Le nom de William Lacelle sera très souvent prononcé d’ici le 6 janvier 2026. Non seulement pour ses performances, mais aussi en marge de la période de transactions qui débutera le 19 décembre dans la LHJMQ.
Son éblouissante performance de 39 arrêts dans la victoire de 1-0 à Drummondville, jeudi dernier, a fait beaucoup réagir. Bien qu’il soit devant le filet d’une équipe en reconstruction, Lacelle présente ses statistiques impressionnantes.
Avant les matchs de samedi, il détient la meille
Le nom de William Lacelle sera très souvent prononcé d’ici le 6 janvier 2026. Non seulement pour ses performances, mais aussi en marge de la période de transactions qui débutera le 19 décembre dans la LHJMQ.
Son éblouissante performance de 39 arrêts dans la victoire de 1-0 à Drummondville, jeudi dernier, a fait beaucoup réagir. Bien qu’il soit devant le filet d’une équipe en reconstruction, Lacelle présente ses statistiques impressionnantes.
Avant les matchs de samedi, il détient la meilleure moyenne d’efficacité de tous les gardiens de la ligue (,925) et la deuxième dans la colonne des buts alloués (2.41). Il est 4e dans la colonne des victoires (10) et 2e dans celle des blanchissages (2).
William Lacelle a été sans faille face aux Voltigeurs (Photo Voltigeurs – Ghyslain Bergeron)
Des recruteurs d’une vingtaine d’équipes de la LNH étaient dans les gradins du Centre Marcel-Dionne, jeudi. Lacelle a d’ailleurs déjà parlé à des représentants d’une dizaine d’équipes au cours des dernières semaines.
Ses performances depuis le début de la saison n’ont pas été suffisantes cependant pour qu’il soit invité à participer au Défi des Espoirs LCH / USA qui sera présenté la semaine prochaine à Calgary et Lethbridge. Les meilleurs espoirs de la LCH affronteront alors l’équipe nationale des moins de 18 ans du Programme de développement de USA Hockey.
Rappelons que, la saison dernière, Lacelle a mérité le trophée Jacques-Plante remis au gardien présentant la meilleure moyenne de buts alloués ainsi que le trophée Raymond-Lagacé pour la recrue défensive.
Plus mature
William Lacelle (Photo Le Soir – René Alary)
« C’est une grosse année, mais je ne peux pas penser trop en avant et plutôt me concentrer sur le moment présent. Je veux m’améliorer de 1 % chaque jour, c’est ma mentalité en ce moment et ça va très bien », a expliqué le gardien dans un point de presse avant le départ de l’équipe pour ses deux derniers matchs sur la route.
Il se dit plus mature. « Je vois le jeu plus rapidement maintenant. L’an passé, j’étais plus jeune, les lancers rentraient plus vite, juste avoir une année de plus, ça m’aide beaucoup. Le jeu a vraiment ralenti pour toi. »
Propos intéressant : le gardien étudie beaucoup ses adversaires.
« Je dois vraiment prendre le temps de voir les autres équipes, d’analyser ce que les joueurs font. Encore plus cette année, parce que je reçois plus de lancers. Dimanche (le 16 novembre), dans les tirs de barrage, je savais que Reece Peitzsche allait prendre un tir frappé et c’est pour ça que j’ai fait le mouvement que vous avez vu. Quand je l’ai vu partir à gauche, je savais qu’il allait shooter », mentionne le gardien qui s’était beaucoup avancé pour fermer les angles.
Rotation
Le gardien de l’Océanic, William Lacelle (Photo archives courtoisie Folio Photo – Iften Redjah)
Il doit composer avec une rotation presque régulière avec Mathis Langevin, l’Océanic misant sur deux gardiens étiquetés no 1. Jusqu’au moment d’être blessé le printemps dernier, il jouait presque toutes les parties à son année de 17 ans.
« C’est certain que j’aimerais jouer tous les matchs, mais Iron sharpens iron (les gens s’améliorent et s’affinent mutuellementgrâce aux défis), c’est bon nous deux, explique Lacelle dont la langue première est l’anglais. C’est comme ça que je pense en ce moment. C’est juste deux gardiens de but qui essaient de se pousser et c’est bon pour moi et Mathis en ce moment. »
Côté scolaire, ça va aussi très bien pour Lacelle qui complète son grade 12 à distance. Il affiche des notes de 90 % et plus dans tous ses cours.
Transaction
L’Océanic est en reconstruction et il faut s’attendre à ce que l’un des deux gardiens soit inclus dans une transaction. Le contraire est pratiquement impossible.
« Je ne pense pas trop à ça. J’essaie de donner mon meilleur sur la glace. Un de nous deux va se faire transiger. On va voir ce qui va se passer. Je ne le sais pas encore. »
L’Accorderie de Rimouski-Neigette, qui tenait en septembre dernier son Assemblée générale de fondation, compte aujourd’hui 175 membres qui peuvent s’échanger des services en utilisant une banque d’heures comme monnaie d’échange.
L’organisme a connu une progression non négligeable depuis un an. Rappelons qu’à pareille date l’an dernier, le comité qui œuvrait pour le retour d’une Accorderie dans Rimouski-Neigette était en campagne de financement pour l’obtention de la franchise d’Accorderie, do
L’Accorderie de Rimouski-Neigette, qui tenait en septembre dernier son Assemblée générale de fondation, compte aujourd’hui 175 membres qui peuvent s’échanger des services en utilisant une banque d’heures comme monnaie d’échange.
L’organisme a connu une progression non négligeable depuis un an. Rappelons qu’à pareille date l’an dernier, le comité qui œuvrait pour le retour d’une Accorderie dans Rimouski-Neigette était en campagne de financement pour l’obtention de la franchise d’Accorderie, dont le coût s’élevait à 5000 $.
Depuis septembre, il compte un conseil d’administration officiel. Dominique Parisé, qui est impliqué depuis le début dans les démarches pour le retour d’une Accorderie locale, après sa dissolution en 2018, en demeure le président.
Rosanne Lord occupe le poste de vice-présidente, tandis que Robert Lemire est secrétaire, qu’Yves Thériault est trésorier et que Claudette Harvey, Valérie Larose et Vicky Montour sont administratrices.
« On est vraiment démarré, on invite les gens à rejoindre l’Accorderie pour bénéficier des multiples services qui y sont disponibles. En ayant déjà 175 membres, c’est sûr que la gamme de services est de plus en plus grande », rapporte monsieur Parisé.
Conséquemment, plus qu’il y aura de membres dans l’Accorderie et plus qu’il y aura de services offerts.
Rencontrer les autres membres
Pour ceux qui ont envie de rejoindre l’Accorderie, mais qui s’imaginent mal inviter des inconnus dans leur maison pour recevoir un service, quoiqu’il soit (peinture, ménage, jardinage, etc.) l’organisme tient des « pauses-café Accorderie », deux fois par semaine, pour justement permettre aux membres de se rencontrer.
« C’est un bel endroit pour faire connaissance et faire en sorte que les gens puissent se faire confiance et ainsi favoriser les échanges de services. »
L’inauguration de l’Accorderie de Rimouski-Neigette. (Photo courtoisie)
Yves Thériault abonde dans le même sens.
« Ce n’est pas nécessairement évident d’inviter quelqu’un chez vous pour avoir un coup de main si tu ne connais pas la personne. Les cafés sont donc un milieu neutre pour faire ce premier contact. »
Il s’agit d’ailleurs d’une méthode qui a fait ses preuves, selon monsieur Parisé.
« Chaque fois que l’on tient un événement, il y a toujours une augmentation d’échange de services par après, parce que les gens se voient, ils échangent leurs coordonnées et ils discutent des services qu’ils offrent. Même que parfois, des gens vont offrir des services qui ne se trouvaient pas à l’origine dans leur banque d’offres, parce qu’ils prennent confiance après en avoir parlé avec d’autres membres. »
Les offres de services peuvent donc s’élargir de la sorte.
Il sera alors possible de remplir un formulaire pour déposer une demande d’inscription. Par après, l’équipe d’inscription communiquera avec les futurs membres pour procéder à leur inscription.
L’organisme a aussi une page Facebook où il est possible de s’informer.
À la suite de l’acceptation de son offre par 70% des travailleurs de son usine d’Amqui, Agropur indique le retour progressif des employés à l’usine débutera à partir de lundi et que la reprise de la production à Amqui est prévue dans les prochains jours.
« Nous nous réjouissons qu’une majorité des employés aient voté en faveur de l’entente de principe pour le renouvellement de la convention collective. Nous estimons avoir conclu une entente juste et équitable pour les employés et qui permet à
À la suite de l’acceptation de son offre par 70% des travailleurs de son usine d’Amqui, Agropur indique le retour progressif des employés à l’usine débutera à partir de lundi et que la reprise de la production à Amqui est prévue dans les prochains jours.
« Nous nous réjouissons qu’une majorité des employés aient voté en faveur de l’entente de principe pour le renouvellement de la convention collective. Nous estimons avoir conclu une entente juste et équitable pour les employés et qui permet à la coopérative de demeurer compétitive sur le marché », commente le directeur des relations publiques et communications stratégiques chez Agropur, Guillaume Bérubé.
Les consommateurs pourront retrouver les produits de fromage cottage et de crème sure fabriqués à Amqui en épicerie dans les prochaines semaines.
« Nous tenons à remercier nos clients et consommateurs pour leur patience et leur résilience démontrées au cours des dernières semaines. Nous reconnaissons qu’un conflit de travail est difficile pour tous. Nous sommes très heureux de regarder vers l’avenir et souhaitons collaborer étroitement avec nos employés afin de bâtir l’avenir de notre usine d’Amqui. Nous avons de beaux projets », poursuit monsieur Bérubé.
Fierté
Réunis en assemblée générale ce vendredi matin, les travailleurs de l’usine Agropur d’Amqui ont accepté, dans une proportion de 70%, la dernière offre patronale, pour mettre fin au lock-out. La centaine d’employés retourneront donc au travail dans les prochains jours.
« L’assemblée s’est terminée sur le terme de la fierté. Nous avons été solidaires dans cette épreuve et c’est la tête haute que nous allons retourner au travail », a commenté le conseiller à la vie syndicale à la Centrale des syndicats démocratiques du Québec (CSD), Patrick Cyr, au sortir de l’assemblée en fin d’avant-midi.
L’employeur a déclenché un lock-out le 13 octobre au matin en réponse au déclenchement d’une grève de 24 heures la veille par les syndiqués.
Les travailleurs avaient rejeté deux offres avant d’accepter la 3e, une première à 90% et une seconde à 53%.
Le Canadien de Montréal traverse une période trouble, mais ce n’est pas la première fois que l’organisation se retrouve dans une impasse.
Opinion de Robin Lebel- Le Soir.ca
L’histoire montre que les rappels de la filiale ont souvent servi de déclencheur pour relancer l’équipe. Faire monter des joueurs par paire n’était pas qu’une question de logistique : c’était une stratégie psychologique.
Deux recrues qui s’épaulent, se motivent et s’acclimatent ensemble au rythme de la LNH, voilà u
Le Canadien de Montréal traverse une période trouble, mais ce n’est pas la première fois que l’organisation se retrouve dans une impasse.
Opinion de Robin Lebel- Le Soir.ca
L’histoire montre que les rappels de la filiale ont souvent servi de déclencheur pour relancer l’équipe. Faire monter des joueurs par paire n’était pas qu’une question de logistique : c’était une stratégie psychologique.
Deux recrues qui s’épaulent, se motivent et s’acclimatent ensemble au rythme de la LNH, voilà une recette qui a déjà fait ses preuves.
Aujourd’hui, un duo comme Florian Xhekaj et Vincent Arseneau pourrait perpétuer cette tradition.
Leur énergie brute et leur style complémentaire offriraient un électrochoc bien nécessaire pour réveiller un vestiaire montréalais trop prudent.
Florian Xhekaj se prépare à un entraînement du Canadien. (Photo courtoisie)
Justement, le plus jeune des Xhekaj vient officiellement de recevoir l’appel qu’il attendait depuis longtemps par le Canadien. Il fera ses premiers pas dans la LNH samedi soir, au Centre Bell, contre les Maple Leafs de Toronto.
Erreur stratégique
Et disons-le clairement : échanger Arber Xhekaj serait une erreur stratégique. Ce défenseur n’a pas besoin d’un billet de sortie, mais d’un environnement qui lui accorde soutien et confiance.
Le Canadien a déjà payé cher pour avoir laissé partir des joueurs robustes et combatifs. Chaque fois qu’un dur à cuire a quitté Montréal, il a poursuivi sa progression ailleurs pour devenir un élément important d’une autre organisation.
Nicolas Deslauriers en est l’exemple le plus évident : après son départ, il s’est imposé et a démontré toute sa valeur.
La leçon est simple : Montréal ne peut plus se permettre de répéter ce scénario. Miser sur ses jeunes, leur offrir un cadre où ils peuvent grandir ensemble et protéger ses joueurs de caractère, voilà la voie à suivre.
Dans une ligue où l’intensité et la profondeur font la différence, ce sont souvent les soldats oubliés qui deviennent des héros… mais ailleurs.
L’une des activités caritatives les plus populaires de la Fondation Santé Rimouski, La Grande dégustation, a amassé 102 013$ pour sa 25e présentation, vendredi soir (21 novembre), au Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski.
L’événement affichait complet, réunissant 330 convives pour cette soirée gourmande dont l’objectif financier avait été fixé à 85 000$.
De généreux donateurs ont ajouté des contributions supplémentaires à celles déjà prévues pour la soirée, permettant de franchir la barr
L’une des activités caritatives les plus populaires de la Fondation Santé Rimouski, La Grande dégustation, a amassé 102 013$ pour sa 25e présentation, vendredi soir (21 novembre), au Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski.
L’événement affichait complet, réunissant 330 convives pour cette soirée gourmande dont l’objectif financier avait été fixé à 85 000$.
De généreux donateurs ont ajouté des contributions supplémentaires à celles déjà prévues pour la soirée, permettant de franchir la barre des 100 000$.
Au cours de la soirée, les invités ont notamment profité d’un repas concocté par le chef Martin Ashby, de la Brigade 225 de l’Hôtel Rimouski, de vins sélectionnés par la SAQ Sélection Rimouski et de fromages offerts par Les Fromages d’ici.
Achat d’un appareil unique
Les profits permettront d’investir 75 000 $ dans l’achat d’un appareil d’aphérèse pour la clinique d’hémato-oncologie de l’Hôpital régional de Rimouski.
« C’est un appareil d’une valeur d’environ 125 000 $. C’est le seul que nous avons à l’est de Québec. Comme l’appareil actuel atteindra sa fin de vie utile, il est devenu essentiel de le remplacer. Nous sommes privilégiés de l’avoir ici dans la région et nous voulons maintenir le soin à Rimouski », indique la directrice général de la Fondation Santé Rimouski, Caroline Pelletier.
La directrice générale et le président de la Fondation Santé Rimouski, Caroline Pelletier et Pierre-Luc Harrison. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
La directrice générale de la Caisse Desjardins de Rimouski, Véronique Pelletier et le directeur de Desjardins Entreprises – Bas-Saint-Laurent et Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Ken Henry, assumaient la coprésidence d’honneur de la soirée.
L’unique Salon de pêche à la mouche de Trois-Rivières est de retour pour une 11e présentation, les 22 et 23 novembre, à la Bâtisse industrielle située au 1760 avenue Gilles-Villeneuve.
Cet événement annuel attire des moucheurs des quatre coins de la province, lesquels se retrouvent en Mauricie, à Trois-Rivières, pour échanger sur leur passion et rêver à la prochaine saison.
Gaétan Blier est l’organisateur principal de 11e ce Salon de pêche à la mouche 2025.
Il est aussi vice-
L’unique Salon de pêche à la mouche de Trois-Rivières est de retour pour une 11e présentation, les 22 et 23 novembre, à la Bâtisse industrielle située au 1760 avenue Gilles-Villeneuve.
Cet événement annuel attire des moucheurs des quatre coins de la province, lesquels se retrouvent en Mauricie, à Trois-Rivières, pour échanger sur leur passion et rêver à la prochaine saison.
Gaétan Blier est l’organisateur principal de 11e ce Salon de pêche à la mouche 2025.
Il est aussi vice-président de la Société mauricienne des pêcheurs à la mouche de Trois-Rivières (SMPMTR), un organisme voué à la promotion de la pêche à la mouche artificielle, et à la formation de nouveaux moucheurs et moucheuses, depuis 50 ans.
Animation grand format
« Nous avons 65 kiosques d’exposants spécialisés de produits reliés à la pêche à la mouche. Mais aussi beaucoup d’animation et de conférenciers spécialisés, ainsi que des démonstrations de lancer dans un bassin, comme le lancer de base à la mouche, le lancer en rivière, des démonstrations et des conférences sur la pêche à la mouche sèche, sur la situation du saumon, comment monter des mouches, pêcher la truite en rivière et aussi des démonstrations du lancer SPEY », raconte Gaétan Blier, en entrevue à « Rendez-Vous Nature ».
Un bassin de pêche permet de tester différentes cannes et soies, et aux conférenciers de faire des démonstrations de différents types de lancer à la mouche artificielle. (Photo courtoisie)
Pour tout savoir ou presque de cet événement unique aux moucheurs et moucheuses, et ceux et celle en devenir, on peut entendre et réentendre cette entrevue avec Gaétan Blier en cliquant sur le lien ci-dessus.
Le Rimouskois Nathaniel Dumoulin-Duguay vient de terminer sa deuxième année avec les Tiger-Cats de Hamilton dans la Ligue canadienne de football (LCF). Malgré une blessure qui a hypothéqué une partie de sa saison, il a confiance de retrouver sa place sur la ligne offensive de l’équipe en 2026.
« J’ai joué à la position de centre. C’était nouveau pour moi. J’ai appris énormément parce que le centre est celui qui gère la ligne offensive. Je me suis beaucoup amélioré. Avant ma blessure, je pens
Le Rimouskois Nathaniel Dumoulin-Duguay vient de terminer sa deuxième année avec les Tiger-Cats de Hamilton dans la Ligue canadienne de football (LCF). Malgré une blessure qui a hypothéqué une partie de sa saison, il a confiance de retrouver sa place sur la ligne offensive de l’équipe en 2026.
« J’ai joué à la position de centre. C’était nouveau pour moi. J’ai appris énormément parce que le centre est celui qui gère la ligne offensive. Je me suis beaucoup amélioré. Avant ma blessure, je pense que j’ai réussi à démontrer que je suis capable de jouer dans cette ligue. J’ai eu des rencontres avec les entraîneurs et ils ont confiance en moi », mentionne-t-il en entrevue avec Le Soir.
Cette blessure est survenue en août et il lui reste environ un mois de réhabilitation. Dumoulin-Duguay a confiance de retourner sur le terrain dès le début de la prochaine saison.
« Mon ménisque était fini. J’ai dû être opéré. J’ai passé six semaines avec des béquilles. J’ai suivi et encouragé mon équipe après ma blessure. Ça a été quand même une très belle expérience, même si je ne jouais pas. »
Les Tiger-Cats ont été éliminés par les Alouettes de Montréal en finale de la division Est, le 8 novembre. Le joueur de 26 ans dit avoir un sentiment particulier lorsqu’il affronte l’équipe du Québec.
« J’ai beaucoup d’amis dans l’équipe, donc j’ai tout le temps une petite motivation de plus quand nous jouons contre Montréal. J’étais un peu triste de perdre contre eux, mais nous avons tellement bâti une belle équipe pendant la saison, comparativement à l’année passée, que nous ne pouvons pas avoir la tête basse », indique celui qui est le premier Rimouskois à être repêché dans la LCF.
Nouvelle vie à Hamilton
Nathaniel Dumoulin-Duguay vit à Hamilton depuis le début de la saison 2024. Après une première année d’adaptation, il se plaît dans sa ville d’adoption.
« La première année a été difficile, notamment avec l’anglais. Cette année, nous étions comme une famille et une équipe plus soudée. J’ai vraiment aimé mon année à Hamilton. Nous avons des partisans incroyables qui sont là à 100 % pour nous encourager », exprime-t-il.
Nathaniel Dumoulin-Duguay lors de sa sélection par les Tiger-Cats en compagnie de ses parents, Marie-Claude Duguay et Mario Dumoulin Mélancon. (Photo courtoisie)
Dumoulin-Duguay a entamé son apprentissage du football avec les équipes Sélect de l’école Langevin-St-Jean et Paul-Hubert. Il a ensuite fait partie des Pionniers du Cégep de Rimouski, avant de se joindre au Rouge et Or de l’Université Laval, avec qui il a remporté la Coupe Vanier en 2022.
Le fils de Marie-Claude Duguay et Mario Dumoulin Mélancon a finalement été repêché par Hamilton en première ronde, septième au total, lors du repêchage 2024 de la LCF.
« C’est un autre niveau. Tout est plus rapide, plus physique et tout va plus vite mentalement. Je pense que je suis rendu dans une bonne position pour jouer dans les prochaines années. »
Servir de modèle pour les jeunes
Nathaniel Dumoulin-Duguay estime avoir trouvé sa place grâce au football après un parcours scolaire difficile. « Le football m’a donné une vie complète. »
Comme membre des Tigers-Cats, le Rimouskois se dit bien conscient de l’influence qu’il peut avoir sur les jeunes footballeurs du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.
« Je me cherchais et je ne savais pas vers où me diriger. L’école n’était pas mon fort. J’ai retrouvé dans mon sport un sentiment de famille avec tout le monde qui s’encourage. C’est ma vie et j’adore ça », affirme-t-il.
Nathaniel Dumoulin-Duguay alors qu’il était avec les Pionniers du Cégep de Rimouski. (Photo gracieuseté)
S’il poursuit sa progression comme joueur de ligne, Dumoulin-Duguay veut aussi servir d’exemple à l’extérieur du terrain, comme d’autres l’ont été avant lui lorsqu’il évoluait au niveau scolaire.
« Beaucoup de jeunes m’écrivent et ça fait du bien. Certains me regardent en se disant que, même s’ils viennent d’un endroit qui n’est pas trop représenté dans le football, c’est possible de se rendre aussi loin. C’est un honneur pour moi de représenter Rimouski. »
Installé à Québec pendant la saison morte, Nathaniel Dumoulin-Duguay a déjà recommencé l’entraînement en vue de son retour à Hamilton, en mai prochain.
Le père Noël du jeu de société, Marc Fournier, était de passage dans les bureaux du journal Le Soir dernièrement pour discuter des tendances de 2025 et parler des nouveautés des Éditions Gladius, dont il est le président et fondateur.
L’industrie se porte bien, selon monsieur Fournier. Autant les enfants que les adultes peuvent y trouver leur compte.
« Il y a eu un gros regain qui n’a pas diminué depuis la pandémie. Ça allait très bien même avant. Il y a tellement de choix et de façons de
Le père Noël du jeu de société, Marc Fournier, était de passage dans les bureaux du journal Le Soir dernièrement pour discuter des tendances de 2025 et parler des nouveautés des Éditions Gladius, dont il est le président et fondateur.
L’industrie se porte bien, selon monsieur Fournier. Autant les enfants que les adultes peuvent y trouver leur compte.
« Il y a eu un gros regain qui n’a pas diminué depuis la pandémie. Ça allait très bien même avant. Il y a tellement de choix et de façons de jouer. Il y a un jeu, quelque part, qui va plaire à tout le monde. Par contre, le marché est envahi de jeux qui viennent de partout sur la planète. C’est plus difficile de se démarquer pour les fabricants », exprime Marc Fournier.
Depuis environ huit ans, les jeux pour les 16 ans et les 18 ans et plus ont la cote chez Galdius.
« Pour le jeu T’aimes-tu ça ?, l’édition 18 ans et plus se vend plus que la régulière. C’est la même chose pour Ent’nous autres ! Sinon, chez les jeunes filles de 6 à 12 ans, la collection Nebulous Stars est extrêmement populaire. Nous avons aussi les jeux de magie de Luc Langevin qui sont très demandés », souligne monsieur Fournier.
Marc Fournier était de passage dans les bureaux du journal Le Soir au début novembre. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)
Concepteur, fabricant et distributeur, Gladius part d’une idée pour la mettre en marché. Basée à Lévis, l’entreprise compte une trentaine d’employés. Elle propose une dizaine de nouveautés par année, mais aimerait en développer entre 20 et 30.
« Les gens recherchent énormément la nouveauté. À travers ça, il y a des classiques, comme le Yum, dont nous détenons la licence, que nous pouvons renouveler au fil des années. »
Magie et hockey
Parmi les 10 nouveautés de 2025, Galdius offre les jeux Deviens un incroyable magicien et Deviens maître de l’évasion de la collection créée en collaboration avec l’illusionniste Luc Langevin.
« C’est une belle collaboration parce que Luc s’implique grandement. Il a enregistré des vidéos qui sont accessibles avec des codes QR. On le voit exécuter le tour et il explique comment le faire. On n’a pas besoin de lire des instructions qui ne finissent plus. Selon l’âge, on peut cibler lequel est meilleur dans la collection », explique le président.
Deux nouveautés 2025. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)
L’humoriste et animateur Jean-François Baril collabore aussi avec Gladius pour offrir, cette année, Hockey Superstar. Un jeu à deux joueurs qui s’adresse aux huit ans et plus.
« C’est également une collaboration avec la Ligue de hockey junior Maritimes Québec et les restaurants Normandin. Dans la première partie, c’est un repêchage. On doit miser sur les joueurs qu’on veut pour faire notre équipe et c’est un jeu de hasard. Ensuite, on s’affronte et la partie devient stratégique », indique monsieur Fournier.
Traître dans le groupe
Le créateur de jeux de société propose également des nouveautés pour adultes, dont Mythos —Une invitation de Dracula de Bryan Perro, l’auteur d’Amos Daragon.
Deux jeux pour les adultes. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)
« C’est comme un meurtre et mystère. Il faut être huit joueurs de 16 ans et plus. Ils arrivent déguisés à la soirée et il y a un traître dans le groupe qui n’est pas un vampire. Il faut le démasquer. Nous avons aussi le classique La Boulette 18+, le jeu à boire Pitoune et couleuvres et Raconte-moi une histoire. »
Les jeux de cartes Track 10 — La suite infernale ainsi que Pigeons et Dragons, L’éveil des sang-dragons 2 et Jok-R-Ummy du Mont-Dragon (inspirés des romans du même nom), Pandaland et Le Tricheur — Édition : Les p’tites vites sont les autres nouveautés à offrir pour Noël.
L’Océanic n’a pas fait les choses à moitié dans son voyage au Centre-du-Québec. Au lendemain d’un gain à Drummondville, il a disposé des Tigres de Victoriaville par la marque de 3-1 devant 2 004 spectateurs réunis, vendredi soir, au Colisée Desjardins.
La formation rimouskoise n’aura donc permis qu’un but en deux parties sur des patinoires adverses. Après le jeu blanc de William Lacelle, jeudi, c’est Mathis Langevin qui a brillé avec 34 arrêts face aux Tigres.
« Hier (jeudi), c’était une v
L’Océanic n’a pas fait les choses à moitié dans son voyage au Centre-du-Québec. Au lendemain d’un gain à Drummondville, il a disposé des Tigres de Victoriaville par la marque de 3-1 devant 2 004 spectateurs réunis, vendredi soir, au Colisée Desjardins.
La formation rimouskoise n’aura donc permis qu’un but en deux parties sur des patinoires adverses. Après le jeu blanc de William Lacelle, jeudi, c’est Mathis Langevin qui a brillé avec 34 arrêts face aux Tigres.
« Hier (jeudi), c’était une victoire acquise beaucoup grâce à William (Lacelle). Ce soir encore, Mathis a été très bon, il a fait de gros arrêts. Par contre, j’ai trouvé qu’on a été capable de créer beaucoup plus offensivement et notre défensive à cinq joueurs a été très bonne également », a commenté Joël Perrault.
Mathis Langevin a pleinement mérité sa première étoile (Photo Tigres – Alex Garneau)
Lefebvre marque
On a pratiquement eu un copier-coller de la veille avec plus de 39 minutes sans but. Il ne restait que dix secondes à la deuxième période quand Liam Lefebvre a surpris le gardien d’un lancer du haut de l’enclave.
Quelques secondes après la fin d’un jeu de puissance, Dovydas Jukna a doublé l’avance des visiteurs au milieu de la troisième. Puis, avec le gardien retiré lors d’un jeu de puissance avec plus de quatre minutes à jouer, Alexis Bourque a fait dévier un lancer pour ramener les Tigres à un but. Mais, Lou Lévesque a profité de vitesse pour ensuite marquer dans un filet désert.
Luke Patterson s’occupe de voiler la vue du gardien des Tigres (Photo Tigres – Alex Garneau)
« On a bien travaillé sur les unités spéciales. Le but de Jukna n’est pas dans les statistiques d’avantage numérique, mais le gars venait de sortir du banc des punitions. Pour nous, c’est une victoire morale comme un but en power play », explique l’entraineur-chef dont le jeu de puissance est le pire de la ligue sur le plan des statistiques.
Gardiens
Mathis Langevin a pleinement mérité sa première étoile. Il s’agissait pour lui d’une deuxième victoire en huit décisions. À l’autre bout, Gabriel D’Aigle a cédé deux fois sur les 39 lancers en sa direction.
Un seul but accordé en 120 minutes de jeu sur la route a de quoi réjouir le coach.
« On a passé beaucoup de temps dans les entrainements sur notre travail en zone défensive. Dans notre territoire, c’est de l’engagement, c’est du vouloir. C’est certain qu’il y a de la compréhension et un système de jeu, mais j’ai vraiment aimé comment les joueurs étaient prêts à se défendre avant d’aller jouer offensivement. »
Alex Massé joue la rondelle face à Korney Korneyev (Photo Tigres – Alex Garneau)
En bref
Deux changements dans l’alignement de l’Océanic avec l’ajout de Maxwell Branton et Luka Romaniak qui ont pris la place de Samuel Thibault et Guillaume Gleason… Connor Sturgeon (blessé) etRaphaël Achermann étaient les autres absents… Le patin-o-thon annuel de l’Océanic se tiendra dimanche à Rimouski (08 h au Pavillon polyvalent), Mont-Joli (08 h 45) et Sayabec (10 h). Une douzaine de joueurs seront partagés aux trois endroits… L’Océanic profite d’une très rare fin de semaine de congé. Il reprendra l’entrainement lundi en vue de son prochain match, vendredi prochain lors de la visite des Olympiques de Gatineau…
Les citoyens de Sayabec ont exprimé leur besoin de changement, le 2 novembre dernier, lors des élections municipales. En place depuis deux mandats, le maire sortant, Marcel Belzile, a été défait par le conseiller sortant, Lorenzo Ouellet, qui a obtenu 67 % des votes.
« C’est un beau mandat qui m’a été donné par la population. Il va falloir livrer la marchandise. Pendant la campagne sur le terrain, j’ai senti que les gens avaient besoin de changement », dit monsieur Ouellet.
Il a l’intenti
Les citoyens de Sayabec ont exprimé leur besoin de changement, le 2 novembre dernier, lors des élections municipales. En place depuis deux mandats, le maire sortant, Marcel Belzile, a été défait par le conseiller sortant, Lorenzo Ouellet, qui a obtenu 67 % des votes.
Il a l’intention d’être à l’écoute des électeurs et des différents comités en place dans la communauté. « Je veux connaître leurs besoins réels et travailler en collaboration avec le nouveau conseil en place. »
La moitié des conseillers municipaux étaient sur le précédent conseil alors l’autre est composée de nouveaux élus.
« Ce sont des gens qui sont dynamiques et je suis convaincu que nous pouvons faire de grandes choses. L’expérience des anciens est toujours bonne parce qu’on ne part pas à zéro et les nouveaux ont déjà une place importante dans la communauté. Ça s’annonce bien », indique Lorenzo Ouellet, qui était conseiller municipal depuis 2021.
Priorité aux infrastructures
Le nouveau maire affirme que sa priorité sera la reconstruction du centre communautaire de Sayabec qui est passé au feu en 2023.
Le montant total du projet sera déterminé éventuellement, mais Lorenzo Ouellet l’estime à plus de 10 M$. La Municipalité en paiera une partie et elle a besoin du gouvernement provincial pour compléter le financement.
Une vue de la municipalité de Sayabec. (Photo courtoisie)
« Il faut continuer de faire les pressions politiques pour que les subventions arrivent. Nous continuons le travail avec les architectes et nous devrions avoir des plans prêts à 75 % à la fin novembre. »
Avec un réseau d’aqueducs et d’égouts qui est en fin de vie à certains endroits, monsieur Ouellet compte aussi aller chercher des subventions pour le refaire.
En parallèle à son rôle de maire, l’élu a également un emploi de technicien en génie civil à Amqui. À l’aube de la retraite, l’homme de 64 ans devrait travailler à temps partiel, l’an prochain, pour concilier son travail et son nouveau rôle de maire.
Après avoir remporté deux de ses trois matchs disputés sur la route en début de saison, les Excavations Léon Chouinard de Mont-Joli lancent leur saison à domicile dans la Ligue de hockey senior de l’Est-du-Québec, ce samedi 22 novembre à 19 h 30, avec la visite des Castors Côté Automobiles de Matane à l’Amphithéâtre Desjardins.
La troupe de Mike Abud a gagné ses deux rencontres contre les Fondations B.A de Trois-Pistoles et les Corsaires de Forillon avant de s’incliner contre les Vikings du R
Après avoir remporté deux de ses trois matchs disputés sur la route en début de saison, les Excavations Léon Chouinard de Mont-Joli lancent leur saison à domicile dans la Ligue de hockey senior de l’Est-du-Québec, ce samedi 22 novembre à 19 h 30, avec la visite des Castors Côté Automobiles de Matane à l’Amphithéâtre Desjardins.
La troupe de Mike Abud a gagné ses deux rencontres contre les Fondations B.A de Trois-Pistoles et les Corsaires de Forillon avant de s’incliner contre les Vikings du Rocher.
L’attaquant Karel Pelletier semble vouloir reprendre où il a laissé, la saison dernière. Meilleur pointeur du circuit en 2024-2025, le nouveau capitaine des Excavations Léon Chouinard a déjà amassé sept points, dont trois buts, lors de ces trois parties.
Avant celles de la fin de semaine dernière, Pelletier se trouvait de nouveau en tête de ce classement à égalité avec Thomas Loic-Hort, des Vikings.
Ses coéquipiers, David Bérubé (3-3) et Mathieu Loisel (2-4) suivent avec chacun six points. Devant le filet, Mathieu Fraser et Olivier Gauthier ont cumulé les victoires de Mont-Joli jusqu’à maintenant. Les Excavations Léon Chouinard profitaient d’un congé, en fin de semaine dernière.
Causapscal à Trois-Pistoles
Dans les deux autres matchs à l’horaire, les Castors Côté Automobiles se rendront à Trois-Pistoles, ce vendredi 21 novembre à 20 h 30, dans une reprise de la finale de l’an dernier.
Les Castors Côté Automobiles célèbrent après un but. (Photo courtoisie Tatum Guillermic)
Le Bar Laser de Causapscal fera aussi le voyage aussi dans Les Basques, ce samedi 22 novembre à 19 h 30, pour affronter les Fondations B.A.
Le maire de Rimouski, Guy Caron, déplore que la Ville puisse recevoir des amendes de plusieurs millions de dollars et même des accusations criminelles si elle ne fait pas cesser complètement l’écoulement de contaminants provenant de son ancien lieu d’enfouissement sanitaire (LES).
En activité de 1981 jusqu’à sa fermeture en 2004, le site était à proximité du ruisseau de la Cavée, qui se jette dans la rivière Rimouski.
Le maire précise toutefois que les avis de non-conformité reçus par la
Le maire de Rimouski, Guy Caron, déplore que la Ville puisse recevoir des amendes de plusieurs millions de dollars et même des accusations criminelles si elle ne fait pas cesser complètement l’écoulement de contaminants provenant de son ancien lieu d’enfouissement sanitaire (LES).
En activité de 1981 jusqu’à sa fermeture en 2004, le site était à proximité du ruisseau de la Cavée, qui se jette dans la rivière Rimouski.
Le maire précise toutefois que les avis de non-conformité reçus par la Ville ne concernent pas la rivière.
« On sait qu’il peut y avoir un impact du LES dans la rivière Rimouski, mais les deux dossiers sont différents », mentionne-t-il en ajoutant que la rivière Rimouski ne relève pas des compétences de la Ville, comparativement au LES.
Dans un contexte où l’administration actuelle n’est pas à l’origine de ce qui cause ces résurgences, l’absence d’impact total demandé par le ministère fédéral de l’Environnement semble impossible à atteindre.
« On tente depuis 2017 de corriger la situation au LES, en ce qui a trait aux résurgences, ainsi qu’à l’impact de celles-ci sur le ruisseau de la Cavée », explique monsieur Caron.
La supervision effectuée par le ministère dans ce secteur l’a donc mené à donner à la Ville de Rimouski des avis de non-conformité, lorsqu’il y observe des résurgences qui pourraient affecter la qualité de l’eau.
« Ces avis de non-conformité pourraient entraîner des amendes ou des répercussions, dans l’éventualité où la situation ne serait pas complètement réglée, parce qu’il n’existe pas de discrétion dans la loi. Il doit y avoir zéro impact, mais c’est difficile pour nous d’atteindre cet objectif, parce qu’il est question d’un site qui a été opéré sur le principe d’atténuation naturelle », explique le maire.
Ce principe fait référence à l’ensemble des mécanismes biologiques, chimiques ou physiques naturels qui conduisent, sans intervention humaine, à une diminution du volume, de la toxicité, de la mobilité ou de la concentration des contaminants dans les sols ou les eaux souterraines.
« La dynamique de la problématique elle-même fait en sorte que c’est impossible d’en arriver à zéro impact. On pourrait avoir une usine d’épuration à côté, à coût de dizaines de millions de dollars pour l’opérer, mais on n’arriverait pas forcément à éliminer l’impact du LES. On tente donc de minimiser le tout, mais la manière dont la loi sur les pêches est libellée et la manière dont la loi est appliquée, nous place en position de vulnérabilité face à une application future », ajoute Guy Caron.
Pas de solution infaillible
« Peu importe les efforts que nous faisons, nous sommes toujours à risque d’avoir ce genre de sanction, parce que nous ne pouvons pas atteindre le degré d’impact zéro qui concerne, d’autant plus, une situation que nous n’avons pas causée. Le site avait été géré selon les normes de l’époque et nous faisons tout notre possible pour remédier à la situation. »
Guy Caron (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Le maire Caron déplore aussi le fait que la Ville ne puisse recevoir de l’accompagnement de la part du ministère.
« J’ai travaillé sur ce dossier quand j’étais député fédéral. On m’avait interpellé afin d’avoir un accompagnement de la part du ministère, pour qu’il puisse nous aider à trouver ou valider des solutions. Le gouvernement semble penser que ce n’est pas son rôle d’accompagner les villes. Tout ce qu’il nous dit, c’est que nous avons un devoir d’atteindre une conformité. »
Et maintenant ?
Le maire de Rimouski rapporte que, pour le moment, la Ville a budgété 2,5 M$ pour l’année prochaine, dans le plan quinquennal des immobilisations, pour des mesures de mitigation et de correction.
« Elles visent à tenter d’améliorer la qualité de l’eau dans le ruisseau, ce qui pourrait inclure une canalisation du ruisseau. »
Ces investissements s’ajoutent au million de dollars déjà investi par la Ville de Rimouski en diverses études et diverses mesures de mitigations depuis 2017-2018.
St-Fab en musique confirme que Sara Dufour et le groupe Lendemain de veille agiront comme têtes d’affiche lors de sa 4e édition, prévue les 21 et 22 août 2026.
Alors qu’il complète le reste de la programmation, le comité organisateur mettra également en vente les billets pour les spectacles présentés sous le chapiteau, tant au Pavillon des Loisirs de Saint-Fabien que sur le site pointdevente.com.
Lendemain de veille avait participé à la première édition de St-Fab en musique, en 2023.
L’
St-Fab en musique confirme que Sara Dufour et le groupe Lendemain de veille agiront comme têtes d’affiche lors de sa 4e édition, prévue les 21 et 22 août 2026.
Alors qu’il complète le reste de la programmation, le comité organisateur mettra également en vente les billets pour les spectacles présentés sous le chapiteau, tant au Pavillon des Loisirs de Saint-Fabien que sur le site pointdevente.com.
Lendemain de veille avait participé à la première édition de St-Fab en musique, en 2023.
L’an dernier, le festival avait accueilli Guylaine Tanguay, Justin Boulet et Breen Leboeuf.
Le monde politique québécois est en pleine effervescence. La Coalition Avenir Québec (CAQ), jadis triomphante, bat aujourd’hui de l’aile. Ce qui l’a propulsée au pouvoir semble désormais être la cause de sa chute.
L’opinion de Robin Lebel
François Legault a échoué là où l’on croyait qu’il serait l’homme de la situation. Le manque de vision en matière d’investissements a mené son parti droit vers le désastre. Gouverner en espérant frapper des coups de circuit à chaque fois n’a rien de strat
Le monde politique québécois est en pleine effervescence. La Coalition Avenir Québec(CAQ), jadis triomphante, bat aujourd’hui de l’aile. Ce qui l’a propulsée au pouvoir semble désormais être la cause de sa chute.
L’opinion de Robin Lebel
François Legault a échoué là où l’on croyait qu’il serait l’homme de la situation. Le manque de vision en matière d’investissements a mené son parti droit vers le désastre. Gouverner en espérant frapper des coups de circuit à chaque fois n’a rien de stratégique. Ces déboires entraînent un effet de rebond.
Le Parti québécois, qu’on croyait moribond, reprend vie et c’est une bonne nouvelle. La démocratie se nourrit de pluralité et voir plus de deux partis réellement actifs est un privilège.
Les libéraux continuent de séduire le milieu anglophone tout en affirmant apprécier les francophones, par nécessité démographique. Leur politique d’immigration massive, tant au provincial qu’au fédéral, s’inscrit dans cette logique.
Pablo Rodriguez. (Photo Facebook)
Je ne suis pas raciste, mais je sais que l’on ne quitte pas son pays par plaisir : dictature, guerre ou famine poussent la majorité des immigrants à chercher ailleurs stabilité et sécurité. Leur vote, par réflexe, se dirige souvent vers le camp du non lors des référendums, car ils craignent l’insécurité politique.
La CAQ, de son côté, voulait incarner le renouveau québécois dans un Canada uni. On pouvait rêver d’un Québec suffisamment fort économiquement pour « acheter » le reste du pays et le revendre à crédit. Mais avec Legault, ce scénario tient de la fantaisie. Le parti est trop centralisé autour de son chef.
Mise à part quelques figures comme Christian Dubé ou Geneviève Guilbault, les autres ont eu peu d’influence réelle. La CAQ risque de disparaître avec Legault.
L’autre option
Face à cela, le Parti québécois demeure l’autre option. Son identité est solidement ancrée, soit de faire du Québec un pays. En 1980, sa force reposait surtout sur l’identité francophone. Aujourd’hui, en 2025, il peut compter sur bien davantage. La langue reste prioritaire, mais le Québec a acquis une maturité nouvelle.
L’instruction est accessible à tous, l’ingénierie et les affaires se sont affirmées, la culture québécoise s’exporte, et nos ressources naturelles jouissent d’une reconnaissance internationale. Bref, nous avons désormais une identité et un savoir-faire de calibre mondial. Rien ne semble hors de portée.
Ce qui nous freine, ce sont les lois et la législation fédérale. Comment contrôler nos exportations, transformer le fleuve en véritable porte vers l’Europe, gérer notre industrie minière ou notre immigration, si nous ne tenons pas le volant ?
L’immigration est essentielle, surtout dans un contexte de dénatalité et de grave pénurie de main-d’œuvre. Mais tant que le contrôle demeurera à Ottawa, qui semble vouloir nous diluer, nous ne pourrons progresser pleinement.
Poser les fondations
Un pays se bâtit comme une maison : il faut en poser les fondations soi-même. Le Québec est rendu à cette étape. L’idée peut inquiéter, mais le véritable danger serait de ne rien faire. Car si nous restons immobiles, nous risquons de devenir des étrangers chez nous.
Et ce jour-là, nous comprendrons que ce n’est pas seulement la langue qui nous distingue, mais bien notre identité tout entière.
François Bérubé vient de lancer sa 30e publication en carrière avec le deuxième et dernier tome de la série Planète olympique. Le livre Les Jeux d’hiver, permettra aux lecteurs de se rendre en Italie.
À l’aube des Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina, qui se tiendront du 6 au 22 février 2026, la famille Allard est de retour. Cette fois-ci, Maélie a réussi à se qualifier en patinage de vitesse sur courte piste. Elle avait auparavant participé aux Jeux d’été en vélo de montagne.
« Com
François Bérubé vient de lancer sa 30e publication en carrière avec le deuxième et dernier tome de la série Planète olympique. Le livre Les Jeux d’hiver, permettra aux lecteurs de se rendre en Italie.
À l’aube des Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina, qui se tiendront du 6 au 22 février 2026, la famille Allard est de retour. Cette fois-ci, Maélie a réussi à se qualifier en patinage de vitesse sur courte piste. Elle avait auparavant participé aux Jeux d’été en vélo de montagne.
« Comme la dernière fois, toute la famille se joint à l’aventure pour aller encourager Maélie. Il est question d’anxiété de performance et des attentes parfois démesurées envers les athlètes. Par la force des choses, Maélie ressent beaucoup de pression et elle s’en met aussi, mais ce n’est pas facile de trouver un équilibre », mentionne l’auteur jeunesse rimouskois.
Son petit frère, Christophe, se découvre une passion pour le volleyball après avoir vu Maélie performer aux Jeux olympiques de Paris.
« Dans le premier tome, Christophe était un petit gars qui préférait les jeux vidéo. Il subissait la pression de ses parents afin de ressembler à sa grande sœur. On voit qu’il commence à s’épanouir dans le sport. Il a compris que Maélie était un beau modèle pour lui et il essaie de faire son chemin à lui à travers le sport », explique François Bérubé.
Inspiré d’événements réels
Pour ce roman, ce dernier s’est inspiré d’événements qui se sont réellement passés lors des Jeux olympiques précédents. Ayant à cœur d’intéresser ses élèves à l’actualité, l’enseignant en 6e année à l’école de l’Estran accorde une importance particulière à rendre ses histoires le plus réaliste possible.
« Je veux que ce soit le plus fidèle possible à ce qui va se passer aux Jeux en février. C’est important pour moi, par exemple, que la compétition de 1 000 mètres de Maélie se déroule à la même date que celle prévue dans la réalité. J’ai voulu suivre la chronologie des événements et je me suis assuré que les lieux soient cohérents avec ce qui va se passer. Ce fut un beau défi. »
Présent au dernier Salon du livre de Rimouski, François Bérubé a encore une fois apprécié ses rencontres avec ses jeunes lecteurs.
L’auteur jeunesse a maintenant 30 publlications à son actif. (Phot Le Soir.ca-Annie Levasseur)
« Ça a été incroyable comme c’est le cas chaque année de voir les lecteurs nombreux et enthousiastes. Je suis très choyé que les jeunes continuent de me suivre année après année et que le public se renouvelle. »
Le Rimouskois a fait paraître son premier roman jeunesse en 2016. Depuis, les histoires s’enchaînent pour le mener à sa 30e publication avec Les Jeux d’hiver. « Je suis hyper reconnaissante de tout ça. C’est une belle marque, mais je suis prêt à me rendre à 50 dans les prochaines années. »
François Bérubé se dit particulièrement fier d’avoir accroché des jeunes à la lecture en racontant des aventures survenues dans différents sports.
« Je crois que le constat est le même qu’il y a 10 ans. Les filles ont une abondance de lecture, mais ça reste un défi de faire lire les garçons autant comme auteur que comme enseignant. Ça paraît aussi que les écrans ont pris de plus en plus de place dans nos vies. »
Publié aux Éditions Hurtubise, Planèteolympique — Les Jeux d’hiver est disponible dans les librairies. Les tomes deux et trois de 100 % soccer de l’auteur paraîtront au printemps et à l’automne 2026.
Réunis en assemblée générale ce vendredi matin, les travailleurs de l’usine Agropur d’Amqui ont accepté, dans une proportion de 70%, la dernière offre patronale, pour mettre fin au lock-out. La centaine d’employés retourneront donc au travail dans les prochains jours.
« L’assemblée s’est terminée sur le terme de la fierté. Nous avons été solidaires dans cette épreuve et c’est la tête haute que nous allons retourner au travail », a commenté le conseiller à la vie syndicale à la Centrale des sy
Réunis en assemblée générale ce vendredi matin, les travailleurs de l’usine Agropur d’Amqui ont accepté, dans une proportion de 70%, la dernière offre patronale, pour mettre fin au lock-out. La centaine d’employés retourneront donc au travail dans les prochains jours.
« L’assemblée s’est terminée sur le terme de la fierté. Nous avons été solidaires dans cette épreuve et c’est la tête haute que nous allons retourner au travail », a commenté le conseiller à la vie syndicale à la Centrale des syndicats démocratiques du Québec (CSD), Patrick Cyr, au sortir de l’assemblée en fin d’avant-midi.
Le retour au travail devrait se faire progressivement à compter de ce samedi.
L’employeur a déclenché un lock-out le 13 octobre au matin en réponse au déclenchement d’une grève de 24 heures la veille par les syndiqués.
Pendant le conflit de travail, Agropur a transféré de façon permanente de la production de fromage en grains et de fromage cheddar de l’usine d’Amqui vers d’autres usines de son réseau.
Projet d’investissement
Agropur analyse actuellement un projet d’investissement pour son usine d’Amqui qui vise à augmenter sa capacité de production de fromage cottage.
Des employés manifestent devant l’usine d’Agropur à Amqui. (Photo courtoisie)
« Toutefois, la conclusion d’une entente de travail qui respecte notre cadre financier représente une considération importante dans l’analyse. Il y a une opportunité à saisir : la demande pour les produits riches en protéines est en forte croissance et le fromage cottage gagne en popularité au Canada. Cette opportunité attire aussi d’autres acteurs de l’industrie, ce qui signifie que le temps joue contre nous », précisait le porte-parole de l’employeur, Guillaume Bérubé en faisant référence aux négociations.
Les travailleurs avaient rejeté deux offres avant d’accepter la 3e, une première à 90% et une seconde à 53%.
Réunis en assemblée générale ce vendredi matin, les travailleurs de l’usine Agropur d’Amqui ont accepté, dans une proportion de 70%, la dernière offre patronale. La centaine d’employés retourneront donc au travail dans les prochains jours.
« L’assemblée s’est terminée sur le terme de la fierté. Nous avons été solidaires dans cette épreuve et c’est la tête haute que nous allons retourner au travail », a commenté le conseiller à la vie syndicale à la Centrale des syndicats démocratiques du Québ
Réunis en assemblée générale ce vendredi matin, les travailleurs de l’usine Agropur d’Amqui ont accepté, dans une proportion de 70%, la dernière offre patronale. La centaine d’employés retourneront donc au travail dans les prochains jours.
« L’assemblée s’est terminée sur le terme de la fierté. Nous avons été solidaires dans cette épreuve et c’est la tête haute que nous allons retourner au travail », a commenté le conseiller à la vie syndicale à la Centrale des syndicats démocratiques du Québec (CSD), Patrick Cyr, au sortir de l’assemblée en fin d’avant-midi.
Le retour au travail devrait se faire progressivement à compter de ce samedi.
L’employeur a déclenché un lock-out le 13 octobre au matin en réponse au déclenchement d’une grève de 24 heures la veille par les syndiqués.
Pendant le conflit de travail, Agropur a transféré de façon permanente de la production de fromage en grains et de fromage cheddar de l’usine d’Amqui vers d’autres usines de son réseau.
Projet d’investissement
Agropur analyse actuellement un projet d’investissement pour son usine d’Amqui qui vise à augmenter sa capacité de production de fromage cottage.
Des employés manifestent devant l’usine d’Agropur à Amqui. (Photo courtoisie)
« Toutefois, la conclusion d’une entente de travail qui respecte notre cadre financier représente une considération importante dans l’analyse. Il y a une opportunité à saisir : la demande pour les produits riches en protéines est en forte croissance et le fromage cottage gagne en popularité au Canada. Cette opportunité attire aussi d’autres acteurs de l’industrie, ce qui signifie que le temps joue contre nous », précisait le porte-parole de l’employeur, Guillaume Bérubé en faisant référence aux négociations.
Les travailleurs avaient rejeté deux offres avant d’accepter la 3e, une première à 90% et une seconde à 53%.
L’entreprise de production d’alumine de haute pureté, AEM Canada, située à Cap-Chat a reçu un coup de pouce important sous la forme d’un investissement de 7 millions de dollars et l’octroi d’un bloc de 10 mégawatts d’électricité.
Les dirigeants d’AEM ont reçu la visite du ministre délégué au Développement économique régional, Éric Girard et du représentant du député de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix. Ces derniers étaient de passage dans la région pour annoncer un soutien financier de 7 millions
L’entreprise de production d’alumine de haute pureté, AEM Canada, située à Cap-Chat a reçu un coup de pouce important sous la forme d’un investissement de 7 millions de dollars et l’octroi d’un bloc de 10 mégawatts d’électricité.
Les dirigeants d’AEM ont reçu la visite du ministre délégué au Développement économique régional, Éric Girard et du représentant du député de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix. Ces derniers étaient de passage dans la région pour annoncer un soutien financier de 7 millions de dollars afin d’aider l’entreprise à augmenter sa production d’alumine. Rappelons que le groupe AEM avait racheté les actifs de l’ancienne usine Orbite qui, malgré les millions octroyés par les deux paliers de gouvernement, n’avait jamais réussi à prendre son élan.
De plus, Hydro-Québec octroie un bloc de 10 mégawatts à l’entreprise pour consolider ses activités et lui permettre de passer à la vitesse supérieure. D’ailleurs, AEM représente actuellement l’une des usines de production d’alumine de haute pureté les plus importantes de la planète. Avec le soutien annoncé, on prévoit augmenter la production d’alumine à neuf tonnes par jour d’ici 2027.
Un soutien apprécié
Le directeur général d’AEM Canada, Mick Adams, accueille ce soutien gouvernemental à bras ouverts.
« Ça constitue un pilier essentiel de notre stratégie de développement et de croissance. C’est avec enthousiasme et une forte motivation que nous poursuivrons cette croissance et réaliserons cette vision avec l’appui du gouvernement du Québec, de nos partenaires régionaux et de la communauté de La Haute-Gaspésie. »
Le ministre Éric Girard découvre les produits d’AEM. (Photo courtoisie)
L’alumine de haute pureté sert notamment à fabriquer des composantes de batteries, de la céramique de spécialité et des semi-conducteurs. L’entreprise possède un éventail d’une cinquantaine de produits différents qui peuvent s’appliquer à une dizaine de domaines d’application.
Un député comblé
Le député de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix, était ravi de cette annonce pour une entreprise de sa circonscription.
« La production d’alumine de haute pureté fait partie des domaines qui, au même titre que l’éolien ou le récréotourisme, permettent de diversifier davantage l’économie de la Gaspésie. Je me réjouis que le Groupe AEM Canada ait mis en place ce projet porteur, au bénéfice de toute notre région. Grâce à l’appui de notre gouvernement et à l’attribution de mégawatts, cette entreprise du secteur de l’aluminium pourra contribuer encore plus au développement économique et durable de la Gaspésie. »
Le Réseau de la Fédération de l’âge d’or du Québec (FADOQ) compte depuis janvier 2025, un nouveau club à Rimouski, soit le Club FADOQ le Littoral de Rimouski (089).
Ce club, géré par un conseil d’administration formé de 5 membres bénévoles, est affilié au Regroupement régional FADOQ, ainsi qu’au Réseau FADOQ.
En date du 10 octobre, l’organisme sans but lucratif, âgé de moins d’un an, comptait déjà 211 membres. Selon les dernières informations, une trentaine de membres de plus s’y sont déjà
Le Réseau de la Fédération de l’âge d’or du Québec (FADOQ) compte depuis janvier 2025, un nouveau club à Rimouski, soit le Club FADOQ le Littoral de Rimouski (089).
Ce club, géré par un conseil d’administration formé de 5 membres bénévoles, est affilié au Regroupement régional FADOQ, ainsi qu’au Réseau FADOQ.
En date du 10 octobre, l’organisme sans but lucratif, âgé de moins d’un an, comptait déjà 211 membres. Selon les dernières informations, une trentaine de membres de plus s’y sont déjà joints depuis.
Le Club a pour mission de rassembler ses membres, qui doivent 50 ans et plus, afin d’améliorer leur qualité de vie. Il a aussi le mandat de représenter et intervenir auprès d’organismes publics, parapublics et privés de son territoire, dans l’intérêt général des personnes de 50 ans et plus.
Ses objectifs sont de contrer l’isolement social, de favoriser un vieillissement actif, en santé, ainsi que d’offrir des activités récréatives, sociales et sportives.
Un club local
La présidente/secrétaire de ce nouveau club, Chantal Rioux, mentionne qu’il est important que les gens soient au courant de son existence, étant donné que Rimouski était dépourvu d’un club local depuis maintenant plusieurs années.
Elle ajoute qu’il est aussi important que les personnes qui souhaitent adhérer au Club FADOQ le Littoral de Rimouski (089) le précise clairement au moment de leur inscription ou du renouvellement de celle-ci.
« Ainsi, vous contribuerez à consolider le Club, puisqu’une part du coût de votre adhésion ou de votre renouvellement membre lui sera transmise, ce qui lui permettra d’offrir à ses membres des activités favorisant un mode de vie actif et en santé », explique madame Rioux.
Quelques membres du Club FADOQ le Littoral de Rimouski (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Il est possible de le faire en s’inscrivant par téléphone au 581 805-5264 ou 418 893-2111, en personne ou en ligne, en visitant le www.fadoq.ca/bas-st-laurent, en cliquant sur la case « Membre d’un club », puis en sélectionnant « Club le littoral de Rimouski ».
Un homme de 43 ans a été arrêté mercredi (19 novembre) par la Sûreté du Québec en lien avec un incendie qui avait fait trois victimes, le 13 octobre 2018, sur la rue Poirier à Saint-Siméon, en Gaspésie.
Par Le Soir.ca- Nelson Sergerie
Celui-ci a finalement été libéré jeudi. L’individu a été interrogé avant d’être relâché. La SQ indique que l’enquête se poursuit sans donner davantage de détails.
Un poste de commandement mobile avait été installé à Saint-Siméon, le 30 octobre, afin de ten
Un homme de 43 ans a été arrêté mercredi (19 novembre) par la Sûreté du Québec en lien avec un incendie qui avait fait trois victimes, le 13 octobre 2018, sur la rue Poirier à Saint-Siméon, en Gaspésie.
Par Le Soir.ca- Nelson Sergerie
Celui-ci a finalement été libéré jeudi. L’individu a été interrogé avant d’être relâché. La SQ indique que l’enquête se poursuit sans donner davantage de détails.
Le 13 octobre 2018 vers 5 h, les policiers avaient été appelés à se rendre sur place. À ce moment, les agents ont constaté que trois personnes manquaient à l’appel, soit une femme et deux adolescents.
Isabelle Lepage, 40 ans, son fils Philippe, 14 ans ainsi que sa copine, Laurence Lebrasseur, de Paspébiac, avaient été retrouvés dans les décombres. Une personne avait survécu au brasier.
L’enquête a démontré qu’il s’agissait d’un incendie criminel et à la suite de nouvelles informations reçues, un poste de commandement avait été déployé.
Pierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, a plaidé coupable jeudi (20 novembre) à des accusations de harcèlement criminel et de bris de promesse, pour des événements survenus entre le 1er mai 2023 et le 12 septembre 2024.
L’accusé a admis les faits relatés, au palais de justice de Rimouski, dans une trame factuelle écrite qu’il a également signé.
Le juge de la Cour du Québec, Jérôme Simard, a prononcé u
Pierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, a plaidé coupable jeudi (20 novembre) à des accusations de harcèlement criminel et de bris de promesse, pour des événements survenus entre le 1er mai 2023 et le 12 septembre 2024.
L’accusé a admis les faits relatés, au palais de justice de Rimouski, dans une trame factuelle écrite qu’il a également signé.
Le juge de la Cour du Québec, Jérôme Simard, a prononcé une ordonnance de non-publication concernant tous les détails permettant d’identifier la victime.
Les faits relatés par la procureure de la Couronne, Me Marie-Pierre Chicoine-Côté, sont à l’effet que Pierre-Luc Leclerc s’est fait insistant auprès d’une femme qui ne souhaitait pas avoir de contact avec lui par des lettres ou en s’informant auprès de proches de la plaignante.
L’accusation de bris de promesse découle du fait que l’accusé n’a pas respecté une des conditions de sa remise en liberté après son arrestation du 17 juin 2024 en tenant d’entrer en contact avec la plaignante. Il avait été arrêté de nouveau le 12 septembre 2024.
Remis en liberté
Pierre-Luc Leclerc a été remis en liberté, le 22 novembre 2024, à condition de porter un bracelet antirapprochement et de suivre une thérapie, ce qu’il a fait.
Appelé à témoigner au stade des représentations sur sentence, Leclerc a mentionné que la thérapie l’avait aidé à comprendre certaines choses, dont des mécanismes de défense reliés à des blessures du passé.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
L’accusé a exprimé avoir des regrets envers la victime et il a mentionné avoir un suivi auprès de l’organisme C-Ta-C venant en aide aux hommes en difficulté.
Il a également mentionné envisager un retour aux études.
Quatre mois de prison
Les parties se sont entendues sur une peine de quatre mois de prison, peine qui est déjà purgée en tenant compte de la détention préventive.
Par contre, les parties ne s’entendent pas sur la durée de la probation à imposer à Pierre-Luc Leclerc et sur une des conditions de la probation, soit le port d’un bracelet antirapprochement.
Le juge fera connaître sa décision ultérieurement.
Une superbe performance du gardien William Lacelle a guidé l’Océanic à une victoire de 1-0 contre les Voltigeurs de Drummondville devant 1 864 spectateurs réunis, jeudi, au Centre Marcel-Dionne.
Le gardien a été intraitable sur les 39 lancers de l’adversaire. Et ce, en présence d’une vingtaine de recruteurs de la LNH venus épier les joueurs éligibles au prochain repêchage comme lui. Il signe ainsi un 2e jeu blanc cette saison et un 5e en carrière dans la LHJMQ. C’est Jack Martin qui a brisé l
Une superbe performance du gardien William Lacelle a guidé l’Océanic à une victoire de 1-0 contre les Voltigeurs de Drummondville devant 1 864 spectateurs réunis, jeudi, au Centre Marcel-Dionne.
Le gardien a été intraitable sur les 39 lancers de l’adversaire. Et ce, en présence d’une vingtaine de recruteurs de la LNH venus épier les joueurs éligibles au prochain repêchage comme lui. Il signe ainsi un 2e jeu blanc cette saison et un 5e en carrière dans la LHJMQ. C’est Jack Martin qui a brisé l’égalité de 0-0 avec trois minutes à jouer.
« Deux gros points qu’on est allé chercher. Merci à Will qui a été tout à fait exceptionnel. On voit une domination de Drummondville dans les lancers (39-19), par contre, j’ai aimé beaucoup l’aspect défensif de notre jeu dans notre zone. On a travaillé sur des choses à améliorer sans la rondelle dans notre zone. On l’a vu aujourd’hui », a commenté Joël Perrault.
Il s’est dit très content pour Lacelle qui montre des chiffres impressionnants : moyennes de buts alloués de 2,45 et d’efficacité de ,925, au premier rang dans ce département dans le circuit
Au tour d’Hugo Dufour d’être frustré par le gardien Lacelle (Photo Voltigeurs – Ghyslain Bergeron)
« Il est un compétiteur. Ce genre de situation va le rendre plus allumé. Il est intelligent. On est près de Montréal. Il sait que les dépisteurs allaient pouvoir le voir et il était prêt pour le match. Ce qui m’étonne, c’est qu’il a été ignoré pour le match des espoirs de la semaine prochaine. Avec ses performances depuis le début de saison, il a démontré qu’il était un espoir du prochain repêchage. »
Le Défi des Espoirs LCH / USA sera présenté mardi et mercredi à Calgary et Lethbridge. Les meilleurs espoirs de la LCH affronteront alors l’équipe nationale des moins de 18 ans du Programme de développement de USA Hockey.
Bon départ
Aucune des deux équipes n’a réussi à faire bouger les cordages dans les deux premières périodes. L’Océanic a amorcé le match en force avec cinq des six premiers lancers. La suite de la première période a cependant été à l’avantage des locaux qui ont retraité au vestiaire avec 14 tirs au but contre 6.
Les Voltigeurs ont aussi dominé la deuxième et une bonne partie de la trosième, jusqu’au but de Jack Martin. Le défenseur a fait une belle incursion au filet. En voulant faire une passe devant le filet, la rondelle a touché le bâton du gardien, Dayton Kitchener, qui a redirigé la rondelle dans le fond du filet. Sur le jeu, Czaja est rentré en contact avec le gardien. Après un visionnement, les officiels ont confirmé le but. Avec raison, le contact étant survenu après que la rondelle ait traversé la ligne des buts.
Du même coup, la pire équipe du circuit sur les patinoires adverses depuis le début de la saison fait subir aux Voltigeurs un premier revers à la maison en temps régulier.
Luke Patterson devant le gardien des Voltigeurs, Dayton Kitchener. (Photo Voltigeurs – Ghyslain Bergeron)
En bref
Mise à jour concernant la blessure de Connor Sturgeon : blessé au haut du corps, son absence sera d’un minimum de trois semaines… Raphaël Achermann, Luka Romaniak et Maxwell Branton étaient les autres absents. Les deux derniers seront en uniforme demain… L’Océanic complète son voyage au Centre-du-Québec en visitant les Tigres, vendredi soir, à Victoriaville… Mathis Langevin sera devant le filet…
Les syndicats se disent très inquiets des annonces formulées par le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent concernant l’avenir des services d’urgence à Trois-Pistoles et à Pohénégamook.
Dans un communiqué publié jeudi (20 novembre), le CISSS du Bas-Saint-Laurent assure vouloir maintenir les services 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mais envisage néanmoins une révision de l’offre de soins dans les deux installations.
Le président-directeur général, Jean-Christop
Les syndicats se disent très inquiets des annonces formulées par le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent concernant l’avenir des services d’urgence à Trois-Pistoles et à Pohénégamook.
Dans un communiqué publié jeudi (20 novembre), le CISSS du Bas-Saint-Laurent assure vouloir maintenir les services 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mais envisage néanmoins une révision de l’offre de soins dans les deux installations.
Le président-directeur général, Jean-Christophe Carvalho, demeure toutefois avare de détails quant aux changements envisagés. Dès janvier, des consultations seront menées auprès des intervenants du réseau et de la population afin d’évaluer les besoins et d’orienter la suite de la démarche.
L’Alliance du personnel professionnel et technique du réseau de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent (APTS BSL), le Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent (FIQ-SPSICR BSL) ainsi que le Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et des professionnels de l’administration du CISSS du Bas-Saint-Laurent (SPBTPA BSL–CSN) expriment de vives inquiétudes.
« On nous annonce une refonte en profondeur des services, ce qui met en péril l’accessibilité à des services de proximité essentiels. En affirmant que “le statu quo n’est plus une option”, que compte réellement faire le CISSS du Bas-Saint-Laurent avec les urgences hospitalières de Pohénégamook et de Trois-Pistoles? Quelles seront les prochaines étapes concrètes? Quels services et quels postes risquent d’être touchés au cours des prochains mois? », questionnent-ils.
Le président-directeur général du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Jean-Christophe Carvalho, annonce le retour de l’équilibre budgétaire de l’organisation pour 2025-2026. (Photo Johanne Fournier)
Les organisations syndicales rappellent que le CISSS attribue cette réorganisation à ses enjeux de main-d’œuvre et non à des considérations financières. Elles jugent toutefois ces deux aspects indissociables.
« De nouveaux leviers financiers permettraient de développer des solutions à la pénurie de personnel, alors que les coupures budgétaires et le climat d’incertitude qui en découle nuisent fortement à l’attraction et à la rétention », dénoncent-elles dans leur communiqué.
Message clair
Pour les syndicats, les associations et les comités citoyens, réduire ou fermer des services de proximité essentiels ne constitue pas une réponse acceptable à la pénurie de main-d’œuvre.
« Ce matin, le CISSS et Santé Québec ont encore une fois choisi la voie la plus facile et la plus irresponsable : publier un communiqué improvisé et flou, sans plan clair pour rassurer la population, protéger les services de proximité et garantir un véritable maintien du service d’urgence 24/7 », déplore le président par intérim du SPBTPA, Martin Bérubé.
Les organisations affirment qu’elles poursuivront leurs démarches pour faire valoir les besoins de la population bas-laurentienne et des travailleurs du réseau de la santé, et pour défendre des solutions qui protègent les services de proximité.
En février dernier, des membres du personnel de l’Hôpital de Trois-Pistoles avaient fait connaître leurs inquiétudes face à la fermeture de l’urgence en soirée et durant la nuit. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
« Le CISSS ne transmet aucune information concrète aux professionnelles en soins qui travaillent dans les urgences concernées. Comment peut-on prétendre vouloir attirer et retenir le personnel alors qu’on les plonge dans une telle incertitude? », ajoute le vice-président local du FIQ-SPSICR BSL, Brendon Sirois.
Le groupe hôtelier Navigateur investira 3 M$ afin d’ajouter 18 chambres à l’Hôtel L’Empress de la montée Industrielle-et-Commerciale de Rimouski.
Selon nos informations, l’entreprise utilisera le bâtiment occupé par le commerce Maison en Gros, situé sur la 2e Rue Est derrière la station-service EKO. Construction Albert débutera les travaux en décembre pour une ouverture prévue en 2026.
L’Hôtel L’Empress portera sa capacité d’hébergement de 62 à 80 chambres.
Le réaménagement implique l
Le groupe hôtelier Navigateur investira 3 M$ afin d’ajouter 18 chambres à l’Hôtel L’Empress de la montée Industrielle-et-Commerciale de Rimouski.
Selon nos informations, l’entreprise utilisera le bâtiment occupé par le commerce Maison en Gros, situé sur la 2e Rue Est derrière la station-service EKO. Construction Albert débutera les travaux en décembre pour une ouverture prévue en 2026.
L’Hôtel L’Empress portera sa capacité d’hébergement de 62 à 80 chambres.
Le réaménagement implique le départ de Maison en Gros. Le magasin de décoration et d’ameublement déménagera dans un local situé dans l’édifice du Groupe BMR sur l’avenue Léonidas.
Le bâtiment occupé par le commerce Maison en Gros, où seront construits les nouvelles chambres de l’Hôtel L’Empress. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
« Nous envisagions un agrandissement de notre hôtel depuis quelques années. L’ouverture du Costco nous a confortés dans cette idée, mais il n’y avait pas assez d’espace sur le site pour faire un agrandissement. Comme nous sommes propriétaires du bâtiment abritant le commerce Maison en Gros et que le bail se terminait le 30 novembre, nous avons décidé de ne pas renouveler le bail et d’utiliser ce terrain pour l’agrandissement de l’hôtel », raconte Philippe Paris, associé chez C Hôtels, copropriétaire de l’Hôtel L’Empress.
Un événement historique s’est déroulé du 12 au 14 novembre avec la tenue des États généraux sur le phoque du Saint-Laurent, à Matane. Quelque 90 chercheurs, chasseurs, pêcheurs autochtones et allochtones ainsi que décideurs se sont penchés sur l’avenir d’une industrie en pleine renaissance.
« Les États généraux visaient à moderniser la réglementation et le cadre législatif qui entoure la filière du phoque », explique la directrice générale d’Exploramer et instigatrice de cette démarche partic
Un événement historique s’est déroulé du 12 au 14 novembre avec la tenue des États généraux sur le phoque du Saint-Laurent, à Matane. Quelque 90 chercheurs, chasseurs, pêcheurs autochtones et allochtones ainsi que décideurs se sont penchés sur l’avenir d’une industrie en pleine renaissance.
« Les États généraux visaient à moderniser la réglementation et le cadre législatif qui entoure la filière du phoque », explique la directrice générale d’Exploramer et instigatrice de cette démarche participative, Sandra Gauthier. Trois enjeux majeurs étaient à l’ordre du jour : la réglementation, la science et la valorisation de la ressource.
Cette initiative est arrivée à un moment charnière. Le déclin des stocks de poissons, comme le maquereau et le hareng, a placé plusieurs pêcheurs pélagiques sous moratoire, les privant de leur gagne-pain. Pour ces travailleurs de la mer, la chasse au phoque représente une nouvelle avenue de diversification économique.
L’objectif est d’utiliser le phoque dans son entièreté. Viande, graisse et fourrure doivent générer des revenus de façon durable.
« C’est comme si c’était bon pour les autres, jamais pour nous », déplore madame Gauthier en évoquant la tendance à privilégier l’exportation. Cette fois, le marché québécois est ciblé en priorité.
27 recommandations
Un total de 27 recommandations ont été débattues. Celles-ci étaient le fruit de consultations publiques et de mémoires déposés durant l’été.
Coorganisé par l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, l’Agence Mamu Innu Kaikusseth et Exploramer, l’événement a bénéficié du financement des gouvernements provincial et fédéral.
Les États généraux ont pris fin sur une assemblée officielle présidée par le juge à la retraite Robert Pidgeon, ancien maire de Gaspé, afin de formaliser les recommandations qui seront présentées aux gouvernements d’Ottawa et de Québec.
La directrice générale d’Exploramer et instigatrice des États généraux sur le phoque du Saint-Laurent, Sandra Gauthier. (Photo Johanne Fournier)
« Je pense que c’est le début d’un temps nouveau », conclut Sandra Gauthier avec optimisme.
Des paramètres pour une chasse durable
Les populations de phoques sont abondantes dans l’est du Canada. C’est ce qui ressort du portrait dressé par Jean-François Gosselin de Pêches et Océans Canada lors des États généraux sur le phoque du Saint-Laurent.
Sa présentation avait notamment pour objectif de définir les paramètres d’une chasse commerciale durable. Selon le biologiste et chef de section des mammifères marins, acoustique et conservation marine à l’Institut Maurice-Lamontagne de Mont-Joli, le phoque du Groenland, qui est l’espèce la plus abondante, a vu sa population chuter dramatiquement depuis 1998.
« Après avoir atteint un sommet de 7,5 millions d’individus, la population est tombée à 4,4 millions en 2024, se situant maintenant dans une » zone de prudence », selon l’approche de précaution adoptée par le ministère », précise monsieur Gosselin.
Plusieurs facteurs
Cette diminution serait liée à plusieurs facteurs, notamment l’absence de glace, les conditions d’alimentation et la mortalité des jeunes. Malgré ce déclin, la chasse commerciale demeure possible avec des quotas stricts. Ainsi, jusqu’à 253 000 phoques du Groenland pourraient être prélevés si 95 % de la récolte cible les jeunes sevrés.
Pour le phoque gris, dont la population est estimée à 366 000 individus en 2021, un quota de 67 300 captures est jugé soutenable dans les mêmes conditions. Les sites de reproduction ont d’ailleurs migré des banquises vers les îles du golfe en raison du réchauffement climatique. Quant au phoque commun, qui est beaucoup moins abondant avec 25 200 individus recensés, les scientifiques adoptent une approche ultraconservatrice, limitant les prélèvements à seulement 720 animaux.
Chasse au blanchon : le débat est relancé
Une question controversée a refait surface aux États généraux sur le phoque. La possibilité de rouvrir la chasse au blanchon, interdite depuis 1987, a soulevé de vifs débats parmi les acteurs de l’industrie du phoque qui ont pris part à l’événement, qui s’est tenu à Matane du 12 au 14 novembre.
Pour le chercheur émérite de Pêches et Océans Canada et retraité de l’Institut Maurice-Lamontagne, Mike Hammill, cette interdiction découle davantage de considérations éthiques que scientifiques.
« Le rapport Malouf, publié en 1987, recommandait de fermer cette chasse, explique-t-il. Ce n’était pas un aspect scientifique, mais plutôt une question d’image. »
Les scènes diffusées à la télévision d’un chasseur frappant un blanchon avec un gourdin avaient profondément choqué l’opinion publique, même si cette méthode était reconnue comme efficace sur le plan du bien-être animal. Depuis la dernière grande vague de chasse, soit de 1995 à 2013, l’industrie a travaillé d’arrache-pied pour démontrer l’évolution de ses pratiques, de l’avis du scientifique.
(Photo Journal Le Soir)
« Toutes les images qui montrent la chasse au blanchon datent des années 1960 et 1970 », précise monsieur Hammill, soulignant les efforts déployés pour éduquer le public sur les nouvelles méthodes employées.
Adopter une nouvelle approche
S’il ne s’oppose pas à une réouverture de la chasse au blanchon, le chercheur demeure néanmoins catégorique : il faudra adopter une approche radicalement différente. Il suggère notamment le pistolet d’abattage, qui est utilisé dans les abattoirs, bien que cette méthode nécessiterait des tests approfondis.
Sur le plan strictement scientifique, lever l’interdiction serait acceptable, admet le chercheur émérite. Toutefois, « c’est dans l’éthique et les valeurs de la société que ce n’est pas acceptable pour le moment ».
Monsieur Hammill demeure tout de même sceptique quant à la pertinence de rouvrir ce débat.
« Est-ce que le monde veut investir dans une approche qui a été éliminée pour retourner avec la même bataille ? C’est comme courir après le trouble », croit-il, tout en invitant l’industrie à réfléchir sérieusement aux répercussions d’une éventuelle décision.
L’organisme communautaire rimouskois, Aux Trois Mâts, tenait dans le cadre de la semaine nationale de sensibilisation aux dépendances, des journées portes ouvertes pour permettre à la population d’en apprendre plus sur la réinsertion sociale en dépendances.
La directrice générale de l’organisme, Candy Desrosiers, mentionne que ces journées ouvertes au public constituent aussi des occasions de faire connaitre à la communauté les différents volets offerts par l’organisme, qui intervient auprès
L’organisme communautaire rimouskois, Aux Trois Mâts, tenait dans le cadre de la semaine nationale de sensibilisation aux dépendances, des journées portes ouvertes pour permettre à la population d’en apprendre plus sur la réinsertion sociale en dépendances.
La directrice générale de l’organisme, Candy Desrosiers, mentionne que ces journées ouvertes au public constituent aussi des occasions de faire connaitre à la communauté les différents volets offerts par l’organisme, qui intervient auprès d’une clientèle âgée de 15 ans et plus, touchée par un problème de dépendance, dans un contexte volontaire.
« On accompagne les personnes qui désirent faire de la réinsertion sociale, soit avec de l’accompagnement individualisé, par le service du milieu de vie – dans lequel nous donnons une formation pour les équipes en intervention sur la réinsertion sociale au Bas-Saint-Laurent – ou par le volet en prévention et milieu de travail, qui est une nouveauté datant de 2024. »
Elle ajoute que l’organisme est axé sur les démarches concrètes de réinsertion sociale.
L’intervenante sociale, Alexandra Martineau-Duguay, soulève pour sa part que les proches de personnes touchées par un problème de dépendance peuvent aussi bénéficier d’un accompagnement de la part de l’organisme.
« Parfois, les proches doivent aussi entreprendre des démarches en réinsertion sociale, parce qu’ils sont impactés par ce qu’ils vivent. Ce n’est pas toujours évident d’accompagner une personne qui a un problème de dépendance, tout en prenant soin de soi et en gardant ses repères en vue. »
Madame Martineau-Duguay rapporte qu’une partie de son travail qu’elle trouve particulièrement belle est la possibilité de mettre en lumière la vitalité dont elle est témoin dans le cadre de ses fonctions.
La salle commune de l’organisme permet d’en faire un milieu de vie pour ses usagers. (Photo courtoisie – Aux Trois Mâts)
« Il y a une âme qui se crée par la vie qui, elle, est créée par les gens, par le milieu de vie, par l’implication et l’engagement qui découlent des différents ateliers et des différentes implications possibles. Cette vitalité, mais aussi la possibilité de mettre en lumière cet aspect qui se retrouve parfois dans l’ombre, à travers des portes ouvertes comme celles-ci, je pense que c’est une belle partie de mon travail. C’est aussi une chance de travailler en côtoyant des gens qui ont plein d’histoires et de vécus. Cela fait en sorte qu’on peut tous apprendre des uns et des autres. »
Son travail l’amène aussi à être confronté aux préjugés que la population peut avoir à l’égard de ceux qui luttent contre une dépendance.
« Les gens ont tendance à penser qu’il s’agit d’un manque de volonté ou d’engagement que de continuer une certaine habitude ou une certaine problématique, alors qu’en réalité, ça demande énormément d’énergie a une personne de composer avec ça, en plus de tout le reste. Il y a aussi des gens qui pensent que le processus est simple et qu’il suffit d’aller chercher de l’aide ou d’arrêter, alors qu’il y a un gros chemin à parcourir avant d’y arriver. Le processus nécessite aussi de savoir et de comprendre certaines choses. Il est également nécessaire de savoir se montrer vulnérable en échangeant sur le problème avec une autre personne, alors qu’en générale, être vulnérable, ce n’est jamais facile pour qui que ce soit. »
Les dépendances : un enjeu que tous peuvent connaitre
La directrice de l’organisme, madame Desrosiers, soulève que personne n’est à l’abri de se retrouver aux prises avec une dépendance.
« On peut tous vivre, à un moment ou à un autre, une problématique quelconque de dépendance à la suite d’événements. Ça va vite et souvent, les gens que l’on aide ici ont à la fois une problématique en santé mentale et une problématique en dépendance. Il faut se rappeler que nous avons tous une santé mentale qui peut se détériorer, mais qu’en y ajoutant une dépendance, c’est encore plus difficile. On est tous des humains, donc je pense qu’on peut tous être à risque de vivre ces enjeux. C’est aussi pour cette raison qu’on trouve important de sensibiliser la population, parce que du jour au lendemain, tout peut arriver. »
Nancy Vaillancourt, qui a bénéficié de l’aide de l’organisme par le passé, a accepté de parler de son expérience. Elle soulève notamment qu’Aux Trois Mâts a fait du beau travail en lui venant en aide.
« J’ai fait des études en éducation spécialisée. Comme l’a dit Candy, parfois la vie va vite. J’avais deux enfants et lorsqu’ils sont partis, je suis partie moi aussi. Aujourd’hui, je ne me sens pas tout à fait prête à reprendre un horaire de travail de 8 h à 17 h, parce qu’il m’arrive encore d’avoir des crises de panique », témoigne madame Vaillancourt.
C’est quelque chose sur lequel elle travaille à l’aide de l’art thérapie. Elle fait aussi profiter les usagers de l’organisme de ses compétences artistiques, en donnant des ateliers de créativité.
« Le fait d’arrêter une dépendance peut créer un vide. C’est donc important de trouver quelque chose qui saura combler ce vide. »
Pour une cinquième année de suite, les élèves qui composent l’Harmonie Langevin de Rimouski amasseront des fonds pour leur programme en interprétant l’hymne national lors du prochain match de l’Océanic au Colisée Financière Sun Life, le vendredi 28 novembre à 19 h, contre les Olympiques de Gatineau.
Un certain nombre de billets ont été réservés à la billetterie de l’Océanic pour les élèves. Un pourcentage des ventes ira directement à l’harmonie.
Son directeur musical, Olivier Albert, rapp
Pour une cinquième année de suite, les élèves qui composent l’Harmonie Langevin de Rimouski amasseront des fonds pour leur programme en interprétant l’hymne national lors du prochain match de l’Océanic au Colisée Financière Sun Life, le vendredi 28 novembre à 19 h, contre les Olympiques de Gatineau.
Un certain nombre de billets ont été réservés à la billetterie de l’Océanic pour les élèves. Un pourcentage des ventes ira directement à l’harmonie.
Son directeur musical, Olivier Albert, rappelle que cette activité de financement est née lors de la pandémie par l’entremise du directeur administratif de l’Océanic, Jean-Philippe Bérubé.
« On cherchait un moyen original de financer nos activités. J’ai eu un contact avec lui et je le lui ai suggéré. Il trouvait que c’était une super idée, notamment pour augmenter le nombre de spectateurs aux matchs, parce qu’à ce moment-là, on était en zone verte, ce qui voulait dire que le Colisée pouvait être rempli, à condition que tout le monde porte un masque. Il a cru en notre mission et à son potentiel. »
Le professeur de musique souligne que cette prestation au Colisée Financière Sun Life est une occasion pour ses élèves de se dépasser.
« Il s’agit de leur premier concert de l’année et comme ce sont des jeunes de secondaire 1 et 2, pour ceux de secondaire 1, c’est même souvent leur premier concert à vie, surtout devant des milliers de personnes. »
La musique au coeur des efforts
En vue de ce concert, les élèves de monsieur Albert se préparent avec rigueur.
« Toute la préparation au projet, avant même de jouer l’hymne national, représente un vrai travail d’équipe. Les jeunes sont obligés d’être autonomes dans leur pratique, par exemple pour passer à travers des passages plus difficiles, lors de moment de pratique personnel. Il y a tout un travail à structurer avec rigueur, afin d’être synchronisé une fois sur la glace. »
Une prestation de l’Harmonie Langevin au Colisée Financière Sun Life. (Crédit photo Mathieu Gosselin)
En plus d’engranger des sous pour l’Harmonie, l’activité permet de valoriser le travail effectué par les élèves, explique Olivier Albert.
Cette semaine à « Rendez-Vous Nature », on chasse le cerf de Virginie… en Virginie avec notre collaborateur, Stéphane Monette.
Même si aucun cas de maladie débilitante chronique (MDC) des cervidés n’a été détecté chez les cerfs sauvages analysés depuis les sept dernières années, la surveillance se poursuit et rejoint maintenant la zone 2 Bas-Saint-Laurent, comme le précise la biologiste et spécialiste des cervidés, Élise Roussel-Garneau.
La saison froide ne refroidit pas les mouche
Cette semaine à « Rendez-Vous Nature », on chasse le cerf de Virginie… en Virginie avec notre collaborateur, Stéphane Monette.
Même si aucun cas de maladie débilitante chronique (MDC) des cervidés n’a été détecté chez les cerfs sauvages analysés depuis les sept dernières années, la surveillance se poursuit et rejoint maintenant la zone 2 Bas-Saint-Laurent, comme le précise la biologiste et spécialiste des cervidés, Élise Roussel-Garneau.
La saison froide ne refroidit pas les moucheurs qui nourrissent et partagent leur passion, bien au chaud, les 22 et 23 novembre, au 11e Salon de pêche à la mouche de Trois-Rivières. L’organisateur principal, Gaétan Blier, de la Société mauricienne des pêcheurs à la mouche (SMPMTR).
Le bassin de pêche est un attrait majeur du Salon de pêche à la mouche de Trois-Rivières, les 22 et 23
novembre, qui regroupe 65 exposants spécialisés, les grandes marques du marché, beaucoup
d’animation et des conférences incontournables de moucheurs spécialisés. (Photo courtoisie SMPMTR)
Tout ça et encore plus à « Rendez-Vous Nature ». Cliquez sur le lien ci-haut.
La poursuite du Groupe Immobilier Tanguay intentée à la suite des faillites de Novarium et de la SOPER suit son cours, selon son président, Alexandre Tanguay, qui refuse cependant de commenter davantage le dossier puisqu’il est judiciarisé.
En mai dernier, le Groupe immobilier Tanguay a déposé une poursuite civile de près de 5 M$ contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et 14 ex-membres du conseil d’administration de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).
La poursuite du Groupe Immobilier Tanguay intentée à la suite des faillites de Novarium et de la SOPER suit son cours, selon son président, Alexandre Tanguay, qui refuse cependant de commenter davantage le dossier puisqu’il est judiciarisé.
La faillite de la SOPER a mis fin au bail stipulant que l’organisme devait payer un loyer de 675 000 $ par année pour 15 ans au Groupe immobilier Tanguay, qui avait construit l’immeuble de Novarium, inauguré en août 2022.
Technipro BSL poursuit également
Technipro BSL poursuit aussi les mêmes organismes et individus pour 272 472,41 $, plus les intérêts, pour des travaux impayés liés à l’ajout d’une garderie dans l’immeuble du Novarium. Les deux poursuites sont enregistrées à la Cour supérieure du district judiciaire de Rimouski.
Guy Caron (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Les ex-membres du conseil d’administration poursuivis à titre individuel sont le maire et ex-président de la SOPER, Guy Caron, le préfet de la MRC, Francis St-Pierre, les anciens conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et Mélanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault, l’ex-maire de Rimouski, Marc Parent, l’ex-président de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.
Mandat accordé par la Ville
En juin dernier, le conseil municipal de Rimouski a accordé un mandat au cabinet d’avocats Tremblay Bois Mignault Lemay, de Québec, pour représenter la Ville de Rimouski dans le cadre des demandes introductives d’instance en dommages et intérêts du Groupe Immobilier Tanguay et de Construction Technipro BSL.
Le maire de Rimouski, Guy Caron, a alors précisé que ce sont les assurances qui vont payer les frais juridiques. « Il y a des assurances responsabilité qui seront utilisées tant au niveau de la Ville que des administrateurs », assure-t-il.
Les ex-bureaux de la SOPER sur la rue Saint-Germain Ouest. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Les personnes poursuivies disposaient d’un délai de 45 jours pour contester cette action en justice. Elles pouvaient aussi convenir du règlement de l’affaire, proposer une médiation ou la tenue d’une conférence de règlement à l’amiable. Elles ont décidé de contester.
Pour son 25e anniversaire, l’une de ses activités caritatives les plus populaires de la Fondation Santé Rimouski, La Grande dégustation, affiche complet, ce vendredi 21 novembre, à l’Hôtel Rimouski.
Environ 300 convives participeront à cette soirée gourmande, dont l’objectif financier a été fixé à 85 000$. En 2024, La Grande dégustation avait permis de récolter près de 88 000 $.
Au menu de La Grande dégustation, un repas concocté par le chef Martin Ashby et sa brigade, des vins sélectionn
Pour son 25e anniversaire, l’une de ses activités caritatives les plus populaires de la Fondation Santé Rimouski, La Grande dégustation, affiche complet, ce vendredi 21 novembre, à l’Hôtel Rimouski.
Au menu de La Grande dégustation, un repas concocté par le chef Martin Ashby et sa brigade, des vins sélectionnés par la SAQ Sélection Rimouski et des fromages offerts par Les Fromages d’ici. La soirée se poursuivra avec la projection d’une Histoire d’espoir et une soirée dansante avec DJ Liam.
Encore cette année, un encan virtuel ouvert à toute la population regroupe une grande variété de lots pour tous les goûts et tous les budgets. Les mises aux enchères ont été lancées le 5 novembre.
Les profits de la soirée permettront d’investir 75 000 $ pour l’achat d’un appareil d’aphérèse pour la clinique d’hémato-oncologie de l’Hôpital régional de Rimouski.
« C’est un appareil d’une valeur d’environ 125 000 $. C’est le seul que nous avons à l’est de Québec. Comme l’appareil actuel atteindra sa fin de vie utile, il est devenu essentiel de le remplacer. Nous sommes privilégiés de l’avoir ici dans la région et nous voulons maintenir le soin à Rimouski », indique la présidente de la Fondation Santé Rimouski, Caroline Pelletier.
Coprésidence d’honneur
La directrice générale de la Caisse Desjardins de Rimouski, Véronique Pelletier et le directeur de Desjardins Entreprises – Bas-Saint-Laurent et Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Ken Henry, assument la coprésidence d’honneur de la soirée.
La directrice générale de la Fondation Santé Rimouski, Caroline Pelletier, entourée des coprésidents d’honneur de La Grande dégustation 2025, Véronique Pelletier et Ken Henry. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)
« Je trouve que c’est une occasion de rassembler la communauté d’affaires derrière une belle cause. Elle tient particulièrement à cœur à toute la région. C’est important pour moi d’être une partie prenante du succès et d’y apporter l’ADN Desjardins. Nous croyons que la santé est un pilier fondamental du mieux-être collectif », indique monsieur Henry.
La Sûreté du Québec a procédé mercredi (19 novembre) à une arrestation ainsi qu’à une perquisition en lien avec le trafic de cannabis sur une propriété de la montée de la Baie, à Saint-Narcisse-de-Rimouski.
L’opération a permis de saisir plus de 4 000 grammes de cannabis, environ 125 plants, plus de 240 000 graines de cannabis, près de 40 grammes de concentré de cannabis, environ neuf grammes de haschisch, un téléphone cellulaire, plus de 2 000 $ en devise canadienne, une remorque et une mini
La Sûreté du Québec a procédé mercredi (19 novembre) à une arrestation ainsi qu’à une perquisition en lien avec le trafic de cannabis sur une propriété de la montée de la Baie, à Saint-Narcisse-de-Rimouski.
L’opération a permis de saisir plus de 4 000 grammes de cannabis, environ 125 plants, plus de 240 000 graines de cannabis, près de 40 grammes de concentré de cannabis, environ neuf grammes de haschisch, un téléphone cellulaire, plus de 2 000 $ en devise canadienne, une remorque et une mini-pelle John Deere considérées comme produits de la criminalité.
Un homme de 45 ans, de Saint-Narcisse, a été arrêté puis interrogé par les enquêteurs. Il a été libéré pour la suite des procédures.
L’individu pourrait faire face à des accusations en lien avec le trafic de cannabis. La SQ a entamé son enquête à la suite d’informations reçues du public.
Plus de six mois après l’événement, la Sûreté du Québec a procédé à l’arrestation d’un homme de 55 ans en lien avec une collision mortelle survenue le 7 mai dernier sur l’autoroute 85, à Témiscouata-sur-le-Lac.
Rencontré par les enquêteurs, l’individu pourrait faire face à des accusations de conduite dangereuse causant la mort ainsi que de possession de cannabis illicite.
Les services d’urgence avaient été appelés en début de soirée, vers 18 h 30, pour une sortie de route impliquant un se
Plus de six mois après l’événement, la Sûreté du Québec a procédé à l’arrestation d’un homme de 55 ans en lien avec une collision mortelle survenue le 7 mai dernier sur l’autoroute 85, à Témiscouata-sur-le-Lac.
Rencontré par les enquêteurs, l’individu pourrait faire face à des accusations de conduite dangereuse causant la mort ainsi que de possession de cannabis illicite.
Les services d’urgence avaient été appelés en début de soirée, vers 18 h 30, pour une sortie de route impliquant un seul véhicule qui circulait en direction nord. Selon la SQ, le conducteur aurait perdu la maîtrise de sa voiture lors d’une manœuvre de dépassement. Le véhicule aurait alors traversé le terre-plein central et les voies opposées avant de faire des tonneaux.
Un passager, un homme dans la trentaine, avait été transporté à l’hôpital où son décès avait été constaté. L’accident a aussi fait deux blessés légers, dont le conducteur de 55 ans et un autre passager âgé dans la quarantaine.
Un reconstitutionniste de la SQ a été dépêché sur place, le soir même, afin d’éclaircir les circonstances du drame.
Reconnu coupable d’agression sexuelle et d’attouchements sur une personne mineure, Olivier Chagnon va en appel de sa radiation de trois ans, imposée en septembre, par le Conseil de discipline de l’Ordre des chiropraticiens du Québec.
Le chiropraticien et propriétaire de la clinique AXE santé optimale d’Amqui peut ainsi continuer d’exercer tant que le Tribunal des professions, qui entendra l’appel, n’aura pas statué sur sa demande.
« Le Dr Chagnon avait 30 jours pour faire appel, ce qu’il
Reconnu coupable d’agression sexuelle et d’attouchements sur une personne mineure, Olivier Chagnon va en appel de sa radiation de trois ans, imposée en septembre, par le Conseil de discipline de l’Ordre des chiropraticiens du Québec.
Le chiropraticien et propriétaire de la clinique AXE santé optimale d’Amqui peut ainsi continuer d’exercer tant que le Tribunal des professions, qui entendra l’appel, n’aura pas statué sur sa demande.
« Le Dr Chagnon avait 30 jours pour faire appel, ce qu’il a fait. Il doit cependant continuer de respecter les limitations imposées avant sa radiation. Il lui est notamment interdit d’exercer sa profession auprès des patients de moins de 18 ans », précise l’avocate de l’Ordre des chiropraticiens du Québec, Me Andrée Lacoursière.
Pour sa clientèle adulte, Olivier Chagnon doit obtenir pour chaque patient un consentement au traitement rempli et signé, après l’avoir informé de sa condamnation. Une copie doit être conservée dans le dossier du patient.
Le Dr Chagnon doit aussi remettre une copie de l’ordonnance à chaque patient majeur lors de leur rendez-vous à sa clinique, en plus de la transmettre lors d’une prise de rendez-vous par téléphone ou courriels.
Cette ordonnance de limitation émise le 28 janvier 2025 demeurera en vigueur jusqu’à la décision finale du Tribunal des professions. « Il est encore trop tôt pour avoir une date d’audition au Tribunal des professions. Généralement, cela prend quelques mois », souligne Me Lacoursière.
Agressions et attouchements sexuels
En novembre 2024, la juge Sonia Bérubé a déclaré Olivier Chagnon coupable d’agression sexuelle et d’attouchements sexuels sur une personne de moins de 16 ans et de production et de possession de pornographie juvénile pour des événements survenus en 2023.
Les représentations sur sentence auront lieu le 8 décembre au palais de justice de Matane.
Le palais de justice d’Amqui (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
Les accusations découlent d’événements qui se seraient produits à la mi-juillet 2023 à Amqui. Les accusations d’agression sexuelle sur une personne d’âge mineur sont passibles d’une peine minimale de 12 mois de prison et d’un maximum de 14 ans de détention dans le cas d’une victime de moins de 16 ans.
L’accusé est demeuré en liberté pendant le processus judiciaire. Olivier Chagnon opère sa clinique à Amqui depuis 2007.
L’entreprise Vélo Plein Air peut aller de l’avant avec son projet de construire huit logements au-dessus du commerce existant, situé sur l’avenue de la Cathédrale à Rimouski.
Le conseil municipal de Rimouski a adopté le projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) requis afin de permettre au promoteur de procéder, même si le projet déroge à certaines normes du règlement de zonage.
« Le PPCMOI est nécessaire lorsque certains éléments de notre
L’entreprise Vélo Plein Air peut aller de l’avant avec son projet de construire huit logements au-dessus du commerce existant, situé sur l’avenue de la Cathédrale à Rimouski.
Le conseil municipal de Rimouski a adopté le projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) requis afin de permettre au promoteur de procéder, même si le projet déroge à certaines normes du règlement de zonage.
« Le PPCMOI est nécessaire lorsque certains éléments de notre règlement de zonage ne sont pas respectés. Le projet est intéressant », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.
Sept dérogations
Selon le projet de résolution, le projet déroge à sept normes du règlement sur le zonage, soit la distance des marges, l’empiétement maximal permis pour une construction secondaire, l’emplacement d’un conteneur à matières résiduelles ainsi que l’aménagement d’un enclos sur trois côtés.
Un avis concernant le projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble a été affiché dans la vitrine de Vélo Plein Air. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Il est aussi question de la profondeur minimale d’une bande de verdure le long de la ligne avant secondaire, la distance minimale entre une aire de stationnement et la ligne arrière, le nombre de cases de stationnement requis pour un usage mixte commercial et multifamilial et la superficie minimale exigée pour une aire d’agrément.
Le comité consultatif d’urbanisme (CCU) de la Ville a recommandé au conseil municipal de l’accepter sous certaines conditions.
Vélo Plein Air est une boutique spécialisée dans la vente de vélos, de skis, de raquettes, de vêtements d’activité extérieures et d’équipements de plein air.
La députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, a remis, ce mercredi 19 novembre, deux médailles de l’Assemblée nationale de la catégorie « médaille de la députée » à deux citoyens de sa circonscription : Francine Saint-Cyr et Daniel Bénéteau.
Ils ont reçu cette distinction, en compagnie de leurs proches, au bureau de madame Blanchette Vézina.
Une passionnée du logement
Francine Saint-Cyr est la fondatrice de Serviloge. Cette ancienne directrice de l’Office municipal d’hab
La députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, a remis, ce mercredi 19 novembre, deux médailles de l’Assemblée nationale de la catégorie « médaille de la députée » à deux citoyens de sa circonscription : Francine Saint-Cyr et Daniel Bénéteau.
Ils ont reçu cette distinction, en compagnie de leurs proches, au bureau de madame Blanchette Vézina.
Une passionnée du logement
Francine Saint-Cyr est la fondatrice de Serviloge. Cette ancienne directrice de l’Office municipal d’habitation de Rimouski (OHRN) est reconnue pour son travail dans le logement social et communautaire. Née à Rimouski, madame Saint-Cyr a quitté la région pour ses études, avant de revenir à Rimouski en 2005.
« C’est un privilège immense aujourd’hui d’honorer une femme qui a marqué de façon durable, la bienveillance en habitation », estime la députée Blanchette Vézina, qui qualifie la récipiendaire de meneuse persévérante et passionnée.
Francine Saint-Cyr reçoit la médaille des mains de la députée. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Madame Saint-Cyr a notamment travaillé sur le dossier de requalification de la Maison Mère des Sœurs de Notre-Dame-du-Saint-Rosaire. Elle a aussi permis à plus de 330 logements hors marché de voir le jour à Rimouski.
« Vous êtes une bâtisseuse, une pionnière et une source d’inspiration pour nous tous. C’est avec une immense fierté que je vous invite à recevoir la médaille de la députée de Rimouski », a déclaré madame Blanchette Vézina avant de lui remettre la distinction en question.
Madame Saint-Cyr a pris à la parole à son tour pour remercier la députée et sensibiliser les personnes présentes à l’importance de poursuivre la construction de logement social et abordable, surtout dans un contexte où Rimouski n’a pas un taux d’inoccupation de 3 %.
« Il ne faut jamais arrêter la construction de logement social et abordable. C’est un équilibre et le logement est un facteur important de l’inflation. À partir du moment où nous avons un niveau assez important de logement social et abordable, ça permet d’équilibrer le marché et de faire en sorte que le logement ne devienne pas la partie la plus importante de l’inflation. C’est important pour le bien de toute la communauté. »
« Celui qui ne chôme pas »
Daniel Bénéteau multiplie les implications depuis de nombreuses années. Il a été président de Centraide Bas-Saint-Laurent dans les années 1990 et est aujourd’hui, entre autres, le président de l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ).
« C’est avec une profonde émotion que je veux souligner le travail exceptionnel d’un homme ancré dans sa communauté. Le nom de Daniel Bénéteau est connu de plusieurs, parce qu’il a une feuille de route remarquable, autant sur le plan personnel que professionnel », indiquait madame Blanchette Vézina en introduction à monsieur Bénéteau, en faisant bien attention de mentionner que ce dernier « ne chôme pas. »
Daniel Bénéteau reçoit à son tour la médaille des mains de la députée. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Il s’agit de la seconde médaille que reçoit cette année le bénévole rimouskois, qui a reçu en mai dernier la Médaille du couronnement du roi Charles III.
Monsieur Bénéteau a accepté cette nouvelle distinction au nom de tous les acteurs du milieu communautaire qui travaille dans l’ombre.
« Je leur dédis ces hommages, parce que ce sont eux qui font la différence. Tous les travailleurs et tous les bénévoles de l’ombre. En raison de mes titres au sein d’organismes communautaires, je bénéficie de plus de visibilité, ce qui a pour effet que je reçois les hommages, alors qu’en fait, ils devraient revenir à tous ceux qui travaillent dans l’ombre. Je leur suis tellement reconnaissant, parce que le monde communautaire ne pourrait pas exister sans ces gens-là. »
Monsieur Bénéteau a réitéré le fait que les organismes ont besoin de soutien pour assurer leur pérennité financière.
« La solution serait de développer une culture auprès de la population de l’Est du Québec, de legs testamentaires et de dons planifiés. On assiste présentement au plus grand transfert de patrimoine de notre histoire. Si 5 % à 10 % de ce transfert de patrimoine va au monde communautaire, ça aura pour effet d’assurer sa survie. »
Lors d’une assemblée générale tenue ce mercredi, les employés de bureau de l’usine Agropur d’Amqui ont accepté l’offre de l’employeur à 100%.
« Nous nous réjouissons de ce dénouement positif », commente le directeur des relations publiques et communications stratégiques chez Agropur, Guillaume Bérubé.
Une nouvelle séance de négociation est prévue ce jeudi 20 novembre avec le syndicat en ce qui concerne les employés de production. Cette rencontre s’effectuera en présence du conciliateur du
Lors d’une assemblée générale tenue ce mercredi, les employés de bureau de l’usine Agropur d’Amqui ont accepté l’offre de l’employeur à 100%.
« Nous nous réjouissons de ce dénouement positif », commente le directeur des relations publiques et communications stratégiques chez Agropur, Guillaume Bérubé.
Une nouvelle séance de négociation est prévue ce jeudi 20 novembre avec le syndicat en ce qui concerne les employés de production. Cette rencontre s’effectuera en présence du conciliateur du ministère du Travail.
« Bien que ce résultat ait été décevant, il témoignait d’une avancée notable par rapport à la première offre, qui avait été rejetée à 95 %. Nous demeurons engagés dans un dialogue constructif à la table de négociation », assure Guillaume Bérubé.
« Les membres ont eu à voter sur l’hypothèse de règlement du médiateur. Encore solidaires, les gens ont rejeté les offres. Le combat continu », avait mentionné le conseiller à la vie syndicale pour la Centrale des syndicats démocratiques du Québec (CSD), Patrick Cyr, au terme du vote du 9 novembre.
En lock-out depuis plus d’un mois
Rappelons que l’employeur a déclenché un lock-out le 13 octobre au matin en réponse au déclenchement d’une grève de 24 heures, la veille, par les syndiqués.
Dans un communiqué, Agropur assure qu’elle respecte le droit de grève de ses employés.
L’usine d’Agropur d’Amqui (Photo courtoisie)
La coopérative précise toutefois que ce type d’interruption non planifié et susceptible d’être intermittent comporte des risques pour la salubrité, la sécurité alimentaire ainsi que la qualité des produits.
Ce n’est pas fréquent dans la LHJMQ. L’Océanic jouera deux parties en 24 heures, jeudi et vendredi, avant de profiter d’une fin de semaine de congé qui se prolongera jusqu’au vendredi suivant.
La formation rimouskoise a pris la direction de Drummondville, mercredi après-midi, où elle affrontera les surprenants Voltigeurs, jeudi, et les Tigres, à Victoriaville, le lendemain.
Joël Perrault souhaite voir son équipe obtenir plus de succès sur la route. À domicile, elle présente le meilleur do
Ce n’est pas fréquent dans la LHJMQ. L’Océanic jouera deux parties en 24 heures, jeudi et vendredi, avant de profiter d’une fin de semaine de congé qui se prolongera jusqu’au vendredi suivant.
La formation rimouskoise a pris la direction de Drummondville, mercredi après-midi, où elle affrontera les surprenants Voltigeurs, jeudi, et les Tigres, à Victoriaville, le lendemain.
Joël Perrault souhaite voir son équipe obtenir plus de succès sur la route. À domicile, elle présente le meilleur dossier (8-4-0-0) des équipes de l’Association Est, mais aussi le pire de toute la ligue sur les patinoires adverses (2-6-0-1).
Et, ça ne s’annonce pas facile au Centre Marcel Dionne où les Voltigeurs sont invaincus en temps régulier (6-0-1-1) depuis le début de la saison.
« Sur la route, on n’a pas une fiche qui est très reluisante. C’est quelque chose qu’on a discuté à l’interne et qu’on veut améliorer. Autant, on est content de la façon dont on joue à la maison en général, autant on veut améliorer notre façon de jouer sur la route », explique-t-il.
Il est bien d’accord pour dire que les Voltigeurs sont une équipe qui surprend. Elle vient même au 10e rang du classement hebdomadaire de la Ligue canadienne (LCH).
« Si tu regardes leur alignement, personne n’aurait probablement pu prédire qu’ils seront 4e ou 5e au classement général de la ligue. Je regarde les équipes de Sylvain Favreau (entraineur-chef). Il a amené son équipe en finale avec Halifax, il est arrivé à Drummondville, ils ont gagné, et l’an dernier, ils ont terminé premiers de leur conférence. Et, cette année, ils vont encore bien. Clairement, il y a quelque chose qui est lié au travail de Sylvain », estime Perrault.
Vendredi
Dans le cas des Tigres, c’est une équipe qui marque beaucoup de buts et qui en accorde aussi plusieurs.
« Ils ont beaucoup de bons jeunes avec deux joueurs européens qui dominent et le meilleur avantage numérique dans le circuit. Ce seront deux gros tests dans ce voyage ».
Les Tigres frappent effectivement pour 30,3 % d’efficacité avec leur jeu de puissance, pour le premier rang, pendant que l’Océanic est dernier à 13,3 %.
Le défenseur Connor Sturgeon sera le seul absent pour amorcer ce voyage. « Il est encore un peu amoché de sa mise en échec par derrière reçue la semaine dernière. Il progresse bien, mais n’est pas encore retourné sur la glace. Son absence n’est pas à long terme, mais on ne prendra pas de chance. »
Les deux gardiens joueront chacun un match, mais l’ordre n’était pas connu au moment du point de presse de l’entraineur-chef.
Après 15 ans d’activités et d’implication soutenues, l’Épreuve Chassé-Mercier tire sa révérence. Ses fondateurs, Pierre Chassé et Jean-Maxime Mercier, mettent fin à l’événement après avoir remis plus de 370 000 $ à une multitude d’organismes œuvrant en santé, en sport et en culture.
Héritière de l’initiative Célébrons notre hockey, l’Épreuve Chassé-Mercier rassemblait chaque année des centaines de golfeurs dans une compétition amicale visant à amasser des fonds pour la communauté locale et ré
Après 15 ans d’activités et d’implication soutenues, l’Épreuve Chassé-Mercier tire sa révérence. Ses fondateurs, Pierre Chassé et Jean-Maxime Mercier, mettent fin à l’événement après avoir remis plus de 370 000 $ à une multitude d’organismes œuvrant en santé, en sport et en culture.
Au fil des ans, elle a contribué à de nombreux organismes, dont la Fondation Santé Rimouski, l’Hôtellerie Omer-Brazeau, l’Association du cancer de l’Est du Québec, la Société canadienne du cancer, le Club de hockey les Albatros de Rivière-du-Loup, les Jeux du Québec, le Théâtre du Bic, l’Office d’habitation Rimouski-Neigette, la Coupe Memorial 2025, la Fondation Jennely Germain, la Fondation Michel Ouellet, Sclérose en plaques du Bas-Saint-Laurent et le Club de natation artistique Vivelo de Rimouski.
« Jean-Maxime et moi en avions discuté, le temps était propice. Nous avons collaboré pendant 15 ans à faire du bien dans notre milieu, avec des objectifs largement dépassés. J’ai été impliqué dans différentes causes depuis 1987 et quelques soucis de santé récents me rappellent l’importance de bien choisir mes engagements. Je suis très fier du chemin parcouru avec Jean-Maxime », indique Pierre Chassé dans un communiqué.
Plaisir avant tout
Les deux organisateurs soulignent l’implication essentielle des bénévoles, la collaboration des clubs de golf Les Saules, Val-Neigette et du Bic, ainsi que l’appui constant de leurs conjointes, Érika Côté-Gagnon et Arlyne Langlais.
Pierre Chassé et Jean-Maxime Mercier, aux extrémités, en compagnie des bénéficiaires de leur événement 2025, soit le Club Vivelo, la Fondation Jennely-Germain et la Fondation Santé Rimouski pour le département de neurologie. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Ils remercient également les présidences d’honneur et les entreprises participantes qui, année après année, ont contribué au succès de l’événement.
« Quel bonheur d’avoir pu contribuer pendant 15 ans à des œuvres et des causes qui nous tenaient à cœur. Cette aventure s’est faite dans le plaisir, avec des gens magnifiques et inspirants. Un merci spécial à nos réseaux respectifs qui ont toujours répondu présents », soutient Jean-Maxime Mercier.
Un incendie est survenu mercredi, vers 11 h 30, dans une résidence unifamiliale située à l’intersection du boulevard St-Germain Ouest et de la rue Gérard Majella à Rimouski.
Le chef aux opérations à la Ville de Rimouski, Jasmin Roy, explique qu’il n’y avait personne à l’intérieur au moment de l’incendie.
« La propriétaire revenait sur place lorsqu’elle a constaté qu’il y avait de la fumée dans sa maison. Elle a immédiatement composé le 911. Lors de notre arrivée sur les lieux, il y
Un incendie est survenu mercredi, vers 11 h 30, dans une résidence unifamiliale située à l’intersection du boulevard St-Germain Ouest et de la rue Gérard Majella à Rimouski.
Le chef aux opérations à la Ville de Rimouski, Jasmin Roy, explique qu’il n’y avait personne à l’intérieur au moment de l’incendie.
« La propriétaire revenait sur place lorsqu’elle a constaté qu’il y avait de la fumée dans sa maison. Elle a immédiatement composé le 911. Lors de notre arrivée sur les lieux, il y avait de la fumée au rez-de-chaussée, ainsi que de la fumée qui sortait de l’entretoit de la maison. Nous sommes montés en 3e alarme pour avoir suffisamment de ressources pour combattre l’incendie. Nous étions environ 35 pompiers sur place.
La résidence se trouve à l’intersection du boulevard St-Germain Ouest et de la rue Gérard Majella à Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Monsieur Roy rapporte que les pertes à déplorer en raison des dommages causés par l’incendie sont quand même considérables. Il ajoute toutefois que deux chats qui se trouvaient à l’intérieur de la résidence ont pu être sortis indemnes par les pompiers.
La cause de l’incendie n’est pas encore connue. Les préventionnistes mènent présentement l’enquête afin de la déterminer.
L’organisme de soutien pour les hommes atteints du cancer de la prostate, PROCURE, poursuit sa campagne « Nœudvembre » afin de financer ses services gratuits de soutien et d’information pour les personnes touchées et leurs proches.
Ambassadeur de la cause à Rimouski et au Bas-Saint-Laurent depuis cinq ans, Réjean Marquis propose un ensemble mode pour homme comprenant un nœud papillon, un mouchoir de poche et sept paires de bas, au coût de 99 $.
Un forfait avec des chaussettes à motifs d
L’organisme de soutien pour les hommes atteints du cancer de la prostate, PROCURE, poursuit sa campagne « Nœudvembre » afin de financer ses services gratuits de soutien et d’information pour les personnes touchées et leurs proches.
Ambassadeur de la cause à Rimouski et au Bas-Saint-Laurent depuis cinq ans, Réjean Marquis propose un ensemble mode pour homme comprenant un nœud papillon, un mouchoir de poche et sept paires de bas, au coût de 99 $.
Un forfait avec des chaussettes à motifs de qualité supérieure peut aussi être ajouté, moyennant une contribution supplémentaire, pour faire avancer la recherche et appuyer les hommes atteints de la maladie.
Donner au suivant
En avril 2021, monsieur Marquis a reçu un diagnostic de cancer de la prostate qu’il a combattu après une série de traitements. Aujourd’hui rétabli, il donne au suivant en apportant son soutien aux gens qui sont atteints de cancer.
Les personnes intéressées à contribuer à l’effort de PROCURE peuvent communiquer avec Réjean Marquis au 819 808-7878. Il s’implique également au sein du Club Lions de Rimouski et de l’Association du cancer de l’Est-du-Québec.
Alexandre Tanguay verrait d’un bon œil l’arrivée d’une équipe de hockey universitaire à Rimouski. Il se dit même prêt à s’impliquer, mais pas à porter le dossier ou à être partenaire majeur, ayant déjà fort à faire comme copropriétaire de l’Océanic.
« Nous sommes toujours très impliqués au niveau sportif dans la région. L’Océanic occupe beaucoup de notre temps. Le hockey universitaire vit un tremblement de terre cette année avec la nouvelle réglementation qui a amené énormément de jeunes à al
Alexandre Tanguay verrait d’un bon œil l’arrivée d’une équipe de hockey universitaire à Rimouski. Il se dit même prêt à s’impliquer, mais pas à porter le dossier ou à être partenaire majeur, ayant déjà fort à faire comme copropriétaire de l’Océanic.
« Nous sommes toujours très impliqués au niveau sportif dans la région. L’Océanic occupe beaucoup de notre temps. Le hockey universitaire vit un tremblement de terre cette année avec la nouvelle réglementation qui a amené énormément de jeunes à aller jouer aux États-Unis. C’est un dossier dans lequel on aimerait collaborer », indique-t-il dans un entretien avec Le Soir.ca.
Pour lui, un joueur de l’Océanic évoluant pour l’Université du Québec à Rimouski compléterait un parcours incroyable.
« Ce serait vraiment super, mais je crois que nous sommes encore loin de parler d’une équipe de hockey universitaire à Rimouski », commente monsieur Tanguay, dont la famille se tient toujours proche de développement du sport à Québec et dans l’Est.
Le problème de l’argent
Sans connaître les chiffres exacts, Alexandre Tanguay estime que le budget annuel d’une équipe universitaire au Québec est assez élevé. Il souligne que l’Université de Sherbrooke a reçu un important don de 6 M$ du philanthrope et homme d’affaires Herbert Black pour intégrer le circuit D2 en 2026.
Le copropriétaire et président de l’Océanic, Alexandre Tanguay (Photo Vincent Éthier- LCH)
« Pour ce qui est de la famille Tanguay, ce n’est pas un dossier prioritaire. Nous en avons suffisamment avec l’Océanic pour assurer la pérennité à long terme du club junior à Rimouski. C’est déjà un bon défi et ça occupe beaucoup de notre temps. Si des gens lèvent la main pour amener une équipe universitaire à Rimouski, on va collaborer avec eux comme on collabore avec les équipes sportives de la région. Si on peut aider, c’est certain qu’on va avoir de l’écoute », précise Alexandre Tanguay.
En avril dernier, sa direction précisait que les efforts étaient concentrés pour trouver le financement requis pour joindre le circuit universitaire du RSEQ à l’automne 2026.
En plus de l’utilisation du Complexe sportif Desjardins près de son campus, l’UQAR offre un éventail de programmes d’études pour faciliter la venue de joueurs de qualité.
La future formation du Nordet compterait aussi, dans sa propre cour, sur les Pionniers du Cégep de Rimouski, qui évoluent dans le hockey collégial division 2.
S’ils optent pour un programme proposé par l’UQAR, ces étudiants poursuivraient ainsi leur développement académique et sportif dans l’Est-du-Québec.
Plus de joueurs régionaux
« L’an prochain, Sherbrooke va faire son entrée. Le Collège militaire Royal démontre de l’intérêt, tout comme Rimouski. D’autres universités sont intéressées, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment. Quand on regarde les alignements des Pionniers, il y a une augmentation du nombre de jeunes du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Avec tout le hockey scolaire déjà existant, c’est certain qu’il y a de la place pour une équipe universitaire », affirme le responsable du hockey universitaire D2 au RSEQ et ex-entraîneur-chef des Voltigeurs de Drummondville, Dominic Ricard.
La Ligue universitaire D2 compte actuellement quatre équipes, soit l’Université du Québec à Chicoutimi, l’Université de l’Outaouais, Concordia et l’École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal.
Il s’agit d’un circuit inférieur à la Ligue des sports universitaires de l’Ontario, qui accueille les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières, les Redbirds de l’Université McGill et les Stingers de Concordia.
Steeve Pellerin, ce massothérapeute qui souhaite revenir sur ses plaidoyers de culpabilité enregistrés à 13 chefs d’agression sexuelle puisqu’une entité maléfique aurait pris le contrôle de son corps pendant 20 ans, a été déclaré responsable criminellement, lundi, au palais de justice de Rivière-du-Loup.
La nouvelle avocate de l’accusé, Me Jacinthe Maurice, a déposé une requête afin de faire invalider le plaidoyer de culpabilité de son client. La requête sera débattue le 17 décembre.
Si e
Steeve Pellerin, ce massothérapeute qui souhaite revenir sur ses plaidoyers de culpabilité enregistrés à 13 chefs d’agression sexuelle puisqu’une entité maléfique aurait pris le contrôle de son corps pendant 20 ans, a été déclaré responsable criminellement, lundi, au palais de justice de Rivière-du-Loup.
Si elle est acceptée, les plaidoyers de culpabilité enregistrés le 14 février dernier seront annulés et il y aura un procès. Si elle est refusée, le plaidoyer de culpabilité sera maintenu et il y aura des représentations sur la peine.
Treize femmes avaient porté plainte pour des événements survenus entre 2005 et 2022 à Notre-Dame-du-Portage, Rivière-du-Loup, Baie-Comeau et Sept-Îles. Pellerin avait reconnu les faits avant la tenue de son procès avant de se rétracter au moment des représentations sur sentence.
Lors de massages, l’homme de 49 ans de Notre-Dame-du-Portagese serait porté à des attouchements aux parties génitales, aux fesses et aux seins des victimes.
Le palais de justice de Rivière-du-Loup (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
L’avocat qui représentait Steeve Pellerin, Me Félix Pouliot, a décidé de se retirer du dossier face à la volte-face de son client.
Arrêté en octobre 2023
La Sûreté du Québec a procédé, le 11 octobre 2023, à l’arrestation de l’homme à Rivière-du-Loup.
Il a comparu le jour même au palais de justice, par visioconférence, pour répondre à des accusations en matière d’agression sexuelle. Pellerin a été remis en liberté sous conditions, le lendemain, pour la suite du processus judiciaire.
À l’approche de la mise à jour économique du gouvernement Legault et à l’invitation de la Coalition Main rouge, la population ainsi que des membres de plus d’une vingtaine de groupes issus des milieux communautaires, syndicaux, étudiants, culturels et populaires se sont rassemblés mardi devant les Ateliers Saint-Louis à Rimouski, dans le cadre d’une mobilisation pour la défense du filet social.
Les organisatrices du rassemblement, la directrice à la mobilisation et à l’action sociopolitique
À l’approche de la mise à jour économique du gouvernement Legault et à l’invitation de la Coalition Main rouge, la population ainsi que des membres de plus d’une vingtaine de groupes issus des milieux communautaires, syndicaux, étudiants, culturels et populaires se sont rassemblés mardi devant les Ateliers Saint-Louis à Rimouski, dans le cadre d’une mobilisation pour la défense du filet social.
Les organisatrices du rassemblement, la directrice à la mobilisation et à l’action sociopolitique à l’APTS Bas-Saint-Laurent, Laurence Meunier-Dubé et Lysane Picker-Paquin, mentionnent que l’événement avait pour but de dénoncer les conséquences des compressions budgétaires et des politiques d’austérité mise en place par les paliers gouvernementaux.
Le rassemblement s’inscrivait aussi dans une démarche à l’échelle provinciale, puisque 80 événements semblables étaient aussi organisés un peu partout au Québec en appui à la protection du filet social.
Lysane Picker-Paquin (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Lysane Picker-Paquin a d’ailleurs commencé les prises de paroles en abordant cette question.
« Quand on coupe dans le filet social, on fait des victimes et on fait des morts. Il y a des gens qui meurent, quand on pense aux féminicides, aux transicides, aux personnes qui meurent de froid l’hiver. On peut aussi penser aux personnes qui meurent à l’étranger, sous les bombes payées par nos taxes. On peut penser aux personnes qui habitaient le territoire depuis des millénaires et qui subissent toujours 400 ans de colonisation et de génocide en continue. Je vous invite donc à prendre un moment pour penser à toutes ces personnes qui meurent chaque fois que l’on coupe dans le filet social. »
Le rassemblement s’est ensuite enchainé avec la lecture du communiqué, signé par 25 organismes de la région.
Quelques banderoles contenant des revendications étaient présentées lors de l’événement. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
« Les compressions qui s’accumulent, le gel des subventions décrété par le Conseil du trésor au provincial, le dernier budget fédéral et même quelques récents fiascos au niveau municipal — en plus d’une série de projets de lois portant une atteinte directe à notre démocratie — tout ça fait craindre un nouvel affaiblissement du filet social et une aggravation des inégalités », déclarait madame Picker-Paquin.
La porte-parole de la Coalition Main rouge, Valérie Lépine, a pour sa part dénoncé les choix du gouvernement en termes de financement.
« On nous rebat les oreilles depuis plus d’une décennie avec l’équilibre budgétaire. La réalité, c’est que c’est un choix politique et fiscal : on prive l’État de milliards avec des baisses d’impôt pour les plus riches, tout en trouvant toujours de l’argent pour des projets comme Northvolt ou des contrats au privé. Si on peut financer ça, on peut aussi financer la lutte contre la pauvreté et le renforcement du filet social ! »
(Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
L’organisme La Débrouille à Rimouski, qui se fait un devoir de commémoré la mémoire des victimes de féminicides, a aussi fait parvenir une allocution dans le cadre du rassemblement, pour partager son indignation.
« Depuis 2024, nous avons commémoré la mémoire de 40 victimes de féminicides, dont 22 féminicides en contexte de violence entre partenaires intimes. Malgré ce constat tragique, le premier ministre François Legault n’a pas pris la parole publiquement sur le sujet depuis 2021! En mars 2024, France-Élaine Duranceau, ancienne ministre de l’Habitation, déclarait que les maisons d’hébergement pour femmes « coûtent trop cher ». Trop cher vraiment ? Trop cher la vie des femmes, des personnes trans et des enfants victimes de violences entre partenaires intimes? Nos vies et notre sécurité ne sont pas des dépenses superflues. »
(Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Finalement l’APTS Bas-Saint-Laurent a rappelé que deux hôpitaux sont présentement menacés de diminution de services dans la région, en plus des diverses coupures qui traversent le réseau de la santé et des services sociaux.
« En 2025, c’est inacceptable que l’on ait encore à se battre pour maintenir des services aussi essentiels que nos urgences hospitalières. En milieu rural, comme en milieu urbain, toute la population bas-laurentienne a droit à la même qualité et à la même accessibilité à des services de proximité », a conclu Laurence Meunier-Dubé, avant de laisser place à un micro ouvert.
Ce dernier a permis à plusieurs personnes de se prononcer à leur tour.
Léonie Beauvais (10 ans) et Rosalie St-Hilaire (11 ans), du Club de patinage de vitesse Les Cyclones de Rimouski, ont chacune remporté une médaille d’argent dans leur catégorie respective lors de la première compétition de la saison de longue piste du Circuit jeunesse, présentée le 16 novembre à Québec.
Si Beauvais a impressionné pour sa première participation en longue piste, la performance de St-Hilaire au 500 mètres la place en excellente position pour se qualifier aux Championnats canadie
Léonie Beauvais (10 ans) et Rosalie St-Hilaire (11 ans), du Club de patinage de vitesse Les Cyclones de Rimouski, ont chacune remporté une médaille d’argent dans leur catégorie respective lors de la première compétition de la saison de longue piste du Circuit jeunesse, présentée le 16 novembre à Québec.
Si Beauvais a impressionné pour sa première participation en longue piste, la performance de St-Hilaire au 500 mètres la place en excellente position pour se qualifier aux Championnats canadiens jeunesse chez les 11 à 13 ans, prévus en février à Calgary.
Dans la catégorie des 13 ans, Élodie Lussier-Pellerin a obtenu le 10e rang, suivie de Cloé Caty en 12e place. Chez les 12 ans, Éloïse Beauvais et Elsa Lebel ont pour leur part conclu au 14e et au 17e rang du classement général.
Chez les garçons, en catégorie 10 ans, Mathias Bouchard a fini 12e au général. Pier-Alexis Carvalho, Jules Vignola et William Landry ont pris les 9e, 10e et 12e rangs chez les 12 ans.
Landry s’est d’ailleurs démarqué avec une excellente 6e place au 500 mètres. Chez les 13 ans, Eliot Lebel a terminé 16e du classement général, alors que Gabriel Therrien a pris la 23e position.
La délégation rimouskoise présente à Québec. (Photo courtoisie)
En plus de Rosalie St-Hilaire, William Landry et Élodie Lussier-Pellerin sont eux aussi en excellente position pour se qualifier pour les championnats nationaux. Les sélections se confirmeront après la deuxième étape du circuit en janvier prochain.
Le taux de vaccination contre l’influenza est un peu plus bas que l’an dernier et le sous-type du virus de la grippe H3N2 pourrait être particulièrement virulent pour les personnes âgées de plus de 65 ans. Cela fait craindre que le Québec puisse vivre l’une des pires saisons de la grippe « depuis longtemps ».
Par Katrine Desautels, La Presse Canadienne
Le Québec a l’un des pires taux de vaccination contre l’influenza au pays. La couverture dans la population générale (18 à 64 ans) était de
Le taux de vaccination contre l’influenza est un peu plus bas que l’an dernier et le sous-type du virus de la grippe H3N2 pourrait être particulièrement virulent pour les personnes âgées de plus de 65 ans. Cela fait craindre que le Québec puisse vivre l’une des pires saisons de la grippe « depuis longtemps ».
Par Katrine Desautels, La Presse Canadienne
Le Québec a l’un des pires taux de vaccination contre l’influenza au pays. La couverture dans la population générale (18 à 64 ans) était de 18 % l’an dernier, la plus faible au Canada.
À titre comparatif, la Colombie-Britannique se trouve au sommet pour cette tranche d’âge avec 38 %.
Le Québec peine aussi à vacciner ses aînés. Selon les plus récents chiffres de Santé Québec, le quart (25,2 %) des 65 à 74 ans avaient reçu le vaccin contre la grippe cette année (contre 27,2 % en 2024). Chez les 75 ans et plus, 35,9 % ont été vaccinés (contre 37,1 % en 2024).
Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a pour cible nationale que 80 % des personnes âgées soient vaccinées contre l’influenza.
Des personnes de tous âges peuvent attraper le virus de la grippe et développer des complications, mais les aînés sont beaucoup plus affectés.
Au Québec comme ailleurs au Canada, cette tranche d’âge représente la majorité des 12 200 hospitalisations et 3500 décès causés chaque année par la maladie.
Situation préoccupante
Sur le globe, les virus de la grippe voyagent d’est en ouest, ce qui permet au Canada d’observer ce qui se passe ailleurs.
Présentement, la situation vécue en Australie est préoccupante, estime Benoît Mâsse, spécialiste des maladies infectieuses et professeur de biostatistique à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.
Selon les plus récents chiffres de Santé Québec, le quart des 65 à 74 ans avaient reçu le vaccin contre la grippe cette année. (Photo courtoisie)
« Ce qu’on sait qui s’en vient, c’est que l’Australie a peut-être eu une des pires saisons de grippe depuis les dix dernières années. Au Royaume-Uni, la saison a commencé peut-être un mois d’avance — ils sont en début d’épidémie et ça semble aussi confirmer ce qu’on observe en Australie — alors, ce qu’on a observé, c’est que ce qui s’en vient pourrait être le H3N2 qui a eu une mutation durant l’été. Ce qu’on sait du H3N2, c’est qu’il frappe particulièrement fort chez des personnes âgées. Donc, ça pourrait être une des pires années de la grippe qu’on a vues depuis longtemps », anticipe M. Mâsse.
Manque de vaccins contre la COVID
Par ailleurs, plusieurs pharmacies ont fait savoir qu’elles avaient manqué temporairement de vaccins contre la COVID-19 ou d’autres ont été tout près d’épuiser leurs stocks.
Dans un courriel transmis à La Presse Canadienne, Santé Québec confirme que « plusieurs régions ont vu les citoyens répondre fortement à l’offre de vaccination, ce qui a pu créer certaines indisponibilités temporaires dans des lieux précis ».
La société d’État soutient toutefois qu’« aucun enjeu d’approvisionnement ni de disponibilité n’est envisagé ».
Elle assure que tous les citoyens admissibles à la vaccination gratuite pourront avoir accès à un vaccin au cours de la campagne qui est en cours.
Rappelons que cette année, les provinces canadiennes ont dû décider si elles offraient toujours gratuitement la vaccination contre la COVID-19 à leurs citoyens.
Certaines provinces comme l’Ontario ont décidé de poursuivre dans la gratuité, d’autres comme l’Alberta et le Québec ont restreint la gratuité de cette vaccination.
Gratuit pour tous
Au Québec, le vaccin contre l’influenza est gratuit pour tous. Pour la COVID-19, la population générale doit débourser autour de 150 à 180 $.
Les personnes souffrant de maladies chroniques, les personnes de plus de 65 ans, les travailleurs de la santé, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées et celles vivant dans des régions isolées peuvent bénéficier de la vaccination gratuite.
Pour remédier aux problèmes de distribution de vaccins de la COVID-19, Santé Québec dit que des livraisons supplémentaires de vaccins sont attendues d’ici la fin de mois de novembre.
« Des réorganisations régulières sont réalisées pour s’assurer d’honorer les rendez-vous réservés par les citoyens », précise-t-on.
Selon les plus récents chiffres de Santé Québec, 20,8 % de la tranche d’âge 65 à 74 ans ont reçu le vaccin contre la COVID-19 (contre 24,1 % en 2024).
Chez les 74 ans et plus, ce taux s’élève à 30,6 % (contre 32,4 % en 2024). De façon plus détaillée, 61,6 % des résidents en CHSLD ont été vaccinés contre la COVID-19 (contre 58,5 % en 2024) et 39 % en RPA (contre 34,2 % en 2024).
TELUS décroche une reconnaissance majeure avec son centre d’intelligence artificielle (IA) souveraine de Rimouski a été nommé le superordinateur le plus rapide et le plus puissant au pays par le prestigieux classement international TOP500.
L’annonce place l’infrastructure québécoise au 78e rang mondial, une position qui confirme l’entrée du Canada dans le cercle des nations capables d’opérer des systèmes de calcul intensif de calibre mondial.
TELUS devient du même coup le seul fournisseur
TELUS décroche une reconnaissance majeure avec son centre d’intelligence artificielle (IA) souveraine de Rimouski a été nommé le superordinateur le plus rapide et le plus puissant au pays par le prestigieux classement international TOP500.
L’annonce place l’infrastructure québécoise au 78e rang mondial, une position qui confirme l’entrée du Canada dans le cercle des nations capables d’opérer des systèmes de calcul intensif de calibre mondial.
TELUS devient du même coup le seul fournisseur de télécommunications au pays à figurer au TOP500, un classement qui évalue deux fois l’an la performance des superordinateurs selon leur capacité à exécuter d’immenses ensembles de calculs, mesurée en opérations à virgule flottante par seconde (FLOPS).
« Cette reconnaissance internationale représente un moment décisif pour TELUS et pour la position du Canada dans le paysage technologique mondial », a le président et chef de la direction de l’entreprise, Darren Entwistle, dans un communiqué.
22,74 quadrillions de calculs par seconde
Conçu avec HPE et propulsé par les processeurs graphiques NVIDIA H200 et la plateforme NVIDIA Quantum-2 InfiniBand, le superordinateur de TELUS a enregistré une performance de 22,74 pétaFLOPS, soit 22,74 quadrillions de calculs par seconde. Cette puissance permet d’exécuter certaines des tâches les plus exigeantes en intelligence artificielle, en recherche scientifique et en analytique de données avancée.
« Le système d’IA souveraine de TELUS joue un rôle essentiel pour aider les organisations canadiennes à résoudre des problèmes d’ingénierie complexes et à réaliser des percées scientifiques », a affirmé la vice-présidente principale chez HPE, Trish Damkroger.
Selon TELUS, cette infrastructure permettra d’accélérer les avancées dans plusieurs secteurs, dont la formation de modèles d’IA de nouvelle génération, la recherche médicale et génomique, la modélisation climatique avancée et l’optimisation des réseaux de télécommunications.
Le classement TOP500, publié depuis 1993, est reconnu comme la référence mondiale en matière de calcul haute performance.
Le géant des télécommunications a aussi dévoilé ses trois premiers clients, soit League, exploitant d’une plateforme technologique de soins de santé de Toronto, l’entreprise mondiale de l’assurance Accenture et l’éditeur de logiciel OpenText de Waterloo, en Ontario.
Alimenté à 99 % par de l’énergie renouvelable dans le parc industriel de Rimouski, « le centre doit permettre aux entreprises, aux chercheurs et aux gouvernements de développer des solutions d’IA sans dépendre de systèmes étrangers », a indiqué monsieur Entwistle.
Selon lui, il s’agit d’un « jalon déterminant » pour l’avenir numérique du pays.
Un deuxième centre du genre à Kamloops, en Colombie-Britannique.
Le maire de Rimouski, Guy Caron, se fait rassurant pour les résidents de Rimouski qui ont vu l’évaluation de leur propriété augmenter en moyenne de 35 % sur le nouveau rôle d’évaluation qui entrera en fonction, le 1er janvier 2026.
En octobre dernier, la firme d’évaluation Servitech a établi la valeur totale de toutes les propriétés de Rimouski à 9,3 milliards de dollars, dans son nouveau rôle triennal d’évaluation foncière pour 2026 à 2028.
Il s’agit d’une augmentation globale de 34,8 %
Le maire de Rimouski, Guy Caron, se fait rassurant pour les résidents de Rimouski qui ont vu l’évaluation de leur propriété augmenter en moyenne de 35 % sur le nouveau rôle d’évaluation qui entrera en fonction, le 1er janvier 2026.
Il s’agit d’une augmentation globale de 34,8 % par rapport au rôle précédent.
Devant ce constat, monsieur Caron promet que les citoyens ne verront pas leurs comptes de taxes augmenter de 35 %.
« La Ville ne fera pas d’argent avec le rôle d’évaluation. Nous allons baisser le taux de taxation du 100$ d’évaluation pour en arriver à un revenu neutre. Un propriétaire dont la hausse de l’évaluation est moindre que la moyenne verra son compte de taxes baisser et celui dont la hausse est supérieure à la moyenne verra le sien augmenter », explique le maire.
La valeur d’une propriété est établie selon le montant des ventes réalisées dans le voisinage. L’évaluation équivaut au prix d’une propriété par rapport au marché actuel.
Ajuster avant le budget
Le maire indique que le calcul pour l’ajustement du taux de la taxe foncière par rapport au nouveau rôle d’évaluation va se faire avant l’adoption du prochain budget de la Ville qui sera présenté le 8 décembre prochain.
« Il y aura probablement une hausse de la taxe foncière pour compenser les augmentations du coût de la vie et des services que nous offrons. Pour l’instant, l’ajustement se fait et ensuite, il y aura le processus budgétaire normal. Notre point de référence demeure toujours l’indice du coût de la vie. C’est ce qui est généralement visé », précise Guy Caron.
La ville de Rimouski (Photo courtoisie)
Le nouveau rôle d’évaluation reflète l’évolution du marché immobilier rimouskois sur une période de trois ans, du 1er juillet 2021 au 1er juillet 2024.
Durant cette période, la valeur des propriétés résidentielles a grimpé de 37,5 %, celle du secteur commercial et industriel de 20,8 %, tandis que les terrains vacants ont bondi de 49,3 %.
Le nombre de jeunes issus de l’immigration explose dans les écoles du Centre de services scolaires des Phares. Cet automne, près de 440 élèves, provenant principalement du continent africain, fréquentent les établissements primaires et secondaires de Rimouski.
La cloche vient de sonner. Des dizaines d’élèves se précipitent dans les corridors de l’école Élizabeth-Turgeon pour la récréation. La diversité saute aux yeux.
Dans certaines classes, près de la moitié des élèves sont de jeunes im
Le nombre de jeunes issus de l’immigration explose dans les écoles du Centre de services scolaires des Phares. Cet automne, près de 440 élèves, provenant principalement du continent africain, fréquentent les établissements primaires et secondaires de Rimouski.
La cloche vient de sonner. Des dizaines d’élèves se précipitent dans les corridors de l’école Élizabeth-Turgeon pour la récréation. La diversité saute aux yeux.
Dans certaines classes, près de la moitié des élèves sont de jeunes immigrants. L’intégration de ces jeunes, dont le niveau de français varie énormément, pose plusieurs défis.
Si certains ont une connaissance suffisante du français pour intégrer les classes régulières, la majorité passe d’abord par une classe d’accueil et de francisation.
L’enseignante Michelle St-Pierre est la première au Centre de services scolaires des Phares à avoir été affectée dans une classe pour les jeunes immigrants. (Photo Bruno St-Pierre)
« Le fait de voyager à travers ces enfants-là, d’apprendre plein de choses sur eux, leurs cultures, leurs parcours, c’est tellement intéressant », explique Michelle St-Pierre, première enseignante au Centre de services scolaires des Phares à avoir été affectée, il y a neuf ans, à une classe pour jeunes immigrants.
Sans nier les difficultés liées au racisme, elle souligne que les jeunes Québécois sont généralement très accueillants envers ces élèves venus d’ailleurs.
« Vraiment, ça donne une autre couleur à notre école. Leur culture, leur façon d’apprendre, c’est vraiment intéressant et enrichissant aussi pour les autres enfants. »
Des défis quotidiens
Enseigner dans une classe d’accueil est complexe. Les enfants viennent de pays différents et n’ont pas le même niveau d’apprentissage.
« Il y a des moments où je me dis : ouf, c’est intense! J’ai des élèves qui ne parlent pas français, d’autres proches de l’intégration, d’autres encore analphabètes. C’est vraiment de tout. Donc, il faut vraiment aimer ça », lance-t-elle dans un grand éclat de rire.
Les élèves entrent et quittent la classe à tout moment de l’année. Ils sont accompagnés à leur rythme dans l’apprentissage du français, avec pour objectif de rejoindre le programme régulier. Il faut parfois jusqu’à deux ans, notamment pour les jeunes réfugiés ayant vécu de lourds traumatismes.
« C’est beaucoup de temps et d’investissement, mais en même temps, voir ces enfants-là progresser, c’est tellement beau. Ils sont travaillants, résilients, ils veulent réussir. C’est une chance, pour ces élèves, de juste de pouvoir fréquenter l’école », confie-t-elle, la voix nouée d’émotion.
En plus d’apprendre à parler, lire et écrire en français, elle doit les initier à la culture québécoise. Amener quinze jeunes immigrants patiner, faire du ski de fond ou goûter à la tire d’érable demande, on s’en doute, beaucoup de courage.
La langue représente souvent un obstacle avec des élèves issus de l’immigration, dont les niveaux de français peuvent être difficiles, malgré leur passage dans des classes d’accueil et de francisation.
Les élèves de l’école Élisabeth-Turgeon sont très accueillants envers leurs camarades venus d’ailleurs. (Photo courtoisie)
Michelle St-Pierre doit parfois faire appel à des interprètes ou à d’autres jeunes de même nationalité déjà intégrés. L’enseignante a développé divers outils, comme des pictogrammes. Elle n’hésite pas à mimer pour se faire comprendre.
« Je parle tellement avec mes mains maintenant », dit-elle en riant. Parfois, les ponts sont longs à établir. Un jeune arrivé récemment dans sa classe parlait le kinyabwisha, dialecte d’une petite région du nord du Congo que même Google ne parvient pas à traduire.
« Ce n’était pas évident. Ils arrivent, ils vivent un choc culturel, un choc de tout et, en plus, on ne se comprend pas. C’est difficile pour eux et pour nous. Il faut être patient et très conciliant », indique madame St-Pierre.
Sa plus grande récompense reste la réussite de ces jeunes. Un adolescent africain passé par sa classe, à l’âge de 12 ans, sans aucune connaissance du français, vient d’être admis au Cégep de La Pocatière.
Il lui a demandé de signer son album de finissant en signe de gratitude pour son rôle dans son intégration et son parcours.
Chaque jeune est désormais évalué à son arrivée afin d’être orienté vers les services appropriés selon ses besoins.
L’école Élisabeth-Turgeon de Rimouski
(Photo courtoisie)
Il y a quelques années à peine, on pouvait compter les jeunes immigrants des écoles de Rimouski sur les doigts d’une main.
Aujourd’hui, leur nombre ne cesse d’augmenter. Ils sont 436 cet automne comparativement à 373, l’an dernier et à moins de 300 il y a deux ans. Leurs pays d’origine sont le plus souvent le Cameroun, suivi de la Tunisie, du Maroc et d’Haïti.
Le premier défi pour les écoles est de planifier les services. De nombreuses familles immigrantes arrivant en été, l’organisation scolaire à la rentrée s’en trouve compliquée.
Porte d’entrée des familles
La conseillère pédagogique en francisation au CSS des Phares, Myrianne Cardin-Houde, souligne que le guichet d’accueil est très utile.
« On fait l’inscription avec la famille, puis on évalue tous les besoins en transport scolaire, en service de garde, en classe d’accueil. Et aussi, on explique tout ça. Parce que ça fait beaucoup d’information d’un seul coup pour ces gens-là, de la gestion de la boîte à lunch et l’adaptation au climat québécois. Le guichet sert de première porte d’entrée pour donner toute cette information aux familles », indique-t-elle.
L’Harmonie Élisabeth-Turgeon lors d’un concert de Noël (Photo courtoisie Éric Avon)
Si certains jeunes ayant une bonne connaissance du français intègrent des classes régulières, d’autres sont dirigés vers une classe d’accueil. Elles sont désormais regroupées à l’école Élizabeth-Turgeon pour le primaire, où il y en a trois cet automne.
Deux autres sont offertes au Paul-Hubert pour le secondaire, en plus de deux classes au Centre de formation des adultes. Les enfants d’âge préscolaire sont intégrés directement en maternelle.
Équipe volante
Le CSS des Phares a aussi mis sur pied une équipe « volante » d’une dizaine d’enseignants. Les élèves ont également accès à diverses ressources, comme des dictionnaires de traduction, ou encore à des mesures d’adaptation, notamment plus de temps pour les examens.
« Ils vont se déplacer dans plusieurs écoles et offrir du soutien linguistique individuel aux jeunes intégrés dans les classes régulières. On ne les met pas directement au régulier en leur disant qu’ils doivent réussir comme un élève qui a grandi ici toute sa vie. On leur donne une période pour s’adapter », explique madame Cardin-Houde.
La conseillère pédagogique en francisation au Centre de services scolaire des Phares, Myrianne Cardin-Houde. (Photo courtoisie)
Chaque situation est particulière. Il faut tenir compte du parcours de la famille, de son statut d’immigrant et des écoles fréquentées auparavant. L’intégration des plus vieux, parfois âgés de 16 ou 17 ans, dans des classes du secondaire présente également de nombreux défis.
« Selon les âges, on n’enseigne pas les mêmes matières au même moment ni de la même façon. Pour eux, c’est un immense défi d’adaptation », estime Myrianne Cardin-Houde.
En français après un an
Malgré tous les efforts, certains jeunes éprouvent de grandes difficultés à obtenir leur diplôme de cinquième secondaire et doivent se tourner vers l’éducation des adultes. Toutefois, dans la majorité des cas, les jeunes immigrants réussissent relativement bien, et certains parlent couramment français après seulement un an.
Le nombre de jeunes issus de l’immigration explose dans les écoles du Centre de services scolaires des Phares. Cet automne, près de 440 élèves, provenant principalement du continent africain, fréquentent les établissements primaires et secondaires de Rimouski.
La cloche vient de sonner. Des dizaines d’élèves se précipitent dans les corridors de l’école Élizabeth-Turgeon pour la récréation. La diversité saute aux yeux. Dans certaines classes, près de la moitié des élèves sont de jeunes immigr
Le nombre de jeunes issus de l’immigration explose dans les écoles du Centre de services scolaires des Phares. Cet automne, près de 440 élèves, provenant principalement du continent africain, fréquentent les établissements primaires et secondaires de Rimouski.
La cloche vient de sonner. Des dizaines d’élèves se précipitent dans les corridors de l’école Élizabeth-Turgeon pour la récréation. La diversité saute aux yeux. Dans certaines classes, près de la moitié des élèves sont de jeunes immigrants. L’intégration de ces jeunes, dont le niveau de français varie énormément, pose plusieurs défis. Si certains ont une connaissance suffisante du français pour intégrer les classes régulières, la majorité passe d’abord par une classe d’accueil et de francisation.
L’enseignante Michelle St-Pierre est la première au Centre de services scolaires des Phares à avoir été affectée dans une classe pour les jeunes immigrants. (Photo Bruno St-Pierre)
« Le fait de voyager à travers ces enfants-là, d’apprendre plein de choses sur eux, leurs cultures, leurs parcours, c’est tellement intéressant », explique Michelle St-Pierre, première enseignante au Centre de services scolaires des Phares à avoir été affectée, il y a neuf ans, à une classe pour jeunes immigrants.
Sans nier les difficultés liées au racisme, elle souligne que les jeunes Québécois sont généralement très accueillants envers ces élèves venus d’ailleurs.
« Vraiment, ça donne une autre couleur à notre école. Leur culture, leur façon d’apprendre, c’est vraiment intéressant et enrichissant aussi pour les autres enfants. »
Des défis quotidiens
Enseigner dans une classe d’accueil est complexe. Les enfants viennent de pays différents et n’ont pas le même niveau d’apprentissage. « Il y a des moments où je me dis : ouf, c’est intense! J’ai des élèves qui ne parlent pas français, d’autres proches de l’intégration, d’autres encore analphabètes. C’est vraiment de tout. Donc, il faut vraiment aimer ça », lance-t-elle dans un grand éclat de rire.
Les élèves entrent et quittent la classe à tout moment de l’année. Ils sont accompagnés à leur rythme dans l’apprentissage du français, avec pour objectif de rejoindre le programme régulier. Il faut parfois jusqu’à deux ans, notamment pour les jeunes réfugiés ayant vécu de lourds traumatismes.
« C’est beaucoup de temps et d’investissement, mais en même temps, voir ces enfants-là progresser, c’est tellement beau. Ils sont travaillants, résilients, ils veulent réussir. C’est une chance, pour ces élèves, de juste de pouvoir fréquenter l’école », confie-t-elle, la voix nouée d’émotion.
En plus d’apprendre à parler, lire et écrire en français, elle doit les initier à la culture québécoise. Amener quinze jeunes immigrants patiner, faire du ski de fond ou goûter à la tire d’érable demande, on s’en doute, beaucoup de courage.
Quand la langue devient un pont à bâtir
La langue représente souvent un obstacle avec des élèves issus de l’immigration, dont les niveaux de français peuvent être difficiles, malgré leur passage dans des classes d’accueil et de francisation.
Michelle St-Pierre doit parfois faire appel à des interprètes ou à d’autres jeunes de même nationalité déjà intégrés. L’enseignante a développé divers outils, comme des pictogrammes. Elle n’hésite pas à mimer pour se faire comprendre.
« Je parle tellement avec mes mains maintenant », dit-elle en riant. Parfois, les ponts sont longs à établir. Un jeune arrivé récemment dans sa classe parlait le kinyabwisha, dialecte d’une petite région du nord du Congo que même Google ne parvient pas à traduire.
Patience et compréhension
« Ce n’était pas évident. Ils arrivent, ils vivent un choc culturel, un choc de tout et, en plus, on ne se comprend pas. C’est difficile pour eux et pour nous. Il faut être patient et très conciliant », indique madame St-Pierre.
Sa plus grande récompense reste la réussite de ces jeunes. Un adolescent africain passé par sa classe, à l’âge de 12 ans, sans aucune connaissance du français, vient d’être admis au Cégep de La Pocatière. Il lui a demandé de signer son album de finissant en signe de gratitude pour son rôle dans son intégration et son parcours.
Renforcir l’accueil des nouveaux arrivants
Le Centre de services scolaires (CSS) des Phares a mis en place, cet automne, un guichet d’accueil pour mieux répondre à l’affluence de nouveaux immigrants. Chaque jeune est désormais évalué à son arrivée afin d’être orienté vers les services appropriés selon ses besoins.
L’école Élisabeth-Turgeon de Rimouski
(Photo courtoisie)
Il y a quelques années à peine, on pouvait compter les jeunes immigrants des écoles de Rimouski sur les doigts d’une main. Aujourd’hui, leur nombre ne cesse d’augmenter. Ils sont 436 cet automne comparativement à 373, l’an dernier et à moins de 300 il y a deux ans. Leurs pays d’origine sont le plus souvent le Cameroun, suivi de la Tunisie, du Maroc et d’Haïti.
Le premier défi pour les écoles est de planifier les services. De nombreuses familles immigrantes arrivant en été, l’organisation scolaire à la rentrée s’en trouve compliquée.
Porte d’entrée des familles
La conseillère pédagogique en francisation au CSS des Phares, Myrianne Cardin-Houde, souligne que le guichet d’accueil est très utile.
« On fait l’inscription avec la famille, puis on évalue tous les besoins en transport scolaire, en service de garde, en classe d’accueil. Et aussi, on explique tout ça. Parce que ça fait beaucoup d’information d’un seul coup pour ces gens-là, de la gestion de la boîte à lunch et l’adaptation au climat québécois. Le guichet sert de première porte d’entrée pour donner toute cette information aux familles », indique-t-elle.
Si certains jeunes ayant une bonne connaissance du français intègrent des classes régulières, d’autres sont dirigés vers une classe d’accueil. Elles sont désormais regroupées à l’école Élizabeth-Turgeon pour le primaire, où il y en a trois cet automne. Deux autres sont offertes au Paul-Hubert pour le secondaire, en plus de deux classes au Centre de formation des adultes. Les enfants d’âge préscolaire sont intégrés directement en maternelle.
Équipe volante
Le CSS des Phares a aussi mis sur pied une équipe « volante » d’une dizaine d’enseignants. Les élèves ont également accès à diverses ressources, comme des dictionnaires de traduction, ou encore à des mesures d’adaptation, notamment plus de temps pour les examens.
« Ils vont se déplacer dans plusieurs écoles et offrir du soutien linguistique individuel aux jeunes intégrés dans les classes régulières. On ne les met pas directement au régulier en leur disant qu’ils doivent réussir comme un élève qui a grandi ici toute sa vie. On leur donne une période pour s’adapter », explique madame Cardin-Houde.
La conseillère pédagogique en francisation au Centre de services scolaire des Phares, Myrianne Cardin-Houde. (Photo courtoisie)
Chaque situation est particulière. Il faut tenir compte du parcours de la famille, de son statut d’immigrant et des écoles fréquentées auparavant. L’intégration des plus vieux, parfois âgés de 16 ou 17 ans, dans des classes du secondaire présente également de nombreux défis.
« Selon les âges, on n’enseigne pas les mêmes matières au même moment ni de la même façon. Pour eux, c’est un immense défi d’adaptation », estime Myrianne Cardin-Houde.
En français après un an
Malgré tous les efforts, certains jeunes éprouvent de grandes difficultés à obtenir leur diplôme de cinquième secondaire et doivent se tourner vers l’éducation des adultes. Toutefois, dans la majorité des cas, les jeunes immigrants réussissent relativement bien, et certains parlent couramment français après seulement un an.
Le « Spectacle Événement » du 29e Téléradiothon de La Ressource d’aide aux personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine se tiendra le samedi 17 janvier 2026 à 19 h 30 à la Salle Desjardins.
L’événement aura pour thème « Pour aider l’monde! »
Encore cette année, le spectacle sera sous la direction artistique de Nelson Minville. Il réunira sur scène Paul Piché, Andréanne A. Malette, Damien Robitaille, Marie Carmen, Jeanne Côté, ainsi qu’un memb
Le « Spectacle Événement » du 29e Téléradiothon de La Ressource d’aide aux personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine se tiendra le samedi 17 janvier 2026 à 19 h 30 à la Salle Desjardins.
L’événement aura pour thème « Pour aider l’monde! »
Encore cette année, le spectacle sera sous la direction artistique de Nelson Minville. Il réunira sur scène Paul Piché, Andréanne A. Malette, Damien Robitaille, Marie Carmen, Jeanne Côté, ainsi qu’un membre de La Ressource, Philippe Côté. Le Bizz Bizz Band sera également de retour cette année.
La directrice musicale rimouskoise, aussi bassiste, Marie-Anne Arsenault, sera entourée du guitariste Raphaël D’Amours, du batteur Marc Chartrain, de la claviériste Andréanne Muzzo et de la choriste Julie Houde. Le Choeur Gospel de l’École de musique du Bas-Saint-Laurent sera lui aussi de retour pour compléter la distribution et l’humoriste Marc-Antoine Lévesque reprendra son rôle comme animateur de la soirée.
Comme à l’habitude, l’équipe de production utilisera les meilleurs moments du spectacle pour en créer une émission de deux heures dans le cadre du Téléradiothon. Sa diffusion est prévue le dimanche 25 janvier entre 10 h et 20 h sur toutes les télévisions communautaires de la région, ainsi que sur certains sites WEB de médias partenaires, dont Le Soir.ca ainsi que le site internet de La Ressource.
Objectif de 300 000 $
Rappelons que le Téléradiothon est l’événement de financement phare de La Ressource.
La présidente du conseil d’administration de l’organisme, Carole Pitre, rapporte que l’objectif du 29e Téléradiothon demeure 300 000 $.
« Au fil des ans, avec l’argent amassé au cours des différentes campagnes de financement, dont le Téléradiothon, c’est au-delà de 7 M$ qui ont été redistribués partout sur notre grand territoire. Ce sont plus de 3000 demandes de toutes sortes auxquelles nous répondons en cours d’année, que ce soit pour des équipements spécialisés, du dépannage, du répit ou la défense des droits des personnes handicapées. C’est donc beaucoup de travail terrain chaque année. L’an dernier, on avait récolté 326 000 $ et cette année on maintient l’objectif de 300 000 $ qui est nécessaire pour bien répondre aux différents besoins et adapter notre offre de service en fonction des besoins émergents. »
Un manque à gagner de 30 000 $
Madame Pitre ajoute que la grève de Postes Canada a eu des impacts sur le déroulement de la campagne d’automne de l’organisme.
La coordonnatrice aux événements chez La Ressource, Chantal Bastien, en compagnie de la présidente du CA de l’organisme, Carole Pitre. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
« Cette année, notre objectif de 300 000 $ est encore plus important, parce que notre campagne d’automne, qui se tient en octobre auprès des entreprises, n’a pas eu les résultats escomptés. Postes Canada est tombée en grève au moment d’envoyer nos enveloppes de sollicitation, ce qui a fait en sorte que ces enveloppes sont restées dans des boites à La Ressource pendant deux semaines. Les envois se sont faits plus tard et sur notre objectif de 40 000 $, à ce jour, ce sont 11 660 $ que nous avons amassé. »
C’est dans cette optique que La Ressource, armée de sa distribution d’artistes variées, espère remplir la Salle Desjardins le 17 janvier prochain.
Billets en prévente
L’admission pour le spectacle événement est générale. Les billets sont en prévente au coût de 30 $ depuis mardi midi. Ils le seront jusqu’au 12 décembre. Par la suite, les billets coûteront 40 $.
Les billets sont en vente à la billetterie de Spect’Art, ainsi qu’aux bureaux de La Ressource.