Déficit anticipé de 2,5M$ pour le CSS des Monts-et-Marées
Le CSS explique ce manque à gagner par un entretien coûteux des écoles et un besoin criant d’enseignants.
Le CSS explique ce manque à gagner par un entretien coûteux des écoles et un besoin criant d’enseignants.
Le hockeyeur matanais et ex-Océanic, Charle Truchon, a rejoint un groupe sélect d’une vingtaine de joueurs à avoir leur photo sur le mur d’honneur du Colisée Béton Provincial de Matane.
Cette initiative personnelle émane de Denis Gauthier, grand passionné et promoteur de plusieurs événements sportifs dans la région.
Il y a une dizaine d’années, avec l’accord de la Ville de Matane, Denis Gauthier avait d’abord monté une petite exposition permanente regroupant des photos de l’histoire du hockey à Matane et des grands événements sportifs qui s’étaient tenus au Colisée.
Par la suite est venu le mur des athlètes matanais qui ont évolué au moins un an dans une ligue de niveau supérieur.
« J’ai toujours appelé ça le mur de la persévérance. C’est pour démontrer aux jeunes qu’ils peuvent se fixer des objectifs et les atteindre », confie-t-il.
Denis Gauthier tenait aussi à souligner qu’avant de rêver à la Ligue nationale de hockey, il y a d’autres étapes à franchir qui sont importantes dans un parcours, à commencer par la Ligue de hockey junior Maritimes Québec.
« Depuis l’arrivée du Drakkar et de l’Océanic, nos jeunes bas-laurentiens et gaspésiens sont davantage repêchés par la ligue. C’est bon pour nos athlètes, mais aussi pour la ligue qui créé un sentiment d’appartenance avec ses amateurs. »
C’est tout un travail de moine que Denis Gauthier s’est donné pour retrouver tous les joueurs qui ont commencé leur parcours mineur à Matane et qui ont évolué au moins une année complète dans la Ligue junior Maritimes Québec.
« Le plus récent est Charle Truchon. Il a tout raflé, autant un trophée personnel que la Coupe Memorial et la Coupe du Président. »
Il rejoint donc la vingtaine de joueurs présents sur le mur d’honneur qui remonte à l’époque de Serge Bernier et Alain Côté.
Les prochains joueurs à se retrouver sur le mur d’honneur pourraient être Jean-François Bélanger, qui évolue maintenant à Terre-Neuve et Tomas Gagné, qui vient d’être signé par les Saguenéens de Chicoutimi.
« C’est important pour moi de souligner le parcours de nos jeunes athlètes et je vais continuer de le faire tant que je pourrai », conclut Denis Gauthier.
Une pénurie d'enfants se fait ressentir dans les services de garde éducatifs à l'enfance au Bas-Saint-Laurent. Une situation bien différente d'il y a quelques années, où les parents ne réussissaient pas à obtenir de place à leur retour au travail. Les explications de Sophie Martin.
La Sûreté du Québec est à la recherche de témoins en lien avec le délit de fuite qui s’est produit le 24 août dernier.
Afin de recueillir le maximum d’informations concernant ce délit de fuite, la Sûreté du Québec installera un poste de commandement ce mercredi 3 septembre, de 10 h à 18 h, au terrain de balle de Saint-Ulric situé au 370, rue du Centenaire.
Les gens sont invités à venir rencontrer les enquêteurs afin de recueillir les témoignages de gens qui auraient des informations relatives à ce délit de fuite.
On rappelle que tout renseignement, aussi minime soit-il, peut être utile pour l’enquête.
L’accident s’est produit le 24 août, vers 3 h 45, dans la nuit. Un jeune motocycliste circulait sur la route James lorsqu’il est entré en collision avec un autre véhicule.
Le motocycliste a été retrouvé inanimé sur la chaussée. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital pour y soigner des blessures sérieuses. Il est toujours dans un état critique, mais stable pour le moment.
Selon les informations de la Sûreté du Québec, le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident ne serait pas demeuré sur les lieux pour porter assistance à la victime et aurait pris la fuite.
Par ailleurs, rappelons que toute personne possédant de l’information peut aussi appeler la Centrale d’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800 659-4264.
Des montants entre 20 000 et 100 000 dollars ont été octroyés à des entreprises privées et des organismes.
Les petites localités éloignées des centres urbains poursuivent leur lent déclin. L’indice de vitalité économique des municipalités québécoises montre encore une fois que les régions de l’Est-du-Québec peinent à rivaliser avec les grands centres.
La population des plus petites localités est vieillissante, les revenus sont faibles et l’emploi rare. Le préfet de la MRC de La Côte-de-Gaspé et maire de Gaspé, Daniel Côté, pointe du doigt la centralisation et réclame davantage de pouvoirs pour les régions afin de renverser la tendance.
L’indice de vitalité des territoires est compilé par l’Institut de la statistique du Québec. Le plus récent rapport montre que, sur les 229 municipalités affichant l’indice le plus faible, une centaine se trouvent dans l’Est-du-Québec, soit 48 au Bas-Saint-Laurent, 31 en Gaspésie et 20 sur la Côte-Nord.
Les deux tiers des localités gaspésiennes, la moitié de celles de la Côte-Nord et 40 % de celles du Bas-Saint-Laurent figurent parmi les plus dévitalisées au Québec. La municipalité qui affiche l’indice le plus faible de toute la province est La Martre, en Haute-Gaspésie.
« Ce sont des milieux vieillissants. Les jeunes partent en raison de la décomposition des services. Surtout, les personnes les plus susceptibles de bouger sont celles qui en ont les moyens. Ceux qui restent, ce sont les plus défavorisés », constate le directeur scientifique de l’Observatoire des trajectoires territoriales et régionales de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), Nicolas Devaux.
Plusieurs enjeux échappent au contrôle des petites communautés, dont les changements climatiques qui affectent les pêches, le déclin de l’industrie forestière ou encore les bouleversements économiques mondiaux. Ces facteurs frappent de plein fouet les villages.
« Les petites localités ont un pouvoir assez limité. À l’échelle d’une MRC, il y a peut-être des choses à faire de façon coordonnée, mais un village isolé aura du mal. Il n’y a pas de solution universelle », soutient monsieur Devaux.
« C’est plus facile de faire monter une morue à Québec que de faire descendre un fonctionnaire à Gaspé. » Par cette boutade, l’ancien premier ministre René Lévesque illustrait déjà la difficulté de décentraliser les pouvoirs vers les régions.
« Tant qu’on accordera plus de poids à l’opinion de fonctionnaires à Québec qu’à celle des élus régionaux, on se retrouvera avec les mêmes résultats », croit le maire de Gaspé, Daniel Côté.
En 1978, René Lévesque voulait installer la direction des pêches à Gaspé, mais il n’a jamais pu concrétiser son projet. Cinquante ans plus tard, elle est toujours à Québec.
« Il y a une forte tendance centralisatrice. On nous impose des décisions et des programmes mur à mur, loin de nos réalités. C’est là le cœur du problème », déplore monsieur Côté.
Comme plusieurs autres élus, il réclame plus de latitude pour investir en fonction des priorités et des besoins réels des régions. « Je pense qu’on investirait beaucoup mieux l’argent public si on décentralisait les pouvoirs. »
Aussi préfet de la MRC de la Côte-de-Gaspé, Daniel Côté ouvre aussi la réflexion sur les regroupements municipaux et le partage de services pour créer un plus grand levier économique. « Plus la localité est petite, plus elle se dévitalise. Devrait-on regrouper davantage nos forces ? »
Selon lui, de plus en plus de villages n’ont plus les moyens ni les ressources humaines nécessaires pour stimuler leur développement.
« On perd beaucoup d’argent si on veut se regrouper, alors qu’on pourrait gagner une véritable force de frappe », déplore monsieur Côté.
Présentement en pleine expansion, le casse-croûte Chez Gérard Patates Frites, une franchise présente principalement dans la région des Laurentides, souhaite prendre de l’expansion partout au Québec, dont à Rimouski.
« Nos restaurants offrent une expérience unique et de bon goût. Nous visons une présence partout à travers la province de Québec », lance la propriétaire du restaurant de Brownsburg-Chatham, Sabrina Racette, qui verrait d’un bon œil recevoir une offre d’un franchisé de Rimouski, selon un échange de courriels avec Le Soir.ca.
C’est en 1958 que l’entreprise Chez Gérard Patates Frites a vu le jour.
Débutant comme un petit stand à patates basé à Saint-Joseph-du-Lac où famille et amis se rassemblaient autour d’une bonne bouffe, il devient rapidement la référence dans son domaine en se distinguant par ses frites fraîches préparées quotidiennement, mais aussi par son service convivial.
« Vous aimeriez démarrer votre entreprise dans le domaine de l’alimentation et vous associer à une organisation qui a fait ses preuves? Nous avons des franchises disponibles. Nous vous offrons l’opportunité de vous épanouir dans un environnement dynamique et convivial. Vous êtes prêts à démarrer une franchise? Nous serons ravis de discuter avec vous de tous les détails entourant l’ouverture d’un restaurant Chez Gérard », mentionne l’entreprise sur son site Internet.
Chez Gérard Patates Frites est actuellement présent à Brownsburg-Chatham, Mirabel. Mont-Laurier, Saint-Eustache et Saint-Joseph-du-Lac.
L’entreprise offre un menu de type casse-croûte, soit des hot-dogs, hamburgers, frites, poutines, sous-marins et club sandwichs.
Des travaux du planage de la chaussée sont effectués jusqu’à vendredi sur le boulevard Saint-Germain.
Pascal Malenfant a été condamné pour une agression sexuelle sur une femme intoxiquée.
Le Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent (CRD) annonce, au nom des partenaires de l’Entente sectorielle de développement bioalimentaire, les résultats des deux premiers appels à projets du volet 3 du Fonds de soutien au développement bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent, 2024–2026.
Ce volet vise notamment à soutenir des initiatives répondant aux priorités régionales identifiées dans le Plan régional de développement bioalimentaire promu par la Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent.
Au total, 28 projets, représentant 4 562 000 $, ont été déposés lors des deux périodes d’appel.
Parmi ceux-ci, 19 (7 d’entreprises privées et 12 à portée collective) se sont qualifiés pour obtenir un financement, pour un montant total distribué par le Fonds de 935 204 $. En tenant compte de la contribution du milieu, le montant global des projets soutenus représente un investissement de près de 3 000 000 $ dans la région.
Des projets d’études, d’achats ou de mutualisation d’équipements ainsi que de mise en marché de proximité ont notamment été soutenus.
Parmi ceux-ci se trouvent :
« Les projets retenus témoignent de la vitalité des entreprises et des collectifs agricoles bas-laurentiens. La région a à cœur de se mobiliser pour l’agriculture. Grâce à l’implication des MRC, du gouvernement et de nos partenaires, le Fonds de soutien au développement bioalimentaire appuie des projets porteurs, en cohérence avec les besoins du territoire, afin de bâtir un secteur bioalimentaire et une région plus autonome », estime la présidente du Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent, également préfète de la MRC de La Matapédia, Chantale Lavoie.
Le Fonds de soutien au développement bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent 2024-2026 s’inscrit dans le cadre de l’Entente sectorielle de développement bioalimentaire 2024-2026.
Cette entente est initiée et financée par le gouvernement du Québec, Santé Québec – Établissement CISSS du Bas-Saint-Laurent, les huit MRC, le CRD, la Fédération de l’UPA, la Table de concertation bioalimentaire et les Saveurs du Bas-Saint-Laurent.
Deux appels de projets sont en cours dans le cadre de ce Fonds. Le premier soutient des projets répondant aux priorités régionales de développement du secteur bioalimentaire ; il est ouvert jusqu’au 26 septembre. Le second, dédié à l’innovation et aux nouvelles technologies dans ce secteur, est quant à lui ouvert jusqu’au 31 octobre 2025.
La Ville de Rimouski lance sa programmation automnale dans ses bibliothèques municipales.
Les citoyens retrouveront plusieurs rendez-vous populaires, notamment les Heures du conte, la Nuit des toutous, la Soirée ados et les rencontres Creuse-ciboulot, destinées aux 60 ans et plus.
La programmation comprend aussi des ateliers variés, une conférence d’auteure et un conte africain. Les traditionnels groupes de tricot feront place cette année aux « rencontres artisanes », un espace pour découvrir et partager différentes formes d’artisanat comme la broderie, le point de croix ou le crochet.
La population peut consulter le calendrier complet des activités offertes gratuitement et sans inscription au www.rimouski.ca.
Outre Lisette-Morin, la Ville de Rimouski possède des bibliothèques dans les districts Le Bic, Sainte-Blandine et Pointe-au-Père.
Des services de garde éducatifs à l'enfance sont à la recherche d'enfants. Les crevettes nordiques seraient plus nombreuses dans nos eaux, selon les pêcheurs. Le Festi Jazz international a réussi à attirer les jeunes cette année.
Au total, 16 500 personnes se sont rendues sur le site du Festival la fin de semaine dernière.
Le conseil municipal autorise l’achat par la Ville de Rimouski d’un terrain appartenant à la coopérative Riki Bloc sur le site de l’ancienne église de Rimouski-Est pour en faire une place publique pour le quartier de Rimouski-Est.
Il s’agit en fait de deux parties du lot de propriété de la Coopérative de solidarité que la Ville acquiert pour le prix de 35 894,69 $, plus les taxes applicables, selon les conditions prévues à la promesse de vente signée le 23 juillet dernier.
« L’objectif, selon notre plan de vitalisation, c’est de faire une mise en valeur du centre urbain de Rimouski-Est en y aménageant une place publique où les citoyens du quartier pourront se rassembler. Riki Bloc nous a vendu une partie de son terrain qui servira à l’aménagement d’une place publique », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.
Par ailleurs, le conseil municipal a entériné, le 25 août, la recommandation du comité de toponymie de la Ville de Rimouski afin que la rue communément appelée « route du Quai », dans le district du Bic, devienne la « rue du Capitaine-Gérard-Côté ».
Le conseil municipal de Rimouski renouvelle sa participation au Programme d’hébergement temporaire et d’aide à la recherche de logement (PHTARL – Volet 2) mis en œuvre par la Société d’habitation du Québec (SHQ).
Ce programme prévoit l’octroi de subventions à des offices d’habitation, afin que ces derniers informent, orientent et accompagnent, dans leurs recherches de logement, tout ménage sans logis ou à risque de l’être.
Une résolution a été adoptée à l’unanimité à ce sujet le 25 août.
« La Ville de Rimouski souhaite continuer de soutenir l’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN) afin qu’il poursuive son travail auprès des ménages en besoin », mentionne le maire de Rimouski, Guy Caron.
L’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN) est mandaté par la Ville de Rimouski pour offrir et gérer les services en lien avec l’aide à la recherche de logement et d’hébergement d’urgence depuis 2022.
Par ailleurs, le conseil municipal accorde une aide financière de 31 396 $ à l’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN), en provenance de la Réserve financière relative au développement et au maintien de logements sociaux, abordables ou étudiants, afin de ses HJMQ soutenir l’organisme dans le cadre de ses travaux de rénovation admissibles pour et réalisés au cours de l’année financière 2025.
L’OHRN a déposé une demande d’aide financière à la Société d’habitation du Québec (SHQ) dans le cadre du Programme de rénovation des habitations à loyer modique (PRHLM) – Volet 1. Ce programme exige une contribution municipale de 10 % des dépenses admissibles.
« Ce sont des reconductions de programmes et des investissements de la Ville dans ces programmes. Chaque Québec met des sommes et la Ville doit ajouter des sommes », explique monsieur Caron.
D’autre part, le conseil municipal confirme la participation financière de la Ville de Rimouski au déficit d’exploitation de l’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN) pour l’année 2024, soit pour une somme de 419 158 $.
« La Ville doit payer sa part du déficit », précise le maire.
Un incendie a détruit deux véhicules à Mont-Joli la nuit dernière. Selon la Sûreté du Québec, tout porte à croire qu'il s'agirait d'un incendie criminel. Les explications du journaliste Félix Ledoux.
Les membres du comité Prix littéraire Jovette-Bernier ont retenu trois livres parmi ceux reçus pour l’année 2025 : « L’embouchure » de Myriam de Gaspé, « Écarté » de Michel Landry et « Parmi les femmes » d’Aimée Lévesque.
Le prix Jovette-Bernier s’adresse aux autrices et aux auteurs originaires du Bas-Saint-Laurent – Gaspésie- Îles-de-la-Madeleine ou habitant cette région depuis au moins cinq ans. Il vise à les encourager pour une parution récente exceptionnelle.
« Quoique la cuvée 2025 s’est avérée plus modeste que celle de l’an dernier, toutes les propositions nous ont captivés par le sérieux et l’intérêt suscité d’un couvert à l’autre », mentionne la responsable du comité des prix littéraires, Diane Chevrier.
Le prix rend hommage à Jovette-Bernier, journaliste, romancière et poétesse, née à Saint-Fabien, au Bas-Saint-Laurent. Une bourse de 1000 $ est offerte par la ville de Rimouski et le Salon du livre de Rimouski.
Le nom du lauréat ou de la lauréate sera dévoilé lors de la conférence de presse prévue pour mercredi 22 octobre 2025. Le prix sera remis lors de l’ouverture officielle de la prochaine édition du Salon du livre de Rimouski, le jeudi 6 novembre 2025 à la Mezzanine Hydro-Québec.
La 60e édition du Salon du livre de Rimouski se tiendra du 6 au 9 novembre 2025 au Centre de congrès de l’Hôtel Rimouski.
Le Salon du livre de Rimouski est le plus ancien Salon du livre au Québec.
Elon Musk est sans doute le plus grand terroriste de notre temps : commercialisation de lance-flammes pour le plaisir, dénaturation du firmament étoilé, greenwashing de masse, implantation de puces cérébrales pour rendre désuètes les interactions, incitation à la haine et transport d’armes par fusée. Musk, c’est aussi l’homme qui a éructé au monde entier deux saluts nazis bien haineux et impétueux pour inaugurer sa courte « bromance » avec l’homme le plus virulent de la planète.
Voilà nos grands gagnants du système capitaliste : ce jeu qui définit notre valeur à partir de notre capacité à accumuler du capital. Un jeu auquel nous jouons pourtant toutes et tous… Ce n’est pas comme si nous en avions vraiment le choix, nous sommes, hélas, enclavés dans ce système de compétition dès l’enfance. Néanmoins, nous savons pertinemment qu’il est impossible (et sans doute non souhaitable) de « gagner ». Il faudrait pour ce faire travailler pendant mille ans sans dépenser un sou pour devenir milliardaire, alors que nos grands gagnants possèdent des centaines de milliards. Mais quelle carte ont-ils dans leur jeu? Comment fait-on pour gagner quand les dés sont pipés? Eh bien, on triche! En effet, plus les autres perdent, plus nous gagnons… Croyez-vous vraiment que la pauvreté du (deux) tiers-monde et les famines meurtrières soient des effets collatéraux du système capitaliste? Elles sont au contraire, selon l’économiste Yves-Marie Abraham, les conditions nécessaires à son implantation1!
Gagner au jeu du capitalisme implique que certains perdent. Si les grands pollueurs, par exemple, étaient conséquents par rapport aux externalités négatives de leur production, ils devraient soit arrêter complètement leur activité ou l’adapter à un point tel qu’ils feraient beaucoup moins de profit. Pourtant, ce n’est pas ce qu’on constate : nos dirigeants sont englués dans un acharnement à l’accélération. On connaît les effets : destruction des conditions d’habitabilité terrestres, pauvreté, pollution, acidification des océans, perturbation des cycles biogéochimiques, famine meurtrière et extermination progressive de la vie sur Terre — puisque rappelons-le, nous sommes actuellement dans la sixième extinction massive de la vie sur Terre.
De plus, notre prédation croissante sur les « ressources » naturelles accentue le rapport de force d’ores et déjà extrêmement inique. Pour mettre cette injustice en lumière, imaginez un arbre produisant un certain nombre de fruits, donc stable d’année en année. Imaginez que cet arbre permette de nourrir l’humanité, mais que l’Occident se vautre dans la volition – considérée d’ailleurs comme méliorative – de cueillir de plus en plus de fruits chaque année pour accentuer son développement. Il est évident que pour pérenniser cette hubris, de plus en plus de gens devront se contenter de moins jusqu’à mourir de faim afin que l’Occident puisse vivre d’opulence accentuant, de facto, la disparité des castes. Toutefois, aliénés dans notre suffisance arrogante, nous ne nous rendons pas compte que nous gangrénons cet arbre avec l’espoir narcissique de jouir encore un peu dans sa chute. Notre triomphe, sacrifiant tout le Beau et le Sensé, est aussi prosaïque qu’un attentat suicide pour s’offrir une carte de membre chez Costco.
Les grands gagnants de notre système de destruction massive ont bien compris que le joker du jeu est l’égoïsme et la prédation. Manger l’autre pour ne pas être mangé est l’huile de l’engrenage. En effet, pour « gagner », il faut être individualiste : être égoïste. Musk l’a bien compris c’est pourquoi il a déclaré que la faiblesse fondamentale de la civilisation occidentale était l’empathie2.
Il a malheureusement raison. Notre système s’alimente de notre désir de vouloir compétitionner vers la « victoire », de croire que notre valeur se mesure à notre richesse, aux biens qu’on possède et au salaire qu’on gagne chaque année. Mais l’empathie, c’est justement le contraire : c’est la coopération, la réduction des externalités négatives pour ne pas nuire à autrui, le vélo plutôt que la voiture, le véganisme plutôt que le carnisme; l’empathie, c’est choisir l’être plutôt que l’avoir, l’amour plutôt que l’objet, la relation plutôt que la possession, la gauche plutôt que la droite…
« Être de gauche c’est d’abord penser le monde, puis son pays, puis ses proches, puis soi; être de droite c’est l’inverse3. »
La droite – à laquelle Elon Musk adhère corps et âme – a très bien compris ce principe égocentrique. La haine de l’Autre (leur cheval de bataille) n’est pas que raciste ou xénophobe, elle a une vocation économique et impérialiste. Qui s’opposerait vraiment à bombarder de prétendus « terroristes », ou à envahir leur pays…? Idem avec les animaux non humains, qu’on doit rabaisser au niveau d’objets incapables d’émotion pour légitimer leur exploitation.
Nous nous rendons compte aujourd’hui de la turpitude et de la violence fascisante d’un Trump, d’un Musk ou d’un Netanyahou, et pourtant, ces terroristes, nous les méritons : ils sont, dans un sens, les archétypes exacerbés de nos aspirations. La recrudescence de l’extrême droite dans le monde met en lumière cette dérive axiologique profondément immiscée dans notre vouloir. Ces terroristes, ils sont nous, ils sont à l’image de l’Occident prédateur, et nous avons raison d’en éprouver du dégoût. Le problème n’est pas tant que les plus égoïstes soient aujourd’hui au sommet de la pyramide, mais plutôt que nous croyons qu’il est légitime de conserver cette structure qui leur permet de s’y hisser. Pour déconstruire cette tour de Babel, il ne suffit pas de tenter de gagner à notre tour. Il faut changer les règles. Redéfinir la victoire.
Il ne s’agit pas d’édulcorer nos comportements pour continuer sur la même voie et limiter un peu les dégâts. Il faut remettre en cause la légitimité même de cette quête de possession et de domination. Il faut prendre conscience que sans joueuses et joueurs personne ne perd, et que c’est en faisant équipe qu’il est possible de s’affranchir du « tu dois jouer pour devenir… » et du « tu dois gagner pour être heureux » afin de s’en émanciper. Il est impératif aujourd’hui, en tenant bien compte de la caducité de nos construits, de déconstruire les règles du jeu. Changeons-les, et plus personne ne perdra. Changeons-les, pour que l’altruisme remplace l’égoïsme comme élément qui guide le monde.
Si nous gagnons cette guerre contre le monde, alors tout le monde perd.
1. Yves-Marie Abraham, Guérir du mal de l’infini : produire moins, partager plus, décider ensemble, Écosociété, 2019.
2. Joe Rogan, Experience #2281 – Elon Musk, 2025, https://youtu.be/sSOxPJD-VNo?si=JKzb3_zRu-4rGXsI
3. Gilles Deleuze dans Pierre-André Boutang (réal.), L’Abécédaire de Gilles Deleuze, France. (Œuvre originale filmée 1988-1989, rééd. DVD 2003).
L'homme de 78 ans a été vu dans le secteur boisé de la rue Saint-Pierre Est.
Le 30 août dernier, peu après minuit, les policiers de la Sûreté du Québec sont intervenus à la suite de plusieurs appels signalant un véhicule circulant à grande vitesse dans le secteur de Haldimand et Sandy-Beach, à Gaspé.
Un véhicule a été capté à 206 km/h dans une zone de 70 km/h sur le boulevard York Sud, alors qu’il effectuait des dépassements dangereux. Le véhicule a finalement été intercepté sur le boulevard Douglas. Le conducteur, âgé de 17 ans et originaire de la région, prenait place à bord avec trois passagers d’âge mineur. Il a été arrêté pour conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool.
Conduit au poste, il a échoué les tests à l’éthylomètre avec des résultats de 130 mg d’alcool par 100 ml de sang ou plus. Il a été libéré en attendant la suite des procédures judiciaires et pourrait faire face à des accusations de conduite dangereuse et de conduite avec les capacités affaiblies.
En plus, plusieurs constats d’infraction lui ont été signifiés :
La Sûreté du Québec rappelle que la vitesse et l’alcool au volant sont des comportements à très haut risque qui mettent en danger non seulement les occupants du véhicule, mais également l’ensemble des usagers de la route.
Le policier et militaire rimouskois Alexandre Gagné devra finalement purger sa peine de quatre mois de détention dans la collectivité puisque la Cour d’appel a rejeté sa demande d’en appeler du verdict de culpabilité de la juge de la Cour du Québec, Hélène Bouillon, à une accusation d’agression sexuelle.
Dans un jugement daté du 26 août dont Le Soir.ca a obtenu copie, les juges de la Cour d’appel Jocelyn F. Rancourt, Sophie Lavallée et Éric Hardy concluent que l’accusé a échoué à démontrer que le jugement en première instance est entaché d’une erreur révisable.
« La juge a conclu à sa culpabilité en raison d’un geste qui n’avait rien de neutre et dont il a lui-même reconnu la nature sexuelle dans ses messages textes postérieurs. De plus, la preuve de l’attirance sexuelle qu’il ressentait pour la plaignante n’en était pas une de propension et la juge s’est d’ailleurs gardée d’en tirer des conclusions quant à la culpabilité de l’appelant qui ne peut, en appel, répudier la stratégie qu’il a adoptée en première instance au profit d’une nouvelle qui est incompatible avec la première », mentionnent-ils.
La peine de quatre mois de prison à domicile sera suivie d’une période de probation de deux ans. La sentence comprend également un don de 1 000$ au Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC), un prélèvement d’ADN pour analyse génétique et une interdiction de posséder des armes de 10 ans, sauf pour l’exercice de son travail de militaire ou de policier.
La juge dispense l’accusé de l’obligation de se conformer à la Loi sur l’enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels.
« Il n’appartient pas au tribunal de déterminer si l’accusé pourra continuer à occuper un emploi au sein des Forces armées canadiennes et/ou de la Sûreté du Québec, mais espérons pour lui-même et pour la société qu’il poursuivra son processus de réhabilitation », mentionnait la magistrate de première instance dans son jugement rendu le 15 octobre 2024.
Rappelons que l’avocate de l’accusé, Me Ariane Gagnon-Rock, avait plaidé pour une absolution conditionnelle assortie d’une probation de deux ans, de l’exécution de 240 heures de travaux communautaires et du versement d’un don de 1 000 $ à La Débrouille.
De son côté, le ministère public réclamait une peine de 30 à 60 jours de prison ou de quatre mois de détention à domicile, suivie d’une probation de deux ans.
Les gestes reprochés au policier consistent en des attouchements aux fesses de la plaignante lors d’une fouille préalable à un entraînement aux combats rapprochés le 13 avril 2021 au manège militaire de Rimouski.
La preuve démontre que l’accusé et la plaignante ont discuté à plusieurs reprises sur Snapchat entre 2019 et 2021.
« Au début, les discussions sont professionnelles, mais à un certain moment, l’accusé tient des propos à connotation sexuelle émettant notamment le désir de la menotter. La plaignante s’est dite incommodée par ce genre de commentaires », a rappelé la juge Hélène Bouillon dans son verdict de culpabilité.
MTA Immobilier inc peut aller de l’avant avec son projet de conversion de l’ancien Bar Le Campus en 14 logements étudiants puisque le conseil municipal de Rimouski a approuvé, le 25 août, le projet particulier de construction, d’occupation ou de modification d’un immeuble (PPCMOI) nécessaire à la réalisation des travaux.
Le second projet de résolution a été adopté après la tenue de l’assemblée publique de consultation.
Le PPCMOI présenté par MTA Immobilier avait pour but d’autoriser des travaux de modification extérieure, incluant le remplacement du revêtement mural et de la toiture, la conversion du balcon en volume habitable, l’ajout de nouvelles ouvertures ainsi que l’aménagement de l’aire de stationnement, afin d’y accommoder 14 logements étudiants dans l’immeuble situé au 147-149, rue de l’Évêché Ouest.
Le projet est susceptible d’approbation référendaire, mais personne ne s’y est opposé à la suite de l’assemblée publique de consultation.
« Comme ce projet particulier déroge à certaines normes du Règlement de zonage, l’adoption d’un PPCMOI était nécessaire », précise le maire de Rimouski, Guy Caron.
La Ville estime que le projet présente une évolution qualitative de l’ensemble bâti, favorisant une meilleure insertion dans son environnement immédiat par une mise à niveau architecturale et paysagère.
Le comité consultatif d’urbanisme de la Ville recommande au conseil municipal d’adopter le projet.
Rappelons que Fabienne Dubé et Luc Pichette ont opéré le bar Le Campus de 1982 à 2022. L’édifice était en vente depuis 2023. En plus de l’espace-bar, il comprenait déjà deux logements à l’étage et un grand stationnement asphalté.
Compléter ses groupes et recruter des éducatrices : deux difficultés rencontrées par des services de garde.
Le 39e Festi Jazz international de Rimouski s’est conclu sur une note positive, le dimanche 31 août. Durant ses quatre jours de festivités, l’événement a rassemblé plus de 16 500 amateurs de musique. Selon les organisateurs, cette hausse de fréquentation, de près de 18% par rapport aux 14 000 festivaliers de l’an dernier, témoigne de la vitalité de l’événement.
Le festival n’a cependant pas été sans embûches. À peine 24 heures avant son lancement, l’organisation a dû gérer un changement de programmation majeur à la suite de l’annulation du groupe Five Alarm Punk parce que le batteur était hospitalisé.
« En dedans de cinq heures, on avait trouvé un remplaçant, raconte le directeur général du Festi Jazz, Sébastien Fournier. Mais, on n’a pas dormi beaucoup le mercredi avant l’événement! »
Dans un aller-retour express entre Montréal et Rimouski en raison d’un spectacle qu’il donnait la veille et un autre le surlendemain, c’est finalement Kizaba, la Révélation Radio-Canada 2024-2025, qui a pris la relève avec son afrobeat futuriste.
Durant les quatre jours du festival, 130 artistes se sont produits dans 50 événements répartis dans 12 lieux de diffusion. La programmation a su allier grandes vedettes et découvertes musicales.
Parmi les temps forts, Betty Bonifassi a profondément ému le public avec sa voix unique lors de son retour sur la scène d’une grande salle après une longue pause.
« Elle m’a appelé après pour me dire à quel point elle a été très sensible à tout l’amour qu’elle a reçu », confie le directeur général. Le spectacle a été ponctué de plusieurs ovations debout.
La prodige de la basse Mohini Dey a également conquis la foule dans un chapiteau bondé, tandis que le duo italien AFØNK et le groupe Comment Debord ont enflammé leur scène respective. Les concerts des Oiseaux de nuit ont presque tous affiché complet.
Le Grand Prix de la relève Festi Jazz 2025 a couronné le trompettiste Rémi Cormier et son quartet, composé de Theo Abellard au piano, Levi Dover à la basse et Louis-Vincent Hamel à la batterie.
Pour le groupe, cette reconnaissance ouvre la voie à diverses opportunités de diffusion, incluant la possibilité d’une tournée provinciale, nationale ou internationale, la tenue d’un kiosque lors de la rencontre d’automne du Réseau des organisateurs de spectacles de l’Est du Québec (ROSEQ).
Le quartet gagne aussi une participation à une clinique dans le cadre du programme du Conseil québécois de la musique, que ce soit à RIDEAU en février à Montréal ou à Jazzahead en avril en Allemagne.
De l’avis de Sébastien Fournier, l’un des succès notables de ce 39e Festi Jazz réside dans le rajeunissement du public.
« Quand je suis arrivé, en 2020, c’était mon but d’agrandir le public des 25 à 35 ans. Ce qui est intéressant, c’est qu’on n’a pas perdu notre autre clientèle; les plus vieux restent là. »
Cette stratégie payante permet au festival de maintenir sa raison d’être, tout en conservant son public traditionnel. Selon le directeur général, la pluie de vendredi et de samedi n’a pas découragé les festivaliers, témoignant de leur fidélité à l’événement.
L’organisation se tourne déjà vers la préparation du 40e anniversaire. Des démarches ont déjà été faites auprès de quelques artistes et le comité du 40e s’apprête à prendre forme.
Le Festi Jazz international de Rimouski se positionne comme le deuxième plus ancien festival de jazz au Québec, après celui de Montréal fondé en 1980. Pour le grand manitou de l’événement, l’engagement de plus de 50 bénévoles, dont de nombreux nouveaux visages, confirme une fois de plus la vitalité de ce rendez-vous musical dans l’Est-du-Québec.
Le directeur général du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec, Éric Plourde, est particulièrement fier d’avoir réussi à mettre en place un circuit de football scolaire dans les trois catégories scolaires depuis son arrivée en 2021.
« Le football n’existait presque plus. Nous avions juste du juvénile. Je m’étais donné comme mandat de le faire revivre et nous avons réussi. Nous sommes rendus à près de 500 joueurs de football dans la région. Pour chacun de ces élèves-athlètes, c’est une source de motivation. »
Gaspé, Matane, Mont-Joli et Rivière-du-Loup ont des équipes dans les catégories atome, cadet et juvénile pour 2025. L’école Paul-Hubert de Rimouski est représentée seulement en juvénile. Les jeunes de la cinquième année à la première secondaire (atome) s’affrontent dans le cadre de matchs hors concours.
« Ce n’est pas une saison régulière. Ils accompagnent les cadets et les juvéniles sur la route. À la fin de la saison, ils ont un petit tournoi final pour se préparer au niveau suivant », explique monsieur Plourde.
Pour une deuxième année, des athlètes J6 s’ajoutent à la catégorie juvénile. Un certain nombre de joueurs par équipe sont acceptés, même s’ils ont une année de plus que celle permise pour jouer dans le football scolaire. Cette mesure vise la rétention des jeunes à l’école.
« Que tu sois petit ou grand, il y a une position pour toi. Bien souvent, ça profite aux jeunes et ça permet de les garder à l’école plus longtemps. Il y a des doubleurs et plusieurs immigrants qui sont arrivés, mais qui sont mis dans une année supérieure à l’école », affirme le directeur général.
En 2024, l’équipe juvénile de l’école du Mistral a remporté la finale interrégionale, en division D3, sur les Pionniers de l’école secondaire du Rocher de Shawinigan.
« Nous avions décidé d’ajouter cette finale autant pour les cadets, qui sont allés affronter les champions de Québec, que pour les juvéniles qui ont gagné contre la Mauricie. Cette année, ces équipes viendront ici affronter nos champions régionaux. D’aller vers une autre région, c’est une motivation supplémentaire pour les jeunes qui souhaitent obtenir les grands honneurs », soutient Éric Plourde.
Le calendrier de football scolaire s’étale sur huit semaines pour la saison régulière. Toutes les parties se joueront selon les règles du football à neuf joueurs.
Le fait que des Québécois aient boudé les États-Unis est un des facteurs expliquant la hausse, selon son PDG.
Les jeunes de la région ont moins de chance d’aller au cégep ou à l’université, conclut une étude.
À cette période de l’année, alors que les jeunes goélands nés au printemps quittent leur nid ou s’apprêtent à le faire, il peut être fréquent d’en croiser quelques-uns en ville, au sol. On reconnait ces oiseaux juvéniles à leur plumage gris et il peut arriver que certains d’entre eux semblent hésitants à prendre leur envol.
Les passants peuvent alors y voir un animal en détresse, qui aurait besoin qu’on l’aide. Il est cependant primordial de prendre un pas de recul avant d’entreprendre des démarches directement auprès de l’animal, en validant auprès d’une ressource appropriée.
Cofondateur du refuge pour animaux sauvages, le Havre de la Faune, Mark-André Pépin indique que les gens vont avoir tendance à faire l’inverse. « C’est arrivé à de nombreuses reprises cette année. Des gens ont pris des animaux en charge et nous contactaient par la suite, alors que les animaux n’avaient pas nécessairement besoin d’aide. Chaque année, nous devons faire beaucoup de prévention là-dessus. »
Il explique qu’il est important de ne pas attribuer aux animaux des caractéristiques humaines, en faisant de l’anthropomorphisme. Un bébé oiseau seul, au sol, peut être considéré comme abandonné, sans que ce soit le cas. Ils sont alors recueillis par des personnes sont bien intentionnées, mais une mauvaise interprétation de ses besoins.
« Souvent, les gens ne savent pas s’ils doivent faire quelque chose ou non pour venir en aide à l’animal. Il y en a d’autres qui vont nous dire qu’ils ont été capables d’attraper l’animal sans difficulté et qu’il est gentil. Ce n’est pas parce qu’il est gentil, c’est parce qu’il est sous le choc », poursuit monsieur Pépin.
Il est également important de savoir que les chances de survie d’un jeune animal sauvage sont plus élevées lorsque ce dernier reste auprès de ses parents. « Au Havre, on est capable de reproduire un environnement, dans un enclos, qui va les garder en sécurité, contrairement au trafic de la ville, mais leurs chances demeurent plus élevées auprès de leurs parents, que ce soit pour la nourriture ou le comportement. »
Mark-André Pépin rappelle que pour éviter de porter assistance à un animal qui n’en a pas besoin et ainsi éviter de lui causer un stress inutile, il est important de contacter le Havre de la Faune et d’attendre une réponse du refuge.
« On fait ça bénévolement, en parallèle de nos emplois. Nous sommes une petite équipe. Ça peut prendre un certain temps avant qu’on réponde. Les gens veulent rapidement venir en aide à l’animal qu’ils ont trouvé, mais au refuge, nous en avons plusieurs qui nécessitent notre attention, alors ça peut prendre un certain temps avant d’obtenir une réponse. »
Pour aider le refuge à se faire une idée de la situation, il est demandé de faire parvenir des photos et des vidéos de l’animal sur le Messenger du refuge.
« C’est comme ça qu’on pourra savoir si l’animal a vraiment besoin d’aide et si nous sommes en mesure de faire quelque chose pour lui. »
Tous les cas rapportés au Havre de la Faune ne sont pas nécessairement de fausses alertes. Il peut arriver que des oisillons ou des oiseaux juvéniles tombent dans des endroits dangereux.
« Par exemple, nous avons recueilli un bébé qui était tombé aux alentours de la Chocolaterie Pâtisserie aux Bienfaits (à Rimouski). Il se promenait sur le trottoir. Il était tout près de l’avenue de la Cathédrale, où passent plusieurs voitures. Les toits étaient inaccessibles et il y avait des nids sur chacun d’entre eux, donc il était impossible de savoir lequel était le sien. Dans un cas comme celui-là, où la survie de l’oiseau est en péril, on va essayer de le prendre en charge, jusqu’à ce qu’il soit capable de voler », explique Mark-André Pépin.
Lorsque ce sera le cas, le goéland sera remis en liberté, à proximité du fleuve.
« Souvent, quand nous intervenons, c’est parce que les bébés ont encore leur duvet, ce qui signifie qu’à ce moment de leur vie, ça peut leur prendre plusieurs semaines ou plusieurs mois avant de prendre leur envol et d’être en mesure de se débrouiller tout seul. Il y a aussi des endroits où les parents pourront continuer de les protéger, mais pas nécessairement de les nourrir. On demande donc aux gens de nous contacter s’ils ont un doute, si l’animal est orphelin ou s’il semble blessé. »
Si l’animal a besoin d’aide, le refuge sera en mesure de prodiguer des conseils appropriés à sa prise en charge.
Il est possible de contacter le Havre de la Faune par Facebook (Messenger), via son site internet ou encore par téléphone au 418-896-1101.
La Ligue senior de baseball Puribec a dévoilé le calendrier de la série finale 2025 qui opposera le Bérubé GM de Trois-Pistoles (7e) aux Braves Batitech du Témiscouata (3e)
Elle sera lancée vendredi soir au Parc des Braves avant de se poursuivre le lendemain au Stade Paul-Émile Dubé. Si la série se rend à la limite, le match no 7 sera disputé le vendredi 19 septembre dans le quartier Cabano.
Après avoir éliminé les équipes de 2e position (Rivière-du-Loup) et de première place (Rimouski), le Bérubé GM va tenter de compléter son tour du chapeau face à l’équipe de troisième place au classement de la saison.
Toutes les parties débuteront à 19 h 30
* : si nécessaire
En saison régulière, la formation des Basques a remporté trois des quatre affrontements entre les deux équipes dont les deux jouées au Témiscouata par des pointages de 16-5 et 10-8.
À Trois-Pistoles, le Bérubé GM a gagné 9-8 et perdu 15-4. Il s’est donc marqué pas moins de 75 points dans ces quatre parties pour une moyenne de 18,75.
Le dernier championnat des séries des Braves Batitech remonte à il y a seulement deux ans (2023) face au Shaker de Rimouski.
La saison précédente, ils avaient eu le meilleur en finale sur le Bérubé GM. Les Braves sont des habitués de la classique annuelle puisqu’ils en seront à une cinquième présence dans les six dernières saisons et une sixième en huit ans.
Pour Trois-Pistoles, le dernier championnat des séries remonte à 2017 en finale contre Rimouski.
Toutes les parties de la série finale seront de nouveau radiodiffusées par le Groupe Radio Simard. Les détails seront connus dans les prochains jours.
La Sûreté du Québec confirme que monsieur Paul Aimé Lefrançois, 78 ans, de Rimouski, a été retrouvé sain et sauf peu avant 13 h dans un secteur boisé de la rue Saint-Pierre Est, à Rimouski.
Celui-ci sera transféré vers un centre hospitalier afin d’y recevoir les soins nécessaires.
La Sûreté du Québec remercie chaleureusement la population et les médias pour leur précieuse collaboration, qui a contribué à ce dénouement positif.
Retranché à la dernière journée du camp d’entraînement de l’Océanic, le défenseur de 20 ans, Olivier Théberge, signe un contrat pour la prochaine saison avec les Timberwolves de Miramichi, l’une des meilleures organisations de la Ligue de hockey junior A des Maritimes.
Les Timberwolves indiquent que Théberge sera un pilier à la ligue bleue de l’équipe « capable de bien bouger la rondelle et de produire offensivement ».
Le retranchement de Théberge a été la décision la plus difficile à prendre pour la direction de l’Océanic.
« Olivier a représenté fièrement l’Océanic lors des deux dernières saisons. Nous l’aimons beaucoup, mais on voulait ajouter un deuxième joueur de 20 ans en attaque (Luke Patterson) », a expliqué le directeur-gérant de l’Océanic, Dany Dupont.
Théberge possède plus de 90 matchs d’expérience dans la LHJMQ, dont une course à la Coupe de Président et une participation à la Coupe Memorial avec l’Océanic l’an dernier. Il avait joué 10 matchs avec l’Armada de Blainville-Boisbriand en début de carrière.
L’an dernier, Théberge a marqué 7 buts et a ajouté 6 passes, pour 13 points en 56 matchs. Il avait ajouté six mentions d’aide en 22 rencontres éliminatoires.
Théberge affrontera deux de ses coéquipiers de la dernière saison dans les Maritimes puisque Loïc Francoeur et Anthony Gaudet évolueront respectivement avec les Rapides de Grand-Sault et les Ramblers D’Amherts, sans oublier le gardien rimouskois Cédric Massé qui est allé retrouver Émile Fournier, de Sainte-Luce, et Alexis Chénard, de Rimouski, avec les champions en titre, le Blizzard d’Edmundston.
Paul Aimé Lefrançois a été vu pour la dernière fois à pied vers 17 h 30, dimanche.
Même si elle a remporté l’or en fracassant un record au combiné arraché et épaulé-jeté, la semaine dernière, aux Championnats d’haltérophilie du Commonwealth disputés en Inde, Maude Charron n’a pas encore statué si elle désire participer aux Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles.
« Ça me prend une motivation pour aller vers de troisièmes Jeux. Ça semble simple quand on est rendus là-bas, mais le chemin est très, très, très difficile. Je ne ferme pas la porte, je n’ouvre pas la porte », a indiqué l’athlète de Sainte-Luce au collègue Félix Ledoux, de Radio-Canada, à l’issue de l’épreuve.
Aux Championnats du Commonwealth, Charron a survolté la compétition chez les 63 kg en soulevant un total de 230 kg, devançant ses plus proches poursuivantes, l’Indienne Nirupama Devi Seram et la Nigériane Ruth Imoleayo Ayodele, par 13 et 18 kg.
La marque réalisée par la Bas-Laurentienne constitue la plus haute jamais atteinte par une compétitrice, dans sa catégorie, lors de l’événement.
À son retour de Paris, l’an dernier, Maude Charron indiquait vouloir prendre du temps afin de s’interroger sur ses désirs, ses objectifs et sur ce qu’elle veut faire de sa vie. Puisque les qualifications pour Los Angeles s’entameront en 2026, la diplômée en Technique policière a encore quelques mois devant elle.
« Je me suis entraînée tellement longtemps. Je réfléchis à ce que je veux faire en tant qu’être humain, parce que je ne suis pas juste une athlète. C’est dur après un événement si important de trouver un défi aussi gratifiant. J’ai des blessures à guérir. Une pression à faire redescendre. J’ai besoin de temps avec moi-même », expliquait-elle en entrevue avec Le Soir.
Après avoir gagné la médaille d’or dans la catégorie des 64 kg aux Jeux olympiques d’été de 2020 à Tokyo, la diplômée en techniques policières est remontée sur le podium à Paris, en 2024, en mettant la main sur l’argent chez les 59 kg.
En février dernier, Maude Charron a cofondé L’Armada de l’Est, un club d’haltérophilie à but non lucratif basé à Rimouski et affilié à la Fédération d’haltérophilie du Québec, afin de démocratiser le sport et encourager la relève locale.
Avec l’aide de Marie-Pier Gendron, L’Armada de l’Est a offert ses premiers cours de groupe et privés.
« Nous sommes vraiment motivés à rendre accessible l’haltérophilie dans la région d’autant plus avec la vague de popularité que ce sport a gagné dans les dernières années », relatait Charron à ce moment.
Ça fait déjà plusieurs mois que le dude blanc est premier ministre du Canada. Ça m’a pris plusieurs semaines à comprendre. Je veux dire, le gars est assermenté le premier ministre du Canada, mais ça avait pas encore processé dans mon cerveau. Je prononce encore son nom de famille comme si c’était une pièce de viande en espagnol… et honnêtement, je ne sais pas exactement comment autrement on devrait prononcer son nom? Eh oui, dans notre système bipartite, les gens ont voté contre le candidat bleu et ont élu un banquier rouge, par défaut.
Lorsque Marc, rédacteur en chef du Mouton Noir, celui-là, m’a demandé de pondre un texte sur « les premiers mois de mandat de Mark Carney », je me demandais bien ce que j’allais pouvoir raconter. J’ai à peine suivi la politique fédérale dans la dernière année, et la campagne électorale si peu. J’ai démissionné de mon poste de chef rhinocéros il y a six mois, et cela me fait le plus grand bien. Mais n’empêche, le premier ministre du Canada est une personne qui a de l’importance sur nos vies, qu’on le veuille ou non.
Donc voilà. Un vox pop?
« – Qui ça? »
« – Euh, ouin? »
« – Trump […] est […] vraiment […] dangereux […]! »
Ok, j’abandonne le vox pop.
La politique fédérale. Le choix du tyran.
Une des choses les plus absurdes que j’ai entendues en politique fédérale de toute ma vie est la proposition de faire venir le chef d’État du Canada, le roi d’Angleterre, afin d’affirmer l’indépendance territoriale de notre colonie. Waouh, quelle incroyable et absurde nouvelle ai-je entendue là! La venue du roi du Canada, ou plutôt, devrais-je dire Charles III (insérer titre complet ici) est la preuve irréfutable que nous vivons dans une colonie britannique. Souveraineté? Autonomie? Le monde politique et le monde médiatique sont sur une mauvaise pente descendante.
Ce qui m’amène au titre de l’article : l’irrigation de l’illusion. Irrigation : Arroser un sol par des moyens artificiels. En ce mois de juin, je m’échine à créer des jardins pendant que les clowns pathétiques du parlement travaillent sans relâche à vendre leur salade aux Canadiennes et aux Canadiens. Jamais n’a-t-on entendu parler aussi fort d’unité canadienne, on voit des rencontres entre les provinces d’où tout le monde sort souriant, mais que s’est-il passé pour que le Canada soit si uni pour la première fois depuis 1759?
L’ennemi est la grande entreprise. Multimilliardaire, elle est plus puissante que nos gouvernements. Elle crée des crises économiques à elle seule. Elle a le pouvoir de vie et de mort sur des populations entières. Elle participe à la destruction de nos économies locales, faisant du dumping à outrance le temps que nos habitudes d’achat changent et que nos petits commerces ferment, et exerce ensuite un monopole en faisant jouer les prix comme bon lui semble. C’est la grande entreprise qui a le véritable pouvoir. C’est elle qui est sortie gagnante de la pandémie. C’est elle qui sort gagnante de la division et de la peur. Et c’est celle-là qu’on garde comme alliée.
L’irrigation du pouvoir : entre les mains des grandes entreprises.
Pierre Falardeau serait fier : vive nos chaînes! Prédiction : Mark Carney pour encore trois ans et demi.
Le saviez-vous? La mappemonde actuelle ne serait pas fidèle à la réalité.
La Sûreté du Québec confirme que plusieurs incidents sont survenus depuis dimanche, fin de journée, dans le secteur de Rimouski-Neigette et de La Mitis.
Le porte-parole de la SQ, Frédéric Deshaies, rapporte que la Sûreté du Québec s’est déplacée sur la route 132, à proximité de la route Hudon, à Sainte-Angèle-de-Mérici, dimanche vers 16 h, au sujet d’un incendie de véhicule.
Il ne serait pas question d’un incendie d’origine criminel.
Une collision impliquant un véhicule et un orignal est survenue en fin de soirée, dimanche, dans le secteur de Saint-Anaclet à Rimouski.
« C’est survenu vers 22 h 30, sur l’autoroute 20, au kilomètre 620. Le conducteur a subi des blessures qui ne font pas craindre pour sa vie. L’orignal est bien sûr décédé », mentionne le porte-parole Deshaies.
Une seconde collision, cette fois matérielle, est survenue sur la route 132, à Saint-Joseph-de-Lepage.
« C’est aussi survenu vers 22 h 30 dimanche. Il est question d’une collision matérielle, sans blessé, impliquant deux véhicules. »
Une autre collision entre un véhicule et un chevreuil est survenue, lundi matin vers 7 h, sur la route des Pionniers dans le secteur de Sainte-Blandine.
« Le conducteur du véhicule aurait subi des blessures mineures », conclut Frédéric Deshaies.
MISE À JOUR : Monsieur Lefrançois a été retrouvé sain et sauf.
La Sûreté du Québec demande l’aide du public pour retrouver Paul Aimé Lefrançois, 78 ans, de Rimouski autrefois de Matane.
Il a été vu pour la dernière fois le 31 août vers 17h30, alors qu’il se trouvait à pied dans le secteur de l’avenue Belzile à Rimouski.
Ses proches ont des raisons de craindre pour sa santé et sa sécurité.
La dernière fois qu’il a été vu, il portait un pantalon bleu, une veste en jeans foncé et des souliers gris avec des semelles blanches.
La Sûreté du Québec demande aux résidents de Rimouski de bien vouloir vérifier leurs terrains, dépendances et caméras de surveillance, notamment :
Chaque vérification, même si elle semble anodine, peut s’avérer déterminante pour retrouver monsieur Lefrançois.
Toute personne qui apercevrait Paul Aimé Lefrançois est priée de communiquer avec le 911.
De plus, toute information pouvant permettre de retrouver Paul Aimé Lefrançois peut être communiquée, confidentiellement, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.
Le Centre de développement et de recherche en imagerie numérique (CDRIN) et La Guilde du jeu vidéo du Québec tiendront un sommet sur l’innovation dans les jeux vidéo.
Ce sommet sur deux jours se déroulera à Montréal le 30 septembre et le 1er octobre. L’idée derrière cet événement est de réunir les créateurs et développeurs de jeux vidéo sous un même toit afin d’échanger sur les différentes techniques et partager les bonnes idées.
Le CDRIN est d’avis qu’il y a urgence pour le Québec de faire ressortir le meilleur de ce qu’il a à offrir dans un contexte où la technologie évolue à vitesse grand V et devient de plus en plus pointue. Les enjeux économiques et la compétition sont aussi des éléments à considérer dans la réflexion.
Ainsi, le 30 septembre, il y aura deux classes de maîtres pour les professionnels ayant déjà un niveau d’expérience avancée. Deux ateliers seront offerts, soit un sur l’intelligence artificielle appliquée et un autre sur le produit final.
Le lendemain, place au sommet qui réunira de nombreux panels d’experts et plusieurs ateliers. On abordera notamment l’intelligence artificielle appliquée, le développement de jeux à petit budget, le bien-être des communautés du jeu et le marketing stratégique.
On parlera aussi de l’optimisation des pipelines; c’est-à-dire, comment améliorer et faciliter le processus de production.
L’idée est de permettre aux participants de repartir du sommet avec des nouvelles idées, des nouveaux contacts et une motivation renouvelée par la suite des choses. Pour y arriver, de nombreux contenus interactifs stimulant la réflexion seront présentés. Il y aura également des moments choisis pour faire du réseautage.
Les intéressés peuvent s’inscrire dès maintenant pour le sommet, les classes de maîtres ou les deux en se rendant sur la page internet
Les Braves Batitech du Témiscouata atteignent la finale de la Ligue senior Puribec à la suite d’une décisive victoire de 15-2 sur les Allées du Boulevard de Matane dans le 7e et ultime match de leur série demi-finale.
Ils complètent ainsi une spectaculaire remontée, eux qui perdaient 3-1 dans la série, en début de semaine, remportant les trois parties suivantes.
Les Braves se sont imposés dès le départ prenant les devants 4-0 en première manche au grand plaisir de la foule de plus de 600 spectateurs. C’était 9-1 après la deuxième. Les carottes étaient pas mal cuites.
Samuel Pearson, avec 4 cs en 5 et deux points produits ainsi que Félix Castonguay, avec 2 en 4, un circuit et quatre points produits, ont été les meilleurs en attaque.
Gabriel Cyr, qui a lancé 3 1/3 manches en relève à Kodai Kambara, est le lanceur gagnant. Les trois lanceurs utilisés par les Braves n’ont permis que deux coups sûrs dans la rencontre. La défaite va au dossier du jeune Jérémie Boucher.
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Pour Matane, ce revers conclut leur meilleure saison depuis 15 ans. Après avoir joué pour une moyenne de,500 en saison régulière (fiche de 11-11), l’équipe a accédé au carré d’as en écartant Edmundston en première ronde.
Les Braves Batitech ont maintenant rendez-vous avec le Bérubé GM de Trois-Pistoles dans la série finale 2025. En saison régulière, la formation des Basques a remporté trois des quatre affrontements entre les deux équipes.
La ligue fera connaitre le calendrier de la série lundi.
La Sûreté du Québec confirme que deux véhicules ont été incendiés, vers 3 h 45 dans la nuit de samedi à dimanche, sur l’avenue du Sanatorium à Mont-Joli.
« Les véhicules étaient stationnés dans une cour de résidence de deux logements. Il n’y avait personne à l’intérieur des véhicules et il n’y a pas eu de blessé. Par mesure préventive, deux résidences voisines ont été évacuées, le temps de maitriser l’incendie », rapporte la sergente porte-parole de la SQ, Béatrice Dorsainville.
L’incendie a d’ailleurs été maitrisé aux alentours de 4 h 30.
« Les personnes évacuées ont alors pu réintégrer leur logis. »
Selon la Sûreté du Québec, il s’agirait d’un incendie de nature criminel et une enquête est en cours. Aucune arrestation n’a été effectuée pour le moment.
Le Comité prévoit une journée de mobilisation, en octobre, dans la municipalité de Sayabec.
Ils sont nombreux à y croire. Quitter la salle de rédaction, troquer le salaire mensuel contre la liberté créative, se lancer sur YouTube ou Instagram pour faire du journalisme « différent ».
L’opinion de Johanne Fournier
Alexane Drolet, Nicolas Pham, Gaspard G, Hugo Décrypte, autant de noms qui ont fait le pari des plateformes numériques. Mais, derrière cette image séduisante du journaliste-entrepreneur, se cache une réalité plus sombre.
C’est ce que révèlent les recherches de Samuel Lamoureux, professeur à l’Université TÉLUQ, qui signe un article sur le sujet publié récemment dans La Conversation.
Premier réveil brutal : l’économie des plateformes ressemble davantage au Far West qu’au salariat traditionnel. Sur YouTube, 20 % des chaînes les plus prospères captent 87 % des revenus. Pour la vaste majorité des autres, c’est la course aux miettes publicitaires. L’illusion de démocratisation s’effrite quand on réalise que seuls les « gros joueurs » signent de vrais contrats avec les marques.
Les autres survivent des pacotilles d’AdSense, une plateforme publicitaire développée par Google qui permet aux propriétaires de sites Web, de chaînes YouTube et d’applications de gagner de l’argent en diffusant des annonces pertinentes sur leur contenu.
Le problème dépasse le cadre économique. Ces plateformes transforment subtilement la pratique journalistique. Quand Google Trends suggère de parler de la mort d’un acteur américain plutôt que de la guerre à Gaza, que reste-t-il de l’indépendance éditoriale ?
YouTube ne se contente pas d’héberger du contenu : il le façonne à travers ses courtes vidéos, ses formats imposés et autres outils qui poussent vers le l’information-spectacle plutôt que vers l’intérêt public.
L’optimisation devient le maître-mot. Fini le temps où le journaliste choisissait ses sujets selon leur importance. Place aux analyses de données, aux graphiques de performance, aux méthodes de comparaison. Le créateur de contenu apprend à décrypter les algorithmes comme autrefois il s’initiait aux techniques d’enquête. Une mutation professionnelle radicale qui transforme le journaliste en ingénieur de l’audience.
Cette logique d’optimisation constante ne reste pas cantonnée au travail. Elle s’infiltre dans la vie quotidienne, créant ce qu’Éric Sadin appelle une « vie algorithmique ». Ces jeunes journalistes qui rêvaient de créativité se retrouvent à penser, à sentir et à agir selon les codes des plateformes. Ils deviennent les produits de leurs propres outils.
L’ironie est cruelle : ceux qui voulaient échapper aux contraintes des médias traditionnels se retrouvent prisonniers d’algorithmes plus rigides qu’un rédacteur en chef. Au moins,
ce dernier était humain et négociable. L’algorithme, lui, ne connaît que les clics et le temps d’écran.
Cette mutation soulève une question : peut-on parler de journalisme quand l’information devient un produit d’optimisation publicitaire et quand les sujets d’intérêt public cèdent la place aux tendances d’un outil qui permet d’analyser la popularité des recherches sur Google ?
La réponse n’est pas tranchée, mais elle invite à la prudence. Les plateformes numériques ne sont ni le paradis créatif ni l’enfer absolu. Elles sont un outil puissant, mais contraignant, qui redéfinit le métier autant qu’il l’enrichit. Aux journalistes de garder leur boussole déontologique dans cette navigation périlleuse. Car devenir un robot, personne n’avait inscrit cela dans ses objectifs professionnels.
Pour répondre à la question en titre : YouTube ne remplacera pas les médias traditionnels comme Le Soir, pas plus que les journalistes, comme mes collègues et moi, qui vous informent sans se soucier des algorithmes et des outils numériques qui dictent les sujets à traiter.
La transplantation d’un nouveau cœur, la semaine dernière, pour le Rimouskois David Lauzier, met en lumière l’importance des dons d’organes pour sauver des vies. Après quelques semaines d’angoisse, l’artisan-ébéniste a pu bénéficier de la générosité d’un donneur, retrouvant ainsi l’espoir.
Inscrit en priorité absolue sur la liste de Transplant Québec dans l’attente d’un donneur compatible, monsieur Lauzier a appris la bonne nouvelle la veille de son opération.
Il était hospitalisé à l’unité de soins intensifs coronariens de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, où il avait été admis en urgence le 23 juillet dernier en état d’insuffisance cardiaque sévère.
« Le processus d’une greffe du cœur est hautement risqué et, dans ce cas-ci, les médecins estiment ses chances de réussite à environ 75%. Si tout se passe bien, une longue période de réadaptation suivra son cours pendant environ une année et David se trouvera toujours dans l’incapacité d’exercer son métier », indiquaient les instigateurs.
Chaque année, moins d’une quarantaine de patients sont greffés du cœur au Québec. Le nombre de dons d’organes est en progression.
Transplant Québec rapporte une augmentation de 89 % du nombre de références en 10 ans, ce qui a permis d’accroître le nombre de transplantations. Malgré ces progrès, la liste d’attente demeure longue.
En 2024, au Bas-Saint-Laurent seulement, 16 personnes attendaient un nouveau rein, trois pour un foie et une pour un cœur. Les délais se sont toutefois améliorés. En moyenne, ils atteignent 49 jours pour une greffe pulmonaire et 156 jours pour un cœur.
L’an dernier, 551 Québécois ont été transplantés avec la générosité des donneurs décédés et au consentement de leur famille, dont seulement 37 grâce à un nouveau cœur.
Il y a quelques années, les donneurs d’organes provenant du Bas-Saint-Laurent étaient rares. En 2023, la région a doublé le nombre de références, une remontée spectaculaire.
« Ce fut un travail de sensibilisation auprès des médecins, inhalothérapeutes et infirmières. D’être proactifs. Ça peut sembler banal, mais identifier les donneurs potentiels n’est pas toujours évident dans le vif du sujet », explique la médecin spécialiste ainsi que coordonnatrice en don et en transplantation d’organes et de tissus à l’Hôpital régional de Rimouski, la Dre Christine Touzel.
Dans son plus récent bilan, Transplant Québec a répertorié 12 références dans la région. De ce nombre, quatre donneurs effectifs ont permis la transplantation de neuf organes, principalement des reins. L’acceptation sociale du don d’organes progresse aussi.
Quatre Québécois sur 10 ont officiellement inscrit leur volonté de donner. Malgré cette ouverture, seule une fraction des références aboutit, notamment en raison du refus des familles ou de problèmes de santé chez le donneur.
« Le don d’organes permet de donner une lueur dans des situations très sombres. De prendre un drame humain et d’offrir un second souffle », dit la Dre Touzel.
Il existe trois façons de signifier son consentement au d’organes et de tissus, soit de de s’inscrire à un registre de la Régie de l’assurance maladie du Québec, de signer un autocollant et de l’apposer au dos de sa carte d’assurance maladie ou de signifier sa décision à la Chambre des notaires du Québec.
Avant 2023, il n'y avait pas de lieu extérieur pour la compétition de tir à l'arc dans le Bas-Saint-Laurent.
Je devais écrire un papier sur la réforme du régime forestier de la CAQ et l’échec complet qu’il a constitué. Le projet de la ministre Maïté Blanchette Vézina a reçu une volée de bois vert et, elle a pour ainsi dire frappé un nœud : tous les intervenants intéressés ont rejeté les paramètres imposés. Pire, le père du concept de « triades » dans lequel s’est drapée la ministre, le chercheur Christian Messier, a dénoncé le détournement intellectuel, à la limite frauduleux.
Seule l’industrie forestière se réjouit des intentions de la ministre. Dans les corridors, on dit que cette réforme aurait été imposée par l’équipe économique que menait Pierre Fitzgibbon il y a quelques mois. Québec à vendre à bon prix!
Bref trop de choses sont incertaines pour écrire un papier cohérent que vous lirez en vacances cet été. Je vais laisser toute la place aux peuples autochtones et à leurs organisations qui ont l’intention de se faire entendre en forêt.
Alors permettez-moi d’épiloguer sur deux constats qui peuvent être tirés avec une perspective suffisante pour tenir la route.
Les deux mandats de la CAQ au Bas-Saint-Laurent auront laissé deux choses à leur fin aussi précoce puisse-t-elle être : désastres et déceptions.
Évidemment quand je dis déceptions, cela m’exclut, et a fortiori vous aussi. Mais bon, la majorité des électrices et des électeurs de nos communautés ont donné tous les pouvoirs à ce gouvernement. À quelques mois des prochaines élections, je leur souhaite de réfléchir à l’impact de leurs choix. Peut-être que cela les convaincra de ne plus voter? Mais bon, revenons au travail des trois députés de l’ouest de la région.
Maïté à composter!
L’ex-mairesse de Sainte-Luce et directrice de Centraide a été propulsée rapidement au conseil des ministres avec un dossier complexe et important : celui des ressources naturelles et des forêts. Mais elle n’a pas brillé spécifiquement à ce titre. Un peu comme son collègue à l’environnement, on a ici affaire à des politiciens qui ont une très faible connaissance des enjeux auxquels ils sont confrontés. De bons soldats pour un pouvoir centralisé.
La ministre ne semble pas porter une attention particulière à ses dossiers locaux. Des élus régionaux et plein d’intervenants ont travaillé en concertation à une stratégie pour améliorer les conditions des ouvriers sylvicoles et rendre ce travail plus attrayant. La relève de jardiniers forestiers manque cruellement et menace l’avenir de la sylviculture. Malgré des résultats intéressants, la ministre et députée a coupé le financement d’un projet pilote pour assurer l’attractivité après quatre ans.
À la moitié de son second mandat, elle a entrepris avec son ministère de préparer une nouvelle mouture du régime forestier. Une tournée de consultations a été mise en branle. J’ai participé à deux d’entre elles pour le travail et lors du lancement à Rimouski. Malgré la qualité des discussions et des intervenants réunis, elle a trouvé moyen de s’en aller après 20 minutes.
Ensuite sans aucune consultation, elle a déposé un projet de loi sur un nouveau modèle de gestion de la forêt publique qui donnerait 30 % du territoire en concession aux compagnies en échange de rien du tout!
Amélie laisse tout sans suivi
La députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, ne brille pas plus. On avait un millionnaire qui ne savait pas se tenir en public lors du premier mandat de François Legault, mais sa remplaçante n’a pas vraiment amélioré le portrait.
Le dossier de l’emplacement de la traverse est dans un état désastreux. Les acteurs locaux sont divisés et le gouvernement refuse toute transparence dans sa décision de transférer le service de traversier de la pointe de Rivière-du-Loup vers le port de Cacouna. La députée n’est d’aucune utilité dans le dossier; aurait-elle pu jouer le rôle de conciliatrice? Probablement qu’elle n’en a pas les compétences. Même le maire de Rivière-du-Loup qui a pris sa carte de la CAQ ne semble plus vouloir lui parler.
La menace qui plane toujours sur les services d’urgence à Trois-Pistoles et à Pohénégamook, laissés dans les mains de Santé Québec par un ministre de la Santé incompétent, est un autre exemple de l’incapacité de cette élue à jouer le rôle qui lui a été confié. Non seulement ses rares interventions sont de nature à ne rassurer personne, mais elle semble absolument ne rien faire de concret pour sauver nos urgences. Incompétence.
Mathieu se fout de son milieu
À l’ouest, le premier mandat de la CAQ a été marqué par une ministre déléguée au développement régional, Marie-Eve Proulx, qui a été poussée à démissionner,en raison de plaintes pour harcèlement psychologique.
La réfection de la piscine du Cégep de La Pocatière a démontré que son remplaçant, Mathieu Rivest, ne fait guère mieux. Malgré la mobilisation, le gouvernement refuse toujours de fournir les sommes suffisantes au projet de rénovation de la piscine.
Une leçon à tirer
J’entends déjà les partisans de tel ou tel parti politique se revendiquer meilleur que ce que nous avons actuellement comme gouvernement. Ces partis politiques vont comme d’habitude s’intéresser au sort des régionaux avant les élections pour mieux l’oublier une fois élus. Ça, c’est une tendance multipartite, pour reprendre un terme parlementaire.
Mais pour éviter les prochains désastres et transformer les déceptions en espoirs, rien de mieux que de trouver à nous occuper nous-mêmes de nos affaires. Agir au lieu d’élire. Ce sera ma conclusion.
La Sûreté du Québec indique que tout porte à croire que la nature de l'événement est criminelle.
À Trois-Pistoles, l’église Notre-Dame-des-Neiges a, le samedi 30 août, vibré au rythme d’un hommage grandiose à l’écrivain Victor-Lévy Beaulieu (VLB), décédé le 9 juin. Entre émotion et célébration, ces « funérailles populaires régionales » ont rendu justice à l’immensité de l’homme et de son œuvre.
L’image restera gravée dans les mémoires: un cheval nain déambulant dans l’allée centrale de l’église, précédant une procession festive où se mêlaient fantaisie et solennité.
Victor-Lévy Beaulieu n’a pas eu droit à des funérailles nationales, mais il a reçu quelque chose de précieux: l’amour inconditionnel de tous ceux qui ont su profiter de sa générosité, tant comme homme de lettres que comme membre de la famille, comme ami ou comme collègue.
Imaginées par Dominic Champagne et animées par Yves Desgagnés, ces funérailles ont pris des allures de grand spectacle populaire, qui a fait « dans les grosseurs », pour reprendre une expression de VLB. L’église bondée a accueilli famille, amis, admirateurs et personnalités venus de tout le Québec pour saluer l’auteur de L’Héritage, de Race de monde et de tant d’autres œuvres.
Au pied de l’autel, une scène symbolique: la machine à écrire de VLB, entourée de ses livres et d’objets personnels, témoins silencieux d’une œuvre qualifiée comme « la plus prolifique de la littérature québécoise ». Les comédiens Pierre Curzi, Marie Tifo, Gilles Renaud, Louise Turcot et bien d’autres ont fait résonner les mots de l’écrivain, donnant vie une dernière fois aux personnages qu’il avait créés.
Parmi les moments les plus émouvants, le témoignage de l’ex-députée Lisette Lapointe, veuve de l’ancien premier ministre du Québec Jacques Parizeau, a particulièrement touché l’assemblée. Elle a évoqué leur « coup de foudre amical », leurs passions communes pour les automobiles, pour Victor Hugo et surtout pour « le pays, pas encore pays », comme le disait l’artiste.
Avec tendresse, elle a raconté la visite de Jacques Parizeau chez VLB, quand il les avait accueillis en déclarant: « M. Parizeau, vous êtes un grand bourgeois et moi, un va-nu-pied. C’est ainsi que je vous accueillerai. »
L’historien, auteur et chroniqueur Jean-François Nadeau a brossé un portrait saisissant de «l’ogre de Trois-Pistoles», cet homme qui écrivait « comme il respirait », capable de capter « les fréquences les plus lointaines d’un monde qui exigeait de se faire entendre grâce à sa voix ».
L’hommage de l’autrice de La Servante écarlate, livré par vidéo, a rappelé leur collaboration unique dans les années 1990, témoignage rare d’un dialogue entre les deux solitudes canadiennes. Margaret Atwood n’a pas manqué de souligner l’apport de l’ancienne réalisatrice de Radio-Canada Bas-Saint-Laurent, Doris Dumais, qui avaitréalisé une série radiophonique sur la rencontre de ces deux géants de la littérature.
C’est sans doute Mélanie Beaulieu, la fille de l’écrivain, qui a livré les mots les plus poignants. Lisant le testament spirituel de son père, elle a fait entendre sa voix une dernière fois. « Je ne crois ni à Dieu, ni à diable. Je crois simplement au progrès, donc à l’avenir du petit peuple, une fois qu’il se sera libéré des chaînes qu’on l’oblige à porter. »
Dans un moment de forte émotion, elle n’a pas hésité à critiquer le gouvernement du Québec pour « avoir privé le Québec de funérailles nationales » pour son père, dénonçant « la petitesse de la pensée et de la culture de François Legault» , qui n’a pas su reconnaître la grandeur de cet « indomptable géant ».
Fidèle aux traditions de VLB lors de ses lancements de livres, Mélanie Beaulieu a lancé à bout de bras des exemplaires des livres de son père dans l’assemblée.
À la sortie, Yves Desgagnés a ouvert le cortège accompagné de son cheval nain, clin d’œil à son personnage de Junior dans L’Héritage. Une fois sur le parvis de l’église, les invités ont libéré des ballons bleus, couleur préférée du défunt, emportant avec eux l’âme d’un géant qui aura consacré sa vie à rêver un pays.
Si Victor-Lévy Beaulieu n’a pas eu droit à des funérailles nationales, il aura eu des obsèques à son image. Car, comme l’a dit Jean-François Nadeau, « VLB demeure, à travers son œuvre immense, le plus vivant d’entre nous tous ».
Pour la population de sa région natale, ce n’était pas les funérailles de l’un des leurs, mais bien plutôt une légende qu’on célébrait. Pour les gens qui l’ont aimé, Victor-Lévy Beaulieu continuera longtemps à faire entendre sa voix unique, celle « du Québec d’en bas qui refuse de se taire ».
Le « Buck Thorax », ou « écarteur » de grand gibier, conçu par un grand adepte de la chasse rimouskois, Denis Proulx, gagne du terrain en province et au pays.
Des centaines appareils sont distribués à travers les boutiques spécialisés du Québec et de l’Ouest canadien. Le marché américain est la prochaine cible de son concepteur.
Selon le concepteur de Rimouski, son écarteur est outil indispensable, après la récolte d’un grand gibier, cerf, ours, orignal ou autre.
Cette « barre » télescopique, de 14 à 20 puces est, selon Denis Proulx, ultra robuste, 100% acier inoxydable (stainless), écoresponsable, et évitera de tailler de petits arbres, ou utiliser toutes sortes de branches pour écarter les cages thoraciques des animaux sauvages prélevés après chasse.
« Le « Buck Thorax » est fabriqué pour servir à vie à chaque saison de chasse de grands gibiers.
Le chasseur l’utilise immédiatement après l’abattage de son grand gibier et évite de contaminer le filet mignon avec des bactéries des bouts de bois ramassés au sol », indique l’inventeur.
Tour en poursuivant la promotion active du « Buck Thorax », Denis Proulx vient rapatrier la fabrication de son outil de la Chine à Rimouski, où l’entreprise AMH Canada assurera dorénavant sa production.
Afin de répondre à la demande des chasseurs et accélérer les commandes effectuées par les détaillants, Denis Proulx se devait de rapprocher la fabrication de l’écarteur de son point d’origine et de réduire le temps entre la fabrication et la livraison.
Lors d’une récente entrevue à « Rendez-Vous Nature », Denis Proulx rappelait l’origine de son aventure dans la conception, la fabrication et la commercialisation de son invention qu’il qualifie d’indispensable pour tous les amateurs de grands gibiers.
On peut entendre ou réentendre cette entrevue en cliquant sur le lien ci-dessus.
Le Bas-Saint-Laurent a rendu hommage à Victor-Lévy Beaulieu, l’écrivain, dramaturge et éditeur décédé le 8 juin dernier. Des centaines de personnes ont salué la mémoire de l’auteur prolifique, qui n’a pas eu droit à des funérailles nationales, ce qui en a indigné plusieurs. Il a néanmoins fait l’objet d’une grandiose cérémonie chez lui à Trois-Pistoles. Le compte-rendu d’Édouard Beaudoin.
Bien qu’il se réjouisse de l’aménagement de la piste cyclable sur l’avenue de la Cathédrale, l’ex-greffier de la Ville de Rimouski et cycliste de longue date, Marc Doucet, pointe certains risques liés à la configuration actuelle des voies cyclables et des trottoirs.
Il s’est rendu à la séance du conseil municipal, le 25 août dernier, pour partager ses observations. Il ne comprend pas pourquoi il y a un dénivelé de 1,5 à 3 pouces entre le trottoir et la piste cyclable, ce qui pourrait poser problème selon lui.
« La piste cyclable unidirectionnelle fait 1,5 mètre de large, ce qui rend les dépassements difficiles. C’est un gros handicap parce que tout le monde ne circule pas à la même vitesse. Les cyclistes vont être tentés de dépasser par le trottoir, s’il n’y a pas de piétons. Toutes les autres pistes cyclables sur le territoire de la Ville ont une ligne blanche les séparant du trottoir, mais pas de dénivelé, et cela ne pose pas de problème », explique-t-il.
Monsieur Doucet craint que les cyclistes soient tentés d’emprunter les entrées donnant accès aux propriétés pour dépasser, où il n’y a pas de dénivelé, ce qui comporte des risques. Il mentionne qu’on lui a répondu que le dénivelé était nécessaire pour les non-voyants.
« Dans ce cas, pourquoi ne pas mettre une bande métallique rugueuse sur le bord du trottoir, comme cela se fait aux intersections ? »
Le cycliste rappelle que la piste est également utilisée par les vélos électriques, les trottinettes et les triporteurs ou quadriporteurs, qui ne circulent pas tous à la même vitesse. Marc Doucet estime que la piste cyclable n’est pas assez large.
« Pour une piste unidirectionnelle, la largeur recommandée est de 2 mètres. Il manque donc 50 centimètres pour atteindre cette norme. Il serait possible d’empiéter sur la bande de verdure », précise-t-il.
Selon lui, il n’est pas trop tard pour apporter des modifications et il ne serait pas trop compliqué d’élargir la piste et de la mettre au même niveau que le trottoir.
Il invite les cyclistes qui partagent ses préoccupations à se rendre à la séance du conseil municipal du lundi 8 septembre pour transmettre leurs messages aux élus.