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Un roman refait surface après 160 ans

Un manuscrit vieux de près de 160 ans vient d’être publié pour la première fois. Le roman Toussaint Cartier ou l’ermite de l’île Saint-Barnabé, écrit en 1867 par Louis-Édouard Bois, sort de l’ombre grâce au travail minutieux du professeur Claude La Charité de l’Université du Québec à Rimouski.

Cette œuvre inédite, demeurée manuscrite pendant plus d’un siècle et demi, bénéficie aujourd’hui d’une édition critique publiée dans la collection L’archive littéraire au Québec des Presses de l’Université Laval.

Le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire littéraire, création et patrimoine imprimé a consacré des mois de recherche à ce projet d’envergure. Le travail d’édition critique de Claude La Charité permet de contextualiser cette œuvre dans l’histoire littéraire québécoise et de la rendre accessible aux lecteurs contemporains.

Le professeur Claude La Charité lors du lancement du livre de Louis-Édouard Bois. (Crédit photo : Johanne Fournier)

Le lancement officiel s’est déroulé le 28 juin à la Maison Lamontagne de Rimouski, en présence d’un public passionné. L’île Saint-Barnabé garde précieusement les secrets de cet homme qui a marqué l’imaginaire collectif du Bas-Saint-Laurent. Toussaint Cartier, ce mystérieux ermite qui a choisi la solitude absolue de 1728 à 1767, refait donc surface grâce à la publication du livre de l’abbé Bois et grâce aux recherches du professeur Claude La Charité.

Mystère éclaircit

Pendant des siècles, l’histoire de cet homme solitaire a alimenté romans, légendes et même inspiré la microbrasserie Le Bien Le Malt de Rimouski. Mais, qui était vraiment Toussaint Cartier? Après avoir épluché pas moins de 20 000 pages d’archives bretonnes, le chercheur rimouskois a percé une partie du mystère.

La vérité est à la fois plus simple et plus touchante que la légende: Toussaint Cartier était un pêcheur de morue ordinaire, originaire de Saint-Quay, près de Saint-Brieuc, en Bretagne. Un homme marqué par la tragédie, puisque ses parents et plusieurs de ses frères et sœurs meurent alors qu’il est encore jeune, qui trouve refuge dans la solitude de l’île Saint-Barnabé.

Nom trompeur

Contrairement à ce qu’avance l’abbé Bois dans son roman, notre ermite n’était pas le descendant du célèbre explorateur Jacques Cartier. Son père, qui portait le même nom, était lui aussi un simple pêcheur breton.

« C’est sans doute de là que vient la confusion », explique le professeur de lettres, qui a patiemment démêlé le vrai du faux dans cette histoire vieille de près de trois siècles.

L’installation de Toussaint Cartier sur l’île Saint-Barnabé en 1728 ne relevait probablement pas uniquement d’une quête spirituelle. À 35 ans, déjà affaibli par des problèmes de santé qui l’avaient forcé à abandonner des expéditions de pêche, il obtient l’autorisation du seigneur René Lepage de s’établir sur l’île.

« Le seigneur Lepage avait vraisemblablement confié à Toussaint la tâche de s’occuper d’une pêche à la fascine », suggère l’universitaire. Une mission parfaite pour cet ancien marin qui connaissait les caprices de la mer et les secrets de la pêche.

Trois versions, trois époques

L’histoire de Toussaint Cartier a été réinventée selon les besoins de chaque époque. En 1769, Frances Brooke en fait un veuf inconsolable attendant la mort pour retrouver sa bien-aimée naufragée.

Près de 100 ans plus tard, Louis-Édouard Bois le transforme en modèle de piété catholique. Cette version de l’ecclésiastique n’était probablement pas innocente puisque, à cette époque, Rimouski briguait le statut de siège épiscopal. Puis, en 1978, Jacques Poulin offre une interprétation plus moderne: celle d’un homme simplement séduit par la beauté mystérieuse de l’île.

Station aquicole : début imminent des travaux

Les travaux d’agrandissement de la station aquicole de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pour l’aménagement d’un laboratoire sur l’impact des changements globaux sur les organismes de l’estuaire du Saint-Laurent, devraient débuter après les vacances de la construction.

Ces travaux dureront entre 12 et 14 mois, pour se terminer à l’automne 2026, ou aux environs de cette période.

Contrat de 2,9 M$

Le vice-recteur aux ressources humaines et à l’administration de l’Université, Benoît Desbiens, confirme que le contrat de construction vient d’être octroyé à l’entreprise LFG Construction.

« Il s’agit d’un contrat d’approximativement 2,9 millions de dollars. Le projet, dans son ensemble, sera d’environ 7 millions de dollars. Il y a le volet construction, pour lequel nous venons d’accorder le contrat, mais il y a aussi le volet qui concerne l’achat d’équipement. Environ 2 800 000 $ d’équipement de recherche sera acheté, dans le but de développer de nouveaux laboratoires de recherches. »

La station aquicole de l’UQAR, située à Pointe-au-Père. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Le coût du projet se maintient donc autour de ce qui avait été annoncé en avril 2024. Il était alors prévu que la construction débute à l’été 2024, pour se terminer à l’automne 2025.

« Nous avions lancé un appel d’offres l’an passé, mais les coûts étaient au-dessus de notre budget. Nous avons alors décidé de modifier un peu notre projet. Nous sommes retournés en appel d’offre cette année. Ce qui a repoussé un peu notre relance d’appel d’offre a été l’incendie, survenu à la station. Nous avons consacré du temps à la coordination des deux projets, puisque nous avons des projets qui vont sûrement se chevaucher. On prépare actuellement un appel d’offre pour la reconstruction de la partie endommagé par l’incendie », ajoute monsieur Desbiens.

Il précise qu’il était nécessaire de prévoir la répartition des travaux entre les deux projets.

« Comme ils vont s’exécuter en même temps et qu’ils pourraient être faits par deux entrepreneurs différents, il fallait être certain de pouvoir séparer les deux. »

La station aquicole

La station, située dans le district de Pointe-au-Père à Rimouski, accueille principalement des chercheurs de l’Institut des sciences de la mer de l’UQAR.

« La station permet d’effectuer des recherches en lien avec l’aquaculture et l’océan. L’agrandissement permettra d’acquérir de nouveaux équipements, qui à leur tour, permettront le développement de nouveaux domaines de recherches », explique Benoît Desbiens.

Shaker de Rimouski : un match pour le Fonds Arianne

La partie de baseball de la Ligue Puribec opposant le Shaker de Rimouski au Kamouraska, vendredi soir au Complexe sportif Guillaume-Leblanc, sera en appui au Fonds Arianne. Les profits du tirage moitié-moitié lui seront versés. 

Décédée accidentellement en novembre 2023, Arianne Dubé aurait eu 30 ans le 26 juin dernier. Le Fonds Arianne a été créé par son conjoint, Nicholas Lepage, ainsi que ses parents, sa sœur et son frère. Le match de baseball de vendredi est la première activité de financement pour le soutenir. 

« Ça fera bientôt 10 ans que je suis avec le Shaker et Arianne était très présente. Elle venait à presque tous les matchs. Dès que nous avons eu notre fils Mathéo, il a commencé à être présent aussi. Pour nous, c’était de bons moments que nous passions en famille », indique Nicholas Lepage. 

Arianne Dubé en compagnie de son fils, Mathéo (Photo Facebook)

Ce dernier est l’un des entraîneurs de l’équipe rimouskoise cet été. En raison d’une blessure à la fin de la saison dernière, il ne peut pas rejoindre l’alignement à titre de joueur.

« L’équipe du Shaker, ce sont tous des amis. Ça fait des années que nous sommes ensemble. Dès le décès d’Arianne, j’ai eu le soutien de tous les gars et au fil du temps, ils ont toujours été là. Ça allait de soi de faire une activité de financement avec le Shaker parce que ça représentait beaucoup pour nous. Mon cachet d’entraîneur pour cet été, je le remets au Fonds. »

Comme la ville accueille un tournoi provincial de baseball ainsi que le Tournoi national de soccer de Rimouski, les jeunes sportifs sont invités à assister au match gratuitement. 

« Je pense que nous sommes capables d’avoir plusieurs personnes dans les estrades pour encourager l’équipe, mais aussi pour encourager, par des dons ou en participant au 50/50, le Fonds Arianne. Nous jouons de bons matchs, soir après soir, donc je pense que ce sera un bon spectacle vendredi », mentionne Nicholas Lepage. 

Pour les gens qui ne peuvent pas assister à la rencontre, il est possible de participer au tirage moitié-moitié en se passant par la page Facebook de l’équipe.

Pour acheter des billets : cliquez ici et choisissez la partie du 11 juillet. Il n’est pas obligatoire d’être présent pour gagner.

Trois fondations

Créé il y a un an, le jour qui aurait été 29e anniversaire de naissance d’Arianne Dubé, le Fonds en son nom permet de soutenir trois fondations, soit Santé Mitis, Santé Rimouski et des personnes déficientes intellectuelles du Bas-Saint-Laurent (CRDI). 

« Ça se passe super bien. Il faut se renouveler et trouver du financement pour réussir à amener des sous dans le Fonds. La famille d’Arianne et moi avons encore fait un don de 10 000 $ cette année. Nous le faisons pour un total de cinq ans. En ajoutant le financement que nous faisons avec le Shaker, ça aide beaucoup », explique le conjoint d’Arianne. 

Stéphanie Paquette (Fondation du CRDI-TSA), Édith Thibault (Fondation Santé Mitis), Stéphanie Boulianne (Fondation Santé Rimouski), Nicholas Lepage et son fils, Mathéo, le docteur Jean-Christophe Carvalho (pdg du CISSS BSL), Lucie Lemieux, Luc Dubé et Annie Dubé, mère, père et sœur d’Arianne. (Photo journal le soir – René Alary)

Étant éducatrice spécialisée au CISSS du Bas-Saint-Laurent, la jeune femme avait à cœur d’aider sa communauté. 

Sur le terrain

La partie de vendredi est très importante pour le classement de la Ligue Puribec. Qui plus est, les amateurs auront droit à un duel de lanceurs de qualité en Émilien Plouffe, pour les Industries Desjardins du Kamouraska, et Émile Maisonneuve, pour le Shaker.

La partie débutera à 20 h.

Océanic : un nouveau responsable du recrutement au Québec

Le département hockey de l’Océanic s’enrichit d’une autre ressource dans son organigramme.

Danny Dupont annonce la nomination de Daniel Demers à titre de Responsable du recrutement au Québec. Il était, jusqu’à tout récemment, le recruteur-chef des Saguenéens de Chicoutimi.

Sa carrière dans le domaine du recrutement dans la LHJMQ s’est amorcée, il y a 20 ans, en tant que dépisteur pour les Sea Dogs de Saint John avec qui il a remporté une Coupe Memorial et deux Coupes du Président entre 2005 et 2012. Il a ensuite passé trois saisons avec les Tigres de Victoriaville avant de joindre les Saguenéens, comme recruteur-chef en 2015. 

Résident de Montréal, le principal intéressé couvre cette zone densément peuplée, riche en espoirs à évaluer pour le hockey junior. 

 « Daniel apportera beaucoup d’expérience à notre équipe de recrutement. Il va aussi nous amener une vision différente des choses qui vont nous porter à réfléchir encore plus. Avec plus d’expérience autour de la table, meilleures seront nos décisions », explique le directeur-gérant.

Un nouvel adjoint

Rappelons qu’il y a quelques semaines, Dupont avait annoncé la promotion de son recruteur-chef, Luc Michaud, à titre de d.g. adjoint. 

Le recrutement a toujours constitué la base du succès de tout programme de hockey au sein de la Ligue canadienne. Cette réalité est d’autant plus vraie avec les nouveaux enjeux liés aux règles touchant la NCAA et les joueurs américains.

À la découverte des Insoumis

L’organisme sans but lucratif, les Insoumis, expose ses œuvres d’art à la galerie d’art Léonard-Parent jusqu’au 11 juillet prochain. Il s’agit d’une occasion de découvrir des œuvres, créées dans le cadre d’une thérapie par l’art, qui s’adresse à des personnes vivant avec une problématique de santé mentale.

L’un des membres des Insoumis, Jacques Soucy, explique la façon dont cette thérapie a été bénéfique pour lui.  

« Que ce soit pour une dépression majeure ou une déficience intellectuelle, ça ne change rien. L’art-thérapie aide vraiment beaucoup. Quand je suis arrivé aux Insoumis, une partie de mon corps était paralysée. J’avais eu un grave accident, donc l’art-thérapie m’a vraiment aidé à évoluer, autant sur le plan physique que mentale. »

Il ajoute que chez les Insoumis, personne ne juge personne.

« L’accueil se fait à bras ouvert, par des cœurs aimants. C’est un aspect du groupe qui aide à reprendre confiance en soi et qui permet d’évoluer. »

Le groupe compte en ce moment 27 membres.

« On aimerait aider plus de gens, mais on manque de temps et d’espace. On se rencontre seulement trois heures par semaine, les jeudis après-midi. Ce moment nous permet de créer, soit par la peinture, l’écriture, la sculpture ou le tricot. L’important est de créer. […] On aimerait bien avoir un mécène qui nous aiderait financièrement, pour avoir un local et se voir plus souvent, mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a », indique monsieur Soucy. 

Les Insoumis prennent le large

L’exposition présentée en ce moment a été conçue dans le cadre des 10 ans du groupe. Son nom et son thème, « Les Insoumis prennent le large », peut avoir plusieurs significations.

Des tableaux de l’exposition (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Les tableaux ont tous un lien avec les voyages. Cependant, je disais à un moment donné qu’il est possible de prendre le large de plusieurs façons : on peut déménager, se séparer, changer d’emploi, d’appartement ou même rester sur place. Prendre le large peut signifier de profiter largement que ce soit de la famille, des amis, du paysage. C’est donc aussi d’en profiter, dans le bon sens. Peindre permet ainsi de prendre le large, tout en restant sur place. »

Comme l’exposition se termine bientôt, le groupe est à la recherche d’un autre endroit où exposer ses œuvres, d’ici la fin de l’été.

Si des personnes ou des organismes ont un local qu’ils souhaitent mettre à la disposition des Insoumis, il est possible de contacter monsieur Soucy, par courriel au soucyjacques@hotmail.com.

Séquestration et extorsion : orientation reportée

Noah Jalbert, qui a été arrêté lors d’une opération policière menée le 13 mai dans le secteur de la rue Témiscouata à Rivière-du-Loup, était de retour au palais de justice de Rivière-du-Loup, lundi, pour donner une orientation à ses dossiers. Mais cette étape a été reportée à ce vendredi 11 juillet. L’homme de 19 ans de Rivière-du-Loup est notamment accusé d’extorsion et de séquestration.

L’étape d’orientation et déclaration signifie l’enregistrement d’un plaidoyer et le choix du type de procès dans le cas d’un plaidoyer de non-culpabilité.

Jalbert avait été remis en liberté sous conditions pour la suite du processus judiciaire, le 22 mai, neuf jours après son arrestation.

Les policiers de la Division des crimes majeurs de Rimouski, en partenariat avec ceux de la MRC de Rivière-du-Loup, ont procédé à l’arrestation de Jalbert le 13 mai. Celui-ci a été interrogé relativement à des actes de violence qui auraient été commis dans les jours précédents dans le secteur de Rivière-du-Loup.

Plusieurs chefs d’accusation

Il a comparu le jour même sous plusieurs chefs d’accusation, dont de séquestration, d’extorsion et de voie de fait.

Dans le cadre de cette opération, environ 140 grammes de cocaïne, près de 2000$ en argent et de l’équipement servant à la vente ont également été saisis. Il pourrait aussi faire face à des accusations relatives avec le trafic de stupéfiants.

Violences armées

Selon la Sûreté du Québec, les enquêtes en cours tendent à démontrer que les actes reprochés à Jalbert seraient liés aux violences armées opposant le groupe Blood Family Mafia et les Hells Angels pour le trafic de stupéfiants dans l’Est-du-Québec.

« La Sûreté du Québec continuera d’assurer une pression constante sur le crime organisé et ainsi, lutter activement contre la violence armée sur l’ensemble de notre territoire », mentionne le service de police par voie de communiqué.

23 équipes au 10e tournoi de baseball 13U

L’Association de baseball mineur de Rimouski présente son 10e tournoi provincial 13U en fin de semaine. Ce sont 25 équipes qui seront de la partie dans les classes A (10) et B (12).

Les matchs seront disputés sur les terrains 1 et 2 du Complexe sportif Guillaume-Leblanc ainsi qu’à celui de Saint-Robert. Des équipes du Bas-Saint-Laurent et d’ailleurs au Québec sont attendues.

Le coup d’envoi du tournoi sera donné jeudi, à 18 h. Des parties seront disputées jusqu’à dimanche alors que les finales B et A sont prévues à 13 h 30 et à 15 h.

Des équipes rimouskoises

Rimouski sera représentée par trois équipes, soit les Élans bleu dans la classe A et les Élans bleu poudre et Élans rouge dans la classe B. En 2024, les Condors de Charlesbourg ont remporté le tournoi dans le A alors que les Braves royal de Belœil sont les vainqueurs dans l’autre catégorie. 

Le logo des équipes Élans de Rimouski.

L’Association du baseball mineur de Rimouski, en collaboration avec Baseball ID, invite la population à venir encourager les joueurs pendant le tournoi. Un kiosque avec des rafraîchissements, hot-dogs, grignotines et crème glacée sera disponible dès vendredi. En nouveauté cette année, il y aura un service de bar, offert à compter de jeudi soir.

Conversion du Bar Le Campus

Le conseil municipal de Rimouski a franchi une autre étape, lundi soir, vers l’adoption d’un projet particulier de construction, d’occupation ou de modification d’un immeuble (PPCMOI) visant la conversion de l’ancien Bar Le Campus en 14 logements étudiants.

Le second projet de résolution a été adopté après la tenue de l’assemblée publique de consultation.

MTA Immobilier inc., représenté par JD Spécialiste en bâtiment, a soumis à la Ville de Rimouski une demande d’approbation relative à un projet particulier ayant pour objet d’autoriser des travaux de modification extérieure.

Ces travaux inclut le remplacement du revêtement mural et de la toiture, la conversion du balcon en volume habitable, l’ajout de nouvelles ouvertures ainsi que l’aménagement de l’aire de stationnement, afin d’y accommoder 14 logements étudiants dans l’immeuble situé au 147-149, rue de l’Évêché Ouest.

Susceptible d’approbation référendaire

« Comme ce projet particulier déroge à certaines normes du Règlement de zonage, l’adoption d’un PPCMOI est nécessaire. Ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire », précise le maire de Rimouski, Guy Caron.

La Ville estime que le projet présente une évolution qualitative de l’ensemble bâti, favorisant une meilleure insertion dans son environnement immédiat par une mise à niveau architecturale et paysagère.

Le comité consultatif d’urbanisme de la Ville recommande au conseil municipal d’adopter le projet.

L’édifice qui accueillait l’ancien bar Le Campus sur la rue de l’Évêché Ouest. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Rappelons que Fabienne Dubé et Luc Pichette ont opéré le bar Le Campus de 1982 à 2022. L’édifice était en vente depuis 2023. En plus de l’espace-bar, il comprenait déjà deux logements à l’étage et un grand stationnement asphalté.

Matane a le meilleur sur le Shaker

Les Allées du Boulevard de Matane jouent du bon baseball et le Shaker a été leur nouvelle victime, mercredi soir, dans une victoire de 6-3 devant près de 300 spectateurs au Complexe sportif Guillaume Leblanc à Rimouski.

Trois jours après avoir balayé un programme double au Kamouraska, la formation matanaise a excellé en défensive complétant quatre doubles jeux, dont deux sur des flèches à l’avant-champ.

Louis Bernier (Photo Alain Tremblay)

Le Shaker menait 3-1 après quatre manches quand Matane a inscrit quatre points sur cinq coups sûrs et une erreur à l’avant-champ. 

À son premier départ en carrière dans la Ligue Puribec, Louis Bernier a lancé quatre manches et un tiers pour mériter la victoire. François Durette et Keisuke Takikawa (sauvetage) ont suivi au monticule.

Pour le Shaker, le vétéran droitier Mathieu Gobeil a lancé quatre bonnes manches accordant sept coups sûrs et trois points, dont deux mérités. Jean-Philippe Marcoux Tortillet est débité du revers. Il a été frappé pour cinq coups et trois, dont un mérité, en trois manches de travail.

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Benjamin Roy glisse sauf au 2e but alors que Maxime Gauthier attend la balle (Photo Alain Tremblay)

Vendredi

Le Shaker complètera une séquence de quatre parties à domicile, vendredi soir, en recevant la visite des Industries Desjardins du Kamouraska à compter de 20 h. 

Ce match sera présenté en appui au Fonds Arianne, créé en l’honneur d’Arianne Dubé décédée accidentellement en novembre 2023. Elle était la conjointe de Nicholas Lepage, joueur et instructeur du Shaker, et maman du petit Mathéo. 

Arianne était éducatrice spécialisée au Centre de santé et service sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSS). Arianne travaillait auprès d’une clientèle aux besoins particuliers.  

Pour la circonstance, tous les profits générés par le tirage moitié-moitié de vendredi seront versés au Fonds Arianne. 

Également vendredi, Témiscouata sera à Rivière-du-Loup et Trois-Pistoles à Matane.

Au classement, le Shaker glisse au 2e rang, un demi-match derrière le CIEL FM de Rivière-du-Loup, maintenant seul en tête.

Le Centre d’interprétation des salmonidés est ouvert

C’est en présence d’une cinquantaine de dignitaires et de partenaires que la Corporation de développement de Lac-des-Aigles a procédé, ce mercredi après-midi, à l’ouverture officielle du Centre d’interprétation des salmonidés et des écosystèmes aquatiques, une initiative novatrice qui promet de devenir un attrait touristique incontournable au Bas-Saint-Laurent.

Aménagé dans l’ancienne église du village, entièrement restaurée, le centre propose une exposition immersive qui plonge les visiteurs au cœur de l’univers captivant des salmonidés, cette famille de poissons regroupant les saumons, les truites et les ombles, tout en mettant en valeur la richesse et la complexité des écosystèmes aquatiques qui les abritent.

Une partie des gens présents à l’inauguration de ce mercredi. (Photo Alexandre D’Astous)

« Nous cherchions une idée forte pour dynamiser notre communauté et offrir à la fois aux résidents du Bas-Saint-Laurent et aux touristes de passage une expérience unique. Le Centre répond à cette ambition en mettant en valeur notre héritage culturel, historique et naturel », affirme Réal Vaudry, président de La Corporation de développement de Lac-des-Aigles, l’organisme qui travaillait sur ce projet depuis 2018.

En plus de l’exposition, le site propose déjà la location de chalets et de quelques sites de camping, et prévoit enrichir son offre dans les mois à venir avec des activités complémentaires qui rejoindront tous les publics.

Une effervescence

« Lorsque je suis devenu maire, il y a huit ans, je me disais qu’il fallait trouver un moyen pour faire arrêter le grand nombre de touristes qui traversent le village chaque jour. C’est un grand jour pour notre municipalité. Le Centre s’ajoute au Gîte ouvert dans l’ancien presbytère pour proposer une offre intéressante aux touristes. Je salue le travail des nombreux bénévoles qui ont contribué au projet », commente le maire de Lac-des-Aigles, Pierre Bossé.

Un projet de 5,5 M$

Il s’agit d’un projet de 5,5 M$, incluant une contribution de 3,8 M$ du gouvernement du Québec.

« En 2018, la Fabrique a mis sur pied un comité pour obtenir des idées pour l’avenir de l’église. L’une des idées mentionnées était celle du centre d’interprétation des salmonidés. Nous estimons que c’est un thème vendeur et qu’il représente bien notre territoire », rappelle l’un des initiateurs du projet, Serge Demers.

La Corporation du patrimoine religieux du Québec mentionne qu’il s’agit d’un des plus beaux projets de sauvegarde d’une église dans la province. (Photo Alexandre D’Astous)

« Porté par des membres passionnés de la communauté, ce projet représente un véritable tour de force. La qualité de la réalisation dépasse les attentes et saura assurément étonner les visiteurs par son audace, sa richesse de contenu et ses activités interactives qui plairont à toute la famille. Je suis particulièrement fière de cet accomplissement unique dans notre région, qui met en valeur notre patrimoine naturel et collectif. Je me réjouis que notre gouvernement ait pu contribuer à hauteur de 3,8 M$ à la concrétisation cette nouvelle attraction! » déclare, Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata – Les Basques.

Une immersion éducative

L’exposition immersive est une réalisation de la firme Matière de Québec.

« Nous proposons une immersion dans les écosystèmes aquatiques, mais aussi beaucoup de contenu. Il y a beaucoup de choses à apprendre », souligne Ghislain Turcotte.

Les premiers visiteurs de l’exposition à l’entrée du parcours de découverte. (Photo Alexandre D’Astous)

Situé à mi-chemin entre le fleuve Saint-Laurent et le Lac-Témiscouata, le long de la route 232, le Centre d’interprétation est une halte incontournable pour les voyageurs curieux, les passionnés de nature, de pêche et d’aventure.

Travaux routiers à Rimouski : le maire s’explique

Le maire de Rimouski, Guy Caron, explique les nombreux travaux routiers qui se font en même temps sur le territoire de la Ville de Rimouski et qui font rager de nombreux automobilistes depuis quelques semaines.

« L’avenue de la Cathédrale, c’est de mai à octobre et on le savait depuis longtemps. C’est le réaménagement de la voie et c’était prévu. Nous avons une subvention pour le faire et il fallait absolument que ce soit cette année parce que l’année prochaine, nous aurions perdu la subvention », affirme-t-il.

Les travaux sur l’avenue de la Cathédral sont en cours depuis le début mai. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

La Ville est aussi responsable des travaux sur l’avenue Rouleau. « Ces travaux sont prévus sur une longue période parce que nous avons besoin de remplacer les canalisations. Nous nous sommes assurés d’avoir des passages alternatifs, entre autres pour l’Hôpital. Ce sont les deux gros chantiers. Les autres chantiers sont des travaux qui se déroulent assez rapidement. Par exemple, sur l’avenue Belzile, ça prit trois jours. Nous avons plané Évêché. Nous allons faire le travail éventuellement. Tout cela fait partie à la planification que nous avons donnée aux firmes à qui les contrats ont été octroyés », précise le maire.

Des chantiers du ministère

Pour ce qui est de la montée Industrielle-et-Commerciale et du boulevard du Rivage, ce sont des travaux effectués par le ministère des Transports et de la Mobilité durable.

« Le ministère ne nous consulte pas pour savoir quand ce serait approprié qu’il le fasse. Il fait les travaux quand il le souhaite. »

À propos de la congestion de la semaine dernière, le maire réfère le Soir.ca au ministère.

« Nous n’avons pas de contrôle sur la montée Industrielle-et-Commerciale. C’est la voie du ministère. C’est leur responsabilité et c’est eux qui ont décidé de l’horaire et de l’échéancier et qui coordonnent les travaux. Ce n’est pas la Ville. »

Accès au Costco

Pour ceux qui s’inquiètent d’un possible débordement dans le secteur avec l’ouverture prochaine du Costco, Guy Caron précise qu’il y a une rampe d’accès au Costco qui est déjà faite à partir de la montée Industrielle-et-Commerciale.

Saint-Germain devient festive

Les 12es Terrasses urbaines Rimouski Hyundai commencent, ce vendredi 11 juillet, sur la rue Saint-Germain Est. Après un record d’achalandage en 2024, les organisateurs souhaitent du beau temps pour attirer un maximum de visiteurs jusqu’au 10 août.

L’événement revient avec une programmation encore plus étoffée, qui s’ajoute aux terrasses des restaurateurs et des tenanciers de bar. 

« Chaque année, le défi est d’animer davantage, d’offrir plus d’activités et de spectacles gratuits à la population. Nous misons sur le volet culturel en mettant de l’avant les talents locaux », mentionne le président du conseil d’administration des Terrasses urbaines, Tommy Lemieux Cloutier.

Ce dernier est bien conscient que l’événement est à la merci de la météo. Le record de l’an dernier s’explique principalement par la clémence de celle-ci. 

« Si le soleil est au rendez-vous, on s’attend à une saison extraordinaire parce que nous avons de nouveaux partenaires et des partenaires impliqués. Nous avons aussi plus d’animation, d’activation et de trucs à offrir aux gens sur la rue. »

Des participants aux Terrasses urbaines. (Photo courtoisie)

Pour la première fin de semaine, de la danse avec Quatre Temps, l’artiste Allô Fantôme, le DJ Vente de garage, de la danse en ligne, la fanfare de percussions afro-brésilienneKalafuba et le dévoilement de la murale 2025 sont au programme. 

« La première journée est toujours très attendue et ça fait quelques années que c’est presque notre journée record. Les vacances ne sont pas encore commencées et il n’y a pas encore l’effervescence des vacances de la construction et des Grandes Fêtes TELUS. Les gens ont hâte que ça commence », explique le président.  

Musique électronique pour conclure

En nouveauté, cette année, le Festival de musique électronique de Rimouski, présenté à la fin août l’an dernier, s’invite dans la programmation des Terrasses urbaines qui organise aussi cet événement. 

« Nous avons décidé de le ramener à la dernière fin de semaine des Terrasses qui était celle avec le moins d’animation. Ça va commencer au brise-lame le jeudi. C’est une très belle nouveauté parce que nous avons une programmation enviée par les connaisseurs de ce type de musique. Nous avons travaillé fort pour avoir des talents locaux très demandés », indique monsieur Lemieux Cloutier.

Moitié-moitié

Pour collaborer au financement de l’événement, qui ne reçoit aucune subvention gouvernementale, un tirage moitié-moitié est offert pour une deuxième année. Il est possible d’y participer dès maintenant. Le lien est en ligne sur la page Facebook « Terrasses Urbaines Rimouski ». Un montant de 25 000 $ est garanti.

Les activités de rue, comme la présence de l’École de danse Quatre Temps, favorise l’achalandage aux Terrasses Cogeco. (Photo courtoisie)

« Nous avons 31 jours d’événement, donc ça demande des sous. Nous avons beaucoup d’aide de nos partenaires, mais nous avons aussi le moitié-moitié. Chaque dollar est investi en animation. C’est une source de financement extrêmement importante. Avec la fermeture de la SOPER, nous n’avons rien au niveau municipal », affirme Tommy Lemieux Cloutier.

La rue Saint-Germain Est sera piétonne entre les avenues Belzile et de la Cathédrale, dès le jeudi 10 juillet. Les commerçants commenceront l’installation des terrasses pour être prêts pour le coup d’envoi des festivités vendredi.

« J’ai eu de super belles années dans le junior », – Alexis Lafrenière

L’ancien capitaine de l’Océanic, Alexis Lafrenière, serait resté à Rimouski même s’il avait eu l’occasion de jouer dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA). C’est ce qu’il a affirmé dans une entrevue à RDS.

Questionné à savoir ce qu’il aurait fait s’il avait eu le choix entre la Ligue de hockey junior maritimes Québec (LHJMQ) et la NCAA, celui qui évolue maintenant avec les Rangers de New York dans la LNH n’a pas hésité.

« J’ai eu de super belles années dans le junior. Même si j’avais eu la chance, ou peu importe, je serais resté là. C’est une des meilleures organisations dans le junior au complet et j’étais super chanceux d’être là », a-t-il répondu au Réseau des sports.

Alexis Lafrenière (Photo courtoisie NHL.com)

Réclamé au premier rang du repêchage de la LNH en 2020, l’attaquant a récolté 193 points (92-101) en cinq saisons avec les Rangers.

L’avenue de la Cathédrale sera assez large

Le maire de Rimouski, Guy Caron, assure que l’avenue de la Cathédrale sera assez large pour y circuler en toute sécurité après la réfection qui est en cours depuis quelques semaines.

De nombreux citoyens estiment que la rue ne sera pas assez large.

« Chacune des deux voies aura neuf mètres, ce qui correspond aux normes du Code de la sécurité routière. Il faut savoir qu’avant les travaux, la voie était de 16 mètres de large dans certains secteurs. Des gens nous disent qu’il ne sera plus possible de doubler par la droite lorsqu’un véhicule attend pour tourner à gauche, mais c’est cela qui était dangereux. Dans certains cas, les voies sont plus larges pour permettre du stationnement », commente monsieur Caron.

(Photo Olivier Therriault)

« À 9 mètres par voie, ce sera suffisamment large pour que les gens puissent circuler d’un côté et de l’autre. Il n’y aura pas de terre-plein au milieu. La largeur est celle d’une rue à une voie. Ce n’était pas un quatre voies. C’était un deux voies et ça va le demeurer », précise le maire Caron.

Des travaux de 5,4 M$

Les travaux sont effectués par Les Excavations Léon Chouinard et fils au coût de 5,4 M$. Le projet prévoyait notamment le rétrécissement du tronçon afin de faire plus de place aux cyclistes, aux piétons et à la verdure.

La Ville souhaitait ajouter des stationnements sur le côté Ouest ainsi que des pistes cyclables unidirectionnelles et des îlots de verdure de chaque côté de la rue.

« Les travaux vont nous permettre d’avoir du verdissement, une piste cyclable et une sécurisation près des écoles. Avec la subvention que nous avons obtenue, cela nous revient moins cher que si nous avions juste paver et asphalter », poursuit monsieur Caron.

Des corridors de sécurité

« L’asphalte devait être changé de toute façon (dans le secteur concerné). On procède à une mise à niveau déjà prévue, mais en même temps, on va réaménager pour nous assurer d’avoir des corridors de sécurité pour les cyclistes. On parle d’un endroit qui s’en va jusqu’à l’école (Élisabeth-Turgeon) qui est très fréquentée. L’axe nord-sud n’existe pas pour le vélo. On va également diminuer les coûts d’entretien annuels pour la Ville. On atteint plusieurs objectifs », expliquait Guy Caron, lors d’une précédente entrevue avec Le Soir.ca.

La Ville de Rimouski estime que le fait de rétrécir les zones asphaltées devrait permettre d’économiser environ 36 000 $ par année en frais d’entretien, de déneigement ou de repavage.

Ce que tout futur parent devrait lire

Le 30 juin 2025, une réforme majeure du droit de la famille est entrée en vigueur au Québec avec l’instauration du régime d’union parentale. Cette nouveauté juridique vise à mieux protéger les conjoints de fait qui deviennent parents, un groupe de plus en plus nombreux dans la province. En effet, près de 42 % des couples québécois vivent en union libre.

Mais que signifie réellement cette réforme pour les familles? Quels sont les effets concrets sur les finances, le patrimoine et la planification successorale?

Qu’est-ce que l’union parentale?

L’union parentale est un régime juridique automatique applicable à tous les conjoints de fait qui auront ou adopteront un enfant à partir du 30 juin 2025. Aucun enregistrement n’est requis, et l’union prend effet dès la naissance ou l’adoption de l’enfant. Elle ne s’applique pas rétroactivement, sauf si un nouvel enfant naît après cette date dans un couple déjà parent.

Pour être considérés comme conjoints de fait, les partenaires doivent faire vie commune, se présenter publiquement comme un couple et ne pas être mariés, unis civilement ou déjà en union parentale avec une autre personne. Lorsque l’un des conjoints est marié, en union civile ou en union parentale, une nouvelle union parentale avec un autre partenaire ne peut se former qu’à compter de la dissolution de son mariage ou de son union civile ou, selon le cas, de la fin de son union parentale. Contrairement au divorce, la dissolution d’une union parentale ne nécessite pas un jugement et peut se faire par une entente entre les parties.

Le patrimoine d’union parentale : une mise en commun partielle

L’un des piliers de cette réforme est la création du patrimoine d’union parentale, un concept inspiré du patrimoine familial des couples mariés, mais appliqué de façon plus restreinte. Ce patrimoine regroupe certains biens essentiels à la vie familiale, soit :

  • la résidence principale (ou secondaire, comme un chalet);
  • les meubles qui s’y trouvent;
  • les véhicules utilisés pour les besoins de la famille.

La particularité de ce régime est que la valeur de ces biens, lorsqu’ils ont été acquis pendant l’union, doit être partagée à parts égales en cas de séparation, de décès ou de mariage. Et ce, même si un seul des conjoints en est officiellement propriétaire.

Certains biens ne sont pas partagés lors d’une rupture de l’union parentale. Ils demeurent la propriété exclusive de la personne qui les détient. Cela comprend :

  • les biens acquis avant le début de l’union;
  • les héritages et les dons, reçus avant ou pendant l’union;
  • les collections personnelles;
  • les véhicules principalement utilisés à des fins professionnelles;
  • les régimes enregistrés comme les REER, les FERR, les montants accumulés dans le Régime de rentes du Québec (RRQ) et les fonds de pension gagnés pendant l’union.

Prenons un exemple concret

Sophie devient conjointe d’Antoine en union parentale. Au moment de leur union, Antoine est propriétaire d’un chalet d’une valeur de 600 000 $, dont 150 000 $ restent à rembourser. Il a donc déjà payé 75 % de sa valeur.

Dix ans plus tard, ils se séparent. Le chalet vaut maintenant 1,2 million de dollars et est entièrement payé. Selon le régime d’union parentale, seule la portion acquise pendant l’union est partageable, soit 25 % de la valeur actuelle : 1,2 M$ × 25 % = 300 000 $.

Bien protégé… à condition d’être bien préparé

Au-delà du partage des biens, l’union parentale introduit trois protections majeures :

  1. La prestation compensatoire : En cas de rupture, un conjoint peut demander une compensation financière s’il s’est appauvri pour permettre à l’autre de s’enrichir (par exemple, en arrêtant de travailler pour s’occuper des enfants).
  2. La protection de la résidence familiale : Un conjoint ne peut vendre la maison ou céder le bail sans le consentement de l’autre, même s’il en est l’unique propriétaire. Cette protection s’étend jusqu’à 120 jours après la séparation.
  3. Le droit d’hériter : En l’absence de testament, un conjoint en union parentale pourra hériter du tiers de la succession de l’autre, les deux tiers allant aux enfants.

Voici un résumé des droits successoraux en l’absence de testament :

La réforme vise à offrir une meilleure protection aux conjoints de fait ayant des enfants communs, notamment en cas de rupture ou de décès, en permettant un partage automatique de certains biens pour rétablir un équilibre économique, surtout lorsque l’un des conjoints a mis sa carrière sur pause. Le partage de la valeur des biens peut surprendre des couples qui n’ont pas anticipé les effets de cette mise en commun.

Un testament demeure donc essentiel pour mieux protéger le conjoint survivant et désigner un tuteur légal pour les enfants mineurs. Pour bien se préparer, il est fortement recommandé de dresser un bilan patrimonial complet (actifs, dettes, apports personnels, plus-values) et de consulter un notaire. Certains biens, comme les héritages, les dons ou les résidences financées avant l’union, peuvent être exclus du partage.

Enfin, les couples peuvent adhérer volontairement au régime d’union parentale pour officialiser leur statut et bénéficier pleinement des protections offertes. Ils ont aussi la possibilité de se retirer du régime dans les 90 jours suivant la naissance ou l’adoption d’un enfant, via un acte notarié en minute, c’est-à-dire un document authentifié et conservé par un notaire. Sans ce formalisme, le retrait n’a aucune valeur juridique et le régime s’appliquera automatiquement.

Ce retrait doit être renouvelé à chaque naissance ou adoption survenant après le 30 juin 2025, car l’union parentale se déclenche automatiquement pour chaque nouvel enfant. Cette règle oblige les couples à être vigilants et à consulter un professionnel du droit afin de bien gérer leur situation, d’éviter les malentendus et d’assurer le respect de leurs volontés.

Conclusion

L’union parentale marque un tournant dans la manière dont le droit québécois encadre les familles non mariées. En offrant de nouvelles protections, elle vient combler un vide juridique important. Mais comme toute réforme, elle soulève aussi des questions, des incertitudes et des responsabilités. Comprendre ses mécanismes, anticiper ses effets et s’y préparer adéquatement devient essentiel pour éviter les mauvaises surprises.

Cette responsabilité ne repose pas uniquement sur les épaules des couples concernés. Parents, grands-parents, proches : chacun peut jouer un rôle en sensibilisant son entourage. Trop de jeunes familles ignorent encore les conséquences juridiques de leur situation conjugale. En parler, s’informer, consulter un professionnel, rédiger un contrat de vie commune ou un testament : ces gestes simples peuvent tout changer.

Sources :

Bronchti, Ioav. « L’Union parentale — ou pourquoi vous ne devriez pas lire ce qui suit », Conseiller.ca, 16 juin 2025. https://www.conseiller.ca/ma-pratique/relation-client/lunion-parentale-ou-pourquoi-vous-ne-devriez-pas-lire-ce-qui-suit/?utm_source=CONS_NL&utm_medium=email&utm_campaign=Semaine&hash=7809D8411278A3R&oly_enc_id=7809D8411278A3R

Chambre des notaires du Québec. Le régime d’union parentale, 2025. https://www.cnq.org/vos-services-notariaux/famille-et-couple/le-regime-dunion-parentale/#faq-41491

Gril, Emmanuelle. « Conjoints de fait : voici les conséquences pour vos finances et votre patrimoine dès le 30 juin », Le Journal de Montréal, 9 juin 2025. https://www.journaldemontreal.com/2025/06/04/des-le-30-juin-les-conjoints-de-fait-devront-surveiller-leur-patrimoine-et-leurs-finances

Gril, Emmanuelle. « Réforme du droit de la famille : ce que ça va changer dans les poches des conjoints de fait? » Le Journal de Montréal, 27 mars 2024. https://www.journaldemontreal.com/2024/03/27/reforme-du-droit-de-la-famille–ce-que-ca-va-changer-dans-les-poches-des-conjoints-de-fait

Lessard, Serge. « Les épargnes pré-union parentale valent leur pesant d’or », Finance et Investissement, 13 juin 2025. https://www.finance-investissement.com/zone-experts_/serge-lessard/les-epargnes-pre-union-parentale-valent-leur-pesant-dor/

Morin, Laurence. « Se protéger en cas de rupture : voici ce que le régime d’union parentale change pour les conjoints de fait », Le Journal de Montréal, 27 mai 2025. https://www.journaldemontreal.com/2025/05/27/se-proteger-en-cas-de-rupture-voici-ce-que-le-regime-dunion-parentale-change-pour-les-conjoints-de-fait

Mise en garde

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Retour de la 9e Classique PRO 4×4 Boulevard Chevrolet

La 9e Classique PRO 4×4 Boulevard Chevrolet sera présentée vendredi et samedi au Complexe sportif Desjardins. Elle accueillera cinq anciens joueurs de l’Océanic de Rimouski.

Les hockeyeurs professionnels Patrick Coulombe, Gleason Fournier, Jimmy Huntington, François Beauchemin, Parker Bowman, Simon Lafrance, Vincent Milo Ouellet et Olivier Roy Bellavance participeront à l’événement. 

Quelques joueurs actuels de l’Océanic et de la LHJMQ vont aussi sauter sur la patinoire, dont Maxim Massé, Mathis Dubé et Anthony Paré.

Onze équipes, trois dans la catégorie « Pro », qui regroupe des joueurs professionnels, universitaires et LHJMQ, quatre dans celle « Open », qui alignera des joueurs de calibre senior, olympique et collégial, ainsi que quatre dans la classe « Relève », y prennent part.

La catégorie relève de retour cette année. Elle comprend les joueurs nés entre 2021 et 2012. 

Patrick Coulombe. (Photo courtoisie)

Des matchs vendredi et samedi

Quatre parties sont à l’horaire vendredi soir à compter de 18 h. Samedi, l’action reprendra à 8 h pour se terminer avec les trois finales prévues à 17 h, 18 h et 19 h.

Elles opposeront les équipes des positions un et deux au terme du tournoi à la ronde dans les classes « Open » et « Relève » et la première position affrontera l’équipe qui remportera la demi-finale dans la catégorie « Pro ». 

L’an dernier, le Bovino l’a emporté face au Bistro de la Forge dans la finale Pro.

Le coût d’entrée est de 10 $ par jour et c’est gratuit pour les 12 ans et moins. L’événement est organisé par Optimum hockey développement. Un montant sera remis à la Fondation Jennely Germain.

L’ACEQ célèbre avec sa terrasse en fleurs

L’équipe de l’Association du cancer de l’Est-du-Québec (ACEQ) ses partenaires et ses bénévoles ont procédé au début du mois de juillet à l’ouverture de la terrasse de l’Hôtellerie Omer-Brazeau. 

Cet événement s’inscrivait dans la deuxième édition de l’initiative « Ensemble, fleurissons notre Hôtellerie Omer-Brazeau » : un projet destiné à venir en aide aux personnes touchées par le cancer, qui contribue également à la création d’un milieu de vie chaleureux sur les terrasses de l’Hôtellerie.

En effet, l’initiative, portée par Christina Brazeau, Raynald Le Monnier et des bénévoles, dans le cadre de l’une des campagnes de financement de « J’embrasse la cause » de l’Association permet de soutenir les personnes qui solliciteront l’aide du Fonds de soutien et d’offrir de nouveaux espaces fleuris sur les terrasses de l’Hôtellerie Omer-Brazeau.

La directrice générale de l’ACEQ, Krystine Plourde, a tenu à souligner le travail effectué pour le bien de l’Association et de ses usagers.

Caroline Houle, Krystine Plourde et Daniel Bénéteau, lors de l’ouverture de la terrasse. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Au nom de toute l’équipe, je tiens à remercier chaleureusement Christina Brazeau, Raynald Le Monnier et toute l’équipe bénévole horticole pour leur précieuse implication dans la campagne de financement, mais aussi dans cette belle terrasse fleurie. Grâce à votre engagement, notre terrasse fleurie prend vie et devient un lieu apaisant pour nos usagers, mais chaque geste posé, chaque dollars amassé compte et contribue directement à la pérennité de nos services », soutien madame Plourde.

Célébrer et se souvenir

L’ouverture de la terrasse était ainsi un moment de célébration, mais aussi de recueillement. 

« On voulait souhaiter aux résidents un bel été, dans les installations que nous avons ici, à l’hôtellerie. On voulait que ce lieu soit un havre de paix et je pense que nous avons réussi, grâce à l’équipe de jardiniers de cœur que nous avons. On souhaitait également rendre hommage à ceux qui ont perdu leur bataille contre le cancer, mais aussi rendre hommage à ceux qui la gagnent, comme le monsieur qui a pris la parole pour l’annoncer à l’assemblée », indique monsieur Le Monnier.

La députée-ministre, Maïté Blanchette Vézina, faisait partie des personnes présentes lors de l’ouverture.

« Je suis députée de Rimouski, mais aussi ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Ce sont deux régions qui bénéficient de la présence de cette hôtellerie. Au-delà du service, le fait de pouvoir mettre du beau dans la vie des gens, lorsqu’ils traversent une épreuve comme celle d’avoir un cancer, donne de l’espoir », estime madame Blanchette Vézina.

La députée-ministre, Maïté Blanchette Vézina, au moment de l’ouverture de la terrasse. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Des créateurs d’espoir

Christina Brazeau, la fille d’Omer Brazeau, abonde dans le même sens et réitère l’importance d’avoir un lieu pareil à l’hôtellerie.

« On veut créer de l’espoir. On veut créer des coins qui rappellent la nature, la beauté, la vie, à des personnes qui suivent des traitements, qui ne sont pas loin de l’hospitalisation et qui, souvent, arrivent de loin, dans l’Est-du-Québec. Ces gens n’ont pas nécessairement de cour. Il est possible de se promener un peu en ville, mais pour ceux qui manquent peut-être d’énergie, la terrasse est donc un lieu qui permet de leur redonner de l’énergie. »

Elle ajoute qu’il n’est pas non plus trop tard pour participer à la campagne de financement.

« Jusqu’au 31 juillet, les gens peuvent continuer à commanditer des boites à fleurs ou encore donner un don, à leur guise. Un pourcentage de ce don, soit 25 %, va à nos infrastructures. Le 75 % restant va au fond d’aide pour les personnes atteintes de cancer, qui ont des besoins essentiels. »

Pour plus d’informations, consulter le site internet ensemblehotellerie.ca.

Les Braves Batitech s’imposent à domicile

Les Braves Batitech du Témiscouata continuent d’être dominants à la maison avec une cinquième victoire en six parties avec un autre gain, cette fois par la marque de 16-6 contre le Frontière FM d’Edmundston. 

Ils portent leur dossier à 8-6, au troisième rang, seulement une partie derrière les co-meneurs, Rimouski et Rivière-du-Loup.

Les Braves ont pourtant commis sept erreurs, si bien qu’un seul des six points accordés en quatre manches par le lanceur gagnant Félix Castonguay est mérité. Patrick Morin (une manche et deux tiers) est le lanceur perdant.

Kodai Kambara a dirigé l’offensive avec trois coups sûrs, dont un circuit et deux doubles, et cinq points produits. 

À venir

Un match est au calendrier mercredi soir, 19 h 30, alors que les Allées du Boulevard de Matane seront les visiteurs à Rimouski.

Le vétéran Mathieu Gobeil sera le lanceur partant pour le Shaker. Son vis-à-vis sera Louis Bernier.

Pour le classement : cliquez ici

Provinciaux de curling : le fauteuil roulant s’ajoute

Le curling en fauteuil roulant s’ajoute à la programmation des Championnats provinciaux masculin et féminin qui seront présentés au Complexe sportif Desjardins de Rimouski, du 4 au 11 janvier 2026.

Les trois championnats seront regroupés dans une même compétition pour la première fois. 

« Ce sera un bel événement pendant lequel les gens vont pouvoir découvrir quelque chose de nouveau. Nous allons tenter d’attirer les gens qui sont malheureusement en fauteuil roulant pour leur démontrer qu’il y a un beau sport accessible pour eux. Le calibre sera très fort », explique le président du comité organisateur de l’événement, Marc Tremblay. 

Étant l’ex-directeur de l’école de l’Aquarelle à Rimouski, qui accueille les classes spécialisées, ce dernier à cœur de sensibiliser la population. 

« C’est une clientèle qui me rejoint beaucoup. Nous allons tenter de convaincre les enseignants et les éducateurs spécialisés de venir avec leurs élèves qui ont une différence, que ce soit une déficience intellectuelle ou physique, pour leur démontrer qu’ils peuvent faire du sport de haut niveau. » 

Un événement d’envergure

Rimouski n’avait jamais reçu cet événement provincial. Les gagnants vont se qualifier pour les Championnats canadiens Brier et des Cœurs Scotties. Les préparatifs avancent bien. 

« Nous étions plus dans la structure organisationnelle et nous avons pas mal terminé. Nous avons toujours de la place pour de nouveaux commanditaires, mais présentement nous en avons suffisamment pour faire nos frais. Tout le reste sera du surplus et ça va donner un coup de main à Curling Rimouski », exprime Marc Tremblay.

Émile Asselin de Curling Québec, Éric Desaulniers du Club de curling Rimouski, les joueurs Jean-Michel Arsenault et Julien Tremblay ainsi que le président du comité organisateur, Marc Tremblay et la coprésidente d’honneur, Marie-Anne Bélanger. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le tournoi offrira une belle visibilité au Club de curling de Rimouski et les profits lui permettront de financer son projet de complexe trois glaces.

« Le Club travaille depuis quelques années sur la construction d’un nouvel endroit mieux adapté. Le fait d’amener un événement comme ça pourra démontrer la popularité du sport à Rimouski pour envoyer un signal au gouvernement et à la Ville. Il n’y a pas beaucoup de sports que les gens peuvent pratiquer jusqu’à un âge avancé », mentionne le président. 

Le Championnat provincial de curling regroupe les 16 meilleures formations chez les hommes et de quatre à six chez les femmes. (Photo Curling Québec)

Les Championnats provinciaux de curling devraient attirer entre quatre et six équipes en fauteuil roulant et autant pour les femmes. Du côté des hommes, il y en aura 16. Pour y participer, les équipes doivent se qualifier lors des différents tournois tenus au cours de l’année.

« Les familles des équipes vont suivre. Nous nous attendons à afficher complet. Nous sommes en train de planifier l’ajout d’estrades pour nos commanditaires. Si c’est un succès fou, nous aimerions le refaire dans les prochaines années », indique monsieur Tremblay. 

Les hommes de glace de Curling Québec doivent arriver à Rimouski le 29 décembre prochain pour procéder à la transformation du Complexe sportif Desjardins. Cinq espaces de jeux, entourés de tapis, de tableaux de pointage et d’estrades supplémentaires seront aménagés. Chacun contiendra son système de caméra pour la webdiffusion de tous les matchs.

Une programmation festive s’ajoutera à l’événement. Elle sera dévoilée en septembre. 

En 1990, Rimouski avait accueilli le Championnat canadien de curling mixte au Colisée Financière Sun Life.

184 athlètes de l’Est aux Jeux du Québec

Après Rimouski en 2023, c’est à Trois-Rivières que se tiendra, du 25 juillet au 2 août, la prochaine finale d’été des Jeux du Québec. L’Est-du-Québec va y déléguer 184 athlètes.

C’est presque autant que lors de la finale de Rimouski (196 athlètes). Notre région sera présente dans 18 disciplines sur 19, l’exception étant le cyclisme sur route. Par MRC, Rimouski-Neigette (77) et Rivière-du-Loup (39) fournissent 63 % de la délégation d’athlète.

« Chaque athlète qui participe représente beaucoup de travail en amont. Nous sommes fiers du chemin parcouru et de pouvoir compter sur la passion et l’engagement de nos entraîneurs sur le terrain », souligne la cheffe de mission Alexandra Gagnon-Tillard.

Un contingent de 17 missionnaires, deux accompagnatrices et 40 entraineurs assureront l’encadrement des jeunes.

Alexandra Gagnon-Tillard (Photo : Loisir et Sport Bas-Saint-Laurent)

Deux blocs de compétition

Le premier bloc de compétition réunira les sports suivants : athlétisme, baseball, BMX, natation artistique, tir à l’arc, triathlon, vélo de montagne et volleyball.

Dans le second, les disciplines en vedette seront : basketball, cyclisme sur route, golf, natation, natation en eau libre, soccer et volleyball de plage.

Un seul athlète passera les neuf jours que dureront les Jeux à Trois-Rivières, à savoir François Bolduc, de Rimouski, qui participera aux épreuves de triathlon et de natation en eau libre dans les deux blocs de compétition.

Une première en 22 ans

Josée Longchamps (Photo courtoisie Mission Est-du-Québec)

Une page d’histoire va s’écrire alors que Josée Longchamps ne sera pas la Cheffe de délégation, responsabilité qu’elle occupait depuis 2003. Elle sera quand même à Trois-Rivières puisqu’elle occupe un nouvel emploi tant que conseillère en sport au Réseau des unités régionales loisir et sport du Québec. 

C’est Alexandra Gagnon-Tillard qui lui succède. Elle en sera à une 5e finale des Jeux du Québec après les quatre premières avec la région des Laurentides, dont deux à titre de Cheffe de délégation. 

24 médailles à Rimouski

En 2023, l’Est-du-Québec avait terminé 10e au classement des régions avec une récolte de 24 médailles : 8 d’or, 9 d’argent et 7 de bronze. Avec, en prime, une bannière d’excellence de 2e position en tir à l’arc et une bannière d’esprit sportif en volleyball de plage masculin.

À quoi peut-on s’attendre de la prochaine finale ? « C’est difficile à dire pour moi qui a très peu d’expérience avec l’équipe de l’Est-du-Québec, mais je peux dire qu’on a des chances de médailles en tir à l’arc, en golf et, peut-être en natation en eau libre, ça va dépendre des qualifications. Je ne veux pas m’avancer trop sur les prédictions », mentionne prudemment la nouvelle Cheffe de mission.

Costco Rimouski : l’essencerie est ouverte

Alors que le bruit courait que l’essencerie du magasin-entrepôt Costco de Rimouski pourrait ouvrir aujourd’hui, 8 juillet, en amont de l’ouverture officielle de la succursale, les pompes à essence de la multinationale ont bel et bien été mise en fonction au milieu de l’après-midi, ce mardi.

C’est d’ailleurs ce que Le Soir.ca avait annoncé vendredi dernier, le 4 juillet.

Des pompes à essence de Costco (Photo courtoisie Groupe SM Tardif)

Notons que l’essencerie n’était cependant pas encore ouverte ce matin. Une représentante de Costco avait alors confirmé au Journal Le Soir.ca que son ouverture était en effet prévue pour aujourd’hui, mais que celle-ci devait être repoussée pour une question de permis.

À ce moment-là, il n’était pas possible de savoir quand aurait lieu l’ouverture, précisément.

En recontactant la multinationale en fin d’après-midi, cette dernière confirmait alors que l’essencerie était ouverte depuis environ 15 h 15.

Pétition contre les coupes en éducation

Une pétition parrainée par le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, exhorte le gouvernement du Québec de ne pas procéder aux coupes annoncées en éducation.

Alors que les Centres de services scolaires de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent ont appris qu’ils devraient combler un vide budgétaire collectif de 19,5 millions de dollars, ce qui correspond à des coupes d’au moins 4 millions par centre de services.

Dans le libellé de la pétition, on parle de cibles de dépenses qui ont été « drastiquement » revues à la baisse. On mentionne aussi que ce sont les services aux élèves qui seront principalement touchés; plus particulièrement les services aux jeunes en difficultés d’apprentissage ou avec un handicap.

La pétition fait aussi mention de possibles coupures de postes et de pertes d’emplois, notamment chez les spécialistes comme les éducatrices spécialisées. Finalement, on rappelle au gouvernement que le ministre de l’Éducation a l’obligation de répondre aux besoins de tout les élèves, dont les plus vulnérables.

Des Centres de services scolaires inquiets

D’ailleurs, l’ensemble des centres de services scolaires de la région avaient émis un communiqué de presse affirmant qu’il serait très difficile de faire l’effort budgétaire demandé par le ministère de l’Éducation.

« Malgré toutes les mesures actuellement envisagées par l’équipe de gestionnaires, notre organisation ne sera pas en mesure de réduire complètement ce montant en 2025-2026 », lance la directrice générale du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Marie-Pierre Guénette.

Celle-ci indique qu’en raison de la baisse d’achalandage à la formation des adultes, un autre montant   de 4,2 millions avait été amputé au budget.

« Tel que le prévoit la Loi sur l’instruction publique, nous envisageons faire appel au ministère de l’Éducation afin de prendre une entente de redressement financier s’échelonnant sur quelques années », poursuit-elle.

Le député de Matane-Matapédia invite les citoyens à poursuivre la mobilisation en signant cette pétition qui avait déjà dépassé le cap des 150 000 signataires au moment d’écrire ces lignes.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. (Photo courtoisie)

La dernière fois qu’une pétition avait reçu plus de signatures était en 2011 alors que 247 000 personnes exigeaient la démission du premier ministre Jean Charest.

Crabe : saison contrastée selon les secteurs

La dernière saison de pêche au crabe des neiges a été marquée par des résultats contrastés selon les zones. Alors que les pêcheurs de la zone 12 ont bénéficié de prix exceptionnels, malgré une réduction de 33 % de leur quota, ceux de la zone 17 ont dû composer avec des conditions climatiques difficiles et des rendements décevants.

L’industrie du crabe des neiges du Saint-Laurent dresse donc un bilan nuancé. Si les prix élevés ont compensé la réduction des quotas dans certaines zones, les défis climatiques et la variabilité des rendements rappellent la vulnérabilité de cette pêche face aux conditions environnementales.

Les signes encourageants observés par les pêcheurs et les biologistes laissent toutefois espérer une amélioration des stocks dans les prochaines années, condition essentielle à la pérennité de cette industrie cruciale pour l’économie maritime du Québec.

Dans la zone 12, qui se situe dans le sud du golfe du Saint-Laurent, l’inquiétude initiale des pêcheurs face à la réduction de 33 % du contingent global s’est rapidement dissipée grâce à des prix inattendus.

Conditions favorables

Le crabe s’est vendu entre 7 $ et 7,50 $ la livre, un prix que pratiquement personne n’avait anticipé avant le Seafood Expo North America, qui s’est tenu à Boston en mars.

Selon le collègue Gilles Gagné du journal Pêche Impact de l’été 2025, la rareté du produit en début de saison, combinée à une demande plus forte que prévu, aurait créé des conditions de marché favorables.

Des crabes des neiges (Photo courtoisie Poissonnerie Gagnon)

Débutée le 5 avril, la saison s’est caractérisée par sa rapidité. Cette efficacité a permis de réduire substantiellement les frais d’exploitation particulièrement importants, considérant la hausse du prix du carburant et des appâts des dernières années.

La situation s’est révélée plus difficile dans la zone 17, située dans l’estuaire du Saint-Laurent. Malgré une réduction moins importante du quota, soit 20 % de moins par rapport à l’année précédente.

Conditions épouvantables 

Les pêcheurs ont fait face à des conditions météorologiques « épouvantables », selon le directeur des pêches de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.

« Je ne me souviens pas d’une saison où il a fait aussi froid », raconte Guy-Pascal Weiner. « On a eu deux journées de -20 degrés Celsius avec le facteur vent », confirme Simon Vallée, un pêcheur de Saint-Ulric. Ces conditions ont non seulement cloué les équipages à terre plusieurs journées, mais elles ont également affecté la rétention du personnel.

Tournoi de hockey-balle de la Vallée : 22 équipes à Amqui

Le 3e Tournoi de hockey-balle de la Vallée se tiendra, du 11 au 13 juillet, à Amqui. Vingt-deux équipes sont attendues pour cet événement qui prend de l’ampleur d’année en année. 

Les participants profiteront de la nouvelle surface multisports du parc A.T.-Rostan. Réaménagée par la Ville d’Amqui dans la dernière année, elle est accessible depuis le mois de mai. 

« La surface est neuve, c’est capoté de jouer là-dessus. Notre tournoi, c’est vraiment du hockey-balle. Nous sommes le seul du genre à l’est de Montmagny. Il y a beaucoup plus de dek hockey dans la région. C’est du trois contre trois sans règlements de hockey avec des hors-jeu et des dégagements », mentionne le président du comité organisateur, Xavier Dionne. 

Amqui est prête à accueillir les joueurs. (Photo courtoisie)

Le jeune homme de 18 ans a créé l’événement, il y a trois ans, dans le cadre d’un cours d’entrepreneuriat alors qu’il était en quatrième secondaire. Comme il est arbitre au hockey, il a voulu combiner deux passions. 

« Mon père arbitre depuis des années et ça a toujours été mon rêve d’arbitrer. J’ai commencé à 13 ans et je veux monter les échelons là-dedans. La création de cet événement me permet aussi de réaliser que je veux vraiment me diriger vers une carrière en entrepreneuriat. »

Les 22 équipes sont réparties en quatre catégories, soit masculin, féminin, junior (14 à 17 ans) et jeune (8 à 13 ans). 

« Nous ne pouvons pas prendre plus d’équipes parce que nous avons juste un site. Nous avons des équipes de Rimouski, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé, de la Côte-Nord et même une de Repentigny. On s’attend quelque chose de gros cette année. En cas de pluie, les activités seront déplacées à l’école », explique Xavier Dionne.

Pour une bonne cause

L’an dernier, le Tournoi de hockey-balle de la Vallée a permis de remettre 5 000 $ à Diabète Québec. 

« J’ai choisi cette cause parce que ma belle-mère et mon grand-père sont diabétiques. C’est quelque chose qui me tient particulièrement à cœur. Cette année, nous aimerions leur donner entre 5 000 et 8 000 $ », indique l’initiateur de l’événement. 

Le concours d’habiletés ajouté l’an dernier est de retour pour la troisième édition. Il sera présenté, à 13 h, le samedi de l’événement. 

La nouvelle surface est accessible depuis le mois de mai. (Photo courtoisie)

« Ça a super bien fonctionné l’année passée, nous avions environ 500 personnes dans les estrades pour y assister. Tout était parfait et nous espérons que ça va bien se dérouler côté température cette année aussi », affirme Xavier Dionne.  

Les activités commenceront le vendredi 11 juillet, à 10 h. La population de La Matapédia est invitée à aller encourager les joueurs et à participer aux festivités. 

Le CSS des Phares devra couper 5,6 M$

Le Centre de services scolaire (CSS) des Phares devra couper 5,6 M$ à son budget pour la prochaine année scolaire, ce qui représente 3% du budget de l’organisation de 185 M$ par année.

Ces coupures proviennent des compressions budgétaires imposées par le ministère de l’Éducation à tous les centres de services scolaires.

« Selon les données préliminaires que nous avons reçues, nous devons couper 5,6 M$. Nous sommes en travail pour voir si c’est possible. On travaille très fort. Nous n’avons pas terminé parce qu’on attend les encadrements budgétaires qui devaient arriver la semaine dernière. C’est sûr que ce n’est pas une mince somme, surtout qu’on ne veut pas toucher au service direct à l’élève », commente la directrice générale du CSS des Phares, Nancy Prévéreault.

La directrice déplore devoir revoir une recette gagnante. « Nous avons tout mis en place pour favoriser la réussite des élèves et les résultats démontrent que notre recette fonctionne. Cela veut dire que ce quoi a été mis en place a fonctionné. Il ne faut pas qu’on coupe ce qu’on a mis en place pour le service direct à l’élève ».

Postes vacants non comblés

La première chose envisagée par la direction du CSS, c’est de ne pas combler les postes administratifs vacants.

« On regarde ce qu’on peut faire au niveau administratif, mais notre centre est l’un des plus performants au Québec avec seulement 4,4 % de son budget dédié à des tâches administratives. Si on coupe dans le service administratif, nous allons offrir moins de soutien à nos établissements qui vont devoir faire plus d’administration et moins de pédagogie, mais ce n’est pas ce que nous voulons. On veut qu’il fasse de la pédagogie pour s’occuper des élèves », souligne la directrice.

Madame Prévéreault rassure les membres du personnel.

« Tout le monde qui a un poste va rentrer au travail. Ce sont les postes vacants que nous sommes en train d’examiner. On regarde comment on peut s’organiser si on ne remplace les postes vacants en administration. Dès qu’on aura reçu les règles plus précises, nous serons en mesure de voir si nous sommes corrects ou si on devra couper encore plus. On attend la confirmation de l’encadrement », indique madame Prévéreault.

La directrice générale du Centre de services scolaire des Phares, Nancy Prévéreault (Photo LinkedIn)

La direction attend de recevoir les règles budgétaires dictées par le ministère de l’Éducation avec les budgets disponibles dans chacun des départements.

Le budget pour l’année scolaire 2025-26 sera adopté par le conseil d’administration le 23 septembre. « C’est sûr qu’on aimerait que le montant soit revu à la baisse lors de règles budgétaires », indique madame Prévéreault, qui assure qu’il n’y aura pas de coupures de postes ou de fermetures d’écoles.

39,5 M$ à couper dans l’Est

Les centres de services scolaires et la commission scolaire des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine feront face à une réduction importante de leur budget s’élevant à près de 39,5 M$.

Cette somme pourrait être revue à la hausse puisque l’indexation des coûts de système pour les dépenses autres que salariales n’est pas incluse dans ce montant.

Beaucoup de préoccupation

Pour le Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, qui dessert les MRC du Témiscouata et des Basques, le montant de l’effort budgétaire s’élève à 4 367 795 de dollars. Il s’agit d’une compression sans précédent pour l’organisation.

« Nous accueillons ces nouvelles mesures avec beaucoup de préoccupation. Les réductions budgétaires demandées auront d’importantes conséquences au sein des différents services offerts par le CSSFL », affirme la directrice générale du CSSFL, Nancy Couture.

Le CSS de Kamouraska–Rivière-du-Loup doit pour sa part couper potentiellement 7 M$ de son budget.

La communauté lance sa coopérative

Le Dépanneur chez B. devient officiellement la Coopérative de solidarité de Baie-des-Sables.

C’était la volonté de la municipalité de conserver le dépanneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientôt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonné pour la propriétaire, Bérangère Fournier, le projet de coopérative a été soulevé puis mené à terme après trois ans de travail acharné.

Le 1er juillet a donc marqué le changement officiel de propriétaire et le lendemain, on y voyait déjà une nouvelle affiche apparaître sur le bâtiment. Impliqué dans le projet depuis le départ, le maire de Baie-des-Sables et préfet de La Matanie, Gérald Beaulieu affirme que les citoyens ont embarqué sans hésiter dans le projet.

« On a eu 270 personnes qui ont acheté une part sociale à 200 $ et plusieurs qui ont acheté des parts privilégiées à 500 $. Nous avions un objectif de 120 000 $ pour notre campagne de financement et nous avons été chercher plus de 185 000 $. C’est un message fort de la population. »

Conseil d’administration

Maintenant que la Coopérative de solidarité est en fonction, un conseil d’administration gère la structure tandis qu’un gérante-directrice assumera les décisions quotidiennes pour le bon fonctionnement du dépanneur. C’est à une ancienne employée de l’endroit, Karen Lamarre, que le conseil d’administration a décidé de faire confiance.

Gérald Beaulieu explique des prévisions financières ont été réalisées pour s’assurer que l’opération soit rentable.

« On ne fera pas fortune avec ça, mais de toute façon, l’objectif est de conserver un service de proximité. »

Le Dépanneur chez B. est le plus récent exemple de prise en main populaire à Baie-des-Sables. Avant la coopérative, on a vu la résidence pour aînés naître sous la forme d’un organisme à but non lucratif tout comme le Café La Caisse que la population s’est approprié rapidement.

Pour le maire et préfet, ce sont des exemples de prise en charge de la communauté.

« C’est plus solide quand on se fie sur soi-même que sur les autres. Notre population souhaite conserver ses services. »

Le courtier Simon Bélanger écope de 15 000 $ d’amendes

Simon Bélanger écope de trois amendes pour fautes professionnelles totalisant 15 000$ pour autant d’infractions à certains règlements de l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ). Le courtier immobilier de Rimouski a divulgué des informations confidentielles sur des clients afin d’effectuer une vente rapide.

Les faits reprochés

Simon Bélanger fait visiter un immeuble à des acheteurs, pour lequel aucune pancarte n’a été posée. Il les avise que les vendeurs sont en instance de séparation. «Lors de la visite, des trous sont présents dans les murs de l’immeuble, notamment dans une chambre à coucher, peut-on lire dans la décision sur culpabilité et sanction du comité de discipline de l’OACIQ. L’intimé confirme, à ce moment, ce que les acheteurs soupçonnent: l’existence de violence conjugale dans le couple de vendeurs.»

Le prix de vente est de 234 000$, sans garantie légale de qualité, aux risques et périls de l’acheteur. Le jour même de la visite, les acheteurs signent une promesse d’achat de 228 000$. Quelques minutes plus tard, les vendeurs présentent une contre-proposition de 232 000$. En fin de journée, la contre-proposition est acceptée par les acheteurs. Tard en soirée, le courtier inscrit l’immeuble sur Centris. 

Décision

«La trame factuelle démontre clairement que l’intimé, contrairement aux engagements souscrits, n’a pas fait la mise en marché de l’immeuble sur les plateformes Via Capitale, Centris et Realtor ainsi que sur les médias sociaux, conclut le comité de discipline de l’OACIQ. La trame factuelle énoncée démontre également, sans aucun doute, que l’intimé a partagé avec les acheteurs des informations sensibles qui seraient de nature à nuire aux vendeurs dans la vente de leur propriété.»

Le lendemain matin, une courtière immobilière demande une visite de la maison pour ses clients. M. Bélanger lui répond qu’un financement et une inspection ont été acceptés. Interrogé par la courtière, il lui répond en s’excusant, tout en lui disant que les clients étaient en instance de séparation et que des gens étaient intéressés par l’immeuble. «Cela s’est passé très vite et les vendeurs doivent régler rapidement», ajoute-t-il avant de la remercier. Le jour même, la courtière dépose une demande d’assistance auprès de l’OACIQ.

Le comité de discipline a imposé à Simon Bélanger trois amendes respectives de 8000$, 5000$ et 2000$. Parmi les facteurs aggravants, le comité de discipline considère qu’en n’utilisant pas les plateformes de vente comme prévu par les contrats de courtage, le comportement de M. Bélanger s’apparente à un conflit d’intérêts. De plus, les membres du comité jugent que la divulgation d’informations stratégiques auprès des acheteurs a pu avoir une conséquence sur le prix de vente obtenu.

L’enregistrement d’un plaidoyer de culpabilité par le contrevenant sur les trois chefs constitue, pour le comité, un facteur atténuant, au même titre que l’absence d’antécédent disciplinaire. Il note également que le courtier a suivi deux formations sur le conflit d’intérêts offertes par l’OACIQ. Enfin, l’évaluation des risques est jugée faible.

Simon Bélanger est titulaire d’un permis de courtier immobilier délivré par l’OACIQ depuis 2019. Il travaille sous la bannière Via Capitale Horizon. Bien qu’il n’ait aucun antécédent disciplinaire, il a déjà fait l’objet de deux enquêtes disciplinaires, sans qu’aucune plainte ne soit déposée. Ces enquêtes ont résulté en avertissements et engagements à suivre diverses formations.

Les Sœurs du Saint-Rosaire, 150 ans de présence à Rimouski

C’est dans l’émotion et la reconnaissance que se sont achevées, le 29 juin, les célébrations entourant le 150e anniversaire de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire. Une cérémonie marquante qui a rassemblé quelque 150 religieuses venues de quatre pays à la maison mère de Rimouski et plusieurs invités.

L’événement a d’emblée mis en relief la dimension internationale de cette communauté religieuse à travers le monde, avec la récitation du chapelet en quatre langues: français, anglais, espagnol et arabe.

Cette diversité linguistique témoigne de l’étendue des missions des Sœurs du Saint-Rosaire, présentes au Québec, aux États-Unis, au Honduras et au Guatemala.

Les évêques de Gaspé, Mgr Claude Lamoureux, et d’Hamilton en Ontario, Mgr David Douglas Crosby, étaient présents lors de la cérémonie de clôture, soulignant ainsi l’importance de cette congrégation dans le paysage religieux canadien.

Une mission qui s’adapte

« La vie consacrée est une voie porteuse d’inspiration, un don de Dieu reçu gratuitement », a déclaré la supérieure générale de la congrégation lors de son discours de clôture.

Pour celle qui dirige aujourd’hui cette communauté, l’héritage des « Sœurs des petites écoles » demeure vivant et a su s’adapter aux réalités contemporaines.

« Autrefois dans le domaine de l’éducation par notre présence dans les écoles publiques, cette mission s’ajuste aujourd’hui à notre réalité communautaire et à celle du monde dans lequel nous vivons », a expliqué Sr Marie-Alma Dubé, évoquant la capacité d’adaptation de la congrégation, tout en préservant l’essence du charisme hérité de sa fondatrice, la Bienheureuse Élisabeth Turgeon.

Une année de festivités mémorables

La coordonnatrice du comité organisateur a dressé un bilan élogieux de cette année jubilaire.

« Des centaines de personnes ont participé à cette belle aventure dans plusieurs lieux », a mentionné Sr Pauline Massaad, en énumérant la panoplie d’activités organisées tout au long de la dernière année.

Parmi les temps forts, elle a notamment souligné un pèlerinage à Beaumont, terre natale de la fondatrice, des conférences avec des intervenants de renom et une exposition muséale intitulée 150 ans d’histoire dans un monde en mouvement.

Les activités intergénérationnelles ont particulièrement marqué les esprits, créant des ponts entre des personnes de tous âges.

Reconnaissance

La cérémonie de clôture a été ponctuée de moments protocolaires significatifs. L’archevêché de Rimouski a offert à la congrégation un tableau d’André Bergeron peint en 1981, au titre évocateur pour celles que l’on appelait jadis « Les Sœurs des petites écoles » : Dans nos campagnes.

Mais, c’est Sr Pauline Charron qui est devenue l’étoile de la soirée. La femme de 92 ans, originaire de Saint-Clément, a reçu la Médaille du couronnement du roi Charles III.

La Médaille du couronnement du roi Charles III a été décernée à Sr Pauline Charron par la supérieure générale de sa congrégation, Sr Marie-Alma Dubé (à droite), au nom de la lieutenante-gouverneure du Québec, Manon Jeannotte. À gauche: l’assistante de la supérieure générale, Sr Lionine Jalbert. (Photo Johanne Fournier)

Cette distinction lui a été décernée par Sr Marie-Alma Dubé, au nom de la lieutenante-gouverneure du Québec, Manon Jeannotte, notamment pour sa contribution à l’éducation musicale pendant 34 ans au Conservatoire de musique et d’art dramatique de Rimouski.

La nonagénaire a pris tout le monde par surprise lorsqu’elle s’est dirigée au piano pour interpréter Tico tico de Zequinha de Abreu, ce qui lui a valu une ovation debout.

La congrégation a fait don d’un piano Bechstein datant de 1904 à la Ville de Rimouski. Cet instrument a été utilisé par Sr Pauline Charron pour former des centaines de pianistes et d’organistes professionnels. Le piano se trouve désormais dans le foyer de la Salle Desjardins-Telus de Rimouski.

Symboles d’enracinement et d’avenir

Un moment fort de la cérémonie a été le dévoilement d’une sculpture monumentale de la Bienheureuse Élisabeth Turgeon. Créée par Claire Lagacé et Christian Girard, l’œuvre se nomme L’instant de grâce.

Une sculpture monumentale de la fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire, la Bienheureuse Élisabeth Turgeon, a été dévoilée. (Photo Johanne Fournier)

« C’est un hommage à notre histoire et à l’élan qui continue de nous porter vers l’avenir », a expliqué Sr Pauline Massaad lors du dévoilement effectué par la supérieure générale. La plantation d’un marronnier par les coordonnatrices régionales a complété l’événement.

« Les enfants » : une pièce qui invite à la réflexion

La pièce Les enfants est présentée, jusqu’au 9 août, au Théâtre du Bic. Ce suspense confrontant invite les spectateurs dans des retrouvailles improbables entre trois ingénieurs nucléaires à la retraite. 

Écrite par l’auteure britannique Lucy Kirkwood, elle met en scène trois personnages interprétés par Marie-France Lambert, Monique Spaziani et Richard Thériault. 

« C’est une histoire très captivante qui commence de façon humoristique. Les personnages ont beaucoup d’esprit et de sens de la répartie. En même temps, il y a un côté intriguant dans un lieu isolé au bord de la mer. Il y a tout ce caractère mystérieux et un peu hypnotisant », indique la metteuse en scène de la pièce, Véronique Côté.

Dans leur chalet, le couple composé d’Adèle et de Robert reçoit la visite d’une amie qu’ils n’ont pas vue depuis 40 ans. 

« Pendant la pièce, on se demande pourquoi elle est revenue, ce qu’elle veut et ce qu’elle cherche. Les questions soulevées sont très profondes, mais en même temps la forme est assez bonbon », affirme la metteuse en scène. 

Des thèmes qui font réfléchir

Celle qui incarne Rose, Marie-France Lambert, était satisfaite après la première de la pièce qui s’est tenue le 5 juillet. 

« Il y a eu une écoute extraordinaire. Je pense que les spectateurs sont captivés par cette histoire. Nous avons pu jaser avec les gens après. Ils étaient bouleversés et très touchés par les propos de la pièce. Nous sommes tous concernés et on ne peut pas avoir trop de distance par rapport à ça. Ce sont des préoccupations tellement actuelles. »

Les représentations se poursuivent jusqu’au 9 août. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le thème de la responsabilité intergénérationnelle est abordé dans cette histoire qui entraîne les spectateurs dans un monde traversé par l’amour et les dégâts d’une catastrophe nucléaire.

« Cette catastrophe s’est passée quelques mois avant le début de la pièce. Les questionnements sont plus larges que la situation. Ça pose toute la question de ce que l’on veut dans nos vies, ce qui est désirable. Est-ce que ces choses que nous avons appris à vouloir sont les bonnes ? C’est une pièce qui est là pour démarrer des discussions et soulever un débat plutôt philosophique », explique Véronique Côté.

« Je pense que les gens vont voir un spectacle avec un propos très chargé, mais je trouve que l’écriture de Lucy Kirkwood est très naturelle. On dirait presque qu’on improvise. Les dialogues sont vifs. Il y a une légèreté, mais ça aborde des enjeux majeurs de notre société contemporaine », ajoute Marie-France Lambert.

« C’est le paradis »

Après avoir joué une première fois au Bic dans les années 90, la comédienne est ravie d’être de retour sur les planches du théâtre bas-laurentien cet été. 

« On s’installe pour une partie de l’été. C’est vraiment un exil pour moi. Quand Véronique Côté m’a approché pour jouer au Bic, cet été, j’ai tout de suite accepté avant même de lire la pièce. C’est le paradis, c’est tellement beau. J’ai apporté ma bicyclette et je compte bien en profiter. »

La programmation estivale du Théâtre du Bic est disponible au theatredubic.com

L’audition de GP contre Rimouski rayée du rôle

L’audition des arguments de la Société immobilière GP qui conteste la taxe imposée par la Ville de Rimouski sur les immeubles commerciaux inoccupés dans le centre-ville élargi prévu ce lundi 7 juillet a été rayée du rôle.

Le dossier a été rayé lors de l’appel du rôle provisoire du jeudi 3 juillet. Les procédures ne seraient cependant pas abandonnées.

Selon les informations disponibles au palais de justice de Rimouski, il devrait y avoir une réinscription de la part des avocats au dossier pour une future date selon le calendrier judiciaire. Cette date n’est pas encore connue.

Une journée complète était prévue

À la lumière du document de gestion soumis par les deux parties, le juge Daniel Beaulieu avait réservé une journée complète pour l’audition du recours en pourvoi de contrôle judiciaire déposé par GP contre la Ville de Rimouski.

« Grâce à certaines admissions de la partie adverse, nous avons pu ramener la durée prévue de 8 à 5,5 heures puisque nous n’aurons pas besoin de faire témoigner un expert », a mentionné en juillet 2024 Me Karine Dionne, du cabinet Stein Monast, qui représente le demandeur, soit la Société immobilière GP, qui est propriétaire de l’ancienne école d’agriculture située sur la rue Saint-Jean-Baptiste à Rimouski.

C’est le cabinet Tremblay Bois Avocats qui représente la Ville de Rimouski.

Le pourvoi de contrôle judiciaire permet de réexaminer une décision ou une ordonnance prise par un organe administratif afin de vérifier si ce dernier a été juste, raisonnable et conforme à la loi.

Une demande modifiée

Dans la demande modifiée le 24 mai dernier dont le Journal Le Soir.ca a obtenu copie, Me Karine Dionne demande à la Cour d’annuler le règlement de la Ville et de déclarer l’imposition d’une taxe sur les immeubles inoccupés non applicable à l’ancienne école d’agriculture, un immeuble qualifié par la Ville de « terrain vague desservi » pour la taxation municipale.

Un règlement légal

Pour l’administration municipale, c’est un règlement parfaitement légal et « nous allons prendre les moyens pour le défendre ».

« Nous pensons que ce règlement est légitime dans l’objectif que nous voulons atteindre. Il est clair que si des éléments sont contestés, nous allons défendre la légitimité de ce règlement. C’est pourquoi nous avons retenu les services d’une firme d’avocats spécialisée dans la réglementation municipale », mentionnait le maire de Rimouski, Guy Caron avant la judiciarisation du dossier.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Depuis l’audition du 3 juin 2024, les deux parties ne commentent plus le dossier puisqu’il est maintenant judiciarisé.

Taxe additionnelle de 65 000$ pour GP

Selon la demande en pourvoi judiciaire obtenu par Le Soir.ca, la Société immobilière GP devra payer une taxe additionnelle de 65 000 $ par année depuis le 18 janvier 2025 en vertu du règlement de la Ville.

La dangerosité de Steve Chassé reste à établir

Déclaré non responsable criminellement du meurtre de son voisin Pierre Bélisle, Steve Chassé, était de retour à la Cour le 4 juillet à Rivière-du-Loup pour établir son degré de dangerosité, mais cette étape a été reportée au 5 septembre.

La Commission d’examen des troubles mentaux (CETM) doit déterminer si Steve Chassé représente un risque important pour la sécurité du public. Au terme de cette évaluation, l’accusé pourra être libéré inconditionnellement, libéré sous conditions, par exemple avec un encadrement, ou détenu à l’hôpital.

Le palais de justice de Rivière-du-Loup (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Rappelons que la responsabilité criminelle de Steve Chassé semblait difficile à déterminer puisque les deux parties n’arrivaient pas à statuer même après avoir reçu le rapport de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel de Montréal, en novembre 2024.

Une suggestion commune

Les deux parties ont finalement suggéré de manière commune au juge Jean-Louis Lemay de déclarer l’accusé non responsable criminellement en raison de troubles mentaux. Il vivait notamment une perte de la réalité et il était aux prises avec un délire de persécution.

Rappelons que Steve Chassé avait tenu les policiers en haleine pendant près de 24 heures à la Place Saint-Georges à Cacouna le 11 octobre 2023.

Corps retrouvé au lieu d’enfouissement technique

Rappelons que les restes humains de Pierre Bélisle ont été retrouvés au lieu d’enfouissement technique de Cacouna quelques jours après l’arrestation de Steve Chassé.

Puribec : Matane balaie son double au Kamouraska

Les Allées du Boulevard de Matane ont balayé les honneurs de leur programme double sur le terrain des champions défendants de la Ligue Puribec en l’emportant, dimanche, par les marques de 7-2 et 12-9.

Dans le premier match, Keisuke Takikawa a été frappé pour 10 coups sûrs, mais il a retiré douze frappeurs au bâton pour enregistrer sa 4e victoire en cinq décisions.

Mathieu Fortin a donné le ton à la journée avec un circuit de trois points dès la première manche aux dépens du perdant Juan Carlos Rodriguez. François Durette a dirigé l’offensive avec trois coups sûrs. 

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Juan Carlos Rodriguez (Photo Le Soir – René Alary)

Le même Rodriguez a entamé le deuxième match au monticule dans l’objectif de lui permettre d’accumuler les manches nécessaires (35) pour se qualifier pour les séries. L’idée n’a pas fonctionné puisqu’il a accordé deux simples et un but sur balles avant de voir le quatrième frappeur à l’affronter, Raphaël Bérubé, l’accueillir avec un grand chelem. Ce fut la fin pour Rodriguez, relevé par Jérémie Maillé-Bizier. 

Les visiteurs menaient 8-2 au milieu de la 2e manche avant de voir les Industries Desjardins marquer cinq points pour faire 8-7 et deux autres en fin de 5e pour créer l’égalité 9-9. 

Face à Martin Bossé en début de 6e manche, les Allées du Boulevard ont croisé le marbre deux fois sur des simples des Japonais Kochi Myazaki et Keisuke Takikawa. Ils ont ajouté un point d’assurance en 7e sur un simple de Maxime Gauthier.

Olivier Sirois a également une longue balle dans la victoire, tout comme Émilien Plouffe pour Kamouraska.

C’est Sirois, en relève à Jérémie Boucher, qui est le lanceur gagnant tandis que François Durette obtient le sauvetage. La défaire va au dossier de Bossé.

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À Edmundston

En soirée à Edmundston, le Frontière FM a eu le meilleur sur le Bérubé GM de Trois-Pistoles par 13-3. En avance 5-3 en milieu de 5e manche, la formation du Nouveau-Brunswick a ensuite collé deux manches de quatre points pour confirmer sa victoire. 

Garett Parkins est le lanceur gagnant et François Michaud, le perdant. Joshua Desroches a dirigé l’offensive avec quatre coups sûrs et quatre points produits. Vincent Hébert a aussi un match de quatre coups sûrs, dont un circuit de deux points.

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Au classement, le Kamouraska a porté son dossier à 8-8 et est maintenant au 5e rang. Rimouski et Rivière-du-Loup sont à égalité en tête, un match devant Edmundston.

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À venir

Une partie est au calendrier mardi alors qu’Edmundston visitera le Témiscouata. Le lendemain, Matane sera à Rimouski pour affronter le Shaker. 

Matane-Côte-Nord : la grève est lourde de conséquences

Alors que la saison estivale est lancée, la grève des employés affiliés à la CSN de la traverse Matane-Côte-Nord perturbe les déplacements de nombreux usagers.

La Société des traversiers du Québec (STQ) souligne qu’une entente est survenue avec les autres employés des autres traverses affiliés aux Métallos.

« Il est surprenant qu’ils aient recours à ce moyen de pression à ce moment-ci, puisque les négociations se poursuivent selon un calendrier de rencontrés prédéterminées. »

La STQ se dit toujours ouverte à la négociation même si elle respecte le droit de grève de ses travailleurs. Elle souligne toutefois que les Métallos ont accepté une entente dans une proportion de 80 %.

La CSN déplore l’absence de convention collective depuis 2023 et d’augmentation de salaire depuis trois ans. Le mandat de grève a été voté à 90 % par les membres.

Des impacts économiques

L’arrêt du traversier a inévitablement des impacts sur le point de vue économique. Le directeur de Développement économique Matanie, Jean Langelier, est d’avis que plusieurs entreprises d’ici en font les frais.

« Je pense à Béton Provincial qui utilise le bateau pour traverser de l’équipement ou à l’Ébénisterie Coulombe qui a des clients sur la Côte-Nord ou même des courtiers d’assurances qui doivent procéder à des inspections chez des clients l’autre bord de la rive », croit monsieur Langelier.

Le F.-A. Gauthier assure la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo STQ)

Il explique que de devoir faire le tour par voie routière augmente les coûts et les délais.

« La route 138 est très achalandée l’été et le traversier à Tadoussac également. Ce n’est pas pour personne. Malheureusement, nous n’avons pas le poids politique d’une grande ville. Les députés locaux ne sont pas à blâmer, mais il faudrait que le problème soit abordé. À mon avis, ça devrait être un service essentiel », estime Jean Langelier.

Des annulations dans les hôtels

Sur le plan touristique, les impacts n’ont pas encore été compilés en détail, mais on parle déjà de quelques annulations dans certains hôtels. Pour certains touristes, des itinéraires étaient déjà tracés et incluaient des escapades autant sur la Côte-Nord qu’en Matanie. On peut donc s’attendre à ce que les plans soient bousculés.

Si une majorité de touristes qui visitent la Gaspésie proviennent des grands centres, il y en a aussi qui partent de Charlevoix, de la Côte-Nord ou du Saguenay–Lac-Saint-Jean. On peut s’imaginer que certains plans sont appelés à changer.

De plus, un agent d’accueil devait être présent sur le traversier pour proposer des activités et des lieux à visiter autant en Matanie que sur la Côte-Nord. C’est donc une autre initiative touristique qui tombe à l’eau le temps de la grève.

Alcooliques anonymes : la pandémie laisse encore des traces

Les organisateurs du congrès du Bas-Saint-Laurent des Alcooliques anonymes indiquent que l’événement est toujours très pertinent au moment où les effets de la pandémie de la COVID-19 se font encore sentir chez plusieurs membres.

« L’isolement a été très difficile pour les personnes alcooliques. À Rimouski, il y avait sept réunions par semaine en présence, un par soir, où les membres pouvaient obtenir du soutien et il n’y en avait plus du jour au lendemain. Il y a eu plusieurs rechutes. L’alcoolisme est une maladie dont on ne guérit pas, mais qu’on peut contrôler avec de l’aide. L’objectif du congrès est d’apporter ce soutien avec des conférences, ateliers d’écriture, témoignages et moments de recueillement », affirme la coordonnatrice du congrès, Janick M.

Les organisateurs attendent 1 000 personnes pour le congrès, un événement interprovincial majeur destiné aux membres, à leurs proches, aux professionnels du milieu et au grand public qui se tiendra du 18 au 20 juillet au Cégep de Rimouski.

« Nous aurons des gens de partout au Québec, mais aussi du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario. L’an dernier, nous avons eu 800 personnes. Avant la pandémie, on recevait jusqu’à 2 000 personnes. On espère dépasser le cap du 1 000 cette année. Les besoins sont grands. Qui de mieux placé qu’un alcoolique pour comprendre un alcoolique. C’est dans cette optique que nous présentons le congrès avec des témoignages de gens de toutes les catégories d’âge parce que l’alcoolisme, ça touche tout le monde », poursuit la coordonnatrice.

Espace de partage

Sur le thème « Grandir en conscience, Ensemble », le congrès se veut un espace de partage, de cheminement personnel et de solidarité.

« Ce congrès est bien plus qu’un simple événement. C’est une occasion de transformation, d’ouverture, et de soutien mutuel. Nous croyons que l’authenticité et la conscience collective sont des clés puissantes pour le rétablissement », affirme le comité organisateur.

Présentement, il y a trois réunions AA par semaine à Rimouski et au moins une par semaine à Mont-Joli, Amqui, Matane et Sayabec. Il y a aussi plusieurs rencontres Zoom qui permettent de contrer l’isolement.

La ligne d’aide téléphonique provinciale 1-866-544-6322 permet de placer une personne dans le besoin en communication avec un membre des Alcooliques anonymes près de chez lui, et ce, à la grandeur du Québec.

Sayabec fête en musique et en humour

La chanteuse Carolanne D’Astous Paquet est la tête d’affiche de la programmation estivale de la boîte à chansons La Caboose de Sayabec qui célèbre son 10e anniversaire en 2025. 

Située au sous-sol de la Gare patrimoniale/Maison de la culture de Sayabec, La Caboose se veut un lieu de rassemblement pour les citoyens de la Vallée de La Matapédia.  

« Nous n’avons plus de bars à Sayabec. Les gens se cherchent un endroit pour se rassembler. À La Caboose, ils peuvent écouter de la belle musique et prendre une petite bière. Nous avons une très belle participation de notre communauté et des paroisses environnantes », affirme la présidente de la Maison de la culture, Marielle Roy. 

C’est le 11 juillet que se tiendra la soirée spéciale pour souligner le 10e anniversaire de La Caboose. 

« Nous avons choisi Carolanne D’Astous Paquet parce que nous voulions quelqu’un qui nous parlait. Elle a été élevée à Sayabec, c’est une artiste qui a participé à Star Académie et c’est une chanteuse extraordinaire. Elle est déjà venue à La Caboose et nous avons dû faire une supplémentaire parce qu’elle avait fait salle comble », souligne madame Roy. 

Alexandre Dumont, Jean-Mathieu Sénéchal, René Jacques Gallant ainsi que le groupe Les Voyageurs font, entre autres, partie de la programmation. Les spectacles sont présentés les vendredis soir à l’exception du 9 août.

« Un de nos buts est de faire connaître les artistes de la région. Nous pouvons même offrir le micro aux jeunes de la relève qui aimeraient chanter pendant nos soirées de spectacle », explique la présidente. 

Festival d’humour

L’été 2025 marque le retour des spectacles d’humour à Sayabec avec le festival Là où il fait bon rire et chanter qui se tiendra le 18 et le 19 juillet. L’événement est également organisé par la Maison de la culture. Il mettra en vedette Réal Béland le premier soir ainsi que trois humoristes de la relève, Olivia Leclerc, Alex Hamel et Sam Vitulano Arsenault, la deuxième soirée.

L’humoriste, Réal Béland. (Photo courtoisie)

 « Nous voulons créer un événement qui pourrait revenir d’année en année. Nous avons nos habitués qui ont déjà réservé leur place », indique la responsable des communications pour la Maison de la culture, Ginette Lemieux. 

Entre 2012 et 2022, 14 humoristes tels que Mario Jean, Mike Ward, Jean-François Mercier et Jérémie Demay ont fait rire les spectateurs au centre communautaire de Sayabec. Depuis l’incendie du bâtiment en 2023, aucun spectacle d’humour n’avait été présenté. Le festival se tiendra au centre sportif David-Pelletier. 

« Nous avions une tradition et nous voulions la conserver en faisant quelque chose pour faire revivre l’humour à Sayabec. Nous allons essayer de recréer la scène que nous avions dans notre centre communautaire. Les gens seront comme dans un cabaret. Les billets sont vendus en table ou individuellement. Ce sera convivial », ajoute madame Lemieux. 

Les deux soirées se termineront en chanson avec Marco Calliari le 18 juillet et Karma, un groupe local, le 19 juillet. 

« Les gens ont l’habitude de finir les soirées en musique. Ça leur permet de bouger et de lâcher leur fou », mentionne la responsable des communications. 

Les détails pour l’achat de billets pour le festival d’humour et les spectacles à La Caboose sont disponibles sur la page Facebook « Gare patrimoniale – Maison de la culture de Sayabec ».

Jeux du Québec : les équipes de l’Est se confirment

À quelques semaines de la 59e finale des Jeux du Québec, les athlètes qui porteront les couleurs de l’Est-du-Québec du 25 juillet au 2 août, à Trois-Rivières, sont en mode préparation. 

En tir à l’arc, Mathys et Édouard Desgagné Lamy (Saint-Fabien) ainsi que Maly Gibara, Coralie Tremblay et Nathan Roy (Rimouski) seront les archers qui vont représenter la région. 

Frédéric Tremblay et Mélanie Martel, tous les deux de Rimouski, sont l’entraîneur et l’accompagnatrice.  

Basketball

Juliette Fournier, Laura Bolduc, Haley Rioux et Andréanne Sénéchal (Rimouski), Florence Boily et Malika Fonfana (Val-Brillant), Émilie Paquet et Magali Thibeault (Amqui) ainsi que Julia Caron (Matane) se sont taillé une place sur l’équipe féminine de basketball.

Elles sont entraînées par Toby Ouellet, Victoria Rolland et Roxanne Matte. 

Celle masculine compte sur Ludovic Arsenault Lévesque (Saint-Anaclet), Alexis Brisson, Raphaël Hétu et Mathis Landry (Rimouski) et Benjamin Thibault (Saint-Mathieu-de-Rioux). 

L’équipe d’entraîneurs est composée de deux Rimouskois, Olivier Collin et Alex Ribault. 

Baseball

Charles-Olivier Berger, Charles-Éric Maltais, Jordan Gallant, Ryan Murray, Olivier Leblanc, Antoine Poirier et Léon Paquet (Rimouski) ainsi que Justin Paquet (Mont-Joli) font partie de l’équipe de baseball qui portera les couleurs de l’Est-du-Québec.

L’équipe de baseball de l’Est-du-Québec. (Photo courtoisie)

L’entraîneur rimouskois Gabriel Gallant est aussi sur la délégation. 

La hausse des baux en forêt impactera le portefeuille

Quelque 13 000 détenteurs de baux de villégiature en forêt publique et 10 000 détenteurs d’abris sommaires doivent s’attendre à payer davantage pour profiter de leur petit coin de paradis.

Le nouveau plan quinquennal du ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) entrera en vigueur le 1er janvier 2026.

« Ce dossier aura un impact direct sur votre portefeuille », affirme Arthur Fortin, président du Regroupement des locataires de terres publiques (RLTP).

« Les locataires qui conservent leur bail actuel verront une augmentation de 3 % jusqu’en décembre 2026, tel que prévu par la loi en vigueur. Mais il en ira autrement pour les nouveaux détenteurs de baux de villégiature ou ceux qui en feront le transfert. Ces derniers assumeront vraisemblablement des frais initiaux bien plus élevés, qui ne respecteront pas la limite de 3 % », déplore le président du RLTP.

Le coût d’un bail est basé sur la valeur locative du terrain, établie selon trois critères : la distance par rapport au pôle d’attraction le plus proche, la proximité d’un lac et la valeur des terrains de villégiature de référence dans la région.

Pour obtenir la valeur approximative du bail, il faut multiplier la valeur de référence par 5 %. La présence d’un chalet ou non sur le terrain n’a aucun impact sur le montant du loyer.

Comment calculer?

Plus un terrain est éloigné d’un pôle d’attraction, plus le loyer annuel diminue.

Par exemple, si la valeur de référence est de 15 000 $, on la multiplie par 5 % pour obtenir un loyer de 750 $ par an. Cette valeur est appelée Cote100.

– Si le terrain se situe entre 30 et 59 km, le loyer est de 563 $.
– Entre 60 et 89 km, on applique 65 % de la Cote100, soit 488 $.
– À 90 km et plus, la Cote100 est multipliée par 50 %, ce qui donne 377 $ : le coût plancher d’un bail de location annuel.

Le président du Regroupement des locataires de terres publiques, Arthur Fortin (Photo courtoisie Arthur Fortn- RLTP)

À cela s’ajoutent les taxes municipales versées aux MRC, basées sur la valeur du chalet, mais sans aucun service en retour.

Dans la majorité des cas, l’utilisation du terrain est limitée à six mois par année, alors que la facturation s’étend sur 12 mois.

Le RLTP monte au front

Le RLTP n’a pas dit son dernier mot.

« Dans nos échanges avec le MRNF, nous avons été très critiques et avons déploré le non-respect du plafond de 3 % pour les nouveaux baux, ainsi que les hausses importantes du loyer plancher. Les négociations sont toujours en cours, et il est essentiel que les villégiateurs adhèrent au RLTP pour renforcer notre pouvoir de négociation avec le ministère », martèle Arthur Fortin.

Parmi les quelque 42 174 détenteurs de baux en forêt publique, moins de 4 000 sont membres du RLTP. L’adhésion coûte 30 $ par an. Dans ce type de dossier, la force du nombre est cruciale pour influencer Québec.

Le RLTP souhaite corriger les iniquités dans la manière dont le MRNF détermine la valeur des baux et obtenir le droit de contester la valeur de référence, comme c’est possible dans les municipalités pour une évaluation foncière.

« Nous réclamons également une facture détaillée du bail afin que le locataire puisse effectuer les vérifications nécessaires et, au besoin, contester le montant », ajoute monsieur Fortin.

Benji, le chien miraculé de Saint-Anaclet

Océanne Fortin, une jeune femme résidente de Rimouski, a récemment vécu beaucoup d’angoisse lorsque son chien, un boston terrier de cinq ans, Benji, a glissé au bas d’une falaise, aux environs de la chute Neigette, à Saint-Anaclet.

Le 10 juin dernier, Océanne et Benji venaient d’y faire une randonnée, en compagnie d’Éloïse, une amie d’Océanne. 

« En revenant de la randonnée, Benji est allé sentir un peu plus loin que les cordes de la falaise et il a glissé en bas. Quand je suis arrivée, là où il était avant de glisser, j’ai regardé en bas et j’ai vu son harnais turquoise. Sur le coup, j’étais un peu dans le déni. Je n’en revenais pas qu’il ait pu tomber. Je le voyais bouger, donc je savais qu’il était toujours en vie, mais c’était impossible pour moi de descendre pour aller le chercher. »

Les deux amies sont alors retournées au stationnement, pour obtenir de l’aide.

« Éloïse, sa famille, certains de mes proches et moi-même avons effectué des recherches, à partir du bas de la falaise, en remontant le plus possible pour essayer d’aller le chercher. On s’était dit qu’il allait probablement descendre et qu’il irait se promener dans la forêt, donc on s’est mis à sa recherche. Lors de la première soirée, nous n’avons pas réussi à le retrouver. Il était rendu 21 h et il faisait noir, donc j’ai dû retourner chez moi.

Cette première nuit sans son chien n’a pas été évidente pour la jeune femme.

« Cette soirée-là a été difficile parce que j’entendais la pluie tombée et j’étais inquiète. En même temps, je me sentais coupable, parce que je ne l’avais pas attaché. »

Deuxième journée de recherches

Le mercredi soir, Océanne a été contacté par l’organisme Ge Cherche Charly, qui se spécialise dans la recherche de chiens perdus ou errants. « L’équipe m’a fait des affiches et elle m’a donné des conseils pour appeler Benji et faire des tracés dans le bois pour l’aider à se repérer, si jamais il était perdu. »

C’est ce qu’elle a entrepris de faire, dès 5 h du matin, le jeudi 12 juin. « J’ai fait des tracés dans le bois, avec des points de repère, de la nourriture et des vêtements à moi pour qu’il puisse se repérer. J’ai ensuite fait imprimer des affiches que j’ai placardées sur les débuts du sentier. Pendant ce temps, les gens continuaient de partager la publication de son avis de recherche. »

Benji le chanteur

À son retour, Océanne a eu une hypothèse.

« J’ai eu l’idée de faire jouer sa chanson, « Piano Man » de Billy Joel. parce qu’il a toujours chanté dessus. Quand j’ai commencé à la faire jouer, du haut de la falaise, il s’est mis à hurler. J’ai aussi pu l’apercevoir entre les branches. Je me suis mis à pleurer, parce que je me suis dit : il est en vie, il va bien. »

Benji est un petit miraculé (photo courtoisie)

Alors qu’Océanne Fortin connaissait l’emplacement de Benji, un plan devait encore être échafaudé pour le récupérer.

« Nous avons fait appel au service de sauvetage en hauteur des pompiers de la Ville de Rimouski. Ils ont vraiment tout déployé. Il devait y avoir au moins une dizaine de pompiers.
Les pompiers ont fait une descente en rappel, à 150 pieds, pour aller chercher mon chien. Quand ils sont arrivés au bas de la falaise, Benji est tout de suite allé les voir. Ils l’ont remonté, ils me l’ont mis dans les bras et je me suis mise à pleurer. Lui, il s’est mis à me lécher le visage. Il était content de me voir », explique-t-elle. 

Éviter des accidents malheureux

Aujourd’hui, Océanne Fortin souhaite sensibiliser les propriétaires de chiens à l’importance de les tenir en laisse. D’autant plus qu’habituellement, Benji est toujours attaché et qu’il n’aura fallu qu’une seule fois pour qu’un incident se produise.

« Cette journée-là, il n’y avait personne dans le stationnement. Je m’étais donc dit : pourquoi ne pas le laisser libre? Je n’aurais jamais imaginé qu’il tomberait d’une falaise. Les chiens ont une notion du danger qui est différente de la nôtre, en tant qu’humain. Il arrive souvent que des chiens ne soient pas attachés à la chute Neigette et je ne voudrais pas que quelqu’un d’autre vive ce que nous avons vécu. »

Où passe notre argent ?

Le gouvernement de François Legault est sur la sellette depuis plus d’un an. Il faut dire qu’il accumule les projets douteux et les décisions controversées. L’étude sur le troisième lien entre Lévis et Québec, qui a finalement révélé l’inutilité du projet, n’est que la pointe de l’iceberg.

Opinion de Robin Lebel

Et que dire de Northvolt ? Un nom qui donne froid dans le dos.

Ce mégaprojet industriel, bâti à coups de milliards d’argent public, soulève d’énormes questions environnementales, démocratiques et économiques. Michael Sabia, quant à lui, s’est lancé dans la dilution à grande échelle de notre hydroélectricité, comme s’il rêvait de forcer un jour la privatisation d’Hydro-Québec. Heureusement ou malheureusement ? Il est maintenant parti prêter main-forte à l’équipe de Mark Carney à Ottawa.

Ajoutons à cela les investissements aveugles dans Lion Électrique et une série de dossiers aussi boiteux les uns que les autres. Même la fin de l’année scolaire 2025 s’est transformée en moment embarrassant alors que Pierre Fitzgibbon, notre économiste en chef autoproclamé, a profité de l’occasion pour annoncer, sans avertissement, des coupes massives en santé et en éducation. On frôle l’absurde.

Quand on met tout ça bout à bout, une question s’impose : y a-t-il un pilote dans l’avion ? A-t-on déjà vu un gouvernement aussi incohérent, aussi désorganisé, aussi peu inspirant ? Personnellement, je ne m’en souviens pas.

La mort de Serge Fiori, la semaine dernière, a ravivé chez certains le vieux rêve québécois, celui de devenir un pays. Mais comment envisager aujourd’hui un tel projet, alors que les finances publiques sont exsangues et que nos politiciens semblent incapables d’inspirer le moindre espoir ? On n’a plus un sou. Et plus personne pour nous faire rêver.

Repartir sous un autre nom

Comme le disait avec humour Daniel Lemire : « On pourrait mettre la province en faillite et repartir à neuf sous un autre nom. » Tentant, mais irréaliste.

Le contexte mondial est sombre. La planète est dirigée par une brochette d’hommes aussi dangereux que démagogues : Poutine, Kim Jong-un, Xi Jinping, Trump, Netanyahu… Un festival de cynisme et de brutalité. Non, ce n’est pas le moment pour les grands bouleversements. L’idée d’indépendance devra encore attendre.

Mais revenons à nos affaires. On est cassés. Et pendant ce temps, le gouvernement de Mark Carney rêve de relancer l’économie canadienne en misant sur les ressources naturelles : pétrole, hydroélectricité, infrastructures de transport et armement. Le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord pourraient pourtant jouer un rôle stratégique dans cette relance.

Un exemple ? Le pont de Trois-Pistoles, qui dort dans les cartons depuis trop longtemps, transformerait radicalement l’économie de la région.

Sur la Côte-Nord, un autre pont à l’embouchure du Saguenay permettrait de décloisonner le Nord québécois, une région riche en ressources, mais coupée du reste du territoire. Et à Sept-Îles, un port en eau profonde attend toujours d’être pleinement exploité.

Vive le Québec libre !

Deux ponts, une vision, et des décennies de développement potentiel pour le Québec tout entier. Mais voilà, rêver n’est pas rentable politiquement. Alors on continue avec les recettes de François Legault : des projets tape-à-l’œil, inutiles, mais électoralement payants. Le troisième lien ? Pourquoi pas! Northvolt ? Allons-y ! Lion Électrique ? Encore !

Et pendant qu’on y est, crions tous en chœur : Vive le Québec libre ! Ah non, pardon… François nous a bien expliqué que ce n’est pas ce que Charles de Gaulle voulait vraiment dire. Il faudra, une fois de plus, réécrire l’histoire.

Les frères Roy s’occupent des Braves Batitech

Les frères Benjamin et Alexis Roy ont limité l’offensive des Braves Batitech du Témiscouata à trois coups sûrs pour guider le Shaker à un gain de 4-1 samedi soir, au Stade de baseball du Complexe sportif Guillaume Leblanc.

Le premier a lancé 4 1/3 manches pour enregistrer sa deuxième victoire de la saison en trois décisions. Son frère cadet a effectué les huit derniers retraits pour son premier sauvetage.

Kodai Kambara (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Les visiteurs ont inscrit leur seul point en première manche sur un mauvais lancer.

Le Shaker a créé l’égalité et pris les devants en fin de 2e manche sur un but sur balles avec les buts remplis à Philippe Lavigne et un ballon-sacrifice de Benjamin Roy. 

À la manche suivante, un simple de Pier-Luc Ouellet après deux retraits a porté la marque à 3-1 alors que le point d’assurance est venu en fin de 6e sur un simple d’Émile Maisonneuve.

Ouellet a été le meilleur des siens avec 2 en 3.

Pier-Luc Ouellet (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

Kodai Kambara (2-3) est le lanceur perdant pour les Braves.

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La filière japonaise des Braves Batitech : Kodai Kambara et son receveur Takuto Kanno. (Photo Le Soir.ca- Alain Tremblay)

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Dimanche

Trois parties sont au calendrier dimanche dont Matane qui disputera un programme double au Kamouraska. À la suite d’un changement au calendrier, les deux parties seront disputées à Saint-Pascal à compter de 14 h.

Dans le premier match, Keisuke Takikawa affrontera Juan Carlos Rodriguez alors que, dans la deuxième, Jérémie Boucher lancera pour Matane.

En soirée, Trois-Pistoles (François Michaud) visitera Edmundston (Garrett Perkins).

L’été pour exister ensemble

Je reviens tout juste du 10e festival de musique Commission B à Saint-Casimir, dans Portneuf et au festival Le Grand Dégel, à Métis-sur-Mer.

Opinion de Carol-Ann Kack

L’été est une période où j’aime particulièrement profiter des fins de semaine pour me promener, découvrir les paysages, les produits du terroir, et prendre le pouls de lieux que je ne connais pas encore. Souvent dans le Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et parfois dans d’autres régions du Québec.

Au cœur de la foule des festivals, je regarde les gens qui m’entourent. Des personnes de tous âges, beaucoup de jeunes familles, ainsi que les nouvelles générations qui découvrent ou redécouvrent les artistes québécois.

Je me dis que les festivals musicaux ont pris de l’essor ces dernières années, au grand bonheur des mélomanes et des vacanciers, parfois aussi au désarroi de certaines communautés qui voient leurs rues et lieux publics pris d’assaut.

Je me suis demandé si cette multiplication des festivals était une mode. Mais j’en suis plutôt venue à la conclusion que c’est une nécessité : une manière de créer des espaces éphémères pour se rassembler, se relier et vivre des moments hors du quotidien, ensemble.

Alors qu’on parle de plus en plus du sentiment d’isolement dans la population et de la quantité d’heures passées en ligne, que ce soit par les jeunes ou les moins jeunes, l’été devient soudain une saison où les occasions de se retrouver et de partager ce qu’on aime se multiplient.

Que ce soit dans sa propre région ou ailleurs au Québec, nous pouvons, ne serait-ce qu’un instant, nous retrouver avec d’autres personnes qui partagent nos intérêts ou simplement laisser la curiosité nous guider vers ce qui fait vibrer les autres. On peut enfin prendre le temps d’exister sur notre magnifique territoire, ensemble.

Espace-temps unique

Comparativement à l’expérience du spectacle en salle, avec un début, une fin, et chacun qui rentre chez soi, le festival donne accès à autre chose. Il permet de créer un espace-temps unique où l’on peut flâner, tester, observer, plonger ou pas.

Il nous autorise à explorer, à improviser, et à vivre des moments informels avec d’autres festivaliers réunis par le même désir de vivre quelque chose d’authentique. Ce sont de rares occasions qui marquent souvent des générations entières.

Je suis bien consciente que les festivals ne plaisent pas à tout le monde. Les foules, la musique forte, les files d’attente. Tout cela demande de l’énergie, et souvent une certaine forme physique.

Il y a aussi les coûts liés à l’accès. Alors que de nombreuses activités municipales sont souvent gratuites (je vous invite d’ailleurs à porter attention à ce qui se passe dans votre coin !), je trouve dommage que certaines personnes, moins en moyens, ne puissent profiter des festivals qui s’installent pourtant dans leur propre communauté. Il faut le dire : la hausse du coût de la vie touche tout le monde.

Sans payer le plein prix

Pouvons-nous imaginer des formules qui permettraient aux résidents locaux d’avoir accès aux festivals qui animent leur municipalité, même sans payer le plein prix ? Je sais que les festivals ne roulent pas sur l’or, et que plusieurs font déjà énormément d’efforts pour être accessibles tout en soutenant l’économie locale.

Loin de moi l’idée de leur ajouter un fardeau supplémentaire. Mais j’ai envie de rêver. De rêver à des communautés heureuses et fières d’accueillir de tels événements, parce qu’elles peuvent elles aussi y participer, y goûter, et voir la magie s’opérer.

Peut-être que ce rêve est déjà réalité. Avec la multitude d’initiatives locales, je ne serais pas surprise. Si c’est le cas, j’aimerais bien savoir quelles mesures ont été mises en place pour y parvenir !

Dans tous les cas, longue vie aux festivals du Québec et au plaisir de vous croiser dans un événement près de chez vous cet été !

Des huîtres de la Gaspésie atteintes de maladies

Les autorités agroalimentaires ont découvert la présence de deux maladies dans des échantillons d’huîtres de la Baie-des-Chaleurs, en Gaspésie.

Par La Presse Canadienne

Ces huîtres sont atteintes de la maladie de la sphère multinucléée inconnue et de la perkinsose.

Selon l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), elles « ne présentent aucun danger pour la santé humaine ni pour la sécurité alimentaire ».

Ces deux maladies, propres aux animaux aquatiques, sont plutôt responsables d’une diminution de la population d’huîtres, puisqu’elles augmentent la mortalité chez l’espèce et diminuent les taux de croissance.

L’ACIA, Pêches et Océan Canada, ainsi que le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec collaborent avec les communautés autochtones «pour surveiller l’évolution de la situation et prendre les mesures qui s’imposent», indique le communiqué.

Ces mesures d’intervention comprennent un contrôle des déplacements des espèces dans les secteurs touchés ainsi qu’une « enquête sur l’origine des parasites détectés ».

L’ACIA précise que ces maladies ne devraient pas avoir d’impact sur les autres types de mollusques dans la région, comme les moules, les pétoncles ou les palourdes.

Collision avec un orignal : un motocycliste se tue sur la 20

Une collision avec un orignal sur l’autoroute 20, à Cacouna, a coûté la vie à un motocycliste. Les services d’urgence ont été appelés à se rendre sur les lieux de l’accident vendredi soir, vers 22 heures.

Par La Presse Canadienne

« Selon toute vraisemblance, l’orignal aurait tenté de traverser les voies et le motocycliste ne serait pas parvenu à éviter l’animal et le motocycliste s’est retrouvé en collision avec celui-ci », a expliqué la sergente Audrey-Anne Bilodeau, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ) en entrevue samedi matin.

Le motocycliste et sa passagère, tous deux dans la trentaine, ont été transportés vers un centre hospitalier pour y soigner « des blessures sérieuses pouvant mettre leur vie en danger ».

« L’homme a malheureusement succombé à ses blessures dans les heures qui ont suivi au centre hospitalier. Quant à la dame, on nous dit qu’elle est hors de danger, mais toujours hospitalisée aux dernières nouvelles », a affirmé la sergente Bilodeau.

L’orignal est mort à la suite à l’impact avec la moto. Un policier spécialisé en enquête collision s’est rendu sur les lieux pour analyser la scène de la collision.

L’enquête de la SQ suit son cours.

Deux Rimouskois qualifiés pour les Jeux du Québec

François Bolduc et Tommy Bélanger du club de natation Les Dauphins de Rimouski participeront aux Jeux du Québec à la fin du mois. Ils se sont qualifiés le 1er juillet dernier lors d’une course de 5 kilomètres en eau libre présentée à Shawinigan. 

Bolduc a terminé au 21e rang, Bélanger au 29e et Alexandre Desjardins, un autre nageur des Dauphins, s’est classé 34e. Seulement deux places étaient disponibles pour représenter l’Est-du-Québec à Trois-Rivières. 

Les Dauphins ont, par ailleurs, remporté 52 médailles lors du festival par équipe de la section 3 qui avait lieu à Saint-Eustache, du 27 au 29 juin. Le club rimouskois était représenté par 78 athlètes. 

Le Festival par équipes 2025 (photo courtoisie)

Emma Ducharme a remporté six médailles d’or sur les six épreuves auxquelles elle a participé. François Bolduc (1, 1, 2), Hugo Brouillet (1, 3, 1) et Mélyane Pelletier (1, 2, 1) ont aussi terminé la compétition avec des récoltes importantes. 

Au relais 4 x 50 mètres libre, les Dauphins ont obtenu l’or chez les garçons 16-17 ans ainsi que chez les filles 18 ans et +. Les 18 ans et plus du côté masculin sont repartis avec la médaille de bronze.  

Pour ce qui est du 4 x 50 mètres quatre nages individuel, l’équipe féminine 16-17 ans a terminé en première position, celle masculine 16-17 ans a pris le deuxième rang et les deux groupes 18 ans et plus ont terminé avec une troisième place. 

Emily Allard a obtenu des records de club chez les 11-12 ans au 50 mètres papillon (32,19) et au 100 mètres dos (1 : 14,77). Francis Reid a battu celui chez les 11-12 ans au 100 mètres brasse (1 : 21,40) et Hugo Brouillet a inscrit le record de club chez les 15-16 ans au 50 mètres brasse (30,26) ainsi qu’un nouveau record de l’Est-du-Québec au 100 mètres brasse (1 : 05,59). Josiane Ouellet a obtenu son premier standard pour la coupe junior.

Photo de la fillette retrouvée : un peu de dignité, s.v.p.

Tout le monde a encore frais en mémoire le cas de cette enfant de 3 ans abandonnée seule dans un fossé de l’autoroute en Ontario. Nous avons tous poussé un soupir de soulagement de savoir qu’elle avait miraculeusement survécu après trois jours. Une fois toute cette effusion d’amour que nous lui avons exprimée, n’a-t-elle pas droit, maintenant, à sa dignité ?

Pendant qu’elle était activement recherchée, il était utile de partager sa photo ad nauseam. Mais maintenant, est-il nécessaire de publier les photos qui illustrent le moment où elle a été retrouvée par les policiers ?

Avec son pantalon souillé d’urine, la saleté de ses vêtements et ses lèvres gercées par la déshydratation, a-t-on besoin de cette photo pour prouver que la fillette a souffert ? Pensez-y une minute. S’il s’agissait de votre enfant ou de votre petite-fille, seriez-vous fier de voir cette photo partout ?

Demande de retrait des photos

La Sûreté du Québec (SQ) a demandé d’arrêter de partager les photos de la petite Montréalaise. Maintenant qu’elle est hors de danger, le corps policier a retiré toute trace de l’enfant sur toutes ses plateformes, question de lui redonner son anonymat.

Une fois qu’elle a été retrouvée, la SQ considère qu’il n’y a plus de raison de publier de photos d’elle, ni de mentionner son nom, ni de partager des renseignements qui pourraient l’identifier. D’ailleurs, une ordonnance sur l’identité des enfants prévaut dans tous les dossiers impliquant la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).

Devant les accusations auxquelles devra faire face sa mère, il est fort probable que la DPJ interviendra auprès de l’enfant. Il est facile de s’imaginer que la maman ne puisse retrouver la garde de sa fille après avoir été accusée d’abandon illégal d’enfant.

Beaucoup de photos de l’enfant sur les réseaux sociaux

La majorité des médias ont retiré sa photo, du moins en ce qui concerne les publications en ligne. Mais, sur les réseaux sociaux, les photos de la gamine sont encore là à profusion. J’ai mal pour l’enfant qui, lorsqu’elle sera plus vieille, verra ces photos qui lui feront revivre ce cauchemar.

Cette fois où elle a attendu sa maman qui n’arrivait pas. Cette fois où, pendant trois jours et trois nuits, elle a eu très peur, souffert de la faim et de la soif, avec aucun adulte pour lui offrir la sécurité. Pire encore, ces photos pourraient être utilisées par des gens malintentionnés. 

Les épreuves ne sont malheureusement pas terminées pour cette petite qui a été abandonnée. Les prochains mois seront difficiles à affronter tant pour elle que pour sa famille. 

Cette enfant ne raisonne pas comme un adulte. Lorsqu’elle a dit aux policiers que sa maman lui avait demandé de l’attendre, c’est ce qu’elle a fait.

Selon l’entrevue qu’a accordée au RDI la psychiatre de l’Hôpital de Montréal pour enfants, Cécile Rousseau, ces premières paroles témoignent de l’attachement de la petite pour sa maman. Or, malgré toute la haine que l’on peut lire sur les réseaux sociaux envers sa mère, la fillette pleure sûrement son absence. Elle ne peut comprendre. 

Dans son esprit, il est fort probable qu’elle ne doit éprouver aucun ressentiment pour ce que sa maman lui a fait subir. Même si elle n’en est pas tout à fait conscience, tout ce que cette enfant risque de souhaiter, c’est que l’on puisse soigner sa maman du mal invisible qui l’afflige. Je n’excuse absolument pas le geste de cette femme.

Mais, je vois trop de jugements gratuits et de haine sur les réseaux sociaux envers cette femme, sans connaître son histoire. En contribuant à redonner la tranquillité à laquelle la petite a droit, nous contribuerons peut-être à la guérison de son traumatisme.

JF Otis se raconte « Avec plaisir ! »

L’humoriste rimouskois, Jean-François Otis (JF Otis), est présentement en rodage pour son tout premier spectacle solo, intitulé Avec plaisir !

Dans son spectacle, le fier représentant de la région de Rimouski met à profit ses talents de conteur. Il y cosigne les textes avec l’auteur-humoriste, Simon Delisle.

« Je raconte des anecdotes, alors pour plusieurs de mes numéros, je m’inspire de ma famille, de ce qui passe autour de moi et de ce que je vis. Je raconte ça et c’est tellement absurde que ça fait un numéro d’humour. »

Comme il est encore en rodage, le spectacle est sujet à modification, pour lui permettre de progresser. Le résultat final sera présenté en tournée, aux environs de janvier 2026.

« On est en train de le travailler, de le peaufiner, d’ajouter des numéros, d’en enlever, d’ajouter des gags, d’en retirer », explique l’humoriste.

Jean-François Otis sur la scène Hydro-Québec aux Grandes Fêtes TELUS (Photo courtoisie Alexandre Pineau)

Si cela fait maintenant quelques mois qu’il présente son spectacle, il avoue que sa première représentation a été stressante, en raison de l’engouement du public.

« C’était stressant, parce que pour la première fois, les gens achetaient des billets et se déplaçaient pour venir me voir, en grande quantité. Je n’étais pas habitué à ça. Je crois que les billets se sont vendus en 12 h : ça m’avait donc stressé de voir qu’on m’attendait à ce point-là. »

Une carrière en plein essor

Avec plaisir ! est d’ailleurs le résultat de beaucoup de travail pour l’humoriste dont la carrière a connu une importante progression, depuis ses débuts.

« J’avais en tête de m’améliorer le plus possible, en faisant le plus de spectacles possible et en m’amusant le plus possible. Pour moi, monter sur scène, c’est une partie de plaisir. Je m’éclate avec les gens qui sont là et c’est de cette façon que je me suis améliorée depuis et que j’ai pu améliorer mon matériel. »

Il a aussi gagné une certaine notoriété au fil du temps, notamment grâce au contenu qu’il partage sur les réseaux sociaux.

« Je me suis toujours fait dire : JF, si tu veux quelque chose que tu n’as jamais eu, tu dois faire des choses que tu n’as jamais faites. Quelque chose que je n’avais jamais fait était de publier une vidéo par jour, sur internet. Ça peut être des vidéos drôles ou autres choses, l’important c’est que ces vidéos font du bien aux gens qui les regardent, en les faisant rire et en leur permettant d’oublier leur tracas quotidien. »

« Le fils de Suzie Boucher » en spectacle

JF Otis sera à Saint-Gabriel-de-Rimouski le 13 août prochain à 20 h, dans le cadre de la 23e édition du Festival Country-Western.

Comme sa mère est originaire de la municipalité Les Hauteurs et qu’ainsi, plusieurs personnes qu’elle a côtoyées à l’école ou avec lesquelles elle a grandi pourront assister au spectacle, Jean-François leur lance le message suivant :

« C’est le fils de Suzie Boucher qui sera en spectacle ! »

Chasser le rêve en Nouvelle-Zélande

Samuel Saint-Laurent, de Saint-Donat-de-Rimouski, n’en reviendra jamais, comme on dit, d’une expédition de chasse de classe mondiale en Nouvelle-Zélande.

De Montréal à Vancouver et jusqu’à Auckland, un autre vol d’une heure l’a amené à la pourvoirie South Pacific Safaris pour sept jours de chasse, fin mai, début juin.

« Une bonne ride de 15 heures de vol. J’y retournerais demain », affirme le guide professionnel de chasse, secteur Chaloupe, un territoire de SÉPAQ-Anticosti.

Cinq Québécois étaient de cette expédition hors norme, dont son partenaire de chasse, Michael Gariépy.

« Nous avons chassé les espèces mythiques de la Nouvelle-Zélande, dont le Red Stag, Fallow Deer, Tahr, Feral Goat (chèvre de montagne) et le Arapawa Ram. »

N’allez pas croire que la chasse est facile.

Samuel Saint-Laurent a prélevé ce mâle Tahr, à la crinière imposante, accompagné de Michael Gariepy. (Photo courtoisie Samuel Saint-Laurent)

« On est en terrain montagneux. Si tu perds pied, tu ne reviens pas au Québec. C’est la chasse la plus dure que j’ai eue à vivre. Il faut parfois travailler en équipe pour approcher un gibier comme le Himalayen tahr et le Ram, qui habitent les hauts sommets. Le guide identifie la direction vers la bête ciblée. On se dirige par radio. C’est très intense. Ce n’est pas un “Portable winch” qui rapporte l’animal, mais un hélicoptère », relate Samuel.

Chasse d’une vie

Pour vivre une telle expédition, il y a un prix à payer.

« C’est dispendieux, mais c’est un voyage de chasse d’une vie. Et ça, ça n’a pas de prix. Tout y est différent. Tu sors de ta zone de confort, déstabilisé. Comme guide sur Anticosti, j’ai une très bonne base. Mais là-bas, c’est très différent, tu chasses surtout en hautes montagnes. C’est à l’extrême. »

Samuel a découvert de nouvelles facettes du métier de guide.

« Le chasseur ne porte pas son arme. Ton guide voit à tout. Tu touches à ta carabine au moment de lâcher le coup. C’est spécial. »

« On chasse en terrain montagneux extrême. C’est la chasse la plus dure que je n’ai jamais vécue », raconte Samuel. (Photo courtoisie Samuel Saint-Laurent)

Aucun tir ne peut se faire à moins de 300 verges du gibier ciblé. La venaison est distribuée dans des banques alimentaires.

Les clients en consomment au lodge. Le chasseur peut rapporter les bois des gibiers récoltés qui sont montés sur place.

Même passion

South Pacific Safaris est une pourvoirie familiale. Tous les membres ont des tâches particulières.

« Les clients chasseurs, le pourvoyeur et sa conjointe, leur fille, leur fils guide, tous vivent ensemble dans un magnifique pavillon “20” étoiles. J’ai adoré être dans un même groupe, à l’autre bout de la planète, à 20 000 km de chez moi, tous animés d’une même passion, la chasse. »

Peu après la récolte d’un Ram Arapawa, Samuel Saint-Laurent, Mario Léonard, Michael Gariepy et le guide Dan, de la pourvoirie « South Pacific Safaris ». (Photo courtoisie Samuel Saint-Laurent)

Comme si cette expédition en Nouvelle-Zélande n’était pas suffisante, à son retour, après une journée pour se remettre du décalage horaire, Samuel et sa conjointe Stéphanie Joncas, se dirigeaient en Haute-Mauricie y chasser l’ours noir, pour 21 jours de chasse en continu pour Samuel.

Si ce n’est pas une passion de la chasse, on peut se demander ce que c’est ?

Virage pour Le Navigateur et L’Empress

La nouvelle directrice générale par intérim des hôtels Le Navigateur et L’Empress ainsi que du Noah Spa de Rimouski, Geneviève Dionne, veille à ce que les établissements sous sa responsabilité puissent bénéficier d’un rayonnement plus grand.

Nommée à ce poste au début de juin, madame Dionne travaille à leur redonner leurs titres de noblesse. 

« La réputation des deux hôtels n’est plus à faire. Je pense toutefois que ma venue pourra rappeler aux gens de Rimouski et aux clients de l’extérieur de la région quels sont leurs avantages et les raisons qui font qu’ils devraient séjourner chez nous. Actuellement, si on ajoute le Pacini, j’ai quatre entités qui travaillent super bien, mais qui travaillent en silo. Je vais donc m’assurer que les quatre puissent évoluer ensemble », indique-t-elle.

Comme mentionné au moment de sa nomination, Geneviève Dionne a pour mission d’optimiser les opérations et d’accompagner le repositionnement stratégique des établissements.

De ce fait, elle compte mettre à profit les compétences qu’elle a acquises au cours de sa carrière pour créer une synergie entre les équipes de travail. 

« Je pense que le fait que j’ai eu une agence de communication et de marketing est ce qui a intéressé les propriétaires dans ma candidature. J’ai aussi beaucoup travaillé en ressources humaines et en restructuration d’entreprises dans les dernières années, alors ce sont tous des éléments qui sont au cœur de la réussite d’une entreprise. »

Motivée par la saison touristique

Alors que la saison touristique s’amorce, Geneviève Dionne peut déjà rapporter que les opérations vont bon train.

« Ça va super bien. Les équipes roulent bien et du côté du personnel ça se passe bien aussi. Nous avons de belles équipes en place et tout le monde est motivé et heureux. »

Après plusieurs années au sein du Groupe Drapeau et comme propriétaire d’entreprises, madame Dionne se dit stimulée et motivée par ce nouveau défi professionnel.

« Je débute cette nouvelle aventure avec enthousiasme et je suis privilégiée de pouvoir compter sur une équipe solide et expérimentée déjà en place dans chacune des entités.

Marché public de Rimouski : soleil et produits frais

Pour sa sixième semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 24 exposants, ce samedi 5 juillet, au parc de la Gare.

Voici les exposants prévus sur place, entre 10 h et 14 h :

À la recherche de bénévoles

Connaissez-vous l’incroyable et exceptionnel Café du marché? 🍹☕

Venez nous trouver tous les samedis de 10h à 14h pour savourer un café venant du Chapeau Moustache Atelier de Torréfaction. Nous avons également des jus, de l’eau pétillante et du kombucha des Chants du Fleuve Kombucha.

Le Café est tenu par les bénévoles du Marché ou des organismes communautaires et aide à financer nos activités.

Nous sommes présentement à la recherche de bénévoles qui voudraient bien prêter main forte à notre kiosque du café, les samedis de 9h30 à 14h.

(Photo courtoisie Marché public de Rimouski)

Si vous êtes intéressés, contactez-nous sur Messenger ou à animations@marchepublicrimouski.ca

Nous voulons remercier Unoria Coopérative et Chapeau Moustache Atelier de Torréfaction de nous fournir les boissons!

On se voit au marché !

Match de 16 retraits au bâton pour Borras

Le Shaker a goûté à la médecine de Juan Borras, vendredi soir, dans un revers de 2-0 face au CIEL FM de Rivière-du-Loup.

Le lanceur argentin a retiré 16 frappeurs sur des prises dans ce match où il a totalisé 100 lancers, dont 69 prises. Il a notamment passé dans la mitaine les neuf premiers frappeurs à se présenter au bâton.

Borras n’a permis que deux coups sûrs, un simple à l’avant-champ de Louis Trépanier, et un double de Mathieu Gobeil comme frappeur d’urgence en 7e manche. 

De fait, le Shaker a placé des coureurs au 2e et 3e avec aucun retrait en fin de 7e manche, mais Borras a fermé le match avec 3 retraits sur des prises. 

Yannick Michaud complète son élan à la suite d’un lancer d’Émile Maisonneuve (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

Les visiteurs ont marqué leurs deux points en 2e manche sur un roulant à l’avant-champ de Yannick Michaud et un simple de Joseph Sirois-Lebel aux dépens du perdant Émile Maisonneuve. En relève, Louis Trépanier a travaillé pendant 4 1/3 manches n’accordant aucun coup sûr et cinq buts sur balles.

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Avec cette victoire, le CIEL FM grimpe au sommet du classement, un demi-match devant le Shaker qui subissait un premier revers à la maison après cinq gains.

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Samedi

Le Shaker pourra se reprendre samedi soir alors que les Braves Batitech du Témiscouata seront les visiteurs à 19 h 30. Après l’Argentin Borras, la formation rimouskoise fera maintenant face au Japonais Kodai Kambara (2-2 et MPM de 0,61). 

Benjamin Roy (1-1 et 2,83) sera le lanceur partant pour le Shaker.

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