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« Baluchon » : le plus petit voilier autour du monde à Rimouski

Le plus petit voilier à avoir entrepris un tour du monde, Baluchon, est présentement amarré à la marina de Rimouski. Son capitaine, Yann Quenet, a rencontré, mardi, les curieux qui voulaient en apprendre un peu plus sur son périple.

L’aventurier français a lui-même conçu sa petite embarcation de quatre mètres. Il est parti de Bretagne, il y a un peu plus d’un an, pour se rendre aux Antilles.

« J’y ai passé l’hiver. Au printemps, je suis remonté vers Saint-Pierre-et-Miquelon, ce qui m’a pris 39 jours. J’ai ensuite rejoint les Îles-de-la-Madeleine et je remonte petit à petit le Saint-Laurent. Pour traverser l’Atlantique, j’ai fait des arrêts sur quelques îles. Du Cap-Vert jusqu’aux Antilles, c’est entre 20 et 30 jours », explique Yann Quenet. 

Ce dernier en est à son deuxième tour du monde avec son petit voilier. Le premier a été fait entre 2019 et 2022. Il prévoit que celui-ci dure de trois à quatre ans.

« À l’intérieur, c’est une couchette avec plein de petits bidons de chaque côté où il y a mes affaires mises à l’abri des vagues. J’ai des boîtes de sardines et des nouilles chinoises pour me nourrir. Si on est épicurien, on ne vient pas faire un tour du monde avec moi. J’ai aussi un panneau solaire, je suis bien équipé. »

L’intérieur de la petite embarcation. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le plus compliqué pour monsieur Quenet est l’approvisionnement en eau.  

« Pour l’instant, je suis dans l’Atlantique donc ce sont de plus petites distances, mais dans le Pacifique les distances augmentent. La plus grande que j’ai faite est de 77 jours sans toucher terre. Dès qu’il pleut, il faut prévoir de récupérer l’eau de pluie. »

Un rêve d’enfant

Pour Yann Quenet, ce type d’aventure est un rêve d’enfant. 

« J’aime le fait d’être contemplatif, de prendre mon temps et de profiter des petits moments présents.On apprend à se connaître soi-même et ce sont des expériences merveilleuses. J’ai appris tout seul à naviguer. Personne ne faisait du bateau dans ma famille. Je ne sais pas si j’ai la bonne méthode, mais j’arrive à faire avancer un bateau », dit-il. 

Yann Quenet était de passage à Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La nervosité ne fait pas partie du vocabulaire de l’aventurier qui ne s’est jamais senti en danger à bord de Baluchon. Lorsqu’il prend le large, il est sans moyen de communication avec la terre. 

« On va bien arriver quelque part un jour. En Atlantique, en faisant cap à l’ouest au soleil couchant, on finit par arriver en Amérique. Ce n’est pas très confortable, mais ce n’est pas dangereux non plus. Il faut prendre le temps comme il vient. Parfois on va là où l’on n’a pas décidé d’aller. »

Direction Pacifique

Le Français, qui doit s’adapter aux différentes saisons, compte passer l’hiver au Canada. 

« Comme mon bateau est tout petit, mon but est de traverser le Canada avec une remorque et une voiture pour rejoindre l’ouest du pays et de poursuivre mon voyage dans le Pacifique », indique l’explorateur. 

Yann Quenet et Baluchon devraient quitter Rimouski pour Québec, mercredi, si les vents le permettent. 

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Un scrutin qui s’annonce sans surprises 

Alors que la période de mise en candidature aux prochaines élections municipales est à quelques semaines de commencer, la question demeure à savoir où seront les luttes dans les principales villes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ?

À Rimouski, Guy Caron a rapidement manifesté son intention de solliciter un deuxième mandat, en novembre dernier, à un an du scrutin. Jusqu’à maintenant, aucun opposant n’a démontré d’intérêt à lui faire face. 

En novembre 2021, l’ex-député néodémocrate avait été élu avec 80 % des votes face à l’ancienne conseillère municipale du district Bic, Virginie Proulx.

« C’est clair que je me représente. Il y a beaucoup de travail qui a été fait. Mes priorités étaient le logement et l’harmonie au conseil municipal. Deux les deux cas, c’est au rendez-vous. Il y a le Costco qui a été approuvé. Nous avons fait face à la question de l’itinérance. Je pense que nous avons livré la marchandise pour répondre aux principaux défis et il y en aura d’autres auxquels nous devrons faire face. J’espère avoir quelqu’un qui va se présenter contre moi afin que je puisse mettre mes propositions de l’avant et faire entériner ces propositions par la population », indiquait monsieur Caron au collègue Alexandre D’Astous.

Aboutissement des projets

À Mont-Joli, Martin Soucy a également confirmé, en mars, son intérêt de briguer un troisième mandat à la mairie, mettant fin aux rumeurs voulant qu’il se porte candidat aux élections fédérales. Encore là, il n’y a pas d’adversaire qui s’est manifesté pour l’affronter. L’ex-policier de la Sûreté du Québec a été élu pour la première fois en novembre 2017 et réélu sans opposition en 2021.

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Nous avons accompli différentes avancées, comme le développement de nouveaux quartiers résidentiels (Pelletier-Lebel et Joliette) et du parc aéroportuaire Pierre-De Bané. Il reste encore beaucoup à faire et je souhaite voir l’aboutissement des projets qui sont essentiels pour le futur de notre communauté », expliquait monsieur Soucy par voie de communiqué.

Dédier sa vie à la population

La mairesse sortante d’Amqui, Sylvie Blanchette, est seule sur les rangs pour novembre. En 2021, elle avait remporté son poste avec 59 % des voix contre ses opposants, Normand Boulianne et Jean-Yves Fournier.

Sylvie Blanchette a été élue pour un premier mandat à la mairie d’Amqui en novembre 2021 (Photo courtoisie – Ville d’Amqui)

« On dédie quatre ans de nos vies aux gens qu’on représente. On doit donc faire le bilan de ces dernières années : qu’est-ce qui s’est passé ? Est-ce que c’était long ? Est-ce que ça s’est bien passé ? Je devais d’abord déterminer si j’étais prête à donner 100 % de moi-même à la population d’Amqui et la réponse est oui. Je veux être là pour défendre les dossiers », avait déclaré madame Blanchette lors de l’annonce de sa décision, dans Le Soir, au début de juin. 

Des majorités écrasantes 

Même scénario à Matane où le maire sortant, Eddy Métivier, est le seul à confirmer le désir de mettre son nom sur le bulletin de vote. En 2021, il avait récolté 66 % des voix face à ses deux adversaires, Annie Veillette et Steven Grant.

À Sainte-Anne-des-Monts, le maire sortant, Simon Deschênes qui a été élu par acclamation en 2021, se présente à nouveau. Lors de sa première élection en 2016, il avait enregistré une écrasante majorité de 94 % lors d’une partielle sur son rival Denis Paquette. 

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Famille et politique : dure conciliation

Jean-François Fortin baigne dans la politique depuis fort longtemps. Ex-député fédéral et enseignant dans ce domaine au Cégep de Rimouski, le maire de Sainte-Flavie sait tout ce qu’implique de se lancer en politique active.

« Il y a une réalité qui existe à l’effet que les candidats potentiels doivent considérer sérieusement s’ils sont prêts à se lancer dans une aventure qui implique une très grosse charge de travail. Ça peut paraître attrayant de vouloir changer les choses dans sa ville, mais il y a une complexité accrue et beaucoup plus de tâches qui incombent au milieu municipal. On pense autant à la règlementation qu’aux finances », explique monsieur Fortin. 

Il mentionne aussi les attentes des citoyens.

« Les gens croient parfois que les municipalités ont tous les leviers pour faire bouger les choses alors que ce n’est pas le cas. Les villes ont des obligations à remplir et certaines choses ne sont tout simplement pas de notre ressort. Le meilleur exemple qui me vient en tête est la gestion des routes. Si les petites rues sont sous notre responsabilité, les grandes artères comme la route 132 sont dans la cour du gouvernement provincial. »

Rémunération à revoir

Pour Jean-François Fortin, l’ampleur de la tâche d’un élu municipal n’est souvent pas à la hauteur du salaire qui l’accompagne.

« Pour les petites et moyennes villes, la compensation financière n’équivaut pas du tout la charge de travail qui augmente sans cesse. Ce n’est donc pas très attrayant pour un futur candidat, surtout pour quelqu’un qui occupe déjà un emploi. La politique municipale implique que l’élu devra souvent faire des heures pratiquement bénévoles à la municipalité et ainsi sacrifier des heures rémunérées à son autre emploi. »

La politique municipale implique ainsi une grande disponibilité qui n’est pas facilement conciliable avec la vie de famille.

« Et l’exposition des élus à la critique, parfois virulente, n’est pas à négliger non plus. Il y a des gens qui ne sont pas à l’aise avec les critiques parce que celles-ci deviennent parfois des attaques. Et souvent, des personnes vont s’en prendre à un élu sans avoir toute l’information pertinente sur un dossier ou un enjeu précis », poursuit le maire de Sainte-Flavie.

Changer les choses 

Sur une note plus positive, monsieur Fortin croit que le milieu municipal offre beaucoup plus de leviers pour changer des choses qui touchent les citoyens dans leur quotidien et qui sont visibles sur le terrain. Contrairement aux niveaux plus élevés.

« On aimerait voir plus de jeunes, plus de femmes, mais il faut mieux les renseigner sur ce qui les attend. Ça peut être très valorisant d’apporter quelque chose de positif à sa municipalité, mais il faut être capable d’aller chercher cette valorisation ailleurs que sur les réseaux sociaux. »

Élus exceptionnels ou manque de relève ?

Le peu d’intérêt pour les postes d’élus municipaux est-il une tendance généralisée à l’aube des élections du 2 novembre prochain ? Le Soir a posé la question à quelques spécialistes en la matière.

Alors qu’on ne se rue pas aux portes à un mois de l’ouverture des mises en candidature, il y a lieu de se demander dans combien de grandes municipalités de l’Est-du-Québec que les citoyens assisteront à des couronnements sans opposition.

« Ça peut être un message clair que les maires ou mairesses en place sont appréciés et qu’on ne souhaite pas de grand changement. C’est quelque chose qu’on voit souvent après quelques mandats », indique le président de la Fédération québécoise des municipalités, Jacques Demers. 

Des freins à se lancer

D’un autre côté, monsieur Demers observe que les gens sont de plus en plus revendicateurs.

« Lorsqu’on regarde les médias sociaux, on va souvent avoir des opinions bien arrêtées avec un seul côté de la médaille. C’est la résultante du manque de journalistes en région, qui mettraient les choses davantage en perspective. »

Les salaires anémiques sont aussi un frein, selon lui.

Jacques Demers en est à son deuxième mandat en tant que président de la Fédération québécoise des municipalités. (Photo Facebook)

« Il faut qu’ils soient à la hauteur des tâches qui sont rattachées au rôle des élus. Ça donnerait une chance à tout le monde, autant en augmentant les salaires des élus actuels et de motiver d’autres personnes à se lancer. »

D’ailleurs, plusieurs élus sont des gens à la retraite qui n’ont pas nécessairement un autre emploi à temps plein pour mettre du pain et du beurre sur la table.

« Tout passe par le dialogue. Souvent les gens ignorent la quantité de travail qui a été investie avant d’en venir à une décision. Il y a aussi beaucoup d’impératifs à respecter. »

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Pionniers football : une équipe plus jeune

Après une première saison positive au plan des résultats (fiche de 6-2), les Pionniers du Cégep de Rimouski en football se donnent comme objectifs de demeurer compétitifs et de se tailler une place en séries.  

Ce ne sera pas facile avec une équipe plus jeune que la normale au niveau collégial. Le nouvel entraineur-chef, Louis-David Goulet, confirme que de son contingent de 50 joueurs, à peine le tiers portait les couleurs de l’équipe en 2024. 

« On est content de la progression des jeunes depuis le jour 1 du camp d’entrainement. On est à créer une cohésion dans le groupe. On a uniquement 18 joueurs de l’édition 2024 qui sont de retour. On va pouvoir créer une nouvelle identité d’équipe », observe-t-il.

Louis-David Goulet (Photo Le Soir – René Alary)

« L’objectif est de faire les séries éliminatoires. Malgré notre jeune équipe, on a quelques athlètes d’exception et de bons joueurs à plusieurs postes-clés. On veut compétitionner chaque semaine et terminer dans les quatre premiers au classement », poursuit-il. 

Six transferts

Aux 18 vétérans, il faut en ajouter six qui arrivent d’autres cégeps à la suite de transferts. L’un d’eux est le quart-arrière, Nicolas Rioux, qui arrive des Géants de Saint-Jean-sur-Richelieu après quatre années passées dans le programme de l’école Le Mistral de Mont-Joli. 

« J’avais été recruté par Saint-Jean-sur-Richelieu en division 1. Ça a été un peu plus difficile là-bas. Le niveau est beaucoup plus élevé. J’ai beaucoup appris, mais j’ai décidé de revenir dans la région pour toucher un peu plus au ballon », mentionne ce natif de Luceville. 

Nicolas Rioux (Photo Le Soir – René Alary)

Il avait opté pour la division 1 afin d’être recruté au niveau universitaire. « J’ai réalisé là-bas que tant qu’à être en D1 et jouer moins, j’aimais mieux prioriser le fait de jouer. Il y a des exemples de joueurs qui ont passé de la division 3 au collégial à la ligue universitaire. Si tu es bon, ils vont de trouver », observe-t-il.

Mathis Gagnon-Landry

Vétéran de 2e saison, Mathis Gagnon-Landry jouera sur la ligne offensive après avoir été utilisé comme ailier rapproché en 2024. Le recrutement des derniers mois a provoqué ce changement de position.

Mathis Gagnon-Landry (Photo Le Soir – René Alary)

« On a beaucoup d’attentes cette saison en raison de notre fiche de 6-2, l’an dernier. On a une équipe jeune, mais nos recrues sont capables de progresser assez rapidement. On a une équipe prometteuse, même si on a perdu plusieurs finissants », explique-t-il.

Gagnon-Landry s’attend de nouveau à ce que La Pocatière et Jonquière soient les clubs à battre cette saison.

« C’est contre eux qu’on aura le plus de fil à retordre. Ce fut le cas, l’an dernier. Mais, on est confiant de pouvoir compétitionner contre toutes les équipes. On commence contre La Pocatière, on a hâte, on sait que ça va brasser et que ce sera une game tough. On est confiant », 

Les Pionniers, une famille

David Castonguay (Photo Le Soir – René Alary)

Le président de l’équipe, David Castonguay, se dit particulièrement fier de voir la grande famille des Pionniers s’agrandir. Signe que l’équipe amorcera sa 24e saison, il y a même un joueur, Roméo Michel, dont le père, Jean-Philippe, a aussi porté les couleurs du club lors de la saison 1, en 2002. Les deux sont des quarts-arrière.

« On voit le fruit de toutes ces années de travail. On voit des anciens qui reviennent comme entraineurs, d’autres sur le conseil d’administration et dans le groupe de nos partenaires. En plus de cette belle histoire avec le fils d’un d’un ancien Pionnier. Le sentiment d’appartenance au programme est très fort », explique-t-il.

En bref

Les Pionniers ouvriront leur saison le samedi 30 août à 19 h 30 en recevant les Gaulois à l’occasion du match des anciens. Le groupe local MUSH performera lors de la mi-temps… Les trois autres parties locales seront jouées le samedi à 13 h… Les abonnements de saison sont en vente au coût de 25 $… En plus du tirage 50-50 à chaque partie locale, les Pionniers lancent un grand tirage moitié-moitié qui va s’échelonner sur toute la saison…

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Fermeture définitive de PhysioÉnergie à Squatec

Après plus de 20 ans de présence, le groupe PhysioÉnergie a confirmé la fermeture définitive de son point de service de Squatec, inactif temporairement depuis mars dernier en raison de contraintes liées au manque de personnel.

Malgré les efforts de l’entreprise pour redéployer les ressources humaines et relancer les activités au situé au 149-B rue Saint-Joseph à Squatec, les conditions nécessaires pour assurer un service de qualité n’ont malheureusement pas pu être réunies.

« Afin de préserver ses standards élevés de soins et optimiser son réseau, PhysioÉnergie a pris la décision difficile, mais responsable de mettre un terme définitif aux opérations de ce point de service », explique la propriétaire de PhysioÉnergie, Marie-Andrée Michaud.

Les patients touchés ont été accompagnés vers les autres cliniques de PhysioÉnergie à Témiscouata-sur-le -Lac, Saint-Cyprien ou Dégelis, afin d’assurer une continuité de soins sans interruption.

« La pénurie de main-d’œuvre spécialisée dans notre secteur d’activité dure depuis longtemps et malheureusement notre seule avenue afin de poursuivre des services de qualité en physiothérapie, réside dans une restructuration au niveau de l’entreprise. C’est un service hautement apprécié de la clientèle et des médecins, nous poursuivons dans nos trois autres points de service », précise madame Michaud.

PhysioÉnergie remercie ses clients, la municipalité de Squatec et les médecins pour leur confiance et leur compréhension au cours des derniers mois.

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Han-Logement : retard pour 32 logements adaptés à Rimouski

Un délai de financement par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), causé par la campagne électorale fédérale du printemps dernier, retarde le chantier du projet de 32 logements adaptés de Han-Logement, dans le district de Pointe-au-Père à Rimouski.

Le directeur des communications de l’organisme, Yves-Alexandre Comeau, explique que plusieurs décisions de la SCHL, dont celles liées au financement, ont été suspendues pendant la campagne.

« Cela a déplacé certaines phases de construction », dit-il.

La livraison des quatre édifices de huit logements chacun, prévue pour la fin de l’été 2025, est désormais repoussée à la fin de l’hiver ou au début du printemps 2026.

« C’est notre deuxième projet à Rimouski, après celui de 16 logements sur la rue Grande-Ourse, déjà rempli avant même sa fin de construction. On s’attend au même engouement pour celui de la rue des Vétérans », souligne monsieur Comeau.

Destiné à des personnes en situation de handicap physique, intellectuel, vivant avec un trouble du spectre de l’autisme ou à des aînés nécessitant des adaptations, le complexe comptera 32 logements intégrant chacun 55 aménagements spécifiques pour favoriser accessibilité et confort.

« Ces logements adaptés libéreront des unités régulières actuellement occupées par cette clientèle, faute d’alternatives », ajoute le porte-parole.

La Ville de Rimouski a cédé le terrain pour permettre la réalisation du projet.

Souper-bénéfice à Rivière-du-Loup

Afin de soutenir ses projets dans la région, Han-Logement tiendra un souper-bénéfice le 18 septembre à 18 h, à l’Hôtel Lévesque de Rivière-du-Loup.

L’événement se déroulera en compagnie de l’humoriste Mario Jean et comprendra un spectacle ainsi qu’un encan.

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Adaptez votre jardin aux nouvelles données climatiques

Le choix des plantes pour son jardin ne repose pas seulement sur l’esthétique ou les besoins en lumière. Au Canada, l’un des premiers critères à considérer, c’est la zone de rusticité. Et pour cause : elle détermine si une plante survivra à l’hiver ou non.

Depuis juillet 2025, Ressources naturelles Canada propose une nouvelle version de sa carte de rusticité des plantes, fondée sur des données climatiques récentes (1991 à 2020).

Il s’agit d’une première mise à jour en plus de dix ans, la précédente s’appuyant sur les données de 1981 à 2010.

Comprendre les zones de rusticité

Les zones de rusticité sont des indicateurs climatiques qui permettent de savoir quelles plantes sont capables de résister aux conditions hivernales d’une région.

Contrairement à la carte américaine (USDA), qui se base uniquement sur les températures minimales moyennes annuelles, la version canadienne utilise un indice multivarié beaucoup plus complet :

  • Température minimale du mois le plus froid
  • Durée de la saison sans gel
  • Précipitations totales
  • Épaisseur de la neige
  • Force du vent
  • Température maximale estivale

Ces éléments combinés permettent de produire des zones numérotées de 0 (très froid) à 9 (très doux), parfois suivies d’un « a » ou d’un « b » pour une précision supplémentaire. Par exemple, une plante adaptée à la zone 5b pourra généralement survivre à l’hiver dans une zone 6a… mais pas l’inverse.

Ce qui change avec la nouvelle carte

Les résultats sont clairs : presque tout le Canada est plus chaud qu’il ne l’était il y a 30 ans.

Dans certaines régions, les zones de rusticité ont gagné jusqu’à deux crans. C’est notamment le cas dans certaines vallées de la Colombie-Britannique et du nord de l’Ontario.

Au Québec, les changements sont plus modérés, mais bien présents. Une partie de Montréal est maintenant en zone 6a, alors qu’elle était en 5b dans la version précédente. La région de Québec reste en zone 5a, mais cette zone s’est élargie.

Pourquoi c’est important?

Ces ajustements élargissent le champ des possibles. Des végétaux auparavant considérés comme trop fragiles deviennent cultivables : figuiers rustiques, arbres fruitiers sudistes, arbustes exotiques… Une excellente nouvelle pour les jardiniers curieux et les paysagistes innovants.

Mais attention : une zone de rusticité plus clémente ne signifie pas qu’il n’y aura plus d’épisodes de froid extrême, de gel tardif ou de canicule. Le climat devient plus instable. Il est donc recommandé de tester les nouvelles espèces progressivement, en les observant sur plusieurs saisons.

Pour connaître la zone attribuée à votre municipalité, consultez la carte interactive de Ressources naturelles Canada ici : Rusticité des plantes | Ressources naturelles Canada

Adaptez vos choix horticoles à la réalité d’aujourd’hui, et donnez à votre jardin toutes les chances de s’épanouir chez Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins.

Autres trucs à lire dans Le Soir.ca !

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30 ans de YOGA DU RIRE

Je suis revenue dans ma belle région l’été dernier. Ceux qui me connaissent savent qu’il y a eu de la houle dans ma vie depuis mon retour! Par chance, j’ai su garder l’horizon et j’ai amarré un club de yoga du rire du Bas-Saint-Laurent en mars dernier à Pointe-au-Père. L’idée est de rassembler des participants, une heure par semaine, autour d’exercices de respiration profonde, de détente et d’exercices de rire!

Oui ça existe! Ayant reçu la formation de leader en yoga du rire, je peux aussi animer des rencontres pour des organismes et des entreprises désireuses de faire vivre un moment de vitalité, de joie et de libération du stress à leurs bénévoles ou employés.

Je ne suis pas la seule dans ce joyeux bateau : on décompte plus de 1 000 clubs de yoga du rire dans plus de 120 pays! Et comme cette année marque les 30 ans d’existence du yoga du rire, il est nécessaire de le souligner ici! C’est ma façon de contribuer à un monde meilleur et d’aider à la vitalité des gens.

Le rire augmente l’apport d’oxygène, il nettoie et libère les poumons. Rire avant de manger permet de sécréter des enzymes, ce qui aide à mieux assimiler les aliments. Le rire agit sur la constipation, la douleur et l’immunité. Il est bénéfique pour la santé du cœur et permet de sécréter les hormones du bonheur!

Vous voulez rire? « En 1939, les gens riaient en moyenne 19 minutes par jour, pour 6 minutes seulement en 1982! Et à peine plus de 4 minutes en 19901. »

Qu’en est-il en 2025? Quelques secondes de haha de temps à autre? Une ou deux minutes de hihi en regardant des scènes socialement comiques? En s’accordant un rire calculé lors des spectacles avec les blagues des humoristes?! Est-ce que le sérieux sérieux du quotidien sérieux a gagné sur notre époque sérieuse?!

Ne trouvez-vous pas que les mots angoisse, anxiété, déprime, détresse, insomnie, nervosité, tension, stress ont pris le dessus et sont devenus la norme de nos jours? Il y a certainement un équilibre à restaurer avec les mots bonheur, détente, enjouement, espoir, gaieté, joie, légèreté, sommeil? Le yoga du rire met ces mots en action dans notre corps, nous fait prendre du recul sur nos drames et nous fait ramer d’une manière rigolote!! Hourra!

Le yoga du rire a été créé en 1995 en Inde par le docteur Madan Kataria et sa conjointe Madhuri. À la suite de la rédaction d’un article portant sur le rire, il a eu l’inspiration de réunir chaque matin un groupe de gens dans un parc. Au fil des jours, de cinq personnes qui se racontaient des blagues, on est passé à 55. Sauf qu’au bout d’un certain temps, les comiques ne trouvaient plus de nouvelles histoires drôles. Même que tous ne s’entendaient pas sur ce qui était drôle ou non… Ça s’étiolait, il fallait agir!

En faisant des recherches, le médecin est tombé sur un article affirmant que le cerveau ne peut faire la distinction entre faire comme si on est content et être une personne contente : les réactions chimiques sont les mêmes. Le lendemain, Madan Kataria a présenté ce principe aux participants qui ont tenté ceci : ils ont fait semblant de rire pendant une minute. À force de rire, ce ne fut pas bien long qu’ils ont ri pour vrai. Le rire s’est propagé, il a même rejoint les plus sceptiques. C’était l’euphorie totale!

Dans les semaines qui suivirent, Madan Kataria et sa femme, enseignante de yoga, créèrent des exercices de rire et de respiration, entrelacés de temps de méditation.

En s’entraînant à rire sans raison 15 ou 20 minutes par jour et de façon soutenue, on peut constater les effets bénéfiques sur notre bien-être. Cette pratique provoque un effet tangible sur notre façon d’approcher notre vie et le monde. On peut rire bien plus que ça évidemment!

Vive la communauté du yoga du rire!! Ha ha!

1. Christian Tal Schaller, Rire pour gai-rire, Éditions Vivez Soleil, 1994, p. 147.

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Incendie d’un véhicule sur l’autoroute 20

Un véhicule a été la proie des flammes, mardi (19 août) vers 8h15, dans la brettelle de l’autoroute 20 menant vers la montée Industrielle-et-Commerciale à Rimouski.

Le capitaine du Service de sécurité incendie à la Ville de Rimouski, Alexandre Fortin, confirme que l’incendie n’a fait aucun blessé.

Deux unités se sont rapidement rendues sur les lieux. La camion, arrêté, dans la brette en direction ouest, a subi des des dommages importants.

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Accident mortel à Rivière-à-Claude

Un homme est décédé dès suite d’un accident, ce lundi 18 août, à Rivière-à-Claude en Gaspésie. L’événement s’est produit vers 21h45 près du chemin Rioux.

Les services d’urgence ont été dépêchés sur place pour répondre à un appel concernant un bulldozeur.

« Un septuagénaire aurait fait une chute de plusieurs mètres alors qu’il opérait de la machinerie lourde dans un secteur boisé et escarpé. Le bulldozeur aurait fait plusieurs tonneaux avant de s’écraser », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Au moment de l’impact, l’homme aurait été éjecté du véhicule. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital où son décès a été constaté.

Une enquête en collision a été amorcé afin de déterminer les causes exactes de l’accident. Le dossier est aussi entre les mains du coroner.

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Entente de principe : grève terminée chez Air Canada

Le syndicat qui représente les agents de bord d’Air Canada annonce qu’une entente de principe a été conclue avec la partie patronale, de sorte que la grève de ses membres prend fin.

La Presse Canadienne

L’entente survenue in extremis entre Air Canada et le SCFP démontre que « le gouvernement fédéral et la direction d’Air Canada nous ont sous-estimés », ont sous-estimé le mouvement syndical et ont sous-estimé les 10 000 agents de bord qui ont «mis leur pied à terre», affirme le président du SCFP-Québec, Patrick Gloutney.

Le Syndicat canadien de la fonction publique, qui est affilié à la FTQ au Québec, représente les agents de bord d’Air Canada.

Ceux-ci ont conclu une entente de principe, tôt mardi matin, après l’intervention de la ministre fédérale de l’Emploi, qui a imposé l’arbitrage, ce qui mettait fin au conflit, et l’intervention du Conseil canadien des relations industrielles, qui avait déclaré la grève illégale.

Qu’est-ce qui a fait qu’une entente de principe a pu survenir, dans un contexte aussi tendu et envenimé? « On a mis notre pied à terre et on s’est fait respecter comme organisation syndicale », a répondu d’emblée monsieur Gloutney, en entrevue.

Comme les présidents de centrales syndicales du Québec, le président du SCFP-Québec craint que d’autres syndicats subissent le même traitement que les agents de bord sur la scène fédérale, avec la nouvelle loi au Québec qui limite les effets des grèves et lock-out.

Il reproche au gouvernement Legault d’avoir «voulu partir en guerre avec nous» avec cette nouvelle loi.

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Le Collège de Rimouski prêt pour la rentrée

Le Collège de Rimouski s’affaire à la rentrée de ses trois établissements d’enseignement, malgré un manque de financement de 2,8 M$. Effectuée ce mardi 19 août à l’Institut maritime du Québec et au Centre matapédien d’études, elle aura lieu ce lundi 25 août au Cégep de Rimouski.

Les admissions à l’enseignement régulier de ces trois composantes totalisaient, en date du vendredi 15 août, près de 2750 étudiants. Il s’agit d’une augmentation par rapport à l’an dernier.

En mai dernier, le Cégep de Rimouski apprenait qu’il devrait composer avec des compressions estimées à trois millions de dollars dans son budget 2025-2026.

Depuis, l’institution a appris que l’effort budgétaire serait plutôt de 2,8 M$, obtenant ainsi un budget de 82 M$.

Un plan en quatre temps, qui consiste en la révision des dépenses, des revenus, des processus et des dossiers et des ressources humaines, a alors été mis en œuvre.

« Malgré les enjeux budgétaires, nous avons maintenu notre carte de programme. Il n’y a donc pas d’impact sur notre offre de formation, autant du côté de la formation régulière que du côté de la formation continue. À la formation continue, nous avons même plus de cohortes que jamais, avec 35 cohortes qui seront offertes cette année », rapporte la directrice générale du Collège, Julie Gasse.

La directrice générale du Collège de Rimouski, Julie Gasse (Photo courtoisie)

Elle ajoute que l’augmentation du nombre d’étudiants est aussi un aspect rassurant.

« Cela met en valeur l’importance de notre Cégep. On voit que c’est un pôle d’attraction qui permet de maintenir nos jeunes en région. On répond à ce besoin et c’est très motivant. Aussi, on accueille une deuxième cohorte d’infirmières qualifiées à l’international. Nous aurons encore une fois la chance d’accueillir ces étudiants qui sont qualifiés comme infirmiers ailleurs, mais qui doivent satisfaire les exigences de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec », indique madame Gasse.

Nouveau plan stratégique

L’année 2025-2026 correspond également à la première année de mise en œuvre du nouveau plan stratégique du Collège.

« Nous l’avons adopté en mars dernier. Il s’agit d’un plan qui se tient de 2025 à 2030 pour nos trois composantes. On pourra donc suivre nos orientations. »

Le Cégep de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le Collège poursuit aussi son carnet de festivités. Le Centre matapédien d’études collégiales va souligner ses 30 ans d’existence, tandis que le Cégep de Rimouski conclura les fêtes du centenaire de son pavillon principal.

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Shaker: la balle à Benjamin Roy mardi à Trois-Pistoles

C’est à Benjamin Roy que le Shaker donnera la balle, mardi soir à Trois-Pistoles, dans le deuxième match de la série demi-finale de la Ligue de baseball senior Puribec.  

Roy a compilé un dossier de 4-1 avec une moyenne de points mérités de 3,18 au cours de la saison. Il a une victoire à son seul départ contre le Bérubé GM.

Pour la formation des Basques, c’est Ludovic Saucier qui sera envoyé au monticule. Il a remporté sa seule décision (match complet contre Kamouraska) en saison avec une MPM de 8,20. 

Ludovic Saucier (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Il sera intéressant de voir comment le Shaker va rebondir après un match difficile en défensive dans le premier match, samedi.

Le Bérubé GM avait alors arraché une victoire de 7-6 à Rimouski. Deux jours avant, il était allé vaincre Rivière-du-Loup dans le cinquième et décisif match d’une série quart de finale.

Série B

Dans l’autre série, les Allées du Boulevard et les Braves Batitech vont se retrouver à Matane, mardi soir.

À 19 h 45, les deux équipes vont terminer le match no 1 qui a été suspendu, dimanche, en raison d’une panne de courant dans une bonne partie du Témiscouata.  

L’action est rendue en fin de 5e manche avec Matane en avance par 7-4 et les Braves au bâton. Il y a un retrait avec des coureurs au 2e et 3e but et Félix Castonguay qui s’amène pour frapper. 

On verra si les lanceurs en présence lors de l’arrêt du match reviendront au monticule. Pour les Braves, Patrick Ouellet (6 lancers) avait relevé Gabriel Cyr. Du côté matanais, Keisuke Takikawa (89 lancers) était toujours à son poste.

Le match no 2 de la série suivra. Les lanceurs prévus sont Kodai Kambara et Jérémy Boucher. 

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UTILE : projet livré en un temps record à Rimouski

Le projet d’UTILE comprenant la construction d’un immeuble de quatre étages de 155 appartements au coût de 37 M$ sur la rue Alcide-C.-Horth à Rimouski a été livré en un temps record.

« C’est une grande fierté pour l’équipe d’UTILE d’avoir réussi à livrer ce projet en un temps record de 10 mois de chantier seulement pour la rentrée 2025. Même si les baux ne débutent qu’au 1er septembre, on permet aux locataires d’arriver gratuitement avant le début de leur bail pour faciliter la logistique d’emménagement dans l’immeuble », indique la conseillère aux relations publiques et attachée de presse, Maya Labrosse.

Même si les locataires peuvent s’installer, il reste encore quelques travaux à compléter dans l’immeuble.

« Notre gestionnaire d’immeuble s’assure de tenir l’ensemble des locataires au courant de la tenue des travaux et, le cas échéant, des inconvénients à prévoir. Sept appartements vivront encore des travaux en date de la rentrée, ils seront donc prêts à être habités dès le 1er octobre. Les baux sont prêts à être signés, il suffit d’appliquer en ligne au www.utile.org », poursuit madame Labrosse.

Construction modulaire

Pour réaliser le projet en si peu de temps, l’UTILE, un organisme à but non lucratif, a exploité la construction modulaire avec l’aide d’un consortium composé de firmes d’architecture et d’ingénierie ainsi que du fabricant des modules, Bonneville.

La ministre fédéral du Revenu national, Marie-Claude Bibeau, le PDG de l’UTILE, Laurent Levesque, le maire de Rimouski, Guy Caron et Martin Bisson (Vice-président Développement des affaires et relations gouvernementales) chez les Industries Bonneville. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

L’immeuble est composé 126 studios et 29 appartements quatre et demi. Plusieurs de ses composantes ont été construites en usine. 

L’inauguration officielle de l’immeuble aura lieu en septembre, mais la date n’est pas encore arrêtée.

Des partenaires financiers

Le projet de Rimouski a reçu une subvention de 4,7 M$ provenant de la Société d’habitation du Québec, ce qui correspond à environ 15 % des coûts estimés.

La Ville de Rimouski a aussi contribué au projet à hauteur de 715 000$, incluant la valeur du terrain. Enfin, l’Association générale étudiante du campus de Rimouski de l’UQAR a versé, par l’entremise du Fonds CLÉ, 250 000 $.

Le fonds Capital social d’investissement immobilier, qui est administré par l’Association des groupes de ressources techniques du Québec, participe aussi au montage financier sous la forme d’un prêt de 20,7 M$.

En mai 2024, le conseil municipal de Rimouski a adopté une résolution pour donner un terrain évalué à 800 000$ à l’UTILE, sans toutefois accorder de congé de taxe pour l’immeuble.

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Matane : nouvelle école primaire de 61 M$

Une nouvelle école primaire verra le jour à Matane, au coût de 61 M$, d’ici 2030. Le Centre de services scolaire Monts-et-Marées (CSSMM) a confirmé que le ministère de l’Éducation avait répondu favorablement à sa demande pour bâtir une nouvelle école primaire capable d’accueillir une trentaine de classes.

Ce projet de nouvelle école remplacera les écoles Zénon-Soucy et Victor-Côté qui arrivent en fin de vie utile.

Selon le Centre de services scolaire Monts-et-Marées, les deux établissements d’enseignement qui ont, chacun, respectivement 72 et 76 ans nécessitent des travaux majeurs estimés à plusieurs millions de dollars. Il en aurait coûté davantage pour restaurer les deux bâtiments existants.

Devant ce constat, le CSSMM avait décidé de déposer un projet au ministère de l’Éducation.

Maintenant que cette étape est complétée, le CSSMMM devra embaucher une firme d’experts pour réaliser les plans et devis.

La directrice générale du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Marie-Pierre Guénette (Photo courtoisie)

Il y aura aussi des discussions avec la Ville de Matane, la MRC de La Matanie et le député provincial, Pascal Bérubé, afin de déterminer où ce nouvel établissement d’enseignement sera construit.

Si tout se déroule comme prévu, les travaux débuteraient dès 2026 et les élèves intégreraient la nouvelle école pour la rentrée 2029-2030.

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Feste médiévale de Saint-Marcellin: les Vikings ont triomphé

Quelques dizaines de milliers de visiteurs ont plongé dans l’univers du Moyen-Âge lors de la 23e Feste médiévale, qui s’est déroulée du 15 au 17 août, à Saint-Marcellin. Avec le retour très attendu de la grande bataille épique où les Vikings ont triomphé, l’événement a encore une fois réussi à faire vivre aux visiteurs une immersion authentique dans la vie de 10 clans de l’époque.

La Feste médiévale de cette année a marqué le retour de sa célèbre grande bataille, mettant en scène une guerre de clans autour du personnage de Jolicoeur, l’auteur d’un régicide qui terrorisait le bourg de Saint-Marcellin.

Un an après avoir assassiné le roi Pierre de Côte, ce tyran tentait d’imposer sa loi brutale sur les différents clans.

La trame narrative imaginaire opposait les clans chrétiens soumis aux clans païens accusés d’hérésie, créant une tension palpable sur le site.

Au terme d’une bataille épique, les clans du royaume menés par les Vikings ont finalement vaincu Jolicoeur et ses chevaliers de la compagnie de Saint-Adrien.

Cette année, les organisateurs ont particulièrement soigné l’aspect narratif, disséminant des rumeurs écrites sur des missives à travers le site.

Selon le président du comité organisateur, les visiteurs curieux allaient lire ces rumeurs, créant ainsi un engouement par rapport à l’histoire entourant l’assassinat du roi et la révolte du peuple de Saint-Marcellin.

« Par les années passées, on organisait une bataille dans une nouvelle formule, explique Robert Tremblay. Mais, les gens nous demandaient le retour de la grande bataille. Comme ça se prêtait au scénario qu’on s’était donné, on s’est dit pourquoi pas! »

Villages authentiques et retour du trébuchet

À travers 10 villages reconstitués de façon authentique, les visiteurs ont pu s’initier aux us et coutumes des différents clans de l’époque médiévale.

Chaque clan proposait ses propres activités: cuisine d’époque, artisanat, tissage, teinture et différents métiers de l’époque, créant une véritable diversité d’expériences.

Après une année d’absence due à un bris mécanique, le tir au trébuchet, présenté comme le plus grand en Amérique du Nord, était de nouveau opérationnel pour lancer des melons d’eau sous les yeux émerveillés des spectateurs.

Les joutes équestres sont toujours très populaires. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

L’événement a bénéficié de la présence fidèle de l’Association médiévale de Québec (AMQ) qui, comme à chaque année, a organisé des joutes équestres avec une participation internationale représentée par le champion portugais, Eduardo de Ribadouro, récent vainqueur d’un tournoi en Finlande.

« On a cassé environ 140 lances dans le tournoi, rapporte le président de l’AMQ, Jean-Sébastien Drapeau, illustrant l’intensité des joutes équestres. L’organisme a aussi organisé des combats de chevaliers, dont l’armure peut peser jusqu’à 100 livres (45,4 kg).

12 000 visiteurs et 350 bénévoles

Bien que le décompte final n’était pas encore complété au dernier jour de la 23e Feste, le président du comité organisateur s’attendait à ce que l’événement ait attiré environ 12 000 visiteurs, un chiffre similaire, voire supérieur à l’année passée. 

La réussite de la dernière Feste médiévale, qui se positionne comme étant «le plus grand festival de reconstitution médiévale en Amérique du Nord», repose sur l’engagement de 350 bénévoles, incluant les reconstitueurs.

Ces volontaires sont venus de Saint-Marcellin et de toute la région, certains même de Québec.

Le président du comité organisateur de la 23e Feste médiévale de Saint-Marcellin, Robert Tremblay. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« Il faut savoir que ce sont nos bénévoles, nos visiteurs et nos partenaires qui font que la Feste existe, tient à souligner Robert Tremblay. Nos bénévoles sont exceptionnels. Ils mettent beaucoup de passion dans ce qu’ils font. »

Vers la 25e Feste

Tournés vers l’avenir, les organisateurs réfléchissent déjà à la 25e Feste médiévale, même si c’est dans deux ans.

Cet événement unique continue de se distinguer par son approche historique rigoureuse, évitant les éléments fantastiques, comme les dragons, les fées et les elfes, pour se concentrer sur la reconstitution fidèle de l’époque médiévale.

Cette philosophie lui permet de maintenir son statut d’événement de référence en matière de reconstitution historique en Amérique du Nord, offrant aux visiteurs une véritable machine à remonter le temps vers l’an 1000.

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Bic sur Mer lance son Tournoi du Centenaire

Bic sur Mer tiendra une présentation du Tournoi du Centenaire, un nouvel événement annuel culminant en 2032, où sera célébré les 100 ans du club. Il se tiendra le jeudi 4 septembre sous la présidence d’honneur de Pierre Harvey.

Ce tournoi marque le début d’une série de huit rendez-vous qui mèneront au centenaire de l’établissement en 2032. Chaque année, le tournoi soutiendra financièrement une cause régionale.

Pour cette première année, Bic sur Mer s’associe à Horizon-Nature Bas-Saint-Laurent, un organisme de bienfaisance enregistré qui a pour mission la conservation de la biodiversité régionale, notamment par l’acquisition de milieux naturels.

Le club versera tous les profits du tournoi à l’organisme pour soutenir un projet de conservation de milieux naturels dans le secteur du Havre du Bic.

Le nouveau propriétaire de Bic sur Mer, Éric Fournier (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« L’événement revêt une importance particulière pour ma famille et moi, puisqu’il s’agit du premier d’une série de huit tournois qui se tiendront chaque année jusqu’au centenaire du Club de golf du Bic, en septembre 2032, et dont l’objectif premier sera de générer des fonds pour appuyer une cause en lien avec la région et sa communauté », explique le propriétaire de Bic sur Mer, Éric Fournier.

Implication essentielle

Avec un objectif de 100 joueurs pour célébrer les 100 ans de golf au Bic, le tournoi offrira aussi une soirée gastronomique aux participants, concoctée par le chef Adrian Pastor.

« Alors que moins de 5 % du territoire du Bas-Saint-Laurent est actuellement protégé, l’implication du secteur privé est essentielle pour atteindre les objectifs de conservation. En réservant un quatuor pour le tournoi ou en soutenant l’initiative, les entreprises et citoyens contribuent concrètement à préserver la beauté et la diversité de notre coin de pays », insiste monsieur Fournier.

Le club de golf Bic sur Mer (Photo courtoisie)

Les personnes intéressées à réserver leur place au tournoi ou à devenir partenaire peuvent écrire à communications@bicsurmer.com pour plus de détails.

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Matane-Côte-Nord : encore des journées de grève possibles

Le conflit de travail qui oppose la Société des traversiers du Québec aux travailleurs de la Traverse Matane-Côte-Nord affiliés à la CSN traîne en longueur avec une convention collective échue depuis avril 2023. De nouvelles journées de grève pourraient survenir d’ici les prochaines semaines.

Après avoir paralysé le service de traverse pendant les vacances de la construction avec une grève de 10 jours, perturbant les saisons touristiques au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord, le syndicat des travailleurs de la CSN a repris les négociations.

Le salaire est l’enjeu principal de ce conflit. Alors que le gouvernement déposait une proposition de hausse salariale de 12,7 % sur cinq ans, les concessions demandées aux travailleurs n’étaient pas raisonnables selon le syndicat.

Bien qu’un projet de loi permettant au ministre du Travail de disposer de leviers supplémentaires pour mettre fin à des conflits pourrait être adopté à l’automne, n’en reste pas moins que de nouvelles journées de grève ne sont pas à exclure d’ici là, ce qui bouleversera de nouveau les activités économiques sur les deux rives.

Des citoyens affectés

Interrogée sur le sujet, la ministre régionale du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Maïté Blanchette Vézina, ne s’est pas commise davantage sur la suite des choses.

Lorsqu’il lui demande s’il est envisageable que la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout devienne un service essentiel, la ministre parle plutôt de sécurité routière.

Le F.-A. Gauthier assure la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo STQ)

« Beaucoup de citoyens ont été affectés par la grève des traversiers. C’est un dossier que j’ai pris en charge pour m’assurer que la sécurité des routes soit bonne. On a ajouté des policiers pendant les fortes périodes d’achalandage pour éviter des accidents. »

Elle ajoute que les pourparlers se poursuivent. « On souhaite que les négociations aboutissent, c’est certain. »

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Un camionneur perd la vie à Saint-Antonin

Un camionneur de 58 ans, originaire de Québec, a perdu la vie dimanche soir vers 21h15 après avoir été heurté par son propre véhicule, sur l’autoroute 85, à la hauteur du kilomètre 84 sud, dans le secteur de Saint-Antonin.

Selon les informations disponibles, l’homme aurait été happé par son camion alors qu’il se trouvait à l’extérieur de celui-ci, après l’avoir immobilisé en bordure de la chaussée.

Transporté d’urgence à l’hôpital, il a succombé à ses blessures.

Une enquête a été ouverte afin d’établir les causes exactes de l’événement. Le fonctionnement du frein d’urgence et les circonstances entourant l’arrêt du véhicule feront notamment partie des éléments analysés.

La circulation dans la voie sud de l’autoroute a été interrompue pendant près d’une heure afin de permettre l’intervention des services d’urgence.

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Air Canada : les agents de bord poursuivent leur grève

La journée de lundi s’annonce encore une fois chaotique pour les voyageurs, alors que le conflit de travail entre Air Canada et le syndicat représentant ses agents de bord se poursuit.

Par La Presse Canadienne

Les agents de bord, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), restent sur les piquets de grève pendant la bataille concernant l’ordonnance fédérale qui devait les forcer à revenir au travail.

Le SCFP a déposé un recours devant la Cour fédérale pour s’opposer à l’ordonnance du Conseil canadien des relations industrielles qui exigeait que les quelque 10 000 agents de bord reprennent le travail à 14 heures dimanche.

Cette ordonnance a été rendue après que la ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, a renvoyé les deux parties à l’arbitrage exécutoire, samedi.

La ministre a dit intervenir dans le conflit en raison de son impact sur les Canadiens et l’économie.

Dimanche, le SCFP a organisé des manifestations dans les principaux aéroports du pays, notamment à Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver, accusant Mme Hajdu de céder aux exigences d’Air Canada.

Plan de reprise repoussé

Air Canada a déclaré dimanche qu’elle repousserait son plan de reprise des vols jusqu’à lundi soir, même si le syndicat a prévenu que les agents de bord resteraient en grève jusqu’à ce qu’une «convention collective équitable et négociée» soit conclue.

La grève a officiellement commencé peu avant 1 heure samedi. Environ 30 minutes plus tard, Air Canada a imposé un lock-out en raison de la grève.

Une zone de dépôt de bagages d’Air Canada pendant la grève des agents de bord d’Air Canada à l’aéroport international Montréal-Trudeau. (Photo Graham Hughes- La Presse Canadienne)

La compagnie aérienne a annoncé l’annulation d’environ 940 vols dimanche en raison du conflit de travail, forçant des milliers de voyageurs à faire des démarches pour sauver leurs plans de voyage.

Ce conflit a suscité des réactions négatives de la part des syndicats à travers le Canada, qui dénoncent la décision du gouvernement libéral d’avoir ordonné aux agents de bord de reprendre le travail.

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Défi sportif au profit de la Fondation de l’École Paul-Hubert

La Fondation de l’École Paul-Hubert invite la communauté à relever un défi sportif ouvert à tous, le samedi 20 septembre au parc national du Bic, afin d’amasser des fonds pour soutenir ses activités.

Les participants graviront le Pic Champlain et parcourront le Sentier des Murailles, deux randonnées emblématiques.

Pour s’inscrire, chaque participant doit trouver un compagnon d’ascension. Ensemble, ils recueilleront un minimum de 100 $ en dons, qui serviront directement à encourager la persévérance et la réussite des élèves de l’École Paul-Hubert

Le parc national du Bic. (Photo courtoisie)

La Fondation vient en aide aux jeunes issus de familles en situation financière précaire et appuie diverses initiatives favorisant la motivation et la réussite scolaire.

Pour s’inscrire, soutenir l’activité ou un participant, visitez : https://www.zeffy.com/fr-CA/peer-to-peer/ensemble-vers-le-sommet

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Michel Bergeron attendu à Endurance hockey Rimouski

L’ancien entraîneur-chef des Nordiques de Québec, Michel Bergeron, participera à son tour à Endurance hockey Rimouski, les 16 et 17 janvier 2026 au Colisée Financière Sun Life, aux côtés de plusieurs anciens joueurs et personnalités liés à l’équipe.

« Le Tigre » agira comme entraîneur invité lors du match bénéfice opposant les Anciens Nordiques de Québec à l’équipe d’Endurance hockey Rimouski, en ouverture de l’événement.

Reconnu pour sa fougue et son franc-parler, Bergeron a dirigé les Nordiques à deux reprises, de 1980 à 1987 puis durant la saison 1989-1990, en plus des Rangers de New York entre 1987 et 1989.

L’analyste à TVA Sports prendra également part à la soirée VIP du vendredi 16 janvier, dès 17 h, au Club Bud du Colisée Financière Sun Life.

Les participants auront l’occasion d’échanger avec lui, en plus des ex-joueurs des Nordiques, autour d’un souper, d’une consommation et d’une séance de questions-réponses.

Le forfait inclut aussi un billet pour le match. Le coût a été fixé à 150 $.

Alignement de rêve

Le match bénéfice mettra en vedette plusieurs anciens Nordiques, dont Michel Goulet, Alain Côté, Dave Pichette, Marc Fortier, Pierre Lacroix, Serge Bernier et Louis Sleigher. L’ex-arbitre de la LNH, Kerry Fraser, dirigera la rencontre, tandis que l’animateur sportif de RDS, Alain Crête, agira comme annonceur maison.

Près de 2 000 billets ont déjà trouvé preneurs. L’admission générale a été fixée à 24$, tandis que des places privilèges, situées derrière le banc des Nordiques, sont également disponibles.

Les coorganisateurs d’Endurance hockey Rimouski, Nicolas Thibeault et Junior Pouliot, en compagnie de Caroline Pelletier (Fondation Santé Rimouski) et Jean-Philippe Bérubé (Océanic) (Photo Le Soir.ca – René Alary)

Depuis 2023, Endurance hockey Rimouski réunit une formation de 25 joueurs qui disputent différents matchs durant 25 heures consécutives.

L’activité a pour mission d’amasser des fonds au profit de la Fondation Santé Rimouski, du Fonds d’études de l’Océanic et de la Fondation Tag, qui sensibilise les jeunes de Rimouski-Neigette à l’importance de la santé mentale.

En trois ans, elle a permis de récolter 113 982,53$.

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La Ville de Trois-Pistoles perd son directeur général

La Ville de Trois-Pistoles annonce le départ de son directeur général, Étienne Bergeron. Il quittera officiellement ses fonctions, le 5 septembre, après plus de deux ans à la tête de l’organisation.

Dans un communiqué de presse, la Ville de Trois-Pistoles mentionne que monsieur Bergeron, en poste depuis mai 2023, a su instaurer un climat de travail propice à la collaboration et à l’engagement, contribuant de manière significative au redressement organisationnel de la Ville dans un contexte marqué par une pénurie de personnel et une conjoncture économique difficile.

« Grâce à sa capacité à rallier les forces vives de l’administration municipale, il a su mobiliser les talents et les expertises de chacun pour faire avancer des dossiers majeurs tels que la réfection de l’hôtel de ville, la finalisation du plan d’intervention en infrastructures routières locales et la réalisation de l’étude de regroupement avec la municipalité de Notre-Dame-des-Neiges. Son mandat se distingue par une volonté constante de favoriser la synergie entre les partenaires et les équipes, tout en soutenant activement les élus dans la mise en oeuvre de leurs priorités », ajoute-t-on.

Bougie d’allumage

« Nous tenons à souligner l’apport majeur de monsieur Bergeron à la Ville de Trois-Pistoles. Il a été la bougie d’allumage de nombreux dossiers et a permis à notre administration d’être beaucoup plus efficace et structurée. C’est une perte pour notre ville, mais aussi sur le plan personnel. Grâce à notre travail d’équipe et son expertise, j’ai pu grandir en tant que personne et en tant que maire », commente le maire Philippe Guilbert.

Le conseil municipal entamera sous peu un processus d’embauche visant à pourvoir le poste de direction générale.

Catherine Fiset, présentement greffière et directrice générale adjointe, assurera la période de transition afin de maintenir la stabilité et la continuité des activités municipales.

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Maintenant 40 joueurs au camp de l’Océanic

Quatre jours après le début du camp d’entrainement de l’Océanic, les dirigeants de l’équipe commencent à y voir un peu plus clair. Le contingent de joueurs a d’ailleurs été réduit du tiers au terme de la fin de semaine. 

Des 62 joueurs présents au camp, incluant la douzaine de vétérans, il en reste une quarantaine après les retranchements de douze joueurs samedi et de dix, dimanche.

« Je suis très satisfait de l’intensité déployée et du talent que nous avons avec toutes nos recrues. On avait demandé, samedi, à nos quelques vétérans de retour de mettre la barre le plus haut possible pour permettre de voir où se situent nos jeunes. Ça fait en sorte que nous avons eu deux matchs avec beaucoup d’intensité », explique Joël Perrault.

Il y aura quelques autres retranchements qui seront annoncés lundi. Du même coup, un groupe d’environ 25 joueurs seront retenus pour faire le voyage à Victoriaville et Shawinigan où l’Océanic jouera deux parties préparatoires, mardi et mercredi.  

Il n’y a pas de véritable surprise dans la liste des joueurs retournés à leur équipe d’origine. 

Joël Perrault (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

Massé impressionne

Perrault a plutôt retenu le positif dans son point de presse, dimanche soir.

« Alex Massé avait connu un bon camp, l’an dernier. Jusqu’à maintenant, il connait un excellent camp d’entrainement. Même chose pour Samuel Thibault qui a terminé la saison avec le titre de joueur par excellence des séries avec les Chevalier de Lévis (M18 AAA). Il fait de très belles choses dans le camp », observe-t-il.

L’entraineur-chef s’est dit également très satisfait de ce qu’il voit de deux Européens, Luca Nappiot et Dovydas Jukna, qui sont arrivés jeudi dernier. L’autre, Raphaël Achermann, se pointera mercredi à la suite de sa participation du Défi mondial Hlinka / Gretzky au cours de la dernière semaine.

Deux blessures

Les deux premiers choix de l’équipe au dernier repêchage ont été blessés. « Maxwell Branton a eu une petite blessure à la jambe, mais il va pratiquer demain et devrait jouer les deux parties sur la route. Pour ce qui est de Zack Arsenault, il a donné contre la bande à la suite d’une mauvaise mise en échec dans le match de ce matin (dimanche). On ne veut pas prendre de chance », explique-t-il.

L’Océanic tiendra une dernière séance d’entrainement, en deux groupes, lundi, 10 h, au Complexe sportif Desjardins. À partir de mardi avant-midi, le camp déménage au Colisée Financière Sun Life. 

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Ligue Puribec : match suspendu au Témiscouata

Une panne de courant généralisée dans une bonne partie du Témiscouata, dimanche soir, a eu pour effet de suspendre le match no 1 de la série demi-finale de la Ligue Puribec entre les Allées du Boulevard de Matane et les Braves Batitech. 

L’action était rendue en fin de 5e manche avec Matane en avance par 7-4 et les Braves au bâton qui venaient de marquer trois points. Il y a un retrait avec des coureurs au 2e et 3e but et Félix Castonguay qui s’amène pour frapper.

Le jeu reprendra mardi soir, tout juste avant la partie no 2 de la série à Matane. L’heure de la reprise sera confirmée par la ligue lundi. 

Takikawa : 11 K

Le Japonais, Keisuke Takikawa, n’a accordé que deux coups sûrs jusqu’ici dans le match en plus de quatre buts sur balles. Il a retiré 11 frappeurs sur trois prises. Juste avant la panne, Samuel Pearson a frappé un double de deux points à ses dépens.

Pour Matane, Junior Coulombe a fait produire trois points avec trois coups sûrs en autant de présences contre Gabriel Cyr qui a quitté après 4 1/3 manches.

Série A

Dans l’autre série, le Bérubé GM de Trois-Pistoles, qui a gagné 7-5 à Rimouski samedi soir, accueillera le Shaker, mardi soir.

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La Ferme Ravito accueille les « Portes ouvertes Mangeons local »

L’événement « Portes ouvertes Mangeons local de l’UPA » prend cette année une saveur biologique et maraîchère au Bas-Saint-Laurent. Les visiteurs sont attendus à la Ferme Ravito de Sainte-Flavie, le 7 septembre prochain, de 10 h à 16 h.

Propriété d’Olivia Bernier et de Jimmy Lepage, la Ferme Ravito est en activité depuis 2022 sur une terre familiale située sur la route de la Mer (route 132).

Le nom de l’entreprise est librement inspiré du mot ravitaillement, un clin d’œil au kiosque en libre-service de la ferme qui permet aux locaux et aux gens de passage de faire une escale nourricière dès que le besoin s’en fait sentir.

La Ferme Ravito se spécialise dans la culture de légumes et de verdures en régie biologique sur une quinzaine de petites surfaces, pour un total de deux hectares.

Cette approche permet de réduire son empreinte écologique et de favoriser une meilleure biodiversité. La saisonnalité, une autre des valeurs portées par le couple, fait découvrir aux visiteurs de nouvelles saveurs du terroir régional de La Mitis.

« Depuis nos débuts, nous cultivons plus de 150 variétés de légumes, fleurs, fruits et fines herbes dans le but de créer une plus grande biodiversité sur le territoire. Nous souhaitons offrir un environnement sain, du champ à l’assiette, pour notre communauté et les restaurants locaux. Nous sommes heureux d’accueillir les « Portes ouvertes Mangeons local » afin de représenter un modèle d’agriculture à échelle humaine qui a sa place dans le paysage agricole », expriment conjointement Olivia et Jimmy.

Rendez-vous régional

Prévues le 7 septembre à travers tout le Québec, les « Portes ouvertes Mangeons local » sont organisées régionalement par le Syndicat de l’UPA de La Mitis, en collaboration avec les propriétaires de la Ferme Ravito et la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.

À Olivia Bernier et de Jimmy Lepage se joindront des membres de leurs familles respectives, des bénévoles du Syndicat et des employés de la Fédération régionale afin de faire de cette journée un incontournable pour les familles, les curieux et les épicuriens.

La Ferme Ravito est située sur la route de la Mer, à Sainte-Flavie. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

La journée comprendra la visite des installations de la Ferme Ravito, la présence de kiosques en lien avec l’agriculture, de l’animation et un volet artistique. L’entrée sera gratuite.

« La Ferme Ravito met de l’avant un modèle de mise en marché unique et de proximité ainsi que des pratiques culturales respectueuses de l’environnement. Les « Portes ouvertes Mangeons local » constituent une belle vitrine pour faire découvrir cette entreprise, à un moment où l’achat local est plus que jamais valorisé », mentionne le 2e vice-président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent et président du Syndicat de l’UPA de La Mitis, Yannick Côté.

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Cité en déontologie : pas d’audience en vue pour Simon Lavoie

Aucune audience n’est prévue pour l’instant concernant le maire de Sainte-Françoise dans Les Basques, Simon Lavoie, cité en déontologie par la Commission municipale du Québec.

Selon le document obtenu par Le Soir.ca, 14 manquements sont allégués entre avril 2023 et septembre 2024.

La Commission municipal du Québec reproche notamment à monsieur Lavoie d’avoir pris part à plusieurs délibérations du conseil concernant la municipalisation, l’acquisition et l’asphaltage du chemin menant à sa propriété, sans avoir déclaré son intérêt.

Le dépôt d’une citation marque le début du processus juridictionnel. L’élu visé a droit à une défense pleine et entière.

L’église de Sainte-Françoise. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Il peut se représenter seul ou être assisté d’un avocat, contre-interroger les témoins et présenter sa propre preuve. Une conférence de gestion aura lieu prochainement pour fixer l’échéancier.

S’il est reconnu coupable, Simon Lavoie s’expose à des sanctions allant de la réprimande à une suspension de 90 jours, en plus d’une amende maximale de 4 000 $ par manquement.

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Les vols d’Air Canada reprennent après l’intervention du fédéral

Air Canada a annoncé son intention de reprendre ses vols dimanche, après l’intervention du gouvernement fédéral qui a ordonné un arbitrage exécutoire pour mettre fin à la grève des agents de bord survenue la veille.

Par La Presse Canadienne

La compagnie aérienne a indiqué, dans un communiqué diffusé dimanche matin, que les premiers vols reprendront dimanche soir, mais qu’il faudra plusieurs jours avant que ses activités ne reviennent à la normale.

« Au cours de ce processus, certains vols seront annulés au cours des sept à dix prochains jours, jusqu’à ce que l’horaire soit stabilisé », a précisé l’entreprise.

Air Canada affirme avoir reçu l’ordre du Conseil canadien des relations industrielles de reprendre ses activités et de faire en sorte que les agents de bord reprennent leurs fonctions avant 14 h.

La ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a ordonné samedi à la compagnie aérienne et à ses agents de bord de reprendre leurs activités, mettant fin à une grève et à un lock-out après moins de 12 heures.

Air Canada rapporte que l’arrêt de travail a entraîné la suspension de plus de 700 vols.

Cédé aux demandes

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les agents de bord, a accusé la ministre Hajdu d’avoir cédé aux demandes d’Air Canada.

La composante d’Air Canada du SCFP, qui représente plus de 10 000 agents de bord de la compagnie aérienne, avait annoncé samedi que ses membres se rendaient sur les lignes de piquetage après avoir été incapables de conclure une entente de dernière minute avec l’employeur.

Air Canada a mis ses agents de bord en lock-out environ 30 minutes plus tard en raison de la grève.

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Un homme meurt à la suite d’un éboulement

Un octogénaire a perdu la vie samedi dans un éboulement survenu sur une plage à New Richmond, en Gaspésie.

Par La Presse Canadienne

Les services d’urgences se sont rendus sur la plage Henderson, vers 9 h 15, où ils ont trouvé l’homme gravement blessé près d’un éboulis. Ce dernier a été transporté en centre hospitalier, où son décès a été constaté.

La Sûreté du Québec assiste le coroner dans l’enquête pour établir les causes et circonstances de la tragédie.

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Chasse : trois gestes clés à poser avant l’automne

La saison de chasse automnale tant attendue arrive souvent plus vite qu’on le pense ! Plutôt que d’attendre à la dernière minute, pourquoi ne pas mettre l’été à profit pour vous préparer efficacement ?

La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs vous propose quelques étapes clés pour une rentrée en forêt réussie.

Complétez vos formations

Avant de partir traquer votre gibier, assurez-vous d’avoir en main toutes les certifications nécessaires.

Pour le calendrier des prochains cours : fedecp.com/trouveruneformation/ (Photo site web FédéCP)

Selon l’arme que vous souhaitez utiliser, différentes formations sont requises :

  • Arc ou arbalète: Suivez le cours en ligne Initiation à la chasse avec arc ou arbalète (ICAA).
  • Arme à feu: Complétez le Cours d’initiation à la chasse avec arme à feu (ICAF) ainsi que le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu (CCSMAF).

Les places se remplissent vite, alors inscrivez-vous dès maintenant.

Faites votre demande de PPA

Si vous prévoyez acheter une arme à feu, vous devrez obtenir votre Permis de possession et d’acquisition (PPA).

La demande peut être soumise dès que vous avez réussi le CCSMAF. Pour plus de détails sur le processus, consultez le site de la GRC.

Le délai pour obtenir son Permis de possession et acquisition d’arme à feu (PPA) auprès de la GRC, peut prendre jusqu’à cinq mois d’attente. (Photo courtoisie)

Dès que vous avez acheté une arme, n’oubliez pas de l’immatriculer auprès du gouvernement du Québec. Plus d’infos : www.quebec.ca.

Entraînez-vous au champ de tir

Maîtriser son arme est essentiel pour une chasse sécuritaire et efficace. Profitez de l’été pour visiter un club de tir et perfectionner votre technique.

De nombreux clubs offrent des événements spéciaux, comme le tir au pigeon d’argile ou des cliniques d’ajustement d’armes.

Cette chasseuse se pratique au Club de tir de St-Tite, lieu du tournage du vidéo de la FédéCP, sous l’œil averti du moniteur et spécialiste Marius DeChamplain. (Photo vidéo FédéCP)

Trouvez un club près de chez vous:

Arc et arbalète

Arme à feu 

Renseignez-vous sur la réglementation

Être un bon chasseur, c’est aussi connaître et respecter les règlements en vigueur.

Pour éviter les mauvaises surprises en saison, téléchargez dès maintenant l’application Zone Chasse 2.0. 

Consultez également le site du ministère pour connaître les périodes de chasse et les permis nécessaires.

Faites partie du mouvement!

Renseignez-vous auprès de vos associations locales en chasse et pêche pour connaître leurs activités ou encore mieux, impliquez-vous auprès de celles-ci.

Que ce soit en donnant un coup de main ponctuel ou en devenant membre actif, votre engagement aide ces associations à poursuivre leur mission faunique et éducative. Vous pouvez consulter notre carte interactive qui répertorie toutes nos associations membres..

Cet été, investissez dans votre passion ! 

Complétez vos formations, affinez votre technique, informez-vous et impliquez-vous. Une bonne préparation vous assurera une saison de chasse réussie et mémorable.

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Choisir l’humain

Nicolas Falcimaigne-Wuattier, écrivain-brasseur

Fondateur et dernier propriétaire de la microbrasserie Le Caveau des Trois-Pistoles

Vous l’aurez peut-être entendu : une brasserie a fait faillite au Bas-Saint-Laurent. Une parmi tant d’autres. La mienne. Transparence totale : je n’y ai plus aucun rôle ni intérêt. La faillite est signée. Ma proposition personnelle aux créanciers est acceptée. Je vais bien, merci de demander. La page est tournée. Retour à l’écriture et à l’enseignement. Je peux en parler à tête reposée, à l’occasion de cette brève analyse qui trace un lien du personnel à l’universel.

Tout au long de cette saga, j’ai voulu saisir l’occasion de marteler un message dans les médias, celui de l’achat local. Cliché? Non, moins que jamais. En 2025, ce n’est plus un vœu pieux. C’est une question de vie ou de mort pour ce que nous aimons dans notre quotidien, dans notre centre-ville, dans notre village. Acheter, c’est voter. Le titre de Laure Waridel est passé dans le langage courant, signe d’une prise de conscience. Mais il faut enclencher la vitesse supérieure. L’enjeu est maintenant devenu critique.

La pandémie a gonflé les voiles des multinationales tout en cassant les jambes des entreprises locales. Les années suivantes ont été un cauchemar pour les petites entreprises. Inflation, hausse des taux d’intérêt, perte de pouvoir d’achat de la population, rupture des chaînes d’approvisionnement, pénurie de main-d’œuvre. Pour les multinationales, qui ne sont pas au service de l’humain, toutes ces catastrophes sont plutôt de bonnes nouvelles.

Ce contexte ouvre la voie à l’automatisation à grande vitesse, largement financée par des programmes gouvernementaux hors de portée des petites entreprises, avec à la clé des économies d’échelle importantes qui permettent de casser les prix pour faire tomber les indépendants, les artisans, les entreprises familiales. Bientôt, ce phénomène sera amplifié par le développement de l’intelligence artificielle.

Le plus ancien algorithme, bien avant l’IA, c’est la « main invisible du marché ». Depuis plus d’un siècle, le fonctionnement des places boursières s’impose comme un véritable logiciel qui gère de façon presque autonome notre économie. Parfois, une intervention humaine, comme une hausse du taux directeur, tente d’infléchir la tendance d’un système qui par sa complexité et son automatisation échappe de plus en plus à l’humain.

Face à l’inhumain des multinationales et de l’économie de marché mondialisée, l’artisan est bien souvent seul. Seul devant la responsabilité d’offrir un produit local, de le promouvoir et de le rendre accessible, alors que la population le perçoit plutôt comme un riche, comme quelqu’un qui exploite des employés ou qui fait un coup d’argent.

Oubliez ça! Votre artisan local, c’est un prolétaire comme vous et moi. C’est un prolétaire qui n’a pas de patron. Aucun intermédiaire entre lui ou elle et les autorités bancaires, financières et gouvernementales. C’est un prolétaire au front qui se bat chaque jour pour que vous puissiez aller acheter du bon pain au coin de la rue, prendre une bière de qualité à la micro, un bon repas au resto, acheter un vrai fromage fait localement, une charcuterie saine, être conseillé avec passion sur un disque ou un livre, offrir un bouquet composé avec art, et lire un journal de qualité depuis trente ans.

Votre artisan local, il est au service de l’humain. C’est quelqu’un qui a accepté de mettre sa passion sur la table, d’y ajouter les tâches ingrates de la gestion, et de prendre des risques financiers qui peuvent à tout moment le mettre à la rue. C’est quelqu’un qui maintient à bout de bras plusieurs emplois signifiants qui font vivre des familles dans votre communauté, plutôt que des robots d’entrepôt à l’autre bout du monde.

Sur ce front, c’est vous qui fournissez les munitions. Chaque choix, chaque achat, chaque décision, peut sauver notre camp, celui des humains, …ou nourrir la bête multinationale. Un resto ou une boîte HelloFresh? Netflix ou un spectacle au bistro du coin? Une commande Amazon ou magasiner dans les environs? Un voyage dans le sud ou un spa en Gaspésie? Annoncer dans Le Mouton Noir ou sur Facebook?

C’est plus cher, dites-vous? Eh bien, consommez moins! Ou plutôt, consommez mieux. Échangez un sourire, obtenez un conseil, tissez votre tissu social. Oui, le choix de l’humain est souvent plus cher, moins facile. Mais le jour où il n’y aura plus rien, tout sera plus cher. Chérissons l’humain.

Photo : 231115entonnage.jpg

Bas de vignette : Une partie de l’équipe du Caveau

Crédit Photo : NFW

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Saint-Anaclet : la comédie musicale offerte à tous

Le théâtre musical Didascalie prendra vie, cet automne, à Saint-Anaclet-de-Lessard. Une troupe intergénérationnelle de 25 personnes sera formée au cours des prochaines semaines. 

Quatre Rimouskoises passionnées de comédie musicale, Émie Ouellette, Jennifer Bussières, Eveliina Rissanen et Maude Chamberland, se sont unies pour créer cette initiative. 

« Les projets culturels à Rimouski permettent rarement le côtoiement des générations. Le seul moyen de faire de la comédie musicale est avec la Troupe Amalgame pour les élèves de l’école Paul-Hubert. C’est possible de faire du théâtre, de la musique, de la danse, mais rien ne réunit les trois. Ça va venir chercher ce besoin de faire plusieurs choses en même temps », affirme la directrice vocale et codirectrice musicale, Jennifer Bussières.

Le groupe sera divisé en deux avec une troupe recrue pour les 8 à 16 ans et une troupe principale pour les 16 à 65 ans. Ils présenteront tous ensemble le même spectacle au printemps. 

« Les membres de la troupe recrue vont venir toutes les semaines pour les répétitions pendant la première heure et les autres vont rester pour les deux heures. Nous avons une flexibilité intergroupe. Si nous avons des jeunes de 14 ou 15 ans très motivés, ils pourront faire les deux heures. Nous nous sommes assurés, dans la production, d’avoir besoin d’une dizaine d’enfants pour offrir des rôles », explique madame Bussières. 

« Les plus jeunes vont avoir un rôle un peu plus petit et un peu moins d’interactions avec les autres membres de la pièce. Nous allons leur donner des scènes réservées à eux. Nous allons tous travailler ensemble sans toujours mélanger les deux groupes », ajoute la directrice artistique et chorégraphe, Émie Ouellette. 

Production originale

La troupe Didascalie se voudra un espace de création, d’expression et de plaisir. Les participants travailleront sur une production originale. 

« C’est écrit par nous même. C’est une pièce qui n’a jamais été faite ailleurs. Nous allons prendre des chansons de la culture populaire québécoise et américaine avec une composition originale de Maude Chamberland. Je vais m’occuper des arrangements vocaux et musicaux », précise la directrice vocale. 

La directrice artistique et chorégraphe, Émie Ouellette, ainsi que la directrice vocale et codirectrice musicale, Jennifer Bussières. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)

Cette dernière souligne que la pièce devrait s’appeler La famille Tremblay. Il s’agit d’une comédie grand public. 

« C’est une histoire familiale. Chaque personnage est une caricature, que ce soit de l’enfant jusqu’à la grand-mère. Il n’y a pas de second rôle dans la pièce. Tout le monde va avoir quelque chose à faire avec son personnage et pourra développer tout son potentiel avec lui. C’était important pour nous. »

Inscriptions

Les inscriptions sont commencées et elles se poursuivent jusqu’au 1er septembre. Le premier cours est prévu le 16 septembre.

« Nous allons faire des choix selon les inscriptions que nous allons recevoir. Ce ne sera pas nécessairement des choix en fonction des plus grands talents. Nous voulons y aller avec la diversité et l’engagement des gens. Nous allons faire une liste d’attente en cas de désistements », mentionne Jennifer Bussières. 

En plus du spectacle final, d’autres activités se tiendront pendant l’année, notamment pour le temps des Fêtes. Les détails sont disponibles sur les réseaux sociaux TM Didascalie.

Il est aussi possible d’écrire à l’adresse didascalie.tm@gmail.com

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39e Tournoi Construction Albert : 70 000 $ amassés

Franc succès pour le 39e Tournoi de golf Construction Albert. Affichant complet avec 260 participants réunis samedi (16 août) au Club Les Saules, l’activité a permis d’amasser 70 000$, redistribués à parts égales entre sept organismes de la région.

Ce montant surpasse largement la récolte de l’an dernier, qui s’élevait à 48 000 $.

Les fonds soutiendront les activités de La Débrouille, de l’Association du hockey mineur de Rimouski, du Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-Saint-Laurent, du Club de patinage artistique de Rimouski, de la Fondation Martin D’Astous et de l’Association du cancer de l’Est du Québec.

En 2025, la Fondation de l’école Paul-Hubert s’ajoutera à la liste des organismes bénéficiaires.

Ambiance festive et conviviale

Sous la responsabilité de Mélissa Pelletier et de Louis-Vincent Albert, le comité organisateur avait préparé une journée à la hauteur des attentes, avec deux départs, à 8 h et 13 h, disputés sous la formule Mulligan à cinq joueurs, le tout dans une ambiance festive et conviviale.

En tout, 62 prix de présence dont la valeur totalisait 28 000$ ont été remis durant la soirée.

Depuis près de quatre décennies, le Tournoi de golf Construction Albert s’impose comme un rendez-vous incontournable à Rimouski, alliant sport, plaisir et solidarité.

Louis-Vincent Albert remet le chèque à Marie-Sophie Picard et Marie Beauchesne de La Débrouille. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Louis-Vincent Albert avec les représentants de l’Association du hockey mineur de Rimouski, Maxime Blanchette et Gaétan Leclerc. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Louis-Vincent Albert et Mélissa Pelletier avec le chèque remis au Centre de prévention du suicide du Bas-Saint-Laurent. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Louis-Vincent Albert accompagne des athlètes du Club de patinage artistique de Rimouski et son président, Marc Boudreau. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Louis-Vincent Albert et Mélissa Pelletier présentent le montant remis à la Fondation Martin D’Astous. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
La directrice des services de l’Association du cancer de l’Est du Québec, Véronique Tremblay, au centre, avec Louis-Vincent Albert et Mélissa Pelletier du Tournoi Construction Albert. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Les représentantes de la Fondation de l’école Paul-Hubert de Rimouski en compagnie de Louis-Vincent Albert. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
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Le Bérubé GM gagne la première

Le Bérubé GM de Trois-Pistoles a poursuivi sur sa lancée quand il est allé gagner 7-6 à Rimouski, samedi soir, dans le premier match de leur demi-finale au meilleur de sept devant plus de 350 spectateurs.

Inactif depuis deux semaines, le Shaker n’avait visiblement pas son aplomb habituel commettant quatre erreurs dans la rencontre. Seulement trois des sept points sont mérités. La machine offensive du Bérubé GM en a profité. 

Conciliabule au monticule chez le Bérubé GM Photo : Alain Tremblay)

C’était 6-6 après six manches. Deux erreurs et une balle à double jeu mal exécutée ont mené au point de la victoire en 7emanche.  

Le Shaker a frappé 11 coups sûrs, un de moins que son adversaire. Mathew Ramos a été le meilleur avec trois pendant que Ludovic Dubé, Jean-Philippe Marcoux-Tortillet et Yannick Desbiens en ont deux chacun. Ce dernier a notamment frappé un double bon pour trois points. 

Mathew Ramos croise le marbre et est accueilli par Émile Maisonneuve (Photo : Alain Tremblay)

Pour Trois-Pistoles. Jacob April a été le meilleur avec trois en trois et deux points produits.

Alexis Roy glisse sur un vol de but. (Photo : Alain Tremblay)

Tristan Michaud-Thériault a lancé cinq excellentes manches en relève pour la victoire. Alexis Roy, troisième lanceur utilisé par le Shaker, encaisse le revers. 

Pour le sommaire: cliquez ici

Le match no 2 sera présenté mardi soir à Trois-Pistoles.

Série B

La série demi-finale B s’amorcera dimanche soir, 18 h, à Témiscouata-sur-le-Lac alors que les Allées du Boulevard de Matane visiteront les Braves Batitech. 

Les lanceurs partants seront Keisuke Takikawa et Gabriel Cyr.

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Feste médiévale de Saint-Marcellin : place à la Grande bataille

La 23e Feste médiévale se tient jusqu’à dimanche (17 août) à Saint-Marcellin. Après quelques années d’absence, la Grande bataille est de retour, très attendue des participants. 

Plusieurs scénarios seront mis en place pendant la fin de semaine qui se voudra une suite de l’an dernier. 

« À la fin de la Feste, le roi est décédé à cause de Jolicoeur et le bourg est maintenant sous son emprise. Il va exercer ses droits tout au long de l’événement. Ça va se conclure avec une grande bataille, le dimanche, avec les Vikings et d’autres clans pour faire tomber Jolicoeur », mentionne la chargée de projet pour la Feste médiévale, Marie-Josée Dubé. 

Dans les dernières années, seulement des duels étaient présentés, mais autant les participants que le public demandaient de revivre la Grande bataille. 

« Nous avons aussi le retour du trébuchet. Nous avions eu un incident l’année dernière et nous avons dû annuler tous les tirs. Cette année, il est réparé et il sera fonctionnel », indique madame Dubé. 

Neuf clans

Les joutes de l’Association médiévale de Québec (AMQ) sont aussi de retour pour cette 23e édition, tout comme la bataille de Stamford Bridge et le traditionnel banquet du Seigneur du samedi soir, à la Maison Sire Roland. De l’animation dans les neuf clans présents sur le site est prévue. 

« Les membres de clans ont le privilège d’avoir un bout de terrain qu’ils doivent entretenir tout l’été. Ils peuvent venir quand ils veulent et s’amuser entre eux en faisant des pratiques », souligne la chargée de projet. 

Un chevalier de la Feste médiévale de Saint-Marcellin. (Photo courtoisie Bertin Bélanger)

La bière « Grande bataille », qui fait référence au thème de cette année, sera disponible pendant toute la fin de semaine. Elle a été brassée par Le Ketch de Sainte-Flavie. 

Reconstitution historique

La Feste médiévale attire entre 4 000 et 6 000 personnes annuellement. Selon les organisateurs, cette popularité s’explique en partie par le fait qu’elle offre uniquement de la reconstitution historique de l’époque médiévale. 

« Nous n’avons pas de fantastique et de grandeur nature. Nous sommes un des plus grands au pays. Les gens peuvent passer les trois jours ici et ne jamais voir la même chose. C’est une grande fierté d’offrir ça dans la région », relate Marie-Josée Dubé. 

La programmation et les billets pour l’accès au site sont disponibles au www.festemedievale.net

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