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Important incendie dans une ferme laitière au Bic

Un important incendie a ravagé, mercredi en fin de journée, la ferme laitière Maurice Gagné et Fils, située sur le chemin du 3e Rang du Bic, à Rimouski.

Les services d’urgence ont été appelés sur les lieux vers 17 h 30. Le panache de fumée, particulièrement dense, était visible à plusieurs kilomètres à la ronde, notamment depuis le centre-ville de Rimouski.

Les pompiers du Service incendie de la Ville de Rimouski ont réussi à maîtriser le brasier.

Selon des sources de notre service de nouvelles, une centaine de vaches seraient mortes dans le violent incendie. Moins d’une dizaine de bêtes du troupeau auraient pu être sauvées.

Heureusement, personne n’a été blessé.

Le panache de fumée est particulièrement dense sur le lieu de l’incendie. (Photo Le Soir.ca- Louise Ringuet)
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Martin Sirois et Guy Bernier encore champions canadiens

Les Rimouskois Martin Sirois et Guy Bernier ont de nouveau démontré leur supériorité aux Championnats canadiens d’athlétisme des maîtres. Comme l’an dernier, le premier a remporté trois médailles d’or, tandis que le second a conservé son titre au saut en longueur lors des 50e Nationaux en plein air, présentés du 1er au 3 août à Laval.

Comme en 2024, Martin Sirois a terminé premier aux épreuves du 1 500, du 5 000 et du 10 000 mètres dans la catégorie des 50 à 55 ans.

Ses temps représentaient respectivement les 2e, 3e et 3e meilleurs de tous les coureurs présents, toutes catégories d’âge confondues.

De plus, avec un chrono de 33 minutes, 34 secondes et 27 centièmes, Sirois a fracassé le record québécois.

Pour sa part, Guy Bernier a réalisé un saut de 5,13 mètres, conservant son titre chez les 45 à 49 ans.

Guy Bernier se prépare avant le début d’une course. (Photo courtoisie)

Il a aussi décroché l’argent au 100 mètres avec un temps de 12 secondes et 74 centièmes, en plus du bronze au 200 mètres avec un chrono de 25 secondes et 74 centièmes.

Ces exploits s’ajoutent à ceux réalisés une semaine plus tôt, lors des Championnats québécois juniors, séniors, maîtres et para, également disputés à Laval.

Martin Sirois sur la plus haute marche du podium. (Photo courtoisie)

À ce moment, Sirois l’avait aussi emporté dans la catégorie des 50 à 55 ans au 5 000 mètres, avec un temps de 15 minutes, 58 secondes et 31 centièmes, tandis que Bernier montait sur la troisième marche du podium au 100 mètres chez les 35 à 49 ans, avec un chrono de 12 secondes et 6 centièmes.

Des enfants aussi talentueux

Membres du Club Coubertin de Rimouski, Martin Sirois et Guy Bernier suivent aussi de près les prouesses de leurs enfants respectifs, Isaac et Florence.

Tous deux ont représenté l’Est-du-Québec lors des derniers Jeux du Québec à Trois-Rivières. Isaac a également pris part aux Championnats québécois juniors, séniors, maîtres et para, en plus de représenter la province aux Championnats canadiens de la jeunesse, prévus du 8 au 10 août à Calgary.

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Le 2e festival R DGTL clôturera les Terrasses urbaines 

Le 2e festival R DGTL fera vibrer les amateurs de musique électronique, de jeudi à samedi (7 au 9 août), dans une formule repensée pour occuper la dernière fin de semaine d’activités des Terrasses urbaines Rimouski Hyundai. 

L’événement s’ouvrira le jeudi soir au Brise-lames avec des prestations prévues à l’heure du coucher du soleil.

Les soirées suivantes se dérouleront aux Terrasses urbaines, avec des performances qui se dérouleront jusqu’à minuit à l’extérieur et au cabaret Bains publics.

En tout, R DGTL accueillera 10 DJs professionnels, dont Mitch Oliver, un artiste de Montréal reconnu pour son rayonnement sur la scène électro nord-américaine et ses millions d’écoutes sur les plateformes de diffusion.

La DJ Molyness (Photo courtoisie)

Molyness, Dexter Crowe, Buisson, hoya, Elles&U, Vibran, JL, Marc Wellon, zini et spooner participeront aussi au 2e R DGTL. Chaque soirée se terminera par des prestations.

L’accès au festival est gratuit. Programmation complète au www.rdgtl.ca

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Alerte à la fraude!

La Sûreté du Québec met en garde contre les fraudes de type faux représentants. L'équipe de baseball senior de Rimouski recrute à l'international. Des maraîchers sont satisfaits des récoltes à la mi-saison.

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L’Anse-aux-Coques fête son 35e anniversaire

Le café-bistro L’Anse-aux-Coques souffle ses 35 bougies sous le signe de la nouveauté alors qu’une nouvelle boutique s’installe à même l’établissement.

Le propriétaire de l’endroit depuis maintenant cinq ans, Dave Roussel, a d’abord travaillé au bistro pendant un été. Lorsque l’occasion s’est présentée de faire l’acquisition de l’établissement, il s’est lancé dans l’aventure.

Ayant conservé le charme qui a fait le succès de L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel y a ajouté sa petite touche personnelle. D’ailleurs, cette année marque le début d’un nouveau volet du café-bistro avec l’ajout d’une boutique.

Le propriétaire du café-bistro L’Anse-aux-Coques, Dave Roussel (Photo courtoisie)
Le café-bistro L’Anse-aux-Coques à Sainte-Luce (Photo courtoisie)

Les habitués de L’Anse-aux-Coques et les curieux y feront de jolies découvertes.

« C’est une boutique spécialisée en produits du terroir et dans l’art de la table. On y retrouve nos produits comme le saumon ou le turbot mariné, mais aussi toutes nos sauces et nos épices. Il y a également des collections de porcelaine provenant d’un peu partout à travers le monde, spécialement pour servir le thé et le café », confie Dave Roussel.

Accessible à l’année

Ce dernier précise que la boutique sera accessible à l’année.

« Les produits varieront selon les saisons. On va avoir des coffrets cadeaux dans le temps des fêtes et des produits thématiques selon le moment de l’année. »

Dave Roussel rappelle que L’Anse-aux-Coques est ouvert à l’extérieur de la saison touristique. « Nous organisons des brunchs et il est aussi possible de louer l’endroit pour des partys privés. Il suffit de suivre nos heures d’ouverture pour ne rien manquer », indique-t-il.

Le menu, fort apprécié, permet aussi de découvrir les plats de fruits de mer et de poissons frais.

« Le restaurant existe depuis 1990 et depuis ce temps, les recettes sont restées les mêmes et nous les suivons à la lettre. Les clients apprécient cette constance dans nos plats. Tout est fait maison ici. Si tu reviens quelques semaines ou même quelques années plus tard et que tu prends le même plat, tu vas retrouver exactement le même goût. C’est important pour fidéliser une clientèle et c’est ce qui fait notre force », commente celui qui a réalisé un rêve en achetant le restaurant.

Fruits de mer et poissons frais

L’Anse-aux-Coques s’approvisionne directement des usines pour avoir des produits de grande qualité.

« La recette de nos clams-frites, l’une de nos spécialités, est le même depuis 1990. C’est la même et unique recette utilisée pour la panure de nos clams-frites. Nous sommes aussi réputés pour nos moules, pétoncles, crevettes et poissons frais. Les moules sont dans nos meilleurs vendeurs », souligne Dave Roussel.

« Pour les déjeuners, nous sommes reconnus pour nos œufs à la bénédictine qui sont vraiment un incontournable. Nous avons une sauce spéciale faite à base de fromage. Nous n’utilisons pas la sauce hollandaise en poudre que nous voyons dans la plupart des restaurants », indique le propriétaire.

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Bas-Saint-Laurent : 60% des routes en mauvais état

Le Bas-Saint-Laurent fait partie des pires régions de la province pour la qualité de ses routes, alors que 60 % de son réseau était en mauvais état en 2023, selon des données du ministère des Transports et de la Mobilité durable relatées par le Journal de Québec.

Seules l’Abititi-Témiscamingue (70%), l’Estrie (63%) et Chaudières-Appalaches (62%) devancent le Bas-Saint-Laurent à ce chapitre, alors que la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine arrive au 7e rang avec 57%.

Il s’agit d’un recul pour les deux régions, alors que le taux variait entre 56 et 59% entre 2019 et 2023 au Bas-Saint-Laurent ainsi que de 53 à 55% en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine pour la même période.

Selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable, le Québec compte 51% de routes en mauvais état, soit 1% de plus que l’année précédente.

En mai dernier, le chemin Duchénier de Saint-Narcisse-de-Rimouski a été nommé parmi les pires routes du Bas-Saint-Laurent, selon le 10e palmarès de CAA-Québec.

Malgré son importance stratégique, cette route demeure au cœur d’un litige avec le gouvernement du Québec depuis plus de 20 ans.

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Rimouski rendra hommage au peuple acadien

Rimouski invite toute la population à rendre hommage au peuple acadien lors de sa fête nationale, le vendredi 15 août, à 10 h.

À cette occasion, le drapeau acadien sera hissé au mât de l’hôtel de ville. Un trompettiste de 94 ans, Louis Arsenault, jouera l’hymne national acadien, « L’Ave Marie Stella ».

L’événement comptera aussi un spectacle de chansons acadiennes, interprétées par les frères Lucien et Gilles Poirier.

La fête nationale de l’Acadie est célébrée à tous les ans, chaque 15 août, depuis 1881.

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Camp d’entraînement de l’Océanic : 62 joueurs invités

L’Océanic a invité 62 joueurs en vue du 31e camp d’entraînement de son histoire. Ils sauteront sur la patinoire nord-américaine du Complexe sportif Desjardins de Rimouski, le jeudi 14 août, répartis dans les équipes Crosby (en blanc), Richards (en bleu) et Lafrenière (en rouge).

Les espoirs de l’organisation s’affronteront d’abord lors d’entraînements et de matchs simulés, avant l’arrivée des vétérans, prévue le samedi 16 août en après-midi, suivie de la traditionnelle rencontre entre les Blancs et les Bleus, présentée en soirée.

La première vague de coupures suivra par la suite. L’Océanic disputera ses deux premiers matchs préparatoires les 19 et 20 août à Victoriaville et Shawinigan.

Les partisans pourront notamment voir à l’œuvre le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, ainsi que les trois nouveaux Européens de la formation : Dovydas Jukna, Raphaël Achermann et Luca Nappiot.

Olivier Théberge libéré

Seulement deux joueurs de 20 ans figurent sur la liste des invités, soit Maxime Coursol et Jack Martin.

L’organisation a par ailleurs libéré Olivier Théberge, qui aurait pu occuper le rôle de troisième joueur de 20 ans. Il a porté les couleurs de l’Océanic lors des deux dernières saisons.

Olivier Théberge (Photo Vincent Éthier- LCH)

L’an dernier, Théberge a récolté 13 points (7-6) en 56 matchs de saison régulière, en plus d’ajouter six passes en 22 rencontres éliminatoires.

Sept gardiens de but participeront au camp d’entraînement. À moins d’un échange inattendu, William Lacelle et Mathis Langevin devraient défendre le filet de l’Océanic cette saison.

L’équipe disputera trois matchs préparatoires à domicile, soit ceux du 22 août contre Chicoutimi au Colisée Financière Sun Life, du 5 septembre contre Baie-Comeau à Matane, et du 7 septembre contre Québec à Rivière-du-Loup.

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Luck Mervil : verdict attendu à Rimouski

Le juge James Rondeau rendra sa décision ce jeudi 7 août, au palais de justice de Rimouski, à l’issue du procès pour agression sexuelle intenté contre Luck Mervil, tenu en février dernier, pour des événements survenus dans la nuit du 23 au 24 juin 2000.

Depuis le début des procédures, le chanteur et animateur a toujours soutenu qu’il s’agit d’une erreur sur la personne et qu’il ne connaissait pas la plaignante.

Lors de leurs plaidoiries, l’avocate de la défense, Me Véronique Talbot, a aussi plaidé que l’identité de son client n’a pas été démontrée hors de tout doute raisonnable, avançant que les témoignages à ce sujet sont problématiques.

Le palais de justice de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Pour sa part, la procureure de la Couronne, Me Roxanne Bossé-Morin, maintient qu’il n’y a pas d’erreur d’identification, évoquant notamment le témoignage de la plaignante, qui affirme avoir reconnu le visage médiatisé de l’accusé, ainsi que celui d’un portier qui aurait vu Mervil dans un bar du centre-ville de Rimouski, le soir des faits allégués.

Le juge Rondeau a alors pris la cause en délibéré.

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Des témoignages pour nos 30 ans!

Plus vivant que le loup…

Yvan Noé Girouard

Directeur général de l’Association des médias écrits communautaires du Québec

1995, un nouveau journal fait une demande d’adhésion à l’Association des médias écrits communautaires du Québec (AMECQ). Un journal bizarre qui sort de l’ordinaire avec un slogan intriguant, « … plus mordant que le loup », et son format à l’ancienne mode des journaux imprimés. Qui aurait dit que ce journal allait un jour fêter son 30e anniversaire d’existence.

Un journal d’opinion, un journal engagé qui défend des idées qui ne sont pas publiées dans les médias traditionnels. Un journal à contre-courant. Bien que ce journal émette des opinions qui transgressent les régions, ce que j’apprécie le plus des textes que l’on retrouve dans Le Mouton Noir, c’est lorsqu’on me parle des problématiques propres à la région du Bas-Saint-Laurent et des solutions présentées. J’aime aussi qu’on me fasse découvrir les arts et la culture de la région de Rimouski.

Pas facile pour un tel journal de faire sa niche. Pourtant Le Mouton a réussi. En 2025, plusieurs journaux sont à la croisée des chemins. Plusieurs embûches se dressent devant eux : le coût des envois postaux, la hausse du coût du papier et des tarifs d’impression, les coûts exagérés liés à la collecte sélective d’Éco Entreprises Québec (la taxe du bac bleu), la mission d’examen obligatoire pour les journaux recevant une subvention supérieure à 25 000 $, l’adaptation numérique, la publicité gouvernementale qui n’est pas au rendez-vous, etc.

Bientôt, les journaux n’auront peut-être plus le choix, il va leur falloir se réorganiser ou bien fermer. Je souhaite au Mouton Noir un minimum d’au moins 30 autres années de vie à mordre dans l’actualité!

Le Mouton Noir : tenir bon, encore et toujours

Marie-Pier Lacombe, Présidente, Le Mouton Noir

Depuis bientôt 30 ans, Le Mouton Noir traverse vents et marées. Et malgré tout, il est toujours là, fidèle au poste, distribué gratuitement dans l’Est-du-Québec, porté par une voix indépendante, curieuse, critique et humaine. Dans un monde médiatique en constant bouleversement, à une époque où les mots coûtent cher et où l’attention est une denrée rare. Le fait que notre petite équipe arrive encore à publier un journal n’est pas un mince exploit.

Comment y arrive-t-on?

Par miracle? Non. Par passion, par débrouillardise et par solidarité. Publier Le Mouton Noir aujourd’hui, c’est faire preuve d’une rigueur artisanale : trouver des sujets qui comptent, coordonner des bénévoles motivés, planifier la production, boucler des mises en page jusqu’à tard le soir. C’est aussi composer avec une précarité constante : un financement limité, des imprévus budgétaires, des frais d’impression qui augmentent, des revenus publicitaires qui stagnent ou chutent.

Et pourtant, l’équipe ne lâche pas. Mieux : elle innove, elle rallie, elle s’ancre toujours plus dans sa communauté. Parce que Le Mouton Noir, c’est bien plus qu’un journal — c’est un projet de société, un espace de parole, un laboratoire d’idées. Un média qui appartient à tout le monde et à personne à la fois, enraciné dans un territoire, porté par des convictions, habité par une certaine idée de la liberté.

Nos piliers invisibles

Derrière chaque numéro, il y a des dizaines de personnes qui donnent du temps, de l’énergie, du cœur. Les bénévoles sont la colonne vertébrale du journal. Sans elles et eux, il n’y aurait pas de distribution, pas de correction de textes, pas de comités, pas de soutien moral dans les moments plus durs. Le conseil d’administration, lui aussi bénévole, veille au grain, garde le cap, pose les bonnes questions, prend des décisions difficiles.

Être bénévole au Mouton Noir, c’est croire qu’un média indépendant a encore sa place. C’est faire preuve d’une foi immense dans la force des idées, dans l’intelligence collective et dans l’importance de penser autrement.

Une bonne tape dans le dos (et peut-être un coup de main)

Il faut le dire : tenir un journal comme Le Mouton Noir, aujourd’hui, c’est un exploit. Et cet exploit mérite d’être célébré. Alors à toutes celles et à tous ceux qui font vivre ce projet : bravo. À celles et ceux qui nous lisent, nous soutiennent, nous partagent : merci.

Mais pour continuer, il nous faut plus qu’un bravo. Il nous faut du soutien concret. Il nous faut des dons, des abonnements, des commanditaires, des idées, des bras, des voix. Il nous faut une communauté qui croit, encore et toujours, qu’un autre journalisme est possible.

Le Mouton Noir, c’est nous toutes et tous. C’est vous. Continuons de l’écrire ensemble.

La laine des moutons

c’est nous qui la tondaine

Pierre Landry, Rivière-du-Loup

En 2005, à la faveur du dixième anniversaire du Mouton Noir, je faisais paraître aux Éditions Trois-Pistoles un « essai anthologique » où je relatais les épisodes les plus marquants de l’histoire du journal à ce jour, de même que j’y reproduisais une sélection d’articles parus pendant cette période. Le Mouton avait dix ans, déjà un miracle! Et pendant cette première décennie, cet agneau, gringalet à ses tout débuts, avait constamment pris du poil de la bête. Sans compter tous ces scripteurs et autres correspondants plus ou moins connus, il est éloquent de lire du nombre des personnes qui ont fait paraître au moins un texte dans les pages du journal les noms de Richard Desjardins, Victor-Lévy Beaulieu, Claude Laroche, Jean-Claude Germain, Hugo Latulippe, Roméo Bouchard, Colombe St-Pierre, Maxime Catellier. Pas que le journal soit élitiste, mais disons que la présence de ces signatures a de quoi flatter l’ego de ceux et celles qui en sont à l’origine et démontre la pertinence et la notoriété de la publication.

Le journal avait déjà cinq ans quand le hasard de la vie m’a mené à m’approcher de la bergerie. C’était une période charnière. Après les premières années de défi et de fierté, le fondateur, Jacques Bérubé, en avait un peu ras le bol du stress engendré à la fois par la production du journal et à la fois par les contraintes financières. D’autre part, après tant d’années de travail et de succès, allait-il devoir sacrifier ce beau bébé prisé par tant de gens et qui remplissait un rôle de premier plan au cœur d’un désert journalistique où l’opinion était défavorisée? C’est déjà un fait d’armes que de mettre au monde une créature de cette nature, mais en assurer la pérennité, comme Jacques l’a fait, relève d’un véritable exploit.

Les commandes du journal sont passées des Éditions Dubout-Duquai aux Éditions du Berger blanc, délaissant ainsi le giron de ses fondateurs pour atterrir en de toutes nouvelles mains, pleines de bonne volonté mais un peu déroutées quant à la complexité de la tâche qui les attendait. Budget famélique, structures légale, administrative et financière à mettre sur pied, personnel à recruter, en l’occurrence avant tout un rédacteur en chef – mais combien et comment le payer? comment lui assurer un environnement de travail décent? qui s’occupera de la vente de la pub, entrée de fonds d’une importance capitale? Période transitoire, difficile, cahoteuse où deux rédacs chef, Marc Fraser puis Michel Vézina, se succéderont, votre serviteur assurant l’intérim au moment où plus personne ne tient la barre. C’est finalement Sandra Fillion qui prendra la relève et, à partir de sa prise en charge, la course au relais continuera, d’un mandat à l’autre. Le frêle esquif poursuivra sa route, traversant les tempêtes, affrontant les intempéries, mais avec toujours, au bout de la semaine, au bout du mois, au bout du trimestre, un autre petit ovin tout chaud sorti pour porter dans son lainage la parole, les interrogations ou l’indignation de quiconque se sera donné la peine de prendre la plume et d’étoffer sa pensée.

J’avoue que je m’ennuie parfois de cette époque où Le Mouton avait pignon sur rue sur la Saint-Germain, où on pouvait arrêter piquer une jase avec le rédac chef, discuter des enjeux du moment. Cette période où le journal était fleuri de caricatures, où certaines plumes « régulières » jouaient davantage de l’ironie et du sarcasme, où les « correspondants en région » s’affichaient à chaque numéro dans les pages centrales baptisées Le pré, où le journal attestait d’une présence éditoriale plus soutenue. Mais ne boudons pas notre plaisir. À une époque où publier un journal sur papier constitue déjà un exploit, où les médias communautaires et les autres joueurs de « l’industrie » pâtissent de l’omniprésence et de l’outrecuidance des GAFAM de ce monde qui squattent les revenus publicitaires et où les gouvernements brillent par une absence presque totale, considérons avant tout le trésor que nous avons entre les mains. À la manière de Jacques Bérubé et des fondateurs, faisons tout en notre possible pour nous assurer que Le Mouton demeure et prospère, et qu’il se montre toujours plus mordant que le loup, ses dents acérées étant impérieusement nécessaires en ces temps troubles où le fascisme est en train de prendre racine chez nos voisins du sud.

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ACEQ : la campagne Porte-à-porte s’entame dans l’Est-du-Québec

Pour une 37e année, la campagne Porte-à-porte de l’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) se tiendra du 11 août et au 30 septembre au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie, sur la Côte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine.

En tout, 1 207 bénévoles démarcheurs sillonnent le territoire pour recueillir des dons afin de développer et de maintenir des services de qualité pour les personnes atteintes par la maladie et leurs proches.

L’an dernier, la campagne Porte-à-porte a permis de récolter 191 725 $.

Lors de leur passage, les bénévole porteront leur autocollant d’identification et auront en main le matériel de sollicitation aux couleurs de l’Association.

Les gens intéressés peuvent aussi faire un don en ligne à la campagne Porte-à-porte de l’Association via ce lien.

Réinvestis à 100% dans tout l’Est-du-Québec

Depuis plus de 40 ans, l’Association du cancer de l’Est du Québec offre ses services notamment à l’Hôtellerie Omer-Brazeau, en plus d’offrir de l’entraide et de l’accompagnement à toutes les étapes de la maladie, des conférences et des ateliers sur sa plateforme verslemieuxetre.tv, ainsi que des trousses aux personnes débutant une chimiothérapie par intraveineuse ou une immunothérapie.

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Vague de vols de véhicules à Sainte-Anne-des-Monts

La Sûreté du Québec travaille sur un dossier de vols de véhicules qui ont été perpétrés à Sainte-Anne-des-Monts au cours du dernier mois.

La particularité dans cette affaire est le fait que les véhicules ont toujours été retrouvés.

« Le suspect s’empare d’un véhicule déverrouillé dont les clés sont encore dans le contact et s’en sert ensuite comme moyen de transport », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Les infractions ne sont pas concentrées à un moment précis du jour ou de la nuit et l’intention derrière ces actes ne semble pas être la revente.

« Il s’agit tout de même d’un acte criminel passible d’une peine d’emprisonnement », précise le porte-parole de la SQ.

Toujours verrouiller

C’est pour cette raison qu’on recommande fortement aux automobilistes de toujours verrouiller leur véhicule et de ne jamais laisser les clés à l’intérieur de celui-ci.

« Dans les cas qui nous concernent, on parle de vols qui auraient pu tous être évites », poursuit Frédéric Deshaies.

La Sûreté du Québec est actuellement sur l’affaire et quatre enquêtes sont en cours. Aucune arrestation n’a eu lieu.

D’ailleurs, afin de permettre un dénouement plus rapide à cette histoire, on demande au public de signaler toute activité suspecte en lien avec ce type d’infraction. Pour ce faire, il suffit d’appeler au 310-4141.

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Championnats d’été : Rimouski bien représentée

Quatre membres du Club de patinage artistique de Rimouski participeront, du 7 au 10 août, aux Championnats québécois d’été présentés à Pierrefonds.

Meredith Habel (pré-Novice), Maïlie Hamilton (pré-novice), Angélique Beaulieu (novice) et Rosalie Levesque (junior) font partie des athlètes inscrits à cet événement d’envergure.

Il réunit des concurrents de provenant de toutes les sections du Canada et des officiels internationaux.

Cette compétition marque aussi le coup d’envoi de la saison pour les patineuses de niveaux pré-novice à sénior.

Lévesque tentera de poursuivre ses succès de l’an dernier, où elle avait notamment remporté la médaille d’or dans la catégorie novice, lors des Jeux de la Participation, présentés en mars dernier à Trois-Rivières.

Rosalie Lévesque (Photo courtoisie)

Elle est ainsi devenue championne provinciale dans sa catégorie.

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Grand nettoyage des berges et du Saint-Laurent entamé

Mission 1000 tonnes et Stratégies Saint-Laurent lancent une tournée de nettoyage du fleuve Saint-Laurent, de Pointe-aux-Cascades en Montérégie jusqu’à Bonaventure, en Gaspésie.

Par Stéphane Blais- La Presse Canadienne

L’objectif de « l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants » est de retirer un maximum de déchets et de matières polluantes du Saint-Laurent et de ses rives.

« On part avec un autobus de 18 personnes à l’intérieur. On a une équipe de restauration écologique, une équipe de plongeurs sous-marins, une équipe de scientifiques, une équipe jeunesse et une équipe de communication », a résumé le chef d’expédition Jimmy Vigneux, en entrevue avec La Presse Canadienne.

« Notre objectif est de faire des nettoyages de berges partout au Québec le long du Saint-Laurent et ses bassins versants, afin de retirer des déchets, mais aussi de mobiliser les citoyens et les municipalités à ramasser les déchets avec nous et réduire la quantité de déchet qu’on génère partout au Québec », a ajouté le chef d’expédition.

Celui-ci « invite les gens à se présenter avec de bonnes chaussures ».

Les organisateurs de l’expédition « fourniront tout le matériel de nettoyage, donc les pinces télescopiques, les gants, les sacs, les seaux ».

Les corvées de nettoyage peuvent durer «plus ou moins trois heures et elles sont accessibles à toute la famille. Les enfants adorent ça», a expliqué le chef de l’expédition en ajoutant que « les plus aventuriers peuvent mettre des bottes de caoutchouc pour se mettre les deux pieds dans l’eau ».

Surabondance de déchets plastique

Jimmy Vigneux est cofondateur de Mission 1000 tonnes, un organisme qui a organisé près de 5000 nettoyages collectifs depuis sa fondation en 2018.

Lors des différentes corvées de nettoyage, ce sont sensiblement les mêmes déchets que les citoyens trouvent sur les berges.

« On retrouve beaucoup de plastique à usage unique. Donc, des bouteilles de plastique, des verres à café, des emballages de fast-food de grandes chaînes, des emballages alimentaires. On retrouve aussi beaucoup de mégots de cigarettes, de canettes et beaucoup de styromousse. »

Ces déchets proviennent de différentes sources.

« Parfois, les utilisateurs de plages vont laisser leurs déchets », et, dans d’autres cas, le vent pousse des déchets sur les rives « et les eaux du fleuve les transportent » sur de longue distance, a indiqué monsieur Vigneux.

« Nos nettoyages font une petite différence, mais le réel changement passe par la réduction de production de déchets », a rappelé Lyne Morissette, chef scientifique de l’Expédition Saint-Laurent, dans un communiqué.

Des microplastiques dangereux

Jimmy Vigneux a souligné que «la quantité de microplastique augmente d’année en année».

Le fleuve Saint-Laurent compte effectivement parmi les fleuves les plus pollués du monde en micro plastique.

Beaucoup de particules de micro et de nanoplastiques proviennent de la dégradation d’articles de plastique plus gros, mais, surtout, de nos vêtements.

Une récente étude de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et de l’Université Laval montre que les microplastiques les plus abondants dans le fleuve Saint-Laurent sont les fibres textiles de polyester. Lorsqu’on lave des vêtements synthétiques dans une machine à laver, celle-ci libère de minuscules fibres de plastique qui se retrouvent dans les écosystèmes aquatiques.

Le fleuve Saint-Laurent (Photo courtoisie Centris)

« Ces microplastiques sont dangereux pour la santé humaine et plus il y en a dans nos cours d’eau, plus il y a dans notre eau potable. On consomme ces microplastiques là un peu tous les jours », a rappelé monsieur Vigneux.

L’équipe de scientifiques de l’expédition compte donc prélever des échantillons de sédiments et d’eau partout sur leur itinéraire afin d’étudier la présence de microplastiques sur les berges et dans le Saint-Laurent.

Les échantillons seront ensuite analysés dans des laboratoires universitaires pour déterminer leurs compositions chimiques et la quantité de particules de microplastiques qu’ils contiennent.

Caractérisation des déchets

« L’autre volet scientifique de l’expédition, c’est la caractérisation des déchets pour comprendre aussi quel type de déchet se retrouve sur nos berges selon les différents secteurs, les différentes régions et pourquoi certains types de déchet sont plus présents que d’autres », a expliqué monsieur Vigneux.

Le départ de l’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants a lieu mercredi 6 août, de 13h à 16h, au parc du Canal de Soulanges, à Pointe-des-Cascades.

L’équipe se déplacera en soirée au Quai de Lachine, à Lachine.

Elle se dirigera ensuite dans les Laurentides, Lanaudière, la Mauricie, le Centre-du-Québec, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord, Chaudière-Appalaches, le Bas-Saint-Laurent, pour terminer son expédition le 22 août en Gaspésie.

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Val-Brillant honore les pionniers des Clubs 4-H

Une cérémonie a eu lieu ce lundi 4 août, sur la Colline des 4-H, à Val-Brillant, pour célébrer le 83e anniversaire de fondation, dans cette municipalité de La Matapédia, du tout premier Club 4-H du Québec. 

Un chêne rouge a été planté en reconnaissance à la municipalité de Val-Brillant pour sa contribution historique à ce mouvement qui forme la jeunesse depuis plus de huit décennies.

Orchestré par une citoyenne de l’endroit, Marie-Claude Raiche, avec le soutien du comité de la halte municipale et de la Corporation Fenêtre Lac Matapédia, l’événement a rendu hommage à Joseph-Donat Brûlé qui, 83 ans jour pour jour, a fondé le tout premier Club 4-H du Québec à Val-Brillant.

En plus d’honorer la mémoire de l’ingénieur forestier Joseph-Donat Brûlé, les Clubs 4-H ont aussi souligné la contribution de leur cofondateur, Jules-Aimé Breton, qui représentaient tous deux l’Association forestière québécoise.

La plantation du chêne rouge revêt une signification particulière.

« Le chêne symbolise la force, la longévité et la stabilité », a expliqué Marie-Claude Raiche, dont l’idée de cette plantation symbolique d’un arbre émanait de Gisèle Pigeon, selon qui « planter un arbre, c’est semer la vie ».

Témoignages d’un passé lointain

La cérémonie a été ponctuée de témoignages touchants d’anciennes membres. Madeleine D’Amours, qui a participé au mouvement de 1965 à 1970, se souvient d’une expérience « très dynamique et intéressante ».

Pour elle, les valeurs 4-H, soit l’honneur, l’honnêteté, l’habileté et l’humanité, résonnent encore chaque jour de sa vie.

Rollande Moreau, âgée de 93 ans, doyenne des femmes de Val-Brillant, avait décidé, en 1945, d’adhérer au Club 4-H.

Alors qu’elle était âgée de 13 ans, elle garde des souvenirs précis de cette époque qui remonte à 80 ans. Ses sœurs plus vieilles en faisaient déjà partie. Sa sœur Antoinette était la présidente du Club. 

Un monument à la mémoire du fondateur du premier Club 4-H du Québec qui a vu le jour à Val-Brillant, Joseph-Donat Brûlé. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« Je ne suis pas restée longtemps parce que le curé avait décidé que je n’aille plus là ; il ne voulait pas que les gars et les filles soient ensemble, a-t-elle raconté au Soir. Au commencement, il n’y avait que des filles. C’est après que les gars sont arrivés. Puis, le curé a décidé qu’il n’y aurait plus de filles, seulement des gars. » Aujourd’hui, la nonagénaire est heureuse de se retrouver à cette cérémonie. Cela lui rappelle beaucoup de souvenirs.

Engagement renouvelé

L’événement s’inscrivait dans une démarche plus large visant à souligner une vaste plantation d’arbres réalisée par la municipalité en juin grâce au programme Arbre-Évolution.

Le maire suppléant de Val-Brillant a rappelé la vision précoce de Joseph-Donat Brûlé en matière de foresterie urbaine.

Rachel Fournier a été responsable du Club 4-H de Val-Brillant et agente de liaison provinciale. Johanne Collin a été secrétaire. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Dès 1920, ce dernier plaidait pour une « Fête des arbres » locale, initiative qui avait mené à la plantation de 200 ormes et chênes. « Cette année, les citoyens de Val-Brillant ont planté 1500 arbres et arbustes », a fièrement souligné Maxime Tremblay.

Mouvement toujours vivant

Aujourd’hui, les Clubs 4-H du Québec continuent de développer, chez les jeunes, le leadership, les compétences en agriculture et en foresterie ainsi que l’engagement communautaire.

Leurs programmes éducatifs et activités pratiques permettent aux participants de développer leur plein potentiel selon la devise du mouvement.

Après la cérémonie et la plantation symbolique de l’arbre, le public a pu visiter un kiosque informatif monté et animé par Johanne Collin, native de Val-Brillant et ancienne secrétaire du Club 4-H local de 1975 à 1979. Elle a pu sensibiliser les gens aux bienfaits des arbres et aux moyens de s’engager pour l’environnement.

Pour les organisateurs de l’activité, cette plantation symbolique démontre que, plus de 80 ans après sa fondation, le mouvement 4-H continue de porter ses fruits.

Il demeure aussi fidèle à sa mission de former des citoyens responsables et conscients de leur environnement.

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Rencontre émotive entre Julie, Billy et Billy Talent

La journée du 2 août a été significative pour la Matanaise Julie Prévèreau. Avec son conjoint et son fils de sept ans, Billy, elle a rencontré les membres du groupe qui l’a aidé à sortir d’une dépression, Billy Talent.

La passionnée de musique punk gardera précieusement la photo souvenir de cette rencontre tant attendue. De passage à Rimouski dans le cadre des Grandes Fêtes TELUS, le chanteur de Billy Talent, Benjamin Kowalewicz, ainsi que les musiciens du groupe, Ian D’Sa et Jonathan Gallant, lui ont permis de réaliser son rêve de les rencontrer. 

« Enceinte de mon fils, j’ai fait une dépression prénatale. J’étais en arrêt préventif au travail parce que je suis technologiste médicale. J’étais donc seule à la maison et je ne pouvais pas prendre de médication. La seule chose que je faisais, c’était d’écouter de la musique et c’était toujours Billy Talent et Green Day », explique-t-elle.

La famille matanaise quelques minutes avant le concert de Billy Talent. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Quand le temps a été venu de choisir un nom pour leur bébé, Julie Prévèreau et son conjoint, Carl Bernier, se sont inspirés des deux groupes musicaux. 

« Nous avons choisi Billy en l’honneur de Billy Talent et de Billie Joe Armstrong, le chanteur de Green Day », exprime la mère de famille. 

Julie Prévèreau a assisté à neuf concerts de Billy Talent. Celui des Grandes Fêtes restera évidemment son préféré. 

Une passion familiale

La Matanaise a transmis sa passion pour le groupe musical à son conjoint au fil des années. 

« C’est un rêve qu’elle traînait depuis longtemps de les rencontrer. Chaque fois que nous allions les voir, elle le souhaitait, mais ce n’était pas accessible. Ça prend une personne qui y croit et toutes les conditions étaient réunies à Rimouski pour que ça arrive », indique Carl Bernier. 

Billy Talent aux Grandes Fêtes TELUS de Rimouski. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Leur fils, Billy, connaît les chansons de Billy Talent et il aime déjà la musique punk comme ses parents. 

« Quand il était plus jeune, je lui chantais Fallen Leaves pour l’endormir. Je ne connaissais pas de berceuses, donc je lui chantais cette chanson que je connaissais par cœur. Il connaît les paroles maintenant », explique Julie Prévèreau.

Cette dernière est extrêmement reconnaissante envers l’organisation des Grandes Fêtes TELUS de lui avoir permis de réaliser son rêve d’avoir une photo de son fils en compagnie du groupe Billy Talent. 

« C’était plaisant de les voir en vrai. C’est extraordinaire que ça ait fonctionné. Les membres du groupe ont été très gentils et ils étaient contents de voir un petit garçon qui s’appelle Billy en leur honneur. »

La femme de Matane avait 17 ans, en 2003, lorsqu’elle a commencé à s’intéresser à ce groupe musical canadien.  

« J’aimais le punk. Le vidéoclip de leur deuxième chanson commençait par une citation du physicien Robert Oppenheimer. Comme j’aime la science, c’est venu me chercher. Plus on les suit, plus on se rend compte qu’ils sont politisés et qu’ils défendent ce en quoi ils croient. »

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Groupe ADEL : expansion majeure pour l’abattoir de Luceville

Le Groupe ADEL, qui exploite l’abattoir de Luceville, travaille actuellement à un important projet d’expansion. L’entreprise souhaite notamment retrouver sa licence de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), ce qui lui permettrait de distribuer ses produits au-delà des frontières du Québec.

Le projet inclut la modernisation des installations, l’augmentation de la capacité d’abattage de bœufs et le développement de la mise en marché sous la marque Viandes de l’Est.

Fondé en 1979, l’abattoir de Luceville demeure le seul à desservir le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie pour l’abattage et la transformation de viande de bœuf, de porc, d’agneau et de bison. Depuis son acquisition en 2021, le Groupe ADEL a lancé sa propre marque, Viandes de l’Est, pour commercialiser ses produits, distribués notamment auprès des restaurateurs et des institutions de la région ainsi qu’à Québec.

Les propriétaires doivent aussi plancher sur ce projet d’expansion pour répondre à la demande croissante et offrir un meilleur service aux éleveurs locaux.

La directrice générale, Manon Cambefort, précise que les démarches progressent, malgré les obstacles. « C’est très long. Il y a plusieurs subventions et du financement à aller chercher. Dans le contexte économique actuel, ça ne va pas aussi vite qu’on le souhaiterait », explique-t-elle.

ADEL ne souhaite pas révéler le montant des investissements prévus. « L’inflation et les taux d’intérêt nous obligent à nous réajuster. On travaille là-dessus depuis trois ans. L’échéancier est serré, mais le projet avance », soutient madame Cambefort. 

Le plan comprend plusieurs phases, dont l’automatisation des processus, l’achat d’équipements, la commercialisation et l’emballage. L’objectif est d’augmenter le volume d’abattage afin de réaliser des économies d’échelle.

Retrouver la certification fédérale

Actuellement, l’abattoir détient un permis provincial qui lui permet de desservir uniquement le marché québécois. L’accréditation fédérale de l’ACIA, perdue il y a quelques années, est au cœur du projet.

« C’est un processus coûteux. Il faut moderniser le bâtiment, renouveler les équipements et répondre à un cahier des charges strict », souligne Manon Cambefort.

La directrice générale Manon Cambefort et l’un des associés du Groupe ADEL, Nicolas Légaré (Photo courtoisie)

La licence fédérale permettrait à l’abattoir de vendre ses produits ailleurs au Canada, notamment au Nouveau-Brunswick, que vise particulièrement ADEL. La création de la marque Viandes de l’Est représentait la première étape pour retrouver cette certification.

« C’est un projet global, qui inclut à la fois des investissements dans l’abattoir et dans la mise en marché. » Le Groupe ADEL travaille actuellement avec des firmes spécialisées pour la promotion et la valorisation de ses produits.

Vers une hausse de la production

L’abattoir transforme actuellement environ 2 500 bœufs par année.

Les nouveaux propriétaires souhaitent augmenter la production de 50 %, soit de 1 000 à 1 200 bœufs supplémentaires par an, tout en continuant à abattre du porc, de l’agneau et du bison.

(Photo courtoisie Abattoir de Luceville)

Cette hausse de production demeurerait dans les limites du permis actuel, fixé à 35 bœufs par jour.

Le Groupe ADEL emploie une trentaine de personnes. Si le projet d’expansion se concrétise, il pourrait mener à la création d’une dizaine d’emplois supplémentaires.

L’eau freine l’expansion de l’abattoir

Un abattoir consomme une grande quantité d’eau. Or, Sainte-Luce fait face à un manque d’eau potable depuis plusieurs années. 

Les démarches récentes pour exploiter une nouvelle source dans le 3e rang Est ont échoué, alors que la Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) a refusé le projet.

Cette décision a été confirmée ce printemps par le Tribunal administratif du Québec. Sainte-Luce a ainsi essuyé un deuxième refus dans son désir d’acquérir un lot, d’une superficie d’environ 19 hectares, boisé et vallonné, comprenant quelques plans d’eau, dont un lac ayant servi pour une pisciculture. La municipalité a choisi de ne pas contester ce jugement.

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault (Photo courtoisie)

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault, précise toutefois que le principal enjeu ne réside pas dans la quantité d’eau potable disponible, mais bien dans la capacité de traitement des eaux usées.

« L’usine d’épuration aurait de la difficulté à absorber la charge supplémentaire qu’impliquerait un agrandissement », explique-t-elle.

Des solutions envisagées

Le Groupe ADEL, promoteur du projet d’agrandissement de l’abattoir de Luceville, travaille actuellement avec Tetra Tech, une multinationale spécialisée dans le traitement des eaux, afin de trouver des solutions innovantes.

Parmi les pistes étudiées : l’ajout d’un système de préfiltration des eaux usées et la robotisation de certaines opérations, qui permettraient de réduire la consommation d’eau potable.

Malgré les défis, la mairesse affirme son soutien au projet. « Je pense que c’est un besoin pour les producteurs de la région. Un abattoir, c’est important. Nous allons tout mettre en œuvre pour appuyer l’entreprise dans son agrandissement. »

Une rencontre est prévue à la fin août entre les promoteurs et les autorités municipales pour faire le point sur l’avancement du dossier.

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Saint-Narcisse : l’ex-maire Robert Duchesne est décédé

Saint-Narcisse-de-Rimouski est deuil à la suite du décès de l’ex-maire Robert Duchesne à la suite d’une longue maladie à l’âge de 72 ans.

Conseiller municipal de 1991 à 1999 et de 2009 à 2013, il avait été élu à la mairie en octobre 2013. Alors qu’il souhaitait solliciter un troisième mandat, monsieur Duchesne avait remis sa démission, en septembre 2022, pour des raisons de santé.

Parmi ses réalisation, il a notamment piloté sur le projet d’acquisition et de mise en vente de 24 terrains pour accentuer le développement résidentiel de la municipalité.

Reconnu pour son dévouement et son implication citoyenne, le départ de Robert Duchesne avait été comparé à « une grande perte » pour Saint-Narcisse-de-Rimouski.

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Faux représentants : la SQ alerte la population

La Sûreté du Québec met en garde la population contre un stratagème de fraude de type « faux représentant » signalé dans le secteur de Rivière-du-Loup.

À ce jour, deux cas ont été rapportés, alors que les fraudeurs pourraient se déplacer vers d’autres régions du Québec.

Dans ce type d’arnaque, les suspects contactent des citoyens en se faisant passer pour des policiers ou des représentants d’institutions financières.

Ils prétendent avoir détecté une activité frauduleuse sur le compte bancaire de la victime. Pour « régulariser la situation », ils demandent à la personne visée de placer ses cartes bancaires, accompagnées de leur NIP, dans une enveloppe, puis de la déposer dans sa boîte aux lettres.

Un complice passe ensuite récupérer l’enveloppe sous prétexte de « sécuriser » les cartes. La victime subit alors une perte financière importante.

Mesures de sécurité

La Sûreté du Québec rappelle à la population de ne jamais divulguer son NIP ni ses informations bancaires, car aucun policier ni représentant bancaire légitime ne demandera la remise de cartes ou de renseignements personnels de cette manière.

(Photo courtoisie SQ)

En cas de doute, il est conseillé de communiquer directement avec son institution financière.

Les citoyens se croyant victimes de ce stratagème ou ayant reçu un appel suspect doivent signaler l’événement à la Sûreté du Québec ainsi qu’au Centre antifraude du Canada, au 1-888-495-8501.

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Musée de Rimouski : changements de nom et d’image

À quelques semaines de sa réouverture officielle, le Musée de Rimouski franchit une étape majeure de sa transformation en dévoilant une toute nouvelle image de marque.

Connue jusqu’ici sous le nom de Musée régional de Rimouski, l’institution adopte désormais une appellation Musée de Rimouski. Le logo se compose d’un carré rouge et d’une forme blanche géométrique.

Cette refonte s’inscrit dans son plan de relance, amorcé il y a deux ans.

Après sa fermeture temporaire annoncée en janvier dernier, le Musée régional de Rimouski a confirmé sa réouverture pour le 25 septembre, à l’occasion des Journées de la culture.

Aux prises avec un manque à gagner d’environ 350 000$, ses dirigeants avaient décidé de revoir la structure de l’organisation, repenser son financement et de rendre l’établissement plus attractif pour la population.

Le nouveau logo du Musée de Rimouski. (Photo courtoisie)

« Les dépenses ont augmenté et les subventions ont stagné au cours des dernières années. Plusieurs organisations culturelles éprouvent des ennuis financiers. On ne doit plus se fier uniquement sur les subventions pour assurer notre fonctionnement. Il faut générer des revenus autonomes. Nous devrons revoir notre modèle d’affaires », expliquait son président, Guy Dionne.

Nouvelle programmation

Depuis ce temps, une nouvelle directrice générale a été embauché en février, soit France Leclerc. Son équipe travaille à l’élaboration d’une nouvelle programmation d’expositions et d’activités culturelles, ainsi qu’au renouvellement des demandes de subvention.

Le Musée a aussi procédé à des travaux de réaménagement de l’aire d’accueil pour optimiser le parcours du public, tandis que des murs ont été retirés dans la salle d’exposition Élizabeth-Turgeon pour ouvrir l’espace et offrir de nouvelles perspectives lumineuses sur le centre-ville de Rimouski.

Le président du conseil d’administration du Musée, Guy Dionne, a exposé la situation financière de l’établissement en point de presse. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Avant sa fermeture en janvier, le budget annuel du Musée régional de Rimouski voisinait le million de dollars. L’organisation employait une quinzaine de personnes.

Le Musée loge dans un bâtiment patrimonial de 200 ans, dont l’entretien à lui seul coûte 150 000$ par année.

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Un Costco attendu… et déjà couru à Rimouski

Dès 6h15 du matin, en ce mardi mardi 5 août, 200 personnes patientaient déjà devant les portes encore closes du tout nouveau magasin-entrepôt Costco de Rimouski. Venus d’aussi loin que Cap-Chat, Grande-Vallée et Matane, mais aussi de Montréal, Laval et Gatineau, ces premiers clients témoignaient de l’attente qu’a suscitée cette ouverture.

Un peu avant 7h, après la traditionnelle coupure de ruban, les consommateurs ont franchi le seuil sous une haie d’honneur formée par les 200 employés du magasin, qui les ont accueillis sous des applaudissements et des cris de joie.

« Jamais je ne pourrai revivre un tel moment, s’est exclamée une cliente, visiblement impressionnée. C’est un grand jour! Ça faisait longtemps que j’attendais l’ouverture de ce magasin. »

Pour Rodrigue Joncas, qui siège comme conseiller municipal à la Ville de Rimouski depuis 20 ans, cette inauguration marque l’aboutissement d’un projet qui était dans l’air depuis plusieurs années.

« J’ai assisté aux balbutiements du projet. Costco venait, Costco ne venait pas. Pendant ce temps-là, la population se mobilisait. On a fait des sondages qui nous ont permis de comprendre que la grande majorité de nos concitoyens souhaitaient la venue de Costco. »

L’élu est néanmoins conscient que l’arrivée de ce joueur majeur sur l’échiquier du commerce de détail à Rimouski fait peur à plusieurs petits commerçants. « Mais, Costco va amener ici des gens de partout, pas seulement de Rimouski, estime monsieur Joncas. On sait que les gens vont venir de plus en plus visiter Rimouski. On a à leur faire découvrir les beautés de la ville et de les amener dans notre centre-ville pour qu’ils viennent voir les petits commerçants qui ont des produits de qualité et un service à la clientèle à offrir. C’est comme ça que, tous ensemble, on va développer un tissu commercial intéressant. »

Produits régionaux et locaux

Cependant, Rodrigue Joncas n’a pas manqué de lancer un message aux dirigeants de Costco.

« On sait que vous avez fait de la place sur vos tablettes et que vous en ferez encore à nos produits régionaux et locaux. Les Rimouskois souhaitent que vous soyez un partenaire de notre communauté.»

Le vice-président aux opérations pour l’est du Canada a pris la balle au bond. 

Outre les sous-marins et sandwichs provenant de l’usine Pol-O-Bic, certains autres produits locaux se retrouvent dans les étalages du Costco, dont des t-shirts de l’Océanic de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« On est partenaire et, pour moi, vous faites partie de la famille, a lancé Real Berridge. On en est très fier d’être ici à Rimouski. »

Pour sa part, le directeur de l’entrepôt de Rimouski a tenu à remercier tous les gestionnaires venus tant du bureau régional que national, qui ont aidé son équipe à tout mettre en place pour l’ouverture officielle. « On a aussi eu le support de tous les entrepôts du Québec et du Nouveau-Brunswick », a précisé Martin Byrns-Handfield.

Retombées économiques espérées

Si l’arrivée de ce géant du commerce de détail suscite quelques inquiétudes chez les commerçants locaux, les autorités municipales préfèrent y voir une opportunité.

« Costco est une façon d’amener à Rimouski un autre moteur commercial et de développement», estime le représentant de la Ville de Rimouski.

Quelque 200 personnes attendaient l’ouverture des portes du Costco dès 6h15. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Présent lors de l’inauguration officielle du magasin, le coprésident de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette a déjà observé certains effets positifs sur l’économie de la ville centre du Bas-Saint-Laurent. « Il y a beaucoup de gens qui sont présentement dans les hôtels et qui sont venus pour l’ouverture du Costco, a soulevé Simon St-Pierre. Tout de suite là, on a un impact. »

Il demeure toutefois vigilant quant aux retombées sur le centre-ville. « Ça va prendre de l’affichage. Les gens arrivent par l’autoroute et c’est facile de repartir par le même accès direct. »

Défi pour les entrepreneurs

L’intégration des produits régionaux dans les étals du Costco de Rimouski constitue un enjeu majeur pour la communauté d’affaires locale. Si Simon St-Pierre espérait voir davantage de fromages régionaux sur les tablettes, il se réjouit toutefois de la présence des produits d’une entreprise alimentaire du Bic.

« C’est une belle fierté de voir les sous-marins et sandwichs de Pol-O-Bic dans les frigos du Costco », a-t-il fait savoir en entrevue avec Le Soir.

Des clients dans le nouveau magasin-entrepôt Costco de Rimouski. (Photo Le Soir.ca)

Il reconnaît que les conditions imposées par Costco représentent un défi pour les fournisseurs locaux, en évoquant les exigences de volume et de régularité qu’ils doivent respecter pour que leurs produits se retrouvent sur les tablettes de la multinationale américaine.

150 000 pieds carrées

D’une surface de plus de 150 000 pieds (45 720 mètres) carrés, le nouvel entrepôt de Rimouski dispose de plusieurs services: boulangerie, rayon de viandes fraîches, grande aire de fruits et légumes, comptoir de poulet rôti, centre d’optique, centre du pneu, restaurant et station-service de 18 pompes.

Avec ses 16 caisses, ses 1000 paniers de magasinage, ses 700 places de stationnement et plus de 3800 produits disponibles, le nouveau commerce de Rimouski s’inscrit dans les standards de la chaîne, qui exploite 909 entrepôts à travers le monde.

Lors de l’ouverture du magasin de Rimouski, le gérant régional du marketing pour l’est du Canada a souligné l’expansion continue de l’entreprise.

L’entrepôt Costco de Rimouski. (Photo courtoisie)

« Nous inaugurons notre 24eentrepôt au Québec, a précisé Ken Saumure. C’est notre 70e dans l’est du Canada et notre 110e au Canada. Nous sommes toujours en croissance! »

Avec des revenus de 249,6 G$ américains enregistrés lors du dernier exercice financier, Costco procure de l’emploi à 49 000 personnes au Canada, dont plus de 9900 au Québec.

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Une voiture prend feu devant l’école Langevin

Les pompiers du Service de sécurité incendie de Rimouski sont intervenus mardi (5 août), vers 10h30, pour maîtriser un feu qui s’est déclaré dans une voiture devant l’école Langevin, sur la rue Saint-Jean-Baptiste Ouest.

Selon des sources de notre service de nouvelles, le brasier serait d’origine mécanique. Personne n’a été blessé.

L’établissement scolaire n’a pas subi de dommages.

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Jardins : cinq couvre-sols favoris

En plus de leur côté esthétique, les couvre-sols ont de nombreuses utilités. En effet, en plus de décorer joliment un coin de votre cour, de couvrir les murets plus ou moins intéressants et de combler des espaces inintéressants entre les pierres ou les pavés, les plantes couvre-sol préviennent l’invasion des mauvaises herbes, limitent l’érosion et conservent une meilleure humidité du sol.

Le couvre-sol le plus répandu est sans contredit la pelouse. À certains endroits, elle pousse toutefois difficilement ou pas du tout, est difficile d’accès avec une tondeuse ou ne convient tout simplement pas.

Il faut alors se tourner vers d’autres espèces de plantes vivaces qui peuvent la remplacer et agir comme d’excellents couvre-sols. Voici notre top cinq des couvre-sols jolis et performants :

L’ASPÉRULE ODORANTE

  •  Aussi appelé le gaillet odorant avec ses jolies petites fleurs blanches très parfumées en forme d’étoiles, l’aspérule est très attrayant, à croissance rapide et facile à cultiver. C’est un excellent couvre-sol pour les milieux forestiers et ombragés, tolérant très bien l’ombre au pied des arbres.

LE THYM SERPOLET

  • Avec sa floraison mauve, le thym serpolet pousse très bien dans les sols sablonneux et secs comme dans les pentes. Plantez le thym serpolet au plein soleil dans un sol bien drainé et rangez votre tondeuse ! En prime, le thym tolère un certain piétinement et dégage une belle odeur mentholée quand on y pose les pieds. C’est également une plante mellifère, amie des précieuses abeilles.

SÉDUM RAMPANT

  • Si vous voulez ajouter une belle luminosité à votre décor, le sédum aureum, avec ses feuilles jaune doré en forme d’aiguille qui forment un tapis bien dense, saura vous charmer. Il fonctionne à merveille dans les endroits ensoleillés, chauds et secs comme les rocailles.

HERBE AUX ÉCUS

  • Idéale pour les endroits frais et ombragés, l’herbe aux écus fleurit sur une longue période et produit une multitude de fleurs jaune très lumineuses. Elle se propage très rapidement et peut même devenir légèrement envahissante. Elle apprécie tout particulièrement l’humidité, c’est la plante à avoir près d’un bassin.

ARMOISE DE STELLER

  • Là où le soleil plombe, l’armoise de Steller naine réussit. Elle forme un épais tapis qui se caractérise par la belle couleur argentée de ses feuilles découpées. On dirait une plante de velours. Offrez-lui un sol sableux et bien drainé, et regardez les reflets du soleil la faire briller de mille feux ! Attention toutefois, elle ne tolère pas du tout le piétinement.

Les choix sont variés et intéressants si vous souhaitez recouvrir votre sol avec des végétaux différents de la pelouse.

Votre conseiller en jardinerie Passion Jardins pourra vous indiquer les meilleurs choix selon votre type de sol, votre niveau d’ensoleillement et l’utilisation que vous souhaitez faire de la parcelle végétalisée.

Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins, pour recevoir des conseils de professionnels à l’année!  

Autres trucs à lire dans Le Soir.ca !

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Postes Canada : qu’arrive-t-il après le rejet de l’offre?

Des experts syndicaux affirment qu’une nouvelle grève des services postaux est peu probable, alors que les travailleurs syndiqués de Postes Canada ont rejeté la dernière série d’offres de leur employeur lors d’un vote forcé et que les parties réfléchissent à la suite des événements.

Par Craig Lord- La Presse Canadienne

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a annoncé vendredi que les quelque 55 000 membres qu’il représente ont rejeté la dernière proposition de Postes Canada, qui aurait entraîné des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans et une restructuration visant à ajouter des travailleurs à temps partiel à l’entente.

Environ 68,5 % des facteurs urbains qui ont voté étaient contre l’entente, tandis que leurs collègues des zones rurales et suburbaines étaient contre à 69,4 %.

Adam King, professeur adjoint au programme d’études syndicales de l’Université du Manitoba, affirme que le vote de ratification forcé ordonné par le gouvernement fédéral et administré par le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) était une «diversion».

«Espérons qu’au bout du compte, nous parviendrons à une entente à la table des négociations, là où elle aurait dû être au départ», a-t-il soutenu en entrevue.

«La direction de Postes Canada devra absolument proposer une solution que le syndicat estime réellement acceptable pour les membres.»

L’impasse persiste

Les négociations pour une nouvelle convention collective durent depuis plus d’un an et demi. Le gouvernement fédéral a demandé au CCRI d’intervenir pour mettre fin à la grève postale pendant la période des Fêtes à la fin de l’année dernière, mais les parties restent dans l’impasse.

La société de la Couronne a demandé à la ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, de soumettre ses plus récentes propositions de la fin mai, les qualifiant d’«offres finales», à un vote forcé des travailleurs.

Postes Canada s’est dite «déçue» des résultats du vote vendredi et a indiqué qu’elle évaluait les prochaines étapes.

Le STTP a indiqué dans un bulletin adressé à ses membres la semaine dernière que ses négociateurs étaient prêts à retourner à la table des négociations. L’interdiction nationale des heures supplémentaires, en vigueur depuis que le STTP a déclaré la grève à la fin mai, sera maintenue entre-temps.

M. King a reconnu que, même si le vote n’était pas en faveur de Postes Canada, il ne s’agissait pas d’un rejet «écrasant»; plus de 30 % des votants s’étant prononcés en faveur des ententes telles que présentées.

Larry Savage, professeur au département d’études syndicales de l’Université Brock, a avancé que la division apparente au sein du STTP rendrait difficile la mobilisation des membres sur une ligne de piquetage.

«Même si l’on pouvait organiser efficacement une grève, il ne me semble pas évident que cela produirait les résultats escomptés par le syndicat», a déclaré M. Savage en entrevue.

Les clients de la société d’État subissent des retards, car 55 000 travailleurs renoncent aux heures supplémentaires. (Photo courtoisie Postes Canada)

Avant de soumettre les offres de Postes Canada au vote, la ministre Hajdu avait demandé aux parties de convenir d’un arbitrage exécutoire pour mettre fin au conflit.

Le STTP était globalement favorable au renvoi des négociations à l’arbitrage, mais Postes Canada s’y est opposée, arguant que cela bloquerait les négociations dans un long processus.

Impacts sur le service en difficulté

Postes Canada a averti que l’incertitude entourant l’issue des négociations contractuelles continue de coûter chaque jour des millions de dollars au service postal en difficulté, les clients se tournant vers la concurrence.

Les difficultés financières de la société de la Couronne ont été bien documentées tout au long des négociations.

Un rapport de la Commission d’enquête sur les relations de travail, rédigé par le commissaire William Kaplan plus tôt cette année, a conclu que le service postal était en faillite et nécessitait des réformes substantielles pour se maintenir à flot.

Mais selon M. King, les arbitres ont tendance à être «conservateurs» lorsqu’il s’agit de trouver un terrain d’entente et qu’il est peu probable qu’ils apportent les changements structurels radicaux que Postes Canada recherche dans une nouvelle entente.

M. Savage a convenu que «l’arbitrage exécutoire n’est pas vraiment une solution à long terme aux problèmes de Postes Canada».

«Je pense que le vote final forcé de la direction était un pari risqué et qu’il leur a explosé au visage, mais ils ont encore des cartes en main», a-t-il indiqué.

Postes Canada pourrait imposer unilatéralement de nouvelles modalités contractuelles et «mettre le syndicat au défi de faire la grève», a suggéré M. Savage, ou commencer à licencier des travailleurs si ses activités vacillent.

«Ces deux stratégies exerceraient une pression énorme sur le syndicat pour qu’il parvienne à une entente», a-t-il soutenu.

«Évidemment, le danger pour Postes Canada est que ses tactiques agressives jusqu’à présent n’ont apparemment fait qu’éloigner davantage les parties.»

Mme Hajdu a déclaré vendredi dans un communiqué que le gouvernement fédéral s’attend à ce que les parties retournent à la table des négociations et trouvent une solution «le plus rapidement possible».

Une réforme à venir?

Compte tenu des difficultés financières mentionnées dans le rapport, M. Savage s’attend à ce que le gouvernement fédéral envisage de restructurer le mandat de Postes Canada après la fin du conflit de travail actuel.

Cela pourrait entraîner, comme le suggère le rapport de William Kaplan, une nouvelle expansion des boîtes postales communautaires ou la fin de la livraison quotidienne à domicile.

Dans ce contexte, M. Savage a souligné que les négociations portent moins sur la question de savoir qui l’emportera que sur celle de savoir qui survivra à long terme.

«Une tempête se prépare pour la direction de Postes Canada et le syndicat. Et je pense qu’il est important de surmonter cette épreuve, mais je pense que ce n’est rien en comparaison de ce qui s’en vient», a-t-il prévenu.

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Tranquille, la révolution?

            La société reste parfois figée dans l’interprétation qu’elle fait elle-même de sa propre histoire. On plaque une appellation sur une période donnée ou sur un phénomène social, un fait historique ou une série d’événements, et vogue la galère de l’analyse, une fois que tout le monde semble-t-il s’est satisfait de ce carcan interprétatif qu’on vient d’imposer à telle ou telle réalité. Ainsi en est-il de l’expression « révolution tranquille », une combinaison de deux termes antithétiques qui devrait normalement faire frissonner le moindre convaincu des esprits cartésiens. Quelle est l’image qui vous vient à l’esprit lorsqu’on évoque tel amalgame? Une bande de pépères assis sur le balcon, lesquels, en agitant leurs drapeaux, en viennent à faire changer les choses?

            En fait, lorsqu’on parle de révolution tranquille au Québec, on cherche à qualifier cette période transitoire qui s’est opérée lorsque le Québec, passant d’une société obscurantiste, prise dans les affres de la Grande Noirceur et du catholicisme, s’est métamorphosé en une nation pluraliste, accédant enfin à la modernité. Mais cette transition se serait opérée sans heurts? Notre histoire, un long fleuve tranquille?

Le 24 juillet 1941, il fait une chaleur torride dans les salles des cuves où on produit l’aluminium à Arvida. Pour cette raison et pour des motifs d’ordre pécuniaire, ce sont 4 500 travailleurs qui désertent leur poste et déclarent la grève. Nous sommes en pleine guerre et on a un besoin impérieux du précieux métal : la réaction ne se fait pas attendre. En plus des agents de la police provinciale, ce sont deux compagnies de soldats qui sont dépêchées sur les lieux pour mater les grévistes. En 1949, les mineurs d’Asbestos et de Thetford Mines réagissent à leur tour soumis à des conditions de travail qui mettent notamment leur santé, voire leur vie, en danger. Maurice Duplessis prend parti pour les employeurs, on engage des scabs. Le tout dégénère en confrontations, 5 000 grévistes se mobilisent pour mater les briseurs de grève.

Le 17 mars 1955, on fait sauter une bombe au Forum à la suite de la décision de la LNH de suspendre Maurice Richard pour le reste de la saison. S’ensuit une émeute dans les rues de la ville où on causera pour cent mille dollars de dégâts. Les Montréalais devront bientôt s’habituer à ce type de détonations : entre 1963 et 1970, le FLQ a posé environ 95 bombes, lesquelles tueront sept personnes et en blesseront quantité d’autres. Cette période est particulièrement riche en affrontements de tout genre. Au cours des seules années 1968 et 1969, on a pu compter jusqu’à 109 manifestations d’envergure sur le territoire de Montréal et elles ne sont rien de moins que pacifiques : 27 février 1968, émeute à l’occasion d’une marche de solidarité en faveur des travailleurs de l’embouteilleur 7Up en grève depuis plus d’un an;  Lundi de la matraque le 24 juin 1968, à l’occasion de la parade de la Saint-Jean-Baptiste on procède à l’arrestation de 292 personnes et on dénombre plus de 135 blessés; le 10 septembre, dans la foulée de la crise linguistique de Saint-Léonard, un millier de fervents nationalistes répondent à l’appel du militant Raymond Lemieux, bilan : 100 blessés, 51 arrestations, 118 vitrines fracassées, 10 incendies. Et on pourrait continuer ainsi longtemps : McGill français, Murray Hill, le Bill 63, sans oublier les événements d’Octobre, le déploiement de 12 500 militaires dans les rues de la métropole, l’arrestation de 497 citoyens québécois dont seulement 18 seront condamnés.

Et ici même dans la région, que dire de la lutte des gens de Cabano, après l’incendie de la scierie de bois Fraser, des exactions et des évacuations du BAEQ d’où sont nées les Opérations Dignité, des expropriations de Forillon?

Non, ce texte n’est pas un plaidoyer en faveur de la violence. Ce que je veux illustrer ici, c’est que l’expression « révolution tranquille » s’avère en réalité un euphémisme. On a édulcoré l’histoire en la chapeautant d’un oxymoron dans le but de la rendre plus digestible, d’en oblitérer les irritants, d’en effacer les côtés abrupts. Et ce qu’on a voulu cacher, c’est le fait que nos acquis sociaux ont été gagnés de chaude lutte. On s’est battu par le passé. Pour des conditions de travail décentes, pour le respect de la santé et de la vie humaine, pour la dignité, pour la prépondérance du français, pour la justice sociale, pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Et ces acquis sont toujours fragiles, souventes fois menacés. Regardez ce qui se passe aux États-Unis. Demeurons vigilants. D’autant plus que c’est le tapis même de l’existence sur terre qu’on est en train de tirer sous nos pieds. Comment baptisera-t-on cette période? L’extinction tranquille?

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Costco ouvre son magasin-entrepôt à Rimouski

Le géant du commerce de détail Costco ouvre officiellement, en ce mardi 5 août, les portes de sa nouvelle succursale à Rimouski. Situé sur le boulevard Arthur-Buies Est, il s’agit du 24e entrepôt de la multinationale au Québec, en plus d’avoir généré la création de plus de 200 emplois permanents.

Avec une superficie de plus de 150 000 pieds carrés, le nouveau bâtiment se distingue par l’ampleur de ses installations, qui comprend aussi un centre d’optique, un centre du pneu et un restaurant.

La direction du magasin a été attribuée à Martin Byrns-Hanfield, employé de Costco depuis 12 ans. Il occupait le poste de directeur adjoint à la succursale de Gatineau depuis mars 2019.

« Les résidents de Rimouski ont été fébriles pour le nouvel entrepôt. Il a créé des occasions d’emploi importantes pour la région et renforcera l’économie locale en offrant une plus grande sélection d’articles et de services en plus de la commodité ultime pour nos résidents et nos visiteurs », indique le maire de Rimouski, Guy Caron, dans un communiqué transmis par Costco.

Le magasin-entrepôt de Rimouski ouvrira ses portes ce mardi 5 août. (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)

Dans les dernières semaines, Costco a lancé une vaste campagne d’embauche, en plus de la vente des cartes de membre déployée à travers plusieurs villes et municipalités de l’Est-du-Québec.

Avant l’ouverture du magasin, les automobilistes ont pu profiter de l’essencerie Costco et ses 18 pompes à essence, accessibles depuis le 8 juillet.

Autre texte à lire

Un Costco attendu… et déjà couru à Rimouski

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Edmundston gagne et termine 5e

Le 77e et dernier match du calendrier de la Ligue senior de baseball Puribec revêtait beaucoup d’importance pour le Frontière FM d’Edmundston qui a disposé du Shaker par la marque de 4-3, lundi soir.

La formation du Nouveau-Brunswick s’est présentée à Rimouski pour gagner bien que, ce faisant, elle croisera le fer avec Matane, et non Témiscouata, au premier tour éliminatoire qui s’amorcera dans les prochains jours.

Garett Parkins a enregistré sa 6e victoire en huit décisions. (Photo : Alain Tremblay)

Le Frontière FM a même utilisé son meilleur lanceur, Garett Parkins, pendant les quatre dernières manches. C’est lui qui inscrit la victoire. C’est un ballon-sacrifice de Josh Harper qui a brisé l’égalité de 3-3 en début de 7e manche faisant marquer Sergio Torres qui avait ouvert la manche avec un but sur balles accordé par le releveur Kevin Roy, le 5e lanceur utilisé par le Shaker.

Kevin Roy est le lanceur perdant (Photo : Alain Tremblay)

Champion du calendrier, Rimouski n’avait pas d’enjeu dans ce match et a donc choisi de donner un peu de travail à tout son personnel de lanceurs. 

Malgré le pointage serré, le match a été interminable. D’une part, un problème mécanique avec l’autocar transportant le Frontière FM a entrainé un retard de 30 minutes pour le début de la rencontre. Aussi, une blessure à l’arbitre du marbre a forcé l’utilisation d’un arbitre de remplacement au terme d’une longue pause. 

Le match a été retardé d’une quarantaine de minutes après que l’arbitre au marbre, Martin Bérubé, ait été atteint par un lancer sur le bras. La sérieuse blessure l’a forcé à quitter la rencontre. Nicholas Lepage, instructeur du Shaker et aussi infirmier, lui a prodigué les premiers soins. Un arbutre de remplacement s’est amené. (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

Pour le sommaire : cliquez ici

Au classement, le Frontière FM termine donc au 5e rang, derrière Matane (4e) et devant Kamouraska (6e) à la suite du bris d’égalité puisque les trois équipes terminent avec un dossier de 11-11.

Pour le classement: cliquez ici

Les séries de premier tour (3 de 5) devraient débuter mercredi soir. Le calendrier sera dévoilé mardi en cours de journée.

Séries quart de finale

  • Trois-Pistoles (7) vs Rivière-du-Loup (2)
  • Kamouraska (6) vs Témiscouata (3)
  • Edmundston (5) vs Matane (4)

Rimouski obtient un laissez-passer pour la demi-finale en raison de son championnat.

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Et on roule sur la montée Industrielle-et-Commerciale !

Après des semaines de perturbations et de ralentissements à la fois pour les commerçants et les automobilistes, le chantier de la montée Industrielle-et-Commerciale a enfin été complété entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est, à Rimouski.

Entamés à la mi-juin, les travaux consistaient à renforcer la chaussée améliorer le confort au roulement, selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable, responsable du tronçon.

L’augmentation de la circulation dans le secteur, avec l’ouverture du magasin Costco, a aussi convaincu le ministère de réaliser une analyse de la circulation dans le secteur.

« On anticipe une hausse de l’achalandage, mais aussi un changement dans les habitudes des usagers de la route. Différentes mesures seront implantées au terme des travaux en cours dans le but d’assurer la fluidité dans le secteur. Le ministère a tenu compte de l’ajout de ce commerce de grande surface », affirmait le conseiller régional en communication au ministère, Jean-Philippe Langlais, en juillet.

Le chantier a tout de même eu des impacts importants sur les autres commerces. Le copropriétaire de La Cage – Brasserie sportive de Rimouski, Patrick Dionne, déplorait dans Le Soir.ca que le manque de signalisation durant les travaux routiers sur la montée Industrielle-et-Commerciale, cet été, ait causé une importante diminution de sa clientèle pendant le mois de juillet.

« Quand les travaux étaient de l’autre côté de la rue (en direction sud), les gens pouvaient entrer dans notre stationnement, mais depuis qu’ils sont de notre côté, ils ont bloqué les deux entrées. L’accès se fait par le dépanneur EKO qui est situé à côté de nous. Au début, la signalisation était derrière le dépanneur plutôt que devant », dit-il. 

La gestionnaire de l’Hôtel L’Empress, Caroline Couture et le copropriétaire de La Cage – Brasserie sportive, Patrick Dionne. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La gestionnaire de l’Hôtel L’Empress, situé dans le même bâtiment que La Cage, a aussi vu son achalandage et son chiffre d’affaires diminuer. 

« Parfois, les gens ne se présentent pas à leur réservation parce qu’ils ne voient pas l’accès pour entrer dans le stationnement. Habituellement, dans ces dates-ci, nous sommes complets sept jours sur sept, mais ce n’est pas le cas cette année. Plusieurs annulent leur réservation quand ils en entendent parler », mentionne Caroline Couture. 

« Le ministère ne nous consulte pas »

Le chantier de la montée Industrielle-et-Commerciale s’ajoutait à tous les travaux en cours sur plusieurs artères d’importance à Rimouski.

« Le ministère ne nous consulte pas pour savoir quand ce serait approprié qu’il le fasse. Il fait les travaux quand il le souhaite. Nous n’avons pas de contrôle sur la montée Industrielle-et-Commerciale. C’est la voie du ministère. C’est leur responsabilité et c’est eux qui ont décidé de l’horaire et de l’échéancier et qui coordonnent les travaux. Ce n’est pas la Ville », expliquait le maire Guy Caron, en juillet.

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Grandes Fêtes TELUS 2025 : après l’euphorie, place à la stratégie

Le comité organisateur des Grandes Fêtes TELUS amorcera une analyse stratégique pour marquer en grand le 20e anniversaire du festival, prévu du 30 juillet au 2 août 2026.

Même si l’achalandage de cette année n’a pas atteint le record de 91 000 spectateurs établi en 2024, la direction des Grandes Fêtes TELUS trace un bilan satisfaisant de la 19e présentation, tenue en fin de semaine dernière, au parc Beauséjour de Rimouski.

Après deux éditions exceptionnelles portées par l’un des derniers spectacles en carrière des Cowboys fringants et par des artistes de renommée mondiale tels que les Black Eyed Peas et Bryan Adams, le nombre de spectateurs est à un niveau plus habituel, en 2025, avec la présence de deadmau 5, Robin Schulz, X Ambassadors, Billy Talent et Matt Lang comme têtes d’affiche.

Dans ce contexte, la directrice générale des Grandes Fêtes TELUS, Annie-Claude Beaulieu, a choisi de ne pas révéler le nombre exact de visiteurs ayant franchi les tourniquets.

La directrice générale des Grandes Fêtes TELUS, Annie-Claude Beaulieu (Photo courtoisie)

« Nous avons livré une programmation musicale variée, légèrement audacieuse, qui a rassemblé différents profils de festivaliers. C’est une grande fierté de pouvoir compter sur une équipe expérimentée et heureuse que le public ait répondu « présent » à notre invitation estivale annuelle », affirme-t-elle dans un communiqué.

Des enjeux à surmonter

Malgré la satisfaction exprimée, les Grandes Fêtes TELUS font face à plusieurs défis.

Une recrudescence des tentatives de fraude à la revente de billets, sur les réseaux sociaux, a forcé l’organisation à refuser l’entrée à de nombreux détenteurs de laissez-passer achetés auprès de revendeurs non autorisés. Chaque bracelet étant lié de façon nominative à l’acheteur et devant être activé à la billetterie officielle, le modèle en place rend pratiquement impossible la revente légitime.

Le modèle d’affaires choisi empêche le partage des laissez-passer, contrairement au Festival d’été de Québec. Les Grandes Fêtes TELUS affirment avoir besoin de tous les revenus provenant de la billetterie en raison du bassin de population plus restreint dans l’Est-du-Québec.

Le chanteur de Billy Talent, Benjamin Kowalewicz, a promis de revenir rapidement à Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Présenté simultanément que d’autres grands festivals comme Osheaga à Montréal et le Festivent à Lévis, appartenant à des géants du divertissement comme evenko et Gestev, le contexte concurrentiel peut aussi peser dans la balance pour les Grandes Fêtes TELUS.

L’événement rimouskois doit ainsi redoubler de créativité pour continuer à attirer des artistes de calibre international, tout en respectant un budget réaliste. Le partage du « dollar loisir » est de plus en plus difficile, peu importe la sphère d’activités.

À cela s’ajoutent des facteurs hors du contrôle de l’organisation. Un printemps froid, peu propice à stimuler les ventes précoces, ainsi que la grève à la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout, qui a freiné l’arrivée de nombreux festivaliers de la Côte-Nord, ont également eu un impact sur la fréquentation.

Cap sur 2026

Malgré ces vents contraires, l’équipe des Grandes Fêtes TELUS regarde déjà vers l’avenir.

Des spectateurs ravis aux Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

La 20e présentation s’annonce comme un moment charnière pour le festival, qui affirme avoir déjà « lancé des lignes à l’eau » pour offrir une programmation mémorable et rendre hommage à l’héritage du festival pour l’ensemble de l’Est-du-Québec.

À lire aussi – notre couverture des Grandes Fêtes TELUS 2025 –

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Louis-Olivier St-Pierre : « Je n’en reviens pas encore »

Le médaillé d’or en golf individuel aux Jeux du Québec, Louis-Olivier St-Pierre, est de retour à Rimouski avec le sentiment du devoir accompli et une grande fierté. Il porte aussi fièrement à son cou une médaille de bronze remportée en duo. 

L’adolescent est encore sur un nuage quelques jours après sa victoire historique en prolongation. Il était déjà de retour à l’entraînement au Club Les Saules, ce lundi, alors qu’il célébrait son 16e anniversaire de naissance.

« Je n’en reviens pas encore de tout ce qui s’est passé dans les derniers jours. J’ai vécu des émotions vraiment fortes, surtout lorsque j’ai gagné la médaille d’or en individuel en prolongation. Je suis vraiment fier de moi. »

Pour St-Pierre, qui évoluait dans la catégorie juvénile (15-16 ans), cette victoire est la preuve que le travail peut mener à de bons résultats. 

« J’ai travaillé fort tout l’hiver, tout le début l’été et je suis content que ça ait payé aux Jeux du Québec et à tous mes tournois cette année. Ce n’est pas juste le talent au golf. Les efforts mènent au succès. Quand tu travailles fort, tu mérites ce qui t’arrive », dit-il. 

Le golfeur était déjà de retour au Club Les Saules le lendemain de son retour des Jeux. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Après un début de partie difficile, le Rimouskois a réussi à prendre les choses en main pour repartir avec une première médaille d’or en golf pour l’Est-du-Québec depuis 1975. 

« Ça avait moins bien commencé. Je ne frappais pas super bien la balle aux cinq ou six premiers trous. Je suis content que ma force de caractère m’ait permis de bien me reprendre. Cinquante ans, c’est long. C’est incroyable et je suis content d’inscrire un peu mon nom dans l’histoire », affirme-t-il. 

Objectif deux médailles

Louis-Olivier St-Pierre se rendait à Trois-Rivières avec l’objectif de remporter deux médailles et il peut dire : mission accomplie ! Le golfeur a obtenu le bronze à l’épreuve deux balles, meilleure balle dans la catégorie juvénile, en compagnie de son coéquipier Charles Lizotte, de Rivière-du-Loup. Le duo a aussi terminé en quatrième position à l’épreuve Vegas à deux. 

Le jeune golfeur avait pris part aux Jeux du Québec à Rimouski, en 2023. Il avait alors remporté une médaille d’argent en duo avec Louis Chénard. 

« À Rimouski, tous les gens étaient derrière nous. C’était différent à Trois-Rivières, mais la dernière journée je me suis senti comme chez nous parce que je me suis fait des amis parmi les autres golfeurs et j’ai parlé à tous les bénévoles et à ceux qui travaillaient sur le terrain. Les gens prenaient pour moi et c’était vraiment le fun », mentionne-t-il. 

Louis-Olivier St-Pierre et son coéquipier Charles Lizotte. (Photo courtoisie)

Les performances de Louis-Olivier St-Pierre lui ont permis d’être le porte-drapeau de la délégation de l’Est-du-Québec pour la cérémonie de fermeture des Jeux.

« Si je ne l’avais pas été, ça n’aurait rien enlevé à ce que j’ai fait, mais c’est une super belle reconnaissance et je suis vraiment content de l’avoir été. »

Championnat canadien

St-Pierre a terminé en troisième position lors du Championnat provincial junior de Golf Québec, en juillet. Il s’est qualifié pour le Championnat canadien junior qui se tiendra au Club de golf Gowan Brea de Bathurst, du 11 au 15 août. L’événement accueillera les 156 meilleurs golfeurs canadiens de 18 ans et moins. 

« Je veux prendre le plus d’expérience possible pour les prochaines années. »

D’ici là, le golfeur a bien l’intention d’être sur le terrain de golf tous les jours. 

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Matane-Côte-Nord : reprise du service et des négos

Le F.-A.-Gauthier a repris du service et les négociations doivent aussi reprendre tout au long du mois d’août à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout.

Alors que le navire reprend du service après 17 jours de grève judicieusement exécutées en pleine saison touristique, le syndicat reprend aussi du service autour de la table de négociations. Rappelons que cette grève faisait suite à une première grève de 10 jours au début juillet.

Quatre journées de négociations ont été convenues pour tenter de faire avancer le dossier qui stagne depuis avril 2023, soit la date de la fin de la dernière convention collective. La question des salaires est évidemment à l’avant-plan.

« Il n’est pas normal que la majorité de ces travailleurs doivent cumuler un deuxième et parfois un troisième emploi ou doivent avoir recours à des banques alimentaires pour joindre les deux bouts. Avec un salaire moyen de 21,50 $ de l’heure, ce n’est pas si étonnant », souligne Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

Ce conflit qui s’éternise ouvre la porte à bien des frustrations, autant du côté des syndiqués que des utilisateurs qui doivent parfois faire le « grand tour » par Québec ou encore emprunter une autre traverse, comme celle de Rivière-du-Loup.

Les voyageurs ne sont pas les seuls à être affectés par ces grèves alors que plusieurs entreprises utilisent ce moyen de transport pour apporter du matériel et de l’équipement de l’autre côté du fleuve. En va de même pour les travailleurs.

Pas un service essentiel

En 2020, le Tribunal administratif du Travail avait statué qu’il n’y avait pas lieu pour les employés de maintenir un minimum de services en temps de grève, évacuant ainsi le concept de service essentiel.

Les syndiqués de la Traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo courtoisie CSN)

De son côté, le gouvernement de François Legault a déposé un projet de loi pour donner davantage de leviers au ministre du Travail en cas d’un conflit qui perdure.

Grosso modo, cette loi qui sera en vigueur dans environ cinq mois, permettra au ministre de mettre fin à des conflits de travail s’il estime qu’il en va de la sécurité sociale et économique de la province.

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Le fleuve Saint-Laurent : trente ans plus tard

En trente ans, le Saint-Laurent a changé. Pas toujours pour le pire, mais rarement pour le mieux sans y être poussé. Le fleuve que l’on disait grand, nourricier, indomptable est devenu fragile à force d’usure. Et pendant que ses eaux poursuivent leur course vers l’Atlantique, les enjeux qui l’assaillent, eux, s’accumulent.

Au milieu des années 1990, le grand souci, c’était la pollution chimique. Des contaminants bien connus — BPC, mercure, plomb — s’invitaient dans les tissus des poissons, des oiseaux, des mammifères marins. On surveillait les bélugas comme des indicateurs vivants d’un écosystème intoxiqué. On espérait que la réglementation finirait par inverser la tendance. Et, en partie, elle l’a fait. Les concentrations ont diminué. Mais pendant qu’on applaudissait ces reculs toxiques, d’autres polluants, plus discrets mais tout aussi persistants, prenaient leur place : microplastiques, perturbateurs endocriniens, résidus pharmaceutiques. Invisibles à l’œil nu, omniprésents au microscope.

Le Saint-Laurent, en 1995, était déjà fatigué. Mais il n’était pas encore essoufflé. C’est le climat qui allait accélérer les choses. Car depuis, les eaux se sont réchauffées. Lentement, mais sûrement. D’un à deux degrés Celsius selon les zones, ce qui suffit à bousculer tout un réseau trophique. Le krill comme la crevette nordique se font rares dans l’estuaire. Le homard migre. Le saumon décline. Et pendant que la faune cherche refuge, le niveau de la mer monte, les berges s’érodent, les glaces hivernales se font capricieuses. Les municipalités, elles, cherchent encore la bonne combinaison entre enrochements et prières.

Au fil des ans, j’ai eu le privilège de contribuer, à l’occasion, aux pages du Mouton, pour parler de ce Fleuve auquel nous devons tant. Trente ans après les premiers constats alarmants, l’essentiel demeure : comprendre le Saint-Laurent exige de voir au-delà de la surface, d’embrasser toute sa complexité vivante.

Car la biodiversité du Fleuve n’est plus la même qu’il y a trente ans. L’effondrement de la morue dans les années 1990 a laissé un vide que la crevette nordique avait comblé un temps, jusqu’à ce qu’à son tour elle décline sous la pression du réchauffement et de la surpêche. Aujourd’hui, c’est le sébaste — ce survivant d’une autre époque — qui revient occuper l’espace. Chaque espèce qui recule ou réapparaît raconte, à sa façon, une histoire d’adaptation forcée, de rupture des équilibres.

Bien sûr, tout n’est pas sombre. Des gains ont été réalisés. La mise en place d’aires marines protégées a permis de stabiliser certains habitats sensibles. Des efforts de restauration, notamment dans les zones humides et les herbiers, ont porté fruit. L’idée même de coexistence entre usages humains et écosystèmes n’est plus marginale. Elle s’impose. Lentement, mais elle s’impose.

La science a aussi changé. Elle est plus accessible, plus interdisciplinaire, plus enracinée dans les territoires. Les savoirs autochtones commencent enfin à être pris au sérieux — pas comme anecdotes folkloriques, mais comme corpus de connaissances complémentaires. Et les jeunes scientifiques, aujourd’hui, arrivent armés de drones, de capteurs et d’une conscience écologique qui dépasse les silos.

Malgré cela, le Saint-Laurent reste une promesse incertaine. Un système immense, complexe, vulnérable. Sa biodiversité n’est pas stable. Ses écosystèmes ne sont pas résilients par magie. Et sa santé ne se mesure pas à coups de photos Instagram de baleines à bosse.

Depuis plusieurs années, je parle beaucoup de « léguer un fleuve en santé » quand on me demande mon avis sur le Fleuve. C’est noble, bien sûr. Mais cela suppose qu’on en hérite, qu’on en prend soin, et qu’on le transmet. Or, on agit encore trop souvent comme s’il s’agissait d’un bien jetable, renouvelable à volonté. L’exploitation industrielle, la navigation, l’urbanisation : tout s’accumule. Et le Fleuve, lui, absorbe. Jusqu’à quel point?

Trente ans après, les grandes menaces ne sont plus seulement chimiques ou visibles. Elles sont systémiques. Le Saint-Laurent ne meurt pas d’un coup. Il s’érode, se transforme, se dérègle. Et l’enjeu n’est plus seulement de le « sauver », mais de réapprendre à vivre avec lui. En fonction de lui. Pas contre.

Il reste des raisons d’espérer. Elles ne tiennent pas à des miracles technologiques, mais à la volonté collective. Des communautés riveraines qui refusent le statu quo. Des pêcheurs qui adaptent leurs engins. Des scientifiques qui traduisent leur savoir. Des enfants qui ramassent des déchets sans que personne ne les y oblige.

C’est peut-être là, le vrai basculement des trente dernières années : dans la lente, mais réelle montée d’une écologie de responsabilité. Pas parfaite. Pas suffisante. Mais tenace.

Et si l’on doit, un jour, dresser le bilan de notre passage collectif, peut-être que la seule vraie question sera celle-ci : avons-nous été dignes du Fleuve?

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La qualité de l’air s’améliore au Bas-Saint-Laurent

Alors que les derniers jours ont été marqués par une mauvaise qualité de l’air dans bien des régions du Québec, dont le Bas-Saint-Laurent, la situation devrait s’améliorer graduellement lundi, selon Environnement Canada.

La Presse Canadienne

En début de journée, un bulletin météorologique spécial concernant la qualité de l’air couvrait toujours une bonne partie de la province, incluant les régions de Montréal et de Québec.

On y expliquait que la fumée provenant des feux de forêt qui font rage dans les Prairies continuait de causer une mauvaise qualité de l’air et une visibilité réduite.

Cependant, «la situation s’améliorera progressivement au cours de la journée», pouvait-on lire dans le bulletin.

Lorsque la qualité de l’air est mauvaise, Environnement Canada recommande à la population de limiter le temps passé à l’extérieur ainsi que de réduire ou de réorganiser les sports, les activités et les événements à l’extérieur.

Les personnes les plus à risque de souffrir de la pollution atmosphérique sont les personnes de 65 ans et plus, les personnes enceintes, les nourrissons et les jeunes enfants, ainsi que les personnes qui ont des problèmes de santé chronique.

La fumée qui cause cette mauvaise qualité de l’air émane des quelque 700 feux de forêt qui font rage actuellement au pays, notamment en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba.

Tout comme le Québec, l’Ontario fait aussi l’objet de bulletins météorologiques spéciaux concernant la qualité de l’air.

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Accident à Saint-Moïse : un homme est décédé

Le conducteur d’un véhicule lourd est décédé, dimanche (3 août) vers 17h45, lors d’un accident survenu sur la route 132 à Saint-Moïse. L’homme de 34 ans aurait perdu le contrôle de son véhicule alors qu’il circulait en direction est.

La victime était seule dans son véhicule et a été transférée à l’hôpital, où son décès a finalement été constaté.

Un enquêteur en collision a été dépêché sur les lieux afin d’établir les causes et circonstances de ce décès.

Au total, 38 décès ont été enregistrés sur les routes et les sentiers du Québec pendant les vacances de la construction, ce qui représente le pire bilan des 10 dernières années.

Avec l’aide de La Presse Canadienne

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Expo agricole de Rimouski : nouveau record fracassé en 2025

La popularité de l’Expo agricole de Rimouski ne se dément pas. Pour sa 80e présentation, l’événement a attiré 46 000 visiteurs entre mercredi et dimanche, établissant ainsi un nouveau record d’achalandage.

Ce chiffre dépasse les 45 000 visiteurs enregistrés en 2022 et 2023. L’an dernier, 44 000 personnes avaient franchi les tourniquets du site.

En plus des traditionnels manèges de Beauce Carnaval, l’Expo agricole proposait de nouveau ses jugements d’animaux, les spectacles des humoristes Dominic Paquet et P.A. Méthot, les tires de chevaux et de tracteurs, ainsi que les cascades en moto du Milot Land Tour.

La 4e étape du Circuit Hommes Forts, présentée dimanche et animée par Jean-François Caron, a été particulièrement appréciée, tout comme les tirs de camions 4 x 4 et le gala de lutte de la NSPW, présenté samedi au Pavillon Romuald-Saint-Pierre.

Les animaux au cœur de l’événement

« On propose plusieurs activités variées pour inciter les gens à se déplacer et ainsi leur donner une occasion de prendre contact avec le milieu agricole, soit en allant voir les animaux ou en prenant part à des activités éducatives découvertes agroalimentaires », indiquait le directeur de la Société d’agriculture de Rimouski et organisateur de l’Expo, Simon St-Pierre.

Un jugement d’animaux lors de l’Expo agricole de Rimouski (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

L’Expo agricole reviendra, pour sa 81e présentation, du 29 juillet au 2 août 2026.

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À 190 km/h sur l’autoroute 20 à 17 ans

Un jeune Matanais de 17 ans a appris à ses dépends qu’il peut être coûteux de se faire prendre à rouler à 190 km/h.

Le vendredi 1er août dernier, le jeune automobiliste circulait sur l’autoroute 20 à la hauteur de Sainte-Luce vers 1 h 45 lorsqu’il a été intercepté par des patrouilleurs de la Sûreté du Québec.

Le jeune homme qui prenait l’autoroute pour une piste de course a vu ses ardeurs être refroidies assez rapidement puisque son permis de conduire a été suspendu sur-le-champ, et ce, pour une période de sept jours. Il a également reçu une amende salée de 961 $ plus les frais ainsi que 18 points d’inaptitude.

Ce type d’infraction est quand même fréquent. Il y a à peine un mois, un autre automobiliste était pincé sur l’autoroute 20 à Rimouski alors qu’il filait à 180 km/h puis un autre sur l’autoroute 85 en mai dernier.

Pour la Sûreté du Québec, ce type de comportement est à éviter puisqu’il est souvent la cause de collisions, et même parfois de décès. C’est pourquoi le corps policier recommande aux gens d’adopter une conduite prudente et responsable et de respecter les limites de vitesse.

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Vacances de la construction : la SQ dénombre 38 décès

Pas moins de 38 décès sont survenus sur les routes et les sentiers du Québec pendant les vacances de la construction, ce qui représente le pire bilan des 10 dernières années.

La Presse Canadienne

La Sûreté du Québec (SQ) a dénombré 25 collisions sur le réseau routier qu’elle dessert, lors desquelles 31 décès sont survenus.

À la même période l’an dernier, il y avait eu 13 décès sur les routes.

À ce bilan s’ajoutent cinq collisions sur le réseau récréotouristique, qui ont donné lieu à sept décès. Il y a un an, il y avait eu quatre décès sur le réseau récréotouristique pendant les vacances de la construction.

Le corps policier provincial affirme sans détour qu’il s’agit du « pire bilan des dix dernières années » sur les routes qu’il surveille.

La SQ identifie les distractions au volant, le non-respect des limites de vitesse, la capacité de conduire affaiblie par la drogue, l’alcool ou la combinaison des deux, ainsi que le non-port des équipements de sécurité comme étant les principales causes des accidents routiers graves.

Le corps policier indique qu’il maintiendra ses efforts de sensibilisation et d’intervention dans les prochaines, puisque les vacances se poursuivent pour de nombreux Québécois.

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