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Important incendie dans une ferme laitière au Bic

Un important incendie fait rage depuis mercredi (6 août), en fin d’après-midi, à la ferme laitière Maurice Gagné et Fils, située sur le chemin-du-3e-rang-du-Bic à Rimouski.

Les services d’urgence ont été appelés sur les lieux vers 17h30. Le panache de fumée, particulièrement dense, était visible à plusieurs kilomètres à la ronde, notamment depuis le centre-ville de Rimouski.

Les pompiers sont à pied d’œuvre pour maîtriser le brasier.

Selon des sources de notre services de nouvelles, de nombreuses vaches auraient perdu la vie dans le brasier.

Plus de détails à venir…

Le panache de fumée est particulièrement dense sur le lieu de l’incendie. (Photo Le Soir.ca- Louise Ringuet)
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Martin Sirois et Guy Bernier encore champions canadiens

Les Rimouskois Martin Sirois et Guy Bernier ont de nouveau démontré leur supériorité aux Championnats canadiens d’athlétisme des maîtres. Comme l’an dernier, le premier a remporté trois médailles d’or, tandis que le second a conservé son titre au saut en longueur lors des 50e Nationaux en plein air, présentés du 1er au 3 août à Laval.

Comme en 2024, Martin Sirois a terminé premier aux épreuves du 1 500, du 5 000 et du 10 000 mètres dans la catégorie des 50 à 55 ans.

Ses temps représentaient respectivement les 2e, 3e et 3e meilleurs de tous les coureurs présents, toutes catégories d’âge confondues.

De plus, avec un chrono de 33 minutes, 34 secondes et 27 centièmes, Sirois a fracassé le record québécois.

Pour sa part, Guy Bernier a réalisé un saut de 5,13 mètres, conservant son titre chez les 45 à 49 ans.

Guy Bernier se prépare avant le début d’une course. (Photo courtoisie)

Il a aussi décroché l’argent au 100 mètres avec un temps de 12 secondes et 74 centièmes, en plus du bronze au 200 mètres avec un chrono de 25 secondes et 74 centièmes.

Ces exploits s’ajoutent à ceux réalisés une semaine plus tôt, lors des Championnats québécois juniors, séniors, maîtres et para, également disputés à Laval.

Martin Sirois sur la plus haute marche du podium. (Photo courtoisie)

À ce moment, Sirois l’avait aussi emporté dans la catégorie des 50 à 55 ans au 5 000 mètres, avec un temps de 15 minutes, 58 secondes et 31 centièmes, tandis que Bernier montait sur la troisième marche du podium au 100 mètres chez les 35 à 49 ans, avec un chrono de 12 secondes et 6 centièmes.

Des enfants aussi talentueux

Membres du Club Coubertin de Rimouski, Martin Sirois et Guy Bernier suivent aussi de près les prouesses de leurs enfants respectifs, Isaac et Florence.

Tous deux ont représenté l’Est-du-Québec lors des derniers Jeux du Québec à Trois-Rivières. Isaac a également pris part aux Championnats québécois juniors, séniors, maîtres et para, en plus de représenter la province aux Championnats canadiens de la jeunesse, prévus du 8 au 10 août à Calgary.

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Le 2e festival R DGTL clôturera les Terrasses urbaines 

Le 2e festival R DGTL fera vibrer les amateurs de musique électronique, de jeudi à samedi (7 au 9 août), dans une formule repensée pour occuper la dernière fin de semaine d’activités des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai. 

L’événement s’ouvrira le jeudi soir au Brise-lames avec des prestations prévues à l’heure du coucher du soleil.

Les soirées suivantes se dérouleront aux Terrasses urbaines, avec des performances qui se dérouleront jusqu’à minuit à l’extérieur et au cabaret Bains publics.

En tout, R DGTL accueillera 10 DJs professionnels, dont Mitch Oliver, un artiste de Montréal reconnu pour son rayonnement sur la scène électro nord-américaine et ses millions d’écoutes sur les plateformes de diffusion.

La DJ Molyness (Photo courtoisie)

Molyness, Dexter Crowe, Buisson, hoya, Elles&U, Vibran, JL, Marc Wellon, zini et spooner participeront aussi au 2e R DGTL. Chaque soirée se terminera par des prestations.

L’accès au festival est gratuit. Programmation complète au www.rdgtl.ca

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L’Anse-aux-Coques fête son 35e anniversaire

Le café-bistro L’Anse-aux-Coques souffle ses 35 bougies sous le signe de la nouveauté alors qu’une nouvelle boutique s’installe à même l’établissement.

Le propriétaire de l’endroit depuis maintenant cinq ans, Dave Roussel, a d’abord travaillé au bistro pendant un été. Lorsque l’occasion s’est présentée de faire l’acquisition de l’établissement, il s’est lancé dans l’aventure.

Ayant conservé le charme qui a fait le succès de L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel y a ajouté sa petite touche personnelle. D’ailleurs, cette année marque le début d’un nouveau volet du café-bistro avec l’ajout d’une boutique.

Le propriétaire du café-bistro L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel (Photo courtoisie)
Le café-bistro L’Anse-aux-Coques à Sainte-Luce (Photo courtoisie)

Les habitués de L’Anse-aux-Coques et les curieux y feront de jolies découvertes.

« C’est une boutique spécialisée en produits du terroir et dans l’art de la table. On y retrouve nos produits comme le saumon ou le turbot mariné, mais aussi toutes nos sauces et nos épices. Il y a également des collections de porcelaine provenant d’un peu partout à travers le monde, spécialement pour servir le thé et le café », confie Dave Roussel.

Accessible à l’année

Ce dernier précise que la boutique sera accessible à l’année.

« Les produits varieront selon les saisons. On va avoir des coffrets cadeaux dans le temps des fêtes et des produits thématiques selon le moment de l’année. »

Dave Roussel rappelle que L’Anse-aux-Coques est ouvert à l’extérieur de la saison touristique. « Nous organisons des brunchs et il est aussi possible de louer l’endroit pour des partys privés. Il suffit de suivre nos heures d’ouverture pour ne rien manquer », indique-t-il.

Le menu, fort apprécié, permet aussi de découvrir les plats de fruits de mer et de poissons frais.

« Le restaurant existe depuis 1990 et depuis ce temps, les recettes sont restées les mêmes et nous les suivons à la lettre. Les clients apprécient cette constance dans nos plats. Tout est fait maison ici. Si tu reviens quelques semaines ou même quelques années plus tard et que tu prends le même plat, tu vas retrouver exactement le même goût. C’est important pour fidéliser une clientèle et c’est ce qui fait notre force », commente celui qui a réalisé un rêve en achetant le restaurant.

Fruits de mer et poissons frais

L’Anse-aux-Coques s’approvisionne directement des usines pour avoir des produits de grande qualité.

« La recette de nos clams-frites, l’une de nos spécialités, est le même depuis 1990. C’est la même et unique recette utilisée pour la panure de nos clams-frites. Nous sommes aussi réputés pour nos moules, pétoncles, crevettes et poissons frais. Les moules sont dans nos meilleurs vendeurs », souligne Dave Roussel.

« Pour les déjeuners, nous sommes reconnus pour nos œufs à la bénédictine qui sont vraiment un incontournable. Nous avons une sauce spéciale faite à base de fromage. Nous n’utilisons pas la sauce hollandaise en poudre que nous voyons dans la plupart des restaurants », indique le propriétaire.

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Bas-Saint-Laurent : 60% des routes en mauvais état

Le Bas-Saint-Laurent fait partie des pires régions de la province pour la qualité de ses routes, alors que 60 % de son réseau était en mauvais état en 2023, selon des données du ministère des Transports et de la Mobilité durable relatées par le Journal de Québec.

Seules l’Abititi-Témiscamingue (70%), l’Estrie (63%) et Chaudières-Appalaches (62%) devancent le Bas-Saint-Laurent à ce chapitre, alors que la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine arrive au 7e rang avec 57%.

Il s’agit d’un recul pour les deux régions, alors que le taux variait entre 56 et 59% entre 2019 et 2023 au Bas-Saint-Laurent ainsi que de 53 à 55% en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine pour la même période.

Selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable, le Québec compte 51% de routes en mauvais état, soit 1% de plus que l’année précédente.

En mai dernier, le chemin Duchénier de Saint-Narcisse-de-Rimouski a été nommé parmi les pires routes du Bas-Saint-Laurent, selon le 10e palmarès de CAA-Québec.

Malgré son importance stratégique, cette route demeure au cœur d’un litige avec le gouvernement du Québec depuis plus de 20 ans.

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Rimouski rendra hommage au peuple acadien

Rimouski invite toute la population à rendre hommage au peuple acadien lors de sa fête nationale, le vendredi 15 août, à 10 h.

À cette occasion, le drapeau acadien sera hissé au mât de l’hôtel de ville. Un trompettiste de 94 ans, Louis Arsenault, jouera l’hymne national acadien, « L’Ave Marie Stella ».

L’événement comptera aussi un spectacle de chansons acadiennes, interprétées par les frères Lucien et Gilles Poirier.

La fête nationale de l’Acadie est célébrée à tous les ans, chaque 15 août, depuis 1881.

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Camp d’entraînement de l’Océanic : 62 joueurs invités

L’Océanic a invité 62 joueurs en vue du 31e camp d’entraînement de son histoire. Ils sauteront sur la patinoire nord-américaine du Complexe sportif Desjardins de Rimouski, le jeudi 14 août, répartis dans les équipes Crosby (en blanc), Richards (en bleu) et Lafrenière (en rouge).

Les espoirs de l’organisation s’affronteront d’abord lors d’entraînements et de matchs simulés, avant l’arrivée des vétérans, prévue le samedi 16 août en après-midi, suivie de la traditionnelle rencontre entre les Blancs et les Bleus, présentée en soirée.

La première vague de coupures suivra par la suite. L’Océanic disputera ses deux premiers matchs préparatoires les 19 et 20 août à Victoriaville et Shawinigan.

Les partisans pourront notamment voir à l’œuvre le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, ainsi que les trois nouveaux Européens de la formation : Dovydas Jukna, Raphaël Achermann et Luca Nappiot.

Olivier Théberge libéré

Seulement deux joueurs de 20 ans figurent sur la liste des invités, soit Maxime Coursol et Jack Martin.

L’organisation a par ailleurs libéré Olivier Théberge, qui aurait pu occuper le rôle de troisième joueur de 20 ans. Il a porté les couleurs de l’Océanic lors des deux dernières saisons.

Olivier Théberge (Photo Vincent Éthier- LCH)

L’an dernier, Théberge a récolté 13 points (7-6) en 56 matchs de saison régulière, en plus d’ajouter six passes en 22 rencontres éliminatoires.

Sept gardiens de but participeront au camp d’entraînement. À moins d’un échange inattendu, William Lacelle et Mathis Langevin devraient défendre le filet de l’Océanic cette saison.

L’équipe disputera trois matchs préparatoires à domicile, soit ceux du 22 août contre Chicoutimi au Colisée Financière Sun Life, du 5 septembre contre Baie-Comeau à Matane, et du 7 septembre contre Québec à Rivière-du-Loup.

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Luck Mervil : verdict attendu à Rimouski

Le juge James Rondeau rendra sa décision ce jeudi 7 août, au palais de justice de Rimouski, à l’issue du procès pour agression sexuelle intenté contre Luck Mervil, tenu en février dernier, pour des événements survenus dans la nuit du 23 au 24 juin 2000.

Depuis le début des procédures, le chanteur et animateur a toujours soutenu qu’il s’agit d’une erreur sur la personne et qu’il ne connaissait pas la plaignante.

Lors de leurs plaidoiries, l’avocate de la défense, Me Véronique Talbot, a aussi plaidé que l’identité de son client n’a pas été démontrée hors de tout doute raisonnable, avançant que les témoignages à ce sujet sont problématiques.

Le palais de justice de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Pour sa part, la procureure de la Couronne, Me Roxanne Bossé-Morin, maintient qu’il n’y a pas d’erreur d’identification, évoquant notamment le témoignage de la plaignante, qui affirme avoir reconnu le visage médiatisé de l’accusé, ainsi que celui d’un portier qui aurait vu Mervil dans un bar du centre-ville de Rimouski, le soir des faits allégués.

Le juge Rondeau a alors pris la cause en délibéré.

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ACEQ : la campagne Porte-à-porte s’entame dans l’Est-du-Québec

Pour une 37e année, la campagne Porte-à-porte de l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) se tiendra du 11 août et au 30 septembre au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine.

En tout, 1 207 bénévoles démarcheurs sillonnent le territoire pour recueillir des dons afin de développer et de maintenir des services de qualité pour les personnes atteintes par la maladie et leurs proches.

L’an dernier, la campagne Porte-à-porte a permis de récolter 191 725 $.

Lors de leur passage, les bénévole porteront leur autocollant d’identification et auront en main le matériel de sollicitation aux couleurs de l’Association.

Les gens intéressés peuvent aussi faire un don en ligne à la campagne Porte-à-porte de l’Association via ce lien.

Réinvestis à 100% dans tout l’Est-du-Québec

Depuis plus de 40 ans, l’Association du cancer de l’Est du Québec offre ses services notamment à l’Hôtellerie Omer-Brazeau, en plus d’offrir de l’entraide et de l’accompagnement à toutes les étapes de la maladie, des conférences et des ateliers sur sa plateforme verslemieuxetre.tv, ainsi que des trousses aux personnes débutant une chimiothérapie par intraveineuse ou une immunothérapie.

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Vague de vols de véhicules à Sainte-Anne-des-Monts

La Sûreté du Québec travaille sur un dossier de vols de véhicules qui ont été perpétrés à Sainte-Anne-des-Monts au cours du dernier mois.

La particularité dans cette affaire est le fait que les véhicules ont toujours été retrouvés.

« Le suspect s’empare d’un véhicule déverrouillé dont les clés sont encore dans le contact et s’en sert ensuite comme moyen de transport », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Les infractions ne sont pas concentrées à un moment précis du jour ou de la nuit et l’intention derrière ces actes ne semble pas être la revente.

« Il s’agit tout de même d’un acte criminel passible d’une peine d’emprisonnement », précise le porte-parole de la SQ.

Toujours verrouiller

C’est pour cette raison qu’on recommande fortement aux automobilistes de toujours verrouiller leur véhicule et de ne jamais laisser les clés à l’intérieur de celui-ci.

« Dans les cas qui nous concernent, on parle de vols qui auraient pu tous être évites », poursuit Frédéric Deshaies.

La Sûreté du Québec est actuellement sur l’affaire et quatre enquêtes sont en cours. Aucune arrestation n’a eu lieu.

D’ailleurs, afin de permettre un dénouement plus rapide à cette histoire, on demande au public de signaler toute activité suspecte en lien avec ce type d’infraction. Pour ce faire, il suffit d’appeler au 310-4141.

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Championnats d’été : Rimouski bien représentée

Quatre membres du Club de patinage artistique de Rimouski participeront, du 7 au 10 août, aux Championnats québécois d’été présentés à Pierrefonds.

Meredith Habel (pré-Novice), Maïlie Hamilton (pré-novice), Angélique Beaulieu (novice) et Rosalie Levesque (junior) font partie des athlètes inscrits à cet événement d’envergure.

Il réunit des concurrents de provenant de toutes les sections du Canada et des officiels internationaux.

Cette compétition marque aussi le coup d’envoi de la saison pour les patineuses de niveaux pré-novice à sénior.

Lévesque tentera de poursuivre ses succès de l’an dernier, où elle avait notamment remporté la médaille d’or dans la catégorie novice, lors des Jeux de la Participation, présentés en mars dernier à Trois-Rivières.

Rosalie Lévesque (Photo courtoisie)

Elle est ainsi devenue championne provinciale dans sa catégorie.

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Grand nettoyage des berges et du Saint-Laurent entamé

Mission 1000 tonnes et Stratégies Saint-Laurent lancent une tournée de nettoyage du fleuve Saint-Laurent, de Pointe-aux-Cascades en Montérégie jusqu’à Bonaventure, en Gaspésie.

Par Stéphane Blais- La Presse Canadienne

L’objectif de « l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants » est de retirer un maximum de déchets et de matières polluantes du Saint-Laurent et de ses rives.

« On part avec un autobus de 18 personnes à l’intérieur. On a une équipe de restauration écologique, une équipe de plongeurs sous-marins, une équipe de scientifiques, une équipe jeunesse et une équipe de communication », a résumé le chef d’expédition Jimmy Vigneux, en entrevue avec La Presse Canadienne.

« Notre objectif est de faire des nettoyages de berges partout au Québec le long du Saint-Laurent et ses bassins versants, afin de retirer des déchets, mais aussi de mobiliser les citoyens et les municipalités à ramasser les déchets avec nous et réduire la quantité de déchet qu’on génère partout au Québec », a ajouté le chef d’expédition.

Celui-ci « invite les gens à se présenter avec de bonnes chaussures ».

Les organisateurs de l’expédition « fourniront tout le matériel de nettoyage, donc les pinces télescopiques, les gants, les sacs, les seaux ».

Les corvées de nettoyage peuvent durer «plus ou moins trois heures et elles sont accessibles à toute la famille. Les enfants adorent ça», a expliqué le chef de l’expédition en ajoutant que « les plus aventuriers peuvent mettre des bottes de caoutchouc pour se mettre les deux pieds dans l’eau ».

Surabondance de déchets plastique

Jimmy Vigneux est cofondateur de Mission 1000 tonnes, un organisme qui a organisé près de 5000 nettoyages collectifs depuis sa fondation en 2018.

Lors des différentes corvées de nettoyage, ce sont sensiblement les mêmes déchets que les citoyens trouvent sur les berges.

« On retrouve beaucoup de plastique à usage unique. Donc, des bouteilles de plastique, des verres à café, des emballages de fast-food de grandes chaînes, des emballages alimentaires. On retrouve aussi beaucoup de mégots de cigarettes, de canettes et beaucoup de styromousse. »

Ces déchets proviennent de différentes sources.

« Parfois, les utilisateurs de plages vont laisser leurs déchets », et, dans d’autres cas, le vent pousse des déchets sur les rives « et les eaux du fleuve les transportent » sur de longue distance, a indiqué monsieur Vigneux.

« Nos nettoyages font une petite différence, mais le réel changement passe par la réduction de production de déchets », a rappelé Lyne Morissette, chef scientifique de l’Expédition Saint-Laurent, dans un communiqué.

Des microplastiques dangereux

Jimmy Vigneux a souligné que «la quantité de microplastique augmente d’année en année».

Le fleuve Saint-Laurent compte effectivement parmi les fleuves les plus pollués du monde en micro plastique.

Beaucoup de particules de micro et de nanoplastiques proviennent de la dégradation d’articles de plastique plus gros, mais, surtout, de nos vêtements.

Une récente étude de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de l’Université Laval montre que les microplastiques les plus abondants dans le fleuve Saint-Laurent sont les fibres textiles de polyester. Lorsqu’on lave des vêtements synthétiques dans une machine à laver, celle-ci libère de minuscules fibres de plastique qui se retrouvent dans les écosystèmes aquatiques.

Le fleuve Saint-Laurent (Photo courtoisie Centris)

« Ces microplastiques sont dangereux pour la santé humaine et plus il y en a dans nos cours d’eau, plus il y a dans notre eau potable. On consomme ces microplastiques là un peu tous les jours », a rappelé monsieur Vigneux.

L’équipe de scientifiques de l’expédition compte donc prélever des échantillons de sédiments et d’eau partout sur leur itinéraire afin d’étudier la présence de microplastiques sur les berges et dans le Saint-Laurent.

Les échantillons seront ensuite analysés dans des laboratoires universitaires pour déterminer leurs compositions chimiques et la quantité de particules de microplastiques qu’ils contiennent.

Caractérisation des déchets

« L’autre volet scientifique de l’expédition, c’est la caractérisation des déchets pour comprendre aussi quel type de déchet se retrouve sur nos berges selon les différents secteurs, les différentes régions et pourquoi certains types de déchet sont plus présents que d’autres », a expliqué monsieur Vigneux.

Le départ de l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants a lieu mercredi 6 août, de 13h à 16h, au parc du Canal de Soulanges, à Pointe-des-Cascades.

L’équipe se déplacera en soirée au Quai de Lachine, à Lachine.

Elle se dirigera ensuite dans les Laurentides, Lanaudière, la Mauricie, le Centre-du-Québec, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, Chaudière-Appalaches, le Bas-Saint-Laurent, pour terminer son expédition le 22 août en Gaspésie.

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Val-Brillant honore les pionniers des Clubs 4-H

Une cérémonie a eu lieu ce lundi 4 août, sur la Colline des 4-H, à Val-Brillant, pour célébrer le 83e anniversaire de fondation, dans cette municipalité de La Matapédia, du tout premier Club 4-H du Québec. 

Un chêne rouge a été planté en reconnaissance à la municipalité de Val-Brillant pour sa contribution historique à ce mouvement qui forme la jeunesse depuis plus de huit décennies.

Orchestré par une citoyenne de l’endroit, Marie-Claude Raiche, avec le soutien du comité de la halte municipale et de la Corporation Fenêtre Lac Matapédia, l’événement a rendu hommage à Joseph-Donat Brûlé qui, 83 ans jour pour jour, a fondé le tout premier Club 4-H du Québec à Val-Brillant.

En plus d’honorer la mémoire de l’ingénieur forestier Joseph-Donat Brûlé, les Clubs 4-H ont aussi souligné la contribution de leur cofondateur, Jules-Aimé Breton, qui représentaient tous deux l’Association forestière québécoise.

La plantation du chêne rouge revêt une signification particulière.

« Le chêne symbolise la force, la longévité et la stabilité », a expliqué Marie-Claude Raiche, dont l’idée de cette plantation symbolique d’un arbre émanait de Gisèle Pigeon, selon qui « planter un arbre, c’est semer la vie ».

Témoignages d’un passé lointain

La cérémonie a été ponctuée de témoignages touchants d’anciennes membres. Madeleine D’Amours, qui a participé au mouvement de 1965 à 1970, se souvient d’une expérience « très dynamique et intéressante ».

Pour elle, les valeurs 4-H, soit l’honneur, l’honnêteté, l’habileté et l’humanité, résonnent encore chaque jour de sa vie.

Rollande Moreau, âgée de 93 ans, doyenne des femmes de Val-Brillant, avait décidé, en 1945, d’adhérer au Club 4-H.

Alors qu’elle était âgée de 13 ans, elle garde des souvenirs précis de cette époque qui remonte à 80 ans. Ses sœurs plus vieilles en faisaient déjà partie. Sa sœur Antoinette était la présidente du Club. 

Un monument à la mémoire du fondateur du premier Club 4-H du Québec qui a vu le jour à Val-Brillant, Joseph-Donat Brûlé. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« Je ne suis pas restée longtemps parce que le curé avait décidé que je n’aille plus là ; il ne voulait pas que les gars et les filles soient ensemble, a-t-elle raconté au Soir. Au commencement, il n’y avait que des filles. C’est après que les gars sont arrivés. Puis, le curé a décidé qu’il n’y aurait plus de filles, seulement des gars. » Aujourd’hui, la nonagénaire est heureuse de se retrouver à cette cérémonie. Cela lui rappelle beaucoup de souvenirs.

Engagement renouvelé

L’événement s’inscrivait dans une démarche plus large visant à souligner une vaste plantation d’arbres réalisée par la municipalité en juin grâce au programme Arbre-Évolution.

Le maire suppléant de Val-Brillant a rappelé la vision précoce de Joseph-Donat Brûlé en matière de foresterie urbaine.

Rachel Fournier a été responsable du Club 4-H de Val-Brillant et agente de liaison provinciale. Johanne Collin a été secrétaire. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Dès 1920, ce dernier plaidait pour une « Fête des arbres » locale, initiative qui avait mené à la plantation de 200 ormes et chênes. « Cette année, les citoyens de Val-Brillant ont planté 1500 arbres et arbustes », a fièrement souligné Maxime Tremblay.

Mouvement toujours vivant

Aujourd’hui, les Clubs 4-H du Québec continuent de développer, chez les jeunes, le leadership, les compétences en agriculture et en foresterie ainsi que l’engagement communautaire.

Leurs programmes éducatifs et activités pratiques permettent aux participants de développer leur plein potentiel selon la devise du mouvement.

Après la cérémonie et la plantation symbolique de l’arbre, le public a pu visiter un kiosque informatif monté et animé par Johanne Collin, native de Val-Brillant et ancienne secrétaire du Club 4-H local de 1975 à 1979. Elle a pu sensibiliser les gens aux bienfaits des arbres et aux moyens de s’engager pour l’environnement.

Pour les organisateurs de l’activité, cette plantation symbolique démontre que, plus de 80 ans après sa fondation, le mouvement 4-H continue de porter ses fruits.

Il demeure aussi fidèle à sa mission de former des citoyens responsables et conscients de leur environnement.

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Rencontre émotive entre Julie, Billy et Billy Talent

La journée du 2 août a été significative pour la Matanaise Julie Prévèreau. Avec son conjoint et son fils de sept ans, Billy, elle a rencontré les membres du groupe qui l’a aidé à sortir d’une dépression, Billy Talent.

La passionnée de musique punk gardera précieusement la photo souvenir de cette rencontre tant attendue. De passage à Rimouski dans le cadre des Grandes Fêtes TELUS, le chanteur de Billy Talent, Benjamin Kowalewicz, ainsi que les musiciens du groupe, Ian D’Sa et Jonathan Gallant, lui ont permis de réaliser son rêve de les rencontrer. 

« Enceinte de mon fils, j’ai fait une dépression prénatale. J’étais en arrêt préventif au travail parce que je suis technologiste médicale. J’étais donc seule à la maison et je ne pouvais pas prendre de médication. La seule chose que je faisais, c’était d’écouter de la musique et c’était toujours Billy Talent et Green Day », explique-t-elle.

La famille matanaise quelques minutes avant le concert de Billy Talent. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Quand le temps a été venu de choisir un nom pour leur bébé, Julie Prévèreau et son conjoint, Carl Bernier, se sont inspirés des deux groupes musicaux. 

« Nous avons choisi Billy en l’honneur de Billy Talent et de Billie Joe Armstrong, le chanteur de Green Day », exprime la mère de famille. 

Julie Prévèreau a assisté à neuf concerts de Billy Talent. Celui des Grandes Fêtes restera évidemment son préféré. 

Une passion familiale

La Matanaise a transmis sa passion pour le groupe musical à son conjoint au fil des années. 

« C’est un rêve qu’elle traînait depuis longtemps de les rencontrer. Chaque fois que nous allions les voir, elle le souhaitait, mais ce n’était pas accessible. Ça prend une personne qui y croit et toutes les conditions étaient réunies à Rimouski pour que ça arrive », indique Carl Bernier. 

Billy Talent aux Grandes Fêtes TELUS de Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Leur fils, Billy, connaît les chansons de Billy Talent et il aime déjà la musique punk comme ses parents. 

« Quand il était plus jeune, je lui chantais Fallen Leaves pour l’endormir. Je ne connaissais pas de berceuses, donc je lui chantais cette chanson que je connaissais par cœur. Il connaît les paroles maintenant », explique Julie Prévèreau.

Cette dernière est extrêmement reconnaissante envers l’organisation des Grandes Fêtes TELUS de lui avoir permis de réaliser son rêve d’avoir une photo de son fils en compagnie du groupe Billy Talent. 

« C’était plaisant de les voir en vrai. C’est extraordinaire que ça ait fonctionné. Les membres du groupe ont été très gentils et ils étaient contents de voir un petit garçon qui s’appelle Billy en leur honneur. »

La femme de Matane avait 17 ans, en 2003, lorsqu’elle a commencé à s’intéresser à ce groupe musical canadien.  

« J’aimais le punk. Le vidéoclip de leur deuxième chanson commençait par une citation du physicien Robert Oppenheimer. Comme j’aime la science, c’est venu me chercher. Plus on les suit, plus on se rend compte qu’ils sont politisés et qu’ils défendent ce en quoi ils croient. »

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Groupe ADEL : expansion majeure pour l’abattoir de Luceville

Le Groupe ADEL, qui exploite l’abattoir de Luceville, travaille actuellement à un important projet d’expansion. L’entreprise souhaite notamment retrouver sa licence de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), ce qui lui permettrait de distribuer ses produits au-delà des frontières du Québec.

Le projet inclut la modernisation des installations, l’augmentation de la capacité d’abattage de bœufs et le développement de la mise en marché sous la marque Viandes de l’Est.

Fondé en 1979, l’abattoir de Luceville demeure le seul à desservir le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie pour l’abattage et la transformation de viande de bœuf, de porc, d’agneau et de bison. Depuis son acquisition en 2021, le Groupe ADEL a lancé sa propre marque, Viandes de l’Est, pour commercialiser ses produits, distribués notamment auprès des restaurateurs et des institutions de la région ainsi qu’à Québec.

Les propriétaires doivent aussi plancher sur ce projet d’expansion pour répondre à la demande croissante et offrir un meilleur service aux éleveurs locaux.

La directrice générale, Manon Cambefort, précise que les démarches progressent, malgré les obstacles. « C’est très long. Il y a plusieurs subventions et du financement à aller chercher. Dans le contexte économique actuel, ça ne va pas aussi vite qu’on le souhaiterait », explique-t-elle.

ADEL ne souhaite pas révéler le montant des investissements prévus. « L’inflation et les taux d’intérêt nous obligent à nous réajuster. On travaille là-dessus depuis trois ans. L’échéancier est serré, mais le projet avance », soutient madame Cambefort. 

Le plan comprend plusieurs phases, dont l’automatisation des processus, l’achat d’équipements, la commercialisation et l’emballage. L’objectif est d’augmenter le volume d’abattage afin de réaliser des économies d’échelle.

Retrouver la certification fédérale

Actuellement, l’abattoir détient un permis provincial qui lui permet de desservir uniquement le marché québécois. L’accréditation fédérale de l’ACIA, perdue il y a quelques années, est au cœur du projet.

« C’est un processus coûteux. Il faut moderniser le bâtiment, renouveler les équipements et répondre à un cahier des charges strict », souligne Manon Cambefort.

La directrice générale Manon Cambefort et l’un des associés du Groupe ADEL, Nicolas Légaré (Photo courtoisie)

La licence fédérale permettrait à l’abattoir de vendre ses produits ailleurs au Canada, notamment au Nouveau-Brunswick, que vise particulièrement ADEL. La création de la marque Viandes de l’Est représentait la première étape pour retrouver cette certification.

« C’est un projet global, qui inclut à la fois des investissements dans l’abattoir et dans la mise en marché. » Le Groupe ADEL travaille actuellement avec des firmes spécialisées pour la promotion et la valorisation de ses produits.

Vers une hausse de la production

L’abattoir transforme actuellement environ 2 500 bœufs par année.

Les nouveaux propriétaires souhaitent augmenter la production de 50 %, soit de 1 000 à 1 200 bœufs supplémentaires par an, tout en continuant à abattre du porc, de l’agneau et du bison.

(Photo courtoisie Abattoir de Luceville)

Cette hausse de production demeurerait dans les limites du permis actuel, fixé à 35 bœufs par jour.

Le Groupe ADEL emploie une trentaine de personnes. Si le projet d’expansion se concrétise, il pourrait mener à la création d’une dizaine d’emplois supplémentaires.

L’eau freine l’expansion de l’abattoir

Un abattoir consomme une grande quantité d’eau. Or, Sainte-Luce fait face à un manque d’eau potable depuis plusieurs années. 

Les démarches récentes pour exploiter une nouvelle source dans le 3e rang Est ont échoué, alors que la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) a refusé le projet.

Cette décision a été confirmée ce printemps par le Tribunal administratif du Québec. Sainte-Luce a ainsi essuyé un deuxième refus dans son désir d’acquérir un lot, d’une superficie d’environ 19 hectares, boisé et vallonné, comprenant quelques plans d’eau, dont un lac ayant servi pour une pisciculture. La municipalité a choisi de ne pas contester ce jugement.

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault (Photo courtoisie)

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault, précise toutefois que le principal enjeu ne réside pas dans la quantité d’eau potable disponible, mais bien dans la capacité de traitement des eaux usées.

« L’usine d’épuration aurait de la difficulté à absorber la charge supplémentaire qu’impliquerait un agrandissement », explique-t-elle.

Des solutions envisagées

Le Groupe ADEL, promoteur du projet d’agrandissement de l’abattoir de Luceville, travaille actuellement avec Tetra Tech, une multinationale spécialisée dans le traitement des eaux, afin de trouver des solutions innovantes.

Parmi les pistes étudiées : l’ajout d’un système de préfiltration des eaux usées et la robotisation de certaines opérations, qui permettraient de réduire la consommation d’eau potable.

Malgré les défis, la mairesse affirme son soutien au projet. « Je pense que c’est un besoin pour les producteurs de la région. Un abattoir, c’est important. Nous allons tout mettre en œuvre pour appuyer l’entreprise dans son agrandissement. »

Une rencontre est prévue à la fin août entre les promoteurs et les autorités municipales pour faire le point sur l’avancement du dossier.

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Saint-Narcisse : l’ex-maire Robert Duchesne est décédé

Saint-Narcisse-de-Rimouski est deuil à la suite du décès de l’ex-maire Robert Duchesne à la suite d’une longue maladie à l’âge de 72 ans.

Conseiller municipal de 1991 à 1999 et de 2009 à 2013, il avait été élu à la mairie en octobre 2013. Alors qu’il souhaitait solliciter un troisième mandat, monsieur Duchesne avait remis sa démission, en septembre 2022, pour des raisons de santé.

Parmi ses réalisation, il a notamment piloté sur le projet d’acquisition et de mise en vente de 24 terrains pour accentuer le développement résidentiel de la municipalité.

Reconnu pour son dévouement et son implication citoyenne, le départ de Robert Duchesne avait été comparé à « une grande perte » pour Saint-Narcisse-de-Rimouski.

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Faux représentants : la SQ alerte la population

La Sûreté du Québec met en garde la population contre un stratagème de fraude de type « faux représentant » signalé dans le secteur de Rivière-du-Loup.

À ce jour, deux cas ont été rapportés, alors que les fraudeurs pourraient se déplacer vers d’autres régions du Québec.

Dans ce type d’arnaque, les suspects contactent des citoyens en se faisant passer pour des policiers ou des représentants d’institutions financières.

Ils prétendent avoir détecté une activité frauduleuse sur le compte bancaire de la victime. Pour « régulariser la situation », ils demandent à la personne visée de placer ses cartes bancaires, accompagnées de leur NIP, dans une enveloppe, puis de la déposer dans sa boîte aux lettres.

Un complice passe ensuite récupérer l’enveloppe sous prétexte de « sécuriser » les cartes. La victime subit alors une perte financière importante.

Mesures de sécurité

La Sûreté du Québec rappelle à la population de ne jamais divulguer son NIP ni ses informations bancaires, car aucun policier ni représentant bancaire légitime ne demandera la remise de cartes ou de renseignements personnels de cette manière.

(Photo courtoisie SQ)

En cas de doute, il est conseillé de communiquer directement avec son institution financière.

Les citoyens se croyant victimes de ce stratagème ou ayant reçu un appel suspect doivent signaler l’événement à la Sûreté du Québec ainsi qu’au Centre antifraude du Canada, au 1-888-495-8501.

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Musée de Rimouski : changements de nom et d’image

À quelques semaines de sa réouverture officielle, le Musée de Rimouski franchit une étape majeure de sa transformation en dévoilant une toute nouvelle image de marque.

Connue jusqu’ici sous le nom de Musée régional de Rimouski, l’institution adopte désormais une appellation Musée de Rimouski. Le logo se compose d’un carré rouge et d’une forme blanche géométrique.

Cette refonte s’inscrit dans son plan de relance, amorcé il y a deux ans.

Après sa fermeture temporaire annoncée en janvier dernier, le Musée régional de Rimouski a confirmé sa réouverture pour le 25 septembre, à l’occasion des Journées de la culture.

Aux prises avec un manque à gagner d’environ 350 000$, ses dirigeants avaient décidé de revoir la structure de l’organisation, repenser son financement et de rendre l’établissement plus attractif pour la population.

Le nouveau logo du Musée de Rimouski. (Photo courtoisie)

« Les dépenses ont augmenté et les subventions ont stagné au cours des dernières années. Plusieurs organisations culturelles éprouvent des ennuis financiers. On ne doit plus se fier uniquement sur les subventions pour assurer notre fonctionnement. Il faut générer des revenus autonomes. Nous devrons revoir notre modèle d’affaires », expliquait son président, Guy Dionne.

Nouvelle programmation

Depuis ce temps, une nouvelle directrice générale a été embauché en février, soit France Leclerc. Son équipe travaille à l’élaboration d’une nouvelle programmation d’expositions et d’activités culturelles, ainsi qu’au renouvellement des demandes de subvention.

Le Musée a aussi procédé à des travaux de réaménagement de l’aire d’accueil pour optimiser le parcours du public, tandis que des murs ont été retirés dans la salle d’exposition Élizabeth-Turgeon pour ouvrir l’espace et offrir de nouvelles perspectives lumineuses sur le centre-ville de Rimouski.

Le président du conseil d’administration du Musée, Guy Dionne, a exposé la situation financière de l’établissement en point de presse. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Avant sa fermeture en janvier, le budget annuel du Musée régional de Rimouski voisinait le million de dollars. L’organisation employait une quinzaine de personnes.

Le Musée loge dans un bâtiment patrimonial de 200 ans, dont l’entretien à lui seul coûte 150 000$ par année.

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Un Costco attendu… et déjà couru à Rimouski

Dès 6h15 du matin, en ce mardi mardi 5 août, 200 personnes patientaient déjà devant les portes encore closes du tout nouveau magasin-entrepôt Costco de Rimouski. Venus d’aussi loin que Cap-Chat, Grande-Vallée et Matane, mais aussi de Montréal, Laval et Gatineau, ces premiers clients témoignaient de l’attente qu’a suscitée cette ouverture.

Un peu avant 7h, après la traditionnelle coupure de ruban, les consommateurs ont franchi le seuil sous une haie d’honneur formée par les 200 employés du magasin, qui les ont accueillis sous des applaudissements et des cris de joie.

« Jamais je ne pourrai revivre un tel moment, s’est exclamée une cliente, visiblement impressionnée. C’est un grand jour! Ça faisait longtemps que j’attendais l’ouverture de ce magasin. »

Pour Rodrigue Joncas, qui siège comme conseiller municipal à la Ville de Rimouski depuis 20 ans, cette inauguration marque l’aboutissement d’un projet qui était dans l’air depuis plusieurs années.

« J’ai assisté aux balbutiements du projet. Costco venait, Costco ne venait pas. Pendant ce temps-là, la population se mobilisait. On a fait des sondages qui nous ont permis de comprendre que la grande majorité de nos concitoyens souhaitaient la venue de Costco. »

L’élu est néanmoins conscient que l’arrivée de ce joueur majeur sur l’échiquier du commerce de détail à Rimouski fait peur à plusieurs petits commerçants. « Mais, Costco va amener ici des gens de partout, pas seulement de Rimouski, estime monsieur Joncas. On sait que les gens vont venir de plus en plus visiter Rimouski. On a à leur faire découvrir les beautés de la ville et de les amener dans notre centre-ville pour qu’ils viennent voir les petits commerçants qui ont des produits de qualité et un service à la clientèle à offrir. C’est comme ça que, tous ensemble, on va développer un tissu commercial intéressant. »

Produits régionaux et locaux

Cependant, Rodrigue Joncas n’a pas manqué de lancer un message aux dirigeants de Costco.

« On sait que vous avez fait de la place sur vos tablettes et que vous en ferez encore à nos produits régionaux et locaux. Les Rimouskois souhaitent que vous soyez un partenaire de notre communauté.»

Le vice-président aux opérations pour l’est du Canada a pris la balle au bond. 

Outre les sous-marins et sandwichs provenant de l’usine Pol-O-Bic, certains autres produits locaux se retrouvent dans les étalages du Costco, dont des t-shirts de l’Océanic de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« On est partenaire et, pour moi, vous faites partie de la famille, a lancé Real Berridge. On en est très fier d’être ici à Rimouski. »

Pour sa part, le directeur de l’entrepôt de Rimouski a tenu à remercier tous les gestionnaires venus tant du bureau régional que national, qui ont aidé son équipe à tout mettre en place pour l’ouverture officielle. « On a aussi eu le support de tous les entrepôts du Québec et du Nouveau-Brunswick », a précisé Martin Byrns-Handfield.

Retombées économiques espérées

Si l’arrivée de ce géant du commerce de détail suscite quelques inquiétudes chez les commerçants locaux, les autorités municipales préfèrent y voir une opportunité.

« Costco est une façon d’amener à Rimouski un autre moteur commercial et de développement», estime le représentant de la Ville de Rimouski.

Quelque 200 personnes attendaient l’ouverture des portes du Costco dès 6h15. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Présent lors de l’inauguration officielle du magasin, le coprésident de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette a déjà observé certains effets positifs sur l’économie de la ville centre du Bas-Saint-Laurent. « Il y a beaucoup de gens qui sont présentement dans les hôtels et qui sont venus pour l’ouverture du Costco, a soulevé Simon St-Pierre. Tout de suite là, on a un impact. »

Il demeure toutefois vigilant quant aux retombées sur le centre-ville. « Ça va prendre de l’affichage. Les gens arrivent par l’autoroute et c’est facile de repartir par le même accès direct. »

Défi pour les entrepreneurs

L’intégration des produits régionaux dans les étals du Costco de Rimouski constitue un enjeu majeur pour la communauté d’affaires locale. Si Simon St-Pierre espérait voir davantage de fromages régionaux sur les tablettes, il se réjouit toutefois de la présence des produits d’une entreprise alimentaire du Bic.

« C’est une belle fierté de voir les sous-marins et sandwichs de Pol-O-Bic dans les frigos du Costco », a-t-il fait savoir en entrevue avec Le Soir.

Des clients dans le nouveau magasin-entrepôt Costco de Rimouski. (Photo Le Soir.ca)

Il reconnaît que les conditions imposées par Costco représentent un défi pour les fournisseurs locaux, en évoquant les exigences de volume et de régularité qu’ils doivent respecter pour que leurs produits se retrouvent sur les tablettes de la multinationale américaine.

150 000 pieds carrées

D’une surface de plus de 150 000 pieds (45 720 mètres) carrés, le nouvel entrepôt de Rimouski dispose de plusieurs services: boulangerie, rayon de viandes fraîches, grande aire de fruits et légumes, comptoir de poulet rôti, centre d’optique, centre du pneu, restaurant et station-service de 18 pompes.

Avec ses 16 caisses, ses 1000 paniers de magasinage, ses 700 places de stationnement et plus de 3800 produits disponibles, le nouveau commerce de Rimouski s’inscrit dans les standards de la chaîne, qui exploite 909 entrepôts à travers le monde.

Lors de l’ouverture du magasin de Rimouski, le gérant régional du marketing pour l’est du Canada a souligné l’expansion continue de l’entreprise.

L’entrepôt Costco de Rimouski. (Photo courtoisie)

« Nous inaugurons notre 24eentrepôt au Québec, a précisé Ken Saumure. C’est notre 70e dans l’est du Canada et notre 110e au Canada. Nous sommes toujours en croissance! »

Avec des revenus de 249,6 G$ américains enregistrés lors du dernier exercice financier, Costco procure de l’emploi à 49 000 personnes au Canada, dont plus de 9900 au Québec.

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Une voiture prend feu devant l’école Langevin

Les pompiers du Service de sécurité incendie de Rimouski sont intervenus mardi (5 août), vers 10h30, pour maîtriser un feu qui s’est déclaré dans une voiture devant l’école Langevin, sur la rue Saint-Jean-Baptiste Ouest.

Selon des sources de notre service de nouvelles, le brasier serait d’origine mécanique. Personne n’a été blessé.

L’établissement scolaire n’a pas subi de dommages.

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Jardins : cinq couvre-sols favoris

En plus de leur côté esthétique, les couvre-sols ont de nombreuses utilités. En effet, en plus de décorer joliment un coin de votre cour, de couvrir les murets plus ou moins intéressants et de combler des espaces inintéressants entre les pierres ou les pavés, les plantes couvre-sol préviennent l’invasion des mauvaises herbes, limitent l’érosion et conservent une meilleure humidité du sol.

Le couvre-sol le plus répandu est sans contredit la pelouse. À certains endroits, elle pousse toutefois difficilement ou pas du tout, est difficile d’accès avec une tondeuse ou ne convient tout simplement pas.

Il faut alors se tourner vers d’autres espèces de plantes vivaces qui peuvent la remplacer et agir comme d’excellents couvre-sols. Voici notre top cinq des couvre-sols jolis et performants :

L’ASPÉRULE ODORANTE

  •  Aussi appelé le gaillet odorant avec ses jolies petites fleurs blanches très parfumées en forme d’étoiles, l’aspérule est très attrayant, à croissance rapide et facile à cultiver. C’est un excellent couvre-sol pour les milieux forestiers et ombragés, tolérant très bien l’ombre au pied des arbres.

LE THYM SERPOLET

  • Avec sa floraison mauve, le thym serpolet pousse très bien dans les sols sablonneux et secs comme dans les pentes. Plantez le thym serpolet au plein soleil dans un sol bien drainé et rangez votre tondeuse ! En prime, le thym tolère un certain piétinement et dégage une belle odeur mentholée quand on y pose les pieds. C’est également une plante mellifère, amie des précieuses abeilles.

SÉDUM RAMPANT

  • Si vous voulez ajouter une belle luminosité à votre décor, le sédum aureum, avec ses feuilles jaune doré en forme d’aiguille qui forment un tapis bien dense, saura vous charmer. Il fonctionne à merveille dans les endroits ensoleillés, chauds et secs comme les rocailles.

HERBE AUX ÉCUS

  • Idéale pour les endroits frais et ombragés, l’herbe aux écus fleurit sur une longue période et produit une multitude de fleurs jaune très lumineuses. Elle se propage très rapidement et peut même devenir légèrement envahissante. Elle apprécie tout particulièrement l’humidité, c’est la plante à avoir près d’un bassin.

ARMOISE DE STELLER

  • Là où le soleil plombe, l’armoise de Steller naine réussit. Elle forme un épais tapis qui se caractérise par la belle couleur argentée de ses feuilles découpées. On dirait une plante de velours. Offrez-lui un sol sableux et bien drainé, et regardez les reflets du soleil la faire briller de mille feux ! Attention toutefois, elle ne tolère pas du tout le piétinement.

Les choix sont variés et intéressants si vous souhaitez recouvrir votre sol avec des végétaux différents de la pelouse.

Votre conseiller en jardinerie Passion Jardins pourra vous indiquer les meilleurs choix selon votre type de sol, votre niveau d’ensoleillement et l’utilisation que vous souhaitez faire de la parcelle végétalisée.

Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins, pour recevoir des conseils de professionnels à l’année!  

Autres trucs à lire dans Le Soir.ca !

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Postes Canada : qu’arrive-t-il après le rejet de l’offre?

Des experts syndicaux affirment qu’une nouvelle grève des services postaux est peu probable, alors que les travailleurs syndiqués de Postes Canada ont rejeté la dernière série d’offres de leur employeur lors d’un vote forcé et que les parties réfléchissent à la suite des événements.

Par Craig Lord- La Presse Canadienne

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a annoncé vendredi que les quelque 55 000 membres qu’il représente ont rejeté la dernière proposition de Postes Canada, qui aurait entraîné des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans et une restructuration visant à ajouter des travailleurs à temps partiel à l’entente.

Environ 68,5 % des facteurs urbains qui ont voté étaient contre l’entente, tandis que leurs collègues des zones rurales et suburbaines étaient contre à 69,4 %.

Adam King, professeur adjoint au programme d’études syndicales de l’Université du Manitoba, affirme que le vote de ratification forcé ordonné par le gouvernement fédéral et administré par le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) était une «diversion».

«Espérons qu’au bout du compte, nous parviendrons à une entente à la table des négociations, là où elle aurait dû être au départ», a-t-il soutenu en entrevue.

«La direction de Postes Canada devra absolument proposer une solution que le syndicat estime réellement acceptable pour les membres.»

L’impasse persiste

Les négociations pour une nouvelle convention collective durent depuis plus d’un an et demi. Le gouvernement fédéral a demandé au CCRI d’intervenir pour mettre fin à la grève postale pendant la période des Fêtes à la fin de l’année dernière, mais les parties restent dans l’impasse.

La société de la Couronne a demandé à la ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, de soumettre ses plus récentes propositions de la fin mai, les qualifiant d’«offres finales», à un vote forcé des travailleurs.

Postes Canada s’est dite «déçue» des résultats du vote vendredi et a indiqué qu’elle évaluait les prochaines étapes.

Le STTP a indiqué dans un bulletin adressé à ses membres la semaine dernière que ses négociateurs étaient prêts à retourner à la table des négociations. L’interdiction nationale des heures supplémentaires, en vigueur depuis que le STTP a déclaré la grève à la fin mai, sera maintenue entre-temps.

M. King a reconnu que, même si le vote n’était pas en faveur de Postes Canada, il ne s’agissait pas d’un rejet «écrasant»; plus de 30 % des votants s’étant prononcés en faveur des ententes telles que présentées.

Larry Savage, professeur au département d’études syndicales de l’Université Brock, a avancé que la division apparente au sein du STTP rendrait difficile la mobilisation des membres sur une ligne de piquetage.

«Même si l’on pouvait organiser efficacement une grève, il ne me semble pas évident que cela produirait les résultats escomptés par le syndicat», a déclaré M. Savage en entrevue.

Les clients de la société d’État subissent des retards, car 55 000 travailleurs renoncent aux heures supplémentaires. (Photo courtoisie Postes Canada)

Avant de soumettre les offres de Postes Canada au vote, la ministre Hajdu avait demandé aux parties de convenir d’un arbitrage exécutoire pour mettre fin au conflit.

Le STTP était globalement favorable au renvoi des négociations à l’arbitrage, mais Postes Canada s’y est opposée, arguant que cela bloquerait les négociations dans un long processus.

Impacts sur le service en difficulté

Postes Canada a averti que l’incertitude entourant l’issue des négociations contractuelles continue de coûter chaque jour des millions de dollars au service postal en difficulté, les clients se tournant vers la concurrence.

Les difficultés financières de la société de la Couronne ont été bien documentées tout au long des négociations.

Un rapport de la Commission d’enquête sur les relations de travail, rédigé par le commissaire William Kaplan plus tôt cette année, a conclu que le service postal était en faillite et nécessitait des réformes substantielles pour se maintenir à flot.

Mais selon M. King, les arbitres ont tendance à être «conservateurs» lorsqu’il s’agit de trouver un terrain d’entente et qu’il est peu probable qu’ils apportent les changements structurels radicaux que Postes Canada recherche dans une nouvelle entente.

M. Savage a convenu que «l’arbitrage exécutoire n’est pas vraiment une solution à long terme aux problèmes de Postes Canada».

«Je pense que le vote final forcé de la direction était un pari risqué et qu’il leur a explosé au visage, mais ils ont encore des cartes en main», a-t-il indiqué.

Postes Canada pourrait imposer unilatéralement de nouvelles modalités contractuelles et «mettre le syndicat au défi de faire la grève», a suggéré M. Savage, ou commencer à licencier des travailleurs si ses activités vacillent.

«Ces deux stratégies exerceraient une pression énorme sur le syndicat pour qu’il parvienne à une entente», a-t-il soutenu.

«Évidemment, le danger pour Postes Canada est que ses tactiques agressives jusqu’à présent n’ont apparemment fait qu’éloigner davantage les parties.»

Mme Hajdu a déclaré vendredi dans un communiqué que le gouvernement fédéral s’attend à ce que les parties retournent à la table des négociations et trouvent une solution «le plus rapidement possible».

Une réforme à venir?

Compte tenu des difficultés financières mentionnées dans le rapport, M. Savage s’attend à ce que le gouvernement fédéral envisage de restructurer le mandat de Postes Canada après la fin du conflit de travail actuel.

Cela pourrait entraîner, comme le suggère le rapport de William Kaplan, une nouvelle expansion des boîtes postales communautaires ou la fin de la livraison quotidienne à domicile.

Dans ce contexte, M. Savage a souligné que les négociations portent moins sur la question de savoir qui l’emportera que sur celle de savoir qui survivra à long terme.

«Une tempête se prépare pour la direction de Postes Canada et le syndicat. Et je pense qu’il est important de surmonter cette épreuve, mais je pense que ce n’est rien en comparaison de ce qui s’en vient», a-t-il prévenu.

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Costco ouvre son magasin-entrepôt à Rimouski

Le géant du commerce de détail Costco ouvre officiellement, en ce mardi 5 août, les portes de sa nouvelle succursale à Rimouski. Situé sur le boulevard Arthur-Buies Est, il s’agit du 24e entrepôt de la multinationale au Québec, en plus d’avoir généré la création de plus de 200 emplois permanents.

Avec une superficie de plus de 150 000 pieds carrés, le nouveau bâtiment se distingue par l’ampleur de ses installations, qui comprend aussi un centre d’optique, un centre du pneu et un restaurant.

La direction du magasin a été attribuée à Martin Byrns-Hanfield, employé de Costco depuis 12 ans. Il occupait le poste de directeur adjoint à la succursale de Gatineau depuis mars 2019.

« Les résidents de Rimouski ont été fébriles pour le nouvel entrepôt. Il a créé des occasions d’emploi importantes pour la région et renforcera l’économie locale en offrant une plus grande sélection d’articles et de services en plus de la commodité ultime pour nos résidents et nos visiteurs », indique le maire de Rimouski, Guy Caron, dans un communiqué transmis par Costco.

Le magasin-entrepôt de Rimouski ouvrira ses portes ce mardi 5 août. (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)

Dans les dernières semaines, Costco a lancé une vaste campagne d’embauche, en plus de la vente des cartes de membre déployée à travers plusieurs villes et municipalités de l’Est-du-Québec.

Avant l’ouverture du magasin, les automobilistes ont pu profiter de l’essencerie Costco et ses 18 pompes à essence, accessibles depuis le 8 juillet.

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Edmundston gagne et termine 5e

Le 77e et dernier match du calendrier de la Ligue senior de baseball Puribec revêtait beaucoup d’importance pour le Frontière FM d’Edmundston qui a disposé du Shaker par la marque de 4-3, lundi soir.

La formation du Nouveau-Brunswick s’est présentée à Rimouski pour gagner bien que, ce faisant, elle croisera le fer avec Matane, et non Témiscouata, au premier tour éliminatoire qui s’amorcera dans les prochains jours.

Garett Parkins a enregistré sa 6e victoire en huit décisions. (Photo : Alain Tremblay)

Le Frontière FM a même utilisé son meilleur lanceur, Garett Parkins, pendant les quatre dernières manches. C’est lui qui inscrit la victoire. C’est un ballon-sacrifice de Josh Harper qui a brisé l’égalité de 3-3 en début de 7e manche faisant marquer Sergio Torres qui avait ouvert la manche avec un but sur balles accordé par le releveur Kevin Roy, le 5e lanceur utilisé par le Shaker.

Kevin Roy est le lanceur perdant (Photo : Alain Tremblay)

Champion du calendrier, Rimouski n’avait pas d’enjeu dans ce match et a donc choisi de donner un peu de travail à tout son personnel de lanceurs. 

Malgré le pointage serré, le match a été interminable. D’une part, un problème mécanique avec l’autocar transportant le Frontière FM a entrainé un retard de 30 minutes pour le début de la rencontre. Aussi, une blessure à l’arbitre du marbre a forcé l’utilisation d’un arbitre de remplacement au terme d’une longue pause. 

Le match a été retardé d’une quarantaine de minutes après que l’arbitre au marbre, Martin Bérubé, ait été atteint par un lancer sur le bras. La sérieuse blessure l’a forcé à quitter la rencontre. Nicholas Lepage, instructeur du Shaker et aussi infirmier, lui a prodigué les premiers soins. Un arbutre de remplacement s’est amené. (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

Pour le sommaire : cliquez ici

Au classement, le Frontière FM termine donc au 5e rang, derrière Matane (4e) et devant Kamouraska (6e) à la suite du bris d’égalité puisque les trois équipes terminent avec un dossier de 11-11.

Pour le classement: cliquez ici

Les séries de premier tour (3 de 5) devraient débuter mercredi soir. Le calendrier sera dévoilé mardi en cours de journée.

Séries quart de finale

  • Trois-Pistoles (7) vs Rivière-du-Loup (2)
  • Kamouraska (6) vs Témiscouata (3)
  • Edmundston (5) vs Matane (4)

Rimouski obtient un laissez-passer pour la demi-finale en raison de son championnat.

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Et on roule sur la montée Industrielle-et-Commerciale !

Après des semaines de perturbations et de ralentissements à la fois pour les commerçants et les automobilistes, le chantier de la montée Industrielle-et-Commerciale a enfin été complété entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est, à Rimouski.

Entamés à la mi-juin, les travaux consistaient à renforcer la chaussée améliorer le confort au roulement, selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable, responsable du tronçon.

L’augmentation de la circulation dans le secteur, avec l’ouverture du magasin Costco, a aussi convaincu le ministère de réaliser une analyse de la circulation dans le secteur.

« On anticipe une hausse de l’achalandage, mais aussi un changement dans les habitudes des usagers de la route. Différentes mesures seront implantées au terme des travaux en cours dans le but d’assurer la fluidité dans le secteur. Le ministère a tenu compte de l’ajout de ce commerce de grande surface », affirmait le conseiller régional en communication au ministère, Jean-Philippe Langlais, en juillet.

Le chantier a tout de même eu des impacts importants sur les autres commerces. Le copropriétaire de La Cage – Brasserie sportive de Rimouski, Patrick Dionne, déplorait dans Le Soir.ca que le manque de signalisation durant les travaux routiers sur la montée Industrielle-et-Commerciale, cet été, ait causé une importante diminution de sa clientèle pendant le mois de juillet.

« Quand les travaux étaient de l’autre côté de la rue (en direction sud), les gens pouvaient entrer dans notre stationnement, mais depuis qu’ils sont de notre côté, ils ont bloqué les deux entrées. L’accès se fait par le dépanneur EKO qui est situé à côté de nous. Au début, la signalisation était derrière le dépanneur plutôt que devant », dit-il. 

La gestionnaire de l’Hôtel L’Empress, Caroline Couture et le copropriétaire de La Cage – Brasserie sportive, Patrick Dionne. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La gestionnaire de l’Hôtel L’Empress, situé dans le même bâtiment que La Cage, a aussi vu son achalandage et son chiffre d’affaires diminuer. 

« Parfois, les gens ne se présentent pas à leur réservation parce qu’ils ne voient pas l’accès pour entrer dans le stationnement. Habituellement, dans ces dates-ci, nous sommes complets sept jours sur sept, mais ce n’est pas le cas cette année. Plusieurs annulent leur réservation quand ils en entendent parler », mentionne Caroline Couture. 

« Le ministère ne nous consulte pas »

Le chantier de la montée Industrielle-et-Commerciale s’ajoutait à tous les travaux en cours sur plusieurs artères d’importance à Rimouski.

« Le ministère ne nous consulte pas pour savoir quand ce serait approprié qu’il le fasse. Il fait les travaux quand il le souhaite. Nous n’avons pas de contrôle sur la montée Industrielle-et-Commerciale. C’est la voie du ministère. C’est leur responsabilité et c’est eux qui ont décidé de l’horaire et de l’échéancier et qui coordonnent les travaux. Ce n’est pas la Ville », expliquait le maire Guy Caron, en juillet.

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Grandes Fêtes TELUS 2025 : après l’euphorie, place à la stratégie

Le comité organisateur des Grandes Fêtes TELUS amorcera une analyse stratégique pour marquer en grand le 20e anniversaire du festival, prévu du 30 juillet au 2 août 2026.

Même si l’achalandage de cette année n’a pas atteint le record de 91 000 spectateurs établi en 2024, la direction des Grandes Fêtes TELUS trace un bilan satisfaisant de la 19e présentation, tenue en fin de semaine dernière, au parc Beauséjour de Rimouski.

Après deux éditions exceptionnelles portées par l’un des derniers spectacles en carrière des Cowboys fringants et par des artistes de renommée mondiale tels que les Black Eyed Peas et Bryan Adams, le nombre de spectateurs est à un niveau plus habituel, en 2025, avec la présence de deadmau 5, Robin Schulz, X Ambassadors, Billy Talent et Matt Lang comme têtes d’affiche.

Dans ce contexte, la directrice générale des Grandes Fêtes TELUS, Annie-Claude Beaulieu, a choisi de ne pas révéler le nombre exact de visiteurs ayant franchi les tourniquets.

La directrice générale des Grandes Fêtes TELUS, Annie-Claude Beaulieu (Photo courtoisie)

« Nous avons livré une programmation musicale variée, légèrement audacieuse, qui a rassemblé différents profils de festivaliers. C’est une grande fierté de pouvoir compter sur une équipe expérimentée et heureuse que le public ait répondu « présent » à notre invitation estivale annuelle », affirme-t-elle dans un communiqué.

Des enjeux à surmonter

Malgré la satisfaction exprimée, les Grandes Fêtes TELUS font face à plusieurs défis.

Une recrudescence des tentatives de fraude à la revente de billets, sur les réseaux sociaux, a forcé l’organisation à refuser l’entrée à de nombreux détenteurs de laissez-passer achetés auprès de revendeurs non autorisés. Chaque bracelet étant lié de façon nominative à l’acheteur et devant être activé à la billetterie officielle, le modèle en place rend pratiquement impossible la revente légitime.

Le modèle d’affaires choisi empêche le partage des laissez-passer, contrairement au Festival d’été de Québec. Les Grandes Fêtes TELUS affirment avoir besoin de tous les revenus provenant de la billetterie en raison du bassin de population plus restreint dans l’Est-du-Québec.

Le chanteur de Billy Talent, Benjamin Kowalewicz, a promis de revenir rapidement à Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Présenté simultanément que d’autres grands festivals comme Osheaga à Montréal et le Festivent à Lévis, appartenant à des géants du divertissement comme evenko et Gestev, le contexte concurrentiel peut aussi peser dans la balance pour les Grandes Fêtes TELUS.

L’événement rimouskois doit ainsi redoubler de créativité pour continuer à attirer des artistes de calibre international, tout en respectant un budget réaliste. Le partage du « dollar loisir » est de plus en plus difficile, peu importe la sphère d’activités.

À cela s’ajoutent des facteurs hors du contrôle de l’organisation. Un printemps froid, peu propice à stimuler les ventes précoces, ainsi que la grève à la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout, qui a freiné l’arrivée de nombreux festivaliers de la Côte-Nord, ont également eu un impact sur la fréquentation.

Cap sur 2026

Malgré ces vents contraires, l’équipe des Grandes Fêtes TELUS regarde déjà vers l’avenir.

Des spectateurs ravis aux Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

La 20e présentation s’annonce comme un moment charnière pour le festival, qui affirme avoir déjà « lancé des lignes à l’eau » pour offrir une programmation mémorable et rendre hommage à l’héritage du festival pour l’ensemble de l’Est-du-Québec.

À lire aussi – notre couverture des Grandes Fêtes TELUS 2025 –

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Louis-Olivier St-Pierre : « Je n’en reviens pas encore »

Le médaillé d’or en golf individuel aux Jeux du Québec, Louis-Olivier St-Pierre, est de retour à Rimouski avec le sentiment du devoir accompli et une grande fierté. Il porte aussi fièrement à son cou une médaille de bronze remportée en duo. 

L’adolescent est encore sur un nuage quelques jours après sa victoire historique en prolongation. Il était déjà de retour à l’entraînement au Club Les Saules, ce lundi, alors qu’il célébrait son 16e anniversaire de naissance.

« Je n’en reviens pas encore de tout ce qui s’est passé dans les derniers jours. J’ai vécu des émotions vraiment fortes, surtout lorsque j’ai gagné la médaille d’or en individuel en prolongation. Je suis vraiment fier de moi. »

Pour St-Pierre, qui évoluait dans la catégorie juvénile (15-16 ans), cette victoire est la preuve que le travail peut mener à de bons résultats. 

« J’ai travaillé fort tout l’hiver, tout le début l’été et je suis content que ça ait payé aux Jeux du Québec et à tous mes tournois cette année. Ce n’est pas juste le talent au golf. Les efforts mènent au succès. Quand tu travailles fort, tu mérites ce qui t’arrive », dit-il. 

Le golfeur était déjà de retour au Club Les Saules le lendemain de son retour des Jeux. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Après un début de partie difficile, le Rimouskois a réussi à prendre les choses en main pour repartir avec une première médaille d’or en golf pour l’Est-du-Québec depuis 1975. 

« Ça avait moins bien commencé. Je ne frappais pas super bien la balle aux cinq ou six premiers trous. Je suis content que ma force de caractère m’ait permis de bien me reprendre. Cinquante ans, c’est long. C’est incroyable et je suis content d’inscrire un peu mon nom dans l’histoire », affirme-t-il. 

Objectif deux médailles

Louis-Olivier St-Pierre se rendait à Trois-Rivières avec l’objectif de remporter deux médailles et il peut dire : mission accomplie ! Le golfeur a obtenu le bronze à l’épreuve deux balles, meilleure balle dans la catégorie juvénile, en compagnie de son coéquipier Charles Lizotte, de Rivière-du-Loup. Le duo a aussi terminé en quatrième position à l’épreuve Vegas à deux. 

Le jeune golfeur avait pris part aux Jeux du Québec à Rimouski, en 2023. Il avait alors remporté une médaille d’argent en duo avec Louis Chénard. 

« À Rimouski, tous les gens étaient derrière nous. C’était différent à Trois-Rivières, mais la dernière journée je me suis senti comme chez nous parce que je me suis fait des amis parmi les autres golfeurs et j’ai parlé à tous les bénévoles et à ceux qui travaillaient sur le terrain. Les gens prenaient pour moi et c’était vraiment le fun », mentionne-t-il. 

Louis-Olivier St-Pierre et son coéquipier Charles Lizotte. (Photo courtoisie)

Les performances de Louis-Olivier St-Pierre lui ont permis d’être le porte-drapeau de la délégation de l’Est-du-Québec pour la cérémonie de fermeture des Jeux.

« Si je ne l’avais pas été, ça n’aurait rien enlevé à ce que j’ai fait, mais c’est une super belle reconnaissance et je suis vraiment content de l’avoir été. »

Championnat canadien

St-Pierre a terminé en troisième position lors du Championnat provincial junior de Golf Québec, en juillet. Il s’est qualifié pour le Championnat canadien junior qui se tiendra au Club de golf Gowan Brea de Bathurst, du 11 au 15 août. L’événement accueillera les 156 meilleurs golfeurs canadiens de 18 ans et moins. 

« Je veux prendre le plus d’expérience possible pour les prochaines années. »

D’ici là, le golfeur a bien l’intention d’être sur le terrain de golf tous les jours. 

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Matane-Côte-Nord : reprise du service et des négos

Le F.-A.-Gauthier a repris du service et les négociations doivent aussi reprendre tout au long du mois d’août à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout.

Alors que le navire reprend du service après 17 jours de grève judicieusement exécutées en pleine saison touristique, le syndicat reprend aussi du service autour de la table de négociations. Rappelons que cette grève faisait suite à une première grève de 10 jours au début juillet.

Quatre journées de négociations ont été convenues pour tenter de faire avancer le dossier qui stagne depuis avril 2023, soit la date de la fin de la dernière convention collective. La question des salaires est évidemment à l’avant-plan.

« Il n’est pas normal que la majorité de ces travailleurs doivent cumuler un deuxième et parfois un troisième emploi ou doivent avoir recours à des banques alimentaires pour joindre les deux bouts. Avec un salaire moyen de 21,50 $ de l’heure, ce n’est pas si étonnant », souligne Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

Ce conflit qui s’éternise ouvre la porte à bien des frustrations, autant du côté des syndiqués que des utilisateurs qui doivent parfois faire le « grand tour » par Québec ou encore emprunter une autre traverse, comme celle de Rivière-du-Loup.

Les voyageurs ne sont pas les seuls à être affectés par ces grèves alors que plusieurs entreprises utilisent ce moyen de transport pour apporter du matériel et de l’équipement de l’autre côté du fleuve. En va de même pour les travailleurs.

Pas un service essentiel

En 2020, le Tribunal administratif du Travail avait statué qu’il n’y avait pas lieu pour les employés de maintenir un minimum de services en temps de grève, évacuant ainsi le concept de service essentiel.

Les syndiqués de la Traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo courtoisie CSN)

De son côté, le gouvernement de François Legault a déposé un projet de loi pour donner davantage de leviers au ministre du Travail en cas d’un conflit qui perdure.

Grosso modo, cette loi qui sera en vigueur dans environ cinq mois, permettra au ministre de mettre fin à des conflits de travail s’il estime qu’il en va de la sécurité sociale et économique de la province.

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La qualité de l’air s’améliore au Bas-Saint-Laurent

Alors que les derniers jours ont été marqués par une mauvaise qualité de l’air dans bien des régions du Québec, dont le Bas-Saint-Laurent, la situation devrait s’améliorer graduellement lundi, selon Environnement Canada.

La Presse Canadienne

En début de journée, un bulletin météorologique spécial concernant la qualité de l’air couvrait toujours une bonne partie de la province, incluant les régions de Montréal et de Québec.

On y expliquait que la fumée provenant des feux de forêt qui font rage dans les Prairies continuait de causer une mauvaise qualité de l’air et une visibilité réduite.

Cependant, «la situation s’améliorera progressivement au cours de la journée», pouvait-on lire dans le bulletin.

Lorsque la qualité de l’air est mauvaise, Environnement Canada recommande à la population de limiter le temps passé à l’extérieur ainsi que de réduire ou de réorganiser les sports, les activités et les événements à l’extérieur.

Les personnes les plus à risque de souffrir de la pollution atmosphérique sont les personnes de 65 ans et plus, les personnes enceintes, les nourrissons et les jeunes enfants, ainsi que les personnes qui ont des problèmes de santé chronique.

La fumée qui cause cette mauvaise qualité de l’air émane des quelque 700 feux de forêt qui font rage actuellement au pays, notamment en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba.

Tout comme le Québec, l’Ontario fait aussi l’objet de bulletins météorologiques spéciaux concernant la qualité de l’air.

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Accident à Saint-Moïse : un homme est décédé

Le conducteur d’un véhicule lourd est décédé, dimanche (3 août) vers 17h45, lors d’un accident survenu sur la route 132 à Saint-Moïse. L’homme de 34 ans aurait perdu le contrôle de son véhicule alors qu’il circulait en direction est.

La victime était seule dans son véhicule et a été transférée à l’hôpital, où son décès a finalement été constaté.

Un enquêteur en collision a été dépêché sur les lieux afin d’établir les causes et circonstances de ce décès.

Au total, 38 décès ont été enregistrés sur les routes et les sentiers du Québec pendant les vacances de la construction, ce qui représente le pire bilan des 10 dernières années.

Avec l’aide de La Presse Canadienne

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Expo agricole de Rimouski : nouveau record fracassé en 2025

La popularité de l’Expo agricole de Rimouski ne se dément pas. Pour sa 80e présentation, l’événement a attiré 46 000 visiteurs entre mercredi et dimanche, établissant ainsi un nouveau record d’achalandage.

Ce chiffre dépasse les 45 000 visiteurs enregistrés en 2022 et 2023. L’an dernier, 44 000 personnes avaient franchi les tourniquets du site.

En plus des traditionnels manèges de Beauce Carnaval, l’Expo agricole proposait de nouveau ses jugements d’animaux, les spectacles des humoristes Dominic Paquet et P.A. Méthot, les tires de chevaux et de tracteurs, ainsi que les cascades en moto du Milot Land Tour.

La 4e étape du Circuit Hommes Forts, présentée dimanche et animée par Jean-François Caron, a été particulièrement appréciée, tout comme les tirs de camions 4 x 4 et le gala de lutte de la NSPW, présenté samedi au Pavillon Romuald-Saint-Pierre.

Les animaux au cœur de l’événement

« On propose plusieurs activités variées pour inciter les gens à se déplacer et ainsi leur donner une occasion de prendre contact avec le milieu agricole, soit en allant voir les animaux ou en prenant part à des activités éducatives découvertes agroalimentaires », indiquait le directeur de la Société d’agriculture de Rimouski et organisateur de l’Expo, Simon St-Pierre.

Un jugement d’animaux lors de l’Expo agricole de Rimouski (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

L’Expo agricole reviendra, pour sa 81e présentation, du 29 juillet au 2 août 2026.

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À 190 km/h sur l’autoroute 20 à 17 ans

Un jeune Matanais de 17 ans a appris à ses dépends qu’il peut être coûteux de se faire prendre à rouler à 190 km/h.

Le vendredi 1er août dernier, le jeune automobiliste circulait sur l’autoroute 20 à la hauteur de Sainte-Luce vers 1 h 45 lorsqu’il a été intercepté par des patrouilleurs de la Sûreté du Québec.

Le jeune homme qui prenait l’autoroute pour une piste de course a vu ses ardeurs être refroidies assez rapidement puisque son permis de conduire a été suspendu sur-le-champ, et ce, pour une période de sept jours. Il a également reçu une amende salée de 961 $ plus les frais ainsi que 18 points d’inaptitude.

Ce type d’infraction est quand même fréquent. Il y a à peine un mois, un autre automobiliste était pincé sur l’autoroute 20 à Rimouski alors qu’il filait à 180 km/h puis un autre sur l’autoroute 85 en mai dernier.

Pour la Sûreté du Québec, ce type de comportement est à éviter puisqu’il est souvent la cause de collisions, et même parfois de décès. C’est pourquoi le corps policier recommande aux gens d’adopter une conduite prudente et responsable et de respecter les limites de vitesse.

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Vacances de la construction : la SQ dénombre 38 décès

Pas moins de 38 décès sont survenus sur les routes et les sentiers du Québec pendant les vacances de la construction, ce qui représente le pire bilan des 10 dernières années.

La Presse Canadienne

La Sûreté du Québec (SQ) a dénombré 25 collisions sur le réseau routier qu’elle dessert, lors desquelles 31 décès sont survenus.

À la même période l’an dernier, il y avait eu 13 décès sur les routes.

À ce bilan s’ajoutent cinq collisions sur le réseau récréotouristique, qui ont donné lieu à sept décès. Il y a un an, il y avait eu quatre décès sur le réseau récréotouristique pendant les vacances de la construction.

Le corps policier provincial affirme sans détour qu’il s’agit du « pire bilan des dix dernières années » sur les routes qu’il surveille.

La SQ identifie les distractions au volant, le non-respect des limites de vitesse, la capacité de conduire affaiblie par la drogue, l’alcool ou la combinaison des deux, ainsi que le non-port des équipements de sécurité comme étant les principales causes des accidents routiers graves.

Le corps policier indique qu’il maintiendra ses efforts de sensibilisation et d’intervention dans les prochaines, puisque les vacances se poursuivent pour de nombreux Québécois.

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Alain Crête se joint à Endurance hockey Rimouski

L’animateur sportif Alain Crête agira comme annonceur maison lors du match bénéfice mettant en vedette d’anciens joueurs des Nordiques de Québec, présenté en ouverture de la 4e présentation d’Endurance hockey Rimouski, les 16 et 17 janvier 2026, au Colisée Financière Sun Life.

À la barre des matchs des Canadiens de Montréal au Réseau des sports (RDS) depuis 1995, Alain Crête a été la voix des Nordiques de Québec, à la radio, de 1984 à 1995.

En plus d’avoir couvert les Jeux olympiques de Sydney en 2000 et de Londres en 2012, la Formule 1, le tennis et les Alouettes de Montréal dans la LCF, il a aussi été chroniqueur sportif à la radio dans l’émission matinale « Puisqu’il faut se lever » avec Paul Arcand, de 1998 à 2024, diffusée notamment au 98,5 FM à Montréal.

« Sa présence confirme encore une fois la grande réunion du hockey que nous préparons. Ça fait plusieurs semaines que nous attendions de savoir si ses obligations professionnelles allaient lui permettre d’être présent. Aujourd’hui, nous accueillons cette nouvelle avec énormément de fébrilité », affirme le cofondateur d’Endurance hockey Rimouski, Nicolas Thibeault, dans un communiqué.

Soirée VIP

Alain Crête participera aussi à une soirée VIP avec les anciens joueurs des Nordiques de Québec, au Club Bud du Colisée Financière Sun Life, prévue le vendredi 16 janvier, à 17 h.

L’événement, réservé à une cinquantaine de participants, comprendra un souper, une consommation, une séance de questions-réponses et un billet pour le match. Le coût a été fixé à 150 $. Les intéressés peuvent s’inscrire en cliquant sur ce lien.

« Mes années à la description des matchs des Nordiques ont été les plus belles de ma carrière. C’est toujours un plaisir de revoir les joueurs, les membres du personnel ou encore les journalistes que j’ai croisés à l’époque. Et comme je suis né à Québec, c’était une grande fierté pour moi que de travailler pour les Nordiques », explique Alain Crête.

Sur la glace

Les Anciens Nordiques de Québec ouvriront la 4e présentation d’Endurance hockey Rimouski. Une formation formée de Michel Goulet, Alain Côté, Dave Pichette, Marc Fortier, Pierre Lacroix, Serge Bernier et Louis Sleigher affrontera l’équipe d’Endurance hockey Rimouski.

L’ex-officiel de la LNH, Kerry Fraser, agira comme arbitre du match.

Jusqu’à maintenant, près de 2 000 billets ont trouvé preneurs. Les gens intéressés peuvent se procurer leur siège en admission générale au coût de 20$. Des places privilèges, tout juste derrière le banc des Nordiques, sont aussi disponibles via le lien suivant.

Organisé depuis 2023, Endurance hockey Rimouski réunit une équipe de 25 joueurs affrontant différents adversaires durant 25 heures consécutives.

L’équipe et les partenaires de la 3e présentation d’Endurance hockey Rimouski. (Photo courtoisie Iften Redjah – Folio Photo)

L’activité amasse des fonds pour la Fondation Santé Rimouski, le Fonds d’études de l’Océanic et la Fondation Tag, qui a pour mission de prévenir et sensibiliser les jeunes de la région de Rimouski-Neigette à l’importance de prendre soin de sa santé mentale.

En trois ans, elle a permis de récolter 113 982,53$.

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Grandes Fêtes TELUS : une dernière soirée toute en country

Les chapeaux de cowboy étaient nombreux au parc Beauséjour de Rimouski, dimanche soir, pour la dernière soirée des Grandes Fêtes Telus. L’artiste new country québécois, Matt Lang, a permis de conclure l’événement en beauté.

Le populaire chanteur a su mettre le party. Avec ses chansons connues « Back to the bar », « Love me some you » et « All night longer », il a fait chanter et danser les festivaliers. Il a également présenté son nouvel extrait sorti en juin dernier « Outta the bar » avec laquelle il a fait vibrer les milliers de spectateurs.

(Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le sympathique cowboy a charmé avec ses balades et fait bouger avec ses succès plus rythmés. Il a ému avec « I’ve learned », une chanson écrite pour sa mère décédée. Matt Lang et ses six musiciens se sont fait plaisir en reprenant des succès plus rock tels que « Hurt so good » de John Mellencamp, « All star » de Smash Mouth, « I don’t want to miss a thing » d’Aerosmith et « Kryptonite » de 3 Doors Down.

(Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Le chanteur de Maniwaki avait déjà participé aux Grandes Fêtes TELUS en 2021. Il était impatient de revivre l’ambiance de l’événement. Pendant sa prestation, il a fait remonter sur scène les deux artistes qui ont ouvert cette soirée country.

Jade Eagleson

Le cowboy de renommée internationale, Jade Eagleson, a précédé la prestation du Québécois. Il est arrivé en interprétant « Do it anyway », pièce de son troisième et plus récent album du même nom sorti en 2023. Il a aussi généreusement offert aux spectateurs présents ses succès « Got your name on it », « Worth the trouble » et « More drinkin ‘ Than fishin ‘ ».

Jade Eagleson (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

L’artiste originaire de l’Ontario s’est dit très heureux d’être à Rimouski puisque selon lui les meilleurs amateurs de musique country sont au Québec.

(Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Jade Eagleson a présenté « She don’t know », chanson écrite pour sa femme qui s’occupe de ses deux garçons à la maison pendant qu’il est en tournée. Il a aussi rendu hommage à toutes les mamans présentes au parc Beauséjour.

Francis Degranpré

L’auteur-compositeur-interprète Francis Degrandpré a été le premier à monter sur la scène Loto-Québec pour cette soirée 100 % country.

Il a notamment offert des pièces de son deuxième album paru en 2024 « Se laisser aller ». Le chanteur Kevin Parent s’est joint à Degranpré au milieu du spectacle pour interpréter « Father on the go ».

L’animateur Dom Babin a animé la foule entre les prestations musicales. Les traditionnels feux d’artifice sont venus conclure les 19es Grandes Fêtes TELUS en fin de soirée au grand plaisir des plus jeunes nombreux pour cette soirée familiale.

(Le Soir.ca – Annie Levasseur)

L’organisation présentera son bilan de l’événement en début de semaine. Après avoir fracassé un record de 91 000 festivaliers en 2024, les Grandes Fêtes devraient annoncer un achalandage moins élevé cette année.

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Ronald Audet bientôt jugé

Prévu initialement à la fin de juin, Ronald Audet, qui fait face à trois chefs d’accusation en matière de crimes sexuels, subira son procès du 26 au 29 août au palais de justice de Rimouski.

Le Mont-Jolien de 86 ans fait face à deux chefs d’accusation d’attentat à la pudeur et un de grossière indécence. Le vocable attentat à la pudeur n’existe plus aujourd’hui. Il a été remplacé par celui d’agression sexuelle, mais les accusations doivent être celles qui étaient en place au moment des gestes reprochés.

Ronald Audet a été arrêté le 28 septembre 2023 et libéré après sa première comparution au palais de justice de Mont-Joli.

L’octogénaire a été cité à son procès au terme de son enquête préliminaire. Les témoignages livrés à cette étape sont frappés d’une ordonnance de non-publication. Audet a choisi un procès devant un juge seul, sans jury.

Les accusations sont en lien avec des événements qui seraient survenus entre septembre 1974 et janvier 1983 à Mont-Joli et à Saint-Zénon-du-Lac Humqui.

Accusations subséquentes

Quatre nouveaux chefs d’accusation en matière de crimes sexuels ont été portés contre Ronald Audet. Il a plaidé non coupable et demandé la tenue d’un interrogatoire au préalable précédent son procès. Elle aura lieu le 5 décembre prochain.

Une ordonnance de non-publication a été prononcée sur tous les détails permettant d’identifier la victime présumée

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Gaspé accueille l’ambassadeur de Pologne

Pour souligner le rôle du Canada dans la protection de ses trésors royaux lors de la Deuxième Guerre mondiale, la Pologne a dépêché son ambassadeur à Gaspé pour une cérémonie protocolaire visant à rendre hommage à son allié.

L’événement s’est tenu dimanche au Berceau du Canada, en compagnie notamment de Witold Dzielski, l’ambassadeur de Pologne au Canada.

Cette cérémonie solennelle a été organisée dans le cadre d’une initiative professorale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Des experts des milieux scientifiques, historiques et diplomatiques des deux pays étaient réunis.

« C’est pour remercier le Québec d’avoir gardé le trésor national polonais pendant la Deuxième Guerre mondiale. Pourquoi à Gaspé? Pourquoi pas? Nous sommes le berceau du Canada », lance le maire Daniel Côté.

Le fait n’est d’ailleurs pas étranger au fait que sa belle-famille est d’origine polonaise. Son beau-père, Adam Skorek, lui-même professeur à l’UQTR, a pris l’initiative de faire une commémoration d’envergure nationale. Celui-ci est membre de la Confrérie du Coq, dont l’organisation a pour mission de garder le trésor national.

Daniel Côté a reçu au nom du Québec une copie de Szczerbiec, l’épée médiévale du couronnement de Pologne. (Photo Daniel Côté)

Un peu d’histoire

Au printemps de 1939, à l’aube de l’invasion allemande, le personnel du Château royal de Wawel, à Cracovie, a débuté ses démarches pour préserver sa collection de premier plan. Elle comprend certains des artéfacts culturels les plus précieux de la nation.

Avec des moyens rudimentaires, les trésors nationaux voyagent au fur et à mesure de la progression de l’Allemagne nazie. Après la France et le Royaume-Uni, le trésor prend le chemin du Canada le 4 juillet 1940.

Les voûtes de la Banque de Montréal à Ottawa ont notamment abrité l’Épée de couronnement des rois de Pologne, une bible de Gutenberg et 32 partitions originales de Chopin, note le Musée canadien de l’immigration du Quai 21. D’autres artéfacts ont été conservés au sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré.

« À la fin de la guerre, Maurice Duplessis refuse de remettre le trésor. Il y a alors un gouvernement communiste et il les déteste alors il le garde. Il a fallu attendre sa mort et la conclusion d’une entente en 1961 pour le rapatrier », explique Daniel Côté, également amateur d’histoire.

Le maire de Gaspé a d’ailleurs reçu au nom du Québec une copie de Szczerbiec, l’épée médiévale du couronnement de Pologne, la pièce maîtresse du trésor national. L’artéfact sera gardé dans son bureau à l’hôtel de ville.

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Le PQ veut s’attaquer à la hausse des crimes violents

Le Parti québécois veut s’attaquer à la hausse des crimes violents souvent liés au trafic de stupéfiants et aux groupes criminalisés.

Les régions n’y échappent pas. One remonte à peine cinq ans sur la ligne du temps pour constater de nombreux crimes violents ayant été commis dans l’Est-du-Québec.

On peut penser au meurtre de Maxime Dugas Lepage, en 2020, dont le corps n’a jamais été retrouvé.

On peut aussi penser au meurtre d’André Bourgoin à Mont-Joli en 2024, dont cinq suspects ont été accusés. Une tentative de meurtre avait aussi été perpétrée en avril 2024 à Sainte-Angèle-de-Mérici. Puis un autre homicide à Rimouski, survenu en novembre 2024.

En Haute-Gaspésie, rappelons certains événements violents qui se sont produits dans les rues de Cap-Chat ainsi que des invasions de domicile. Un meurtre a aussi été commis en 2024 dans un appartement de Sainte-Anne-des-Monts.

L’expertise ne doit pas se limiter à Montréal

Devant cette escalade de crimes violents, le Parti québécois propose l’embauche de 800 policiers et 100 travailleurs de rue. La formation politique souhaite aussi réinvestir dans les unités spécialisées dont les escouades régionales mixtes.

« Il y a de la criminalité de gang dans notre région. C’est en ce sens que l’expertise ne doit pas se limiter à Montréal et la Capitale-Nationale. Les groupes criminalisés se déplacent et notre région n’est pas à l’abri », souligne le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, à gauche, en compagnie du Parti québécois, Paul Saint-Pierre Plamondon (Photo La Presse Canadienne- Jacques Boissinot)

Ce dernier déplore la hausse des crimes violents liés au trafic de stupéfiants.

« Il ne faut pas être naïf. Ça touche aussi nos régions. Nos policiers doivent être mieux outillés pour faire face à cette réalité et éviter que les groupes criminalisés s’implantent davantage dans notre région. »

Le député s’inquiète aussi que les crimes soient commis par des personnes de plus en plus jeunes.

« Il y a du recrutement qui se fait, même dans les écoles. Les groupes criminalisés jouent sur le sentiment d’appartenance et l’appât du gain. C’est un sujet qui me touche beaucoup et sur lequel il faut faire de la prévention, mais surtout s’assurer que nos policiers aient les outils nécessaires pour intervenir. »

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Mariage homosexuel : où en sommes-nous ?

Le 20 juillet marquait les 20 ans du droit au mariage entre personnes de même sexe au Canada. En tant que membre ouvertement lesbienne de la communauté 2SLGBTQIA+, je m’affiche ainsi depuis mes 20 ans. J’en ai 34 aujourd’hui. J’ai eu envie de saisir cette occasion pour faire le point, à partir de mon propre parcours et de ma perspective.

L’opinion de Carol-Ann Kack

Je parle rarement publiquement de mon orientation sexuelle. Lors de ma participation à la campagne électorale provinciale en 2018 dans Rimouski, j’avais été identifiée dans un article du magazine Fugues qui mettait en lumière les candidatures issues de la diversité sexuelle.

Dans un contexte où l’homosexualité et la diversité de genre suscitent encore tabous et polémiques, je crois qu’il est important d’avoir des modèles visibles. Cela ouvre la voie et contribue à normaliser cette réalité. En dehors de cette publication, je crois n’avoir jamais abordé le sujet aussi directement.

L’écriture de cette chronique s’est donc révélée plus difficile que je ne l’imaginais. Non pas en raison de la complexité du sujet, mais parce qu’il me touche intimement. Il ne s’agit pas seulement d’une opinion, mais d’une part essentielle de qui je suis. Être critiquée pour ses idées, c’est une chose. S’exposer à des attaques sur son identité personnelle en est une autre.

En 2025, au Québec, j’ai la chance de pouvoir m’exprimer librement à ce sujet. Très peu d’endroits dans le monde m’en offriraient autant. L’homosexualité est encore criminalisée dans 64 pays et passible de la peine de mort dans 12 d’entre eux. Même ici, où je me sens généralement en sécurité, certains gestes simples, comme écrire cette chronique ou tenir la main de ma conjointe dans la rue, peuvent faire naître un doute, une peur sourde.

Ces petits moments ne sont que la pointe de l’iceberg. Ils témoignent de ce que vivent encore trop de personnes issues de la diversité sexuelle et de genre. C’est précisément pourquoi il faut continuer d’en parler, et reconnaître que le chemin est loin d’être terminé.

C’est encore plus vrai pour les personnes trans et non binaires, qui sont aujourd’hui en première ligne face à une montée préoccupante des discours d’intolérance. Leurs droits sont remis en question dans l’espace public, elles sont ciblées dans des débats souvent empreints de désinformation et de mépris. Lorsqu’on s’attaque à elles, c’est toute une communauté qu’on tente d’ébranler.

Un retour historique s’impose

En 2005, ce n’était pas la première tentative du gouvernement canadien de légaliser le mariage entre personnes de même sexe. Depuis 1995, des députés libéraux et néodémocrates ouvertement homosexuels avaient porté le projet à trois reprises (1995, 1998 et 2003), sans succès.

J’avais 15 ans lorsque, enfin, une majorité d’élus a voté en faveur de ce droit fondamental. Ce n’était pas unanime, loin de là. À l’époque, les modèles de femmes homosexuelles visibles dans les médias ou la culture québécoise étaient presque inexistants. Le sujet restait largement tabou.

Dans ma jeune vingtaine, j’ai souvent choisi de cacher qui j’étais, faute de me sentir pleinement en sécurité.

Depuis, les choses ont beaucoup évolué. Les 10 dernières années, en particulier, ont été marquées par des avancées significatives. Mais il ne faut pas perdre de vue que ces progrès sont récents, fragiles parfois. Car à côté des gains, il y a aussi des résistances. Et même des reculs, au Québec comme ailleurs, notamment aux États-Unis. Oui, même chez nous, on observe une montée de l’intolérance, parfois chez les plus jeunes.

Récemment, j’ai eu cette pensée troublante : et si les meilleures années en matière de climat social pour les personnes de la diversité sexuelle et de genre au Québec étaient déjà derrière nous ? Et si la pente s’inversait ?

Peut-être que j’exagère. Je l’espère de tout cœur. Mais une chose est certaine : il ne faut rien tenir pour acquis. Ensemble, faisons en sorte que cela n’arrive pas.

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Dès midi, place à la force brute à l’Expo de Rimouski

Le Circuit Hommes Forts s’arrête aujourd’hui à l’Expo pour sa 6e étape nationale, dès midi. Les spectateurs auront la chance d’assister à une démonstration de puissance impressionnante avec la présence de plusieurs des athlètes les plus forts du pays, dont Simon Pratte, Keven Malenfant-Caron, Jasmin Desjardins ainsi que les frères Gabriel et Frédérick Rhéaume.

Au programme: cinq épreuves spectaculaires mettant en valeur force et endurance.

Le squat: une démonstration de force brute, stabilité, puissance des jambes et du dos, très exigeante physiquement et impressionnante à voir.

La prise d’Hercule: une épreuve spectaculaire qui met à l’épreuve la force de préhension, l’endurance musculaire et la résistance mentale de l’athlète.

Le max barbell press: une épreuve classique de force pure, axée sur la puissance des épaules, des bras et du tronc.

Le tir de tracteur: une épreuve emblématique et spectaculaire des compétitions d’hommes forts. Elle met en scène force, endurance et détermination dans un effort total.

Le célèbre tire flip: l’athlète doit retourner un gigantesque pneu de tracteur ou de machinerie lourde (pesant souvent entre 300 et 500 kg

L’animation de l’événement sera assurée par deux figures bien connues du milieu, Jean-François Caron et Philippe St-Cyr, de retour pour commenter et faire vibrer la foule tout au long de cette compétition relevée.

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Les enfants : encore quelques représentations

Il reste seulement quelques représentations de la pièce Les enfants, la production estivale du Théâtre du Bic. La dernière est prévue le samedi 9 août, à 16 h. 

Ce suspense confrontant invite les spectateurs dans des retrouvailles improbables entre trois ingénieurs nucléaires à la retraite.

Il met en scène trois personnages interprétés par Marie-France Lambert, Monique Spaziani et Richard Thériault. La pièce est présentée depuis le 5 juillet.

Les représentations se poursuivent jusqu’au 9 août. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Dans leur chalet, le couple composé d’Adèle et de Robert reçoit la visite de Rose, une amie qu’ils n’ont pas vue depuis 40 ans.

Le thème de la responsabilité intergénérationnelle est abordé dans cette histoire qui entraîne les spectateurs dans un monde traversé par l’amour et les dégâts d’une catastrophe nucléaire.

Les personnages sont appelés à se questionner au nom des enfants et de leur avenir.

Juliette & Mathieu

La saison estivale du Théâtre du Bic se terminera du 14 au 18 août avec la pièce Juliette & Mathieu, une coproduction du PàP et du Théâtre À tour de rôle de Carleton-sur-Mer. Elle met en vedette Frédéric Boivin, Zoé Boudou, Pierre-André Bujold, Patrice Dubois et Noémie Godin-Vigneau.

L’horaire et les billets pour les deux spectacles sont disponibles au theatredubic.com. 

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Une espèce indésirable de saumon dans nos rivières

Un saumon rose, espèce envahissante et indésirable, a été capturé dans les eaux de la Basse-Côte-Nord, près de Natashquan ; une découverte de mauvais augure pour le saumon atlantique, déjà fragilisé.

Par Émilie Bernier | Initiative de journalisme local

Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) demande aux pêcheurs d’être à l’affût et de signaler toute prise de saumon rose.

« Il s’agit d’une espèce envahissante en pleine expansion dont nous craignons l’établissement au Québec au cours des prochaines années », précise l’avis du MELCCFP.

Depuis 2019, six saumons roses ont été capturés au Québec, dont deux en Basse-Côte-Nord et quatre dans la région de la baie d’Ungava. La Gaspésie est épargnée pour le moment, mais la vigilance est de mise.

Le saumon atlantique se fait rare cette année dans la province, dont en Gaspésie. (Photo coutoisie Marielle Guay)

Le ministère demande d’ailleurs la collaboration des pêcheurs québécois pour documenter la présence du saumon rose dans les eaux de la province.

« Dans sa phase argentée, on peut le différencier par ses gros points noirs sur le dos, l’absence de points noirs sur les opercules et ses taches sombres allongées sur la queue. Dans sa phase reproductive, on peut le différencier par sa bosse sur le dos (chez le mâle) et une ligne rose ou rouge le long du corps », note de son côté Saumon Québec.

Trop tôt pour s’alarmer

Selon des informations rapportées par Radio-Canada, l’espèce aurait fait le voyage à partir de la Russie. Le saumon rose (Oncorhynchus gorbuscha) est déjà présent dans certaines rivières en Colombie-Britannique, mais il a connu une expansion rapide en Europe, note de son côté le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.

Il est cependant trop tôt pour sonner l’alarme, mais une attention particulière ne nuira pas. D’autant plus que le saumon atlantique se fait rare cet été dans les rivières un peu partout au Québec. La Gaspésie n’y fait pas exception.

En terminant, il est demandé de signaler la présence de saumon rose auprès du MELCCFP. De préférence, le prendre en photo et, si possible, congeler le spécimen entier (ou au moins la tête).

Communiquez ensuite avec le service à la clientèle du ministère pour faire part de votre découverte.

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« On s’lâche pas » : l’histoire familiale d’Hubert Proulx

Le comédien Hubert Proulx était de passage à Rimouski, à la mi-juillet, pour des vacances estivales. Il en a profité pour parler de son spectacle « On s’lâche pas » qu’il présentera avec son fils Viktor, cet automne, à la Salle Desjardins-TELUS. 

Cette pièce de théâtre humoristique raconte l’histoire de la famille Proulx et parle de la relation qu’entretient Hubert avec son frère toxicomane, Steeven. 

« C’est l’histoire de la chute de mon frère qui a fini par faire un AVC, qui est handicapé maintenant, mais qui a déjoué tous les pronostics. Mon frère a été mon premier modèle. Je parle aussi de mon père qui est mon deuxième modèle masculin. Comme mon fils est avec moi sur scène, nous parlons de notre rapport parce que je suis son modèle », explique le comédien. 

Il aborde également son propre cheminement à travers la chute de son frère. 

« Mon frère, je ne l’ai pas lâché. Jusqu’à quel point tu as du pouvoir ? Tu lui sauves la vie, mais en même temps il faut que tu lâches prise. Ce sont des contractions. Nous sommes une famille tissée serrée malgré toutes les embûches et nous sommes là les uns pour les autres », dit-il. 

Hubert Proulx était à Rimouski, en juillet, avec sa conjointe, la politicienne Ruba Ghazal. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

 « On s’lâche pas » se veut un spectacle sur la transmission. Les deux artistes abordent l’amour, la famille et le rapport entre les générations. 

« C’est très drôle. Je raconte beaucoup d’histoires de mon père. C’est un homme très coloré et charismatique. Chez les Proulx, nous sommes tous comme ça. Je dis toujours que je suis l’acteur et que mon père est la vedette. C’est la même chose avec mes oncles. Je parle d’anecdotes de famille. Ça touche les gens », souligne Hubert Proulx.

L’artiste, qui a lui-même écrit ce spectacle, promet aux spectateurs une soirée riche en émotions .

« Je parle des enjeux que j’ai avec mon ado par rapport aux enjeux que mon père avait avec moi. Quand j’étais jeune, on virait des brosses toutes les fins de semaine alors que la drogue des jeunes aujourd’hui, c’est les écrans. C’est extrêmement accessible, mais il y a aussi de la profondeur. C’est ma grande fierté par rapport à mon spectacle. »

Duo père-fils

Âgé de 14 ans, Viktor Proulx a déjà de l’expérience en théâtre professionnel, mais il tient le plus gros rôle de sa jeune carrière dans « On s’lâche pas ». 

« C’est un duo père-fils, un stand up à deux. C’est extraordinaire de travailler avec lui, mais il a fallu se mettre des limites et se considérer davantage comme des collègues. C’est plaisant de voir qu’il suit mes traces. Encore là, c’est la transmission », indique le père. 

Des racines dans le Bas-Saint-Laurent

Le père d’Hubert Proulx est originaire de Trinité-des-Monts et plusieurs membres de sa famille y habitent toujours. 

« Mes oncles, mes tantes, mes cousins et cousines sont encore ici. Je suis né sur la Rive-Sud de Québec et quand mes parents ont divorcé, papa est retourné habiter à Trinité. Je prenais toutes mes vacances ici. Je suis plus attaché à cette région qu’à celle de Lévis d’où je viens. Pour moi, ici, c’est la vie, le bois, le fleuve, la famille. »

La pièce « On s’lâche pas », mise en scène par Anne Dorval, sera présentée le 10 octobre, à Rimouski. Les billets sont en vente la billetterie de Spect’Art

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Un motocycliste perd la vie à Sainte-Flavie

Un motocycliste a perdu la vie à la suite d’un accident survenu samedi (2 août), vers 18 h 15, sur la route 132 en direction Est à Sainte-Flavie.

Par La Presse Canadienne

Les services d’urgences ont été appelés après une collision entre une motocyclette et un petit véhicule récréatif.

Ce dernier était immobilisé en bordure de la route, les voies de circulations étaient libres. Le motocycliste est tout de même entré en collision avec le véhicule pour une raison inconnue.

À l’arrivée des policiers, le conducteur de 50 ans a été conduit à l’hôpital dans un état critique, son décès y a finalement été constaté.

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Ligue Puribec : Matane s’assure du 4e rang

Les Allées du Boulevard de Matane avaient besoin d’une victoire en trois parties en fin de semaine pour terminer au 4e rang et ainsi s’assurer de l’avantage du terrain au premier tour des séries de la Ligue senior Puribec.

Après avoir perdu à Rimouski vendredi, la formation matanaise s’est inclinée 12-2 dans le premier match d’un double à Edmundston, samedi après-midi, mais a ensuite gagné 11-1 pour confirmer sa 4e position avec un dossier de 11-11.

Retiré du match après une manche vendredi soir après avoir concédé cinq points au Shaker, Keisuke Takikawa a lancé le match complet pour la victoire de samedi. 

Après avoir eu besoin de 46 lancers dans la seule première manche de vendredi, il en a fait 83, samedi. Takikawa porte son dossier à 8-2. Il est le premier lanceur du circuit à avoir remporté huit victoires en une saison dans les 20 dernières années.

Matane a profité de cinq erreurs de l’adversaire pour marquer ses 11 points, dont seulement trois sont mérités. François Durette a frappé un circuit de deux points pour les gagnants.

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Premier match

Le Frontière FM avait eu le meilleur dans la première partie par 12-2 au profit de Carsen Cyr en relève à Sergio Torres. Olivier Sirois encaisse la défaite.

Le grand chelem de Vincent Hébert dans une deuxième manche de sept points a été le fait saillant de cette victoire. Sam Cyr et Tristan Cyr ont frappé chacun trois coups sûrs.

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Classement

Il ne reste plus qu’un match à disputer pour compléter le calendrier. Ce sera à Rimouski, lundi soir, quand le Shaker va recevoir le Frontière FM.

Si Edmundston l’emporte, il y aura une triple égalité (11-11) entre Matane, Edmundston et Kamouraska. Le bris d’égalité favorise Matane, devant Edmundston et Kamouraska dans l’ordre. Les Allées du Boulevard ne peuvent plus bouger de la 4e position.

Par contre, si le Frontière FM perd lundi, il terminera 6e (10-12) derrière Kamouraska (11-11) et affronterait alors Témiscouata qui a terminé 3e.

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Grandes Fêtes TELUS : des sons d’ici aux stars mondiales

Le parc Beauséjour de Rimouski a vibré d’intensité, ce samedi 2 août, alors que les Grandes Fêtes TELUS ont offert l’une des soirées les plus attendues de leur 19e présentation. Jérôme 50, Québec Redneck Bluegrass Project et, en tête d’affiche, le groupe mythique Billy Talent, ont enflammé la scène Loto-Québec.

Commentaire de Jessie-Kim Brisson- Le Soir.ca

C’est dans un esprit festif et irrévérencieux que Jérôme 50 a donné le coup d’envoi. Il entre sur scène en callant une bière, déclenchant rires et cris d’approbation.

Accompagné de musiciens aussi colorés qu’énergiques, il a enchaîné ses succès, comme Lit double, Tokebakicitte, Roche papier ciseaux, avec fougue et spontanéité.

Jérôme 50 a soulevé la foule du parc Beauséjour. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Entre punk, folk et ska, Jérôme 50 a offert un début de soirée éclaté, bien à son image : audacieux, intense, inoubliable.

Trad, bière et mandoline : joyeux chaos musical

L’ambiance déjà bien installée a pris un virage festif dès l’arrivée de Québec Redneck Bluegrass Project sur scène.

L’accueil a été triomphal, le chanteur ému souligne d’entrée de jeu l’énergie palpable à Rimouski. Me d’mandait ma blonde a lancé un véritable délire collectif. Le public a chanté, sauté et dansé. L’effet de groupe a été total.

Québec Redneck Bluegrass Project a offert une prestation festive aux Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Québec Redneck Bluegrass Project a réussi à cristalliser l’esprit festif de la soirée avec un des moments les plus rassembleurs du festival.

Le punk-rock à son apogée

Attendue avec impatience, la prestation de Billy Talent a transformé le parc Beauséjour en véritable fournaise.

La foule scandait déjà le nom du groupe bien avant son entrée en scène. Le groupe a enchaîné les succès, tels Devil in a Midnight Mass, Fallen Leaves, Try Honesty, Rusted from the Rain.

Entre deux chansons, Benjamin Kowalewicz a rendu hommage à Ozzy Osbourne et remercié le public rimouskois, promettant de revenir plus rapidement.

La foule a été bruyante pour la prestation de Billy Talent. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

« Neuf ans, c’est beaucoup trop long. On ne refera pas la même erreur », a-t-il lancé à la foule.

Billy Talent a conclu avec Red Flag, déclenchant une dernière explosion d’énergie. Le groupe a livré une performance sans compromis, marquant un sommet de cette édition 2025.

Du folk festif de Jérôme 50 à l’intensité brute de Billy Talent, en passant par le chaos jubilatoire de Québec Redneck Bluegrass Project, chaque performance a trouvé sa place dans cette soirée magnétique.

Le 2 août restera gravé comme un des grands moments de l’histoire des Grandes Fêtes TELUS, grâce à une programmation riche, cohérente et électrisante.

Programmation de ce dimanche 3 août aux Grandes Fêtes TELUS

  • 13 h | Scène Hydro-Québec (Agora)
    Alex & Caro lanceront la journée dans une ambiance conviviale, suivis d’un hommage à Luke Combs par Best of Me.
  • 17 h 30 | Scène Loto-Québec
    Francis Degrandpré, révélation country de l’année, donnera le coup d’envoi de la grande finale musicale.
  • 19 h | Scène Loto-Québec
    Jade Eagleson, étoile montante du country canadien, promet une performance festive et rassembleuse.
  • 21 h | Scène Loto-Québec
    Matt Lang, chouchou du public québécois, viendra clore le volet musical avec ses succès entraînants.
  • 22 h 30 | Parc Beauséjour
    Le spectacle pyrotechnique Feux Loto-Québec viendra illuminer le ciel rimouskois pour marquer la fin de cette 19ᵉ édition haute en émotions.
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16 médailles aux Jeux du Québec à Trois-Rivières

La cérémonie de fermeture de la 59e Finale des Jeux du Québec à Trois-Rivières se tient en fin d’après-midi au Colisée Vidéotron.

C’est le joueur de golf Louis-Olivier St-Pierre qui a été choisi pour ouvrir la marche et porter le drapeau de l’Est-du-Québec lors de l’entrée de la délégation. La cheffe de délégation Alexandra Gagnon-Tillard en a fait l’annonce devant l’ensemble des représentants de la région. 

Le Rimouskois de 15 ans en est à sa 2e Finale des Jeux du Québec et il a remporté trois médailles en deux participations. Il avait gagné l’argent à Rimouski en 2023, avec son coéquipier Louis Chénard, à l’épreuve deux balles, meilleure balle dans la catégorie bantam. 

Cette année à Trois-Rivières, il a remporté le bronze chez les juvéniles à cette même épreuve avec le Louperivois Charles Lizotte. Louis-Olivier a également été sacré champion de l’épreuve individuelle. Il a réalisé un exploit, remportant l’or pour la deuxième fois seulement dans toute l’histoire de la région aux Jeux du Québec. La première fois remonte à 1975 !

« Ces moments historiques laisseront leur marque dans l’histoire de la délégation », a mentionné la cheffe de délégation.

Samedi

Parmi les résultats de samedi, notons, en soccer, la victoire des filles par 1-0 contre l’Estrie après une séance de tirs au but. Elles terminent ainsi au 7e rang des régions, une très bonne performance pour l’Est-du-Québec. Les garçons ont pris la 14e position.

En natation, deux équipes de l’Est-du-Québec ont bien fait aux épreuves de relais. Oly Morneau (Notre-Dame-du-Portage), Louis-Philippe Beaulieu (Rimouski), Anthony Roy (Rivière-du-Loup) et Thomas Ménard (Rivière-du-Loup) ont réalisé une très belle performance, terminant en 5e position au 4 x 50 mètres libre avec un chrono de 1 :41.13. 

Le relais 4 x 50 mètres QN d’Oly Morneau (Notre-Dame-du-Portage), Thomas Morneau (Rivière-du-Loup), Anthony Roy (Rivière-du-Loup) et Thomas Ménard (Rivière-du-Loup) a pour sa part pris le 8rang avec un temps de 1 :56.32.

Bilan

La cheffe de délégation trace un bilan positif de l’organisation. 

« Nous nous souviendrons de la Finale des Jeux du Québec de Trois-Rivières pour son accueil chaleureux et ses installations sportives de qualité. Nous nous souviendrons également évidemment, des bénévoles, des missionnaires et encore plus des victoires de nos athlètes, non seulement en termes de résultats, mais surtout leurs réalisations sur le plan personnel », a-t-elle mentionné.

Les équipes de l’Est-du-Québec en natation artistique et volleyball masculin ont mis la main sur une bannière d’excellence (Photo : Mission de l’Est-du-Québec)

Récolte de 16 médailles

Le tableau de l’Est-du-Québec affiche quatre médailles d’or, quatre d’argent et huit de bronze pour un total de 16. C’est huit de moins qu’à Rimouski en 2023.

La région a également obtenu deux bannières d’excellence (volleyball masculin et natation artistique) et une bannière d’éthique (tir à l’arc). 

L’équipe de tir à l’arc a mérité la bannière de l’éthique dans son sport (Photo : Mission de l’Est-du-Québec)

Quatre athlètes sont des multimédaillés, soit Oly Morneau (3), Louis-Olivier St-Pierre (2), Emma Dubé (2) et Thomas Ménard (2). 

Avec la collaboration d’Annie Thivierge, responsable des communications sur la Mission de l’Est-du-Québec

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Émile Rioux veut percer chez les pros

Le joueur de hockey rimouskois, Émile Rioux, prendra part, dès la semaine prochaine, au camp d’entraînement des Albatros M18 AAA du Collège Notre-Dame. Récemment, il a aussi participé au camp estival d’Équipe Québec.

L’adolescent de 15 ans fait partie de la structure intégrée des Albatros depuis qu’il est en sixième année. Il commencera son quatrième secondaire dans les prochaines semaines. 

« C’est un long camp, ça dure un mois. C’est une grosse équipe, c’est l’équipe de toute la région. À 15 ans, il n’y a pas beaucoup de place pour passer. Il va falloir que je sois concentré pendant tout le camp et que je m’assure de faire les petits détails pour me faire une place dans l’équipe », dit-il. 

Il démontre une grande détermination à se tailler une place. « Je m’en vais là pour faire l’équipe. Je vais tout donner. »

Tout comme son coéquipier rimouskois, Justin Gagnon, Émile Rioux habite en pension à Rivière-du-Loup depuis la saison dernière pour pratiquer son sport.  

« Au début, c’était une adaptation, mais petit à petit on s’habitue et on apprend à se débrouiller seul. Ça nous permet de nous préparer pour la vie d’après et de nous rendre plus matures », indique le hockeyeur. 

Expérience incroyable

Émile Rioux s’est entraîné tout l’été à Rimouski. Il a également eu l’occasion de participer au camp estival d’Équipe Québec, à Sherbrooke, en juillet, avec les 40 meilleurs joueurs de catégorie M16 de la province. 

« C’était vraiment le fun de pouvoir compétitionner avec les meilleurs joueurs pour voir où l’on se situe et d’être avec des gars qui mettent autant d’efforts que nous. Nous avons commencé avec des tests physiques de l’Université de Trois-Rivières qui faisait une étude sur nous. Nous avions ensuite un entraînement l’avant-midi et un match le soir », affirme le Rimouskois. 

Commencée avec 180 joueurs, cette sélection est descendue à 100, à 80 et puis à 40 joueurs. Justin Gagnon en fait également partie.  

Émile Rioux avec son coéquipier Justin Gagnon. (Photo courtoisie)

« C’est ma troisième année là-dedans. C’est tellement incroyable de voir que tu mets des efforts et que tu restes malgré les coupures », mentionne Rioux. 

L’adolescent a commencé à jouer au hockey à l’âge de six ans. Depuis quelques années, sa vie tourne autour de sa passion pour ce sport.  

« Je m’entraîne, je joue au hockey et quand je mange ou que je dors, c’est pour jouer au hockey. Il y a beaucoup de choses qui arrivent parfois et tu as l’impression que ça ne sert à rien, mais tu continues de travailler fort et ça finit toujours par bien aller quand tu mets les efforts. » 

Outre son objectif de faire l’équipe M18 AAA des Albatros, Émile Rioux aimerait ensuite jouer au hockey professionnellement. 

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Gilbert Rozon : le théâtre de l’absurde

Il fallait s’y attendre. Gilbert Rozon s’est présenté en véritable victime lors de son procès civil intenté par neuf femmes qui l’accusent de les avoir agressées sexuellement.

L’opinion de Johanne Fournier

Le contre-interrogatoire du fondateur du festival Juste pour rire s’est transformé en une performance qui prend la forme d’un spectacle. Mais, l’homme qui a bâti un empire sur l’humour n’amuse plus personne.

Depuis décembre, neuf femmes réclament près de 14 M$ en dommages à l’ex-magnat du divertissement. Face aux accusations d’agressions sexuelles qui s’étalent sur des décennies, Rozon a orchestré une défense aussi prévisible qu’indécente: tout nier, tout minimiser et retourner la situation à son avantage.

Stratégie du déni

Lors de son interrogatoire principal, Gilbert Rozon a nié avoir agressé sexuellement toutes les femmes qui ont défilé devant la juge Chantal Tremblay. Sa ligne de défense? Les demanderesses se sont « inventé une vérité », selon ses propres mots.

Une formulation particulièrement insidieuse qui suggère que neuf femmes, venues d’horizons différents et sans lien entre elles, auraient conspiré pour fabriquer des histoires d’horreur. Cette théorie du complot prend une tournure encore plus cynique. Rozon évoque « une alliance de gens contre un ennemi commun ».

L’ennemi commun, c’est lui, bien sûr: ce pauvre Gilbert, victime d’une cabale orchestrée par des femmes qui auraient décidé de s’attaquer à sa réputation et à son portefeuille.

Le procès du procès

Le plus troublant dans cette affaire, c’est la manière dont Rozon utilise les médias pour faire, comme l’a si bien résumé La Presse, « le procès de son propre procès devant les journalistes attroupés ». Une stratégie de communication bien rodée qui consiste à se poser en martyr d’un système judiciaire qui ne le comprend pas.

« Je suis traité comme un paria », se plaint-il. Cette déclaration en dit long sur sa perception de la situation. Pour lui, ce ne sont pas les gestes reprochés qui posent problème, mais les conséquences qu’il en subit. Une inversion totale des responsabilités qui révèle une incapacité profonde à saisir la gravité des accusations portées contre lui.

Entre l’arrogance et l’exaspération

Pugnace, mais excédé par moments, Gilbert Rozon a eu beau éviter de répondre directement à certaines questions, mais il a été mis face à certaines de ses contradictions durant son témoignage. Cette attitude défensive, oscillant entre l’arrogance et l’exaspération, témoigne d’un homme qui a perdu le contrôle de son
propre narratif.

Son explication pour certains comportements passés? Il les compare à des « conneries » qu’il aurait commises, comme le fait d’avoir déjà « conduit en état d’ébriété ». Une tentative maladroite de minimiser ses déclarations antérieures qui ne fait que souligner l’inconsistance de ses propos.

L’écho de 2020

Ce procès civil survient après son acquittement en 2020 dans un procès criminel. Mais cette fois, les règles du jeu sont différentes. La preuve civile obéit à des standards moins élevés et les neuf témoignages conjugués peignent le portrait troublant d’un homme qui aurait utilisé son pouvoir et son influence pour imposer
ses désirs.

Quelques dizaines de manifestantes étaient présentes devant le palais de justice de Montréal pour dénoncer Gilbert Rozon. Au-delà des enjeux juridiques, cette mobilisation rappelle que ce procès soulève des questions fondamentales sur la culture du silence qui a trop longtemps protégé les présumés prédateurs.

L’heure des comptes

En transformant sa défense en spectacle, Gilbert Rozon révèle peut-être, malgré lui, sa véritable nature: celle d’un homme qui n’a jamais cessé de considérer le monde comme sa propre scène. Mais aujourd’hui, c’est devant une juge et non devant un public conquis qu’il doit rendre des comptes.

Le verdict dira si la justice civile saura juger les faits. En attendant, Gilbert Rozon continue son numéro. Mais cette fois, personne n’applaudit.

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Le chef du Bloc en tournée en Gaspésie

Yves-François Blanchet a procédé à une tournée de près de 10 jours en Gaspésie. Du 25 juillet au 3 août, le chef du Bloc québécois a rencontré élus, citoyens et acteurs socioéconomiques de la région.

Localement, il s’est notamment arrêté au Chantier Naval Forillon pour une visite guidée des installations et au Musée de la Gaspésie pour admirer l’exposition à propos de René Lévesque.

Il a aussi rencontré le directeur général de l’Association des capitaines-propriétaires de la Gaspésie, Claudio Bernatchez, en plus de s’être rendu sur le site du parc éolien de Nergica à Rivière-au-Renard. Des représentants de Métaux Osisko et la mairesse de Murdochville, Délisca Ritchie-Roussy, ont été présentés.

Plus qu’une photo

Yves-François Blanchet a l’habitude de ces tournées dans la région depuis 2019.

« C’est extrêmement important. C’est aussi de faire différent des politiciens qui te rencontrent, t’écoutent d’une oreille, prennent la photo, disparaissent et tu ne les entends plus, explique-t-il en entrevue avec Le Soir. Quand tu ouvres un dossier, tu l’amènes à terme. Ça évolue et change chaque année. On est un peu les lobbyistes des dossiers des régions du Québec qui n’ont pas de service de représentation commerciale ou d’affaires de ce type. On doit faire un peu ce travail. C’est le plaisir et la pertinence de notre job. »

Sur le terrain, plusieurs enjeux ont été acheminés envers le chef bloquiste, dont ceux de l’assurance-emploi de même que des travailleurs étrangers temporaires.

Un train de VIA Rail (Photo courtoisie)

Les domaines de la forêt et des pêches suscitent aussi beaucoup de discussions, tout comme le dossier du retour partiel de VIA Rail lorsque la voie ferrée sera rétablie jusqu’à Port-Daniel-Gascons cet automne. Le chef du Bloc entend militer en ce sens.

« Il n’y a aucune raison pour qu’une région ne soit pas desservie. C’est le mandat de VIA Rail. Ça serait un exploit si Alexis [Deschênes] réussissait et on l’aidera ; je vais m’engager avec lui là-dedans. Ça serait extraordinaire pour la région et je serais le premier à utiliser le service. »

Faire confiance au Bloc

Plusieurs députés bien en vue du Parti libéral du Canada ont été réélus aux plus récentes élections ; François-Philippe Champagne, Jean-Yves Duclos, Mélanie Joly ainsi que Dominic Leblanc.

Diane Lebouthillier, élue une première fois en 2015, n’a cependant pas pu en faire autant, étant battue par environ 4200 votes par le bloquiste Alexis Deschênes. Dans les circonstances, son chef est d’avis que les attentes envers le parti seront encore plus élevées.

Alexis Deschênes (Photo courtoisie)

« J’espère que les attentes seront élevées. Meilleurs sont mes adversaires, meilleurs on devra être. Et plus les attentes sont élevées, plus il faudra se forcer. Je regarde comment va Alexis Deschênes et j’en suis très impressionné. Je ne m’attendais pas à moins, mais je suis bien content de voir que c’est le cas. Les gens de la circonscription ont tout un député. »

Pas impressionné par Mark Carney

Si le Bloc québécois est passé de 33 députés à 22 au lendemain des dernières élections, Yves-François Blanchet note tout de même que les conservateurs étaient presque certains de composer un gouvernement majoritaire six mois plus tôt et qu’ils ont terminé la soirée comme opposition officielle, alors que le NPD a pratiquement été rayé de la carte.

« Le Bloc s’en est bien sorti. Évidemment, on n’était pas contents du nombre. Mais maintenant, on a dans tous les comités parlementaires la balance du pouvoir ; on tranche et on est l’arbitre des discussions. Ça peut devenir de gros gains pour le Québec. »

Yves-François Blanchet rappelle en terminant que les libéraux ont fait une campagne basée sur la peur et la protection contre Donald Trump, alors que les résultats se font toujours attendre selon lui.

« La réalité est que de la plupart des partenaires commerciaux des États-Unis, celui dont la relation va le moins bien, sans aucun gain, c’est le Canada avec Mark Carney. Ça reste une déception. Il ne livre pas présentement. Je réitère qu’on est prêts à collaborer, mais ça reste une déception et le téléphone ne sonne pas pour travailler de façon unie ; ce qui veut dire aussi de tenir compte de la réalité des régions comme ici. »

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