Le stationnement sur la rue Saint-Germain Ouest, au centre-ville de Rimouski, constitue un véritable fléau pour de nombreux commerçants qui ont choisi d’y installer leur entreprise.
Alors que tous les commerçants questionnés à ce sujet par le Journal Le Soir abondent dans le même sens, aucun d’entre eux ne souhaitent s’exprimer publiquement, par craintes de représailles envers leur magasin et parfois même, envers leur personne.
Un stationnement gratuit, plus longtemps
Les commerçants rencontrés sont pour la plupart d’accord que le stationnement payant a sa place au centre-ville, pour des raisons semblables à celles évoqués par le maire de Rimouski, Guy Caron, lorsque la question a été soulevé, l’an dernier. Il mentionnait alors que d’y rendre le stationnement gratuit aurait pour effet de diminuer les cases disponibles aux clients des commerces, puisque des étudiants de l’institut maritime, du Cégep ou encore des employés de l’hôpital auraient alors la possibilité de se stationner en ville.
Ce que propose les marchands, ce serait plutôt d’accorder une période de grâce de 90 minutes, à la place de celle de 15 minutes, présentement instaurée.
Lors de la séance du conseil municipal du 2 juin dernier, c’est quelque chose que l’ancien président de l’Association des Marchands de Rimouski – qui a fusionnée avec la Chambre de commerce de Rimouski-Neigette, il y a quelques année – Jean-Yves Beaulieu, a fait part à la Ville. Monsieur Caron a alors répondu qu’en raison du nombre de cases de stationnement limité au centre-ville, il demeurait important d’assurer une rotation.
« Une trappe à contraventions »
Les commerçants désignent aussi qu’un manque d’affiche des consignes de paiement du stationnement pose un problème.
Un commerçant rapporte d’ailleurs qu’il demande à ses clients s’ils ont payé leur stationnement quand ils rentrent dans son magasin. Si ce n’est pas le cas, il lui arrive de le payer à leur place.
« Quelqu’un qui ne vient pas d’ici n’a aucune indication qu’il doit aller à l’horodateur pour payer. On dirait une trappe à contraventions. »
Les commerçants considèrent aussi qu’un manque d’affiche des consignes de paiement du stationnement pose un problème au centre-ville. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
D’autres commerces de la rue St-Germain Ouest ont aussi constaté la même chose.
« Les tickets à 82 $, lorsque tu en reçois un, tu ne veux pas en avoir d’autres. J’ai des clients qui en ont reçu et qui ne viennent plus pour cette raison. »
L’arrivée du Costco, prévue au début du mois d’août, inquiète aussi beaucoup, d’autant plus que les commerçants reçoivent déjà des commentaires de gens qui privilégient la cité des achats au centre-ville, en raison du stationnement.
« Les gens de l’extérieur vont aller au Costco et ils pourront s’y stationner gratuitement, mais nous, on n’a pas accès à ça. »
La clientèle ne voyage pas à vélo
Finalement, un enjeu qui retient également beaucoup l’attention des commerçants est la place que la Ville accorde au vélo, en retirant des espaces de stationnements pour voiture.
Encore une fois, tous sont d’accord sur un point : ils n’ont rien contre les vélos. Toutefois, ils estiment que de retirer du stationnement pour voiture, pour y installer des supports pour vélos pose un problème.
« Quand tu habites à Sainte-Blandine ou à Saint-Valérien, tu ne viens pas magasiner au centre-ville de Rimouski à vélo. »
Il est plutôt proposé d’installer les supports, sur des endroits du trottoir qui ne dérangeraient pas non plus la circulation des piétons.
L’Océanic de Rimouski annonce officiellement la nomination de Yannick Dumais à titre de descripteur des matchs de l’équipe.
Déjà conseiller au directeur-gérant Danny Dupont, il succède à Michel Germain, qui a occupé le poste durant 30 saisons avant d’annoncer son départ vers la retraite.
Diplômé en art et technologie des médias (option radio) au Cégep de Jonquière, l’ancien directeur-gérant de l’Océanic occupait déjà le titre d’analyste depuis 2017, après son premier passage à ce poste entre 1995 et 2012.
Depuis la fondation de l’Océanic, Dumais a aussi agit comme statisticien, responsable des relations envers les médias, des communications et de la billetterie, registraire de route ainsi qu’adjoint aux opérations hockey et au directeur-gérant.
Sa feuille de route comprend aussi des passages comme dépisteur des Voltigeurs de Drummondville et pour la Centrale de recrutement de la LHJMQ, en plus d’un poste de directeur-gérant adjoint avec les Huskies de Rouyn-Noranda.
Pas chose facile
« Chausser les souliers de Michel Germain après 30 ans de carrière n’est pas chose facile. Il allait de surcroît que son meilleur ami de longue date et complice soit une personne forte à considérer pour le poste. D’avoir un Yannick Dumais, qui a du sang bleu qui lui coule dans les veines depuis très longtemps, je suis convaincu qu’il effectuera ce travail avec passion et professionnalisme », mentionne le directeur exécutif administration et hockey de l’Océanic, Jean-Philippe Bérubé.
À titre de conseiller de Danny Dupont, Yannick Dumais a accueilli le choix de 9e ronde de l’Océanic au dernier repêchage de la LHJMQ, Shane-Alexandre Dub. (Photo Le Soir – René Alary)
Déjà très occupé en affaires, Yannick Dumais occupe aussi de fonctions importantes au sein de Hockey Bas-Saint-Laurent.
La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours été au cœur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dû élever seule ses cinq enfants.
La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants. Elle s’est mariée en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habité à Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.
« Nous avons vécu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement à 37 ans. Ça a été toute une épreuve. La grande noirceur s’est installée dans la maison. Je n’étais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur père, mais que j’allais toujours être là pour eux », dit-elle.
Madame Rodrigue avec son mari Marius Martin en 1962. (Photo courtoisie)
Et la promesse a été tenue. Malgré la tristesse, Fabiola Rodrigue s’est retroussé les manches et a tout fait pour donner une belle vie à ses enfants alors âgés de 4 à 12 ans. La famille a déménagé à Rimouski en 1970.
« J’ai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler à l’extérieur, les enfants étaient trop jeunes. J’ai toujours avancé avec confiance. J’ai donné beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.
« Nous ne sentions pas que nous étions moins favorisés que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous étaient transmisses. Maman a toujours été très débrouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantité et en qualité que plusieurs de mes amis plus fortunés », ajoute son fils, Dany Martin.
Une grande cuisinière
Malgré son âge avancé, madame Rogrique est complètement autonome. Sa plus grande passion a toujours été de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pâtés à la viande, de la soupe et du pain aux canneberges. Elle fait tout de mémoire, pas question d’utiliser des livres de recettes. La couture a aussi été importante dans sa vie.
Fabiola Rodrigue entourée de deux de ses enfants, Maryse et Dany Martin. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« Je faisais la couture pour mes enfants. J’allais dans les boutiques de beaux vêtements et je cousais les vêtements à la mode que je voyais. J’étais fière de mes enfants et je ne voulais pas qu’ils soient différents des autres », souligne-t-elle.
Encore jeune
Pour Fabiola Rodrigue, le fait d’atteindre 100 ans est un beau privilège.
« Je me sens encore jeune parce que j’ai toute ma mémoire, toutes mes facultés et je m’occupe de moi. Je me sens bien à travers ma famille et mes voisins. J’aime le monde. J’ai toujours aimé les gens autour de moi et j’ai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »
Madame Rodrigue avec ses cinq enfants il y a une dizaine d’années. (Photo courtoisie)
Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arrière-petits-enfants est très fort.
« J’ai eu la chance que ma mère soit présente pour mes deux enfants. Quand ils étaient malades, elle prenait soin d’eux et elle les faisait cuisiner. Aujourd’hui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mère à nos enfants », indique Maryse Martin.
Son secret pour se rendre à 100 ans : « Je dors sur un oreiller mémoire », rapporte-t-elle en riant.
Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui l’attend pour la journée spéciale du 28 juin. Son 14e arrière-petit-enfant doit naître dans les prochaines semaines. Elle aimerait qu’ils partagent la même date d’anniversaire.
Alors que la traverse Rimouski–Forestville est à l’arrêt depuis maintenant trois ans, un nouvel espoir s’est récemment présenté. Un projet concret de relance est sur la table, avec un retour potentiel des opérations dès 2026.
Par Carol-Ann Kack
Un bateau a été identifié, les études sont faites, les appuis sont là… mais le gouvernement du Québec refuse d’y injecter les 9 M$ nécessaires pour concrétiser l’achat du navire. Le projet fait consensus. C’est assez rare pour être souligné.
La conférence de presse organisée le 16 juin dernier, pour dévoiler les plans de l’entrepreneur Louis-Olivier Carré, a rassemblé plus d’une centaine d’élus, de gens d’affaires et d’acteurs touristiques, dont le maire de Rimouski, Guy Caron et la mairesse de Forestville, Micheline Anctil. Une mobilisation régionale sans équivoque.
L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier Carré, des Entreprises Rilec, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
La population, elle aussi, est enthousiaste. Qu’on parle de tourisme, de travail, de loisirs ou simplement de mobilité interrives, personne ne remet en question la pertinence du projet.
Les plus récentes évaluations démontrent même qu’un navire plus imposant que celui utilisé auparavant est nécessaire. Après plus de deux ans de travail et un investissement de 100 000 $, les Industries Rilec ont identifié un traversier construit en 2024, capable d’accueillir 90 véhicules, 300 passagers et 14 camions-remorques.
Un bond qualitatif majeur par rapport à l’ancien modèle. L’affaire semble bien ficelée. Mais l’entreprise prévient qu’elle dispose de quelques semaines pour finaliser l’achat du navire. Sinon, la fenêtre se refermera et la relance de la traverse s’évanouira, une fois de plus.
Or, le projet de relance ne pourra pas se concrétiser dans ces délais, selon la députée-ministre Maïté Blanchette Vézina. « En un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$ », indique-t-elle en entrevue avec Le Soir. Elle rappelle qu’un organisme à but non lucratif (OBNL) avait été créé à l’époque pour la relance de la traverse.
Ce même gouvernement a versé plus de 7 M$ en fonds publics pour accueillir deux matchs préparatoires des Kings de Los Angeles à Québec, sans aucune portée structurante pour les régions. Il finance à coups de millions des entreprises privées comme Glencore ou Northvolt, au nom du développement économique. Il a perdu près de 500 M$ dans le scandale SAAQclic.
Mais lorsqu’il est question de soutenir une liaison de transport cruciale pour la Côte-Nord et le Bas-Saint-Laurent, soudainement, les coffres se ferment ?
Et maintenant, on apprend que le gouvernement refuse de soutenir l’achat du traversier sous prétexte qu’il ne peut pas financer l’achat d’un navire pour un opérateur privé. Voilà une justification pour le moins hypocrite. Il est temps d’arrêter de parler des deux côtés de la bouche.
Si le Québec est capable de financer le spectacle, il doit aussi être capable de financer le service. Ce n’est pas un luxe, c’est une question d’équité territoriale et de cohérence gouvernementale.
Parent pauvre de l’État
Soyons francs. Je ne suis pas la plus grande partisane du financement du privé par l’État. Mais en matière de transport collectif ou interurbain, surtout en région, certaines infrastructures devraient relever du service public. Depuis plus de quinze ans, les services de mobilité dans l’Est-du-Québec sont en constante régression avec les suppressions de trajets, les réductions de fréquence et les interruptions prolongées.
La faible densité démographique rend les modèles privés difficilement viables, mais cela ne devrait pas servir d’excuse pour abandonner les citoyens à leur sort.
Les exemples ne manquent pas. Via Rail a suspendu son service vers la Gaspésie en 2013. Air Canada a retiré Gaspé de ses destinations en 2020. Québec a dû renflouer Keolis (Orléans Express), qui a tout de même réduit ses dessertes.
Du côté maritime, ce n’est guère mieux. Le traversier l’Héritage entre Trois-Pistoles et Les Escoumins n’a survécu qu’à force de mobilisation citoyenne. Celui de Matane–Baie-Comeau–Godbout a multiplié les pannes et interruptions. Cette précarité chronique du transport régional est inacceptable.
Étude… puis l’oubli
En 2021, une étude commandée par le gouvernement du Québec et la Société des traversiers du Québec (STQ) concluait à la pertinence d’intégrer les deux traverses privées de Rimouski–Forestville et Trois-Pistoles-Les Escoumins dans le giron public. Les liaisons entre la Gaspésie, la Côte-Nord, Charlevoix et le Bas-Saint-Laurent y étaient jugées stratégiques.
Or, à la lumière des décisions actuelles, force est de constater que ce rapport a été rangé sur une tablette poussiéreuse… et oublié.
Le juge de la Cour supérieure du Québec, Louis Dionne, a divulgué ses directives au jury au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023, à Amqui, avant que celui-ci amorce son délibéré, probablement en fin de journée.
Le magistrat a rappelé aux membres du jury, en ce jeudi 19 juin, qu’ils sont les juges des faits et que lui est le juge du droit et que c’est à travers ses directives en droit que la preuve présentée lors du procès devra être analysée.
« Vous devrez analyser la preuve de manière impartiale, sans préjugé. Votre verdict devra être unanime. Je vous rappelle que l’accusé bénéficie de la présomption d’innocence et que c’est le ministère public qui a le fardeau de prouver hors de tout doute raisonnable la culpabilité de l’accusé. Le doute raisonnable est fondé sur la raison et le bon sens, mais il n’est pas non plus un doute absolu. Si vous avez un doute sur sa culpabilité, vous devez le déclarer non coupable. Ne tirez pas de conclusions hâtives sur le comportement de l’accusé. Tenez compte des témoignages et des pièces », a rappelé le juge.
Le juge a rappelé que la défense prétend que la tragédie qui a fait trois morts le 13 mars 2023 à Amqui est accidentelle, tandis que le ministère public prétend qu’il s’agit de trois meurtres au premier degré, soit avec préméditation.
Des admissions
Le juge Dionne a rappelé les admissions faites par les deux parties au début du procès.
Parmi les admissions, il y a le fait que la camionnette Ford F-150 ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à neuf autres personnes, le 13 mai 2023 en milieu d’après-midi sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui appartenait à l’accusé et que c’est ce dernier qui était au volant lors des événements.
Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que l’inspection mécanique ne rapporte aucun bris mécanique et que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.
Il est aussi admis que l’accusé était en arrêt de travail pour maladie depuis août 2022 et qu’il était dans une situation financière précaire le 13 mars 2023.
Par la suite, le magistrat a résumé tous les témoignages pendant un bon deux heures, jusqu’à la pause du diner à 12 h 45.
À compter de 14 h, le juge a donné ses dernières directives concernant les possibilités de verdict sur chacun des cinq chefs d’accusation (trois de meurtre et deux de tentatives de causer la mort).
Avant le départ vers la salle de délibération, deux jurés seront exclus par tirage au sort et les 12 autres jurés partiront en délibéré. Ils seront séquestrés jusqu’à l’annonce du verdict.
Le septuagénaire mesure 1,73 m (5’8 »), pèse 109 kg (240 livres), a les cheveux gris, des yeux bruns et il porte des lunettes de vue.
Il portait possiblement des pantalons joggings foncés et un chandail sans manche quand il a été vu pour la dernière fois.
Toute personne qui apercevrait Aubert Paradis est priée de communiquer avec le 911.
De plus, toute information pouvant permettre de le retrouver peut être communiquée, confidentiellement, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.
Le conseil d’administration du Musée régional de Rimouski a un déficit annuel d’environ 100 000 $, ce qui l’a forcé à fermer ses portes et à revoir son fonctionnement.
À la suite de l’avis à la population diffusé le 12 juin dernier en lien avec la circulation de fausse monnaie au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, la Sûreté du Québec a mené deux perquisitions et procédé à deux arrestations, ce mercredi, 18 juin, dans des résidences situées sur la rue Saint-François-Xavier Ouest à Grande-Vallée.
Cette opération a permis la saisie des items suivants 1 550$ en faux billets de 50$, 2 815$ en argent canadien authentique, des articles acquis à l’aide de monnaie contrefaite et une carabine entreposée de façon non sécuritaire.
Deux hommes, âgés de 20 et 33 ans, ont été arrêtés puis interrogés par les enquêteurs. Ils ont été libérés en attendant la suite des procédures judiciaires.
Ces individus pourraient faire face à des accusations criminelles, notamment pour possession de monnaie contrefaite, utilisation et mise en circulation de fausse monnaie et entreposage négligent d’une arme à feu.
(Photo courtoisie Sûreté du Québec)
Bien que les signalements initiaux de fausse monnaie aient été principalement concentrés dans le secteur du grand Gaspé, les billets saisis lors de cette opération présentent les mêmes caractéristiques de contrefaçon que ceux précédemment signalés sur le marché.
La SQ invite la population à demeurer vigilant lors de transactions en argent comptant.
Sainte-Flavie confirme l’ouverture, dès ce mercredi 25 juin, d’un gymnase communautaire situé dans l’espace sportif du Centre municipal.
Ce tout nouvel espace est ouvert à tous les résidents (propriétaires et locataires) ainsi qu’à toutes les personnes qui travaillent à Sainte-Flavie.
La Municipalité rendra le gymnase accessible tous les jours, de 4 h à minuit, via un accès sécurisé par puce électronique. Les inscriptions à 30$ par mois débuteront le 25 juin.
Ce gym vise à encourager les saines habitudes de vie, à renforcer les liens communautaires et à offrir un espace simple et accueillant pour bouger à son rythme.
L’athlète du Club d’athlétisme Coubertin de Rimouski, Ève Brouillet, a inscrit un nouveau record provincial dans la catégorie benjamin au 800 mètres lors du Championnat provincial scolaire d’athlétisme extérieur du Réseau du sport étudiant du Québec.
La jeune fille de 12 ans a du même coup remporté l’or à cette épreuve en inscrivant un chrono de 2:21.82. L’ancien record de 2:23,20 avait été réalisé en 2014.
Il appartenait à Anne-Marie Petitclerc de la région de Chaudière-Appalaches.
Ève Brouillet a également obtenu la médaille d’argent à l’épreuve 1200 mètres demi-fond.
Autres résultats
Neuf autres membres du Coubertin ont participé à cette compétition provinciale qui se tenait au Saguenay Lac-Saint-Jean le 6 et le 7 juin.
Les jeunes du Coubertin au Championnat provincial scolaire d’athlétisme extérieur. (Photo courtoisie)
Gabriel Sirois a obtenu la deuxième position au 800 mètres ainsi qu’au 1 200 mètres et Thomas Lévesque a gagné la médaille de bronze au 150 mètres. Les deux Rimouskois évoluaient dans la catégorie benjamin.
Isaac Sirois a abaissé sa marque au 3 000 mètres par près de 20 secondes avec un temps de 8:47,27.
Le prochain rendez-vous pour les athlètes du club sera les 5 et 6 juillet, à Rimouski. Près de 250 jeunes sont attendus.
Une entente de principe est finalement intervenue, mercredi, entre l’Alliance syndicale de la construction et l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) pour renouveler la convention collective dans la construction résidentielle.
La convention collective était échue depuis le 30 avril.
Celle qui vient de faire l’objet d’une entente de principe sera en vigueur durant les années 2025 à 2029 — si elle est entérinée, bien sûr.
Le secteur résidentiel était le seul des quatre secteurs de la construction à n’avoir toujours pas réussi à renouveler sa convention collective. Les trois autres avaient réussi à la renouveler, et ce, avant l’échéance du 30 avril, à savoir le génie civil/voirie, l’industriel et l’institutionnel/commercial.
Cette entente de principe devra maintenant être soumise au vote, tant de celui des membres de l’Alliance syndicale, que de celui des membres de l’APCHQ. Les deux consulteront leurs membres au cours des prochains jours et semaines.
Augmentation salariale
L’entente prévoit une augmentation salariale de 8 % pour l’année 2025. Pour les années 2026, 2027 et 2028, c’est un conseil d’arbitrage qui sera appelé à trancher, avec les paramètres donnés, qui sont un minimum de 18 % d’augmentation salariale pour le total des quatre années et un maximum de 24,35 % d’augmentation.
L’Alliance syndicale regroupe les cinq organisations syndicales présentes dans la construction, à savoir, par ordre d’importance décroissante : la FTQ-Construction, le Syndicat québécois de la construction, le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International), la CSD-Construction et la CSN-Construction.
L’Alliance représente donc les 200 000 travailleurs de la construction, dont 63 000 œuvrent dans le secteur résidentiel.
L’APCHQ représente 28 000 entreprises qui œuvrent dans la construction résidentielle ou la rénovation.
« Après de longues négociations et trois semaines complètes de débrayage, l’Alliance syndicale se réjouit d’ainsi mettre fin au conflit et de soumettre une entente à ses membres pour ratification. La grande mobilisation, l’engagement des membres et l’ouverture du comité de négociation ont permis d’en arriver finalement à une entente négociée », s’est félicité Alexandre Ricard, porte-parole de l’Alliance syndicale et président de la FTQ-Construction.
« L’entente de principe représente le fruit d’un grand travail de négociations qui ont été menées avec ouverture et diligence, et ce, depuis de nombreuses semaines. Dès le début des négociations, l’APCHQ a cherché des solutions novatrices et des dispositions au bénéfice des parties, qui tenaient compte de la réalité spécifique du secteur résidentiel et de la capacité de payer des ménages. Avec l’entente de principe, une certaine prévisibilité sera en place, permettant aux employeurs, tout comme aux travailleurs, d’assurer leur contribution à la construction de milliers d’habitations dont le Québec a besoin », a commenté l’APCHQ.
Une poussée de quatre points en cinquième manche a permis au Shaker de Rimouski de revenir de l’arrière et de signer une autre victoire de 7–3 contre le Bérubé GM, mercredi soir à Trois-Pistoles.
En gagnant un 5e match de suite, le Shaker porte son dossier à 5-1, seul au sommet du classement, un demi-match devant Edmundston et Kamouraska.
La formation des Basques menait 3-2 en début de 5e manche. Un triple bon pour trois points d’Alexis Roy a été le fait saillant de cette manche productive. Il est ensuite venu croiser le marbre sur le simple de Jean-Philippe Marcoux-Tortillet.
À son premier départ au monticule dans la Ligue Puribec, Markus Coates a œuvré pendant cinq manches accordant trois points, dont deux mérités, sur cinq coups sûrs pour mériter la victoire. Tristan Michaud-Thériault a aussi lancé cinq manches et encaisse la défaite.
En attaque pour le Shaker, les frères Roy ont pris les choses en main : Benjamin termine la soirée avec trois coups sûrs et trois points marqués, tandis qu’Alexis récolte deux coups sûrs et quatre points produits.
Le joueur de premier but, Kevin Roy, attrape la balle pour retirer Thomas Morin (Photo : Jean-Claude Pelletier)
Pour le Bérubé GM, Jacob April, Élie Belzile et Ludovic Saucier ont frappé deux coups sûrs chacun.
Pendant ce temps à Rivière-du-Loup, le CIEL FM a disposé des Allées du Boulevard de Matane par la marque de 8-4.
Juan Borras a excellé autant au monticule qu’au bâton avec ses trois coups sûrs et quatre points produits. Aussi, en cinq manches de travail, il a accordé quatre points sur deux coups sûrs et six buts sur balles. Il a également obtenu un impressionnant total de 12 retraits sur des prises.
Pour Matane, Louis-Félix Noël subit le revers permettant cinq points sur cinq coups sûrs en trois manches sur la butte.
L’action reprendra vendredi soir alors qu’Edmundston sera le visiteur à Trois-Pistoles. Samedi, Kamouraska jouera à Matane en après-midi, et à Rimouski, en soirée.
Des policiers de la Sûreté du Québec ont rencontré des centaines d’automobilistes s’engageant ou sortant de l’autoroute 20, ce mercredi 18 juin, dans le cadre de son approche d’intervention depuis que le tronçon entre Rimouski et Mont-Joli a été désigné parmi les 10 sites les plus dangereux à travers la province.
En plus de la prévention, la SQ doit effectuer davantage de surveillance dans la zone de 44 kilomètres entre l’embranchement avec la route 132, dans le district Bic et le carrefour giratoire à Mont-Joli.
« Les patrouilleurs, sur leurs heures régulières et sur des heures spécifiques ajoutées, seront assignés à travailler concernant les facteurs contributifs de collisions, soit la conduite imprudente, la vitesse excessive, la conduite avec les facultés affaiblies et l’inattention. Il y a 80 % des collisions mortelles ou avec blessés graves pour lesquelles c’est un comportement humain qui est à la base. Les usagers de la route ont donc un rôle clé afin d’améliorer le bilan routier », indique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.
Élargissement recommandé
Entre 2004 et 2022, l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli a été le théâtre de 1 203 accidents, dont 25 mortels. Elle reçoit entre 8 100 et 9 500 véhicules par jour.
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, avait aussi déposé une pétition comptant plus de 10 000 noms, à l’Assemblée nationale, pour l’élargissement de cette section de route.
Le Bal des finissants de l’école Paul-Hubert aura lieu pour la première fois au Colisée Financière Sun Life de Rimouski. Environ 500 jeunes vont pouvoir festoyer entre amis, ce vendredi 20 juin, avant de se diriger vers leurs projets postsecondaires.
L’équipe responsable de la vie étudiante au Paul-Hubert promet aux jeunes une soirée royale. Elle était accompagnée d’un comité de 28 élèves pour organiser les festivités.
L’événement se tient au Colisée, cette année, en raison des travaux prévus au Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski.
« Nous avons choisi la thématique royale et ça va paraître dans la décoration. Nous avons misé sur la surprise pour que les jeunes soient épatés. De le faire au Colisée après la Coupe Memorial, nous trouvions ça grandiose pour les élèves. Nous voulons les faire danser pour qu’ils s’amusent tous ensemble », explique la technicienne en loisirs à l’école Paul-Hubert, Vanessa Caron.
Les techniciennes en loisirs Chantal Ouellet et Vanessa Caron ainsi que la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois. (Photo courtoisie GMX photobooth)
« Pour la première fois au Colisée, les finissants nous ont demandé d’avoir quelque chose en lien avec l’Océanic. Il y aura des surprises liées à ça. Nous travaillons avec le comité du bal depuis novembre et nous avons pris leurs idées. C’est un grand défi de faire ça au Colisée parce que c’est grand et nous sommes heureuses de le relever », ajoute l’autre technicienne en loisirs, Chantal Ouellet.
Soirée festive
Les organisatrices de la soirée souhaitent que les jeunes puissent profiter au maximum de leur Bal de finissants puisqu’ils seront réunis pour une dernière fois avant de poursuivre leurs études qui seront à l’extérieur pour certains.
« Nous croyons en nos jeunes. Toute l’année, nous sommes avec eux pour les aider et leur faire vivre plusieurs expériences. C’est la journée la plus importante de l’année pour moi parce que c’est là que nous les félicitons et que nous leur montrons que nous les apprécions. Nous voulons leur donner un des plus beaux souvenirs de leur vie », exprime madame Ouellet.
La cérémonie de remise des diplômes 2025 de l’école Paul-Hubert. (Photo courtoisie Josée Gagné)
Une vingtaine de membres du personnel de la polyvalente participent aussi à la réussite du Bal.
Le départ de la parade des finissants se fera, à 15 h 30, du Paul-Hubert. Les familles sont invitées à les accueillir au Colisée vers 15 h 45.
Cérémonie des diplômes
La cérémonie de remise des diplômes s’est tenue le 15 juin à la Salle Desjardins-TELUS.
« Les familles étaient très contentes d’être là parce que c’était une belle occasion de célébrer la fête des Pères. Plusieurs papas étaient extrêmement fiers et contents de vivre ça », exprime la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois.
La nouvelle mascotte de l’école a été dévoilée pour l’occasion. La loutre PHilou a été créée par le gouvernement étudiant et les élèves ont pu s’exprimer sur son image et son nom en votant pendant l’année scolaire.
La nouvelle mascotte de l’école Paul-Hubert, PHilou. (Photo courtoisie Josée Gagné)
Le Paul-Hubert compte 530 finissants, cette année. Madame Langlois souligne que la cohorte 2024-2025 était particulièrement dynamique.
« Ils sont impliqués et ils sont très conscients des enjeux de la société autant localement qu’à l’international. Ils sont super allumés et parfois ils trouvent des solutions incroyables à des enjeux plus grands que nous. Ils sont très inspirants. »
Le président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, n’a pas l’intention de laisser tomber le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, même si la députée-ministre Maïté Blanchette Vézina, a confirmé au Soir.ca qu’il était impossible de lui verser près de 9 M$, d’ici un mois, pour procéder à l’achat d’un navire européen pour assurer les opérations dès 2026.
Lors d’une conférence de presse, ce lundi 16 juin, l’entrepreneur rimouskois avait fait part de sa volonté d’acheter un traversier, mais il expliquait avoir besoin de l’aide de Québec pour concrétiser la transaction. Sinon, le bateau retournerait sur le marché.
Rencontrée ce mardi 17 juin, madame Blanchette Vézina déclarait que le projet de relance, dans son format actuel, ne serait pas possible, en expliquant que le financement pourrait être accordé, mais seulement par l’entremise d’un organisme à but non lucratif (OBNL).
L’abandon n’est pas considéré
Malgré le refus exprimé par Québec, Louis-Olivier Carré, refuse de porter le fardeau des délais, comme quoi il est trop tard.
« Ce n’est pas vrai : tout y était, rien ne manquait. C’est comme si on était arrivé à la dernière minute, alors que ça fait deux ans qu’on travaille sur ce projet. Notre entreprise a dépensé plus de 100 000$, seulement pour monter le plan d’affaires, faire faire les études et trouver le bon bateau, afin que ce soit un projet le plus parfait possible et qu’il soit le plus adapté possible à Rimouski. »
Monsieur Carré estime que le travail qui pouvait être effectué par les Industries Rilec a été réalisé.
« L’occasion n’a simplement pas été saisie quand c’était le cas. C’est pour cette raison que nous avons interpellé les médias. Il faut que ça avance. »
Voici le traversier réservé par Louis-Olivier Carré, dont la capacité d’accueil est de 300 passagers et 90 véhicules. (Photo courtoisie)
En ce qui concerne l’organisme à but non lucratif mis de l’avant par madame Blanchette Vézina, Louis-Olivier Carré est d’avis que ce dernier a un rôle majeur a joué dans la concrétisation du projet.
« Je pense qu’au moment où on se parle, c’est à l’OBNL de faire sa part. De notre côté, on ne peut pas en faire plus. L’organisme est représenté par les deux villes concernées, Rimouski et Forestville. C’est donc à leur tour de prendre la balle au bond et de s’activer le plus rapidement possible pour régler le problème. »
Projet mené pour être réussi
L’homme d’affaires réitère que le projet de relance est » essentiel et justifié. » Depuis la tenue de la conférence de presse, il rapporte avoir reçu des appels pour des réservations sur le bateau.
« Le bateau n’est pas ici, mais il y a déjà des gens qui veulent réserver de la place pour des camions. L’intérêt est là, c’est incroyable. Il faut que le projet réussisse et tout ce que nous avons entrepris jusqu’à maintenant a été une réussite. Si on s’investit dans ce projet, c’est dans ce but. On y croit et ça aussi, c’est important. Si on n’était pas certain, s’il y avait trop d’éléments inconnus dans le dossier, nous n’aurions pas entrepris toutes les démarches que nous avons menées depuis les deux dernières années. »
L’avocat de Steeve Gagnon, Me Hugo Caissy, demande au jury de croire son client lorsqu’il affirme qu’il n’a pas foncé délibérément avec sa camionnette sur des piétons, le 13 mars 2023 à Amqui, mais qu’il a « échappé la route » en se penchant pour récupérer une capsule de cigarette électronique qui était tombée sur le plancher de son véhicule.
Pierre Saint-Arnaud- La Presse Canadienne
Il s’agirait donc, dans ce cas, d’un accident et non d’un crime et Steeve Gagnon devrait être acquitté.
Steeve Gagnon est accusé du meurtre prémédité de trois personnes et de tentative de meurtre de neuf autres personnes qui ont été blessées lors de la tragédie.
Au soutien de son affirmation, il a souligné que la camionnette est montée à cinq endroits sur le trottoir, dont deux où ne se trouvaient aucun piéton.
L’accusé, a rappelé le juriste, bénéficie de la présomption d’innocence et que c’est à la poursuite de renverser cette présomption hors de tout doute raisonnable.
Cependant, si le jury ne croit pas son client et qu’il en vient à la conclusion que Steeve Gagnon a agi de façon volontaire, il ne peut pas, selon Me Caissy, conclure que c’était prémédité.
Furieux contre Service Canada
L’avocat s’est longuement attardé sur le fait que son client avait d’abord quitté son domicile pour aller faire un mauvais parti aux représentants de Service Canada, furieux qu’il était de voir ses prestations d’assurance-chômage interrompues.
Des témoignages d’experts ont établi que Steeve Gagnon souffre d’un trouble délirant chronique et d’un trouble de personnalité qui se traduit par une impulsivité parfois incontrôlée, amplement démontrée en Cour par ses explosions de colère répétées à l’endroit du juge, du jury, des procureurs de la Couronne et même de son propre avocat.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Quant aux vidéos faites par Steeve Gagnon dans lesquelles il fait notamment référence à la possibilité d’aller frapper des enfants, l’avocat estime qu’elles sont « une expression de ses idées délirantes » et ne peuvent être vues comme une preuve de préméditation.
La poursuite devait suivre en après-midi avec sa propre plaidoirie.
La petite Claire Bell, trois ans, a été retrouvée vivante en Ontario. L’information a été confirmée à l’Agence QMI par plusieurs sources policières.
Recherchée depuis quatre jours par plus d’une centaine de policiers de la Sûreté du Québec et la Police provinciale de l’Ontario (PPO), la fillette de 3 ans aurait été retrouvée vers 15 h dans un bâtiment de ferme, près de l’autoroute 417, dans le secteur de Saint-Albert, en Ontario.
Elle était seule, consciente, semblait en bonne santé et a discuté avec des policiers ontariens.
Claire Bell a été aperçue par des drones de la PPO.
La 4e édition de La Journée du Bizz Glacé, qui se déroulait le samedi 14 juin dernier, aura permis de verser 7546 $ à La Ressource d’aide aux personnes handicapées.
Chacune des entreprises participantes, soit 23 bars laitiers situés au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie s’étaient engagés à verser 1$ par cornet « Bizz » vendu, à La Ressource.
Le montant total de la cueillette représente une augmentation 824 $ par rapport à l’édition précédente.
« Un tel succès est le fruit de l’implication des bars laitiers de notre grand territoire. Plusieurs des bars laitiers partenaires de cette année collaborent depuis les débuts de la Journée du Bizz Glacé il y a 4 ans. Nous avons également réussi à ajouter de nouveaux partenaires cette année et nous espérons bien en avoir encore plus lors de notre 5e édition! Il ne faut surtout pas oublier la générosité de la population. Bien que notre activité annuelle principale soit le Téléradiothon, c’est aussi grâce à ce type d’activité de financement que La Ressource dépasse ses objectifs et rallie les gens d’une communauté à sa mission. C’est ensemble que nous pouvons faire la différence ! » rappelle la directrice de La Ressource, Thérèse Sirois.
Les sommes amassées dans le cadre de La Journée du Bizz Glacé sont directement réinvesties en services aux membres de chacun des secteurs de La Ressource.
La Ville de Mont-Joli adresse une motion de félicitation au descripteur des matchs de l’Océanic, Michel Germain, qui a pris sa retraite au terme de la Coupe Memorial après une carrière de 30 ans.
« Le conseil municipal tient à souligner la carrière exceptionnelle de Michel Germain, commentateur sportif et voix emblématique des matchs de l’Océanic de Rimouski », mentionne-t-on dans la résolution.
Michel Germain a tourné la page sur une carrière marquante au cours de laquelle il a commenté avec passion et professionnalisme un total impressionnant de 2 345 matchs.
« Par son amour du sport, son talent et sa rigueur, il a su transmettre l’émotion du hockey à des générations d’auditeurs et contribuer de façon significative au rayonnement de l’équipe de toute une région. Le conseil municipal lui adresse ses plus sincères félicitations et le remercie chaleureusement pour son apport incontestable au paysage sportif régional et québécois », conclut la résolution.
Michel Germain en compagnie de son analyste et grand ami, Yannick Dumais. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)
« Depuis trois décennies, la voix de monsieur Germain accompagne fidèlement les amateurs de hockey grâce à son talent, sa rigueur et son amour du sport », a rappelé le représentant de Matane-Matapédia.
Pascal Bérubé estime que la contribution de Michel Germain dépasse les ondes radiophoniques, notamment par l’entremise de la Fondation Jennely-Germain, fondée en 2019.
Créée l’an dernier, l’École de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent tiendra un deuxième camp estival, en 2025, tout en poursuivant le développement de ses activités pour répondre à la demande dans la région.
Son responsable et porte-parole, Hans-F. Ellefsen, indique que la voile prend de l’ampleur depuis la présentation des Jeux du Québec à Rimouski en 2023.
« Il y avait une compétition de deux classes de voiliers dériveurs. Évidemment, les Jeux du Québec ont mobilisé des bénévoles, donc des gens autour de la navigation et de la garde-cotière auxiliaire. Après leur présentation, des parents nous ont demandé pourquoi il n’y avait aucun représentant ni aucune offre de formation pour les jeunes et les adultes dans le Bas-Saint-Laurent. C’est de cette façon qu’un comité bénévole a été créé pour développer l’offre », indique monsieur Ellefsen.
Rendre ce sport accessible permettra d’assurer une relève locale.
Activité récréative et plaisante
« Nous avons tellement de beaux plans d’eau, que ce soit les lacs ou le fleuve Saint-Laurent. La voile est aussi une activité récréative et plaisante. Contrairement aux bateaux à moteur, les voiliers se déplacent grâce à la force du vent, donc ça aussi, c’est intéressant. Pohénégamook offrait la possibilité de louer catamarans et dériveurs, mais il n’y a plus d’offre dans la région pour répondre aux demandes des adultes. C’est pour cette raison qu’on trouve important et intéressant que notre expertise locale soit transmise aux jeunes et aux adultes. »
Une photo du camp de 2024.
(Photo courtoisie – École de voile du Bas-Saint-Laurent)
Les intéressés peuvent profiter des dernières places disponibles pour le camp d’été.
Par la suite, l’École de voile Rimouski Bas-Saint-Laurent travaillera à former des partenariats pour optimiser la station de prêt gratuit de dériveurs, qui ouvrira cet été en collaboration avec le Centre plein air du lac Ferré sur le territoire de Saint-Narcisse-de-Rimouski.
Le Club de voile de Rimouski regroupe plus de 125 membres annuellement ce qui en fait un des clubs les plus actifs au Québec.
Saint-Gabriel-de-Rimouski lance sa saison touristique pour l’année 2025, en mettant de l’avant les organismes et les entreprises qui se trouvent sur son territoire et qui ont de l’intérêt pour la clientèle touristique.
Pour Étienne Lévesque de Promotion Saint-Gabriel, trois éléments permettent à la municipalité de se démarquer comme destination touristique.
« Il y a différents aspects qui distinguent Saint-Gabriel des autres endroits. Premièrement, il y a son côté villégiature et la beauté de son paysage. Qu’on soit dans n’importe quel rang à Saint-Gabriel, ou même dans le village, le paysage est magnifique. Dans un deuxième temps, je pense que son aspect événementiel fait en sorte que l’on peut accueillir des gens à Saint-Gabriel-de-Rimouski. Je pense au festival, qui se déroulera cette année sur deux fins de semaine. On invite les gens à sortir de la grande ville et à venir nous rejoindre. On aura du gymkhana, du rodéo et des artistes de hauts niveaux, sous le chapiteau. »
Saint-Gabriel-de-Rimouski durant le Festival Country-Western (Photo courtoisie)
Le dernier élément soulevé par monsieur Lévesque est le marché public des Hauts-Plateaux, pour lequel il est aussi administrateur. Le marché aura lieu tous les jeudis de 16 h à 19 h à compter du 19 juin.
« Ce sont de beaux éléments qui invitent la clientèle touristique à s’éloigner un peu du fleuve. Si elle est en visite dans d’autres endroits de La Mitis, elle voudra faire l’effort de monter dans les terres, afin de découvrir le Haut-Pays, profiter de ses paysages et de ses attractions », estime monsieur Lévesque.
Domaine Valga
Il ajoute que le tourisme va bon train dans son coin de pays, notamment grâce à l’ajout d’un chemin qui permet aux gens de se rendre au Domaine Valga, à partir de Saint-Gabriel.
« À l’époque, le domaine transigeait par Saint-Donat-de-Rimouski. Plusieurs personnes pensaient donc qu’il s’agissait d’une entreprise de Saint-Donat, alors que c’est bien une entreprise qui se situe à Saint-Gabriel et qui y paie des taxes. Tout récemment, en 2023, l’entreprise nous a interpellés pour nous dire qu’elle serait prête à faire affaire avec Saint-Gabriel. Il faut le voir comme une avenue de développement. Il y a environ 10 000 touristes qui passent par chez nous maintenant, ce qui profite à l’Épicerie Saint-Laurent, au Dépanneur central MG et aux stations-service. »
L’Unité permanente anticorruption (UPAC) mène une perquisition, mercredi, au siège social de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) à Québec, en lien avec le scandale SAAQclic.
Par Thomas Laberge- La Presse Canadienne
« Nous confirmons aujourd’hui mener une perquisition dans le dossier SAAQclic. Nous ne donnerons aucun détail sur celle-ci, de manière à protéger notre enquête. (…) De manière générale, une perquisition dans une enquête de fraude ou de corruption sert à obtenir des éléments qui nous permettront de confirmer ou d’infirmer la commission d’un acte répréhensible», peut-on lire dans une déclaration de l’UPAC transmise à La Presse Canadienne.
«Les documents saisis doivent ensuite être analysés, puis peuvent par la suite nécessiter des rencontres de témoins», ajoute-t-on.
Maintenant que la preuve a été présentée, la défense et la Couronne procéderont ce mercredi 18 juin à leur plaidoirie au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier d’Amqui. Le drame avait fait trois morts et neuf blessés, le 13 mars 2023, sur le boulevard Saint-Benoît Ouest.
Le juge Louis Dionne donnera ensuite ses directives aux membres du jury, au palais de justice de Rimouski. Ils devraient entamer leurs délibérations, ce jeudi 19 juin, pour en arriver à un verdict final.
L’avocat de la défense, Me Hugo Caissy, a complété sa preuve vendredi dernier, avec l’audition de deux témoins.
Il a fait comparaitre l’accusé lui-même, dont le témoignage a été chaotique et interrompu par de nombreuses pauses liées à son comportement, en insultant même son propre avocat, le juge Dionne et les membres du jury.
L’autre témoin, le psychiatre Samuel Gauthier, estime que Gagnon était en mesure de comprendre les conséquences de ses actes après son évaluation effectuée le 30 septembre 2024.
Pas de lien avec les événements
Dans son rapport, Dr Gauthier a expliqué que l’accusé était aux prises avec des idées délirantes de nature paranoïde de manière chronique, mais qu’il n’y avait pas de lien à faire avec les événements du 13 mars 2023.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Steeve Gagnon fait face à trois chefs d’accusations de meurtre au premier degré (avec préméditation) et deux chefs de tentative de meurtre.
Un autre bris d’aqueduc est survenu, mardi, sur le chantier de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale à Rimouski.
Des travaux étaient effectués en face de l’école Élisabeth-Turgeon dans la foulée des interventions annoncées pour la journée de lundi entre la 2e et la 7e Rue.
Selon la Ville, des travaux d’excavation pour désaffecter un branchement hors fonction ont généré le bris vers 11 h. Il a finalement été réparé en fin d’après-midi. La remise en eau s’est effectuée à 15 h et vers 15 h 20, la situation était de retour à la normale.
Une centaine de personnes sur la 5e et 6e Rue Est et sur l’avenue de la Cathédrale, entre la 4e et la 7e Rue, ont eu une interruption d’eau pendant cette période.
L’école était toujours alimentée pendant la durée du bris.
Le programme de concentration Harmonie et Guitare de l’école secondaire du Mistral, à Mont-Joli, a célébré son 25e anniversaire avec un spectacle haut en couleur vendredi soir. Depuis 25 ans, ce programme a transmis l'amour de la musique à des milliers d'élèves du secondaire et a aussi permis à un bon nombre d'entre eux d'accrocher à l'école. Retour sur cette soirée mémorable avec Isabelle Damphousse.
Un jeune golfeur de Mont-Joli participera au championnat provincial et à un tournoi international en Floride, en juillet. Tristan Leblanc est à la recherche de commanditaires pour réaliser son projet.
Le garçon de 10 ans se mesurera à d’autres jeunes joueurs de partout dans le monde lors du Optimist International Junior Golf Championship, qui se tiendra du 15 au 20 juillet.
Pour se qualifier pour cet événement d’envergure, le golfeur a terminé au troisième rang de sa catégorie d’âge lors de la Classique Optimiste Assante, en mai, à Mirabel.
« Pour les jeunes du Québec, c’est la seule façon de se qualifier. En Floride, seulement trois Canadiens sont inscrits dans sa catégorie qui compte une vingtaine de participants. C’est un tournoi prestigieux où plusieurs golfeurs professionnels de la PGA sont passés, dont Tiger Woods, Scottie Scheffler et Justin Thomas. Ce sont ses idoles », explique son père, Simon Leblanc.
Simon et Tristan Leblanc. (Photo courtoisie)
Tristan fait partie de l’académie junior du Club Boule Rock, à Métis-sur-Mer. Il travaille avec l’entraîneur d’expérience, Henri Leclerc. Même s’il dit qu’il a commencé à jouer au golf à l’âge de 18 mois parce qu’il accompagnait ses parents sur les terrains avec ses petits bâtons, Tristan s’est élancé sur le tertre de départ, de façon plus sérieuse, quand il avait cinq ans.
« L’été, dès que l’école finit, nous installons notre roulotte au camping du Boule Rock et il est sur le terrain tous les jours. Il joue au hockey l’hiver, mais le golf est un sport individuel. Tu ne peux pas te fier sur les autres ou mettre la faute sur les autres. Ça l’amène à être discipliné et c’est très mental comme sport », affirme son père.
Objectif 3e place aux provinciaux
Dès son retour de Floride, Tristan Leblanc prendra part, pour une deuxième année consécutive, au Championnat moustique, pee-wee et bantam de Golf Québec, qui se tiendra le 21 et le 22 juillet, Club de la Vallée du Richelieu, situé sur la Rive-Sud de Montréal.
Tristan Leblanc à Mirabel. (Photo courtoisie)
« L’an dernier, c’était la première compétition majeure à laquelle il participait et il avait terminé cinquième. Il a en tête d’être dans les trois premiers cette année. Sa catégorie est pour les 9-10 ans donc il sera dans les plus vieux », mentionne Simon Leblanc.
Recherche de partenaires
La famille de Tristan est à la recherche de commanditaires de la région pour le soutenir financièrement.
« Ce sont de gros montants d’argent pour lui permettre de réaliser un rêve. Nous avons lancé la perche et ça va quand même bien. Nous sommes surpris que les gens aient de l’intérêt à l’aider. »
Les entreprises qui aimeraient soutenir financièrement Tristan peuvent communiquer avec Simon Leblanc au 418 318-7605.
Le projet principal de Rimouski dans son plan quinquennal d’investissements (PQI) 2026-2030, adopté ce lundi 16 juin par les élus, est sans contredit la construction du complexe multisports, un projet évalué à 25 M$ pour lequel la Ville va investir 21 M$. Il manque donc 4 M$ que le maire, Guy Caron, espère obtenir de la part de partenaires privés.
« Nous sommes en train de rédiger un devis de performance présentement, mais notre évaluation est effectivement pour un projet de 25 M$. Pour le 4 M$ qui manque, nous faisons une invitation à des partenaires potentiels du secteur privé. Il y a déjà des compagnies qui nous ont approchés. Avec la visibilité que ce projet peut avoir et avec la certitude qu’il va se réaliser, ça devrait nous permettre d’avoir de l’intérêt pour un partenariat à ce niveau », commente monsieur Caron.
Le devis de performance devrait donner une bonne idée de l’échéancier requis, notamment pour le lancement de l’appel d’offres.
« On vise la construction en 2027 pour une livraison en 2028 ou 2029 », indique le maire, qui mentionne que ce projet est prioritaire puisque Rimouski est la seule ville de plus de 50 000 habitants au Québec à ne pas avoir ce type d’installation. »
Projet initial de 38 M$
Le projet initial de la Ville pour l’obtention d’une aide financière du gouvernement du Québec était de 38 M$. Il n’a pas été retenu.
« Le message que nous avons du gouvernement est de ne pas espérer de bonifications du programme. Le gouvernement est en train de se serrer la ceinture. Nous n’avons pas trop d’espoirs qu’un projet comme le nôtre soit retenu. Le gouvernement semble vouloir saupoudrer de l’argent dans plusieurs petits projets plutôt que d’investir dans un gros », mentionnait le maire Caron, dans une précédente entrevue.
Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Le projet de centre multisports serait toujours situé sur les terrains du complexe sportif Guillaume-Leblanc.
« Il prévoit toujours des plateaux sportifs qui pourront servir à plusieurs sports comme le soccer, le football, le rugby et le disque volant d’équipe », précise le maire Caron.
Impact sur le compte de taxes
Guy Caron estime que l’impact de la réalisation du complexe multisports sur le compte de taxes d’une propriété moyenne évaluée à 253 000$ sera de 35$ par année.
Il précise que la Ville empruntera la moitié du montant de 21 M$ requis pour la réalisation du projet et que l’autre moitié sera prise dans la réserve pour actifs immobilisés de la Ville.
Rimouski souhaite construire le futur complexe multisports à l’intérieur du périmètre du complexe sportif Guillaume-Leblanc. (Photo courtoisie)
« Notre service de ressources financières a évalué que l’impact sur le compte de taxes serait d’environ 35$ par année », affirme-t-il.
Le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, tel que proposé par le président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, pour lequel l’homme d’affaires rimouskois espérait convaincre Québec de lui accorder une subvention pour l’achat d’un traversier d’ici un mois, ne pourra pas se concrétiser dans ces délais, selon Maïté Blanchette Vézina.
C’est ce que la députée-ministre de Rimouski a confirmé en entrevue, mardi matin, avec Le Soir.ca.
« En un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$, comme ce qui est demandé. D’ailleurs, le promoteur a reçu une lettre de refus officielle. Ce n’est pas parce qu’on ne souhaite pas une relance : c’est parce qu’avec le format dans lequel le projet a été présenté, ce ne serait pas possible. »
Elle est d’avis que le projet peut en être un bon, mais elle rappelle qu’un organisme à but non lucratif (OBNL) avait été créé à l’époque pour la relance de la traverse.
Voici le navire réservé par Louis-Olivier Carré, dont la capacité d’accueil est de 300 passagers et 90 véhicules. (Photo courtoisie)
« Récemment, j’ai mentionné au maire (de Rimouski, Guy Caron) que si un projet devait être financé, ce serait par l’entremise d’un OBNL et non pas directement par un acheteur privé qui souhaite acquérir un bateau. Il s’agit de fonds publics, alors il faut quand même s’assurer de la viabilité, à long terme, du projet. »
Maïté Blanchette Vézina précise que c’est pour cette raison qu’une étude a été mandatée dans les dernières semaines.
« Il faut être certain de bien comprendre quelles étaient les particularités techniques d’un bateau qui pourrait assurer la desserte, avec les installations actuelles du port de Rimouski. L’idée est d’avoir rapidement une réponse sur ce qui serait le type de bateau qui pourrait vraiment assurer cette traverse. »
D’ici la fin de 2025
Puisque l’étude en question est déjà en cours, madame Blanchette Vézina a bon espoir d’en obtenir les résultats d’ici la fin de 2025.
L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier Carré, des Entreprises Rilec, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
« C’est certain que l’échéancier d’un mois donné par le partenaire est trop rapide et encore une fois, comme il est question de fonds publics, il faut prendre le temps de s’assurer d’avoir le bon bateau, la bonne spécificité et de connaitre les coûts projetés pour une mise à niveau, par exemple d’une rampe d’embarquement. Tout ça devra passer par un OBNL. Je vais continuer à inviter la Ville de Rimouski à s’impliquer auprès de cet OBNL, pour pouvoir effectuer une relance, avec la Ville de Forestville également. »
Elle souhaite d’ailleurs rencontrer les deux villes lors des prochaines semaines afin « qu’elles comprennent bien comment pourrait être financé un tel projet. »
L’école du Boisé-des-Prés, communément appelée le Lab-École, conclut sa première année scolaire avec la mise en place d’une capsule temporelle préparée par les élèves. Elle sera rouverte dans 20 ans.
Le contenu de cette capsule a été choisi avec soin par les jeunes. Ils voulaient représenter leur première année dans leur nouvelle école. Les objets sont, depuis mardi, dans une armoire barrée à clé.
Le projet a été initié par Rosalie Proulx et Camille Brisson, deux élèves de 6e année.
« J’ai entendu parler de la capsule temporelle du Cégep de Rimouski, qui a été ouverte après 100 ans. Nous avons décidé de faire le même processus à notre école. Je pense que les gens qui vont l’ouvrir vont retenir que ceux qui venaient ici étaient de bonnes personnes et que le personnel était excellent », explique Rosalie.
Une dizaine d’élèves ont déposé des objets dans la capsule, mardi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Le directeur de l’école, Michaël Fiola, a tout de suite embarqué dans le projet.
« J’ai adoré l’idée et j’ai été seulement le facilitateur. Les filles sont elles-mêmes allées voir les membres du personnel et les élèves pour leur présenter leur projet. Je trouvais que ça représentait bien la fin de notre première année. L’environnement de l’école aura changé dans 20 ans. Ils pourront voir où ils sont rendus », dit-il.
Les élèves de chaque niveau scolaire ont choisi un objet, même chose pour le service de garde et les membres du personnel. Trophée du premier tournoi de soccer de l’école, agenda, photographies, projets scolaires et cahiers d’école en font notamment partie.
« Je trouve que ce que nous avons mis représente bien notre école et le temps d’aujourd’hui », indique Camille Brisson.
Le contenu de la capsule temporelle. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« Les gens vont réaliser que les projets ont été diversifiés pendant cette première année. Nous sommes allés dans tous les sens. Les espaces intérieurs et extérieurs que nous avons nous permettent d’enseigner autrement et je pense que c’est ce que les gens vont voir dans les objets de la capsule », ajoute le directeur.
Réussite pour la première année
Michaël Fiola est satisfait du déroulement de la première année scolaire à l’école du Boisé-des-Prés.
« Ça a été une grosse année. C’est un défi en soi d’ouvrir une nouvelle école et il a fallu comprendre comment utiliser ce nouvel espace qui est différent. Ça a été essoufflant, mais rempli de bonheur. De voir les membres du personnel qui sont heureux d’être ici et de voir les élèves au quotidien qui apprennent en s’amusant et en bougeant, ça nous rend fiers. »
Construit au coût de 45 M$, le Lab-École de Rimouski est ouvert depuis le mois d’août dernier avec 560 élèves du préscolaire à la sixième année, répartis dans 25 classes.
Après un mandat de huit ans et la construction de six établissements, le projet Lab-École arrivera à échéance le 30 juin. Le gouvernement provincial n’a pas renouvelé son mandat.
Deux organisatrices d’un événement festif où elles ont joué le rôle de barmaids d’un soir, Nathalie Babin et Jolen Morin ont amassé 10 000$ pour Moisson Rimouski-Neigette lors d’un « 5 à 7 » tenu le 13 juin dernier, au bar Le Bicois.
Grâce à la collaboration de l’établissement et de la microbrasserie L’Octant, l’initiative a attiré une foule nombreuse, dans une ambiance conviviale, pour recueillir cette somme impressionnante.
« On voulait faire quelque chose de simple, rassembleur et surtout utile. Se prêter au jeu de barmaids pour une bonne cause, c’était une façon d’utiliser notre réseau et notre énergie pour aider concrètement. Ce qu’on retient surtout, c’est la générosité incroyable des gens. Ça montre que, quand on s’unit pour une cause comme Moisson, on peut vraiment faire une différence », partagent les deux présentatrices.
Très impliquée dans la communauté d’affaires de Rimouski, Nathalie Babin a notamment travaillé dans les secteurs médical, du transport routier, de l’hôtellerie, des médias et de l’immobilier. Ex-présidente du conseil d’administration du Théâtre du Bic, elle a aussi été présidente du jury lors du Gala Reconnaissance de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, en 2024, avant de s’impliquer dans le comité exécutif de la Coupe Memorial 2025.
Impact direct
Les dons recueillis serviront à soutenir les actions de Moisson Rimouski-Neigette, qui vient en aide chaque mois à des milliers de personnes en situation de précarité alimentaire.
« Ce genre d’initiative a un impact direct sur notre capacité à nourrir les gens de notre communauté. Nous sommes sincèrement reconnaissants envers Nathalie, Jolen, Le Bicois et L’Octant, ainsi que tous ceux qui ont participé à la réussite de cette soirée », souligne la directrice générale de Moisson, Marie-Ève St-Pierre.
L’année 2025 marque le 25e anniversaire de la construction du Musée Empress of Ireland de Pointe-au-Père.
Des piliers de l’histoire du Musée ont remonté le temps pour raconter les moments marquants du projet, le 12 juin dernier, lors d’un cocktail qui a réuni plusieurs invités au Hangar 14.
Le premier à avoir été invité à prendre la parole a été Donald Tremblay, membre fondateur de l’organisme.
Avec une mémoire phénoménale, ce pionnier du Musée Empress of Ireland a relaté les tout débuts du projet, alors que l’épave gisait dans les profondeurs du fleuve Saint-Laurent depuis plus de 50 ans et que personne ne savait exactement où elle se situait.
Au début des années 1980, alors que l’épave est localisée au large de Sainte-Luce, de braves plongeurs ramènent à la surface plusieurs objets du transatlantique, qui a été le tombeau de 1012 passagers et membres d’équipage en 1914.
Trouver une place aux objets
« Il fallait trouver une place pour ces objets, a raconté M. Tremblay. Dans ma tête, la meilleure place était ici [le Site historique maritime de la Pointe-au-Père] parce que c’est un lieu maritime. C’était la première station de pilotage au Canada. » En 1982, l’organisme, qui est alors connu sous le nom de Musée de la mer, s’associe à Parcs Canada, propriétaire et gestionnaire du lieu. « Avec les pièces qu’on avait, on a monté un petit musée », a-t-il mentionné.
Dans un premier temps, il est modestement installé dans la maison de l’ingénieur. « Le premier été, on a eu beaucoup de visiteurs, se souvient M. Tremblay. Ça nous a encouragés. » Par la suite, le musée déménage dans la maison du gardien de phare pour y demeurer jusqu’en 1988.
Le Musée Empress of Ireland célèbre ses 25 ans. (Photo Johanne Fournier)
« Après, il y a eu la grande bâtisse qu’est maintenant le Musée Empress of Ireland, qui attire 80 000 visiteurs par année, le Hangar 14 et le sous-marin, avec lequel on a eu bien de la misère au début », a-t-il relaté. Donald Tremblay s’est dit extrêmement fier d’avoir été un témoin privilégié de l’évolution du projet.
« Et je sais que ce n’est pas fini ! L’équipe a encore beaucoup d’idées. »
Paul Gagné a été l’un des premiers à croire financièrement au projet. À la fin des années 1990, ce gestionnaire de Développement économique Canada a accompagné l’équipe dans le financement du Musée. « Il y avait une bonne équipe, qui avait des liens avec Parcs Canada, a-t-il justifié. Le phare et le Musée Empress of Ireland, tout ça se tenait. Il y avait beaucoup d’originalité dans le projet. On a pensé que la clientèle touristique serait intéressée. Puis, le plan d’affaires était adéquat. »
À la barre pendant 32 ans
Celui qui a été présenté comme le chef d’équipe a été invité à monter sur scène. L’ancien directeur général du Musée, Serge Guay, a d’abord fait le récit des premières propositions de Donald Tremblay.
« Il est arrivé avec une maquette. Il voulait faire un simulateur de naufrage. Son idée était d’embarquer 14 personnes dans une espèce de conteneur, une copie d’une cabine de passager de l’Empress. Tout ça se mettait à basculer pendant 14 minutes. On est parti avec cette idée-là et c’est comme ça qu’on a développé le premier projet. »
Serge Guay (Photo courtoisie Jonathan Robert)
Guay et son équipage se sont mis à la tâche pour trouver un concept nouveau et exceptionnel. « On savait que l’histoire de l’Empress touchait les gens », a indiqué l’ancien dirigeant de l’organisme. C’est ainsi qu’aux alentours de 1995, une analyse a été commandée. Les consultants leur ont alors proposé une projection en 3D afin de faire revivre le dernier voyage du paquebot transatlantique, en partant de Québec jusqu’à Sainte-Luce, sans faire vivre le naufrage.
« C’est avec ce projet qu’on a réussi à trouver le financement et que le Musée a pu être réalisé avec, comme principales attractions, le spectacle en 3D et la salle d’exposition », a-t-il indiqué. En 2017, l’achalandage étant en croissance, le Musée a été agrandi. Après 32 ans à la barre de l’établissement, Serge Guay a pris sa retraite en décembre 2021.
L’architecte et le principal donateur
L’architecte qui a élaboré les plans du Musée faisait aussi partie des invités d’honneur de l’événement célébrant le 25e anniversaire. Le design, avec la reproduction des cheminées penchées évoquant le navire en train de couler, ne faisait pas l’unanimité.
Quoi qu’il en soit, Richard Goulet est allé de l’avant avec ses plans. À l’époque, le projet avait coûté 700 000 $, à part l’exposition. « Aujourd’hui, ce serait trois fois plus », estime-t-il. L’architecte de Québec a avoué qu’il s’agissait du projet dont il était le plus fier.
Le dernier à avoir pris la parole a été le plongeur Joël Dionne. Avec plus de 50 objets provenant de l’épave et qu’il a remis au Musée, dont une trentaine sont exposés, il est l’un des principaux donateurs.
Avant que l’épave de l’Empress of Ireland ne soit protégée à titre de bien culturel en 1999, celui qui a fait environ 175 plongées sur l’épave a raconté comment il était facile, à l’époque, de remonter des pièces.
Le maître de cérémonie était Albéric Gallant, qui a incarné pendant une dizaine d’années le personnage du capitaine de l’Empress of Ireland, Henry George Kendall.
Artefact dévoilé
Le dévoilement d’un nouvel artefact a été un moment fort de la cérémonie du jeudi 12 juin, qui visait à célébrer le 25e anniversaire du Musée Empress of Ireland. Il s’agit du télégraphe du funeste paquebot, qui avait été remonté à la surface le 17 août 1975 par Ron Stopani, un plongeur de Las Vegas.
Il y a trois ans, la famille Zeller des États-Unis est venue au Musée porter plusieurs objets qui avaient appartenu au paternel. Les membres de la famille avaient aussi apporté plusieurs documents qui décrivaient comment leur père organisait ses plongées.
La muséologue du Site historique maritime de la Pointe-au-Père, Roxane Julien-Friolet et la directrice générale, Hélène Théberge. (Photo courtoisie)
« Ils avaient plusieurs photos et diapositives de différentes plongées qui avaient été faites au fil des années à Sainte-Luce et à Pointe-au-Père, a raconté la directrice générale de l’institution muséale, Hélène Théberge. Parmi ces documents, il y avait une photo du plongeur Ron Stopani, qui venait de repêcher l’appareil télégraphique. On avait aussi une lettre écrite de la main de M. Zeller, qui disait à M. Stopani, comment c’était un objet important de l’Empress et qu’il devrait être bien conservé. Puis, la famille Zeller nous a dit que M. Stopani était encore vivant. »
L’équipe du Musée en a alors parlé à l’historien David St-Pierre qui a entrepris des recherches. Celles-ci ont duré plusieurs mois. « Un jour, il reçoit un appel de M. Stopani, qui lui dit qu’il souhaiterait laisser l’objet au Musée Empress of Ireland », a précisé Mme Théberge.
Le télégraphe
Il y a donc 50 ans que le télégraphe a été extirpé de l’épave. Après avoir reposé dans les abysses du Saint-Laurent pendant 61 ans, il n’est pas trop détérioré. « Ce qui est exceptionnel, c’est que c’est cet appareil qui a reçu le dernier message avant la perte de courant et qui disait que l’Eureka et le Lady Evelyn étaient en route pour venir secourir les naufragés », a mentionné la muséologue Roxanne Julien-Friolet.
Le précieux objet fera l’objet d’une restauration pour éventuellement l’exposer au Musée. Aujourd’hui âgé de 81 ans, Ron Stopani a promis à l’équipe du Musée qu’il lui ferait parvenir plusieurs autres artefacts de l’Empress qu’il a en sa possession.
Des assurances couvriront les frais juridiques liés aux poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Construction Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et d’anciens administrateurs de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).
« Il y a des assurances responsabilité qui seront utilisées tant au niveau de la Ville que des administrateurs », répond le maire Guy Caron, rassurant que les citoyens n’assumeront pas la facture finale.
Il confirme également que la Ville et lui-même, en tant qu’ex-administrateur à la SOPER, ont répondu dans les délais prescrits par la Cour supérieure pour contester les deux poursuites.
« Je ne peux pas parler pour les autres administrateurs, mais de notre côté, nous avons répondu. Pour la suite des choses, je ne peux pas commenter, puisque le processus judiciaire suit son cours ».
45 jours pour contester
La Ville de Rimouski et la MRC de Rimouski-Neigette ont contesté la demande de poursuite civile de près de 5 M$ intentée par le Groupe immobilier Tanguay contre elles, 14 ex-membres du conseil d’administration de la SOPER et BDO Canada Limitée, en tant que syndic à la faillite.
Le Groupe Tanguay allègue avoir subi un dommage après s’être chargé de la construction de l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.
Les personnes poursuivies disposaient d’un délai de 45 jours pour contester cette action en justice. Elles pouvaient aussi convenir du règlement de l’affaire, proposer une médiation ou de proposer la tenue d’une conférence de règlement à l’amiable. Elles ont décidé de contester.
Le préfet de la MRC Rimouski-Neigette, Francis St-Pierre et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photos courtoisie et Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Les ex-membres du conseil d’administration poursuivis à titre individuel sont le maire et ex-président de la SOPER, Guy Caron, le préfet de la MRC, Francis St-Pierre, les conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et Mélanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault, l’ex-maire de Rimouski, Marc Parent, l’ex-président de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.
Le bail stipule que la Société de promotion économique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une période de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient à près de 200 000$.
Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.
Technipro BSL affirme que les travaux réalisés pour l’aménagement d’une garderie privée subventionnée, baptisée « À chacun son histoire », n’ont pas été entièrement réglés.
(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Inaugurée en janvier 2024, cette installation devait accueillir 78 enfants, dont 20 poupons de moins de 18 mois.
Le projet bénéficiait au départ d’un financement du ministère de la Famille du Québec, notamment pour les salaires des 14 employés, la location des locaux et le budget de fonctionnement.
Faillite de 4 M$
La Société de promotion économique de Rimouski a confirmé sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$. En tout, 14 personnes perdaient leur emploi.
L’information avait été dévoilée, la semaine précédente, par Le Soir.ca. Niant la nouvelle jusqu’à la conférence de presse, le président de la SOPER et maire de Rimouski, Guy Caron, avait reçu deux avis juridiques, le convainquant de prendre cette décision.
Le premier lui confirmait que la Ville n’aurait pas à assumer les dettes de la SOPER dans une éventuelle faillite. Le deuxième lui indiquait qu’elle ne pourrait pas reprendre l’édifice du Novarium, puisqu’une ville ne peut pas louer des espaces commerciaux à des particuliers.
L’escrimeuse Céline Guillemart a connu toute une saison et se dirige vers les Championnats du monde vétéran qui se tiendront, en octobre, au Moyen-Orient. Elle a notamment gagné trois médailles d’or à la Coupe des vétérans du Canada et des Amériques.
L’athlète du club Les Pirates de l’Est de Rimouski a aussi obtenu des titres de championne provinciale et nationale, dans les derniers mois, à l’épée féminine vétéran.
« Ça a été une super saison. Pour ce qui est de la compétition Canada Amériques, je suis vraiment contente. J’avais gagné il y a deux ans et l’an dernier j’ai fini deuxième. Ça m’a permis de mettre un maximum de points pour les championnats du monde et d’être première au classement de sélection en ce moment », exprime Guillemart.
Avec sa partenaire d’entraînement, Lise Pelletier, elle participera donc à cet événement international à l’automne. La Rimouskoise s’était rendue à la sélection pour la Coupe du monde lorsqu’elle était adolescente, mais cette compétition au Moyen-Orient sera sa première à l’international.
Lise Pelletier et Céline Guillemart. (Photo courtoisie)
« Je suis fière d’y aller avec Lise. C’est mon amie et ma partenaire d’entraînement et j’étais son entraîneuse quand elle a commencé l’escrime. La classe 40-49 ans est introduite cette année, avant c’était 50 ans et plus. J’attendais d’avoir 50 ans pour y aller avec elle, mais ça se fait plus tôt que prévu », indique-t-elle.
20 ans pour Les Pirates de l’Est
Céline Guillemart pratique l’escrime depuis l’âge de six ans. Originaire de France, elle est arrivée à Rimouski il y a une vingtaine d’années et a fondé Les Pirates de l’Est avec son mari.
« C’est ma plus grande fierté. Kenny Guimond a repris le flambeau comme entraîneur-chef. Le club est toujours en vie et très fort. Les Pirates de l’Est sont redoutés dans la province et même au Canada. Nous avons une belle jeunesse et même une nouvelle section pour les personnes en fauteuil roulant », dit-elle.
Céline Guillemart en action au championnat canadien 2025. (Photo courtoisie)
La femme de 43 ans affirme que son sport lui permet de rester en forme autant physiquement que mentalement. Elle s’entraîne une dizaine d’heures par semaine en plus d’une vingtaine de compétitions par année.
« Pendant que je fais de l’escrime, ça prend toute ma concentration. C’est le moment présent et je ne pense pas à autre chose. Ça libère l’esprit. »
Performer à l’âge adulte
L’athlète tient à démontrer aux plus jeunes membres qu’il est encore possible de pratiquer ce sport à l’âge adulte.
« Il y a plusieurs jeunes dans le groupe compétition. Lise et moi sommes les plus âgées. Ça leur donne la vision que nous pouvons faire de l’escrime longtemps, en santé et avoir du plaisir. L’escrime, c’est comme un jeu d’échecs en aérobie. Il y a beaucoup de tactique et de technique. C’est un beau mélange qui aide physiquement et cognitivement. »
Lise Pelletier et Céline Guillemart, en collaboration avec leur club, ont l’intention d’organiser une campagne de financement pour les soutenir dans leur projet d’aller aux mondiaux.
À l’arrivée de l’été, la plupart des plantes tropicales qui ornent vos intérieurs bénéficient de petites vacances à l’extérieur. Qu’elles soient à fleurs ou à feuillage, le grand air leur fera le plus grand bien.
Lorsque les températures diurnes et nocturnes seront adéquates, la transition progressive de vos plantes de maison vers l’extérieur leur permettra de profiter d’une lumière naturelle plus abondante et prolongée, d’une bonne brise qui chassera poussière et insectes et d’une humidité beaucoup plus élevée, bref, de tous les facteurs essentiels à leur croissance et leur santé.
De plus, les averses et les pluies passagères délogeront les impuretés qui se déposeront sur leurs feuilles.
Vous verrez, leur feuillage sera plus dense, leurs couleurs plus vives et, pour certaines, leur floraison beaucoup plus généreuse. Le rêve!
La sortie: mode d’emploi
L’acclimatation
La sortie de vos plantes d’intérieur doit se faire tout en douceur. Par temps doux, lorsque les températures de jour frôlent les 15 °C et plus, placez vos plantes tropicales dans un endroit ombragé et abrité des vents.
Si la météo annonce des nuits sous la barre des 12 °C, il vous faudra entrer vos plantes afin d’éviter les écarts de température trop grands et pour les protéger du froid.
Une fois les températures plus stables et plus chaudes, vos végétaux pourront rester à l’extérieur jusqu’au début de l’automne.
Placez-les d’abord à l’ombre pendant quelques jours, puis progressivement au soleil, selon leurs besoins. Une ombre partielle est préférable au plein soleil.
À l’abri du vent et des fortes pluies
Choisissez un emplacement abrité des vents dominants et des pluies abondantes et assurez-vous que vos pots soient munis de trous de drainage afin de faciliter l’évacuation des surplus d’eau.
Idéalement, la présence d’eau stagnante dans la soucoupe est à éviter. Si le contenant est trop lourd pour être manipulé, remplissez la soucoupe de gravier et déposez-y le pot afin que le terreau puisse s’assécher rapidement.
Un endroit à l’abri des vents protègera les bourgeons floraux et les fleurs de certaines plantes.
Des arrosages plus réguliers
Au début de leur séjour extérieur, vous devrez être vigilants puisque vos belles tropicales s’assécheront plus rapidement qu’à l’intérieur.
Vous devrez vérifier fréquemment l’humidité du substrat afin d’éviter les chocs hydriques. Une eau tempérée est préférable à l’eau trop froide qui aura pour conséquence de faire jaunir et dépérir le feuillage.
La récupération des eaux de pluie reste un moyen efficace de contrer les chocs thermiques. Le regroupement de vos pots aidera à contrôler l’évaporation, donc les grandes pertes d’eau, en plus de créer des effets de grands massifs tropicaux.
Chassez les intrus
Tout au long de la belle saison, une vérification régulière du feuillage, des tiges et des fleurs est nécessaire pour prévenir les infestations d’insectes ravageurs et la prolifération de maladies fongiques.
Pucerons, cochenilles ou araignées rouges sont parmi les indésirables qui fréquenteront à l’occasion, voire rarement, vos plants d’intérieur. Vous avez remarqué la présence d’insectes sur vos plantes…
Pas de panique! Il faut d’abord identifier l’intrus afin de choisir le traitement adéquat. Il existe de nombreuses solutions écologiques et naturelles à tout problème de jardinage, n’hésitez pas à demander conseil auprès du personnel qualifié de votre Passion Jardins.
Texte par Hélène Baril : horticultrice, autrice & conférencière
Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins, pour recevoir des conseils de professionnels à l’année!
Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, a vu son orientation et déclaration prévue le 12 juin être reportée au 27 juin au palais de justice de Rimouski.
Deschênes a été arrêté le 28 novembre 2024 et amené au poste de la Sûreté du Québec de La Mitis, à Price, pour différents chefs d’accusation.
À la suite de son interrogatoire, en attente de sa comparution, il a demandé à consulter un médecin, ce qui est permis par la loi.
Transporté à l’urgence de Rimouski vers 14 h 30, l’individu, résident dans La Mitis, a rencontré un membre du personnel médical, seul dans une salle d’examen, comme le permet aussi la loi.
Au moment du départ du soignant, Deschênes a profité des quelques secondes de solitude pour s’enfuir par une autre porte communicante.
Rattrapé rapidement
L’homme a été rattrapé rapidement et neutralisé par les policiers. Personne n’a été blessé durant l’intervention.
En plus d’avoir comparu pour les chefs pour lesquels il était détenu, Dany Deschênes doit faire faire à des accusations d’évasion de garde légale et d’entrave au travail des policiers.