L’incubateur 2 Degrés et l’accélérateur Cycle Momentum – tous deux spécialisés en technologies propres – ainsi que la Vallée de la Transition Énergétique, une zone d’innovation active en Mauricie, mettent en commun leurs ressources pour lancer un «continuum» en transition énergétique.
Ce partenariat vise, sur une période de 3 ans, à offrir de l’accompagnement à 100 startups technologiques innovantes sur les plans environnemental et économique, pour les faire évoluer de la phase de recherche jusqu’à la commercialisation.
Pour planifier l’aménagement d’espaces verts, les municipalités doivent mener une analyse complexe qui s’appuie sur la collecte de plusieurs données.
L’organisme à but non lucratif Éco-pivot, de Montréal, a conçu un appareil qui aide les collectivités à planifier leurs aménagements extérieurs à l’aide d’un dispositif qui capte, en temps réel, plusieurs paramètres environnementaux.
Le problème
«Les espaces verts urbains, tels que les parcs, les jardins et même les terrains vagues, sont souvent ignorés dans la planification de la conservation», dit à InfoBref Alexandre Beaudouin, PDG et cofondateur d’Éco-pivot.
Pourtant, «ces espaces sont essentiels parce qu’ils soutiennent la biodiversité», souligne l’entrepreneur.
Il a constaté que plusieurs municipalités et organismes responsables de l’aménagement d’espaces verts manquent de données pour prendre des décisions éclairées.
On peut penser à la température, la qualité de l’air et le nombre de décibels.
Ces données peuvent être utile pour planifier l’aménagement d’un espace vert.
Les municipalités peuvent avoir accès aux données de stations exploitées par les agences de santé publique.
Mais ces stations ne sont pas mobiles et ne collectent des données qu’à l’endroit où elles sont fixées, dit l’entrepreneur.
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La solution
Éco-pivot a lancé puis soutenu une entreprise privée appelée EcoSense qui développe un appareil portant le même nom.
Ce petit boitier portatif permet de capter plusieurs données environnementales, comme le taux d’humidité, le niveau de monoxyde de carbone, la pression atmosphérique, les bruits, et la concentration de particules fines.
Une fois collectées, ces données sont analysées par un logiciel qui permet d’identifier sur une carte les zones où il faut intervenir en priorité.
Les principaux avantages de l’EcoSense sont qu’il:
est petit et léger, et donc mobile;
peut être branché à un panneau solaire, ce qui maximise son autonomie.
L’appareil peut être fixé sur différents supports, par exemple des voiturettes de golf ou la ceinture d’un horticulteur.
Ces caractéristiques permettent à l’EcoSense d’analyser plusieurs zones et de recueillir des données plus précises que celles venant des stations de la santé publique.
Éco-Pivot loue ses appareils aux municipalités, aux arrondissements et à d’autres organismes publics et entreprises privées. La startup les accompagne dans l’installation de ses boitiers EcoSense.
Actuellement, la jeune pousse fabrique elle-même ses appareils. Mais elle se prépare à modifier sa chaine de production afin d’en sous-traiter une partie.
Par souci de conserver la production au Québec, Éco-pivot est actuellement en pourparlers avec des entreprises locales.
Pour limiter les effets de la saisonnalité sur ses activités qui sont liées à l’aménagement extérieur, l’entreprise projette par ailleurs d’étendre son marché à l’extérieur du Québec, à commencer par l’Europe.
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Plusieurs appareils électroniques, comme les ordinateurs portables et les téléphones cellulaires, sont devenus indispensables. Mais leurs batteries ne sont pas souvent recyclées.
La jeune pousse montréalaise Eudori veut remplacer les batteries au lithium-ion, habituellement utilisées comme batteries internes des appareils électroniques, par des bio-batteries écologiques qui fonctionneraient à partir de microalgues.
Le problème
«Les ordinateurs et les téléphones cellulaires ont souvent une courte durée de vie et plusieurs de leurs composants finissent rapidement au dépotoir», explique à InfoBref Vicky Carmithe Pierre, cofondatrice et cheffe de l’innovation d’Eudori.
L’entrepreneure a pris pleinement conscience du problème au cours de ses études universitaires en biochimie.
Elle a «observé que la performance des appareils est souvent un critère fondamental pour les étudiants».
Or, note-t-elle, «les technologies évoluent rapidement, ce qui pousse les étudiants à remplacer régulièrement leurs appareils».
Les batteries au lithium-ion sont recyclables.
Mais beaucoup de batteries sont mal recyclées ou ne le sont pas du tout.
À ce problème s’ajoute l’extraction des matériaux utilisés pour la fabrication des batteries: le processus génère d’importantes quantités de CO2, souligne Vicky Carmithe Pierre.
L’entrepreneure estime que ce sont «des problèmes écologiques majeurs», car le besoin de remplacer fréquemment des appareils électroniques dotés d’une batterie interne va bien au-delà de la sphère étudiante: il touche l’ensemble de la société.
La solution
Eudori développe des bio-batteries à base de plantes.
La jeune pousse a remplacé le lithium-ion par un composant beaucoup plus écologique: des micro-algues.
Ces plantes sont capables de produire des électrons.
Eudori est parvenu à créer en laboratoire une batterie qui produit des électrons grâce à deux processus biologiques:
la photosynthèse
la respiration cellulaire
Eudori valorise les recherches du Dr Packirisamy de l’université de Concordia, qui a créé en laboratoire une batterie qui produit des électrons grâce à ces deux processus.
L’électricité ainsi obtenue est capturée à l’aide d’électrodes et accumulée dans un condensateur.
Si la photosynthèse nécessite la lumière du jour, la respiration cellulaire est un processus continu, ce qui permettrait à la batterie de fonctionner 24h sur 24.
La batterie d’Eudori peut actuellement fournir une tension de 1,8 volt.
L’entreprise veut améliorer son produit jusqu’à une capacité d’au moins 5 volts.
Ce niveau serait suffisant pour recharger un téléphone portable.
La jeune pousse souhaite aussi développer une application qui permettrait à l’utilisateur d’une batterie de constater la quantité de CO2 économisée.
Eudori envisage à plus long terme diverses utilisations de son produit, par exemple pour des capteurs embarqués dans des voitures et servant à prévenir les collisions.
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Richard Guay avait été PDG de la CDPQ entre 2008 et 2009.
Selon Le Devoir, l’AMF l’accuse d’avoir, dix ans plus tard, fait une «manipulation de marché» en se livrant «à répétition» à des transactions boursières personnelles «déloyales, abusives et frauduleuses».
Entre 2018 et 2022, il aurait réalisé plusieurs milliers de transactions aux noms de sa conjointe et de ses enfants.
L’AMF estime que ce stratagème lui aurait permis d’obtenir des avantages fiscaux équivalents à 1,6 million $.
L’organisme lui réclame 2,2 millions $ en remboursement et pénalité.
L’entreprise montréalaise Groupe Mach a dévoilé un projet immobilier d’envergure qui devrait voir le jour dans un secteur de l’est de Montréal, à côté de la future station de métro Langelier.
Ce projet «mixte» prévoit d’ici 15 ans la construction de:
7000 logements;
400 000 pieds carrés d’espaces commerciaux.
Un peu plus du quart de la superficie globale serait consacrée à des espaces verts.
La première phase du projet doit s’achever en 2031 avec la mise en marché de 1250 premiers logements.