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Double exploit signé François Bolduc

Le nageur de Rimouski, François Bolduc, prend part aux deux blocs de compétition aux Jeux du Québec à Trois-Rivières. Il est le seul athlète de la délégation de l’Est-du-Québec à participer à l’événement dans deux disciplines, soit la natation en eau libre et le triathlon.

Habitué à la natation en piscine, l’adolescent de 16 ans doit composer avec différents éléments lorsqu’il se retrouve en eau libre. 

« On a moins de repères. Il y a les vagues et d’autres gars à côté alors qu’en piscine nous sommes seuls. Il faut aussi savoir où aller parce qu’il n’y a pas de ligne noire dans le fond de l’eau, il faut suivre les bouées en avant et ce n’est pas facile à voir. Je vois ça comme une randonnée. Tu vois du paysage et ça passe plus vite », explique le nageur du club de natation Les Dauphins de Rimouski. 

Les nageurs rimouskois Tommy Bélanger, François Bolduc, et Alexandre Desjardins. (Photo courtoisie)

François Bolduc s’est qualifié pour les Jeux dans les deux disciplines au début du mois de juillet. 

« Je me doutais que j’allais rentrer parce que je connais les autres personnes et le niveau. Nous avons commencé à nous entraîner au début juin en eau libre et en modifiant nos entraînements pour faire plus de longues distances. Pour le triathlon, nous avons augmenté le volume dès que la neige a fondu avec la course et le vélo. »

Grande fierté

Le Rimouskois éprouve une grande fierté d’être le seul athlète de la région à faire les deux blocs de compétition. 

« J’étais vraiment content. Ce sont deux sports qui se complètent bien. En triathlon, tu as besoin d’être un bon nageur pour performer étant donné que c’est la première épreuve. Avec le temps, je suis devenu plus un nageur d’endurance parce que c’est ce que je préfère », affirme-t-il. 

Le membre des Dauphins avait également participé aux Jeux du Québec à Rimouski, en 2023. 

« C’était en natation. L’expérience est vraiment différente et le fait que je sois plus vieux m’a permis de mieux le vivre. J’ai pu découvrir une nouvelle ville et rencontrer de nouvelles personnes. »

Passion natation

François Bolduc a commencé la natation à l’âge de cinq ans et la compétition six ans plus tard. 

« Je suis entré en sport-études en troisième secondaire. C’est à ce moment que ça a débloqué et que je me suis beaucoup amélioré. C’est un sport qui me permet de me dépasser. À chaque entraînement, je me mets des défis pour essayer de progresser le plus possible. »

Le triathlon est arrivé plus tard dans son parcours. 

« J’ai commencé à faire du vélo et de la course parce que c’est plus tranquille pour les nageurs l’été. J’ai beaucoup aimé ça donc j’ai commencé à faire du triathlon. Je m’étais donné comme objectif de faire les Jeux du Québec », souligne-t-il.

La natation en piscine reprendra dans les prochains mois pour François Bolduc qui commencera ses études collégiales à Rimouski. Il sera dans le programme Alliance sport-études et vise à obtenir le standard canadien.  

Les Jeux du Québec d’été 2025 prennent fin le 2 août. L’Est-du-Québec compte sur une délégation de 184 athlètes. 

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Incendie à Saint-René-de-Matane

Un incendie a fait rage le 31 juillet dernier dans l’arrière-pays de Saint-René-de-Matane.

Le feu qui s’étend sur une distance de 2.8 hectares a été aperçu par l’équipe de la SOPFEU qui est intervenue sur place. Par la suite, un appel généralisé a été placé afin que les pompiers du Service régional de sécurité incendie de La Matanie et les pompiers de Matane puissent intervenir.

L’incendie s’est déclaré le 31 juillet vers 11 h 50 dans un secteur boisé de l’arrière-pays de Saint-René-de-Matane à la hauteur du Chemin du 10e et 11e rang. La SOPFEU indique que le feu aurait été causé par des opérations industrielles, sans apporter davantage de détails.

Bien que le feu soit contenu, le risque que l’incendie reprenne de la vigueur demeure élevé. C’est pour cette raison que des équipes des services d’incendie restent sur place pour éviter la propagation. On parle d’une opération qui pourrait durer quelques jours et qui mobilisent 16 pompiers.

Afin de soutenir les pompiers au travail, le maire de Saint-René-de-Matane, Rémi Fortin et son équipe municipale ont ouvert les portes du centre communautaire. Les pompiers peuvent y accéder à leur guise pour y recevoir des repas offerts.

D’ailleurs, le directeur du Service régional de la Sécurité incendie de La Matanie, Dany Bouchard, remercie la municipalité de Saint-René-de-Matane pour le support apporté pendant cette intervention de longue haleine.

16 pompiers sont toujours mobilisés. (Photo Courtoisie – Dany Bouchard)
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Travaux routiers : loin d’être terminé pour les Rimouskois

La saison des travaux routiers se poursuit sur le territoire rimouskois. Parmi ceux sous la responsabilité de la Ville, certains sont sur le point d’être complétés alors que d’autres compliqueront la vie des automobilistes jusqu’à l’automne. 

Dans les chantiers majeurs, la deuxième phase des travaux de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale, commencée au début juin, se poursuivra jusqu’en octobre. Elle cible le secteur entre la 2e Rue et le chemin du Sommet. Seule la circulation locale est autorisée. 

Le renouvellement des conduites dans le secteur de l’avenue Rouleau se continuera également jusqu’au mois d’octobre. Ces travaux sont réalisés entre les rues Sainte-Thérèse et de l’Évêché Ouest ainsi que sur les rues Saint-André et Sainte-Anne.

Les travaux se poursuivent sur l’avenue de la Cathédrale. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Depuis le 2 juin, la circulation est interdite et l’accès au stationnement de l’Hôpital régional de Rimouski s’effectue par la rue Saint-Louis pour toute la durée du chantier. 

La première phase de l’extension des services sur la rue Gauvreau est en voie d’être terminée. Elle vise à étendre les services d’aqueduc et pluvial, de voirie et d’éclairage pour la mise en valeur d’unités sociales et abordables du projet Quartier maritime Rimouski de la Société de développement Angus. La 2phase aura lieu en 2026 et devrait s’étaler sur trois semaines. 

Travaux publics effectués en régie

La première phase des travaux d’infrastructures se poursuit jusqu’au 8 août sur la rue Alcide-C.-Horth, entre Arthur-Buies et Sandy-Burgess. Elle comprend la réparation des trottoirs et des aménagements. La circulation est interdite dans le secteur concerné pendant la durée des travaux. 

Des travaux de pavage sur la rue Saint-Pierre, entre Léonidas et Léonard, sont à venir dans les prochains jours. Ils dureront une à deux journées selon les conditions météo.

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La lente capitulation des régions

La bataille des régions périphériques, en réponse à l’infâme Plan d’aménagement du Bureau d’Aménagement de l’Est du Québec (BAEQ-1968) qui voulait ni plus ni moins les réduire au rôle de sous-traitantes des grands centres urbains (régions-ressources), a laissé sa marque abondamment dans les chroniques du Mouton Noir.

On en parle moins depuis quelque temps. Sans doute parce que les populations des régions en décroissance se sont un peu stabilisées, grâce entre autres à une migration importante de jeunes urbains en région; mais surtout, je le soupçonne, parce qu’on est las de se buter au mur d’un gouvernement central jaloux de son pouvoir. Nous assistons, en réalité, depuis quelques années, à une lente capitulation des régions, ce qui est un drame national.

Lente capitulation

Au cours des 50 dernières années, on a vu défiler en région,

– du côté citoyen, les Opérations Dignité (manifeste des 19 curés en colère-1970), le JAL (1972), la Coalition urgence rurale (1989), le Rassemblementgaspésien et madelinot (1991), les États généraux du monde rural (1991), des opérations similaires en Abitibi et au Saguenay–Lac-Saint-Jean, des tentatives multiples de développement local dans les villages en décroissance, Solidarité rurale (1992), les rendez-vous Rebâtir les campagnes (1996) et Sauver les campagnes (1998), l’Union paysanne (2001), la Coalition pour un Québec des régions (2006), etc.

– et du côté gouvernemental, la création de 12, puis de 17 régions administratives (1966), l’Office de planification et de développement du Québec (OPDQ-1967), les conseils régionaux de développement (CRD-1974) et les conférences administratives régionales (CAR-1974) , la création de la Commission de protection du territoire agricole (PTAQ-1978) et des MRC (1979), un Secrétariat des régions (1992), un ministère des Régions (1997), des dizaines de politiques de développement régional, la Politique de la ruralité (2001), un sommet des régions (2003), les Conférences régionales des Élus (CRÉ, créées en 2003 et abolies en 2017), la commission Coulombe sur la forêt (2004) et la commission Pronovost sur l’agriculture (2008) : des politiques et structures à peu près toutes disparues ou oubliées.

Au terme de ce dialogue de sourds qui dure depuis plus de 50 ans entre les régions périphériques et le gouvernement du Québec, rien n’a été gagné. Les initiatives gouvernementales n’ont jamais dépassé une certaine déconcentration administrative. Les régions ne sont toujours pas des entités politiques, dotées d’un président ou même d’un gouvernement élu. Même les organismes de concertation régionale, comme les CRÉ, qui permettaient une certaine planification des infrastructures régionales de développement des ressources et des services régionaux, ont été abolis. Le sort réservé aux municipalités, de plus en plus sollicitées, est navrant. La centralisation et la bureaucratisation des décisions et de la gestion des ressources et des services à Québec sont plus que jamais scandaleuses.

L’idée même de développement régional n’existe plus : celui-ci se réduit, d’une part, à des grands projets privés parachutés en région avec plus ou moins de succès et de dégâts (les parcs éoliens, la cimenterie de Port-Daniel, les mines d’or en Abitibi et d’acier sur la Côte-Nord, les projets heureusement bloqués d’oléoducs et de ports méthaniers, les alumineries au Saguenay, les projets hydroélectriques sur la Côte-Nord) et, d’autre part, à des petits programmes à la semaine et sans lendemains structurants dans les MRC pour aider les organismes communautaires et certaines PME. Certains villages ici et là tirent leur épingle du jeu, grâce souvent à quelques néo-ruraux visionnaires. Le réseau des cégeps et des filiales de l’Université du Québec demeure peut-être la seule colonne vertébrale d’une certaine vitalité et identité régionale.

La plupart des défenseurs des régions, notamment les universitaires du réseau de l’Université du Québec, ont disparu ou se sont tus : Bernard Vachon à Montréal, Mario Carrier et les frères Guy à Rouyn-Noranda; Bruno Jean, Clermont Dugas, Hugo Dionne, Gilles Roy, Victor-Lévy Beaulieu au Bas-Saint-Laurent; Louis Favreau en Outaouais; Marc-Urbain Proulx, Charles Côté, Denis Trottier au Saguenay–Lac-Saint-Jean; Paul-Louis Martin en Mauricie; Jacques Proulx en Estrie. Et où est la relève?

Culture de dépendance

Quant aux élus locaux et intervenants régionaux, ils ont capitulé et se sont installés dans une sorte de culture de dépendance. Ils se consolent avec le succès touristique de leur coin de pays, la créativité de leurs organismes communautaires, leur réseau de PME et l’éclosion de jeunes agriculteurs de proximité, appréciés mais marginalisés par les politiques agricoles défendues par l’UPA et le ministère de l’Agriculture.

À part leur succès touristique et migratoire, nos régions périphériques sont bel et bien redevenues des régions-ressources, fournisseuses de richesses naturelles (forêt, minerais, énergie, agriculture, érable, pêche, sites naturels) et de main-d’œuvre, des sous-traitantes des métropoles et de la grande entreprise.

Démocratie territoriale

On attend toujours des politiques d’aménagement du territoire, de gestion de la forêt, de l’énergie, de l’agriculture, des municipalités qui fassent place à une véritable décentralisation et à une démocratie territoriale, voire à ce que certains appellent le concept des biorégions, c’est-à-dire de régions-territoires comme milieu naturel de vie et d’organisation sociale, économique et politique, comme base d’une démocratie citoyenne.

L’autonomie régionale et locale devrait en effet faire partie d’un plan pour réinventer notre démocratie, minée par les partis politiques et l’échec de notre État-providence, et permettre une prise en charge collective de notre écosystème en péril.

Pour faire des régions ce lieu de prise en charge collective, incluant les communautés autochtones présentes sur le territoire, il va de soi qu’il faudrait revoir le découpage des territoires régionaux en fonction du concept de biorégion et d’une démocratie de type communautaire et consensuelle, à l’exemple de celle du gouvernement du Nunavik (Makivvik), plutôt que déléguée à des partis qui usurpent la représentation et la délibération des citoyens.

Mais c’est une autre histoire…                     

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Grandes Fêtes TELUS : ouverture électrisante

L’édition 2025 des Grandes Fêtes TELUS s’est ouverte jeudi soir au parc Beauséjour dans une ambiance à la fois fébrile et festive. La foule nombreuse a grandement apprécié la programmation d’ouverture de cette 19e présentation, à trois temps, aussi diversifiée que révélatrice de l’ADN de l’événement.

Commentaire de Jessy-Kim Brisson- Le Soir.ca

Premier sur scène, K. Maro a joué la carte de la nostalgie assumée.

En célébrant les 20 ans de La Good Life, l’artiste montréalais a offert à Rimouski un voyage rétro-rap-pop calibré pour raviver les souvenirs des trentenaires et captiver les plus jeunes. Crazy, Let’s Go, Femme Like U : les succès s’enchaînent dans une formule efficace.

K. Maro a joué la carte de la nostalgie aux Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

L’énergie scénique et le charisme du chanteur ont immédiatement créé une connexion avec le public. Un choix stratégique qui a réchauffé l’atmosphère avec justesse.

Robin Schulz : point culminant de la soirée

Le point culminant de la soirée est sans contredit la performance de Robin Schulz. À 20 h 30, le DJ allemand a pris d’assaut la scène avec sa signature électro-pop bien rodée.

En enchaînant ses succès (Sugar, Waves), remixant des titres emblématiques comme Believe de Cher ou Messy de Lola Young, Schulz a transformé le parc Beauséjour en piste de danse à ciel ouvert.

Robin Schulz a été le point culminant de la première soirée Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessy-Kim Brisson)

Soutenue par une mise en scène millimétrée comprenant confettis, flammes et feux d’artifice, sa performance a livré ce qu’on attend d’un événement de cette envergure : un spectacle visuel et sonore à la hauteur des attentes.

deadmau5 : clôture polarisante

C’est toutefois avec deadmau5 que la soirée a pris un tournant plus audacieux et plus polarisant.

L’artiste canadien, reconnu pour son électro plus sombre et introspective, a offert un set dense, presque hypnotique, traversé par des pièces comme Strobe, Ghosts ‘n’ Stuff, Cthulhu Sleeps ou Some Chords.

Si une partie de la foule s’est laissée emporter par cette immersion sensorielle, une autre s’est peu à peu détachée, cherchant dans l’ambiance quelque chose de plus festif, de plus accessible. La prestation, saluée pour sa cohérence artistique, n’a toutefois pas fait l’unanimité.

La foule a été nombreuse pour la soirée d’ouverture de la 19e édition des Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Et cela pose la question : jusqu’où peut-on pousser l’exploration musicale lors d’un événement grand public?

Une ouverture qui affirme une identité plurielle

Avec une première soirée oscillant entre nostalgie populaire, euphorie collective et expérimentation sonore, les Grandes Fêtes TELUS confirment leur volonté d’embrasser des univers musicaux distincts.

K Maro a rassemblé, Robin Schulz a électrisé, deadmau5 a dérouté. Cette diversité de ton et de rythme incarne l’ambition d’un festival qui cherche à conjuguer grand public et exigence artistique.

Rimouski a ainsi assisté à une soirée d’ouverture à la fois festive et réfléchie, où la foule, aussi diverse que la programmation, s’est laissée porter par les propositions. Une chose est sûre : cette 19e édition démarre sous le signe de l’audace et du décloisonnement.

Reste à voir si les prochaines soirées poursuivront dans cette même veine.

Programmation de ce vendredi 1er août aux Grandes Fêtes TELUS

Scène Hydro-Québec (agora)

  • 14h30 : Approche chromatique
  • 16h: julep julep

Scène Loto-Québec (site principal)

  • 19h : Christine Morency
  • 20h30: Jonathan Roy
  • 22h : X Ambassadors

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Le CIEL FM conclut avec une victoire

Le CIEL FM de Rivière-du-Loup a mis un terme à sa saison régulière en l’emportant par 6-1, jeudi soir, face au Frontière FM d’Edmundston.

La formation louperivoise est actuellement 2e au classement avec un dossier de 13-9, un match derrière Rimouski (13-7) et un demi-match devant Témiscouata (12-9). 

Pour ce qui est du Frontière FM, il glisse au 6e rang, un demi-match derrière Kamouraska. 

Il ne reste plus que cinq parties à jouer pour clore le calendrier régulier. 

Pour le classement : cliquez ici

Six victoires pour Borras

Juan Borras, jeudi soir, a signé une 6e victoire en sept décisions. Il a limité ses adversaires à seulement quatre coups sûrs. Seth Querze (2-3) a encaissé le revers. 

Un simple de deux points de Jimmy Durette a permis au CIEL FM de prendre les devants 2-1 en 3e manche. Un autre vétéran, Jérôme Ouellet, a aussi produit deux points dans la rencontre. 

Pour le sommaire : cliquez ici

À venir

Deux parties sont à l’affiche vendredi. Matane sera le visiteur à Rimouski où le Shaker pourra mettre la main sur le championnat de la saison s’il l’emporte.

Pendant ce temps, Trois-Pistoles (Tommy Gendron) jouera au Témiscouata (Dany Paradis-Giroux). 

Samedi, Matane sera à Edmundston pour un programme double alors que lundi soir, la saison prendra fin avec la visite du Frontière FM à Rimouski.

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Un autre nageur monte sur le podium aux Jeux du Québec

La natation a donné une 13e médaille à la région de l’Est-du-Québec, jeudi, à la 59e Finale des Jeux du Québec à Trois-Rivières.

Thomas Ménard, de Rivière-du-Loup, a terminé en 3position à l’épreuve du 400 mètres quatre nages individuelles. En plus de sa médaille de bronze, il a réalisé un record personnel avec un chrono de 4 :42.87. Thomas a également effectué une très belle performance au 200 mètres libre, terminant en 5e position avec un temps de 1 :59.52, son meilleur sur cette distance. 

Anthony Roy, aussi de Rivière-du-Loup, a offert une belle performance et a terminé en 8e position au 100 mètres papillon avec un temps de 1 :02.05.

En eau libre, les rimouskois Tommy Bélanger et François Bolduc ont réalisé une belle course au relais 2 x 500 mètres, terminant en 7e position.

Golf

Le golfeur Louis-Olivier St-Pierre. (Photo courtoisie)

En golf, Louis-Olivier St-Pierre, de Rimouski, et Charles Lizotte, de Rivière-du-Loup, sont passés tout près de répéter leur exploit de la veille.

Après la médaille de bronze obtenue mercredi à l’épreuve deux balles, meilleure balle, ils ont terminé en 4position à l’épreuve vegas à deux avec un excellent pointage de 66, à un coup d’une médaille. 

Basketball féminin

Les joueuses de l’Est-du-Québec en basketball ont gagné 34-20 contre l’équipe de Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« C’était une belle victoire d’équipe. Les filles commencent à avoir un peu plus de liens. On a vu de belles choses, des belles actions. On doit continuer d’y aller de cette façon », a mentionné l’entraîneur Toby Ouellet. Les représentantes de l’Est-du-Québec joueront pour les positions 9 à 12 vendredi.

Soccer 

En soccer, les représentantes de la région ont perdu 7-0 face à la Rive-Sud pendant que les garçons perdaient 5-0 contre la Capitale-Nationale.

Volleyball de plage 

Les joueurs de l’Est-du-Québec ont d’abord gagné en deux manches face aux représentants de Montréal avant de s’incliner contre la Rive-Sud, Richelieu-Yamaska et Lanaudière. Ils joueront pour les positions 9 à 14 vendredi.

Pour ce qui est des volleyeuses de plage, elles ont arraché une victoire à la Capitale-Nationale, terminant la journée avec une fiche de 1-3 pour terminer au quatrième rang du groupe DD. Elles joueront pour les positions 13 à 17 vendredi.

Médailles

Au tableau des médailles, l’Est-du-Québec en a gagné 13 depuis le début des Jeux, trois d’or, quatre d’argent et six de bronze.

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Plage : les incivilités se résorbent à Gaspé

La semaine dernière, le maire de Gaspé a partagé sur les réseaux sociaux une photo de touristes campant illégalement sur la plage de Douglastown, rappelant au passage les règles de bonne conduite sur ces lieux fragiles. La publication avait été vue plus de 240 000 fois en date de lundi (28 juillet).

Depuis, la présence des cadets de la Sûreté du Québec et des inspecteurs municipaux a été renforcée.

Lors du passage du Soir lundi à la plage d’Haldimand, quelques canettes calcinées et des restes de feux de grève étaient encore observables. Les campeurs désobéissants avaient toutefois plié bagage.

Daniel Côté explique avoir rapidement voulu mettre le couvercle sur la marmite avec son message de sensibilisation.

« Je pense que ç’a porté relativement fruit, sans dire que tout est parfait. Ça a fait baisser beaucoup de tensions et certains ont compris le message. »

Le maire n’était cependant pas en mesure lundi d’indiquer si des contraventions avaient été données.

Pas comme en 2020

Pendant la pandémie, les plages de Gaspé avaient été prises d’assaut par des touristes mal préparés et désordonnés.

Aujourd’hui, les pêcheurs récréatifs ont toujours la possibilité de se rendre avec leur véhicule sur le sable à l’extrémité de la rue de la plage. Là où le bât blesse est vraiment le camping illégal, réitère Daniel Côté.

« C’est le plus gros vecteur de débordement; le cœur du problème. Sur le camping, on est tolérance zéro. C’est ça qui fait en sorte que les gens ne se ramassent pas et font leurs besoins sur les plages; qu’ils oublient une bonbonne de propane à gauche et un sac de vidanges à droite. C’est ce qui fait que les gens s’approprient du territoire public. Ce n’est pas la baignade ou la pêche. Ce n’est pas tout le monde qui est au diapason, mais au moins on aura remis un peu d’ordre. »

Rappelons que la Ville de Gaspé a un bail de gestion du territoire public sur certaines parties de plage qui appartiennent au ministère des Ressources naturelles, dont la plupart sont en zone sensible où se déploie l’élyme des sables. Elle n’a cependant pas de pouvoir municipal sur d’autres bouts de plage qui appartiennent au ministère de l’Environnement.

Vers une cogestion

À long terme, la Ville de Gaspé espère une entente de cogestion avec la Nation Micmac de Gespeg. Celle-ci avait levé la main en ce sens lors de la pandémie.

« Elle est partie prenante dans toutes les décisions qu’on prend. Elle n’est pas seulement consultée, elle est impliquée, mais on n’a pas encore d’entente en bonne et due forme signée à ce jour », précise Daniel Côté.

En 2021, la Ville de Gaspé a par ailleurs mandaté le comité ZIP Gaspésie pour réaliser une
consultation publique
 au sujet de la conciliation des usages des plages Haldimand, Douglastown et Sandy Beach.

Dans un autre dossier, le parc national Forillon rappelle que le bois de plage doit être laissé en place puisqu’il agit comme un rempart à l’érosion côtière. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

Dans un autre dossier, le parc national Forillon rappelle que le bois de plage doit être laissé en place puisqu’il agit comme un rempart à l’érosion côtière. Incidemment – et par mesure de sécurité pour les plus jeunes – les structures de bois sous leur juridiction sont démontées par des agents de Parcs Canada mobilisés à cet effet.

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Grandes Fêtes Telus : Matt Lang attendu à Rimouski

Le chanteur new country québécois, Matt Lang, compte bien mettre le party au parc Beauséjour de Rimouski, dimanche soir, lors de son passage aux Grandes Fêtes TELUS. 

« Nous avons vraiment hâte. Ça fait longtemps que nous attendons ce spectacle. C’est un gros festival et c’est toujours plaisant d’aller à Rimouski. Nous serons en Ontario la veille, donc ça fera une bonne route, mais ce sera le fun », exprime-t-il. 

Le chanteur de Maniwaki a déjà participé aux Grandes Fêtes TELUS en 2021. Il est impatient de revivre l’ambiance de l’événement. 

« Évidemment, nous allons faire notre matériel, mais nous réservons aussi plusieurs surprises. Nous allons nous faire plaisir. La tournée All Night Longer fonctionne super bien, cet été, dans les festivals. Nous tombons dans la nostalgie par moments. »

Matt Lang aux Grandes Fêtes TELUS en 2021. (Photo courtoisie Yvan Couillard)

Le spectacle présenté dans les festivals est différent de celui offert en salles. 

« Nous les montons un peu différemment. Pour ceux qui ont vu le spectacle en salle, ce ne sera pas exactement la même affaire. Mes chansons restent les mêmes, mais il y a beaucoup de choses qui changent dans le décor et les interventions ne sont pas les mêmes. C’est plus party parce que les gens veulent bouger et se changer les idées. Certains sont là pour découvrir », explique l’artiste. 

Une carrière bien remplie

Depuis son passage à l’émission La Voix, en 2015, la carrière de Matt Lang connaît un succès autant au Québec que dans le reste du Canada. Cet été, il a participé au Festival d’été de Québec et à d’autres festivals en Alberta, en Saskatchewan, en Ontario, au Nouveau-Brunswick et même aux États-Unis. 

« Nous sommes chanceux parce que nous avons un gros été. Nous faisons beaucoup de route. Ça fait longtemps qu’on travaille fort pour ça. Je suis chanceux et je l’apprécie. J’ai deux enfants donc ce n’est pas toujours évident, mais je le fais avec mon cœur et j’aime ma job, j’adore ce que je fais. »

Journée 100 % country

La journée de dimanche sera 100 % country aux Grandes Fêtes TELUS. Bien que les adeptes de ce style musical soient de plus en plus nombreux, Matt Lang invite les moins connaisseurs à venir le découvrir. 

« Le commentaire qui revient souvent quand les gens viennent voir nos spectacles, c’est qu’ils n’aimaient pas le country, mais que maintenant ils aiment ça. C’est un show rock. On va même toucher la pop. J’invite les gens à venir voir c’est quoi. Ça permet parfois de découvrir. »

Selon la directrice générale des Grandes Fêtes, Annie-Claude Beaulieu, cette journée est très attendue par les festivaliers.

Jade Eagleson sera au parc Beauséjour dimanche soir.(Photo courtoisie)

Elle commencera à 13 h, sur la scène Hydro-Québec, située à l’agora du parc Beauséjour, avec le duo Alex et Caro qui sera suivi d’un hommage à Luke Combs par Best of me. L’auteur-compositeur-interprète Francis Degrandpré ouvrira le bal sur la scène Loto-Québec, dès 17 h 30. Jade Eagleson et Matt Lang animeront ensuite la soirée qui se conclura avec les traditionnels feux d’artifice.

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Travaux à Sainte-Flavie : fermeture du chemin Perreault

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable entamera, dès ce lundi 4 août, des travaux d’asphaltage et de remplacement d’un ponceau sur le chemin Perreault (2e rang), dans le secteur est de Sainte-Flavie. Le chantier s’échelonnera sur une période de cinq semaines.

Les travaux s’étendront également à une portion de l’avenue Perreault Est à Mont-Joli.

Pour permettre le remplacement du ponceau, le chemin Perreault sera complètement fermé à la circulation les 6, 7 et 8 août, ainsi que les 11 et 12 août.

Un détour par la route 132 sera mis en place afin de permettre aux usagers de circuler d’un côté à l’autre de l’entrave. En dehors de ces dates, la circulation s’effectuera en alternance.

Les dates et la durée des travaux pourraient être modifiées en cas de conditions météorologiques défavorables.

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Rires et nostalgie avec les Années Jukebox

Dans le cadre du 14e Week-end des anciennes organisé par le Club de voitures anciennes Le Fiacre du Bas-Saint-Laurent, le groupe rétro rimouskois Les Années Jukebox proposera une soirée théâtrale et humoristique, ce samedi 9 août à la Salle Desjardins-TELUS. 

En plus de présenter des classiques des années 50 à 70, il réserve de nombreuses surprises aux spectateurs. 

Composé de 10 musiciens et chanteurs, ce groupe existe depuis 11 ans. Bien qu’il offre plusieurs représentations à l’année, il monte sur scène pour une représentation unique chaque été.  

« C’est toujours un spectacle créé sur mesure pour Desjardins-TELUS. Nous essayons de nous renouveler parce que c’est souvent les mêmes personnes qui viennent nous voir. Nous avons des partisans vraiment fidèles. Nous espérons qu’ils seront au rendez-vous encore cette année », indique la chanteuse et metteuse en scène pour Les Années Jukebox, Marylène Thériault. 

Ce spectacle original est présenté à la Salle Desjardins-TELUS pour une troisième année consécutive. 

« La première année, nous y étions allés avec des danseurs comme invités spéciaux. Cette fois-ci, nous voulions aller ailleurs. C’est, selon moi, notre meilleur spectacle des trois. Nous avons de nouveaux membres dans le groupe depuis quelques mois et nous pratiquons beaucoup. Nous avons plusieurs nouvelles chansons à présenter », ajoute la chanteuse. 

Le groupe compte 10 artistes. (Photo courtoisie)

Deux invitées participeront à cette soirée festive. Il s’agit des comédiennes de la Troupe du Roy Berthe de Saint-Fabien, Noëlline Thériault et Carmelle Beauchêne. 

« Elles vont faire quelques petites apparitions pendant le spectacle pour faire référence aux années 50, 60, 70. Le but est de faire vivre cette époque aux spectateurs. C’est un spectacle immersif avec de petites anecdotes et notre répertoire rétro de ces années-là », explique madame Thériault. 

Pour tous les goûts

L’artiste précise que le groupe Les Années Jukebox s’adresse à un public de tous les âges. 

« Nous allons chercher les gens qui aiment Elvis Presley et les Beatles, mais aussi CCR, Queen, Ginette Reno et Édith Piaf. Nous allons vraiment partout et nous en avons pour tous les goûts. Nous sommes cinq chanteurs. Nous couvrons un éventail assez large et chacun a son style. »

Les membres du groupe sont âgés de 30 à 77 ans et passionnés de musique. Marylène Thériault trouve enrichissant de prendre part à ce projet qui rassemble les générations. 

« Les plus âgés ont des références musicales à nous donner que nous n’avons pas. Chaque membre du groupe a une mission et apporte sa petite touche. Nous sommes tous des amis. Même si nous avons tous notre métier en dehors de la musique, nous sommes plus que des amateurs. »

Les billets sont en vente à la billetterie de Spect’Art et à la porte, le soir du spectacle. La représentation de trois heures commencera à 19 h 30. 

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Anticosti : l’achat des permis sur le Web débute le 1er août

Grande première ce vendredi 1er août 2025 dans les annales de la chasse du cerf sur l’île d’Anticosti, (zone 20), c’est le premier jour de l’achat en ligne du permis à deux coupons de transport, ce qui était impossible auparavant, et disponible une fois rendu sur l’île, comme à Port-Menier.

Les chasseurs devront acheter leur permis sur la plateforme « Mon dossier chasse et pêche ».

L’achat des permis, sans coupons de transport, étaient disponibles en ligne depuis 2021. Or maintenant, ce sont tous les permis de chasse, de pêche et de trappage, qui s’achètent sur le Web.

Le Directeur ventes et service à la clientèle de SÉPAQ-Anticosti, Daniel Lévesque, estime que l’achat des permis en ligne « sera une bonne chose », tant pour les chasseurs, que le personnel qui n’aura plus à compléter les permis requis, souvent à la dernière minute.

Des modalités s’imposent

Toutefois, des modalités et obligations s’imposent.

« Le permis et les coupons de transport des cerfs devront être imprimés sur papier avant d’arriver à l’île, les chasseurs devront s’assurer de l’intégrité du coupon de transport avant de l’apposer sur l’animal récolté. L’idéal est de plastifier permis et coupons au préalable. Les coupons doivent demeurer lisibles, en bon état, lorsqu’apposés sur les cerfs récoltés », indique Daniel Lévesque, récemment en entrevue à « Rendez-Vous Nature ».

Le responsable du service à la clientèle du parc national d’Anticosti et de Sépaq Anticosti, Daniel Lévesque. (Photo courtoisie)

À un mois de l’ouverture de la saison de la chasse sur Anticosti, les chasseurs auront donc amplement le temps de remplir ces obligations.

Aussi, le ministère de la Faune exige que chaque chevreuil soit désormais enregistré en entier par le chasseur, avant sa mise en boîte et son transport vers l’aéroport.

« Le chasseur aura la responsabilité d’enregistrer en ligne le gibier récolté, via un code QR affiché dans chaque aéroport de l’île. Chaque cerf prélevé doit être enregistré avant d’arriver sur le continent », précise Daniel Lévesque.

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Premier marché de soirée présenté à Rimouski

Le Marché public de Rimouski entame sa 10e semaine d’activités en 2025 avec la présentation de son premier marché de soirée, prévu ce jeudi 31 juillet, de 16 h à 19 h, au parc de la Gare.

L’événement devait avoir lieu jeudi dernier, mais il avait été reporté en raison de la pluie.

Voici les exposants prévus sur place :

Pour manger

Pour boire

Café du Marché tenu par La Frip’ Mob-Île

À emporter à la maison (ou à grignoter en route!)

Du même coup, le Marché public de Rimouski célébrera la première journée de la 17e Semaine des Marchés publics du Québec. En tout, plus de 2 500 producteurs et artisans bioalimentaires vendent leurs produits dans les marchés publics de la province.

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Appui massif aux projets éoliens dans l’Est-du-Québec

Une très forte proportion de citoyens du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie sont en faveur des projets éoliens. C’est le constat qui émane d’un sondage mené entre janvier et mars auprès de 1014 adultes, à la demande de l’Alliance de l’énergie de l’Est.

Pas moins de 87% des personnes sondées appuient l’installation d’éoliennes dans leur région.

À noter cependant que la proportion diminue à 67 % pour des éoliennes directement dans leur propre municipalité.

« Ce sondage nous confirme des hypothèses que nous avions depuis un bon moment. La majorité des résidents de l’Est-du-Québec veulent participer à la transition énergétique, notamment par le développement éolien. C’est super motivant », note le président de l’Alliance, Michel Lagacé.

Acceptabilité sociale

Ce ne sont pas tous les projets qui passent comme une lettre à la poste. À Saint-Ferréol-des-Neiges par exemple, près du parc du Mont-Sainte-Anne, un mégaprojet de 1200 MW a suscité la grogne auprès de certains citoyens.

Les éoliennes les plus proches devaient être installées à environ 500 mètres de la station alpine. Le village était divisé sur la question, les opposants craignant pour l’impact visuel sur le paysage. Québec a finalement donné le feu vert en novembre.

Au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, les projets éoliens sont généralement très bien vus. En février, Québec a autorisé la construction du parc éolien Mesgig Ugju’s’n 2 pouvant atteindre jusqu’à 102 MW, derrière Escuminac. Peu de voix se sont élevées contre le projet.

Les 56 éoliennes du projet PPAW1 seront érigées dans l’ouest du Bas-Saint-Laurent, dans les MRC de Kamouraska, Témiscouata et Rivière-du-Loup. (Photo Invenergy)

En juin, Invenergy et l’Alliance de l’énergie de l’Est clôturaient un financement de 1,1 milliard de dollars pour le projet éolien Pohénégamook-Picard-Saint-Antonin-Wolastokuk 1 (PPAW1).

Il faut dire que le modèle d’affaires bénéficie directement aux collectivités faisant partie de l’Alliance de l’énergie de l’Est. Celles-ci se partagent une part des bénéfices.

Depuis 2017, l’organisation a permis aux communautés du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et aux Premières Nations de toucher plus de 90 M $ en bénéfices éoliens.

Avantages bien reçus

Au départ, dans les années 2000, les projets éoliens étaient entièrement privés. C’est en 2010 que les premières ententes intermunicipales ont vu le jour, sous la pression du milieu qui réclamait une part des retombées, rappelait tout récemment le collègue Bruno St-Pierre.

Depuis 2023, les régies intermunicipales du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ont uni leurs forces pour mieux coordonner leurs projets, augmenter leur capacité de financement et maximiser leurs retombées.

Le président de l’Alliance de l’énergie de l’Est, Michel Lagacé (Photo courtoisie)

Aujourd’hui, l’Alliance regroupe la quasi-totalité des 227 municipalités et nations autochtones du territoire. Les revenus éoliens sont partagés à hauteur d’un tiers pour la Gaspésie et deux tiers pour le Bas-Saint-Laurent.

Selon le sondage de l’Alliance, ce sont 60% des citoyens qui perçoivent les avantages des éoliennes; que ce soit pour la création d’emplois locaux ou la hausse de revenus pour les municipalités.

Aspect environnemental

Une minorité de résidents ont des inquiétudes sur la perte de valeur des propriétés (22 %), la pollution visuelle ou sonore (24 %), les impacts sur les milieux naturels et humides (27 %) ou encore les impacts sur la faune et la flore (33 %).

D’autre part, ce sont 60 % des citoyens qui ont confiance que les communautés et les procédures environnementales seront respectées dans le développement des projets.

« Nous sommes conscients que la population s’attend à des développements qui respectent les communautés dans lesquels ils se déploient et qui respectent les procédures environnementales. C’est exactement ce que l’Alliance s’efforce de faire de concert avec ses partenaires », précise monsieur Lagacé.

Par ailleurs, 68 % des sondés sont d’avis que les éoliennes peuvent contribuer significativement à la transition énergétique.

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OUROBOROS SE MORT LA QUEUE

J’ai toujours trouvé bien étrange l’adage selon lequel il faut voter avec sa tête et non avec son cœur, surtout quand on vote surtout avec ses pieds.

Ce n’est pas le temps, vous diront les gens de bien, de placer ses principes avant la « stratégie électorale », jolie formule édulcorée pour décrire cette véritable injonction à nous conformer au système représentatif de scrutin uninominal à un tour, une autre contorsion pour nommer un chien un chat.

Nommons plutôt ce chat un chat : « oligarchie parlementaire », un système dans lequel la voix citoyenne, cantonnée dans l’urne, ne fait pas le poids contre les intérêts « supérieurs » communiqués aux gouvernants et aux gouvernantes via les réseaux de lobbies, les jasettes entre deux ballons de Rémy Martin Louis XIII dans les chaises capitonnées des clubs privés, les parties de chasse au faisan insulaires qui « relèvent de la vie privée » et les airs de panique quand on apprend que Wall Street abaisse la cote de crédit du Québec.

Un système dans lequel aucun parti décrit comme sérieux par les gens de bien et leurs médias n’ose réellement remettre en question l’ordre établi par la haute finance, les boss de l’agro-alimentaire – les « rois de la pizza congelée » comme les appelait Falardeau –, les barons de l’énergie, le complexe militaro-industriel, les grands médias qui leur servent de relais et la force constabulaire qui jouit et abuse de son monopole sur la violence « acceptable ».

Au moment d’écrire cette chronique, on ne sait pas encore que le conservateur Bernard Généreux a été réélu avec une confortable avance dans Côte-du-Sud–Rivière-du-Loup–Kataskomiq–Témiscouata.

Tout comme on ne sait pas encore que la course n’était pas encore tout à fait décidée dans Rimouski–La Matapédia parce qu’un banquier de haute voltige est descendu de sa tour d’argent pour venir sauver le Parti libéral et qu’on aime donc ça, les riches, en politique. 

Tout comme on ne sait pas encore que Noémi Bureau-Civil, Raphaël Arseneault et Tommy Lefebvre, trois candidats indépendants qui se sont ralliés et qui militent pour le salut de notre région, ont été vulgairement ignorés par les médias des gens de bien qui leur préfèrent les candidats « sérieux ». Une chance que les médias indépendants et communautaires sont là! Par ailleurs, quand Jonathan Pedneault, co-chef d’un parti « sérieux » décide de dériver du script capitaliste, il se fait replacer par une « grande » journaliste bourgeoise qui trouve qu’augmenter l’impôt des riches n’est pas, justement, « sérieux » et il est désinvité du débat par la même commission électorale qui a laissé entrer les propagandistes d’extrême droite de « Rebel News » en tant que « journalistes ».

En revanche, on sait déjà que ni Généreux ni Blanchette-Joncas ne seront en mesure de défendre réellement les intérêts de ceux et celles qui sont le sel de la terre de notre région. Ils ne remettront pas en question les modèles économiques qui brisent le dos de nos pêcheurs et de nos cultivateurs, qui contribuent à détruire l’environnement et qui mettent des bâtons dans les roues de ceux et celles qui cherchent à remodeler de façon radicale notre rapport au politique, à la société et au territoire.

Je l’écris depuis quelques années déjà – notre immobilisme et notre entêtement à nier que le système qui nous apporte tant de conforts nous tue aussi à petit feu et à partir de maintenant, même les actions les plus radicales seront légitimes!

Mais il est plus facile d’envisager la fin du monde que celle du capitalisme, pour paraphraser Fredric Jameson ou Slavoj Zizek, les deux sont crédités pour avoir formulé cette idée.

C’est l’éternel retour décrit par les philosophes stoïciens de la Grèce antique, puis repopularisé par Nietzsche au 19e siècle qui postule, ici de manière un peu simpliste, que l’espace-temps est une boucle, l’Histoire serait donc également une sorte de boucle, ce qui entraînerait sa répétition.

C’est Ouroboros, le serpent qui a sa queue dans sa bouche, qui se mord justement la queue.

Mais ce sont là des idées bien commodes pour les cyniques et les pessimistes qui préfèrent se vautrer dans l’Absurde camusien plutôt que de le dépasser.

Car la seule voie de dépassement, c’est la révolte.

Nous n’avons malheureusement plus le choix de prendre la voie de la révolte.

Et le ton qu’elle prendra ne dépendra que de ce que feront et diront les gouvernants.

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Les Dauphins brillent au Grand Prix du Québec

Les nageuses du Club Les Dauphins de Rimouski, Maxim Bélanger et Emma Ducharme, ont respectivement obtenu des médailles d’argent et de bronze lors du Grand Prix du Québec qui avait lieu, du 24 au 27 juillet, à Montréal. 

Bélanger s’est classée deuxième au 50 mètres brasse. Elle a pris part à une autre finale chez les 16-17 ans, soit au 100 mètres brasse. La Rimouskoise a également obtenu deux meilleurs temps au 50 mètres papillon et au 50 mètres brasse.

Pour sa part, Ducharme a pris part à quatre finales sur cinq épreuves. C’est au 50 mètres dos qu’elle a obtenu sa médaille. Elle a réussi un meilleur temps au 100 mètres papillon.

Un autre nageur des Dauphins était de la compétition. Hugo Brouillet a participé à trois finales à la brasse en plus de réussir quatre meilleurs temps sur cinq épreuves. Il a terminé 6e au 100 mètres brasse.

Nouveaux records et standards

Grâce à sa performance au 50 mètres brasse (30,43), Brouillet pourra participer aux Championnats canadiens en petit bassin de 25 mètres qui auront lieu, du 7 au 10 août, à Sherbrooke. C’était le dernier standard national qu’il lui manquait.

Il a, par le fait même, battu ses records de club et de l’Est-du-Québec à cette épreuve.

Maxim Bélanger a aussi abaissé ses records de club et de l’Est-du-Québec au 50 mètres brasse avec son temps de 33,33. 

Emma Ducharme et Maxim Bélanger au Complexe aquatique du parc Jean-Drapeau. (Photo courtoisie)

Le Grand Prix du Québec était présenté pour une première fois. Cette nouvelle compétition, organisée par la Fédération de natation du Québec, est réservée aux athlètes juniors et seniors qui répondent aux critères de performance de haut niveau national.

Près de 400 nageurs d’un peu partout au pays y participaient au Complexe aquatique du parc Jean-Drapeau.

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Concerts aux Îles du Bic : place à la 24e saison

Le 24e festival Concerts aux Îles du Bic débute, ce samedi 2 août, avec huit spectacles prévus jusqu’au 10 août. 

Le spectacle Gala d’ouverture « Suite tango : Bach à Buenos Aires » se tiendra le samedi 2 août à 20 h à l’église du Bic. Le bandonéoniste québécois Denis Plante s’est inspiré des suites de Bach pour écrire de la musique de tango. Il sera accompagné du violoncelliste virtuose Stéphane Tétreault.

« Émile Quimper-Bouchard : le violoncelle qui chante » présente l’un des talents issus de la région, le pianiste Jules-Alex Banville, le dimanche 3 août à 15 h.  dans le chœur de la cathédrale de Rimouski. « Soirée chez les Schumann » met en vedette le pianiste Mathieu Gaudet, la violoniste Élise Lavoie et Stéphane Tétreault. Ils convient le public le mercredi 6 août à 20 h à l’église du Bic. 

« Le Quatuor Myriade célèbre Ravel » rend hommage aux 150 ans de la naissance du compositeur français, le jeudi 7 août à 20 h à l’église de Saint-Fabien, tandis que « Perles du minimalisme », de l’Ensemble Paramirabo, aura lieu le vendredi 8 août à 21 h à la salle Jack-Herbert du Conservatoire de musique de Rimouski.

Répertoire baroque français

« Musiques intimes pour la chambre du Roy » présente, dans une ambiance matinale champêtre, un répertoire baroque français du 17e et du 18e siècle. Trois spécialistes de la musique ancienne unissent leur talent : le haute-contre Philippe Gagné, la gambiste Mélisande Corriveau et le claveciniste Eric Milnes.

Philippe Gagné, à gauche, participera au festival Concerts aux Îles du Bic. (Photo courtoisie)

Ce concert se tiendra à la chapelle de Saint-Fabien-sur-Mer, le samedi 9 août à 10 h. « Les Vêpres à la vierge de Claudio Monteverdi » réunira 26 chanteurs et musiciens dans une œuvre fondatrice de la grande tradition occidentale, le samedi 9 août à 14 h dans la cathédrale de Rimouski.

Le festival se terminera avec un gala de « Musiques américaines », le dimanche 10 août à 16 h à l’église du Bic.

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171 km/h sur la 20 : un conducteur de 19 ans sanctionné

Un jeune automobiliste de 19 ans devra s’acquitter d’un constat d’infraction de 1 461 $, assorti de 14 points d’inaptitude, pour avoir circulé à 171 km/h sur l’autoroute 20 en direction est, mercredi (30 juillet) vers 14 h, dans le secteur de Cacouna.

Son permis de conduire a été suspendu sur-le-champ pour une période de sept jours, conformément au Code de la sécurité routière.

Cette infraction survient alors que la Sûreté du Québec a lancé, plus tôt cette semaine, un appel à la prudence sur les routes.

Le nombre de décès enregistrés depuis le début des vacances de la construction dépasse celui de la même période l’an dernier.

« Si on veut renverser la tendance, il faut absolument que chacun fasse sa part. On doit ralentir, être vigilant et, surtout, être en état de conduire lorsqu’on prend le volant », rappelle la sergente Ève Brochu-Joubert dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux de la SQ.

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Le Shaker à une victoire du championnat

Le Shaker de Rimouski a connu un mercredi soir fructueux à plus d’un point de vue quand il a gagné pendant que ses deux principaux rivaux au classement s’inclinaient.

Il a disposé du Bérubé GM de Trois-Pistoles par la marque de 10-9 dans un festival de coups de circuit. Pendant ce temps, les Braves Batitech du Témiscouata ont perdu 3-1 à Edmundston pendant que le CIEL FM de Rivière-du-Loup s’inclinait 11-8 au Kamouraska.

Markus Coates est surpris de la décision de l’arbitre sur cette séquence. (Photo Jean-Claude Pelletier)

À Trois-Pistoles, Ludovic Dubé, avec deux, Pier-Luc Ouellet et Philippe Lavigne ont frappé de longues balles, tout comme Élie Belzile, du Bérubé GM qui en a deux en plus de quatre points produits.

Le Shaker a bien failli laisser filer une avance de 7-1 en 5e manche. Markus Coates est venu fermer le match avec une manche 1-2-3 en 7e manche pour le sauvetage.

Élie Belzile (28) a frappé deux coups de circuit (Photo Jean-Claude Pelletier)

Benjamin Roy (4 manches) est le lanceur gagnant pendant qu’Anthony Fournier encaissait le revers malgré une bonne sortie (deux points accordés).

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Kamouraska

À Saint-Pascal, le CIEL FM a laissé filer une avance de 8-2 en 4e manche pour s’incliner 11-8. Le coup décisif est venu du bâton de Thomy Lévesque avec un double de trois points qui a porté la marque à 10-8 pour les Industries Desjardins.

Maxime Bourgelas a une longue balle bonne pour un point dans la victoire.

Martin Bossé, qui a lancé les trois dernières manches, enregistre la victoire pendant que la défaite est portée au dossier de Guillaume Chénard. 

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Edmundston

À Edmundston, dans un superbe duel de lanceurs, le Frontière FM a disposé des Braves Batitech par 3-1.

Garett Parkins a limité ses adversaires à quatre coups sûrs en plus de réussir 12 retraits au bâton. C’est Kodai Kambara (9K en 5 manches) qui encaisse le revers.

Garett Parkins (Photo archives Le Soir – René Alary)

Parkins s’est aussi signalé avec un circuit en solo pour le circuit qui donnait les devants aux siens par 2-1. Sam Cyr, avec deux coups sûrs, a produit les deux autres points.

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Classement

Avec seulement six parties à disputer au calendrier, une seule équipe (Trois-Pistoles) ne peut plus bouger de sa 7e position. Pour le reste, les scénarios sont nombreux. L’un d’eux veut même qu’une quadruple égalité en tête lundi soir est possible !

Ce qu’on sait, c’est que le Shaker sera champion du calendrier s’il gagne un de ses deux derniers matchs à la maison, vendredi contre Matane et lundi prochain contre Edmundston.

Matane, qui est actuellement 4e, peut encore finir 2e, mais aussi glisser au 6e rang !

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Jeudi soir, le CIEL FM va conclure son calendrier en recevant le Frontière FM qui a encore quatre parties à disputer. 

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Jeux du Québec : première médaille pour St-Pierre

La récolte de médailles pour l’Est-du-Québec s’est poursuivie à cette 59e Finale des Jeux du Québec à Trois-Rivières. Louis-Olivier St-Pierre de Rimouski et Charles Lizotte de Rivière-du-Loup ont obtenu une troisième position grâce à leur performance en golf à l’épreuve deux balles, meilleure balle.

Le duo a décroché le bronze dans la catégorie juvénile grâce à un pointage de 71 lors de la ronde présenté au Club Ki-8-Eb.

Le parcours comportait son lot de défis, notamment avec plusieurs verts très ondulés. Malgré une pluie intense au dernier trou, ils ont su tirer leur épingle du jeu.

« On est très contents, et on reste aussi très concentrés pour demain », ont-ils ajouté en référence à l’épreuve Vegas à deux qui aura lieu, jeudi.  

Natation

Le nageur Oly Morneau de Notre-Dame-du-Portage a brillé à la piscine en remportant deux médailles, en plus de réaliser deux records personnels. Il a fini au premier rang au 50 mètres libre grâce à un chrono de 24.43, son meilleur temps et également un record de son club les Loups-marins de Rivière-du-Loup.

Le nageur Oly Morneau (Photo courtoisie)

Morneau a également gagné le bronze au 50 mètres papillon avec 26.69 secondes, son meilleur chrono sur cette distance.

Anthony Roy de Rivière-du-Loup a réalisé une belle performance au 200 mètres papillon. Il a terminé en 7e position avec un temps de 22 :23.98.

Soccer féminin

Les filles ont amorcé leur participation aux Jeux du Québec avec une victoire de 2 à 1 contre l’équipe de la Mauricie après une séance de tirs au but.

Camille Werstink de Sainte-Luce a marqué le but de l’Est-du-Québec dans cette partie lors de laquelle l’équipe de l’Est-du-Québec a démontré une solide défensive et des efforts constants.

La qualité de la relance et la gestion de la profondeur ont été des atouts durant cette partie. 

Soccer masculin

Les garçons ont sauté rapidement sur le terrain à leur arrivée aux Jeux du Québec, avec une partie le jour même de leur arrivée, mardi soir, à Trois-Rivières.

Les Rimouskois Antoine Bencosme Boudreau, Logan Fournier et William Proulx ont chacun marqué un but, menant l’équipe à une victoire de 3 à 0 contre l’équipe de Sud-Ouest. Les joueurs de l’Est-du-Québec ont été en contrôle la grande majorité de la partie. Ils ont fait peu d’erreurs et concédé très peu d’occasions à l’adversaire. 

Les représentants de la région ont ensuite perdu contre l’équipe des Laurentides, mercredi, par la marque de 3-1. Ils ont débuté la partie avec intensité et détermination, parvenant à marquer le premier but grâce à un tir de Logan Fournier de Rimouski. Les joueurs de l’équipe adverse sont toutefois revenus de l’arrière et ont marqué trois buts sans riposte.

Marcello Cano Ortiz de Rimouski a été le joueur du match pour l’Est-du-Québec. Il a gagné ses duels en plus d’effectuer un beau travail défensif et de faire preuve de persévérance tout au long de la partie.

Basketball féminin

Les joueuses de l’Est-du-Québec ont remporté la victoire par un pointage de 42 à 38 contre l’équipe de l’Abitibi-Témiscamingue. Elles ont par la suite subi la défaite contre la puissante équipe de la Capitale-Nationale au compte de 73 à 9.

Basketball masculin

L’équipe masculine de la région a perdu contre celle de l’Abitibi-Témiscamingue par la marque de 59 à 46. Les joueurs ont par la suite gagné face aux représentants de la Côte-Nord avec un pointage de 52 à 41.

Volleyball de plage masculin

Après une partie serrée contre Lanaudière et une défaite contre le Centre-du-Québec, les garçons ont su bien rebondir contre l’Abitibi-Témiscamingue. L’entraîneur s’est dit fier de leur progression pendant la journée et des efforts qu’ils ont fournis.

Volleyball de plage féminin

Malgré une belle exécution, les filles ont été vaincues lors de leurs trois parties de la journée. Elles seront de nouveau en action demain et affronteront de nouvelles équipes. 

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Les derniers préparatifs avant le coup d'envoi des Grandes Fêtes Telus

Les Grandes Fêtes Telus vont prendre leur envol demain, au parc Beauséjour, à Rimouski. Jusqu'à dimanche, les festivaliers pourront assister à des spectacles des têtes d'affiche Deadmau5, X Ambassadors ou la formation canadienne Billy Talent. Comment se prépare l'organisation en vue des festivités? Charles Alexandre Tisseyre s'est rendu sur place rencontrer la directrice générale, Annie-Claude Beaulieu, pour en discuter.

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Le rêve d’acheter s’éloigne de plus en plus

Acheter une première maison est un rêve que de moins en moins de jeunes familles peuvent réaliser. Malgré la baisse des taux d’intérêt et les différentes mesures mises en place pour favoriser l’accès à la propriété, l’écart entre le prix des maisons et les revenus ne cesse de se creuser.

En cinq ans, le prix moyen d’une résidence a presque quadruplé, alors que les salaires n’ont pas suivi la même progression.

Plusieurs facteurs expliquent cette hausse fulgurante des prix. La principale demeure la pénurie de logements, qui génère une forte demande. L’arrivée de nombreux nouveaux résidents exerce aussi une pression sur le marché.

« Des gens qui ont vendu une propriété à Montréal pour 1 M$ arrivent ici et vont payer une maison 500 ou 600 000 $. Pour eux, ce n’est pas énorme », explique la directrice de l’agence RE/MAX à Rimouski, Manon Labrie.

Le marché est donc très favorable aux vendeurs. « Dès qu’une propriété est inscrite à un prix juste, il y a rapidement plusieurs promesses d’achat. Tout le monde la veut, parce qu’il n’y en a pas tant que ça sur le marché », ajoute-t-elle.

Cette surenchère continue d’alimenter la flambée des prix.

Génération à loyer

À Rimouski, le prix moyen d’une maison s’élevait à 380 000 $ en juin, une hausse de 10 % en seulement deux mois. Les salaires stagnent et les jeunes doivent désormais épargner deux fois plus longtemps pour accumuler une mise de fonds suffisante, ce qui cause une nette dégradation du pouvoir d’achat. 

« Si on compare avec les générations précédentes, c’était plus facile de devenir propriétaire. De moins en moins de jeunes dans la vingtaine ou au début de la trentaine peuvent accéder à la propriété. On parle carrément d’une génération de locataires », estime l’économiste chez Desjardins, Maëlle Boulais Préseault.

Un travailleur de la construction (Photo Freepik)

Au premier trimestre, 80 % des mises en chantier au Québec visaient des immeubles à logements, ce qui accentue encore la rareté des maisons unifamiliales. Cette pression accrue sur le parc locatif fait aussi grimper les loyers.

Aujourd’hui, les ménages doivent consacrer en moyenne 40 % de leur revenu au logement, comparativement à 25 % il y a 20 ans. Même avec deux revenus, plusieurs familles peinent à boucler leur budget.

Marché toujours vigoureux

Malgré la situation, le marché immobilier ne montre aucun signe de ralentissement. En moyenne, une maison reste moins d’un mois sur le marché.

En juin, 600 propriétés ont changé de mains au Bas-Saint-Laurent, une hausse de 5 % par rapport à l’an dernier.

Selon le Registre foncier du Québec, la région détient même le record provincial pour les ventes de maisons entre 250 000 $ et 500 000 $, avec une augmentation de près de 40 %. À noter : 37 résidences ont été vendues à plus d’un demi-million de dollars.

La pièce d’un loft du centre-ville de Rimouski. (Photo courtoisie)

Cette flambée des prix fait aussi grimper les évaluations foncières, et donc les comptes de taxes municipales. En juin, l’évaluation moyenne d’une résidence unifamiliale au Bas-Saint-Laurent atteignait 240 000 $, soit 80 000 $ de plus qu’il y a cinq ans.

La hausse est particulièrement marquée dans les grands centres. À Rimouski-Neigette, la valeur foncière moyenne d’une maison a bondi de 110 000 $ depuis 2020, tandis qu’elle atteint près de 100 000 $ dans la MRC de Rivière-du-Loup.

Le prix de l’espoir

Tous deux dans la mi-vingtaine, Océane Vienneau et son conjoint, Anthony Ferrero, caressent depuis longtemps le rêve d’acheter une maison pour y construire leur vie avec leur petite fille de 8 mois, Abigaëlle. 

« Ma fille grandit, pis on ne trouve rien qui nous convient, rien dans notre budget. Le marché va trop vite. Les maisons se vendent à une vitesse folle. On n’a même pas le temps de réfléchir ou de faire une inspection complète. Ça nous glisse entre les doigts », confie Océane, visiblement découragée.

Anthony Ferrero, sa conjointe Océane Vienneau et leur petite fille, Abigaëlle. (Photo courtoisie)

Et les rares propriétés jugées « abordables » sont loin d’être des aubaines.

« Il y en a à 120 000 $, mais c’est insalubre. C’est des maisons à refaire au complet. On ne veut pas embarquer là-dedans, on n’a pas les moyens de rénover de la cave au grenier. »

Déménager en Gaspésie

Face à l’impasse, le couple a choisi de louer un logement, en espérant que la situation se stabilise un peu d’ici l’été prochain. Une autre option envisagée : déménager en Gaspésie ou dans une région plus éloignée, où les prix seraient encore à la portée de jeunes acheteurs.

« Payer un loyer, ce n’est pas un investissement. C’est de l’argent qui s’envole. On veut bâtir quelque chose pour notre fille, pas juste survivre mois après mois. »

Remettre ce rêve de propriété est une grande déception pour la jeune mère.

« Ça me fait vraiment de la peine. Pour nous, mais aussi pour mes amis. On est plusieurs à avoir ce rêve-là. La petite maison, la famille, le chien dans la cour. Mais on n’y arrive pas. On est pris en appartement, pis on se demande si un jour ça va changer. »

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Grandes Fêtes TELUS : Rimouski prête pour le party

Les Grandes Fêtes TELUS feront de nouveau vibrer le parc Beauséjour de Rimouski pour leur 19e présentation, du 31 juillet au 3 août, en accueillant les DJs deadmau 5 et Robin Schulz, les groupes X Ambassadors et Billy Talent ainsi que le chanteur country Matt Lang. 

Les festivaliers profiteront aussi de nouveautés sur le site, dont des stationnements pour les motos offerts par Harley-Davidson et pour les vélos, proposés par Desjardins. 

« Du côté de l’alimentation, il y aura le restaurant des Grandes Fêtes, qui propose un menu traditionnel de festival : hamburgers, hot-dogs, etc. La cantine Le Rallye sera aussi sur place, tout comme BBQ’s sur la route. Les portes ouvrent à 18 h, donc il est possible de se rendre sur le site pour manger. Nous allons aménager un coin avec un espace pour s’alimenter et il y aura aussi Les Bienfaits, pour s’acheter de la crème glacée », indique la directrice générale des Grandes Fêtes TELUS, Annie-Claude Beaulieu.

Thématique chaque soir 

Comme c’est le cas depuis quelques années, la programmation des Grandes Fêtes TELUS propose une thématique chaque soir.

« Le jeudi sera notre soirée électro/DJ/nostalgie avec K-Maro, qui est un porteur de succès incroyables. En ce moment, on épluche tous les devis techniques et on procède à l’installation de tout ce qui est pyrotechnie, écrans, projection et lasers. Ce sera donc une soirée visuellement très agréable », mentionnait madame Beaulieu, la semaine dernière.

Annie-Claude Beaulieu est la nouvelle directrice générale des Grandes Fêtes TELUS. (Photo courtoisie)

Le lendemain, le pop et le rock seront à l’honneur. « La soirée du vendredi sera beaucoup dans l’émotion, avec de beaux textes et une ambiance assez universelle. On commence le tout avec Christine Morency, qui est l’une des humoristes de l’heure. Ce sera donc une heure de spectacle, mais à petit prix,
donc on est super content. »

La directrice générale du Festival décrit le samedi comme étant la journée qui « grafigne. »

« Jérôme 50 semble être un habitué des premières parties de spectacle avec Québec Redneck Bluegrass Project (QRBP). Ils sont souvent ensemble dans des programmations, alors ils ont déjà une belle complicité et ils seront l’un en arrière de l’autre. On regarde aussi avec QRBP la façon dont il compte habiter la scène. Et bien sûr, Billy Talent, dont les membres du groupe sont super contents de venir
à Rimouski. »

Le groupe Billy Talent se produira aux Grandes Fêtes TELUS 2025. (Photo courtoisie)

Le dimanche 3 août est pour sa part la journée à thématique country. « On espère que les gens vont porter leurs bottes et leurs chapeaux ! »

La scène Hydro-Québec

Les spectacles sur la scène Hydro-Québec sont gratuits pour tous, dans l’agora du parc Beauséjour.

« La programmation est très chouette, parce qu’elle met de l’avant quand même plusieurs groupes de Rimouski, ainsi qu’un groupe de la Gaspésie, Alex et Caro. Il y a donc un rayonnement local super agréable. Il y aura aussi des jeunes, comme Approche Chromatique, qui a remporté Cégeps en spectacle, il y a deux ans et qui viennent de sortir un album. On aura aussi Julep Julep qui vient de Rimouski et qui est excellent », conclut la directrice générale.

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Le 14e Week-end des anciennes s’annonce spectaculaire

Récemment classé parmi les cinq meilleures expositions de voitures anciennes au Québec, le Week-end des anciennes s’annonce spectaculaire pour sa 14e présentation, prévue les 9 et 10 août, à la place des Anciens-Combattants de Rimouski.

Le comité organisateur espère accueillir plus de 250 véhicules de plus de 25 ans si les conditions météorologiques sont au rendez-vous.

Présenté par le Club de voitures anciennes Le Fiacre du Bas-Saint-Laurent, l’événement reçoit des passionnés du Québec, du Nouveau-Brunswick et de l’état américain du Maine.

Parmi les modèles à l’honneur cette année, le Week-end des anciennes célèbrera les 60 ans de la Ford Mustang, avec la participation annoncée d’une vingtaine de voitures grâce au Club Mustang du Bas-Saint-Laurent et sa présidente, Nadia Gagnon.

Yannick Thériault et Gérald Pelletier s’activent à rassembler des Dodge Challenger, qui célèbrent leur 55e anniversaire cette année. Une dizaine de propriétaires ont déjà confirmé qu’ils présenteraient leurs voitures à Rimouski. 

Le club B.A.H. de Québec, présidé par Gilles Allard, prévoit aussi une visite avec une dizaine de véhicules, en plus du retour des jeeps militaires, confirmé par Michel Pouliot, toujours apprécié des visiteurs.

Spectacle et hommage

Les inscriptions ouvriront le samedi 9 août, à 8 h 30, au coût de 10 $ par véhicule. Le comité compte sur une cinquantaine de bénévoles pour assurer le bon déroulement.

En plus des voitures et camions d’époque, les visiteurs admireront de vieux tracteurs et des engins stationnaires.

En marge du Week-end des anciennes, le groupe Les Années Jukebox offrira le spectacle « Rétro-spective », le samedi 9 août à 19 h 30, à la Salle Desjardins-TELUS. La mise en scène est assurée par Marylène Thériault. 

Le député fédéral Maxime Blanchette-Joncas prend la pose en compagnie de Jacques, à gauche et Tony D’Anjou. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Avant la représentation, un hommage sera rendu Jacques D’Anjou, fondateur de Remorquage Provincial Jacques D’Anjou en 1972.

Les billets sont en vente à la billetterie de Spect’Art, au dépanneur ESSO 7/24 et auprès des membres du groupe.

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Percé : un septuagénaire perd la vie en VTT

Le conducteur d’un véhicule tout-terrain (VTT) âgé de 75 ans a perdu la vie mardi (29 juillet), vers 18 h, à la suite d’une embardée survenue sur le chemin des Côteaux à Percé, en Gaspésie.

« Il aurait perdu la maîtrise de son véhicule alors qu’il tentait de traverser l’intersection pour se rendre sur la route Blondin », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Lors de la perte de maîtrise, la victime, originaire de Percé, aurait été éjectée de son VTT. Les services d’urgence ont pris en charge la victime.

« L’homme a été amené vers un centre hospitalier où, malheureusement, son décès a été constaté », ajoute le porte-parole de la SQ.

Un enquêteur en scènes de collisions a été dépêché sur les lieux.

« Le dossier est dans les mains du coroner. Pour le moment, il est trop tôt pour déterminer les causes exactes de l’accident », précise Frédéric Deshaies.

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27e « Formule Rita »: encore 300 joueurs attendus

Le tournoi de golf « Formule Rita » revient pour une 27e année, le vendredi 19 et le samedi 20 septembre au Club Les Saules, de nouveau sous la présidence d’honneur de Line Marcoux et de son fils William Doucet, de Rimouski Toyota.

L’un des plus importants événements caritatifs du genre à Rimouski devrait accueillir plus de 300 joueurs et partenaires pour les deux départs, prévus chaque journée à 13 h.

Toujours sous la responsabilité de Rita Marquis, du Club Lions de Rimouski, le tournoi a remis plus de 680 000 $ à différents organismes de la région depuis sa création.

En 2025, « Formule Rita » offrira 3 000$ à l’Association des personnes handicapées visuelles du Bas-Saint-Laurent, 1 500$ à Centraide et 1 000$ à Moisson Rimouski-Neigette, Sclérose en plaques Canada- Bas Saint-Laurent et Pro-Jeune-Est.

Les profits du tournoi servent aussi à l’achat de lunettes de vision durant toute l’année et à l’entretien de la Maison Lions, qui abrite deux organismes communautaires.

Fondation Marcel-Gagné

La Fondation Marcel-Gagné collaborera encore avec le tournoi « Formule Rita » en versant 6 000$, à la cagnotte finale, servant à venir en aide aux personnes démunies.

Comme par les années passées, les golfeurs participeront à de nombreux « trous chanceux », de soupers BBQ et steak sur gril ainsi que de généreuses tables de cadeaux. La chanteuse Isabelle Proulx fera partie de la programmation festive en soirée. 

William Doucet et Line Marcoux de Rimouski Toyota, Louise Tremblay Marcel Gagné et Rita Marquis. (Photo courtoisie Jean-Claude Leclerc- Muffin et Café)

Plus de détails suivront dans les prochaines semaines.

Pour plus d’informations, contactez Rita Marquis au 418-723-1452, au 418-750-8594 ou au marquisrita@hotmail.com.

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Il y a 20 ans, Sidney Crosby changeait le destin des Penguins

Il y a 20 ans, le 30 juillet 2005, les Penguins de Pittsburgh sélectionnaient Sidney Crosby au tout premier rang du repêchage de la LNH. L’adolescent de 17 ans faisait déjà vibrer Rimouski et la LHJMQ. Encore aujourd’hui, ce geste résonne dans le monde du hockey, tant l’héritage du joueur est profondément ancré.

Huit jours après avoir remporté une loterie spéciale tenue à la suite du lock-out de l’année précédente, les Penguins repêchaient Crosby, eux qui avaient terminé au dernier rang du classement général en 2003-2004. Pittsburgh faisait partie des quatre équipes ayant trois chances dans le boulier pour décrocher le premier choix au total.

Crosby n’a disputé que deux saisons avec l’Océanic, entre 2003 et 2005, mais son empreinte demeure indélébile avec 303 points et sa conquête de la Coupe du Président (aujourd’hui le trophée Gilles-Courteau).

Sidney Crosby alors qu’il portait l’uniforme de l’Océanic. (Photo courtoisie NHL.com)

Pour les Penguins, cette sélection allait transformer une équipe moribonde en véritable dynastie. Fort de plus de 1 600 points en carrière et de trois conquêtes de la Coupe Stanley à Pittsburgh, Crosby a redéfini les standards de l’organisation après le départ de Mario Lemieux.

L’exemple parfait

« Crosby, c’est l’exemple parfait du joueur complet, humble et travaillant. Il n’a jamais pris de raccourcis. Ce qu’il a fait à Pittsburgh, il l’a d’abord fait ici », a déjà souligné Doris Labonté, ex-directeur général et entraîneur-chef de l’Océanic.

Les Penguins ont été sauvés de la faillite grâce à lui. Leur amphithéâtre, le PPG Paints Arena, n’aurait peut-être jamais vu le jour sans la relance qu’il a incarnée. Crosby a porté l’organisation sur ses épaules dès le jour 1, surpassant toujours les attentes.

Sidney Crosby a remporté la Coupe Stanley à trois reprises avec les Penguins. (Photo courtoisie LNH)

Vingt ans plus tard, Sidney Crosby n’a jamais coupé les ponts avec Rimouski. Il revient régulièrement de façon discrète, soutient des initiatives locales et garde un œil attentif sur l’organisation.

Devenu un monument du hockey, il restera à jamais « Sid the Kid » dans le cœur des partisans de l’Océanic.

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Cogeco déploie son service mobile à Rimouski

Cogeco Communications élargit son offre de services en lançant son réseau de téléphonie mobile dans 13 marchés au Québec et en Ontario, dont celui de Rimouski.

Le déploiement graduel de Cogeco Mobile doit se poursuivre jusqu’à l’automne, moment où l’ensemble des territoires desservis par le câblodistributeur auront accès au service.

Pour se tailler une place dans un marché déjà dominé par les géants des télécommunications, Cogeco mise sur des forfaits « concurrentiels » et des fonctionnalités « pensées pour les clients », selon ce qu’avance l’entreprise.

« Ce lancement démontre clairement notre volonté d’être un joueur de plus en plus présent sur la scène canadienne des télécommunications », déclare le président et chef de la direction de Cogeco, Frédéric Perron.

Le réseau mobile de Cogeco repose sur un accord avec TELUS, l’une des trois principales sociétés de communications du pays. L’entreprise s’est aussi alliée à Eastlink pour ses infrastructures technologiques.

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Regards obliques : célébrer le patrimoine de La Mitis

Les poètes Anick Arsenaut, Annie Landreville, Marie-Hélène Voyer ainsi que le photographe Steve Leroux, s’unissent pour lancer un recueil de poésie appelé Regards obliques, disponible en librairie dès ce mercredi 6 août.

Publié aux éditions Poètes de brousse, le recueil de poésie collaboratif comprend des photos de Steve Leroux et prend racine dans des bâtiments emblématiques de La Mitis, soit la Villa Estevan des Jardins de Métis, le Vieux presbytère de Sainte-Flavie et le Château Landry de Mont-Joli.

Né d’une exposition présentée en 2024 dans plusieurs lieux phares du Bas-Saint-Laurent dont les Jardins de Métis, la Galerie d’art Desjardins de l’UQAR et le Complexe culturel Joseph-Rouleau de Matane, les artistes posent un Regard oblique sur le patrimoine, l’histoire et l’architecture patrimoniale de ces lieux dont la vocation a bien changé au fil des ans.

Lors de sa présentation, l’exposition présentait une vingtaine d’œuvres poétiques et photographiques. 

Un lancement officiel se tiendra ce dimanche 10 août, à 17 h, à la librairie l’Alphabet de Rimouski. L’événement est ouvert à tous.

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Le premier rédacteur se raconte

Cinq ans après le lancement du premier Mouton NOIR — je n’abandonne pas les majuscules de sa couleur — j’étais appelé à raconter l’histoire de sa naissance. On me l’a probablement aussi demandé à ses 10 ans et à ses 20 ans. Peut-être. Sans doute. Bref, la revoici. Profitez-en pendant que je m’en rappelle…

On est en 1993 ou 1994. Comme d’habitude, le dossier de la salle de spectacle anime les débats aux assemblées publiques du conseil municipal de Rimouski. Après une soirée où les esprits se sont particulièrement échauffés, j’écris une fable où des membres du conseil municipal et certaines personnes présentes dans la salle sont transformés en animaux; le maire est le loup, le conseiller municipal le plus grognon devient le blaireau, le conseiller-piéton Joël Simonnet, qui serait bientôt la mascotte de ma chronique Le Stylo sauvage, est la belette à cigare. Et ainsi de suite. Je propose cette fable, « Dans la grande forêt de Rimouski », au journal hebdomadaire Le Rimouskois, alors indépendant, qui la publie en « Libre opinion ». Les réactions, nombreuses et toutes positives, s’enchaînent. L’animateur de l’émission matinale de Radio-Canada, Daniel Mathieu, la lit même en ondes.

Plusieurs mois plus tard, probablement dans les mêmes circonstances, j’écris la suite de cette fable, qui avait animé l’espace public, et je la propose à nouveau au Rimouskois, convaincu qu’ils seraient contents de la publier. Mais entre-temps, le journal était passé aux mains du groupe de presse Bellavance et, autre temps, autres mœurs, la politique éditoriale avait changé de façon drastique. L’éditeur, Jean-Claude Leclerc, regarde le texte sans vraiment le lire. « C’est bien trop long — une page et demie! —, je demande des textes de deux à trois paragraphes à mes journalistes », me dit-il. « Méchants dossiers de fond », me dis-je alors à moi-même…

En sortant du journal, déçu, amer, je me dis, en boutade : « Je vais en partir un journal, il ne pourra pas refuser mes textes. » Arrivé chez moi, je lance ça à ma blonde. « Quelle bonne idée », s’exclame-t-elle. Oh! ça, c’est un signal! Une telle réaction de la part de celle qui est habituée à mes réactions et idées spontanées, qui souvent ne vont nulle part, ça veut peut-être dire que cette fois, il y a un vrai projet.

Le soir même, on a des amis invités à souper. « Mon chum veut partir un journal », lance alors la blonde, Fernande Forest, qui, incidemment, trouverait quelques jours plus tard le nom dudit journal. « Quoi? J’embarque, je vais vendre la publicité et faire les relations publiques », dit alors la belle Pascale. Ben là, voyons… qu’est-ce que vous me dites là, êtes-vous sérieux, on part-tu vraiment un journal? Le lendemain, appels téléphoniques à Denis Leblond, à Eudore Belzile — qui dit : « Je n’ai pas le temps, mais j’embarque! » Et voilà, la mèche était allumée.

Six mois plus tard, à la fin mars 1995, Le Mouton NOIR Plus mordant que le loup était lancé au bar Le Cactus devant 300 personnes, dont le maire de Rimouski, Michel Tremblay, qui avait été élu quelques mois plus tôt — il n’était pas le loup de la fable. Et l’idéateur que je fus se retrouva dès lors catapulté « directeur de la rédaction et camelot », puisque je m’occupais, avec un plaisir manifeste, je précise, de la distribution du journal dans les cafés, bars, commerces, bibliothèques et autres lieux susceptibles de recevoir les lecteurs et lectrices de ce singulier nouveau journal.

Le reste de l’histoire, la suite, ce sont les lecteurs qui l’ont construite. Trois ou quatre jours après le lancement— annoncé de façon un peu mystérieuse, avec de petites affiches placées un peu partout en ville, montrant un mouton noir au sourire narquois, dessiné par Alain Huot, qui disait J’arrive! — voilà que Le Devoir y consacre la une de son cahier « Régions ». Il n’en fallait pas plus pour que les demandes d’abonnement et les offres de collaboration fusent de partout au Québec.

Après cinq ans, les artisans du Mouton étaient surpris qu’il soit toujours là. Et ça fait maintenant 30 ans! Et on me demande si le journal a encore sa raison d’être, avec tous les changements survenus dans les domaines de l’information — concentration de la presse et consanguinité télévision-journaux, réseaux sociaux, influenceurs — pouah ahahaha! Sans hésiter, je réponds OUI.

Cela dit, j’affirme que Le Mouton NOIR pourrait — et devrait — être bien plus présent dans son milieu et jouer un rôle plus actif dans des dossiers de proximité comme la préservation du patrimoine bâti, la protection d’espaces naturels comme la forêt de Pointe-au-Père, les coupures de services en santé dans la région, pour ne nommer que ceux-là. Refaire du journal un outil que la population s’approprie pour véhiculer ses idées et ses positions dans des dossiers locaux et régionaux qui nous touchent au quotidien.

Les vieux moutons noirs que nous étions ont activement contribué à faire débloquer le projet de salle de spectacle à Rimouski, qui taponnait depuis 20 ans. Nous avons aussi contrecarré un inconcevable projet de développement immobilier sur la crête de la Pointe-aux-Anglais, au Bic. Oui, Le Mouton NOIR a encore et toujours sa raison d’être. Je lance un bêlement défiant à la relève : étonnez-nous! indignez-vous! dénoncez! construisez! Et comme je l’écrivais à la une du tout premier numéro, en mars 1995 : Amenez au pré de quoi nourrir un Mouton NOIR plus mordant que le loup!

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Trois-Pistoles se dote d’un premier camion à grande échelle

Le Service des incendies et sécurité civile de la Ville de Trois-Pistoles a mis en service cette semaine un tout nouveau véhicule d’élévation, communément appelé « camion à grande échelle ». Ce véhicule spécialisé représente une avancée majeure pour la sécurité publique.

Jusqu’à maintenant, la Ville devait faire appel aux services de Rivière-du-Loup pour ce type d’intervention, ce qui entraînait des délais d’environ 45 minutes.

Grâce à l’acquisition de ce nouveau camion, le temps de réponse est désormais réduit à quelques minutes seulement, offrant une capacité d’intervention rapide et efficace en hauteur, notamment pour les incendies et les sauvetages complexes.

Question de sécurité

Cette acquisition s’inscrit dans une volonté du conseil municipal d’accroître la sécurité des citoyens.

En mars 2024, le conseil municipal a autorisé l’adjudication du contrat à l’entreprise Aéro-Feu Ltée, au coût de 774 931,50 $ taxes incluses, pour l’achat d’un véhicule d’élévation usagé, équipé et conforme aux besoins du Service.

Grâce à l’acquisition de ce nouveau camion à grande échelle, le temps de réponse est désormais réduit à quelques minutes seulement à Trois-Pistoles. (Photo courtoisie)

Ce nouvel équipement marque une première historique pour le Service des incendies et sécurité civile de la Ville de Trois-Pistoles, qui n’avait jamais disposé d’un tel véhicule depuis sa fondation.

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La SQ lance un appel à la prudence

Les nombreux accidents de la route survenus depuis le début des vacances de la construction poussent la Sûreté du Québec (SQ) à lancer un nouvel appel à la prudence pour la suite des vacances estivales.

Par La Presse Canadienne

Le corps policier provincial rapporte que 17 décès sont survenus dans 14 collisions depuis le début des vacances de la construction, qui sont en cours depuis un peu plus d’une semaine. Ce bilan inclut les collisions sur route et hors route.

En 2024, pour l’entièreté des vacances de la construction, 14 personnes avaient perdu la vie lors de 13 collisions mortelles sur le réseau routier, tandis que quatre décès étaient survenus dans des collisions impliquant un véhicule hors route.

Selon la SQ, le bilan de la première semaine des vacances de la construction de cette année commande un rappel des conseils de prudence de base.

«Si on veut renverser la tendance, il faut absolument que chacun fasse sa part. On doit ralentir, être vigilant et, surtout, être en état de conduire lorsqu’on prend le volant», affirme la sergente Ève Brochu-Joubert dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux de la SQ.

«On le sait, plusieurs sont en vacances. Si vous voulez tous les continuer avec votre famille et vos amis dans le plaisir, s’il vous plaît, soyez prudents sur les routes», ajoute-t-elle.

Réseau routier, plans d’eau et sentiers

Selon la SQ, la période des vacances de la construction représente toujours un moment où le nombre de collisions mortelles et avec blessés est particulièrement élevé.

Les policiers visent les comportements des plaisanciers sur les plans d’eau. (Photo courtoisie SQ)

Le corps policier provincial avait déjà annoncé qu’il intensifierait ses interventions sur le réseau routier, sur les plans d’eau et sur les sentiers du 18 juillet au 3 août.

En 2024, pendant les vacances estivales, le non-respect de la signalisation, le non-respect des limites de vitesse, la conduite avec facultés affaiblies et le non-port des équipements de sécurité étaient à l’origine de la plupart des accidents mortels et avec blessés graves, selon la SQ.

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Est-du-Québec : neuf médailles à mi-parcours à Trois-Rivières

L’Est-du-Québec a remporté trois autres médailles, en ce mardi 29 juillet, lors de la dernière journée du premier bloc des compétitions à la 59e Finale des Jeux du Québec à Trois-Rivières.

Deux athlètes de la région se sont illustrés sur la pelouse. Laurent Bélanger de Pohénégamook a effectué un lancer de 46,41 mètres grâce auquel il a gagné la médaille d’or au lancer du marteau.

Emma Dubé de Saint-Arsène a décroché sa deuxième médaille d’argent à des Jeux de Trois-Rivières. Après son 2e rang au lancer du disque, elle s’est également distinguée au lancer du marteau. Joalie Tanguay de Rivière-Bleue a également bien fait, terminant en 6e place à cette même épreuve.

Avec un chrono de 49.83 secondes, les filles ont effectué une belle performance au relais de 4 x 100 mètres. L’équipe composée d’Anabelle Larouche (Rivière-du-Loup), Rose Bélanger (Rivière-du-Loup), Florence Bernier (Rimouski) et Juliette Dionne (Saint-Arsène) a terminé en 7e position.

Mathias Caron de La Pocatière a pris la 7e place au marteau grâce à un lancer de 30,60 mètres. Pour sa part, Henri Loiseau de Saint-Antonin a fini en 9e position au triple saut avec une performance de 11,41 mètres.

Natation artistique

Les nageuses de Rimouski Maélie Arseneau, Audrey Blanchette, Béatrice Chénard, Alexanne Cyr, Évelyne Fortin, Lily Leblanc, Mia Leblanc et Alice Mathurin ont réalisé une excellente performance qui leur a permis de gagner la médaille de bronze en équipe dans la catégorie jeunesse.

« Les filles ont livré une performance incroyable. Elles ont gardé leur énergie jusqu’à la fin de la routine et ont amélioré leur synchronisation par rapport à l’épreuve préliminaire. Au-delà de leur 2e place en routine qui leur a permis d’obtenir la médaille de bronze au cumulatif, nous sommes fières de les avoir vu s’amuser en nageant pour souligner leur dernière performance ensemble », ont mentionné les entraîneures.

Les résultats de toutes les nageuses à l’ensemble des épreuves ont permis à l’Est-du-Québec de terminer au 2e rang du classement des régions dans cette discipline et de remporter une bannière d’excellence de 2e position.

Tir à l’arc

Les archers de l’Est-du-Québec se sont démarqués par leur comportement, leur attitude, ainsi que leur esprit sportif en lien avec les valeurs du sport et des Jeux du Québec.

C’est ce qui a permis à la région d’obtenir la bannière de l’éthique de cette discipline parmi l’ensemble des régions.

Vélo de montagne

Au relais féminin par équipe, Stella Binet de Sainte-Flavie et Alice Harvey de Rimouski ont terminé en 12e position avec un temps de 42 :00.90.

Du côté du relais par équipe masculin, la meilleure performance de la région appartient à Louis Bernard de Maria et Philippe Gagnon de Rimouski qui ont terminé l’épreuve en 37 :25.58, prenant ainsi la 23e position.

Sept médailles en athlétisme

« Comme première finale auprès de ma nouvelle délégation, je suis très fière de voir l’esprit d’équipe et de camaraderie qui règne entre les représentants du bleu et jaune. Les jeunes sont motivés et prennent très au sérieux les compétitions. C’est magnifique de les voir se dépasser et réaliser des records personnels. Quel accomplissement! », mentionne la cheffe de délégation, Alexandra Gagnon-Tillard.

Laurent Bélanger a gagné l’or pour l’Est-du-Québec. (Photo courtoisie)

Les représentants de la région en athlétisme ont récolté sept médailles, alors que l’équipe de volleyball masculin a réalisé une première depuis 26 ans en remportant la médaille de bronze. La dernière fois que l’Est-du-Québec a gagné une médaille dans cette discipline était en 1999 à Alma.

En natation artistique, l’équipe a remporté la médaille de bronze dans la catégorie jeunesse et la bannière d’excellence de 2e position parmi l’ensemble des régions.

Classement par sport

Aux Jeux du Québec, 19 régions sont représentées. Le tableau qui suit présente de façon détaillée le classement de l’Est-du-Québec pour chacun des sports.

SportClassement 2025 à  Trois-RivièresClassement 2023 à Rimouski
Athlétisme14e 11e 
Baseball masculin14e 13e 
BMX14e Discipline absente
Natation artistique2e 6e 
Tir à l’arc11e 2e 
Triathlon17e 17e 
Vélo de montagne12e 12e 
Volleyball féminin13e 9e 
Volleyball masculin3e 6e 

Avant de quitter, les athlètes du premier bloc de compétitions ont passé le flambeau à ceux en provenance de la région qui sont arrivés en après-midi à Rimouski.

Au cours des prochains jours, 90 athlètes participeront à différentes épreuves : basketball féminin, basketball masculin, golf, natation, soccer féminin, soccer masculin, volleyball de plage féminin, volleyball de plage masculin.

Ils seront encadrés par 18 entraîneurs et accompagnateurs, en plus de l’équipe de 13 missionnaires de la délégation.

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Expo agricole : le classique annuel débute à Rimouski

L’été à Rimouski ne serait pas le même sans l’Exposition agricole, qui célèbre son 80e anniversaire, du 30 juillet au 3 août.

Tout est prêt pour accueillir les visiteurs sur le site de l’avenue de la Cathédrale. Son directeur général, Simon St-Pierre, présente aussi l’événement comme un rendez-vous annuel qui permet aux gens de savoir à quoi s’attendre.

« L’Expo, c’est beaucoup d’activités traditionnelles. Il y a plusieurs éléments qui reviennent d’année en année. Ce sont des éléments auxquels les gens sont habitués et auxquels ils s’attendent. Les manèges, les compétitions d’animaux, les spectacles d’humoristes, le gala de lutte, le Milot Land Tour, ce sont des activités offertes à l’Expo depuis maintenant plusieurs années. »

En tête d’affiche cette année, les humoristes Dominic Paquet et P.A. Méthot seront en spectacle sur la scène du Pavillon Romuald-St-Pierre, respectivement le jeudi 31 juillet à 21 h et le vendredi 1er août à 20 h.

Les tires de camions 4×4, les tires de tracteurs et les spectacles de chansonniers à la terrasse chaque soir seront aussi de retour.

Le site de l’Expo agricole de Rimouski (Photo courtoisie Beauce Carnaval)

Les amateurs de manèges pourront pour leur part s’amuser grâce à des attractions très familières aux usagers de l’Expo, tel que l’Himalaya, le Zipper, le Bateau, le Super Shot, l’Orbite, le Crazy surf et le Cliff Hanger.

Un manège de Beauce Carnaval, nouveau de l’an dernier, sera présenté pour la première fois en sol
rimouskois : le Storm. De leur côté, les plus jeunes auront le choix entre l’Americana, le Raider, Tea cup, Magic maze, Monster truck, Mini scrambler, Drop and twist et Puppy love.

Se rapprocher du monde agricole

Monsieur St-Pierre rappelle aussi que toutes les activités proposées à l’Expo d’établir un contact entre la population et le monde agricole. 

« On propose plusieurs activités variées, pour inciter les gens à se déplacer et ainsi leur donner une occasion de prendre contact avec le milieu agricole, soit en allant voir les animaux ou en prenant part à des activités éducatives découvertes agroalimentaires. »

D’ailleurs, les usagers de l’Expo pourront y découvrir en 2025 ces activités éducatives agroalimentaires présentées l’an dernier et qui ont été retravaillées.

Le directeur de la Société d’agriculture de Rimouski et organisateur de l’Expo agricole, Simon St-Pierre. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Quatre activités seront d’ailleurs présentées en continu pendant l’exposition, à l’intérieur du Pavillon polyvalent, qui porte cette année le nom de Pavillon Maïté-Blanchette-Vézina.

Le circuit éducatif de la ferme à la table est de retour pour une deuxième année. Comme l’indique son nom, son objectif est de faire connaitre aux jeunes visiteurs tout le processus que les aliments ont à faire avant de se retrouver dans l’assiette.

Activités de découverte

L’activité sur l’agriculture et l’horticulture urbaine, « Je t’invite dans ma cour ! », permet de découvrir les façons de cultiver chez soi à moindre coût, sa propre nourriture, tandis que l’initiative de jardinage éducatif « On Pousse! » propose un programme éducatif sur le jardinage aéroponique qui comprend diverses activités et des présentations conçues pour tous les publics.

Finalement, l’activité de découverte de la production sylvicole présentera des ateliers pour sensibiliser le public à l’importance sociale, environnementale, économique et culturelle de la forêt ainsi qu’à son développement durable.

Les jugements d’animaux demeurent très populaires à l’Expo agricole de Rimouski. (Photo courtoisie)

Enfin, dans la continuation du volet agricole et dans un but de mettre en valeur les réalisations et le savoir-faire des éleveurs et producteurs de la région, six jugements d’animaux seront présentés du jeudi au dimanche.

Un événement 4 à 8 de dégustations de produits agroalimentaires aura lieu ce vendredi 1er août.

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Quand toute la famille combat les feux

Deux pompiers dans une même famille, c’est remarquable, trois c’est encore plus spécial. Mais le clan Ouellet-Mongeon a rien de moins que quatre membres de leur famille au sein des pompiers de Sainte-Félicité.

Yanick Ouellet a fait ses débuts chez les pompiers en 2003 à une époque où il y avait un manque criant de volontaires. C’est d’ailleurs en allant faire du lettrage pour les camions de pompiers qu’il a été recruté par le chef de caserne de l’époque.

« Ça m’intéressait déjà. La décision n’a pas été difficile à prendre », indique monsieur Ouellet, aujourd’hui chef de la caserne 19 de Sainte-Félicité.

Sa conjointe, Nadine Mongeon, a entamé sa carrière en 2015. Après avoir arrêté quelques années pour s’occuper de sa famille, elle occupe maintenant le poste de pompière recrue et d’agente de prévention à temps plein, en plus de s’occuper du volet administratif.

« Mon intérêt pour le service incendie a commencé pas mal en même temps que le début de ma relation avec Yanick. Je trouvais les interventions assez impressionnantes. De plus, tant qu’à m’inquiéter chaque fois que Yanick allait sur un appel, aussi bien y aller avec lui », rigole-t-elle.

Sur les traces du père 

Maxime Ouellet, fils de Yanick, a suivi les traces de son père en devenant pompier à temps partiel. C’est en 2017 qu’il a officiellement intégré le service incendie de la MRC de La Matanie à la caserne de Sainte-Félicité.

« Quand j’avais à peine sept ou huit ans, j’ai eu l’occasion de le voir à l’œuvre. Je l’observais à distance et ça me fascinait. Autant les habits de combat que les gros camions et aussi d’aider les gens. Je savais déjà que je voulais intégrer les pompiers lorsque je serais assez vieux. »

Finalement, le fils de Nadine, Luka Savard, est le dernier membre de la famille à intégrer les pompiers. Fraîchement arrivé dans le service incendie, il a débuté, cette année, sa formation comme pompier recrue. Il a eu la piqûre du métier alors qu’une intervention s’est déroulée tout juste devant chez lui. « Dès ce moment-là, je savais que je ferais partie du service incendie plus tard. »

Intervenir en famille

Les pompiers sont déjà reconnus pour être une grande famille. Lorsqu’un clan familial en fait partie, il y a une énergie et une dynamique particulière qui s’ajoute.

« Très souvent, nous sommes appelés à intervenir ensemble puisque nous sommes trois à habiter au même endroit. Étant de la même famille, on connaît nos forces et on veille les uns sur les autres. Par exemple, je n’ai jamais eu peur d’aller droit dans l’action, mais j’ai moins de plaisir à être en hauteur. Je laisse ça à Max », raconte Yanick.

Pour sa part, le côté maternel de Nadine entre en jeu.

« Je suis déjà maman poule de nature, donc oui c’est inquiétant quand ils partent sur un appel. C’était encore pire quand je n’étais pas dans les pompiers. Aujourd’hui, je suis un peu plus rassurée quand je suis avec eux. Et c’est réciproque. Ça arrive souvent que Luka me garde à l’œil », ajoute-t-elle.

Des flammes qui marquent à jamais

S’il y a des interventions troublantes qu’on préfère oublier, d’autres restent marquantes chez les pompiers. 

« Deux de mes interventions les plus marquantes sont les trois édifices de la rue Saint-Pierre (en 2005 à Matane) qui avaient brûlé et le feu aux Fruits de mer de l’Est (en 2024 à Matane). Toutes les fois qu’on a à intervenir et qu’on limite les dégâts, c’est toujours satisfaisant, parce que notre but est d’aider les gens », indique Yanick Ouellet. 

Les pompiers sont déjà reconnus pour être une grande famille. Lorsqu’un clan familial en fait partie, il y a une énergie et une dynamique particulière qui s’ajoute. (Photo Le Soir.ca- Dominique Fortier)

Même constat pour son fils, Maxime, qui est aussi intervenu aux Fruits de mer de l’Est. « C’était presque 28 heures d’intervention. C’était très long, mais en même temps, on carbure à l’adrénaline, alors ce le genre d’intervention que je recherche. J’étais en arrière du bâtiment et on s’apprêtait à rentrer quand ç’a explosé. D’ailleurs, ça explosait de partout. C’était une de mes interventions les plus mémorables. »

Toujours s’améliorer

Tous les pompiers ont le même objectif : intervenir rapidement, sécuriser les lieux, aider les gens et sauver le matériel le plus possible.

« Lorsqu’on a terminé le travail, on revient à la caserne, on fait notre “débriefing” où on analyse ce qui a bien été et ce qui est à améliorer, on nettoie les camions et on se serre la main avant de retourner à la maison », indique Yanick Ouellet.

D’ailleurs, le service incendie de La Matanie est toujours à la recherche de nouveaux pompiers. Les intéressés qui souhaitent se dépasser, vivre des interventions stimulantes, vivre le sentiment d’aider les autres, et surtout, de travailler avec Yanick, Nadine, Max et Luka peuvent contacter Dany Bouchard au 418 562-6734, poste 425.

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Expo agricole : le classique annuel s’entame à Rimouski

L’été à Rimouski ne serait pas le même sans l’Exposition agricole, qui célèbre son 80e anniversaire, du 30 juillet au 3 août.

Tout est prêt pour accueillir les visiteurs sur le site de l’avenue de la Cathédrale. Son directeur général, Simon St-Pierre, présente aussi l’événement comme un rendez-vous annuel qui permet aux gens de savoir à quoi s’attendre.

« L’Expo, c’est beaucoup d’activités traditionnelles. Il y a plusieurs éléments qui reviennent d’année en année. Ce sont des éléments auxquels les gens sont habitués et auxquels ils s’attendent. Les manèges, les compétitions d’animaux, les spectacles d’humoristes, le gala de lutte, le Milot Land Tour, ce sont des activités offertes à l’Expo depuis maintenant plusieurs années. »

En tête d’affiche cette année, les humoristes Dominic Paquet et P.A. Méthot seront en spectacle sur la scène du Pavillon Romuald-St-Pierre, respectivement le jeudi 31 juillet à 21 h et le vendredi 1er août à 20 h.

Les tires de camions 4×4, les tires de tracteurs et les spectacles de chansonniers à la terrasse chaque soir seront aussi de retour.

Le site de l’Expo agricole de Rimouski (Photo courtoisie Beauce Carnaval)

Les amateurs de manèges pourront pour leur part s’amuser grâce à des attractions très familières aux usagers de l’Expo, tel que l’Himalaya, le Zipper, le Bateau, le Super Shot, l’Orbite, le Crazy surf et le Cliff Hanger.

Un manège de Beauce Carnaval, nouveau de l’an dernier, sera présenté pour la première fois en sol
rimouskois : le Storm. De leur côté, les plus jeunes auront le choix entre l’Americana, le Raider, Tea cup, Magic maze, Monster truck, Mini scrambler, Drop and twist et Puppy love.

Se rapprocher du monde agricole

Monsieur St-Pierre rappelle aussi que toutes les activités proposées à l’Expo d’établir un contact entre la population et le monde agricole. 

« On propose plusieurs activités variées, pour inciter les gens à se déplacer et ainsi leur donner une occasion de prendre contact avec le milieu agricole, soit en allant voir les animaux ou en prenant part à des activités éducatives découvertes agroalimentaires. »

D’ailleurs, les usagers de l’Expo pourront y découvrir en 2025 ces activités éducatives agroalimentaires présentées l’an dernier et qui ont été retravaillées.

Le directeur de la Société d’agriculture de Rimouski et organisateur de l’Expo agricole, Simon St-Pierre. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Quatre activités seront d’ailleurs présentées en continu pendant l’exposition, à l’intérieur du Pavillon polyvalent, qui porte cette année le nom de Pavillon Maïté-Blanchette-Vézina.

Le circuit éducatif de la ferme à la table est de retour pour une deuxième année. Comme l’indique son nom, son objectif est de faire connaitre aux jeunes visiteurs tout le processus que les aliments ont à faire avant de se retrouver dans l’assiette.

Activités de découverte

L’activité sur l’agriculture et l’horticulture urbaine, « Je t’invite dans ma cour ! », permet de découvrir les façons de cultiver chez soi à moindre coût, sa propre nourriture, tandis que l’initiative de jardinage éducatif « On Pousse! » propose un programme éducatif sur le jardinage aéroponique qui comprend diverses activités et des présentations conçues pour tous les publics.

Finalement, l’activité de découverte de la production sylvicole présentera des ateliers pour sensibiliser le public à l’importance sociale, environnementale, économique et culturelle de la forêt ainsi qu’à son développement durable.

Les jugements d’animaux demeurent très populaires à l’Expo agricole de Rimouski. (Photo courtoisie)

Enfin, dans la continuation du volet agricole et dans un but de mettre en valeur les réalisations et le savoir-faire des éleveurs et producteurs de la région, six jugements d’animaux seront présentés du jeudi au dimanche.

Un événement 4 à 8 de dégustations de produits agroalimentaires aura lieu le vendredi.

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