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Matane-Côte-Nord : encore des journées de grève possibles

Le conflit de travail qui oppose la Société des traversiers du Québec aux travailleurs de la Traverse Matane-Côte-Nord affiliés à la CSN traîne en longueur avec une convention collective échue depuis avril 2023. De nouvelles journées de grève pourraient survenir d’ici les prochaines semaines.

Après avoir paralysé le service de traverse pendant les vacances de la construction avec une grève de 10 jours, perturbant les saisons touristiques au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord, le syndicat des travailleurs de la CSN a repris les négociations.

Le salaire est l’enjeu principal de ce conflit. Alors que le gouvernement déposait une proposition de hausse salariale de 12,7 % sur cinq ans, les concessions demandées aux travailleurs n’étaient pas raisonnables selon le syndicat.

Bien qu’un projet de loi permettant au ministre du Travail de disposer de leviers supplémentaires pour mettre fin à des conflits pourrait être adopté à l’automne, n’en reste pas moins que de nouvelles journées de grève ne sont pas à exclure d’ici là, ce qui bouleversera de nouveau les activités économiques sur les deux rives.

Des citoyens affectés

Interrogée sur le sujet, la ministre régionale du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Maïté Blanchette Vézina, ne s’est pas commise davantage sur la suite des choses.

Lorsqu’il lui demande s’il est envisageable que la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout devienne un service essentiel, la ministre parle plutôt de sécurité routière.

Le F.-A. Gauthier assure la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo STQ)

« Beaucoup de citoyens ont été affectés par la grève des traversiers. C’est un dossier que j’ai pris en charge pour m’assurer que la sécurité des routes soit bonne. On a ajouté des policiers pendant les fortes périodes d’achalandage pour éviter des accidents. »

Elle ajoute que les pourparlers se poursuivent. « On souhaite que les négociations aboutissent, c’est certain. »

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Un camionneur perd la vie à Saint-Antonin

Un camionneur de 58 ans, originaire de Québec, a perdu la vie dimanche soir vers 21h15 après avoir été heurté par son propre véhicule, sur l’autoroute 85, à la hauteur du kilomètre 84 sud, dans le secteur de Saint-Antonin.

Selon les informations disponibles, l’homme aurait été happé par son camion alors qu’il se trouvait à l’extérieur de celui-ci, après l’avoir immobilisé en bordure de la chaussée.

Transporté d’urgence à l’hôpital, il a succombé à ses blessures.

Une enquête a été ouverte afin d’établir les causes exactes de l’événement. Le fonctionnement du frein d’urgence et les circonstances entourant l’arrêt du véhicule feront notamment partie des éléments analysés.

La circulation dans la voie sud de l’autoroute a été interrompue pendant près d’une heure afin de permettre l’intervention des services d’urgence.

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Air Canada : les agents de bord poursuivent leur grève

La journée de lundi s’annonce encore une fois chaotique pour les voyageurs, alors que le conflit de travail entre Air Canada et le syndicat représentant ses agents de bord se poursuit.

Par La Presse Canadienne

Les agents de bord, représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), restent sur les piquets de grève pendant la bataille concernant l’ordonnance fédérale qui devait les forcer à revenir au travail.

Le SCFP a déposé un recours devant la Cour fédérale pour s’opposer à l’ordonnance du Conseil canadien des relations industrielles qui exigeait que les quelque 10 000 agents de bord reprennent le travail à 14 heures dimanche.

Cette ordonnance a été rendue après que la ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, a renvoyé les deux parties à l’arbitrage exécutoire, samedi.

La ministre a dit intervenir dans le conflit en raison de son impact sur les Canadiens et l’économie.

Dimanche, le SCFP a organisé des manifestations dans les principaux aéroports du pays, notamment à Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver, accusant Mme Hajdu de céder aux exigences d’Air Canada.

Plan de reprise repoussé

Air Canada a déclaré dimanche qu’elle repousserait son plan de reprise des vols jusqu’à lundi soir, même si le syndicat a prévenu que les agents de bord resteraient en grève jusqu’à ce qu’une «convention collective équitable et négociée» soit conclue.

La grève a officiellement commencé peu avant 1 heure samedi. Environ 30 minutes plus tard, Air Canada a imposé un lock-out en raison de la grève.

Une zone de dépôt de bagages d’Air Canada pendant la grève des agents de bord d’Air Canada à l’aéroport international Montréal-Trudeau. (Photo Graham Hughes- La Presse Canadienne)

La compagnie aérienne a annoncé l’annulation d’environ 940 vols dimanche en raison du conflit de travail, forçant des milliers de voyageurs à faire des démarches pour sauver leurs plans de voyage.

Ce conflit a suscité des réactions négatives de la part des syndicats à travers le Canada, qui dénoncent la décision du gouvernement libéral d’avoir ordonné aux agents de bord de reprendre le travail.

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Défi sportif au profit de la Fondation de l’École Paul-Hubert

La Fondation de l’École Paul-Hubert invite la communauté à relever un défi sportif ouvert à tous, le samedi 20 septembre au parc national du Bic, afin d’amasser des fonds pour soutenir ses activités.

Les participants graviront le Pic Champlain et parcourront le Sentier des Murailles, deux randonnées emblématiques.

Pour s’inscrire, chaque participant doit trouver un compagnon d’ascension. Ensemble, ils recueilleront un minimum de 100 $ en dons, qui serviront directement à encourager la persévérance et la réussite des élèves de l’École Paul-Hubert

Le parc national du Bic. (Photo courtoisie)

La Fondation vient en aide aux jeunes issus de familles en situation financière précaire et appuie diverses initiatives favorisant la motivation et la réussite scolaire.

Pour s’inscrire, soutenir l’activité ou un participant, visitez : https://www.zeffy.com/fr-CA/peer-to-peer/ensemble-vers-le-sommet

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Michel Bergeron attendu à Endurance hockey Rimouski

L’ancien entraîneur-chef des Nordiques de Québec, Michel Bergeron, participera à son tour à Endurance hockey Rimouski, les 16 et 17 janvier 2026 au Colisée Financière Sun Life, aux côtés de plusieurs anciens joueurs et personnalités liés à l’équipe.

« Le Tigre » agira comme entraîneur invité lors du match bénéfice opposant les Anciens Nordiques de Québec à l’équipe d’Endurance hockey Rimouski, en ouverture de l’événement.

Reconnu pour sa fougue et son franc-parler, Bergeron a dirigé les Nordiques à deux reprises, de 1980 à 1987 puis durant la saison 1989-1990, en plus des Rangers de New York entre 1987 et 1989.

L’analyste à TVA Sports partage maintenant son expertise et sa passion lors des matchs de la LNH.

Michel Bergeron prendra également part à la soirée VIP du vendredi 16 janvier, dès 17 h, au Club Bud du Colisée Financière Sun Life.

Les participants auront l’occasion d’échanger avec l’ancien entraîneur, en plus des ex-joueurs des Nordiques, autour d’un souper, d’une consommation et d’une séance de questions-réponses.

Le forfait inclut aussi un billet pour le match. Le coût a été fixé à 150 $.

Alignement de rêve

Le match bénéfice mettra en vedette plusieurs anciens Nordiques, dont Michel Goulet, Alain Côté, Dave Pichette, Marc Fortier, Pierre Lacroix, Serge Bernier et Louis Sleigher. L’ex-arbitre de la LNH, Kerry Fraser, dirigera la rencontre, tandis que l’animateur sportif de RDS, Alain Crête, agira comme annonceur maison.

Près de 2 000 billets ont déjà trouvé preneurs. L’admission générale a été fixée à 20 $, tandis que des places privilèges, situées derrière le banc des Nordiques, sont également disponibles.

Les coorganisateurs d’Endurance hockey Rimouski, Nicolas Thibeault et Junior Pouliot, en compagnie de Caroline Pelletier (Fondation Santé Rimouski) et Jean-Philippe Bérubé (Océanic) (Photo Le Soir.ca – René Alary)

Depuis 2023, Endurance hockey Rimouski réunit une formation de 25 joueurs qui disputent différents matchs durant 25 heures consécutives.

L’activité a pour mission d’amasser des fonds au profit de la Fondation Santé Rimouski, du Fonds d’études de l’Océanic et de la Fondation Tag, qui sensibilise les jeunes de Rimouski-Neigette à l’importance de la santé mentale.

En trois ans, elle a permis de récolter 113 982,53$.

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La Ville de Trois-Pistoles perd son directeur général

La Ville de Trois-Pistoles annonce le départ de son directeur général, Étienne Bergeron. Il quittera officiellement ses fonctions, le 5 septembre, après plus de deux ans à la tête de l’organisation.

Dans un communiqué de presse, la Ville de Trois-Pistoles mentionne que monsieur Bergeron, en poste depuis mai 2023, a su instaurer un climat de travail propice à la collaboration et à l’engagement, contribuant de manière significative au redressement organisationnel de la Ville dans un contexte marqué par une pénurie de personnel et une conjoncture économique difficile.

« Grâce à sa capacité à rallier les forces vives de l’administration municipale, il a su mobiliser les talents et les expertises de chacun pour faire avancer des dossiers majeurs tels que la réfection de l’hôtel de ville, la finalisation du plan d’intervention en infrastructures routières locales et la réalisation de l’étude de regroupement avec la municipalité de Notre-Dame-des-Neiges. Son mandat se distingue par une volonté constante de favoriser la synergie entre les partenaires et les équipes, tout en soutenant activement les élus dans la mise en oeuvre de leurs priorités », ajoute-t-on.

Bougie d’allumage

« Nous tenons à souligner l’apport majeur de monsieur Bergeron à la Ville de Trois-Pistoles. Il a été la bougie d’allumage de nombreux dossiers et a permis à notre administration d’être beaucoup plus efficace et structurée. C’est une perte pour notre ville, mais aussi sur le plan personnel. Grâce à notre travail d’équipe et son expertise, j’ai pu grandir en tant que personne et en tant que maire », commente le maire Philippe Guilbert.

Le conseil municipal entamera sous peu un processus d’embauche visant à pourvoir le poste de direction générale.

Catherine Fiset, présentement greffière et directrice générale adjointe, assurera la période de transition afin de maintenir la stabilité et la continuité des activités municipales.

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Maintenant 40 joueurs au camp de l’Océanic

Quatre jours après le début du camp d’entrainement de l’Océanic, les dirigeants de l’équipe commencent à y voir un peu plus clair. Le contingent de joueurs a d’ailleurs été réduit du tiers au terme de la fin de semaine. 

Des 62 joueurs présents au camp, incluant la douzaine de vétérans, il en reste une quarantaine après les retranchements de douze joueurs samedi et de dix, dimanche.

« Je suis très satisfait de l’intensité déployée et du talent que nous avons avec toutes nos recrues. On avait demandé, samedi, à nos quelques vétérans de retour de mettre la barre le plus haut possible pour permettre de voir où se situent nos jeunes. Ça fait en sorte que nous avons eu deux matchs avec beaucoup d’intensité », explique Joël Perrault.

Il y aura quelques autres retranchements qui seront annoncés lundi. Du même coup, un groupe d’environ 25 joueurs seront retenus pour faire le voyage à Victoriaville et Shawinigan où l’Océanic jouera deux parties préparatoires, mardi et mercredi.  

Il n’y a pas de véritable surprise dans la liste des joueurs retournés à leur équipe d’origine. 

Joël Perrault (Photo Le Soir – Olivier Therriault)

Massé impressionne

Perrault a plutôt retenu le positif dans son point de presse, dimanche soir.

« Alex Massé avait connu un bon camp, l’an dernier. Jusqu’à maintenant, il connait un excellent camp d’entrainement. Même chose pour Samuel Thibault qui a terminé la saison avec le titre de joueur par excellence des séries avec les Chevalier de Lévis (M18 AAA). Il fait de très belles choses dans le camp », observe-t-il.

L’entraineur-chef s’est dit également très satisfait de ce qu’il voit de deux Européens, Luca Nappiot et Dovydas Jukna, qui sont arrivés jeudi dernier. L’autre, Raphaël Achermann, se pointera mercredi à la suite de sa participation du Défi mondial Hlinka / Gretzky au cours de la dernière semaine.

Deux blessures

Les deux premiers choix de l’équipe au dernier repêchage ont été blessés. « Maxwell Branton a eu une petite blessure à la jambe, mais il va pratiquer demain et devrait jouer les deux parties sur la route. Pour ce qui est de Zack Arsenault, il a donné contre la bande à la suite d’une mauvaise mise en échec dans le match de ce matin (dimanche). On ne veut pas prendre de chance », explique-t-il.

L’Océanic tiendra une dernière séance d’entrainement, en deux groupes, lundi, 10 h, au Complexe sportif Desjardins. À partir de mardi avant-midi, le camp déménage au Colisée Financière Sun Life. 

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Ligue Puribec : match suspendu au Témiscouata

Une panne de courant généralisée dans une bonne partie du Témiscouata, dimanche soir, a eu pour effet de suspendre le match no 1 de la série demi-finale de la Ligue Puribec entre les Allées du Boulevard de Matane et les Braves Batitech. 

L’action était rendue en fin de 5e manche avec Matane en avance par 7-4 et les Braves au bâton qui venaient de marquer trois points. Il y a un retrait avec des coureurs au 2e et 3e but et Félix Castonguay qui s’amène pour frapper.

Le jeu reprendra mardi soir, tout juste avant la partie no 2 de la série à Matane. L’heure de la reprise sera confirmée par la ligue lundi. 

Takikawa : 11 K

Le Japonais, Keisuke Takikawa, n’a accordé que deux coups sûrs jusqu’ici dans le match en plus de quatre buts sur balles. Il a retiré 11 frappeurs sur trois prises. Juste avant la panne, Samuel Pearson a frappé un double de deux points à ses dépens.

Pour Matane, Junior Coulombe a fait produire trois points avec trois coups sûrs en autant de présences contre Gabriel Cyr qui a quitté après 4 1/3 manches.

Série A

Dans l’autre série, le Bérubé GM de Trois-Pistoles, qui a gagné 7-5 à Rimouski samedi soir, accueillera le Shaker, mardi soir.

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La Ferme Ravito accueille les « Portes ouvertes Mangeons local »

L’événement « Portes ouvertes Mangeons local de l’UPA » prend cette année une saveur biologique et maraîchère au Bas-Saint-Laurent. Les visiteurs sont attendus à la Ferme Ravito de Sainte-Flavie, le 7 septembre prochain, de 10 h à 16 h.

Propriété d’Olivia Bernier et de Jimmy Lepage, la Ferme Ravito est en activité depuis 2022 sur une terre familiale située sur la route de la Mer (route 132).

Le nom de l’entreprise est librement inspiré du mot ravitaillement, un clin d’œil au kiosque en libre-service de la ferme qui permet aux locaux et aux gens de passage de faire une escale nourricière dès que le besoin s’en fait sentir.

La Ferme Ravito se spécialise dans la culture de légumes et de verdures en régie biologique sur une quinzaine de petites surfaces, pour un total de deux hectares.

Cette approche permet de réduire son empreinte écologique et de favoriser une meilleure biodiversité. La saisonnalité, une autre des valeurs portées par le couple, fait découvrir aux visiteurs de nouvelles saveurs du terroir régional de La Mitis.

« Depuis nos débuts, nous cultivons plus de 150 variétés de légumes, fleurs, fruits et fines herbes dans le but de créer une plus grande biodiversité sur le territoire. Nous souhaitons offrir un environnement sain, du champ à l’assiette, pour notre communauté et les restaurants locaux. Nous sommes heureux d’accueillir les « Portes ouvertes Mangeons local » afin de représenter un modèle d’agriculture à échelle humaine qui a sa place dans le paysage agricole », expriment conjointement Olivia et Jimmy.

Rendez-vous régional

Prévues le 7 septembre à travers tout le Québec, les « Portes ouvertes Mangeons local » sont organisées régionalement par le Syndicat de l’UPA de La Mitis, en collaboration avec les propriétaires de la Ferme Ravito et la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.

À Olivia Bernier et de Jimmy Lepage se joindront des membres de leurs familles respectives, des bénévoles du Syndicat et des employés de la Fédération régionale afin de faire de cette journée un incontournable pour les familles, les curieux et les épicuriens.

La Ferme Ravito est située sur la route de la Mer, à Sainte-Flavie. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

La journée comprendra la visite des installations de la Ferme Ravito, la présence de kiosques en lien avec l’agriculture, de l’animation et un volet artistique. L’entrée sera gratuite.

« La Ferme Ravito met de l’avant un modèle de mise en marché unique et de proximité ainsi que des pratiques culturales respectueuses de l’environnement. Les « Portes ouvertes Mangeons local » constituent une belle vitrine pour faire découvrir cette entreprise, à un moment où l’achat local est plus que jamais valorisé », mentionne le 2e vice-président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent et président du Syndicat de l’UPA de La Mitis, Yannick Côté.

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Cité en déontologie : pas d’audience en vue pour Simon Lavoie

Aucune audience n’est prévue pour l’instant concernant le maire de Sainte-Françoise dans Les Basques, Simon Lavoie, cité en déontologie par la Commission municipale du Québec.

Selon le document obtenu par Le Soir.ca, 14 manquements sont allégués entre avril 2023 et septembre 2024.

La Commission municipal du Québec reproche notamment à monsieur Lavoie d’avoir pris part à plusieurs délibérations du conseil concernant la municipalisation, l’acquisition et l’asphaltage du chemin menant à sa propriété, sans avoir déclaré son intérêt.

Le dépôt d’une citation marque le début du processus juridictionnel. L’élu visé a droit à une défense pleine et entière.

L’église de Sainte-Françoise. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Il peut se représenter seul ou être assisté d’un avocat, contre-interroger les témoins et présenter sa propre preuve. Une conférence de gestion aura lieu prochainement pour fixer l’échéancier.

S’il est reconnu coupable, Simon Lavoie s’expose à des sanctions allant de la réprimande à une suspension de 90 jours, en plus d’une amende maximale de 4 000 $ par manquement.

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Les vols d’Air Canada reprennent après l’intervention du fédéral

Air Canada a annoncé son intention de reprendre ses vols dimanche, après l’intervention du gouvernement fédéral qui a ordonné un arbitrage exécutoire pour mettre fin à la grève des agents de bord survenue la veille.

Par La Presse Canadienne

La compagnie aérienne a indiqué, dans un communiqué diffusé dimanche matin, que les premiers vols reprendront dimanche soir, mais qu’il faudra plusieurs jours avant que ses activités ne reviennent à la normale.

« Au cours de ce processus, certains vols seront annulés au cours des sept à dix prochains jours, jusqu’à ce que l’horaire soit stabilisé », a précisé l’entreprise.

Air Canada affirme avoir reçu l’ordre du Conseil canadien des relations industrielles de reprendre ses activités et de faire en sorte que les agents de bord reprennent leurs fonctions avant 14 h.

La ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a ordonné samedi à la compagnie aérienne et à ses agents de bord de reprendre leurs activités, mettant fin à une grève et à un lock-out après moins de 12 heures.

Air Canada rapporte que l’arrêt de travail a entraîné la suspension de plus de 700 vols.

Cédé aux demandes

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente les agents de bord, a accusé la ministre Hajdu d’avoir cédé aux demandes d’Air Canada.

La composante d’Air Canada du SCFP, qui représente plus de 10 000 agents de bord de la compagnie aérienne, avait annoncé samedi que ses membres se rendaient sur les lignes de piquetage après avoir été incapables de conclure une entente de dernière minute avec l’employeur.

Air Canada a mis ses agents de bord en lock-out environ 30 minutes plus tard en raison de la grève.

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Un homme meurt à la suite d’un éboulement

Un octogénaire a perdu la vie samedi dans un éboulement survenu sur une plage à New Richmond, en Gaspésie.

Par La Presse Canadienne

Les services d’urgences se sont rendus sur la plage Henderson, vers 9 h 15, où ils ont trouvé l’homme gravement blessé près d’un éboulis. Ce dernier a été transporté en centre hospitalier, où son décès a été constaté.

La Sûreté du Québec assiste le coroner dans l’enquête pour établir les causes et circonstances de la tragédie.

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Chasse : trois gestes clés à poser avant l’automne

La saison de chasse automnale tant attendue arrive souvent plus vite qu’on le pense ! Plutôt que d’attendre à la dernière minute, pourquoi ne pas mettre l’été à profit pour vous préparer efficacement ?

La Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs vous propose quelques étapes clés pour une rentrée en forêt réussie.

Complétez vos formations

Avant de partir traquer votre gibier, assurez-vous d’avoir en main toutes les certifications nécessaires.

Pour le calendrier des prochains cours : fedecp.com/trouveruneformation/ (Photo site web FédéCP)

Selon l’arme que vous souhaitez utiliser, différentes formations sont requises :

  • Arc ou arbalète: Suivez le cours en ligne Initiation à la chasse avec arc ou arbalète (ICAA).
  • Arme à feu: Complétez le Cours d’initiation à la chasse avec arme à feu (ICAF) ainsi que le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu (CCSMAF).

Les places se remplissent vite, alors inscrivez-vous dès maintenant.

Faites votre demande de PPA

Si vous prévoyez acheter une arme à feu, vous devrez obtenir votre Permis de possession et d’acquisition (PPA).

La demande peut être soumise dès que vous avez réussi le CCSMAF. Pour plus de détails sur le processus, consultez le site de la GRC.

Le délai pour obtenir son Permis de possession et acquisition d’arme à feu (PPA) auprès de la GRC, peut prendre jusqu’à cinq mois d’attente. (Photo courtoisie)

Dès que vous avez acheté une arme, n’oubliez pas de l’immatriculer auprès du gouvernement du Québec. Plus d’infos : www.quebec.ca.

Entraînez-vous au champ de tir

Maîtriser son arme est essentiel pour une chasse sécuritaire et efficace. Profitez de l’été pour visiter un club de tir et perfectionner votre technique.

De nombreux clubs offrent des événements spéciaux, comme le tir au pigeon d’argile ou des cliniques d’ajustement d’armes.

Cette chasseuse se pratique au Club de tir de St-Tite, lieu du tournage du vidéo de la FédéCP, sous l’œil averti du moniteur et spécialiste Marius DeChamplain. (Photo vidéo FédéCP)

Trouvez un club près de chez vous:

Arc et arbalète

Arme à feu 

Renseignez-vous sur la réglementation

Être un bon chasseur, c’est aussi connaître et respecter les règlements en vigueur.

Pour éviter les mauvaises surprises en saison, téléchargez dès maintenant l’application Zone Chasse 2.0. 

Consultez également le site du ministère pour connaître les périodes de chasse et les permis nécessaires.

Faites partie du mouvement!

Renseignez-vous auprès de vos associations locales en chasse et pêche pour connaître leurs activités ou encore mieux, impliquez-vous auprès de celles-ci.

Que ce soit en donnant un coup de main ponctuel ou en devenant membre actif, votre engagement aide ces associations à poursuivre leur mission faunique et éducative. Vous pouvez consulter notre carte interactive qui répertorie toutes nos associations membres..

Cet été, investissez dans votre passion ! 

Complétez vos formations, affinez votre technique, informez-vous et impliquez-vous. Une bonne préparation vous assurera une saison de chasse réussie et mémorable.

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Choisir l’humain

Nicolas Falcimaigne-Wuattier, écrivain-brasseur

Fondateur et dernier propriétaire de la microbrasserie Le Caveau des Trois-Pistoles

Vous l’aurez peut-être entendu : une brasserie a fait faillite au Bas-Saint-Laurent. Une parmi tant d’autres. La mienne. Transparence totale : je n’y ai plus aucun rôle ni intérêt. La faillite est signée. Ma proposition personnelle aux créanciers est acceptée. Je vais bien, merci de demander. La page est tournée. Retour à l’écriture et à l’enseignement. Je peux en parler à tête reposée, à l’occasion de cette brève analyse qui trace un lien du personnel à l’universel.

Tout au long de cette saga, j’ai voulu saisir l’occasion de marteler un message dans les médias, celui de l’achat local. Cliché? Non, moins que jamais. En 2025, ce n’est plus un vœu pieux. C’est une question de vie ou de mort pour ce que nous aimons dans notre quotidien, dans notre centre-ville, dans notre village. Acheter, c’est voter. Le titre de Laure Waridel est passé dans le langage courant, signe d’une prise de conscience. Mais il faut enclencher la vitesse supérieure. L’enjeu est maintenant devenu critique.

La pandémie a gonflé les voiles des multinationales tout en cassant les jambes des entreprises locales. Les années suivantes ont été un cauchemar pour les petites entreprises. Inflation, hausse des taux d’intérêt, perte de pouvoir d’achat de la population, rupture des chaînes d’approvisionnement, pénurie de main-d’œuvre. Pour les multinationales, qui ne sont pas au service de l’humain, toutes ces catastrophes sont plutôt de bonnes nouvelles.

Ce contexte ouvre la voie à l’automatisation à grande vitesse, largement financée par des programmes gouvernementaux hors de portée des petites entreprises, avec à la clé des économies d’échelle importantes qui permettent de casser les prix pour faire tomber les indépendants, les artisans, les entreprises familiales. Bientôt, ce phénomène sera amplifié par le développement de l’intelligence artificielle.

Le plus ancien algorithme, bien avant l’IA, c’est la « main invisible du marché ». Depuis plus d’un siècle, le fonctionnement des places boursières s’impose comme un véritable logiciel qui gère de façon presque autonome notre économie. Parfois, une intervention humaine, comme une hausse du taux directeur, tente d’infléchir la tendance d’un système qui par sa complexité et son automatisation échappe de plus en plus à l’humain.

Face à l’inhumain des multinationales et de l’économie de marché mondialisée, l’artisan est bien souvent seul. Seul devant la responsabilité d’offrir un produit local, de le promouvoir et de le rendre accessible, alors que la population le perçoit plutôt comme un riche, comme quelqu’un qui exploite des employés ou qui fait un coup d’argent.

Oubliez ça! Votre artisan local, c’est un prolétaire comme vous et moi. C’est un prolétaire qui n’a pas de patron. Aucun intermédiaire entre lui ou elle et les autorités bancaires, financières et gouvernementales. C’est un prolétaire au front qui se bat chaque jour pour que vous puissiez aller acheter du bon pain au coin de la rue, prendre une bière de qualité à la micro, un bon repas au resto, acheter un vrai fromage fait localement, une charcuterie saine, être conseillé avec passion sur un disque ou un livre, offrir un bouquet composé avec art, et lire un journal de qualité depuis trente ans.

Votre artisan local, il est au service de l’humain. C’est quelqu’un qui a accepté de mettre sa passion sur la table, d’y ajouter les tâches ingrates de la gestion, et de prendre des risques financiers qui peuvent à tout moment le mettre à la rue. C’est quelqu’un qui maintient à bout de bras plusieurs emplois signifiants qui font vivre des familles dans votre communauté, plutôt que des robots d’entrepôt à l’autre bout du monde.

Sur ce front, c’est vous qui fournissez les munitions. Chaque choix, chaque achat, chaque décision, peut sauver notre camp, celui des humains, …ou nourrir la bête multinationale. Un resto ou une boîte HelloFresh? Netflix ou un spectacle au bistro du coin? Une commande Amazon ou magasiner dans les environs? Un voyage dans le sud ou un spa en Gaspésie? Annoncer dans Le Mouton Noir ou sur Facebook?

C’est plus cher, dites-vous? Eh bien, consommez moins! Ou plutôt, consommez mieux. Échangez un sourire, obtenez un conseil, tissez votre tissu social. Oui, le choix de l’humain est souvent plus cher, moins facile. Mais le jour où il n’y aura plus rien, tout sera plus cher. Chérissons l’humain.

Photo : 231115entonnage.jpg

Bas de vignette : Une partie de l’équipe du Caveau

Crédit Photo : NFW

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Saint-Anaclet : la comédie musicale offerte à tous

Le théâtre musical Didascalie prendra vie, cet automne, à Saint-Anaclet-de-Lessard. Une troupe intergénérationnelle de 25 personnes sera formée au cours des prochaines semaines. 

Quatre Rimouskoises passionnées de comédie musicale, Émie Ouellette, Jennifer Bussières, Eveliina Rissanen et Maude Chamberland, se sont unies pour créer cette initiative. 

« Les projets culturels à Rimouski permettent rarement le côtoiement des générations. Le seul moyen de faire de la comédie musicale est avec la Troupe Amalgame pour les élèves de l’école Paul-Hubert. C’est possible de faire du théâtre, de la musique, de la danse, mais rien ne réunit les trois. Ça va venir chercher ce besoin de faire plusieurs choses en même temps », affirme la directrice vocale et codirectrice musicale, Jennifer Bussières.

Le groupe sera divisé en deux avec une troupe recrue pour les 8 à 16 ans et une troupe principale pour les 16 à 65 ans. Ils présenteront tous ensemble le même spectacle au printemps. 

« Les membres de la troupe recrue vont venir toutes les semaines pour les répétitions pendant la première heure et les autres vont rester pour les deux heures. Nous avons une flexibilité intergroupe. Si nous avons des jeunes de 14 ou 15 ans très motivés, ils pourront faire les deux heures. Nous nous sommes assurés, dans la production, d’avoir besoin d’une dizaine d’enfants pour offrir des rôles », explique madame Bussières. 

« Les plus jeunes vont avoir un rôle un peu plus petit et un peu moins d’interactions avec les autres membres de la pièce. Nous allons leur donner des scènes réservées à eux. Nous allons tous travailler ensemble sans toujours mélanger les deux groupes », ajoute la directrice artistique et chorégraphe, Émie Ouellette. 

Production originale

La troupe Didascalie se voudra un espace de création, d’expression et de plaisir. Les participants travailleront sur une production originale. 

« C’est écrit par nous même. C’est une pièce qui n’a jamais été faite ailleurs. Nous allons prendre des chansons de la culture populaire québécoise et américaine avec une composition originale de Maude Chamberland. Je vais m’occuper des arrangements vocaux et musicaux », précise la directrice vocale. 

La directrice artistique et chorégraphe, Émie Ouellette, ainsi que la directrice vocale et codirectrice musicale, Jennifer Bussières. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)

Cette dernière souligne que la pièce devrait s’appeler La famille Tremblay. Il s’agit d’une comédie grand public. 

« C’est une histoire familiale. Chaque personnage est une caricature, que ce soit de l’enfant jusqu’à la grand-mère. Il n’y a pas de second rôle dans la pièce. Tout le monde va avoir quelque chose à faire avec son personnage et pourra développer tout son potentiel avec lui. C’était important pour nous. »

Inscriptions

Les inscriptions sont commencées et elles se poursuivent jusqu’au 1er septembre. Le premier cours est prévu le 16 septembre.

« Nous allons faire des choix selon les inscriptions que nous allons recevoir. Ce ne sera pas nécessairement des choix en fonction des plus grands talents. Nous voulons y aller avec la diversité et l’engagement des gens. Nous allons faire une liste d’attente en cas de désistements », mentionne Jennifer Bussières. 

En plus du spectacle final, d’autres activités se tiendront pendant l’année, notamment pour le temps des Fêtes. Les détails sont disponibles sur les réseaux sociaux TM Didascalie.

Il est aussi possible d’écrire à l’adresse didascalie.tm@gmail.com

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39e Tournoi de golf Construction Albert : 70 000 $ amassés

Franc succès pour le 39e Tournoi de golf Construction Albert. Affichant complet avec 260 participants réunis samedi (16 août) au Club Les Saules, l’activité a permis d’amasser 70 000$, redistribués à parts égales entre sept organismes de la région.

Ce montant surpasse largement la récolte de l’an dernier, qui s’élevait à 48 000 $.

Les fonds soutiendront les activités de La Débrouille, de l’Association du hockey mineur de Rimouski, du Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-Saint-Laurent, du Club de patinage artistique de Rimouski, de la Fondation Martin D’Astous et de l’Association du cancer de l’Est du Québec.

En 2025, la Fondation de l’école Paul-Hubert s’ajoutera à la liste des organismes bénéficiaires.

Ambiance festive et conviviale

Sous la responsabilité de Mélissa Pelletier et de Louis-Vincent Albert, le comité organisateur avait préparé une journée à la hauteur des attentes, avec deux départs, à 8 h et 13 h, disputés sous la formule Mulligan à cinq joueurs, le tout dans une ambiance festive et conviviale.

En tout, 62 prix de présence dont la valeur totalisait 28 000$ ont été remis durant la soirée.

Depuis près de quatre décennies, le Tournoi de golf Construction Albert s’impose comme un rendez-vous incontournable à Rimouski, alliant sport, plaisir et solidarité.

Louis-Vincent Albert remet le chèque à Marie-Sophie Picard et Marie Beauchesne de La Débrouille. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Louis-Vincent Albert avec les représentants de l’Association du hockey mineur de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Louis-Vincent Albert et Mélissa Pelletier avec le chèque remis au Centre de prévention du suicide du Bas-Saint-Laurent. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Louis-Vincent Albert accompagne des athlètes du Club de patinage artistique de Rimouski et son président, Marc Boudreau. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Louis-Vincent Albert et Mélissa Pelletier présentent le montant remis à la Fondation Martin D’Astous. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
La directrice des services de l’Association du cancer de l’Est du Québec, Véronique Tremblay, au centre, avec Louis-Vincent Albert et Mélissa Pelletier du Tournoi Construction Albert. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Les représentantes de la Fondation de l’école Paul-Hubert de Rimouski en compagnie de Louis-Vincent Albert. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
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Le Bérubé GM gagne la première

Le Bérubé GM de Trois-Pistoles a poursuivi sur sa lancée quand il est allé gagner 7-6 à Rimouski, samedi soir, dans le premier match de leur demi-finale au meilleur de sept devant plus de 350 spectateurs.

Inactif depuis deux semaines, le Shaker n’avait visiblement pas son aplomb habituel commettant quatre erreurs dans la rencontre. Seulement trois des sept points sont mérités. La machine offensive du Bérubé GM en a profité. 

Conciliabule au monticule chez le Bérubé GM Photo : Alain Tremblay)

C’était 6-6 après six manches. Deux erreurs et une balle à double jeu mal exécutée ont mené au point de la victoire en 7emanche.  

Le Shaker a frappé 11 coups sûrs, un de moins que son adversaire. Mathew Ramos a été le meilleur avec trois pendant que Ludovic Dubé, Jean-Philippe Marcoux-Tortillet et Yannick Desbiens en ont deux chacun. Ce dernier a notamment frappé un double bon pour trois points. 

Mathew Ramos croise le marbre et est accueilli par Émile Maisonneuve (Photo : Alain Tremblay)

Pour Trois-Pistoles. Jacob April a été le meilleur avec trois en trois et deux points produits.

Alexis Roy glisse sur un vol de but. (Photo : Alain Tremblay)

Tristan Michaud-Thériault a lancé cinq excellentes manches en relève pour la victoire. Alexis Roy, troisième lanceur utilisé par le Shaker, encaisse le revers. 

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Le match no 2 sera présenté mardi soir à Trois-Pistoles.

Série B

La série demi-finale B s’amorcera dimanche soir, 18 h, à Témiscouata-sur-le-Lac alors que les Allées du Boulevard de Matane visiteront les Braves Batitech. 

Les lanceurs partants seront Keisuke Takikawa et Gabriel Cyr.

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Feste médiévale de Saint-Marcellin : place à la Grande bataille

La 23e Feste médiévale se tient jusqu’à dimanche (17 août) à Saint-Marcellin. Après quelques années d’absence, la Grande bataille est de retour, très attendue des participants. 

Plusieurs scénarios seront mis en place pendant la fin de semaine qui se voudra une suite de l’an dernier. 

« À la fin de la Feste, le roi est décédé à cause de Jolicoeur et le bourg est maintenant sous son emprise. Il va exercer ses droits tout au long de l’événement. Ça va se conclure avec une grande bataille, le dimanche, avec les Vikings et d’autres clans pour faire tomber Jolicoeur », mentionne la chargée de projet pour la Feste médiévale, Marie-Josée Dubé. 

Dans les dernières années, seulement des duels étaient présentés, mais autant les participants que le public demandaient de revivre la Grande bataille. 

« Nous avons aussi le retour du trébuchet. Nous avions eu un incident l’année dernière et nous avons dû annuler tous les tirs. Cette année, il est réparé et il sera fonctionnel », indique madame Dubé. 

Neuf clans

Les joutes de l’Association médiévale de Québec (AMQ) sont aussi de retour pour cette 23e édition, tout comme la bataille de Stamford Bridge et le traditionnel banquet du Seigneur du samedi soir, à la Maison Sire Roland. De l’animation dans les neuf clans présents sur le site est prévue. 

« Les membres de clans ont le privilège d’avoir un bout de terrain qu’ils doivent entretenir tout l’été. Ils peuvent venir quand ils veulent et s’amuser entre eux en faisant des pratiques », souligne la chargée de projet. 

Un chevalier de la Feste médiévale de Saint-Marcellin. (Photo courtoisie Bertin Bélanger)

La bière « Grande bataille », qui fait référence au thème de cette année, sera disponible pendant toute la fin de semaine. Elle a été brassée par Le Ketch de Sainte-Flavie. 

Reconstitution historique

La Feste médiévale attire entre 4 000 et 6 000 personnes annuellement. Selon les organisateurs, cette popularité s’explique en partie par le fait qu’elle offre uniquement de la reconstitution historique de l’époque médiévale. 

« Nous n’avons pas de fantastique et de grandeur nature. Nous sommes un des plus grands au pays. Les gens peuvent passer les trois jours ici et ne jamais voir la même chose. C’est une grande fierté d’offrir ça dans la région », relate Marie-Josée Dubé. 

La programmation et les billets pour l’accès au site sont disponibles au www.festemedievale.net

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Rimouski fait sa marque en tennis scolaire

Gagnants de la saison inaugurale de la Ligue provinciale scolaire de Tennis Québec, les jeunes athlètes des Tennis de Rimouski se préparent activement en vue de la deuxième année de ce circuit de compétition provincial, qui a connu un grand succès l’an dernier.

Cette ligue a été fondée pour faciliter l’accès aux jeunes aux compétitions.

« Le voyagement implique beaucoup de frais parce que c’est un sport individuel. Cette ligue nous permet de séparer les coûts. Nous amenons toujours six athlètes avec nous », explique le directeur et professionnel aux Tennis de Rimouski, André-Michel Proulx. 

Les joueurs rimouskois devant le Stade IGA. (Photo courtoisie)

Pour la saison inaugurale, les Tennis de Rimouski ont remporté les grands honneurs en finale contre Lévis. La concentration tennis au club rimouskois compte environ 25 élèves du secondaire. 

« Les parties se jouent sur les heures scolaires, les vendredis après-midi. Les enfants sont libérés. Quand les matchs sont joués, souvent nous continuons et nous faisons des matchs hors-concours pour que les jeunes aient du volume et qu’ils profitent de cette occasion », dit-il. 

Meilleur engagement

Comme seulement six joueurs peuvent participer à chacune des compétitions, les entraîneurs font des sélections. André-Michel Proulx a remarqué un plus grand engagement de la part des joueurs lors de la dernière saison. 

« Nous nous étions donné comme défi de faire jouer tout le monde au moins une fois. Ça amène les jeunes à se concentrer davantage sur leur entraînement. Nous sélectionnons par rapport aux performances, mais aussi par rapport à l’attitude et au comportement. »

André-Michel Proulx (Photo courtoisie Iften Redjah -FolioPhoto)

En comptant une seule l’an dernier, la Ligue provinciale devrait compter deux divisions à des niveaux différents pour 2025-2026. Rimouski souhaite faire rivaliser dans les deux divisions. 

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Retour à l’école VIP : 250 sacs de matériel scolaire remis

L’organisme Retour à l’école VIP (REVIP) tenait, ce samedi 16 août en après-midi, sa huitième fête de remise. Au cours de cette fête, 250 élèves du primaire ont pu recevoir un sac d’école contenant tout le matériel scolaire nécessaire pour l’année à venir.

L’événement, qui se tient annuellement depuis 2018, vise à venir en aide aux familles de la région qui sont dans le besoin.

Il s’agit d’une initiative de deux églises rimouskoises : l’Alliance Chrétienne et Missionnaire de Rimouski et l’Église Connexion.

Quelques-uns des sacs d’école de 2025. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Plus de demandes, mais moins de moyens

Bien que l’organisme ait reçu des demandes pour 325 sacs d’école en 2025, un manque de ressources financières ne lui a pas permis de répondre à l’ensemble des besoins.

« Les gens qui veulent contribuer à la mission de l’organisme peuvent se rendre directement sur notre site web, retourecolevip.org, pour y faire un don. On recueille les dons de monsieur et madame tout le monde, mais aussi les dons des entreprises, pour qui nous pouvons remettre un reçu pour les impôts », explique Sully Reichenbach qui est membre du comité organisateur de REVIP depuis ses débuts dans Rimouski.

Même si la fête de remise a déjà eu lieu, il est encore possible de contribuer, puisque l’organisme s’affaire toute l’année à l’achat de fournitures scolaire.

« Quand il y a des spéciaux, on va magasiner, donc nous n’avons pas seulement besoin de dons l’été. L’an prochain, nous pourrons peut-être accepter les demandes de plus d’enfants, si nous avons plus de ressources pour le faire », espère madame Reichenbach.

Événement festif

Malgré tout, le cœur était à la fête en ce samedi après-midi. Fidèle à son habitude, l’organisme a mis à la disposition des familles des stations de jeux et des jeux gonflables pour leur permettre de s’amuser lors de cette fête de remise.

L’équipe a aussi élaboré quelques nouveautés pour l’édition 2025.

« Nous avons mis sur pied un magasin général VIP. Les enfants, en faisant des stations, accumulent des points. Après, ils peuvent tourner la roulette. On a fait cet ajout parce que notre organisme se nomme Retour à l’École VIP, donc on s’est dit qu’on pourrait aussi avoir des articles VIP. Ce sont donc de petits articles scolaires plus « cool » que les enfants pourront ajouter à leur sac. »

Le magasin général VIP (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Une autre nouveauté est l’aménagement d’une table de surplus.

« Ça fait sept ans qu’on fait l’achat de fournitures scolaires, alors au fil des années, il y a des articles que nous avons accumulés et qui ne vont pas dans les sacs. Les gens qui participent à la Fête de remise peuvent donc se servir : tout est à donner. »

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La révolution silencieuse des restaurants inclusifs

Il est midi dimanche. C’est tranquille. Dans la salle à manger, la lumière est douce, les conversations feutrées. Maude peut enfin savourer son repas pendant que son fils de 12 ans mange paisiblement sans se boucher les oreilles.

L’opinion de Johanne Fournier

Mathias présente un trouble du spectre de l’autisme. Banale en apparence, cette scène illustre pourtant une petite révolution qui se dessine tout doucement dans certains établissements de restauration.

Le restaurant St-Hubert Express de Matane vient d’emboîter le pas. Entre 11 h et 13 h le dimanche, l’environnement est adapté pour accueillir les personnes autistes et leur famille. Lumières tamisées, volume sonore réduit, équipements de cuisine silencieux… Imperceptibles pour la plupart d’entre nous, ces ajustements transforment littéralement l’expérience de certaines familles.

Le St-Hubert de Matane est le 44e de la franchise à embrasser l’initiative si salutaire. Combien de familles ont-elles renoncé, pendant des années, à ces simples plaisirs que représentent un repas au restaurant ou une sortie en famille ? Combien d’enfants autistes ont-ils été privés de ces moments, victimes d’environnements trop stimulants ou de regards incompréhensifs ?

Les hypersensibilités sensorielles ne sont pas des caprices. Pour une personne autiste, le brouhaha d’un restaurant traditionnel peut ressembler à un concert de heavy métal diffusé dans une boîte de résonance. Les néons agressifs deviennent des projecteurs aveuglants et le simple cliquetis des couverts se transforme en cacophonie insupportable. Dans ces conditions, impossible de se détendre et de profiter d’un moment en famille.

Encore plus loin

Cette prise de conscience dépasse parfois les simples aménagements d’ambiance. Certains établissements vont plus loin en repensant entièrement leur approche. Le Café Autiste de Gatineau, par exemple, a fait le choix radical d’employer directement des personnes autistes.

Plus d’une dizaine travaillent à la cuisine, au service ou à la caisse, dans un environnement entièrement adapté à leurs besoins. Cette démarche prouve qu’inclusion ne rime pas seulement avec charité, mais aussi avec opportunité économique et enrichissement mutuel. De même, Chez Cheval, né de l’initiative du chef Louis-François Marcotte et de sa conjointe, l’animatrice Patricia Paquin, démontre qu’un restaurant peut être à la fois socialement responsable et ambitieux sur le plan gastronomique.

En intégrant des employés autistes, l’établissement du Mont-Saint-Hilaire et celui de Sainte-Julie, non loin de Montréal, brisent les préjugés, tout en offrant de nouvelles perspectives professionnelles à des personnes souvent exclues du marché du travail.

Où chacun se sent à sa place

Ces initiatives soulèvent une question fondamentale : qu’est-ce que l’hospitalité au XXIesiècle ? Si accueillir signifie créer un environnement où chacun se sent à sa place, alors ces restaurants inclusifs redéfinissent les codes de la profession. Ils prouvent qu’adaptation ne rime pas avec contrainte, mais avec créativité et bienveillance.

Car les bénéfices dépassent largement la clientèle autiste. Les aménagements sensoriels profitent aussi aux personnes âgées, aux familles avec de jeunes enfants et à tous ceux qui apprécient les environnements calmes et paisibles.

L’expérience de chaque client s’en voit améliorée. De plus, les employés de ces établissements développent leur empathie et découvrent de nouvelles façons d’exercer leur métier.

Égalité des chances

Cette évolution ne relève pas d’un effet de mode. Elle répond à une demande sociale légitime, dans une société qui prône l’égalité des chances. L’accès à un restaurant et le droit de socialiser ne devraient souffrir d’aucune discrimination, fût-elle involontaire.

Au fond, ces restaurants inclusifs ne servent pas seulement des plats. Ils servent une certaine vision de l’humanité. Et ça, c’est un menu dont nous pouvons tous nous régaler.

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La crème molle, un nouveau luxe?

Au chocolat, à la vanille, garnie de bonbons ou trempée dans le chocolat, la crème glacée molle a conquis le cœur de bien des Québécoises et Québécois. Malgré que son prix ne soit plus aussi bas qu’autrefois, l’intérêt pour la molle ne démord pas.

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Air Canada : agents de bord en grève, vols annulés

Le syndicat représentant plus de 10 000 agents de bord d’Air Canada a annoncé que ses membres ont amorcé une grève, faute d’avoir pu conclure une entente de dernière minute avec la compagnie aérienne.

Par Sammy Hudes- La Presse Canadienne

La grève a officiellement débuté samedi, peu avant 1 h, au petit matin.

La compagnie aérienne a annoncé que tous les vols d’Air Canada et d’Air Canada Rouge seront annulés en raison de l’arrêt de travail.

Environ 130 000 clients seront touchés chaque jour de grève, a indiqué l’entreprise.

« Air Canada regrette profondément les répercussions de la grève sur ses clients », a déclaré la compagnie dans un communiqué tôt samedi matin.

Les vols d’Air Canada Express, exploités par les compagnies aériennes tierces Jazz et PAL, ne sont pas touchés.

Piquets de grève

La section Air Canada du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a indiqué que des piquets de grève seront déployés dans des aéroports du Canada, notamment à Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver.

Les agents de bord en grève prévoient également des piquets de grève dans les aéroports d’Halifax, d’Ottawa et de Winnipeg.

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Le manque de « gardes-chasse » menace la faune

En plus des restrictions à l’embauche, Québec sacrifie une des deux cohortes de formation de 32 futurs agents en 2026. On ne compte plus que 325 agents, alors qu’il en faudrait le double pour assurer une protection efficace de la faune, et répondre rapidement aux plaintes du public.

Et éviter de « vider » des districts en mobilisant les agents à des opérations anti-braconnage, laissant personne dans les bureaux pour répondre aux dénonciations.

En 2018, le Québec comptait quelque 500 à 600 agents, de six à huit par bureau, à l’année.

« Avec les coupes budgétaires pour éponger le déficit du gouvernement, la fermeture dans le temps de quelque 40 des 68 bureaux, les départs à la retraite et volontaires, c’est de plus en plus difficile de faire notre travail. J’espère que l’autre cohorte ne sera pas éliminée », commente le président du Syndicat des agents de protection de la faune, Martin Perreault.  

« Faune en péril »

Les effectifs fondent dans plusieurs régions. Sur la Côte-Nord, de 28 agents en 2013, ils étaient 18 en 2022. En Gaspésie, le bureau de Chandler pourrait compter qu’un seul agent. Le syndicat évoque une possible fermeture complète d’ici un an. À Matagami, dans le Nord-du-Québec, le bureau devrait fermer d’ici janvier 2026.

En 2018, le Québec comptait entre 500 et 600 agents de protection de la faune. Il en reste maintenant 325 pour couvrir l’entièreté de la province. (Photo courtoisie)

« Depuis l’annonce, les signalements ont diminué de 30 % dans cette région. La relocalisation de services, comme de Saint-Jérôme vers Saint-Eustache, allonge les temps de déplacements », déplore la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs, qui estime que « la faune est en péril et la baisse des effectifs est inquiétante ».

Schefferville et l’île aux cerfs, Anticosti, n’ont plus d’agents.

Trop loin pour arriver à temps

Sur la Basse-Côte-Nord, en début d’année, une plainte en lien avec des caribous forestiers a été portée.

« Les agents les plus proches étaient à Baie-Comeau et à Forestville, de sept à huit heures de route, trop loin pour arriver à temps », tranche Martin Perreault.

Les heures supplémentaires auraient pu aider la cause. « Faut oublier ça. Si une plainte nécessite du surtemps, la demande doit être autorisée par le directeur adjoint, le directeur général et le sous-ministre. Les délais sont trop longs et le temps supplémentaire est coupé au maximun ».

Le président du Syndicat des agents de protection de la faune, Martin Perreault. (Photo courtoisie)

Le ministère affirme qu’un district peut aller prêter main forte.

« Chandler est dans le district de la Gaspésie, qui inclut Chaudière-Appalaches et le Bas-Saint-Laurent. Un agent de Laurier-Station, dans Lotbinière, va aller couvrir une plainte à Chandler ? Voyons donc. Pour répondre aux plaintes, ça prend des agents là où ça se passe », déplore monsieur Perreault.

Ministre qui agit

Année après année, dénonciation après dénonciation, le bateau des agents de protection de la faune ne cesse de couler.

« Ça va nous prendre un ministre, qui va agir en conséquence. On n’a pas de monde pour intervenir et même, on nous demande de ne pas intervenir, comme pour la chasse de nuit de l’orignal dans la réserve Matane, où des chasseurs autochtones sont soupçonnés. Le ministre de la Faune a déclaré que ce n’était pas vrai ce que j’ai dit, mais on m’a ensuite demandé une copie des directives. Voyons, il me traite de menteur et je vais l’aider », ironise le président.

Des agents de protection de la faune sur le terrain. (Photo courtoisie)

Les « gardes-chasse » composent avec une convention de travail échue depuis avril 2023.

« Là on négocie jusqu’en 2028 », précise Martin Perreault, satisfait de cette prolongation de deux ans. « Quand on signait pour trois ans, on commençait à renégocier le lendemain. Ça n’avait pas d’allure ». Il rencontre le nouveau sous-ministre de la faune bientôt. « Pour savoir où on s’en va ».

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Rimouski-Forestville : rencontre productive, mais rien n’est sûr

Le dossier pour la relance de la traverse Rimouski-Forestville continue d’évoluer. C’est que rapporte Maïté Blanchette Vézina, au terme d’une rencontre sur le sujet jugée productive.

« J’ai discuté avec Forestville, Rimouski et l’organisme à but non lucratif (OBNL) créé pour la relance de la traverse. Les partenaires sont mobilisés, nous avons travaillé sur des suggestions pour les aider au cheminement d’un projet de relance et je suis vraiment contente de pouvoir jouer mon rôle de députée-ministre pour que des projets porteurs puissent cheminer positivement. C’est ce que je vais continuer de faire, en travaillant avec les partenaires », explique la députée-ministre de Rimouski.

Le projet sera déposé par la Corporation de liaison maritime Rimouski-Forestville, soit l’organisme à but non lucratif créé il y a deux ans pour la relance de la traverse.

Pour cette raison, elle n’est pas en mesure de se prononcer sur le moment où la relance pourrait aboutir.

Pas d’information pour 2026

« De notre côté, on travaille avec une étude, notamment pour le port de Rimouski, pour s’assurer d’avoir une compréhension précise du bateau qui pourrait accoster à Rimouski, avec les infrastructures actuelles que nous avons. Les choses avancent, mais il demeure que le projet va être déposé par la Corporation, lorsque cette dernière sera prête à le faire. »

La députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina (Photo Le Soir.ca- archives)

Quant à savoir si elle a espoir que le tout se règle d’ici les prochaines élections provinciales, la réponse demeure la même.

« Je n’ai pas cette information », indique Maïté Blanchette Vézina.

Aide financière de 7 M$

En juin, Louis-Olivier Carré, des Entreprises Rilec de Rimouski, a présenté un projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville.

Une entente verbale était même survenue avec l’ancien propriétaire du CNM Évolution, Hilaire Journault, pour la reprise du navire, mais son décès a compliqué la suite du dossier.

L’entrepreneur rimouskois s’est donc rendu en Europe pour réserver un navire avec une capacité d’accueil de 300 passagers et 90 véhicules. Il a alors déposé un projet au ministère des Transports pour une aide financière de 7 M$, plus un montant de 1,9 M$ en taxes non remboursables.

L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier Carré, des Entreprises Rilec, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« La première mouture de notre projet a été rejetée, mais la porte n’est pas fermée. On doit maintenant revenir avec le projet sous une autre forme. Ce qu’on souhaite, c’est que le gouvernement considère que Rimouski est la capitale régionale et que ça n’a pas de bon sens de ne pas avoir de traverse », avait mentionné monsieur Carré.

Le projet a déjà reçu l’appui de la MRC de la Haute-Côte-Nord et de la Ville de Forestville. La Ville de Rimouski est aussi en faveur du projet. Depuis 2022, les citoyens des deux rives sont orphelins de transport maritime avec l’arrêt des opérations du CNM Évolution.

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Marché public de Rimouski : saveurs et heure et conte

Pour sa 12e semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 27 exposants, ce samedi 16 août, au parc de la Gare.

Voici les exposants prévus sur place :

Ce samedi 16 août, le Marché public de Rimouski reçoit Heritage Lower Saint Lawrence / Heritage Bas-St-Laurent. Petits et grands, soyez présents à 11h pour vous plonger dans l’heure du conte / storytelling bilingue!

De plus, il y aura une tente à lire et un moment de bricolage de 10h à 13h pour vous transporter dans un monde de créativité (arts and crafts) où votre imaginaire pourra prendre son envol✨

Prenez aussi le temps de venir rencontrer Oasis – Espace de silence au Café du Marché!

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Un été exceptionnel pour Isaac Sirois

Le coureur de Sainte-Luce Isaac Sirois vient de terminer une saison d’athlétisme exceptionnelle après avoir gagné une médaille d’argent aux Jeux du Québec et participé aux Championnats nationaux pour jeunes de la Légion. 

Le membre du Club Coubertin en était à sa deuxième participation aux Jeux du Québec. Il est particulièrement fier de son résultat à l’épreuve 2 000 mètres steeple-chase, à Trois-Rivières, pour laquelle il est monté sur le podium en battant sa marque personnelle de cinq secondes.

« Ça m’a prouvé que même dans mon année faible, parce que je suis à ma première année juvénile, je suis capable de faire des podiums avec les plus vieux. J’ai vraiment aimé mon expérience dans l’ensemble. Ce n’est pas la même ambiance qu’une compétition normale, c’est plus festif. »

L’adolescent de 15 ans a également réussi à battre son record d’une seconde au 3 000 mètres. Il a terminé au 5e rang pour cette course et en 9e position au 1 500 mètres.

Championnats nationaux  

Isaac Sirois a obtenu une 10e position au 2 000 mètres steeple-chase aux nationaux de la Légion. Un résultat décevant pour lui, mais qui s’explique par le court délai entre la compétition, qui avait lieu à Calgary du 9 au 11 août, et les Jeux du Québec qui se sont terminés le 29 juillet pour lui. 

« C’est difficile parce que tu veux essayer de performer aux deux le mieux possible, mais à un moment donné le corps ne suit plus. On ne peut pas faire de miracle. Si on donne tout et que les jambes ne sont pas là, on se reprend l’année d’après. C’est passé et on ne peut rien y faire. »

Le Rimouskois avec les autres membres d’Équipe Québec, à Calgary. (Photo courtoisie)

Le coureur a malgré tout trouvé son expérience enrichissante en Alberta.

« Ça m’a permis de faire de nouvelles rencontres, de compétitionner avec de nouvelles personnes et de visiter une nouvelle ville. J’étais avec Équipe Québec et c’est différent que d’aller à une compétition en individuel. Si je continue à m’entraîner aussi fort, j’ai des chances d’y retourner l’an prochain », dit-il.

L’entraîneur-chef du Club Coubertin, Samuel Lavoie, se dit plus que satisfait de la saison de Sirois.

« La Légion, on voyait ça comme un bonus et une prise d’expérience puisque nous sommes en année de Jeux du Québec. Il est arrivé là avec beaucoup de fatigue, surtout qu’Issac a fait trois épreuves sur trois jours aux Jeux », indique-t-il.

Le Luçois en était à sa deuxième expérience sur la scène nationale. L’an dernier, il avait pris part aux Championnats canadiens de cross-country. Il vise y retourner en novembre prochain.

Sport de dépassement

Isaac Sirois pratique l’athlétisme depuis quatre ans. Il apprécie le fait que son sport lui permette de se dépasser et de se motiver à l’école étant donné qu’il fait partie du programme sport-études. 

« C’est toi contre toi. Tu ne dépends pas d’une équipe. J’aime essayer de battre mon temps à chaque distance et à chaque course. J’essaie toujours de me rendre le plus loin possible et c’est le fun de voir où je suis maintenant par rapport à mes débuts. »

Le jeune athlète en action. (Photo courtoisie)

Selon son entraîneur, l’athlète de Sainte-Luce est très engagé dans son sport.

« Ce n’est pas un jeune que je suis obligé de pousser à aller s’entraîner, mais ce n’est pas un jeune non plus que je dois arrêter. Il suit le plan de match et il est très discipliné. C’est un jeune homme curieux, autonome et il est agréable à entraîner. Il est capable de verbaliser ce qu’il vit, ça permet de faire un bon travail », indique Samuel Lavoie.

Après quelques semaines de pause, Isaac reprendra l’entraînement pour se préparer en vue de la saison de cross-country. 

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Maïté Blanchette Vézina veut demeurer ministre

Maïté Blanchette Vézina réitère son intérêt à poursuivre le travail qu’elle a amorcé comme ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre régionale, alors que son nom revient souvent dans les discussions en coulisses en vue du remaniement caquiste.

Certains poids lourds de la Coalition avenir Québec devront accepter de changer de portefeuille ou céder leur place, afin d’offrir un nouveau souffle à l’équipe de François Legault, « très déçu » du résultat de l’élection partielle dans Arthabaska-L’Érable, où son parti n’a récolté que 7 % des voix.

« Nous avons bien compris le message que les citoyens nous ont envoyé. C’est aussi pour cette raison que le premier ministre souhaite qu’on revoie nos priorités », affirme la députée de Rimouski. 

Comme tous ses collègues, madame Blanchette Vézina affirme que le remaniement ministériel est la prérogative du premier ministre.

« Je vais donc continuer à travailler, d’ici au remaniement, sur les dossiers de la forêt et des ressources naturelles. Ce sont des dossiers prioritaires pour le Québec et les régions du Québec, alors je vais travailler pour m’assurer que ces priorités sont bien représentées. »

Réforme qui ne fait pas l’unanimité

En ce qui a trait à son projet de loi sur la modernisation du régime forestier, pour lequel elle a dû faire des amendements à la suite de critiques vives provenant de nombreux groupes de pression, Maïté Blanchette Vézina ne voit pas ces changements comme un signe évident qu’elle pourrait perdre le ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

La députée de Rimouski et ministre des Ressources naturelles et des Forêts du Québec, Maite Blanchette Vézina (Photo La Presse Canadienne- Jacques Boissinot)

« C’est très difficile dans le contexte de la guerre tarifaire du conflit du bois d’œuvre pour le secteur forestier, alors on est plus aligné que jamais pour avancer dans ce dossier, mais j’ai travaillé tout l’été sur des amendements, à la suite des consultations particulières. C’est tout à fait normal pour une réforme de l’ampleur de celle-là », témoigne-t-elle.

Sur les rangs en 2026

Quoique sera le dénouement du remaniement, Maïté Blanchette Vézina réitère qu’elle représentera la CAQ lors du scrutin provincial de 2026 dans Rimouski.

« J’irai là où on me confiera des mandats. Je vais travailler pour les citoyens. »

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Poulet Rouge s’installe à Rimouski

La chaîne de restauration Poulet Rouge confirme qu’elle ouvrira un restaurant sous peu à Rimouski, qu’un franchisé a été identifié et qu’un groupe de futurs employés est présentement en formation.

La directrice marketing et communication de Poulet Rouge, Aisha Al-Khabyyr, précise qu’aucune date n’est encore fixée pour l’ouverture et elle refuse de dévoiler l’emplacement du restaurant pour le moment.

En janvier dernier, elle avait mentionné que la chaîne ne prévoyait pas ouvrir un restaurant Poulet Rouge à Rimouski en 2025, mais que cela faisait partie des plans d’expansion de la chaîne.

Les choses ont évolué rapidement depuis, même s’il est encore trop tôt pour connaître la date prévue de l’ouverture de restaurant ou encore son emplacement.

« Un groupe de futurs employés de Rimouski est présentement en formation », précise la porte-parole.

Grande variété de bols

Madame Al-Khabyyr précise que Poulet Rouge propose une variété de bols pour tous les régimes alimentaires.

Né au Québec et d’origine méditerranéenne, le concept de Poulet Rouge a gagné rapidement de nombreux adeptes dans la province. (Photo Facebook Poulet Rouge)

« Les clients peuvent choisir parmi trois formats et les personnaliser avec du poulet grillé mariné ou des filets végés, sur une base de riz brun, de blé concassé, de quinoa ou de laitue. Le tout peut être garni selon leurs goûts. Le menu s’inspire à la fois des origines méditerranéennes et de la culture nord-américaine des trois fondateurs », poursuit-elle.

Poulet Rouge compte 61 restaurants au Québec, en Ontario et en Alberta.

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Un duel Michaud / Maisonneuve samedi

Le temps d’attente est terminé. Le Shaker amorce ses séries éliminatoires samedi soir en recevant le Bérubé GM de Trois-Pistoles dans le premier match de leur demi-finale au meilleur de sept.

Pendant que le Shaker bénéficiait d’un laissez-passer de première ronde à la suite de son championnat en saison régulière, le Bérubé GM, 7e au classement, a causé la surprise en éliminant le CIEL FM de Rivière-du-Loup, 2e au classement, en cinq parties.

En saison régulière, le Shaker a remporté les quatre parties opposant les deux équipes : 7-3 et 10-9 à Trois-Pistoles ainsi que 6-5 et 10-5 à Rimouski.

Les deux gérants ont confirmé l’identité de leur lanceur partant pour le match de samedi. Chez le Shaker, Jean-Philippe Marcoux-Tortillet donnera la balle à son gaucher, Émile Maisonneuve (2-3 et deux sauvetages avec une moyenne de points mérités de 3,12 en saison).

François Michaud (Photo: Jean-Claude Pelletier)

Pour sa part, Thomas Morin fera appel au gaucher François Michaud (1-3 et 6,66 en saison). Il a aussi obtenu un départ de qualité dans la série contre Rivière-du-Loup, dimanche dernier, avec deux points accordés et deux coups sûrs en quatre manches lancées. 

Maisonneuve n’a pas lancé contre le Bérubé GM en 2025, tout comme Michaud face au Shaker.

Marcoux-Tortillet devrait compter sur un alignement en santé pour le début de la série, incluant Yannick Desbiens qui revient d’une blessure. Par contre, Louis Trépanier et Philippe Lavigne ne seront pas disponibles.

Du côté de Trois-Pistoles, l’équipe va se présenter à Rimouski sans pression après une très bonne série face au CIEL FM. Dans ses dix dernières parties, elle présente un dossier positif de 6-4. 

En attaque, le Bérubé GM a frappé pour ,320 aux dépens du solide personnel de lanceurs louperivois.

Série B

Dans la série demi-finale B, les Allées du Boulevard de Matane seront les visiteurs à Témiscouata-sur-le-Lac, dimanche soir à 18 h. On connaitra les lanceurs partants demain, mais tout porte à croire que les amateurs auront droit à un duel de Japonais entre Keisuke Takikawa et Kodai Kambara. 

Pour le calendrier des deux séries : cliquez ici

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Quand la mort frappe à notre porte

Vous savez quoi ? L’aide médicale à mourir vient de faire son entrée dans ma vie.

L’opinion de Robin Lebel

Récemment, mon frère m’a texté pour m’annoncer que notre cousin, Robert Duchesne, avait demandé l’aide médicale à mourir. Robert Duchesne est bien connu à Saint-Narcisse-de-Rimouski où il a été conseiller municipal de 1991 à 1999 et de 2009 à 2013, avant d’accéder à la mairie de 2013 à 2022. Je l’ai croisé à quelques reprises.

Robert Duchesne (Photo courtoisie)

Un homme brillant, mais aussi introverti. Il me faisait penser à une vieille blague lancée par Pierre Bouchard à propos de son coéquipier Henri Richard, l’ancien capitaine du Canadien et frère du célèbre Maurice Richard. Comme le racontait Bouchard, Henri s’était un jour levé dans le vestiaire et avait lancé : « OK les gars, faut gagner ce soir. » Et les joueurs du Canadien de se dire : « Eh bien, Henri a été bien volubile ce soir-là ! » Robert me rappelait un peu ça.

C’était un autodidacte assez exceptionnel. Chaque fois que j’allais chez mon oncle, j’entendais l’un de ses frères dire : « Robert est sur un projet. »

Une fois, c’était une éolienne, rien de moins, pour produire assez d’électricité pour alimenter sa maison. Une autre fois, il avait décidé de se construire un garage. Un garage de 100 par 200 pieds. Chaque fois que je retournais voir mon oncle, le projet avait bel et bien vu le jour. Une belle famille tissée serrée, comme les agriculteurs de mon enfance. Et voilà que c’est ce même homme, que j’ai pourtant peu connu, qui nous arrive avec ça : l’aide médicale à mourir.

Quoi penser de ça ?

Je ne m’étais jamais posé la question. En plus, on nous a prévenus de sa démarche avant que tout ne soit fait. Robert est décédé quelques jours plus tard, comme convenu. Et pourtant, j’écris cette chronique en sachant qu’il est encore vivant à ce moment précis. C’est un drôle de sentiment, contradictoire. D’un côté, on espère qu’il trouvera enfin la paix, après une longue maladie. De l’autre, on se demande comment on en vient à prendre une telle décision.

Personnellement, ce genre de moment ravive en moi le souvenir d’amis ou de membres de ma famille qui sont partis, jeunes ou moins jeunes. Ça me rappelle que le temps n’est, au fond, qu’un emprunt. Mais où place-t-on une telle démarche dans notre vie ?

Quand on entend parler de l’aide médicale à mourir à la télé ou à la radio, ça semble toujours loin de nous. Et puis, un jour, cette loi, ce droit, débarque dans notre propre cour. Dans notre propre vie.

Avoir le droit de mourir. De choisir le jour et l’heure. C’est un poids, une réflexion que chacun porte à sa façon. On a tous nos croyances. Même être non-croyant est une forme de croyance. Alors, je me demande, à quoi croit-on, quelques minutes avant le grand départ ?

Pour mon cousin, il ne doit pas avoir beaucoup de regrets. Il a eu une vie bien remplie.

Comment vais-je me sentir ?

Moi, j’ai toujours eu ce réflexe de m’accuser quand un être cher meurt. Le moindre mot de travers, un banal manque d’attention, ou simplement avoir élevé le ton… c’était suffisant pour que la vie me traverse le cœur comme un poignard.

Alors comment vais-je me sentir si, un jour, je dois moi-même faire ce choix ? Que Dieu m’épargne ce moment.

Si j’avais le choix, je préférerais marcher clopin-clopant dans la rue et être atteint par une roue de secours qui se serait détachée de l’arrière d’une roulotte. Une roue qui n’aurait blessé personne d’autre. Mourir comme une crêpe. Rien vu, rien su. Parti.

Oui, même si je suis croyant, l’approche de la mort me fait peur. Ouvrir la porte de sa propre fin… comment Robert a-t-il fait ?

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L’Acadie célébrée à Rimouski

De nombreux citoyens se sont réunis ce vendredi matin (15 août), à l’hôtel de ville de Rimouski, pour rendre hommage au peuple acadien dans le cadre de sa fête nationale.

Comme c’est le cas depuis maintenant plusieurs années, le drapeau acadien a été hissé au mât de l’hôtel de ville et le trompettiste de 94 ans, Louis Arsenault, a joué l’hymne national acadien, « L’Ave Marie Stella ».

En amont de la cérémonie, l’Acadien d’adoption, Roger Lavallée, a pris la parole pour souligner l’important sentiment d’appartenance qui habite les Acadiens.

Louis Arsenault et Roger Lavallée (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Depuis plusieurs semaines, dans les régions acadiennes, le paysage est tapissé du drapeau acadien. Les gens portent des costumes aux couleurs de l’Acadie. Ils sont bien préparés pour leur fête nationale. Aujourd’hui, ces gens vont chanter, danser et giguer, parce que c’est un peuple qui adore sa fête. »

Journée significative

« J’ai vécu 25 ans au Nouveau-Brunswick et tous les ans, le 15 août, il y avait une grande fête et je suis vraiment tombé amoureux des Acadiens et des Acadiennes. Je me suis dit, pourquoi Rimouski ne ferait-elle pas une cérémonie pour souligner cette fête? Depuis plus de 10 ans, on procède à la levée du drapeau acadien et on le fait avec beaucoup de bonheur. Un comité organise cette activité et elle est approuvée par la Ville de Rimouski. Nous en sommes très fières, parce qu’elles sont rares les villes du Québec qui font, comme Rimouski, la levée du drapeau », rapporte monsieur Lavallée.

Le conseiller du district Saint-Germain, Philippe Cousineau Morin, qui a procédé à la levée du drapeau, a lui aussi profité de l’occasion pour souligner l’importance de cette journée.

« Les Acadiens implantés sur le territoire contribuent activement à faire vivre l’héritage acadien et à le promouvoir auprès des Rimouskoises et Rimouskois. Cette journée est très significative et c’est important pour nous d’y prendre part et de la souligner chaque année. »

Les frères Lucien et Gilles Poirier ont conclu la cérémonie tout en musique avec un spectacle de chansons acadiennes.

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Chocolats Favoris : rappel des barres de chocolat Dubaï

Chocolats Favoris procède au rappel de ses barres de chocolat Dubaï, à titre préventif, en raison d’un risque de contamination à la salmonelle.

L’entreprise en a fait l’annonce sur sa page Facebook.

Le fournisseur des barres Dubaï en vente dans ses boutiques, dont celle de Rimouski, procède à cet appel volontaire de ses barres.

Certaines pistaches utilisées pour la pâte contenue dans ces tablettes pourraient avoir été contaminées. La situation n’est pas du ressort de la chocolaterie.

Chocolats Favoris s’engage à rembourser les clients qui rapporteront la barre concernée en magasin.

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M DGTL : les meilleurs DJ sur la plage de Matane

Plusieurs DJ reconnus participeront au festival M DGTL, présenté du 15 au 17 août, sur la plage située à l’arrière du Riôtel de Matane. Pour l’occasion, trois journées de festivités feront le bonheur des amateurs de musique électronique.

Les connaisseurs écouteront, le vendredi soir, Suray Sertin, Key Watch, Mezraa et Flytz, tandis que le fort talentueux Christophe Dubé, aussi connu sous le nom de Cri, animera la soirée du samedi.

Ce dernier a d’ailleurs remporté le Félix de l’album électronique de l’année en 2024. Il sera accompagné de Jonathan Kaspar. Ludo Lacoste, Argia et Nado font aussi partie de la programmation.

Pour clore les festivités, le dimanche a été offert au Couple Créatif, un duo qui marie musique house et yoga. Pendant l’événement, il y aura même un barbier sur place alors que Mathéo Myango mettra ses talents au service des festivaliers. Des tatoueurs seront aussi présents.

Plus grand que nature

Pendant la fin de semaine, on introduira aussi un dôme de projection 360 degrés dans lequel les festivaliers pourront fêter dans une atmosphère complètement éclatée.

Une expérience immersive avec des images inspirantes. 

Une photo croquée lors du Festival M DGTL. (Photo courtoisie)

Pour l’initiatrice du festival, Cabrina Marchioni, l’idée de réunir les passionnés de musique électronique était dans sa tête depuis qu’elle était revenue dans la région. Pour se procurer des billets, on peut se rendre sur le site de l’événement au mdgtl.ca.

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Incendie maîtrisé sur la rue de la Charente à Rimouski

Une résidence a subi des dommages à la suite d’un incendie survenu jeudi soir (14 août), vers 22 h 25, sur la rue de la Charente à Rimouski.

Le feu, d’origine accidentelle, a rapidement été maîtrisé par les neuf pompiers du Service de sécurité incendie de Rimouski dépêchés sur place. Personne n’a été blessé.

Les sapeurs ont eu une journée particulièrement chargée, jeudi, alors qu’ils ont répondu à 10 autres appels mineurs.

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Postes Canada et le syndicat retournent à la table de négociations

Postes Canada et le syndicat représentant 55 000 travailleurs et travailleuses des postes retournent vendredi à la table de négociations.

Par Craig Lord- La Presse Canadienne

Cela fait deux semaines que les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) ont rejeté les dernières offres de l’employeur par un vote majoritaire.

Après plus d’un an et demi de négociations, les deux parties ont rencontré des médiateurs fédéraux mardi et d’autres rondes de négociations sont prévues vendredi et lundi.

Les plus récentes offres de la société d’État, datant de la fin mai, comprenaient des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans et une restructuration visant à embaucher des travailleurs à temps partiel.

Postes Canada dit attendre avec impatience de recevoir une réponse complète du syndicat qui répond aux défis importants et croissants auxquels le service postal est confronté.

Entre-temps, le syndicat maintient son interdiction nationale des heures supplémentaires.

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