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Reçu aujourd’hui — 13 août 2025Bas Saint-Laurent
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  • Vers une « Route des Lacs et Légendes » au Bas-Saint-Laurent
    Les routes touristiques des Monts-Notre-Dame et des Frontières pourraient fusionner en 2026 pour devenir la Route des Lacs et Légendes. Tourisme Bas-Saint-Laurent a déposé un projet en ce sens au ministère du Tourisme. Une réponse est attendue pour septembre ou octobre. Tourisme Bas-Saint-Laurent souhaite attendre la réponse du ministère avant d’aller plus loin dans la présentation du projet. En janvier 2024, un comité de travail composé des deux corporations, de la MRC de Témiscouata, de
     

Vers une « Route des Lacs et Légendes » au Bas-Saint-Laurent

Les routes touristiques des Monts-Notre-Dame et des Frontières pourraient fusionner en 2026 pour devenir la Route des Lacs et Légendes. Tourisme Bas-Saint-Laurent a déposé un projet en ce sens au ministère du Tourisme. Une réponse est attendue pour septembre ou octobre.

Tourisme Bas-Saint-Laurent souhaite attendre la réponse du ministère avant d’aller plus loin dans la présentation du projet.

En janvier 2024, un comité de travail composé des deux corporations, de la MRC de Témiscouata, de la SADC du Témiscouata et de Tourisme Bas-Saint-Laurent a été mis en place afin de revoir le modèle de gouvernance des deux routes et d’en assurer la pérennité.

La route des Monts Notre-Dame passe dans le haut pays des MRC Rimouski-Neigette, de la Mitis et du Témiscouata, là où l’on retrouve de nombreux lacs.

Un diagnostic portant sur la structure de gouvernance a mené à plusieurs constats et recommandations. À la lumière de ceux-ci, le comité de travail a convenu de créer un nouveau modèle de gouvernance pour une route touristique dont le tracé réunirait les deux routes actuelles.

Les responsabilités seraient partagées entre Tourisme Bas-Saint-Laurent, les MRC, les municipalités et les partenaires économiques du milieu.

« L’objectif ultime dans tout ça, c’est de consolider et de mettre en valeur les attraits et les atouts distinctifs de cette partie du territoire bas-laurentien afin que ce soit attractif pour les visiteurs et bénéfique pour notre région. C’est un projet porteur et mobilisateur qui nécessite l’engagement et l’adhésion de tous les acteurs du milieu », affirmait alors Pierre Levesque président-directeur général de Tourisme Bas-Saint-Laurent.

Le comité de travail a pris la décision de créer une nouvelle route dont la thématique sera représentative et rassembleuse, reliant les tracés existants des routes des Frontières et des Monts-Notre-Dame.

Il a été convenu d’un partage des responsabilités.

Tourisme Bas-Saint-Laurent assurera la gestion et la promotion de la nouvelle route touristique en concertation avec les MRC et les municipalités en ce qui a trait à l’animation du milieu et au développement économique.

Trois routes touristiques

Le Bas-Saint-Laurent compte actuellement trois routes touristiques signalisées sur son territoire.

La route des Navigateurs suit le tracé de la route 132 sur 470 kilomètres, du Centre-du-Québec jusqu’au Bas-Saint-Laurent. Elle met en évidence le fleuve et ses attraits.

La route 132 au centre-ville de Rimouski. (Photo courtoisie Québec en vacances)

La route des Frontières comporte 95 kilomètres, de Saint-André-de-Kamouraska jusqu’à Saint-Jean-de-la-Lande, au Témiscouata. Elle doit son nom à sa contiguïté avec les frontières du Québec, du Nouveau-Brunswick et du Maine aux États-Unis.

La route des Monts-Notre-Dame sillonne l’arrière-pays sur 186 kilomètres, de Sainte-Luce jusqu’à Saint-Jean-de-la-Lande, en passant par le célèbre lac Témiscouata à Dégelis.

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  • Les Cyclones accueilleront un événement national en janvier
    Le Club de patinage de vitesse Les Cyclones de Rimouski recevra l’Omnium canadien junior courte piste lors de sa prochaine saison. Les meilleurs jeunes de 16 à 18 ans au pays seront en ville les 24 et 25 janvier 2026. La compétition regroupera 80 patineurs de vitesse courte piste, soit 40 garçons et 40 filles. C’est la deuxième fois que les Cyclones reçoivent un événement national. L’autre était en mars 2024. « L’an dernier, nous avions eu un rendez-vous manqué. Nous pensions en avoir une
     

Les Cyclones accueilleront un événement national en janvier

13 août 2025 à 18:00

Le Club de patinage de vitesse Les Cyclones de Rimouski recevra l’Omnium canadien junior courte piste lors de sa prochaine saison. Les meilleurs jeunes de 16 à 18 ans au pays seront en ville les 24 et 25 janvier 2026.

La compétition regroupera 80 patineurs de vitesse courte piste, soit 40 garçons et 40 filles. C’est la deuxième fois que les Cyclones reçoivent un événement national. L’autre était en mars 2024.

« L’an dernier, nous avions eu un rendez-vous manqué. Nous pensions en avoir une et nous n’avions pas pu pour une question d’équité entre provinces. Nous nous étions fait suggérer de postuler pour la prochaine année et c’est ce que nous avons fait. Nous sommes vraiment contents », affirme l’entraîneuse-chef des Cyclones, Genevièves Sirois.

Rivière-du-Loup avait également accueilli une compétition de calibre national en novembre 2024.

« Pour une région comme l’Est-du-Québec, d’avoir des événements nationaux pratiquement chaque année est super positif pour le club, pour la ville et pour la région. Quand Rimouski ou Rivière-du-Loup reçoit un tel événement, ça a des retombées sur l’ensemble de la région », ajoute madame Sirois.

En terrain connu

Organiser ce genre d’événement demande un peu plus de gestion de la part des Cyclones, mais le club est en terrain connu.

« Nous allons devoir sortir des sentiers battus par rapport à ce que nous avons l’habitude d’organiser pour un championnat provincial. Les gens vont arriver des autres provinces la semaine avant. Nous allons devoir mettre en place des plages d’entraînement. Il faut aussi que tout soit bilingue. Par contre, nous recevons plus d’aide quand on accueille un championnat national que lors d’un championnat interrégional », explique l’entraîneuse-chef.

Quatre patineurs des Cyclones, Félix Gagnon, Zachary Tremblay, Samuelle Tremblay et Jade Pelletier pourraient se qualifier pour l’Omnium canadien junior à Rimouski.

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  • Jack le Coq et Chez Mamie : Abbatiello voit grand dans l’Est
    Déjà présent au Bas-Saint-Laurent avec ses bannières Pizza Salvatoré et Topla!, le Groupe Abbatiello, qui possède également les bannières Jack le Coq et de Crèmerie Chez Mamie, confirme avoir d’autres projets pour l’Est-du-Québec, possiblement à Rimouski. « Nous avons effectivement des projets en cours d’analyse, mais ceux-ci ne peuvent pas encore être dévoilés publiquement », indique la coordonnatrice au marketing pour le Groupe Abbatiello, Brigitte Morneau. Le Groupe Abbatiello a acquis
     

Jack le Coq et Chez Mamie : Abbatiello voit grand dans l’Est

Déjà présent au Bas-Saint-Laurent avec ses bannières Pizza Salvatoré et Topla!, le Groupe Abbatiello, qui possède également les bannières Jack le Coq et de Crèmerie Chez Mamie, confirme avoir d’autres projets pour l’Est-du-Québec, possiblement à Rimouski.

« Nous avons effectivement des projets en cours d’analyse, mais ceux-ci ne peuvent pas encore être dévoilés publiquement », indique la coordonnatrice au marketing pour le Groupe Abbatiello, Brigitte Morneau.

Le Groupe Abbatiello a acquis la bannière québécoise Jack Le Coq, spécialisée dans le poulet frit, en décembre 2024 avec un plan ambitieux de croissance.

La bannière Crèmerie Chez Mamie est présente à Saint-Anselme, Québec, Saint-Hyacinthe et Sherbrooke. Des ouvertures sont prévues à Sherbrooke (une 2e) et Beauport.

La Crèmerie Chez Mamie (Photo courtoisie)

La bannière propose de la crème molle, cornets, sundaes, coupes glacées et breuvages glacés.

Holding familial

Fondée en 1964, Pizza Salvatoré s’impose dans plusieurs régions du Québec. Le holding familial réunit d’autres marques de restauration, dont Topla!, Jack le Coq et Crèmerie Chez Mamie.

Pizza Salvatoré est présente à Rimouski, Mont-Joli, Matane, Rivière-du-Loup et très bientôt à La Pocatière. Topla! est installé à Rimouski.

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  • Une quinzaine de postes disponibles chez l’Océanic
    C’est le retour au travail pour l’Océanic avec l’accueil d’une cinquantaine de recrues qui sauteront sur la glace du Complexe sportif Desjardins, jeudi.  Les équipes Crosby (blanc), Richards (bleu) et Lafrenière (rouge) pratiqueront en avant-midi (de 09 h à midi) avant de jouer des matchs simulés en soirée (de 17 h à 20 h) ainsi que vendredi (de 09 h 30 à 12 h 30 ainsi que de 17 h à 20 h). Au total, l’Océanic a invité 63 joueurs, incluant les vétérans qui arriveront samedi pour un premier
     

Une quinzaine de postes disponibles chez l’Océanic

13 août 2025 à 16:00

C’est le retour au travail pour l’Océanic avec l’accueil d’une cinquantaine de recrues qui sauteront sur la glace du Complexe sportif Desjardins, jeudi. 

Les équipes Crosby (blanc), Richards (bleu) et Lafrenière (rouge) pratiqueront en avant-midi (de 09 h à midi) avant de jouer des matchs simulés en soirée (de 17 h à 20 h) ainsi que vendredi (de 09 h 30 à 12 h 30 ainsi que de 17 h à 20 h).

Au total, l’Océanic a invité 63 joueurs, incluant les vétérans qui arriveront samedi pour un premier entrainement à 15 h. Le camp déménagera au Colisée Financière Sun Life à compter de mardi prochain.

Émile Duquet, acquis de Chicoutimi mardi, sera présent tout comme le défenseur Olivier Théberge, aussi âgé de 20 ans, qui ne devait pourtant pas y être après avoir été libéré par l’Océanic.

Le défenseur de l’Océanic, Olivier Théberge (Photo Vincent Éthier- LCH)

« Il est au camp », se limite à dire Danny Dupont lorsque questionné sur le sujet. Il y aura donc trois joueurs de 20 ans en Duquet, Théberge et Jack Martin.

Européens

Les partisans pourront notamment voir à l’œuvre les onze choix de l’équipe au dernier repêchage ainsi que les trois nouveaux Européens en Dovydas Jukna, Luca Nappiot et Raphaël Achermann. Trois Américains invités y seront également.

Achermann arrivera toutefois le 20 août puisqu’il participe actuellement au Tournoi mondial des moins de 18 ans Hlinka/Gretzky avec la Suisse. 

Seulement 10 vétérans

Les lendemains d’une saison de performance se feront sentir rapidement. À la suite des mouvements de personnel faits par Dupont, seulement dix vétérans de la dernière saison sont de retour, dont les deux gardiens, William Lacelle et Mathis Langevin.

Les autres sont les défenseurs Jack Martin, Olivier Théberge et Connor Sturgeon ainsi que les attaquants Lou Lévesque, Mathys Dubé, Thomas Belzil, Anthony Gaudet et Logan Roop. 

Chez les vétérans, on peut aussi ajouter l’attaquant Duquet, le défenseur Evan Dépatie qui a été acquis des Foreurs de Val-d’Or ainsi que l’attaquant Maddox Thisdelle, un joueur prêté par l’Armada pour le camp d’entrainement. 

Ça laisse de la place pour une quinzaine de nouveaux venus dans l’équipe qui amorcera un nouveau cycle de quelques saisons. 

Gardiens

Le gardien de l’Océanic, Mathis Langevin (Photo Vincent Éthier- LCH)
Le gardien de l’Océanic, William Lacelle (Photo Vincent Éthier- LCH)

Devant le filet, le tandem Lacelle / Langevin va constituer un duo de première qualité, à moins que Danny Dupont n’obtienne son prix pour l’un d’eux d’ici le 24 août. Noah Preston Moore, le troisième gardien de l’organisation, n’est pas disponible pour quelques mois à la suite d’une intervention chirurgicale.

Parties préparatoires

L’Océanic disputera ses deux premiers matchs préparatoires les 19 et 20 août à Victoriaville et Shawinigan avant de recevoir Chicoutimi le vendredi 22 au Colisée Financière Sun Life. 

Deux jours plus tard, l’alignement de la prochaine saison sera connu avec la fin de la période de transactions et la rentrée au Cégep, le lendemain.

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  • Pornographie juvénile : Nicolas Lebel attend sa sentence
    Nicolas Lebel, arrêté le 20 juin 2024 en lien avec de la pornographie juvénile, était de retour en cour au palais de justice de Rivière-du-Loup, lundi, pour les représentations sur sentence. Elles ont finalement été reportées au 29 septembre, puisque la défense à l’intention de présenter une requête sur la Charte canadienne des droits et libertés avant la déclaration officielle de culpabilité. Une telle requête avant la déclaration officielle de culpabilité est une demande présentée au tribun
     

Pornographie juvénile : Nicolas Lebel attend sa sentence

Nicolas Lebel, arrêté le 20 juin 2024 en lien avec de la pornographie juvénile, était de retour en cour au palais de justice de Rivière-du-Loup, lundi, pour les représentations sur sentence. Elles ont finalement été reportées au 29 septembre, puisque la défense à l’intention de présenter une requête sur la Charte canadienne des droits et libertés avant la déclaration officielle de culpabilité.

Une telle requête avant la déclaration officielle de culpabilité est une demande présentée au tribunal pour faire valoir des droits garantis par la Charte canadienne des droits et libertés, avant qu’une personne ne soit formellement déclarée coupable d’une infraction. 

Cette requête peut porter sur divers aspects, tels que le droit à un procès équitable, le droit à l’assistance d’un avocat, ou le droit à être jugé dans un délai raisonnable. 

Il s’agit d’un troisième report à la même étape. L’homme de 30 ans de Saint-André-de-Kamouraska a plaidé coupable en décembre 2024.

Le juge avait alors ordonné la confection d’un rapport présentiel afin de guider le tribunal sur la peine appropriée à lui imposer, mais il n’avait pas officiellement déclaré l’accusé coupable.

La déclaration de culpabilité et les observations sur la peine étaient initialement fixées au 17 mars, puis ensuite au 10 juin et au 11 août.

C’est la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de Rimouski en collaboration avec des enquêteurs spécialisés en matière d’exploitation sexuelle des enfants sur Internet ainsi que des enquêteurs du poste de la MRC de Kamouraska qui ont procédé à l’arrestation du suspect., le 20 juin 2024.

Remis en liberté

Nicolas Lebel a comparu une première fois le jour de son arrestation au palais de justice de Rivière-du-Loup afin de faire face à des accusations de possession de pornographie juvénile et d’avoir accédé à de la pornographie juvénile.  Il a été libéré sous conditions dès ce moment.

Les policiers ont réalisé une perquisition au domicile du suspect et du matériel informatique a été saisi pour analyse.

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  • Canicule : record de 1947 fracassé à Amqui
    La canicule frappe fort dans la Vallée de la Matapédia, si bien qu’Amqui a fracassé un nouveau record de chaleur pour la journée du 12 août. Le mercure a atteint 35,6 degrés Celsius, alors que l’ancienne marque de 33,9 degrés datait de 1947. La veille, il a fait 34,8 degrés à Amqui, dépassant largement le précédent sommet de 30,2 degrés, établi en 2020. Le point le plus chaud fut Gaspé avec 36,1 degrés Celsius. Il s’agit d’un record absolu de chaleur, effaçant l’ancien record de 36 degrés
     

Canicule : record de 1947 fracassé à Amqui

13 août 2025 à 14:00

La canicule frappe fort dans la Vallée de la Matapédia, si bien qu’Amqui a fracassé un nouveau record de chaleur pour la journée du 12 août. Le mercure a atteint 35,6 degrés Celsius, alors que l’ancienne marque de 33,9 degrés datait de 1947.

La veille, il a fait 34,8 degrés à Amqui, dépassant largement le précédent sommet de 30,2 degrés, établi en 2020.

Le point le plus chaud fut Gaspé avec 36,1 degrés Celsius. Il s’agit d’un record absolu de chaleur, effaçant l’ancien record de 36 degrés Celsius. La marque quotidienne pour un 12 août, à Gaspé, était de 32,2 degrés en 1940 et 1953.

Environnement Canada prévoit une baisse des températures à partir de ce jeudi 13 août. Les prévisions annoncent des maximums jusqu’à 23 degrés Celsius pour le secteur de Rimouski-Neigette et de La Mitis.

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  • Maïté Blanchette Vézina : conseil des ministres crucial
    La députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, participe mercredi (13 août) à un important conseil des ministres à Québec, dans un climat politique particulièrement chargé pour la Coalition avenir Québec. Ce rendez-vous exigé par François Legault, qui survient 48 heures après le résultat désastreux de l’élection partielle dans Arthabaska, où la CAQ n’a obtenu que 7 % des voix, survient alors que le premier ministre prépare un remaniement ministériel majeur. « Écoute » et « humi
     

Maïté Blanchette Vézina : conseil des ministres crucial

13 août 2025 à 12:00

La députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, participe mercredi (13 août) à un important conseil des ministres à Québec, dans un climat politique particulièrement chargé pour la Coalition avenir Québec.

Ce rendez-vous exigé par François Legault, qui survient 48 heures après le résultat désastreux de l’élection partielle dans Arthabaska, où la CAQ n’a obtenu que 7 % des voix, survient alors que le premier ministre prépare un remaniement ministériel majeur.

« Écoute » et « humilité » ont été évoqués par le premier ministre à son arrivée à l’Assemblée nationale. Il espère que son remaniement ministériel permettra de relancer son gouvernement au plus bas dans les sondages.

Dans ce contexte, le nom de madame Blanchette Vézina circule depuis plusieurs semaines parmi ceux dont le portefeuille pourrait être révisé.

Vivement critiquée

Ministre des Ressources naturelles et des Forêts ainsi que responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, la députée de Rimouski a été vivement critiquée par plusieurs groupes environnementaux, autochtones et citoyens concernant sa réforme du régime forestier, l’obligeant à reporter l’adoption de son projet de loi.

Selon les discussions de coulisses, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, dont la gestion a été critiquée, pourrait notamment se voir confier les Ressources naturelles et les Forêts, alors que ce ministère s’avère stratégique dans la relance économique et la transition énergétique.

La députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Joncas derrière le premier ministre François Legault. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

«J’ai la chance d’avoir 86 députés qui ont écouté les citoyens tout l’été, puis je veux les entendre sur tout, incluant les commentaires négatifs qu’ils ont sûrement eus», a indiqué François Legault à l’Assemblée nationale.

Il va d’ailleurs rencontrer son caucus jeudi en présentiel à l’Assemblée nationale. « Donc je vais passer toute la journée demain à écouter leurs propositions de changements. Je vais prendre les semaines qui viennent pour digérer ça», a-t-il ajouté en marge d’une rencontre du conseil des ministres.

Selon le premier ministre, il y a des Québécois « qui sont déçus qu’on n’ait pas assez amélioré l’efficacité des services publics qui faisait partie de l’ADN de la CAQ ».

Avec la collaboration de Thomas Laberge- La Presse Canadienne

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  • Vieux Théâtre de Saint-Fabien : des spectacles pour clore la saison
    La saison estivale 2025 du Vieux Théâtre de Saint-Fabien propose trois spectacles pour clore sa saison estivale 2025. Mônica Freire se produira gratuitement à l’extérieur, ce jeudi 14 aout à 18 h, au Centre communautaire de Saint-Valérien Pionnière de la musique brésilienne aux accents électroniques, l’artiste offrira plusieurs pièces de son son album Ilhada, au son des percussions orientales, africaines et brésiliennes Ilhada a reçu le Félix pour l’Album de l’année – Musiques du monde à
     

Vieux Théâtre de Saint-Fabien : des spectacles pour clore la saison

13 août 2025 à 11:00

La saison estivale 2025 du Vieux Théâtre de Saint-Fabien propose trois spectacles pour clore sa saison estivale 2025.

Mônica Freire se produira gratuitement à l’extérieur, ce jeudi 14 aout à 18 h, au Centre communautaire de Saint-Valérien

Pionnière de la musique brésilienne aux accents électroniques, l’artiste offrira plusieurs pièces de son son album Ilhada, au son des percussions orientales, africaines et brésiliennes Ilhada a reçu le Félix pour l’Album de l’année – Musiques du monde à l’ADISQ.

Le Vieux Théâtre offrira ensuite deux rendez-vous artistiques, ce samedi 23 août, soit la pièce de théâtre Au vent du large et Le Jerry show

En collaboration avec le Festival Saint-Fab en musique, Le Jerry show sera présenté, à 14 h et à 16 h. Le maître du malaise comique, Maxime Poulin (alias Jerry Tremblay), proposera un spectacle du cirque contemporain avec du vélo acrobatique, des flammes, des tatouages et un humour décalé.

Son but est de permettre aux spectateurs de trouver leur Jerry intérieur. Maxime Poulin a gagné plusieurs prix pour ce personnage en plus de participer deux fois aux championnats du monde de vélo acrobatique.

La pièce de théâtre « Au vent du large » et « Le Jerry show ». (Photos courtoisie)

Dès 14 h 45, ce sera autour de la pièce Au vent du large d’animer la scène. Il s’agit d’une coproduction de Les Cabinettes et du Théâtre la Petite Marée de Bonaventure. Dans de petites boîtes-castelets, des marionnettes miniatures prendront vie pour raconter des fragments d’histoires maritimes.

Pour marquer les 30 ans du Théâtre de la Petite Marée, Au vent du large propose un parcours inspiré des grands classiques qui ont jalonné l’histoire de la compagnie.

Les deux spectacles auront lieu au pavillon des loisirs de Saint-Fabien. Ils sont offerts gratuitement et les contributions volontaires sont les bienvenues. La programmation complète est en ligne sur www.vieuxtheatre.org. 

Fin imminente des travaux 

Les travaux suivent leur cours au Vieux Théâtre et ils devraient être complétés comme prévu d’ici la fin de l’année 2025. Le nouveau bâtiment sera entièrement « giclé » et autonome en cas de panne de courant, avec une génératrice et une pompe.

La scénographie des lieux sera aussi améliorée, tant dans la salle que sur scène. Les installations seront accessibles pour les personnes à mobilité réduite. Les spectacles de la saison estivale 2026 seront donc présentés dans un théâtre remis à neuf. 

Au cours de l’été, le Vieux Théâtre a aussi présenté Alfa Rococo, Michel Faubert, Thomas Hellman, Marie-Jo Thério, Pierre Hébert, Brad Barr et Mônica Freire. 

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  • Gaspé : record de chaleur absolu battu
    Pour une troisième journée consécutive, plusieurs records de chaleur ont été battus mardi, en Gaspésie, avec cette canicule qui devrait en être à sa dernière journée mercredi, selon Environnement Canada. Par Le Soir.ca- Nelson Sergerie Selon l’agence fédérale, le point le plus chaud fut Gaspé avec 36,1 degrés Celsius, effaçant la marque quotidienne de 32,2 degrés de 1940 et 1953. MétéoMédia a plus tard rapporté qu’il s’agissait d’un record absolu à Gaspé. La température enregistrée à la
     

Gaspé : record de chaleur absolu battu

13 août 2025 à 08:30

Pour une troisième journée consécutive, plusieurs records de chaleur ont été battus mardi, en Gaspésie, avec cette canicule qui devrait en être à sa dernière journée mercredi, selon Environnement Canada.

Par Le Soir.ca- Nelson Sergerie

Selon l’agence fédérale, le point le plus chaud fut Gaspé avec 36,1 degrés Celsius, effaçant la marque quotidienne de 32,2 degrés de 1940 et 1953.

MétéoMédia a plus tard rapporté qu’il s’agissait d’un record absolu à Gaspé. La température enregistrée à la station météo de l’aéroport Michel-Pouliot a dépassé l’ancien record de 36,0 degrés.

Celui-ci datait du 27 juin 2003. Le 12 août 2025 devient donc la journée la plus chaude jamais enregistrée à Gaspé depuis la collecte de données.

D’autres points chauds

La journée d’hier a été chaude à beaucoup d’autres endroits en Gaspésie. Carleton-sur-Mer suit Gaspé de près avec 36 degrés, battant les 31,7 degrés de 2002.

New Carlisle a vu le mercure atteindre 35,5 degrés, écrasant les 29,1 degrés de 2002. Cap-d’Espoir a enregistré 28 degrés, effaçant la marque de 23,1 degrés établie en 2002. Cap-Chat a égalé la marque de 1940 et 1944 avec 26,1 degrés.

Le temps chaud et humide avec des valeurs humidex entre 40 et 43 degrés est accompagné d’un important déficit de précipitation.  

Depuis le début du mois, seulement cinq millimètres de pluie ont été reçus. La normale pour l’ensemble du mois est de 91 millimètres.

Un feu maîtrisé

La SOPFEU rapporte un incendie de forêt mardi sur la Côte-de-Gaspé.

C’est un feu récréatif qui a rapidement été maitrisé aux limites ouest de Gaspé, au nord de la route 198. Le feu est de petite superficie puisqu’aucun hectare n’a été ravagé par l’élément destructeur.

L’indice d’incendie est extrême partout en Gaspésie actuellement. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

Pour le moment, le feu est contenu par les pompiers forestiers. L’indice d’incendie est extrême partout en Gaspésie.

Mardi, les feux à ciel ouvert, les feux de camp, les feux d’artifice ou les BBQ au charbon ont été interdits dans les municipalités de Maria, Carleton-sur-Mer, Nouvelle, Escuminac, Bonaventure, Percé et Gaspé, en raison de l’état de sécheresse.

Dans la MRC de Bonaventure, il est fortement recommandé d’éviter toute activité impliquant le feu. La SOPFEU n’a pas émis de restrictions en forêt. 

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  • Feu de forêt contenu à Mont-Joli
    Un feu de forêt s’est déclaré en fin de journée, mardi, à Mont-Joli, dans un secteur boisé entre le chemin Perreault et le chemin de Price. Des pompiers du service incendie de la Ville et la SOPFEU sont toujours sur place. Il s’agit d’un incendie de cause humaine qui s’est déclaré en raison d’un feu de camp mal éteint. La superficie du feu de forêt est présentement de 0,3 hectare. « Actuellement, il est contenu. Sa progression est arrêtée du moins de façon temporaire. Nous avons six pom
     

Feu de forêt contenu à Mont-Joli

13 août 2025 à 10:00

Un feu de forêt s’est déclaré en fin de journée, mardi, à Mont-Joli, dans un secteur boisé entre le chemin Perreault et le chemin de Price. Des pompiers du service incendie de la Ville et la SOPFEU sont toujours sur place.

Il s’agit d’un incendie de cause humaine qui s’est déclaré en raison d’un feu de camp mal éteint. La superficie du feu de forêt est présentement de 0,3 hectare.

« Actuellement, il est contenu. Sa progression est arrêtée du moins de façon temporaire. Nous avons six pompiers forestiers sur place pour travailler à la maîtrise complète de l’incendie aidés des pompiers municipaux. Ce n’est pas une grosse superficie et le travail avance bien avec nos équipes, donc il n’y a pas d’inquiétude à avoir », explique la porte-parole de la SOPFEU, Isabelle Gariépy.

Isabelle Gariépy de la SOPFEU. (Photo courtoisie)

La SOPFEU a fait passer l’indice de risque d’incendie pour le Bas-Saint-Laurent à extrême. Aucun type de feu n’est recommandé.

« Il faut vraiment être très prudent et agir comme si on avait une interdiction. On évite de faire des feux de camp et on s’assure, si on va en forêt, de ne pas produire d’étincelles. Si on va en forêt avec un VTT, on reste sur les chemins balisés. Il faut surveiller la règlementation municipale », ajoute madame Gariépy.

L’avertissement de chaleur est maintenu pour Mont-Joli. Environnement Canada prévoit 60 pour cent de probabilité d’averses tard mercredi après-midi avec un risque d’orage.

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  • Pornographie juvénile : autre report pour Alcide Fournier
    Les représentations sur sentence d’Alcide Fournier, de Rimouski, qui a plaidé coupable à des accusations en matière de pornographie juvénile, sont reportées au 8 septembre puisque l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, a demandé une évaluation sur l’aptitude à comparaître de son client. L’accusé de 80 ans a de la difficulté à répondre aux questions pour la confection des rapports sexologique et présentenciel, ordonné par le juge Jules Berthelot. « Monsieur Fournier n’est pas capable de répo
     

Pornographie juvénile : autre report pour Alcide Fournier

Les représentations sur sentence d’Alcide Fournier, de Rimouski, qui a plaidé coupable à des accusations en matière de pornographie juvénile, sont reportées au 8 septembre puisque l’avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, a demandé une évaluation sur l’aptitude à comparaître de son client.

L’accusé de 80 ans a de la difficulté à répondre aux questions pour la confection des rapports sexologique et présentenciel, ordonné par le juge Jules Berthelot.

« Monsieur Fournier n’est pas capable de répondre aux questions, même sur son adresse », a mentionné son avocat, Me Hugo Caissy.

Alcide Fournier a été arrêté le 15 mars 2023 par les enquêteurs spécialisés de l’Équipe d’enquête sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec en lien avec de la pornographie juvénile.

Jamais détenu

Il a comparu le 15 mars 2023 au palais de justice de Rimouski sous divers chefs d’accusation tels que d’avoir accédé, d’avoir possédé et d’avoir distribué de la pornographie juvénile.

Le ministère public ne s’est pas objecté à sa remise en liberté. Il n’a donc jamais été détenu.

« Les policiers ont réalisé une perquisition au domicile du suspect et du matériel informatique a été saisi pour analyse », précise la Sûreté du Québec.

En avril, l’octogénaire a plaidé coupable. Le juge Jules Bertholot a ordonné la confection d’un rapport sexologique et d’un rapport présentenciel afin de guider le tribunal dans l’imposition de la peine appropriée.

Reçu hier — 12 août 2025Bas Saint-Laurent
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  • Steve Collin : la SQ poursuit sa longue enquête
    Trois mois après le décès de Steve Collin, un motocycliste de 47 ans tué le 14 mai dernier après avoir été percuté par le conducteur d’une Corvette roulant à vive allure en soirée sur l’autoroute 20, la Sûreté du Québec poursuit toujours son enquête afin de réunir tous les éléments de preuve nécessaires. D’une complexité notable, l’investigation mobilise de nombreux spécialistes, qui ont recueilli des éléments cruciaux désormais en cours d’analyse. Toutes ces preuves détermineront les caus
     

Steve Collin : la SQ poursuit sa longue enquête

12 août 2025 à 19:00

Trois mois après le décès de Steve Collin, un motocycliste de 47 ans tué le 14 mai dernier après avoir été percuté par le conducteur d’une Corvette roulant à vive allure en soirée sur l’autoroute 20, la Sûreté du Québec poursuit toujours son enquête afin de réunir tous les éléments de preuve nécessaires.

D’une complexité notable, l’investigation mobilise de nombreux spécialistes, qui ont recueilli des éléments cruciaux désormais en cours d’analyse.

Toutes ces preuves détermineront les causes exactes de la collision survenuedans le secteur de Saint-Anaclet-de-Lessard, qu’il s’agisse du rapport du coroner ou de l’examen des « boîtes noires » des véhicules impliqués.

Les ordinateurs de bord permettent de reconstituer avec précision la vitesse, le parcours, les freinages, ainsi que d’autres paramètres essentiels à la compréhension des circonstances exactes du drame.

À la suite de l’accident, la SQ a aussi dépêché une reconstitutionniste afin de tenter d’élucider les derniers détails.

Moto encastrée

Lors de l’accident, qui s’est produit vers 22 h 15, le conducteur impliqué circulait à une vitesse excessive, au point où son véhicule a littéralement encastré, par derrière, la moto conduite par Steve Collin.

Selon nos informations, la Corvette impliquée dans l’accident n’était pas immatriculée au nom d’une entreprise. Il s’agit bien du véhicule du conducteur fautif.

Ce dernier aurait eu des antécédents de conduite à haute vitesse. Des témoins certifient l’avoir déjà vu rouler rapidement avec son bolide.

La voiture du chauffard a littéralement encastré la moto conduite par Steve Collin. (Photo courtoisie)

Lorsque son enquête se complétera, la Sûreté du Québec procédera visiblement à son arrestation. Il pourrait faire face à de graves accusations assorties d’une lourde peine d’emprisonnement.

La SQ n’a pas voulu répondre à nos questions, en raison de l’enquête en cours. 

Homme apprécié et engagé 

Ce drame a profondément marqué la communauté de Rimouski. Employé de la Ville comme chef de division pour les infrastructures urbaines au Service génie et environnement, Steve Collin revenait d’une séance de consultation publique au moment de la tragédie.

Reconnu pour son dévouement, sa compétence et son humanité, il était marié et père de trois enfants. Le maire de Rimouski, Guy Caron, avait exprimé sa profonde tristesse.

« La grande famille de la Ville est profondément touchée par la disparition de Steve. Il était un homme de cœur, toujours disponible pour aider son entourage et passionné par son travail. Son départ laisse un vide immense. »

Le maire de Rimouski, Guy Caron, la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina et le le chef de division Infrastructures urbaines de la Ville de Rimouski, Steve Collin. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Pour honorer sa mémoire, les drapeaux de l’hôtel de ville ont été placés en berne à la suite de son décès. 

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  • Émile Duquet passe des Saguenéens à l’Océanic
    À 24 heures du début du camp d’entrainement, l’Océanic met la main sur un attaquant de 20 ans, Émile Duquet, acquis des Saguenéens de Chicoutimi. Pour ses services, Danny Dupont cède un choix de 7e ronde en 2026. Il prendra en quelque sorte la place du 2e joueur de 20 ans de l’équipe, laissée vacante à la suite de la transaction qui a envoyé Maxime Coursol à Val-d’Or, il y a quelques jours.  Choix de cinquième ronde des Saguenéens en 2021, le joueur de centre de 5 pieds 10 pouces et 168
     

Émile Duquet passe des Saguenéens à l’Océanic

12 août 2025 à 18:00

À 24 heures du début du camp d’entrainement, l’Océanic met la main sur un attaquant de 20 ans, Émile Duquet, acquis des Saguenéens de Chicoutimi.

Pour ses services, Danny Dupont cède un choix de 7e ronde en 2026.

Il prendra en quelque sorte la place du 2e joueur de 20 ans de l’équipe, laissée vacante à la suite de la transaction qui a envoyé Maxime Coursol à Val-d’Or, il y a quelques jours. 

Choix de cinquième ronde des Saguenéens en 2021, le joueur de centre de 5 pieds 10 pouces et 168 livres a joué 228 parties dans la LHJMQ. Son dossier est de 36-46-82.

Sa meilleure saison a été celle de 2023-2024 avec une fiche de 13-12-25 en 67 matchs. L’an dernier, ses statistiques en saison ont été de 8-13-21. 

L’Océanic se retrouve maintenant avec deux joueurs de 20 ans en Jack Martin et Duquet.

Le camp d’entrainement se mettra en branle jeudi avant-midi au Complexe sportif Desjardins. 

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  • Esprit-Saint : nouvelle toiture pour l’école
    Menacée de fermeture il n’y a pas si longtemps, voilà que le Centre de services scolaires des Phares investit en pleine période de compressions budgétaires pour la réfection de la toiture de l’école primaire La Colombe d’Esprit-Saint. C’est donc dire que la suivie de l’établissement semble assurée pour les prochaines années. Le contrat pour la réfection de la toiture a été accordé à l’entreprise Toiture Québec pour un montant de 157 847$. L’offre de l’entreprise rimouskoise Toitures Karol
     

Esprit-Saint : nouvelle toiture pour l’école

Menacée de fermeture il n’y a pas si longtemps, voilà que le Centre de services scolaires des Phares investit en pleine période de compressions budgétaires pour la réfection de la toiture de l’école primaire La Colombe d’Esprit-Saint.

C’est donc dire que la suivie de l’établissement semble assurée pour les prochaines années.

Le contrat pour la réfection de la toiture a été accordé à l’entreprise Toiture Québec pour un montant de 157 847$. L’offre de l’entreprise rimouskoise Toitures Karol Francis était de 160 903$.

Seuil minimal de 20 élèves

Le Centre de services scolaire des Phares a aboli, l’automne dernier, le seuil minimal de 20 élèves pour maintenir l’école ouverte.

Les prévisions de l’époque prévoyaient l’accueil de 15 élèves en 2025-26, 12 en 2026-27 et 18 en 2027-28. L’an dernier, l’école comptait 18 élèves.

Le maire d’Esprit-Saint, Langis Proulx, indique qu’il a constaté que plusieurs écoles dans d’autres régions demeurent ouvertes malgré un faible nombre de jeunes.

« Quand je suis arrivé en poste en 2021, il y a 10 maisons à vendre, mais en l’espace d’un an, il en restant seulement une à vendre. Des personnes retraitées sont venues s’installer, mais aussi des jeunes », explique monsieur Proulx, qui n’entend pas solliciter de nouveau mandat lors des élections municipales de novembre prochain.

La Coalition Urgence rurale du Bas-Saint-Laurent et la Société nationale de l’Est-du-Québec (SNEQ) ont pris position publiquement pour le maintien de l’école La Colombe ouverte.

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  • Prenez votre journal en main, à vous de jouer !
    Dans un paysage médiatique en pleine mutation, alors que la radio et la télévision cherchent un second souffle, Le Soir fait le pari inverse : celui d’investir, d’oser et de renforcer l’ancrage de l’information régionale au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. Opinion de Louise Ringuet, éditrice du Journal Le Soir Actuellement, nos plateformes web sont extrêmement performantes. Elles accueillent des centaines de milliers de lecteurs chaque mois, qui lisent des millions de pages produites dans
     

Prenez votre journal en main, à vous de jouer !

12 août 2025 à 17:00

Dans un paysage médiatique en pleine mutation, alors que la radio et la télévision cherchent un second souffle, Le Soir fait le pari inverse : celui d’investir, d’oser et de renforcer l’ancrage de l’information régionale au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.

Opinion de Louise Ringuet, éditrice du Journal Le Soir

Actuellement, nos plateformes web sont extrêmement performantes. Elles accueillent des centaines de milliers de lecteurs chaque mois, qui lisent des millions de pages produites dans l’Est-du-Québec. 

C’est dans cet esprit de continuité et de proximité que nous avons relancé, le printemps dernier, les publications papier du Journal Le Soir, à la suite de l’acquisition des anciens titres de l’entreprise Médialo.

Dès le départ, notre priorité était claire : ramener le journal jusqu’à votre porte. Nous avons donc opté pour une distribution par Postes Canada, largement saluée par vos nombreux commentaires positifs.

Mais après une seule semaine de livraison, un conflit de travail interne chez Postes Canada a mis un frein à la distribution. Depuis, nous sommes en attente de la fin de cette impasse, tout comme vous. En attendant ce dénouement, notre mission ne s’arrête pas.

Le journal continue de paraître chaque semaine et il est disponible dans un réseau élargi de points de dépôt situés dans les hôtels de ville, dépanneurs, épiceries, pharmacies et autres commerces locaux. De nouveaux points de dépôt se sont ajoutés dans les municipalités qui n’en avaient pas encore.

Otages d’un conflit

Ce blocage n’est pas une simple contrainte logistique. Il soulève des questions fondamentales. Comment assurer un accès équitable à l’information régionale ? Comment soutenir des médias indépendants, proches du terrain, dans un contexte aussi fragile ?

Chaque semaine, les membres de notre équipe produisent des contenus exclusifs, fouillés, humains et enracinés. Des enquêtes, des dossiers de fond, des chroniques signées par des voix expérimentées, des entrevues qui racontent la vraie vie d’ici. Mais ce travail, nous ne pouvons le faire sans vous.

En attendant le retour de la livraison à domicile, allez chercher Le Soir en point de dépôt. Parlez-en autour de vous. Montrez que l’information régionale a encore sa place entre vos mains. Chaque journal pris, partagé, soutenu, fait une différence. 

Commerçants, entrepreneurs, continuez de soutenir votre journal. Votre publicité assure non seulement votre visibilité, mais aussi la pérennité d’un média qui vous ressemble.

À vous tous, citoyens engagés : devenez des ambassadeurs de votre journal. Parce qu’un territoire sans voix médiatique est un territoire qui s’efface.

Continuer d’exister

Nous vous le promettons : dès que le conflit à Postes Canada sera réglé, nous reprendrons la livraison à domicile.

(Photo La Presse Canadienne- Spencer Colby)

Mais entre-temps, chaque geste compte pour que Le Soir continue d’exister, de vous informer et de faire rayonner notre coin de pays.

Parce que l’information régionale mérite mieux que l’ombre. Parce que chaque territoire mérite d’être vu, entendu, raconté. C’est ensemble qu’on relance l’élan. C’est ensemble qu’on garde vivante une voix qui nous ressemble. Le Journal Le Soir, c’est chez nous. 

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  • Chanpionnat national : les Dauphins se démarquent
    Les nageuses du Club Les Dauphins de Rimouski, Maxim Bélanger et Emma Ducharme, ont chacune pris part à trois finales lors du premier Championnat canadien en petit bassin (25m) qui avait lieu à l’Université de Sherbrooke, du 7 au 10 août. Hugo Brouillet était également de la compétition qui a conclu la saison 2024-2025 des nageurs nationaux du club. Les trois Rimouskois se sont classés à trois épreuves. Ducharme est triple finaliste au 50, 100 et 200 mètres dos. Pour la deuxième fois cette
     

Chanpionnat national : les Dauphins se démarquent

12 août 2025 à 16:00

Les nageuses du Club Les Dauphins de Rimouski, Maxim Bélanger et Emma Ducharme, ont chacune pris part à trois finales lors du premier Championnat canadien en petit bassin (25m) qui avait lieu à l’Université de Sherbrooke, du 7 au 10 août.

Hugo Brouillet était également de la compétition qui a conclu la saison 2024-2025 des nageurs nationaux du club. Les trois Rimouskois se sont classés à trois épreuves.

Ducharme est triple finaliste au 50, 100 et 200 mètres dos. Pour la deuxième fois cette saison, elle a pris part à deux finales A sur la scène nationale. Elle a terminé 7e à la course de 100 mètres et 8e à celle de 50 mètres. Pour se classer pour cette dernière, un duel en bris d’égalité a été nécessaire et elle a réussi à l’emporter avec son 2e meilleur temps à vie à cette épreuve (30,40). Au 200 mètres dos, elle était de la finale B pour conclure avec une 11e position et un meilleur temps. 

Emma Ducharme et Maxim Bélanger lors d’une autre compétition. (Photo courtoisie)

De son côté, Maxim Bélanger a participé à trois finales B. Elle a terminé 10e au 100 mètres, 11e au 200 mètres et 12e au 50 mètres brasse. La Rimouskoise a obtenu son meilleur temps à vie au 50 mètres (33,06). 

Hugo Brouillet du Club de natation Les Dauphins de Rimouski (Photo courtoisie)

Hugo Brouillet a obtenu une 37e position au 200 mètres brasse avec un meilleur temps de presque 2 secondes (2:28,55).

Records et nouveaux standards

Bélanger a fracassé deux records du club au 50 mètres et au 100 mètres brasse chez les 17-18 ans. 

Emma Ducharme a abaissé son record de l’Est-du-Québec et son record du club tout âge au 200 mètres dos avec un temps de 2:14,87. 

Le Championnat canadien en petit bassin (25m) regroupait 305 nageurs de tous les âges confondus provenant de 103 clubs de partout au Canada.

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  • Amqui : record historique de chaleur
    Amqui a suffoqué lundi (11 août) sous une chaleur historique, alors que le mercure a atteint 34,8 degrés Celsius, pulvérisant l’ancien record de 30,2 degrés, établi en 2020. Le ressenti, accentué par un humidex à 40 degrés Celsius, a rendu l’atmosphère particulièrement suffocante dans plusieurs secteurs de La Matapédia. Mont-Joli a aussi enregistré un impressionnant 34,4 degrés Celsius, lundi, battant le précédent record de 30,2 degrés Celsius également établi en 2020. Environnement Ca
     

Amqui : record historique de chaleur

12 août 2025 à 15:00

Amqui a suffoqué lundi (11 août) sous une chaleur historique, alors que le mercure a atteint 34,8 degrés Celsius, pulvérisant l’ancien record de 30,2 degrés, établi en 2020.

Le ressenti, accentué par un humidex à 40 degrés Celsius, a rendu l’atmosphère particulièrement suffocante dans plusieurs secteurs de La Matapédia.

Mont-Joli a aussi enregistré un impressionnant 34,4 degrés Celsius, lundi, battant le précédent record de 30,2 degrés Celsius également établi en 2020.

Environnement Canada maintient son avertissement de chaleur accablante pour le Bas-Saint-Laurent au moins jusqu’à jeudi. Les températures dépasseront les 30 degrés Celsius, avec un humidex élevé.

Les zones côtières devraient toutefois bénéficier d’un peu plus de fraîcheur.

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  • Nouvelle résidence étudiante à Carleton-sur-Mer
    Une nouvelle résidence étudiante construite au coût de 7,7 M$ a été inaugurée, le 10 août dernier, à Carleton-sur-Mer. Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca Propriété du Cégep de la Gaspésie et des Îles et construite sur des terrains qui appartenaient au Centre de services scolaire René-Lévesque dans le cadre d’un partenariat, 24 logements seront accessibles aux étudiants. Dix-neuf appartements sont réservés à des cégépiens alors que les cinq autres le sont pour le Centre de formation profess
     

Nouvelle résidence étudiante à Carleton-sur-Mer

12 août 2025 à 14:00

Une nouvelle résidence étudiante construite au coût de 7,7 M$ a été inaugurée, le 10 août dernier, à Carleton-sur-Mer.

Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca

Propriété du Cégep de la Gaspésie et des Îles et construite sur des terrains qui appartenaient au Centre de services scolaire René-Lévesque dans le cadre d’un partenariat, 24 logements seront accessibles aux étudiants.

Dix-neuf appartements sont réservés à des cégépiens alors que les cinq autres le sont pour le Centre de formation professionnelle l’Envol du Centre de services scolaire René-Lévesque.

Le bâtiment est à quelques pas du campus de Carleton-sur-Mer.

« On connait la pénurie de logements en Gaspésie et particulièrement à Carleton-sur-Mer. On est convaincu qu’il y avait des étudiants qui devaient remettre leur projet d’études faute de se trouver un logement. C’est un vent de fraicheur pour le secteur », croit la directrice du cégep, Yolaine Arseneau.

« On fait du recrutement à l’international, à l’extérieur de la Gaspésie, des partenariats avec des cégeps urbains pour de la mobilité étudiante, d’offrir de l’hébergement à proximité du campus est un élément favorable pour le développement du cégep », indique-t-elle.

695$ par mois

Les 24 appartements sont réservés au coût de 695$ par mois, ce qui inclut tous les services, dont Internet et la climatisation.

« C’est sûr que le coût peut surprendre. Ce sont de beaux appartements avec une chambre fermée avec une cuisine et un salon à aire ouverte et une salle de bain. Comme c’est une propriété du cégep et financée par le ministère de l’Enseignement supérieur, il vient un budget de fonctionnement. C’est sûr que ça a un effet sur le coût qui est facturé aux étudiants », justifie la directrice générale.

Les appartements comprennent avec une chambre fermée avec une cuisine et un salon à aire ouverte. (Photo courtoisie)

Le projet a été réalisé en 10 mois et il ne reste que des travaux de finition extérieure à compléter.

Le budget a été respecté. Québec finance 75% des coûts de construction. Au départ, le cégep et le centre de services scolaire avaient chacun leurs projets de résidence étudiante.

« Pour le moment, on pense que ça va répondre au besoin. On verra pour la suite », souligne madame Arseneau.

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  • Maire de Sainte-Françoise : Simon Lavoie cité en déontologie
    Le maire de Sainte-Françoise dans Les Basques, Simon Lavoie, est cité en déontologie par la Commission municipale du Québec pour 14 manquements allégués pour des événements entre le 11 avril 2023 et le 9 septembre 2024. « Les renseignements en notre possession sont susceptibles de démontrer qu’il a commis des manquements aux règles sur le Code d’éthique et de déontologie des élus de la Municipalité de Sainte-Françoise alors qu’il était maire de cette municipalité », mentionne la Commission mu
     

Maire de Sainte-Françoise : Simon Lavoie cité en déontologie

12 août 2025 à 12:00

Le maire de Sainte-Françoise dans Les Basques, Simon Lavoie, est cité en déontologie par la Commission municipale du Québec pour 14 manquements allégués pour des événements entre le 11 avril 2023 et le 9 septembre 2024.

« Les renseignements en notre possession sont susceptibles de démontrer qu’il a commis des manquements aux règles sur le Code d’éthique et de déontologie des élus de la Municipalité de Sainte-Françoise alors qu’il était maire de cette municipalité », mentionne la Commission municipale.

On lui reproche notamment d’avoir participé aux délibérations ayant mené à une résolution pour l’acquisition par la Municipalité du chemin d’accès à sa propriété et la municipalisation dudit chemin, le 11 avril 2023.

Le 10 juillet 2023, il aurait pris part aux délibérations pour l’octroi d’un mandat à un arpenteur pour procéder à l’acquisition du chemin d’accès à sa propriété en vue de sa municipalisation. Il n’aurait pas divulgué la nature générale de son intérêt avant le début des délibérations sur cette résolution.

Prendre part aux pourparlers

Lors d’une séance de travail le 4 décembre 2023, au moment d’une discussion sur la demande de dérogation mineure en faveur de la propriété de monsieur Lavoie rendue nécessaire en raison de la municipalisation de son chemin d’accès, il n’aurait pas quitté la séance avant le début des délibérations et il aurait pris part aux délibérations.

Le 6 mars 2024, en rencontre de travail du conseil, il aurait reproché à la directrice générale de faire traîner le dossier de cession de l’ancien chemin et d’acquisition du chemin d’accès à sa propriété.

Le 11 mars 2024, il aurait été présent lors des délibérations ayant mené à l’autorisation par le conseil municipal pour la signature de l’acte d’acquisition du chemin d’accès à sa propriété.

Le 8 avril 2024, le maire aurait aussi participé aux délibérations sur la résolution par laquelle le conseil fait droit à la demande de dérogation mineure en faveur de la propriété de monsieur Lavoie devenue nécessaire en raison de la municipalisation de son chemin d’accès.

La municipalité de Sainte-Françoise, dans Les Basques. (Photo courtoisie)

Enfin, le 9 septembre 2024, au moment de l’adoption de la résolution octroyant des travaux d’asphaltage et un emprunt au fonds de roulement par laquelle le conseil octroie un contrat pour asphalter le chemin d’accès à la propriété de monsieur Lavoie au montant de 34 480 $, celui-ci aurait été présent et aurait participé aux délibérations sur cette résolution.

Après avoir été maire entre 2009 et 2013, Simon Lavoie a été réélu en 2017. Il complète actuellement un deuxième mandat consécutif.

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  • Planter au potager en août? Oui, oui, c’est possible!
    Plus la saison avance, plus vos récoltes sont abondantes. Vient par contre un moment où certains espaces sont laissés vides au potager, les légumes et fines herbes plus hâtifs ayant déjà fini leur production. Que fait alors le jardinier qui n’a pas envie de voir son potager prendre des airs automnaux tout de suite? Il plante et sème à nouveau des variétés à croissance rapide et qui n’ont pas peur des températures plus fraîches bien sûr! Le mois d’août est une excellente période pour p
     

Planter au potager en août? Oui, oui, c’est possible!

12 août 2025 à 11:00

Plus la saison avance, plus vos récoltes sont abondantes. Vient par contre un moment où certains espaces sont laissés vides au potager, les légumes et fines herbes plus hâtifs ayant déjà fini leur production.

Que fait alors le jardinier qui n’a pas envie de voir son potager prendre des airs automnaux tout de suite?

Il plante et sème à nouveau des variétés à croissance rapide et qui n’ont pas peur des températures plus fraîches bien sûr!

Le mois d’août est une excellente période pour planter au jardin. Les journées sont toujours bien chaudes et ensoleillées, les nuits sont plus fraîches et l’eau est disponible pour nourrir les racines.

Saviez-vous que les températures plus froides rendent les feuillages plus colorés et croquant? On dit même qu’elles donnent un goût plus sucré aux carottes.

Les légumes feuilles

Les laitues, mesclun, roquette, mâche et autres, les épinards et la bette à carde peuvent tous se retrouver au potager en août.

Certains n’ont pas peur du froid plus intense, les épinards par exemple. Vous pouvez semer successivement pour avoir des récoltes jusqu’en octobre.

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Les légumes racines

Carottes, betteraves et navets, tout comme les radis, peuvent être plantés au potager plus ou moins 8 semaines avant les premiers gels de votre région.

En les mettant en terre en août, vous aurez de bons légumes bien mûrs en octobre. Ne vous inquiétez pas à l’annonce des premières gelées, ces légumes ne sont pas trop frileux.

Il n’est pas nécessaire de les couvrir.

carotte_potager

Les choux

Tous les choux : chou pommé, chou frisé ou kale, chou de Bruxelles, chou-fleur, radicchio et chou-rave sont à planter au potager en fin de saison.

Les températures plus froides rehaussent la saveur des choux; ne soyez donc pas pressé de les récolter, ils ne craignent pas le froid.

Et les autres!

Le brocoli pousse très bien à l’automne, tout comme les pois.

En laissant la base du pied de céleri en place lors de la première récolte, vous en aurez une deuxième qui y poussera, moins importante, mais toute aussi intéressante.

Vous pouvez également semer une nouvelle fois de la coriandre.

Le mois d’août est très intéressant au jardin. Ne laissez pas les mauvaises herbes envahir votre potager, faites plutôt place à de nouvelles récoltes pour en profiter le plus longtemps possible.

Vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour redonner vie à votre potager avant la fin de la saison chez Marcel Dionne et Fils, marchand Passion Jardins.

Autres trucs à lire dans Le Soir.ca !

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  • Dérive sociale : un point de non-retour?
    Traverser le Rubicon, c’est une expression qu’on hérite de la chute de la Rome antique; c’est franchir le point de non-retour. En foulant la berge sud, César provoque une guerre civile qui sonne la mort de la République. Au Québec, ça fait un moment que la montée du nationalisme identitaire empeste l’air. Déjà avant l’élection de la CAQ, la Meute paradait avec protection policière, et une prière tournait à la tragédie dans la grande mosquée de Québec. On a déjà les pieds dans l’eau. Comme pour t
     

Dérive sociale : un point de non-retour?

12 août 2025 à 11:25

Traverser le Rubicon, c’est une expression qu’on hérite de la chute de la Rome antique; c’est franchir le point de non-retour. En foulant la berge sud, César provoque une guerre civile qui sonne la mort de la République. Au Québec, ça fait un moment que la montée du nationalisme identitaire empeste l’air. Déjà avant l’élection de la CAQ, la Meute paradait avec protection policière, et une prière tournait à la tragédie dans la grande mosquée de Québec. On a déjà les pieds dans l’eau. Comme pour tourner le fer dans la plaie, une maison d’édition (financée par la SODEC et le Gouvernement du Canada) publie un livre écrit par le père du tireur visant essentiellement à peindre son fils comme une victime poussée à l’acte par l’intimidation1. Heureusement, ça n’arrivera plus; la Meute s’est dissoute, satisfaite de la victoire caquiste. D’ailleurs, la Cour supérieure a tranché : le terroriste pourra sortir de prison plus tôt que prévu2.

Quand nous traversons la rivière, chaque pas nous rapproche de la berge sud. Pour un temps, on a l’eau aux chevilles, mais on peut reculer. Quand est-ce qu’il devient trop tard? À quel moment déclarons-nous que nos dirigeants sont autoritaires et que le fascisme n’est plus un risque à éviter, mais une réalité à combattre?

Intégrer la violence à petites doses

C’est peut-être la distance historique ou les films de guerre sensationnalistes, mais plusieurs semblent avoir une idée caricaturale de cette dérive sociale. Il n’y a pas de grand soir. C’est graduellement que les politiques racistes deviennent courantes et que la violence étatique se normalise. Est-ce que soutenir inconditionnellement des régimes génocidaires, dont les dirigeants sont recherchés par la Cour internationale, c’est traverser le Rubicon? Est-ce que la répression des personnes qui dénoncent la complicité de nos gouvernements, c’est le pas de trop? Qu’en est-il des centres de détention pour les personnes migrantes ou de l’impunité des employeurs qui confisquent les papiers de leurs employées? On a l’eau à la taille, mais d’où on est, la berge nord est encore bien visible, derrière nous.

Les dernières années ne sont pas celles qui nous rendent le plus fiers du Canada, ni du Québec de qui j’aurais espéré mieux. Il semble que le plus qu’on puisse espérer des élites politiques, c’est de valoriser les personnes selon leur rendement économique. Les Anges Gardiens d’hier sont devenus les boucs émissaires pour l’avarice des propriétaires. Il y a quelques années, on les félicitait d’assumer les emplois les plus dangereux, aujourd’hui on leur dit de se contenter des permis de travail fermés. Dans les deux cas, le message est clair : au Canada, les travailleuses et travailleurs migrants sont jetables. Une préposée aux bénéficiaires qui a des séquelles de la COVID, c’est du dommage collatéral; un agriculteur obligé par un permis de travail fermé à travailler pour un employeur abusif, c’est de la main-d’œuvre saisonnière. Lorsque Tomoya Obokata, rapporteur spécial de l’ONU sur les formes contemporaines d’esclavage, dit que le Programme des travailleurs étrangers normalise les abus de pouvoir et alimente l’esclavage contemporain3, nos gouvernements ne lèvent pas le petit doigt. N’est-ce pas cautionner une violence que de la laisser arriver quand on a le pouvoir de l’arrêter?  Quand est-ce que l’inaction devient complicité?

J’imagine que la ligne est poreuse. Selon nos affinités politiques et nos milieux, nous sommes plus ou moins sensibles aux politiques régressives qui cultivent la division entre travailleuses et travailleurs. Il doit quand même y avoir des limites, quelle est la vôtre? Quand on restreint le droit de grève?  Quand le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres sera aboli du jour au lendemain? Avant de continuer votre journée, prenez un temps pour y penser et l’écrire quelque part, un post-it devrait faire l’affaire. Mettez-le quelque part, à un endroit que vous verrez souvent, sur un miroir ou un frigo. Quand ce point arrivera, s’il n’est pas déjà passé, souvenez-vous qu’à un moment, il n’y a pas si longtemps, c’était ça, votre limite personnelle. Atteindre la rive sud devient la seule option, l’autre est trop loin. D’ici là, je vous invite à porter une attention particulière aux personnes les plus vulnérables autour de vous. J’espère surtout que le post-it ne se fondra pas dans le décor, à force de faire partie de votre quotidien.

1. Raymond Bissonnette, Quand il n’y a pas de mots, Éditions JCL, 2025, 216 p.

2. Cour suprême du Canada, « La cause en bref », 2022, https://www.scc-csc.ca/fr/judgments-jugements/cb/2022/39544/

3. Tomoya Obokata, Rapport du Rapporteur spécial sur les formes contemporaines d’esclavage, y compris leurs causes et leurs conséquences, Nations Unies, 2024, 26 p., https://documents.un.org/doc/undoc/gen/g24/120/98/pdf/g2412098.pdf

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  • Altercation pendant un match de soccer à Rimouski
    Un homme a été transporté à l’hôpital, lundi soir, à la suite d’une altercation entre joueurs survenue pendant un match de soccer au Complexe sportif Guillaume-Leblanc. Personne n’a été arrêté pour l’instant. Les services d’urgence ont été appelés vers 20 h 15. Des voies de fait auraient été commises pendant l’altercation. (Photo courtoisie Sûreté du Québec) « La victime a été transportée vers un centre hospitalier afin de traiter des blessures qui ne mettraient pas sa vie en danger.
     

Altercation pendant un match de soccer à Rimouski

12 août 2025 à 09:15

Un homme a été transporté à l’hôpital, lundi soir, à la suite d’une altercation entre joueurs survenue pendant un match de soccer au Complexe sportif Guillaume-Leblanc. Personne n’a été arrêté pour l’instant.

Les services d’urgence ont été appelés vers 20 h 15. Des voies de fait auraient été commises pendant l’altercation.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

« La victime a été transportée vers un centre hospitalier afin de traiter des blessures qui ne mettraient pas sa vie en danger. Une enquête est en cours pour faire la lumière sur l’événement en question. Aucune arrestation n’a été effectuée jusqu’à maintenant », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Selon nos informations, un match de la Ligue senior 7 vs 7 du Club de soccer Fury était en cours, au terrain synthétique du Complexe Guillaume-Leblanc, au moment des faits.

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  • Loïc Roy : de Vancouver à Sainte-Anne-des-Monts à vélo
    Loïc Roy a réussi tout un exploit en parcourant pas moins de 6 400 km à vélo de Vancouver à Sainte-Anne-des-Monts. Le périple s’est déroulé du 1er juin au 1er août. Le jeune homme de 18 ans est quelqu’un qui aime bouger. Plus jeune, il a pratiqué plusieurs sports comme le hockey, le soccer et le tennis. « Je me considère comme un athlète multisports. Je n’excelle pas dans une discipline en particulier mais je me débrouille quand même dans pas mal tout », indique Loïc Roy, originaire de Sa
     

Loïc Roy : de Vancouver à Sainte-Anne-des-Monts à vélo

12 août 2025 à 08:30

Loïc Roy a réussi tout un exploit en parcourant pas moins de 6 400 km à vélo de Vancouver à Sainte-Anne-des-Monts. Le périple s’est déroulé du 1er juin au 1er août.

Le jeune homme de 18 ans est quelqu’un qui aime bouger. Plus jeune, il a pratiqué plusieurs sports comme le hockey, le soccer et le tennis.

« Je me considère comme un athlète multisports. Je n’excelle pas dans une discipline en particulier mais je me débrouille quand même dans pas mal tout », indique Loïc Roy, originaire de Sainte-Anne-des-Monts.

Mais qu’est-ce qui peut bien pousser quelqu’un à vouloir faire le tour le tour du Canada à vélo avec tout ce que ça implique?

« Je voulais sortir de ma zone de confort et faire quelque chose de différent. De plus, j’avais un oncle qui l’avait déjà fait. Ça m’avait inspiré et je m’étais dit qu’un jour, je le ferais aussi. Alors pourquoi pas maintenant », confie-t-il.

Avant de partir pour un tel périple, ça prend de la préparation et de l’entraînement. 

« J’ai commencé à me préparer un an avant de partir. J’allais souvent faire des tours de vélo de 25 à 30 km/h de trois à quatre fois par semaine. J’ai aussi fait le trajet de Rimouski à Sainte-Anne-des-Monts une fois avant de partir ainsi que le tour du Lac-Saint-Jean. J’avais donc une petite base, mais avec le recul, j’aurais probablement dû me préparer davantage, surtout mentalement », poursuit Loïc Roy.

Grand départ

Une fois débarqué à Vancouver, le temps était venu de partir pour la grande aventure à bord de son vélo Bombtrack, son équipement de camping et un bagage le plus léger possible.

Tout seul avec lui-même, Loïc amorçait un périple qui allait durer deux mois.

« C’est quand même stressant de faire ça en solo, mais j’avais quand même un itinéraire. Je savais où je voulais arrêter, mais on est toujours à la merci des conditions climatiques. Idéalement je voulais faire au moins 100 km par jour. »

Encore là, tout dépendait de plusieurs facteurs. Avec le vent dans le dos, le jeune cycliste pouvait parcourir jusqu’à 200 km par jour, lui permettant ainsi de relaxer davantage les jours où le corps l’exigeait. Évidemment, un tel périple amène son lot de petits tracas à commencer par les cuisses qui chauffaient et les pieds qui souffraient.

Loïc à mi-chemin du parcours, au Manitoba. (Photo courtoisie)

« Toutefois, après une courte période d’adaptation, mon corps s’est habitué et je n’ai pas eu de grosses blessures. C’est davantage sur le côté psychologique que c’était difficile. La solitude pèse beaucoup et il faut parfois se motiver pour ne pas abandonner lorsque le moral est bas », explique le jeune homme.

Des moments mémorables

Outre le physique, Loïc a aussi vécu quelques mésaventures, et ce, dès les premiers jours alors qu’il s’est égaré en forêt, provoquant une intervention en règle de services d’urgence pour venir le cueillir.

Le hic est qu’il devait laisser son vélo derrière. Heureusement, un bon samaritain qui a eu vent de la situation s’est proposé pour aller chercher le vélo dans la forêt, permettant ainsi au jeune Annemontois de poursuivre son périple.

Le cycliste a aussi fait de belles rencontres.

« J’ai eu des gens qui m’ont permis de camper dans leur cour arrière et j’ai aussi croisé d’autres cyclistes francophones. Ç’a tellement fait de bien de pouvoir échanger avec des gens dans ma langue natale. »

Vers la toute fin de l’aventure, des membres de sa famille sont venus le rejoindre afin de l’accompagner pour la route restante, apportant du réconfort pour le jeune homme qui vivait seul depuis pratiquement deux mois.

« Je suis fier de moi, mais c’est encore très récent donc je ne réalise pas totalement l’ampleur de ce que j’ai accompli. Chose certaine, ça donne envie de réaliser d’autres projets et de repartir à l’aventure », conclut-il.

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  • Record d’assistance à Concerts aux Îles du Bic
    La 24e saison musicale de Concerts aux Îles du Bic s’est conclue sur un record d’assistance, grâce à une programmation variée et d’une qualité remarquable. Le public a répondu présent en grand nombre : 3 200 festivaliers ont assisté aux concerts, soit une hausse de 38 % par rapport à l’an dernier. Du 6 juillet au 10 août, 71 artistes, dont 48 musiciens professionnels, ont offert des prestations de musique de chambre. « Les gens ont apprécié la grande variété des répertoires présentés.
     

Record d’assistance à Concerts aux Îles du Bic

12 août 2025 à 07:30

La 24e saison musicale de Concerts aux Îles du Bic s’est conclue sur un record d’assistance, grâce à une programmation variée et d’une qualité remarquable.

Le public a répondu présent en grand nombre : 3 200 festivaliers ont assisté aux concerts, soit une hausse de 38 % par rapport à l’an dernier.

Du 6 juillet au 10 août, 71 artistes, dont 48 musiciens professionnels, ont offert des prestations de musique de chambre.

« Les gens ont apprécié la grande variété des répertoires présentés. Par exemple, les artistes ont interprété de la musique baroque avec les Vêpres de Monteverdi, de grandes œuvres romantiques, puis exploré des créations plus actuelles, notamment Joy Boy d’Eastman au gala de clôture », explique le directeur artistique par intérim du festival en 2025, Mathieu Gaudet.

Selon lui, cet achalandage record s’explique par l’ampleur et la diversité des projets artistiques présentés de Cacouna à Rimouski.

Public à l’amphithéâtre naturel de Bic sur mer. (Photo courtoisie Mathieu Gosselin)

Le festival a présenté des musiciens aux carrières internationales comme Stéphane Tétreault ou l’Ensemble Paramirabo, des musiciens issus de la région comme Mathieu Gaudet et Élise Lavoie ainsi que des artistes provenant de la France, des États-Unis, du Sénégal, de la République démocratique du Congo ou d’autres pays d’origine panafricaine.

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  • Canicule : nouveau record de chaleur à Mont-Joli
    La canicule qui frappe le Bas-Saint-Laurent depuis plusieurs jours a atteint un nouveau sommet historique, ce lundi 11 août. La station météorologique de Mont-Joli a enregistré un impressionnant 34,4 degrés Celsius, battant largement le précédent record de 30,2 degrés Celsius établi en 2020. Les températures ressenties ont continué de rendre l’atmosphère particulièrement étouffante dans plusieurs secteurs de Rimouski-Neigette, de La Mitis et de La Matapédia. La station météo de Mont-Joli a
     

Canicule : nouveau record de chaleur à Mont-Joli

12 août 2025 à 06:30

La canicule qui frappe le Bas-Saint-Laurent depuis plusieurs jours a atteint un nouveau sommet historique, ce lundi 11 août. La station météorologique de Mont-Joli a enregistré un impressionnant 34,4 degrés Celsius, battant largement le précédent record de 30,2 degrés Celsius établi en 2020.

Les températures ressenties ont continué de rendre l’atmosphère particulièrement étouffante dans plusieurs secteurs de Rimouski-Neigette, de La Mitis et de La Matapédia.

La station météo de Mont-Joli avait aussi enregistré 33,2 degrés Celsius pour la journée de dimanche (10 août), fracassant la marque de 30,6 degrés Celsius établie en 1995.

Chaleur accablante jusqu’à jeudi

Environnement Canada maintient ses prévisions de chaleur accablante, jusqu’à jeudi, avec des températures qui dépasseront de nouveau les 30 degrés Celsius, accompagnées d’un taux d’humidité élevé.

Toutefois, les secteurs côtiers connaîtront des températures un peu plus modérées.

La Direction de la santé publique du Bas-Saint-Laurent rappelle l’importance de bien s’hydrater, de limiter les efforts physiques et de profiter de lieux climatisés ou frais durant la journée.

Elle conseille également de fermer fenêtres et rideaux pendant les heures chaudes et de ventiler les espaces intérieurs le soir, lorsque la température diminue.

Reçu avant avant-hierBas Saint-Laurent
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  • Mathys Dubé est prêt à guider l’Océanic 
    Dans la relance de l’Océanic à la suite de la présentation de la Coupe Memorial, à Rimouski, Mathys Dubé occupera une place importante dans l’organigramme de l’équipe.  L’attaquant, qui célébrera ses 19 ans en octobre, entamera sa troisième saison dans la LHJMQ. En plus de continuer d’accomplir des missions défensives, Dubé devrait obtenir toutes les chances de faire valoir son talent offensif. « J’aurai un rôle différent, mais ce sera à moi de prouver que j’ai ma place. Je ne veux pas me
     

Mathys Dubé est prêt à guider l’Océanic 

11 août 2025 à 19:00

Dans la relance de l’Océanic à la suite de la présentation de la Coupe Memorial, à Rimouski, Mathys Dubé occupera une place importante dans l’organigramme de l’équipe. 

L’attaquant, qui célébrera ses 19 ans en octobre, entamera sa troisième saison dans la LHJMQ. En plus de continuer d’accomplir des missions défensives, Dubé devrait obtenir toutes les chances de faire valoir son talent offensif.

« J’aurai un rôle différent, mais ce sera à moi de prouver que j’ai ma place. Je ne veux pas me mettre de pression ni changer ma façon de jouer, mais simplement saisir les occasions qui se présenteront. Même comme vétéran, rien n’est garanti. Il y a toujours un poste à gagner ou à ravir », croit le Rimouskois, à l’aube du 31e camp d’entraînement de l’histoire de l’Océanic.

Se retrousser les manches

Après s’être accordé trois semaines de repos en juin, Mathys Dubé a rapidement sauté sur la patinoire pour préparer sa prochaine campagne. Les défaites en finale de la LHJMQ et à la Coupe Memorial ont rapidement laissé place à l’espoir.

« Tu te bats pendant dix mois pour aller chercher la dernière victoire, sans pouvoir toucher aux trophées. C’est cliché, mais c’est ça, le hockey. Ça n’enlève rien aux beaux moments qu’on a vécus. On a tout donné et livré les efforts pour réussir. L’important, c’est de se retrousser les manches et de repartir pour gagner », dit-il avec sagesse.

Mathys Dubé (Photo Le Soir.ca – René Alary)

Pour y parvenir, Dubé a joint le programme Élévation à Rimouski, qui accompagne les hockeyeurs durant l’été, supervisé par l’entraîneur adjoint de l’Océanic, Jordan Caron et le préparateur physique
Christian Desrosiers.

Après avoir récolté 33 points (14 buts, 19 passes) en 109 matchs, Mathys Dubé pourrait connaître une véritable explosion dans la LHJMQ.

« J’ai été chanceux, je n’ai pas subi de blessure sérieuse au printemps. J’ai soigné quelques petits bobos, mais rien d’important. Avec Jordan et Christian, on a établi un plan d’entraînement dans la continuité de la saison. Contrairement à d’autres joueurs qui ont arrêté en avril, j’ai joué tard et participé à plusieurs tournois estivaux. Je n’ai pas perdu ma forme physique », précise-t-il.

Capable de rivaliser

Contrairement à plusieurs formations qui s’effondrent pendant quelques années après une finale ou une participation à la Coupe Memorial, Dubé croit fermement que l’Océanic surprendra en 2025-2026.

La présence de William Lacelle devant le filet, l’arrivée de jeunes talents comme Zack Arsenault, 2e choix au total du repêchage 2025, ainsi que des trois nouveaux Européens, soit Dovydas Jukna, Raphaël Achermann et Luca Nappiot, devraient permettre à Rimouski de demeurer compétitif.

L’attaquant rimouskois Mathys Dubé (Photo courtoisie Océanic/Iften Redjah)

« Je veux apporter mon expérience pour faire progresser notre groupe rapidement. J’ai été capitaine à Rivière-du-Loup avec les Albatros M18 AAA. J’ai beaucoup appris des vétérans de l’an dernier. J’ai confiance en notre alignement et je veux contribuer à nos succès. »

Issu du programme scolaire du Mistral de Mont-Joli et du Sélect de Rimouski, Mathys Dubé a été un choix de 2e ronde de l’Océanic au repêchage de 2022. 

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  • Incendie à la Ferme Maurice Gagné : l’aide s’organise
    Il n’aura fallu que quelques jours pour que l’aide se mette en place pour venir en aide aux propriétaires de la Ferme Maurice Gagné du Bic, touchée par un incendie, le 6 août dernier, qui a décimé la presque totalité du troupeau de 100 vaches laitières. Une proche de la famille, Valéry Marquis, a lancé une campagne de sociofinancement sur la plateforme GoFundMe, qui a dépassé les 12 000 $ en quelques jours, pour venir en aide à Jean-Benoît Gagné, sa conjointe Stéfanye et leurs trois filles.
     

Incendie à la Ferme Maurice Gagné : l’aide s’organise

Il n’aura fallu que quelques jours pour que l’aide se mette en place pour venir en aide aux propriétaires de la Ferme Maurice Gagné du Bic, touchée par un incendie, le 6 août dernier, qui a décimé la presque totalité du troupeau de 100 vaches laitières.

Une proche de la famille, Valéry Marquis, a lancé une campagne de sociofinancement sur la plateforme GoFundMe, qui a dépassé les 12 000 $ en quelques jours, pour venir en aide à Jean-Benoît Gagné, sa conjointe Stéfanye et leurs trois filles.

Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’une ferme laitière est la proie des flammes au Bic et, chaque fois, la solidarité entre les producteurs se fait sentir, que ce soit par des dons de tempos ou d’argent.

« C’est un véritable cauchemar. En un laps de temps très court, ils ont tout perdu : animaux, bâtiments, outils, récoltes et de nombreux souvenirs qui ne sont pas quantifiables. Quelques jours plus tard, c’est encore difficile de le croire. De leur maison, quand ils regardent par la fenêtre, ils voient les décombres et la douleur est encore très présente. Quand on choisit d’être agriculteur, on choisit de consacrer de nombreuses heures à sa passion et de nombreux défis sont à relever. Jean-Benoît a toujours eu les yeux brillants en parlant de son entreprise, qui est toute sa vie, toute leur vie », a écrit madame Marquis.

Elle affirme que ce sont des gens qui ne demandent jamais rien à personne.

Jean-Benoît Gagné, sa conjointe Stéfanye et leurs trois filles. (Photo courtoisie)

« C’est pourquoi je fais la demande en leurs noms. Parce que ce sont des collègues agriculteurs, des amis et parce que je les aime et qu’ils sont aimés dans la communauté. Ils méritent aujourd’hui que nous prenions un peu soin d’eux ».

Embrasement généralisé

En quelques minutes, le feu a complètement détruit la ferme laitière, dégageant un épais panache de fumée visible jusqu’au centre-ville de Rimouski.

Les pompiers ont travaillé plus de 12 heures avant de venir à bout des flammes, mobilisant l’ensemble des services incendie de la MRC de Rimouski-Neigette.

C’est tout ce qu’il restait, du bâtiment agricole de la Ferme Maurice Gagné, le lendemain de l’incendie. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« À notre arrivée sur les lieux, tout était complètement embrasé. Nous étions en mode défensif, c’est-à-dire que nous protégions les bâtiments autour et nous essayions de limiter le rayonnement thermique. Plusieurs vaches, qui sont mortes, sont demeurées à l’intérieur », a expliqué le chef aux opérations du Service incendie de la Ville de Rimouski, Marc-Olivier Bilodeau.

L’enquête a conclu à un feu d’origine accidentelle.

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  • Canicule : la piscine de Nazareth toujours fermée
    Fermées depuis vendredi en raison de la présence d’une bactérie dans l’eau, les piscines extérieures de Saint-Robert et de Saint-Germain sont rouvertes aux baigneurs rimouskois depuis lundi après-midi (11 août), alors que celle de Nazareth demeure toujours inaccessible, en pleine canicule. La bactérie en question est la Pseudomonas. Elle peut causer diverses infections. Pour l’instant, aucun cas n’a été rapporté. La cause de la contamination est inconnue, mais le service des communication
     

Canicule : la piscine de Nazareth toujours fermée

11 août 2025 à 17:00

Fermées depuis vendredi en raison de la présence d’une bactérie dans l’eau, les piscines extérieures de Saint-Robert et de Saint-Germain sont rouvertes aux baigneurs rimouskois depuis lundi après-midi (11 août), alors que celle de Nazareth demeure toujours inaccessible, en pleine canicule.

La bactérie en question est la Pseudomonas. Elle peut causer diverses infections. Pour l’instant, aucun cas n’a été rapporté.

La cause de la contamination est inconnue, mais le service des communications et relations citoyennes de la Ville de Rimouski rappelle qu’il est important de prendre une douche savonneuse avant et après chaque baignade dans les piscines publiques.

La santé publique souligne également qu’il est important d’éviter la baignade en cas de diarrhée ou de plaies ouvertes.

« La qualité de l’eau, c’est la responsabilité de tout le monde. Nous faisons de la sensibilisation, mais nous ne contrôlons pas pleinement », souligne le service des communications. « Nazareth est fermé jusqu’à nouvel ordre, le temps de recevoir de tests conforment. C’est difficile de donner un délai précis, mais on en a probablement pour au moins deux jours, le temps de recevoir les résultats qui sont en laboratoire. »

L’affiche sur la porte de la piscine de Nazareth. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La Ville se réjouit d’avoir pu rouvrir la piscine de Saint-Robert, dimanche, et les bassins de Saint-Germain, lundi, à 13 h. Elle a prolongé les heures d’ouverture des deux installations, jusqu’à mercredi, en cette période de chaleur intense.

« À Saint-Germain, c’est un quatre heures de plus d’ouverture le matin et une heure trente de plus le soir. À Saint-Robert, nous avons prolongé d’une heure le soir. Ça offre plus de plages horaires aux gens. »

Celles du Complexe sportif Desjardins sont aussi fermés en raison de l’entretien annuel.

L’horaire est en ligne au www.rimouski.ca.

Réouverture attendue

Quelques minutes après l’ouverture des piscines Saint-Germain, une citoyenne de Rimouski, Karine Leblanc, arrivait pour se rafraîchir avec ses filles Mila et Sofia Gauthier.

Mila et Sofia Gauthier prêtes pour aller à la piscine. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Nous en profitons parce que je sais que les piscines extérieures ferment le 17 août et c’est près de chez nous. Après, nous allons aller à Sainte-Luce, mais ça nous arrange de venir ici. Comme c’est fermé à Nazareth, nous profitons des deux autres piscines. »

Zoé Bélanger et Madisson Gagné s’amusaient aussi dans les installations de Saint-Germain, lundi après-midi.

Madisson Gagné et Zoé Bélanger à la pataugeoire Saint-Germain. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Nous sommes contentes parce qu’il fait vraiment chaud aujourd’hui. Il fait 39 degrés ressentis, c’est trop chaud. Ça fait du bien de venir à la piscine », disent-elles.

D’autres options

Avec la canicule qui sévit actuellement au Bas-Saint-Laurent, la Ville de Rimouski rappelle aux citoyens qu’en plus des piscines de Saint-Robert et de Saint-Germain, les jeux d’eau du parc Beauséjour et ceux du centre communautaire de Sainte-Blandine sont accessibles.

La piscine de Saint-Robert est rouverte depuis dimanche. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Les piscines du Complexe sportif Desjardins sont fermées jusqu’au 29 août pour l’entretien annuel.

Sur sa page Facebook, Tourisme Rimouski propose des alternatives pour se rafraîchir autant à l’extérieur qu’à l’intérieur :

  • Plage du Rocher Blanc
  • Plage Sainte-Luce
  • Chute Neigette
  • Galerie d’art Léonard-Parent
  • Cinéma Lido
  • Carrefour Rimouski

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  • Gaspésie : jusqu’à 43 degrés Celsius enregistrés
    Le 11 août 2025 sera considérée possiblement comme l’une, sinon la plus chaude journée de l’été pour une bonne partie de la Gaspésie. Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca À 15 heures, au moins trois records de chaleur ont été établis. Selon les données préliminaires d’Environnement Canada, le point le plus chaud était à Carleton-sur-Mer où le mercure affichait 35,5 degrés, éclipsant les 32,8 degrés de 1971. Avec l’indice humidex, le ressenti était de 43 degrés. New Carlisle a enregistré 3
     

Gaspésie : jusqu’à 43 degrés Celsius enregistrés

11 août 2025 à 16:00

Le 11 août 2025 sera considérée possiblement comme l’une, sinon la plus chaude journée de l’été pour une bonne partie de la Gaspésie.

Par Nelson Sergerie- Le Soir.ca

À 15 heures, au moins trois records de chaleur ont été établis.

Selon les données préliminaires d’Environnement Canada, le point le plus chaud était à Carleton-sur-Mer où le mercure affichait 35,5 degrés, éclipsant les 32,8 degrés de 1971. Avec l’indice humidex, le ressenti était de 43 degrés.

New Carlisle a enregistré 34,2 degrés – 40 avec l’indice humidex – effaçant les 31,1 degrés de 1995. Le mercure a atteint 27,7 degrés à Cap-d’Espoir, effaçant la marque de 26,2 degrés de 2005, pour un ressenti de 36 degrés.

Un vent d’est a « limité » la progression du mercure à l’aéroport Michel-Pouliot de Gaspé. Le thermomètre affichait 31,7 degrés. Le record à battre était de 33,3 degrés établi en 1920 et 1995.  

Record vieux de 30 ans

Dimanche, un record de chaleur a été inscrit à New Carlisle. Le thermomètre a atteint 32,5 degrés, effaçant la marque de 31,4 degrés de 1995.

Environnement Canada maintient un avertissement de chaleur pour la majorité de la Gaspésie.

L’agence fédérale prévient que le mercure atteignant les 30 degrés combiné à un taux d’humidité élevé donneront des valeurs humidex atteignant les 40 degrés. 

La situation devrait perdurer jusqu’à mercredi inclusivement. Le littoral nord de la région est épargné par l’avertissement.

À Cap-Chat, le mercure a atteint 23,1 degrés alors qu’à Grande-Vallée, il n’a pas grimpé plus haut de 22,4 degrés.  

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  • Drogue : sentence à venir pour Guillaume Proulx
    Arrêté le 4 septembre 2022 pour conduite dangereuse et possession de drogue dans le but de trafic, Guillaume Proulx était de retour lundi matin au palais de justice de Rimouski pour fixer la date des représentations sur sentence, mais cette étape a été reportée au 22 septembre, puisque l’accusé complète actuellement une thérapie fermée qui doit prendre fin le 17 août. Les observations sur la peine auront lieu plus de trois ans après les événements. Le Rimouskois de 27 ans a plaidé coupable le
     

Drogue : sentence à venir pour Guillaume Proulx

Arrêté le 4 septembre 2022 pour conduite dangereuse et possession de drogue dans le but de trafic, Guillaume Proulx était de retour lundi matin au palais de justice de Rimouski pour fixer la date des représentations sur sentence, mais cette étape a été reportée au 22 septembre, puisque l’accusé complète actuellement une thérapie fermée qui doit prendre fin le 17 août.

Les observations sur la peine auront lieu plus de trois ans après les événements. Le Rimouskois de 27 ans a plaidé coupable le 23 septembre 2024.

Un rapport présentenciel a alors été ordonné¸par le juge de la Cour du Québec, Martin Gagnon.   

Proulx a plaidé coupable à des accusations de recel, possession en vue de trafic de stupéfiants et de conduite dangereuse.

« Vers 18 h, le 4 septembre, un automobiliste a fait appel à nos services après s’être fait menacer par un autre automobiliste circulant dangereusement avec son véhicule en direction Ouest sur le boulevard Saint-Germain à Rimouski. Quelques instants plus tard, le suspect fut localisé alors qu’il se trouvait dans le secteur du Bic sur la route 132 », rapportait le sergent de la SQ, Claude Doiron, au moment des événements.

Quantité importante de stupéfiants

Suivant l’arrestation du suspect, un mandat de perquisition fut obtenu pour la fouille de son véhicule, ce qui a permis de découvrir une importante quantité de stupéfiants soit environ 115 grammes de poudre blanche pouvant s’apparenter à de la cocaïne, 228 grammes de MDMA (drogue de synthèse), 945 grammes de cannabis, 13 000 comprimés de méthamphétamine, une fausse arme, divers équipements servant au trafic de stupéfiants et une importante somme d’argent comptant.

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  • Les dangers sournois de la route 132
    Lors d’une manifestation pour demander au gouvernement de compléter le tronçon manquant de 47 km de l’autoroute 20 entre Trois-Pistoles et Le Bic, un citoyen a rappelé un événement troublant : en 1976, la route 132 s’est effondrée sous deux camions, ouvrant un immense gouffre, alors seule voie vers l’est. Lettre ouverte de Denis Marcoux, maire de Saint-Simon-de-Rimouski Les chauffeurs ont pu s’extirper par le côté ouest, tandis qu’un autre, voyant le sol s’animer autour de sa voiture, l’a
     

Les dangers sournois de la route 132

11 août 2025 à 14:00

Lors d’une manifestation pour demander au gouvernement de compléter le tronçon manquant de 47 km de l’autoroute 20 entre Trois-Pistoles et Le Bic, un citoyen a rappelé un événement troublant : en 1976, la route 132 s’est effondrée sous deux camions, ouvrant un immense gouffre, alors seule voie vers l’est.

Lettre ouverte de Denis Marcoux, maire de Saint-Simon-de-Rimouski

Les chauffeurs ont pu s’extirper par le côté ouest, tandis qu’un autre, voyant le sol s’animer autour de sa voiture, l’a abandonnée et s’est enfui. Plusieurs personnes ont été blessées, heureusement sans décès. Est-ce vraiment rassurant?

Ce rappel m’a poussé à creuser ce dossier, et à vérifier l’affirmation que le sous-sol de la 132 serait « du jello ».

En réalité, il s’agit d’argile sensible, une matière bien plus instable. Ces argiles, qu’on appelle marines ou massives selon les endroits, sont des glaises qui peuvent brutalement perdre toute cohésion lorsque perturbées. Elles se liquéfient, provoquant glissements de terrain et effondrements majeurs.

Au Québec, de telles catastrophes ont déjà englouti des fermes, des quartiers entiers ou des portions de route, comme l’ont tristement illustré Saint-Jean-Vianney ou Saint-Alban.

Mais qu’est-ce qui provoque ce phénomène? Les pluies abondantes, de légères secousses sismiques, ou simplement le poids et les vibrations d’un trafic routier important, notamment de plusieurs véhicules lourds.

Or, sous la 132, de vastes dépôts d’argile s’étendent sur des kilomètres le long du Saint-Laurent, là où, il y a des milliers d’années, la mer intérieure a laissé derrière elle ces sédiments instables.

Transport des marchandises

Au fil du temps, plutôt que de prioriser le transport par train ou bateau, on a privilégié la route pour le transport des marchandises. En négligeant de compléter l’autoroute 20, on a reporté l’ensemble de la circulation – toujours plus nombreuse et plus lourde – vers la 132, qui traverse de petits villages et sert parfois de rue principale, comme à Saint-Simon-de-Rimouski.

Cette route n’a jamais été conçue pour un tel trafic. En construisant récemment notre caserne de pompiers sur la 132, nous avons d’ailleurs dû retirer beaucoup d’argile du site. Faut-il nous attendre à voir le sol s’ouvrir sous nos pieds ici la prochaine fois?

Si nos élus, députés et ministres responsables de la sécurité publique, connaissaient réellement l’ampleur du danger posé par cette argile marine instable sous la 132, ils cesseraient de reporter l’achèvement de la 20, dont un tronçon dessert Rimouski depuis 2008, mais dont l’accès continu reste incomplet.

Le maire de Saint-Simon, Denis Marcoux (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Il est urgent que les élus demandent à leurs experts une évaluation claire de la situation?; et si ces risques sont confirmés, que des mesures soient prises sans délai pour éviter une catastrophe en gestation.

La sécurité de nos citoyens ne peut attendre qu’un autre drame survienne. J’en appelle au courage politique : il faut agir, compléter l’autoroute 20 et sécuriser la région.

S’il manque des fonds publics, il faut les emprunter. L’attente n’est plus une option.

Denis Marcoux, maire
Saint-Simon-de-Rimouski

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  • Combattre l’austérité un village à la fois  
    Ces dernières semaines, nous avons été les témoins privilégiés des conséquences dramatiques des coupes actuelles sur les soins et services en santé et services sociaux. Après avoir passé des mois à nous faire répéter machinalement par nos élus de la CAQ que « les coupes n’auront aucun impact sur les services à la population », le chat sort du sac. Si nous savons que nous vivrons une nouvelle vague de compressions budgétaires, nous ne savons encore que bien peu de choses au sujet des coupes à
     

Combattre l’austérité un village à la fois  

11 août 2025 à 12:51

Ces dernières semaines, nous avons été les témoins privilégiés des conséquences dramatiques des coupes actuelles sur les soins et services en santé et services sociaux. Après avoir passé des mois à nous faire répéter machinalement par nos élus de la CAQ que « les coupes n’auront aucun impact sur les services à la population », le chat sort du sac.

Si nous savons que nous vivrons une nouvelle vague de compressions budgétaires, nous ne savons encore que bien peu de choses au sujet des coupes à venir dans notre région. Le plan de retour à l’équilibre budgétaire (PEB), présenté à Santé Québec par le CISSS du Bas-Saint-Laurent, a été élaboré en silo, loin des regards des partenaires de la région (comités des usagers, travailleuses et travailleurs, élus, municipalités, organismes communautaires). En février dernier, Radio-Canada nous informait d’ailleurs que les administrateurs du CISSSBSL ne savaient rien de ce plan alors qu’il était déjà déposé1. Qualifier ces travaux d’opaques serait un euphémisme.

Un déficit économique et démocratique

Le déficit budgétaire à combler pour l’année financière 2024-2025 serait de 34 millions de dollars. Selon les informations dont nous disposons, mais qui demeurent toutefois à confirmer, le PEB comprendrait toutefois plus de 45 millions de dollars de coupes. La démarche viserait à identifier les secteurs ou éléments qui pourraient être coupés au niveau régional, puis à laisser Santé Québec le loisir de prendre les décisions finales au sujet des compressions à effectuer.

Ce processus confirme les risques de centralisation extrême posés par Santé Québec. Comment justifier que ce soient des bureaucrates et des fonctionnaires de Québec ou de Montréal qui décident ce qui est le plus urgent à couper dans notre région?

La manière dont on s’y prend pour redresser le budget de notre réseau de santé et de services sociaux à l’échelle de la région révèle également un grave manque de transparence. Comment expliquer le manque de consultation des partenaires des milieux concernés? Comment se fait-il que nous n’ayons toujours pas plus d’information au sujet des mesures comprises dans ce plan alors que l’inquiétude grandit dans les villes et villages d’un bout à l’autre du Bas-Saint-Laurent? Il est grand temps de remettre les gens de notre région au cœur de l’élaboration des stratégies de développement de notre réseau public de santé et de services sociaux, pas l’inverse.

Pour l’instant, nous savons que 183 postes sont abolis chez des personnes salariées. Les informations entrent au compte-gouttes tandis que de nombreux services à la population sont en jeu. Nous avons par exemple récemment appris que certains services de l’unité mobile de dépistage du cancer du sein, la roulotte SARA (Service Ambulatoire Radiologique Accessible), seraient en péril. Mise sur pied en 2007 pour favoriser l’accès à des services de prévention de proximité dans les MRC rurales du territoire, l’unité mobile devrait voir ses services diminuer au Témiscouata et dans La Matapédia à compter de ce printemps. Une situation aussi absurde qu’inacceptable pour la santé des femmes de notre région.

Une riposte populaire en marche

À la suite de fuites informelles, nous avons appris cet hiver que les urgences de Trois-Pistoles et de Pohénégamook étaient identifiées comme potentiels « services à couper » dans le PEB présenté à Santé Québec. Pour l’instant, il demeure impossible de confirmer ces informations comme le CISSS du Bas Saint-Laurent refuse de se prononcer à ce sujet avant d’avoir eu le verdict final de Santé Québec.

En attendant que le couperet tombe, les communautés des Basques et du Témiscouata prennent les choses en main pour éviter le pire. Se sont ainsi enclenchées des mobilisations populaires massives, qui ont permis de réunir des centaines de citoyens et de citoyennes dans ces deux communautés autour d’un discours commun : « Sauvons nos soins et services de proximité ». En plein hiver, des mobilisations massives ont eu lieu à Trois-Pistoles comme à Pohénégamook. Des pétitions circulent, l’heure est à l’action.

Ces mobilisations témoignent de l’attachement de nos communautés pour un modèle local de dispensation de soins et de services et doivent en inspirer d’autres. Elles appellent à nous unir sur une base régionale pour refuser le dessein mortifère auquel Santé Québec cherche à nous condamner. Pour bien vivre, travailler, grandir et se faire soigner au Bas-Saint-Laurent, organisons-nous ensemble dès aujourd’hui.

1. Sophie Martin, « Le CA du CISSS ne sait rien du plan de retour à l’équilibre budgétaire », Radio-Canada, 25 février 2025, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2143413/sante-bas-saint-laurent-coupes-deficit

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