Vue normale

Hier — 18 juin 2025Flux principal
  • ✇Journal Le Soir
  • Steeve Gagnon : la tragédie d’Amqui est un accident
    L’avocat de Steeve Gagnon, Me Hugo Caissy, demande au jury de croire son client lorsqu’il affirme qu’il n’a pas foncé délibérément avec sa camionnette sur des piétons, le 13 mars 2023 à Amqui, mais qu’il a « échappé la route » en se penchant pour récupérer une capsule de cigarette électronique qui était tombée sur le plancher de son véhicule. Pierre Saint-Arnaud- La Presse Canadienne Il s’agirait donc, dans ce cas, d’un accident et non d’un crime et Steeve Gagnon devrait être acquitté.
     

Steeve Gagnon : la tragédie d’Amqui est un accident

18 juin 2025 à 16:00

L’avocat de Steeve Gagnon, Me Hugo Caissy, demande au jury de croire son client lorsqu’il affirme qu’il n’a pas foncé délibérément avec sa camionnette sur des piétons, le 13 mars 2023 à Amqui, mais qu’il a « échappé la route » en se penchant pour récupérer une capsule de cigarette électronique qui était tombée sur le plancher de son véhicule.

Pierre Saint-Arnaud- La Presse Canadienne

Il s’agirait donc, dans ce cas, d’un accident et non d’un crime et Steeve Gagnon devrait être acquitté.

Steeve Gagnon est accusé du meurtre prémédité de trois personnes et de tentative de meurtre de neuf autres personnes qui ont été blessées lors de la tragédie.

En livrant son plaidoyer, mercredi, Me Caissy a fait valoir que de nombreux éléments du témoignage de Steeve Gagnon sont véridiques et qu’il est «imprudent, mais pas invraisemblable» qu’il se soit penché pour ramasser quelque chose.

Au soutien de son affirmation, il a souligné que la camionnette est montée à cinq endroits sur le trottoir, dont deux où ne se trouvaient aucun piéton.

L’accusé, a rappelé le juriste, bénéficie de la présomption d’innocence et que c’est à la poursuite de renverser cette présomption hors de tout doute raisonnable.

Cependant, si le jury ne croit pas son client et qu’il en vient à la conclusion que Steeve Gagnon a agi de façon volontaire, il ne peut pas, selon Me Caissy, conclure que c’était prémédité.

Furieux contre Service Canada

L’avocat s’est longuement attardé sur le fait que son client avait d’abord quitté son domicile pour aller faire un mauvais parti aux représentants de Service Canada, furieux qu’il était de voir ses prestations d’assurance-chômage interrompues.

Des témoignages d’experts ont établi que Steeve Gagnon souffre d’un trouble délirant chronique et d’un trouble de personnalité qui se traduit par une impulsivité parfois incontrôlée, amplement démontrée en Cour par ses explosions de colère répétées à l’endroit du juge, du jury, des procureurs de la Couronne et même de son propre avocat.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Quant aux vidéos faites par Steeve Gagnon dans lesquelles il fait notamment référence à la possibilité d’aller frapper des enfants, l’avocat estime qu’elles sont « une expression de ses idées délirantes » et ne peuvent être vues comme une preuve de préméditation.

La poursuite devait suivre en après-midi avec sa propre plaidoirie.

  • ✇Journal Le Soir
  • L’UPAC mène une perquisition à la SAAQ
    L’Unité permanente anticorruption (UPAC) mène une perquisition, mercredi, au siège social de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) à Québec, en lien avec le scandale SAAQclic. Par Thomas Laberge- La Presse Canadienne « Nous confirmons aujourd’hui mener une perquisition dans le dossier SAAQclic. Nous ne donnerons aucun détail sur celle-ci, de manière à protéger notre enquête. (…) De manière générale, une perquisition dans une enquête de fraude ou de corruption sert à obtenir
     

L’UPAC mène une perquisition à la SAAQ

18 juin 2025 à 09:00

L’Unité permanente anticorruption (UPAC) mène une perquisition, mercredi, au siège social de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) à Québec, en lien avec le scandale SAAQclic.

Par Thomas Laberge- La Presse Canadienne

« Nous confirmons aujourd’hui mener une perquisition dans le dossier SAAQclic. Nous ne donnerons aucun détail sur celle-ci, de manière à protéger notre enquête. (…) De manière générale, une perquisition dans une enquête de fraude ou de corruption sert à obtenir des éléments qui nous permettront de confirmer ou d’infirmer la commission d’un acte répréhensible», peut-on lire dans une déclaration de l’UPAC transmise à La Presse Canadienne.

«Les documents saisis doivent ensuite être analysés, puis peuvent par la suite nécessiter des rencontres de témoins», ajoute-t-on.

Plus de détails à venir…

À partir d’avant-hierFlux principal
  • ✇Journal Le Soir
  • Le courriel de Gaëlle
    J’étais avec ma filleule de 6 ans, la semaine dernière. Sur la table de sa cuisine, il y avait une feuille sur laquelle elle avait dessiné un papillon et une fleur. Au-dessus du dessin était écrit, en feutre vert, « Écrit à la mairesse de ta ville pour lui demander d’interdire l’utilisation des pesticides ». Par Carol-Ann Kack Je lui demande de quoi il s’agit. Elle m’explique qu’elle a lu un livre qui parle d’environnement, et dans lequel il y avait des actions proposées pour prendre soin
     

Le courriel de Gaëlle

15 juin 2025 à 15:00

J’étais avec ma filleule de 6 ans, la semaine dernière. Sur la table de sa cuisine, il y avait une feuille sur laquelle elle avait dessiné un papillon et une fleur. Au-dessus du dessin était écrit, en feutre vert, « Écrit à la mairesse de ta ville pour lui demander d’interdire l’utilisation des pesticides ».

Par Carol-Ann Kack

Je lui demande de quoi il s’agit. Elle m’explique qu’elle a lu un livre qui parle d’environnement, et dans lequel il y avait des actions proposées pour prendre soin de la biodiversité.

Évidemment, j’étais charmée par son intérêt à vouloir agir pour prendre soin de l’environnement. Je doutais toutefois que cette action ait un impact quelconque ou qu’elle reçoive même une réponse.

J’ai un peu honte de l’admettre, mais même si je crois à l’importance de l’implication politique, une part de moi, parfois cynique, se disait « Je ne sais pas si ça vaut la peine ».

Action toute simple

Quoiqu’il en soit, son désir de faire la différence m’a inspiré à l’accompagner dans ce projet pour poser un geste environnemental à son échelle.

Je me suis dit que ce serait un beau moment pour l’initier à la participation démocratique en posant un geste pour s’exprimer auprès des personnes élues. Ça me faisait réaliser la simplicité qu’une action pouvait prendre.

Il y avait quelques étapes à compléter pour y arriver. Gaëlle avait une action en tête, et moi, la capacité de l’aider à la concrétiser. Nous avons donc pris mon ordinateur, trouvé l’adresse courriel de la mairie, puis rédigé ensemble un petit courriel avec ses mots.

Allo monsieur le maire,

Je m’appelle Gaëlle. Je suis en première année. J’ai 6 ans et je voudrais qu’on arrête d’utiliser les insecticides sur les pelouses et les plantes comestibles. J’ai appris que c’est toxique pour la nature et pour nous. J’aimerais savoir s’il y a des solutions. Merci, Gaëlle.

Moins de 24 heures après l’envoi du courriel, une réponse est arrivée. La Ville de Rimouski nous avait répondu et nous expliquait la situation actuelle concernant l’utilisation des pesticides.

Bonjour Gaëlle,

Nous accusons réception de votre message du 3 juin dernier. Le règlement 131-2004 concernant les pesticides ne permet pas, depuis janvier 2005, l’épandage de pesticides de synthèse, soit les pesticides dits « chimiques ». La Ville de Rimouski est pionnière en la matière, car en 2005, peu de villes, sinon aucune, ne réglementait aussi sévèrement sur l’usage des pesticides.

Les compagnies d’entretien de gazon sont bien au courant du règlement et doivent épandre seulement les produits permis. La Ville de Rimouski effectue des patrouilles de surveillance de ces entreprises et prend des échantillons des produits épandus sur les pelouses.

Nous envoyons ensuite ces échantillons dans un laboratoire pour les analyser et si une entreprise épand un ou des produits interdits, la Ville donne une contravention, qui se chiffre tout de même à 1 500 $ pour une première infraction.

Le règlement permet l’épandage de pesticides à faible impact, soit ceux qui ont peu ou pas d’impact sur l’environnement, mis à part l’insecte, la « mauvaise herbe » ou le champignon visé. À titre d’exemple, ce peut être du sel, du liquide à vaisselle combiné à de l’eau, une solution de fer dilué dans l’eau et quelques autres. Ces pesticides sont peu toxiques. Nous vous souhaitons une excellente journée.

Se laisser surprendre

Avec une intention de départ et un geste tout simple, Gaëlle venait de prendre part à la politique municipale. Nous avons donc appris quelles étaient les règles de la ville au sujet des pesticides.

Nous avons appris qu’ils étaient déjà interdits depuis 2005 et comment la ville faisait respecter ces règles et quelles étaient les conséquences possibles pour les personnes qui y contreviennent.

Notre préoccupation a été entendue et nous avons eu accès à des réponses.

Peu importe la municipalité où nous résidons, il y a des actions simples que nous pouvons poser pour prendre part à la vie politique. Cela ne se résume pas à voter aux élections. C’est aussi possible, comme Gaëlle, de le faire simplement en partageant nos inquiétudes et nos aspirations.

  • ✇Journal Le Soir
  • Le monstre de la construction
    Le gouvernement libéral de Mark Carney a réuni les premiers ministres des provinces à Saskatoon. À l’ordre du jour : l’ouverture des frontières économiques interprovinciales. Cette initiative inclut l’assouplissement des lois afin de faciliter le déplacement de la main-d’œuvre entre les provinces. Par Robin Lebel C’est le ministre Christopher Skeete qui est chargé de piloter le projet de loi 112. Son objectif : réduire les barrières en adoptant une approche de reconnaissance unilatérale de
     

Le monstre de la construction

14 juin 2025 à 15:00

Le gouvernement libéral de Mark Carney a réuni les premiers ministres des provinces à Saskatoon. À l’ordre du jour : l’ouverture des frontières économiques interprovinciales. Cette initiative inclut l’assouplissement des lois afin de faciliter le déplacement de la main-d’œuvre entre les provinces.

Par Robin Lebel

C’est le ministre Christopher Skeete qui est chargé de piloter le projet de loi 112. Son objectif : réduire les barrières en adoptant une approche de reconnaissance unilatérale des normes de fabrication des biens et des certifications professionnelles.

Mais monsieur Skeete est ambitieux. Sait-il qu’au Québec, une panoplie d’organismes régissent le marché du travail, les contrats, la protection du consommateur, les petites créances, ou encore la sécurité sur les chantiers via la CNESST ?

Et au sommet de cette pyramide réglementaire trône une entité toute-puissante : la Commission de la construction du Québec (CCQ). 

La CCQ est sans contredit l’organisme le plus redouté du milieu. Elle émet les cartes de compétence, édicte des règlements, inflige des amendes aux entrepreneurs et, avec un mandat, peut même entrer de force dans leurs bureaux. Rien que le processus d’obtention des cartes de compétence est un casse-tête. Saviez-vous qu’il faut un diplôme de secondaire 5 pour espérer obtenir une carte d’apprenti, peu importe le métier ?

Que fait-on alors avec tous ces travailleurs habiles de leurs mains, mais qui, pour diverses raisons, n’ont pas pu terminer leur parcours scolaire ou retourner sur les bancs d’école ? Combien de jeunes hommes se retrouvent sur les chantiers dès leur adolescence parce que le système scolaire n’a pas su les accompagner ?

Malgré leurs talents, malgré les heures consacrées, ces travailleurs sont relégués au second rang par une bureaucratie rigide.

Défendre l’indéfendable 

À elle seule, cette réalité pourrait faire échouer les ambitions de monsieur Skeete. Et ce n’est qu’un début. La CCQ multiplie les catégories, subdivise les tâches par métiers, et complique l’émission des cartes à l’extrême.

Pendant ce temps, sa présidente-directrice générale, Audrey Murray, veille sur son empire. Mais pas assez pour répondre aux invitations des médias québécois qui souhaiteraient débattre avec elle. Jamais elle n’a accepté d’aller en ondes défendre l’indéfendable. Récemment, l’animateur Luc Fernandez lui a lancé une invitation en direct sur les ondes de Cogeco. Résultat ? Silence radio.

Pourtant, il avait levé le voile sur des amendes exorbitantes émises par la CCQ. Certaines atteignant 90 000 $. De quoi faire sombrer n’importe quel petit entrepreneur.

La CCQ se permet même de centraliser dans un même dossier des plaintes qui ne relèvent pas de son mandat : protection du consommateur, petites créances, CNESST… tout y passe. C’est devenu une police économique aussi lourde que la Sûreté du Québec. Un véritable monstre, construit pièce par pièce, jusqu’à devenir le Godzilla de la construction au Québec.

Envisager l’abolition

Non, Mark Carney n’est pas sorti de l’auberge. Et ce, même si le pays est engagé dans une véritable guerre économique avec le président américain Donald Trump. Tant que les lois et les pouvoirs de la CCQ ne seront pas revus, ce sera peine perdue. Il faudra même envisager l’abolition de cet organisme.

Le chef libéral Mark Carney (Photo La Presse Canadienne)

Oui, il est parfois valorisant de se poser en champion des grandes vertus. Mais quand le sol commence à trembler sous nos pieds, rien ne garantit qu’on saura réagir à temps.

  • ✇Journal Le Soir
  • L’impasse entre Postes Canada et les travailleurs s’éternise
    Postes Canada affirme ne pas avoir progressé dans les récentes négociations avec le syndicat représentant 55 000 travailleurs des postes, alors que l’impasse s’aggrave. La Presse Canadienne La société d’État indique que les deux parties ne parviennent pas à trouver un terrain d’entente, même sur les modalités d’un processus d’arbitrage, que la ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a demandé aux parties de préparer. La porte-parole de Postes Canada, Lisa Liu, affirme que le Syndicat des tra
     

L’impasse entre Postes Canada et les travailleurs s’éternise

10 juin 2025 à 07:30

Postes Canada affirme ne pas avoir progressé dans les récentes négociations avec le syndicat représentant 55 000 travailleurs des postes, alors que l’impasse s’aggrave.

La Presse Canadienne

La société d’État indique que les deux parties ne parviennent pas à trouver un terrain d’entente, même sur les modalités d’un processus d’arbitrage, que la ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a demandé aux parties de préparer.

La porte-parole de Postes Canada, Lisa Liu, affirme que le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a refusé de reconnaître un rapport commandé par le gouvernement fédéral qui préconisait des réformes majeures pour cette institution vieille de 158 ans, notamment des itinéraires plus flexibles et des emplois à temps partiel de fin de semaine avec des salaires et des avantages sociaux similaires.

Elle précise que les deux parties ont échangé des informations jeudi et vendredi par l’intermédiaire de médiateurs fédéraux, mais qu’elles n’ont guère eu de contacts depuis.

Par ailleurs, le STTP a appelé ses membres à signer une lettre adressée à la ministre pour s’opposer à la perspective d’un vote forcé sur les « offres finales » de Postes Canada.

La lettre indique qu’une telle mesure, demandée par Postes Canada, équivaudrait à une ingérence gouvernementale, ferait pencher la balance en faveur de l’employeur et pourrait semer la division parmi les employés.

« Les enjeux demeureront litigieux parmi certains, la plupart ou la totalité des membres, selon l’issue du vote », indique la missive de dimanche, ajoutant que le ressentiment qui en résulterait compromettrait la paix du travail.

Des divisions pourraient éclater

La présidente du syndicat, Jan Simpson, a laissé entendre la semaine dernière que des divisions pourraient éclater au sein des membres, déclarant dans une mise à jour que «malgré les tensions élevées, n’oublions pas que notre combat est contre l’employeur, et non entre nous».

Les « offres finales » de Postes Canada, présentées le 28 mai, comprennent la fin des heures supplémentaires obligatoires, des primes à la signature de 500 $ à 1000 $ et des indemnités de vie chère déclenchées à un seuil d’inflation inférieur.

L’offre antérieure de la direction, qui prévoyait une augmentation salariale cumulative de près de 14 % sur quatre ans, demeure inchangée, tout comme le projet d’embauche de personnel à temps partiel pour la livraison de colis la fin de semaine, un point de friction majeur dans les négociations.

Une grève ou un lock-out marquerait la deuxième interruption du service postal en moins de six mois (Photo Jeff McIntosh- La Presse Canadienne)

Mercredi dernier, la ministre de l’Emploi a appelé Postes Canada et le syndicat à retourner à la table de négociation et à négocier les modalités d’un arbitrage exécutoire, les deux parties étant profondément divisées sur des questions clés.

Mme Hajdu a également demandé à la société d’État et au syndicat de continuer à travailler à une entente en dehors de ce processus, dans le cadre d’une approche à deux volets, pour conclure une nouvelle convention collective.

Le STTP a renoncé à la menace de grève le mois dernier, mais a plutôt imposé une interdiction permanente des heures supplémentaires le 23 mai.

Une grève marquerait le deuxième arrêt de travail du syndicat en six mois, après que les facteurs ont fait la grève pendant 32 jours au plus fort de la période d’expédition précédant les Fêtes, en novembre et en décembre.

Cette action s’inscrivait dans le cadre des négociations contractuelles en cause actuellement.

  • ✇Journal Le Soir
  • Deux véhicules incendiés à Saint-Jean-de-Dieu
    Deux véhicules ont été incendiés, tôt lundi (9 juin) matin, à Saint-Jean-de-Dieu. La Sûreté du Québec a entamé son enquête puisque certains éléments laissent croire qu’il seraient d’origine criminelle. Par Julian Azzari- FLO 96,5 Des agents de la SQ ont été appelés pour intervenir sur les deux véhicules stationnés légalement, vers 5 h 30, dans le secteur de la rue Rioux. Davantage de détails devraient être connus au cours des prochains jours.
     

Deux véhicules incendiés à Saint-Jean-de-Dieu

9 juin 2025 à 11:00

Deux véhicules ont été incendiés, tôt lundi (9 juin) matin, à Saint-Jean-de-Dieu. La Sûreté du Québec a entamé son enquête puisque certains éléments laissent croire qu’il seraient d’origine criminelle.

Par Julian Azzari- FLO 96,5

Des agents de la SQ ont été appelés pour intervenir sur les deux véhicules stationnés légalement, vers 5 h 30, dans le secteur de la rue Rioux.

Davantage de détails devraient être connus au cours des prochains jours.

  • ✇Journal Le Soir
  • Fermeture à Rivière-Bleue : la SAQ ne reculera pas
    Il ne faut pas compter sur la Société des alcools du Québec (SAQ) pour maintenir l’achalandage d’une rue principale ou la revitaliser. Elle maintient sa décision de fermer huit de ses succursales, dont celle de Rivière-Bleue dans le Témiscouata. Par Patrice Bergeron- La Presse Canadienne La société d’État a a fait valoir qu’elle refuse d’imposer le moratoire demandé par une coalition d’élus et d’organismes qui s’oppose à la fermeture de huit succursales situées dans des centres-villes. El
     

Fermeture à Rivière-Bleue : la SAQ ne reculera pas

9 juin 2025 à 08:30

Il ne faut pas compter sur la Société des alcools du Québec (SAQ) pour maintenir l’achalandage d’une rue principale ou la revitaliser. Elle maintient sa décision de fermer huit de ses succursales, dont celle de Rivière-Bleue dans le Témiscouata.

Par Patrice Bergeron- La Presse Canadienne

La société d’État a a fait valoir qu’elle refuse d’imposer le moratoire demandé par une coalition d’élus et d’organismes qui s’oppose à la fermeture de huit succursales situées dans des centres-villes. Elle pourrait même en fermer d’autres, selon le grand patron de la SAQ, Jacues Farcy.

« La SAQ ne peut pas, à elle seule, faire battre le cœur d’un centre-ville ou d’une rue principale. La SAQ s’implante dans des secteurs où il y a une vie active, des services de proximité pour le client et de la complémentarité», a indique la SAQ par courriel à la suite d’une série de questions de La Presse Canadienne.

Mercredi, le ministre des Finances, Eric Girard, qui avait aussi été interpellé pour intervenir à titre de responsable de la SAQ, avait également refusé de remettre en question la décision de la SAQ.

En plus de Rivière-Bleue, les cinq succursales condamnées sont celles de Stanstead; de Promenade du Portage, à Gatineau; de Baie-d’Urfé; du Campanile, à Québec; et de Ville-Émard, à Montréal.

Au début du mois, la SAQ avait annoncé la fermeture des succursales du secteur Chicoutimi, à Saguenay et à Brossard, en Montérégie.

Les élus font valoir que la fermeture des huit succursales entraînera notamment la dévitalisation des centres-villes, en raison de l’achalandage qu’elles amenaient dans les commerces avoisinants.

«Lorsque nous choisissons de fermer une succursale, c’est parce que le parcours du client s’est déjà déplacé, écrit la SAQ. Dans les municipalités visées, la baisse de l’achalandage est marquée, et ce, depuis plusieurs années, même si la SAQ était présente.»

On parle donc d’une baisse de l’achalandage et non que la succursale n’est plus rentable. La SAQ a refusé de divulguer les données des chiffres d’affaires des succursales visées, mais les défenseurs de leur maintien ont plaidé qu’il «n’existe pas» de succursales de la SAQ déficitaires.

Lueur d’espoir

La société d’État donne toutefois une petite lueur d’espoir aux tenants des commerces de proximité.

« Nous demeurons à l’affût des changements au niveau de la revitalisation apportés par les municipalités et des mouvements démographiques des villes même après avoir quitté un emplacement », écrit la SAQ.

En commission parlementaire en mai, le président de la SAQ, Jacques Farcy, avait défendu sa décision en affirmant qu’il fallait s’adapter aux comportements changeants des consommateurs et que les volumes de vente étaient en baisse.

Mercredi, le député Guillaume Cliche-Rivard, de Québec solidaire, avait déposé une pétition de plus de 7000 noms à l’Assemblée nationale demandant d’« annuler immédiatement les huit fermetures de succursales annoncées », ainsi qu’un moratoire « sur les fermetures de succursales de la SAQ jusqu’à l’adoption d’une politique de responsabilité territoriale cohérente avec les objectifs de l’État en matière d’aménagement du territoire ».

Le député de QS a dit qu’il allait demander une rencontre avec le ministre des Finances dans les plus brefs délais.

Une succursale de la SAQ. (Photo courtoisie SAQ)

Dans une entrevue avec La Presse Canadienne, Jacues Farcy a expliqué que les fermetures s’expliquent notamment par une décroissance du volume vendu.

Le couperet pourrait encore tomber, puisque la direction examine chaque année le rendement du réseau.

« Tout est sur la table et, pour nous, il n’y a pas de sujet tabou », a-t-il conclu.

  • ✇Journal Le Soir
  • Remontée victorieuse du Shaker en fin de 7e manche
    Le Shaker a salué sa rentrée à domicile, dimanche après-midi, avec une spectaculaire victoire de 6-5, acquise à son dernier tour au bâton, face au Bérubé GM de Trois-Pistoles. Avec un pointage de 5-2 pour les visiteurs et un retrait en fin de 7e manche, c’est Benjamin Roy qui a amorcé le ralliement avec un simple.  Le releveur Xavier McNicoll-Belzile s’est alors amené et après avoir obtenu le deuxième retrait, il a accordé quatre simples consécutifs, à Mathew Ramos, pour faire 5-3, à Kevin
     

Remontée victorieuse du Shaker en fin de 7e manche

8 juin 2025 à 22:38

Le Shaker a salué sa rentrée à domicile, dimanche après-midi, avec une spectaculaire victoire de 6-5, acquise à son dernier tour au bâton, face au Bérubé GM de Trois-Pistoles.

Avec un pointage de 5-2 pour les visiteurs et un retrait en fin de 7e manche, c’est Benjamin Roy qui a amorcé le ralliement avec un simple. 

Le releveur Xavier McNicoll-Belzile s’est alors amené et après avoir obtenu le deuxième retrait, il a accordé quatre simples consécutifs, à Mathew Ramos, pour faire 5-3, à Kevin Roy, Alexis Roy et Jean-Philippe Marcoux-Tortillet, un solide simple bon pour deux points qui a créé l’égalité. 

Le gérant Yannick Dumais a choisi de donner une passe gratuite à Markus Coates pour faire face à Ludovic Dubé qui a répondu avec le coup sûr opportun bon pour la victoire. 

Ludovic Dubé (31) y va du coup sûr de la victoire sur cette séquence (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

Trois-Pistoles avait brisé l’égalité de 2-2 en début de 5e manche avec trois points, dont deux sur le simple de Raphaël Dumais.

Marcoux-Tortillet, le troisième artilleur utilisé par le Shaker, mérite la victoire. Il est venu en relève à Alexis Roy, qui a obtenu un premier départ en carrière dans la Ligue senior, et Coates. Un seul des cinq points accordés est mérité. McNicoll-Belzile encaisse le revers.

Pour le sommaire : cliquez ici

Les célébrations d’après-match pour le Shaker qui conclut un week-end parfait avec deux victoires. (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

Kamouraska divise

Pendant ce temps, les Industries Desjardins du Kamouraska ont divisé leur programme double sur la route.

En après-midi, Josh Arper a frappé le simple victorieux après un retrait en fin de 7e manche pour donner au Frontière FM d’Edmundston un gain de 3-2. Seth Querze est le lanceur gagnant et Jordan Drier, le perdant. Le Frontière FM porte son dossier à 4-0.

Querze a succédé à Tommy Marshall et Arnad Mulamekic qui ont totalisé dix retraits au bâton en six manches de travail.

Pour le sommaire : cliquez ici

En soirée au Témiscouta, une poussée de cinq points des Industries Desjardins en début de 7e manche a renversé la vapeur dans une victoire de 7-6 sur les Braves Batitech. 

Un double de trois points de Jérémie Maillé-Bizier a vidé les buts pour les visiteurs portant alors la marque à 7-4. 

Les Braves ont marqué deux points à leur dernier tour au bâton et laissé les buts tous occupés. 

Jacob Beaulieu obtient le crédit de la victoire et Takuko Konno encaisse le revers en relève. Émilien Plouffe ajoute un sauvetage à son dossier.

Pour le sommaire: cliquez ici

À venir

L’action reprendra mercredi soir dans le circuit Puribec alors que Rivière-du-Loup sera à Trois-Pistoles pendant que le Témiscouata visitera Kamouraska, à La Pocatière. 

Pour sa part, le Shaker jouera ses deux prochaines parties à la maison vendredi et dimanche, contre Rivière-du-Loup et Edmundston.

  • ✇Journal Le Soir
  • Désamorcer les conflits avant l’explosion
    Deux policiers de la Sûreté du Québec œuvrent au cœur des écoles de Rimouski, armés non pas seulement de leur uniforme, mais surtout d’outils de prévention contre la violence et la criminalité. Par Bruno St-Pierre- Le Soir.ca Mais aujourd’hui, leur principal champ de bataille se situe en ligne. Ce sont les effets dévastateurs des réseaux sociaux que les agents Élizabeth Carrier et Julien Isabel-Desrosiers s’efforcent de contrer. En quelques années à peine, la nature de la criminalité s
     

Désamorcer les conflits avant l’explosion

8 juin 2025 à 09:00

Deux policiers de la Sûreté du Québec œuvrent au cœur des écoles de Rimouski, armés non pas seulement de leur uniforme, mais surtout d’outils de prévention contre la violence et la criminalité.

Par Bruno St-Pierre- Le Soir.ca

Mais aujourd’hui, leur principal champ de bataille se situe en ligne. Ce sont les effets dévastateurs des réseaux sociaux que les agents Élizabeth Carrier et Julien Isabel-Desrosiers s’efforcent de contrer.

En quelques années à peine, la nature de la criminalité scolaire a radicalement changé. Les dossiers liés à la drogue se sont raréfiés, tandis que les cas d’intimidation, de violence et de cybercriminalité ont littéralement explosé.

Pendant que je m’entretiens avec lui dans les corridors de l’école Paul-Hubert, une dizaine de jeunes viennent chaleureusement saluer l’agent Isabel-Desrosiers. Sa présence, comme celle de sa collègue, repose sur une approche fondée sur la confiance, l’écoute et la proximité.

« Notre plus grande force, Élizabeth et moi, c’est qu’on travaille avec les jeunes. Et ça paraît. Une complicité se crée, presque naturellement », raconte-t-il, un sourire aux lèvres.

Après 14 années passées en patrouille, l’agente Carrier a elle aussi décidé de se rapprocher de la jeunesse. « C’est stimulant. Ils sont francs, authentiques. J’ai l’impression qu’ils sont encore malléables. Je cherchais un nouveau défi, qui allait aussi me garder jeune. »

Faire une différence

Tous deux partagent la même ambition : faire une différence.

« On les rencontre à 12 ou 13 ans, on intervient, et à 15 ou 17 ans, on constate leur évolution. C’est gratifiant. Et souvent, on ne les reverra pas comme clients une fois adultes », explique l’agent Isabel-Desrosiers.

Les agents de la Sûreté du Québec Julien Isabel-Desrosiers et Élizabeth Carrier. (Photo courtoisie)

Sa collègue abonde dans le même sens.

« C’est faux de croire qu’il n’y a rien à faire avec les jeunes. Quand tu t’intéresses à eux, ils finissent par venir vers toi. »

Mais leur mission ne se limite pas à la prévention : les agents doivent aussi intervenir auprès des contrevenants. Certains dossiers finissent d’ailleurs devant les tribunaux. Ce volet répressif n’empêche toutefois pas la création de liens solides, parfois surprenants. « Paradoxalement, ce sont souvent les jeunes qu’on a arrêtés qui viennent le plus nous parler par la suite. Parce qu’on leur explique que ce n’est pas eux qu’on rejette, mais le geste qu’ils ont posé. Et qu’on croit qu’ils peuvent faire mieux. »

Véritable fléau

Les policiers en milieu scolaire ont plusieurs responsabilités : des enquêtes criminelles, des interventions d’urgence, mais surtout la prévention. Une grande part de leur travail est désormais consacrée à la gestion des dérives liées aux réseaux sociaux, qu’ils qualifient sans détour de « fléau » dans les écoles.

Snapchat, notamment, pose un problème majeur. Il permet aux jeunes de partager des images illicites ou de harceler autrui sans laisser de traces tangibles.

« Les jeunes ne savent plus comment régler leurs conflits face à face, déplore Julien Isabel-Desrosiers. Quand un adolescent en critique un autre ou n’aime pas un geste posé, il l’invite dans une conversation de groupe avec ses amis. Et ça dégénère en jeu de pouvoir, en insultes, en menaces. Derrière un écran, tout semble permis. »

Les policiers saluent d’ailleurs la décision du gouvernement d’interdire les cellulaires dans les écoles à partir de l’automne prochain. Une mesure qu’ils estiment aller dans le bon sens.

Phénomène des « justiciers » : les conséquences sont souvent graves

Un phénomène inquiétant a fait son apparition : celui des « justiciers ». Des jeunes qui, faute de confiance dans le système, choisissent de faire justice eux-mêmes.

« Ça peut partir d’un simple malentendu : quelqu’un croit qu’un autre parle dans son dos, une fille dit avoir été agressée sexuellement, ou un geste a déplu. Rapidement, un groupe se forme sur les réseaux sociaux pour “faire payer” la personne ciblée », explique l’agent Julien Isabel-Desrosiers.

Les conséquences sont souvent graves pour les jeunes visés : isolement, détresse psychologique, voire décrochage. Malgré leur uniforme et leur arme, les policiers font partie intégrante de l’équipe-école. Leur rôle dépasse largement celui de gardiens de la loi.

Prendre le temps

« La différence, c’est qu’on prend le temps. Le temps d’observer, de comprendre les habitudes des jeunes, leur milieu, leur vécu. Et quand on voit que certains prennent un mauvais chemin, on est là pour intervenir », explique l’agent Isabel-Desrosiers. Depuis 2012, la loi oblige les commissions scolaires à établir une collaboration avec le corps de police de leur région. 

  • ✇Journal Le Soir
  • Du pain et des roses : 30 ans plus tard
    La marche commémorative du 30e anniversaire de la Marche du pain et des roses se tenait ce samedi 7 juin à Québec. Par Carol-Ann Kack Peut-être que certaines et certains d’entre vous se rappellent que du 26 mai au 4 juin 1995, plus de 800 marcheuses ont foulé le Québec en partant de Montréal, Longueuil et Rivière-du-Loup, terminant leur pèlerinage dans un rassemblement qui comprenait plus de 18 000 personnes devant l’Assemblée nationale du Québec. Ce mouvement inédit et rassembleur port
     

Du pain et des roses : 30 ans plus tard

8 juin 2025 à 07:00

La marche commémorative du 30e anniversaire de la Marche du pain et des roses se tenait ce samedi 7 juin à Québec.

Par Carol-Ann Kack

Peut-être que certaines et certains d’entre vous se rappellent que du 26 mai au 4 juin 1995, plus de 800 marcheuses ont foulé le Québec en partant de Montréal, Longueuil et Rivière-du-Loup, terminant leur pèlerinage dans un rassemblement qui comprenait plus de 18 000 personnes devant l’Assemblée nationale du Québec.

Ce mouvement inédit et rassembleur portait neuf revendications visant à améliorer les conditions de vie de tous et toutes en luttant contre la pauvreté. 

Ce n’est pas pour rien que nous parlons encore de cet événement après tant d’années. Il faut savoir qu’après la Marche du pain et des roses, des femmes d’ailleurs dans le monde ont puisé leur inspiration dans ce mouvement de solidarité. C’est de cette action qu’est né le mouvement de la Marche mondiale des femmes.

Depuis 1995, tous les cinq ans, les femmes prennent la rue dans 58 régions du monde. Cette mobilisation a eu une portée historique dont nous pouvons être fiers. Le Bas-St-Laurent a par ailleurs été la région hôte de la Marche nationale en 2010.

Le commencement

En 1995, le Québec émergeait d’une récession. Alors que le taux de chômage atteignait 13 % dans la population, c’est 1 à 2 millions de personnes qui vivaient sous le seuil de la pauvreté.

C’est à ce moment qu’a émergé l’idée d’une marche contre la pauvreté, initiative de Françoise David, alors présidente de la Fédération des femmes du Québec.

La population aura pu accuser de quelques gains à la suite de cette mobilisation historique, comme la loi sur l’équité salariale et sur le prélèvement automatique des pensions alimentaires avec retenue à la source.

Quant aux demandes de construction d’unités de logements sociaux et d’atteinte d’un salaire minimum décent, on ne peut pas dire qu’on a réussi à obtenir les avancées souhaitées. En 2025, la crise du logement et du coût de la vie est sur toutes les lèvres, et l’itinérance prend des proportions majeures, étant même rendue visible dans nos régions de l’est. 

Vent inquiétant

En 2024, 25 femmes ont été victimes d’un féminicide. Les services d’aide et d’hébergement d’urgence en violence entre partenaires intimes sont particulièrement sous pression depuis la pandémie. C’est un constat difficile, heurtant. En même temps, on observe aussi de nouvelles tendances inquiétantes chez les jeunes.

On apprenait récemment que 20 % des jeunes québécois pensent que le féminisme est une tentative de contrôler le monde et que 34 % d’entre eux adhèrent à des idées selon lesquelles les femmes devraient retourner à la maison ou qu’elles ne soient pas dans le sport par exemple.

Après les décennies de luttes menées vers l’égalité, il est plus qu’inquiétant de voir circuler de telles idées. Évidemment, le progrès ne va pas en ligne droite et on recule parfois.

C’est dans ce contexte que les violences faites aux femmes se retrouvent cette année parmi les enjeux prioritaires adressés par la Marche mondiale des femmes. Quand on sait que l’école est le reflet de la société, il apparait clair qu’il faudra continuer de marcher.

Édition 2025

Pour l’édition 2025 de la Marche mondiale des femmes, c’est la ville de Québec qui accueillera les marcheuses et marcheurs des quatre coins du Québec, le 17 et 18 octobre prochain. Des milliers de personnes y sont attendues.

Des autobus sont d’ailleurs organisés par des organismes féministes pour s’y rendre, en provenance de partout au Québec, incluant au Bas-St-Laurent et en Gaspésie. Dans les moments d’incertitudes ou de peurs quant à l’avenir, il est encore plus nécessaire de se rassembler, de prendre le temps d’être ensemble.

L’invitation est lancée, c’est maintenant à la population québécoise de saisir cette occasion et de répondre à l’appel pour affirmer qu’il n’est pas question de reculer sur les questions d’égalité et des conditions de vie des femmes au Québec. 

  • ✇Journal Le Soir
  • Première victoire pour le Shaker
    Après s’être incliné au Témiscouata, mercredi soir, le Shaker n’a pas tardé à se reprendre en enregistrant une convaincante victoire de 11-1 sur les Allées du Boulevard de Matane, vendredi soir au Stade Fournier. Les visiteurs ont donné trois points de priorité à Benjamin Roy dès leur premier tour au bâton dont deux sur le double d’Alexis Roy. Ils en ont ajouté six en 6e manche, dont deux sur le simple de Mathieu Gobeil et deux autres sur le double de Pier-Luc Ouellet. Roy n’a permis que q
     

Première victoire pour le Shaker

7 juin 2025 à 00:30

Après s’être incliné au Témiscouata, mercredi soir, le Shaker n’a pas tardé à se reprendre en enregistrant une convaincante victoire de 11-1 sur les Allées du Boulevard de Matane, vendredi soir au Stade Fournier.

Les visiteurs ont donné trois points de priorité à Benjamin Roy dès leur premier tour au bâton dont deux sur le double d’Alexis Roy. Ils en ont ajouté six en 6e manche, dont deux sur le simple de Mathieu Gobeil et deux autres sur le double de Pier-Luc Ouellet.

Roy n’a permis que quatre coups sûrs et un seul but sur balles en plus de réussir cinq retraits sur trois prises. Louis Trépanier lui a succédé en lançant les deux dernières manches. 

Le Shaker a notamment profité de 11 passes gratuites par les lanceurs matanais. La défaite est allée au dossier du jeune Pier-Alex Pelletier.

Le Shaker fera une première sortie à domicile, dimanche à 14 h, contre Trois-Pistoles. Entre-temps, le Bérubé GM sera le visiteur à Edmundston, samedi à 15 h (heure du N.B.). Les lanceurs partants seront Tommy Gendron, pour les visiteurs, et Pat Morin.

Pour le sommaire: cliquez ici

  • ✇Journal Le Soir
  • Les Mères au front s’opposent au PL97
    À l’attention de Madame Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, députée de Rimouski, ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine. Madame la Ministre, Les Mères au front de Rimouski, leurs allié.e.s et l’ensemble du mouvement des Mères au front à travers le Québec déclarent leur appui aux Gardien.ne.s du territoire et s’opposent fermement au projet de loi 97 sur le nouveau régime forestier. Cet
     

Les Mères au front s’opposent au PL97

6 juin 2025 à 11:00

À l’attention de Madame Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, députée de Rimouski, ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine.

Madame la Ministre, Les Mères au front de Rimouski, leurs allié.e.s et l’ensemble du mouvement des Mères au front à travers le Québec déclarent leur appui aux Gardien.ne.s du territoire et s’opposent fermement au projet de loi 97 sur le nouveau régime forestier.

Cette réforme propose un renforcement des pouvoirs des industries forestières, sans consultations véritables avec les Premiers Peuples, sans respect pour les droits ancestraux, et sans égard pour l’équilibre du Vivant. Elle met en péril l’avenir de tous nos enfants et petits-enfants, autochtones et allochtones, partout au Québec.

À l’instar des 86 chercheurs et chercheuses du centre d’étude de la forêt, du professeur Christian Messier de l’UQAM et des Premières Nations, nous croyons que votre réforme expose les forêts québécoises à un grave risque de surexploitation.

Une épinette et un tipi ont aussi été remis à la députée/ministre. (Photo courtoisie)

On doit cesser de percevoir les forêts comme de simples ressources : elles sont avant tout des milieux de vie, des écosystèmes complexes, des sources collectives de mémoire, de culture et de soin. Elles sont habitées, sensibles, précieuses. Il est de votre responsabilité d’en assurer une gouvernance qui soit guidée par la justice, la science, le respect des savoirs et droits autochtones et des générations futures.

Il faut mettre fin à la logique du développement économique à tout prix, dont témoignent les dossiers Stablex, Northvolt, la Fonderie Horne et maintenant le PL97, qui nous entraîne dans un engrenage destructeur, au détriment de notre habitat commun.

Nous vous invitons à reconnaître que les décisions prises aujourd’hui façonnent l’héritage que nous laissons aux générations futures.

Vous avez le pouvoir d’agir autrement. Vous avez la possibilité de freiner cette trajectoire. Vous avez la responsabilité de protéger nos forêts et de faire le choix de l’avenir avec courage. Maintenant. Aujourd’hui.

Entendez la colère des épinettes noires.

Écoutez les nombreuses voix protectrices du vivant et porteuses de savoirs.

Veuillez recevoir, Madame la Ministre, l’expression de nos plus sincères salutations.

  • ✇Journal Le Soir
  • Le temps des grandes décisions 
    Le temps des grandes décisions a sonné pour la direction de l’Océanic. L’évaluation du personnel hockey est en cours et plusieurs questions cruciales se posent : qui a véritablement rempli sa mission cette saison ? Par Robin Lebel La direction a-t-elle réussi à dénicher les talents nécessaires pour remporter la précieuse Coupe Memorial, objectif affiché depuis quatre ou cinq ans ? Le repêchage est déjà en branle, preuve que les choses avancent vite. Dans les coulisses, on peut s’attendr
     

Le temps des grandes décisions 

3 juin 2025 à 15:00

Le temps des grandes décisions a sonné pour la direction de l’Océanic. L’évaluation du personnel hockey est en cours et plusieurs questions cruciales se posent : qui a véritablement rempli sa mission cette saison ?

Par Robin Lebel

La direction a-t-elle réussi à dénicher les talents nécessaires pour remporter la précieuse Coupe Memorial, objectif affiché depuis quatre ou cinq ans ?

Le repêchage est déjà en branle, preuve que les choses avancent vite. Dans les coulisses, on peut s’attendre à quelques mouvements au sein de l’état-major. Rien n’est encore confirmé, mais plusieurs sources laissent entendre que des changements sont à prévoir dans les prochaines semaines.

L’entraîneur-chef Joël Perreault semble avoir répondu aux attentes. Les commentaires à son sujet sont généralement positifs et il a su donner une identité à son équipe. Michel Ouellet, pour sa part, demeure un pilier incontesté au sein de l’organisation.

Mais tous les regards ne sont pas détournés du reste de l’équipe hockey et des interrogations subsistent, notamment du côté du personnel de dépistage.

Joël Perrault n’entendait pas à rire quand il a rencontré les médias dimanche, même après une victoire de 7-0. (Photo Le Soir.ca – René Alary)

Combien sont-ils à conseiller et ceux qui ont le plus d’influence sur les choix de Danny Dupont depuis le printemps 2023 ? Ce sont des questions qui méritent des réponses franches. Le chef des dépisteurs, en particulier, sera certainement scruté à la loupe.

Un autre nom circule discrètement : celui de Donald Dufresne. En poste depuis plus de 25 ans, dont un passage avec la filiale du Canadien de Montréal, Dufresne incarne la longévité, le professionnalisme et la loyauté. Il est difficile, de l’extérieur, d’évaluer avec justesse son impact technique.

Mais sur le plan humain, sa réputation est irréprochable. Son humilité et son exemplarité en font une figure respectée et respectable du milieu.

Finesse, robustesse et vitesse

Le hockey a considérablement évolué depuis les années 1990. La disparition de la ligne rouge a accéléré le jeu au point qu’il est aujourd’hui difficile de décoder les plans de match adverses. La vidéo est devenue un outil essentiel et l’analyse stratégique n’a jamais été aussi pointue.

Même une légende comme Scotty Bowman, récemment interviewée, ne parle plus simplement de systèmes de jeu.

Selon lui, c’est un équilibre subtil entre finesse, robustesse et vitesse qui permet de viser les grands honneurs. Il souligne l’importance des profils hybrides : défenseurs capables de transporter la rondelle, attaquants aptes à créer des revirements ou à protéger le disque en zone restreinte.

Aujourd’hui, un joueur doit disposer d’un véritable coffre à outils, rempli d’habiletés variées.

Il suffit de regarder les formations dirigées par un technicien comme Dale Hunter à London pour comprendre comment la stratégie peut transcender les talents individuels. Il y aurait même matière à revoir certains de leurs matchs, tant leur exécution tactique est remarquable.

Cela dit, si l’échec sportif est réel pour l’Océanic ce printemps, il serait injuste de réduire l’ensemble du travail de l’organisation à cette déception.

Le tournoi auquel nous avons assisté a été, sans conteste, le plus beau et le mieux organisé de tous ceux que j’ai pu voir.

Tout y était : la logistique impeccable, l’ambiance festive, les infrastructures (de la grande roue au dôme) et l’accueil réservé aux partisans.

Niveau de jeu exceptionnel

Sur la glace, les Rimouskois ont échoué. Mais il ne faut pas oublier que les quatre équipes en lice présentaient des alignements quasi parfaits. Le niveau de jeu fut exceptionnel, à la hauteur de la réputation de l’Océanic à travers le pays.

Comme citoyens, nous avons la chance inouïe de compter sur une organisation aussi professionnelle et bien ancrée dans notre communauté.

L’Océanic demeure un joyau, un modèle d’excellence qui inspire le respect partout au Canada. À Rimouski, nous avons de quoi être fiers.

  • ✇Journal Le Soir
  • Hydro-Québec : troisième avis de grève d’un syndicat
    Un troisième syndicat d’employés d’Hydro-Québec vient de transmettre un avis de grève. Cette fois, il s’agit du Syndicat des employés de réseau, qui annonce que ses membres refuseront de faire des heures supplémentaires, du 16 au 20 juin. Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne L’avis de grève de ce syndicat, qui est une section locale du Syndicat canadien de la fonction publique, suit deux autres avis de grève, transmis par deux autres sections locales du SCFP chez Hydro-Québec, soit le Sy
     

Hydro-Québec : troisième avis de grève d’un syndicat

3 juin 2025 à 06:30

Un troisième syndicat d’employés d’Hydro-Québec vient de transmettre un avis de grève. Cette fois, il s’agit du Syndicat des employés de réseau, qui annonce que ses membres refuseront de faire des heures supplémentaires, du 16 au 20 juin.

Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne

L’avis de grève de ce syndicat, qui est une section locale du Syndicat canadien de la fonction publique, suit deux autres avis de grève, transmis par deux autres sections locales du SCFP chez Hydro-Québec, soit le Syndicat des spécialistes et professionnels et le Syndicat des infirmières et infirmiers de chantier.

Le Syndicat des employés de réseau compte 205 membres qui travaillent à la planification et à la conduite de l’ensemble du réseau électrique d’Hydro-Québec.

Il s’agit d’agents de planification, d’agents à l’exploitation et de répartiteurs du Centre de conduite du réseau et des Centres d’exploitation régionaux.

Comme leurs fonctions sont jugées stratégiques, il y aura des services essentiels à maintenir, a fait savoir lundi le SCFP, qui est affilié à la FTQ. Le Tribunal administratif du travail devra se prononcer à ce sujet.

Modifier son modèle d’exploitation

Parmi les points en litige, le syndicat rapporte la volonté de la société d’État de modifier son modèle d’exploitation, ce qui pourrait avoir pour effet de modifier des titres d’emplois, des descriptifs d’emplois, des horaires et d’autres conditions de travail.

Le SCFP rapporte que pas moins de 75 séances de négociation ont eu lieu à la table sectorielle et 25 à la table des demandes communes.

Le SCFP représente environ 16 000 membres chez Hydro-Québec, au sein de sept sections locales.

Un monteur de ligne d’Hydro-Québec (Photo courtoisie Hydro-Québec)

Quant au Syndicat des infirmières et infirmiers de chantier d’Hydro-Québec, il a déjà transmis un avis de grève pour les 10, 11 et 12 juin. Il négocie actuellement sa première convention collective.

L’autre avis de grève émane du Syndicat des spécialistes et professionnels d’Hydro-Québec, qui compte 5400 membres. Il prévoit déclencher sa grève le 9 juin pour cinq jours.

Il représente des informaticiens, des comptables, des planificateurs, des architectes et des communicateurs.

  • ✇Journal Le Soir
  • Postes Canada : demande d’arbitrage du syndicat rejeté
    Postes Canada a rejeté la demande du syndicat représentant environ 55 000 de ses travailleurs de soumettre leur conflit de travail en cours à l’arbitrage exécutoire. Par Christopher Reynolds- La Presse Canadienne Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a formulé cette demande dans un communiqué publié samedi, indiquant qu’il invitait Postes Canada à un processus d’arbitrage juste, définitif et exécutoire afin de mettre fin aux négociations qui traînent depuis des mo
     

Postes Canada : demande d’arbitrage du syndicat rejeté

1 juin 2025 à 19:00

Postes Canada a rejeté la demande du syndicat représentant environ 55 000 de ses travailleurs de soumettre leur conflit de travail en cours à l’arbitrage exécutoire.

Par Christopher Reynolds- La Presse Canadienne

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a formulé cette demande dans un communiqué publié samedi, indiquant qu’il invitait Postes Canada à un processus d’arbitrage juste, définitif et exécutoire afin de mettre fin aux négociations qui traînent depuis des mois sans aboutir à une nouvelle convention collective.

La société d’État a toutefois rejeté la proposition dans une réponse publiée dimanche, affirmant vouloir « rétablir la stabilité du système postal » et disant que la demande d’arbitrage exécutoire du syndicat aurait l’effet inverse.

Postes Canada soutient que l’arbitrage serait long et compliqué et durerait probablement plus d’un an, ce qui aggraverait « les difficultés financières importantes de l’entreprise », a indiqué la société dans un communiqué.

Postes Canada a présenté mercredi au syndicat ce qu’elle a appelé ses « offres finales », comprenant des concessions, notamment la fin des heures supplémentaires obligatoires et une prime à la signature pouvant atteindre 1000 $.

Augmentation salariale maintenue

L’entreprise a cependant maintenu sa proposition d’augmentation salariale cumulative de 14 % sur quatre ans et de personnel à temps partiel en quarts de fin de semaine, un point de friction majeur dans les négociations.

Postes Canada a déclaré que les deux parties étaient à couteaux tirés après des mois de conciliation et de médiation et a demandé à la ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, d’imposer un vote des membres du syndicat sur ses dernières propositions.

Une grève ou un lock-out marquerait la deuxième interruption du service postal en moins de six mois (Photo Jeff McIntosh- La Presse Canadienne)

Le syndicat est en position de grève légale depuis le 23 mai, mais a jusqu’à présent choisi d’interdire à ses membres de faire des heures supplémentaires.

À lire aussi : Le Soir s’adaptera à la grève des postes

  • ✇Journal Le Soir
  • La réforme tant attendue…
    Le 23 avril, Maïté Blanchette-Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, présentait le projet de loi 97 sur l’aménagement durable du territoire forestier.  Quelques semaines après son dépôt, les groupes concernés par les différents usages de la forêt dénoncent non seulement les reculs importants présents dans le projet de loi de 168 articles, mais aussi un processus de consultation dans lequel ils n’ont pas été écoutés. Le projet de loi répartirait la forêt selon trois zones
     

La réforme tant attendue…

1 juin 2025 à 15:00

Le 23 avril, Maïté Blanchette-Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts, présentait le projet de loi 97 sur l’aménagement durable du territoire forestier. 

Quelques semaines après son dépôt, les groupes concernés par les différents usages de la forêt dénoncent non seulement les reculs importants présents dans le projet de loi de 168 articles, mais aussi un processus de consultation dans lequel ils n’ont pas été écoutés.

Le projet de loi répartirait la forêt selon trois zones. Alors que le zonage de préservation vise la protection de l’environnement, le zonage prioritaire mettra de l’avant les activités d’aménagement (il s’agit de 30 % du territoire qui sera aux mains des industries), et, finalement, le zonage multiusage permettra la cohabitation de différentes utilisations.

Cela semble un compromis intéressant. Malheureusement, beaucoup plus d’inquiétudes que d’avancées sont soulevées par cette proposition.

Front commun surprenant

Les utilisateurs de la forêt n’ont pas tous les mêmes intérêts. Ce qui est surprenant, c’est l’avis partagé par les différents groupes sur le projet de loi présenté. Pourvoiries, zecs, fédérations de chasseurs et de pêcheurs, syndicats des forestiers, groupes environnementaux ainsi que l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador le dénoncent tous. Malgré leurs intérêts distincts, il y a des consensus importants sur les reculs constatés et les inquiétudes quant à l’avenir.

(Photo courtoisie ZEC-BSL)

Ce qu’il faut comprendre, c’est que le modèle actuel d’aménagement de la forêt a vu le jour selon une vision écosystémique mis de l’avant par la recherche. Ça aura pris plusieurs décennies pour adopter ce modèle qui amenait des progrès notables ; c’est-à-dire, réduire les écarts entre les forêts naturelles et les forêts dans lesquelles on effectue des coupes, dans le but de préserver la biodiversité et de maintenir la résilience des milieux.

Des voix défendent le projet

Le 18 mai dernier, le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), le Conseil du patronat du Québec (CPQ), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) et les Manufacturiers & Exportateurs du Québec lançaient une lettre ouverte pour se porter à la défense du projet de loi.

Ils y soulignaient entre autres l’aspect de la préservation de la forêt qui est mis de l’avant pour 30 % du territoire Québécois. Ils ne semblent pas entendre que ce qui dérange, c’est le manque de vision à long terme et l’absence d’harmonisation dans les utilisations de la forêt.

L’industrie forestière a actuellement des problèmes de rentabilité et souhaite plus de prévisibilité, c’est comprenable. Le milieu syndical forestier souligne toutefois que l’approvisionnement actuellement recherché pour les usines sera mis à risque par la vision du gouvernement. L’utilisation intensive à court terme des ressources menacera l’équilibre pour la suite des choses. On dirait que l’on revient à l’ère des coupes à blanc.

Notre réputation entachée ?

Selon plusieurs, le projet de loi attiserait aussi les tensions entre plusieurs partenaires forestiers. Effectivement, la loi fera disparaître les Tables locales de gestion intégrée des ressources et du territoire (TLGIRT), lieu de rassemblement de tous les utilisateurs de la forêt. Ce modèle de concertation a fait ses preuves et a permis des avancées importantes, notamment au Bas-St-Laurent.

Depuis plusieurs semaines, voire des mois, des représentants des Premières Nations dénoncent le processus opaque de Québec ainsi que l’absence de leur voix au chapitre. C’est actuellement la grogne au sein de plusieurs groupes autochtones, qui auraient souhaité être considérés et respectés.

Ces nouveaux paramètres d’aménagement et l’absence de respect des droits de communautés locales pourraient avoir des conséquences sur l’industrie. Cela risque effectivement de limiter l’accès à la certification FSC, une certification internationale qui est nécessaire pour l’accès aux marchés européens.

Alors que nous devons sécuriser de nouveaux marchés dans le contexte de la guerre tarifaire, il semble bien mal avisé de baisser nos standards si l’enjeu premier du gouvernement est économique.

Cette réforme tant attendue porte des objectifs bien louables, mais malheureusement, le manque de concertation du milieu et de vision à long terme nous porte à croire qu’elle ratera sa cible.

  • ✇Journal Le Soir
  • Bar rayé : la pêche se poursuit jusqu’en octobre
    Depuis le 15 mai, les amateurs peut pêcher le bar rayé dans la portion de la zone 21, située à l’est d’une droite imaginaire reliant à Rimouski à Forestville. À cette occasion, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs rappelle quelques règles à suivre.  Par Karianne Nepton-Philippe- Le Manic Permise jusqu’au 31 octobre, la pêche est aussi permise dans la plupart des rivières qui se déversent dans le secteur de pêche au bar ra
     

Bar rayé : la pêche se poursuit jusqu’en octobre

1 juin 2025 à 11:00

Depuis le 15 mai, les amateurs peut pêcher le bar rayé dans la portion de la zone 21, située à l’est d’une droite imaginaire reliant à Rimouski à Forestville. À cette occasion, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs rappelle quelques règles à suivre. 

Par Karianne Nepton-Philippe- Le Manic

Permise jusqu’au 31 octobre, la pêche est aussi permise dans la plupart des rivières qui se déversent dans le secteur de pêche au bar rayé de la zone 21, à moins que des modalités plus restrictives ne soient en vigueur pour d’autres espèces. 

Règles à respecter :

  • Pêche avec hameçon ou combinaison d’hameçons seulement (chaque tige ne comporte qu’un seul crochet, pour un maximum de trois crochets sur une ligne).
  • Leurres artificiels uniquement. Appâts naturels interdits.
  • Seuls les bars rayés de 50 à 65 centimètres inclusivement, du bout du museau jusqu’au bout de la queue, peuvent être conservés. Tout autre bar rayé doit être remis à l’eau immédiatement.
  • Limite de prise quotidienne : trois bars rayés. Un pêcheur qui conserve trois bars rayés dans une même journée doit cesser de pêcher cette espèce.
  • Limite de possession : trois bars rayés (peu importe le lieu ou le moment). Dès que vous atteignez la limite, vous devez cesser de pêcher l’espèce.

Différend non réglé entre Ottawa et Québec

Si la pêche du Bar rayé est permise dans la zone 21, c’est qu’il existe deux populations de bars rayés au Québec. Celle qui fréquente le golfe Saint-Laurent issue de la rivière Miramichi et celle du fleuve Saint-Laurent, qui elle a été introduite par la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP).

Ottawa considère toujours ce poisson comme une espèce en péril dans les eaux du fleuve et n’autorise pas encore la pêche du bar.

Après avoir littéralement disparu du Saint-Laurent au milieu des années 1960 en raison de la surpêche commerciale, un plan de réintroduction du bar rayé, appelé l’Opération Renaissance, a été enclenché en 2000 par la FédéCP.

Le bar rayé du Saint-Laurent a littéralement explosé, mais Ottawa le considère toujours comme une espèce en péril. (Photo archives Armand Dubé)

Depuis presque 25 ans, la population de bar rayé du Saint-Laurent a littéralement explosé, mais Ottawa dit toujours non, même si le bar s’est bien installé dans le fleuve Saint-Laurent.

D’ailleurs, dès 2008, Québec confirmait que le bar rayé s’y reproduit facilement. Le différend persiste toujours entre Ottawa, qui a la juridiction des eaux fédérales du Saint-Laurent.

Avec l’aide d’Ernie Wells

  • ✇Journal Le Soir
  • Protéger les hirondelles de Pointe-au-Père
    Un projet de conservation mené depuis 2023 pour protéger la petite colonie d’hirondelles à front blanc de Pointe-au-Père montre déjà des signes prometteurs. En deux ans seulement, le nombre de nichées a triplé, un résultat encourageant dans un contexte où cette espèce est menacée par un déclin inquiétant. Par Bruno St-Pierre – Le Soir.ca L’hirondelle à front blanc, comme de nombreuses autres espèces d’oiseaux insectivores, connaît un déclin dramatique dans l’Est de l’Amérique du Nord.
     

Protéger les hirondelles de Pointe-au-Père

30 mai 2025 à 19:00

Un projet de conservation mené depuis 2023 pour protéger la petite colonie d’hirondelles à front blanc de Pointe-au-Père montre déjà des signes prometteurs. En deux ans seulement, le nombre de nichées a triplé, un résultat encourageant dans un contexte où cette espèce est menacée par un déclin inquiétant.

Par Bruno St-Pierre – Le Soir.ca

L’hirondelle à front blanc, comme de nombreuses autres espèces d’oiseaux insectivores, connaît un déclin dramatique dans l’Est de l’Amérique du Nord.

L’environnement naturel de ces oiseaux, fondé sur l’abondance d’insectes volants, subit de plus en plus les conséquences de l’agriculture intensive, des insecticides, ainsi que des changements climatiques. Si la tendance se poursuit, la survie de ces hirondelles, et d’autres espèces similaires restent incertaines.

Pour la troisième année consécutive, un groupe d’ornithologues passionnés de la région, accompagné de bénévoles, multiplie les efforts pour donner toutes les chances de survie à cette espèce migratrice fragile. Leur objectif est de restaurer une population qui continue de s’amenuiser.

Des efforts récompensés

Les ornithologues amateurs Geneviève Raboin et Patrice St-Pierre ont repéré la colonie d’hirondelles à front blanc de Pointe-au-Père en 2016.

Conscients de la menace qui pèse sur ces oiseaux, ils ont lancé un projet de conservation en 2023. L’initiative a commencé par un recensement précis des nids. Les propriétaires de résidences où les hirondelles viennent nicher ont ensuite été sensibilisés à la nécessité de protéger ces oiseaux.

L’année dernière, avec la collaboration de l’Ébénisterie communautaire de Rimouski, un projet ambitieux a vu le jour : la construction et l’installation de structures de nidification artificielles.

« Construire un nid avec des boules de boue est un travail épuisant pour les hirondelles, il leur faut effectuer des milliers d’allers-retours. Ces nids en terre cuite leur simplifient la tâche », explique monsieur Saint-Pierre.

Des membres du Club des ornithologues du Bas-Saint-Laurent. (Photo courtoisie Réal Landreville)

Les résultats sont d’ores et déjà visibles. En 2023, la colonie a produit quatre nichées ; en 2024, ce chiffre est monté à treize. Une belle progression qui laisse espérer une nouvelle saison de reproduction réussie.

Accueil enthousiaste

Le projet a rapidement attiré l’attention et suscite un grand enthousiasme dans la communauté locale. De nombreux propriétaires privés ont accepté d’installer des nichoirs en terre cuite sur leurs propriétés, contribuant ainsi à la conservation de cette espèce.

Le Club des ornithologues du Bas-Saint-Laurent a apporté son soutien financier, tandis que le Site historique maritime de Pointe-au-Père a généreusement mis à disposition ses terrains pour l’installation des structures de nidification.

Un autre volet important du projet est la sensibilisation du public à la protection des hirondelles à front blanc. La structure de nidification installée près du phare de Pointe-au-Père suscite l’intérêt de nombreux visiteurs, qui peuvent observer de près les efforts déployés pour préserver cette espèce emblématique.

Déclin alarmant

Le déclin des hirondelles à front blanc est symptomatique d’une tendance générale affectant toutes les espèces d’hirondelles en Amérique du Nord. Au Québec, la population de cette espèce a chuté de 80 % en 25 ans.

« Certaines espèces, comme l’hirondelle noire, sont sur le point de disparaître. Dans certains endroits, on passe de populations de 100 oiseaux à seulement un ou deux. » Cette situation est d’autant plus préoccupante que les hirondelles, en tant qu’insectivores, sont des indicateurs de la santé de nos écosystèmes », indique l’ornithologue rimouskois Jacques Larivée.

Une hirondelle en plein vol (Photo courtoisie Patrice St-Pierre)

Les causes du déclin sont multiples. L’utilisation croissante de pesticides, le réchauffement climatique et la perte de milieux naturels favorables aux insectes, tels que les milieux humides, jouent tous un rôle important.

Le volume des pesticides utilisés a doublé au cours des dix dernières années, et la montée des températures ainsi que la fréquence accrue des sécheresses réduisent l’abondance des insectes, leur principale source de nourriture. « Les oiseaux se retrouvent dans un environnement où leur nourriture se fait de plus en plus rare », souligne l’expert.

  • ✇Journal Le Soir
  • Quand les bonnes intentions ne suffisent pas
    Le monde des affaires n’a rien d’une promenade de santé. Combien de personnes honnêtes, de bonne foi, se sont retrouvées entraînées dans des aventures économiques ambitieuses, pleines de promesses, pour finalement s’y brûler les ailes ? Opinion de Robin Lebel Le Groupe immobilier Tanguay a déposé une poursuite civile de près de 5 M$ contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette, 14 ex-membres du conseil d’administration de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER)
     

Quand les bonnes intentions ne suffisent pas

30 mai 2025 à 07:30

Le monde des affaires n’a rien d’une promenade de santé. Combien de personnes honnêtes, de bonne foi, se sont retrouvées entraînées dans des aventures économiques ambitieuses, pleines de promesses, pour finalement s’y brûler les ailes ?

Opinion de Robin Lebel

Le Groupe immobilier Tanguay a déposé une poursuite civile de près de 5 M$ contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette, 14 ex-membres du conseil d’administration de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER) et BDO Canada Limitée, en tant que syndic à la faillite de la SOPER.

Selon les informations dévoilées par Radio-Canada, l’entreprise allègue avoir subi un dommage de 4 950 000 $, surtout qu’elle s’est chargée de la construction de l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.

Le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.

L’idée initiale de la SOPER semblait brillante, visionnaire même, et portait l’espoir de toute une région. Malheureusement, ce projet d’envergure a été confié à un homme, reconnaissons-le, sincère peut-être, mais cruellement naïf. Je m’abstiens volontairement de nommer qui que ce soit. L’enjeu ici, c’est le modèle d’affaires, plus que l’individu.

Prenons un peu de recul. Un groupe de politiciens a mis sur pied une petite structure avec un objectif clair : ouvrir un marché encore inexistant, développer un écosystème prometteur.

L’idée était si séduisante que plusieurs figures respectées de la région ont embarqué dans l’aventure, siégeant même au conseil d’administration de l’entreprise.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Devant un tel élan, une grande entreprise, solidement implantée dans la région, a investi massivement, convaincue du potentiel du projet. Des millions ont été injectés, avec espoir et confiance.

Mais rapidement, le rêve a commencé à s’effriter. Le sable s’est glissé dans l’engrenage. Le dirigeant, malgré toute sa bonne volonté, n’avait ni les compétences en gestion ni les réflexes commerciaux nécessaires. Il ne savait ni vendre, ni calculer, ni même reconnaître les signaux d’alerte.

Un paquebot avec les moyens d’une chaloupe

L’entreprise, encore inconnue du grand public, s’est alors lancée dans une quête effrénée de notoriété, multipliant les dépenses sans retour concret. Les résultats espérés ne sont jamais venus.

En revanche, les factures, elles, se sont empilées. Des sommes importantes ont été englouties. Le principal bailleur de fonds, le gouvernement, s’est retiré. Et, d’un coup, le projet s’est échoué, mis en cale sèche avant même d’avoir pris la mer.

Les premiers à sentir le vent tourner ont quitté le navire discrètement, laissant derrière eux un équipage de secours bien intentionné, mais impuissant. Le constat est cruel. On a voulu construire un paquebot avec les moyens d’une chaloupe.

Cette situation n’est pas sans rappeler l’histoire d’un ami, dans ma jeunesse, qui avait tout investi dans une bâtisse commerciale, rénové de fond en comble… pour finalement faire faillite avant même l’ouverture.

Et aujourd’hui, c’est le projet Novarium qui semble répéter les mêmes erreurs. Une nouvelle aventure, portée là encore par des gens de bonne volonté, mais qui donne l’impression que l’on a mis la charrue avant les bœufs.

Ce qu’il y a de plus désolant dans tout cela ? C’est de voir que les personnes actuellement impliquées sont des gens estimés, reconnus pour leur engagement et leur intégrité.

Et pourtant, ce sont eux qu’on voit aujourd’hui monter sur le ring, contraints de se battre pour sauver leur chemise et parfois leur réputation. Il n’y a pas de méchant dans cette histoire. Juste des rêves mal ficelés, des ambitions mal encadrées, et un optimisme qui s’est heurté à la dure réalité des chiffres.

Rêveur mal préparé

Ce feuilleton aux airs de tragédie moderne n’en finit plus de finir. Il laissera des traces durables, tant dans les finances publiques que dans les mémoires.

Et pendant ce temps, celui qu’on qualifie ici de « beau parleur » aura fait le tour du monde en première classe, sans jamais rapporter un seul sou à la collectivité. Un opportuniste plus intéressé par son confort que par le destin du projet, croyant naïvement que tout lui était dû.

Non, ce n’était pas un homme d’affaires. C’était un rêveur mal préparé, emporté par une ambition mal maîtrisée. Et malheureusement, ce sont les autres qui en paient aujourd’hui le prix.

Une triste histoire qui n’en finit plus de finir. Ce dossier laissera des traces pour longtemps pendant que le beau parleur aura fait le tour du monde en première classe sans nous rapporter le moindre sou.

Une histoire où un opportuniste n’a fait rien d’autre que se la couler douce en croyant qui tout lui tomberait du ciel. Il n’avait rien d’un homme d’affaires celui-là, c’est le moins que l’on puisse dire.

  • ✇Journal Le Soir
  • Postes Canada présente ses « offres finales » au syndicat
    Postes Canada présente ce qu’elle appelle ses « offres finales » au syndicat représentant 55 000 travailleurs après la reprise des négociations. Par Christopher Reynolds- La Presse Canadienne La société d’État affirme que la proposition contractuelle comprend une prime à la signature pouvant atteindre 1 000 $, de meilleurs paiements d’indemnité de vie chère et la fin des heures supplémentaires obligatoires. L’offre de la direction d’une augmentation salariale cumulative de près de 14 %
     

Postes Canada présente ses « offres finales » au syndicat

29 mai 2025 à 07:30

Postes Canada présente ce qu’elle appelle ses « offres finales » au syndicat représentant 55 000 travailleurs après la reprise des négociations.

Par Christopher Reynolds- La Presse Canadienne

La société d’État affirme que la proposition contractuelle comprend une prime à la signature pouvant atteindre 1 000 $, de meilleurs paiements d’indemnité de vie chère et la fin des heures supplémentaires obligatoires.

L’offre de la direction d’une augmentation salariale cumulative de près de 14 % sur quatre ans demeure inchangée, tout comme le projet d’embauche de personnel à temps partiel pour la livraison la fin de semaine, un point de friction majeur dans les négociations.

Le syndicat était en position de grève depuis vendredi, mais a plutôt opté pour l’interdiction des heures supplémentaires.

Après une grève d’un mois l’automne dernier, Postes Canada a avancé que l’incertitude persistante a fait chuter les volumes de colis de 65 % par rapport à la même période l’an dernier.

L’organisation est confrontée à de grandes questions quant à son modèle d’affaires et à son avenir, alors que les volumes de lettres chutent, avec des pertes dépassant les 4 milliards $ depuis 2018 et un prêt fédéral d’un milliard $ en janvier qui la maintient à flot.

  • ✇Journal Le Soir
  • Été chaud, humide et instable en 2025
    L’été sera chaud partout au Canada, humide au Québec et sec dans l’ouest du pays, selon les prévisions de MétéoMédia. Par Stéphane Blais- La Presse Canadienne Un dôme de chaleur présent dans le centre du continent favorisera du temps humide et orageux pour les régions de l’Ontario, du Québec et des provinces des Maritimes dans les prochains mois. L’expression « dôme de chaleur » est utilisée pour décrire un phénomène météorologique provoqué par une immense masse d’air chaud qui se trouv
     

Été chaud, humide et instable en 2025

28 mai 2025 à 11:00

L’été sera chaud partout au Canada, humide au Québec et sec dans l’ouest du pays, selon les prévisions de MétéoMédia.

Par Stéphane Blais- La Presse Canadienne

Un dôme de chaleur présent dans le centre du continent favorisera du temps humide et orageux pour les régions de l’Ontario, du Québec et des provinces des Maritimes dans les prochains mois.

L’expression « dôme de chaleur » est utilisée pour décrire un phénomène météorologique provoqué par une immense masse d’air chaud qui se trouve emprisonnée par une haute pression atmosphérique.

« Pour le Québec, on prévoit des températures qui vont être chaudes, un peu au-dessus des normales saisonnières », a expliqué le météorologue de MétéoMédia, André Monette.

Les jeux d’eau du parc Beauséjour, toujours très populaires auprès des enfants. (Photo Le Soir.ca- archives)

« Avec l’humidité omniprésente, ce sont surtout les nuits qui seront inconfortables au Québec » et « des périodes de chaleur prolongées avec un haut taux d’humidité peuvent engendrer des orages particulièrement costauds », a ajouté le météorologue.

Risques d’orage

«Au Québec, on est de l’autre côté du dôme de chaleur et on peut avoir, à quelques reprises, des fronts froids qui vont changer la masse d’air, donc on risque d’avoir plusieurs journées avec des risques d’orages », a précisé André Monette en soulignant que « des fronts froids vigoureux » peuvent provoquer des orages violents, des vents forts, de la grêle et des tornades.

« On aura un été qui pourrait être propice à ça », a commenté André Monette.

Selon MétéoMédia, la saison chaude sera plus courte en 2025 que dans les dernières années et « septembre ne sera pas une prolongation de l’été ».

  • ✇Journal Le Soir
  • Construction résidentielle : la grève déclenchée
    La grève dans la construction résidentielle a été déclenchée à minuit, après que l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) ait déposé une « dernière offre » à l’Alliance syndicale. Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne Mais cette dernière avait fait savoir en début de soirée que cette offre de l’APCHQ « ne rencontre pas les paramètres monétaires fixés par les membres de l’Alliance syndicale et imposerait des reculs importants qui n’avaient pa
     

Construction résidentielle : la grève déclenchée

28 mai 2025 à 07:30

La grève dans la construction résidentielle a été déclenchée à minuit, après que l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) ait déposé une « dernière offre » à l’Alliance syndicale.

Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne

Mais cette dernière avait fait savoir en début de soirée que cette offre de l’APCHQ « ne rencontre pas les paramètres monétaires fixés par les membres de l’Alliance syndicale et imposerait des reculs importants qui n’avaient pas été mentionnés précédemment en négociation ».

La grève illimitée dans la construction résidentielle s’est donc amorcée à 0 h 01 dans la nuit de mardi à mercredi.

L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) et l’Alliance syndicale avaient discuté en après-midi, mardi, dans une ultime rencontre pour éviter la grève.

Selon l’association patronale qui négocie pour le secteur résidentiel, « cette offre bonifiée à 18 % représente une hausse de 1,5 % sur 4 ans par rapport à l’offre déposée le 22 avril dernier, et de 6 % sur les offres initiales.

L’APCHQ rappelle que toutes ses offres ont été refusées, incluant une offre intérimaire qui donnait une augmentation immédiate de salaire aux travailleurs et travailleuses de 5 % pour la première année. »

« L’APCHQ multiplie les efforts pour éviter cette grève et trouver une entente négociée. Si l’impasse devait persister, l’Association demande à l’Alliance d’accepter rapidement l’offre d’aller en médiation-arbitrage afin d’avoir une résolution rapide du conflit », avait-elle ajouté.

Un arbitrage doit être accepté par les deux parties.

Dans une déclaration écrite transmise en début de soirée mardi, Alexandre Ricard, porte-parole de l’Alliance syndicale, affirmait que « cet après-midi [mardi], l’APCHQ a déposé une contre-proposition dans le but de se rendre en arbitrage, plutôt que pour arriver à une entente négociée ».

« Le directeur de l’APCHQ, Maxime Rodrigue, est même arrivé au lieu de rencontre en affirmant qu’il n’était pas là pour négocier et refuse toujours de soumettre notre offre aux membres de l’APCHQ pour qu’ils votent », avait-il ajouté.

Tous les syndicats concernés

L’Alliance syndicale regroupe tous les syndicats de la construction, soit, par ordre d’importance décroissante : la FTQ-Construction, le Syndicat québécois de la construction, le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction.

Par l’intermédiaire des cinq, elle représente 200 000 travailleurs, dont une partie travaille dans le secteur résidentiel.

Les trois autres secteurs de l’industrie de la construction ont renouvelé les conventions collectives 2025-2029, à savoir le génie civil et la voirie, l’industriel et l’institutionnel/commercial. Dans tous les cas, c’est la même Alliance syndicale qui a réglé, mais avec une association patronale différente selon le secteur d’activité.

Ces ententes prévoient des augmentations de salaire de l’ordre de 8 % en 2025, de 5 % en 2026, de 5 % en 2027 et de 4 % en 2028.

Il importe de souligner que, contrairement à ce qui prévaut dans les autres secteurs d’activité économique, les augmentations de salaire qui sont négociées dans l’industrie de la construction ne sont pas rétroactives à la date d’échéance de la précédente convention collective.

Des travaux de construction (Photo La Presse Canadienne/Christinne Muschi)

Les travailleurs perdent donc de l’argent qu’ils ne récupéreront pas, lorsque la convention collective n’est pas renouvelée à l’échéance. Leur convention est échue depuis le 30 avril.

L’APCHQ, de son côté, fait valoir qu’il y a actuellement pénurie de logements et que le Québec ne peut se permettre une grève dans le secteur résidentiel. Avec la hausse des coûts de construction, elle affirme qu’elle doit veiller à ce que les coûts restent abordables pour les consommateurs.

L’Alliance syndicale, quant à elle, rappelle qu’il n’y a pas que les salaires qui comptent dans les coûts de construction, mais aussi le coût des matériaux, des terrains, des taxes foncières.

L’Alliance souligne également que les salaires sont déjà inférieurs dans le secteur résidentiel par rapport aux autres secteurs de la construction. Elle évoque une rémunération inférieure de 6,5 % à 14 % dans le secteur résidentiel, selon le métier.

Pour un charpentier-menuisier, par exemple, la rémunération est inférieure de 10 % dans le résidentiel par rapport au secteur institutionnel/commercial, selon l’Alliance.

Et ces données ne tiennent pas compte des augmentations de salaire qui viennent d’être accordées dans les trois autres secteurs qui ont renouvelé leur convention collective respective.

  • ✇Journal Le Soir
  • Rimouski-Neigette : solidarité municipale pour les démunis
    Depuis cinq ans, un projet d’aide alimentaire unique permet à des centaines de personnes dans les localités rurales de la MRC de Rimouski-Neigette de recevoir, chaque mois, des paniers de denrées essentielles. Une initiative née en pleine pandémie qui, aujourd’hui encore, témoigne de la solidarité municipale envers les plus vulnérables. Par Bruno St-Pierre- Le Soir.ca À l’origine du projet, un constat : en 2020, alors que la pandémie de COVID-19 imposait des restrictions sans précédent, le
     

Rimouski-Neigette : solidarité municipale pour les démunis

27 mai 2025 à 07:30

Depuis cinq ans, un projet d’aide alimentaire unique permet à des centaines de personnes dans les localités rurales de la MRC de Rimouski-Neigette de recevoir, chaque mois, des paniers de denrées essentielles. Une initiative née en pleine pandémie qui, aujourd’hui encore, témoigne de la solidarité municipale envers les plus vulnérables.

Par Bruno St-Pierre- Le Soir.ca

À l’origine du projet, un constat : en 2020, alors que la pandémie de COVID-19 imposait des restrictions sans précédent, les services de Moisson Rimouski-Neigette – principal organisme de distribution alimentaire de la région – peinaient à atteindre les villages en périphérie.

Jusqu’alors, l’aide alimentaire dans les petites communautés était principalement assurée par des organismes locaux comme les Clubs Lions ou les fabriques paroissiales, mais leurs capacités étaient limitées.

Face à cette réalité, les maires de la MRC se sont concertés.

Rapidement, une idée simple mais ambitieuse a vu le jour : organiser eux-mêmes la distribution des paniers de Moisson dans leurs municipalités respectives.

Logistique partagée pour un impact collectif

Pour répondre aux normes de salubrité et assurer le transport sécuritaire des denrées périssables, les municipalités ont décidé de cofinancer l’achat d’une remorque réfrigérée.

Chaque municipalité a investi 1 dollar par habitant, une somme modeste au regard de l’impact généré.

Aujourd’hui, ce sont plus de 80 paniers alimentaires qui prennent la route chaque mois à bord de cette remorque, pour être livrés dans les communautés de Saint-Anaclet, Saint-Fabien, Saint-Valérien, Saint-Narcisse et le quartier Sainte-Blandine/Mont-Lebel à Rimouski.

Le comptoir alimentaire de Moisson Rimouski-Neigette (Photo courtoisie)

Les employés municipaux assurent à tour de rôle le transport, pendant que des bénévoles locaux prennent en charge la distribution aux familles.

La municipalité de Saint-Marcellin est desservie par son voisin Saint-Narcisse, tandis que Esprit-Saint et Trinité-des-Monts reçoivent leur aide via un service similaire du Témiscouata. Seule Saint-Eugène s’est retirée du projet.

Accès volontaire et équitable

L’aide est accessible aux personnes et familles qui répondent aux mêmes critères d’admissibilité que les clients desservis directement par Moisson Rimouski-Neigette.

La directrice de l’organisme, Julie St-Pierre, précise : « Ce que nous offrons, c’est une option supplémentaire pour ceux qui habitent loin du centre-ville. Les gens peuvent choisir de faire livrer leur panier dans leur municipalité ou de venir le chercher eux-mêmes. C’est volontaire. »

La directrice générale de Moisson Rimouski-Neigette, Marie-Ève St-Pierre (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Elle souligne toutefois que si la demande dans les localités reste stable, les besoins, eux, augmentent.

« Les gens tentent souvent d’épuiser toutes les autres options disponibles localement avant de se tourner vers Moisson. L’aide reste un dernier recours pour beaucoup. »

Aide précieuse pour les familles

Pour les élus, l’enjeu est aussi moral que pratique. Francis St-Pierre, maire de Saint-Anaclet et préfet de la MRC, estime que le coût du projet – quelques centaines de dollars par an – est un investissement plus qu’un fardeau.

« C’est une question de solidarité. Je ne crois pas que les citoyens nous reprocheront de dépenser aussi peu pour aider des gens dans le besoin. Pour la municipalité, ce n’est pas grand-chose. Pour les familles qui reçoivent un panier, c’est énorme. »

Le maire de Saint-Valérien, Robert Savoie (Photo Le Soir.ca- Journal Le Soir)

À Saint-Valérien, le maire Robert Savoie abonde dans le même sens : « Les familles à faible revenu, surtout sans moyen de transport, peuvent désormais recevoir de l’aide sans se déplacer. Des bénévoles vont même livrer les paniers directement à domicile. »

Selon lui, entre 6 000 et 8 000 dollars de nourriture sont redistribués chaque mois dans sa seule municipalité.

Outil au service de toute la communauté

Au-delà de l’aide alimentaire, la remorque réfrigérée s’avère être un atout polyvalent. Entièrement autonome grâce à sa génératrice intégrée, elle peut également être utilisée pour le transport de denrées lors d’événements communautaires, comme des fêtes de village, barbecues municipaux ou repas populaires.

« C’est un outil collectif », précise Francis St-Pierre. « Lors d’un événement public, la remorque permet de conserver les aliments à la bonne température et d’assurer leur sécurité. Elle sert à nourrir la communauté, sous toutes ses formes. »

  • ✇Journal Le Soir
  • Quand Doris Labonté façonnait des légendes
    C’est tout simplement fantastique de voir revenir le prestigieux tournoi de la Coupe Memorial à Rimouski. Depuis son premier passage en 2009, bien des amateurs et même certains dirigeants de l’Océanic croyaient que l’événement ne reviendrait jamais dans notre ville.  Par Robin Lebel À l’époque, les coûts avaient largement dépassé les prévisions, causant un certain malaise auprès de plusieurs abonnés de saison. Et pourtant, malgré les défis logistiques et financiers, ce fut un tournoi mémor
     

Quand Doris Labonté façonnait des légendes

25 mai 2025 à 17:30

C’est tout simplement fantastique de voir revenir le prestigieux tournoi de la Coupe Memorial à Rimouski. Depuis son premier passage en 2009, bien des amateurs et même certains dirigeants de l’Océanic croyaient que l’événement ne reviendrait jamais dans notre ville. 

Par Robin Lebel

À l’époque, les coûts avaient largement dépassé les prévisions, causant un certain malaise auprès de plusieurs abonnés de saison. Et pourtant, malgré les défis logistiques et financiers, ce fut un tournoi mémorable.

Quel spectacle nous avions eu alors ! Voir des étoiles montantes comme Taylor Hall et Jamie Benn fouler la glace du Colisée de Rimouski avait de quoi émerveiller les amateurs de hockey que nous étions – et que nous sommes encore.

Mais pour bien saisir l’importance de ce tournoi dans notre histoire locale, il faut remonter plus loin, à l’an 2000. Cette année-là, l’Océanic remportait la Coupe Memorial grâce à une équipe magistralement construite par l’incomparable Doris Labonté.

Avec des piliers comme Jonathan Beaulieu et surtout Brad Richards, qui allait plus tard soulever la Coupe Stanley avec le Lightning de Tampa Bay aux côtés de Martin St-Louis et d’un autre ancien de l’Océanic, Vincent Lecavalier, cette conquête reste gravée dans la mémoire collective.

Et que dire de 2005 ? Encore une fois, Doris Labonté avait frappé un grand coup avec l’arrivée d’un certain Sidney Crosby, un an plutôt. Son arrivée à Rimouski avait semé l’émoi dans toute la région.

Des centaines de personnes affluaient chaque matin au Colisée dès le camp d’entraînement pour apercevoir la jeune merveille à l’œuvre. Certains partisans allaient jusqu’à s’absenter du travail pour ne rien manquer. C’était un phénomène.

Doris Labonté et sa conjointe Martine Morissette avec la coupe Memorial, en juin 2000. (Photo courtoisie L’Océanic)

Nous avions eu droit à de grands talents dans le passé, Lecavalier, Richards et bien d’autres, mais rien ne se comparait à Crosby. À 5 pieds 10 pouces, 190 livres, avec des cuisses dignes de troncs d’arbre, son intensité était telle qu’on se demandait s’il n’avait pas trois poumons tant il semblait infatigable.

Bonne dose d’opportunisme

Comme en 2000, Doris Labonté avait encore une fois démontré toute son imagination, sa vision et, disons-le franchement, une bonne dose d’opportunisme.

C’était tout un personnage. Il savait captiver l’attention, au point où les partisans se ruaient vers leur voiture après les matchs pour ne pas manquer une seule de ses entrevues d’après-match. Un véritable showman !

Qui peut oublier ses envolées légendaires, sa menace récurrente d’envoyer la cassette du match à la ligue ? Souvent, son vieux rival Richard Martel n’était jamais bien loin dans le décor.

En 2005, après un parcours sensationnel, l’Océanic s’était retrouvé en finale… mais avait dû disputer un match de bris d’égalité la veille, ce qui l’avait désavantagé le lendemain. Notre Doris national, fidèle à lui-même, avait vivement dénoncé cette situation.

Et devinez quoi ? La Ligue canadienne de hockey a depuis modifié la règle : désormais, une équipe victorieuse d’un bris d’égalité a droit à 24 heures de repos avant la finale. Voilà l’empreinte de Doris.

Doris Labonté derrière le banc de l’Océanic. À ses côtés, son adjoint Donald Dufresne. (Photo courtoisie L’Océanic)

Nous voici donc en mai 2025, avec le privilège de revivre la frénésie de la Coupe Memorial à la maison. Quatre équipes, les meilleures formations junior du pays, réunies dans une compétition d’élite à un prix abordable. Quelle chance pour les amateurs de la région !

Si je peux formuler un souhait pour nos favoris de l’Océanic, c’est qu’ils arrivent à leur sommet au bon moment.

Ce n’est pas au milieu de la course qu’il faut être premier, mais bien à la ligne d’arrivée. L’essentiel, c’est d’être au maximum de ses capacités quand ça compte vraiment.

On se croise les doigts. Et surtout, on savoure chaque moment.

  • ✇Journal Le Soir
  • Postes Canada : la menace de grève pourrait faire fuir des clients
    La possibilité d’une escalade de conflit à Postes Canada pourrait continuer d’effrayer les clients qui ont retiré leurs envois au cours des dernières semaines, ce qui réduirait encore davantage les activités de l’organisation à court d’argent, estiment des experts. Par Christopher Reynolds- La Presse Canadienne Les clients de la société d’État pourraient subir des retards, car 55 000 travailleurs renoncent aux heures supplémentaires. Une perturbation bien plus importante a toutefois ét
     

Postes Canada : la menace de grève pourrait faire fuir des clients

24 mai 2025 à 17:45

La possibilité d’une escalade de conflit à Postes Canada pourrait continuer d’effrayer les clients qui ont retiré leurs envois au cours des dernières semaines, ce qui réduirait encore davantage les activités de l’organisation à court d’argent, estiment des experts.

Par Christopher Reynolds- La Presse Canadienne

Les clients de la société d’État pourraient subir des retards, car 55 000 travailleurs renoncent aux heures supplémentaires.

Une perturbation bien plus importante a toutefois été évitée après que le syndicat a renoncé à sa menace de grève.

Le syndicat a appelé jeudi soir à l’arrêt national de tout travail au-delà de huit heures par jour et de 40 heures par semaine, précisant que les négociateurs continueront d’examiner les dernières offres contractuelles de Postes Canada.

Ian Lee, professeur de commerce à l’Université Carleton, a avancé que la baisse des volumes de lettres et de colis ces dernières semaines a probablement facilité la gestion de la charge de travail, malgré le boycottage des heures supplémentaires.

Toute baisse des ventes s’ajoutera toutefois aux pertes d’exploitation de plus de 3,8 milliards $ que la société d’État a subies depuis 2018.

Postes Canada doit rendre des comptes après qu’un rapport publié la semaine dernière a révélé qu’elle était en faillite et qu’elle avait besoin de réformes draconiennes, comme des employés à temps partiel le week-end, la fermeture de bureaux de poste et un «acheminement dynamique» des itinéraires postaux.

  • ✇Journal Le Soir
  • Contraception gratuite : projet de loi avantageux 
    Ce n’est pas un secret, l’Est-du-Québec connait bien des iniquités au niveau de l’accès aux services de santé.  Récemment, le gouvernement de la CAQ se montrait favorable à un projet de loi, déposé par Québec solidaire, qui serait à l’avantage des femmes de notre région, mais aussi, qui serait économiquement à l’avantage de toute ses populations. La porte-parole et députée de Québec Solidaire, Ruba Ghazal, déposait au Salon bleu, le 7 mai dernier, un projet de loi pour rendre la contracept
     

Contraception gratuite : projet de loi avantageux 

24 mai 2025 à 15:00

Ce n’est pas un secret, l’Est-du-Québec connait bien des iniquités au niveau de l’accès aux services de santé. 

Récemment, le gouvernement de la CAQ se montrait favorable à un projet de loi, déposé par Québec solidaire, qui serait à l’avantage des femmes de notre région, mais aussi, qui serait économiquement à l’avantage de toute ses populations.

La porte-parole et députée de Québec Solidaire, Ruba Ghazal, déposait au Salon bleu, le 7 mai dernier, un projet de loi pour rendre la contraception gratuite au Québec. Dans le but de favoriser la santé sexuelle et reproductive en améliorant l’accès à la contraception, le projet de loi propose d’en rendre les droits d’accès gratuits, en plus de permettre aux sages-femmes de prescrire ce type de produits.

Ruba Ghazal (Photo: Journallesoir.ca, Véronique Bossé)

On ne peut passer sous silence le travail important la Fédération québécoise du planning des naissances du Québec (FQPN), qui mène de front cette revendication depuis plusieurs années, aux côtés de plusieurs autres acteurs de la santé et de la société civile qui réclament aussi cette mesure d’accès gratuit à la contraception.

En 2023, la ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, disait par ailleurs réfléchir à cette question. Pendant que le Québec « réfléchit » à la question, trois autres provinces (la Colombie-Britannique, le Manitoba et l’Île du Prince-Édouard) ont adoptés des mesures en ce sens dans les dernières années.

La Colombie-Britannique est déjà en mesure de démontrer les avantages économiques de l’adoption de cette nouvelle mesure.

Du retard à rattraper

Je ne sais pas si c’est l’aspect compétitif qui stimule notre premier ministre, mais devant le dépôt du projet de loi déposé par la députée solidaire, François Legault a admis que nous avions du retard sur des pays comme la France, et que nous devions nous pencher sur cette question. Selon ses dires, le gouvernement est déjà en réflexion à ce sujet. Il est rare de voir de l’ouverture du gouvernement pour des projets de loi déposés par les partis d’opposition, mais il faut savoir se réjouir quand cela survient.

Il serait tout à l’avantage de nos régions de pouvoir bénéficier de ce type de mesure. Il est important de rappeler que le Bas-St-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord se logent dans le triste palmarès des régions subissant le plus d’interruption de services de soins obstétriques, aux côtés de l’Abitibi-Témiscamingue.

Services parfois limités

Il n’y a rien de réjouissant là-dedans. Nous avons accès à des services de qualité, mais ceux-ci sont parfois limités selon les MRC, il y a de nombreuses coupures, et nous devons toujours considérer les enjeux de transport dans l’accès à ces services. 

Les inégalités d’accès aux soins de santé sont toujours accentuées dans nos régions. Cela se traduit malheureusement ensuite par des inégalités économiques. Il va sans dire, ce sont toutes les personnes enceintes et nécessitant des services obstétriques qui en paient les frais, que ce soit pour interrompre volontairement leur grossesse ou pour accoucher.

Il est évident que l’accès à la contraception gratuite permettrait de régler bien des situations en amont peu importe où au Québec, mais elle serait encore plus signifiante pour nos populations privées d’accès à plusieurs services de proximité.

Des économies à prévoir

Selon une étude de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, un tel investissement permettrait de réaliser des économies annuelles de 71 M$, puisque cela réduit le coût des soins reliés aux grossesses non désirées.

À titre comparatif, le coût de la couverture publique de la contraception est d’environ 48 millions par année, selon les chiffres mis de l’avant par Québec solidaire dans le cadre de son projet de loi. Dans un contexte où le gouvernement tente de faire des économies, il ne peut se priver d’envisager l’option de cette mesure. Prévenir des grossesses non désirées permet évidemment à l’État de faire des économies, mais surtout, de changer la vie des femmes.

Tout le monde en sortirait gagnant.

  • ✇Journal Le Soir
  • La fin de la ferme familiale ?
    Le visage de l’agriculture laitière change radicalement au Bas-Saint-Laurent. Entre modernisation, concentration et incertitude, l’avenir de la ferme à dimension humaine semble de plus en plus compromis. Par Bruno St-Pierre- Le Soir.ca Autrefois pilier de la vie rurale, la ferme laitière familiale vit aujourd’hui une métamorphose profonde. Si, à l’époque, les exploitations étaient modestes, souvent transmises de génération en génération, on assiste désormais à une concentration sans précéd
     

La fin de la ferme familiale ?

23 mai 2025 à 19:00

Le visage de l’agriculture laitière change radicalement au Bas-Saint-Laurent. Entre modernisation, concentration et incertitude, l’avenir de la ferme à dimension humaine semble de plus en plus compromis.

Par Bruno St-Pierre- Le Soir.ca

Autrefois pilier de la vie rurale, la ferme laitière familiale vit aujourd’hui une métamorphose profonde. Si, à l’époque, les exploitations étaient modestes, souvent transmises de génération en génération, on assiste désormais à une concentration sans précédent.

Depuis le début des années 2000, le nombre de producteurs laitiers au Bas-Saint-Laurent a fondu de moitié : de 1 050 fermes en 2000, il n’en restait plus que 505 en 2024, selon le dernier rapport de l’Union des producteurs agricoles (UPA).

Un déclin qui s’accélère, mettant à mal un modèle agricole jadis emblématique.

Paradoxalement, la production laitière régionale n’a jamais été aussi élevée.

Grâce à des avancées majeures en génétique bovine, à une meilleure gestion des troupeaux et à des installations de plus en plus sophistiquées, les fermes restantes sont plus grandes et plus performantes.

La taille moyenne des troupeaux atteint aujourd’hui 90 vaches, soit le double d’il y a vingt ans. En conséquence, la production par ferme est passée de 220 à près de 600 hectolitres de lait par année.

En 2023, ce sont près de 400 millions de litres de lait qui ont été livrés par les producteurs du Bas-Saint-Laurent.

Cela représente des revenus annuels estimés à 400 millions de dollars pour l’économie régionale, ainsi que 4 700 emplois directs. Ces chiffres impressionnants cachent toutefois une réalité plus complexe : l’augmentation des coûts d’exploitation gruge ces gains.

Grossir ou disparaître

Pour rester compétitives, les fermes doivent investir massivement : acquisition de terres, machinerie de pointe, robotisation des étables, conformité aux nouvelles normes environnementales et de bien-être animal.

Ce virage technologique, bien qu’inévitable, n’est pas à la portée de toutes les bourses.

« C’est très difficile d’être rentable en agriculture », admet André St-Pierre, président du Syndicat des producteurs laitiers du Bas-Saint-Laurent. « Il faut des actifs importants, toujours à long terme. C’est un métier passionnant, mais exigeant, bien au-delà de la moyenne. »

Le modèle économique actuel entraîne les producteurs dans une spirale d’endettement. Davantage de vaches exigent de meilleures récoltes, donc plus de machinerie, ce qui requiert de nouveaux prêts.

L’industrie laitière représente des revenus annuels estimés à 400 M$ pour l’économie du Bas-Saint-Laurent ainsi que 4 700 emplois directs. (Photo Le Soir.ca- Bruno St-Pierre)

Le Québec détient désormais le triste record des fermes les plus endettées au pays. Et ce, sans garantie de rentabilité durable.

« On sait que ce n’est pas possible de continuer ainsi indéfiniment », reconnaît André St-Pierre. « On essaie de mettre en place des politiques pour soutenir les petits producteurs, mais les réalités du marché sont impitoyables. »

Relève découragée

La principale victime collatérale de cette évolution ? La relève agricole. Le transfert d’une ferme, autrefois passage naturel entre générations, est devenu un obstacle quasi insurmontable. Jason Beaupré, de la ferme familiale à Saint-Valérien, témoigne : « Les fermes sont devenues tellement grosses que la bouchée à prendre est trop grosse pour les jeunes. »

La flambée du prix des terres agricoles, combinée à la valeur élevée des actifs, rend l’achat ou même la reprise d’une exploitation inaccessible, sauf dans le cadre d’une transmission familiale. « Même reprendre une petite ferme d’autrefois représente un défi presque impossible », ajoute-t-il.

(Photo Freepik)

Le vieillissement de la population agricole aggrave le phénomène. Aujourd’hui, 60 % des producteurs ont plus de 55 ans.

Nombre d’entre eux, sans successeur, se voient contraints de fermer boutique, épuisés. Le tissu agricole se délite, ferme après ferme.

« Je ne suis pas inquiet pour moi, j’ai de la chance », confie Jason Beaupré. « Mais pour les autres ? Oui, je suis inquiet. De plus en plus, il n’y a plus de relève. »

Le poids des choix fiscaux et structurels

Le président du Syndicat confirme que même les mécanismes de transmission sont à repenser.

« Les règles fiscales actuelles font qu’il est souvent plus avantageux de vendre ou de liquider que de transférer. Et ça ne touche pas que l’agriculture : reprendre une entreprise, c’est un immense défi dans tous les secteurs. »

Le paysage rural du Bas-Saint-Laurent évolue : les petites granges rouges laissent place à des complexes agricoles imposants, robotisés et ultra-performants.

Ce changement d’échelle modifie non seulement l’économie locale, mais aussi le lien social, l’environnement et l’identité même de la campagne.

Alors, la ferme familiale est-elle vouée à disparaître ? Pas nécessairement. Mais elle devra, pour survivre, redéfinir son modèle. Miser sur des pratiques plus durables, des créneaux spécialisés, des coopératives de production ou de nouveaux outils de financement pourrait être une partie de la solution. Une chose est certaine : la ferme laitière d’hier ne reviendra pas.

Reste à inventer celle de demain.

  • ✇Journal Le Soir
  • La fin annoncée des fermes familiales ?
    Le paysage agricole du Bas-Saint-Laurent change à vue d’œil. Les petites fermes laitières d’antan, à taille humaine, cèdent rapidement leur place à des exploitations de plus en plus imposantes. La ferme familiale traditionnelle, pilier de la ruralité québécoise, est en voie d’extinction. Le constat est brutal : en l’an 2000, on comptait 1050 fermes laitières dans la région. Aujourd’hui, il en reste à peine 505. Une baisse de plus de 50 % en un quart de siècle. Et la tendance ne montre aucun s
     

La fin annoncée des fermes familiales ?

23 mai 2025 à 19:00

Le paysage agricole du Bas-Saint-Laurent change à vue d’œil. Les petites fermes laitières d’antan, à taille humaine, cèdent rapidement leur place à des exploitations de plus en plus imposantes. La ferme familiale traditionnelle, pilier de la ruralité québécoise, est en voie d’extinction.

Le constat est brutal : en l’an 2000, on comptait 1050 fermes laitières dans la région. Aujourd’hui, il en reste à peine 505. Une baisse de plus de 50 % en un quart de siècle. Et la tendance ne montre aucun signe de ralentissement.

Pourtant, la production, elle, explose. Les étables grossissent, les troupeaux aussi. La vache moyenne d’aujourd’hui produit deux fois plus de lait qu’il y a 20 ans, grâce aux avancées en génétique et en gestion des troupeaux. Résultat : le Bas-Saint-Laurent a livré 400 millions de litres de lait l’an dernier, l’équivalent de 400 M $ en revenus et de plus de 4 700 emplois directs. Mais derrière cette croissance se cachent des défis de taille.

La question : s’agrandir ou disparaître ? La modernisation des équipements, l’automatisation, les exigences environnementales, le bien-être animal… toutes ces pressions forcent les producteurs à investir massivement. Et qui dit investissements, dit dettes. Beaucoup de dettes. Les fermes du Québec sont aujourd’hui les plus endettées au pays.

« C’est un cercle vicieux, » explique le président du Syndicat des producteurs laitiers du Bas-Saint-Laurent, André St-Pierre. » Plus de vaches, plus de lait, plus de dettes, et il faut encore plus produire pour tenir le coup. «

Une relève qui n’arrive pas

Cette course à la croissance laisse la relève agricole en arrière. » Les fermes sont rendues tellement grosses, c’est pratiquement impossible pour les jeunes de reprendre le flambeau. À moins d’un transfert familial, les coûts sont inabordables », estime Jason Beaupré, jeune producteur à Saint-Valérien

Le prix des terres monte en flèche, tout comme la valeur des bâtiments et des équipements. Résultat : même racheter une ferme désuète devient un exploit. Et pendant ce temps, les producteurs vieillissent. Six sur dix ont aujourd’hui plus de 55 ans. Beaucoup n’ont pas de relève. Épuisés, ils ferment boutique. Une perte à la fois humaine, économique et culturelle. Le modèle de la ferme familiale n’est plus viable, tel quel.

  • ✇Journal Le Soir
  • Postes Canada : pas heures supplémentaires clame le syndicat
    Le syndicat représentant environ 55 000 employés de Postes Canada a demandé l’interdiction des heures supplémentaires à l’échelle du pays, affirmant que ses négociateurs continueront d’examiner les dernières offres de la société de transport du courrier. Par La Presse Canadienne Le Syndicat des travailleurs des postes (STTP) affirme que ses membres sont appelés à refuser tout travail au-delà de huit heures par jour et de 40 heures par semaine. Cette nouvelle survient alors que le STTP e
     

Postes Canada : pas heures supplémentaires clame le syndicat

23 mai 2025 à 08:00

Le syndicat représentant environ 55 000 employés de Postes Canada a demandé l’interdiction des heures supplémentaires à l’échelle du pays, affirmant que ses négociateurs continueront d’examiner les dernières offres de la société de transport du courrier.

Par La Presse Canadienne

Le Syndicat des travailleurs des postes (STTP) affirme que ses membres sont appelés à refuser tout travail au-delà de huit heures par jour et de 40 heures par semaine.

Cette nouvelle survient alors que le STTP est en position de grève légale. Elle intervient également après une réunion nocturne entre les deux parties, qui s’est tenue à la demande du syndicat.

Le syndicat affirme que l’interdiction des heures supplémentaires entrera en vigueur à moins que Postes Canada n’accepte une « trêve » de deux semaines avant minuit, trêve que la Société avait déjà rejetée.

Le syndicat affirme qu’il étudie toujours l’offre proposée mercredi et qu’il a décidé de procéder à l’interdiction des heures supplémentaires afin de « minimiser les perturbations pour le public et les jours perdus pour les membres ».

  • ✇Journal Le Soir
  • Beauce Carnaval : un homme est heurté par un manège en fonction
    Un homme se trouve dans un état critique à la suite d’un accident de manège survenu, ce mercredi 21 mai vers 19 h 30, sur un site de Beauce Carnaval dans le stationnement du Centre Manicouagan à Baie-Comeau. Par Charlotte Vuillemin- Le Manic « La victime est un employé. L’homme a été transporté au centre hospitalier dans un état critique. On craint pour sa vie », indique la sergente Camille Savoie. Les circonstances exactes de l’accident demeurent floues. « Le travailleur aurait été fr
     

Beauce Carnaval : un homme est heurté par un manège en fonction

22 mai 2025 à 15:00

Un homme se trouve dans un état critique à la suite d’un accident de manège survenu, ce mercredi 21 mai vers 19 h 30, sur un site de Beauce Carnaval dans le stationnement du Centre Manicouagan à Baie-Comeau.

Par Charlotte Vuillemin- Le Manic

« La victime est un employé. L’homme a été transporté au centre hospitalier dans un état critique. On craint pour sa vie », indique la sergente Camille Savoie.

Les circonstances exactes de l’accident demeurent floues. « Le travailleur aurait été frappé à la tête alors qu’il tentait de passer sous un manège en marche », précise Isabelle Raymond, responsable des communications pour la CNESST sur la Côte-Nord.

Une enquête est en cours afin de faire la lumière sur les événements. Les inspecteurs de la CNESST étaient toujours sur place ce matin et prévoient d’y retourner au cours de la journée.

Le site de Beauce Carnaval est actuellement fermé.

Geste isolé

L’entreprise Beauce Carnaval a publié un communiqué en lien avec l’incident. La direction précise qu’il s’agit d’un « geste isolé » causé par une erreur humaine, et affirme que « la sécurité du manège n’est pas en cause ».

« Il s’agit d’un geste isolé, sans lien avec l’état ou la sécurité du manège concerné », peut-on lire dans la déclaration officielle.

L’accident a nécessité l’intervention des services d’urgence. Aucun visiteur n’a été blessé. L’employé impliqué a été pris en charge à l’hôpital le Royer de Baie-Comeau et a été transporté par la suite dans un centre hospitalier de Québec selon Véronique Vallée, porte-parole de Beauce Carnaval. « Il est entre bonnes mains », a-t-elle précisé.

« Nos pensées les plus sincères accompagnent notre collègue et sa famille dans cette épreuve. Cet événement nous touche profondément », souligne Beauce Carnaval, qui rappelle que ses opérations reposent avant tout sur le travail d’hommes et de femmes dévoués.

La direction appelle également la population à faire preuve de respect envers son personnel, « ce sont des personnes engagées et passionnées, qui travaillent fort pour offrir des moments de joie en toute sécurité ».

  • ✇Journal Le Soir
  • Construction résidentielle: pas encore de grève
    Bien que l’Alliance syndicale puisse légalement déclencher une grève dans la construction résidentielle depuis mercredi matin, elle ne l’a toujours pas fait. Elle a plutôt déposé une offre à l’association des employeurs et la presse de soumettre celle-ci à ses membres. Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne L’Alliance syndicale, qui représente les 200 000 travailleurs de l’industrie, a rencontré la presse, mercredi à Montréal, pour faire le point sur la négociation avec l’Association des p
     

Construction résidentielle: pas encore de grève

22 mai 2025 à 06:00

Bien que l’Alliance syndicale puisse légalement déclencher une grève dans la construction résidentielle depuis mercredi matin, elle ne l’a toujours pas fait. Elle a plutôt déposé une offre à l’association des employeurs et la presse de soumettre celle-ci à ses membres.

Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne

L’Alliance syndicale, qui représente les 200 000 travailleurs de l’industrie, a rencontré la presse, mercredi à Montréal, pour faire le point sur la négociation avec l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) pour tenter de conclure la convention collective du secteur résidentiel — le seul des quatre secteurs qui n’a toujours pas réglé.

Les cinq syndicats qui forment l’alliance se sont déjà dotés d’un mandat de grève illimitée et celle-ci pouvait être déclenchée dès mercredi matin.

L’APCHQ avait déposé une nouvelle offre à l’Alliance syndicale, lundi, mais celle-ci a été jugée insuffisante par l’Alliance. Elle a donc à son tour présenté une offre à l’APCHQ, mais en lui demandant expressément de la soumettre à ses entrepreneurs membres.

Advenant une réponse négative de l’APCHQ, l’Alliance se dit prête à exercer son mandat de grève.

Salaires inférieurs

Elle fait valoir que les salaires étaient déjà inférieurs dans le secteur de la construction résidentielle, par rapport aux autres secteurs, et que l’écart s’est accentué depuis que les trois autres secteurs ont renouvelé leur convention collective respective.

Fait à noter, contrairement à ce qui prévaut dans les autres secteurs d’activité économique, les augmentations de salaire qui sont négociées ne sont pas rétroactives à la date d’échéance de la précédente convention collective, dans l’industrie de la construction.

  • ✇Journal Le Soir
  • Prédictions LHJMQ : Émile Clouet est champion
    Les journalistes rimouskois attitrés à la couverture quotidienne de l’Océanic ont, comme le veut désormais la tradition printanière, sorti leur boule de cristal pour prédire l’issue des séries éliminatoires menant au trophée Gilles-Courteau dans la LHJMQ. Après des semaines de suspense, de rebondissements et de prédictions, le grand gagnant de cette joute intellectuelle haute en couleur est Émile Clouet. Armé d’un instinct affûté et peut-être d’un brin de chance, l’animateur et journaliste
     

Prédictions LHJMQ : Émile Clouet est champion

21 mai 2025 à 08:30

Les journalistes rimouskois attitrés à la couverture quotidienne de l’Océanic ont, comme le veut désormais la tradition printanière, sorti leur boule de cristal pour prédire l’issue des séries éliminatoires menant au trophée Gilles-Courteau dans la LHJMQ.

Après des semaines de suspense, de rebondissements et de prédictions, le grand gagnant de cette joute intellectuelle haute en couleur est Émile Clouet.

Armé d’un instinct affûté et peut-être d’un brin de chance, l’animateur et journaliste de FLO 96,5 a deviné correctement l’issue de 14 des 15 séries de 2025, de quoi faire pâlir d’envie même les meilleurs algorithmes de la LNH.

Seule ombre à son parcours quasi-parfait : comme bon nombre d’experts, il n’a pas vu venir la chute spectaculaire des champions en titre de 2024, les Voltigeurs de Drummondville, éliminés par les Mooseheads d’Halifax en sept parties lors du premier tour.

Le classement final de ce « pool des prédictions » voit également Olivier Therriault, du Journal Le Soir.ca et René Lévesque, d’ICI Radio-Canada Bas-Saint-Laurent, compléter le podium.

Cet exercice, lancé il y a quelques années, se veut avant tout ludique. Il contribue chaque année à nourrir la camaraderie, l’autodérision et les débats de corridor entre les journalistes sportifs de Rimouski. Le plaisir avant tout!

À quand une remise de prix officielle avec trophée doré en forme de rondelle de cristal ? L’idée est lancée!

CLASSEMENT FINAL 2025

JournalistesPrédictionsPoints
Émile Clouet (FLO 96,5)14/15 (+ 5 points)33
Olivier Therriault (Le Soir.ca)13/15 (+ 6 points)32
René Lévesque (ICI RC BSL)13/15 (+ 4 points)30
Maxime Morin (Arsenal Média)13/15 (+ 2 points)28
René Alary (Le Soir.ca)12/15 (+ 4 points)28
François Dumas (FM 93)12/15 (+ 3 points)25
Alexandre D’Astous (J.de.Qué)10/15 (+ 2 points)22

Deux points pour une victoire. Un point supplémentaire pour le bon nombre de matchs associé à une série gagnante.

  • ✇Journal Le Soir
  • Grève dans la construction : le compte à rebours est lancé
    Le compte à rebours est lancé pour tenter d’éviter une grève dans l’industrie de la construction résidentielle, l’Alliance syndicale ayant évoqué la possibilité d’exercer son mandat de grève dès le 21 mai à 9 h. Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne Mardi, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) rapportait avoir déposé une nouvelle proposition à l’Alliance syndicale lundi, dans le but d’éviter la grève. « L’APCHQ poursuit les négociation
     

Grève dans la construction : le compte à rebours est lancé

21 mai 2025 à 06:30

Le compte à rebours est lancé pour tenter d’éviter une grève dans l’industrie de la construction résidentielle, l’Alliance syndicale ayant évoqué la possibilité d’exercer son mandat de grève dès le 21 mai à 9 h.

Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne

Mardi, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) rapportait avoir déposé une nouvelle proposition à l’Alliance syndicale lundi, dans le but d’éviter la grève.

« L’APCHQ poursuit les négociations et démarches pour trouver une entente. Elle demeure pleinement engagée dans le processus et privilégie une entente négociée. L’Association a, de ce fait, déposé auprès de l’Alliance syndicale une nouvelle proposition lundi. »

Réévaluation de la situation

Les cinq syndicats qui forment l’Alliance syndicale — c’est-à-dire tous les syndicats de la construction — se sont dotés d’un mandat de grève illimitée.

Il s’agit, par ordre d’importance décroissante, de la FTQ-Construction, du Syndicat québécois de la construction, du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), de la CSD-Construction et de la CSN-Construction.

En entrevue vendredi dernier, le porte-parole de l’Alliance syndicale, Alexandre Ricard, avait lancé un message: « première étape: on a mis un délai pour notre demande par rapport au blitz de négociations. Puis, le 21 à 9 h, si on n’a pas d’entente, on va faire une réévaluation de la situation. Mais c’est sûr que je peux déjà vous dire qu’on n’hésitera pas à utiliser notre mandat de grève si on n’a pas d’entente de principe signée ».

  • ✇Journal Le Soir
  • Postes Canada : la grève pourrait commencer dès vendredi
    Postes Canada annonce avoir reçu un préavis de grève émanant du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP). Selon la société d’État, la grève débuterait ce vendredi 23 mai à minuit. La Presse Canadienne La société d’État a indiqué lundi avoir reçu le préavis, qui concerne les unités de négociation urbaines autant que rurales. Elle prévient que les clients doivent se préparer à d’éventuels retards dans le service. L’entreprise craint les répercussions d’une telle grève
     

Postes Canada : la grève pourrait commencer dès vendredi

20 mai 2025 à 06:30

Postes Canada annonce avoir reçu un préavis de grève émanant du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP). Selon la société d’État, la grève débuterait ce vendredi 23 mai à minuit.

La Presse Canadienne

La société d’État a indiqué lundi avoir reçu le préavis, qui concerne les unités de négociation urbaines autant que rurales. Elle prévient que les clients doivent se préparer à d’éventuels retards dans le service.

L’entreprise craint les répercussions d’une telle grève sur les millions de Canadiens et d’entreprises qui dépendent des services postaux. Elle ajoute que cela « aggraverait (sa) situation financière déjà précaire ».

Dans un communiqué, Postes Canada insiste sur la nécessité de parvenir à des ententes négociées avec les syndicats.

Mardi soir, l’entreprise avait suspendu les négociations avec le syndicat, après des jours de discussions infructueuses. Une démarche que le STTP avait jugée « répréhensible ».

L’un des enjeux en suspens concerne la pression exercée par Postes Canada pour ajouter la livraison la fin de semaine — une mesure qui, selon le syndicat, pourrait compromettre la protection des emplois des travailleurs à temps plein si le service postal recourt à des travailleurs à temps partiel ou à la demande pour assurer le modèle élargi.

  • ✇Journal Le Soir
  • À qui la ville ?
    La Ville de Rimouski a lancé le début d’un projet majeur d’amélioration en mobilité durable sur son artère la plus connue, l’avenue de la Cathédrale. Par Carol-Ann Kack Sur un peu plus d’un kilomètre, la ville propose un réaménagement de la chaussée par l’ajout de corridors de sécurité pour cyclistes et piétons de chaque côté de la rue, délimités par des îlots de verdure.  Alors que plusieurs personnes se réjouissent de cette annonce, sur les médias sociaux, bon nombre de citoyens ne so
     

À qui la ville ?

19 mai 2025 à 09:00

La Ville de Rimouski a lancé le début d’un projet majeur d’amélioration en mobilité durable sur son artère la plus connue, l’avenue de la Cathédrale.

Par Carol-Ann Kack

Sur un peu plus d’un kilomètre, la ville propose un réaménagement de la chaussée par l’ajout de corridors de sécurité pour cyclistes et piétons de chaque côté de la rue, délimités par des îlots de verdure. 

Alors que plusieurs personnes se réjouissent de cette annonce, sur les médias sociaux, bon nombre de citoyens ne sont pas du même avis concernant ce choix d’investissement, craignant en plus les conséquences de ces travaux sur leurs futurs trajets automobiles quotidiens. 

Autre temps, autres mœurs

Le changement est souvent difficile à accueillir, mais j’ai du mal à m’expliquer les résistances à ce projet qui améliorera la sécurité de tout le monde, tout en soutenant l’utilisation du transport actif.

De la circulation automobile sur l’avenue de la Cathédrale (Photo Le Soir.ca archives)

Le vélo et la marche ne sont peut-être pas des moyens de transport accessibles ou compatibles pour une majorité d’entre-nous, mais il semble contre-intuitif de ne pas soutenir la population qui souhaite en faire son moyen de transport, surtout dans un contexte où on tente de minimiser collectivement et individuellement notre empreinte écologique.

Vélos-écolos contre tout-à-l’auto ?

Allons-y de façon caricaturale : les vélos et les écolos sont contents, le tout-à-l’auto est en colère. J’aimerais que cela ne se résume pas aussi grossièrement, mais ces deux groupes sont les plus vocaux pour se réjouir de la nouvelle ou s’en outrer. Entre les deux, toutes sortes de nuances existent.

Plusieurs diront qu’il était plus que temps que cette artère, immensément large, soit utilisée de façon plus intelligente.

D’autres n’apprécieront pas les conséquences des travaux, aimeraient s’en passer, mais seront d’avis que ça peut valoir la peine. Bref, ce n’est pas noir ou blanc.

Bien entendu, les automobilistes vivront les contrecoups des travaux à venir. Quand on rénove notre maison, la période de chantier n’est jamais agréable.

Une esquisse du projet de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale. (Photo courtoisie Ville de Rimouski)

On cherche nos repères, nos habitudes sont changées.

C’est un processus désagréable, mais nécessaire à traverser pour obtenir le produit final. Pour les automobilistes préoccupés, j’aimerais remettre en lumière ceci : meilleures que les infrastructures de transport actif seront, meilleures seront nos chances de diminuer le nombre de voitures sur les routes.

Vous pourrez ainsi continuer de conduire au chaud l’hiver, à l’air climatisé l’été, et pendant ce temps, celles et ceux qui en ont envie ou qui n’ont pas le choix pourront circuler en sécurité à vos côtés. Nous en sortirons toutes et tous gagnants. 

L’argent des contribuables

Un commentaire qui revient à de nombreuses reprises de la part des citoyens qui s’opposent au projet est que nos taxes devraient être utilisées pour réparer les rues avant de faire ce genre de projets. Il semble que les rues de Rimouski manquent d’amour.

Quoiqu’il en soit, il apparait nécessaire de prendre connaissance de certaines informations pour démêler tout cela. Tout d’abord, l’administration actuelle a déjà augmenté considérablement les dépenses en ce qui touche la réfection des rues à la voirie.

Des travaux à l’intersection du boulevard Arthur-Buies et de l’avenue Cathédrale. (Photo achives Le Soir.ca)

Elles sont récemment passées de 6 à 9 millions de dollars annuellement, soit une augmentation de 50 %. Il semble que les choix des administrations précédentes, qui auraient misé sur un asphaltage moins onéreux, mais aussi de moindre qualité. Les budgets sont là, mais les dégâts sont à ramasser.

Soutien financier de Québec

Il faut aussi savoir que ce projet est rendu possible grâce au soutien financier du gouvernement du Québec, atteignant un montant maximal de 3,2 M$ dans le cadre du Programme d’aide à la voirie locale.

Ce financement est accessible pour des projets selon des critères précis. Rimouski aurait eu peu de chance d’obtenir ce financement uniquement pour « patcher » les nids de poule ? L’entretien des rues est une chose, et les projets d’amélioration des infrastructures routières en sont une autre, du moins au niveau du financement.

Le gouvernement du Québec est prêt à mettre de l’argent qui nous permet de refaire l’asphaltage, et, par le fait même, d’améliorer le transport actif. Peut-on vraiment s’en passer ?  

À qui la ville ? À nous, la ville.

  • ✇Journal Le Soir
  • Matane-Côte-Nord : deux traversées annulées et deux incertaines
    En raison de conditions de navigation défavorables, les traversées prévues pour le 19 mai de 8 h et 11 h sont annulées. Les départs de 14 h et 17 h sont incertains et pourraient être annulés. Par Johannie Gaudreault- Le Manic Les dépôts sur réservations seront remboursés, assure la STQ dans une communication à ses clients. La décision finale sera confirmée par alerte aussitôt que possible lundi matin.
     

Matane-Côte-Nord : deux traversées annulées et deux incertaines

18 mai 2025 à 21:00

En raison de conditions de navigation défavorables, les traversées prévues pour le 19 mai de 8 h et 11 h sont annulées. Les départs de 14 h et 17 h sont incertains et pourraient être annulés.

Par Johannie Gaudreault- Le Manic

Les dépôts sur réservations seront remboursés, assure la STQ dans une communication à ses clients.

La décision finale sera confirmée par alerte aussitôt que possible lundi matin.

  • ✇Journal Le Soir
  • Entente de principe entre Québec et les agents correctionnels
    Une entente de principe a été convenue entre le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN) et le gouvernement Legault. Par La Presse Canadienne Ladite entente sera présentée prochainement aux « instances syndicales qui se prononceront sur tout son contenu », a indiqué samedi le syndicat dans un communiqué de presse. Les agents de la paix se sont mobilisés au cours des derniers mois pour réclamer de meilleurs salaires et davantage de reconnaissance f
     

Entente de principe entre Québec et les agents correctionnels

18 mai 2025 à 12:00

Une entente de principe a été convenue entre le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ-CSN) et le gouvernement Legault.

Par La Presse Canadienne

Ladite entente sera présentée prochainement aux « instances syndicales qui se prononceront sur tout son contenu », a indiqué samedi le syndicat dans un communiqué de presse.

Les agents de la paix se sont mobilisés au cours des derniers mois pour réclamer de meilleurs salaires et davantage de reconnaissance face à l’augmentation du danger dans l’exercice de leur fonction.

Ils avaient manifesté un mois auparavant devant l’Assemblée nationale à Québec, alors que leur convention collective était échue depuis le 31 mars 2023.

Le SAPSCQ-CSN représente plus de 280 agents de la paix en services correctionnels.

La ministre responsable de l’Administration gouvernementale, Sonia LeBel, a également annoncé la nouvelle sur son compte X.

« Nous avons conclu une entente de principe avec le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (CSN). Celle-ci sera soumise au vote des membres prochainement », a-t-elle écrit.

Manifestation dénoncée

Des membres du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec avaient pénétré de force, le 8 mai dernier, dans le bureau de circonscription de la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina.

Après avoir manifesté bruyamment, les agents ont laissé des confettis, des affiches et autres items de revendications sur place.

Maïté Blanchette Vézina a dénoncé « ce geste d’intimidation et inacceptable » envers les employés qui travaillent dans son bureau du boulevard Jessop à Rimouski.

  • ✇Journal Le Soir
  • Bas-Saint-Laurent : la fin des petits commerces
    La désertification commerciale s’accélère dans les petites municipalités du Bas-Saint-Laurent. Selon les plus récentes données de l’Institut de la statistique du Québec, près du quart des localités de moins de 1000 habitants dans la région ne comptent plus aucun commerce de détail.  Sur les 73 municipalités de cette taille recensées par le ministère des Affaires municipales, 18 se retrouvent aujourd’hui sans dépanneur, épicerie ou station-service, soit 24,7 %. La disparition de ces commerc
     

Bas-Saint-Laurent : la fin des petits commerces

17 mai 2025 à 18:00

La désertification commerciale s’accélère dans les petites municipalités du Bas-Saint-Laurent. Selon les plus récentes données de l’Institut de la statistique du Québec, près du quart des localités de moins de 1000 habitants dans la région ne comptent plus aucun commerce de détail. 

Sur les 73 municipalités de cette taille recensées par le ministère des Affaires municipales, 18 se retrouvent aujourd’hui sans dépanneur, épicerie ou station-service, soit 24,7 %.

La disparition de ces commerces de proximité constitue un signal d’alarme pour la vitalité économique et sociale des villages.

La présence de services de base comme une épicerie ou une station-service fait partie des 17 indicateurs d’occupation et de vitalité des territoires retenus par le gouvernement du Québec.

Ces critères servent à mesurer notamment l’évolution démographique, l’accès à l’emploi, la richesse collective et la qualité de vie.

Une tendance en croissance depuis 20 ans

En 2006, une dizaine des 70 petites localités de la région n’avaient déjà plus de commerce. Depuis, le vieillissement de la population et la baisse démographique ont contribué à l’élargissement de cette catégorie de villages sans services de proximité.

Le phénomène touche désormais toutes les régions du Québec, mais le Bas-Saint-Laurent détient le triste record du plus grand nombre de localités de moins de 1000 habitants.

Les MRC de La Matapédia, de La Mitis et de Kamouraska concentrent à elles seules près des trois quarts des villages considérés comme « dévitalisés » dans la région.

Des impacts sociaux préoccupants

Pour le préfet de la MRC de La Mitis, Bruno Paradis, la situation est critique.

« Dans plusieurs communautés, il devient de plus en plus difficile d’avoir accès à de la nourriture fraîche et de qualité », déplore-t-il. Selon lui, les effets les plus graves de la disparition des commerces de proximité se feront sentir à moyen et long terme. « Cela rend ces localités de moins en moins attractives, surtout pour les jeunes familles. »

Le préfet de la MRC de La Mitis et maire de Price, Bruno Paradis (Photo archives)

Il redoute une spirale de dévitalisation : en l’absence de services, les familles s’installent ailleurs, ce qui accélère le déclin démographique et compromet davantage la survie des villages.

Miser sur les familles pour contrer le déclin

À Saint-Valérien, la fermeture de la seule épicerie du village, survenue à l’automne dernier, a marqué les esprits.

Le maire, Robert Savoie, en reconnaît les impacts, mais comprend aussi les défis auxquels font face les commerçants. « Quand on est à 10 minutes des supermarchés d’un centre urbain, et avec un Costco qui s’en vient, il est extrêmement difficile pour un petit commerce d’assurer sa rentabilité », explique-t-il.

Ce sont les personnes les plus vulnérables, dont les aînés, les ménages à faible revenu ou les citoyens sans moyen de transport, qui souffrent le plus de cette absence de services, surtout dans les villages éloignés.

Le maire de Saint-Valérien, Robert Savoie (Photo Le Soir.ca- Journal Le Soir)

Malgré tout, Saint-Valérien fait figure d’exception dans la région. La population est passée de 830 à 960 habitants en dix ans. Une croissance que le maire attribue à une stratégie proactive axée sur les services aux familles : construction d’un CPE, aménagement d’un centre communautaire, et développement résidentiel. « Aujourd’hui, mon école primaire est à pleine capacité, et il ne reste plus un seul terrain à bâtir dans le village. »

Tendance provinciale en hausse

À l’échelle du Québec, le pourcentage de petites localités sans commerce de proximité est passé de 11 % en 2006 à près de 23 % en 2024, soit plus du double en moins de vingt ans.

Après le Bas-Saint-Laurent, les régions les plus touchées sont Chaudière-Appalaches (59 localités de moins de 1000 habitants) et la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

Cette érosion des services de base dans les milieux ruraux soulève des enjeux majeurs d’équité territoriale et pose la question de la responsabilité collective face à l’avenir des petites communautés.

  • ✇Journal Le Soir
  • Cimenterie McInnis : les Métallos se dotent d’un mandat de grève
    Quelque 125 travailleurs de la Cimenterie McInnis, à Port-Daniel-Gascons, en Gaspésie, viennent de se doter d’un mandat de grève. Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne Ce sont des travailleurs de l’usine et de la carrière, membres du syndicat des Métallos, affilié à la FTQ. Les deux unités d’accréditation du syndicat des Métallos ont voté chacune à 93 % en faveur d’un mandat de grève générale illimitée, a précisé le syndicat vendredi. Dans les faits, ils ont à la fois rejeté l’hypot
     

Cimenterie McInnis : les Métallos se dotent d’un mandat de grève

17 mai 2025 à 07:00

Quelque 125 travailleurs de la Cimenterie McInnis, à Port-Daniel-Gascons, en Gaspésie, viennent de se doter d’un mandat de grève.

Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne

Ce sont des travailleurs de l’usine et de la carrière, membres du syndicat des Métallos, affilié à la FTQ.

Les deux unités d’accréditation du syndicat des Métallos ont voté chacune à 93 % en faveur d’un mandat de grève générale illimitée, a précisé le syndicat vendredi.

Dans les faits, ils ont à la fois rejeté l’hypothèse de règlement soumise par le conciliateur et voté en faveur du mandat de grève générale illimitée.

«On a parfois l’impression que la compagnie, qui tire profit de l’exploitation des ressources de la région, prend à la légère les relations avec ses employé(e)s syndiqué(e)s. Il ne faudrait surtout pas qu’elle pense pouvoir accorder de moins bonnes conditions de travail parce qu’elle est située en Gaspésie», a lancé le représentant syndical des Métallos, Marc Duchaîne.

Quelque 125 travailleurs de la Cimenterie McInnis, à Port-Daniel-Gascons, en Gaspésie, viennent de se doter d’un mandat de grève. (Photo La Presse Canadienne- Jacques Boissinot)

Invitée à commenter, la direction de Ciment St.Marys, propriétaire de l’usine, s’est dite prête à continuer les pourparlers.

«Chez Ciment St Marys, nous sommes engagés à gérer nos opérations de manière sûre, responsable et transparentepour nos employés, nos communautés, nos clients et le grand public. Nous sommes à l’écoute des revendications de nos employés et déterminés à continuer de négocier de bonne foi, afin d’arriver à une entente qui soit équitable et respectueuse des besoins de l’entreprise et de notre main-d’oeuvre», a-t-elle fait savoir.

  • ✇Journal Le Soir
  • Le Soir disponible dans les points de dépôt
    En raison de la grève potentielle de Postes Canada, nous devons adapter temporairement notre mode de distribution. Remis par la poste depuis son lancement, votre journal sera désormais disponible via notre réseau de points de dépôt locaux, en attendant la fin du conflit, pour vous permettre un accès facile, rapide et gratuit à votre édition régionale. Déjà notre troisième édition – et vous êtes au rendez-vous ! Votre enthousiasme et votre fidélité nous touchent profondément. Depuis le lanc
     

Le Soir disponible dans les points de dépôt

16 mai 2025 à 18:00

En raison de la grève potentielle de Postes Canada, nous devons adapter temporairement notre mode de distribution. Remis par la poste depuis son lancement, votre journal sera désormais disponible via notre réseau de points de dépôt locaux, en attendant la fin du conflit, pour vous permettre un accès facile, rapide et gratuit à votre édition régionale.

Déjà notre troisième édition – et vous êtes au rendez-vous ! Votre enthousiasme et votre fidélité nous touchent profondément.

Depuis le lancement de nos nouvelles éditions, l’intérêt ne cesse de croître : les annonceurs sont au rendez-vous, les commentaires positifs se multiplient et les communiqués de presse que nous recevons ont plus que quadruplé! Preuve que nos médias sont bien vivants et essentiels à
notre région.

Où trouver votre journal ?

Consultez la liste complète de nos points de dépôt sur nos sites Web. Disponible aussi en lecture en ligne. Chaque édition papier est aussi offerte en lecture numérique gratuite au www.journallesoir.ca et sur nos plateformes régionales :

-Le Soir RNMM : journallesoir.ca

-Le Soir Matanie : lesoirmatanie.ca

-Le Soir Gaspésie : lesoirgaspesie.ca

-Le Soir Baie-des-Chaleurs : lesoirbaiedeschaleurs.ca

Couverture à toutes les heures

Nos sites Web sont mis à jour en continu, chaque heure, pour que vous ne manquiez rien de ce qui se passe ici, chez nous.

Le président des Éditions Nordiques, Simon Brisson, ainsi que la nouvelle directrice générale et le rédacteur en chef des Publications Le Soir.ca, Louise Ringuet et Olivier Therriault. (Photo courtoisie Sylvain Desmeules)

Inscrivez-vous à notre infolettre pour ne rien manquer des dernières nouvelles importantes et recevoir directement dans votre boîte de réception nos éditions numériques. 

En nous suivant sur nos réseaux sociaux, vous aurez également accès à des contenus régionaux exclusifs
et interactifs.

Merci d’être là! Nous construisons ce journal avec vous. Ensemble, malgré les défis, nous faisons rayonner l’information régionale.

L’équipe du Journal Le Soir

❌
❌