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Une fillette portée disparue depuis quatre jours a été retrouvée saine et sauve

Claire Bell, 3 ans, a été retrouvée hier dans le secteur de Saint-Albert, en Ontario. 

La Sûreté du Québec a indiqué que la fillette était seule au bord de l’autoroute 417. 

  • Elle était consciente et a été capable de parler aux policiers. 

Plus de 150 policiers la cherchaient encore hier après-midi en Montérégie, où sa mère avait signalé dimanche sa disparition.

La mère de la fillette a été arrêtée. 

  • Elle est accusée d’abandon illégal d’enfant. 

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Les Canadiens sont plus pressés qu’il y a trente ans 

Selon un rapport de Statistique Canada, en 2022, 24% des Canadiens disaient éprouver une contrainte de temps élevée, contre 15% en 1992.

  • Les femmes se sentaient plus pressées que les hommes, en 2022 comme en 1992. 

Le temps que les Canadiens passent avec leurs amis a diminué de façon constante depuis plus de trente ans. 

48% des Canadiens voyaient des amis lors d’un jour moyen en 1986. Ils n’étaient plus que 19% en 2022. 

Le nombre moyen d’heures passées entre amis a lui aussi diminué: de 5 h par jour en 1986 à 3,8 h en 2022.

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Michel Jean et Roch Voisine ont été nommés chevaliers de l’Ordre national du Québec

Une vingtaine de personnes ont hier reçu pour la première fois un insigne de l’Ordre national du Québec ou ont été promues dans l’Ordre.

  • Ce sont les plus hautes distinctions décernées par le gouvernement québécois.

Parmi les nouveaux chevaliers de l’Ordre national du Québec: 

  • l’auteur et journaliste Michel Jean;
  • le chanteur Roch Voisine. 

Yoshua Bengio, expert en intelligence artificielle, a été nommé officier. 

Françoise Sullivan, artiste, chorégraphe et photographe, a été promue au grade de grande officière – le plus haut titre de l’Ordre. 

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Bal des finissants : présenté au Colisée pour une première fois 

Le Bal des finissants de l’école Paul-Hubert aura lieu pour la première fois au Colisée Financière Sun Life de Rimouski. Environ 500 jeunes vont pouvoir festoyer entre amis, ce vendredi 20 juin, avant de se diriger vers leurs projets postsecondaires.  

L’équipe responsable de la vie étudiante au Paul-Hubert promet aux jeunes une soirée royale. Elle était accompagnée d’un comité de 28 élèves pour organiser les festivités. 

L’événement se tient au Colisée, cette année, en raison des travaux prévus au Centre des congrès de l’Hôtel Rimouski. 

« Nous avons choisi la thématique royale et ça va paraître dans la décoration. Nous avons misé sur la surprise pour que les jeunes soient épatés. De le faire au Colisée après la Coupe Memorial, nous trouvions ça grandiose pour les élèves. Nous voulons les faire danser pour qu’ils s’amusent tous ensemble », explique la technicienne en loisirs à l’école Paul-Hubert, Vanessa Caron.

Les techniciennes en loisirs Chantal Ouellet et Vanessa Caron ainsi que la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois. (Photo courtoisie GMX photobooth)

« Pour la première fois au Colisée, les finissants nous ont demandé d’avoir quelque chose en lien avec l’Océanic. Il y aura des surprises liées à ça. Nous travaillons avec le comité du bal depuis novembre et nous avons pris leurs idées. C’est un grand défi de faire ça au Colisée parce que c’est grand et nous sommes heureuses de le relever », ajoute l’autre technicienne en loisirs, Chantal Ouellet.

Soirée festive

Les organisatrices de la soirée souhaitent que les jeunes puissent profiter au maximum de leur Bal de finissants puisqu’ils seront réunis pour une dernière fois avant de poursuivre leurs études qui seront à l’extérieur pour certains.

« Nous croyons en nos jeunes. Toute l’année, nous sommes avec eux pour les aider et leur faire vivre plusieurs expériences. C’est la journée la plus importante de l’année pour moi parce que c’est là que nous les félicitons et que nous leur montrons que nous les apprécions. Nous voulons leur donner un des plus beaux souvenirs de leur vie », exprime madame Ouellet.

La cérémonie de remise des diplômes 2025 de l’école Paul-Hubert. (Photo courtoisie Josée Gagné)

Une vingtaine de membres du personnel de la polyvalente participent aussi à la réussite du Bal. 

Le départ de la parade des finissants se fera, à 15 h 30, du Paul-Hubert. Les familles sont invitées à les accueillir au Colisée vers 15 h 45.

Cérémonie des diplômes

La cérémonie de remise des diplômes s’est tenue le 15 juin à la Salle Desjardins-TELUS.

« Les familles étaient très contentes d’être là parce que c’était une belle occasion de célébrer la fête des Pères. Plusieurs papas étaient extrêmement fiers et contents de vivre ça », exprime la responsable de la vie étudiante, Catherine Langlois. 

La nouvelle mascotte de l’école a été dévoilée pour l’occasion. La loutre PHilou a été créée par le gouvernement étudiant et les élèves ont pu s’exprimer sur son image et son nom en votant pendant l’année scolaire.

La nouvelle mascotte de l’école Paul-Hubert, PHilou. (Photo courtoisie Josée Gagné)

Le Paul-Hubert compte 530 finissants, cette année. Madame Langlois souligne que la cohorte 2024-2025 était particulièrement dynamique. 

« Ils sont impliqués et ils sont très conscients des enjeux de la société autant localement qu’à l’international. Ils sont super allumés et parfois ils trouvent des solutions incroyables à des enjeux plus grands que nous. Ils sont très inspirants. »

Mont-Joli rend hommage à Michel Germain

La Ville de Mont-Joli adresse une motion de félicitation au descripteur des matchs de l’Océanic, Michel Germain, qui a pris sa retraite au terme de la Coupe Memorial après une carrière de 30 ans. 

« Le conseil municipal tient à souligner la carrière exceptionnelle de Michel Germain, commentateur sportif et voix emblématique des matchs de l’Océanic de Rimouski », mentionne-t-on dans la résolution.

Michel Germain a tourné la page sur une carrière marquante au cours de laquelle il a commenté avec passion et professionnalisme un total impressionnant de 2 345 matchs.

« Par son amour du sport, son talent et sa rigueur, il a su transmettre l’émotion du hockey à des générations d’auditeurs et contribuer de façon significative au rayonnement de l’équipe de toute une région. Le conseil municipal lui adresse ses plus sincères félicitations et le remercie chaleureusement pour son apport incontestable au paysage sportif régional et québécois », conclut la résolution.

Michel Germain en compagnie de son analyste et grand ami, Yannick Dumais. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

En avril, le député péquiste Pascal Bérubé avait aussi rendu hommage à Michel Germain à l’Assemblée nationale. 

« Depuis trois décennies, la voix de monsieur Germain accompagne fidèlement les amateurs de hockey grâce à son talent, sa rigueur et son amour du sport », a rappelé le représentant de Matane-Matapédia.

Pascal Bérubé estime que la contribution de Michel Germain dépasse les ondes radiophoniques, notamment par l’entremise de la Fondation Jennely-Germain, fondée en 2019.

Autre bris d’aqueduc sur le chantier de la Cathédrale

Un autre bris d’aqueduc est survenu, mardi, sur le chantier de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale à Rimouski.

Des travaux étaient effectués en face de l’école Élisabeth-Turgeon dans la foulée des interventions annoncées pour la journée de lundi entre la 2e et la 7e Rue.

Selon la Ville, des travaux d’excavation pour désaffecter un branchement hors fonction ont généré le bris vers 11 h. Il a finalement été réparé en fin d’après-midi. La remise en eau s’est effectuée à 15 h et vers 15 h 20, la situation était de retour à la normale.

Une centaine de personnes sur la 5e et 6e Rue Est et sur l’avenue de la Cathédrale, entre la 4e et la 7e Rue, ont eu une interruption d’eau pendant cette période.

L’école était toujours alimentée pendant la durée du bris.

Complexe multisports : Rimouski doit trouver 4 M$

Le projet principal de Rimouski dans son plan quinquennal d’investissements (PQI) 2026-2030, adopté ce lundi 16 juin par les élus, est sans contredit la construction du complexe multisports, un projet évalué à 25 M$ pour lequel la Ville va investir 21 M$. Il manque donc 4 M$ que le maire, Guy Caron, espère obtenir de la part de partenaires privés.

« Nous sommes en train de rédiger un devis de performance présentement, mais notre évaluation est effectivement pour un projet de 25 M$. Pour le 4 M$ qui manque, nous faisons une invitation à des partenaires potentiels du secteur privé. Il y a déjà des compagnies qui nous ont approchés. Avec la visibilité que ce projet peut avoir et avec la certitude qu’il va se réaliser, ça devrait nous permettre d’avoir de l’intérêt pour un partenariat à ce niveau », commente monsieur Caron.

Le devis de performance devrait donner une bonne idée de l’échéancier requis, notamment pour le lancement de l’appel d’offres.

« On vise la construction en 2027 pour une livraison en 2028 ou 2029 », indique le maire, qui mentionne que ce projet est prioritaire puisque Rimouski est la seule ville de plus de 50 000 habitants au Québec à ne pas avoir ce type d’installation. »

Projet initial de 38 M$

Le projet initial de la Ville pour l’obtention d’une aide financière du gouvernement du Québec était de 38 M$. Il n’a pas été retenu.

« Le message que nous avons du gouvernement est de ne pas espérer de bonifications du programme. Le gouvernement est en train de se serrer la ceinture. Nous n’avons pas trop d’espoirs qu’un projet comme le nôtre soit retenu. Le gouvernement semble vouloir saupoudrer de l’argent dans plusieurs petits projets plutôt que d’investir dans un gros », mentionnait le maire Caron, dans une précédente entrevue.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le projet de centre multisports serait toujours situé sur les terrains du complexe sportif Guillaume-Leblanc.

« Il prévoit toujours des plateaux sportifs qui pourront servir à plusieurs sports comme le soccer, le football, le rugby et le disque volant d’équipe », précise le maire Caron.

Impact sur le compte de taxes

Guy Caron estime que l’impact de la réalisation du complexe multisports sur le compte de taxes d’une propriété moyenne évaluée à 253 000$ sera de 35$ par année.

Il précise que la Ville empruntera la moitié du montant de 21 M$ requis pour la réalisation du projet et que l’autre moitié sera prise dans la réserve pour actifs immobilisés de la Ville.

Rimouski souhaite construire le futur complexe multisports à l’intérieur du périmètre du complexe sportif Guillaume-Leblanc. (Photo courtoisie)

« Notre service de ressources financières a évalué que l’impact sur le compte de taxes serait d’environ 35$ par année », affirme-t-il.

En mars, le conseil municipal de Rimouski a octroyé un contrat de 114 000$ à la firme d’ingénierie Bouthillette Parizeau pour recevoir un devis pour la construction du complexe multisports.

Rimouski-Forestville : impossible de réaliser le projet en un mois

Le projet de relance de la traverse Rimouski-Forestville, tel que proposé par le président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, pour lequel l’homme d’affaires rimouskois espérait convaincre Québec de lui accorder une subvention pour l’achat d’un traversier d’ici un mois, ne pourra pas se concrétiser dans ces délais, selon Maïté Blanchette Vézina.

C’est ce que la députée-ministre de Rimouski a confirmé en entrevue, mardi matin, avec Le Soir.ca.

« En un mois, on ne donne pas 7 ou 9 M$, comme ce qui est demandé. D’ailleurs, le promoteur a reçu une lettre de refus officielle. Ce n’est pas parce qu’on ne souhaite pas une relance : c’est parce qu’avec le format dans lequel le projet a été présenté, ce ne serait pas possible. »

Elle est d’avis que le projet peut en être un bon, mais elle rappelle qu’un organisme à but non lucratif (OBNL) avait été créé à l’époque pour la relance de la traverse.

Voici le navire réservé par Louis-Olivier Carré, dont la capacité d’accueil est de 300 passagers et 90 véhicules. (Photo courtoisie)

« Récemment, j’ai mentionné au maire (de Rimouski, Guy Caron) que si un projet devait être financé, ce serait par l’entremise d’un OBNL et non pas directement par un acheteur privé qui souhaite acquérir un bateau. Il s’agit de fonds publics, alors il faut quand même s’assurer de la viabilité, à long terme, du projet. »

Maïté Blanchette Vézina précise que c’est pour cette raison qu’une étude a été mandatée dans les dernières semaines.

« Il faut être certain de bien comprendre quelles étaient les particularités techniques d’un bateau qui pourrait assurer la desserte, avec les installations actuelles du port de Rimouski. L’idée est d’avoir rapidement une réponse sur ce qui serait le type de bateau qui pourrait vraiment assurer cette traverse. »

D’ici la fin de 2025

Puisque l’étude en question est déjà en cours, madame Blanchette Vézina a bon espoir d’en obtenir les résultats d’ici la fin de 2025.

L’entrepreneur rimouskois, Louis-Olivier Carré, des Entreprises Rilec, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« C’est certain que l’échéancier d’un mois donné par le partenaire est trop rapide et encore une fois, comme il est question de fonds publics, il faut prendre le temps de s’assurer d’avoir le bon bateau, la bonne spécificité et de connaitre les coûts projetés pour une mise à niveau, par exemple d’une rampe d’embarquement. Tout ça devra passer par un OBNL. Je vais continuer à inviter la Ville de Rimouski à s’impliquer auprès de cet OBNL, pour pouvoir effectuer une relance, avec la Ville de Forestville également. »

Elle souhaite d’ailleurs rencontrer les deux villes lors des prochaines semaines afin « qu’elles comprennent bien comment pourrait être financé un tel projet. »

Fermeture de l’autoroute 20 à Rimouski

Le ministère des Transports procédera, ces 17 et 18 juin, à des travaux d’asphaltage, de nettoyage des structures et à l’entretien de glissières sur l’autoroute 20 entre le district Bic et la sortie menant vers le centre-ville de Rimouski.

L’opération entraîne une fermeture complète de ce tronçon.

Les automobilistes et camionneurs arrivant de l’est devront utiliser la route 132 en empruntant la montée Sainte-Odile et le boulevard de la Rivière.

Ceux circulant de l’ouest pourront se diriger directement vers la 132 au Bic.

Au Québec, les aînés rapportent davantage de cas de maltraitance 

La Coalition Dira-Sava, un regroupement d’organismes qui viennent en aide aux aînés victimes de maltraitance, a indiqué qu’elle est intervenue auprès de plus de 4200 aînés au cours des 12 derniers mois. 

  • Il s’agit d’une augmentation de 22% par rapport à l’année précédente. 

16% des personnes âgées vivant à domicile ont rapporté l’an dernier qu’elles avaient été victimes de maltraitance. 

Les organismes de la coalition interviennent en cas de maltraitance psychologique, physique, sexuelle, matérielle et financière, organisationnelle, et en cas d’âgisme et de violation des droits.

L’abus financier est l’une des problématiques majeures. 

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Sayabec : résidence pour aînés souhaitée en 2027

Une résidence pour aînés nouveau genre pour personnes en perte d’autonomie pourrait voir le jour d’ici à Sayabec d’ici 2027.

C’est du moins le souhait des acteurs impliqués dans le projet, dont le maire de Sayabec, Marcel Belzile.

« Le projet est né à la suite de l’annonce de la fermeture de deux ressources, soit la Villa Goerges-Fournier à Sayabec et la Villa Bon-Repos de Val-Brillant en 2019. Ça représentait 31 unités de logement. C’est alors que nous nous sommes mis en mode solution pour trouver des alternatives. »

Finalement, après de nombreuses rencontres avec le ministère des Aînés et le CISSS, un projet a commencé à prendre forme autour du concept « Bien vieillir chez soi » du collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent. La proposition de Sayabec a été retenue.

Le maire de Sayabec, Marcel Belzile (Photo Facebook)

Le concept est une résidence nouveau genre pour les personnes en perte d’autonomie. « On y retrouve des bains gériatriques, de la télémédecine, l’apport des proches aidants et, surtout, l’accessibilité, peu importe la situation financière des personnes », ajoute Marcel Belzile.

Jusqu’à la fin

Un autre point majeur de cette résidence est le fait qu’elle est conçue pour que les gens y passent toute leur vie jusqu’à la fin. Donc, peu importe l’évolution de leur situation, les résidents n’auront pas à déménager dans un autre établissement de soins.

Concrètement, il s’agira d’une nouvelle construction au cœur de la municipalité qui accueillera 45 unités incluant une garderie en milieu communautaire. Les logements sont des grands studios adaptés avec des rails de soutien et des douches spéciales pour ceux qui en auraient besoin. Il y aura aussi quelques unités de quatre et cinq pièces. Une cuisine communautaire sera aussi aménagée.

Le projet est déjà présenté aux deux paliers de gouvernement. L’étude des programmes de financement disponibles est en cours et une deuxième mouture du projet sera officiellement déposée à l’automne.

Un organisme à but non lucratif a déjà été créé et veillera à la gestion de la résidence.

Le Britannique George Russell a remporté le Grand Prix du Canada

Le pilote de l’équipe Mercedes s’est imposé sur le circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal. 

  • C’est sa première victoire de la saison et la quatrième de sa carrière.

Le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), qui avait remporté les trois derniers Grand Prix du Canada, a terminé 2e

L’Italien Kimi Antonelli, 18 ans, est monté sur la troisième marche du podium – son premier en F1.

Le Canadien Lance Stroll (Aston Martin) a terminé 17e

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Consacrer sa vie à compter les oiseaux

Le 15 juin 1975, un jeune enseignant du Cégep de Rimouski, Jacques Larivée, posait un geste fondateur pour l’ornithologie québécoise et ultimement mondiale. 

En alliant sa passion pour les oiseaux à ses connaissances en informatique, il mettait au point EPOQ (Étude des populations d’oiseaux du Québec), un logiciel de recensement novateur, devenu la toute première base de données informatisée du genre.

Rapidement adopté par une vaste communauté d’ornithologues amateurs, EPOQ s’est imposé comme un outil de référence pour l’étude des oiseaux. Plus encore, le modèle développé à Rimouski a pavé la voie à la création de la banque de données mondiale eBird, hébergée à l’Université Cornell, dans l’État de New York.

Passion enracinée

Jacques Larivée observe les oiseaux depuis plus de 60 ans. À ses débuts, comme bien des amateurs, il consignait ses découvertes sur le feuillet d’observations quotidiennes conçu par le frère Victor Gaboriault, pionnier méconnu de l’ornithologie au Québec. Ce formulaire, qui recense environ 300 espèces courantes, permettait de noter chaque observation par espèce, par jour et par localité.

C’est cette méthode rigoureuse que Jacques Larivée a choisi d’informatiser, à une époque où l’informatique en était encore à ses balbutiements. « En 1975, on comptait déjà 40 000 fiches manuelles d’observations accumulées depuis les années 1940. Aujourd’hui, ça semble banal, mais à l’époque, c’était franchement visionnaire », se rappelle-t-il.

EPOQ s’est ainsi imposé comme le plus ancien et longtemps le plus important programme de compilation informatique d’observations d’oiseaux en Amérique du Nord.

Mine d’or scientifique

Au fil des décennies, la base de données EPOQ a amassé environ 10 millions d’observations issues de plus de 750 000 feuillets compilés à travers tout le Québec.

Ces données ont nourri des dizaines de projets de recherche et permis de suivre en temps réel l’évolution des populations d’oiseaux. Elles ont aussi servi à détecter des tendances inquiétantes, notamment l’augmentation marquée du nombre d’espèces menacées, passé de 6 à une trentaine en l’espace de 15 ans.

« On vendait les données aux ministères de la Faune, aux firmes de consultants qui réalisaient des études d’impact, et aux universités. Pendant 20 ans, ça représentait en moyenne 100 000 $ de revenus par année », précise-t-il.

L’héritage québécois qui inspire le monde

En 2014, EPOQ a officiellement été passé à eBird, la plateforme américaine qui offre désormais une interface multilingue et une portée mondiale.

Jacques Larivée, alors jeune enseignant au Cégep de Rimouski. (Photo courtoisie)

« On n’avait tout simplement pas les ressources pour gérer une base de données de cette ampleur », admet Jacques Larivée.

Toutefois, l’influence du projet québécois demeure bien vivante : l’approche développée par EPOQ inspire toujours les pratiques de collecte de données utilisées dans eBird. « Notre façon de prendre des notes est devenue un standard mondial. On peut en être fiers », ajoute-t-il avec émotion.

D’ici l’automne, il aura terminé le transfert de l’ensemble des données d’EPOQ vers eBird, qualifié de véritable travail de moine.

En 2011, Jacques Larivée a reçu le prix Charles-Eusèbe-Dionne, la plus haute distinction remise par le Regroupement QuébecOiseaux. Ce prix souligne sa contribution exceptionnelle au rayonnement de l’ornithologie au Québec. Aujourd’hui, Larivée se considère davantage comme un naturaliste que comme un ornithologue pur. Il continue de s’émerveiller de la nature qui l’entoure et d’observer avec attention tout ce qui vole, rampe ou bourdonne.

Regard inquiet sur l’avenir

Avec plus de 350 espèces recensées, dont les deux tiers migrent à l’automne, le Québec demeure un territoire riche pour l’observation des oiseaux. Ces créatures ailées constituent d’ailleurs le groupe d’animaux le plus étudié au monde, notamment en raison de leur accessibilité.

Mais Jacques Larivée tire la sonnette d’alarme. Il note un déclin généralisé des populations aviaires. « Les jeunes ornithologues ne s’en rendent pas compte. Pour eux, ce qu’on voit aujourd’hui est la norme. Ils sont très compétents, la relève est formidable. Mais si on passait notre temps à dire qu’il n’y a plus d’oiseaux, on passerait pour de vieux chialeux », dit-il, mi-figue, mi-raisin.

« Par rapport aux années 1970 et 1980, il y a beaucoup moins d’oiseaux. Et c’est extrêmement préoccupant. »

D’autres travaux de pavage s’entament à Rimouski

La Ville de Rimouski procédera à d’autres travaux de pavage au cours de la prochaine semaine dans plusieurs secteurs sur son territoire.

Ils s’effectueront de 6 h 30 à 18 h 30, aux endroits suivants :

Pavage – lundi 16 juin

  • Montée des Saules – du boulevard Saint-Germain à la rue des Cormiers;
  • Boulevard Saint-Germain – à l’est de la montée des Saules (voies nord).

Pavage – jeudi et vendredi, 19 et 20 juin

  • Rue de l’Évêché Est – entre les avenues de la Cathédrale et Belzile;
  • Rue Lepage au complet;
  • Avenue Belzile – de la rue Saint-Pierre à la rue Saint-Germain Est.
  • Rue Saint-Germain Est – de l’avenue Belzile à la rue Joseph-Keable;

Durant ces travaux, effectués par Colas (anciennement Sintra), les automobilistes ne pourront circuler et suivre la signalisation mise en place.

Les travaux pourraient être reportés en cas d’intempéries ou de bris.

Montée Industrielle-et-Commerciale

Pour sa part, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a autorisé des travaux de réfection sur la montée Industrielle-et-Commerciale à Rimouski. Ils s’entameront dès ce dimanche 15 juin, à 18 h, pour une durée prévue de quatre semaines.

La montée Industrielle-et-Commerciale à Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les interventions toucheront la portion comprise entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est, ainsi que le secteur situé au sud du boulevard Arthur-Buies Est

Le pont de Saint-Clément sera mis en service en 2025

Les travaux avancent bien sur le nouveau pont de la rivière Sénescoupé pour rejoindre le village de Saint-Clément.

« Jusqu’ici, le ministère a procédé à la construction des culées, de part et d’autre de la rivière, à l’installation et à la descente des arches ainsi qu’à la mise en place de la charpente d’acier », indique la conseillère en communication et porte-parole du ministère, Sophie Gaudreault.

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable rappelle que les travaux se déroulent sur une période de trois ans et qu’ils ont commencé en avril 2024.

Les prochaines étapes

La mise en place des coffrages qui permettront la construction du tablier de béton est en cours et devrait se terminer au cours du mois de juillet. « Les travaux de terrassement, de drainage et de pose de ponceaux débuteront prochainement afin d’aménager la nouvelle portion de la route et d’en faire le raccordement à la rue du Pont. Les travaux de pavage se feront quant à eux à l’automne 2025 », précise Mme Gaudreault.

La mise en service du nouveau tronçon de route et du nouveau pont se fera en 2025. La démolition du vieux pont et la naturalisation du secteur auront lieu en 2026.

Un pont en arc avec tablier supérieur

La structure en construction est un pont en arc avec tablier supérieur. « Ce type de structure permet la construction du pont à partir du haut de la falaise. Les éléments structuraux du nouveau pont sont peints en rouge, afin de commémorer l’aspect patrimonial du tout premier pont Rouge construit en 1904, puis démoli en 1939, qui permettait de traverser la rivière Sénescoupé », mentionne le conseiller régional en communications au ministère, Jean-Philippe Langlais.

Le projet comprend aussi la reconstruction des approches sur une longueur de près de 1,2 km. Les travaux de remplacement du pont s’échelonneront sur une période de trois ans.

Un investissement de 24,4 M$

Âgé de 85 ans, l’actuel pont est construit en béton armé, et est composé de cinq travées. La nouvelle structure, d’une longueur de 109 mètres, aura trois travées. Le projet représente un investissement de 24,4 M$.

Bris d’aqueduc à Rimouski : la fuite est colmatée

La Ville de Rimouski informe la population que le bris majeur d’aqueduc à la conduite principale en eau alimentant l’ouest de la ville – pour lequel la Ville demandait à la population de limiter sa consommation d’eau potable au strict minimum – est maintenant réparé.

Afin de permettre un remplissage complet des réservoirs au cours de la journée, les citoyens sont invités à reprendre progressivement l’utilisation de l’eau potable, autant pour les usages intérieurs qu’extérieurs.

Aucun avis d’ébullition n’est en vigueur.

La Ville remercie les citoyens pour leur collaboration pendant cette période de travaux et invite la population à une consommation responsable de l’eau potable tout au long de la période estivale.

Retour imminent d’un traversier entre Rimouski et Forestville?

Le dossier concernant le retour d’un service de traversier entre Rimouski et Forestville pourrait connaitre des développements imminents.

Les Industries Rilec de Rimouski ont adressée une invitation aux médias pour participer à une conférence de presse, ce lundi 16 juin à 10 h à l’Hôtel Rimouski, précise que le président de l’entreprise, Louis-Olivier Carré.

Il prendra la parole en compagnie de Stéphane Blouin, du Cabinet comptable Blouin, au sujet d’un « projet de relance de la traverse entre Rimouski et Forestville. »

Rappelons que la traverse Rimouski-Forestville a cessé d’opérer en août 2022.

Insatisfaite du service offert par le CNM Évolution, la SOPER et la Société d’économie et de développement de Forestville avaient lancé un appel d’intérêt, l’hiver précédant, pour trouver un armateur et monter une corporation à but non lucratif pour un nouveau service que l’on espérait lancer en avril de la même année, mais ce ne fut pas le cas.

En mars dernier, il avait été rapporté que le service de traverse ne serait pas de retour avant 2027.

La mairesse de Forestville, Micheline Anctil, avait expliqué que ce dossier de grande importance nécessitait des années de travail et que les deux municipalités souhaitaient rétablir un service durable, sécuritaire et d’une grande fiabilité aux utilisateurs.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Elle avait ajouté que le travail avançait bien, mais qu’il était trop tôt pour annoncer quoi que ce soit.

Plus récemment, à la fin du mois de mai, des rassemblements aux quais de Rimouski et de Forestville ont été tenus afin de manifester l’intérêt de la clientèle en faveur de la relance.

Travaux : au tour de la montée Industrielle-et-Commerciale

Les automobilistes doivent véritablement prendre leur mal en patience ces jours-ci à Rimouski. Alors qu’ils composent déjà avec de nombreux chantiers un peu partout sur le territoire, le ministère des Transports et de la Mobilité durable annonce des travaux de réfection sur la montée Industrielle-et-Commerciale dès ce dimanche 15 juin, à 18 h, pour une durée prévue de quatre semaines.

Les interventions toucheront la portion comprise entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est, ainsi que le secteur situé au sud du boulevard Arthur-Buies Est.

Pour la première semaine, les travaux se réaliseront en soirée et durant la nuit, de 18 h à 6 h. Par la suite, ils auront lieu de jour, du lundi au jeudi entre 6 h et 18 h, et le vendredi de 6 h à 15 h.

Pendant toute la durée du chantier, la circulation sur la montée Industrielle-et-Commerciale s’effectuera à une voie par direction dans la zone des travaux.

L’accès aux commerces situés du côté est de la montée demeurera possible grâce à la présence de signaleurs. Durant les interventions sur la chaussée à l’ouest du terre-plein central, les accès se feront via le boulevard Arthur-Buies Est, la 2e Rue Est et l’avenue Léonidas Sud.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le ministère précise que les travaux pourraient être reportés, prolongés ou annulés en fonction des conditions météorologiques ou de contraintes opérationnelles.

Bris d’aqueduc à Rimouski : « dans la bonne direction »

La Ville de Rimouski indique que les travaux de réparation progressent dans la bonne direction à la suite de l’importante fuite d’eau détectée le 11 juin dans le secteur du parc Beauséjour, affectant la conduite principale alimentant l’ouest de la rivière Rimouski, touchant les districts Sacré-Cœur, Nazareth et Le Bic.

« Nos équipes sont toujours à pied d’œuvre sur le terrain. Nous maintenons notre appel à la réduction de la consommation d’eau potable pour l’ensemble de la population, tous districts confondus. Grâce aux efforts des citoyens, la consommation d’eau a diminué et les niveaux de nos réservoirs se maintiennent bien », indiquent les autorités dans un communiqué de presse.

Pour l’instant, la Ville ne prévoit aucune interruption d’eau et aucun avis d’ébullition. Des travaux de réparation du bris ont débuté, jeudi matin (12 juin), pour une durée indéterminée. 

Pour s’assurer d’un remplissage optimal des réservoirs pendant la période de travaux, Rimouski interdit les usages extérieurs de l’eau potable sur tout le territoire, jusqu’à ce que la fuite soit colmatée.

La 20 déchire le Bas-Saint-Laurent

Alors que le sujet déchaîne les passions depuis plusieurs années, voilà que Québec, avec l’adoption de son dernier budget en mars, a mis le projet de parachèvement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic en pause pour cinq ans.

Le plus surprenant, c’est que le gouvernement Legault ne l’a pas retiré du Plan québécois des infrastructures (PQI), mais il ne lui accorde aucun fonds. Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) évoque la conjoncture économique pour expliquer la mise en veilleuse du projet jusqu’en 2030.

La ministre Geneviève Guilbault continue à dire que le projet de prolongement de l’autoroute 20 est très important. (Photo Johanne Fournier)

« C’est pour respecter la capacité de payer des contribuables, fait valoir la porte-parole du MTMD, Julie Marcoux. Le ministère a revu ses priorités et a repoussé le projet. Le choix qui a été fait est de plus investir dans les infrastructures existantes. C’est ce qu’on appelle le maintien des actifs. »

Mais, la ministre Geneviève Guilbault continue à dire que le projet est très important. À preuve, la bonification de l’autoroute 20 figure parmi les dix projets majeurs au Québec à faire partie du PQI. « C’est parce que le PQI est fait sur dix ans, explique Mme Marcoux. Pour le premier quinquennat [de 2025 à 2030], il n’y a pas de montant prévu pour poursuivre les activités. Par contre, de 2030 à 2035, le projet est provisionné. C’est parce que c’est un projet important que le ministère l’a laissé au PQI. »

Octroi de trois contrats

Quelques mois avant de placer le projet sur la glace, le ministère avait octroyé trois contrats pour une somme totale de 29,3 M$. Il s’agit du plus gros montant jamais engagé par le gouvernement Legault depuis qu’il a réinscrit le prolongement de l’autoroute 20 au PQI.

Ces contrats se ventilent comme suit : 11,9 M$ pour les plans, les devis et le service d’accompagnement pour la construction du pont de la rivière des Trois-Pistoles ; 10 M$ pour la conception du tronçon routier de 6 km entre Notre-Dame-des-Neiges et Trois-Pistoles ; 7,4 M$ pour la réalisation de l’étude d’impact sur l’environnement et de l’avant-projet qui établira les différents scénarios possibles pour l’axe routier entre Trois-Pistoles et Rimouski.

Jusqu’ici, des honoraires de 850 000 $ ont été déboursés pour permettre aux mandataires de faire le point sur l’avancement du projet avant son retrait au PQI en 2015.

25 victimes : véritable chemin de croix

Un accident survenu le 16 novembre 2023 sur l’autoroute 20 à la hauteur de Saint-Anaclet-de-Lessard a coûté la vie à Arianne Dubé, 28 ans. (Photo Johanne Fournier)

Une moyenne de 8100 véhicules circule chaque jour sur l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli. L’été, le débit monte à 9580. Entre 2004 et 2022, ce tronçon a été le théâtre de 1203 accidents. 

Véritable chemin de croix pour plusieurs conducteurs, ce segment est devenu le tombeau de 25 personnes. Les nombreuses petites croix de chemin qui jonchent la chaussée nous le rappellent inexorablement.

Ce tronçon de l’autoroute 20 a d’ailleurs été désigné parmi les 10 sites les plus dangereux au Québec. Notons qu’il n’existe aucune voie de dépassement sur plus de 20 km entre l’est de Rimouski et Mont-Joli.

Autoroute à quatre voies réclamée

Avec une pétition de plus de 10 000 signataires qu’il a déposée à l’Assemblée nationale, le député de Matane-Matapédia-La Mitis demande depuis longtemps, pour cette portion d’autoroute, un élargissement à quatre voies, séparées par un terre-plein.

Pascal Bérubé déplore que sa demande n’ait pas été retenue par Québec. « On n’a plus d’attente de la CAQ quant à ça. Ce gouvernement a démontré un désintérêt soutenu dans ce dossier-là. Les citoyens de Rimouski interpellent beaucoup la ministre régionale [Maïté Blanchette Vézina], qui semble impassible face à la situation. »

En juillet dernier, une coroner a donné raison à Pascal Bérubé en recommandant d’élargir ce tronçon à quatre voies. L’enquête de la coroner Monique Tremblay faisait suite à un accident survenu le 16 novembre 2023 sur l’autoroute 20 à la hauteur de Saint-Anaclet-de-Lessard et qui a coûté la vie à Arianne Dubé, 28 ans.

Le MTMD ne retient pas la recommandation de la coroner Tremblay. Il préfère proposer une autre solution : l’ajout de voies de dépassement. 

Ouverture de Costco

Le député Bérubé estime qu’il est « téméraire, voire irresponsable » que le ministère ne tienne pas compte de la recommandation de la coroner, surtout avec la hausse du nombre de véhicules envisagée lorsque le magasin Costco ouvrira ses portes, le 5 août, à Rimouski.

La 20 : l’autoroute de la discorde

On parle du prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic depuis des lustres. Le projet ne fait pas l’unanimité. Le sujet est polarisant. Il divise les populations concernées. Bref, le projet sème la discorde.

Le projet de parachèvement de l’autoroute 20 sème la discorde auprès des populations concernées. (Photo Johanne Fournier)

Sans surprise, deux groupes s’affrontent et ne partagent pas la même vision concernant le fameux tronçon inachevé. Il y a des citoyens favorables, qui sont principalement des résidents de Saint-Fabien, du Bic et de Saint-Simon-de-Rimouski.

De l’autre côté, il y a des gens qui s’y opposent. Ceux-ci vivent surtout à Trois-Pistoles et sont soutenus par certaines organisations et des individus de l’extérieur de la région. Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, est le seul membre de la Table régionale des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL) à s’inscrire en faux dans ce projet souhaité par l’ensemble de ses homologues.

Pour

Un premier groupe revendique le parachèvement de l’autoroute. Des affiches de différents formats, sur lesquelles il est écrit « On veut l’autoroute 20 », ont poussé un peu partout.

« Si on est pour, c’est d’abord pour la sécurité des usagers et des résidents qui habitent sur le bord de la 132, explique l’un des porte-parole du Comité de citoyens en faveur du prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski, Raynald Lavoie. C’est rendu intenable ! »

Le résident du Bic appréhende l’ouverture du magasin-entrepôt Costco de Rimouski, prévue le 5 août. « Le transport lourd et les matières dangereuses transitent tous par la 132, observe-t-il. En période estivale, c’est infernal ! Puis, comme les Québécois n’iront pas aux États-Unis cet été, il va y avoir beaucoup de monde sur la route. Elle est rendue extrêmement dangereuse à cause des poids lourds et des excès de vitesse provoqués par les gens qui s’impatientent. »

Contre

Les opposants ne demandent qu’une chose : une route 132 améliorée grâce à l’installation de haies brise-vent, de bandes rugueuses, d’une meilleure signalisation, de poteaux réfléchissants.

« Il faut que ça bouge sur la route 132 parce que, sinon, il va continuer à y avoir des morts et on va continuer à mettre ça sur le dos de la route, alors que la cause est, en grande partie, comportementale, avance le porte-parole du groupe “Le pont de la 20, ça tient pas debout” et de la coalition “Non à la 20”, Sébastien Rioux. Ça a été démontré que la route est rarement un problème. »

Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert. (Photo Johanne Fournier)

Le Pistolois estime qu’il faut repenser nos modes de transport, tant de personnes que de marchandises, en utilisant davantage les transports maritime, ferroviaire et en commun. De l’avis de M. Rioux, il n’a pas été prouvé que l’autoroute 20 est plus sécuritaire. « On va juste déplacer les accidents d’un endroit à l’autre et, comme on va permettre aux gens d’aller plus rapidement, ils vont être plus mortels », croit-il.

Les membres de ces groupes sont aussi contre la construction d’un pont au-dessus de la rivière des Trois-Pistoles, principalement pour des considérations écologiques. Ce pont deviendrait le plus haut du Québec.

« Il y a un type de plante qui existe à deux endroits au Québec et l’un d’eux est le bord de la rivière des Trois-Pistoles, précise M. Rioux. C’est hyper important qu’elle soit protégée parce qu’elle est extrêmement rare. Aussi, dépendamment des tracés, c’est entre 15 et 20 érablières qui n’existeront plus si la 20 passe. » Toujours selon lui, la construction du tronçon pourrait également nuire à certaines productions agricoles et contaminer l’eau.

Actes de vandalisme 

L’an dernier, des actes de vandalisme avaient été commis sur le chantier du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) à Notre-Dame-des-Neiges, en marge de travaux préparatoires à la construction du pont. Un camion du ministère, utilisé pour des opérations de forage, avait aussi subi l’assaut de vandales, qui avaient aussi dispersé du matériel dans la forêt avoisinante. Les actions n’avaient pas été revendiquées par les groupes d’opposants.

Rimouski : importante fuite d’eau pour les districts à l’ouest

Une importante fuite d’eau a été détectée dans le secteur du parc Beauséjour à la conduite principale alimentant l’ouest de la rivière Rimouski, touchant les districts Sacré-Cœur, Nazareth et Le Bic. Des travaux de réparation du bris devront donc être effectués à compter de ce jeudi 12 juin dès 4 h, et ce, pour une durée indéterminée. 

Dès maintenant, la Ville demande à la population de limiter sa consommation d’eau potable au strict minimum jusqu’à ce que la situation soit de retour à la normale. 

Aucune interruption d’eau n’est prévue lors des travaux et aucun avis d’ébullition n’est en vigueur pour le moment. 

Pour s’assurer d’un remplissage optimal des réservoirs pendant la période de travaux, les usages extérieurs de l’eau potable sont interdits sur tout le territoire, jusqu’à ce que la fuite soit colmatée.

Ainsi, il ne sera pas possible d’arroser sa pelouse, même si un permis a été délivré, de laver sa voiture ou de remplir les piscines et les spas.

Perturbation de la circulation

La réalisation des travaux pourrait engendrer une perturbation de la circulation aux abords du parc Beauséjour. Les gens concernés devront suivre la signalisation mise en place.  

Par ailleurs, pendant les travaux, les feux extérieurs seront interdits. Cette mesure de prévention vise à limiter les risques de déclenchement d’un incendie qui pourrait nécessiter l’utilisation d’une grande quantité d’eau.  

Rien n’a avancé pour Doris Labonté 

Deux ans après sa mort survenue le 1er juin 2023, il n’y a toujours pas d’hommage permanent pour souligner l’héritage de l’ancien entraîneur-chef de l’Océanic de Rimouski, Doris Labonté.

Dans les jours suivants son décès, le maire de Rimouski, Guy Caron, ne se disait pas fermé à l’idée d’un lecteur du Soir.ca de nommer le Pavillon polyvalent, de l’avenue de la Cathédrale, au nom de Doris Labonté.

Le Soir.ca lui a demandé si c’était toujours dans les plans et si le dossier avait cheminé.

« Ce n’est pas venu à la table du conseil. C’est le genre d’élément qui doit être soumis au comité de toponymie et voté par la suite. Je ne suis pas au courant si une demande a été faite ou si c’est présentement à l’étude », mentionne monsieur Caron.

Le Pavillon polyvalent de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)

Le maire de Rimouski affirmait, en juin 2023, que la Ville était ouverte à rendre un hommage permanent à celui qu’elle avait nommé ambassadeur.

Journaliste et animateur sportif à l’école secondaire Paul-Hubert de Rimouski, Labonté a travaillé au sein des organisations des Cataractes de Shawinigan, des Draveurs de Trois-Rivières et des Faucons de Sherbrooke avant d’être embauché par l’Océanic, en 1995. 

Cœur sur la main

« Je suis content que nous ayons pu lui rendre hommage de son vivant en lui accordant le titre d’ambassadeur de la Ville de Rimouski en 2021. J’étais aussi présent au Colisée Financière Sun Life lorsque l’Océanic a hissé sa bannière dans les hauteurs de l’aréna. J’ai côtoyé Doris lorsque j’étais dans le sport mineur et quand j’ai fait mes classes dans le journalisme rimouskois dans les années 1980. C’était quelqu’un d’approchable qui avait toujours du temps pour les autres et qui avait le cœur sur la main », indiquait Guy Caron.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Doris Labonté demeure le seul entraîneur-chef de l’Océanic à voir gagner la Coupe Memorial, en 2000, même si Clément Jodoin (2009), Serge Beausoleil (2015) et Joël Perrault (2025) y ont participé. Du lot, Labonté est le seul natif de Rimouski. Il détient encore de nombreux records chez l’Océanic. 

Projet de musée de l’aviation à Mont-Joli

La Régie intermunicipale de l’aéroport de Mont-Joli planche sur un projet de musée de l’aviation, qui deviendrait un attrait touristique indéniable dans La Mitis. 

L’aviation a occupé une place importante dans son histoire, notamment avec la présence de l’École de bombardement et de tir pendant la Seconde Guerre mondiale.

Selon le maire de Mont-Joli et administrateur de la régie, Martin Soucy, le projet chemine bien.

« Nous travaillons sur un projet de musée de l’aviation royale qui mettrait notamment en valeur l’école de bombardement de Mont-Joli. Un comité est en formation afin d’analyser la faisabilité du projet. La Ville de Mont-Joli devait déléguer un représentant sur ce comité », explique-t-il.

Le conseil municipal de Mont-Joli a adopté une résolution pour nommer le conseiller municipal Gilles Lavoie sur ce comité de mise en œuvre du musée de l’aviation, lui qui siège déjà au comité du patrimoine militaire de La Mitis, dont le siège social est à Sainte-Flavie.

Du potentiel touristique

Le maire Soucy précise qu’une étude réalisée par la Régie de l’aéroport démontre le potentiel touristique qu’aurait un musée de cette ampleur.

Formés à l’Université de Toronto, des observateurs météorologiques, comme ces membres féminins de l’Aviation royale canadienne travaillaient dans les tours de contrôle météorologique de plusieurs stations, dont la 9e École de bombardement et de tir à la station de l’ARC de Mont-Joli, au Québec. Elles travaillaient par quarts, 24 heures sur 24. (Photo archives du MDN, PL-12922)

« Le dossier va avancer avec la formation de ce comité qui devra réfléchir au lieu le plus propice pour installer ce musée et sur la manière de le financer. C’est ce comité qui aura la mission de monter le projet et de cibler les sources de financement possibles ».

Rôle majeur 

La MRC de la Mitis rappelle que plus de 6 000 aviateurs ont été formés à Mont-Joli lors de la Seconde Guerre mondiale.

La 9e école de bombardement et de tir y était installée, lui conférant ce rôle central dans l’entraînement des pilotes. Ces derniers venaient principalement du Canada, mais aussi des États-Unis, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni, tous des pays faisant partie du Commonwealth.

Un Bristol Bolingbroke Mk IV, doté d’une tourelle Bristol peu profonde, un des types d’avions d’entraînement utilisés à l’école de bombardement et de tir n° 9 à la station de l’ARC de Mont-Joli, volant au-dessus de l’eau en mars 1963. (Photo archives du MDN, PL-8928)

Des civils assuraient le fonctionnement de cette base militaire, qui était unique au Québec et l’une des plus importantes au Canada. Certains militaires ont même choisi de s’établir dans la région après la guerre.

Mont-Joli : travaux réalisés selon l’échéancier prévu

Les travaux en cours sur le boulevard Jacques-Cartier et l’avenue Benoit-Quimper avancent selon l’échéancier établi, confirme la Ville de Mont-Joli.

La fin des travaux lourds comme l’excavation devrait s’effectuer pour la mi-juillet. Au retour du congé de la construction, les interventions se poursuivront avec l’aménagement des bordures et des trottoirs.

Les travaux de finition, incluant la préparation de surface et l’asphaltage, s’entameront pour la fin juillet ou le début août.

En mai dernier, la Ville a lancé cet important chantier de 6,2 M$ alors que les équipes ont entrepris le remplacement des conduites souterraines du réseau d’aqueduc et d’égout dans ces deux artères névralgiques de Mont-Joli.

Le chantier se déroule sous la responsabilité de l’entreprise Action Progex Inc.

Durant toute la durée du chantier, la Ville permet la circulation locale pour accéder aux commerces Les Services Verro et la Cantine Chez Sylvie.

Nature des travaux

Sur le boulevard Jacques-Cartier, les travaux s’étendent sur une distance de 350 mètres, entre l’avenue Lavoie et la rue Poirier. Sur l’avenue Benoît-Quimper, les conduites ont été remplacées sur une portion de 355 mètres.

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo courtoisie Ville de Mont-Joli)

« On refait une beauté à ce secteur, en prévision aussi des nouveaux développements à venir. C’était nécessaire de le faire. On a l’appui du gouvernement du Québec avec des subventions qui vont nous aider à payer une bonne partie de la facture », indique le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.

Première baisse de la fréquentation des cinémas depuis la fin de la pandémie 

Selon une enquête de l’Institut de la statistique du Québec, les cinémas québécois ont accueilli l’an dernier 13,5 millions de spectateurs. 

  • C’est 7% de moins qu’en 2023 et 28% de moins qu’en 2019.

La part de marché des films québécois, elle, progresse. Elle était de: 

  • 8% en 2019
  • 12% en 2023
  • 15% en 2024 

C’est le meilleur résultat enregistré par les films québécois depuis un sommet de 19% en 2005.

[L'article Première baisse de la fréquentation des cinémas depuis la fin de la pandémie  a d'abord été publié dans InfoBref.]

Cet été, la majorité des Québécois visiteront le Québec 

Selon une étude Léger réalisée pour le ministère du tourisme, un plus grand nombre de Québécois, Canadiens et Français prévoient de séjourner au Québec cet été. 

Parmi les personnes qui effectueront un voyage d’au moins une nuit, la proportion de ceux qui voyageront au Québec est de: 

  • 62% chez les Québécois (+8 points de pourcentage par rapport à l’an dernier); 
  • 21% chez les Ontariens (+5);
  • 19% chez les habitants des provinces de l’Atlantique (+7);
  • 6% chez les Français (+2).

Près d’un voyageur canadien sur trois a choisi de visiter le Québec plutôt que les États-Unis. 

[L'article Cet été, la majorité des Québécois visiteront le Québec  a d'abord été publié dans InfoBref.]

Challenge Vélo Plein Air : les inscriptions sont lancées

Le 12e Challenge Vélo Plein Air se tiendra le samedi 13 septembre. L’objectif est d’amasser 40 000 $ au profit de la Maison Marie-Élisabeth (MMÉ).

Le comité organisateur aimerait compter sur la présence d’une centaine de cyclistes. Deux parcours seront encore offerts cette année, un sur route et un autre en montagne. 

« L’an dernier, près de 80 cyclistes se sont joints à l’événement, 61 en montagne et 19 sur la route. Grâce à une formidable collaboration de toute notre communauté, nous sommes parvenus à recueillir le montant net de 53 385 $ pour la Maison », mentionne la directrice de la MMÉ, Paule Côté.

Le départ est prévu à 8 h, le 13 septembre, de la Maison Marie-Élisabeth. Les participants du volet montagne pédaleront sur environ 50 km dans les sentiers forestiers qui les mèneront au parc du Mont-Comi. Ceux du volet route vont parcourir 80 km en empruntant différents rangs pour se rendre au même endroit. 

« Nous avons un nouveau concours pour les cyclistes qui seront inscrits. Ils courront la chance de gagner un bon d’achat de 500 $ chez Vélo Plein Air en ayant un coupon de participation par tranche de 200 $ de dons amassés. Et d’autres surprises s’ajouteront », explique le propriétaire de Vélo Plein Air et partenaire majeur de l’événement depuis 12 ans, Carl Bérubé.

Mont-Co Bike Fest

Pour une deuxième année, les participants au Mont-Co Bike Fest seront présents pour accueillir les cyclistes au parc du Mont-Comi, vers 13 h. Ces derniers pourront ensuite prendre part aux festivités. 

Des participants au Challenge Vélo Plein Air lors d’une année précédente. (Photo archives)

« C’est une activité qui vise à faire connaître les Sentiers du Mont-Comi, l’organisme à but non lucratif qui aménage les sentiers de vélo. Nous avons des boutiques sur place qui prêtent des vélos et nous créons des défis pour les participants. Depuis l’an dernier, nous collaborons avec le Challenge. Nous avons une loterie pour les soutenir financièrement », indique l’initiateur du Mont-Co Bike Fest, David Parent. 

Invitation aux entreprises

Le président d’honneur du Challenge, Pierre Côté de Desjardins Entreprises, invite les entreprises à créer une équipe.

« C’est un honneur de soutenir le Challenge Vélo Plein Air, un événement porteur de sens qui permet d’accompagner, avec humanité et dignité, des familles de chez nous. Nous invitons chaleureusement les entreprises à former des équipes : c’est une occasion unique de vivre une activité de team building inspirante, dans un cadre automnal magnifique. »

Le Challenge de montagne Vélo Plein Air a lieu chaque année depuis 12 ans. (Photo courtoisie – Maison Marie-Élisabeth)

Pour une quatrième année, le prix « Endurance » sera remis par la Fondation Jack Herbert à un participant qui a à cœur la MMÉ, qui se démarque par sa fidélité et qui fait preuve de persévérance. En 2024, il a été remis à l’équipe de Lamontagne Auto.

Les personnes qui souhaitent s’inscrire au Challenge Vélo Plein Air peuvent le faire au https://maisonmarieelisabeth.ca/activites/challenge/.

L’impasse entre Postes Canada et les travailleurs s’éternise

Postes Canada affirme ne pas avoir progressé dans les récentes négociations avec le syndicat représentant 55 000 travailleurs des postes, alors que l’impasse s’aggrave.

La Presse Canadienne

La société d’État indique que les deux parties ne parviennent pas à trouver un terrain d’entente, même sur les modalités d’un processus d’arbitrage, que la ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, a demandé aux parties de préparer.

La porte-parole de Postes Canada, Lisa Liu, affirme que le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a refusé de reconnaître un rapport commandé par le gouvernement fédéral qui préconisait des réformes majeures pour cette institution vieille de 158 ans, notamment des itinéraires plus flexibles et des emplois à temps partiel de fin de semaine avec des salaires et des avantages sociaux similaires.

Elle précise que les deux parties ont échangé des informations jeudi et vendredi par l’intermédiaire de médiateurs fédéraux, mais qu’elles n’ont guère eu de contacts depuis.

Par ailleurs, le STTP a appelé ses membres à signer une lettre adressée à la ministre pour s’opposer à la perspective d’un vote forcé sur les « offres finales » de Postes Canada.

La lettre indique qu’une telle mesure, demandée par Postes Canada, équivaudrait à une ingérence gouvernementale, ferait pencher la balance en faveur de l’employeur et pourrait semer la division parmi les employés.

« Les enjeux demeureront litigieux parmi certains, la plupart ou la totalité des membres, selon l’issue du vote », indique la missive de dimanche, ajoutant que le ressentiment qui en résulterait compromettrait la paix du travail.

Des divisions pourraient éclater

La présidente du syndicat, Jan Simpson, a laissé entendre la semaine dernière que des divisions pourraient éclater au sein des membres, déclarant dans une mise à jour que «malgré les tensions élevées, n’oublions pas que notre combat est contre l’employeur, et non entre nous».

Les « offres finales » de Postes Canada, présentées le 28 mai, comprennent la fin des heures supplémentaires obligatoires, des primes à la signature de 500 $ à 1000 $ et des indemnités de vie chère déclenchées à un seuil d’inflation inférieur.

L’offre antérieure de la direction, qui prévoyait une augmentation salariale cumulative de près de 14 % sur quatre ans, demeure inchangée, tout comme le projet d’embauche de personnel à temps partiel pour la livraison de colis la fin de semaine, un point de friction majeur dans les négociations.

Une grève ou un lock-out marquerait la deuxième interruption du service postal en moins de six mois (Photo Jeff McIntosh- La Presse Canadienne)

Mercredi dernier, la ministre de l’Emploi a appelé Postes Canada et le syndicat à retourner à la table de négociation et à négocier les modalités d’un arbitrage exécutoire, les deux parties étant profondément divisées sur des questions clés.

Mme Hajdu a également demandé à la société d’État et au syndicat de continuer à travailler à une entente en dehors de ce processus, dans le cadre d’une approche à deux volets, pour conclure une nouvelle convention collective.

Le STTP a renoncé à la menace de grève le mois dernier, mais a plutôt imposé une interdiction permanente des heures supplémentaires le 23 mai.

Une grève marquerait le deuxième arrêt de travail du syndicat en six mois, après que les facteurs ont fait la grève pendant 32 jours au plus fort de la période d’expédition précédant les Fêtes, en novembre et en décembre.

Cette action s’inscrivait dans le cadre des négociations contractuelles en cause actuellement.

Héma-Québec lance un appel aux dons avant l’été

À l’occasion de la Semaine nationale du don de sang, l’organisme invite les Québécois à prendre rendez-vous pour faire un don de sang cet été – une période habituellement creuse pour la collecte de sang et d’autres produits biologiques.

Héma-Québec souligne que chaque jour 1 000 dons de sang sont nécessaires pour répondre aux besoins des hôpitaux québécois. 

Horaires plus flexibles: les établissements d’Héma-Québec de Montréal, Laval, Brossard, Kirkland et Saint-Bruno sont désormais ouverts jusqu’à 20h30, du lundi au vendredi, en plus d’être ouverts la fin de semaine.

[L'article Héma-Québec lance un appel aux dons avant l’été a d'abord été publié dans InfoBref.]

Le sous-marin Onondaga sera soulevé

Le sous-marin Onondaga ne mouillera bientôt plus dans le lit du fleuve. Dès cet automne, il sera soulevé et sorti de l’eau pour reposer sur des massifs de béton, puis remblayé. Un nouvel aménagement permettra également de l’observer sous de nouveaux angles.

La gigantesque structure du Site historique maritime de la Pointe-au-Père de Rimouski ne subira donc plus l’agression des marées. 

Le soulèvement se fera à l’automne et les opérations se finaliseront pour la saison 2026. Les travaux préparatoires, qui étaient en cours depuis octobre, sont arrêtés depuis le 7 juin, afin d’offrir les visites dans le ventre du mastodonte. Ils reprendront le 25 août.

Les travaux sont évalués à 5 M$, dont 3,25 M$ sont déboursés par le Site historique. Le reste du financement est assumé par Développement économique Canada et la Ville de Rimouski.

Objectif de protection

Plusieurs se souviennent encore de mésaventures survenues en 2009 lors de l’aménagement du sous-marin sur le Site historique de la Pointe-au-Père. Par conséquent, l’Onondaga n’avait pas été installé à l’endroit précis où il avait été prévu.

Or, au fil des années, le Site historique a amassé de l’argent pour réaliser les travaux qui lui permettraient d’être installé là où il devait être.

« C’est maintenant que ça se passe, lance la directrice générale du Site, Hélène Théberge. Il ne changera pas d’emplacement, mais il va être soulevé d’environ 3 mètres en avant et 4 mètres à l’arrière pour être mis au niveau. L’objectif premier est de le protéger. »

Selon la directrice générale du Site historique maritime de la Pointe-au-Père, Hélène Théberge, les travaux exécutés autour de l’Onondaga le protégeront pour encore plusieurs années. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Subissant le ressac quotidien des marées, l’Onondaga a besoin d’amour. 

« Ça va nous permettre aussi de bonifier la visite parce que, éventuellement, on va pouvoir marcher autour, précise madame Théberge. Il y a plusieurs perspectives à exploiter du sous-marin. On va pouvoir développer différentes expériences grâce à son soulèvement. »

Travaux de soulèvement

Un enrochement a été fait autour du navire pour assurer la sécurité du chantier. En prévision de son soulèvement, des étriers ont été fabriqués en atelier pendant l’hiver pour être ensuite placés contre le sous-marin.

« C’est ce qui va permettre de soulever le sous-marin et de protéger la coque pendant le soulèvement », décrit la directrice générale du Site. Des élévateurs hydrauliques seront placés sous les quatre étriers qui se trouvent dans les zones où le sous-marin est le plus solide.

« C’est l’endroit où il y a des portes étanches à l’intérieur du sous-marin », indique madame Théberge. 

À compter du 25 août, l’Onondaga sera soulevé de 6 pouces (15,2 cm) à la fois. C’est pour s’assurer qu’en raison du poids, il n’y ait pas d’effet de recul, de l’avis d’Hélène Théberge.

CB4S de Saint-Arsène se charge du chantier. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Des piliers de bétons seront ensuite coulés à l’endroit où se trouvent les étriers, ce qui permettra au mastodonte de bien demeurer en place. Le chantier se terminera par des travaux de remblai. «Le sous-marin sera plus haut de trois à quatre mètres», précise-t-elle. 

Les travaux sont dirigés par Construction béton Quatre Saisons de Saint-Arsène. La surveillance du chantier est assurée par Prodject de Saint-Anaclet-de-Lessard.

Activités estivales

Le Site historique a profité de la conférence de presse portant sur les travaux du sous-marin pour lancer sa saison estivale, en collaboration avec Parcs Canada. Plusieurs activités culturelles, musicales et familiales seront offertes en bordure du fleuve jusqu’au 24 août. 

De son côté, le musée Empress of Ireland continuera à présenter son exposition permanente et son spectacle immersif jusqu’au 13 octobre.

Le Site historique maritime de la Pointe-au-Père (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

La station du phare de Pointe-au-Père, qui présente tous les jours l’exposition permanente Veilleurs de fleuve, clôturera sa saison à la même date.

L’équipe de Saison deli du Bic ouvrira un comptoir-crèmerie dans la maison de l’ingénieur dès le 20 juin.

Ex-garage municipal de Rimouski : le terrain vendu

Le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski, achète le terrain de l’ancien garage municipal de la Ville de Rimouski, situé sur la rue Saint-Germain Est.

Une résolution en ce sens a été adoptée à la majorité par les élus rimouskois. Les conseillers de Saint-Germain, Philippe Cousineau Morin et de Saint-Pie-X, Mélanie Bernier, ont voté contre.

« Je pense qu’on passe à côté d’une opportunité de développement économique dans ce secteur. Je ne crois pas que la meilleure solution pour ce terrain soit un stationnement. Dans un effort pour densifier le centre-ville, je pense qu’on aurait dû prioriser un développement commercial ou mixte », mentionne Philippe Cousineau-Morin.

Le conseiller de Sacré-Cœur, Sébastien Bolduc, rappelle que ce terrain est contaminé et qu’il est en vente depuis longtemps sans que personne ne démontre de l’intérêt.

« L’Hôtel Rimouski va en faire de la densification avec l’ajout d’un salon de jeux et un agrandissement pour 66 chambres supplémentaires. Ces activités augmentent les besoins en stationnements ».

Le Groupe Angus s’était désisté

Le maire de Rimouski, Guy Caron, précise que le Groupe Angus avait initialement démontré de l’intérêt pour le terrain de l’ancien garage municipal.

« Ses décideurs ont cédé leur intérêt sur le terrain et le Groupe Blouin, en raison de l’expansion à l’Hôtel Rimouski avec un centre des congrès 50 % plus grand, un salon de jeux et 66 nouvelles chambres, désiraient avoir du stationnement supplémentaire, ce que le conseil a analysé. On voulait s’assurer que l’accès par Saint-Germain Est, vers Lebeau Vitres d’autos, soit plus esthétique que seulement un espace vide de stationnement. On voulait que ce soit un bel espace de bienvenue et c’est la discussion que nous avons eue avec le Groupe Blouin ».

Le nouveau Centre des congrès sera situé derrière l’Hôtel Rimouski. (Photo courtoisie PROULXSAVARD ARCHITECTES)

La résolution présentée à la séance du conseil municipal ne mentionne pas le montant de la vente du terrain.

Deux véhicules incendiés à Saint-Jean-de-Dieu

Deux véhicules ont été incendiés, tôt lundi (9 juin) matin, à Saint-Jean-de-Dieu. La Sûreté du Québec a entamé son enquête puisque certains éléments laissent croire qu’il seraient d’origine criminelle.

Par Julian Azzari- FLO 96,5

Des agents de la SQ ont été appelés pour intervenir sur les deux véhicules stationnés légalement, vers 5 h 30, dans le secteur de la rue Rioux.

Davantage de détails devraient être connus au cours des prochains jours.

La canadienne Summer McIntosh a pulvérisé un record du monde

La nageuse ontarienne de 18 ans a battu le record du monde au 400 m style libre en 3 min 54 s et 18/100e, lors de sélections pour les prochains championnats du monde de natation qui se dérouleront cet été à Singapour. 

Summer McIntosh, triple médaillée d’or aux Jeux olympiques de Paris, a amélioré de plus d’une seconde le précédent record.

[L'article La canadienne Summer McIntosh a pulvérisé un record du monde a d'abord été publié dans InfoBref.]

Quadistes : les policiers resserrent la surveillance

L’ensemble des services de police du Québec intensifiera des interventions, les 7 et 8 juin, dans le cadre d’une opération nationale concertée ciblant les quadistes ayant un comportement pouvant compromettre leur sécurité et celle des autres usagers.

Des patrouilleurs réaliseront diverses interventions, que ce soit dans les sentiers, aux croisements des chemins publics et à l’arrimage de l’équipement dans le transport sur les routes de la province.

Tous appliqueront les différentes lois et règlements visant les véhicules hors route en vertu du Code de la sécurité routière ou du Code criminel.

Les policiers surveilleront notamment le port du casque, la capacité de conduite affaiblie par l’alcool ou les drogues, la limite de vitesse dans les sentiers de 50 km/h pour les quads et la conformité à la signalisation dans les sentiers.

(Photo courtoisie SQ)

Depuis 2021, un conducteur d’un quad doit aussi posséder un permis de conduire valide en tout temps, donc autant pour traverser et emprunter un chemin public que pour circuler en sentier, sur une terre publique ou sur un territoire privé appartenant à une municipalité.

Autoroute 20 : parmi les 10 sites les plus dangereux au Québec

La Sûreté du Québec a dévoilé, mercredi, son approche d’intervention Zone • Zéro pour protéger les utilisateurs de 10 sites névralgiques dans la province qui représentent un risque élevé de collisions mortelles ou avec blessés graves. Le tronçon de l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli fait en fait partie.

L’approche Zone • Zéro vise à intervenir de façon plus spécifique dans les secteurs accidentogènes. Elle misera sur les principales causes de collisions en outillant les patrouilleurs avec des actions concrètes et spécifiques à poser et avec des mesures de sensibilisation pour inviter les usagers de la route à se responsabiliser face à leurs propres comportements.

« Les patrouilleurs, sur leurs heures régulières et sur des heures spécifiques ajoutées, seront assignés à travailler concernant les facteurs contributifs de collisions, soit la conduite imprudente, la vitesse excessive, la conduite avec les facultés affaiblies et l’inattention. Il y a 80 % des collisions mortelles ou avec blessés graves pour lesquelles c’est un comportement humain qui est à la base. Les usagers de la route ont donc un rôle clé afin d’améliorer le bilan routier », indique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies. 

(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Cette initiative a été réalisée en collaboration avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTMD) et Contrôle routier Québec (CRQ).

« La sélection des sites s’est faite selon plusieurs critères. De manière générale, les sites retenus sont ceux qui dépassent les moyennes provinciales quant aux collisions mortelles ou avec blessés graves », explique monsieur Deshaies. 

La partie de l’autoroute 20 touchée s’étend sur 44 kilomètres, soit entre Rimouski, à l’embranchement avec la route 132, et le carrefour giratoire à Mont-Joli. 

Élargissement toujours en attente

C’est sur ce tronçon qu’est survenu le décès d’Arianne Dubé, une jeune mère de famille de 28 ans, en novembre 2023, dans une collision près de Saint-Anaclet-de-Lessard.

Arianne Dubé, en compagnie de son conjoint, Nicholas Lepage et leur fils Mathéo. (Photo Facebook)

En juillet 2024, le Bureau du coroner avait recommandé l’élargissement à quatre voies de l’autoroute 20 entre Rimouski et Mont-Joli. Dans son rapport, la coroner Me Monique Tremblay rapportait que cette section d’autoroute a provoqué 1 203 accidents de 2004 à 2022, dont 25 mortels. Elle reçoit entre 8 100 et 9 500 véhicules par jour. 

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable poursuit son étude dans le but d’ajouter des voies de dépassement.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, avait déposé, au début de l’année 2024, une pétition comptant plus de 10 000 noms, à l’Assemblée nationale, pour l’élargissement de cette section de route. 

Concours pour réaménager la place des Anciens-combattants

Le conseil municipal de Rimouski souhaite octroyer un contrat de services professionnels adjugé à la suite de la tenue d’un concours de conception visant le réaménagement de la place des Anciens-combattants.

Une demande en ce sens est adressée à la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation afin de lui permettre de procéder de cette façon plutôt que via un appel d’offres traditionnel où les règles obligent à choisir le plus bas soumissionnaire conforme.

« On veut avoir un concours pour recevoir des idées de projets qui seront soumises à un jury composé de citoyens, d’élus et de membre du personnel de la Ville. Pour cela, nous avons besoin de l’autorisation du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. L’avantage d’un concours, c’est que ça nous permet de stimuler la création et l’innovation pour un concept de place publique au centre-ville. C’est différent d’un appel à soumissions. Pour nous, ce n’est pas la question du prix, même si on a un budget à respecter. On veut pouvoir recevoir les meilleures idées et pour nous, cela passe par un concours », explique le maire, Guy Caron.

Le maire espère une réponse favorable du ministère et ensuite il souhaite recevoir de nombreuses propositions.

« Nous sommes confiant d’avoir des idées stimulantes qui vont faire rêver les gens », dit-il.

Le maire Caron aimerait pouvoir lancer le concours à l’été ou à l’automne pour une sélection du projet gagnant à la fin de l’année 2026. Le réaménagement de la Place des anciens combattants devrait se faire de 2027 à 2029.

Dans le quartier culturel

Le maire souligne que la Place des anciens combattants est incluse dans le quartier culturel que souhaite mettre en place la Ville de Rimouski entre l’avenue de la Cathédrale et l’avenue Saint-Louis et entre le fleuve et la rue Évêché.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Tout cela sera imbriqué dans une série d’événements qui viseront à faire du centre-ville un endroit où il y aura une identité culturelle. Cette identité est déjà commencée avec la Salle Desjardins-TÉLUS, le Musée régional, la Salle Georges-Beaulieu et la Galerie Léonard-Parent. Tout cela fait partie de ce qui sera englobé dans le quartier de la culture », explique monsieur Caron.

Des sommes affectées

Par ailleurs, le conseil affecte une somme de 57 445 $, en provenance de l’excédent de fonctionnement affecté au développement de projets en infrastructures au centre-ville de Rimouski, et une somme de 172 555 $, en provenance du Règlement constituant une réserve financière relative aux actifs immobilisés au budget de fonctionnement afin de réaliser certaines dépenses requises dans le cadre du réaménagement de la place des Anciens-combattants.

La Ville a prévu un budget de 18 M$ à son plan quinquennal d’immobilisations pour le réaménagement de la place des Anciens-combattants.

Guy Caron a été catégorique à l’effet que la place des Anciens-combattants ne servira pas pour un projet hôtelier, même comme espace de stationnement.

Chemin Duchénier : le maire Soucy déçu de Blanchette Vézina

Le maire de Saint-Narcisse-de-Rimouski, Gervais Soucy, se dit déçu par la députée de Rimouski et ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Maïté Blanchette Vézina, dans le dossier de la réfection du chemin Duchénier.

La Municipalité a fait valoir à maintes reprises au bureau de la députée de Rimouski et au ministère des Transports et de la Mobilité durable qu’avec une circulation de plus de 30 000 véhicules par année cette route ne devrait pas être considérée comme une route locale, mais bien comme une route collectrice.

« Transport Québec s’occupe du chemin Duchénier jusqu’à l’église. Le reste de la route menant notamment vers TERFA (réserve Duchénier et Canyon des Portes de l’Enfer) est considérée comme locale et donc de la responsabilité de la Municipalité, qui ne peut pas se permettre d’investir 4 M$ pour refaire le chemin Duchénier. Les routes locales où il circule 30 000 véhicules par année doivent être très rares. Ce n’est pas normal que ce soit aux contribuables de Saint-Narcisse de payer pour ça. C’est sûr que 30 000 véhicules, ça brise plus la route que 2 000. Pour moi, ce n’est pas une route locale et le ministère devrait avoir mis ses culottes depuis longtemps dans ce dossier », dénonce le maire Soucy.

Saint-Narcisse-de-Rimouski reçoit des plaintes toutes les semaines pour l’état du chemin Duchénier. Des gens mentionnent avoir brisé leurs véhicules.

La députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina (Photo Jacques Boissinot- La Presse Canadienne)

« Cette année, nous avons engagé une personne pour faire spécifiquement de la niveleuse à 25 heures par semaine. Ça nous coûte cher juste pour l’entretien de base. Nous mettons de l’abat-poussière pour 30 000 $ par été. On pourrait prendre cet argent pour travailler nos autres chemins si le ministère s’occupait du chemin Duchénier », explique monsieur Soucy.

Longue saga

Le maire souligne que la Municipalité a d’autres routes à entretenir.

« Le bureau de la députée nous suggère de prendre notre part de la TECQ, mais ce serait insuffisant et on doit aussi en mettre sur d’autres routes. Le chemin Macpès est en piteux état, tout comme celui des Trois Lacs », commente le maire Soucy.

La réfection du chemin Duchénier est une très longue saga.

« Ça fait 14 ans que je siège au conseil municipal. Tous les maires avant moi ont essayé. Il n’y a rien à faire. Je me demande jusqu’à quel point il y a une volonté du gouvernement dans ce dossier. En 2024-25, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a dépensé 187 M$ au Bas-Saint-Laurent et pour 2025-2027, il y a une enveloppe de 298,7 M$ prévue pour des travaux routiers dans la région. Je ne peux pas croire qu’on ne peut pas trouver 4 M$ pour le chemin Duchénier » lance monsieur Soucy.

Gervais Soucy est le nouveau maire de Saint-Narcisse-de-Rimouski. (Photo courtoisie)

C’est une portion de 7 km qui doit être refaite de la fin du village au poste d’accueil de TERFA. Gervais Soucy ne comprend pas pourquoi le gouvernement a investi autant d’argent pour TERFA sans penser à refaire le chemin pour s’y rendre.

« Que le ministère refasse le chemin et ils ne nous entendront plus pour les 20 prochaines années ».

Jonathan Lapointe-Roberts : six mois de prison de plus

Détenu depuis son arrestation le 11 mai 2023, le Rimouskois Jonathan Lapointe-Roberts devra passera les six prochains mois à l’ombre après avoir été reconnu coupable de possession de stupéfiants dans le but de trafic devant la Cour supérieure.

La peine de six mois et un jour tient compte de la détention préventive de deux ans et 17 jours comptant à 1,5 jour par jour purgé.

La peine de détention sera suivi par une probation de trois ans où Lapointe-Roberts devra garder la paix et avoir une bonne conduite.

Rappelons que la Cour d’appel a ordonné la détention de l’accusé pendant le processus judiciaire, comme l’avait fait avant elle le juge James Rondeau, de la Cour du Québec.

Importante opération policière

Les enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs assistés des policiers du poste MRC de Rimouski-Neigette, d’un maitre-chien et d’un technicien du service de l’identité judiciaire de la Sureté du Québec ont procédé le 11 mai à une importante opération en matière de trafic de stupéfiants.

« Le but de cette opération était de mettre fin aux activités de revente d’un réseau organisé de trafiquants de stupéfiant qui opérait dans la grande région de Rimouski », indiquait alors le sergent de la SQ, Claude Doiron.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

Les policiers ont effectué une série de perquisitions dans des résidences du boulevard St-Germain Ouest, de la rue du Ravin, de la 4e rue Est et de la 2e rue Ouest ainsi que dans cinq véhicules.

Ils ont procédé à la saisie d’environ 246 grammes de cocaïne, 2 000 comprimés de méthamphétamine, 10 grammes de psilocybine, 84 grammes de cannabis illicite, 105 grammes de haschich, une arme à impulsion électrique, 19 téléphones cellulaires, un certain montant d’argent comptant en devises canadiennes et américaines, plusieurs autres objets servant au trafic de stupéfiants et trois véhicules en tant que biens infractionnels.

Rimouski : pas de nouveaux mini-entrepôts dans le parc industriel

Le règlement interdisant l’aménagement de nouveaux mini-entrepôts dans le parc industriel de Rimouski a officiellement été adopté par le conseil municipal.

« Il n’y a pas eu de questions lors de l’assemblée publique de consultation. Il y en avait eu préalablement lors de l’adoption du premier projet de règlement. Nous avons répondu à ce moment-là. Nous avons mentionné qu’il y a des droits acquis pour ceux qui ont déjà des entrepôts dans le secteur. Ils pourront même agrandir sur leur terrain. Ce ne sera pas un problème. Mais, on voulait que les terrains restants dans le parc industriel soient réservés pour des usages qui vont générer davantage d’activités économiques. Il y a d’autres endroits sur le territoire de la Ville où il sera possible d’aménager des mini-entrepôts », indique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Le maire ajoute qu’un entrepôt ou un mini-entrepôt ne crée pas d’emplois ou d’activité économique et que c’est ce qui est visé dans le parc industriel.

« Les terrains se font de plus en plus rares dans le parc industriel. On veut s’assurer que l’usage permis dans le secteur soit davantage orienté vers les activités plus productives. Il y a de l’intérêt pour les terrains qui restent et ce n’est pas comme si on ne pouvait pas avoir de mini-entrepôts ailleurs à Rimouski. Il y a d’ailleurs un secteur qui vient d’ouvrir à Rivière-Hâtée. De son côté, le parc industriel ne sera pas facile à agrandir ».

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Il y avait de l’intérêt pour la construction d’entrepôts dans le parc industriel. Un projet avait été accepté, il y a un an et demi ou deux ans. La construction ne s’est pas faite. Il y a eu une réflexion qui a été entreprise entretemps. Le parc industriel est attrayant pour des mini-entrepôts parce que ce sont des terrains moins dispendieux qu’ailleurs. Nous voulons réserver ce secteur pour des bâtiments générant plus d’activités économiques qu’un simple entreposage », affirme Guy Caron.

D’autres endroits plus propices

Le conseil municipal estime qu’il y a d’autres endroits en ville où les mini-entrepôts seraient mieux intégrés.

« On essaie également de développer le parc industriel de Pointe-au-Père pour cette utilisation. C’est un parc où il n’y a pas de services, donc un endroit idéal pour les mini-entrepôts qui n’ont pas besoin de canalisation d’eau » , estime le maire Caron.

À Montréal, les déplacements en métro et en bus seront fortement perturbés la semaine prochaine

À défaut d’une entente d’ici lundi prochain, une grève des employés de l’entretien de la Société de transport de Montréal (STM) réduira drastiquement les services de transport en commun de la métropole.

Les 9, 10 et 11 juin, puis les 16 et 17 juin, les lignes de métro et de bus ne circuleront qu’aux heures de pointe et en fin de soirée.

Grand prix du Canada: métro et bus reprendront leurs horaires habituels les 13, 14 et 15 juin pendant la fin de semaine de Formule 1.

[L'article À Montréal, les déplacements en métro et en bus seront fortement perturbés la semaine prochaine a d'abord été publié dans InfoBref.]

Il fera plus de 30 °C aujourd’hui pour la première fois de l’année

Plusieurs villes québécoises, dont Montréal et Saguenay, devraient enregistrer aujourd’hui des températures dépassant les 30 °C.

Pour contexte, selon la chaine MétéoMédia, le Québec atteint 30 °C pour la première fois de l’année autour du 13 mai en moyenne.

La chaleur estivale sera toutefois de courte durée: les températures baisseront dès jeudi.

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Le Québec est la province où les patients attendent le plus longtemps aux urgences 

Selon une étude de l’Institut économique de Montréal, la durée médiane d’un séjour aux urgences au Québec était l’an dernier de 5 heures et 23 minutes. 

  • C’était 10 minutes de plus qu’en 2023 et environ 1 heure de plus qu’il y a cinq ans. 

Au Québec, les durées médianes de séjour à l’urgence les plus longues ont été enregistrées dans trois régions:  

  • Laval (8 heures)
  • Laurentides (7 heures et 7 minutes)
  • Montérégie (6 heures et 55 minutes)

[L'article Le Québec est la province où les patients attendent le plus longtemps aux urgences  a d'abord été publié dans InfoBref.]

Projet de logements étudiants aux Ateliers Saint-Louis

La Ville de Rimouski a reçu un projet en réponse à son appel d’intérêt afin de trouver une nouvelle vocation aux Ateliers Saint-Louis. Le projet « Les Appartements des Ateliers Saint-Louis », présenté par l’entreprise Immeubles Must Urbain, de Sherbrooke, prévoit la transformation du bâtiment en un immeuble à logements pouvant aller jusqu’à 38 unités.

« Nous avons reçu une proposition d’un groupe qui s’appelle Must Urbain, basé à Sherbrooke. Ils désirent s’associer avec des gens de Rimouski. Ils nous ont présenté une proposition que le conseil municipal trouve vraiment intéressante. Ils utiliseraient le bâtiment, en grande partie, pour du logement étudiant. C’est assez intéressant comme projet pour que le conseil adopte une résolution pour leur faire savoir que nous recevons favorablement leur proposition et que nous sommes prêts à continuer de les accompagner pour le dépôt éventuel d’un projet formel. Nous ne sommes cependant pas rendus à l’étape de la cession du terrain », commente le maire de Rimouski, Guy Caron.

Au moment du lancement de l’appel de projets, le 25 mars dernier, le maire avait indiqué que la Ville exigeait des promoteurs un projet avec un cadre financier solide et une utilisation stratégique de l’espace. Les intéressés avaient jusqu’au 27 avril pour soumettre leur projet.

Critères respectés

Selon la résolution adoptée lundi soir par le conseil municipal, le projet de Must Urbain répond aux critères de sélection établis par la Ville.

Le promoteur et gestionnaire immobilier se spécialise dans la transformation d’immeubles patrimoniaux en logements abordables ou étudiants.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Rimouski avait lancé un nouvel appel de projets pour la vente du bâtiment et du terrain des Ateliers Saint-Louis, après le désistement du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent en raison de son plan obligatoire de compressions de 38 M$.

Évalué à 40 M$, le projet Synergie Saint-Louis prévoyait de conserver une partie de l’immeuble centenaire des Ateliers Saint-Louis et d’ajouter une aile, derrière le bâtiment, consacrée à la production d’énergie.

Les Ateliers Saint-Louis sont à l’abandon depuis une vingtaine d’années. Construit en 1924, l’immeuble fait partie des bâtiments inoccupés soumis à une taxe spéciale que Rimouski se paie à elle-même. L’argent sert à la revitalisation du centre-ville.

« C’est regrettable » -Guy Caron

Invité à commenter les récentes poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et les anciens administrateurs de la SOPER à la suite de la faillite de l’organisme, le maire de Rimouski, Guy Caron, estime que la situation est regrettable. 

« Pour l’instant, je ne peux pas commenter davantage. Je ne peux vraiment pas en parler », répond monsieur Caron à la question de Le Soir.ca qui voulait avoir une réaction de sa part.

À la question que plusieurs se posent, à savoir qui va payer pour les frais juridiques, le maire a répondu : « Pour l’instant, je n’ai pas de commentaire. Nous sommes encore à l’examen de ce qui a été fourni. C’est regrettable que nous soyons dans une situation comme celle-là, mais on y fait face. Je ne peux pas commenter davantage que cela. »

Trop de latitude à l’ancien DG 

Guy Caron a commencé à siéger au conseil d’administration de la SOPER à la suite de son élection à la mairie de Rimouski en novembre 2021.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« La SOPER a dégagé un surplus en 2022. Nous n’avions pas toute l’information, notamment en ce qui concerne Novarium. Il n’a jamais été question que la SOPER finance Novarium. Le rapport de la commission municipale le mentionne, le conseil d’administration a laissé trop de pouvoir au directeur général. Des résolutions trop vagues lui accordaient une trop grande latitude. Dès que nous avons eu des doutes sur de possibles actes répréhensibles, la Ville et la MRC ont demandé une enquête de la commission municipale. Des actions ont été prises rapidement et les règles de gouvernance ont été resserrées. »

Frustrations des citoyens

En novembre 2024, plusieurs citoyens avaient pris la parole lors de la période de questions à la fin de la séance du conseil municipal de la Ville de Rimouski pour faire part de leur frustration de constater que de l’argent public avait été englouti dans l’épopée Novarium.

Guy Caron avait eu à répondre à de nombreuses questions.

« Nous n’avions pas toute l’information, notamment en ce qui concerne Novarium. Il n’a jamais été question que la SOPER finance Novarium. Le rapport de la commission municipale le mentionne, le conseil d’administration a laissé trop de pouvoir au directeur général », mentionnait alors le maire.

« C’est regrettable » -Guy Caron

Invité à commenter les récentes poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Technipro BSL contre la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette et les anciens administrateurs de la SOPER à la suite de la faillite de l’organisme, le maire de Rimouski, Guy Caron, estime que la situation est regrettable. 

« Pour l’instant, je ne peux pas commenter davantage. Je ne peux vraiment pas en parler », répond monsieur Caron à la question de Le Soir.ca qui voulait avoir une réaction de sa part.

À la question que plusieurs se posent, à savoir qui va payer pour les frais juridiques, le maire a répondu : « Pour l’instant, je n’ai pas de commentaire. Nous sommes encore à l’examen de ce qui a été fourni. C’est regrettable que nous soyons dans une situation comme celle-là, mais on y fait face. Je ne peux pas commenter davantage que cela. »

Trop de latitude à l’ancien DG 

Guy Caron a commencé à siéger au conseil d’administration de la SOPER à la suite de son élection à la mairie de Rimouski en novembre 2021.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« La SOPER a dégagé un surplus en 2022. Nous n’avions pas toute l’information, notamment en ce qui concerne Novarium. Il n’a jamais été question que la SOPER finance Novarium. Le rapport de la commission municipale le mentionne, le conseil d’administration a laissé trop de pouvoir au directeur général. Des résolutions trop vagues lui accordaient une trop grande latitude. Dès que nous avons eu des doutes sur de possibles actes répréhensibles, la Ville et la MRC ont demandé une enquête de la commission municipale. Des actions ont été prises rapidement et les règles de gouvernance ont été resserrées. »

Frustrations des citoyens

En novembre 2024, plusieurs citoyens avaient pris la parole lors de la période de questions à la fin de la séance du conseil municipal de la Ville de Rimouski pour faire part de leur frustration de constater que de l’argent public avait été englouti dans l’épopée Novarium.

Guy Caron avait eu à répondre à de nombreuses questions.

« Nous n’avions pas toute l’information, notamment en ce qui concerne Novarium. Il n’a jamais été question que la SOPER finance Novarium. Le rapport de la commission municipale le mentionne, le conseil d’administration a laissé trop de pouvoir au directeur général », mentionnait alors le maire.

Hydro-Québec : troisième avis de grève d’un syndicat

Un troisième syndicat d’employés d’Hydro-Québec vient de transmettre un avis de grève. Cette fois, il s’agit du Syndicat des employés de réseau, qui annonce que ses membres refuseront de faire des heures supplémentaires, du 16 au 20 juin.

Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne

L’avis de grève de ce syndicat, qui est une section locale du Syndicat canadien de la fonction publique, suit deux autres avis de grève, transmis par deux autres sections locales du SCFP chez Hydro-Québec, soit le Syndicat des spécialistes et professionnels et le Syndicat des infirmières et infirmiers de chantier.

Le Syndicat des employés de réseau compte 205 membres qui travaillent à la planification et à la conduite de l’ensemble du réseau électrique d’Hydro-Québec.

Il s’agit d’agents de planification, d’agents à l’exploitation et de répartiteurs du Centre de conduite du réseau et des Centres d’exploitation régionaux.

Comme leurs fonctions sont jugées stratégiques, il y aura des services essentiels à maintenir, a fait savoir lundi le SCFP, qui est affilié à la FTQ. Le Tribunal administratif du travail devra se prononcer à ce sujet.

Modifier son modèle d’exploitation

Parmi les points en litige, le syndicat rapporte la volonté de la société d’État de modifier son modèle d’exploitation, ce qui pourrait avoir pour effet de modifier des titres d’emplois, des descriptifs d’emplois, des horaires et d’autres conditions de travail.

Le SCFP rapporte que pas moins de 75 séances de négociation ont eu lieu à la table sectorielle et 25 à la table des demandes communes.

Le SCFP représente environ 16 000 membres chez Hydro-Québec, au sein de sept sections locales.

Un monteur de ligne d’Hydro-Québec (Photo courtoisie Hydro-Québec)

Quant au Syndicat des infirmières et infirmiers de chantier d’Hydro-Québec, il a déjà transmis un avis de grève pour les 10, 11 et 12 juin. Il négocie actuellement sa première convention collective.

L’autre avis de grève émane du Syndicat des spécialistes et professionnels d’Hydro-Québec, qui compte 5400 membres. Il prévoit déclencher sa grève le 9 juin pour cinq jours.

Il représente des informaticiens, des comptables, des planificateurs, des architectes et des communicateurs.

Rimouski : importants travaux de planage et de pavage

La Ville de Rimouski exécutera d’importants travaux de planage et de pavage dans plusieurs secteurs sur son territoire, dès ce lundi 2 juin, pour améliorer l’état de la chaussée.

Ils se poursuivront tous les jours, de 6 h 30 à 18 h 30, jusqu’à ce vendredi 6 juin inclusivement.

Les rues suivantes feront l’objet de travaux de planage :

  • Rue de Lausanne – du boulevard Saint-Germain à la rue du Coteau;
  • Montée des Saules – du boulevard Saint-Germain à la rue des Cormiers;
  • Rue des Épinettes;
  • Rue Saint-Arsène;
  • Rue Bellevue;
  • Boulevard Saint-Germain – à l’est de la montée des Saules;
  • Boulevard Arthur-Buies Est – entre les rues de la Bonne-Entente et Alcide-C.-Horth;
  • Rue des Gouverneurs;
  • Rue Marie-Antoinette.

Du pavage s’effectuera aux endroits suivants :

  • Rue de la Charente;
  • Rue de la Touraine;
  • Rue de Lausanne – du boulevard Saint-Germain à la rue du Coteau;
  • Boulevard Saint-Germain – à l’est de la montée des Saules;
  • Boulevard Arthur-Buies Est – entre les rues de la Bonne-Entente et Alcide-C.-Horth.

Modification à la circulation

Durant ces travaux, effectués par Colas (anciennement Sintra), Rimouski interdira complètement la circulation. Les usagers devront suivre la signalisation mise en place.

La Ville reportera les travaux en cas d’intempéries ou de bris.

Postes Canada : demande d’arbitrage du syndicat rejeté

Postes Canada a rejeté la demande du syndicat représentant environ 55 000 de ses travailleurs de soumettre leur conflit de travail en cours à l’arbitrage exécutoire.

Par Christopher Reynolds- La Presse Canadienne

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a formulé cette demande dans un communiqué publié samedi, indiquant qu’il invitait Postes Canada à un processus d’arbitrage juste, définitif et exécutoire afin de mettre fin aux négociations qui traînent depuis des mois sans aboutir à une nouvelle convention collective.

La société d’État a toutefois rejeté la proposition dans une réponse publiée dimanche, affirmant vouloir « rétablir la stabilité du système postal » et disant que la demande d’arbitrage exécutoire du syndicat aurait l’effet inverse.

Postes Canada soutient que l’arbitrage serait long et compliqué et durerait probablement plus d’un an, ce qui aggraverait « les difficultés financières importantes de l’entreprise », a indiqué la société dans un communiqué.

Postes Canada a présenté mercredi au syndicat ce qu’elle a appelé ses « offres finales », comprenant des concessions, notamment la fin des heures supplémentaires obligatoires et une prime à la signature pouvant atteindre 1000 $.

Augmentation salariale maintenue

L’entreprise a cependant maintenu sa proposition d’augmentation salariale cumulative de 14 % sur quatre ans et de personnel à temps partiel en quarts de fin de semaine, un point de friction majeur dans les négociations.

Postes Canada a déclaré que les deux parties étaient à couteaux tirés après des mois de conciliation et de médiation et a demandé à la ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, d’imposer un vote des membres du syndicat sur ses dernières propositions.

Une grève ou un lock-out marquerait la deuxième interruption du service postal en moins de six mois (Photo Jeff McIntosh- La Presse Canadienne)

Le syndicat est en position de grève légale depuis le 23 mai, mais a jusqu’à présent choisi d’interdire à ses membres de faire des heures supplémentaires.

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Victoire pour les Affamés, mais aussi pour Rimouski

Le restaurant Les Affamés de Rimouski est le quatrième restaurant rimouskois à avoir obtenu une mention, dans la toute première sélection du Guide Michelin Québec, soit une recommandation de la part des inspecteurs du guide. 

Propriété de Nathalie Francoeur, Mélanie Boucher et Renaud Lambert, l’établissement est l’un des 76 de la province à avoir reçu cette mention.

« Honnêtement, on est très content. Pour nous, mais pour Rimouski aussi. Peu de restaurants ailleurs au Québec ont reçu des mentions. La plupart étaient dans les grandes villes, mais Rimouski y est. Je trouve ça vraiment hot », indique Nathalie. 

Si le domaine de la restauration n’est pas évident, ils estiment que plusieurs éléments contribuent au succès de leur restaurant et à l’obtention de leur recommandation. Entre autres : son équipe, sa simplicité, sa constance, son ambiance, son accessibilité et sa cuisine ouverte.

« Il y a aussi le fait qu’on peut se permettre de s’amuser, parce qu’on n’est pas coincé dans un carcan. Contrairement à des établissements qui sont vraiment pris dans leur ligne directrice, nous, on peut s’amuser et on aime ce qu’on fait. Ç’a parait dans l’assiette. »

Pour une industrie plus facile

Dans ce qui pourrait être fait pour faciliter l’industrie de la restauration, le duo de chefs identifie deux pistes.

« Si on pouvait calmer l’augmentation constante des prix, ça serait bien », mentionne Renaud Lambert.

Deux clientes au restaurant Les Affamés (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Pour sa part, Nathalie Francoeur soulève l’implication du gouvernement.

« La nouvelle loi sur les pourboires affecte énormément la restauration, parce qu’avant c’était un incitatif pour pouvoir recruter des gens qui aimaient vraiment leur travail, surtout dans le service. Là, on vient de leur couper une grosse partie de leur salaire en changeant la formule du pourboire. Donc, dans le meilleur des mondes, pour améliorer le domaine de la restauration, il faudrait que le gouvernement songe à ne plus nous mettre des bâtons dans la roue, ce qui faciliterait la rétention d’employés. »

Matane-Baie-Comeau-Godbout : encore des traverses annulées

La Société des traversiers du Québec a annoncé l’annulation de deux traversées du lien entre Matane-Baie-Comeau et Godbout, prévues ce dimanche 1er juin, en raison de conditions de navigation défavorables.

Par Anne-Sophie Paquet-T.

Les départs concernés sont ceux de 14 h 15 et de 17 h 30, qui devaient relier Matane à Baie-Comeau et Godbout.

L’organisation indique que les mauvaises conditions maritimes rendent la navigation non sécuritaire pour ces horaires.

La STQ recommande aux usagers de consulter régulièrement son site web ou l’application mobile pour suivre l’évolution du service.

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