaire. Je pense que les spectateurs sont captivés par cette histoire. Nous avons pu jaser avec les gens après. Ils étaient bouleversés et très touchés par les propos de la pièce. Nous sommes tous concernés et on ne peut pas avoir trop de distance par rapport à ça. Ce sont des préoccupations tellement actuelles. »

Les représentations se poursuivent jusqu’au 9 août. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le thème de la responsabilité intergénérationnelle est abordé dans cette histoire qui entraîne les spectateurs dans un monde traversé par l’amour et les dégâts d’une catastrophe nucléaire.

« Cette catastrophe s’est passée quelques mois avant le début de la pièce. Les questionnements sont plus larges que la situation. Ça pose toute la question de ce que l’on veut dans nos vies, ce qui est désirable. Est-ce que ces choses que nous avons appris à vouloir sont les bonnes ? C’est une pièce qui est là pour démarrer des discussions et soulever un débat plutôt philosophique », explique Véronique Côté.

« Je pense que les gens vont voir un spectacle avec un propos très chargé, mais je trouve que l’écriture de Lucy Kirkwood est très naturelle. On dirait presque qu’on improvise. Les dialogues sont vifs. Il y a une légèreté, mais ça aborde des enjeux majeurs de notre société contemporaine », ajoute Marie-France Lambert.

« C’est le paradis »

Après avoir joué une première fois au Bic dans les années 90, la comédienne est ravie d’être de retour sur les planches du théâtre bas-laurentien cet été. 

« On s’installe pour une partie de l’été. C’est vraiment un exil pour moi. Quand Véronique Côté m’a approché pour jouer au Bic, cet été, j’ai tout de suite accepté avant même de lire la pièce. C’est le paradis, c’est tellement beau. J’ai apporté ma bicyclette et je compte bien en profiter. »

La programmation estivale du Théâtre du Bic est disponible au theatredubic.com

  • ✇Journal Le Soir
  • L’audition de GP contre Rimouski rayée du rôle
    L’audition des arguments de la Société immobilière GP qui conteste la taxe imposée par la Ville de Rimouski sur les immeubles commerciaux inoccupés dans le centre-ville élargi prévu ce lundi 7 juillet a été rayée du rôle. Le dossier a été rayé lors de l’appel du rôle provisoire du jeudi 3 juillet. Les procédures ne seraient cependant pas abandonnées. Selon les informations disponibles au palais de justice de Rimouski, il devrait y avoir une réinscription de la part des avocats au dossier
     

L’audition de GP contre Rimouski rayée du rôle

L’audition des arguments de la Société immobilière GP qui conteste la taxe imposée par la Ville de Rimouski sur les immeubles commerciaux inoccupés dans le centre-ville élargi prévu ce lundi 7 juillet a été rayée du rôle.

Le dossier a été rayé lors de l’appel du rôle provisoire du jeudi 3 juillet. Les procédures ne seraient cependant pas abandonnées.

Selon les informations disponibles au palais de justice de Rimouski, il devrait y avoir une réinscription de la part des avocats au dossier pour une future date selon le calendrier judiciaire. Cette date n’est pas encore connue.

Une journée complète était prévue

À la lumière du document de gestion soumis par les deux parties, le juge Daniel Beaulieu avait réservé une journée complète pour l’audition du recours en pourvoi de contrôle judiciaire déposé par GP contre la Ville de Rimouski.

« Grâce à certaines admissions de la partie adverse, nous avons pu ramener la durée prévue de 8 à 5,5 heures puisque nous n’aurons pas besoin de faire témoigner un expert », a mentionné en juillet 2024 Me Karine Dionne, du cabinet Stein Monast, qui représente le demandeur, soit la Société immobilière GP, qui est propriétaire de l’ancienne école d’agriculture située sur la rue Saint-Jean-Baptiste à Rimouski.

C’est le cabinet Tremblay Bois Avocats qui représente la Ville de Rimouski.

Le pourvoi de contrôle judiciaire permet de réexaminer une décision ou une ordonnance prise par un organe administratif afin de vérifier si ce dernier a été juste, raisonnable et conforme à la loi.

Une demande modifiée

Dans la demande modifiée le 24 mai dernier dont le Journal Le Soir.ca a obtenu copie, Me Karine Dionne demande à la Cour d’annuler le règlement de la Ville et de déclarer l’imposition d’une taxe sur les immeubles inoccupés non applicable à l’ancienne école d’agriculture, un immeuble qualifié par la Ville de « terrain vague desservi » pour la taxation municipale.

Un règlement légal

Pour l’administration municipale, c’est un règlement parfaitement légal et « nous allons prendre les moyens pour le défendre ».

« Nous pensons que ce règlement est légitime dans l’objectif que nous voulons atteindre. Il est clair que si des éléments sont contestés, nous allons défendre la légitimité de ce règlement. C’est pourquoi nous avons retenu les services d’une firme d’avocats spécialisée dans la réglementation municipale », mentionnait le maire de Rimouski, Guy Caron avant la judiciarisation du dossier.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Depuis l’audition du 3 juin 2024, les deux parties ne commentent plus le dossier puisqu’il est maintenant judiciarisé.

Taxe additionnelle de 65 000$ pour GP

Selon la demande en pourvoi judiciaire obtenu par Le Soir.ca, la Société immobilière GP devra payer une taxe additionnelle de 65 000 $ par année depuis le 18 janvier 2025 en vertu du règlement de la Ville.

  • ✇Journal Le Soir
  • La dangerosité de Steve Chassé reste à établir
    Déclaré non responsable criminellement du meurtre de son voisin Pierre Bélisle, Steve Chassé, était de retour à la Cour le 4 juillet à Rivière-du-Loup pour établir son degré de dangerosité, mais cette étape a été reportée au 5 septembre. La Commission d’examen des troubles mentaux (CETM) doit déterminer si Steve Chassé représente un risque important pour la sécurité du public. Au terme de cette évaluation, l’accusé pourra être libéré inconditionnellement, libéré sous conditions, par exemple a
     

La dangerosité de Steve Chassé reste à établir

Déclaré non responsable criminellement du meurtre de son voisin Pierre Bélisle, Steve Chassé, était de retour à la Cour le 4 juillet à Rivière-du-Loup pour établir son degré de dangerosité, mais cette étape a été reportée au 5 septembre.

La Commission d’examen des troubles mentaux (CETM) doit déterminer si Steve Chassé représente un risque important pour la sécurité du public. Au terme de cette évaluation, l’accusé pourra être libéré inconditionnellement, libéré sous conditions, par exemple avec un encadrement, ou détenu à l’hôpital.

Le palais de justice de Rivière-du-Loup (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Rappelons que la responsabilité criminelle de Steve Chassé semblait difficile à déterminer puisque les deux parties n’arrivaient pas à statuer même après avoir reçu le rapport de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel de Montréal, en novembre 2024.

Une suggestion commune

Les deux parties ont finalement suggéré de manière commune au juge Jean-Louis Lemay de déclarer l’accusé non responsable criminellement en raison de troubles mentaux. Il vivait notamment une perte de la réalité et il était aux prises avec un délire de persécution.

Rappelons que Steve Chassé avait tenu les policiers en haleine pendant près de 24 heures à la Place Saint-Georges à Cacouna le 11 octobre 2023.

Corps retrouvé au lieu d’enfouissement technique

Rappelons que les restes humains de Pierre Bélisle ont été retrouvés au lieu d’enfouissement technique de Cacouna quelques jours après l’arrestation de Steve Chassé.

  • ✇Journal Le Soir
  • Puribec : Matane balaie son double au Kamouraska
    Les Allées du Boulevard de Matane ont balayé les honneurs de leur programme double sur le terrain des champions défendants de la Ligue Puribec en l’emportant, dimanche, par les marques de 7-2 et 12-9. Dans le premier match, Keisuke Takikawa a été frappé pour 10 coups sûrs, mais il a retiré douze frappeurs au bâton pour enregistrer sa 4e victoire en cinq décisions. Mathieu Fortin a donné le ton à la journée avec un circuit de trois points dès la première manche aux dépens du perdant Juan Ca
     

Puribec : Matane balaie son double au Kamouraska

6 juillet 2025 à 22:03

Les Allées du Boulevard de Matane ont balayé les honneurs de leur programme double sur le terrain des champions défendants de la Ligue Puribec en l’emportant, dimanche, par les marques de 7-2 et 12-9.

Dans le premier match, Keisuke Takikawa a été frappé pour 10 coups sûrs, mais il a retiré douze frappeurs au bâton pour enregistrer sa 4e victoire en cinq décisions.

Mathieu Fortin a donné le ton à la journée avec un circuit de trois points dès la première manche aux dépens du perdant Juan Carlos Rodriguez. François Durette a dirigé l’offensive avec trois coups sûrs. 

Pour le sommaire : cliquez ici

Juan Carlos Rodriguez (Photo Le Soir – René Alary)

Le même Rodriguez a entamé le deuxième match au monticule dans l’objectif de lui permettre d’accumuler les manches nécessaires (35) pour se qualifier pour les séries. L’idée n’a pas fonctionné puisqu’il a accordé deux simples et un but sur balles avant de voir le quatrième frappeur à l’affronter, Raphaël Bérubé, l’accueillir avec un grand chelem. Ce fut la fin pour Rodriguez, relevé par Jérémie Maillé-Bizier. 

Les visiteurs menaient 8-2 au milieu de la 2e manche avant de voir les Industries Desjardins marquer cinq points pour faire 8-7 et deux autres en fin de 5e pour créer l’égalité 9-9. 

Face à Martin Bossé en début de 6e manche, les Allées du Boulevard ont croisé le marbre deux fois sur des simples des Japonais Kochi Myazaki et Keisuke Takikawa. Ils ont ajouté un point d’assurance en 7e sur un simple de Maxime Gauthier.

Olivier Sirois a également une longue balle dans la victoire, tout comme Émilien Plouffe pour Kamouraska.

C’est Sirois, en relève à Jérémie Boucher, qui est le lanceur gagnant tandis que François Durette obtient le sauvetage. La défaire va au dossier de Bossé.

Pour le sommaire : cliquez ici

À Edmundston

En soirée à Edmundston, le Frontière FM a eu le meilleur sur le Bérubé GM de Trois-Pistoles par 13-3. En avance 5-3 en milieu de 5e manche, la formation du Nouveau-Brunswick a ensuite collé deux manches de quatre points pour confirmer sa victoire. 

Garett Parkins est le lanceur gagnant et François Michaud, le perdant. Joshua Desroches a dirigé l’offensive avec quatre coups sûrs et quatre points produits. Vincent Hébert a aussi un match de quatre coups sûrs, dont un circuit de deux points.

Pour le sommaire : cliquez ici

Au classement, le Kamouraska a porté son dossier à 8-8 et est maintenant au 5e rang. Rimouski et Rivière-du-Loup sont à égalité en tête, un match devant Edmundston.

Pour le classement : cliquez ici

À venir

Une partie est au calendrier mardi alors qu’Edmundston visitera le Témiscouata. Le lendemain, Matane sera à Rimouski pour affronter le Shaker. 

  • ✇Journal Le Soir
  • Matane-Côte-Nord : la grève est lourde de conséquences
    Alors que la saison estivale est lancée, la grève des employés affiliés à la CSN de la traverse Matane-Côte-Nord perturbe les déplacements de nombreux usagers. La Société des traversiers du Québec (STQ) souligne qu’une entente est survenue avec les autres employés des autres traverses affiliés aux Métallos. « Il est surprenant qu’ils aient recours à ce moyen de pression à ce moment-ci, puisque les négociations se poursuivent selon un calendrier de rencontrés prédéterminées. » La STQ se
     

Matane-Côte-Nord : la grève est lourde de conséquences

6 juillet 2025 à 19:00

Alors que la saison estivale est lancée, la grève des employés affiliés à la CSN de la traverse Matane-Côte-Nord perturbe les déplacements de nombreux usagers.

La Société des traversiers du Québec (STQ) souligne qu’une entente est survenue avec les autres employés des autres traverses affiliés aux Métallos.

« Il est surprenant qu’ils aient recours à ce moyen de pression à ce moment-ci, puisque les négociations se poursuivent selon un calendrier de rencontrés prédéterminées. »

La STQ se dit toujours ouverte à la négociation même si elle respecte le droit de grève de ses travailleurs. Elle souligne toutefois que les Métallos ont accepté une entente dans une proportion de 80 %.

La CSN déplore l’absence de convention collective depuis 2023 et d’augmentation de salaire depuis trois ans. Le mandat de grève a été voté à 90 % par les membres.

Des impacts économiques

L’arrêt du traversier a inévitablement des impacts sur le point de vue économique. Le directeur de Développement économique Matanie, Jean Langelier, est d’avis que plusieurs entreprises d’ici en font les frais.

« Je pense à Béton Provincial qui utilise le bateau pour traverser de l’équipement ou à l’Ébénisterie Coulombe qui a des clients sur la Côte-Nord ou même des courtiers d’assurances qui doivent procéder à des inspections chez des clients l’autre bord de la rive », croit monsieur Langelier.

Le F.-A. Gauthier assure la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo STQ)

Il explique que de devoir faire le tour par voie routière augmente les coûts et les délais.

« La route 138 est très achalandée l’été et le traversier à Tadoussac également. Ce n’est pas pour personne. Malheureusement, nous n’avons pas le poids politique d’une grande ville. Les députés locaux ne sont pas à blâmer, mais il faudrait que le problème soit abordé. À mon avis, ça devrait être un service essentiel », estime Jean Langelier.

Des annulations dans les hôtels

Sur le plan touristique, les impacts n’ont pas encore été compilés en détail, mais on parle déjà de quelques annulations dans certains hôtels. Pour certains touristes, des itinéraires étaient déjà tracés et incluaient des escapades autant sur la Côte-Nord qu’en Matanie. On peut donc s’attendre à ce que les plans soient bousculés.

Si une majorité de touristes qui visitent la Gaspésie proviennent des grands centres, il y en a aussi qui partent de Charlevoix, de la Côte-Nord ou du Saguenay–Lac-Saint-Jean. On peut s’imaginer que certains plans sont appelés à changer.

De plus, un agent d’accueil devait être présent sur le traversier pour proposer des activités et des lieux à visiter autant en Matanie que sur la Côte-Nord. C’est donc une autre initiative touristique qui tombe à l’eau le temps de la grève.

  • ✇Journal Le Soir
  • Alcooliques anonymes : la pandémie laisse encore des traces
    Les organisateurs du congrès du Bas-Saint-Laurent des Alcooliques anonymes indiquent que l’événement est toujours très pertinent au moment où les effets de la pandémie de la COVID-19 se font encore sentir chez plusieurs membres. « L’isolement a été très difficile pour les personnes alcooliques. À Rimouski, il y avait sept réunions par semaine en présence, un par soir, où les membres pouvaient obtenir du soutien et il n’y en avait plus du jour au lendemain. Il y a eu plusieurs rechutes. L’alco
     

Alcooliques anonymes : la pandémie laisse encore des traces

Les organisateurs du congrès du Bas-Saint-Laurent des Alcooliques anonymes indiquent que l’événement est toujours très pertinent au moment où les effets de la pandémie de la COVID-19 se font encore sentir chez plusieurs membres.

« L’isolement a été très difficile pour les personnes alcooliques. À Rimouski, il y avait sept réunions par semaine en présence, un par soir, où les membres pouvaient obtenir du soutien et il n’y en avait plus du jour au lendemain. Il y a eu plusieurs rechutes. L’alcoolisme est une maladie dont on ne guérit pas, mais qu’on peut contrôler avec de l’aide. L’objectif du congrès est d’apporter ce soutien avec des conférences, ateliers d’écriture, témoignages et moments de recueillement », affirme la coordonnatrice du congrès, Janick M.

Les organisateurs attendent 1 000 personnes pour le congrès, un événement interprovincial majeur destiné aux membres, à leurs proches, aux professionnels du milieu et au grand public qui se tiendra du 18 au 20 juillet au Cégep de Rimouski.

« Nous aurons des gens de partout au Québec, mais aussi du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario. L’an dernier, nous avons eu 800 personnes. Avant la pandémie, on recevait jusqu’à 2 000 personnes. On espère dépasser le cap du 1 000 cette année. Les besoins sont grands. Qui de mieux placé qu’un alcoolique pour comprendre un alcoolique. C’est dans cette optique que nous présentons le congrès avec des témoignages de gens de toutes les catégories d’âge parce que l’alcoolisme, ça touche tout le monde », poursuit la coordonnatrice.

Espace de partage

Sur le thème « Grandir en conscience, Ensemble », le congrès se veut un espace de partage, de cheminement personnel et de solidarité.

« Ce congrès est bien plus qu’un simple événement. C’est une occasion de transformation, d’ouverture, et de soutien mutuel. Nous croyons que l’authenticité et la conscience collective sont des clés puissantes pour le rétablissement », affirme le comité organisateur.

Présentement, il y a trois réunions AA par semaine à Rimouski et au moins une par semaine à Mont-Joli, Amqui, Matane et Sayabec. Il y a aussi plusieurs rencontres Zoom qui permettent de contrer l’isolement.

La ligne d’aide téléphonique provinciale 1-866-544-6322 permet de placer une personne dans le besoin en communication avec un membre des Alcooliques anonymes près de chez lui, et ce, à la grandeur du Québec.

  • ✇Journal Le Soir
  • Sayabec fête en musique et en humour
    La chanteuse Carolanne D’Astous Paquet est la tête d’affiche de la programmation estivale de la boîte à chansons La Caboose de Sayabec qui célèbre son 10e anniversaire en 2025.  Située au sous-sol de la Gare patrimoniale/Maison de la culture de Sayabec, La Caboose se veut un lieu de rassemblement pour les citoyens de la Vallée de La Matapédia.   « Nous n’avons plus de bars à Sayabec. Les gens se cherchent un endroit pour se rassembler. À La Caboose, ils peuvent écouter de la belle musique
     

Sayabec fête en musique et en humour

6 juillet 2025 à 17:00

La chanteuse Carolanne D’Astous Paquet est la tête d’affiche de la programmation estivale de la boîte à chansons La Caboose de Sayabec qui célèbre son 10e anniversaire en 2025. 

Située au sous-sol de la Gare patrimoniale/Maison de la culture de Sayabec, La Caboose se veut un lieu de rassemblement pour les citoyens de la Vallée de La Matapédia.  

« Nous n’avons plus de bars à Sayabec. Les gens se cherchent un endroit pour se rassembler. À La Caboose, ils peuvent écouter de la belle musique et prendre une petite bière. Nous avons une très belle participation de notre communauté et des paroisses environnantes », affirme la présidente de la Maison de la culture, Marielle Roy. 

C’est le 11 juillet que se tiendra la soirée spéciale pour souligner le 10e anniversaire de La Caboose. 

« Nous avons choisi Carolanne D’Astous Paquet parce que nous voulions quelqu’un qui nous parlait. Elle a été élevée à Sayabec, c’est une artiste qui a participé à Star Académie et c’est une chanteuse extraordinaire. Elle est déjà venue à La Caboose et nous avons dû faire une supplémentaire parce qu’elle avait fait salle comble », souligne madame Roy. 

Alexandre Dumont, Jean-Mathieu Sénéchal, René Jacques Gallant ainsi que le groupe Les Voyageurs font, entre autres, partie de la programmation. Les spectacles sont présentés les vendredis soir à l’exception du 9 août.

« Un de nos buts est de faire connaître les artistes de la région. Nous pouvons même offrir le micro aux jeunes de la relève qui aimeraient chanter pendant nos soirées de spectacle », explique la présidente. 

Festival d’humour

L’été 2025 marque le retour des spectacles d’humour à Sayabec avec le festival Là où il fait bon rire et chanter qui se tiendra le 18 et le 19 juillet. L’événement est également organisé par la Maison de la culture. Il mettra en vedette Réal Béland le premier soir ainsi que trois humoristes de la relève, Olivia Leclerc, Alex Hamel et Sam Vitulano Arsenault, la deuxième soirée.

L’humoriste, Réal Béland. (Photo courtoisie)

 « Nous voulons créer un événement qui pourrait revenir d’année en année. Nous avons nos habitués qui ont déjà réservé leur place », indique la responsable des communications pour la Maison de la culture, Ginette Lemieux. 

Entre 2012 et 2022, 14 humoristes tels que Mario Jean, Mike Ward, Jean-François Mercier et Jérémie Demay ont fait rire les spectateurs au centre communautaire de Sayabec. Depuis l’incendie du bâtiment en 2023, aucun spectacle d’humour n’avait été présenté. Le festival se tiendra au centre sportif David-Pelletier. 

« Nous avions une tradition et nous voulions la conserver en faisant quelque chose pour faire revivre l’humour à Sayabec. Nous allons essayer de recréer la scène que nous avions dans notre centre communautaire. Les gens seront comme dans un cabaret. Les billets sont vendus en table ou individuellement. Ce sera convivial », ajoute madame Lemieux. 

Les deux soirées se termineront en chanson avec Marco Calliari le 18 juillet et Karma, un groupe local, le 19 juillet. 

« Les gens ont l’habitude de finir les soirées en musique. Ça leur permet de bouger et de lâcher leur fou », mentionne la responsable des communications. 

Les détails pour l’achat de billets pour le festival d’humour et les spectacles à La Caboose sont disponibles sur la page Facebook « Gare patrimoniale – Maison de la culture de Sayabec ».

  • ✇Journal Le Soir
  • Jeux du Québec : les équipes de l’Est se confirment
    À quelques semaines de la 59e finale des Jeux du Québec, les athlètes qui porteront les couleurs de l’Est-du-Québec du 25 juillet au 2 août, à Trois-Rivières, sont en mode préparation.  En tir à l’arc, Mathys et Édouard Desgagné Lamy (Saint-Fabien) ainsi que Maly Gibara, Coralie Tremblay et Nathan Roy (Rimouski) seront les archers qui vont représenter la région.  Frédéric Tremblay et Mélanie Martel, tous les deux de Rimouski, sont l’entraîneur et l’accompagnatrice.   Basketball Julie
     

Jeux du Québec : les équipes de l’Est se confirment

6 juillet 2025 à 12:00

À quelques semaines de la 59e finale des Jeux du Québec, les athlètes qui porteront les couleurs de l’Est-du-Québec du 25 juillet au 2 août, à Trois-Rivières, sont en mode préparation. 

En tir à l’arc, Mathys et Édouard Desgagné Lamy (Saint-Fabien) ainsi que Maly Gibara, Coralie Tremblay et Nathan Roy (Rimouski) seront les archers qui vont représenter la région. 

Frédéric Tremblay et Mélanie Martel, tous les deux de Rimouski, sont l’entraîneur et l’accompagnatrice.  

Basketball

Juliette Fournier, Laura Bolduc, Haley Rioux et Andréanne Sénéchal (Rimouski), Florence Boily et Malika Fonfana (Val-Brillant), Émilie Paquet et Magali Thibeault (Amqui) ainsi que Julia Caron (Matane) se sont taillé une place sur l’équipe féminine de basketball.

Elles sont entraînées par Toby Ouellet, Victoria Rolland et Roxanne Matte. 

Celle masculine compte sur Ludovic Arsenault Lévesque (Saint-Anaclet), Alexis Brisson, Raphaël Hétu et Mathis Landry (Rimouski) et Benjamin Thibault (Saint-Mathieu-de-Rioux). 

L’équipe d’entraîneurs est composée de deux Rimouskois, Olivier Collin et Alex Ribault. 

Baseball

Charles-Olivier Berger, Charles-Éric Maltais, Jordan Gallant, Ryan Murray, Olivier Leblanc, Antoine Poirier et Léon Paquet (Rimouski) ainsi que Justin Paquet (Mont-Joli) font partie de l’équipe de baseball qui portera les couleurs de l’Est-du-Québec.

L’équipe de baseball de l’Est-du-Québec. (Photo courtoisie)

L’entraîneur rimouskois Gabriel Gallant est aussi sur la délégation. 

  • ✇Journal Le Soir
  • La hausse des baux en forêt impactera le portefeuille
    Quelque 13 000 détenteurs de baux de villégiature en forêt publique et 10 000 détenteurs d’abris sommaires doivent s’attendre à payer davantage pour profiter de leur petit coin de paradis. Le nouveau plan quinquennal du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) entrera en vigueur le 1er janvier 2026. « Ce dossier aura un impact direct sur votre portefeuille », affirme Arthur Fortin, président du Regroupement des locataires de terres publiques (RLTP). « Les locataires qui
     

La hausse des baux en forêt impactera le portefeuille

6 juillet 2025 à 11:00

Quelque 13 000 détenteurs de baux de villégiature en forêt publique et 10 000 détenteurs d’abris sommaires doivent s’attendre à payer davantage pour profiter de leur petit coin de paradis.

Le nouveau plan quinquennal du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) entrera en vigueur le 1er janvier 2026.

« Ce dossier aura un impact direct sur votre portefeuille », affirme Arthur Fortin, président du Regroupement des locataires de terres publiques (RLTP).

« Les locataires qui conservent leur bail actuel verront une augmentation de 3 % jusqu’en décembre 2026, tel que prévu par la loi en vigueur. Mais il en ira autrement pour les nouveaux détenteurs de baux de villégiature ou ceux qui en feront le transfert. Ces derniers assumeront vraisemblablement des frais initiaux bien plus élevés, qui ne respecteront pas la limite de 3 % », déplore le président du RLTP.

Le coût d’un bail est basé sur la valeur locative du terrain, établie selon trois critères : la distance par rapport au pôle d’attraction le plus proche, la proximité d’un lac et la valeur des terrains de villégiature de référence dans la région.

Pour obtenir la valeur approximative du bail, il faut multiplier la valeur de référence par 5 %. La présence d’un chalet ou non sur le terrain n’a aucun impact sur le montant du loyer.

Comment calculer?

Plus un terrain est éloigné d’un pôle d’attraction, plus le loyer annuel diminue.

Par exemple, si la valeur de référence est de 15 000 $, on la multiplie par 5 % pour obtenir un loyer de 750 $ par an. Cette valeur est appelée Cote100.

– Si le terrain se situe entre 30 et 59 km, le loyer est de 563 $.
– Entre 60 et 89 km, on applique 65 % de la Cote100, soit 488 $.
– À 90 km et plus, la Cote100 est multipliée par 50 %, ce qui donne 377 $ : le coût plancher d’un bail de location annuel.

Le président du Regroupement des locataires de terres publiques, Arthur Fortin (Photo courtoisie Arthur Fortn- RLTP)

À cela s’ajoutent les taxes municipales versées aux MRC, basées sur la valeur du chalet, mais sans aucun service en retour.

Dans la majorité des cas, l’utilisation du terrain est limitée à six mois par année, alors que la facturation s’étend sur 12 mois.

Le RLTP monte au front

Le RLTP n’a pas dit son dernier mot.

« Dans nos échanges avec le MRNF, nous avons été très critiques et avons déploré le non-respect du plafond de 3 % pour les nouveaux baux, ainsi que les hausses importantes du loyer plancher. Les négociations sont toujours en cours, et il est essentiel que les villégiateurs adhèrent au RLTP pour renforcer notre pouvoir de négociation avec le ministère », martèle Arthur Fortin.

Parmi les quelque 42 174 détenteurs de baux en forêt publique, moins de 4 000 sont membres du RLTP. L’adhésion coûte 30 $ par an. Dans ce type de dossier, la force du nombre est cruciale pour influencer Québec.

Le RLTP souhaite corriger les iniquités dans la manière dont le MRNF détermine la valeur des baux et obtenir le droit de contester la valeur de référence, comme c’est possible dans les municipalités pour une évaluation foncière.

« Nous réclamons également une facture détaillée du bail afin que le locataire puisse effectuer les vérifications nécessaires et, au besoin, contester le montant », ajoute monsieur Fortin.

  • ✇Journal Le Soir
  • Benji, le chien miraculé de Saint-Anaclet
    Océanne Fortin, une jeune femme résidente de Rimouski, a récemment vécu beaucoup d’angoisse lorsque son chien, un boston terrier de cinq ans, Benji, a glissé au bas d’une falaise, aux environs de la chute Neigette, à Saint-Anaclet. Le 10 juin dernier, Océanne et Benji venaient d’y faire une randonnée, en compagnie d’Éloïse, une amie d’Océanne.  « En revenant de la randonnée, Benji est allé sentir un peu plus loin que les cordes de la falaise et il a glissé en bas. Quand je suis arrivée, là
     

Benji, le chien miraculé de Saint-Anaclet

6 juillet 2025 à 09:00

Océanne Fortin, une jeune femme résidente de Rimouski, a récemment vécu beaucoup d’angoisse lorsque son chien, un boston terrier de cinq ans, Benji, a glissé au bas d’une falaise, aux environs de la chute Neigette, à Saint-Anaclet.

Le 10 juin dernier, Océanne et Benji venaient d’y faire une randonnée, en compagnie d’Éloïse, une amie d’Océanne. 

« En revenant de la randonnée, Benji est allé sentir un peu plus loin que les cordes de la falaise et il a glissé en bas. Quand je suis arrivée, là où il était avant de glisser, j’ai regardé en bas et j’ai vu son harnais turquoise. Sur le coup, j’étais un peu dans le déni. Je n’en revenais pas qu’il ait pu tomber. Je le voyais bouger, donc je savais qu’il était toujours en vie, mais c’était impossible pour moi de descendre pour aller le chercher. »

Les deux amies sont alors retournées au stationnement, pour obtenir de l’aide.

« Éloïse, sa famille, certains de mes proches et moi-même avons effectué des recherches, à partir du bas de la falaise, en remontant le plus possible pour essayer d’aller le chercher. On s’était dit qu’il allait probablement descendre et qu’il irait se promener dans la forêt, donc on s’est mis à sa recherche. Lors de la première soirée, nous n’avons pas réussi à le retrouver. Il était rendu 21 h et il faisait noir, donc j’ai dû retourner chez moi.

Cette première nuit sans son chien n’a pas été évidente pour la jeune femme.

« Cette soirée-là a été difficile parce que j’entendais la pluie tombée et j’étais inquiète. En même temps, je me sentais coupable, parce que je ne l’avais pas attaché. »

Deuxième journée de recherches

Le mercredi soir, Océanne a été contacté par l’organisme Ge Cherche Charly, qui se spécialise dans la recherche de chiens perdus ou errants. « L’équipe m’a fait des affiches et elle m’a donné des conseils pour appeler Benji et faire des tracés dans le bois pour l’aider à se repérer, si jamais il était perdu. »

C’est ce qu’elle a entrepris de faire, dès 5 h du matin, le jeudi 12 juin. « J’ai fait des tracés dans le bois, avec des points de repère, de la nourriture et des vêtements à moi pour qu’il puisse se repérer. J’ai ensuite fait imprimer des affiches que j’ai placardées sur les débuts du sentier. Pendant ce temps, les gens continuaient de partager la publication de son avis de recherche. »

Benji le chanteur

À son retour, Océanne a eu une hypothèse.

« J’ai eu l’idée de faire jouer sa chanson, « Piano Man » de Billy Joel. parce qu’il a toujours chanté dessus. Quand j’ai commencé à la faire jouer, du haut de la falaise, il s’est mis à hurler. J’ai aussi pu l’apercevoir entre les branches. Je me suis mis à pleurer, parce que je me suis dit : il est en vie, il va bien. »

Benji est un petit miraculé (photo courtoisie)

Alors qu’Océanne Fortin connaissait l’emplacement de Benji, un plan devait encore être échafaudé pour le récupérer.

« Nous avons fait appel au service de sauvetage en hauteur des pompiers de la Ville de Rimouski. Ils ont vraiment tout déployé. Il devait y avoir au moins une dizaine de pompiers.
Les pompiers ont fait une descente en rappel, à 150 pieds, pour aller chercher mon chien. Quand ils sont arrivés au bas de la falaise, Benji est tout de suite allé les voir. Ils l’ont remonté, ils me l’ont mis dans les bras et je me suis mise à pleurer. Lui, il s’est mis à me lécher le visage. Il était content de me voir », explique-t-elle. 

Éviter des accidents malheureux

Aujourd’hui, Océanne Fortin souhaite sensibiliser les propriétaires de chiens à l’importance de les tenir en laisse. D’autant plus qu’habituellement, Benji est toujours attaché et qu’il n’aura fallu qu’une seule fois pour qu’un incident se produise.

« Cette journée-là, il n’y avait personne dans le stationnement. Je m’étais donc dit : pourquoi ne pas le laisser libre? Je n’aurais jamais imaginé qu’il tomberait d’une falaise. Les chiens ont une notion du danger qui est différente de la nôtre, en tant qu’humain. Il arrive souvent que des chiens ne soient pas attachés à la chute Neigette et je ne voudrais pas que quelqu’un d’autre vive ce que nous avons vécu. »

  • ✇Journal Le Soir
  • Où passe notre argent ?
    Le gouvernement de François Legault est sur la sellette depuis plus d’un an. Il faut dire qu’il accumule les projets douteux et les décisions controversées. L’étude sur le troisième lien entre Lévis et Québec, qui a finalement révélé l’inutilité du projet, n’est que la pointe de l’iceberg. Opinion de Robin Lebel Et que dire de Northvolt ? Un nom qui donne froid dans le dos. Ce mégaprojet industriel, bâti à coups de milliards d’argent public, soulève d’énormes questions environnementales
     

Où passe notre argent ?

6 juillet 2025 à 08:00

Le gouvernement de François Legault est sur la sellette depuis plus d’un an. Il faut dire qu’il accumule les projets douteux et les décisions controversées. L’étude sur le troisième lien entre Lévis et Québec, qui a finalement révélé l’inutilité du projet, n’est que la pointe de l’iceberg.

Opinion de Robin Lebel

Et que dire de Northvolt ? Un nom qui donne froid dans le dos.

Ce mégaprojet industriel, bâti à coups de milliards d’argent public, soulève d’énormes questions environnementales, démocratiques et économiques. Michael Sabia, quant à lui, s’est lancé dans la dilution à grande échelle de notre hydroélectricité, comme s’il rêvait de forcer un jour la privatisation d’Hydro-Québec. Heureusement ou malheureusement ? Il est maintenant parti prêter main-forte à l’équipe de Mark Carney à Ottawa.

Ajoutons à cela les investissements aveugles dans Lion Électrique et une série de dossiers aussi boiteux les uns que les autres. Même la fin de l’année scolaire 2025 s’est transformée en moment embarrassant alors que Pierre Fitzgibbon, notre économiste en chef autoproclamé, a profité de l’occasion pour annoncer, sans avertissement, des coupes massives en santé et en éducation. On frôle l’absurde.

Quand on met tout ça bout à bout, une question s’impose : y a-t-il un pilote dans l’avion ? A-t-on déjà vu un gouvernement aussi incohérent, aussi désorganisé, aussi peu inspirant ? Personnellement, je ne m’en souviens pas.

La mort de Serge Fiori, la semaine dernière, a ravivé chez certains le vieux rêve québécois, celui de devenir un pays. Mais comment envisager aujourd’hui un tel projet, alors que les finances publiques sont exsangues et que nos politiciens semblent incapables d’inspirer le moindre espoir ? On n’a plus un sou. Et plus personne pour nous faire rêver.

Repartir sous un autre nom

Comme le disait avec humour Daniel Lemire : « On pourrait mettre la province en faillite et repartir à neuf sous un autre nom. » Tentant, mais irréaliste.

Le contexte mondial est sombre. La planète est dirigée par une brochette d’hommes aussi dangereux que démagogues : Poutine, Kim Jong-un, Xi Jinping, Trump, Netanyahu… Un festival de cynisme et de brutalité. Non, ce n’est pas le moment pour les grands bouleversements. L’idée d’indépendance devra encore attendre.

Mais revenons à nos affaires. On est cassés. Et pendant ce temps, le gouvernement de Mark Carney rêve de relancer l’économie canadienne en misant sur les ressources naturelles : pétrole, hydroélectricité, infrastructures de transport et armement. Le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord pourraient pourtant jouer un rôle stratégique dans cette relance.

Un exemple ? Le pont de Trois-Pistoles, qui dort dans les cartons depuis trop longtemps, transformerait radicalement l’économie de la région.

Sur la Côte-Nord, un autre pont à l’embouchure du Saguenay permettrait de décloisonner le Nord québécois, une région riche en ressources, mais coupée du reste du territoire. Et à Sept-Îles, un port en eau profonde attend toujours d’être pleinement exploité.

Vive le Québec libre !

Deux ponts, une vision, et des décennies de développement potentiel pour le Québec tout entier. Mais voilà, rêver n’est pas rentable politiquement. Alors on continue avec les recettes de François Legault : des projets tape-à-l’œil, inutiles, mais électoralement payants. Le troisième lien ? Pourquoi pas! Northvolt ? Allons-y ! Lion Électrique ? Encore !

Et pendant qu’on y est, crions tous en chœur : Vive le Québec libre ! Ah non, pardon… François nous a bien expliqué que ce n’est pas ce que Charles de Gaulle voulait vraiment dire. Il faudra, une fois de plus, réécrire l’histoire.

  • ✇Journal Le Soir
  • Les frères Roy s’occupent des Braves Batitech
    Les frères Benjamin et Alexis Roy ont limité l’offensive des Braves Batitech du Témiscouata à trois coups sûrs pour guider le Shaker à un gain de 4-1 samedi soir, au Stade de baseball du Complexe sportif Guillaume Leblanc. Le premier a lancé 4 1/3 manches pour enregistrer sa deuxième victoire de la saison en trois décisions. Son frère cadet a effectué les huit derniers retraits pour son premier sauvetage. Kodai Kambara (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay) Les visiteurs ont inscrit leur se
     

Les frères Roy s’occupent des Braves Batitech

5 juillet 2025 à 23:32

Les frères Benjamin et Alexis Roy ont limité l’offensive des Braves Batitech du Témiscouata à trois coups sûrs pour guider le Shaker à un gain de 4-1 samedi soir, au Stade de baseball du Complexe sportif Guillaume Leblanc.

Le premier a lancé 4 1/3 manches pour enregistrer sa deuxième victoire de la saison en trois décisions. Son frère cadet a effectué les huit derniers retraits pour son premier sauvetage.

Kodai Kambara (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Les visiteurs ont inscrit leur seul point en première manche sur un mauvais lancer.

Le Shaker a créé l’égalité et pris les devants en fin de 2e manche sur un but sur balles avec les buts remplis à Philippe Lavigne et un ballon-sacrifice de Benjamin Roy. 

À la manche suivante, un simple de Pier-Luc Ouellet après deux retraits a porté la marque à 3-1 alors que le point d’assurance est venu en fin de 6e sur un simple d’Émile Maisonneuve.

Ouellet a été le meilleur des siens avec 2 en 3.

Pier-Luc Ouellet (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Kodai Kambara (2-3) est le lanceur perdant pour les Braves.

Pour le sommaire : cliquez ici

La filière japonaise des Braves Batitech : Kodai Kambara et son receveur Takuto Kanno. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Pour le classement : cliquez ici

Dimanche

Trois parties sont au calendrier dimanche dont Matane qui disputera un programme double au Kamouraska. À la suite d’un changement au calendrier, les deux parties seront disputées à Saint-Pascal à compter de 14 h.

Dans le premier match, Keisuke Takikawa affrontera Juan Carlos Rodriguez alors que, dans la deuxième, Jérémie Boucher lancera pour Matane.

En soirée, Trois-Pistoles (François Michaud) visitera Edmundston (Garrett Perkins).

❌
❌