La firme Numéris a fait un calcul, cité par La Presse, sur le temps de visionnement des adultes québécois francophones au cours des neuf premiers mois de l’année.

• La télévision dite «linéaire», correspondant à des chaines où des émissions se succèdent suivant une grille de programmes, en représentait 79%.
• Les services de diffusion vidéo en représentaient 21%.

Chez les jeunes de 18 à 34 ans: 

• la télévision traditionnelle représentait 55% du temps de visionnement; 
• les services de diffusion vidéo, 45%.

Selon un sondage de la firme d’études The Harris Poll pour la Fondation pour le journalisme canadien, 8 Québécois sur 10 se disent préoccupés par la possibilité que des contenus (nouvelle, image ou vidéo) générés par l’intelligence artificielle puissent servir à les tromper.

Les Québécois sont les Canadiens qui se disent les plus exposés à des contenus d’information trompeurs.

• 54% des Québécois disent que, en voyant des contenus d’actualité, ils ont été confrontés à des hypertrucages (deepfakes) ou à des images modifiées.

Selon le dernier rapport annuel du Fonds des médias du Canada, la télévision traditionnelle a «perdu du terrain» dans toutes les tranches d’âge. 

Mais la baisse d’écoute est particulièrement marquée chez les jeunes. 

Chez les moins de 18 ans, dans le marché francophone, le total d’heures d’écoute a chuté de:  

• 43% en 5 ans; 
• 77% en 10 ans. 

Chez les adultes, le total d’heures d’écoute a diminué de 14% en 5 ans. 

Selon un rapport du Réseau canadien de recherche des médias numériques, associé à l’Université McGill, des publications d’influenceurs ont constitué presque la moitié des contenus politiques vus sur les réseaux sociaux pendant la campagne électorale fédérale du printemps dernier.

Après analyse de 1,5 million de publications, le rapport indique que: 

• les influenceurs étaient la source de 47% du contenu politique affiché;
• les médias d’information, 28%;
• les politiciens, 18%. 

Les chercheurs expliquent cette répartition par:

• l’interdiction du partage de nouvelles sur les réseaux de Meta; 
• la visibilité réduite des médias sur le réseau X.