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Stationnements : l’heure est aux solutions

Voilà, les élections municipales sont derrière nous. Quelques promesses ont été faites par le maire de Rimouski, Guy Caron, dont régler l’épineux dossier du stationnement et des parcomètres intelligents au centre-ville.

L’opinion de Robin Lebel

L’utilisation de ces boîtes de tôle n’a rien de très agréable. Une fois l’application téléchargée sur notre cellulaire, j’en conviens, c’est un peu mieux. En passant, ma fille m’a évité la recherche et l’installation. Comme citoyens, nous n’avons pas tous cette chance. Les horodateurs peuvent s’utiliser sans cellulaire, mais c’est plus gossant.

Les 30 minutes accordées sont vraiment limitées, c’est le moins qu’on puisse dire. Des citoyens à la retraite m’ont d’ailleurs écrit à ce sujet. Leurs explications ne laissaient aucun doute sur leurs frustrations. Vous le savez, les pensions de vieillesse n’ont pas suivi le coût de la vie. L’argent se fait rare pour certains de nos bâtisseurs. Et en plus, ils ne sont pas à l’aise avec les horodateurs. Alors, ils prenaient parfois le risque de se faire prendre.

(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Ils m’ont donné quelques exemples, notamment la librairie. Comment bouquiner ou fouiner dans les boutiques de la rue Saint-Germain Ouest en quelques minutes, avec la peur de recevoir un constat ? Ils ont donc trouvé une solution toute simple : ils n’y vont plus.

Manque de rigueur

Le problème est aussi décevant que désolant pour tout le monde. Tenez, la semaine dernière encore, j’ai dépassé les 30 minutes que j’avais payées. Je n’avais pas vu le temps passer. Résultat : 85 $ pour me rappeler de toujours porter ma montre. Mon garçon, lui, s’est fait vider les poches de 120 $ en face de l’église Saint-Robert. « Mal stationné », qu’on lui a dit. Le problème ? Aucun panneau n’indiquait que le stationnement y était interdit. Ça manque de rigueur, tout ça.

Des policiers à la retraite m’ont confié que le chiffre d’affaires des parcomètres de Rimouski aurait plus que doublé depuis que ce sont des employés embauchés qui s’en occupent. On est capitaliste, ou on ne l’est pas. Les gens ont raison de se plaindre. Les horodateurs ne sont pas conviviaux. Les 30 minutes accordées sont vraiment insuffisantes et, par surcroît, frustrantes. C’est devenu un problème : en affaires, on n’attire pas les mouches avec du vinaigre.

Vraie réflexion

Il est temps d’avoir une vraie réflexion de la part de nos élus. Comme citoyens, nous voulons un peu d’accommodements lorsque nous nous déplaçons dans l’ouest de la ville. Il est temps que nos élus cessent de considérer les stationnements comme une simple source de revenus.

Pour le maire Guy Caron, la réforme des stationnements à Rimouski répond aux demandes des citoyens et des commerçants. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault et courtoisie Ville de Rimouski)

Cela me rappelle un problème qu’a connu Rimouski il y a quelques années : les entrées d’eau des propriétés étaient réparées aux frais des propriétaires, alors qu’ils payaient déjà annuellement, sur leurs comptes de taxes, les services d’aqueduc et d’égout. Une facture de 15 000 $ à 20 000 $ arrivait sans prévenir lorsqu’une entrée d’eau brisait.

On payait tout au long de l’année pour un service et, en cas de bris, on nous le facturait. Heureusement, les élus de l’époque ont corrigé la situation.

Les bons vieux parcomètres 

Aurons-nous droit à un peu de bon sens dans ce dossier ? Peut-être pourrait-on remettre les bons vieux parcomètres à monnaie sur la rue Saint-Germain Ouest. Disons 0,25 $ par tranche de 30 minutes pour les 90 premières minutes. Oui, offrir 90 minutes plutôt que 30.

Il n’y aurait pas d’abus : ce délai serait trop court pour les étudiants, dont les cours durent souvent deux heures ou plus au Cégep, et pour les employés du secteur, qui travaillent généralement au moins trois heures. Tout le monde y trouverait son compte. Quelle que soit la solution, il en faut une, et vite.

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Boston Pizza : la recherche d’un franchisé est difficile à Rimouski

Le gestionnaire principal au développement des franchises chez Boston Pizza, Éric Rochefort, confirme que la chaîne de restauration est toujours intéressée à s’établir à Rimouski, mais que la recherche d’un bon franchisé s’avère difficile.

Venu à Rimouski à l’automne 2024 pour rencontrer un ou des candidats locaux intéressés à opérer une franchise, monsieur Rochefort indique n’avoir pas trouvé le bon partenaire d’affaires.

« Nous sommes toujours à la tâche pour trouver le candidat idéal pour ce projet prometteur qu’est d’apporter Boston Pizza à Rimouski.  Le marché nous intéresse encore grandement. Il s’agit de trouver le partenaire qui saura remplir tous les critères d’admissibilités », a-t-il mentionné lors d’un entretien avec Le Soir.ca.

Boston Pizza a installé une pancarte sollicitant l’intérêt d’un franchisé pour Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Propriétaire de l’édifice, Boston Pizza souhaite toujours s’établir dans l’ancien restaurant Scores de la Cité des achats,

Rimouski ciblée depuis 2018

Boston Pizza vise le marché de Rimouski depuis fort longtemps.

Il y a une dizaine d’années, des affiches annonçant l’ouverture prochaine d’un Boston Pizza dans le secteur du Carrefour Rimouski et de la Cité des achats, mais les projets n’ont jamais abouti. En 2018, la chaîne avait publié des avis publics afin de dénicher un franchisé dans les hebdos régionaux.

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Francis St-Pierre laisse sa place

Francis St-Pierre, qui vient d’être élu à la mairie de Saint-Anaclet-de-Lessard pour un sixième mandat, ne sera plus préfet de la MRC de Rimouski-Neigette.

Tandis que le nom de son successeur devrait être dévoilé d’ici au 26 novembre prochain, monsieur St-Pierre explique que sa décision de ne pas se représenter à la préfecture est née d’une volonté d’avoir plus de temps à se consacrer à lui-même.

« Il y a deux ans, quand j’ai été réélu comme préfet, j’avais mentionné que ce serait mon dernier mandat comme préfet. Le temps passe, j’ai 64 ans et je n’ai jamais eu beaucoup de temps pour moi. J’étais producteur agricole, alors j’ai décidé de me choisir et de prendre du temps pour moi. Même chose à la mairie, c’est mon dernier mandat, parce qu’il y avait des dossiers que je voulais y compléter, mais pour la MRC, je pense que j’ai donné beaucoup. »

Le goût de faire autre chose

« Quand je regarde la MRC, ce qu’elle était en 2011, versus ce qu’elle est aujourd’hui, je constate qu’il y a eu un grand changement. Les responsabilités que le gouvernement du Québec nous a imposées, ou celles que nous avons prisent de manière volontaire, on les assume de façon adéquate. C’est donc vraiment une décision personnelle, il n’est pas question d’une divergence d’opinions avec les autres membres du conseil ou quoi ce soit de similaire. J’ai simplement le goût de faire autre chose. »

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Les parents appelés à être vigilants avec leurs ados

Les directions d'écoles secondaires de Rimouski remarquent des « événements préoccupants » concernant des jeunes sur l'heure du midi. La députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, compte collaborer avec Éric Duhaime du PCQ. La Cour du Québec a confirmé l'élection d'Élise Gagnon dans le district Saint-Germain à Rimouski.

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Planifier efficacement la fin de l’année

À l’approche de la fin de l’année, plusieurs mesures fiscales et stratégies d’investissement méritent votre attention. Que ce soit pour réduire votre facture fiscale ou pour maximiser les avantages des régimes enregistrés, voici les points clés à considérer avant le 31 décembre.

REER et RAP : des occasions à saisir

Le montant total que vous pouvez verser à votre REER chaque année comprend votre plafond de cotisation pour l’année en cours, ainsi que les droits de cotisation inutilisés des années précédentes. Pour 2025, votre plafond de cotisation s’établit à 18 % du revenu imposable déclaré en 2024, jusqu’à concurrence de 32 490 $. Si vous participez à un régime de retraite offert par votre employeur, les cotisations versées à ce régime viennent réduire votre plafond REER.

Vous pouvez consulter votre plafond personnel et vos droits inutilisés sur votre avis de cotisation annuel de l’Agence du revenu du Canada (ARC), disponible en ligne via le service Mon dossier.

Le Régime d’accession à la propriété (RAP) a été bonifié. La limite de retrait passe à 60 000 $, et pour les retraits effectués entre 2022 et 2025, le début de la période de remboursement est reporté de trois ans, de sorte qu’elle commence à la cinquième année suivant l’année où le premier retrait a été fait. Attention : pour une acquisition avant le 1er octobre 2026, il faut effectuer le retrait avant le 31 décembre 2025 pour bénéficier du report maximal.

REEE : pensez aux cotisations et aux incitatifs

Le régime enregistré d’épargne-études (REEE) est un excellent moyen de planifier les études postsecondaires de vos enfants. En cotisant jusqu’à 2 500 $ par année, vous pouvez recevoir jusqu’à 500 $ de Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) et 250 $ d’Incitatif québécois à l’épargne-études (IQEE). Il est aussi possible de rattraper les cotisations inutilisées des années précédentes pour maximiser les subventions, jusqu’à un plafond à vie de 7 200 $ pour la SCEE et de 3 600 $ pour l’IQEE.

Au moment de retirer les fonds, deux types de retraits sont possibles :

  • Les paiements d’aide aux études (PAE) : versés directement à l’étudiante ou l’étudiant, ils comprennent les subventions et les revenus de placement. Pour des études à temps plein, vous pouvez retirer jusqu’à 8 000 $ pour les 13 premières semaines, puis jusqu’à 28 122 $ par année (plafond 2024). Pour des études à temps partiel, la limite est de 4 000 $ par période de 13 semaines. Ces montants sont imposables pour l’étudiante ou l’étudiant, mais souvent à un taux très faible.
  • Le retrait du capital : il s’agit de vos cotisations personnelles. Ce montant n’est pas imposable et peut être retiré librement. Toutefois, si vous retirez ce capital avant le début des études postsecondaires de la personne bénéficiaire, vous devrez rembourser les subventions reçues.

Les familles à faible revenu peuvent bénéficier du Bon d’études canadien (BEC), pouvant atteindre 2 000 $ sans obligation de cotisation. Il est donc judicieux d’ouvrir un REEE même si vous ne prévoyez pas y cotiser immédiatement.

Le REEE est un outil souple et avantageux, mais il faut une planification attentive pour en tirer le plein potentiel.

CELI et CELIAPP : flexibilité et fiscalité avantageuse

Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) permet une croissance à l’abri de l’impôt et des retraits non imposables. Le plafond de cotisation pour 2025 est de 7 000 $, et les droits inutilisés des années précédentes s’y ajoutent. Pour 2026, le plafond demeurera inchangé à 7 000 $.

Pour les personnes qui disposent de liquidités ou prévoient des entrées de fonds en début d’année, il peut être judicieux de planifier dès maintenant les cotisations de 2026. Cotiser tôt dans l’année permet de maximiser la période de croissance à l’abri de l’impôt.

Le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) combine les avantages du REER et du CELI. Il permet de cotiser jusqu’à 8 000 $ par année, pour un total de 40 000 $, et les retraits pour l’achat d’une première habitation sont non imposables et n’ont pas à être remboursés.

Pour les jeunes qui prévoient acheter une propriété prochainement, il peut être judicieux de retirer des fonds de leur CELI avant le 1er janvier 2026 afin de cotiser au CELIAPP dès le début de l’année. Cette stratégie permet de maximiser rapidement les droits de cotisation au CELIAPP tout en rétablissant les droits de cotisation au CELI dès 2026. En effet, si un montant est retiré du CELI avant le 1er janvier, il est ajouté aux droits de cotisation disponibles l’année suivante.

Nouveau crédit de TPS pour l’achat d’une première habitation

Depuis le 27 mai 2025, un nouveau crédit permet un remboursement complet de la taxe sur les produits et services (TPS) sur les habitations neuves utilisées comme lieu de résidence principale, dont la valeur est inférieure à 1 million de dollars. Un remboursement partiel est offert pour les habitations dont la valeur se situe entre 1 et 1,5 million de dollars, et aucun remboursement n’est accordé au-delà de ce seuil. Le remboursement maximal est de 50 000 $ (soit 5 % de 1 000 000 $). Ce crédit est unique dans une vie et s’applique aux acquisitions conclues entre le 27 mai 2025 et le 31 décembre 2030.

Régime d’union parentale : effets patrimoniaux à anticiper

Les couples en union de fait ayant un enfant commun né ou adopté le 30 juin ou après cette date sont automatiquement assujettis au régime d’union parentale. Ce régime prévoit le partage de certains biens familiaux (résidences, meubles, véhicules) à la fin de l’union, sauf en cas de renonciation par acte notarié.

Il est fortement recommandé de dresser un bilan préunion si une naissance est prévue, surtout si des sommes exclues (héritage, CELI, RAP, etc.) sont utilisées pour payer des biens communs.

À retenir

La fin d’année est une période stratégique pour prendre des décisions éclairées en matière fiscale et patrimoniale. Une bonne planification maintenant peut avoir une grande incidence au moment de la production de votre déclaration de revenus. N’hésitez pas à discuter avec votre conseillère ou conseiller pour mettre en place les actions les plus avantageuses selon votre situation.

Nous vous invitons à consulter la table d’impôt 2025 pour les particuliers au Québec : Table d’impôt 2025 Particuliers (Québec). Elle peut vous être utile pour estimer votre revenu imposable et mieux planifier vos stratégies fiscales de fin d’année.

Mise en garde

Chacun des conseillers de Valeurs mobilières Desjardins dont le nom est publié en page frontispice du présent document ou au début de toute rubrique de ce même document atteste par la présente que les recommandations et les opinions exprimées aux présentes reflètent avec exactitude les points de vue personnels des conseillers à l’égard de la société et des titres faisant l’objet du présent document ainsi que de toute autre société ou de tout autre titre mentionné au sein du présent document et dont le conseiller suit l’évolution. Il est possible que Valeurs mobilières Desjardins ait déjà publié des opinions différentes ou même contraires à ce qui est exprimé ici. Ces opinions sont le reflet des différents points de vue et des différentes hypothèses et méthodes d’analyse des conseillers qui les ont rédigées.

Monsieur René Gagnon et monsieur Benoit Arsenault sont inscrits à titre de gestionnaires de portefeuille auprès des organismes d’autoréglementation. Ils sont autorisés conformément aux dispositions des règles de l’OCRI à prendre des décisions de placement et à donner des conseils relativement à des titres pour des comptes gérés de façon discrétionnaire. René Gagnon et Benoit Arsenault font partie de l’équipe de gestionnaires de portefeuille Groupe Gagnon Arsenault. À l’exception de René Gagnon et de Benoit Arsenault, aucune autre personne de cette équipe ne peut exercer de pouvoirs discrétionnaires sur le compte d’un client ou prendre des décisions de placement dans un compte géré de façon discrétionnaire. À titre exceptionnel et sans préavis, Valeurs mobilières Desjardins se réserve le droit de transférer le compte à une autre équipe du Programme Conseiller Gestionnaire de portefeuille. Dans cette situation, le client est avisé par lettre et la gestion discrétionnaire est assurée conformément à cette politique par le gestionnaire de portefeuille inscrit attitré.

Le présent document est fourni à titre informatif uniquement et ne constitue ni une offre ni une sollicitation d’achat ou de vente des titres dont il est fait mention aux présentes dans les territoires où une telle offre ou sollicitation n’est pas permise. Avant de prendre une décision de placement fondée sur les recommandations fournies au présent document, il est conseillé au destinataire de ce document d’évaluer dans quelle mesure celles-ci lui conviennent, au regard de sa situation financière personnelle ainsi que de ses objectifs et de ses besoins en matière de placement.

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Rivière-du-Loup : deux arrestations dans une importante saisie

La Sûreté du Québec a arrêté deux hommes en lien avec la possession de stupéfiants en vue d’en faire le trafic, lors d’une perquisition menée le 13 novembre sur la rue Albert, à Rivière-du-Loup.

Les deux individus, âgés de 38 et 55 ans, ont été interrogés puis libérés en attendant la suite des procédures.

La perquisition a permis de saisir près de 3 500 $ en argent canadien, un peu plus de 150 grammes de cocaïne, près de 400 comprimés de méthamphétamine et une bonbonne de poivre de cayenne.

Le Groupe tactique d’intervention (GTI) de la SQ a pris part à l’opération survenue en début de journée. Elle a mobilisé une dizaine de policiers, dont un maître-chien.

L’enquête avait été lancée en septembre dernier à la suite d’informations reçues du public.

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District Saint-Germain : la victoire d’Élise Gagnon confirmée par la cour

Après plusieurs heures de recomptage judiciaire, la juge Hermina Popescu de la Cour du Québec a confirmé l’élection d’Élise Gagnon, jeudi, dans le district Saint-Germain à Rimouski. Elle l’emporte finalement par six votes sur le conseiller sortant, Philippe Cousineau Morin.

Lors de l’élection du 2 novembre, madame Gagnon avait gagné par deux voix, ce qui a mené son adversaire à demander un nouveau dépouillement.

« Une victoire in extremis d’un côté signifie forcément une défaite crève-cœur de l’autre. J’en suis consciente. Je comprends et respecte la demande de recomptage de monsieur Cousineau Morin. Je lui souhaite bonne continuation dans ses projets. Bravo aussi à Alain Caron (troisième candidat dans Saint-Germain) pour sa campagne », a commenté la nouvelle conseillère dans une publication sur sa page Facebook.

Le tribunal avait accepté la demande de recomptage, déposée la semaine précédente. Deux équipes composées d’un scrutateur, d’un secrétaire et de représentants des deux camps avaient été mobilisées pour réviser les 17 urnes du district à partir de la matinée. Une troisième équipe a été ajoutée en après-midi.

Au terme du processus, Élise Gagnon totalisait 561 votes contre 555 pour Philippe Cousineau Morin.

« C’est donc avec humilité, mais une grande joie, que j’accepte le mandat de représenter les gens du district St-Germain pour les quatre prochaines années. Merci à tous ceux et celles qui ont pris le temps d’aller voter. Chaque vote compte », a-t-elle reconnu dans sa publication.

Cousineau-Morin lui offre toute sa collaboration

Pour sa part, Philippe Cousineau Morin a félicité madame Gagnon pour sa victoire. Il lui offre toute sa collaboration pour lui transmettre les dossiers citoyens en cours.

« La justice s’est prononcée et le vote s’est exprimé. J’aurais bien sûr souhaité continuer à représenter le centre-ville, pour bien marquer le coup avec les virages ambitieux entrepris récemment par Rimouski. Je n’ai jamais fait de la politique pour plaire et j’assume que mes positions ont dérangé. Je suis heureux de passer le témoin à Élise Gagnon, qui sera, de sa personnalité et de ses expériences, un ajout évident pour la collectivité à la table du conseil », a-t-il exprimé dans une publication Facebook.

Philippe Cousineau Morin (Photo courtoisie Éric Truchon)

Élise Gagnon devait être assermentée, jeudi soir. Elle prendra place à la table du conseil pour la première séance des élus de Rimouski, ce lundi 17 novembre, à l’hôtel de ville.

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Blanchette Vézina ouverte à « collaborer » avec Éric Duhaime

Maïté Blanchette Vézina se dit prête à aider le chef conservateur, Éric Duhaime, à faire entendre sa voix à l’Assemblée nationale. Elle affirme avoir « certaines valeurs conservatrices ».

Par Thomas Laberge, La Presse Canadienne

« On est à l’étape exploratoire de voir comment on peut collaborer ensemble pour qu’une vision conservatrice qui rejoint mes valeurs puisse être portée à l’Assemblée nationale », a affirmé la députée indépendante de Rimouski, en entrevue avec La Presse Canadienne.

Comme il n’est pas élu, Éric Duhaime n’a pas accès à l’Assemblée nationale. Maïté Blanchette Vézina pourrait donc l’inviter au sein du parlement pour qu’il puisse faire un point de presse. Elle pourrait aussi déposer un projet de loi pour lui au Salon rouge.

Maïté Blanchette Vézina a dîné avec monsieur Duhaime récemment.

« On s’est rendu compte qu’on partageait certaines valeurs, comme celle de vouloir décentraliser certaines décisions », a dit celle qui était jusqu’à tout récemment ministre des Ressources naturelles et des Forêts dans le gouvernement de François Legault.

Mais pas question pour elle de joindre les rangs conservateurs pour le moment. La députée de Rimouski compte terminer son mandat comme indépendante.

La porte n’est pas fermée pour 2026

Or, Maïté Blanchette Vézina ne ferme pas la porte définitivement à être candidate pour le parti d’Éric Duhaime lors des élections de 2026.

« Si je retourne avec un parti, ça va être un parti qui va avoir une vision solide pour les régions. Je n’ai pas lu la plateforme des conservateurs, donc je ne suis pas rendue à me présenter pour eux », a-t-elle indiqué.

Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime et la députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. (Photo courtoisie)

Rappelons que le PCQ n’a fait élire aucun député lors des élections de 2022, bien qu’il ait récolté près de 13% des votes.

« J’ai beaucoup aimé le discours de l’ex-ministre Maïté Blanchette Vézina au sujet des régions, lorsqu’elle a quitté la CAQ il y a deux mois (…) Maïté a des valeurs conservatrices et est sensible au fait que 530 000 Québécois n’ont pas de voix à l’Assemblée nationale », a écrit le chef conservateur sur le réseau social X jeudi en soirée.

Départ qui a fait mal

En septembre, Maïté Blanchette Vézina a provoqué un coup de tonnerre en claquant la porte de la CAQ après avoir été exclue du conseil des ministres.

Lors de son départ, elle a vertement critiqué le premier ministre François Legault, l’invitant même à quitter.

À ce moment, elle se disait encore convaincue de la « pertinence d’une troisième voie, inspirante et pragmatique » et que la CAQ était une « belle et grande équipe ».

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La bataille des unités spéciales coule l’Océanic

L’Océanic a livré une belle bataille aux Cataractes de Shawinigan, jeudi soir, dans un revers de 5-3 devant 2 333 spectateurs réunis au Centre Gervais Auto.

Par contre, les visiteurs n’ont pas aidé leur cause en accordant deux buts à leurs adversaires au moment où ils bénéficiaient d’un avantage numérique de cinq minutes. 

« On a manqué beaucoup d’intensité dans les deux premières périodes. On a marqué un but sur notre jeu de puissance de cinq minutes, mais après ça, en accorder deux, c’est crève-cœur. On ne peut pas se permettre ça contre une équipe comme Shawinigan. On a aussi donné un but sur leur premier avantage numérique. Une partie du match s’est joué là. Mais, en troisième, on a été de beaucoup supérieur à ce qu’on a été dans les 40 premières minutes », a résumé Joël Perrault.

Sturgeon blessé

Les Cataractes n’ont pas tardé à s’imposer avec le but de Vince Élie. L’Océanic n’a pas semblé affecté alors que la recrue Zack Arsenault a marqué un très beau but. 

Une pénalité majeure et expulsion imposée à Cole Chandler pour mise en échec par-derrière sur Connor Sturgeon a ensuite constitué le fait saillant du match. Arsenault a tout d’abord repéré Lou Lévesque qui a donné les devants à l’Océanic, mais ce sont les Cataractes qui ont inscrit les deux buts suivants en désavantage numérique : Félix Lacerte en fin de première et Chad Lygitsakos en tout début de deuxième. Vince Elie a doublé l’avance des Cataractes quelques minutes plus tard. 

Vince Elie frappe à la porte du gardien William Lacelle. (Photo Cataractes – Vincent Létourneau)

Mathys Dubé a redonné espoir aux visiteurs tôt en troisième, une période dominée par l’Océanic qui est venu bien près de créer l’égalité à la toutre fin quand le jeune Arsenault a frappé le poteau sur un tir à courte distance. Lacerte a ensuite complété dans un filet désert. 

Pour revenir à Sturgeon, il n’est pas revenu au jeu après été frappé par-derrière. 

« Ce que je peux vous dire, c’est que Connor ne jouera pas demain. Il sera réévalué à Rimouski. C’est une mauvaise mise en échec et le bon appel a été appelé », estime Perrault. 

Content pour Arsenault

Lou Lévesque a marqué le deuxième but de l’Océanic préparé par Zack Arsenault. (Photo Cataractes – Vincent Létourneau)

L’entraineur-chef était bien d’accord pour dire que la recrue Arsenault, choix de première ronde (no 2) du dernier repêchage, avait joué son meilleur match jusqu’ici.

« Il a été très bon. Comme n’importe quel joueur offensif, de récolter des points, ça fait du bien au moral, ça te donne de la confiance et de l’énergie. Zack a très bien débuté le match, a fait de bons jeux en zone offensive et c’est un de nos points très positifs, ce soir. »

Gardiens

William Lacelle a repoussé 16 des 20 lancers en sa direction. Devant le filet des locaux, Philippe Boucher a accordé trois buts sur 24 lancers.

Les deux gardiens auxiliaires, Mathis Langevin et Mathys Fernandez, ont piqué un brin de jasette lors de la période d’échauffement. (Photo Cataractes – Vincent Létourneau)

En bref

Samuel Thibault, Raphaël Achermann, Luka Romaniak et Guillaume Gleason ont été laissés de côté. Les quatre devraient jouer vendredi soir… L’Océanic a roulé vers Québec après le match pour y passer la nuit avant de se diriger vers Chicoutimi, vendredi, pour y affronter les Saguenéens… Mathis Langevin sera devant le filet… 

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Fonds Arianne : un premier projet financé

Deux ans après le décès accidentel d’Arianne Dubé, survenu sur l’autoroute 20, alors qu’elle avait 28 ans, un premier projet vient d’être financé grâce au Fonds créé en son honneur. Des salles d’apaisement et de stimulation ont été inaugurées, le mercredi 12 novembre.

Elles sont situées dans le département de Déficience intellectuelle – Trouble du spectre de l’autisme-Déficience physique (DI-TSA-DP) du Centre hospitalier de La Mitis situé à Mont-Joli.

Arianne Dubé y travaillait comme éducatrice spécialisée et elle avait à cœur le bien-être de ses patients.

« Je suis fébrile parce que l’objectif du Fonds à la base était de réaliser ce projet. Arianne y tenait beaucoup et de le financer comme premier projet avec le Fonds, c’est représentatif. Ça vient répondre à notre mission de faire briller ce qu’Arianne aimait et de redonner aux gens avec qui elle travaillait », indique le conjoint d’Arianne, Nicholas Lepage.

Des représentantes des trois fondations que réunit le Fonds Arianne étaient présentes à l’inauguration. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Accompagné de leur fils Mathéo, monsieur Lepage était de retour dans le milieu de travail de sa conjointe pour la première fois depuis son décès. Il a été touché de voir que ces salles ont été créées à sa mémoire. 

« C’est une clientèle qu’elle aimait beaucoup et elle mettait beaucoup de temps sur ce projet. Elle avait ça à cœur et elle essayait de trouver les meilleurs équipements pour répondre aux besoins de sa clientèle. C’est un beau moment, aujourd’hui, pour nous la famille. »

Mathéo s’amuse dans la nouvelle salle sensorimotrice. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Le département de DI-TSA-DP accueille une clientèle adulte qui participent à différentes activités de jour pour socialiser et se divertir. La gestionnaire, France-Josée Deschênes, précise que ces nouvelles salles permettront de mieux accompagner les utilisateurs.

« La salle d’apaisement et celle sensorimotrice vont apporter le bien-être de l’usager et l’apaisement pour être capable de se recentrer. Ça va dans l’esprit de bienveillance et c’est pour nous permettre de travailler l’équilibre, l’autonomie et toutes les sphères de leur vie. » 

Un Fonds au bénéfice de la santé régionale

Le Fonds Arianne a été mis sur pied en juin 2024. Il réunit trois fondations, soit celles de Santé Mitis, de Santé Rimouski et des personnes déficientes intellectuelles du Bas-Saint-Laurent (CRDI).

Nicholas Lepage a bien l’intention d’organiser des activités de financement pour continuer de le faire vivre afin de soutenir d’autres projets en lien avec la santé.

Une salle financée par le Fonds Arianne. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

« Je n’ai pas eu le temps de faire de financement à cause de mes études, mais c’est quelque chose que nous voulons mettre en place pour bonifier les montants qui sont déposés. Je contribue avec la famille d’Arianne pour le faire vivre et nous avons fait quelques activités, notamment avec l’équipe de baseball le Shaker de Rimouski », indique Nicholas Lepage. 

Pour contribuer au Fonds Arianne, il est possible de se rendre à l’adresse www.fondsarianne.com

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Une nouvelle clinique d'hygiène dentaire en attente de fonds

À Amqui, une nouvelle clinique d'hygiène dentaire ouvrira ses portes la semaine prochaine. Selon les propriétaires, cette clinique permettra de répondre à un besoin criant dans la région. Mais des problèmes de financement pourraient nuire à leur capacité d’offrir autant de services qu’ils l’auraient espéré. Le reportage d'Étienne Perreault.

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Le Bar Laser célébrera la vie de Steve Charest

Le Bar Laser de Causapscal conclut sa séquence de trois matchs à domicile pour entamer la saison 2025-2026 dans la Ligue de hockey senior de l’Est-du-Québec. Les hommes de Mathieu Morin accueilleront les Corsaires de Forillon, ce samedi 15 novembre à 20 h, avant de recevoir les Vikings du Rocher, ce dimanche 16 novembre, à 13 h 30. 

Après avoir profité d’un congé en fin de semaine dernière, le Bar Laser tentera d’inscrire une première victoire à la suite de son revers de 5-3 contre les Castors Côté Automobiles de Matane, le 1er novembre, devant une excellente foule de 627 spectateurs au Centre sportif Gérard-Duchaine.

L’organisation profitera de la rencontre de samedi pour rendre hommage à Steve Charest, mort en mai dernier de la leucémie à l’âge de 35 ans.

Fils d’un autre grand nom du hockey au Bas-Saint-Laurent, Ghislain Charest, l’ex-attaquant du Bar Laser travaillait au sein de l’entreprise familiale Les Toitures de la Vallée.

Père de deux jeunes garçons, il avait joué entre 2010 et 2014 dans le hockey universitaire américain avec le Utica College avant de revenir dans sa région natale. 

Une séquence du match entre les Corsaires de Forillon et le Bar Laser de Causapscal. (Photo courtoisie Maxime Amyot)

« C’était un joueur extrêmement intelligent qui faisait des jeux que peu de joueurs peuvent réaliser. Un passeur exceptionnel et un véritable poison autour du filet adverse. C’est extrêmement triste comme nouvelle. Il a de jeunes enfants et c’était un entrepreneur très apprécié », commentait l’ancien gouverneur de Causapscal, Stéphane Leclerc, à la suite de son décès. 

Le Bar Laser dédiera l’affrontement de dimanche à la relève avec le match spécial « Journée Hockey Vallée ». 

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Dame de la montée Industrielle : main tendue, mais rien ne bouge

Avec l’hiver à nos portes, de plus en plus de citoyens s’inquiètent pour la personne itinérante qui s’est installée le long de la montée Industrielle-et-Commerciale à Rimouski. 

Le Soir relatait récemment l’histoire de la dame, qui vit littéralement dans la Cité des achats depuis plusieurs semaines, en « attendant » son frère.  

Même si son campement rudimentaire, exposé aux intempéries, soulève bien des questions, les autorités ne peuvent qu’observer la situation. La loi les oblige à respecter ses choix tant que sa sécurité ou celle des autres ne sont pas compromises. Même les policiers ne peuvent forcer une personne à accepter des soins qu’elle refuse. Cette dame a le droit de demeurer sur place. 

« Comme citoyens, il est normal de se demander ce qu’il va advenir de cette personne, reconnaît le directeur général de l’organisme En tout C.A.S., Luc Jobin. Beaucoup interpellent les autorités, mais les options sont limitées. Si le danger devient imminent, qu’elle pose un geste pour elle-même ou pour les autres, là on peut agir. Mais on n’en est pas là. La loi place la primauté de la personne avant tout. »

« Elle n’est pas rendue là »

Plusieurs démarches sont en cours pour lui venir en aide et l’amener vers une sortie de rue. Pour l’instant, elles n’ont pas porté fruit.

« Elle n’est pas rendue là. Le sera-t-elle un jour ? C’est une bonne question. Nous, on lui tend la main, on n’est pas les seuls. Et si, un jour elle la prend, on fera un bout de chemin avec elle. Mais pour le moment, ce n’est pas le cas », précise monsieur Jobin.

Le directeur général de En tout cas, Luc Jobin. (Photo Le Soir.ca- Bruno St-Pierre)

Au cœur de toute intervention auprès des personnes itinérantes se trouve le respect. Les intervenants évitent de les exposer inutilement.

« Pour elle, ce n’est pas triste. C’est notre regard de citoyen qui se dit : “Ça n’a pas d’allure à Rimouski.” Mais, dans le contexte économique actuel, on en est là. Le cas de cette dame frappe l’imaginaire, mais d’autres campent ailleurs ou dorment dans leur voiture, souvent sur des terrains privés. Ils sont cachés, mais ils sont là. Des gens les tolèrent, leur parlent, leur apportent un déjeuner. Beaucoup de citoyens posent des gestes concrets pour aider », explique Luc Jobin. 

Dans le cadre de la loi, sans contrainte

Afin de venir en aide à une personne itinérante, les intervenants privilégient une approche discrète pour gagner sa confiance. Tout doit se faire dans le cadre de la loi, sans contrainte.

Dans le cas de la dame qui vit dans la Cité des achats à Rimouski, Luc Jobin cite le groupe IAM : nous sommes des « spectateurs du désespoir ». Pourtant, il garde foi en l’humain.

La dame de la Montée-Industrielle-et-Commerciale. (Photo courtoisie)

« Un jour, cette personne pourra se réinsérer socialement. Mais si on braque trop les projecteurs sur elle, on risque de nuire. Si on en parle peu, ce n’est pas pour cacher les choses, c’est pour l’accompagner, à son rythme, vers un mieux-être », soutient-il. 

Créer des conditions favorables 

Dans une petite communauté comme Rimouski, il faut, selon lui, créer des conditions favorables à la réinsertion.

« Si tout le monde connaît son visage et son histoire, il sera difficile de lui trouver un logement ou de la réintégrer socialement. En plus de la loi, il faut aussi composer avec le jugement populaire. Bien des gens s’inquiètent pour elle et c’est légitime. Mais d’autres, malheureusement, l’ont déjà classée parmi les indésirables. »

Les opérations de déneigement débuteront bientôt et les charrues passeront tout près de son campement. Les autorités se disent prêtes à intervenir au besoin.

« Si sa sécurité est menacée, des actions seront prises, assure M. Jobin. Mais il faut agir avec doigté. Trop de gens autour d’elle et elle risque de se braquer. »

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Maïté Blanchette Vézina songerait à se joindre à Éric Duhaime

La députée indépendante de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, envisagerait sérieusement de rejoindre le Parti conservateur du Québec et faciliter l’entrée d’Éric Duhaime à l’Assemblée nationale.

Selon le Journal de Québec, madame Blanchette Vézina souhaiterait porter les couleurs de la formation politique à l’élection prévue en octobre 2026. D’ici là, elle s’allierait à monsieur Duhaime en déposant des projets de loi pour le Parti conservateur.

Si elle demeurerait indépendante jusqu’à la fin de son mandat, Maïté Blanchette Joncas collaborerait « avec les conservateurs de plus en plus », aurait mentionné l’attaché de presse de l’ex-ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Danny Lizotte.

Ce dernier deviendrait d’ailleurs le nouveau responsable des médias d’Éric Duhaime dès le 1er décembre, écrit le journaliste Nicolas Lachance.

Valeurs conservatrices

Lors d’une entrevue avec TVA Nouvelles, en octobre, Maïté Blanchette Vézina a avoué « posséder des valeurs conservatrices » et qu’elle souhaite « collaborer avec tous les partis politiques, y compris celui d’Éric Duhaime », pour faire avancer les dossiers de sa circonscription. 

Pour sa part, le chef conservateur a récemment publié un cliché en compagnie de la députée de Rimouski sur sa page Facebook, indiquant avoir « beaucoup apprécié son aplomb lorsqu’elle a récemment annoncé qu’elle quittait la CAQ ». 

Éric Duhaime croyait bien être en mesure de faire entrer le Parti conservateur pour de bon à l’intérieur de l’Assemblée nationale lors de l’élection partielle dans Arthabaska, en août, finalement remportée par le péquiste Alex Boissonneault. 

Le PCQ a fait siéger un député en 2021, alors que la représentante d’Iberville, Claire Samson, avait joint ses rangs après avoir été expulsée du caucus de la Coalition avenir Québec.

Maïté Blanchette Vézina avec le premier ministre François Legault. (Photo courtoisie)

En septembre, madame Blanchette Vézina a quitté le caucus caquiste de manière fracassante, en invitant François Legault à démissionner après avoir été écartée du nouveau Conseil des ministres.

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Hôpital d’Amqui : rupture des services d’obstétrique

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent fait face à un manque de personnel infirmier à l’Hôpital d’Amqui. La situation entraîne une rupture de service à compter de ce jeudi 13 novembre, à 16 h.

Jusqu’au vendredi 21 novembre, à 20 h, les femmes sur le point d’accoucher devront se déplacer à l’Hôpital de Matane. Toutes les patientes concernées ont été avisées de la situation, précise l’établissement de santé.

La dernière situation du genre à Amqui remontait à juin 2023 où à deux occasions, les femmes enceintes avaient été transférées à Rimouski.

La mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, avait alors indiqué que la situation envoyait un très mauvais message aux jeunes femmes tentées de s’établir dans la Vallée de la Matapédia.

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Rimouski : retour de la violence près des écoles secondaires

Les directions des écoles Saint-Jean, Langevin et Paul-Hubert de Rimouski lancent un appel à la vigilance dans une lettre envoyée aux parents et dont Le Soir.ca a obtenu copie. Elles ont constaté une recrudescence d’événements préoccupants sur l’heure du dîner.

« Des interventions policières sont régulièrement effectuées en raison de situations de violence, d’intimidation, de consommation et de trafic de stupéfiants », peut-on lire dans la lettre. 

Le parc Lepage, le terrain synthétique du complexe Guillaume-Leblanc, la Plaza Arthur-Buies, les Galeries GP et le Pavillon agricole font partie des secteurs jugés préoccupants.

La lettre envoyée aux parents des écoles secondaires. (Photo Le Soir.ca-Annie Levasseur)

Les directrices du Paul-Hubert, Anny Jean, et du Langevin-Saint-Jean, Myriam Boucher, demandent aux parents leur collaboration pour discuter et sensibiliser leurs enfants aux impacts de la fréquentation de ces lieux. 

Le phénomène se répète presque année après année. Une telle lettre avait aussi été envoyée aux parents, en octobre 2024, alors que des bagarres entre adolescents avaient été observées.

« Plusieurs élèves se rassemblent quotidiennement dans ces endroits pour se rencontrer, discuter ou fumer/vapoter. Cependant, ces attroupements ont pris de l’ampleur ces derniers temps, notamment à cause des réseaux sociaux, où certains jeunes se donnent rendez-vous. Malheureusement, cela peut mener à des bagarres en présence d’autres jeunes », indiquent-elles dans la lettre.

Stratégies de dissuasion

Bien que les écoles disposent de surveillants sur places, les directions ne peuvent pas garantir ce service dans les lieux publics extérieurs. 

« Plusieurs partenaires sont à mettre en place des stratégies de dissuasion afin d’éviter les regroupements à connotations négatives. Pour les élèves impliqués et les spectateurs actifs de ces situations de violence, des sanctions tant scolaires que légales et pénales sont à prévoir », ajoutent les directrices. 

Le parc Lepage a toujours été un lieu fréquenté par les adolescents de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Elles soulignent que les écoles offrent gratuitement, sur l’heure du midi, une programmation diversifiée d’activités parascolaires à l’ensemble des élèves dans le but de favoriser la participation et de créer un milieu de vie stimulant.

Des ateliers de sensibilisation et prévention seront donnés à l’ensemble des élèves dans les prochaines semaines. 

L’an dernier, un élève de 13 ans de l’école Saint-Jean avait été intercepté, aux abords du parc Lepage, alors qu’il se trouvait en possession d’un fusil à plomb.

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Surpris à 120 km/h en plein cœur d’Esprit-Saint

Un jeune conducteur de 22 ans, originaire de Saint-Narcisse-de-Rimouski, paiera cher son imprudence après avoir été intercepté par la Sûreté du Québec à 120 km/h, alors qu’il circulait en plein cœur d’Esprit-Saint, sur la rue Principale.

L’incident est survenu ce jeudi 13 novembre, à 7 h 20. Il a reçu un constat d’infraction de 1 461 $ accompagné de 14 points d’inaptitude.

De plus, puisqu’il effectuait un dépassement sur une double ligne continue, il a écopé d’un second constat de 336 $ et de trois points d’inaptitude supplémentaires.

Son permis de conduire a été suspendu pour une période de sept jours et son véhicule a été remisé.

La Sûreté du Québec rappelle que la vitesse demeure l’une des principales causes de décès sur les routes de la province.

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Louis-Philippe Roy : une carrière de conducteur exceptionnelle

Le conducteur de courses de chevaux sous harnais originaire de Mont-Joli, Louis-Philippe Roy, a récemment obtenu sa 3 000e victoire en carrière et atteint les 60 M$ en bourses.

« Je suis fier de ça, mais ça fait réaliser que je vieillis. Quand tu atteins un chiffre comme 3 000, tu te rends compte que tu es devenu un vétéran. Remporter des courses prestigieuses, c’est ce qui m’allume plus que le nombre de victoires », dit-il. 

Le professionnel figure au 2e rang au pays depuis l’an dernier. En 2018 et 2019, il a remporté l’O’Brien Award, une prestigieuse récompense décernée au conducteur par excellence pour l’année. Louis-Philippe Roy apprécie le fait que son sort lui permette d’être toujours en apprentissage. 

« Il y a tellement de stratégies. Tous les chevaux sont différents. Ce n’est pas comme lorsque tu conduis une voiture, il faut que tu comprennes l’animal et la stratégie de la course. Il y a beaucoup de facteurs et c’est ce qui me garde passionné », exprime celui qui compte environ 15 000 courses en carrière. 

Le conducteur a quitté le Bas-Saint-Laurent en 2016 pour se consacrer uniquement à la course. Il habite maintenant à Toronto et fait partie du plus grand circuit de courses de chevaux sous harnais au Canada, à l’hippodrome de Woodbine. Il participe aussi à des courses du Grand circuit qui se déroulent à différents endroits.

Louis-Philippe Roy, à gauche, après une course. (Photo courtoisie)

« L’été, nous coursons presque tous les soirs et l’hiver c’est quatre soirs semaine, mais il y a moins de grosses courses importantes. Avant de quitter la région, je travaillais pour TELUS et la course était un passe-temps, mais quand j’ai eu la chance j’y suis allé à 100 % », explique-t-il. 

Une passion familiale

Roy a commencé à s’intéresser aux chevaux lorsqu’il était enfant. Son père, Jean-Marc Roy, en possédait et il lui a transmis son intérêt. 

« Vers l’âge de 12 ans, mes amis avaient des chevaux, dont un ancien cheval de course que nous nous sommes mis à entraîner avec l’aide de mon père et de Clermont Desrosiers, un homme de Mont-Joli. Nous avons eu la piqure et je n’ai jamais arrêté d’avoir des chevaux depuis », explique l’homme de 35 ans. 

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, remettant à Louis-Philippe Roy une reproduction photographique d’une fresque du circuit Les Murmures de la Ville. (Photo courtoisie : Gaétan Morissette)

Son principal travail est de conduire des chevaux pour d’autres propriétaires, mais il en a quand même une vingtaine, dont certains avec son frère qui habite à Rivière-du-Loup.

« Nous avons un petit élevage et il y en a à l’entraînement. J’aime l’animal à la base et c’est ce qui m’a amené là-dedans. »

Le conseil municipal de Mont-Joli a rendu hommage à la carrière de Louis-Philippe Roy, en janvier dernier.

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« Le succès est dans les détails » : 11 étapes clés dévoilées

Comment prospérer dans tous les projets de sa vie ? Comment briller dans son entreprise et gravir les échelons ? C’est à ces questions que répond Julie de La Bruère dans son premier ouvrage Le succès est dans les détails, lancé le 6 novembre à Mont-Joli.

Une trentaine de personnes ont assisté au lancement, qui a donné lieu à une causerie animée par la directrice générale de la radio communautaire FLO 96,5, Kédina Fleury-Samson.

L’autrice, une agricultrice de Saint-Joseph-de-Lepage qui est aussi entraîneuse sportive et formatrice, y a partagé son parcours et sa vision du succès.

L’idée du livre a changé en cours de route. Au départ, Julie de La Bruère souhaitait écrire sur l’agriculture. Mais, après avoir envoyé son manuscrit à des éditeurs dont elle n’a reçu aucune réponse, elle a pris du recul.

« J’ai réfléchi, raconte-t-elle. Je me suis posée la question : si je fais un livre sur l’agriculture, à combien de personnes vais-je pouvoir venir en aide ? La population n’était pas assez grande. Je ne pouvais pas aider assez de gens. »

C’est alors qu’elle a changé de cap pour se tourner vers le développement personnel, un sujet universel. « Tout le monde, quelque part, a un rêve, un objectif ou désire changer quelque chose, estime l’autrice. Je pouvais faire une différence. »

25 versions et une autoédition

Le chemin vers la publication n’a pas été un long fleuve tranquille. Julie de La Bruère a complètement restructuré son manuscrit et engagé une compagnie pour l’accompagner dans ce projet d’autoédition.

« Il y a eu 25 versions de ce livre, souligne-t-elle. Comme je n’ai pas d’éditeur, j’ai dû apprendre comment écrire un livre, l’envoyer à Bibliothèque et archives nationales du Québec, aller chercher un ISBN. Chaque jour, j’avais des contraintes et des défis. Mais, je ne pouvais pas abandonner. »

Fidèle à sa philosophie, Julie de La Bruère a voulu créer un ouvrage à son image : direct et dynamique. « Dans la vie, je n’ai pas de temps à perdre. Je déteste les livres de 300 pages qui ne mènent à rien. Pour moi, les gens doivent passer à l’action tout de suite ! »

« Le succès est dans les détails » a été lancé à Mont-Joli. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Le livre présente 11 étapes clés pour réussir dans tous les domaines de la vie, qu’ils soient professionnels, personnels ou familiaux. Il aborde des thèmes comme la confiance en soi, les valeurs personnelles et la définition du succès.

« C’est un livre de croissance personnelle qui permet aux gens d’aller chercher des réponses dans leur vie quotidienne, décrit l’autrice. Ils vont avoir une prise de conscience et se questionner. »

À la fin de l’ouvrage, un guide pratique invite le lecteur à écrire ses objectifs. « Les écrits restent, insiste Julie de La Bruère. C’est bien important d’écrire. »

Né de l’expérience

Le projet a concrètement pris forme en novembre 2024. L’autrice s’est inspirée des formations qu’elle donne sur la mise en marché en agriculture.

« Ce sont des bribes de mes formations, précise-t-elle. J’ai structuré le livre en fonction de toutes les étapes que je réalise pour obtenir le succès dans ce que je fais. »

Selon Julie de La Bruère, Le succès est dans les détails se veut donc un outil concret pour quiconque souhaite transformer ses rêves en réalité et se bâtir un avenir rempli de victoires.

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Saint-Mathieu : recomptages judiciaires autorisés

La Cour du Québec ordonne la tenue de recomptages judiciaires pour le poste de maire et pour le poste de conseiller numéro 4 à Saint-Mathieu-de-Rioux.

La juge Hermina Popescu estime que les demandeurs ont suffisamment d’arguments pour justicier leur demande de nouveaux dépouillements. La procédure se tiendra ce vendredi 14 novembre.

La candidate à la mairie Carole Sierpien et le candidat au siège de conseiller numéro 4, Simon Ouellet, ont demandé des recomptages après avoir été battus par un seul vote respectivement par Marc Brunelle et Catherine Bérubé.

Conseil divisé

Le conseil municipal de Saint-Mathieu s’annonce pour être divisé avec trois membres de l’Équipe Brunelle et trois candidats indépendants alliés à Carole Sierpien.

Les membres de l’Équipe Brunelle, Simon Delisle, Marjolaine Bernier et Catherine Bérubé ont été élus tout comme les indépendants Gervais Tanguay et René Bérubé.

La municipalité de Saint-Mathieu-de-Rioux. (Photo courtoisie)

Jérémy Ouellet a été élu sans opposition en raison du désistement de Rémi Beaulieu, de l’Équipe Brunelle.

Du surtemps pour l’ancien maire

L’ancien maire, Roger Martin et l’ancienne conseillère au siège numéro 4, Madone Denis, ont poursuivi leur implication un peu plus longtemps que prévu en occupant leur ancienne fonction lors de la rencontre du conseil municipal de lundi dernier.

Les deux demeurent en poste tant que la procédure de recomptage ne sera pas complétée.

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Récidiviste de l’alcool au volant : il perd son permis pour trois ans

Récidiviste de l’alcool au volant, Jean-Philippe Catellier, de Saint-Valérien, a vu le juge Yves Desaulniers suspendre son premier de conduire pour trois ans, en plus de lui imposer une amende de 2 000$, un don de 2 000$ et le respect d’une probation de 18 mois pour avoir conduit avec un taux d’alcoolémie du double de la limite permise, le 7 juin 2024.

La sentence découle d’une suggestion commune présentée par la procureure de la Couronne, Me Marie-Pierre Chicoine-Côté et l’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, vendredi dernier (7 novembre), au palais de justice de Rimouski.

L’accusé a plaidé coupable avant la tenue de son procès.

La sentence tient compte du taux d’alcoolémie de 170 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang, plus du double de la limite de 80 mg et d’un antécédent en semblable matière en 2019.

« Les policiers ont reçu un appel pour signaler une conduite erratique. Ils ont intercepté le véhicule qui leur avait été décrit. Le conducteur avait les yeux vitreux et le regard vide. Les policiers lui ont demandé s’il avait consommé de l’alcool et il a répondu oui », relate Me Chicoine-Côté.

Introspection depuis les événements

« Mon client a fait preuve d’introspection depuis les événements. Il a remis en cause son comportement et il est prêt à s’investir dans un suivi probatoire. Monsieur Catellier demeure à Saint-Valérien et il travaille à Rimouski. Nous vous demandons de lui permettre de faire la demande pour un antidémarreur sans délai. Il est un actif pour la société. Nous avons individualisé la peine », a plaidé l’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le don de 2 000$ sera séparé à parts égales entre le CAVAC de Rimouski et la Fondation Santé Rimouski.

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Groupe TVA : Blanchette-Joncas presse Ottawa d’agir

À la suite de la décision du Groupe TVA de supprimer 87 emplois, le député de Rimouski–La Matapédia, Maxime Blanchette-Joncas, réitère l’urgence d’une intervention pour soutenir les médias régionaux et locaux, frappés de plein fouet par une crise sans précédent.

À la station régionale de Rimouski, deux postes de caméraman ont été supprimés dans la journée de mercredi. En 2023, la station comptait 30 employés. Aujourd’hui, il n’en reste plus que huit.

« Il y a tout juste un mois, TVA annonçait des coupes dans son service des opérations. Aujourd’hui, 87 autres emplois s’envolent, notamment en région. Pendant que nos médias luttent pour survivre, le gouvernement fédéral reste inactif et n’a prévu aucun soutien aux médias privés dans son dernier budget. Chaque départ fragilise la capacité de nos médias régionaux à informer, à raconter et à faire vivre nos réalités locales », estime monsieur Blanchette-Joncas.

Faire plaisir à Trump

Selon lui, en rétablissant la taxe sur les services numériques, une mesure que les libéraux avaient eux-mêmes préparée sous Justin Trudeau avant d’y renoncer, en juillet dernier, dans leurs négociations avec le président américain Donald Trump sur les tarifs douaniers.

Ottawa pourrait ainsi récupérer 7,2 milliards de dollars sur cinq ans afin de forcer les géants du Web de payer leur juste part.

La station régionale de TVA à Rimouski a perdu la grande majorité de ses effectifs depuis 2023. (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)

« En reculant, ils ont privé le Canada et le Québec de revenus essentiels pour soutenir nos médias et notre culture. Cela n’a rien changé aux relations commerciales avec Washington, et ce sont encore nos médias et nos régions qui en paient le prix. Ces sommes devraient être investies dans un fonds dédié à la culture et à l’information, afin d’assurer une couverture journalistique de qualité partout au Québec et au Canada », estime le représentant bloquiste.

800 emplois abolis

Le Groupe TVA a annoncé de nouvelles suppressions d’emplois touchant notamment ses stations régionales.

À compter du 12 janvier, il ne restera qu’un seul caméraman en poste à Rimouski. Tous ses journalistes deviendront vidéastes. Ils devront capter leurs propres images, en plus d’effectuer leurs tâches journalistiques.

Depuis 2023, les restructurations majeures du Groupe TVA ont entraîné l’abolition de près de 800 emplois. Il s’agit de la quatrième vague de compressions.

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La Rimouskoise Nadia Labrie revisite l’univers de Claude Bolling

Avec Flûte Passion — Hommage à Claude Bolling, la flûtiste rimouskoise Nadia Labrie célèbre l’héritage du légendaire compositeur et pianiste de jazz français.

Accompagnée d’un remarquable ensemble de musiciens, elle présente l’intégrale des œuvres pour flûte et trio jazz piano de Claude Bolling (1930-2020), incluant la Suite no 1, la Suite no 2 et la Picnic Suite pour flûte, guitare et trio jazz.

Ce triple album s’inscrit dans la série Flûte Passion et marque une étape importante dans le parcours artistique de Nadia Labrie.

Cinquante ans après leur création historique par Jean-Pierre Rampal et Claude Bolling, elle devient la première flûtiste depuis un demi-siècle à revisiter et enregistrer l’ensemble de ces œuvres légendaires.

Inspirée par la célèbre collaboration de Jean-Pierre Rampal avec Claude Bolling, l’artiste sort de sa zone de confort classique pour explorer la richesse et la liberté du jazz.

Classique du genre

Elle y déploie un jeu lumineux et sincère, où le souffle de la flûte dialogue avec l’énergie du trio jazz.

Nadia Labrie offre un hommage vibrant et contemporain à l’esprit inventif de Claude Bolling — véritable pionnier du dialogue entre le jazz et la musique classique, dont la Suite pour flûte et trio jazz (1973) est devenue un classique du genre, demeurant plusieurs années dans les palmarès internationaux.

Le compositeur et pianiste de jazz français Claude Bolling (Photo courtoisie)

Depuis 27 ans, la flûtiste se distingue par la sensibilité de son jeu, la finesse de son phrasé et sa grande virtuosité.

Lauréate d’un Premier Prix des Conservatoires de musique du Québec et titulaire d’une maîtrise de l’Université de Montréal, elle a enregistré 10 albums, dont Nota del Sol (duo Similia), lauréat d’un Félix.

Nominée à l’ADISQ

Nadia Labrie a également reçu deux nominations à l’ADISQ, pour Fantasia (2007) et Flûte passion : Mozart (2021), qui compte aujourd’hui plus de 10 millions d’écoutes sur les plateformes musicales. Soliste invitée d’orchestres prestigieux, elle s’est produite dans 22 pays en solo, en duo ou avec orchestre.

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Des élus municipaux demandent des investissements pour l'industrie forestière

La Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent déplore le fatalisme du gouvernement concernant l'industrie forestière et réclame des actions pour soutenir ce secteur de l'économie. Charles Alexandre Tisseyre en a discuté avec le préfet de la MRC de la Matanie et membre de la Table régionale, Gérald Beaulieu.

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Rimouski collabore pour contrer l’itinérance

Le fondateur et directeur général d’En tout C.A.S., Luc Jobin, salue l’étroite collaboration entre les différents organismes de Rimouski dans le dossier de l’itinérance. Selon lui, le modèle rimouskois permet de trouver rapidement des solutions pour aider les personnes sans abri.

Il cite entre autres l’ouverture du premier centre d’hébergement d’urgence pour les itinérants, le « 95 », à la mi-septembre, sur la rue de l’Évêché Ouest.  

Depuis la COVID, le phénomène de l’itinérance a pris de l’ampleur partout en Occident. Autrefois moins visibles, les citoyens côtoient maintenant les itinérants tous les jours.

La pénurie de logements, la flambée des prix, la hausse constante du coût de la vie et les salaires qui ne suivent pas forcent de plus en plus de personnes à vivre dans la rue.

« On a l’image du gars qui se promène avec son panier d’épicerie, mais ça a complètement changé. Au 95, on peut héberger des gens qui travaillent, mais qui n’ont pas d’appartement, des jeunes, des couples. On a maintenant des personnes de 60 ans et plus qui viennent ici. On ne se doutait pas de ça », indique monsieur Jobin.

Depuis l’ouverture du refuge au 95 de la rue Évêché Ouest, de 4 à 10 personnes y séjournent chaque jour pour prendre un repas chaud et passer la nuit.

Contrairement à d’autres centres d’hébergement au Québec, le 95 accepte les personnes intoxiquées par la drogue ou l’alcool, mais interdit la consommation sur place.

Itinérance cachée 

Avec le temps froid, la demande risque d’augmenter. Il demeure toutefois très difficile d’avoir un portrait juste de la situation de l’itinérance.

« Ça varie beaucoup. Il y a des gens qui veulent vivre à leur façon, sans aide de personne. Des gens en migration qui s’arrêtent ici en route vers un grand centre. D’autres qui campent dans leur auto ou sur un terrain privé, que les propriétaires tolèrent », raconte Luc Jobin. 

Une tente installée au parc de la Gare à Rimouski. (Photo archives Le Soir.ca)

Il y a aussi une itinérance cachée, difficile à mesurer. Des gens qui se tournent vers la famille ou des amis pour trouver un toit. Un dénombrement en avril 2024 a recensé une centaine d’itinérants au Bas-Saint-Laurent. Les données du second dénombrement, tenu le printemps dernier, n’ont pas encore été publiées.

Pour le moment, Rimouski évite les problèmes liés à la consommation de drogues dures, comme la xylazine, surnommée la « drogue du zombie » .

« La situation n’est pas rose, mais on s’en sort moins mal qu’ailleurs », soutient monsieur Jobin. 

Établir un lien pour déceler les problèmes 

Luc Jobin œuvre dans le milieu communautaire depuis 30 ans, alors qu’il était travailleur de rue à Trois-Rivières. Enseignant au Cégep de Rimouski, il a fondé l’organisme En tout C.A.S. à son retour à Rimouski. Pour lui, aider les autres va de soi.

« Créer des contacts, c’est l’humain qui est intéressant. C’est un engagement indéfectible envers ma communauté. » Il cite à ce chapitre l’intellectuel américain Noam Chomsky : penser globalement, agir localement.

Trois travailleurs de rue sont actuellement employés de l’organisme, mais il en faudrait plus. « Le travail de rue, c’est de faire des petits gestes ordinaires que trop peu de gens se donnent la peine de faire. C’est d’entrer en contact avec les gens. Les problèmes, il y en a plein. Le travailleur de rue, c’est un accompagnateur qui dirige vers les services qui existent », stipule monsieur Jobin.

Le centre d’hébergement d’urgence pour l’itinérance à Rimouski, « Le 95 », situé au 95, rue de l’Évêché Ouest. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

En tout C.A.S. réalise plus de 1 500 interventions par année, principalement auprès des jeunes. L’objectif est de déceler les problèmes avant d’en arriver à l’itinérance.

Dans le dossier de l’itinérance à Rimouski, Luc Jobin salue l’étroite collaboration entre les autorités municipales, le CISSS et les organismes communautaires ce qui permet de voir venir les coups.

« La ville, la santé publique, les policiers et les pompiers. On se parle tout ce monde là. On a développé des alliances, ce qui a permis entre autres la création du 95. La tolérance et l’ouverture des citoyens, face aux gens qui se retrouvent, à la rue, font toute la différence. »

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L’Océanic face à deux grosses commandes

L’Océanic entreprend une autre séquence de trois parties en quatre jours avec deux matchs en 24 heures sur la glace de deux des équipes aspirantes aux grands honneurs. 

Il sera le visiteur à Shawinigan, jeudi, et Saguenay, vendredi, face à deux adversaires de qualité. 

« Un très gros défi, avance Joël Perrault. Les Cataractes ont une équipe de premier plan avec pratiquement le même groupe de joueurs que l’an dernier. Ce n’est pas facile de jouer contre ce genre d’équipes là. On l’a vu contre Moncton. Il faut nous concentrer sur ce que nous, on fait bien, soit utiliser notre vitesse. Et aujourd’hui, on a travaillé sur de petites retouches sur notre jeu défensif. »

« À Shawinigan, ce n’est jamais facile, renchérit l’attaquant de 20 ans, Émile Duquet. Je ne m’en souviens plus d’avoir gagné là-bas. Je pense que j’avais 17 ans, la dernière fois. Ça va être un bon défi pour notre jeune équipe et on va être prêt. »

Émile Duquet (Photo Le Soir – René Alary)

Le lendemain, Duquet retrouvera le Centre Georges-Vézina, sa maison lors de ses quatre premières saisons dans la LHJMQ.

« Ça va faire du bien, j’avais hâte. C’est une date que j’avais encerclée sur mon calendrier. C’est tout le temps le fun de jouer contre ses anciens coéquipiers. Mais, je fais partie de l’Océanic maintenant. Ça fait que je n’ai plus d’amis sur la glace et je veux gagner. On les a affrontés ici en début de saison. Ça avait été un match haut en émotion pour moi. »

Alignement

William Lacelle sera devant le filet de l’Océanic jeudi à Shawinigan. Les 22 joueurs de position sont disponibles.

« Je touche du bois. On est quand même chanceux de ce côté-là. On va discuter de quelques scénarios. C’est un autre trois en quatre. Dans le voyage, on va probablement utiliser tous les joueurs. Et, on a un gros match à la maison, dimanche, pour finir la semaine », observe l’entraineur-chef.

C’est Mathis Langevin qui aura le mandat de mener l’équipe à la victoire, vendredi au Saguenay. Le plan prévoit de revoir Lacelle, dimanche à la maison contre Cap-Breton. 

Hockey Canada

Joël Perrault (Photo Le Soir – René Alary)

Pour revenir à Joël Perrault, il a retrouvé son équipe après 14 jours passés avec Hockey Canada au Défi mondial des moins de 17 ans à titre d’entraineur adjoint de l’une des deux équipes canadiennes. Il a rapporté une médaille d’argent dans ses bagages à la suite d’un revers en finale.

« Ce fut une super belle expérience. Deux grosses semaines, c’est beaucoup de matchs et c’est beaucoup de réunions. C’est positif de voir les deux équipes canadiennes en finale. C’est du jeu de très haut niveau, c’est le fun de voir des jeunes de 16 ans de compétitionner pour leur pays. »

On devrait le revoir dans le programme d’excellence de Hockey Canada.

« Je parle souvent d’opportunités pour les joueurs et c’est la même chose pour les coachs. De travailler avec une organisation comme Hockey Canada, il n’y a personne au-dessus de ça. Ça fait que pour moi, ç’a été beaucoup de bagages et je vais essayer d’en ramener un petit peu ici pour continuer à faire ce qu’on fait de bien. »

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La Guignolée des médias est de retour

Le Centre d’action bénévole de Rimouski-Neigette procède au lancement officiel de l’édition 2025 de la Guignolée des médias, qui aura lieu le jeudi 4 décembre prochain.

L’événement annuel, qui se tiendra pour une 24e édition à Rimouski, vise à amasser des dons en argent et des denrées non périssables pour venir en aide aux personnes et familles vivant une situation de précarité durant la période des Fêtes.

Le lancement s’est fait en compagnie de plusieurs partenaires de la région ayant effectué un don de 500 $ chacun.

Des membres de l’équipe du Centre d’action bénévole de Rimouski-Neigette, en compagnie de partenaires de la Guignolée. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Cette année encore, 11 points de collecte seront répartis sur l’ensemble du territoire de Rimouski pour permettre à des bénévoles de recueillir les dons du public.

Personne à l’abri du besoin

La Coordonnatrice aux bénévoles et à la communauté du Centre, France Michaud, soulève que l’initiative demeure des plus pertinentes dans le contexte économique actuel.

« Au Centre d’action bénévole, on remarque que les besoins ont changé. Avant, les familles qui faisaient des demandes d’aides devaient aussi avoir recours à l’aide sociale. C’étaient des pères ou des mères monoparentales qui faisaient des demandes, alors que maintenant, des citoyens de toutes classes sociales peuvent vivre des moments financièrement plus difficiles, en raison de l’inflation et de tout ce qui l’accompagne. »

Madame Michaud mentionne d’ailleurs que le Centre constate déjà une augmentation des demandes d’aide, par rapport à l’année dernière.

Le président du Centre d’action, Robert Gagnon, abonde dans le même sens.

Le président du Centre d’action bénévole de Rimouski-Neigette, Robert Gagnon. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Les paniers de Noël sont très importants, parce que même en 2025, il y a encore des gens, des familles, qui n’ont malheureusement pas nécessairement les moyens de répondre à leurs besoins. On sait que la misère n’a pas de mois ou de dates, mais on sait aussi que la période des fêtes est un temps pour les réjouissances, alors la contribution de toutes les personnes impliquées permettra d’apporter un peu de chaleur à ces familles et ces personnes qui en ont besoin. »

Le député fédéral, Maxime Blanchette Joncas, relate qu’il est lui aussi témoin des conséquences de l’inflation sur la population.

« La pauvreté et l’itinérance n’ont ni genre ni âge. En ce moment, on vit une réalité assez particulière. Il y a des gens qui sont solidaires, qui font beaucoup d’efforts, mais il y a un l’achalandage record aux banques alimentaires. On veut apporter un peu de réconfort aux gens qui en ont besoin pendant le temps des fêtes, mais j’invite la population à soutenir les initiatives qui luttent contre l’insécurité alimentaire tout au long de l’année, parce que se nourrir n’est pas un seulement un besoin à Noël. »

Pour participer

Les personnes qui souhaitent prendre part à la Guignolée pourront le faire en personne, le 4 décembre 2025, dans l’un des 11 points de collecte de Rimouski, ou bien en visitant le site internet de la plateforme officielle de la Grande Guignolée des médias au www.guignoleedesmedias.com.

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Amqui rend hommage aux anciens combattants

La Ville d’Amqui tenait, dans le cadre du jour du Souvenir tenu ce mardi 11 novembre, une cérémonie commémorative au cénotaphe du parc Marcel-Rioux. De nombreux dignitaires, des élus et citoyens ont rendu hommage aux soldats canadiens, dont plusieurs Matapédiens, tombés au combat.

« Des gens d’ici, des Amquiens, ont perdu la vie lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, alors la population peut se recueillir à tout moment au cénotaphe », a rappellé la mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette.

Plusieurs personnes étaient présentes lors de la cérémonie du jour du Souvenir. (Photo courtoisie – Ville d’Amqui – crédit Blakar Média)

Elle mentionne que le 11 novembre est une occasion de se souvenir de ces soldats disparus, mais aussi de se rappeler tous ceux qui ont combattu pour la liberté.

« Certaines sont décédées sur le champ de bataille, mais il y en a également qui sont rentrés à la maison. On veut donc aussi souligner leur contribution, qui est la raison pour laquelle nous sommes en mesure de vivre en paix », a indiqué madame Blanchette.

La paix en héritage

La mairesse d’Amqui rappelle l’importante des troupes civiles dans les victoires des alliés.

La mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, face au cénotaphe pour le jour du Souvenir. (Photo courtoisie – Ville d’Amqui – crédit Blakar Média)

« Il y avait du personnel médical, des médecins, des infirmières et même des gens qui travaillaient dans les cuisines, comme l’a fait l’un de mes oncles. Ces gens ont quand même été témoins des horreurs de la guerre et revenaient à la maison avec des blessures à leur morale, parce qu’ils y avaient vu des choses difficiles à voir. C’est tout ça qu’il faut souligner : il y en a qui ont combattu, il y en a qui ont soigné, il y en a qui sont allés aider, pour nous permettre de vivre dans un pays sans guerre. C’est pour cette raison qu’il est important de se rassembler pour les remercier. »

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Groupe TVA : nouvelles compressions à Rimouski

Le Groupe TVA annonce de nouvelles suppressions d’emplois dans ses stations régionales. Sur les 87 personnes licenciées, mercredi, deux caméramans perdent leur emploi à Rimouski.

À compter du 12 janvier, il ne restera qu’un seul caméraman en poste. Tous les journalistes de Rimouski deviendront vidéastes. Ils devront capter leurs propres images, en plus d’effectuer leurs tâches journalistiques.

Par voie de communiqué, l’entreprise invoque de nouveau la baisse des revenus publicitaires pour expliquer sa décision. Depuis janvier 2022, elle a enregistré des pertes cumulées de plus de 93 M$.

« Le contexte précaire de l’industrie, qui affecte lourdement la situation financière de notre entreprise, exige de faire des choix difficiles, mais devenus inévitables », a indiqué le vice-président, Opérations, Information et Sports de Groupe TVA, Louis-Philippe Neveu.

Depuis 2023, il s’agit de la quatrième vague de compressions chez TVA. Les restructurations majeures ont entraîné l’abolition de près de 800 emplois.

Soutiens financiers excessifs

Le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Karl Péladeau, a attribué les difficultés de la chaîne à la concurrence des médias sociaux et des plateformes américaines de diffusion continue, qui accaparent une part croissante des revenus publicitaires.

La station de Rimouski du Groupe TVA (Photo Le Soir.ca- Annie Levasseur)

Dans son plus récent budget, le gouvernement Carney a, pour sa part, annoncé un investissement de 150 M$ dans CBC/Radio-Canada.

« Pendant combien de temps encore la Société CBC/Radio-Canada bénéficiera-t-elle de soutiens financiers démesurés et constamment bonifiés du gouvernement fédéral, et ce sans conditions, tout en menant une concurrence directe aux diffuseurs privés? », se questionne monsieur Péladeau.

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District Saint-Germain : dépouillement judiciaire autorisé

La Cour du Québec ordonne la tenue d’un nouveau dépouillement des votes dans le district de Saint-Germain, à Rimouski. Il se tiendra ce jeudi 13 novembre, à 9 h, au palais de justice de Rimouski.

À la suite de l’élection du 2 novembre dernier, il avait été annoncé qu’Élise Gagnon avait remporté la victoire par un écart de seulement deux voix sur le conseiller sortant, Philippe Cousineau Morin.

Après un recensement des votes, monsieur Cousineau Morin disposait d’une période de quatre jours pour déposer une demande de dépouillement judiciaire, ce qu’il a fait.

La cause a ensuite été entendue par la juge, le lundi 10 novembre.

Résultat à venir

Pour sa part, le conseiller sortant a réitéré sur sa propre page Facebook, son intention de se plier au résultat de ce nouveau décompte.

« La justice s’est rendue à mes arguments que la démocratie sera bien servie avec un nouveau dépouillement pour le district St-Germain, qui aura lieu ce jeudi 13 à Rimouski : « En dissipant tout doute quant au résultat de l’élection, un nouveau dépouillement permet le maintien de la confiance de tous dans le processus électoral […] ». Comme je l’ai annoncé, ce décompte sera sans appel et je me lierai au résultat », écrit monsieur Cousineau Morin.

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Stupéfiants et vols à Rimouski : Robert Arsenault plaide non coupable

Détenu depuis le 7 mai 2025 à la suite d’une perquisition en matière de stupéfiants à Rimouski, Robert Arsenault, a plaidé non coupable à l’ensemble des accusations auxquelles il fait face, le 7 novembre dernier. 

L’individu de 51 ans reviendra en cour, le 5 janvier prochain, afin de fixer une date de procès.

Il fait face à une nouvelle accusation pour laquelle le mandat d’arrestation a été exécuté au centre de détention de Rimouski, le 15 octobre. Il est accusé d’avoir volé divers articles dans un Super C de Rimouski, le 30 avril 2025.

Arseneault était en liberté sous condition au moment de son arrestation, le 7 mai 2025. Il est détenu depuis ce temps.

Son avocate, Me Maryse Beaulieu, avait demandé un report au 7 novembre afin de poursuivre son analyse de la preuve à la lumière des paquets scellés ouverts en septembre.

L’ouverture des scellés visait à connaître les motifs ayant mené à l’émission du mandat de perquisition menant à l’arrestation de Robert Arsenault, dans une maison de chambres située sur l’Allée du Rosaire, à Rimouski.

Cocaïne, médicaments et cannabis

La perquisition a permis de saisir environ 45 grammes de cocaïne, 145 médicaments d’ordonnance, 45 grammes de cannabis illicite, divers équipements servant au trafic de stupéfiants et 800 $ en argent comptant.

Arsenault est accusé de possession de stupéfiants en vue de trafic et de possession d’une somme d’argent sachant qu’elle avait été obtenue de la perpétration d’une infraction. 

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Noël : Moisson Rimouski-Neigette fait appel à la générosité

Moisson Rimouski-Neigette donne le coup d’envoi à sa campagne « Un Noël pour tous » en faisant appel à la solidarité envers les familles qui peinent à boucler les fins de mois dans un contexte d’inflation alimentaire persistante.

L’an dernier, près de 900 familles de Rimouski et des environs ont reçu de l’aide alimentaire. L’organisme s’attend à une hausse encore cette année et invite la population à contribuer, que ce soit par un don monétaire ou en denrées non périssables.

Les tablettes de l’entrepôt se vident rapidement, forçant Moisson à acheter davantage de produits pour répondre à la demande.

« Nous savons que plusieurs personnes ressentent elles aussi la pression du coût de la vie. Mais si vous êtes en situation de donner, sachez que votre contribution, quelle qu’elle soit, a un impact concret. Chaque sac de denrées, chaque dollar reçu, se transforme en nourriture pour une famille d’ici », souligne la directrice générale de Moisson Rimouski-Neigette, Marie-Ève St-Pierre.

Moisson Rimouski-Neigette se situe sur la rue Saint-Germain Est. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Afin de rejoindre le plus grand nombre, Moisson Rimouski-Neigette multipliera les points de collecte dans les prochaines semaines dans plusieurs commerces, lors d’événements et de lieux rassembleurs pour sensibiliser la population.

Grande vente de Noël : occasion de donner autrement

Pour amorcer la période des Fêtes sous le signe de la générosité, Moisson Rimouski-Neigette tiendra sa Grande vente de Noël les 21 et 22 novembre, dans ses locaux du 192, rue Saint-Germain Est.

Les visiteurs pourront y dénicher décorations et articles de saison, tout en appuyant une bonne cause.

Pour contribuer, les gens intéressés peuvent aussi offrir des dons monétaires sur le site web de Moisson Rimouski-Neigette ou en personne pendant les heures de bureau, en plus des dons en denrées non périssables durant les heures d’ouverture. Moisson affirme avoir besoin prioritairement de pâtes, de sauces, de conserves diverses, de riz et grains entiers, de céréales à déjeuner et de collations.

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Pétition pour transformer le Metro en Super C

Une pétition circule sur Internet, depuis le 6 novembre dernier, demandant à ce que le supermarché Metro de Saint-Anne-des-Monts soit transformé en Super C.

Métro et Super C appartiennent à la même société, soit Métro Inc. La bannière Super C est considérée comme une épicerie à rabais, puisqu’elle n’offre pas l’ensemble des services qu’on retrouve dans un Metro, notamment les emballeurs.

Au cours des dernières années, certains supermarchés Metro ont été transformés en Super C, dont celui de Matane et du boulevard Saint-Germain à Rimouski. À Sainte-Anne-des-Monts, Métro est la seule épicerie à grande surface sur tout le territoire de la Haute-Gaspésie.

Dans le texte de la pétition, on mentionne évidemment le coût des aliments qui explose depuis quelques années.

« Les Super C sont réputés pour offrir une variété d’articles essentiels à un prix compétitif, permettant ainsi aux familles de mieux gérer leur budget. Avoir un Super C à Sainte-Anne-des-Monts faciliterait l’accès à ces options économiques, réduirait nos déplacements vers les grandes villes et dynamiserait notre économie locale. »

Choix limités

Depuis la fermeture du IGA en 2016 a secoué la population qui se retrouvait soudainement avec aucune autre option que le Metro comme épicerie à grande surface.

Si certains commerces ont tenté de combler le vide comme l’épicerie Cévic ou le dépanneur Denis Francoeur à Cap-Chat, les citoyens de la Haute-Gaspésie demeurent convaincus qu’il y a de la place pour une autre épicerie, ou du moins, pour une épicerie à rabais.

Il ne faut pas remonter loin dans le temps pour constater les besoins de la population de la Haute-Gaspésie qui est toujours en queue de peloton pour ce qui est son indice de vitalité.

Lors de la pandémie, un véritable branle-bas de combat s’était mis en place pour demander aux autorités de permettre au Dollarama de rester ouvert malgré les restrictions sanitaires.

L’intérieur d’un supermarché Super C (Photo Le Soir.ca- Louise Ringuet)

On scandait haut et fort que le magasin du dollar représentait pour plusieurs personnes, le commerce privilégié pour y acheter de la nourriture en raison des coûts moins élevés.

À peine six jours après son apparition en ligne, la pétition compte déjà 425 signatures. On peut se rendre sur change.org et rechercher « Remplacer le Metro par un Super C à Sainte-Anne-des-Monts ».

Réaction de Metro

La réponse de Metro à la demande d’entrevue au Soir.ca s’est résumée en quelques lignes envoyées par courriel par la porte-parole de l’entreprise.  

« Nos décisions de conversion sont basées sur les études de marché que nous réalisons afin de répondre au mieux aux besoins de notre clientèle et de nous assurer que nous implantons le bon magasin dans la bonne communauté. Pour l’instant, nous n’avons pas de plan de conversion pour le magasin Metro à Sainte-Anne-des-Monts. »

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