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Le Shaker rebondit Ă  domicile

Le Shaker a pu effacer des avances de son adversaire Ă  deux reprises pour finalement remporter une victoire convaincante de 12-5, jeudi soir, face au BĂ©rubĂ© GM de Trois-Pistoles devant 475 spectateurs. 

Le match s’est jouĂ© Ă  la cinquiĂšme manche quand le Shaker qui tirait de l’arriĂšre 5-4 a rĂ©ussi une poussĂ©e de trois points, notamment grĂące au simple de deux points d’Émile Maisonneuve.

Mathew Ramos croise le marbre (Photo Alain Tremblay)

Par la suite, les locaux n’ont jamais regardĂ© derriĂšre inscrivant cinq autres points en sixiĂšme manche pour mettre le match hors de portĂ©e de l’adversaire. Le mĂȘme Maisonneuve a vidĂ© les buts avec un solide double bon pour trois points. Il complĂšte le match avec 2 coups sĂ»rs en quatre et six points produits.

Stéphane Pouliot (Photo Alain Tremblay)

Le Shaker a bénéficié de sept buts sur balles et de sept frappeurs atteints dans la rencontre. Le vétéran Stéphane Pouliot encaisse la défaite. Il a lancé cinq manches accordant six points, dont cinq mérités.

Pour le Shaker, Markus Coates a ƓuvrĂ© pendant cinq manches pour la victoire. La recrue FĂ©lix-Antoine Beaudet obtient le sauvetage avec une deuxiĂšme trĂšs bonne sortie en relĂšve. 

Markus Coates (Photo Alain Tremblay)

Pour le Bérubé GM, Ludovic Saucier avec trois coups sûrs et deux points produits et Marc-Antoine Michaud avec deux coups sûrs et deux points produits ont excellé.

Les deux équipes se retrouveront vendredi soir à Trois-Pistoles. Les lanceurs probables sont Yannick Desbiens (Shaker) et Anthony Fournier (Bérubé GM).

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Les Braves Batitech rebondissent

Au TĂ©miscouata, les Braves Batitech ont eux aussi rebondi avec une victoire de 13-4 sur les AllĂ©es du Boulevard de Matane qui mĂšnent maintenant la sĂ©rie 2-1. 

Les visiteurs ont pris une avance de 3-0 en deuxiĂšme manche, notamment grĂące Ă  un double d’Olivier Sirois et Ă  un ballon-sacrifice de MichaĂ«l Lavoie.

Les joueurs du TĂ©miscouata ont rĂ©duit l’écart 3-1, mais immĂ©diatement les AllĂ©es du Boulevard ont donnĂ© la riposte sur un roulant Ă  l’avant-champ leur redonnant une prioritĂ© de trois points.

C’est Ă  ce moment que le match a tournĂ© de bord puisque les Braves Batitech ont marquĂ© quatre points notamment grĂące aux doubles d’Alexis Pelletier et de FĂ©lix Castonguay, ce dernier bon pour deux points.

La machine offensive des locaux n’allait pas s’arrĂȘter lĂ  inscrivant quatre autres points en quatriĂšme manche. Castonguay a une fois de plus sĂ©vi avec un double de deux points.

Au monticule, Dany Paradis-Giroux effectuait un premier départ dans cette série. Il a concédé quatre points sur six coups sûrs en cinq manches sur la butte pour mériter la victoire.

Pour les visiteurs, Maxime Gauthier a donné cinq points en trois manches dans la défaite.

Le prochain affrontement de cette série sera disputé dimanche, 18 h, à Matane.

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Matane-CĂŽte-Nord : aprĂšs la grĂšve, les problĂšmes techniques

La SociĂ©tĂ© des traversiers du QuĂ©bec (STQ) annonce l’annulation de toutes les traversĂ©es prĂ©vues ce mercredi 20 aoĂ»t sur la liaison Matane–Baie-Comeau–Godbout en raison d’un problĂšme technique.

Par Anne-Sophie Paquet-T., Le Manic

L’incertitude demeure pour les dĂ©parts du jeudi 21 aoĂ»t, puisque les traversĂ©es pourraient Ă©galement ĂȘtre annulĂ©s selon l’évolution de la situation.

Les clients qui avaient effectué une réservation verront leurs dépÎts remboursés, a précisé la STQ dans un communiqué.

La direction de la traverse se dit consciente des inconvénients occasionnés, mais rappelle que la sécurité des passagers et des équipages prime dans les décisions de service.

Nouvelles journées de grÚve

Cette situation survient alors que le conflit de travail qui oppose la Société des traversiers du Québec aux travailleurs de la Traverse Matane-CÎte-Nord affiliés à la CSN traßne en longueur, avec une convention collective échue depuis avril 2023.

De nouvelles journĂ©es de grĂšve pourraient survenir d’ici les prochaines semaines.

AprĂšs avoir paralysĂ© le service de traverse pendant les vacances de la construction avec une grĂšve de 10 jours, perturbant les saisons touristiques au Bas-Saint-Laurent, en GaspĂ©sie et sur la CĂŽte-Nord, le syndicat des travailleurs de la CSN a repris les nĂ©gociations.

Des syndiqués en grÚve à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout. (Photo courtoisie)

Le salaire est l’enjeu principal de ce conflit. Alors que le gouvernement dĂ©posait une proposition de hausse salariale de 12,7 % sur cinq ans, les concessions demandĂ©es aux travailleurs n’étaient pas raisonnables selon le syndicat.

Bien qu’un projet de loi permettant au ministre du Travail de disposer de leviers supplĂ©mentaires pour mettre fin Ă  des conflits pourrait ĂȘtre adoptĂ© Ă  l’automne, n’en reste pas moins que de nouvelles journĂ©es de grĂšve ne sont pas Ă  exclure d’ici lĂ , ce qui bouleversera de nouveau les activitĂ©s Ă©conomiques sur les deux rives.

Avec la collaboration de Dominique Fortier

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Le remaniement de la CAQ ne changera pas les choses

Alors que la CAQ espĂšre donner un nouvel Ă©lan Ă  son gouvernement en remaniant son conseil des ministres, moins d’un QuĂ©bĂ©cois sur quatre croit que ce jeu de chaises musicales aura un rĂ©el impact.

Par Mathieu Paquette, La Presse Canadienne

Selon un nouveau sondage Léger, réalisé pour le compte des médias de Québecor, seuls 23 % des Québécois estiment que le remaniement ministériel promis par le premier ministre François Legault donnera un nouvel élan au gouvernement caquiste.

À l’inverse, 58 % des participants au coup de sonde ont soutenu qu’ils ne s’attendent pas Ă  ce que François Legault rĂ©ussisse Ă  relancer son gouvernement avec cet exercice.

Monsieur Legault a déjà commencé à rencontrer certains de ses ministres en prévision de ce remaniement, qui est attendu dans les prochaines semaines.

Depuis la dĂ©faite cuisante subie par son parti Ă  l’élection partielle dans Arthabaska, la semaine derniĂšre, le premier ministre rĂ©pĂšte qu’il fera preuve d’« humilitĂ© » et qu’il sera Ă  l’« Ă©coute » des QuĂ©bĂ©cois.

Guilbault et Drainville

D’aprĂšs les rĂ©sultats du sondage LĂ©ger/QuĂ©becor, les QuĂ©bĂ©cois espĂšrent surtout que GeneviĂšve Guilbault et Bernard Drainville changeront de portefeuille.

Plus de la moitiĂ© des rĂ©pondants, 52 % prĂ©cisĂ©ment, ont dit vouloir que madame Guilbault quitte le ministĂšre des Transports et de la MobilitĂ© durable. Moins d’un rĂ©pondant sur quatre souhaite qu’elle garde ce poste.

Quant Ă  monsieur Drainville, 48 % des participants ont dit vouloir qu’il soit dĂ©logĂ© du ministĂšre de l’Éducation, contre 29 % qui espĂšrent le voir poursuivre son mandat.

Le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville (Photo La Presse Canadienne- Jacques Boissinot)

Les répondants étaient plus nombreux à souhaiter que Christian Dubé, à la Santé, Sonia Lebel, au Conseil du Trésor, et Simon Jolin-Barrette, à la Justice, conservent leurs responsabilités actuelles.

Globalement, la proportion de rĂ©pondants qui ont dit ĂȘtre insatisfaits du travail du gouvernement Legault a continuĂ© de s’accroĂźtre. Elle s’est Ă©tablie Ă  67 %, alors qu’elle Ă©tait de 65 % en juin.

PrĂšs d’un rĂ©pondant sur deux (49 %) souhaite que François Legault quitte son poste de chef de la Coalition avenir QuĂ©bec, alors que 26 % des participants ont dit espĂ©rer qu’il reste.

Monsieur Legault maintient qu’il sera sur les rangs lors des Ă©lections de 2026.

Le PQ gagne des appuis

En ce qui concerne les intentions de vote, le Parti quĂ©bĂ©cois se maintient en tĂȘte. Il rĂ©colte maintenant 35 % des appuis, en hausse de cinq points par rapport au sondage du mois de juin.

Le Parti libéral a pour sa part perdu deux points et obtient le soutien de 26 % des électeurs décidés. Aucun changement pour la Coalition avenir Québec, qui se maintient à 17 % des intentions de vote.

La baisse la plus marquée est survenue dans le camp du Parti conservateur, qui a vu ses appuis reculer de quatre points pour atteindre 10 %. Québec solidaire ferme la marche, alors que ses appuis restent stables à 9 %.

Le sondage Léger/Québecor a été réalisé en ligne du 15 au 18 août auprÚs de 977 Québécois.

Puisqu’il a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en ligne auprĂšs d’un panel, il est impossible de lui attribuer une marge d’erreur. À titre comparatif, la marge d’erreur maximale pour un Ă©chantillon de 977 rĂ©pondants est de ±3,1 %, 19 fois sur 20.

À lire aussi : MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina veut demeurer ministre

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Air Canada : la reprise des vols s’accĂ©lĂšre

La reprise des vols d’Air Canada en AmĂ©rique du Nord doit s’accĂ©lĂ©rer progressivement, mercredi, alors que la compagnie aĂ©rienne poursuit le redĂ©marrage de ses activitĂ©s aprĂšs la grĂšve de trois jours de ses agents de bord.

Par La Presse Canadienne

Les avions d’Air Canada ont recommencĂ© Ă  voler mardi en fin de journĂ©e, aprĂšs une interruption complĂšte qui avait commencĂ© samedi.

L’entreprise a fait savoir que, dans un premier temps, elle se concentrait sur la reprise des vols internationaux au dĂ©part. La montĂ©e en puissance dĂ©butera «vĂ©ritablement» mercredi matin pour les lignes nord-amĂ©ricaines principales.

La compagnie aĂ©rienne a averti que le retour Ă  un service rĂ©gulier complet prendra de sept Ă  dix jours, car les avions et les Ă©quipages ne sont pas positionnĂ©s lĂ  oĂč ils le devraient.

Certains vols continueront donc d’ĂȘtre annulĂ©s jusqu’à ce que l’horaire soit stabilisĂ©.

Plus de 10 000 agents de bord d’Air Canada ont fait la grùve. (Photo La Presse Canadienne- Christinne Muschi)

Air Canada offre Ă  ses clients dont les vols ont Ă©tĂ© annulĂ©s un remboursement complet ou un crĂ©dit pour un prochain voyage s’ils ne peuvent pas ĂȘtre rĂ©acheminĂ©s sur un vol d’une compagnie concurrente.

Air Canada et le syndicat qui reprĂ©sente ses plus de 10 000 de ses agents de bord ont conclu une entente de principe avec l’aide d’un mĂ©diateur fĂ©dĂ©ral mardi matin, ce qui a mis fin Ă  la grĂšve dĂ©clenchĂ©e samedi.

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Entente de principe : grÚve terminée chez Air Canada

Le syndicat qui reprĂ©sente les agents de bord d’Air Canada annonce qu’une entente de principe a Ă©tĂ© conclue avec la partie patronale, de sorte que la grĂšve de ses membres prend fin.

La Presse Canadienne

L’entente survenue in extremis entre Air Canada et le SCFP dĂ©montre que « le gouvernement fĂ©dĂ©ral et la direction d’Air Canada nous ont sous-estimĂ©s », ont sous-estimĂ© le mouvement syndical et ont sous-estimĂ© les 10 000 agents de bord qui ont «mis leur pied Ă  terre», affirme le prĂ©sident du SCFP-QuĂ©bec, Patrick Gloutney.

Le Syndicat canadien de la fonction publique, qui est affiliĂ© Ă  la FTQ au QuĂ©bec, reprĂ©sente les agents de bord d’Air Canada.

Ceux-ci ont conclu une entente de principe, tĂŽt mardi matin, aprĂšs l’intervention de la ministre fĂ©dĂ©rale de l’Emploi, qui a imposĂ© l’arbitrage, ce qui mettait fin au conflit, et l’intervention du Conseil canadien des relations industrielles, qui avait dĂ©clarĂ© la grĂšve illĂ©gale.

Qu’est-ce qui a fait qu’une entente de principe a pu survenir, dans un contexte aussi tendu et envenimĂ©? « On a mis notre pied Ă  terre et on s’est fait respecter comme organisation syndicale », a rĂ©pondu d’emblĂ©e monsieur Gloutney, en entrevue.

Comme les prĂ©sidents de centrales syndicales du QuĂ©bec, le prĂ©sident du SCFP-QuĂ©bec craint que d’autres syndicats subissent le mĂȘme traitement que les agents de bord sur la scĂšne fĂ©dĂ©rale, avec la nouvelle loi au QuĂ©bec qui limite les effets des grĂšves et lock-out.

Il reproche au gouvernement Legault d’avoir «voulu partir en guerre avec nous» avec cette nouvelle loi.

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Air Canada : les agents de bord poursuivent leur grĂšve

La journĂ©e de lundi s’annonce encore une fois chaotique pour les voyageurs, alors que le conflit de travail entre Air Canada et le syndicat reprĂ©sentant ses agents de bord se poursuit.

Par La Presse Canadienne

Les agents de bord, reprĂ©sentĂ©s par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), restent sur les piquets de grĂšve pendant la bataille concernant l’ordonnance fĂ©dĂ©rale qui devait les forcer Ă  revenir au travail.

Le SCFP a dĂ©posĂ© un recours devant la Cour fĂ©dĂ©rale pour s’opposer Ă  l’ordonnance du Conseil canadien des relations industrielles qui exigeait que les quelque 10 000 agents de bord reprennent le travail Ă  14 heures dimanche.

Cette ordonnance a Ă©tĂ© rendue aprĂšs que la ministre fĂ©dĂ©rale de l’Emploi, Patty Hajdu, a renvoyĂ© les deux parties Ă  l’arbitrage exĂ©cutoire, samedi.

La ministre a dit intervenir dans le conflit en raison de son impact sur les Canadiens et l’économie.

Dimanche, le SCFP a organisĂ© des manifestations dans les principaux aĂ©roports du pays, notamment Ă  MontrĂ©al, Toronto, Calgary et Vancouver, accusant Mme Hajdu de cĂ©der aux exigences d’Air Canada.

Plan de reprise repoussé

Air Canada a dĂ©clarĂ© dimanche qu’elle repousserait son plan de reprise des vols jusqu’à lundi soir, mĂȘme si le syndicat a prĂ©venu que les agents de bord resteraient en grĂšve jusqu’à ce qu’une «convention collective Ă©quitable et nĂ©gociĂ©e» soit conclue.

La grÚve a officiellement commencé peu avant 1 heure samedi. Environ 30 minutes plus tard, Air Canada a imposé un lock-out en raison de la grÚve.

Une zone de dĂ©pĂŽt de bagages d’Air Canada pendant la grĂšve des agents de bord d’Air Canada Ă  l’aĂ©roport international MontrĂ©al-Trudeau. (Photo Graham Hughes- La Presse Canadienne)

La compagnie aĂ©rienne a annoncĂ© l’annulation d’environ 940 vols dimanche en raison du conflit de travail, forçant des milliers de voyageurs Ă  faire des dĂ©marches pour sauver leurs plans de voyage.

Ce conflit a suscitĂ© des rĂ©actions nĂ©gatives de la part des syndicats Ă  travers le Canada, qui dĂ©noncent la dĂ©cision du gouvernement libĂ©ral d’avoir ordonnĂ© aux agents de bord de reprendre le travail.

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Les vols d’Air Canada reprennent aprĂšs l’intervention du fĂ©dĂ©ral

Air Canada a annoncĂ© son intention de reprendre ses vols dimanche, aprĂšs l’intervention du gouvernement fĂ©dĂ©ral qui a ordonnĂ© un arbitrage exĂ©cutoire pour mettre fin Ă  la grĂšve des agents de bord survenue la veille.

Par La Presse Canadienne

La compagnie aĂ©rienne a indiquĂ©, dans un communiquĂ© diffusĂ© dimanche matin, que les premiers vols reprendront dimanche soir, mais qu’il faudra plusieurs jours avant que ses activitĂ©s ne reviennent Ă  la normale.

« Au cours de ce processus, certains vols seront annulĂ©s au cours des sept Ă  dix prochains jours, jusqu’à ce que l’horaire soit stabilisĂ© », a prĂ©cisĂ© l’entreprise.

Air Canada affirme avoir reçu l’ordre du Conseil canadien des relations industrielles de reprendre ses activitĂ©s et de faire en sorte que les agents de bord reprennent leurs fonctions avant 14 h.

La ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a ordonnĂ© samedi Ă  la compagnie aĂ©rienne et Ă  ses agents de bord de reprendre leurs activitĂ©s, mettant fin Ă  une grĂšve et Ă  un lock-out aprĂšs moins de 12 heures.

Air Canada rapporte que l’arrĂȘt de travail a entraĂźnĂ© la suspension de plus de 700 vols.

Cédé aux demandes

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui reprĂ©sente les agents de bord, a accusĂ© la ministre Hajdu d’avoir cĂ©dĂ© aux demandes d’Air Canada.

La composante d’Air Canada du SCFP, qui reprĂ©sente plus de 10 000 agents de bord de la compagnie aĂ©rienne, avait annoncĂ© samedi que ses membres se rendaient sur les lignes de piquetage aprĂšs avoir Ă©tĂ© incapables de conclure une entente de derniĂšre minute avec l’employeur.

Air Canada a mis ses agents de bord en lock-out environ 30 minutes plus tard en raison de la grĂšve.

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Un homme meurt Ă  la suite d’un Ă©boulement

Un octogénaire a perdu la vie samedi dans un éboulement survenu sur une plage à New Richmond, en Gaspésie.

Par La Presse Canadienne

Les services d’urgences se sont rendus sur la plage Henderson, vers 9 h 15, oĂč ils ont trouvĂ© l’homme gravement blessĂ© prĂšs d’un Ă©boulis. Ce dernier a Ă©tĂ© transportĂ© en centre hospitalier, oĂč son dĂ©cĂšs a Ă©tĂ© constatĂ©.

La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec assiste le coroner dans l’enquĂȘte pour Ă©tablir les causes et circonstances de la tragĂ©die.

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Air Canada : agents de bord en grÚve, vols annulés

Le syndicat reprĂ©sentant plus de 10 000 agents de bord d’Air Canada a annoncĂ© que ses membres ont amorcĂ© une grĂšve, faute d’avoir pu conclure une entente de derniĂšre minute avec la compagnie aĂ©rienne.

Par Sammy Hudes- La Presse Canadienne

La grÚve a officiellement débuté samedi, peu avant 1 h, au petit matin.

La compagnie aĂ©rienne a annoncĂ© que tous les vols d’Air Canada et d’Air Canada Rouge seront annulĂ©s en raison de l’arrĂȘt de travail.

Environ 130 000 clients seront touchĂ©s chaque jour de grĂšve, a indiquĂ© l’entreprise.

« Air Canada regrette profondément les répercussions de la grÚve sur ses clients », a déclaré la compagnie dans un communiqué tÎt samedi matin.

Les vols d’Air Canada Express, exploitĂ©s par les compagnies aĂ©riennes tierces Jazz et PAL, ne sont pas touchĂ©s.

Piquets de grĂšve

La section Air Canada du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a indiqué que des piquets de grÚve seront déployés dans des aéroports du Canada, notamment à Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver.

Les agents de bord en grĂšve prĂ©voient Ă©galement des piquets de grĂšve dans les aĂ©roports d’Halifax, d’Ottawa et de Winnipeg.

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Quand la mort frappe Ă  notre porte

Vous savez quoi ? L’aide mĂ©dicale Ă  mourir vient de faire son entrĂ©e dans ma vie.

L’opinion de Robin Lebel

RĂ©cemment, mon frĂšre m’a textĂ© pour m’annoncer que notre cousin, Robert Duchesne, avait demandĂ© l’aide mĂ©dicale Ă  mourir. Robert Duchesne est bien connu Ă  Saint-Narcisse-de-Rimouski oĂč il a Ă©tĂ© conseiller municipal de 1991 Ă  1999 et de 2009 Ă  2013, avant d’accĂ©der Ă  la mairie de 2013 Ă  2022. Je l’ai croisĂ© Ă  quelques reprises.

Robert Duchesne (Photo courtoisie)

Un homme brillant, mais aussi introverti. Il me faisait penser Ă  une vieille blague lancĂ©e par Pierre Bouchard Ă  propos de son coĂ©quipier Henri Richard, l’ancien capitaine du Canadien et frĂšre du cĂ©lĂšbre Maurice Richard. Comme le racontait Bouchard, Henri s’était un jour levĂ© dans le vestiaire et avait lancĂ© : « OK les gars, faut gagner ce soir. » Et les joueurs du Canadien de se dire : « Eh bien, Henri a Ă©tĂ© bien volubile ce soir-là ! » Robert me rappelait un peu ça.

C’était un autodidacte assez exceptionnel. Chaque fois que j’allais chez mon oncle, j’entendais l’un de ses frĂšres dire : « Robert est sur un projet. »

Une fois, c’était une Ă©olienne, rien de moins, pour produire assez d’électricitĂ© pour alimenter sa maison. Une autre fois, il avait dĂ©cidĂ© de se construire un garage. Un garage de 100 par 200 pieds. Chaque fois que je retournais voir mon oncle, le projet avait bel et bien vu le jour. Une belle famille tissĂ©e serrĂ©e, comme les agriculteurs de mon enfance. Et voilĂ  que c’est ce mĂȘme homme, que j’ai pourtant peu connu, qui nous arrive avec ça : l’aide mĂ©dicale Ă  mourir.

Quoi penser de ça ?

Je ne m’étais jamais posĂ© la question. En plus, on nous a prĂ©venus de sa dĂ©marche avant que tout ne soit fait. Robert est dĂ©cĂ©dĂ© quelques jours plus tard, comme convenu. Et pourtant, j’écris cette chronique en sachant qu’il est encore vivant Ă  ce moment prĂ©cis. C’est un drĂŽle de sentiment, contradictoire. D’un cĂŽtĂ©, on espĂšre qu’il trouvera enfin la paix, aprĂšs une longue maladie. De l’autre, on se demande comment on en vient Ă  prendre une telle dĂ©cision.

Personnellement, ce genre de moment ravive en moi le souvenir d’amis ou de membres de ma famille qui sont partis, jeunes ou moins jeunes. Ça me rappelle que le temps n’est, au fond, qu’un emprunt. Mais oĂč place-t-on une telle dĂ©marche dans notre vie ?

Quand on entend parler de l’aide mĂ©dicale Ă  mourir Ă  la tĂ©lĂ© ou Ă  la radio, ça semble toujours loin de nous. Et puis, un jour, cette loi, ce droit, dĂ©barque dans notre propre cour. Dans notre propre vie.

Avoir le droit de mourir. De choisir le jour et l’heure. C’est un poids, une rĂ©flexion que chacun porte Ă  sa façon. On a tous nos croyances. MĂȘme ĂȘtre non-croyant est une forme de croyance. Alors, je me demande, Ă  quoi croit-on, quelques minutes avant le grand dĂ©part ?

Pour mon cousin, il ne doit pas avoir beaucoup de regrets. Il a eu une vie bien remplie.

Comment vais-je me sentir ?

Moi, j’ai toujours eu ce rĂ©flexe de m’accuser quand un ĂȘtre cher meurt. Le moindre mot de travers, un banal manque d’attention, ou simplement avoir Ă©levĂ© le ton
 c’était suffisant pour que la vie me traverse le cƓur comme un poignard.

Alors comment vais-je me sentir si, un jour, je dois moi-mĂȘme faire ce choix ? Que Dieu m’épargne ce moment.

Si j’avais le choix, je prĂ©fĂ©rerais marcher clopin-clopant dans la rue et ĂȘtre atteint par une roue de secours qui se serait dĂ©tachĂ©e de l’arriĂšre d’une roulotte. Une roue qui n’aurait blessĂ© personne d’autre. Mourir comme une crĂȘpe. Rien vu, rien su. Parti.

Oui, mĂȘme si je suis croyant, l’approche de la mort me fait peur. Ouvrir la porte de sa propre fin
 comment Robert a-t-il fait ?

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Postes Canada et le syndicat retournent à la table de négociations

Postes Canada et le syndicat représentant 55 000 travailleurs et travailleuses des postes retournent vendredi à la table de négociations.

Par Craig Lord- La Presse Canadienne

Cela fait deux semaines que les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) ont rejetĂ© les derniĂšres offres de l’employeur par un vote majoritaire.

AprĂšs plus d’un an et demi de nĂ©gociations, les deux parties ont rencontrĂ© des mĂ©diateurs fĂ©dĂ©raux mardi et d’autres rondes de nĂ©gociations sont prĂ©vues vendredi et lundi.

Les plus rĂ©centes offres de la sociĂ©tĂ© d’État, datant de la fin mai, comprenaient des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans et une restructuration visant Ă  embaucher des travailleurs Ă  temps partiel.

Postes Canada dit attendre avec impatience de recevoir une réponse complÚte du syndicat qui répond aux défis importants et croissants auxquels le service postal est confronté.

Entre-temps, le syndicat maintient son interdiction nationale des heures supplémentaires.

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GrĂšve : Air Canada commence Ă  annuler des vols

Certains vols d’Air Canada qui devaient dĂ©coller jeudi seront annulĂ©s, car la compagnie aĂ©rienne se prĂ©pare Ă  la grĂšve de ses agents de bord qui doit commencer samedi.

Par La Presse Canadienne

Le syndicat qui reprĂ©sente les quelque 10 000 agents de bord d’Air Canada compte dĂ©clencher une grĂšve samedi, peu avant 1 heure. Le transporteur aĂ©rien imposera quant Ă  lui un lock-out.

Dans ce contexte, Air Canada commencera à annuler des vols dùs jeudi. D’autres annulations auront lieu vendredi, puis le service sera complùtement interrompu samedi si un accord n’est pas conclu d’ici là.

L’entreprise prĂ©cise que les clients dont les vols sont annulĂ©s auront droit Ă  un remboursement complet. Les plus chanceux se verront offrir une place sur un vol d’une autre compagnie.

Les points en litige portent notamment sur le salaire des agents de bord et le travail non rémunéré lorsque les avions ne sont pas en vol.

Estimant qu’il «ne semble pas qu’une rĂ©solution soit envisageable dans un avenir proche», la compagnie aĂ©rienne demande Ă  Ottawa d’ordonner un arbitrage exĂ©cutoire.

Le fĂ©dĂ©ral n’a pas indiquĂ© s’il interviendrait dans le conflit. Mardi, la ministre fĂ©dĂ©rale de l’Emploi, Patty Hajdu, a appelĂ© les deux parties « Ă  rester Ă  la table des nĂ©gociations jusqu’à ce qu’un accord soit conclu ».

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CAQ : François Legault rencontrera les députés du caucus

AprÚs avoir passé environ cinq heures en compagnie de ses ministres, mercredi, le premier ministre François Legault passera la journée de jeudi en compagnie des députés de la CAQ, à Québec.

Par La Presse Canadienne

Les Ă©lus de la Coalition avenir QuĂ©bec (CAQ) vont se rĂ©unir dĂšs le dĂ©but de la journĂ©e, alors que le premier ministre doit prononcer son allocution d’ouverture Ă  8 h 35.

Depuis que son parti a subi une dĂ©faite cinglante lors de la partielle dans Arthabaska, lundi, monsieur Legault rĂ©pĂšte qu’il fera preuve d’« humilitĂ© » et qu’il sera Ă  l’« Ă©coute » de son caucus et des QuĂ©bĂ©cois.

Avant la rĂ©union du conseil des ministres, mercredi, François Legault a fait savoir qu’il compte profiter de la journĂ©e de jeudi pour Ă©couter ses dĂ©putĂ©s, qui ont eux-mĂȘmes Ă©coutĂ© les citoyens tout l’étĂ©.

Il a dit vouloir les entendre sur « tout, incluant les commentaires nĂ©gatifs qu’ils ont sĂ»rement eus » dans les derniĂšres semaines.

« Donc, je vais passer toute la journĂ©e (
) Ă  Ă©couter leurs propositions de changements. Je vais prendre les semaines qui viennent pour digĂ©rer ça », a-t-il ajoutĂ©.

Le premier ministre François Legault a rencontré Le Soir.ca en compagnie de la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. (Photo courtoisie)

Lundi, la CAQ a perdu la circonscription d’Arthabaska, qu’elle dĂ©tenait depuis 2012, au terme d’une Ă©lection partielle remportĂ©e par le Parti quĂ©bĂ©cois.

Le gouvernement a terminé en quatriÚme position avec seulement 7 % des votes. En 2022, la CAQ avait remporté cette circonscription avec 52 %.

Le premier ministre a dit assumer « l’entiĂšre responsabilitĂ© de la dĂ©faite ».

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Gaspé : record de chaleur absolu battu

Pour une troisiĂšme journĂ©e consĂ©cutive, plusieurs records de chaleur ont Ă©tĂ© battus mardi, en GaspĂ©sie, avec cette canicule qui devrait en ĂȘtre Ă  sa derniĂšre journĂ©e mercredi, selon Environnement Canada.

Par Le Soir.ca- Nelson Sergerie

Selon l’agence fĂ©dĂ©rale, le point le plus chaud fut GaspĂ© avec 36,1 degrĂ©s Celsius, effaçant la marque quotidienne de 32,2 degrĂ©s de 1940 et 1953.

MĂ©tĂ©oMĂ©dia a plus tard rapportĂ© qu’il s’agissait d’un record absolu Ă  GaspĂ©. La tempĂ©rature enregistrĂ©e Ă  la station mĂ©tĂ©o de l’aĂ©roport Michel-Pouliot a dĂ©passĂ© l’ancien record de 36,0 degrĂ©s.

Celui-ci datait du 27 juin 2003. Le 12 août 2025 devient donc la journée la plus chaude jamais enregistrée à Gaspé depuis la collecte de données.

D’autres points chauds

La journĂ©e d’hier a Ă©tĂ© chaude Ă  beaucoup d’autres endroits en GaspĂ©sie. Carleton-sur-Mer suit GaspĂ© de prĂšs avec 36 degrĂ©s, battant les 31,7 degrĂ©s de 2002.

New Carlisle a vu le mercure atteindre 35,5 degrĂ©s, Ă©crasant les 29,1 degrĂ©s de 2002. Cap-d’Espoir a enregistrĂ© 28 degrĂ©s, effaçant la marque de 23,1 degrĂ©s Ă©tablie en 2002. Cap-Chat a Ă©galĂ© la marque de 1940 et 1944 avec 26,1 degrĂ©s.

Le temps chaud et humide avec des valeurs humidex entre 40 et 43 degrĂ©s est accompagnĂ© d’un important dĂ©ficit de prĂ©cipitation.  

Depuis le dĂ©but du mois, seulement cinq millimĂštres de pluie ont Ă©tĂ© reçus. La normale pour l’ensemble du mois est de 91 millimĂštres.

Un feu maßtrisé

La SOPFEU rapporte un incendie de forĂȘt mardi sur la CĂŽte-de-GaspĂ©.

C’est un feu rĂ©crĂ©atif qui a rapidement Ă©tĂ© maitrisĂ© aux limites ouest de GaspĂ©, au nord de la route 198. Le feu est de petite superficie puisqu’aucun hectare n’a Ă©tĂ© ravagĂ© par l’élĂ©ment destructeur.

L’indice d’incendie est extrĂȘme partout en GaspĂ©sie actuellement. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

Pour le moment, le feu est contenu par les pompiers forestiers. L’indice d’incendie est extrĂȘme partout en GaspĂ©sie.

Mardi, les feux Ă  ciel ouvert, les feux de camp, les feux d’artifice ou les BBQ au charbon ont Ă©tĂ© interdits dans les municipalitĂ©s de Maria, Carleton-sur-Mer, Nouvelle, Escuminac, Bonaventure, PercĂ© et GaspĂ©, en raison de l’état de sĂ©cheresse.

Dans la MRC de Bonaventure, il est fortement recommandĂ© d’éviter toute activitĂ© impliquant le feu. La SOPFEU n’a pas Ă©mis de restrictions en forĂȘt. 

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Nouvelle résidence étudiante à Carleton-sur-Mer

Une nouvelle résidence étudiante construite au coût de 7,7 M$ a été inaugurée, le 10 août dernier, à Carleton-sur-Mer.

Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca

PropriĂ©tĂ© du CĂ©gep de la GaspĂ©sie et des Îles et construite sur des terrains qui appartenaient au Centre de services scolaire RenĂ©-LĂ©vesque dans le cadre d’un partenariat, 24 logements seront accessibles aux Ă©tudiants.

Dix-neuf appartements sont rĂ©servĂ©s Ă  des cĂ©gĂ©piens alors que les cinq autres le sont pour le Centre de formation professionnelle l’Envol du Centre de services scolaire RenĂ©-LĂ©vesque.

Le bĂątiment est Ă  quelques pas du campus de Carleton-sur-Mer.

« On connait la pĂ©nurie de logements en GaspĂ©sie et particuliĂšrement Ă  Carleton-sur-Mer. On est convaincu qu’il y avait des Ă©tudiants qui devaient remettre leur projet d’études faute de se trouver un logement. C’est un vent de fraicheur pour le secteur Â», croit la directrice du cĂ©gep, Yolaine Arseneau.

« On fait du recrutement Ă  l’international, Ă  l’extĂ©rieur de la GaspĂ©sie, des partenariats avec des cĂ©geps urbains pour de la mobilitĂ© Ă©tudiante, d’offrir de l’hĂ©bergement Ă  proximitĂ© du campus est un Ă©lĂ©ment favorable pour le dĂ©veloppement du cĂ©gep Â», indique-t-elle.

695$ par mois

Les 24 appartements sont réservés au coût de 695$ par mois, ce qui inclut tous les services, dont Internet et la climatisation.

« C’est sĂ»r que le coĂ»t peut surprendre. Ce sont de beaux appartements avec une chambre fermĂ©e avec une cuisine et un salon Ă  aire ouverte et une salle de bain. Comme c’est une propriĂ©tĂ© du cĂ©gep et financĂ©e par le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur, il vient un budget de fonctionnement. C’est sĂ»r que ça a un effet sur le coĂ»t qui est facturĂ© aux Ă©tudiants Â», justifie la directrice gĂ©nĂ©rale.

Les appartements comprennent avec une chambre fermée avec une cuisine et un salon à aire ouverte. (Photo courtoisie)

Le projet a été réalisé en 10 mois et il ne reste que des travaux de finition extérieure à compléter.

Le budget a été respecté. Québec finance 75% des coûts de construction. Au départ, le cégep et le centre de services scolaire avaient chacun leurs projets de résidence étudiante.

« Pour le moment, on pense que ça va rĂ©pondre au besoin. On verra pour la suite Â», souligne madame Arseneau.

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Planter au potager en aoĂ»t? Oui, oui, c’est possible!

Plus la saison avance, plus vos rĂ©coltes sont abondantes. Vient par contre un moment oĂč certains espaces sont laissĂ©s vides au potager, les lĂ©gumes et fines herbes plus hĂątifs ayant dĂ©jĂ  fini leur production.

Que fait alors le jardinier qui n’a pas envie de voir son potager prendre des airs automnaux tout de suite?

Il plante et sĂšme Ă  nouveau des variĂ©tĂ©s Ă  croissance rapide et qui n’ont pas peur des tempĂ©ratures plus fraĂźches bien sĂ»r!

Le mois d’aoĂ»t est une excellente pĂ©riode pour planter au jardin. Les journĂ©es sont toujours bien chaudes et ensoleillĂ©es, les nuits sont plus fraĂźches et l’eau est disponible pour nourrir les racines.

Saviez-vous que les tempĂ©ratures plus froides rendent les feuillages plus colorĂ©s et croquant? On dit mĂȘme qu’elles donnent un goĂ»t plus sucrĂ© aux carottes.

Les légumes feuilles

Les laitues, mesclun, roquette, mùche et autres, les épinards et la bette à carde peuvent tous se retrouver au potager en août.

Certains n’ont pas peur du froid plus intense, les Ă©pinards par exemple. Vous pouvez semer successivement pour avoir des rĂ©coltes jusqu’en octobre.

Lettuce_garden

Les légumes racines

Carottes, betteraves et navets, tout comme les radis, peuvent ĂȘtre plantĂ©s au potager plus ou moins 8 semaines avant les premiers gels de votre rĂ©gion.

En les mettant en terre en aoĂ»t, vous aurez de bons lĂ©gumes bien mĂ»rs en octobre. Ne vous inquiĂ©tez pas Ă  l’annonce des premiĂšres gelĂ©es, ces lĂ©gumes ne sont pas trop frileux.

Il n’est pas nĂ©cessaire de les couvrir.

carotte_potager

Les choux

Tous les choux : chou pommé, chou frisé ou kale, chou de Bruxelles, chou-fleur, radicchio et chou-rave sont à planter au potager en fin de saison.

Les températures plus froides rehaussent la saveur des choux; ne soyez donc pas pressé de les récolter, ils ne craignent pas le froid.

Et les autres!

Le brocoli pousse trùs bien à l’automne, tout comme les pois.

En laissant la base du pied de céleri en place lors de la premiÚre récolte, vous en aurez une deuxiÚme qui y poussera, moins importante, mais toute aussi intéressante.

Vous pouvez également semer une nouvelle fois de la coriandre.

Le mois d’aoĂ»t est trĂšs intĂ©ressant au jardin. Ne laissez pas les mauvaises herbes envahir votre potager, faites plutĂŽt place Ă  de nouvelles rĂ©coltes pour en profiter le plus longtemps possible.

Vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour redonner vie Ă  votre potager avant la fin de la saison chez Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins.

Autres trucs Ă  lire dans Le Soir.ca !

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Les dangers sournois de la route 132

Lors d’une manifestation pour demander au gouvernement de complĂ©ter le tronçon manquant de 47 km de l’autoroute 20 entre Trois-Pistoles et Le Bic, un citoyen a rappelĂ© un Ă©vĂ©nement troublant : en 1976, la route 132 s’est effondrĂ©e sous deux camions, ouvrant un immense gouffre, alors seule voie vers l’est.

Lettre ouverte de Denis Marcoux, maire de Saint-Simon-de-Rimouski

Les chauffeurs ont pu s’extirper par le cĂŽtĂ© ouest, tandis qu’un autre, voyant le sol s’animer autour de sa voiture, l’a abandonnĂ©e et s’est enfui. Plusieurs personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es, heureusement sans dĂ©cĂšs. Est-ce vraiment rassurant?

Ce rappel m’a poussĂ© Ă  creuser ce dossier, et Ă  vĂ©rifier l’affirmation que le sous-sol de la 132 serait « du jello ».

En rĂ©alitĂ©, il s’agit d’argile sensible, une matiĂšre bien plus instable. Ces argiles, qu’on appelle marines ou massives selon les endroits, sont des glaises qui peuvent brutalement perdre toute cohĂ©sion lorsque perturbĂ©es. Elles se liquĂ©fient, provoquant glissements de terrain et effondrements majeurs.

Au QuĂ©bec, de telles catastrophes ont dĂ©jĂ  englouti des fermes, des quartiers entiers ou des portions de route, comme l’ont tristement illustrĂ© Saint-Jean-Vianney ou Saint-Alban.

Mais qu’est-ce qui provoque ce phĂ©nomĂšne? Les pluies abondantes, de lĂ©gĂšres secousses sismiques, ou simplement le poids et les vibrations d’un trafic routier important, notamment de plusieurs vĂ©hicules lourds.

Or, sous la 132, de vastes dĂ©pĂŽts d’argile s’étendent sur des kilomĂštres le long du Saint-Laurent, lĂ  oĂč, il y a des milliers d’annĂ©es, la mer intĂ©rieure a laissĂ© derriĂšre elle ces sĂ©diments instables.

Transport des marchandises

Au fil du temps, plutĂŽt que de prioriser le transport par train ou bateau, on a privilĂ©giĂ© la route pour le transport des marchandises. En nĂ©gligeant de complĂ©ter l’autoroute 20, on a reportĂ© l’ensemble de la circulation – toujours plus nombreuse et plus lourde – vers la 132, qui traverse de petits villages et sert parfois de rue principale, comme Ă  Saint-Simon-de-Rimouski.

Cette route n’a jamais Ă©tĂ© conçue pour un tel trafic. En construisant rĂ©cemment notre caserne de pompiers sur la 132, nous avons d’ailleurs dĂ» retirer beaucoup d’argile du site. Faut-il nous attendre Ă  voir le sol s’ouvrir sous nos pieds ici la prochaine fois?

Si nos Ă©lus, dĂ©putĂ©s et ministres responsables de la sĂ©curitĂ© publique, connaissaient rĂ©ellement l’ampleur du danger posĂ© par cette argile marine instable sous la 132, ils cesseraient de reporter l’achĂšvement de la 20, dont un tronçon dessert Rimouski depuis 2008, mais dont l’accĂšs continu reste incomplet.

Le maire de Saint-Simon, Denis Marcoux (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Il est urgent que les élus demandent à leurs experts une évaluation claire de la situation?; et si ces risques sont confirmés, que des mesures soient prises sans délai pour éviter une catastrophe en gestation.

La sĂ©curitĂ© de nos citoyens ne peut attendre qu’un autre drame survienne. J’en appelle au courage politique : il faut agir, complĂ©ter l’autoroute 20 et sĂ©curiser la rĂ©gion.

S’il manque des fonds publics, il faut les emprunter. L’attente n’est plus une option.

Denis Marcoux, maire
Saint-Simon-de-Rimouski

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MĂȘme en Ă©tĂ©, le Canadien domine tout

Nous voilĂ  en plein Ă©tĂ©. Il fait chaud, le ciel est bleu, les terrasses dĂ©bordent et Ă  MontrĂ©al, devinez quoi ? On parle encore du Canadien. Toujours du Canadien. Comme moi, les gens mangent, parlent et dorment aux rythmes des derniers potins du Canadien de MontrĂ©al.

Par Robin Lebel

Comme j’étais dans le coin, j’en ai profitĂ© pour tendre l’oreille. Sur la bande FM, du hockey. Dans les discussions de café ? Du hockey. Dans les bulletins de nouvelles ? Du hockey, Ă©videmment.

On apprend que le capitaine Nick Suzuki s’est mariĂ©. Les joueurs de l’édition 2024-2025 Ă©taient Ă  peu prĂšs tous prĂ©sents. MĂȘme le propriĂ©taire Geoffrey Molson a vĂȘtu un beau complet trois piĂšces pour l’occasion. 

Noah Dobson a mis les pieds en ville. Ivan Demidov a participĂ© Ă  une partie de hockey ou tous les billets ont Ă©tĂ© vendus. Martin St-Louis a Ă©tĂ© l’instructeur d’un soir pour une Ɠuvre de charitĂ©.

Des joueurs des Canadiens pendant la saison 2024-2025. (Photo courtoisie Canadiens de Montréal)

En fait, c’est le hockey mur à mur là-bas. Ça et les cînes orange. Ils n’en finissent plus d’en parler.

C’est Ă  se demander si les MontrĂ©alais savent qu’ils ont une Ă©quipe de soccer dans la MLS. Le CF, vous connaissez ? Les Alouettes au football, les Roses au soccer fĂ©minin et la Victoire au hockey fĂ©minin. Le Canadien occupe tout le plancher. Le cƓur des gens ne bat que pour lui. 

Suspense du camp d’entraünement

Il y a aussi le suspense qui se jouera lors du prochain camp d’entraünement en septembre prochain. Je parle du rîle qu’aura Arber Xhekaj.

Comme tout le monde le sait là-bas, Jayden Struble a signé un pacte de deux ans. Tout est donc remis en question sur toutes les tribunes radio du grand Montréal.

Qui jouera en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique ? Pourtant, on ne parle que de deux joueurs de soutien tout comme l’était Pierre Bouchard, ancien dĂ©fenseur du Canadien.

« Quand la partie devenait serrĂ©e au pointage, la seule glace que je voyais Ă©tait celle qui se trouvait dans mon verre d’eau », disait-il. 

Un caucus d’équipe. (Photo courtoisie Canadiens de MontrĂ©al)

Comble de tout, Patrick Laine s’entraĂźnerait sĂ©rieusement et il est possible qu’on puisse le voir Ă©voluer avec Demidov l’automne prochain.

Parlant de Demidov, certains animateurs de sports lui prĂ©disent une saison de 40 buts, rien de moins. Ha oui, Kirby Dach est dans une forme splendide d’aprĂšs eux. À 25 ans, va-t-il Ă©clore ?

Si je devais prendre un pari, dite vous bien ceci, Dach est bien le dernier joueur sur qui je miserais un p’tit deux.

Imaginaire montréalais

Alors que reste-t-il aux autres organisations majeures dans l’imaginaire montrĂ©alais ? Peu importe le sport, si les animateurs ne parlent pas du Canadien sur toutes les tribunes, mĂȘme durant la canicule, c’est peine perdue.

Une Ă©quipe gagnante, peu importe le sport, parviendra-t-elle Ă  se faire une niche dans ce milieu oĂč le hockey rĂšgne en roi et maitre ?

Pourtant le Canadien n’en finissait plus d’aligner les saisons perdantes, assez pour je m’endormais devant le tĂ©lĂ©viseur en espĂ©rant, une fois rĂ©veillĂ©e aprĂšs la partie, que le Canadien aurait renversĂ© la vapeur et gagner.

C’était comme espĂ©rer un but de Lars Eller dans le temps. On en rĂȘvait trop souvent, pour les fois oĂč ça arrivait vraiment.

Bon, profitons des derniÚres semaines de beaux temps. La glace arrivera bien assez vite. Tous les débats aussi.

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SouverainetĂ© 2.0

Fiori et Foglia nous ont quittĂ©s Ă  quelques semaines d’intervalles. Des gĂ©ants souverainistes qui ont marquĂ© des gĂ©nĂ©rations. Pendant que la nostalgie du rĂȘve de la souverainetĂ© s’empare de plusieurs et que les hommages fusent de toute part, on observe aussi quelque chose d’inattendu.

L’opinion de Carol-Ann Kack

Pendant que la nostalgie du rĂȘve de la souverainetĂ© s’empare de plusieurs et que les hommages fusent de toute part, on observe aussi quelque chose d’inattendu. La jeunesse quĂ©bĂ©coise semble prendre un Ă©lan souverainiste, mais dans leur cas, ce n’est pas par nostalgie.

Un sondage LĂ©ger rĂ©vĂ©lait, en juin dernier, que 48 % des jeunes de 18 Ă  34 ans sont sĂ©duits par l’idĂ©e de l’indĂ©pendance.

Ce n’est pas rien, l’appui des jeunes Ă  la souverainetĂ© est plus fort que dans toutes les autres tranches d’ñges, pour lesquels le OUI varie de 28 Ă  35 %. C’est une situation qui n’a pas Ă©tĂ© vĂ©cue depuis le rĂ©fĂ©rendum de 1995.

Pour celles et ceux qui souhaitent voir le pays exister avant la fin de leur vie, ces chiffres ont de quoi rĂ©jouir. Il faut toutefois s’intĂ©resser Ă  ce qui se passe chez les plus jeunes. Les raisons de rĂȘver Ă  la souverainetĂ© chez les jeunes ne sont pas nĂ©cessairement les mĂȘmes qui ont pu soulever les passions par le passĂ©.

Les enjeux touchant la protection de la langue et le sentiment de menace Ă  la culture ne prĂ©dominent pas chez eux. Pas par refus ou par dĂ©ni de l’histoire, mais simplement parce que la rĂ©alitĂ©, les enjeux et les prĂ©occupations ont Ă©voluĂ©.

Une constante persiste toutefois. Le dĂ©sir que le QuĂ©bec puisse exprimer son identitĂ© unique et qu’il soit maitre de ses lois, ses impĂŽts et ses frontiĂšres afin d’agir en toute libertĂ©.

Nouveaux artistes indĂ©pendantistes 

Je trouve intéressant de regarder ce qui se passe sur la scÚne culturelle pour comprendre ce qui se passe au niveau du discours souverainiste. Les artistes sont des vecteurs importants de causes ou de luttes sociales.

Justement, certains artistes actuels mettent de l’avant l’identitĂ© quĂ©bĂ©coise et la souverainetĂ©, mais avec de nouveaux angles : JĂ©rĂŽme 50, Émile Bilodeau, et plus rĂ©cemment, le jeune rappeur Kinji00 et son frĂšre Ib66.

JĂ©rĂŽme 50 aux Grandes FĂȘtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Pendant que JĂ©rĂŽme 50, avec sa chanson bien connue TokĂ©bakicitte, aborde avec humour, quoiqu’un peu cinglant, le racisme qui existe au QuĂ©bec avec l’usage de cette expression, Émile Bilodeau, sur la mĂȘme thĂ©matique, Ă©voque dans Jeme souviens : « Si un jour ma fille se fait enseigner la RĂ©volution tranquille par une femme voilĂ©e [
], on va le savoir : le racisme a toujours eu tort. ».

Les deux jeunes rappeurs de Gatineau, Kinjii00 et Ib66, assument, sans aucun malaise, l’usage du franglais pour rapper leur amour du QuĂ©bec qu’ils souhaitent voir devenir pays.

Ils font mĂȘme une collaboration avec un artiste anglophone sur une piĂšce de leur album. Ils disaient rĂ©cemment en entrevue : « Les artistes qui rappent en anglais reprĂ©sentent la ville, la province et notre culture autant que nous. ».

Est-ce qu’on aurait pu entendre ces propos dans la conjoncture des annĂ©es 70-80 venant d’un chanteur souverainiste ? Je ne crois pas. Toujours sur le thĂšme de la langue, l’artiste de la Capitale-Nationale JĂ©rĂŽme 50 a rĂ©cemment publiĂ© un dictionnaire qui s’appelle le « Dictionnaire du chilleur ».

L’ouvrage rĂ©pertorie le langage oral des jeunes QuĂ©bĂ©cois d’aujourd’hui, nourri par les influences de l’anglais, du crĂ©ole haĂŻtien, de l’arabe et de l’argot français. On pourrait dire que de tout ça est assez « libĂ©ral », non ? Sont-ils moins souverainistes parce qu’ils ont une vision interculturelle du QuĂ©bec ?

Souverainisme Ă  plusieurs visages

Ils osent rĂ©inventer notre langue, parler des peuples autochtones, de capitalisme et de racisme. Ils rĂȘvent d’un pays qui n’est pas celui auquel on rĂȘvait il y a 30 ans. Ils ne le rĂȘvent possiblement pas pour les mĂȘmes raisons.

Ils ne sont pas la reprĂ©sentation de l’ensemble du mouvement souverainiste, Ă©videmment, mais ils reprĂ©sentent une partie de la population dont nous aurons besoin lorsqu’il sera le temps de dire OUI. Vous aurez compris que j’en fais partie.

Le souverainisme a plusieurs visages, nous gagnerons Ă  nous parler pour avancer.

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Algues dans les lacs : les changements climatiques visés

Une Ă©tude portant sur des dizaines de lacs canadiens laisse entendre que le rĂ©chauffement climatique est le principal facteur de la hausse des niveaux d’algues, ce qui soulĂšve des questions sur la santĂ© d’une part importante des eaux douces de la planĂšte, alors que les tempĂ©ratures continuent de grimper.

Par Jordan Omstead- La Presse Canadienne

Selon une Ă©tude portant sur 80 lacs du Canada, les niveaux moyens d’algues ont Ă©tĂ© multipliĂ©s par sept depuis les annĂ©es 1960 environ par rapport au siĂšcle prĂ©cĂ©dent.

Ces changements Ă©taient plus prononcĂ©s dans les lacs situĂ©s Ă  proximitĂ© des zones d’impact humain sur l’environnement, mais Ă©taient nĂ©anmoins observĂ©s loin des exploitations agricoles, miniĂšres et forestiĂšres, selon l’étude.

«MĂȘme les lacs situĂ©s dans des bassins versants vierges sont vulnĂ©rables au changement», indique l’étude, publiĂ©e le mois dernier dans la revue en ligne Communications Earth and Environment.

Pour tenter d’expliquer ce qui est Ă  l’origine de cette hausse, les chercheurs ont examinĂ© d’autres influences possibles des algues, comme la pluie, le rayonnement solaire et les changements d’utilisation des terres, comme l’agriculture.

La tempĂ©rature Ă©tait le principal facteur associĂ© Ă  la prolifĂ©ration d’algues, selon l’étude.

«C’est un avertissement», a martelĂ© Hamid Ghanbari, auteur principal de l’étude et chercheur postdoctoral Ă  l’UniversitĂ© Laval.

L’étude ne dĂ©termine pas quels lacs connaissent des niveaux dangereux de prolifĂ©ration d’algues ni ne tient compte des prolifĂ©rations d’algues toxiques. La multiplication par sept depuis les annĂ©es 1960 est une moyenne pour les 80 lacs Ă©tudiĂ©s.

Certains lacs, initialement peu peuplĂ©s, prĂ©sentent encore des niveaux relativement bas. Mais pour les lacs dĂ©jĂ  riches, une multiplication par sept pourrait entraĂźner des problĂšmes, notamment des prolifĂ©rations d’algues toxiques, ont dĂ©clarĂ© les chercheurs.

«Si la prolifĂ©ration d’algues atteint un niveau considĂ©rĂ© comme dangereux, nous en subirons les consĂ©quences. Cela nuira Ă  l’écosystĂšme du lac, Ă  la faune environnante et Ă  notre portefeuille», a soutenu M. Ghanbari.

Absorber l’oxygùne du fond du lac

Les algues sont à la base du réseau trophique du lac, nourrissant les petits poissons et le zooplancton qui, à son tour, nourrissent les plus gros poissons, et ainsi de suite.

Cependant, une prolifĂ©ration excessive d’algues peut absorber l’oxygĂšne du fond du lac, entraĂźnant la mortalitĂ© massive de poissons et la crĂ©ation de «zones mortes», oĂč la vie aquatique a du mal Ă  survivre.

Les prolifĂ©rations d’algues toxiques constituent Ă©galement un problĂšme persistant pour certaines sources d’eau potable au Canada, du lac Buffalo Pound, en Saskatchewan, Ă  la baie de Quinte, en Ontario.

Elles entraĂźnent des problĂšmes de goĂ»t, d’odeur et de sĂ©curitĂ©, et nĂ©cessitent la modernisation des installations de traitement locales. L’eau contaminĂ©e des lacs peut Ă©galement ĂȘtre mortelle pour les chiens et le bĂ©tail.

La pollution riche en azote et en phosphore, provenant notamment des engrais ou du ruissellement des eaux pluviales, peut favoriser la croissance des algues.

Cette Ă©tude montre que les lacs dĂ©jĂ  directement touchĂ©s par l’activitĂ© humaine sont encore plus vulnĂ©rables aux changements climatiques, a pointĂ© Katrina Eyvindson, directrice du dĂ©partement de gĂ©ographie et d’environnement de l’UniversitĂ© Western, qui n’a pas participĂ© au projet.

«C’est l’élĂ©ment clĂ© de cette recherche», a-t-elle dit, qualifiant le projet d’«entreprise impressionnante».

Point de rupture

L’équipe de recherche, dirigĂ©e par des scientifiques des universitĂ©s Laval et McGill, a reconstituĂ© une chronologie des algues qui dĂ©bute en 2014 et remonte jusqu’en 1850 en Ă©tudiant les niveaux de chlorophylle dans des carottes de sĂ©diments lacustres.

La chlorophylle, molécule essentielle à la transformation de la lumiÚre solaire en énergie végétale, est un indicateur des algues et des cyanobactéries appelées algues bleu-vert, qui effectuent également la photosynthÚse.

Ces échantillons ont été prélevés dans des lacs couvrant une vaste étendue du Canada, confrontés à des conditions différentes.

Au milieu des annĂ©es 1960 – un «point de rupture» identifiĂ© par les chercheurs – les augmentations de tempĂ©rature et de chlorophylle ont commencĂ© Ă  s’accĂ©lĂ©rer.

Le changement climatique, provoqué par la combustion de combustibles fossiles, réchauffe le Canada environ deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Depuis le milieu du XXe siÚcle, les températures moyennes au Canada ont augmenté de 2,4 °C, selon les données fédérales.

Ces rĂ©sultats soulignent l’urgence de lutter contre les changements climatiques et de protĂ©ger les lacs canadiens, a insistĂ© Irene Gregory-Eaves, professeure de biologie Ă  McGill et coauteure de l’étude. Le Canada possĂšde le plus grand nombre de lacs au monde et dĂ©tient environ 7 % des ressources mondiales en eau douce renouvelables.

«J’espĂšre que ce sera comme un mĂ©gaphone pour, vous savez, intĂ©resser les gens aux changements climatiques et faire pression sur le gouvernement afin qu’il mette en place des politiques et des lois rigoureuses pour inverser la courbe des Ă©missions», a-t-elle dit.

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Grand nettoyage des berges et du Saint-Laurent entamé

Mission 1000 tonnes et StratĂ©gies Saint-Laurent lancent une tournĂ©e de nettoyage du fleuve Saint-Laurent, de Pointe-aux-Cascades en MontĂ©rĂ©gie jusqu’à Bonaventure, en GaspĂ©sie.

Par Stéphane Blais- La Presse Canadienne

L’objectif de « l’ExpĂ©dition Saint-Laurent et ses bassins versants » est de retirer un maximum de dĂ©chets et de matiĂšres polluantes du Saint-Laurent et de ses rives.

« On part avec un autobus de 18 personnes Ă  l’intĂ©rieur. On a une Ă©quipe de restauration Ă©cologique, une Ă©quipe de plongeurs sous-marins, une Ă©quipe de scientifiques, une Ă©quipe jeunesse et une Ă©quipe de communication », a rĂ©sumĂ© le chef d’expĂ©dition Jimmy Vigneux, en entrevue avec La Presse Canadienne.

« Notre objectif est de faire des nettoyages de berges partout au QuĂ©bec le long du Saint-Laurent et ses bassins versants, afin de retirer des dĂ©chets, mais aussi de mobiliser les citoyens et les municipalitĂ©s Ă  ramasser les dĂ©chets avec nous et rĂ©duire la quantitĂ© de dĂ©chet qu’on gĂ©nĂšre partout au QuĂ©bec », a ajoutĂ© le chef d’expĂ©dition.

Celui-ci « invite les gens à se présenter avec de bonnes chaussures ».

Les organisateurs de l’expĂ©dition « fourniront tout le matĂ©riel de nettoyage, donc les pinces tĂ©lescopiques, les gants, les sacs, les seaux ».

Les corvĂ©es de nettoyage peuvent durer «plus ou moins trois heures et elles sont accessibles Ă  toute la famille. Les enfants adorent ça», a expliquĂ© le chef de l’expĂ©dition en ajoutant que « les plus aventuriers peuvent mettre des bottes de caoutchouc pour se mettre les deux pieds dans l’eau ».

Surabondance de déchets plastique

Jimmy Vigneux est cofondateur de Mission 1000 tonnes, un organisme qui a organisé prÚs de 5000 nettoyages collectifs depuis sa fondation en 2018.

Lors des diffĂ©rentes corvĂ©es de nettoyage, ce sont sensiblement les mĂȘmes dĂ©chets que les citoyens trouvent sur les berges.

« On retrouve beaucoup de plastique à usage unique. Donc, des bouteilles de plastique, des verres à café, des emballages de fast-food de grandes chaßnes, des emballages alimentaires. On retrouve aussi beaucoup de mégots de cigarettes, de canettes et beaucoup de styromousse. »

Ces déchets proviennent de différentes sources.

« Parfois, les utilisateurs de plages vont laisser leurs dĂ©chets », et, dans d’autres cas, le vent pousse des dĂ©chets sur les rives « et les eaux du fleuve les transportent » sur de longue distance, a indiquĂ© monsieur Vigneux.

« Nos nettoyages font une petite diffĂ©rence, mais le rĂ©el changement passe par la rĂ©duction de production de dĂ©chets », a rappelĂ© Lyne Morissette, chef scientifique de l’ExpĂ©dition Saint-Laurent, dans un communiquĂ©.

Des microplastiques dangereux

Jimmy Vigneux a soulignĂ© que «la quantitĂ© de microplastique augmente d’annĂ©e en annĂ©e».

Le fleuve Saint-Laurent compte effectivement parmi les fleuves les plus pollués du monde en micro plastique.

Beaucoup de particules de micro et de nanoplastiques proviennent de la dĂ©gradation d’articles de plastique plus gros, mais, surtout, de nos vĂȘtements.

Une rĂ©cente Ă©tude de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de l’UniversitĂ© Laval montre que les microplastiques les plus abondants dans le fleuve Saint-Laurent sont les fibres textiles de polyester. Lorsqu’on lave des vĂȘtements synthĂ©tiques dans une machine Ă  laver, celle-ci libĂšre de minuscules fibres de plastique qui se retrouvent dans les Ă©cosystĂšmes aquatiques.

Le fleuve Saint-Laurent (Photo courtoisie Centris)

« Ces microplastiques sont dangereux pour la santĂ© humaine et plus il y en a dans nos cours d’eau, plus il y a dans notre eau potable. On consomme ces microplastiques lĂ  un peu tous les jours », a rappelĂ© monsieur Vigneux.

L’équipe de scientifiques de l’expĂ©dition compte donc prĂ©lever des Ă©chantillons de sĂ©diments et d’eau partout sur leur itinĂ©raire afin d’étudier la prĂ©sence de microplastiques sur les berges et dans le Saint-Laurent.

Les Ă©chantillons seront ensuite analysĂ©s dans des laboratoires universitaires pour dĂ©terminer leurs compositions chimiques et la quantitĂ© de particules de microplastiques qu’ils contiennent.

Caractérisation des déchets

« L’autre volet scientifique de l’expĂ©dition, c’est la caractĂ©risation des dĂ©chets pour comprendre aussi quel type de dĂ©chet se retrouve sur nos berges selon les diffĂ©rents secteurs, les diffĂ©rentes rĂ©gions et pourquoi certains types de dĂ©chet sont plus prĂ©sents que d’autres », a expliquĂ© monsieur Vigneux.

Le dĂ©part de l’ExpĂ©dition Saint-Laurent et ses bassins versants a lieu mercredi 6 aoĂ»t, de 13h Ă  16h, au parc du Canal de Soulanges, Ă  Pointe-des-Cascades.

L’équipe se dĂ©placera en soirĂ©e au Quai de Lachine, Ă  Lachine.

Elle se dirigera ensuite dans les Laurentides, LanaudiÚre, la Mauricie, le Centre-du-Québec, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la CÎte-Nord, ChaudiÚre-Appalaches, le Bas-Saint-Laurent, pour terminer son expédition le 22 août en Gaspésie.

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Postes Canada : qu’arrive-t-il aprùs le rejet de l’offre?

Des experts syndicaux affirment qu’une nouvelle grĂšve des services postaux est peu probable, alors que les travailleurs syndiquĂ©s de Postes Canada ont rejetĂ© la derniĂšre sĂ©rie d’offres de leur employeur lors d’un vote forcĂ© et que les parties rĂ©flĂ©chissent Ă  la suite des Ă©vĂ©nements.

Par Craig Lord- La Presse Canadienne

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a annoncĂ© vendredi que les quelque 55 000 membres qu’il reprĂ©sente ont rejetĂ© la derniĂšre proposition de Postes Canada, qui aurait entraĂźnĂ© des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans et une restructuration visant Ă  ajouter des travailleurs Ă  temps partiel Ă  l’entente.

Environ 68,5 % des facteurs urbains qui ont votĂ© Ă©taient contre l’entente, tandis que leurs collĂšgues des zones rurales et suburbaines Ă©taient contre Ă  69,4 %.

Adam King, professeur adjoint au programme d’études syndicales de l’UniversitĂ© du Manitoba, affirme que le vote de ratification forcĂ© ordonnĂ© par le gouvernement fĂ©dĂ©ral et administrĂ© par le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) Ă©tait une «diversion».

«EspĂ©rons qu’au bout du compte, nous parviendrons Ă  une entente Ă  la table des nĂ©gociations, lĂ  oĂč elle aurait dĂ» ĂȘtre au dĂ©part», a-t-il soutenu en entrevue.

«La direction de Postes Canada devra absolument proposer une solution que le syndicat estime réellement acceptable pour les membres.»

L’impasse persiste

Les nĂ©gociations pour une nouvelle convention collective durent depuis plus d’un an et demi. Le gouvernement fĂ©dĂ©ral a demandĂ© au CCRI d’intervenir pour mettre fin Ă  la grĂšve postale pendant la pĂ©riode des FĂȘtes Ă  la fin de l’annĂ©e derniĂšre, mais les parties restent dans l’impasse.

La sociĂ©tĂ© de la Couronne a demandĂ© Ă  la ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, de soumettre ses plus rĂ©centes propositions de la fin mai, les qualifiant d’«offres finales», Ă  un vote forcĂ© des travailleurs.

Postes Canada s’est dite «déçue» des rĂ©sultats du vote vendredi et a indiquĂ© qu’elle Ă©valuait les prochaines Ă©tapes.

Le STTP a indiquĂ© dans un bulletin adressĂ© Ă  ses membres la semaine derniĂšre que ses nĂ©gociateurs Ă©taient prĂȘts Ă  retourner Ă  la table des nĂ©gociations. L’interdiction nationale des heures supplĂ©mentaires, en vigueur depuis que le STTP a dĂ©clarĂ© la grĂšve Ă  la fin mai, sera maintenue entre-temps.

M. King a reconnu que, mĂȘme si le vote n’était pas en faveur de Postes Canada, il ne s’agissait pas d’un rejet «écrasant»; plus de 30 % des votants s’étant prononcĂ©s en faveur des ententes telles que prĂ©sentĂ©es.

Larry Savage, professeur au dĂ©partement d’études syndicales de l’UniversitĂ© Brock, a avancĂ© que la division apparente au sein du STTP rendrait difficile la mobilisation des membres sur une ligne de piquetage.

«MĂȘme si l’on pouvait organiser efficacement une grĂšve, il ne me semble pas Ă©vident que cela produirait les rĂ©sultats escomptĂ©s par le syndicat», a dĂ©clarĂ© M. Savage en entrevue.

Les clients de la sociĂ©tĂ© d’État subissent des retards, car 55 000 travailleurs renoncent aux heures supplĂ©mentaires. (Photo courtoisie Postes Canada)

Avant de soumettre les offres de Postes Canada au vote, la ministre Hajdu avait demandĂ© aux parties de convenir d’un arbitrage exĂ©cutoire pour mettre fin au conflit.

Le STTP Ă©tait globalement favorable au renvoi des nĂ©gociations Ă  l’arbitrage, mais Postes Canada s’y est opposĂ©e, arguant que cela bloquerait les nĂ©gociations dans un long processus.

Impacts sur le service en difficulté

Postes Canada a averti que l’incertitude entourant l’issue des nĂ©gociations contractuelles continue de coĂ»ter chaque jour des millions de dollars au service postal en difficultĂ©, les clients se tournant vers la concurrence.

Les difficultés financiÚres de la société de la Couronne ont été bien documentées tout au long des négociations.

Un rapport de la Commission d’enquĂȘte sur les relations de travail, rĂ©digĂ© par le commissaire William Kaplan plus tĂŽt cette annĂ©e, a conclu que le service postal Ă©tait en faillite et nĂ©cessitait des rĂ©formes substantielles pour se maintenir Ă  flot.

Mais selon M. King, les arbitres ont tendance Ă  ĂȘtre «conservateurs» lorsqu’il s’agit de trouver un terrain d’entente et qu’il est peu probable qu’ils apportent les changements structurels radicaux que Postes Canada recherche dans une nouvelle entente.

M. Savage a convenu que «l’arbitrage exĂ©cutoire n’est pas vraiment une solution Ă  long terme aux problĂšmes de Postes Canada».

«Je pense que le vote final forcĂ© de la direction Ă©tait un pari risquĂ© et qu’il leur a explosĂ© au visage, mais ils ont encore des cartes en main», a-t-il indiquĂ©.

Postes Canada pourrait imposer unilatéralement de nouvelles modalités contractuelles et «mettre le syndicat au défi de faire la grÚve», a suggéré M. Savage, ou commencer à licencier des travailleurs si ses activités vacillent.

«Ces deux stratĂ©gies exerceraient une pression Ă©norme sur le syndicat pour qu’il parvienne Ă  une entente», a-t-il soutenu.

«Évidemment, le danger pour Postes Canada est que ses tactiques agressives jusqu’à prĂ©sent n’ont apparemment fait qu’éloigner davantage les parties.»

Mme Hajdu a dĂ©clarĂ© vendredi dans un communiquĂ© que le gouvernement fĂ©dĂ©ral s’attend Ă  ce que les parties retournent Ă  la table des nĂ©gociations et trouvent une solution «le plus rapidement possible».

Une réforme à venir?

Compte tenu des difficultĂ©s financiĂšres mentionnĂ©es dans le rapport, M. Savage s’attend Ă  ce que le gouvernement fĂ©dĂ©ral envisage de restructurer le mandat de Postes Canada aprĂšs la fin du conflit de travail actuel.

Cela pourrait entraĂźner, comme le suggĂšre le rapport de William Kaplan, une nouvelle expansion des boĂźtes postales communautaires ou la fin de la livraison quotidienne Ă  domicile.

Dans ce contexte, M. Savage a soulignĂ© que les nĂ©gociations portent moins sur la question de savoir qui l’emportera que sur celle de savoir qui survivra Ă  long terme.

«Une tempĂȘte se prĂ©pare pour la direction de Postes Canada et le syndicat. Et je pense qu’il est important de surmonter cette Ă©preuve, mais je pense que ce n’est rien en comparaison de ce qui s’en vient», a-t-il prĂ©venu.

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La qualitĂ© de l’air s’amĂ©liore au Bas-Saint-Laurent

Alors que les derniers jours ont Ă©tĂ© marquĂ©s par une mauvaise qualitĂ© de l’air dans bien des rĂ©gions du QuĂ©bec, dont le Bas-Saint-Laurent, la situation devrait s’amĂ©liorer graduellement lundi, selon Environnement Canada.

La Presse Canadienne

En dĂ©but de journĂ©e, un bulletin mĂ©tĂ©orologique spĂ©cial concernant la qualitĂ© de l’air couvrait toujours une bonne partie de la province, incluant les rĂ©gions de MontrĂ©al et de QuĂ©bec.

On y expliquait que la fumĂ©e provenant des feux de forĂȘt qui font rage dans les Prairies continuait de causer une mauvaise qualitĂ© de l’air et une visibilitĂ© rĂ©duite.

Cependant, «la situation s’amĂ©liorera progressivement au cours de la journĂ©e», pouvait-on lire dans le bulletin.

Lorsque la qualitĂ© de l’air est mauvaise, Environnement Canada recommande Ă  la population de limiter le temps passĂ© Ă  l’extĂ©rieur ainsi que de rĂ©duire ou de rĂ©organiser les sports, les activitĂ©s et les Ă©vĂ©nements Ă  l’extĂ©rieur.

Les personnes les plus à risque de souffrir de la pollution atmosphérique sont les personnes de 65 ans et plus, les personnes enceintes, les nourrissons et les jeunes enfants, ainsi que les personnes qui ont des problÚmes de santé chronique.

La fumĂ©e qui cause cette mauvaise qualitĂ© de l’air Ă©mane des quelque 700 feux de forĂȘt qui font rage actuellement au pays, notamment en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba.

Tout comme le QuĂ©bec, l’Ontario fait aussi l’objet de bulletins mĂ©tĂ©orologiques spĂ©ciaux concernant la qualitĂ© de l’air.

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Vacances de la construction : la SQ dénombre 38 décÚs

Pas moins de 38 décÚs sont survenus sur les routes et les sentiers du Québec pendant les vacances de la construction, ce qui représente le pire bilan des 10 derniÚres années.

La Presse Canadienne

La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec (SQ) a dĂ©nombrĂ© 25 collisions sur le rĂ©seau routier qu’elle dessert, lors desquelles 31 dĂ©cĂšs sont survenus.

À la mĂȘme pĂ©riode l’an dernier, il y avait eu 13 dĂ©cĂšs sur les routes.

À ce bilan s’ajoutent cinq collisions sur le rĂ©seau rĂ©crĂ©otouristique, qui ont donnĂ© lieu Ă  sept dĂ©cĂšs. Il y a un an, il y avait eu quatre dĂ©cĂšs sur le rĂ©seau rĂ©crĂ©otouristique pendant les vacances de la construction.

Le corps policier provincial affirme sans dĂ©tour qu’il s’agit du « pire bilan des dix derniĂšres annĂ©es » sur les routes qu’il surveille.

La SQ identifie les distractions au volant, le non-respect des limites de vitesse, la capacitĂ© de conduire affaiblie par la drogue, l’alcool ou la combinaison des deux, ainsi que le non-port des Ă©quipements de sĂ©curitĂ© comme Ă©tant les principales causes des accidents routiers graves.

Le corps policier indique qu’il maintiendra ses efforts de sensibilisation et d’intervention dans les prochaines, puisque les vacances se poursuivent pour de nombreux QuĂ©bĂ©cois.

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Un motocycliste perd la vie Ă  Sainte-Flavie

Un motocycliste a perdu la vie Ă  la suite d’un accident survenu samedi (2 aoĂ»t), vers 18 h 15, sur la route 132 en direction Est Ă  Sainte-Flavie.

Par La Presse Canadienne

Les services d’urgences ont Ă©tĂ© appelĂ©s aprĂšs une collision entre une motocyclette et un petit vĂ©hicule rĂ©crĂ©atif.

Ce dernier Ă©tait immobilisĂ© en bordure de la route, les voies de circulations Ă©taient libres. Le motocycliste est tout de mĂȘme entrĂ© en collision avec le vĂ©hicule pour une raison inconnue.

À l’arrivĂ©e des policiers, le conducteur de 50 ans a Ă©tĂ© conduit Ă  l’hĂŽpital dans un Ă©tat critique, son dĂ©cĂšs y a finalement Ă©tĂ© constatĂ©.

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Grandes FĂȘtes TELUS : des sons d’ici aux stars mondiales

Le parc BeausĂ©jour de Rimouski a vibrĂ© d’intensitĂ©, ce samedi 2 aoĂ»t, alors que les Grandes FĂȘtes TELUS ont offert l’une des soirĂ©es les plus attendues de leur 19e prĂ©sentation. JĂ©rĂŽme 50, QuĂ©bec Redneck Bluegrass Project et, en tĂȘte d’affiche, le groupe mythique Billy Talent, ont enflammĂ© la scĂšne Loto-QuĂ©bec.

Commentaire de Jessie-Kim Brisson- Le Soir.ca

C’est dans un esprit festif et irrĂ©vĂ©rencieux que JĂ©rĂŽme 50 a donnĂ© le coup d’envoi. Il entre sur scĂšne en callant une biĂšre, dĂ©clenchant rires et cris d’approbation.

AccompagnĂ© de musiciens aussi colorĂ©s qu’énergiques, il a enchaĂźnĂ© ses succĂšs, comme Lit double, Tokebakicitte, Roche papier ciseaux, avec fougue et spontanĂ©itĂ©.

JérÎme 50 a soulevé la foule du parc Beauséjour. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Entre punk, folk et ska, JérÎme 50 a offert un début de soirée éclaté, bien à son image : audacieux, intense, inoubliable.

Trad, biĂšre et mandoline : joyeux chaos musical

L’ambiance dĂ©jĂ  bien installĂ©e a pris un virage festif dĂšs l’arrivĂ©e de QuĂ©bec Redneck Bluegrass Project sur scĂšne.

L’accueil a Ă©tĂ© triomphal, le chanteur Ă©mu souligne d’entrĂ©e de jeu l’énergie palpable Ă  Rimouski. Me d’mandait ma blonde a lancĂ© un vĂ©ritable dĂ©lire collectif. Le public a chantĂ©, sautĂ© et dansĂ©. L’effet de groupe a Ă©tĂ© total.

QuĂ©bec Redneck Bluegrass Project a offert une prestation festive aux Grandes FĂȘtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

QuĂ©bec Redneck Bluegrass Project a rĂ©ussi Ă  cristalliser l’esprit festif de la soirĂ©e avec un des moments les plus rassembleurs du festival.

Le punk-rock à son apogée

Attendue avec impatience, la prestation de Billy Talent a transformé le parc Beauséjour en véritable fournaise.

La foule scandait déjà le nom du groupe bien avant son entrée en scÚne. Le groupe a enchaßné les succÚs, tels Devil in a Midnight Mass, Fallen Leaves, Try Honesty, Rusted from the Rain.

Entre deux chansons, Benjamin Kowalewicz a rendu hommage à Ozzy Osbourne et remercié le public rimouskois, promettant de revenir plus rapidement.

La foule a été bruyante pour la prestation de Billy Talent. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

« Neuf ans, c’est beaucoup trop long. On ne refera pas la mĂȘme erreur », a-t-il lancĂ© Ă  la foule.

Billy Talent a conclu avec Red Flag, dĂ©clenchant une derniĂšre explosion d’énergie. Le groupe a livrĂ© une performance sans compromis, marquant un sommet de cette Ă©dition 2025.

Du folk festif de JĂ©rĂŽme 50 Ă  l’intensitĂ© brute de Billy Talent, en passant par le chaos jubilatoire de QuĂ©bec Redneck Bluegrass Project, chaque performance a trouvĂ© sa place dans cette soirĂ©e magnĂ©tique.

Le 2 aoĂ»t restera gravĂ© comme un des grands moments de l’histoire des Grandes FĂȘtes TELUS, grĂące Ă  une programmation riche, cohĂ©rente et Ă©lectrisante.

Programmation de ce dimanche 3 aoĂ»t aux Grandes FĂȘtes TELUS

  • 13 h | ScĂšne Hydro-QuĂ©bec (Agora)
    Alex & Caro lanceront la journĂ©e dans une ambiance conviviale, suivis d’un hommage Ă  Luke Combs par Best of Me.
  • 17 h 30 | ScĂšne Loto-QuĂ©bec
    Francis DegrandprĂ©, rĂ©vĂ©lation country de l’annĂ©e, donnera le coup d’envoi de la grande finale musicale.
  • 19 h | ScĂšne Loto-QuĂ©bec
    Jade Eagleson, étoile montante du country canadien, promet une performance festive et rassembleuse.
  • 21 h | ScĂšne Loto-QuĂ©bec
    Matt Lang, chouchou du public québécois, viendra clore le volet musical avec ses succÚs entraßnants.
  • 22 h 30 | Parc BeausĂ©jour
    Le spectacle pyrotechnique Feux Loto-QuĂ©bec viendra illuminer le ciel rimouskois pour marquer la fin de cette 19ᔉ Ă©dition haute en Ă©motions.
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Centre-ville : ce n’est pas l’offre, c’est l’accùs

On nous rebat les oreilles avec le plan de relance de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette et une panoplie de suggestions pour revitaliser le centre-ville de Rimouski. Pourtant, il y a dĂ©jĂ  de trĂšs bons commerces sur place. Alors, qu’est-ce qui cloche ?

Par Robin Lebel

Nous y retrouvons de petits cafĂ©s accueillants, des restaurants sympathiques, une librairie, un magasin audio haute fidĂ©litĂ©, une pharmacie
 Il y a de quoi satisfaire bien des besoins. Comme consommateurs, il faut se poser la question : qu’est-ce qui nous rebute vraiment ?

Je vais ĂȘtre franc : pour moi c’est le stationnement.

Prenons un exemple. J’aime bien la pharmacie de la rue Saint-Germain Ouest. Pourtant, je finis souvent par aller Ă  celle du boulevard Jessop, qui appartient au mĂȘme groupe. Pourquoi ? Parce que lĂ , je peux stationner facilement, sans avoir peur de retrouver une porte de voiture Ă©trangĂšre imprimĂ©e sur la mienne.

Et puis, il y a le foutu parcomĂštre. Aux Halls Saint-Germain, la limite gratuite est de 15 minutes. SĂ©rieusement ? Quinze minutes pour aller chercher un flacon de vitamines ou faire un saut Ă  la petite Ă©picerie ? Il faut quasiment courir pour ne pas Ă©coper d’un ticket de 85 $. Ça ne donne pas envie de s’attarder, encore moins de s’installer pour un repas entre amis.

Le centre-ville de Rimouski. (Photo archives)

Le pire ? C’est qu’on finit par dire : « Au diable le centre-ville, je vais ailleurs ». Et ce « ailleurs » offre souvent les mĂȘmes produits et les mĂȘmes services, mais sans la crainte de retrouver une portiĂšre cabossĂ©e ou un
ticket salé.

Ce n’est pourtant pas faute d’idĂ©es. On entend toutes sortes de projets intĂ©ressants pour relancer le centre-ville. Mais rarement, ou jamais, je n’ai entendu parler de ce qui frustre vraiment les clients sur le terrain.

Place aux idĂ©es 

Alors voici quelques suggestions simples, concrĂštes :

Étendre la gratuitĂ© du stationnement aux Halls Saint-Germain Ă  75 minutes, au lieu de 15, entre 9 h et 18 h 30, tous les jours de la semaine.

Limiter ces mesures au cƓur du centre-ville : la rue Saint-Germain Ouest, entre la rue Saint-Louis et l’avenue Rouleau, ainsi que le stationnement des Halls.

Et pourquoi ne pas rĂ©duire le nombre de cases trop Ă©troites aux Halls Saint-Germain ? Pas besoin de plus d’espaces. Ce qu’on veut, ce sont des espaces sĂ©curitaires et accessibles. Un pick-up stationnĂ© de travers, avec les roues sur la chaĂźne de rue, n’a pas plus sa place qu’un client qui ne reviendra pas par peur d’abĂźmer son vĂ©hicule.

TranquillitĂ© d’esprit

Ce n’est pas le nombre de places de stationnement qui fait dĂ©faut, c’est le confort et la tranquillitĂ© d’esprit qu’on y trouve ou pas.

J’ai une voiture normale, pas un VUS. Comme bien des gens, je prĂ©fĂšre passer mon tour. Pas parce que je ne veux pas encourager les commerces locaux, mais parce que le cadre ne m’encourage pas Ă  y rester.

Revitaliser le centre-ville, ça commence peut-ĂȘtre par quelque chose d’aussi simple qu’un stationnement un peu plus invitant.

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Postes Canada : vote syndical sur l’offre contractuelle

Les travailleurs syndiqués de Postes Canada entament, vendredi, leur dernier jour de vote sur une autre offre contractuelle de la société de la Couronne.

Par La Presse Canadienne

Le vote se terminera Ă  17 h et les rĂ©sultats devraient ĂȘtre publiĂ©s peu aprĂšs.

L’offre comprend des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans, ainsi que l’embauche de travailleurs Ă  temps partiel, jugĂ©e nĂ©cessaire par Postes Canada pour maintenir le service postal Ă  flot.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes a exhortĂ© les quelque 55 000 travailleurs qu’il reprĂ©sente Ă  rejeter la proposition.

Si les travailleurs rejettent l’offre, le syndicat affirme qu’il contactera immĂ©diatement l’employeur et l’invitera Ă  retourner Ă  la table de nĂ©gociations.

Il soutient toutefois que de nouvelles mesures de grĂšve ou de lock-out pourraient entraĂźner une intervention du gouvernement fĂ©dĂ©ral par le biais d’une loi de retour au travail ou d’une ordonnance d’arbitrage exĂ©cutoire.

Une grĂšve ou un lock-out marquerait la deuxiĂšme interruption du service postal en moins de six mois (Photo Jeff McIntosh- La Presse Canadienne)

Le vote, qui a commencĂ© le 21 juillet, est administrĂ© par le Conseil canadien des relations industrielles, dans la foulĂ©e de l’intervention de la ministre fĂ©dĂ©rale de l’Emploi, Patty Hajdu, dans le conflit de travail.

Le syndicat a dĂ©clarĂ© qu’un vote massif pour le «non» aurait pour effet de rejeter l’offre, mais aussi de protĂ©ger l’intĂ©gritĂ© du processus de nĂ©gociation.

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Grandes FĂȘtes TELUS : ouverture Ă©lectrisante

L’édition 2025 des Grandes FĂȘtes TELUS s’est ouverte jeudi soir au parc BeausĂ©jour dans une ambiance Ă  la fois fĂ©brile et festive. La foule nombreuse a grandement apprĂ©ciĂ© la programmation d’ouverture de cette 19e prĂ©sentation, Ă  trois temps, aussi diversifiĂ©e que rĂ©vĂ©latrice de l’ADN de l’évĂ©nement.

Commentaire de Jessie-Kim Brisson

Premier sur scÚne, K. Maro a joué la carte de la nostalgie assumée.

En cĂ©lĂ©brant les 20 ans de La Good Life, l’artiste montrĂ©alais a offert Ă  Rimouski un voyage rĂ©tro-rap-pop calibrĂ© pour raviver les souvenirs des trentenaires et captiver les plus jeunes. Crazy, Let’s Go, Femme Like U : les succĂšs s’enchaĂźnent dans une formule efficace.

K. Maro a jouĂ© la carte de la nostalgie aux Grandes FĂȘtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

L’énergie scĂ©nique et le charisme du chanteur ont immĂ©diatement créé une connexion avec le public. Un choix stratĂ©gique qui a rĂ©chauffĂ© l’atmosphĂšre avec justesse.

Robin Schulz : point culminant de la soirée

Le point culminant de la soirĂ©e est sans contredit la performance de Robin Schulz. À 20 h 30, le DJ allemand a pris d’assaut la scĂšne avec sa signature Ă©lectro-pop bien rodĂ©e.

En enchaßnant ses succÚs (Sugar, Waves), remixant des titres emblématiques comme Believe de Cher ou Messy de Lola Young, Schulz a transformé le parc Beauséjour en piste de danse à ciel ouvert.

Robin Schulz a Ă©tĂ© le point culminant de la premiĂšre soirĂ©e Grandes FĂȘtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Soutenue par une mise en scĂšne millimĂ©trĂ©e comprenant confettis, flammes et feux d’artifice, sa performance a livrĂ© ce qu’on attend d’un Ă©vĂ©nement de cette envergure : un spectacle visuel et sonore Ă  la hauteur des attentes.

deadmau5 : clĂŽture polarisante

C’est toutefois avec deadmau5 que la soirĂ©e a pris un tournant plus audacieux et plus polarisant.

L’artiste canadien, reconnu pour son Ă©lectro plus sombre et introspective, a offert un set dense, presque hypnotique, traversĂ© par des piĂšces comme Strobe, Ghosts ‘n’ Stuff, Cthulhu Sleeps ou Some Chords.

Si une partie de la foule s’est laissĂ©e emporter par cette immersion sensorielle, une autre s’est peu Ă  peu dĂ©tachĂ©e, cherchant dans l’ambiance quelque chose de plus festif, de plus accessible. La prestation, saluĂ©e pour sa cohĂ©rence artistique, n’a toutefois pas fait l’unanimitĂ©.

La foule a Ă©tĂ© nombreuse pour la soirĂ©e d’ouverture de la 19e Ă©dition des Grandes FĂȘtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Et cela pose la question : jusqu’oĂč peut-on pousser l’exploration musicale lors d’un Ă©vĂ©nement grand public?

Une ouverture qui affirme une identité plurielle

Avec une premiĂšre soirĂ©e oscillant entre nostalgie populaire, euphorie collective et expĂ©rimentation sonore, les Grandes FĂȘtes TELUS confirment leur volontĂ© d’embrasser des univers musicaux distincts.

K Maro a rassemblĂ©, Robin Schulz a Ă©lectrisĂ©, deadmau5 a dĂ©routĂ©. Cette diversitĂ© de ton et de rythme incarne l’ambition d’un festival qui cherche Ă  conjuguer grand public et exigence artistique.

Rimouski a ainsi assistĂ© Ă  une soirĂ©e d’ouverture Ă  la fois festive et rĂ©flĂ©chie, oĂč la foule, aussi diverse que la programmation, s’est laissĂ©e porter par les propositions. Une chose est sĂ»re : cette 19e Ă©dition dĂ©marre sous le signe de l’audace et du dĂ©cloisonnement.

Reste Ă  voir si les prochaines soirĂ©es poursuivront dans cette mĂȘme veine.

Programmation de ce vendredi 1er aoĂ»t aux Grandes FĂȘtes TELUS

ScÚne Hydro-Québec (agora)

  • 14h30 : Approche chromatique
  • 16h: julep julep

ScÚne Loto-Québec (site principal)

  • 19h : Christine Morency
  • 20h30: Jonathan Roy
  • 22h : X Ambassadors

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La SQ lance un appel Ă  la prudence

Les nombreux accidents de la route survenus depuis le début des vacances de la construction poussent la Sûreté du Québec (SQ) à lancer un nouvel appel à la prudence pour la suite des vacances estivales.

Par La Presse Canadienne

Le corps policier provincial rapporte que 17 dĂ©cĂšs sont survenus dans 14 collisions depuis le dĂ©but des vacances de la construction, qui sont en cours depuis un peu plus d’une semaine. Ce bilan inclut les collisions sur route et hors route.

En 2024, pour l’entiĂšretĂ© des vacances de la construction, 14 personnes avaient perdu la vie lors de 13 collisions mortelles sur le rĂ©seau routier, tandis que quatre dĂ©cĂšs Ă©taient survenus dans des collisions impliquant un vĂ©hicule hors route.

Selon la SQ, le bilan de la premiÚre semaine des vacances de la construction de cette année commande un rappel des conseils de prudence de base.

«Si on veut renverser la tendance, il faut absolument que chacun fasse sa part. On doit ralentir, ĂȘtre vigilant et, surtout, ĂȘtre en Ă©tat de conduire lorsqu’on prend le volant», affirme la sergente Ève Brochu-Joubert dans une vidĂ©o diffusĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux de la SQ.

«On le sait, plusieurs sont en vacances. Si vous voulez tous les continuer avec votre famille et vos amis dans le plaisir, s’il vous plaĂźt, soyez prudents sur les routes», ajoute-t-elle.

RĂ©seau routier, plans d’eau et sentiers

Selon la SQ, la pĂ©riode des vacances de la construction reprĂ©sente toujours un moment oĂč le nombre de collisions mortelles et avec blessĂ©s est particuliĂšrement Ă©levĂ©.

Les policiers visent les comportements des plaisanciers sur les plans d’eau. (Photo courtoisie SQ)

Le corps policier provincial avait dĂ©jĂ  annoncĂ© qu’il intensifierait ses interventions sur le rĂ©seau routier, sur les plans d’eau et sur les sentiers du 18 juillet au 3 aoĂ»t.

En 2024, pendant les vacances estivales, le non-respect de la signalisation, le non-respect des limites de vitesse, la conduite avec facultĂ©s affaiblies et le non-port des Ă©quipements de sĂ©curitĂ© Ă©taient Ă  l’origine de la plupart des accidents mortels et avec blessĂ©s graves, selon la SQ.

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Gestion de l’offre : l’ombre de Trump plane toujours

Les producteurs laitiers craignent les impacts Ă©ventuels des discussions pour un nouvel accord entre le Canada et les États-Unis, mĂȘme si la gestion de l’offre est maintenant protĂ©gĂ©e par une loi au pays.

Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca

Le prĂ©sident rĂ©gional des Producteurs de lait du QuĂ©bec, Normand Barriault, a participĂ© rĂ©cemment Ă  Toronto Ă  un congrĂšs national oĂč il a Ă©tĂ© question notamment de cet enjeu en pleine guerre commerciale avec les voisins du sud, menĂ©e par le prĂ©sident Donald Trump.

« On a toujours des menaces. On parle de nĂ©gociations, mais il n’y a aucune nĂ©gociation Ă  faire avec lui. Il va imposer ce que lui veut. S’il n’a pas ce qu’il veut, c’est un gros bĂ©bĂ© gĂątĂ© et il va chialer pareil. Peu importe ce que Mark Carney [le premier ministre du Canada] va vouloir y laisser sur la table, il ne sera jamais satisfait », Ă©voque le producteur laitier de Carleton-sur-Mer.

Mais un fait qui n’est pas Ă©voquĂ© par le prĂ©sident Trump est rĂ©vĂ©lateur.

« Les AmĂ©ricains exportent plus chez nous que nous on exporte au net. Publiquement, Trump ne le dira jamais, mais il y a beaucoup plus de produits amĂ©ricains sur nos tablettes ou en surtransformation que nous on exporte avec nos produits de fromages de spĂ©cialitĂ©s que les restaurateurs amĂ©ricains veulent avoir, car ils les adorent », avance Normand Barriault.

MĂȘme s’il y a des ententes, le producteur note que les accĂšs donnĂ©s sont anecdotiques, citant par exemple un accĂšs au lait entier des EuropĂ©ens, mais qui a une durĂ©e de vie limitĂ©e, ce qui prend le produit peu accessible Ă  l’exportation outre-mer.

« C’est un hyperprotectionniste. On joue quasiment Ă  mon pĂšre qui est plus fort que le tien », lance le prĂ©sident rĂ©gional.

L’impact de la mĂ©tĂ©o 

La mĂ©tĂ©o capricieuse rend difficile la production estivale, mĂȘme si le producteur garde le moral et croit que la saison sera tout de mĂȘme bonne pour le foin.

« On pensait avoir une trĂšs bonne annĂ©e. On a eu un printemps hĂątif avec peu de neige Ă  fondre, mais MĂšre Nature a finalement donnĂ© un printemps tardif et mouilleux ce qui a donnĂ© un dĂ©lai entre les semences et la premiĂšre coupe de foin. C’est une annĂ©e un peu chamboulĂ©e. »

Des vaches Jersey (Photo courtoisie)

Le mélange de fortes averses aux trois jours, une chaleur humide et par la suite du froid font que les plantes poussent rapidement.

« Dans les cĂ©rĂ©ales et le maĂŻs, on va avoir des rendements variables Ă©tant donnĂ© que sur les buttes, ce sera super beau, mais dans les coulĂ©es, le rendement sera moins bon », constate Normand Barriault en raison de l’accumulation d’eau dans les basses terres.

La premiĂšre coupe de foin a Ă©tĂ© gĂ©nĂ©reuse et la deuxiĂšme qui est Ă  nos portes devrait produire aussi une trĂšs bonne quantitĂ©. « C’est possiblement une annĂ©e record en termes de volume, mais il faudra voir pour la qualitĂ©. »

Le président régional des Producteurs de lait du Québec, Normand Barriault. (Photo courtoisie)

Une troisiĂšme coupe pourrait ĂȘtre envisageable, avec les conditions actuelles. Cependant, le volume obtenu des deux premiĂšres coupes fait qu’il ne serait pas nĂ©cessaire de faucher Ă  la toute fin de l’étĂ©. Il est difficile de prĂ©dire le reste de la saison puisque Dame Nature a le contrĂŽle sur la suite.

« On s’attend tout de mĂȘme Ă  une bonne saison », conclut le prĂ©sident. 

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Deux mĂ©dailles en athlĂ©tisme pour l’Est-du-QuĂ©bec

Les reprĂ©sentants de l’Est-du-QuĂ©bec en athlĂ©tisme ont ajoutĂ© deux mĂ©dailles Ă  la rĂ©colte de la rĂ©gion en cette deuxiĂšme journĂ©e des compĂ©titions Ă  la 59e Finale des Jeux du QuĂ©bec Ă  Trois-RiviĂšres.

Isaac Sirois (Sainte-Luce) a gagnĂ© l’argent au 2 000 mĂštres steeple et Zachary Lepage (Saint-Antonin) a remportĂ© le bronze au 110 mĂštres haies.

Le tableau de l’Est-du-QuĂ©bec affiche donc deux mĂ©dailles d’argent et une de bronze jusqu’à prĂ©sent.

Athlétisme

« Je suis vraiment content, surtout d’avoir battu de 5 secondes mon record personnel! », a lancĂ© Isaac Sirois aprĂšs avoir terminĂ© en deuxiĂšme position au 2 000 mĂštres steeple avec un chrono de 6 :04.85. 

La stratĂ©gie d’Isaac a Ă©tĂ© de partir rapidement pour Ă©viter d’ĂȘtre pris dans la fosse, de demeurer accrochĂ© par la suite avant de rĂ©aliser un sprint Ă  600 mĂštres de la ligne d’arrivĂ©e. Son entraĂźneur souligne que le plan a dĂ» ĂȘtre modifiĂ© en raison de la chaleur intense en aprĂšs-midi et qu’Isaac a trĂšs bien exĂ©cutĂ© ce qui Ă©tait prĂ©vu, a Ă©tĂ© patient et a tout donnĂ© sur le dernier tour. 

Pour sa part, Zachary Lepage a terminĂ© en troisiĂšme position au 110 mĂštres haies avec un temps de 13.18 secondes. 

Zachary Lepage (Photo Mission Est-du-Québec)

« Je ne m’attendais pas Ă  cela, je suis vraiment heureux ! », a-t-il dit aprĂšs avoir gagnĂ© sa mĂ©daille. Pratiquant l’athlĂ©tisme depuis quatre ans, Zachary a commencĂ© les haies il y a Ă  peine un an. C’est devenu depuis Ă  la fois l’épreuve qu’il aime le plus autant en entraĂźnement qu’en compĂ©tition, et celle dans laquelle il performe le mieux. 

Autres belles performances

D’autres athlĂštes de la rĂ©gion ont rĂ©alisĂ© de trĂšs belles performances. Madeleine Bernier (Saint-Athanase) a fini au 5e rang au saut en longueur avec une distance de 5,31 mĂštres. La Louperivoise Anabelle Larouche a complĂ©tĂ© son heptathlon avec 3 539 points, terminant ainsi au 6e rang. 

Pour sa part, Éli Chartrand de Rimouski a pris le 7e rang au 2 000 mĂštres steeple avec un temps de 6 :24.63 alors qu’il courait cette Ă©preuve pour une premiĂšre fois. Thomas Puget de Chandler a battu son record personnel de 3 secondes en terminant le 800 mĂštres masculin avec un chrono de 2 :00.109, le plaçant en 8e position.

Loïk Patry de RiviÚre-du-Loup a réussi un lancer de 37,46 mÚtres au javelot, lui permettant de finir au 8erang.

Natation artistique

Le duo composĂ© de Mia Leblanc et Alice Mathurin de Rimouski a rĂ©alisĂ© une trĂšs belle performance dans la catĂ©gorie jeunesse. Les nageuses sont arrivĂ©es 4e, tout juste au pied du podium. Avec un pointage de 126.5047, elles avaient seulement 0,1102 point d’écart avec la troisiĂšme position. Elles se sont entre autres dĂ©marquĂ©es par leur belle Ă©nergie.

Triathlon

Les athlĂštes participaient, dimanche, Ă  l’épreuve du triathlon individuel et les reprĂ©sentants de la rĂ©gion ont bien fait compte tenu de leur expĂ©rience dans cette discipline qui est en dĂ©veloppement dans l’Est-du-QuĂ©bec. 

Vincent Gagnon et Alexandre Desjardins de Rimouski ont respectivement pris le 15e et le 21e rang dans la catĂ©gorie 16-17 ans masculin. Le Rimouskois François Bolduc, premier aprĂšs le 375 mĂštres de natation, aurait terminĂ© en 5e position, mais il a Ă©tĂ© disqualifiĂ© sur une erreur technique. 

Chez les filles, dans la catĂ©gorie 13-15 ans, la Rimouskoise Clara Parent a terminĂ© en 22e position avec un chrono de 41.05.

Tir à l’arc

Deux archers de la rĂ©gion ont bien fait lors de la ronde prĂ©liminaire de l’arc Ă  poulies. Chez les garçons, Mathys DegagnĂ© Lamy (Saint-Fabien) a pris le 4e rang dans la catĂ©gorie 12 Ă  14 ans. Coralie Tremblay (Rimouski) a terminĂ© 5chez les 15 Ă  17 ans du cĂŽtĂ© des filles.

Volleyball masculin

Les reprĂ©sentants de l’Est-du-QuĂ©bec ont poursuivi leur sĂ©quence victorieuse, remportant cinq de leurs six parties en ronde prĂ©liminaire. Ils ont gagnĂ© en deux manches contre l’équipe de LanaudiĂšre et en trois manches contre celle de Richelieu-Yamaska.

L’Est-du-QuĂ©bec s’est ensuite inclinĂ© en trois manches dans une partie serrĂ©e contre les volleyeurs de l’Outaouais. L’équipe de l’Est-du-QuĂ©bec jouera pour les positions 1 Ă  8 lundi.

Volleyball féminin

Les joueuses de la rĂ©gion ont fini la journĂ©e avec deux dĂ©faites et une victoire, toutes les parties se terminant en trois manches. Elles ont perdu contre les Ă©quipes de Capitale-Nationale et de Rive-Sud avant de remporter la victoire contre les reprĂ©sentantes de l’Abitibi-TĂ©miscamingue.

L’équipe jouera pour les positions 9 Ă  14 demain.

Baseball masculin

AprĂšs avoir tirĂ© de l’arriĂšre 6-5 aprĂšs deux manches, l’équipe de l’Est-du-QuĂ©bec a subi la dĂ©faite par un pointage de 23-10 en quatre manches contre les joueurs de Centre-du-QuĂ©bec. 

Les joueurs de la rĂ©gion se sont ensuite inclinĂ©s 4-3, en 7 manches, face au Saguenay—Lac-Saint-Jean.

Les entraßneurs soulignent que les athlÚtes ont bien joué durant les sept manches lors de la deuxiÚme partie de la journée.

Charles-Éric Maltais et Ryan Murray de Rimouski ont bien fait au monticule et les joueurs ont su garder leur sang-froid durant la partie chaudement disputĂ©e. 

Vélo de montagne

La meilleure performance de la région appartient à Stella Binet de Sainte-Flavie. Elle a terminé en 11place dans la catégorie U15 féminin au cross-country avec un temps de 33 :49.80.

Le premier bloc de compĂ©tition se poursuit lundi Ă  Trois-RiviĂšres. 

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L’ex-OcĂ©anic MikaĂ«l Denis pose un geste courageux

L’ex-joueur de l’OcĂ©anic et cadet de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec, MikaĂ«l Denis, a contribuĂ© Ă  ranimer une femme qui avait perdu connaissance au parc de la Chute-Montmorency, Ă  QuĂ©bec.

Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca

Le drame s’est produit le 12 juillet dernier sur la passerelle qui surplombe la chute situĂ©e aux limites de QuĂ©bec et de Boischatel.

Denis et sa collĂšgue, Maude Fournier, font de la prĂ©vention dans l’exercice de leur fonction. Ils interviennent dans diffĂ©rents lieux publics.

« Vers 19 h, on est allĂ©s au parc de la Chute-Montmorency faire une surveillance. On travaille du cĂŽtĂ© de Boischatel et on est arrivĂ©s du cĂŽtĂ© est. On est embarquĂ©s sur la passerelle et des gens du cĂŽtĂ© ouest faisaient des signes pour attirer notre attention. C’est lĂ  qu’on s’est dĂ©placĂ©s vers eux pour comprendre ce qui se passait et on a aperçu une dame par terre Â», explique le cadet de 21 ans en entrevue avec Le Soir.ca.

Immédiatement, la recrue policiÚre se met en action.

« On a fait de l’espace autour de la victime et personnellement, je me suis penchĂ© pour prendre ses signes vitaux et son Ă©tat de conscience. La dame avait un pouls trĂšs faible et Ă©tait complĂštement inconsciente. On l’a mise en position latĂ©rale de sĂ©curitĂ© Â», poursuit MikaĂ«l Denis.

Heureusement, le hasard a voulu qu’un mĂ©decin se prĂ©sente sur les lieux.

« Il est venu m’aider et au tĂ©lĂ©phone, la rĂ©partition nous a demandĂ© Ă  faire des manƓuvres cardiaques et le mĂ©decin et moi, on s’alternait, jusqu’à tant que les ambulanciers prennent la situation en charge. J’ai fait ce que j’étais en mesure de faire. On a donnĂ© le meilleur qu’on pouvait et tout le monde Ă©tait satisfait Â», analyse Denis.

Du théorique à la pratique

Durant sa formation, il a reçu une formation en secourisme d’urgence.

« C’est un cours qu’on a au cĂ©gep et c’est ce qui m’a aidĂ© Ă  intervenir. Les symptĂŽmes, ce sont quelque chose qu’on avait vu durant la formation. Ça m’a permis de rester en contrĂŽle de la situation », explique la recrue.

Avec cet Ă©vĂ©nement, son choix de carriĂšre ne s’est que confirmĂ©.

MikaĂ«l Denis, dans l’uniforme de l’OcĂ©anic, dans un match contre l’Armada de Blainville-Boisbriand. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Le Gaspésien étudie au programme en accéléré de deux ans en Techniques policiÚres au Cégep Garneau à Québec.

Il entreprendra sa derniĂšre annĂ©e au cĂ©gep en aoĂ»t et devra finaliser sa formation Ă  l’École nationale de police de Nicolet.

En fin de compte, le futur agent aimerait faire sa carriĂšre Ă  GaspĂ© ou Ă  tout le moins en GaspĂ©sie, mĂȘme s’il n’a pas le contrĂŽle sur les assignations qu’il recevra Ă  la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec une fois qu’il sera diplĂŽmĂ©.

Dans sa carriĂšre de hockeyeur, MikaĂ«l Denis a jouĂ© trois saisons complĂštes dans la LHJMQ avec l’Armada de Blainville-Boisbriand avant d’ĂȘtre Ă©changĂ© Ă  l’OcĂ©anic, oĂč il a disputĂ© 23 parties en 2023-2024. Il a aussi endossĂ© l’uniforme des Corsaires de Forillon dans la Ligue de hockey senior Desjardins de la GaspĂ©sie. 

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Québec permet enfin la colocation en HLM

Enfin. AprĂšs plusieurs mois de tractations Ă  l’AssemblĂ©e nationale, le gouvernement Legault s’est rĂ©solu Ă  dĂ©poser un projet de rĂšglement autorisant la colocation dans les HLM, pratique qui est actuellement interdite.

L’opinion de Carol-Ann Kack

Les organisations de locataires au QuĂ©bec et de dĂ©fense des droits le clament haut et fort depuis plusieurs mois, voire plusieurs annĂ©es : la quantitĂ© de mises en chantier de logements Ă  prix modique (HLM) au QuĂ©bec est bien insuffisante pour rĂ©pondre aux besoins rĂ©pertoriĂ©s. Cette fois-ci, il semble que la mobilisation citoyenne ainsi que le travail entre les partis d’opposition et la Coalition avenir QuĂ©bec (CAQ ) ont permis d’aller de l’avant avec une mesure pour amĂ©liorer un tant soit peu la situation, et ce, Ă  coĂ»t nul.

Changement de rĂšglement

Au courant des derniers mois, le dĂ©putĂ© de QuĂ©bec solidaire, Guillaume Cliche-Rivard, avait soumis Ă  la ministre France-Élaine Duranceau une idĂ©e toute simple qui pouvait permettre de maximiser le taux d’occupation dans les parcs locatifs de HLM. Sa proposition? Que la colocation soit permise dans les logements Ă  loyer modique. C’est, entre autres, la FĂ©dĂ©ration des locataires d’habitations Ă  loyer modique du QuĂ©bec qui mettait de l’avant cette proposition depuis plusieurs annĂ©es. Aussi Ă©tonnant que cela puisse paraĂźtre, cette pratique Ă©tait Ă  ce jour interdite.

AprĂšs avoir dĂ©montrĂ© de l’ouverture en session parlementaire et avoir mĂȘme offert au dĂ©putĂ© Cliche-Rivard une rencontre de travail pour explorer l’idĂ©e qu’il mettait de l’avant, la ministre Duranceau a annoncĂ© un changement Ă  ce rĂšglement, qui permettra dĂ©sormais l’accĂšs Ă  la colocation dans les logements Ă  loyer modique destinĂ©s aux familles. Actuellement, la colocation est autorisĂ©e uniquement lorsque le mĂ©nage comprend un proche aidant, aux personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus, aux personnes handicapĂ©es ayant des limitations d’accĂšs ou de mobilitĂ© et aux personnes ayant des besoins particuliers nĂ©cessitant des installations spĂ©ciales ou des services d’assistance.

Évidemment, le changement de rĂšglement proposĂ© par le gouvernement n’est pas une solution magique pour la crise du logement et elle s’adresse Ă  des personnes dans des situations bien prĂ©cises. NĂ©anmoins, c’est un pas dans la bonne direction qui peut limiter le nombre de personnes en situation d’itinĂ©rance et il faut s’en rĂ©jouir.

La réalité du travail des député.e.s méconnue

La rĂ©alitĂ© du travail des dĂ©putĂ©.e.s Ă  l’AssemblĂ©e nationale est assez largement mĂ©connue. Il est vrai de dire qu’une partie de ce travail en chambre peut ressembler Ă  une piĂšce de théùtre ou mĂȘme parfois Ă  un cirque dans lequel on se lance des questions et des rĂ©ponses sans trop aller au fond des choses. En effet, les partis cherchent Ă  avoir l’attention mĂ©diatique et Ă  obtenir un bon titre d’article pour attirer l’attention. C’est nĂ©cessaire pour se faire connaĂźtre. À travers les lunettes des journalistes, les partis d’opposition semblent donc plus souvent revendiquer que proposer des solutions.

Pourtant, chaque parti a des idĂ©es et un programme en cohĂ©rence avec ses valeurs et il arrive que leurs idĂ©es puissent se frayer un chemin jusqu’au gouvernement en place. Du cĂŽtĂ© du gouvernement au pouvoir, ce dernier a rarement avantage Ă  prendre les idĂ©es des partis d’opposition, car il souhaite mener ses propres prioritĂ©s et obtenir le crĂ©dit pour ses actions afin d’ĂȘtre réélu. N’empĂȘche que, parfois, il y a des brĂšches dans lesquelles des opportunitĂ©s apparaissent et oĂč le travail se fait en collaboration pour faire avancer les choses.

Maintenant, Ă  quand le droit Ă  la cohabitation sans pĂ©nalitĂ© pour les personnes prestataires d’aide sociale? Cette revendication portĂ©e par une rĂ©cente campagne citoyenne est rĂ©clamĂ©e par les groupes communautaires au QuĂ©bec depuis plusieurs annĂ©es et a Ă©tĂ© mise de l’avant par des Ă©lus de diffĂ©rents partis. On Ă©value que cette mesure pourrait permettre de libĂ©rer jusqu’à 65 000 logements au QuĂ©bec. Le titre de la campagne en cours, « Cohabiter: un droit, une solution Â», le dit si bien. J’espĂšre que cette idĂ©e finira aussi par se frayer un chemin.

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Aider à protéger le papillon monarque

La population est invitĂ©e Ă  documenter la pĂ©riode de reproduction de papillons monarques, qui est en cours, afin de permettre aux scientifiques du Canada, des États-Unis et du Mexique de mieux protĂ©ger cet insecte menacĂ©.

Par Alexis Drapeau-Bordage- La Presse canadienne

Du 25 juillet au 3 aoĂ»t, le Blitz international de suivi du monarque incite les citoyens Ă  sortir en plein air et trouver ces papillons et des plants d’asclĂ©piades – oĂč le monarque se reproduit – afin d’y rĂ©pertorier le nombre d’Ɠufs, de chenilles ou de chrysalides se cachant parmi les feuilles.

« Lorsqu’on collige toutes ces donnĂ©es, chacune de ces petites actions locales nous permet d’avoir un portrait continental de la population durant l’étĂ© », explique Maxim LarrivĂ©e, directeur de l’Insectarium de MontrĂ©al, un des groupes qui chapeaute l’évĂ©nement au Canada.

« C’était impossible Ă  faire avant que le blitz monarque international existe. Nous n’avions que des mesures de la population durant l’hiver. Cela nous permet d’avoir une meilleure comprĂ©hension de la dynamique de population d’une annĂ©e Ă  l’autre ».

Les donnĂ©es recueillies lors de ces 10 journĂ©es permettent entre autres de dĂ©terminer les zones prioritaires pour la conservation et d’orienter les actions sur le terrain. Le directeur de l’Insectarium invite les gens Ă  publier leurs trouvailles sur les sites de Mission monarque.

Alors que la population de monarque a baissĂ© de 90 % dans les 25 derniĂšres annĂ©es, M. LarrivĂ©e ajoute que les chiffres rĂ©coltĂ©s l’hiver dernier au Mexique Ă©taient les deuxiĂšmes plus bas jamais enregistrĂ©s.

Il note que, toutes espùces confondues, il y a de 20 % à 30 % moins de papillons eu Canada qu’il y a 20 ans. Bien plus importante que les autres espùces – qu’il s’agisse de papillons migrateurs ou pleinement canadiens –, la perte de population du monarque s’explique d’abord par des facteurs environnementaux.

Celui qui est «identifiĂ© comme Ă©tant le plus important par la communautĂ© scientifique», indique le directeur de l’Insectarium, c’est l’éradication des asclĂ©piades dans les champs, que ce soit en pĂ©riphĂ©rie des productions ou directement dans les grandes monocultures.

L’utilisation de pesticides, notamment dans l’industrie du maĂŻs aux États-Unis, nuit aussi aux papillons. Bien que ces produits ne tuent pas directement l’insecte volant, ils les font agir «un peu comme s’ils Ă©taient en Ă©tat d’ébriĂ©tĂ© en tout temps», rendant la reproduction plus difficile.

La cerise sur le sundae

ParallĂšlement, des plantes cousines de l’asclĂ©piade trompent les papillons qui y pondent par erreur, la chenille naissante n’arrivant souvent pas Ă  se reproduire par la suite.

L’augmentation du nombre d’évĂ©nements mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘme et les changements climatiques reprĂ©sentent alors «la cerise sur le sundae» de leur extinction, selon M. LarrivĂ©e.

Mais il reste de l’espoir pour ce papillon orangĂ©. M. LarrivĂ©e explique qu’ils pondent en moyenne 200 Ɠufs, il a donc espoir que la population pourrait croĂźtre rapidement si les conditions Ă©taient plus favorables Ă  la reproduction.

L’annĂ©e derniĂšre, prĂšs de 6000 personnes ont participĂ© au Blitz, un record pour l’évĂ©nement. M. LarrivĂ©e a confiance que la hausse va continuer, alors qu’il sent que le mouvement de protection des monarques a le vent dans les ailes.

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Que se passe-t-il dans les bureaux de l’OcĂ©anic?

Depuis quatre semaines maintenant, l’OcĂ©anic de Rimouski nous fait part de nominations.

L’opinion de Robin Lebel

Sébastien Noël à titre de président. Il a mené de main de maßtre le tournoi de la Coupe Memorial. Il y a aussi Luc Michaud, qui devient adjoint au directeur général.

Le directeur gĂ©nĂ©ral de la Coupe Memorial 2025, SĂ©bastien NoĂ«l. (Photo Vincent Éthier-LCH)

Autre nomination, Daniel Demers, anciennement recruteur pour les SaguenĂ©ens de Chicoutimi. Danny Dupont a dĂ©clarĂ©, Ă  son sujet, qu’il aime avoir un point de vue diffĂ©rent qui forcera la rĂ©flexion au 2e Ă©tage du ColisĂ©e FinanciĂšre Sun Life.

Une autre nomination du cĂŽtĂ© des dĂ©pisteurs: Mark Jones, qui devra ratisser l’est des États-Unis. Ça a sĂ»rement un lien Ă  voir avec les nouveaux rĂšglements de la National Collegiate Athletic Association (NCAA), qui permet maintenant aux jeunes de 18 et plus, ayant Ă©voluĂ© au niveau junior majeur, de s’expatrier au pays de l’Oncle Sam. Avec Donald Trump au pouvoir, ils ne sont pas nerveux. Moi, j’y penserais deux fois avant de courir pareil risque civil.

J’allais oublier Carolyn Claveau, qui agira Ă  titre de thĂ©rapeute sportive.

Autres postes Ă  pourvoir Ă  l’OcĂ©anic

Il y a aussi des postes Ă  pourvoir, qui sont annoncĂ©s sur leur site Web, dont une offre d’emploi de directeur des communications et de l’engagement communautaire ainsi qu’une autre de coordonnateur marketing numĂ©rique.

Je parlais d’évaluation au dĂ©but juin, tout de suite aprĂšs le tournoi de la Coupe Memorial. Mais, je ne croyais pas qu’il y aurait autant de mouvements de personnel et encore moins qu’il y aurait autant d’ouvertures de postes. Rappelez-vous que l’on parle d’une Ă©quipe junior.

Comme moi, vous vous demandez sûrement pourquoi autant de nominations et de changements de personnel. Par-dessus tout, il doit bien y avoir des gens qui sont partis. Qui sont-ils?

Est-ce que l’on doit faire un lien avec le manque de lustre sur la patinoire pendant la prĂ©sentation du tournoi de la Coupe Memorial? Personnellement, il y avait, pour moi, quatre Ă©quipes de hockey junior majeur tout simplement formidables.

La nomination d’un nouveau prĂ©sident en relĂšve Ă  M. Tanguay s’explique assez bien. Tanguay Immobilier prend probablement plus de son temps. C’est un homme d’affaires qui a tout un pactole Ă  gĂ©rer. Mark Jones, ça va de soi. Jusque lĂ , tout baigne.

Mais, les nouveaux postes, dont celui qui mĂšne Ă  l’arrivĂ©e de Daniel Demers, venu tout droit de Chicoutimi? Il aura des preuves Ă  faire. Disons que Chicoutimi n’a pas gagnĂ© grand-chose depuis 25 ans.

Dans les faits, soyons honnĂȘtes, il nous manque un bout de l’histoire. Qui est parti? Souvent, lors de nominations, on prend le temps de remercier les gens pour leurs annĂ©es de service ou, Ă  tout le moins, on explique le fondement de nos dĂ©cisions.

Tout ça me rappelle une compagnie pour laquelle j’ai travaillĂ© quelques annĂ©es et oĂč, tous les trimestres, on nous prĂ©sentait un nouveau reprĂ©sentant sur un territoire donnĂ©. On applaudissait de peur, en attendant que notre tour vienne pour prendre la porte.

En terminant, on parle d’embaucher un nouveau directeur des communications. Je dis cela sans malice, mais ça va faire du bien.

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Les lieux d’ici : l’histoire de chaque nom

Certains noms de lieux nous intriguent, nous touchent ou nous font sourire. Dans cette sĂ©rie, on s’attarde Ă  quelques lieux de chez nous, choisis pour leur histoire singuliĂšre, leur nom Ă©vocateur ou simplement parce qu’ils nous parlent.

Un clin d’oeil Ă  nos racines et Ă  ceux qui ont donnĂ© une identitĂ© Ă  notre territoire, un nom Ă  notre coin de pays.

Rimouski-Neigette

Esprit-Saint

(Photo archives)

Dans le canton de La Roche, Ă  50 km au sud de Rimouski, ce petit village du Bas-Saint-Laurent est situĂ© prĂšs de La TrinitĂ©-des-Monts. Cette proximitĂ© justifie sans doute l’appellation choisie, Ă©galement appliquĂ©e au bureau de poste en 1939. Esprit-Saint a d’abord Ă©tĂ© un territoire non organisĂ© en 1972 avant d’ĂȘtre Ă©rigĂ© en municipalitĂ© en 1979.

Auparavant, la paroisse de L’Esprit-Saint, d’abord instituĂ©e comme desserte en 1937 puis Ă©rigĂ©e canoniquement en 1964, regroupait la communautĂ© locale. Le nom d’Esprit-Saint aurait Ă©tĂ© donnĂ© en raison de l’esprit de courage des colons ou en rĂ©fĂ©rence directe Ă  la foi.

Au milieu des annĂ©es 1970, le territoire a Ă©tĂ© menacĂ© de fermeture et a survĂ©cu grĂące Ă  la persĂ©vĂ©rance et Ă  la tĂ©nacitĂ© de la population locale qui a luttĂ© dignement pour vivre d’une terre avare de ses fruits.

C’est Ă  la faveur de l’amĂ©nagement intĂ©grĂ© de ses ressources de base, Ă  savoir l’agriculture, l’exploitation forestiĂšre et le tourisme qu’il a pu ĂȘtre sauvĂ© in extremis dans la foulĂ©e des OpĂ©rations-DignitĂ©s qui ont marquĂ© le Bas-Saint-Laurent, il y a prĂšs de vingt ans.

Aujourd’hui, l’existence de la rĂ©serve DuchĂ©nier (1977), au nord-ouest d’Esprit-Saint, assure pour une bonne part la prospĂ©ritĂ© des villageois grĂące Ă  ses 150 km2 d’espaces consacrĂ©s Ă  la pĂȘche et Ă  la chasse.

Une fabrique de bardeaux de cĂšdre, qui constituait la principale industrie de l’endroit, a Ă©tĂ© la proie des flammes en mai 1991. Cette tragĂ©die a affectĂ© une Ă©conomie dĂ©jĂ  mal en point.

 GentilĂ© : Spiritois, Spiritoise

Saint-EugĂšne-de-LadriĂšre

(Photo archives)

La municipalitĂ© de Saint-EugĂšne-de-LadriĂšre a Ă©tĂ© implantĂ©e Ă  25 kilomĂštres au sud-ouest de Rimouski, Ă  la limite est de la MRC de Rimouski-Neigette, au sud de Saint-Fabien. La Petite riviĂšre Rimouski, la riviĂšre du Bic, le lac des Vingt-Quatre Arpents ainsi que de nombreux autres plans d’eau contribuent Ă  marquer la topographie de cet espace municipal.

D’existence rĂ©cente, quoique le territoire ait Ă©tĂ© habitĂ© dĂšs 1860, tant la paroisse que la municipalitĂ© de la paroisse de Saint-EugĂšne-de-LadriĂšre remontent sur le plan administratif Ă  1962. Toutefois, dĂšs 1930, on parlait de la desserte de Saint-EugĂšne-de-LadriĂšre.

Le territoire municipal est issu d’une partie de celui de la municipalitĂ© de la paroisse de Saint-Fabien. C’est en l’honneur de l’abbĂ© EugĂšne-ElzĂ©ar Pelletier, curĂ© de Saint-Fabien de 1912 Ă  1937 que l’élĂ©ment Saint-EugĂšne a Ă©tĂ© retenu. Ce prĂȘtre a fortement encouragĂ© des paroissiens Ă  se montrer gĂ©nĂ©reux lors du dĂ©tachement de Saint-EugĂšne-de-LadriĂšre de Saint-Fabien.

Quant Ă  LadriĂšre, nom du bureau de poste Ă©galement, ouvert en 1919, il rappelle le souvenir de l’abbĂ© Augustin LadriĂšre (1826-1884), notamment curĂ© de Saint-Fabien-de-Panet (1855-1870) et de L’Isle-Verte (1870-1875), avec desserte de Saint-Paul-de-la-Croix. Les principales ressources locales proviennent de la culture de la terre, de l’élevage du bƓuf de boucherie et de l’exploitation de tourbiĂšres. Les sports de plein air occupent une place de choix parmi les activitĂ©s de loisir pratiquĂ©es localement.

Gentilé : Eugénois, Eugénoise

Mont-Lebel

Le Pont des Draveurs de Mont-Lebel. (CrĂ©dit photo : Manuel Mendo 2008 – site du rĂ©pertoire du patrimoine culturel du QuĂ©bec)

Le nom Mont-Lebel identifie un secteur de la nouvelle ville de Rimouski, créée le 1er janvier 2002. Le territoire de ce secteur correspond Ă  celui de l’ancienne municipalitĂ© de Mont-Lebel. Au moment de son annexion avec la Ville de Rimouski, elle compte 334 habitants.

Petite localitĂ© forestiĂšre créée en 1932 dans l’arriĂšre-pays de Rimouski, dont elle est distante d’environ une vingtaine de kilomĂštres, entre Sainte-Blandine au nord, dont elle a Ă©tĂ© dĂ©tachĂ©e, et Saint-Narcisse-de-Rimouski au sud. L’endroit doit son nom Ă  son premier maire, Jean-Baptiste Lebel, qui a prĂ©sidĂ© aux destinĂ©es de la municipalitĂ© de 1932 Ă  1934.

Par ailleurs, d’autres municipalitĂ©s du QuĂ©bec comportent Ă©galement l’anthroponyme Lebel dans leur dĂ©nomination : Lebel-sur-QuĂ©villon dans le Nord-du-QuĂ©bec et Pointe-Lebel sur la CĂŽte-Nord, patronyme par ailleurs rĂ©pandu dans le Bas-Saint-Laurent.

ComposĂ© Ă  l’origine de 41 lots situĂ©s dans le TroisiĂšme Rang des cantons de MacpĂšs et de Neigette et de 33 lots dans le QuatriĂšme Rang des mĂȘmes cantons, le territoire de l’actuelle municipalitĂ© Ă©tait autrefois dĂ©signĂ© sous la dĂ©nomination de Rang-Double. L’économie locale repose essentiellement sur l’agriculture.

Selon la SociĂ©tĂ© rimouskoise du patrimoine, un premier groupe de six familles s’installe Ă  Sainte-Blandine en 1854, alors appelĂ©e la « Montagne. » En 1932, une partie de la municipalitĂ© se dĂ©tache et devient Mont-Lebel. Le pont des Draveurs du Mont-Lebel, reconnu depuis 2000 comme un « bien patrimonial reprĂ©sentatif de la municipalitĂ© Â» a Ă©tĂ© construit en 1930. Il est situĂ© sur la route du Lac-Ă -Quenon et enjambe la petite riviĂšre Neigette.

GentilĂ© : Lebelmontois, Lebelmontoise

Saint-Marcellin 

(Photo courtoisie)

Implantée au sud de Pointe-au-PÚre et de Saint-Anaclet-de-Lessard, à une vingtaine de kilomÚtres au sud-est de Rimouski, Saint-Marcellin compte un grand nombre de lacs (Noir, Carré, Lunettes, à la Poire et Ednard).

CombinĂ©e Ă  l’importance de la forĂȘt locale, cette richesse hydrographique, Ă  laquelle il faut ajouter les riviĂšres Neigette et Lunettes, explique l’attrait qu’exerce le territoire marcellinois auprĂšs des pĂȘcheurs et des chasseurs. Ouvert en 1875, l’endroit est considĂ©rĂ© comme mission Ă  compter de 1899, laquelle relĂšve territorialement des cantons de Neigette, de MacpĂšs et de Ouimet. La future paroisse est placĂ©e sous le vocable de Saint-Marcellin dĂšs 1882.

Voisine de Saint-Anaclet-de-Lessard, le choix de son appellation serait dĂ» au fait qu’Anaclet, ou Clet, et Marcellin sont inscrits le mĂȘme jour au martyrologe, soit le 26 avril.

ConfirmĂ©e lors de l’érection canonique de 1921, la dĂ©nomination, qui identifiait dĂ©jĂ  le bureau de poste depuis 1909, sera transfĂ©rĂ©e Ă  la municipalitĂ© créée officiellement en 1924. Elle Ă©voque un pape d’origine romaine qui succĂšde Ă  saint CaĂŻus sur le trĂŽne pontifical. Son rĂšgne s’est Ă©chelonnĂ© de 296 Ă  304.

Gentilé : Marcellinois, Marcellinoise

Le Bic

(Photo courtoisie Tourisme Bas-Saint-Laurent-Mathieu Dupuis)

La municipalitĂ© du Bic n’existe plus depuis le 16 septembre 2009. Elle a Ă©tĂ© annexĂ©e Ă  Rimouski. L’appellation Le Bic a toutefois Ă©tĂ© prĂ©servĂ©e et elle identifie maintenant un secteur correspondant au territoire de l’ancienne municipalitĂ©.

Le gouvernement a Ă©tabli un parc de conservation d’une superficie de 33 kmÂČ, le parc de conservation du Bic. La profondeur du havre du Bic en fait un abri sĂ»r et l’un des mouillages importants du Saint-Laurent oĂč le gĂ©nĂ©ral Wolfe et sa flotte ont fait une halte en 1759.

L’histoire bicoise remonte aux dĂ©buts de la colonie et mĂȘme plus loin dans le temps, car en 1535, Jacques Cartier s’est arrĂȘtĂ© au havre du Bic, tout comme Champlain le fera en 1603. Ce dernier est d’ailleurs l’auteur de la dĂ©nomination, car il appelle l’endroit le Pic, puis mentionne « dudict pic », Ă  propos d’une montagne assez Ă©levĂ©e (347 m) et pointue qui domine le havre.

Par corruption lexicale, Pic serait devenu Bic, d’oĂč le nom Bic repris lors de la crĂ©ation de la seigneurie en 1675 et du bureau de poste en 1832. Ce sommet porte aujourd’hui le nom officiel Pic Champlain.

Sur le plan municipal, Le Bic provient de la fusion, en 1972, des municipalités de la paroisse de Sainte-Cécile-du-Bic et du village de Bic, respectivement créées en 1845 et en 1920. La dénomination Sainte-Cécile-du-Bic provient de celle de la paroisse érigée canoniquement en 1830 et desservie comme mission entre 1793 et 1850.

Gentilé : Bicois, Bicoise

Pointe-au-PĂšre

(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

La ville de Pointe-au-Pùre n’existe plus depuis le 1er janvier 2002, par suite d’un regroupement municipal.

Son territoire fait maintenant partie de la ville de Rimouski et le nom « Pointe-au-PĂšre » a Ă©tĂ© prĂ©servĂ© pour identifier le secteur. Pointe-au-PĂšre, suivant le nom adoptĂ© officiellement en 1988, constitue un territoire de plaine Ă©chelonnĂ©e sur des terrasses se prolongeant en une pointe dĂ©coupĂ©e d’anses qui s’avance dans le fleuve, un peu en aval de Rimouski. À l’exemple d’autres endroits consacrĂ©s Ă  sainte Anne, Sainte-Anne-de-la-Pointe-au-PĂšre devenait un lieu de pĂšlerinage Ă  compter de 1873.

Cette appellation allait Ă©galement servir Ă  identifier une paroisse Ă©rigĂ©e canoniquement en 1882, par suite de son dĂ©tachement de Saint-Germain-de-Rimouski et de Sainte-Luce et une municipalitĂ© de paroisse Ă©tablie la mĂȘme annĂ©e.

Le nom choisi, attestĂ© en 1696 dans l’acte de concession de la seigneurie Lessard, en plus de marquer la dĂ©votion des marins Ă  l’endroit de sainte Anne qui assure leur protection, rappelle un Ă©vĂ©nement historique, soit la cĂ©lĂ©bration de la premiĂšre messe sur la rive sud du Saint-Laurent, le 8 dĂ©cembre 1663. Les lieux ont Ă©galement portĂ© les appellations de Pointe-aux-PĂšres, Father Point (carte de Carver, 1763), Pointe-de-l’Islet-aux-PĂšres et Pointe-de-l’Isle-aux-PĂšres.

La premiĂšre Ă©voque le fait que de nombreux missionnaires s’arrĂȘtaient Ă  cet endroit et la seconde constitue la transposition anglaise de Pointe-au-PĂšre, figurant sur des cartes et identifiant le bureau de poste créé en 1863, jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 1970 alors qu’il a pris le nom de Pointe-au-PĂšre. La derniĂšre souligne la possibilitĂ© qu’à une certaine Ă©poque la bande de terre situĂ©e entre les deux anses qui dĂ©coupent la pointe au PĂšre en se rejoignant presque ait prĂ©sentĂ© l’allure d’une petite Ăźle,
un islet.

GentilĂ© (Ă  l’époque oĂč Pointe-au-PĂšre Ă©tait une ville) : PĂšrepointois, PĂšrepointoise.

Saint-Anaclet-de-Lessard

Une vue partielle de la municipalité de Saint-Anaclet. (Photo courtoisie)

Saint-Anaclet-de-Lessard est une municipalitĂ© qui appartient aujourd’hui Ă  la banlieue de Rimouski. ÉrigĂ©e en 1859, elle doit son nom Ă  la paroisse Ă©tablie en 1858, laquelle comptait dĂ©jĂ  1 100 habitants en 1861, ainsi qu’un bureau de poste ouvert en 1859 sous l’appellation de Saint-Anaclet. Le pape Anaclet (ou Clet), martyr du Ier siĂšcle, a rĂ©gnĂ© de 76 Ă  88.

Selon le site internet de la municipalitĂ©, le 8 mars 1696, le gouverneur Frontenac concĂšde la seigneurie de Lessard Ă  Pierre de Lessard et Ă  barbe Fortin. Le seigneur n’habitera jamais sa propriĂ©tĂ©. Des gens de QuĂ©bec et de l’üle d’OrlĂ©ans dĂ©velopperont ces lieux Ă  compter de 1810.

Ils recevront le surnom de Castors en raison de la prĂ©sence significative de ces animaux le long des cours d’eau. L’église de la municipalitĂ© prĂ©sente notamment un intĂ©rĂȘt patrimonial pour sa valeur historique comme tĂ©moin de l’établissement de la communautĂ© de Saint-Anaclet-de-Lessard et de son Ă©volution. Les premiers habitants qui s’y installent sont dissĂ©minĂ©s sur le territoire.

En raison de leur Ă©loignement des centres de peuplement voisins, soit Sainte-Luce et Saint-Germain, ils rĂ©clament la crĂ©ation d’une paroisse distincte. DĂšs 1854, quelques familles signent une convention s’engageant Ă  construire Ă  leurs frais une Ă©glise et un presbytĂšre. Les autoritĂ©s religieuses Ă©tablissent une mission en 1857 et promulguent l’érection canonique de la paroisse en 1858, sous le vocable de Saint-Anaclet.

L’église actuelle est mise en chantier, tout comme le presbytĂšre qui est amĂ©nagĂ© Ă  partir d’une maison existante. Ces Ă©difices religieux sont Ă©pargnĂ©s par l’incendie de 1945 qui dĂ©truit une partie du village.

GentilĂ© : Anaclois et Anacloise

La Trinité-des-Monts

(Photo courtoisie)

La municipalitĂ© de la TrinitĂ©-des-Monts se trouve aujourd’hui dans la section Centre-Sud de la MRC de Rimouski-Neigette, au nord-est d’Esprit-Saint, immĂ©diatement au sud-ouest de Saint-Narcisse-de-Rimouski, sous l’angle territorial.

ArrosĂ© par les eaux des riviĂšres du Cenellier, Rimouski et Brisson, le territoire compte la majoritĂ© de sa population dans son secteur ouest et son ouverture remonte au dĂ©but des annĂ©es 1960 avec l’érection canonique de la paroisse de TrinitĂ©-des-Monts en 1963, suivie, deux ans plus tard, de son Ă©rection civile tout comme de l’établissement de la municipalitĂ© de paroisse qui en a repris la dĂ©signation.

Sur le plan municipal, Esprit-Saint (1972) et La TrinitĂ©-des-Monts (1965) ont Ă©tĂ© dĂ©tachĂ©es d’un vaste territoire de l’arriĂšre-pays, pratiquement vide et dont ne subsiste que le territoire non organisĂ© de Lac-Huron. Selon le site internet de la municipalitĂ©, la TrinitĂ©-des-Monts est nĂ©e par un Ă©tĂ© de 1937.

La mission de l’Esprit-Saint Ă©tait le nom des deux futures paroisses soit TrinitĂ©-des-Monts et Esprit-Saint, scindĂ©e en deux entitĂ©s distinctes dĂšs 1941. Le nom de La TrinitĂ©-des-Monts arriva en 1941 en mĂȘme temps que Monseigneur Parent qui visitait la paroisse. Cherchant un site pour construire l’église, il voit en regardant vers l’est, les monts Notre-Dame. ÉrigĂ©e en municipalitĂ© en 1965, elle est depuis ce temps la municipalitĂ© ayant la plus grande superficie du territoire de la MRC de Rimouski-Neigette.

Pour sa part, le bureau de poste de l’endroit a tour Ă  tour portĂ© les noms d’Esprit-Saint (1938-1939), de Cenellier (1939-1943) et de La TrinitĂ©-des-Monts (depuis 1943). L’une des plus jeunes municipalitĂ©s de l’arriĂšre-pays, La TrinitĂ©-des-Monts compte un centre de plein air assez frĂ©quentĂ©.

GentilĂ© : Trinitois, Trinitoise

La Mitis

La Rédemption

La RĂ©demption (Photo courtoisie – Tourisme GaspĂ©sie)

En janvier 1956 se créait, dans la région du Bas-Saint-Laurent, au sud-est de Mont-Joli, entre Saint-Cléophas et Saint-Charles-Garnier, la municipalité de la paroisse de La Rédemption. Son nom, qui reprend celui du bureau de poste établi en 1935 et de la paroisse érigée canoniquement et civilement en 1948, évoque le rachat du genre humain par Jésus-Christ suivant la religion chrétienne, événement capital qui inaugure le Nouveau Testament.

Cette appellation est Ă  rapprocher d’autres de mĂȘme nature comme L’Ascension, La Conception, L’Assomption, attribuĂ©es Ă  des paroisses et Ă  des municipalitĂ©s quĂ©bĂ©coises. Elle tĂ©moigne du sentiment religieux qui animait les QuĂ©bĂ©cois de l’époque, particuliĂšrement dans les milieux ruraux. Le lieu est surtout connu par la prĂ©sence, dans le TroisiĂšme Rang, de phĂ©nomĂšnes karstiques (phĂ©nomĂšne gĂ©ologique créé sur la surface terrestre par le drainage de l’eau dans le sol) dans le sentier spĂ©lĂ©ologique de La RĂ©demption.

On y rencontre de nombreuses grottes, pertes ou autres types de formations. On peut y visiter une grotte d’une profondeur de prĂšs de 47 m et de 300 m de dĂ©veloppement, dĂ©nommĂ©e SpĂ©os de la FĂ©e, qui attire de nombreux spĂ©lĂ©ologues, conquis par le trou du LiĂšvre, la Diaclase, le trou du Porc-Épic, la grotte Saint-Laurent
 Il s’agit de la plus profonde cavitĂ© naturelle connue tant sur le plan rĂ©gional que provincial.

GentilĂ© : RĂ©demptois, RĂ©demptoise

Les Boules (Métis-sur-Mer)

Le secteur des Boules est inclus dans la ville de MĂ©tis-sur-Mer. (Photo Mathieu Dupuis – Tourisme GaspĂ©sie)

Le secteur des Boules, qui, depuis 2002, est inclus dans la ville de MĂ©tis-sur-Mer, se situe Ă  une vingtaine de kilomĂštres Ă  l’ouest de Matane. Le territoire de ce secteur correspond Ă  celui de l’ancienne municipalitĂ© des Boules, fondĂ©e en 1952.

Cette dĂ©nomination, attribuĂ©e d’abord au bureau de poste ouvert en 1911, est tributaire de la prĂ©sence, Ă  tout le moins anciennement, de plusieurs rochers de forme arrondie et de bonne taille sur le bord du fleuve. Il s’agit de blocs erratiques, c’est-Ă -dire de grosses roches abandonnĂ©es par les glaciers, polies par les vagues et souvent dĂ©placĂ©es par le mouvement des glaces. Le nom Les Boules et la forme La Boule seraient en usage depuis au moins le dĂ©but du XIXe siĂšcle.

La forme au singulier a d’ailleurs Ă©tĂ© relevĂ©e sur la carte de 1831 de Joseph Bouchette. Le nom de ce secteur suscite certains problĂšmes lorsqu’on doit l’intĂ©grer dans une phrase, plusieurs soutenant Ă  tort qu’il faut Ă©crire « je vais Ă  Les Boules » pour respecter intĂ©gralement l’appellation municipale, alors que la syntaxe correcte requiert plutĂŽt d’écrire « je vais aux Boules. »

GentilĂ© : Boulois, Bouloises

Padoue

Vue aĂ©rienne de Padoue. (Photo courtoisie – Site Web de la municipalitĂ© de Padoue.)

Padoue est le nom d’une ville de la rĂ©gion de la VĂ©nĂ©tie, dans le nord de l’Italie. S’il a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  une municipalitĂ© de La Mitis, au Bas-Saint-Laurent, c’est davantage pour rendre hommage Ă  saint Antoine de Padoue. Ce dernier s’est illustrĂ© par sa prĂ©dication surtout en Italie et en France.

De nombreuses lĂ©gendes concernant sa vie ont pris naissance Ă  sa mort et on l’invoque encore spĂ©cialement pour retrouver les objets perdus. On a d’abord donnĂ© son nom Ă  la paroisse Ă©rigĂ©e en 1911, puis Ă  la municipalitĂ© de la paroisse de Saint-Antoine-de-Padoue-de-Kempt, Ă©tablie en 1912.

L’élĂ©ment Kempt rappelle que le chemin Kempt, qui se rendait jusqu’à Causapscal en longeant la riviĂšre MatapĂ©dia, a jouĂ© un rĂŽle de premier plan dans la colonisation du territoire matapĂ©dien; il permet la distinction avec d’autres Saint-Antoine dans GaspĂ© et dans Bonaventure.

Ce nom de lieu rendait hommage Ă  sir James Kempt, qui avait notamment Ă©tĂ© gouverneur en chef de l’AmĂ©rique du Nord britannique, entre 1828 et 1830. Avant de recevoir le nom actuel Padoue en 1914, le bureau de poste local, ouvert en 1903, Ă©tait incidemment dĂ©nommĂ© Kempt Station.

L’ampleur spatiale que couvre cette dĂ©nomination municipale allait inciter les autoritĂ©s locales Ă  modifier l’appellation originelle dans le sens de la briĂšvetĂ© en 1981, ne retenant que le constituant le plus significatif, qui identifiait le bureau de poste depuis longtemps, Ă©galement par souci de pallier toute confusion.

Gentilé : Padovien, Padovienne

La Matapédia

Val-Brillant

(Photo Val-Brillant – Tourisme GaspĂ©sie)

Avant 1883, on parle de Lac-MatapĂ©dia, nom repris par le bureau de poste entre 1894 et 1904, en raison de la proximitĂ© de ce plan d’eau, alors que dĂ©butent l’exploration de la rĂ©gion et la construction du chemin Kempt. Lui succĂ©dera, Brochu ou BrouchĂ©, ainsi dĂ©formĂ© par les anglophones, ou encore Lac-Ă -Brochu en l’honneur du premier colon de la VallĂ©e, Pierre Brochu (1795-1871), qui s’installe Ă  la tĂȘte du lac MatapĂ©dia.

Cette appellation subsistera jusqu’en 1871, alors que McGowe s’imposera, tirĂ©e du patronyme de l’ingĂ©nieur qui entreprend les travaux de la section n° 14 de l’Intercolonial. De 1876 Ă  1883, Cedar Hall deviendra courant, d’aprĂšs le hangar en piĂšces de cĂšdre qui sert de remise pour les outils Ă  charbon utilisĂ©s lors des travaux ferroviaires. À cet Ă©gard, soulignons que le bureau de poste a portĂ© cette appellation d’abord entre 1881 et 1894, puis de 1904 Ă  1912, avant de recevoir sa dĂ©nomination actuelle Val-Brillant en 1912.

La crĂ©ation de la mission de Saint-Pierre-du-Lac en 1883 relĂ©guera aux oubliettes Cedar Hall, sauf dans le domaine des postes. ÉrigĂ©e canoniquement en 1889 et civilement en 1890, la paroisse reprend le prĂ©nom de l’abbĂ© Pierre Brillant (1852-1911), missionnaire Ă  cet endroit de 1881 Ă  1889 et curĂ© de 1889 Ă  sa mort.

Son zĂšle et son amour pour la vallĂ©e de la MatapĂ©dia lui ont valu le surnom de pĂšre de la VallĂ©e. La municipalitĂ© de village créée en 1915 reprend la dĂ©nomination paroissiale, rapidement modifiĂ©e l’annĂ©e suivante en Val-Brillant, dĂ©jĂ  usitĂ©e depuis 1913.La fusion survenue en 1986 entre cette derniĂšre et la municipalitĂ© de Saint-Pierre-du-Lac, créée en 1890, fixera les limites actuelles du territoire.

GentilĂ© : Val-Brillantois, Val-Brillantoise

Causapscal

(Photo Causapscal – Tourisme GaspĂ©sie)

La nouvelle ville de Causapscal a Ă©tĂ© créée le 31 dĂ©cembre 1997. Elle est issue du regroupement de la ville de Causapscal et de la municipalitĂ© de la paroisse de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal. La municipalitĂ© du village de Causapscal, créée en 1928 par suite de son dĂ©tachement de la municipalitĂ© de la paroisse de Saint-Jacques-le-Majeur-de-Causapscal (1897) Ă  une vingtaine de kilomĂštres au sud-est d’Amqui et dont le statut a Ă©tĂ© modifiĂ© en celui de ville en 1965, tire sa dĂ©nomination de celle du canton de Casupscull dans la vallĂ©e de la MatapĂ©dia, proclamĂ© en 1864.

La modification graphique, attestĂ©e pour la premiĂšre fois en 1845 et attribuĂ©e au bureau de poste ouvert en 1871, Ă  l’époque des dĂ©buts du peuplement, pourrait s’expliquer par interversion du u et du a et remplacement de la lettre u par la lettre a par suite d’un phĂ©nomĂšne d’écho phonique.

Par ailleurs, les déformations graphiques sont courantes dans les mots amérindiens adaptés en français. Ce nom provient du micmac GoesÎpsiag ou Gesapsgel ou encore GesÎpsgigel ayant pour sens fond pierreux et brillant, eau rapide, pointe caillouteuse, ce dernier sens convenant bien au lit de la riviÚre Causapscal de nature trÚs caillouteuse.

Des auteurs attribuent cependant à Causapscal et à Casupscull des significations différentes. La situation particuliÚre de la ville, au confluent de la Causapscal et de la Matapédia qui se rejoignent pour former une fourche, lui a valu, vers 1830, le nom de : Les Fourches ou Les Fourches-de-Causapscal, par la suite modifié.

GentilĂ© : Causapscalien, Causapscalienne

RiviÚre Patapédia

La RiviĂšre PatapĂ©dia (CRÉDIT : Photo site Internet Corporation de gestion des riviĂšres MatapĂ©dia et PatapĂ©dia)

La riviĂšre PatapĂ©dia, qui coule dans la MRC de La MatapĂ©dia et qui se jette dans la riviĂšre Ristigouche, porte un nom aux racines autochtones profondes qui tĂ©moigne de l’histoire millĂ©naire de ce territoire. Ce cours d’eau, qui marque aujourd’hui la frontiĂšre entre le QuĂ©bec et le Nouveau-Brunswick, a Ă©tĂ© tĂ©moin des passages et des Ă©tablissements des PremiĂšres Nations bien avant l’arrivĂ©e des colons europĂ©ens.

L’étymologie du nom PatapĂ©dia trouve ses origines dans la langue parlĂ©e par les Mi’kmaq, peuple autochtone qui habitait et frĂ©quentait cette rĂ©gion depuis des temps immĂ©moriaux.

Le terme mi’kmaq « patapegiag Â» signifie « courant violent et impĂ©tueux Â», une description particuliĂšrement Ă©vocatrice qui souligne les caractĂ©ristiques naturelles de ce cours d’eau. Une autre interprĂ©tation, tout aussi rĂ©vĂ©latrice, traduit le nom comme « riviĂšre aux courants inĂ©gaux et capricieux Â», mettant en Ă©vidence la nature changeante et parfois tumultueuse de ses eaux.

Cette double signification rĂ©vĂšle la connaissance intime que les Mi’kmaq avaient de la riviĂšre PatapĂ©dia. Leur choix toponymique n’était pas arbitraire, mais rĂ©sultait d’une observation attentive des comportements de ce cours d’eau. Les courants variables et imprĂ©visibles de la riviĂšre ont influencĂ© les techniques de navigation et de pĂȘche des peuples autochtones, qui ont su s’adapter Ă  ces conditions particuliĂšres au fil des gĂ©nĂ©rations.

Aujourd’hui, la riviĂšre PatapĂ©dia demeure rĂ©putĂ©e pour ses qualitĂ©s halieutiques, notamment pour la pĂȘche au saumon atlantique, perpĂ©tuant ainsi l’importance de ce cours d’eau dans l’économie rĂ©gionale et la culture locale, tout en honorant la mĂ©moire des premiers habitants qui lui ont donnĂ© son nom.

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Baie des Chaleurs : des adolescentes secourues des eaux

Plus de peur que de mal mardi aprÚs-midi (22 juillet), sur la plage des Beaux sables dans le secteur de Newport à Chandler, alors que deux jeunes adolescentes ont été secourues des eaux de la baie des Chaleurs.

Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca

Selon la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec, l’alerte a Ă©tĂ© donnĂ©e vers 13 h 30. Les adolescentes se trouvaient en difficultĂ© en mer. Les sauveteurs sont intervenus rapidement pour Ă©viter un drame.

Les deux jeunes ont Ă©tĂ© transportĂ©es par les ambulanciers Ă  l’hĂŽpital de Chandler puisqu’elles Ă©taient en Ă©tat de choc.

Les hĂ©ros n’ont pas eu besoin de transport vers le centre hospitalier. La plage a Ă©tĂ© fermĂ©e pour le reste de la journĂ©e.

Déjà 37 décÚs au Québec

Avant le dĂ©but des vacances de la construction, 37 personnes avaient perdu la vie par noyade jusqu’à maintenant en 2025 au QuĂ©bec, contre 31 Ă  pareille date, l’an dernier.

Les riviĂšres demeurent les sites les plus dangereux.

Dans le cadre de la 32e Semaine nationale de prĂ©vention de la noyade qui se tient jusqu’au 26 juillet, la SociĂ©tĂ© de sauvetage rappelle notamment de ne jamais ĂȘtre seul lorsqu’on pratique une activitĂ© prĂšs de l’eau, de porter une veste de flottaison individuelle (VFI) lorsqu’on pratique une activitĂ© nautique et de ne pas sous-estimer les courants en profondeur, qui sont imperceptibles Ă  la surface de l’eau.

Avec l’aide de Quentin Dufranne- La Presse Canadienne

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GĂ©nocide en Palestine : le QuĂ©bec complice malgrĂ© tout

Il y a environ un mois, le premier ministre François Legault affirmait, dans une entrevue en ligne avec StĂ©phan Bureau, qu’au QuĂ©bec, on importait des conflits.

L’opinion de Carol-Ann Kack

Il parlait du gĂ©nocide menĂ© par IsraĂ«l sur le peuple palestinien. Il expliquait que ce conflit n’est pas le nĂŽtre et que ces enjeux ne devraient pas ĂȘtre d’actualitĂ© chez nous ou, du moins, que cela ne devrait pas ĂȘtre source de tensions ici, car ça ne nous concerne pas. Cela m’a choquĂ©e. Ce n’est pas parce que nous ne sommes pas affectĂ©s dans notre quotidien que nous n’avons rien Ă  voir avec ce qui se passe ou, du moins, que le QuĂ©bec n’a rien Ă  voir avec ce qui se passe.

À juste titre, nous avons appris, au dĂ©but juillet, dans un rapport de l’ONU, que la Caisse de dĂ©pĂŽt et de placement du QuĂ©bec (CDPQ), comprenant l’épargne collective des QuĂ©bĂ©coises et des QuĂ©bĂ©cois, finançait Ă  la hauteur de 9,6 milliards$ plus de 48 entreprises qui sont impliquĂ©es dans le gĂ©nocide. Cela, malgrĂ© ses politiques d’investissement durable et en matiĂšre des droits de l’homme.

On y souligne qu’entre 2023 et 2024, la CDPQ a fait bondir respectivement de 300%, 400% et 500% ses investissements dans les entreprises Lockheed Martin, Caterpillar et HD Hyundai, toutes impliquĂ©es dans l’extermination du peuple palestinien.

Ce n’est pas rien! L’épargne de l’État quĂ©bĂ©cois contribue Ă  l’économie du gĂ©nocide. Alors, est-ce que nous « importons des conflits qui ne nous appartiennent pas Â» ou est-ce que nous contribuons au massacre en cours?

Question de responsabilité

LA CDPQ s’est dĂ©fendue de ces allĂ©gations en expliquant que les investissements en question, pour la plupart, n’ont pas Ă©tĂ© faits par la Caisse directement, mais sont plutĂŽt « gĂ©rĂ©s par des intermĂ©diaires ou dĂ©tenus Ă  travers des produits standards offerts Ă  l’ensemble des investisseurs Â».

Elle explique aussi avoir peu d’impact sur les dĂ©cisions de ces entreprises, dont elle ne dĂ©tient qu’une petite partie des actions et des droits de vote. Évidemment, il y a une complexitĂ© dans le fonctionnement des produits financiers et des fonds d’investissement. Mais, une fois cela dit, il faut que les leaders politiques et Ă©conomiques reconnaissent leur responsabilitĂ©.

Une cruauté sans nom

Nous assistons, depuis 20 mois, Ă  des scĂšnes terribles, dĂ©coulant de stratĂ©gies qui ne relĂšvent pas d’une simple « escalade disproportionnĂ©e Â» en riposte aux attaques du Hamas, mais plutĂŽt d’un plan d’IsraĂ«l de saisir ce moment pour mettre un terme dĂ©finitif Ă  l’État palestinien.

IsraĂ«l ose mĂȘme avouer que sa plus rĂ©cente invasion terrestre vise Ă  dĂ©placer la population palestinienne dans 20% du territoire afin de complĂ©ter la destruction de ce qui reste d’infrastructures civiles et ne laisser Ă  la population aucun endroit oĂč aller. Il s’est mĂȘme montrĂ© ouvert au plan de notre voisin Donald Trump, proposant que les États-Unis fassent de la Bande de Gaza un lieu de villĂ©giature luxueux. C’est d’une cruautĂ© sans nom.

Comme le rappelaient prĂšs d’une quarantaine de rapporteurs spĂ©ciaux et experts de l’ONU le 8 mai, les États du monde sont confrontĂ©s au choix dĂ©cisif suivant : Â« mettre un terme au gĂ©nocide en cours ou le voir mettre fin Ă  la vie Ă  Gaza Â».

Alors oui, monsieur le premier ministre, quand la population critique l’ouverture d’un bureau du QuĂ©bec Ă  Tel-Aviv pour renforcer ses relations commerciales, qu’elle demande Ă  la SAQ de cesser la vente de vins israĂ©liens et qu’elle exige que l’argent public ne soit pas au service du gĂ©nocide en cours, je pense que ça nous concerne. Nous finançons vos choix malgrĂ© nous. Nous avons le droit de dire haut et fort : je ne veux pas ĂȘtre complice.

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L’Alcatraz des alligators

Depuis le retour de Trump, l’agence Immigration and Customs Enforcement (ICE) est sur toutes les lĂšvres aux États-Unis. L’« Alcatraz des alligators Â» est maintenant fonctionnel; on songe mĂȘme Ă  commencer les travaux forcĂ©s. Il y a 55 Canadiens qui sont prĂ©sentement dĂ©tenus lĂ .

L’opinion de Robin Lebel

L’horreur vient d’atteindre un autre niveau. Le prĂ©sident Trump fait maintenant ce qu’il veut sur tous les plans.

Mais, oĂč veut-il donc en venir? La rĂ©ponse la plus banale est souvent trop Ă©vidente pour ĂȘtre vue.

Donald Trump Ă©tait, avant les Ă©lections, un homme riche, milliardaire en actifs, mais pas en passifs. Il est revenu au pouvoir pour l’argent, sans aucune autre forme de motivation. Pour cette raison, il en profite au passage pour Ă©liminer tout ce qui lui semble inutile. Je parle de la classe des gens pauvres ou trĂšs pauvres des États-Unis.

On m’a toujours appris que le plus fort dĂ©fend le plus faible, que le plus instruit apporte son savoir Ă  la sociĂ©tĂ© pour la faire croĂźtre et ainsi crĂ©er de la richesse dans la classe moyenne. Que les plus tĂ©mĂ©raires en affaire crĂ©ent non seulement de la richesse, mais aussi de l’emploi au plus grand bĂ©nĂ©fice, encore lĂ , de la classe moyenne.

En fin de compte, tout ce mouvement de la sociĂ©tĂ© vise Ă  s’enrichir et Ă  prendre soin des plus dĂ©munis, Ă©vitant aux plus pauvres d’ĂȘtre victimes d’injustice ou de maltraitance.

Pour tout dire, une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique vise, en fin de compte, Ă  donner une chance au bonheur de tous. Elle vise Ă  amoindrir l’écart entre les gens les plus performants et les gens les plus vulnĂ©rables.

Ce qui se passe aux États-Unis

Que se passe-t-il prĂ©sentement aux États-Unis? Il se passe qu’un homme veut garder tout ce qu’il pense ĂȘtre les gens les moins dispendieux Ă  garder en vie. Une parcelle d’élites capable de tout se payer sans que l’État n’ait jamais Ă  intervenir. Il baisse les impĂŽts des plus riches au dĂ©triment des programmes d’aide aux plus pauvres.

Il y a une erreur dans ce calcul: qui fera les basses besognes? Qui se tapera le ménage, les corvées en agriculture ou les travaux manuels de tout acabit?

Une autre erreur se trouve dans ce choix que fait le président: il tuera, par la bande, des frÚres, des amis et des pans de famille au complet.

Comme le peuple est armĂ©, que croyez-vous qui va se passer? Il va y avoir attentat contre le rĂ©gime, soulĂšvement de la population laissĂ©e Ă  l’abandon, pour aboutir dans une guerre civile.

En fin de compte, qu’aura Ă  perdre le peuple amĂ©ricain si le Parti rĂ©publicain passe les Ă©lections de mi-mandat? Plus rien.

Benito Mussolini a fini pendu par les pieds. Qu’arrivera-t-il au prĂ©sident des États–Unis s’il ne met pas fin Ă  son plan de cabochon?

Pendant ce temps, des alliances se forment en catimini, le monde dĂ©mocratique se dissocie des États-Unis. La rĂ©organisation est en marche et rien ne l’arrĂȘtera. Les États-Unis s’apprĂȘtent Ă  vivre une fin abrupte.

Cela est inĂ©vitable, puisqu’historiquement, une sociĂ©tĂ© dominante arrive toujours Ă  bout de souffle Ă  un moment ou Ă  un autre de son histoire. Donald Trump et sa gang ne font que devancer la date d’échĂ©ance. Vous dites que je me trompe? Je le souhaite tout autant que vous.

Ne croyez surtout pas Elon Musk qui se dit contre les rĂ©publicains. Au contraire, il est de mĂšche avec Donald Trump. Leur chicane n’est qu’une mascarade. Un vrai « show de boucane Â» de lutte professionnelle. Elon Musk va lancer un parti pour une seule raison: diviser le vote dĂ©mocrate et ainsi garder les rĂ©publicains au pouvoir.

Vous savez, les plus grands trafiquants de drogue dans le monde enveloppent des milliards$ sur des palettes de bois qu’ils cachent ensuite un peu partout. Pourquoi continuent-ils à faire ça s’ils ne savent plus quoi faire de leur argent, me direz-vous? Comme Donald Trump, ils en manquent toujours un peu, d’aprùs eux.

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