L’un des deux hommes arrêtés le 1er mai 2024 à la suite de trois perquisitions dans le secteur de la 6e Rue Est à Dégelis, Keven Côté-Paradis était de retour en cour le jeudi 4 septembre à Rivière-du-Loup pour disposer de ses dossiers. L’homme de 31 ans de Lejeune a enregistré un plaidoyer de culpabilité avant le procès. Mais, il semble avoir changé d’avis, puisque les procédures ont été reportées au 15 septembre pour fixer une date pour son procès.
Les perquisitions des policiers de la MRC de Témiscouata, en collaboration avec la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec (SQ), avaient permis de saisir:
environ 50 grammes de cannabis illicite;
environ 40 grammes de cocaïne;
environ 100 graines de cannabis;
de l’argent comptant;
divers équipements servant au trafic de stupéfiants;
une arme prohibée;
un véhicule Chevrolet Colorado 2017 à titre de bien infractionnel.
En liberté
Côté-Paradis a été remis en liberté sous conditions le 6 mai 2024. Il a comparu une première fois le 2 mai pour faire face à des accusations en matière de stupéfiants. Il est demeuré détenu avant de revenir au tribunal le 3 mai pour son enquête sur remise en liberté, qui avait alors été remise au 6 mai. Il a donc été détenu du 1er au 6 mai.
La SQ signale que ce sont des informations reçues du public qui ont permis de mener à bien cette opération.
Le palais de justice de Rivière-du-Loup (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)
Denis Desrosiers, 69 ans, qui faisait déjà face à cinq chefs d’accusation relatifs à une altercation survenue le 10 février 1979 à Causapscal et qui avait conduit au décès d’Adrien Allard, a été formellement accusé d’homicide le vendredi 5 septembre au palais de justice d’Amqui.
Le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a ordonné la remise en liberté sous conditions de l’accusé, qui devra notamment verser une caution de 2000$. Il devra demeurer à son appartement de la rue des Pins à Causapscal et il lui sera interdit de quitter le Québec. Il lui est aussi interdit de posséder des armes.
L’avocate de l’accusé, Me Claudie Gallant-Bergeron, a réservé son choix. L’étape d’orientation et déclaration, c’est-à-dire l’enregistrement du plaidoyer, a été reportée au 30 septembre, date à laquelle étaient déjà prévus les autres dossiers de l’accusé.
Autres accusations
Desrosiers fait aussi face à des accusations d’introduction par effraction, d’avoir porté une cagoule dans l’intention de commettre un acte criminel, de voies de fait, de vol, d’utilisation illégale d’une carabine de calibre 30-30 et de possession d’une arme à feu dans un dessein dangereux.
Invasion de domicile
Le 10 février 1979, vers 19 h 15, deux individus vêtus d’habits de motoneige et cagoulés se sont présentés à la résidence des frères Adrien et André Allard, à Causapscal.
Adrien Allard est décédé en 1979. Son meurtre n’a jamais été résolu. (Photo courtoisie SQ)
Les suspects étaient en possession d’armes à feu. Lors de l’évènement, les frères se sont défendus et Adrien Allard est décédé de ses blessures.
De l’ADN recueilli à l’époque, combiné à la technologie et au travail d’aujourd’hui, a permis aux enquêteurs de procéder à l’arrestation de Desrosiers en février et d’ultimement pouvoir porter des accusations contre lui.
La première moitié de 2025 a été marquée par une forte volatilité sur les marchés financiers. L’incertitude entourant les politiques tarifaires et d’autres mesures gouvernementales a pesé sur le moral des investisseurs. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche s’est accompagné de décisions économiques marquantes, notamment l’imposition de nouveaux droits de douane sur des partenaires commerciaux majeurs tels que le Mexique, le Canada et la Chine. Ces mesures protectionnistes ont ravivé les tensions commerciales et engendré une volatilité accrue sur les marchés, affectant les devises, les matières premières et les principaux indices boursiers.
Entre le 19 février et le 8 avril, le S&P 500 a chuté de 19 %, frôlant la zone de marché baissier. Pourtant, ce recul n’a été que temporaire. Dès le mois d’avril, les marchés ont entamé un redressement soutenu, porté par des données économiques encourageantes, une baisse de la volatilité et des attentes de politiques monétaires plus accommodantes. Les principaux indices américains, dont le S&P 500, le Nasdaq et le Dow Jones, ont ainsi effacé leurs pertes et atteint de nouveaux sommets dès le début juillet. Depuis le 8 avril, le S&P 500 a progressé de près de 30 % et affiche un rendement de +10,50 % depuis le début de l’année.
Ce regain de confiance a été renforcé par l’entrée en vigueur du « Big Beautiful Bill », favorable à l’investissement, ainsi que par la conclusion d’accords commerciaux stratégiques avec l’Union européenne, la Chine, le Japon, le Vietnam et la Corée du Sud. Ensemble, ces éléments ont contribué à repositionner les marchés dans une dynamique haussière, malgré les incertitudes persistantes.
Investir à des sommets : une source d’anxiété légitime
Investir lorsque les marchés atteignent des niveaux records suscite naturellement des inquiétudes. Beaucoup redoutent une correction imminente, une bulle qui éclaterait ou un essoufflement du marché haussier. Ce malaise est compréhensible : acheter au plus haut semble contre-intuitif.
Pourtant, l’histoire des marchés nous enseigne une leçon surprenante. Depuis 1950, les rendements du S&P 500 après des sommets historiques ont été supérieurs à ceux d’une journée moyenne. Cela peut sembler paradoxal, mais c’est logique : les sommets surviennent généralement dans des périodes de vigueur économique et de confiance des investisseurs.
Les données montrent que les rendements annualisés du S&P 500 sur des périodes de 1, 3 et 5 ans sont souvent aussi bons, voire meilleurs, lorsqu’on investit à un sommet que lorsqu’on investit à une date aléatoire.
Le vrai risque : rester à l’écart
Tenter de synchroniser ses placements avec les fluctuations du marché est une stratégie risquée. Les investisseurs qui attendent le bon moment se retrouvent souvent à manquer les journées où les marchés boursiers enregistrent leurs meilleurs résultats, qui surviennent fréquemment près des sommets. En restant sur la touche, on risque de compromettre ses objectifs financiers à long terme.
Le graphique suivant montre qu’une stratégie d’investissement continue et à long terme surpasse largement celle qui consiste à vendre ses actions chaque fois que le marché atteint un sommet. Une telle approche, consistant à se retirer systématiquement du marché à chaque nouveau record, détruirait près de 90 % de votre patrimoine sur le très long terme.
Le pouvoir du temps : traverser les cycles
Ce n’est pas le moment où vous investissez qui compte le plus, mais le temps pendant lequel vous conservez vos placements. Les marchés sont volatils à court terme, mais historiquement haussiers à long terme. Miser sur la croissance à long terme, c’est miser sur l’innovation, la productivité et la résilience des économies.
Les investisseurs qui ont su « tenir le cap » à travers les hauts et les bas ont souvent été récompensés. Par exemple, sur les 91 dernières années, le S&P 500 a connu des années négatives dans 33 % des cas. Pourtant, plus l’horizon d’investissement s’allonge, plus les probabilités de rendement positif augmentent. Les placements sur un an ont produit des résultats négatifs bien plus souvent que ceux conservés sur des périodes de 3, 5 ou 10 ans.
Fait marquant : sur les 82 dernières années, 100 % des périodes de 10 ans ont généré des rendements positifs.
Autrement dit, les investisseurs qui conservent leurs placements à travers les cycles, même pendant les périodes de baisse, améliorent considérablement leurs chances de succès. La patience et la discipline sont des alliées puissantes dans la construction de patrimoine.
Conclusion : les sommets sont des étapes, pas des barrières
Plutôt que de redouter les sommets historiques, les investisseurs devraient les voir comme un rappel du potentiel de croissance à long terme des marchés boursiers. Ceux qui attendent un « meilleur point d’entrée » se retrouvent souvent à rater des occasions et à obtenir des rendements moindres.
Ne laissez pas la crainte des plus hauts historiques vous empêcher d’investir. Conserver ses placements, les diversifier et maintenir une perspective à long terme est une stratégie efficace pour bâtir votre patrimoine.
Pier-Luc Perreault, CFA, M. Sc.
Conseiller associé en gestion de patrimoine
Groupe Gagnon Arsenault, Valeurs mobilières Desjardins
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Quatre citoyens rimouskois ont reçu, ce jeudi 4 septembre, la Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale des mains de la ministre et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina. Nathalie Babin, Dr Georges Lévesque, Thérèse Sirois et Alain Rioux ont été récompensés.
Une activité de reconnaissance a eu lieu au Théâtre du Bic en présence des proches des récipiendaires.
« Ces femmes et ces hommes méritent cette reconnaissance pour leur contribution à rendre notre monde meilleur. Ce sont des gens significatifs qui ont fait rayonner la circonscription de Rimouski. Leur dévouement envers leur communauté est un modèle pour chacun d’entre nous », s’exclame madame Blanchette Vézina.
Nathalie Babin (Photo courtoisie)
Nathalie Babin a été médaillée pour son parcours philanthropique touchant la culture, la santé, l’économie et le sport. Selon la députée de Rimouski, son passage de dix ans à la direction du Théâtre du Bic a marqué un tournant dans l’histoire culturelle de Rimouski et a permis à l’institution de se moderniser et de retrouver un second souffle.
Dr Georges Lévesque
Pionnier de la médecine en oncologie dans l’Est-du-Québec, le Dr Lévesque est à l’origine de la Fondation de l’Association du cancer de l’Est, de l’Hôtellerie Omer-Brazeau et de nombreux services essentiels pour les patients.
Dr Georges Lévesque (Photo courtoisie)
Maïté Blanchette Vézina soutient que son engagement dans la recherche et la formation a transformé durablement l’offre de soins et de savoir en région. Dr Lévesque a aussi contribué à l’émergence d’un écosystème d’économie bleue en favorisant la recherche en biotechnologies marines et l’innovation liée à la santé et à l’environnement.
Thérèse Sirois
Madame Sirois est reconnue à travers l’Est-du-Québec pour son engagement envers les personnes handicapées. À titre de directrice générale de La Ressource d’aide aux personnes handicapées du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, elle a contribué à l’intégration sociale de milliers de personnes vivant avec un handicap. Elle est, entre autres, derrière le succès du Téléradiothon de La Ressource.
Alain Rioux
Le bénévole Alain Rioux est engagé depuis plus de 60 ans dans de multiples causes, qui touchent les milieux scolaire, communautaire et municipal. Cofondateur d’Accueil-Maternité et directeur général de l’organisme pendant 15 ans, il a accompagné des générations de jeunes mamans et de familles. Pour la députée, son engagement incarne le dévouement et la solidarité.
La Médaille de la Députée de l’Assemblée nationale vise à reconnaître le mérite de personnes ou d’organismes qui ont mené une action exemplaire utile pour le bien de la communauté de chacune des circonscriptions dans les domaines culturel, sportif, social ou entrepreneurial.
Une nouvelle équipe universitaire de cross-country voit le jour à Rimouski. Le Nordet de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) ajoute cette discipline sportive à son offre dès maintenant.
La demande était grande de la part de la communauté étudiante. La nouvelle équipe sera dirigée par Samuel Lavoie qui est également l’entraîneur-chef du Club d’athlétisme Coubertin et de l’équipe de cross-country des Pionniers du Cégep de Rimouski.
« Le baccalauréat en kinésiologie apporte énormément de sportifs. La course à pied est de plus de plus en plus populaire et les jeunes commencent à beaucoup aimer la région. C’est un programme qui était très attendu par les étudiants de l’UQAR. »
Samuel Lavoie (Photo courtoisie)
La première course de la saison est prévue, le 20 septembre, à l’Universtié McGill. Une autre se tiendra à l’Université Laval et les coureurs rimouskois pourront participer au championnat provincial à la fin de mois d’octobre.
« C’est une première année. Mon rôle sera de monter le programme, de commencer à connaître les athlètes et de faire une planification sur le long terme pour les prochaines années. Il faut mettre les choses en place et voir où le calibre se situe. Je vais être là pour accompagner les athlètes dans tout ça », mentionne l’entraîneur.
Le camp de sélection a lieu les 9 et 12 septembre. Samuel Lavoie s’attend à une grosse participation autant du côté féminin que masculin. Le nombre d’athlètes choisis sera déterminé à la suite de ce camp.
Attirer les jeunes à Rimouski
Selon l’entraîneur, l’ajout de cette équipe favorisera la rétention des jeunes athlètes dans la région.
« Souvent, même avant les Pionniers, les jeunes se faisaient recruter dans un autre cégep. D’autres restaient, mais ils perdaient la passion parce qu’ils n’avaient plus de programme pour eux. Avec le programme universitaire, nous pouvons garder des athlètes qui sont au sommet de leur forme et nous pouvons aller chercher de nouveaux athlètes d’ailleurs. »
Un athlète des Pionniers en action. (Photo courtoisie)
Samuel Lavoie soutient que le cross-country est un sport d’endurance qui en est un d’équipe avant tout.
« L’effort individuel a un impact direct sur le résultat de l’équipe. Cela amène les athlètes à vivre de beaux dépassements de soi », dit-il.
Avec l’ajout d’un stade multisports à Rimouski, dans deux ans, ce dernier se permet de voir grand.
« Est-ce qu’on peut rêver d’avoir une équipe universitaire en athlétisme intérieur? Ce sont de beaux projets. »
Une équipe de cross-country est également formée au campus de Lévis de l’UQAR. Pour s’inscrire, aux camps de sélection, il est possible de consulter le www.uqar.ca/nordet.
Skateboard, musique, humour et arts visuels sont au programme du festival Skate Jam qui se tientdu 5 au 7 septembre. L’événement est de retour pour une neuvième présentation au parc de planche à roulettes de Rimouski.
Le Skate Jam a comme objectif d’encourager la pratique de l’activité physique en faisant découvrir la planche à roulettes tout en proposant une programmation musicale qui met en valeur des artistes émergents.
Le punk rock sera au rendez-vous lors de la première soirée du vendredi. Jerkswitch de Montréal sera sur place en plus du groupe rimouskois Live Ground. La première partie sera assurée par General Chaos, une formation émergente de jeunes de 16 ans de Montréal qui a déjà participé dans plusieurs festivals au Québec et en Ontario.
Live Ground (Photo courtoisie Les Disques KickFlip)
Le samedi soir, c’est le métal et le rock qui seront au rendez-vous. Bootlegger de Rimouski promet un rock pesant et Steve Pelletier de Rivière-du-Loup présentera un tout nouveau spectacle en formule « plein orchestre ». La première partie est assurée par les Rimouskois Decline.
Bootlegger (Photo courtoisie)
Le festival se conclura le dimanche soir avec un volet humour et la présence du youtubeur WTFKeV. L’artiste rap émergent de Rimouski Drexyyy ouvrira la soirée.
Initiation à la planche à roulettes
Des initiations à la planche à roulettes seront offertes gratuitement par S.U. Rimouski Skateboard, pour les personnes de tous âges, le vendredi (19 h à 20 h) et le samedi (17 h à 18 h). Une compétition amicale de skateboard est également prévue le dimanche (16 h à 18 h) par Alternative Sports. Plusieurs prix seront remis aux participants.
Arts visuels
Les arts visuels seront mis en valeur pendant le Skate Jam. Plusieurs exposants seront sur place pour exposer leurs créations aux visiteurs. L’artiste Nolin Art Addictionproposera également une expérience de peinture en direct sur skateboard.
L’admission à l’événement est gratuite, mais il est encouragé de faire une contribution volontaire au festival afin de supporter l’organisation. Un montant de 15$ / soir est proposé et il est possible de réserver une place en faisant une contribution à l’avance. Plus d’informations et l’horaire sont disponibles au skatejam.ca.
À deux semaines du début de la saison, l’Océanic va disputer ses deux derniers matchs préparatoires à Matane, vendredi soir, et à Rivière-du-Loup, dimanche après-midi.
Les adversaires seront le Drakkar de Baie-Comeau et les Remparts de Québec. Sauf pour les blessés, toutes les équipes du circuit présenteront en fin de semaine des alignements pratiquement complets avant le départ, la semaine prochaine, de certains joueurs pour des camps de recrues dans la LNH.
Dans le camp de l’Océanic, seul le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, ne jouera pas. Mais, il devrait être disponible pour le lancement de la saison. Il a été blessé au début du camp d’entrainement et l’équipe préfère jouer de prudence avec son jeune espoir de 16 ans.
Alignement
Les deux gardiens joueront chacun un match, probablement Mathis Langevin, vendredi, et William Lacelle, dimanche. Langevin quittera pour le camp des recrues de l’Avalanche du Colorado, lundi.
En attaque, les combinaisons pourraient bien changer, mais les trios de départ devraient être les suivants : Jukna-Lefebvre-Lévesque ; Dubé – Duquet -Thibault ; Achermann – Patterson – Belzil; Roop – Branton – Czaja, avec Alex Massé comme 13e attaquant.
De la vitesse
Rencontré au terme de l’entrainement de jeudi, Joël Perrault ne cachait pas sa satisfaction sur ce qu’il voit au camp d’entrainement.
« Je veux faire attention pour ne pas avoir l’air du coach trop enthousiaste. Mais j’aime beaucoup notre groupe de jeunes. Il y a beaucoup de vie. Ils sont excités de venir à l’aréna tous les jours. C’est plaisant. On a beaucoup de vitesse. On a des vétérans pour qui c’est une première opportunité d’avoir un rôle à l’avant-scène et ils semblent très excités de tout ça », explique-t-il.
Duquet heureux
Émile Duquet (Photo Le Soir – René Alary)
Un de ceux qui veulent en profiter est l’attaquant de 20 ans, Émile Duquet, qui a été acquis des Saguenéens de Chicoutimi.
« Quand Yannick (Jean) m’a annoncé que j’étais échangé, j’étais soulagé et très content. Plus les années avançaient à Chicoutimi, plus j’étais dans un rôle défensif. À 20 ans, je voulais vraiment avoir un rôle offensif et sentir que je fais partie de l’équipe. J’avais dit à Yannick après la dernière saison que je voulais commencer ma dernière année ailleurs s’il n’était pas certain de me garder. Ça s’est fait au début du camp », explique-t-il.
Chose certaine, Rimouski faisait partie de sa liste de destinations souhaitées.
« Quand Yannick m’a dit le mot Rimouski, je me suis mis à sourire. Je ne pouvais pas mieux tomber pour ma dernière saison. Je suis ici pour aider les plus jeunes et me faire valoir », poursuit le nouveau no 19 de l’Océanic.
Par ailleurs, quatre anciens de l’Océanic qui évoluent chez les professionnels Charle-Édouard D’Astous, Jimmy Huntington, Samuel Laberge et Alex Belzile, se sont entrainés avec l’équipe la semaine dernière. Ils sont de beaux exemples pour les jeunes de l’organisation.
William Tremblay porte les couleurs du Rouge et Or de l’Université Laval pour une troisième saison. Après avoir remporté la Coupe Vanier l’an dernier, le footballeur rimouskois vise encore les plus hauts sommets.
L’ancien porte-couleur du Mistral de Mont-Joli et des Pionniers de Rimouski a commencé sa saison 2025 avec confiance. Secondeur lors de sa première année universitaire, il évolue sur la ligne offensive, depuis l’an dernier, comme centre-arrière.
« Je vois plus ça comme ma deuxième année que ma troisième année universitaire. C’est une position nouvelle pour moi, même si j’ai toujours été un gars qui a joué à plusieurs positions. J’espère évoluer au meilleur de mes capacités et mettre en branle tout ce que j’ai appris dans mes deux dernières années. »
Collectivement, Tremblay s’attend à une autre grosse campagne du Rouge et Or, surtout que la majorité des joueurs de l’an dernier sont de retour sur le terrain.
William Tremblay (Photo courtoisie)
« En 2023, nous avons perdu (à la Coupe Dunsmore contre Montréal) et ça nous a ébranlés. L’an dernier, nous avons réparé les lacunes. Nous sommes une équipe assez soudée et tous les gars se connaissent bien. L’excellence est devenue la normalité. Nous en sommes au point de travailler sur les petits détails pour rester au top », dit-il.
Le joueur de 6 pieds 2 pouces et 215 livres compte encore sur sa rapidité pour l’actuelle saison, mais il a appris à mieux l’utiliser.
« Quand je suis arrivée ici, j’appréhendais un peu la vitesse et l’intensité. Je voulais toujours jouer à 100 % de ma vitesse, mais ça faisait que je n’étais pas toujours en contrôle. Après deux ans, je réalise que d’être en contrôle c’est vraiment le secret. Je suis rapide, donc je n’ai pas besoin de toujours utiliser ma vitesse à 100 % », affirme le Rimouskois.
Conciliation football-études
En plus de s’accomplir dans son sport, William Tremblay se sent également à sa place, en génie mécanique, le programme dans lequel il étudie depuis son arrivée à l’Université Laval.
William Tremblay alors qu’il évoluait avec les Pionniers. (Photo Pionniers football)
« Je suis capable de faire des projets étudiants en plus. Ça va super bien dans mes cours, j’ai une très bonne cote et c’est quelque chose que je me vois vraiment faire dans le futur. Après le football, je suis certain d’avoir un bon travail dans un domaine que j’aime. »
À la fin de l’actuelle année scolaire, il lui restera un an et demi avant de compléter son baccalauréat. Il pourra donc jouer avec le Rouge et Or jusqu’à la saison 2027.
Bruno Lévesque célèbre, cette année, ses 25 ans de diaconat. Plusieurs se souviennent de lui pour avoir marqué l’histoire de la télévision québécoise lorsqu’en 2006, il a refusé une somme considérable à l’émission Le Banquier, à l’antenne de TVA. L’homme de foi raconte comment son geste a transformé sa communauté et sa propre vie.
Dans le village de Sainte-Angèle-de-Mérici, peuplé d’à peine 1000 habitants, l’église centenaire était en péril. L’automne 2006 révèle l’ampleur des dégâts: infiltrations d’eau, structure fragilisée et un diagnostic architectural implacable réclamant 1,8 M$ de réparations.
« Comment trouver l’argent pour les réparations? », se demande alors Bruno Lévesque. L’église n’était pas encore reconnue au patrimoine religieux du Québec et l’accès aux subventions demeurait incertain. C’est dans ce contexte désespéré qu’une idée audacieuse germe dans l’esprit du diacre: tenter sa chance à l’émission télévisée Le Banquier.
Un pari risqué devant les caméras
Sans jamais avoir regardé l’émission, Bruno Lévesque remplit le questionnaire de candidature, dans lequel on lui demande ses rêves personnels les plus chers. Il écrit: rencontrer Grégory Charles, visiter le Vatican et faire un saut en parachute. Après les étapes de présélection au printemps, il se retrouve en septembre face aux caméras, accompagné de 60 paroissiens de Sainte-Angèle venus le supporter.
L’enregistrement de l’émission dure sept heures et demie. Lorsque vient le moment crucial, les valises de trois « beautés » restent à découvrir. Face au dilemme où il doit accepter 185 000$ ou miser sur sa valise, Bruno Lévesque fait un choix qui allait le marquer à jamais: il refuse les 185 000$, en espérant gagner le gros lot.
« J’ai entendu la voix d’une dame, parmi les 60 personnes de mon village, qui m’a rappelé que j’avais dit qu’on irait jusqu’au bout », se souvient-il. Finalement, malheur: sa valise ne contenait que 500$.
Conséquences
La réaction du public est immédiate. Choqués par ce qu’ils perçoivent comme un mauvais choix, certains paroissiens vont jusqu’à lui proférer des menaces de mort. Un homme réclame une part de la maigre cagnotte de 500$, inventant une histoire dramatique pour tenter d’attendrir le diacre.
Le lendemain, l’émission de Denis Lévesque achève de ternir l’image du pauvre homme. L’animateur interroge brutalement les motivations du diacre, allant jusqu’à qualifier les habitants de son village de « mangeux de patates ». Au presbytère de Sainte-Angèle, des paroissiens pleurent, révoltés par l’humiliation publique de leur représentant.
Une générosité rédemptrice
Paradoxalement, cette controverse médiatique provoque un retournement de situation spectaculaire.
« Je me disais que j’avais touché au dieu de beaucoup de monde et que ce dieu-là était dans leur portefeuille, philosophe Bruno Lévesque. Est-ce qu’une église peut être sauvée par le jeu? »
Cette question fait alors réfléchir bien des gens, tant et si bien que les dons affluent de partout au Québec, dont certains de Laval, de Sept-Îles, massivement de la Gaspésie et d’anciens résidents de Sainte-Angèle émus par la détermination du diacre. Lorsque l’église a finalement été reconnue au patrimoine religieux, les 460 000$ nécessaires aux réparations ont été réunis grâce à cette vague de générosité populaire.
Cadeaux inattendus
L’aventure télévisée a également apporté des moments de pure magie. L’un des rêves de Bruno Lévesque se confirme: Grégory Charles offre un concert à Sainte-Angèle. Ce qui devait être une petite visite avec trois jeunes choristes se transforme en un événement de plus grande ampleur.
« Le mercredi avant le spectacle, ils étaient 20 qui voulaient venir à Sainte-Angèle, raconte Bruno. Je me suis demandé où on allait les coucher. »
Mais, la solidarité du village a opéré: en 20 minutes, tous les chanteurs étaient logés chez des gens de l’endroit. L’église était si bondée que 200 personnes ont suivi la représentation sur écran géant à la salle paroissiale. Le spectacle a généré 40 000$.
L’église de Sainte-Angèle-de-Mérici est remplie pour la célébration des 25 ans d’ordination de Bruno Lévesque. (Photo courtoisie)
Seconde chance et leçon de vie
Quelques années plus tard, TVA offre une rédemption télévisuelle à Bruno Lévesque dans Le Banquier de la deuxième chance. Stéphane Laporte et Julie Snyder, témoins de l’injustice médiatique qu’avait subie Bruno Lévesque, avaient promis de « revenir le chercher un jour ». Cette fois, à l’issue de l’émission, l’histoire se termine bien: un voyage en Italie d’une valeur de
7000$, entièrement payé par TVA, permet au diacre de réaliser son rêve de visiter Saint-Pierre de Rome.
« Cette aventure du Banquier de la deuxième chance m’a démontré que j’avais une belle force psychologique », confie-t-il aujourd’hui.
Après 25 ans de diaconat et 15 ans de services en soins spirituels à l’Hôpital régional de Rimouski, Bruno Lévesque en tire une leçon: « Peu importe ce qu’on vit, les gens réagissent à partir de ce qu’ils sont dans leur nature. Le bon monde est bon, le mauvais est mauvais. Mais, 85% des gens sont bons. »
Pour l’homme de 66 ans, ce pari fou a révélé le meilleur de l’humanité.
La Ville de Rimouski a inauguré, ce jeudi, les deux projets gagnants de sa première édition en environnement du budget participatif citoyen, soit la création d’un parc d’ombre et de fraîcheur et l’aménagement d’aires de glanage grâce à la plantation d’arbres et d’arbustes fruitiers.
Il s’agit d’initiatives des promotrices Denise Proulx, Hélène Gagnon et Jocelyne Côté.
Un parc luxuriant d’ombre et de fraîcheur
La plantation d’arbres et l’ajout de mobilier urbain font en sorte que le premier projet offre un endroit pour contempler la nature et célébrer la biodiversité autour du bassin de rétention de Saint-Pie-X.
La pergola du premier projet gagnant. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
L’ajout d’une pergola, de vignes fruitières et de mobilier permet aux utilisatrices et utilisateurs de prendre une pause à l’ombre et d’observer la faune et la flore du secteur. Cet aménagement d’ombre et de fraîcheur a été réalisé avec un budget de 65 000 $ et était arrivé premier lors du vote populaire. Ce projet a été proposé par Denise Proulx.
Création d’aires de glanage
Le deuxième projet gagnant de cette édition en environnement consiste en la création de mini‑vergers écoresponsables sur sept terrains municipaux, afin d’offrir à la population des plantations à la fois ornementales et alimentaires.
Ce projet comporte également une portion éducative, avec l’installation de panneaux d’interprétation qui donnent quelques informations sur les plantations fruitières. Ces aménagements sont à découvrir dans les secteurs Le Bic, Nazareth, Sainte-Agnès Nord, Pointe-au-Père, Rimouski-Est, Saint-Pie-X et le parc des Constellations à Sacré-Cœur. Ce projet est en voie d’être complété, à l’intérieur du budget alloué de 65 000 $ et était arrivé deuxième lors du vote populaire. Cette idée est une collaboration de Jocelyne Côté et Hélène Gagnon.
Deux des trois promotrices des projets gagnants. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Le directeur du service des travaux publics à la Ville de Rimouski, Patrick Caron, a souligné l’innovation dont on fait preuve les trois promotrices.
« Pour la quatrième édition de ce budget participatif citoyen, nous avons mis en place une thématique environnementale pour diversifier l’offre de projets. Les citoyens ont répondu à l’appel : le comité a reçu 27 projets à analyser. Ce comité était constitué d’employés de la Ville, provenant des différents services municipaux. Des 10 projets soumis au vote populaire, les deux projets gagnants se sont bien démarqués. Félicitations encore une fois aux promotrices, pour leurs idées innovatrices. »
Le budget participatif citoyen
Mis en place en 2017, le budget participatif citoyen donne l’occasion aux gens de Rimouski de proposer des idées de projets.
Ceux qui respectent les critères d’admissibilité sont ensuite soumis au vote du public. Le ou les projets gagnants sont ceux ayant récolté le plus grand nombre de votes. Les éditions passées ont permis à certains projets de voir le jour comme la piste à rouleaux au parc Beauséjour, le parc pour tous au centre communautaire Saint-Pie-X et le parcours des Braves aux abords du sentier Le Littoral.
L’Association du cancer de l’Est du Québec (ACEQ) annonce que Christopher Coiteux est le parrain d’honneur de sa campagne corporative 2025.
Monsieur Coiteux invite d’ailleurs la communauté d’affaires de tout l’Est du Québec au lancement de la campagne qui aura lieu le jeudi 18 septembre lors d’un 5 à 7 à la Maison du Spaghetti de Rimouski.
Ce sera l’occasion de le rencontrer et de s’entretenir avec lui.
« Monsieur Coiteux a un profil sur mesure pour être le porte-parole de notre campagne. Car derrière chaque geste de générosité, il y a un cœur qui vient faire toute la différence et Christopher a choisi de marcher avec nous à nos côtés avec compassion et espoir en devenant le Parrain d’honneur de la campagne corporative 2025 et nous en sommes ravis », ajoute la directrice du Financement et des communications, madame Audréane Brillant.
Courtier immobilier résidentiel chez Remax à Rimouski, Christopher s’engage pleinement dans la cause de l’Association du cancer de l’Est du Québec en devenant parrain d’honneur de cette campagne corporative.
« Ce jeune homme d’affaires saura faire la différence et Christopher a d’ailleurs démontré sa solidarité et sa générosité envers les personnes touchées par le cancer avec un don au nom de la Fondation de la famille Coiteux permettant à l’Association de déployer le service Chez Martine sur l’ensemble du territoire de l’Association depuis le début de l’année 2025. La générosité est au cœur de la famille Coiteux », d’ajouter madame Brillant.
Simplifier l’implication
Monsieur Coiteux se dit très heureux d’occuper ces fonctions de parrain d’honneur.
« Cette année, j’ai décidé de m’impliquer! Ici on se serre les coudes pour soutenir, rassembler et agir! On se mobilise et on fait une vraie différence ici, chez nous. Mon rôle, c’est simple, c’est de rallier les entreprises d’ici, de créer des ponts et de simplifier l’implication parce que chaque geste compte. Les prochains mois s’annoncent inspirants, on travaille déjà sur plusieurs projets avec l’Association et j’ai vraiment hâte de vous en dire davantage. Si votre organisation veut embarquer, on se parle, on structure et on avance ensemble. J’ai la tête pleine d’idées, je suis rempli de motivation et j’ai hâte de vous rencontrer. On se dit à bientôt! »
Chaque année, l’Association du cancer de l’Est du Québec lance sa campagne corporative en sollicitant la générosité de la communauté d’affaires du Bas-Saint-Laurent, de la Côte-Nord, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Les dons recueillis contribuent directement au mieux-être des personnes vivant avec le cancer et de leurs proches.
L’objectif financier de la campagne est de 70 000 $ pour 2025.
Les personnes désirant s’inscrire au lancement de la campagne corporative lors du 5 à 7 à la Maison du Spaghetti de Rimouski peuvent communiquer avec madame Dominique Dionne, adjointe administrative à l’Association, au numéro 418 724-0600, poste 2011.
La Ville de Mont-Joli avance dans ses démarches vers la mise en place d’un nouveau quartier résidentiel au nord de l’avenue Joliette, sur un terrain acquis par la Ville au cours des dernières années.
Le conseil municipal a octroyé deux mandats de services professionnels, mardi soir, pour procéder à l’analyse du milieu naturel du terrain, une étape préalable à la confection des plans et devis.
« Nous avons octroyé des mandats de services professionnels en aménagement et en études environnementales. Cela fait partie des démarches préliminaires pour faire avancer le dossier de ce nouveau développement domiciliaire dans lequel on prévoit 34 unités de logement, au bout de l’avenue Joliette. On accélère le processus parce qu’il ne reste que six terrains à vendre dans le développement Beaupré », affirme le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.
Des autorisations à obtenir
Avant de pouvoir mettre des terrains en vente et permettre des constructions, la Ville de Mont-Joli doit obtenir les autorisations nécessaires de divers ministères, notamment celui de l’Environnement, de la Faune et des Parcs, puisque le projet implique un prolongement des réseaux d’aqueduc et égouts.
« Il va falloir démontrer au ministère que nous avons la capacité de fournir l’eau et de gérer les eaux usées. Nous savons que nous sommes en mesure de le faire avec nos infrastructures, mais il va falloir le démontrer », affirme monsieur Soucy.
La Ville a décidé d’y aller avec des constructions unifamiliales, bigénérationnelles ou des jumelées dans ce secteur.
« Il n’y aura pas d’immeubles à logements à cet endroit. Ce choix s’explique par la vocation de ce secteur », précisait le maire, dans une précédente entrevue à Le Soir.ca.
De la demande pour des terrains
Lorsque Martin Soucy a été élu à la mairie en 2017, la Ville de Mont-Joli ne détenait aucun terrain.
« Nous n’avions pas de terrain à vendre. Nous avons travaillé pendant trois ans pour démarrer et mettre en place le développement Beaupré comptant 34 terrains. Comme il ne reste que six terrains de disponibles, nous avons décidé de commencer à préparer un autre projet ».
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo courtoisie Ville de Mont-Joli)
Le maire indique que la Ville a des surplus accumulés spécialement pour le développement domiciliaire.
« Nous sommes à l’étape d’embaucher des professionnels pour faire la caractérisation des sols. Il y a notamment un milieu humide qu’il va falloir démarquer. Ensuite, ce sera la confection des plans et devis pour pouvoir aller en appels d’offres. Ça fait un certain temps que le projet était dans nos cartons. On prévoyait débuter lorsque nous aurions plus de la moitié des terrains vendus dans le développement Beaupré », explique Martin Soucy.
Le ROSEQ présente les candidats de la deuxième mouture de Les Flambettes. Le projet, réunissant quatre artistes de la relève musicale, est porté cette fois-ci par Héron, Laurianne Charbonneau, Sandrine Masse et Simon Boisseau qui amorcent une grande tournée avec plusieurs prestations dans l’Est-du-Québec.
Artistes uniques aux horizons variés, ils charment le public par leur pertinence et leur interprétation. Les Flambettes permet aux artistes sélectionnés de vivre une expérience professionnelle complète, en passant par des résidences de création et de production d’un spectacle à sa diffusion, le tout accompagné par différents professionnels du milieu. Le spectacle réunit donc les quatre univers distincts de ces auteurs-compositeurs-interprètes, en communion scénique et musicale.
Les membres des Flambettes
Héron est l’exutoire créatif d’Henri Kinkead : une exploration du folklore québécois sous toutes ses formes et un voyage au cœur des territoires d’ici qui parlent d’une quête d’identité profonde.
Diplômée en Jeu du Conservatoire d’art dramatique de Québec et membre du collectif queer féministe Les Allumeuses, Lauriane Charbonneau est une artiste militante multidisciplinaire.
Exploration d’un éventail de genres musicaux allant du folk au rock progressif, en passant par les musiques traditionnelles, l’autrice-compositrice-interprète Wendat Sandrine Massé se passionne pour la fusion des sonorités variées. Sa musique transcende les frontières culturelles et linguistiques.
Autodidacte depuis l’âge de huit ans, Simon Boisseau calque au piano les rock bands des années 60-70, comme les Beatles ou Supertramp de ce monde. Il compose déjà ses premiers morceaux vers l’âge de 10 ans et à 21 ans lance son deuxième album, Le déjeuner.
Les Flambettes en spectacle :
Vendredi 5 septembre Moulin du portage, Lotbinière
Samedi 6 septembre Centre culturel Georges-Deschênes, Dégelis
Lundi 8 septembre La Salle Comble, Ste-Anne-des-Monts
Mardi 9 septembre Centre de création et de diffusion, Gaspé
Mercredi 10 septembre Studio du Quai des Arts, Carleton-sur-Mer
Jeudi 11 septembre Salle Jean-Cossette, Amqui
Vendredi 12 septembre Centre d’art Le Barachois, Matane
Dimanche 14 septembre Pavillon des arts, Forestville
Lundi 15 septembre Salle Jean-Marc-Dion, Sept-Îles
Mardi 16 septembre La Shed à Morue, Havre-St-Pierre
Jeudi 18 septembre Maison de la culture, Rivière-du-Loup
Samedi 20 septembre Au Vieux Treuil, Iles-de-la-Madeleine
Aux premières loges de la transition énergétique dans la province, l’Institut de recherche gaspésien Nergica salue le partenariat éolien annoncé par le premier ministre François Legault.
Le directeur général Frédéric Côté souligne que cette décision concrétise de nombreuses années de démarches et de représentations.
« C’est une excellente nouvelle pour la région. Cela fait écho aux représentations que nous faisons depuis plusieurs années pour que la région puisse accueillir davantage de projets éoliens. Les investissements annoncés sont majeurs et structurants : ils amèneront ici des infrastructures stratégiques qui vont positionner la région de manière positive pour le futur. »
Présent lors de l’annonce, monsieur Frédéric Côté souligne que cette décision concrétise de nombreuses années de démarches et de représentations.
Frédéric Côté, le directeur général de Nergica. (Photo Le Soir.ca – Jean-Philippe Thibault)
La Gaspésie bien positionnée
Bien qu’aucun projet en particulier n’ait été annoncé, le potentiel de développement éolien serait de l’ordre de 6000 MW dans l’Est-du-Québec, pour des investissements représentant quelque 18 milliards de dollars. Le nombre de 20 milliards a été avancé en incluant les lignes de transport.
Chez les manufacturiers comme LM Wind Power à Gaspé et Marmen Énergie à Matane, aucune exigence de contenu local n’est dans la mire pour le moment, bien que François Legault dise vouloir encourager autant que possible les retombées économiques locales et régionales.
Ce partenariat entre la Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation, l’Alliance de l’énergie de l’Est et Hydro-Québec devrait tout de même générer d’importantes retombées pour la région, estime Nergica.
Le centre de recherche appliquée en matière d’énergies renouvelables note que la formation de main-d’œuvre spécialisée au Cégep de la Gaspésie et des Îles sera notamment un atout. Il y a 14 jours à peine, l’institution a présenté son nouveau concept de laboratoire nomade qui permet de former des élèves en maintenance d’éoliennes à peu près n’importe où au Québec, là où les besoins se font sentir.
Exploiter pleinement le potentiel
À l’image des propos prononcés par la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Claudine Bouchard, Nergica soutient lui aussi que la Gaspésie est le berceau de l’éolien au Québec et qu’elle a réussi à démontrer, depuis plus de 25 ans « son potentiel exceptionnel et son expertise unique. »
Le 6000 MW dans l’Est-du-Québec combiné à la volonté de doubler la production d’énergie solaire d’ici 2050 est une balle qui devra être saisie au bond, note Nergica. La concertation et les compétences développées au fil du temps devront, toujours selon l’organisation, servir à créer un véritable vecteur de développement économique, social et environnemental pour les décennies à venir. François Legault a indiqué mercredi à Gaspé que « le prochain siècle sera celui de l’énergie ».
Gonflés à bloc
Frédéric Côté rappelle pour sa part que non seulement la Gaspésie est une valeur sûre pour le déploiement des énergies renouvelables, mais que la région, ses acteurs et ses communautés sont gonflés à bloc pour relever ce défi.
« Les projets d’énergie renouvelable réussissent lorsqu’ils sont ancrés dans le partenariat avec les communautés locales et portés par une vision de développement durable à long terme. Aujourd’hui, cette annonce met la table pour exploiter pleinement le potentiel éolien de notre territoire. La Gaspésie est prête, l’industrie est prête, et les gens sont prêts à passer à l’action », conclut le directeur général.
C’était vraisemblablement la dernière séance régulière du conseil des ministres à Québec, mercredi. Le premier ministre François Legault a signalé dès son arrivée que le remaniement ministériel qu’il prépare depuis le début de l’été aura lieu « très prochainement ».
Par Caroline Plante, La Presse Canadienne
« Soyez patients », a-t-il lancé à l’intention des journalistes.
L’ambiance était lourde, et les ministres très peu bavards à leur arrivée à cette réunion qui n’aura duré que 45 minutes.
« C’est le temps que ça arrive. On a hâte de voir la décision finale », a d’ailleurs laissé tomber la ministre responsable des Aînés, Sonia Bélanger, au sortir de la rencontre.
« Moi, j’ai dit au premier ministre que je suis sur mon X, mais c’est sa prérogative », a fait savoir de son côté le ministre des Services sociaux, Lionel Carmant.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a répété qu’il ne souhaitait pas changer de ministère.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2018, François Legault n’a fait qu’un seul remaniement ministériel d’importance, en 2020, durant la pandémie.
Il avait alors remplacé Danielle McCann à la Santé par Christian Dubé et nommé Sonia LeBel au Conseil du trésor, notamment.
SAAQclic et Northvolt
Le remaniement tant attendu à Québec survient après le témoignage de monsieur Legault devant la commission Gallant sur le fiasco SAAQclic, et l’annonce de la mort du projet Northvolt.
Le premier ministre pourrait aussi proroger la session parlementaire censée débuter le 16 septembre pour donner le temps à ses nouveaux ministres de se familiariser avec leurs dossiers.
Le premier ministre du Québec, François Legault (Photo courtoisie Émilie Nadeau)
À un an des prochaines élections générales, monsieur Legault souhaite présenter aux Québécois une image de renouveau, alors que son gouvernement connaît une très forte baisse dans les sondages.
Selon l’agrégateur de sondages Qc125, si les élections avaient lieu aujourd’hui, la CAQ de François Legault récolterait entre zéro et trois sièges. Elle en détient actuellement 86.
L’individu arrêté le 24 juin 2024 à Rimouski relativement à un vol de véhicule survenu au cours de la même journée à Saint-Alexandre-de-Kamouraska, Marc-Antoine Cloutier, était de retour à la Cour mardi à Rivière-du-Loup pour fixer une date de procès. Cette étape a été reportée au 27 octobre.
En janvier 2025, Cloutier a plaidé non coupable et opté pour un procès devant un juge seul.
L’accusé a été remis en liberté sous conditions le 12 août 2024 au palais de justice de Rivière-du-Loup. Il fait face à des accusations de vol qualifié, de possession d’une arme prohibée et de menaces.
Des blessures mineures
Le suspect armé de 19 ans aurait menacé la propriétaire d’une voiture dans le secteur du Lac Morin à Saint-Alexandre, le lundi 24 juin vers 18 h 30, avant de s’enfuir avec celle-ci. La femme a subi des blessures mineures.
(Photo courtoisie SQ)
Les policiers de la Sûreté du Québec ont arrêté le suspect vers 20 h 45 le jour même sur la rue du Phare dans le district Pointe-au-Père, à Rimouski.
La Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation (MMBC), l’Alliance de l’énergie de l’Est et Hydro-Québec amorcent une démarche conjointe pour évaluer l’acceptabilité sociale et environnementale au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.
L’Alliance de l’énergie de l’Est avait déjà préparé le terrain en juillet en partageant les résultats d’un sondage.
Celui-ci montrait que 87 % des personnes interrogées dans ces deux secteurs appuyaient l’installation d’éoliennes dans leur région. La proportion diminuait à 67 % pour des éoliennes directement dans leur municipalité.
L’acceptabilité sociale est une condition sine qua non au développement éolien selon plusieurs intervenants, dont la ministre de l’Énergie, Christine Fréchette, présente à Gaspé pour l’annonce.
(Photo Pixabay)
« Il faut saluer à quel point le défi de l’acceptabilité sociale a été relevé avec brio. J’espère que ce modèle va se démultiplier. C’est créatif et innovant. »
« C’est un modèle que je voudrais voir dans toutes les régions du Québec », renchérit François Legault.
L’importance d’acheter localement
Le président de l’Alliance, Michel Lagacé, espère pouvoir tirer parti de 10 % en retombées économiques locales sur les investissements potentiels de 18 milliards, donc 1,8 milliard.
Il s’agit d’un minimum, selon François Legault. Le premier ministre n’a cependant pas voulu se mouiller avec un décret officiel pour une exigence de contenu local.
« Si ça existe [le produit], ça devrait être acheté ici. Charité bien ordonnée commence par soi-même. »
L’artillerie lourde a été déployée à Gaspé pour annoncer une entente tripartite qui pourrait mener au développement de 6000 mégawatts (MW) en éolien dans l’Est-du-Québec. L’ampleur des projets envisagés pourrait représenter des investissements pouvant atteindre 18 milliards, voire 20 milliards de dollars.
Ce montant inclut les lignes de transport inhérentes au transfert des précieux électrons. Les tenants et aboutissants restent toutefois à définir.
La Mi’gmawei Mawiomi Business Corporation (la MMBC, branche économique des communautés Mi’gmaq), l’Alliance de l’énergie de l’Est et Hydro-Québec travailleront maintenant de pair pour profiter des gisements éoliens encore inexploités dans la région.
Aucun nouveau parc n’a été officialisé lors de l’annonce du 27 août, ni aucun lieu ni aucune précision supplémentaire pour les lignes de transport acheminant l’électricité vers l’ouest de la province.
L’entente entre les trois parties, notamment les Premières Nations, était cependant cruciale pour aller de l’avant dans les futures années, estime le premier ministre François Legault, présent pour l’occasion. Ce dernier n’a pas hésité à qualifier cette annonce de « plus gros projet dans l’histoire de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent ».
Hydro-Québec et partenaires
« Ça va se faire zone par zone. Il y aura ensuite des annonces faites une par une selon les projets individuels, mais c’est énorme comme projet. C’est une nouvelle extraordinaire […] Ça devient de plus en plus réel », se réjouit François Legault.
Le partenariat est séparé entre Hydro-Québec (50 %) et les deux autres partenaires (50 %), précise le premier ministre.
L’événement a été couru par plusieurs élus, ministres et invités. (Photo Le Soir.ca – Jean-Philippe Thibault)
« Ça marque une étape décisive dans le développement de l’éolien dans l’Est-du-Québec », précise pour sa part la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, Claudine Bouchard, elle aussi présente pour l’occasion.
« Le partenariat annoncé aujourd’hui constitue le plus important engagement en matière de développement éolien en Amérique du Nord […] Ça appelle à renforcer le réseau de transport avec des lignes pour soutenir une croissance durable et ambitieuse. »
Pôle stratégique
Les gisements de vent dans l’Est-du-Québec sont connus depuis belle lurette. Une étude réalisée en 2005 indiquait que le potentiel éolien exploitable en Gaspésie (en dehors de certaines zones restrictives et considérant certaines mesures tampons) était de 17 000 mégawatts.
La région arrivait au quatrième rang, loin derrière le Nord-du-Québec (3,5 millions de MW) et la Côte-Nord (362 000 MW), mais devant la plupart de ses consœurs, exception faite de Saguenay–Lac-Saint-Jean (40 300 MW).
Dans ses communications, le gouvernement provincial parle d’ailleurs de l’Est-du-Québec comme « le pôle stratégique de l’éolien au Québec. »
La capacité d’intégration au réseau intégré d’Hydro-Québec n’est cependant pas infinie. Les sous-réseaux électriques régionaux auxquels les installations de production sont raccordées sont un facteur limitatif. Les contraintes liées à la circulation de l’énergie électrique sur le réseau principal aussi.
Mise en service en 2034
En novembre, Hydro-Québec a annoncé une nouvelle ligne de transport d’environ 260 km de Chaudière-Appalaches jusqu’au Témiscouata (la phase 1).
Le dossier n’en est cependant qu’à la phase d’avant-projet. La mise en service est prévue en 2034. Une autre ligne de 175 km (la phase 2) devrait se rendre jusqu’à Avignon, en 2036.
Le dossier du « goulot d’étranglement » à Rivière-du-Loup a maintes fois fait partie des discussions dans le passé.
« La phase 1 a été lancée, mais si on veut être capable d’avoir 6000 MW, il faut qu’une partie soit exportable. Il faut que la ligne soit faite aussi », souligne François Legault, questionné sur ce dossier.
Ce potentiel de 6000 MW pourrait alimenter jusqu’à 1 million de foyers dans la province.
L’ancien candidat à la mairie de Rimouski et coordonnateur de la Société nationale de l’Est du Québec (SNEQ), Djanick Michaud, est accusé d’agression sexuelle sur une personne mineure.
Selon la dénonciation obtenue par Le Soir.ca,les gestes reprochés se seraient produits entre le 1er septembre 2019 et le 10 octobre 2021.
Michaud comparaîtra devant la cour ce lundi 8 septembre pour répondre à ces accusations, mais aussi à celles d’incitation à des contacts de nature sexuelle sur une personne de moins de 16 ans et de voies de fait à l’égard de la même plaignante.
L’identité de la victime présumée est protégée par une ordonnance de non publication.
Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Un mandat d’arrestation a été lancé à son endroit, le 13 juin dernier.
Candidat à la mairie en 2017, Djanick Michaud a aussi été adjoint et attaché politique de Guy Caron alors qu’il était député pour le NPD dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques.
Le Marathon de Rimouski devait marquer l’histoire, ce dimanche 7 septembre en bordure du fleuve Saint-Laurent, alors que le peloton le plus relevé de l’histoire de l’événement prendra le départ, chez les hommes, à l’épreuve reine du 42,2 km courue entre l’avenue de la Cathédrale et Sainte-Luce.
« Puisqu’Athlétisme Québec a de nouveau sélectionné l’événement comme le Championnat québécois de marathon, nous accueillerons une vingtaine de coureurs élites, dont cinq qui ont réussi des temps sous les 2 heures et 25 minutes dans la dernière année », indique avec fierté le président du Marathon de Rimouski, Sébastien Bolduc.
Parmi eux, le champion en titre des deux dernières années, François Jarry, compétitionnera avec Ahmed Mainy, Marc-Antoine Senneville, Arnaud Francioni, Christopher Busset et David Mutai, champion en 2019.
Le Marathon de Rimouski couronnera une nouvelle championne en 2025, puisque celle de l’an dernier, Roxanne Breton, de Québec, ne défendra pas son titre.
« Parmi les inscrites, quatre femmes ont déjà couru sous les 3 heures, dont la détentrice du record du parcours, Salomé Nyirarukundo. Elle a repris l’entraînement et effectuera son retour à Rimouski après cinq ans d’absence. Elle s’ajoute à Julie Lajeunesse, Rosalie Ménard et Josyane Tessier, qui seront à surveiller », précise monsieur Bolduc.
Salomé Nyirarukundo (Photo courtoisie)
Nyirarukundo avait remporté les éditions de 2018 et 2019. Dans cette dernière course, elle avait réalisé le record du parcours en 2 h 38 min et 16 secondes, une semaine après avoir gagné le Marathon de Montréal.
« Je m’attends à voir des temps dans les 2 h 40 min chez les femmes », prédit Sébastien Bolduc.
Retour des autres épreuves
Le Marathon de Rimouski présentera de nouveau les épreuves du demi-marathon (21,1 km), celles du 10, 5 et 1 km ainsi que le Pace du bonheur, une course non compétitive où les participants effectuent le trajet de 42,2 kilomètres en huit heures, à la marche ou à la course, pour le simple plaisir, sans bourse ni récompense de performance.
Le départ du 5 kilomètres, en 2024, au Marathon de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Sanctionné niveau OR par la Fédération québécoise d’athlétisme et certifié par Athlétisme Canada, le Marathon de Rimouski servira de nouveau de temps de qualification pour les marathons d’envergure de Boston et de New York.
Revivre le suspense de 2024
Avec un contingent relevé de coureurs inscrits en 2025, le Marathon de Rimouski pourrait revivre l’intensité de sa finale historique de l’an dernier.
En 2024, dans la fin de course la plus serrée en 20 ans, le Montréalais François Jarry avait remporté un deuxième titre au 42,2 km avec un chrono de 2 h 31 min et 11 s, devançant Anthony Larouche de Québec et le Marocain Ahmed Mainy par seulement trois et huit secondes.
Derrière ce trio, Samuel Saint-Antoine, de Mont-Saint-Hilaire, avait raté le podium par seulement 23 secondes.
Des coureurs arrivent au fil d’arrivée du Marathon de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Moins inquiétée chez les dames, Roxanne Breton, de Québec, a gagné la course de Rimouski avec un temps de 3 heures, 2 minutes et 55 secondes, surpassant Joanie Charland de Longueuil et Ana Matkovic de Boischatel par sept et 14 minutes. Néophyte en athlétisme, Breton a commencé à courir pour le plaisir en 2022.
Marc-Antoine Senneville de Trois-Rivières et Marianne Boivin de Pont-Rouge (demi-marathon), Philippe Brochu et Nayeli Lapierre de Québec (10 km), Isaac Sirois de Sainte-Luce et Rose-Marie Michaud de Saint-Anaclet (5 km), ainsi que Liam Dion de Saint-Cyprien et Julianne Turgeon de Rimouski (1 km), sont les tenants des autres titres en jeu.
La Ville de Mont-Joli a reçu une délégation d’Investissement Québec, dont son vice-président aux Investissements directs étrangers, Daniel Sylverman, le 26 août dans le but de valoriser les nombreuses opportunités que son parc industriel est en mesure d’offrir aux entreprises.
Au cours de cette rencontre, le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, a fait valoir les multiples atouts de la ville et son parc industriel, qu’il s’agisse de son emplacement géographique stratégique à proximité de l’aéroport et des possibilités d’investissements pour les secteurs stratégiques de l’économie locale et nationale.
« On travaille avec Investissement Québec depuis plus d’un an pour mettre en valeur les atouts de notre parc industriel. M. Sylverman a démontré beaucoup d’intérêt pour l’aéroport régional qui est tout près et par l’intermodalité historique de la ville avec le train, le bateau (Matane), l’autoroute 20, le chemin de fer. Il s’est montré intéressé au développement du parc et à son historique militaire. Mont-Joli, avec son parc industriel de 12 millions de pieds carrés, pourrait permettre au Québec de tirer son épingle du jeu au plan fédéral », rapporte monsieur Soucy.
Une rencontre positive
Le maire mentionne que le représentant d’Investissement Québec est reparti, enchanté de sa visite à Mont-Joli.
« Nous sommes très positifs. Nous semons des graines qui devraient nous permettre de récolter plus tard ».
Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)
Des opportunités
Le maire Soucy mentionne que le terrain vierge du parc industriel offre énormément de possibilités.
« La force de notre parc industriel, c’est qu’il est possible d’y produire de l’électricité à proximité. Il y a une quinzaine d’années, Hydro-Québec a décidé de fermer les centrales Mitis 1 et Mitis 2 parce qu’elle avait un surplus d’énergie. À l’époque, elle produisait 10 MW. On estime qu’on pourrait aller chercher jusqu’à 15 MW avec une modernisation des installations. L’apport en électricité est un enjeu pour développer des parcs industriels. Sans énergie, c’est impossible de développer un parc industriel parce que ça n’attire pas les investisseurs ».
Les propriétaires du Centre de plein air du grand Lac Ferré à Saint-Narcisse-de-Rimouski accueillent le Club de voile de Rimouski, les 6 et 7 septembre, pour une initiation à la pratique de la voile sur dériveur.
Cet évènement est offert au grand public pour s’initier à la pratique de la voile sur dériveur. Les gens pourront faire de la voile libre sur un dériveur ou embarquer sur un dériveur accompagné d’un animateur ou d’un instructeur de voile certifié.
Pour les deux journées, l’accueil des participants se fera à 9 h 30 et les sorties d’initiation auront lieu à 10 h 30, 11 h 15, 13 h, 14 h 15 et 15 h.
L’activité est gratuite et il n’est pas nécessaire de réserver.
Portes ouvertes
Le Centre de plein air du grand lac Ferré profite de l’événement pour tenir une journée portes ouvertes avec un accès gratuit au site au grand public. Une boite sera installée sur place pour permettre aux participants de faire une contribution volontaire. Les fonds serviront au développement de l’École de voile du Bas-Saint-Laurent.
Il y aura un service de restauration sur place de 11 h 30 à 14 h.
Le Centre de plein air du grand lac Ferré est situé au 971, route Taché, à Saint-Narcisse-de-Rimouski.
La MRC de La Matapédia et la SADC de La Matapédia annoncent l’ouverture de la période d’inscription en vue du prochain Salon des artistes et des artisans de La Matapédia qui aura lieu les 15 et 16 novembre prochain à la salle communautaire d’Amqui.
Les personnes souhaitant s’inscrire doivent se procurer le formulaire d’inscription sur le site Internet de la MRC de La Matapédia (www.mrcmatapedia.qc.ca) ou sur la page Facebook du Salon.
Elles peuvent aussi obtenir la documentation en communiquant directement avec les organisateurs de l’événement.
Informations supplémentaires
La date limite pour faire parvenir le dossier d’inscription est le 30 septembre 2025. Le paiement total de l’inscription doit obligatoirement être transmis en même temps que le formulaire.
Les personnes souhaitant des informations supplémentaires peuvent s’adresser à Madame Karine Lévesque, conseillère en développement culturel à la MRC de La Matapédia, membre du comité organisateur, au 418 629-2053, poste 1036 ou à culture@mrcmatapedia.quebec.
La Ville de Rimouski amorce le processus visant l’adoption d’un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) pour permettre la construction de deux immeubles de trois étages, totalisant 12 unités résidentielles, sur le boulevard Saint-Anne à Pointe-au-Père.
Les promoteurs du projet sont Christophe Malouin et Pierre-Luc Proulx.
Ils ont soumis à la Ville une demande d’approbation relative à un projet particulier qui déroge à certaines normes du Règlement de zonage soit : le nombre de bâtiments principaux autorisés sur un même terrain; le nombre d’étages autorisés; le nombre de logements autorisés; les escaliers extérieurs ouverts menant aux étages supérieurs; la bande de verdure entre une aire de stationnement de plus de cinq cases et une ligne latérale et le nombre d’aires de stationnement.
Le maire de Rimouski, Guy Caron, rappelle que la Ville a adopté, en janvier 2023, le Plan de lutte contre la pénurie de logements, notamment en misant sur la construction de 2 500 unités de logement dans les prochaines années.
Recommandé par le CCU
Le projet particulier a été soumis au comité consultatif d’urbanisme (CCU) de la Ville, le 12 août. Ce dernier recommande au conseil municipal de l’accepter sous certaines conditions.
Le conseil municipal a donc adopté, aux fins de consultation publique, un premier projet de résolution en vue d’approuver, le PPCMOI. Une consultation publique aura lieu à une prochaine séance du conseil.
Des projets intéressants
Ce projet suit le même cheminement que ceux de la conversion de l’ancien bar Le Campus en logements étudiants et de la construction d’un bâtiment résidentiel de 15 logements au 266, rue Saint-Germain Est par les Immeubles DTM.
« Ce sont de beaux projets intéressants et qui évoluent. Le PPCMOI est une étape assez fréquente pour ces projets résidentiels privés. Ce sont des projets qui vont ajouter quelques dizaines d’unités de logement sur le territoire de la Ville », indique monsieur Caron.
La réforme du régime d’assurance-emploi est toujours un enjeu d’actualité que le député bloquiste du comté de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine, Alexis Deschênes, aimerait régler une fois pour toutes.
Même si les problèmes liés à l’assurance-emploi résonnent dans la tête des gens comme une situation créée par le gouvernement conservateur de Stephen Harper, il faut remonter dix ans auparavant, lors de l’ère de Jean Chrétien, pour constater les premiers grands changements au régime d’assurance-chômage, alors rebaptisé assurance-emploi.
Si le gouvernement libéral de l’époque avait grandement changé les règles du régime, notamment en abaissant les revenus assurables à 55 %, d’autres réformes et modifications viendront toucher directement les travailleurs saisonniers, surtout au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. On peut penser à l’augmentation du nombre d’heures minimales pour se qualifier à l’assurance-emploi. Malgré la promesse de « réparer » le tout, le gouvernement de Justin Trudeau n’aura jamais ramené le régime là où il était il y a 30 ans.
Maintenir la pression
Pour le député actuel, Alexis Deschênes, il faut maintenir la pression sur le gouvernement fédéral.
« Aujourd’hui, on ne parle plus seulement des prestataires d’assurance-emploi, mais bien des employeurs. Il en va de la compétitivité de nos entreprises. »
Alexis Deschênes donne l’exemple d’une entreprise qui œuvre dans la transformation des produits de la mer.
(Photo: Pierre Michaud-archives)
« Si pour une raison ou une autre, il y a moins de crabes une année, la conséquence est qu’il y a moins d’ouvrage pour ses travailleurs. Et ce qu’on remarque dans notre région est que ces employeurs vont embaucher leurs gens pour une période supérieure à celle dont ils en ont besoin simplement pour permettre aux travailleurs d’avoir suffisamment d’heures pour se qualifier à l’assurance-emploi. »
Ce qui fâche le député est le fait que les employeurs se retrouvent à compenser pour un régime trop rigide, et ce, même s’il y a des surplus dans les coffres.
« Le système canadien est l’un des moins généreux en Occident. On redonne à peine 66 % du salaire contrairement à 80 ou même 90 % dans certains pays d’Europe. Il faut que nos travailleurs puissent y accéder plus facilement et qu’ils en retirent davantage. On doit avoir un minimum de 35 semaines, ce qui permettrait tout le temps de faire ses heures. »
Quant à savoir si un travailleur devrait combler le reste de l’année en occupant un autre emploi, Alexis Deschênes n’est pas contre l’idée si certaines personnes veulent améliorer leur sort, mais l’idée générale est de ne pas voler la caisse de l’assurance-emploi qui est remplie par les travailleurs et les employeurs pour l’utiliser à d’autres fins décidées par le gouvernement.
Un des deux hommes arrêtés le 1er mai 2024 à la suite de trois perquisitions dans le secteur de la 6e rue Est à Dégelis, Keven Côté-Paradis, 31 ans, de Lejeune, était de retour à la Cour lundi à Rivière-du-Loup pour disposer de ses dossiers avec une réponse à l’accusation avant le procès, mais le tout a été reporté à ce jeudi 4 septembre.
Les policiers de la MRC Témiscouata, en collaboration avec la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de la Sûreté du Québec, ont procédé le 1er mai 2024 à trois perquisitions qui ont permis de saisir :
Environ 50 grammes de cannabis illicite ;
Environ 40 grammes de cocaïne ;
Environ 100 graines de cannabis ;
Un certain montant d’argent comptant ;
Divers équipements servant au trafic de stupéfiants ;
1 arme prohibée ;
1 véhicule Chevrolet Colorado 2017 à titre de bien infractionnel
(Photo courtoisie)
En liberté depuis le 6 mai 2024
Côté-Paradis a été remis en liberté sous conditions le 6 mai 2024. Il a comparu une première fois le 2 mai pour faire face à des accusations en matière de stupéfiants. Il est demeuré détenu avant de revenir au tribunal le 3 mai pour son enquête sur remise en liberté qui avait alors été remise au 6 mai. Il a donc été détenu du 1er au 6 mai.
La SQ signale que ce sont des informations reçues du public qui ont permis de mener à bien cette opération.
Les activités du Club Gigus reprennent pour la saison automnale à Rimouski. Il sera possible de pratiquer la gigue avec des groupes de différents niveaux, dès le 15 septembre.
Toute personne de 12 ans et plus peut s’initier à cette danse traditionnelle. Club Gigus offre des cours dans l’Est-du-Québec depuis 2023.
« Nous avons maintenant un groupe pour les habitués qui sont là depuis le début. Ça gigue en masse à Rimouski. Il y a aussi la possibilité pour les débutants de commencer », indique la codirectrice et cofondatrice, Yaëlle Azoulay.
La pratique de la gigue permet de partager une tradition dans le plaisir.
« Comme c’est le cas avec beaucoup d’autres loisirs, une grosse partie du plaisir est de se retrouver en gang pour s’amuser en faisant la même chose tous ensemble. »
Les cours de Club Gigus s’adressent aux 12 ans et plus. (Photo courtoisie)
Les participants apprendront les bases du vocabulaire de la gigue, l’improvisation et de petites séquences dans le plaisir, le rythme et le jeu.
« La gigue québécoise est axée sur le rythme, mais aussi sur la relation avec la musique qui est très importante dans les cours de gigue. Ce n’est pas une danse figée. On ne danse pas comme on dansait il y a 100 ans. Elle a évolué et elle s’est transmise de génération en génération comme n’importe quelle autre forme de patrimoine vivant », souligne madame Azoulay.
Un bon exercice
Les intéressés n’ont pas besoin de souliers particuliers pour venir au cours.
« On apporte sa propre couleur. C’est un exercice super cardio. C’est donc une façon de rester en forme. Nous trouvons que c’est une belle forme de danse et elle s’inscrit à l’intérieur de la grande famille du patrimoine vivant. C’est important d’être conscient de toutes ces belles choses qui existent et qui sont propres à la culture du Québec », explique Yaëlle Azoulay.
Les cours se tiendront, les lundis, au centre communautaire du district Nazareth à Rimouski. Il est possible de s’inscrire au www.clubgigus.com.
Les curieux sont les bienvenues afin de participer au premier cours gratuitement.
Le Matanais Tomas Gagné a été sélectionné pour faire partie de la formation des Saguenéens de Chicoutimi au terme d’un camp d’entraînement concluant.
L’appel a été logé au cours de l’été.
« J’espérais que ça arrive parce que j’ai énormément travaillé pour ça. Donc quand j’ai reçu l’invitation, j’étais très heureux. À partir de ce moment-là, je me disais que j’avais tout à gagner et rien à perdre, donc ça m’a aidé à mettre le stress de côté. En plus, l’organisation nous a mis en confiance dès les premières heures », explique Tomas Gagné.
Le principal intéressé a joué trois demi-matchs préparatoires contre Baie-Comeau et Rimouski. « J’étais fier de ma performance et j’ai réussi à démontrer ce que j’étais capable de faire », ajoute-t-il.
Le jeune gardien de buts a ainsi convaincu le personnel d’entraîneurs de lui faire une place pour la saison 2025-2026. Lors d’un match présaison contre l’Océanic, Tomas Gagné n’a donné qu’un seul but sur 52 lancers.
Lors d’un match présaison contre l’Océanic, Tomas Gagné n’a donné qu’un seul but sur 52 lancers. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Selon lui, son calme est un de ses atouts majeurs.
« Chaque match, mes coéquipiers peuvent compter sur moi pour donner mon maximum. Je vais me battre pour chaque rondelle afin d’être le premier à aller la chercher. Je veux amener une confiance et un calme à mes coéquipiers en zone défensive. Je ne serai pas ce genre de gardien qui s’amuse à jongler avec la rondelle. »
C’est donc une nouvelle aventure qui débute pour le Matanais qui aura le rôle d’épauler le gardien partant de la formation, Raphaël Précourt. Il fait partie du trio de gardiens qui entameront la saison en compagnie de Mathias Hernandez.
Bagage d’expérience
Le gardien a déjà un impressionnant bagage d’expérience malgré son jeune âge.
Il a évolué au sein des Grads de Navan (Ottawa) dans la Central Canadian hockey league où il a conservé une moyenne de 3.02 au cours de la saison régulière et 2.82 pendant les séries éliminatoires.
Auparavant, il a fait partie des Albatros/Océanic dans la catégorie Bantam AAA. Il a également pu perfectionner son art au cœur de de l’Académie internationale de hockey Le Sommet.
Tomas a aussi eu l’occasion de défendre les couleurs des Sieurs de Matane en début de parcours.
Atteindre la Ligue de hockey junior Maritimes Québec était l’un de ses objectifs. C’est maintenant chose faite.
« Je cherche à m’établir comme un bon gardien dans la ligue, mais si je me projette dans l’avenir dans quelques années, j’aimerais intégrer un programme dans une université américaine », conclut-il.
L’Expédition Saint-Laurent et ses bassins versants 2025 a permis de retirer 30 800 livres de déchets de la nature, de la Montérégie à la Gaspésie. Ce sont 14 tonnes de matières polluantes qui ont été éliminées dans le Saint-Laurent et ses affluents.
L’organisation a qualifié l’événement qui se déroulait en août de « franc succès environnemental ». Cette mission de sensibilisation et de recherche scientifique a permis de mobiliser plus de 350 citoyens et élus à travers 22 municipalités côtières du Québec, dont Rivière-du-Loup, Cacouna, Trois-Pistoles, Cap-Chat et Bonaventure.
« C’est encourageant de voir autant de citoyens et d’élus se mobiliser pour la protection du Saint-Laurent. Avec les centaines de volontaires et les dizaines de milliers de personnes qui nous ont suivis sur les réseaux sociaux, on a senti la volonté des gens de se réunir pour le changement », rapporte le chef d’expédition, Jimmy Vigneux.
Il s’agissait de la deuxième expédition du genre. Une troisième est dans les cartons, mais rien d’officiel pour le moment.
Dix-huit membres sur le terrain
L’équipe d’Expédition Saint-Laurent est menée par Mission 1000 tonnes et Stratégies Saint-Laurent. Elle comptait cette année 18 membres : restaurateurs écologiques, plongeurs professionnels, artistes multimédias et scientifiques. Une cohorte jeunesse de six personnes étaient aussi présente.
Jimmy Vigneux et Lyne Morissette
(Photo courtoisie)
En plus de retirer des déchets, le but est aussi d’offrir des conférences de sensibilisation, effectuer un échantillonnage scientifique des microplastiques, analyser la nature des déchets collectés et inciter les municipalités visitées à ratifier le Défi Saint-Laurent. Ce programme encourage la réduction de l’usage des plastiques et une meilleure gestion des déchets. Trois nouvelles municipalités y ont adhéré cette année.
Caractérisation et propreté
Une caractérisation des déchets a eu lieu dans 7 municipalités. Les déchets ont été triés, comptés et pesés selon un protocole scientifique. Les données de ces caractérisations sont transmises à Pêches et Océans Canada (MPO). Le but est de mieux comprendre la nature, la source et l’impact des déchets retrouvés sur les berges du Saint-Laurent.
En quantité de déchets, le plastique arrive au premier rang. Selon les régions, le type peut varier, allant des bouteilles aux emballages, en passant par les sacs, les cartouches de fusil et les produits d’hygiène.
« Nous avons ramassé aussi beaucoup de métal, de canettes et de mégots de cigarettes, précise Lyne Morissette, chef scientifique de l’Expédition Saint-Laurent. Nous sommes fiers d’avoir retiré autant de tonnes de déchets de l’environnement, mais cela veut aussi dire que le problème de pollution côtière par les déchets est important au Québec. Nos nettoyages font une petite différence, mais le réel changement passe par la réduction de production de déchets. »
De nombreux échantillons de sédiments et d’eau ont aussi été prélevés tout au long du parcours. Ceux-ci seront étudiés dans des laboratoires universitaires. Ultimement, leur composition chimique sera déterminée. La quantité de particules de microplastiques qu’ils contiennent sera aussi analysée.
Depuis sa fondation en 2018, Mission 1000 tonnes a permis de retirer 580 tonnes de déchets. Près de 5000 nettoyages collectifs ont été effectués. Plus de 85 000 bénévoles au Québec et à l’international ont mis l’épaule à la roue.
Le hockeyeur matanais et ex-Océanic, Charle Truchon, a rejoint un groupe sélect d’une vingtaine de joueurs à avoir leur photo sur le mur d’honneur du Colisée Béton Provincial de Matane.
Cette initiative personnelle émane de Denis Gauthier, grand passionné et promoteur de plusieurs événements sportifs dans la région.
Il y a une dizaine d’années, avec l’accord de la Ville de Matane, Denis Gauthier avait d’abord monté une petite exposition permanente regroupant des photos de l’histoire du hockey à Matane et des grands événements sportifs qui s’étaient tenus au Colisée.
Par la suite est venu le mur des athlètes matanais qui ont évolué au moins un an dans une ligue de niveau supérieur.
« J’ai toujours appelé ça le mur de la persévérance. C’est pour démontrer aux jeunes qu’ils peuvent se fixer des objectifs et les atteindre », confie-t-il.
Pas seulement la LNH
Denis Gauthier tenait aussi à souligner qu’avant de rêver à la Ligue nationale de hockey, il y a d’autres étapes à franchir qui sont importantes dans un parcours, à commencer par la Ligue de hockey junior Maritimes Québec.
« Depuis l’arrivée du Drakkar et de l’Océanic, nos jeunes bas-laurentiens et gaspésiens sont davantage repêchés par la ligue. C’est bon pour nos athlètes, mais aussi pour la ligue qui créé un sentiment d’appartenance avec ses amateurs. »
Charle Truchon a remporté la Coupe Memorial, en 2023, avec les Remparts de Québec. (Photo – Candice Ward/CHL)
C’est tout un travail de moine que Denis Gauthier s’est donné pour retrouver tous les joueurs qui ont commencé leur parcours mineur à Matane et qui ont évolué au moins une année complète dans la Ligue junior Maritimes Québec.
« Le plus récent est Charle Truchon. Il a tout raflé, autant un trophée personnel que la Coupe Memorial et la Coupe du Président. »
Souligner le parcours des athlètes
Il rejoint donc la vingtaine de joueurs présents sur le mur d’honneur qui remonte à l’époque de Serge Bernier et Alain Côté.
Les prochains joueurs à se retrouver sur le mur d’honneur pourraient être Jean-François Bélanger, qui évolue maintenant à Terre-Neuve et Tomas Gagné, qui vient d’être signé par les Saguenéens de Chicoutimi.
« C’est important pour moi de souligner le parcours de nos jeunes athlètes et je vais continuer de le faire tant que je pourrai », conclut Denis Gauthier.
La Sûreté du Québec est à la recherche de témoins en lien avec le délit de fuite qui s’est produit le 24 août dernier.
Afin de recueillir le maximum d’informations concernant ce délit de fuite, la Sûreté du Québec installera un poste de commandement ce mercredi 3 septembre, de 10 h à 18 h, au terrain de balle de Saint-Ulric situé au 370, rue du Centenaire.
Les gens sont invités à venir rencontrer les enquêteurs afin de recueillir les témoignages de gens qui auraient des informations relatives à ce délit de fuite.
On rappelle que tout renseignement, aussi minime soit-il, peut être utile pour l’enquête.
Motocycliste retrouvé inanimé
L’accident s’est produit le 24 août, vers 3 h 45, dans la nuit. Un jeune motocycliste circulait sur la route James lorsqu’il est entré en collision avec un autre véhicule.
Le motocycliste a été retrouvé inanimé sur la chaussée. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital pour y soigner des blessures sérieuses. Il est toujours dans un état critique, mais stable pour le moment.
Les gens sont invités à venir rencontrer les enquêteurs afin de recueillir les témoignages de gens qui auraient des informations relatives à ce délit de fuite. (Photo courtoisie SQ)
Selon les informations de la Sûreté du Québec, le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident ne serait pas demeuré sur les lieux pour porter assistance à la victime et aurait pris la fuite.
Par ailleurs, rappelons que toute personne possédant de l’information peut aussi appeler la Centrale d’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1-800 659-4264.
Les petites localités éloignées des centres urbains poursuivent leur lent déclin. L’indice de vitalité économique des municipalités québécoises montre encore une fois que les régions de l’Est-du-Québec peinent à rivaliser avec les grands centres.
La population des plus petites localités est vieillissante, les revenus sont faibles et l’emploi rare. Le préfet de la MRC de La Côte-de-Gaspé et maire de Gaspé, Daniel Côté, pointe du doigt la centralisation et réclame davantage de pouvoirs pour les régions afin de renverser la tendance.
L’indice de vitalité des territoires est compilé par l’Institut de la statistique du Québec. Le plus récent rapport montre que, sur les 229 municipalités affichant l’indice le plus faible, une centaine se trouvent dans l’Est-du-Québec, soit 48 au Bas-Saint-Laurent, 31 en Gaspésie et 20 sur la Côte-Nord.
Les deux tiers des localités gaspésiennes, la moitié de celles de la Côte-Nord et 40 % de celles du Bas-Saint-Laurent figurent parmi les plus dévitalisées au Québec. La municipalité qui affiche l’indice le plus faible de toute la province est La Martre, en Haute-Gaspésie.
« Ce sont des milieux vieillissants. Les jeunes partent en raison de la décomposition des services. Surtout, les personnes les plus susceptibles de bouger sont celles qui en ont les moyens. Ceux qui restent, ce sont les plus défavorisés », constate le directeur scientifique de l’Observatoire des trajectoires territoriales et régionales de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), Nicolas Devaux.
Villages frappés de plein fouet
Plusieurs enjeux échappent au contrôle des petites communautés, dont les changements climatiques qui affectent les pêches, le déclin de l’industrie forestière ou encore les bouleversements économiques mondiaux. Ces facteurs frappent de plein fouet les villages.
Le directeur scientifique de l’Observatoire des trajectoires territoriales et régionales de l’Université du Québec à Rimouski, Nicolas Devaux. (Photo courtoisie UQAR)
« Les petites localités ont un pouvoir assez limité. À l’échelle d’une MRC, il y a peut-être des choses à faire de façon coordonnée, mais un village isolé aura du mal. Il n’y a pas de solution universelle », soutient monsieur Devaux.
Décentralisation : promesse constamment reportée
« C’est plus facile de faire monter une morue à Québec que de faire descendre un fonctionnaire à Gaspé. » Par cette boutade, l’ancien premier ministre René Lévesque illustrait déjà la difficulté de décentraliser les pouvoirs vers les régions.
« Tant qu’on accordera plus de poids à l’opinion de fonctionnaires à Québec qu’à celle des élus régionaux, on se retrouvera avec les mêmes résultats », croit le maire de Gaspé, Daniel Côté.
En 1978, René Lévesque voulait installer la direction des pêches à Gaspé, mais il n’a jamais pu concrétiser son projet. Cinquante ans plus tard, elle est toujours à Québec.
« Il y a une forte tendance centralisatrice. On nous impose des décisions et des programmes mur à mur, loin de nos réalités. C’est là le cœur du problème », déplore monsieur Côté.
Besoins réels des régions
Comme plusieurs autres élus, il réclame plus de latitude pour investir en fonction des priorités et des besoins réels des régions. « Je pense qu’on investirait beaucoup mieux l’argent public si on décentralisait les pouvoirs. »
Aussi préfet de la MRC de la Côte-de-Gaspé, Daniel Côté ouvre aussi la réflexion sur les regroupements municipaux et le partage de services pour créer un plus grand levier économique. « Plus la localité est petite, plus elle se dévitalise. Devrait-on regrouper davantage nos forces ? »
Selon lui, de plus en plus de villages n’ont plus les moyens ni les ressources humaines nécessaires pour stimuler leur développement.
« On perd beaucoup d’argent si on veut se regrouper, alors qu’on pourrait gagner une véritable force de frappe », déplore monsieur Côté.
Présentement en pleine expansion, le casse-croûte Chez Gérard Patates Frites, une franchise présente principalement dans la région des Laurentides, souhaite prendre de l’expansion partout au Québec, dont à Rimouski.
« Nos restaurants offrent une expérience unique et de bon goût. Nous visons une présence partout à travers la province de Québec », lance la propriétaire du restaurant de Brownsburg-Chatham, Sabrina Racette, qui verrait d’un bon œil recevoir une offre d’un franchisé de Rimouski, selon un échange de courriels avec Le Soir.ca.
Fondée en 1958
C’est en 1958 que l’entreprise Chez Gérard Patates Frites a vu le jour.
Débutant comme un petit stand à patates basé à Saint-Joseph-du-Lac où famille et amis se rassemblaient autour d’une bonne bouffe, il devient rapidement la référence dans son domaine en se distinguant par ses frites fraîches préparées quotidiennement, mais aussi par son service convivial.
« Vous aimeriez démarrer votre entreprise dans le domaine de l’alimentation et vous associer à une organisation qui a fait ses preuves? Nous avons des franchises disponibles. Nous vous offrons l’opportunité de vous épanouir dans un environnement dynamique et convivial. Vous êtes prêts à démarrer une franchise? Nous serons ravis de discuter avec vous de tous les détails entourant l’ouverture d’un restaurant Chez Gérard », mentionne l’entreprise sur son site Internet.
Menu
Chez Gérard Patates Frites est actuellement présent à Brownsburg-Chatham, Mirabel. Mont-Laurier, Saint-Eustache et Saint-Joseph-du-Lac.
L’entreprise offre un menu de type casse-croûte, soit des hot-dogs, hamburgers, frites, poutines, sous-marins et club sandwichs.
Le Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent (CRD) annonce, au nom des partenaires de l’Entente sectorielle de développement bioalimentaire, les résultats des deux premiers appels à projets du volet 3 du Fonds de soutien au développement bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent, 2024–2026.
Ce volet vise notamment à soutenir des initiatives répondant aux priorités régionales identifiées dans le Plan régional de développement bioalimentaire promu par la Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent.
Près de 3 M$ investis
Au total, 28 projets, représentant 4 562 000 $, ont été déposés lors des deux périodes d’appel.
Parmi ceux-ci, 19 (7 d’entreprises privées et 12 à portée collective) se sont qualifiés pour obtenir un financement, pour un montant total distribué par le Fonds de 935 204 $. En tenant compte de la contribution du milieu, le montant global des projets soutenus représente un investissement de près de 3 000 000 $ dans la région.
Des projets d’études, d’achats ou de mutualisation d’équipements ainsi que de mise en marché de proximité ont notamment été soutenus.
Parmi ceux-ci se trouvent :
L’implantation d’un atelier collectif de conditionnement bioalimentaire adapté au secteur mycologique et des produits forestiers non ligneux bas-laurentiens
La poursuite du développement de la filière du lin dans l’Est du Bas-Saint-Laurent
Le soutien à la croissance de la filière biologique
Le projet reconquête ovine de l’Est-du-Québec qui vise à stimuler la compétitivité des entreprises impliquées
Le démarrage de l’entreprise de fabrication de charcuteries artisanales Florent charcuterie
L’optimisation du conditionnement de grains biologiques par la Ferme Geonel.
« Les projets retenus témoignent de la vitalité des entreprises et des collectifs agricoles bas-laurentiens. La région a à cœur de se mobiliser pour l’agriculture. Grâce à l’implication des MRC, du gouvernement et de nos partenaires, le Fonds de soutien au développement bioalimentaire appuie des projets porteurs, en cohérence avec les besoins du territoire, afin de bâtir un secteur bioalimentaire et une région plus autonome », estime la présidente du Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent, également préfète de la MRC de La Matapédia, Chantale Lavoie.
La préfète de la MRC de La Matapédia, Chantale Lavoie. (Photo courtoisie)
L’Entente sectorielle de développement bioalimentaire
Le Fonds de soutien au développement bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent 2024-2026 s’inscrit dans le cadre de l’Entente sectorielle de développement bioalimentaire 2024-2026.
Cette entente est initiée et financée par le gouvernement du Québec, Santé Québec – Établissement CISSS du Bas-Saint-Laurent, les huit MRC, le CRD, la Fédération de l’UPA, la Table de concertation bioalimentaire et les Saveurs du Bas-Saint-Laurent.
Deux appels de projets sont en cours dans le cadre de ce Fonds. Le premier soutient des projets répondant aux priorités régionales de développement du secteur bioalimentaire ; il est ouvert jusqu’au 26 septembre. Le second, dédié à l’innovation et aux nouvelles technologies dans ce secteur, est quant à lui ouvert jusqu’au 31 octobre 2025.
La Ville de Rimouski lance sa programmation automnale dans ses bibliothèques municipales.
Les citoyens retrouveront plusieurs rendez-vous populaires, notamment les Heures du conte, la Nuit des toutous, la Soirée ados et les rencontres Creuse-ciboulot, destinées aux 60 ans et plus.
La programmation comprend aussi des ateliers variés, une conférence d’auteure et un conte africain. Les traditionnels groupes de tricot feront place cette année aux « rencontres artisanes », un espace pour découvrir et partager différentes formes d’artisanat comme la broderie, le point de croix ou le crochet.
La population peut consulter le calendrier complet des activités offertes gratuitement et sans inscription au www.rimouski.ca.
Outre Lisette-Morin, la Ville de Rimouski possède des bibliothèques dans les districts Le Bic, Sainte-Blandine et Pointe-au-Père.
Le conseil municipal autorise l’achat par la Ville de Rimouski d’un terrain appartenant à la coopérative Riki Bloc sur le site de l’ancienne église de Rimouski-Est pour en faire une place publique pour le quartier de Rimouski-Est.
Il s’agit en fait de deux parties du lot de propriété de la Coopérative de solidarité que la Ville acquiert pour le prix de 35 894,69 $, plus les taxes applicables, selon les conditions prévues à la promesse de vente signée le 23 juillet dernier.
« L’objectif, selon notre plan de vitalisation, c’est de faire une mise en valeur du centre urbain de Rimouski-Est en y aménageant une place publique où les citoyens du quartier pourront se rassembler. Riki Bloc nous a vendu une partie de son terrain qui servira à l’aménagement d’une place publique », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.
Changement de rue au Bic
Par ailleurs, le conseil municipal a entériné, le 25 août, la recommandation du comité de toponymie de la Ville de Rimouski afin que la rue communément appelée « route du Quai », dans le district du Bic, devienne la « rue du Capitaine-Gérard-Côté ».
Le conseil municipal de Rimouski renouvelle sa participation au Programme d’hébergement temporaire et d’aide à la recherche de logement (PHTARL – Volet 2) mis en œuvre par la Société d’habitation du Québec (SHQ).
Ce programme prévoit l’octroi de subventions à des offices d’habitation, afin que ces derniers informent, orientent et accompagnent, dans leurs recherches de logement, tout ménage sans logis ou à risque de l’être.
Une résolution a été adoptée à l’unanimité à ce sujet le 25 août.
Le conseil municipal rimouskois (Photo journallesoir.ca)
« La Ville de Rimouski souhaite continuer de soutenir l’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN) afin qu’il poursuive son travail auprès des ménages en besoin », mentionne le maire de Rimouski, Guy Caron.
L’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN) est mandaté par la Ville de Rimouski pour offrir et gérer les services en lien avec l’aide à la recherche de logement et d’hébergement d’urgence depuis 2022.
Rénovation des HLM
Par ailleurs, le conseil municipal accorde une aide financière de 31 396 $ à l’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN), en provenance de la Réserve financière relative au développement et au maintien de logements sociaux, abordables ou étudiants, afin de ses HJMQ soutenir l’organisme dans le cadre de ses travaux de rénovation admissibles pour et réalisés au cours de l’année financière 2025.
L’OHRN a déposé une demande d’aide financière à la Société d’habitation du Québec (SHQ) dans le cadre du Programme de rénovation des habitations à loyer modique (PRHLM) – Volet 1. Ce programme exige une contribution municipale de 10 % des dépenses admissibles.
« Ce sont des reconductions de programmes et des investissements de la Ville dans ces programmes. Chaque Québec met des sommes et la Ville doit ajouter des sommes », explique monsieur Caron.
Contribution déficit d’opération
D’autre part, le conseil municipal confirme la participation financière de la Ville de Rimouski au déficit d’exploitation de l’Office d’habitation Rimouski-Neigette (OHRN) pour l’année 2024, soit pour une somme de 419 158 $.
« La Ville doit payer sa part du déficit », précise le maire.
Les membres du comité Prix littéraire Jovette-Bernier ont retenu trois livres parmi ceux reçus pour l’année 2025 : « L’embouchure » de Myriam de Gaspé, « Écarté » de Michel Landry et « Parmi les femmes » d’Aimée Lévesque.
Le prix Jovette-Bernier s’adresse aux autrices et aux auteurs originaires du Bas-Saint-Laurent – Gaspésie- Îles-de-la-Madeleine ou habitant cette région depuis au moins cinq ans. Il vise à les encourager pour une parution récente exceptionnelle.
« Quoique la cuvée 2025 s’est avérée plus modeste que celle de l’an dernier, toutes les propositions nous ont captivés par le sérieux et l’intérêt suscité d’un couvert à l’autre », mentionne la responsable du comité des prix littéraires, Diane Chevrier.
Le prix rend hommage à Jovette-Bernier, journaliste, romancière et poétesse, née à Saint-Fabien, au Bas-Saint-Laurent. Une bourse de 1000 $ est offerte par la ville de Rimouski et le Salon du livre de Rimouski.
Dévoilement
Le nom du lauréat ou de la lauréate sera dévoilé lors de la conférence de presse prévue pour mercredi 22 octobre 2025. Le prix sera remis lors de l’ouverture officielle de la prochaine édition du Salon du livre de Rimouski, le jeudi 6 novembre 2025 à la Mezzanine Hydro-Québec.
La 60e édition du Salon du livre de Rimouski se tiendra du 6 au 9 novembre 2025 au Centre de congrès de l’Hôtel Rimouski.
Le Salon du livre de Rimouski est le plus ancien Salon du livre au Québec.
Le 30 août dernier, peu après minuit, les policiers de la Sûreté du Québec sont intervenus à la suite de plusieurs appels signalant un véhicule circulant à grande vitesse dans le secteur de Haldimand et Sandy-Beach, à Gaspé.
Un véhicule a été capté à 206 km/h dans une zone de 70 km/h sur le boulevard York Sud, alors qu’il effectuait des dépassements dangereux. Le véhicule a finalement été intercepté sur le boulevard Douglas. Le conducteur, âgé de 17 ans et originaire de la région, prenait place à bord avec trois passagers d’âge mineur. Il a été arrêté pour conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool.
Conduit au poste, il a échoué les tests à l’éthylomètre avec des résultats de 130 mg d’alcool par 100 ml de sang ou plus. Il a été libéré en attendant la suite des procédures judiciaires et pourrait faire face à des accusations de conduite dangereuse et de conduite avec les capacités affaiblies.
En plus, plusieurs constats d’infraction lui ont été signifiés :
Grand excès de vitesse : 961 $ d’amende et 30 points d’inaptitude
La Sûreté du Québec rappelle que la vitesse et l’alcool au volant sont des comportements à très haut risque qui mettent en danger non seulement les occupants du véhicule, mais également l’ensemble des usagers de la route.
Le policier et militaire rimouskois Alexandre Gagné devra finalement purger sa peine de quatre mois de détention dans la collectivité puisque la Cour d’appel a rejeté sa demande d’en appeler du verdict de culpabilité de la juge de la Cour du Québec, Hélène Bouillon, à une accusation d’agression sexuelle.
Dans un jugement daté du 26 août dont Le Soir.ca a obtenu copie, les juges de la Cour d’appel Jocelyn F. Rancourt, Sophie Lavallée et Éric Hardy concluent que l’accusé a échoué à démontrer que le jugement en première instance est entaché d’une erreur révisable.
« La juge a conclu à sa culpabilité en raison d’un geste qui n’avait rien de neutre et dont il a lui-même reconnu la nature sexuelle dans ses messages textes postérieurs. De plus, la preuve de l’attirance sexuelle qu’il ressentait pour la plaignante n’en était pas une de propension et la juge s’est d’ailleurs gardée d’en tirer des conclusions quant à la culpabilité de l’appelant qui ne peut, en appel, répudier la stratégie qu’il a adoptée en première instance au profit d’une nouvelle qui est incompatible avec la première », mentionnent-ils.
Don, ADN et interdiction d’armes
La peine de quatre mois de prison à domicile sera suivie d’une période de probation de deux ans. La sentence comprend également un don de 1 000$ au Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC), un prélèvement d’ADN pour analyse génétique et une interdiction de posséder des armes de 10 ans, sauf pour l’exercice de son travail de militaire ou de policier.
La juge dispense l’accusé de l’obligation de se conformer à la Loi sur l’enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels.
« Il n’appartient pas au tribunal de déterminer si l’accusé pourra continuer à occuper un emploi au sein des Forces armées canadiennes et/ou de la Sûreté du Québec, mais espérons pour lui-même et pour la société qu’il poursuivra son processus de réhabilitation », mentionnait la magistrate de première instance dans son jugement rendu le 15 octobre 2024.
Les prétentions des parties
Rappelons que l’avocate de l’accusé, Me Ariane Gagnon-Rock, avait plaidé pour une absolution conditionnelle assortie d’une probation de deux ans, de l’exécution de 240 heures de travaux communautaires et du versement d’un don de 1 000 $ à La Débrouille.
De son côté, le ministère public réclamait une peine de 30 à 60 jours de prison ou de quatre mois de détention à domicile, suivie d’une probation de deux ans.
Des attouchements aux fesses
Les gestes reprochés au policier consistent en des attouchements aux fesses de la plaignante lors d’une fouille préalable à un entraînement aux combats rapprochés le 13 avril 2021 au manège militaire de Rimouski.
La preuve démontre que l’accusé et la plaignante ont discuté à plusieurs reprises sur Snapchat entre 2019 et 2021.
« Au début, les discussions sont professionnelles, mais à un certain moment, l’accusé tient des propos à connotation sexuelle émettant notamment le désir de la menotter. La plaignante s’est dite incommodée par ce genre de commentaires », a rappelé la juge Hélène Bouillon dans son verdict de culpabilité.
MTA Immobilier inc peut aller de l’avant avec son projet de conversion de l’ancien Bar Le Campus en 14 logements étudiants puisque le conseil municipal de Rimouski a approuvé, le 25 août, le projet particulier de construction, d’occupation ou de modification d’un immeuble (PPCMOI) nécessaire à la réalisation des travaux.
Le second projet de résolution a été adopté après la tenue de l’assemblée publique de consultation.
Le PPCMOI présenté par MTA Immobilier avait pour but d’autoriser des travaux de modification extérieure, incluant le remplacement du revêtement mural et de la toiture, la conversion du balcon en volume habitable, l’ajout de nouvelles ouvertures ainsi que l’aménagement de l’aire de stationnement, afin d’y accommoder 14 logements étudiants dans l’immeuble situé au 147-149, rue de l’Évêché Ouest.
Susceptible d’approbation référendaire
Le projet est susceptible d’approbation référendaire, mais personne ne s’y est opposé à la suite de l’assemblée publique de consultation.
« Comme ce projet particulier déroge à certaines normes du Règlement de zonage, l’adoption d’un PPCMOI était nécessaire », précise le maire de Rimouski, Guy Caron.
Le bar Le Campus, de la rue de l’Évêché Ouest. (Photo: courtoisie)
La Ville estime que le projet présente une évolution qualitative de l’ensemble bâti, favorisant une meilleure insertion dans son environnement immédiat par une mise à niveau architecturale et paysagère.
Le comité consultatif d’urbanisme de la Ville recommande au conseil municipal d’adopter le projet.
Rappelons que Fabienne Dubé et Luc Pichette ont opéré le bar Le Campus de 1982 à 2022. L’édifice était en vente depuis 2023. En plus de l’espace-bar, il comprenait déjà deux logements à l’étage et un grand stationnement asphalté.
Le 39e Festi Jazz international de Rimouski s’est conclu sur une note positive, le dimanche 31 août. Durant ses quatre jours de festivités, l’événement a rassemblé plus de 16 500 amateurs de musique. Selon les organisateurs, cette hausse de fréquentation, de près de 18% par rapport aux 14 000 festivaliers de l’an dernier, témoigne de la vitalité de l’événement.
Le festival n’a cependant pas été sans embûches. À peine 24 heures avant son lancement, l’organisation a dû gérer un changement de programmation majeur à la suite de l’annulation du groupe Five Alarm Punk parce que le batteur était hospitalisé.
« En dedans de cinq heures, on avait trouvé un remplaçant, raconte le directeur général du Festi Jazz, Sébastien Fournier. Mais, on n’a pas dormi beaucoup le mercredi avant l’événement! »
Dans un aller-retour express entre Montréal et Rimouski en raison d’un spectacle qu’il donnait la veille et un autre le surlendemain, c’est finalement Kizaba, la Révélation Radio-Canada 2024-2025, qui a pris la relève avec son afrobeat futuriste.
Programmation éclectique
Durant les quatre jours du festival, 130 artistes se sont produits dans 50 événements répartis dans 12 lieux de diffusion. La programmation a su allier grandes vedettes et découvertes musicales.
Parmi les temps forts, Betty Bonifassi a profondément ému le public avec sa voix unique lors de son retour sur la scène d’une grande salle après une longue pause.
Le spectacle de Betty Bonifassi a été un moment fort du 39e Festi Jazz international de Rimouski. (CRÉDIT : Photo Festi Jazz international de Rimouski)
« Elle m’a appelé après pour me dire à quel point elle a été très sensible à tout l’amour qu’elle a reçu », confie le directeur général. Le spectacle a été ponctué de plusieurs ovations debout.
La prodige de la basse Mohini Dey a également conquis la foule dans un chapiteau bondé, tandis que le duo italien AFØNK et le groupe Comment Debord ont enflammé leur scène respective. Les concerts des Oiseaux de nuit ont presque tous affiché complet.
Grand Prix de la relève
Le Grand Prix de la relève Festi Jazz 2025 a couronné le trompettiste Rémi Cormier et son quartet, composé de Theo Abellard au piano, Levi Dover à la basse et Louis-Vincent Hamel à la batterie.
Pour le groupe, cette reconnaissance ouvre la voie à diverses opportunités de diffusion, incluant la possibilité d’une tournée provinciale, nationale ou internationale, la tenue d’un kiosque lors de la rencontre d’automne du Réseau des organisateurs de spectacles de l’Est du Québec (ROSEQ).
Le quartet gagne aussi une participation à une clinique dans le cadre du programme du Conseil québécois de la musique, que ce soit à RIDEAU en février à Montréal ou à Jazzahead en avril en Allemagne.
Public intergénérationnel
De l’avis de Sébastien Fournier, l’un des succès notables de ce 39e Festi Jazz réside dans le rajeunissement du public.
Pour Sébastien Fournier, la hausse de fréquentation du dernier Festi Jazz international de Rimouski témoigne de la vitalité de l’événement. (CRÉDIT : Photo Johanne Fournier)
« Quand je suis arrivé, en 2020, c’était mon but d’agrandir le public des 25 à 35 ans. Ce qui est intéressant, c’est qu’on n’a pas perdu notre autre clientèle; les plus vieux restent là. »
Cette stratégie payante permet au festival de maintenir sa raison d’être, tout en conservant son public traditionnel. Selon le directeur général, la pluie de vendredi et de samedi n’a pas découragé les festivaliers, témoignant de leur fidélité à l’événement.
Cap sur le 40e anniversaire
L’organisation se tourne déjà vers la préparation du 40e anniversaire. Des démarches ont déjà été faites auprès de quelques artistes et le comité du 40e s’apprête à prendre forme.
Le Festi Jazz international de Rimouski se positionne comme le deuxième plus ancien festival de jazz au Québec, après celui de Montréal fondé en 1980. Pour le grand manitou de l’événement, l’engagement de plus de 50 bénévoles, dont de nombreux nouveaux visages, confirme une fois de plus la vitalité de ce rendez-vous musical dans l’Est-du-Québec.
Le directeur général du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec, Éric Plourde, est particulièrement fier d’avoir réussi à mettre en place un circuit de football scolaire dans les trois catégories scolaires depuis son arrivée en 2021.
« Le football n’existait presque plus. Nous avions juste du juvénile. Je m’étais donné comme mandat de le faire revivre et nous avons réussi. Nous sommes rendus à près de 500 joueurs de football dans la région. Pour chacun de ces élèves-athlètes, c’est une source de motivation. »
Gaspé, Matane, Mont-Joli et Rivière-du-Loup ont des équipes dans les catégories atome, cadet et juvénile pour 2025. L’école Paul-Hubert de Rimouski est représentée seulement en juvénile. Les jeunes de la cinquième année à la première secondaire (atome) s’affrontent dans le cadre de matchs hors concours.
« Ce n’est pas une saison régulière. Ils accompagnent les cadets et les juvéniles sur la route. À la fin de la saison, ils ont un petit tournoi final pour se préparer au niveau suivant », explique monsieur Plourde.
Rétention des jeunes à l’école
Pour une deuxième année, des athlètes J6 s’ajoutent à la catégorie juvénile. Un certain nombre de joueurs par équipe sont acceptés, même s’ils ont une année de plus que celle permise pour jouer dans le football scolaire. Cette mesure vise la rétention des jeunes à l’école.
« Que tu sois petit ou grand, il y a une position pour toi. Bien souvent, ça profite aux jeunes et ça permet de les garder à l’école plus longtemps. Il y a des doubleurs et plusieurs immigrants qui sont arrivés, mais qui sont mis dans une année supérieure à l’école », affirme le directeur général.
Le directeur général du Réseau du sport étudiant du Québec/Est-du-Québec, Éric Plourde (Photo courtoisie)
« Nous avions décidé d’ajouter cette finale autant pour les cadets, qui sont allés affronter les champions de Québec, que pour les juvéniles qui ont gagné contre la Mauricie. Cette année, ces équipes viendront ici affronter nos champions régionaux. D’aller vers une autre région, c’est une motivation supplémentaire pour les jeunes qui souhaitent obtenir les grands honneurs », soutient Éric Plourde.
Le calendrier de football scolaire s’étale sur huit semaines pour la saison régulière. Toutes les parties se joueront selon les règles du football à neuf joueurs.
À cette période de l’année, alors que les jeunes goélands nés au printemps quittent leur nid ou s’apprêtent à le faire, il peut être fréquent d’en croiser quelques-uns en ville, au sol. On reconnait ces oiseaux juvéniles à leur plumage gris et il peut arriver que certains d’entre eux semblent hésitants à prendre leur envol.
Les passants peuvent alors y voir un animal en détresse, qui aurait besoin qu’on l’aide. Il est cependant primordial de prendre un pas de recul avant d’entreprendre des démarches directement auprès de l’animal, en validant auprès d’une ressource appropriée.
Cofondateur du refuge pour animaux sauvages, le Havre de la Faune, Mark-André Pépin indique que les gens vont avoir tendance à faire l’inverse. « C’est arrivé à de nombreuses reprises cette année. Des gens ont pris des animaux en charge et nous contactaient par la suite, alors que les animaux n’avaient pas nécessairement besoin d’aide. Chaque année, nous devons faire beaucoup de prévention là-dessus. »
Anthropomorphisme
Il explique qu’il est important de ne pas attribuer aux animaux des caractéristiques humaines, en faisant de l’anthropomorphisme. Un bébé oiseau seul, au sol, peut être considéré comme abandonné, sans que ce soit le cas. Ils sont alors recueillis par des personnes sont bien intentionnées, mais une mauvaise interprétation de ses besoins.
« Souvent, les gens ne savent pas s’ils doivent faire quelque chose ou non pour venir en aide à l’animal. Il y en a d’autres qui vont nous dire qu’ils ont été capables d’attraper l’animal sans difficulté et qu’il est gentil. Ce n’est pas parce qu’il est gentil, c’est parce qu’il est sous le choc », poursuit monsieur Pépin.
Il est également important de savoir que les chances de survie d’un jeune animal sauvage sont plus élevées lorsque ce dernier reste auprès de ses parents. « Au Havre, on est capable de reproduire un environnement, dans un enclos, qui va les garder en sécurité, contrairement au trafic de la ville, mais leurs chances demeurent plus élevées auprès de leurs parents, que ce soit pour la nourriture ou le comportement. »
Stress inutile
Mark-André Pépin rappelle que pour éviter de porter assistance à un animal qui n’en a pas besoin et ainsi éviter de lui causer un stress inutile, il est important de contacter le Havre de la Faune et d’attendre une réponse du refuge.
« On fait ça bénévolement, en parallèle de nos emplois. Nous sommes une petite équipe. Ça peut prendre un certain temps avant qu’on réponde. Les gens veulent rapidement venir en aide à l’animal qu’ils ont trouvé, mais au refuge, nous en avons plusieurs qui nécessitent notre attention, alors ça peut prendre un certain temps avant d’obtenir une réponse. »
Pour aider le refuge à se faire une idée de la situation, il est demandé de faire parvenir des photos et des vidéos de l’animal sur le Messenger du refuge.
« C’est comme ça qu’on pourra savoir si l’animal a vraiment besoin d’aide et si nous sommes en mesure de faire quelque chose pour lui. »
Un jeune goéland, qui avait encore son duvet, pris en charge par le Havre de la Faune au début de l’été.
(Photo Facebook – Havre de la Faune)
Secourir ou observer : les bons gestes à poser
Tous les cas rapportés au Havre de la Faune ne sont pas nécessairement de fausses alertes. Il peut arriver que des oisillons ou des oiseaux juvéniles tombent dans des endroits dangereux.
« Par exemple, nous avons recueilli un bébé qui était tombé aux alentours de la Chocolaterie Pâtisserie aux Bienfaits (à Rimouski). Il se promenait sur le trottoir. Il était tout près de l’avenue de la Cathédrale, où passent plusieurs voitures. Les toits étaient inaccessibles et il y avait des nids sur chacun d’entre eux, donc il était impossible de savoir lequel était le sien. Dans un cas comme celui-là, où la survie de l’oiseau est en péril, on va essayer de le prendre en charge, jusqu’à ce qu’il soit capable de voler », explique Mark-André Pépin.
Les protéger, pas les nourrir
Lorsque ce sera le cas, le goéland sera remis en liberté, à proximité du fleuve.
« Souvent, quand nous intervenons, c’est parce que les bébés ont encore leur duvet, ce qui signifie qu’à ce moment de leur vie, ça peut leur prendre plusieurs semaines ou plusieurs mois avant de prendre leur envol et d’être en mesure de se débrouiller tout seul. Il y a aussi des endroits où les parents pourront continuer de les protéger, mais pas nécessairement de les nourrir. On demande donc aux gens de nous contacter s’ils ont un doute, si l’animal est orphelin ou s’il semble blessé. »
Si l’animal a besoin d’aide, le refuge sera en mesure de prodiguer des conseils appropriés à sa prise en charge.
Il est possible de contacter le Havre de la Faune par Facebook (Messenger), via son site internet ou encore par téléphone au 418-896-1101.
La Ligue senior de baseball Puribec a dévoilé le calendrier de la série finale 2025 qui opposera le Bérubé GM de Trois-Pistoles (7e) auxBraves Batitech du Témiscouata (3e)
Elle sera lancée vendredi soir au Parc des Braves avant de se poursuivre le lendemain au Stade Paul-Émile Dubé. Si la série se rend à la limite, le match no 7 sera disputé le vendredi 19 septembre dans le quartier Cabano.
Après avoir éliminé les équipes de 2e position (Rivière-du-Loup) et de première place (Rimouski), le Bérubé GM va tenter de compléter son tour du chapeau face à l’équipe de troisième place au classement de la saison.
Calendrier de la série finale
Vendredi 5 Trois-Pistoles vs Témiscouata
Samedi 6 Témiscouata vs Trois-Pistoles
Mardi 9 Trois-Pistoles vs Témiscouata
Vendredi 12 Témiscouata vs Trois-Pistoles
*Samedi 13 Trois-Pistoles vs Témiscouata
*Mardi 16 Témiscouata vs Trois-Pistoles
*Vendredi 19 Trois-Pistoles vs Témiscouata
Toutes les parties débuteront à 19 h 30
* : si nécessaire
Beaucoup de points
En saison régulière, la formation des Basques a remporté trois des quatre affrontements entre les deux équipes dont les deux jouées au Témiscouata par des pointages de 16-5 et 10-8.
À Trois-Pistoles, le Bérubé GM a gagné 9-8 et perdu 15-4. Il s’est donc marqué pas moins de 75 points dans ces quatre parties pour une moyenne de 18,75.
Un peu d’histoire
Le dernier championnat des séries des Braves Batitech remonte à il y a seulement deux ans (2023) face au Shaker de Rimouski.
La saison précédente, ils avaient eu le meilleur en finale sur le Bérubé GM. Les Braves sont des habitués de la classique annuelle puisqu’ils en seront à une cinquième présence dans les six dernières saisons et une sixième en huit ans.
Pour Trois-Pistoles, le dernier championnat des séries remonte à 2017 en finale contre Rimouski.
Toutes les parties de la série finale seront de nouveau radiodiffusées par le Groupe Radio Simard. Les détails seront connus dans les prochains jours.
La Sûreté du Québec confirme que monsieur Paul Aimé Lefrançois, 78 ans, de Rimouski, a été retrouvé sain et sauf peu avant 13 h dans un secteur boisé de la rue Saint-Pierre Est, à Rimouski.
Celui-ci sera transféré vers un centre hospitalier afin d’y recevoir les soins nécessaires.
La Sûreté du Québec remercie chaleureusement la population et les médias pour leur précieuse collaboration, qui a contribué à ce dénouement positif.
Retranché à la dernière journée du camp d’entraînement de l’Océanic, le défenseur de 20 ans, Olivier Théberge, signe un contrat pour la prochaine saison avec les Timberwolves de Miramichi, l’une des meilleures organisations de la Ligue de hockey junior A des Maritimes.
Les Timberwolves indiquent que Théberge sera un pilier à la ligue bleue de l’équipe « capable de bien bouger la rondelle et de produire offensivement ».
Décision difficile pour l’Océanic
Le retranchement de Théberge a été la décision la plus difficile à prendre pour la direction de l’Océanic.
« Olivier a représenté fièrement l’Océanic lors des deux dernières saisons. Nous l’aimons beaucoup, mais on voulait ajouter un deuxième joueur de 20 ans en attaque (Luke Patterson) », a expliqué le directeur-gérant de l’Océanic, Dany Dupont.
Olivier Théberge (Photo Vincent Éthier- LCH)
Théberge possède plus de 90 matchs d’expérience dans la LHJMQ, dont une course à la Coupe de Président et une participation à la Coupe Memorial avec l’Océanic l’an dernier. Il avait joué 10 matchs avec l’Armada de Blainville-Boisbriand en début de carrière.
L’an dernier, Théberge a marqué 7 buts et a ajouté 6 passes, pour 13 points en 56 matchs. Il avait ajouté six mentions d’aide en 22 rencontres éliminatoires.
Gaudet et Francoeur
Théberge affrontera deux de ses coéquipiers de la dernière saison dans les Maritimes puisque Loïc Francoeur et Anthony Gaudet évolueront respectivement avec les Rapides de Grand-Sault et les Ramblers D’Amherts, sans oublier le gardien rimouskois Cédric Massé qui est allé retrouver Émile Fournier, de Sainte-Luce, et Alexis Chénard, de Rimouski, avec les champions en titre, le Blizzard d’Edmundston.
Même si elle a remporté l’or en fracassant un record au combiné arraché et épaulé-jeté, la semaine dernière, aux Championnats d’haltérophilie du Commonwealth disputés en Inde, Maude Charron n’a pas encore statué si elle désire participer aux Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles.
« Ça me prend une motivation pour aller vers de troisièmes Jeux. Ça semble simple quand on est rendus là-bas, mais le chemin est très, très, très difficile. Je ne ferme pas la porte, je n’ouvre pas la porte », a indiqué l’athlète de Sainte-Luce au collègue Félix Ledoux, de Radio-Canada, à l’issue de l’épreuve.
La marque réalisée par la Bas-Laurentienne constitue la plus haute jamais atteinte par une compétitrice, dans sa catégorie, lors de l’événement.
Besoin de temps
À son retour de Paris, l’an dernier, Maude Charron indiquait vouloir prendre du temps afin de s’interroger sur ses désirs, ses objectifs et sur ce qu’elle veut faire de sa vie. Puisque les qualifications pour Los Angeles s’entameront en 2026, la diplômée en Technique policière a encore quelques mois devant elle.
« Je me suis entraînée tellement longtemps. Je réfléchis à ce que je veux faire en tant qu’être humain, parce que je ne suis pas juste une athlète. C’est dur après un événement si important de trouver un défi aussi gratifiant. J’ai des blessures à guérir. Une pression à faire redescendre. J’ai besoin de temps avec moi-même », expliquait-elle en entrevue avec Le Soir.
Maude Charron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Après avoir gagné la médaille d’or dans la catégorie des 64 kg aux Jeux olympiques d’été de 2020 à Tokyo, la diplômée en techniques policières est remontée sur le podium à Paris, en 2024, en mettant la main sur l’argent chez les 59 kg.
Derrière L’Armada de l’Est
En février dernier, Maude Charron a cofondé L’Armada de l’Est, un club d’haltérophilie à but non lucratif basé à Rimouski et affilié à la Fédération d’haltérophilie du Québec, afin de démocratiser le sport et encourager la relève locale.
Avec l’aide de Marie-Pier Gendron, L’Armada de l’Est a offert ses premiers cours de groupe et privés.
« Nous sommes vraiment motivés à rendre accessible l’haltérophilie dans la région d’autant plus avec la vague de popularité que ce sport a gagné dans les dernières années », relatait Charron à ce moment.
La Sûreté du Québec confirme que plusieurs incidents sont survenus depuis dimanche, fin de journée, dans le secteur de Rimouski-Neigette et de La Mitis.
Le porte-parole de la SQ, Frédéric Deshaies, rapporte que la Sûreté du Québec s’est déplacée sur la route 132, à proximité de la route Hudon, à Sainte-Angèle-de-Mérici, dimanche vers 16 h, au sujet d’un incendie de véhicule.
Il ne serait pas question d’un incendie d’origine criminel.
(Photo courtoisie Sûreté du Québec)
Collision à Saint-Anaclet
Une collision impliquant un véhicule et un orignal est survenue en fin de soirée, dimanche, dans le secteur de Saint-Anaclet à Rimouski.
« C’est survenu vers 22 h 30, sur l’autoroute 20, au kilomètre 620. Le conducteur a subi des blessures qui ne font pas craindre pour sa vie. L’orignal est bien sûr décédé », mentionne le porte-parole Deshaies.
Collision matérielle à Saint-Joseph-de-Lepage
Une seconde collision, cette fois matérielle, est survenue sur la route 132, à Saint-Joseph-de-Lepage.
« C’est aussi survenu vers 22 h 30 dimanche. Il est question d’une collision matérielle, sans blessé, impliquant deux véhicules. »
Collision à Sainte-Blandine
Une autre collision entre un véhicule et un chevreuil est survenue, lundi matin vers 7 h, sur la route des Pionniers dans le secteur de Sainte-Blandine.
« Le conducteur du véhicule aurait subi des blessures mineures », conclut Frédéric Deshaies.
MISE À JOUR : Monsieur Lefrançois a été retrouvé sain et sauf.
La Sûreté du Québec demande l’aide du public pour retrouver Paul Aimé Lefrançois, 78 ans, de Rimouski autrefois de Matane.
Il a été vu pour la dernière fois le 31 août vers 17h30, alors qu’il se trouvait à pied dans le secteur de l’avenue Belzile à Rimouski.
Ses proches ont des raisons de craindre pour sa santé et sa sécurité.
Description
Taille : 1,60 m (5 pi 2 po)
Poids : 56 kg (123 lb)
Cheveux : Blanc
Yeux : Bleu
Particularité : M. Lefrançois se déplace en marchette.
La dernière fois qu’il a été vu, il portait un pantalon bleu, une veste en jeans foncé et des souliers gris avec des semelles blanches.
Paul Aimé Lefrançois a été vu pour la dernière fois le 31 août vers 17 h 30. (Photo SQ)
La Sûreté du Québec demande aux résidents de Rimouski de bien vouloir vérifier leurs terrains, dépendances et caméras de surveillance, notamment :
sous les galeries,
les remises et cabanons,
les garages,
ainsi que tout endroit où une personne pourrait s’abriter,
de même que les enregistrements de caméras de sécurité afin de repérer tout indice.
Chaque vérification, même si elle semble anodine, peut s’avérer déterminante pour retrouver monsieur Lefrançois.
Toute personne qui apercevrait Paul Aimé Lefrançois est priée de communiquer avec le 911.
De plus, toute information pouvant permettre de retrouver Paul Aimé Lefrançois peut être communiquée, confidentiellement, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.