Saint-Narcisse-de-Rimouski est deuil à la suite du décès de l’ex-maire Robert Duchesne à la suite d’une longue maladieà l’âge de 72 ans.
Conseiller municipal de 1991 à 1999 et de 2009 à 2013, il avait été élu à la mairie en octobre 2013. Alors qu’il souhaitait solliciter un troisième mandat, monsieur Duchesne avait remis sa démission, en septembre 2022, pour des raisons de santé.
Parmi ses réalisation, il a notamment piloté sur le projet d’acquisition et de mise en vente de 24 terrains pour accentuer le développement résidentiel de la municipalité.
Reconnu pour son dévouement et son implication citoyenne, le départ de Robert Duchesne avait été comparé à « une grande perte » pour Saint-Narcisse-de-Rimouski.
La Sûreté du Québec met en garde la population contre un stratagème de fraude de type « faux représentant » signalé dans le secteur de Rivière-du-Loup.
À ce jour, deux cas ont été rapportés, alors que les fraudeurs pourraient se déplacer vers d’autres régions du Québec.
Dans ce type d’arnaque, les suspects contactent des citoyens en se faisant passer pour des policiers ou des représentants d’institutions financières.
Ils prétendent avoir détecté une activité frauduleuse sur le compte bancaire de la victime. Pour « régulariser la situation », ils demandent à la personne visée de placer ses cartes bancaires, accompagnées de leur NIP, dans une enveloppe, puis de la déposer dans sa boîte aux lettres.
Un complice passe ensuite récupérer l’enveloppe sous prétexte de « sécuriser » les cartes. La victime subit alors une perte financière importante.
Mesures de sécurité
La Sûreté du Québec rappelle à la population de ne jamais divulguer son NIP ni ses informations bancaires, car aucun policier ni représentant bancaire légitime ne demandera la remise de cartes ou de renseignements personnels de cette manière.
(Photo courtoisie SQ)
En cas de doute, il est conseillé de communiquer directement avec son institution financière.
Les citoyens se croyant victimes de ce stratagème ou ayant reçu un appel suspect doivent signaler l’événement à la Sûreté du Québec ainsi qu’au Centre antifraude du Canada, au 1-888-495-8501.
À quelques semaines de sa réouverture officielle, le Musée de Rimouski franchit une étape majeure de sa transformation en dévoilant une toute nouvelle image de marque.
Connue jusqu’ici sous le nom de Musée régional de Rimouski, l’institution adopte désormais une appellation Musée de Rimouski. Le logo se compose d’un carré rouge et d’une forme blanche géométrique.
Cette refonte s’inscrit dans son plan de relance, amorcé il y a deux ans.
Aux prises avec un manque à gagner d’environ 350 000$, ses dirigeants avaient décidé de revoir la structure de l’organisation, repenser son financement et de rendre l’établissement plus attractif pour la population.
Le nouveau logo du Musée de Rimouski. (Photo courtoisie)
« Les dépenses ont augmenté et les subventions ont stagné au cours des dernières années. Plusieurs organisations culturelles éprouvent des ennuis financiers. On ne doit plus se fier uniquement sur les subventions pour assurer notre fonctionnement. Il faut générer des revenus autonomes. Nous devrons revoir notre modèle d’affaires », expliquait son président, Guy Dionne.
Nouvelle programmation
Depuis ce temps, une nouvelle directrice générale a été embauché en février, soit France Leclerc. Son équipe travaille à l’élaboration d’une nouvelle programmation d’expositions et d’activités culturelles, ainsi qu’au renouvellement des demandes de subvention.
Le Musée a aussi procédé à des travaux de réaménagement de l’aire d’accueil pour optimiser le parcours du public, tandis que des murs ont été retirés dans la salle d’exposition Élizabeth-Turgeon pour ouvrir l’espace et offrir de nouvelles perspectives lumineuses sur le centre-ville de Rimouski.
Le président du conseil d’administration du Musée, Guy Dionne, a exposé la situation financière de l’établissement en point de presse. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)
Avant sa fermeture en janvier, le budget annuel du Musée régional de Rimouski voisinait le million de dollars. L’organisation employait une quinzaine de personnes.
Le Musée loge dans un bâtiment patrimonial de 200 ans, dont l’entretien à lui seul coûte 150 000$ par année.
Dès 6h15 du matin, en ce mardi mardi 5 août, 200 personnes patientaient déjà devant les portes encore closes du tout nouveau magasin-entrepôt Costco de Rimouski. Venus d’aussi loin que Cap-Chat, Grande-Vallée et Matane, mais aussi de Montréal, Laval et Gatineau, ces premiers clients témoignaient de l’attente qu’a suscitée cette ouverture.
Un peu avant 7h, après la traditionnelle coupure de ruban, les consommateurs ont franchi le seuil sous une haie d’honneur formée par les 200 employés du magasin, qui les ont accueillis sous des applaudissements et des cris de joie.
Pour Rodrigue Joncas, qui siège comme conseiller municipal à la Ville de Rimouski depuis 20 ans, cette inauguration marque l’aboutissement d’un projet qui était dans l’air depuis plusieurs années.
« J’ai assisté aux balbutiements du projet. Costco venait, Costco ne venait pas. Pendant ce temps-là, la population se mobilisait. On a fait des sondages qui nous ont permis de comprendre que la grande majorité de nos concitoyens souhaitaient la venue de Costco. »
L’élu est néanmoins conscient que l’arrivée de ce joueur majeur sur l’échiquier du commerce de détail à Rimouski fait peur à plusieurs petits commerçants. « Mais, Costco va amener ici des gens de partout, pas seulement de Rimouski, estime monsieur Joncas. On sait que les gens vont venir de plus en plus visiter Rimouski. On a à leur faire découvrir les beautés de la ville et de les amener dans notre centre-ville pour qu’ils viennent voir les petits commerçants qui ont des produits de qualité et un service à la clientèle à offrir. C’est comme ça que, tous ensemble, on va développer un tissu commercial intéressant. »
Produits régionaux et locaux
Cependant, Rodrigue Joncas n’a pas manqué de lancer un message aux dirigeants de Costco.
« On sait que vous avez fait de la place sur vos tablettes et que vous en ferez encore à nos produits régionaux et locaux. Les Rimouskois souhaitent que vous soyez un partenaire de notre communauté.»
Le vice-président aux opérations pour l’est du Canada a pris la balle au bond.
Outre les sous-marins et sandwichs provenant de l’usine Pol-O-Bic, certains autres produits locaux se retrouvent dans les étalages du Costco, dont des t-shirts de l’Océanic de Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
« On est partenaire et, pour moi, vous faites partie de la famille, a lancé Real Berridge. On en est très fier d’être ici à Rimouski. »
Pour sa part, le directeur de l’entrepôt de Rimouski a tenu à remercier tous les gestionnaires venus tant du bureau régional que national, qui ont aidé son équipe à tout mettre en place pour l’ouverture officielle. « On a aussi eu le support de tous les entrepôts du Québec et du Nouveau-Brunswick », a précisé Martin Byrns-Handfield.
Retombées économiques espérées
Si l’arrivée de ce géant du commerce de détail suscite quelques inquiétudes chez les commerçants locaux, les autorités municipales préfèrent y voir une opportunité.
« Costco est une façon d’amener à Rimouski un autre moteur commercial et de développement», estime le représentant de la Ville de Rimouski.
Quelque 200 personnes attendaient l’ouverture des portes du Costco dès 6h15. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)
Présent lors de l’inauguration officielle du magasin, le coprésident de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette a déjà observé certains effets positifs sur l’économie de la ville centre du Bas-Saint-Laurent. « Il y a beaucoup de gens qui sont présentement dans les hôtels et qui sont venus pour l’ouverture du Costco, a soulevé Simon St-Pierre. Tout de suite là, on a un impact. »
Il demeure toutefois vigilant quant aux retombées sur le centre-ville. « Ça va prendre de l’affichage. Les gens arrivent par l’autoroute et c’est facile de repartir par le même accès direct. »
Défi pour les entrepreneurs
L’intégration des produits régionaux dans les étals du Costco de Rimouski constitue un enjeu majeur pour la communauté d’affaires locale. Si Simon St-Pierre espérait voir davantage de fromages régionaux sur les tablettes, il se réjouit toutefois de la présence des produits d’une entreprise alimentaire du Bic.
« C’est une belle fierté de voir les sous-marins et sandwichs de Pol-O-Bic dans les frigos du Costco », a-t-il fait savoir en entrevue avec Le Soir.
Des clients dans le nouveau magasin-entrepôt Costco de Rimouski. (Photo Le Soir.ca)
Il reconnaît que les conditions imposées par Costco représentent un défi pour les fournisseurs locaux, en évoquant les exigences de volume et de régularité qu’ils doivent respecter pour que leurs produits se retrouvent sur les tablettes de la multinationale américaine.
150 000 pieds carrées
D’une surface de plus de 150 000 pieds (45 720 mètres) carrés, le nouvel entrepôt de Rimouski dispose de plusieurs services: boulangerie, rayon de viandes fraîches, grande aire de fruits et légumes, comptoir de poulet rôti, centre d’optique, centre du pneu, restaurant et station-service de 18 pompes.
Avec ses 16 caisses, ses 1000 paniers de magasinage, ses 700 places de stationnement et plus de 3800 produits disponibles, le nouveau commerce de Rimouski s’inscrit dans les standards de la chaîne, qui exploite 909 entrepôts à travers le monde.
Lors de l’ouverture du magasin de Rimouski, le gérant régional du marketing pour l’est du Canada a souligné l’expansion continue de l’entreprise.
L’entrepôt Costco de Rimouski. (Photo courtoisie)
« Nous inaugurons notre 24eentrepôt au Québec, a précisé Ken Saumure. C’est notre 70e dans l’est du Canada et notre 110e au Canada. Nous sommes toujours en croissance! »
Avec des revenus de 249,6 G$ américains enregistrés lors du dernier exercice financier, Costco procure de l’emploi à 49 000 personnes au Canada, dont plus de 9900 au Québec.
Les pompiers du Service de sécurité incendie de Rimouski sont intervenus mardi (5 août), vers 10h30, pour maîtriser un feu qui s’est déclaré dans une voiture devant l’école Langevin, sur la rue Saint-Jean-Baptiste Ouest.
Selon des sources de notre service de nouvelles, le brasier serait d’origine mécanique. Personne n’a été blessé.
L’établissement scolaire n’a pas subi de dommages.
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Des experts syndicaux affirment qu’une nouvelle grève des services postaux est peu probable, alors que les travailleurs syndiqués de Postes Canada ont rejeté la dernière série d’offres de leur employeur lors d’un vote forcé et que les parties réfléchissent à la suite des événements.
Par Craig Lord- La Presse Canadienne
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a annoncé vendredi que les quelque 55 000 membres qu’il représente ont rejeté la dernière proposition de Postes Canada, qui aurait entraîné des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans et une restructuration visant à ajouter des travailleurs à temps partiel à l’entente.
Environ 68,5 % des facteurs urbains qui ont voté étaient contre l’entente, tandis que leurs collègues des zones rurales et suburbaines étaient contre à 69,4 %.
Adam King, professeur adjoint au programme d’études syndicales de l’Université du Manitoba, affirme que le vote de ratification forcé ordonné par le gouvernement fédéral et administré par le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) était une «diversion».
«Espérons qu’au bout du compte, nous parviendrons à une entente à la table des négociations, là où elle aurait dû être au départ», a-t-il soutenu en entrevue.
«La direction de Postes Canada devra absolument proposer une solution que le syndicat estime réellement acceptable pour les membres.»
La société de la Couronne a demandé à la ministre de l’Emploi, Patty Hajdu, de soumettre ses plus récentes propositions de la fin mai, les qualifiant d’«offres finales», à un vote forcé des travailleurs.
Postes Canada s’est dite «déçue» des résultats du vote vendredi et a indiqué qu’elle évaluait les prochaines étapes.
Le STTP a indiqué dans un bulletin adressé à ses membres la semaine dernière que ses négociateurs étaient prêts à retourner à la table des négociations. L’interdiction nationale des heures supplémentaires, en vigueur depuis que le STTP a déclaré la grève à la fin mai, sera maintenue entre-temps.
M. King a reconnu que, même si le vote n’était pas en faveur de Postes Canada, il ne s’agissait pas d’un rejet «écrasant»; plus de 30 % des votants s’étant prononcés en faveur des ententes telles que présentées.
Larry Savage, professeur au département d’études syndicales de l’Université Brock, a avancé que la division apparente au sein du STTP rendrait difficile la mobilisation des membres sur une ligne de piquetage.
«Même si l’on pouvait organiser efficacement une grève, il ne me semble pas évident que cela produirait les résultats escomptés par le syndicat», a déclaré M. Savage en entrevue.
Les clients de la société d’État subissent des retards, car 55 000 travailleurs renoncent aux heures supplémentaires. (Photo courtoisie Postes Canada)
Avant de soumettre les offres de Postes Canada au vote, la ministre Hajdu avait demandé aux parties de convenir d’un arbitrage exécutoire pour mettre fin au conflit.
Le STTP était globalement favorable au renvoi des négociations à l’arbitrage, mais Postes Canada s’y est opposée, arguant que cela bloquerait les négociations dans un long processus.
Impacts sur le service en difficulté
Postes Canada a averti que l’incertitude entourant l’issue des négociations contractuelles continue de coûter chaque jour des millions de dollars au service postal en difficulté, les clients se tournant vers la concurrence.
Les difficultés financières de la société de la Couronne ont été bien documentées tout au long des négociations.
Un rapport de la Commission d’enquête sur les relations de travail, rédigé par le commissaire William Kaplan plus tôt cette année, a conclu que le service postal était en faillite et nécessitait des réformes substantielles pour se maintenir à flot.
Mais selon M. King, les arbitres ont tendance à être «conservateurs» lorsqu’il s’agit de trouver un terrain d’entente et qu’il est peu probable qu’ils apportent les changements structurels radicaux que Postes Canada recherche dans une nouvelle entente.
M. Savage a convenu que «l’arbitrage exécutoire n’est pas vraiment une solution à long terme aux problèmes de Postes Canada».
«Je pense que le vote final forcé de la direction était un pari risqué et qu’il leur a explosé au visage, mais ils ont encore des cartes en main», a-t-il indiqué.
Postes Canada pourrait imposer unilatéralement de nouvelles modalités contractuelles et «mettre le syndicat au défi de faire la grève», a suggéré M. Savage, ou commencer à licencier des travailleurs si ses activités vacillent.
«Ces deux stratégies exerceraient une pression énorme sur le syndicat pour qu’il parvienne à une entente», a-t-il soutenu.
«Évidemment, le danger pour Postes Canada est que ses tactiques agressives jusqu’à présent n’ont apparemment fait qu’éloigner davantage les parties.»
Mme Hajdu a déclaré vendredi dans un communiqué que le gouvernement fédéral s’attend à ce que les parties retournent à la table des négociations et trouvent une solution «le plus rapidement possible».
Une réforme à venir?
Compte tenu des difficultés financières mentionnées dans le rapport, M. Savage s’attend à ce que le gouvernement fédéral envisage de restructurer le mandat de Postes Canada après la fin du conflit de travail actuel.
Cela pourrait entraîner, comme le suggère le rapport de William Kaplan, une nouvelle expansion des boîtes postales communautaires ou la fin de la livraison quotidienne à domicile.
Dans ce contexte, M. Savage a souligné que les négociations portent moins sur la question de savoir qui l’emportera que sur celle de savoir qui survivra à long terme.
«Une tempête se prépare pour la direction de Postes Canada et le syndicat. Et je pense qu’il est important de surmonter cette épreuve, mais je pense que ce n’est rien en comparaison de ce qui s’en vient», a-t-il prévenu.
Le géant du commerce de détail Costco ouvre officiellement, en ce mardi 5 août, les portes de sa nouvelle succursale à Rimouski. Situé sur le boulevard Arthur-Buies Est, il s’agit du 24e entrepôt de la multinationale au Québec, en plus d’avoir généré la création de plus de 200 emplois permanents.
Avec une superficie de plus de 150 000 pieds carrés, le nouveau bâtiment se distingue par l’ampleur de ses installations, qui comprend aussi un centre d’optique, un centre du pneu et un restaurant.
La direction du magasin a été attribuée à Martin Byrns-Hanfield, employé de Costco depuis 12 ans. Il occupait le poste de directeur adjoint à la succursale de Gatineau depuis mars 2019.
« Les résidents de Rimouski ont été fébriles pour le nouvel entrepôt. Il a créé des occasions d’emploi importantes pour la région et renforcera l’économie locale en offrant une plus grande sélection d’articles et de services en plus de la commodité ultime pour nos résidents et nos visiteurs », indique le maire de Rimouski, Guy Caron, dans un communiqué transmis par Costco.
Le magasin-entrepôt de Rimouski ouvrira ses portes ce mardi 5 août. (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)
Dans les dernières semaines, Costco a lancé une vaste campagne d’embauche, en plus de la vente des cartes de membre déployée à travers plusieurs villes et municipalités de l’Est-du-Québec.
Avant l’ouverture du magasin, les automobilistes ont pu profiter de l’essencerie Costco et ses 18 pompes à essence, accessibles depuis le 8 juillet.
Le 77e et dernier match du calendrier de laLigue senior de baseball Puribec revêtait beaucoup d’importance pour le Frontière FM d’Edmundston qui a disposé du Shaker par la marque de 4-3, lundi soir.
La formation du Nouveau-Brunswick s’est présentée à Rimouski pour gagner bien que, ce faisant, elle croisera le fer avec Matane, et non Témiscouata, au premier tour éliminatoire qui s’amorcera dans les prochains jours.
Garett Parkins a enregistré sa 6e victoire en huit décisions. (Photo : Alain Tremblay)
Le Frontière FM a même utilisé son meilleur lanceur, Garett Parkins, pendant les quatre dernières manches. C’est lui qui inscrit la victoire. C’est un ballon-sacrifice de Josh Harper qui a brisé l’égalité de 3-3 en début de 7e manche faisant marquer Sergio Torres qui avait ouvert la manche avec un but sur balles accordé par le releveur Kevin Roy, le 5e lanceur utilisé par le Shaker.
Kevin Roy est le lanceur perdant (Photo : Alain Tremblay)
Champion du calendrier, Rimouski n’avait pas d’enjeu dans ce match et a donc choisi de donner un peu de travail à tout son personnel de lanceurs.
Malgré le pointage serré, le match a été interminable. D’une part, un problème mécanique avec l’autocar transportant le Frontière FM a entrainé un retard de 30 minutes pour le début de la rencontre. Aussi, une blessure à l’arbitre du marbre a forcé l’utilisation d’un arbitre de remplacement au terme d’une longue pause.
Le match a été retardé d’une quarantaine de minutes après que l’arbitre au marbre, Martin Bérubé, ait été atteint par un lancer sur le bras. La sérieuse blessure l’a forcé à quitter la rencontre. Nicholas Lepage, instructeur du Shaker et aussi infirmier, lui a prodigué les premiers soins. Un arbutre de remplacement s’est amené. (Photo Le Soir – Olivier Therriault)
Au classement, le Frontière FM termine donc au 5e rang, derrière Matane (4e) et devant Kamouraska (6e) à la suite du bris d’égalité puisque les trois équipes terminent avec un dossier de 11-11.
Après des semaines de perturbations et de ralentissements à la fois pour les commerçants et les automobilistes, le chantier de la montée Industrielle-et-Commerciale a enfin été complété entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est, à Rimouski.
Entamés à la mi-juin, les travaux consistaient à renforcer la chaussée améliorer le confort au roulement, selon le ministère des Transports et de la Mobilité durable, responsable du tronçon.
L’augmentation de la circulation dans le secteur, avec l’ouverture du magasin Costco, a aussi convaincu le ministère de réaliser une analyse de la circulation dans le secteur.
« On anticipe une hausse de l’achalandage, mais aussi un changement dans les habitudes des usagers de la route. Différentes mesures seront implantées au terme des travaux en cours dans le but d’assurer la fluidité dans le secteur. Le ministère a tenu compte de l’ajout de ce commerce de grande surface », affirmait le conseiller régional en communication au ministère, Jean-Philippe Langlais, en juillet.
Le chantier a tout de même eu des impacts importants sur les autres commerces. Le copropriétaire de La Cage – Brasserie sportive de Rimouski, Patrick Dionne, déplorait dans Le Soir.ca que le manque de signalisation durant les travaux routiers sur la montée Industrielle-et-Commerciale, cet été, ait causé une importante diminution de sa clientèle pendant le mois de juillet.
« Quand les travaux étaient de l’autre côté de la rue (en direction sud), les gens pouvaient entrer dans notre stationnement, mais depuis qu’ils sont de notre côté, ils ont bloqué les deux entrées. L’accès se fait par le dépanneur EKO qui est situé à côté de nous. Au début, la signalisation était derrière le dépanneur plutôt que devant », dit-il.
La gestionnaire de l’Hôtel L’Empress, Caroline Couture et le copropriétaire de La Cage – Brasserie sportive, Patrick Dionne. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
La gestionnaire de l’Hôtel L’Empress, situé dans le même bâtiment que La Cage, a aussi vu son achalandage et son chiffre d’affaires diminuer.
« Parfois, les gens ne se présentent pas à leur réservation parce qu’ils ne voient pas l’accès pour entrer dans le stationnement. Habituellement, dans ces dates-ci, nous sommes complets sept jours sur sept, mais ce n’est pas le cas cette année. Plusieurs annulent leur réservation quand ils en entendent parler », mentionne Caroline Couture.
« Le ministère ne nous consulte pas »
Le chantier de la montée Industrielle-et-Commerciale s’ajoutait à tous les travaux en cours sur plusieurs artères d’importance à Rimouski.
« Le ministère ne nous consulte pas pour savoir quand ce serait approprié qu’il le fasse. Il fait les travaux quand il le souhaite. Nous n’avons pas de contrôle sur la montée Industrielle-et-Commerciale. C’est la voie du ministère. C’est leur responsabilité et c’est eux qui ont décidé de l’horaire et de l’échéancier et qui coordonnent les travaux. Ce n’est pas la Ville », expliquait le maire Guy Caron, en juillet.
Le comité organisateur des Grandes Fêtes TELUS amorcera une analyse stratégique pour marquer en grand le 20e anniversaire du festival, prévu du 30 juillet au 2 août 2026.
Même si l’achalandage de cette année n’a pas atteint le record de 91 000 spectateurs établi en 2024, la direction des Grandes Fêtes TELUS trace un bilan satisfaisant de la 19e présentation, tenue en fin de semaine dernière, au parc Beauséjour de Rimouski.
Après deux éditions exceptionnelles portées par l’un des derniers spectacles en carrière des Cowboys fringants et par des artistes de renommée mondiale tels que les Black Eyed Peas et Bryan Adams, le nombre de spectateurs est à un niveau plus habituel, en 2025, avec la présence de deadmau 5, Robin Schulz, X Ambassadors, Billy Talent et Matt Lang comme têtes d’affiche.
Dans ce contexte, la directrice générale des Grandes Fêtes TELUS, Annie-Claude Beaulieu, a choisi de ne pas révéler le nombre exact de visiteurs ayant franchi les tourniquets.
La directrice générale des Grandes Fêtes TELUS, Annie-Claude Beaulieu (Photo courtoisie)
« Nous avons livré une programmation musicale variée, légèrement audacieuse, qui a rassemblé différents profils de festivaliers. C’est une grande fierté de pouvoir compter sur une équipe expérimentée et heureuse que le public ait répondu « présent » à notre invitation estivale annuelle », affirme-t-elle dans un communiqué.
Des enjeux à surmonter
Malgré la satisfaction exprimée, les Grandes Fêtes TELUS font face à plusieurs défis.
Une recrudescence des tentatives de fraude à la revente de billets, sur les réseaux sociaux, a forcé l’organisation à refuser l’entrée à de nombreux détenteurs de laissez-passer achetés auprès de revendeurs non autorisés. Chaque bracelet étant lié de façon nominative à l’acheteur et devant être activé à la billetterie officielle, le modèle en place rend pratiquement impossible la revente légitime.
Le modèle d’affaires choisi empêche le partage des laissez-passer, contrairement au Festival d’été de Québec. Les Grandes Fêtes TELUS affirment avoir besoin de tous les revenus provenant de la billetterie en raison du bassin de population plus restreint dans l’Est-du-Québec.
Le chanteur de Billy Talent, Benjamin Kowalewicz, a promis de revenir rapidement à Rimouski. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)
Présenté simultanément que d’autres grands festivals comme Osheaga à Montréal et le Festivent à Lévis, appartenant à des géants du divertissement comme evenko et Gestev, le contexte concurrentiel peut aussi peser dans la balance pour les Grandes Fêtes TELUS.
L’événement rimouskois doit ainsi redoubler de créativité pour continuer à attirer des artistes de calibre international, tout en respectant un budget réaliste. Le partage du « dollar loisir » est de plus en plus difficile, peu importe la sphère d’activités.
À cela s’ajoutent des facteurs hors du contrôle de l’organisation. Un printemps froid, peu propice à stimuler les ventes précoces, ainsi que la grève à la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout, qui a freiné l’arrivée de nombreux festivaliers de la Côte-Nord, ont également eu un impact sur la fréquentation.
Cap sur 2026
Malgré ces vents contraires, l’équipe des Grandes Fêtes TELUS regarde déjà vers l’avenir.
Des spectateurs ravis aux Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)
La 20e présentation s’annonce comme un moment charnière pour le festival, qui affirme avoir déjà « lancé des lignes à l’eau » pour offrir une programmation mémorable et rendre hommage à l’héritage du festival pour l’ensemble de l’Est-du-Québec.
À lire aussi – notre couverture des Grandes Fêtes TELUS 2025 –
Le médaillé d’or en golf individuel aux Jeux du Québec, Louis-Olivier St-Pierre, est de retour à Rimouski avec le sentiment du devoir accompli et une grande fierté. Il porte aussi fièrement à son cou une médaille de bronze remportée en duo.
L’adolescent est encore sur un nuage quelques jours après sa victoire historique en prolongation. Il était déjà de retour à l’entraînement au Club Les Saules, ce lundi, alors qu’il célébrait son 16e anniversaire de naissance.
« Je n’en reviens pas encore de tout ce qui s’est passé dans les derniers jours. J’ai vécu des émotions vraiment fortes, surtout lorsque j’ai gagné la médaille d’or en individuel en prolongation. Je suis vraiment fier de moi. »
Pour St-Pierre, qui évoluait dans la catégorie juvénile (15-16 ans), cette victoire est la preuve que le travail peut mener à de bons résultats.
« J’ai travaillé fort tout l’hiver, tout le début l’été et je suis content que ça ait payé aux Jeux du Québec et à tous mes tournois cette année. Ce n’est pas juste le talent au golf. Les efforts mènent au succès. Quand tu travailles fort, tu mérites ce qui t’arrive », dit-il.
Le golfeur était déjà de retour au Club Les Saules le lendemain de son retour des Jeux. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Après un début de partie difficile, le Rimouskois a réussi à prendre les choses en main pour repartir avec une première médaille d’or en golf pour l’Est-du-Québec depuis 1975.
« Ça avait moins bien commencé. Je ne frappais pas super bien la balle aux cinq ou six premiers trous. Je suis content que ma force de caractère m’ait permis de bien me reprendre. Cinquante ans, c’est long. C’est incroyable et je suis content d’inscrire un peu mon nom dans l’histoire », affirme-t-il.
Objectif deux médailles
Louis-Olivier St-Pierre se rendait à Trois-Rivières avec l’objectif de remporter deux médailles et il peut dire : mission accomplie ! Le golfeur a obtenu le bronze à l’épreuve deux balles, meilleure balle dans la catégorie juvénile, en compagnie de son coéquipier Charles Lizotte, de Rivière-du-Loup. Le duo a aussi terminé en quatrième position à l’épreuve Vegas à deux.
Le jeune golfeur avait pris part aux Jeux du Québec à Rimouski, en 2023. Il avait alors remporté une médaille d’argent en duo avec Louis Chénard.
« À Rimouski, tous les gens étaient derrière nous. C’était différent à Trois-Rivières, mais la dernière journée je me suis senti comme chez nous parce que je me suis fait des amis parmi les autres golfeurs et j’ai parlé à tous les bénévoles et à ceux qui travaillaient sur le terrain. Les gens prenaient pour moi et c’était vraiment le fun », mentionne-t-il.
Louis-Olivier St-Pierre et son coéquipier Charles Lizotte. (Photo courtoisie)
Les performances de Louis-Olivier St-Pierre lui ont permis d’être le porte-drapeau de la délégation de l’Est-du-Québec pour la cérémonie de fermeture des Jeux.
« Si je ne l’avais pas été, ça n’aurait rien enlevé à ce que j’ai fait, mais c’est une super belle reconnaissance et je suis vraiment content de l’avoir été. »
Championnat canadien
St-Pierre a terminé en troisième position lors du Championnat provincial junior de Golf Québec, en juillet. Il s’est qualifié pour le Championnat canadien junior qui se tiendra au Club de golf Gowan Brea de Bathurst, du 11 au 15 août. L’événement accueillera les 156 meilleurs golfeurs canadiens de 18 ans et moins.
« Je veux prendre le plus d’expérience possible pour les prochaines années. »
D’ici là, le golfeur a bien l’intention d’être sur le terrain de golf tous les jours.
Le F.-A.-Gauthier a repris du service et les négociations doivent aussi reprendre tout au long du mois d’août à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout.
Alors que le navire reprend du service après 17 jours de grève judicieusement exécutées en pleine saison touristique, le syndicat reprend aussi du service autour de la table de négociations. Rappelons que cette grève faisait suite à une première grève de 10 jours au début juillet.
Quatre journées de négociations ont été convenues pour tenter de faire avancer le dossier qui stagne depuis avril 2023, soit la date de la fin de la dernière convention collective. La question des salaires est évidemment à l’avant-plan.
« Il n’est pas normal que la majorité de ces travailleurs doivent cumuler un deuxième et parfois un troisième emploi ou doivent avoir recours à des banques alimentaires pour joindre les deux bouts. Avec un salaire moyen de 21,50 $ de l’heure, ce n’est pas si étonnant », souligne Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.
Ce conflit qui s’éternise ouvre la porte à bien des frustrations, autant du côté des syndiqués que des utilisateurs qui doivent parfois faire le « grand tour » par Québec ou encore emprunter une autre traverse, comme celle de Rivière-du-Loup.
Les voyageurs ne sont pas les seuls à être affectés par ces grèves alors que plusieurs entreprises utilisent ce moyen de transport pour apporter du matériel et de l’équipement de l’autre côté du fleuve. En va de même pour les travailleurs.
Pas un service essentiel
En 2020, le Tribunal administratif du Travail avait statué qu’il n’y avait pas lieu pour les employés de maintenir un minimum de services en temps de grève, évacuant ainsi le concept de service essentiel.
Les syndiqués de la Traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo courtoisie CSN)
De son côté, le gouvernement de François Legault a déposé un projet de loi pour donner davantage de leviers au ministre du Travail en cas d’un conflit qui perdure.
Grosso modo, cette loi qui sera en vigueur dans environ cinq mois, permettra au ministre de mettre fin à des conflits de travail s’il estime qu’il en va de la sécurité sociale et économique de la province.
Alors que les derniers jours ont été marqués par une mauvaise qualité de l’air dans bien des régions du Québec, dont le Bas-Saint-Laurent, la situation devrait s’améliorer graduellement lundi, selon Environnement Canada.
La Presse Canadienne
En début de journée, un bulletin météorologique spécial concernant la qualité de l’air couvrait toujours une bonne partie de la province, incluant les régions de Montréal et de Québec.
On y expliquait que la fumée provenant des feux de forêt qui font rage dans les Prairies continuait de causer une mauvaise qualité de l’air et une visibilité réduite.
Cependant, «la situation s’améliorera progressivement au cours de la journée», pouvait-on lire dans le bulletin.
Lorsque la qualité de l’air est mauvaise, Environnement Canada recommande à la population de limiter le temps passé à l’extérieur ainsi que de réduire ou de réorganiser les sports, les activités et les événements à l’extérieur.
Les personnes les plus à risque de souffrir de la pollution atmosphérique sont les personnes de 65 ans et plus, les personnes enceintes, les nourrissons et les jeunes enfants, ainsi que les personnes qui ont des problèmes de santé chronique.
La fumée qui cause cette mauvaise qualité de l’air émane des quelque 700 feux de forêt qui font rage actuellement au pays, notamment en Colombie-Britannique, en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba.
Tout comme le Québec, l’Ontario fait aussi l’objet de bulletins météorologiques spéciaux concernant la qualité de l’air.
Le conducteur d’un véhicule lourd est décédé, dimanche (3 août) vers 17h45, lors d’un accident survenu sur la route 132 à Saint-Moïse. L’homme de 34 ans aurait perdu le contrôle de son véhicule alors qu’il circulait en direction est.
La victime était seule dans son véhicule et a été transférée à l’hôpital, où son décès a finalement été constaté.
Un enquêteur en collision a été dépêché sur les lieux afin d’établir les causes et circonstances de ce décès.
La popularité de l’Expo agricole de Rimouski ne se dément pas. Pour sa 80e présentation, l’événement a attiré 46 000 visiteurs entre mercredi et dimanche, établissant ainsi un nouveau record d’achalandage.
Ce chiffre dépasse les 45 000 visiteurs enregistrés en 2022 et 2023. L’an dernier, 44 000 personnes avaient franchi les tourniquets du site.
En plus des traditionnels manèges de Beauce Carnaval, l’Expo agricole proposait de nouveau ses jugements d’animaux, les spectacles des humoristes Dominic Paquet et P.A. Méthot, les tires de chevaux et de tracteurs, ainsi que les cascades en moto du Milot Land Tour.
La 4e étape du Circuit Hommes Forts, présentée dimanche et animée par Jean-François Caron, a été particulièrement appréciée, tout comme les tirs de camions 4 x 4 et le gala de lutte de la NSPW, présenté samedi au Pavillon Romuald-Saint-Pierre.
Les animaux au cœur de l’événement
« On propose plusieurs activités variées pour inciter les gens à se déplacer et ainsi leur donner une occasion de prendre contact avec le milieu agricole, soit en allant voir les animaux ou en prenant part à des activités éducatives découvertes agroalimentaires », indiquait le directeur de la Société d’agriculture de Rimouski et organisateur de l’Expo, Simon St-Pierre.
Un jugement d’animaux lors de l’Expo agricole de Rimouski (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)
L’Expo agricole reviendra, pour sa 81e présentation, du 29 juillet au 2 août 2026.
Un jeune Matanais de 17 ans a appris à ses dépends qu’il peut être coûteux de se faire prendre à rouler à 190 km/h.
Le vendredi 1er août dernier, le jeune automobiliste circulait sur l’autoroute 20 à la hauteur de Sainte-Luce vers 1 h 45 lorsqu’il a été intercepté par des patrouilleurs de la Sûreté du Québec.
Le jeune homme qui prenait l’autoroute pour une piste de course a vu ses ardeurs être refroidies assez rapidement puisque son permis de conduire a été suspendu sur-le-champ, et ce, pour une période de sept jours. Il a également reçu une amende salée de 961 $ plus les frais ainsi que 18 points d’inaptitude.
Ce type d’infraction est quand même fréquent. Il y a à peine un mois, un autre automobiliste était pincé sur l’autoroute 20 à Rimouski alors qu’il filait à 180 km/h puis un autre sur l’autoroute 85 en mai dernier.
Pour la Sûreté du Québec, ce type de comportement est à éviter puisqu’il est souvent la cause de collisions, et même parfois de décès. C’est pourquoi le corps policier recommande aux gens d’adopter une conduite prudente et responsable et de respecter les limites de vitesse.
Pas moins de 38 décès sont survenus sur les routes et les sentiers du Québec pendant les vacances de la construction, ce qui représente le pire bilan des 10 dernières années.
La Presse Canadienne
La Sûreté du Québec (SQ) a dénombré 25 collisions sur le réseau routier qu’elle dessert, lors desquelles 31 décès sont survenus.
À la même période l’an dernier, il y avait eu 13 décès sur les routes.
À ce bilan s’ajoutent cinq collisions sur le réseau récréotouristique, qui ont donné lieu à sept décès. Il y a un an, il y avait eu quatre décès sur le réseau récréotouristique pendant les vacances de la construction.
Le corps policier provincial affirme sans détour qu’il s’agit du « pire bilan des dix dernières années » sur les routes qu’il surveille.
La SQ identifie les distractions au volant, le non-respect des limites de vitesse, la capacité de conduire affaiblie par la drogue, l’alcool ou la combinaison des deux, ainsi que le non-port des équipements de sécurité comme étant les principales causes des accidents routiers graves.
Le corps policier indique qu’il maintiendra ses efforts de sensibilisation et d’intervention dans les prochaines, puisque les vacances se poursuivent pour de nombreux Québécois.
L’animateur sportif Alain Crête agira comme annonceur maison lors du match bénéfice mettant en vedette d’anciens joueurs des Nordiques de Québec, présenté en ouverture de la 4e présentation d’Endurance hockey Rimouski, les 16 et 17 janvier 2026, au Colisée Financière Sun Life.
À la barre des matchs des Canadiens de Montréal au Réseau des sports (RDS) depuis 1995, Alain Crête a été la voix des Nordiques de Québec, à la radio, de 1984 à 1995.
En plus d’avoir couvert les Jeux olympiques de Sydney en 2000 et de Londres en 2012, la Formule 1, le tennis et les Alouettes de Montréal dans la LCF, il a aussi été chroniqueur sportif à la radio dans l’émission matinale « Puisqu’il faut se lever » avec Paul Arcand, de 1998 à 2024, diffusée notamment au 98,5 FM à Montréal.
« Sa présence confirme encore une fois la grande réunion du hockey que nous préparons. Ça fait plusieurs semaines que nous attendions de savoir si ses obligations professionnelles allaient lui permettre d’être présent. Aujourd’hui, nous accueillons cette nouvelle avec énormément de fébrilité », affirme le cofondateur d’Endurance hockey Rimouski, Nicolas Thibeault, dans un communiqué.
Soirée VIP
Alain Crête participera aussi à une soirée VIP avec les anciens joueurs des Nordiques de Québec, au Club Bud du Colisée Financière Sun Life, prévue le vendredi 16 janvier, à 17 h.
L’événement, réservé à une cinquantaine de participants, comprendra un souper, une consommation, une séance de questions-réponses et un billet pour le match. Le coût a été fixé à 150 $. Les intéressés peuvent s’inscrire en cliquant sur ce lien.
« Mes années à la description des matchs des Nordiques ont été les plus belles de ma carrière. C’est toujours un plaisir de revoir les joueurs, les membres du personnel ou encore les journalistes que j’ai croisés à l’époque. Et comme je suis né à Québec, c’était une grande fierté pour moi que de travailler pour les Nordiques », explique Alain Crête.
Sur la glace
Les Anciens Nordiques de Québec ouvriront la 4e présentation d’Endurance hockey Rimouski. Une formation formée de Michel Goulet, Alain Côté, Dave Pichette, Marc Fortier, Pierre Lacroix, Serge Bernier et Louis Sleigher affrontera l’équipe d’Endurance hockey Rimouski.
L’ex-officiel de la LNH, Kerry Fraser, agira comme arbitre du match.
Jusqu’à maintenant, près de 2 000 billets ont trouvé preneurs. Les gens intéressés peuvent se procurer leur siège en admission générale au coût de 20$. Des places privilèges, tout juste derrière le banc des Nordiques, sont aussi disponibles via le lien suivant.
Organisé depuis 2023, Endurance hockey Rimouski réunit une équipe de 25 joueurs affrontant différents adversaires durant 25 heures consécutives.
L’équipe et les partenaires de la 3e présentation d’Endurance hockey Rimouski. (Photo courtoisie Iften Redjah – Folio Photo)
L’activité amasse des fonds pour la Fondation Santé Rimouski, le Fonds d’études de l’Océanic et la Fondation Tag, qui a pour mission de prévenir et sensibiliser les jeunes de la région de Rimouski-Neigette à l’importance de prendre soin de sa santé mentale.
Les chapeaux de cowboy étaient nombreux au parc Beauséjour de Rimouski, dimanche soir, pour la dernière soirée des Grandes Fêtes Telus. L’artiste new country québécois, Matt Lang, a permis de conclure l’événement en beauté.
Le populaire chanteur a su mettre le party. Avec ses chansons connues « Back to the bar », « Love me some you » et « All night longer », il a fait chanter et danser les festivaliers. Il a également présenté son nouvel extrait sorti en juin dernier « Outta the bar » avec laquelle il a fait vibrer les milliers de spectateurs.
(Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Le sympathique cowboy a charmé avec ses balades et fait bouger avec ses succès plus rythmés. Il a ému avec « I’ve learned », une chanson écrite pour sa mère décédée. Matt Lang et ses six musiciens se sont fait plaisir en reprenant des succès plus rock tels que « Hurt so good » de John Mellencamp, « All star » de Smash Mouth, « I don’t want to miss a thing » d’Aerosmith et « Kryptonite » de 3 Doors Down.
(Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Le chanteur de Maniwaki avait déjà participé aux Grandes Fêtes TELUS en 2021. Il était impatient de revivre l’ambiance de l’événement. Pendant sa prestation, il a fait remonter sur scène les deux artistes qui ont ouvert cette soirée country.
Jade Eagleson
Le cowboy de renommée internationale, Jade Eagleson, a précédé la prestation du Québécois. Il est arrivé en interprétant « Do it anyway », pièce de son troisième et plus récent album du même nom sorti en 2023. Il a aussi généreusement offert aux spectateurs présents ses succès « Got your name on it », « Worth the trouble » et « More drinkin ‘ Than fishin ‘ ».
Jade Eagleson (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
L’artiste originaire de l’Ontario s’est dit très heureux d’être à Rimouski puisque selon lui les meilleurs amateurs de musique country sont au Québec.
(Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Jade Eagleson a présenté « She don’t know », chanson écrite pour sa femme qui s’occupe de ses deux garçons à la maison pendant qu’il est en tournée. Il a aussi rendu hommage à toutes les mamans présentes au parc Beauséjour.
Francis Degranpré
L’auteur-compositeur-interprète Francis Degrandpré a été le premier à monter sur la scène Loto-Québec pour cette soirée 100 % country.
Il a notamment offert des pièces de son deuxième album paru en 2024 « Se laisser aller ». Le chanteur Kevin Parent s’est joint à Degranpré au milieu du spectacle pour interpréter « Father on the go ».
L’animateur Dom Babin a animé la foule entre les prestations musicales. Les traditionnels feux d’artifice sont venus conclure les 19es Grandes Fêtes TELUS en fin de soirée au grand plaisir des plus jeunes nombreux pour cette soirée familiale.
(Le Soir.ca – Annie Levasseur)
L’organisation présentera son bilan de l’événement en début de semaine. Après avoir fracassé un record de 91 000 festivaliers en 2024, les Grandes Fêtes devraient annoncer un achalandage moins élevé cette année.
Prévu initialement à la fin de juin, Ronald Audet, qui fait face à trois chefs d’accusation en matière de crimes sexuels, subira son procès du 26 au 29 août au palais de justice de Rimouski.
Le Mont-Jolien de 86 ans fait face à deux chefs d’accusation d’attentat à la pudeur et un de grossière indécence. Le vocable attentat à la pudeur n’existe plus aujourd’hui. Il a été remplacé par celui d’agression sexuelle, mais les accusations doivent être celles qui étaient en place au moment des gestes reprochés.
L’octogénaire a été cité à son procès au terme de son enquête préliminaire. Les témoignages livrés à cette étape sont frappés d’une ordonnance de non-publication. Audet a choisi un procès devant un juge seul, sans jury.
Les accusations sont en lien avec des événements qui seraient survenus entre septembre 1974 et janvier 1983 à Mont-Joli et à Saint-Zénon-du-Lac Humqui.
Accusations subséquentes
Quatre nouveaux chefs d’accusation en matière de crimes sexuels ont été portés contre Ronald Audet. Il a plaidé non coupable et demandé la tenue d’un interrogatoire au préalable précédent son procès. Elle aura lieu le 5 décembre prochain.
Une ordonnance de non-publication a été prononcée sur tous les détails permettant d’identifier la victime présumée
Pour souligner le rôle du Canada dans la protection de ses trésors royaux lors de la Deuxième Guerre mondiale, la Pologne a dépêché son ambassadeur à Gaspé pour une cérémonie protocolaire visant à rendre hommage à son allié.
L’événement s’est tenu dimanche au Berceau du Canada, en compagnie notamment de Witold Dzielski, l’ambassadeur de Pologne au Canada.
Cette cérémonie solennelle a été organisée dans le cadre d’une initiative professorale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Des experts des milieux scientifiques, historiques et diplomatiques des deux pays étaient réunis.
« C’est pour remercier le Québec d’avoir gardé le trésor national polonais pendant la Deuxième Guerre mondiale. Pourquoi à Gaspé? Pourquoi pas? Nous sommes le berceau du Canada », lance le maire Daniel Côté.
Le fait n’est d’ailleurs pas étranger au fait que sa belle-famille est d’origine polonaise. Son beau-père, Adam Skorek, lui-même professeur à l’UQTR, a pris l’initiative de faire une commémoration d’envergure nationale. Celui-ci est membre de la Confrérie du Coq, dont l’organisation a pour mission de garder le trésor national.
Daniel Côté a reçu au nom du Québec une copie de Szczerbiec, l’épée médiévale du couronnement de Pologne. (Photo Daniel Côté)
Un peu d’histoire
Au printemps de 1939, à l’aube de l’invasion allemande, le personnel du Château royal de Wawel, à Cracovie, a débuté ses démarches pour préserver sa collection de premier plan. Elle comprend certains des artéfacts culturels les plus précieux de la nation.
Avec des moyens rudimentaires, les trésors nationaux voyagent au fur et à mesure de la progression de l’Allemagne nazie. Après la France et le Royaume-Uni, le trésor prend le chemin du Canada le 4 juillet 1940.
Les voûtes de la Banque de Montréal à Ottawa ont notamment abrité l’Épée de couronnement des rois de Pologne, une bible de Gutenberg et 32 partitions originales de Chopin, note le Musée canadien de l’immigration du Quai 21. D’autres artéfacts ont été conservés au sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré.
« À la fin de la guerre, Maurice Duplessis refuse de remettre le trésor. Il y a alors un gouvernement communiste et il les déteste alors il le garde. Il a fallu attendre sa mort et la conclusion d’une entente en 1961 pour le rapatrier », explique Daniel Côté, également amateur d’histoire.
Le maire de Gaspé a d’ailleurs reçu au nom du Québec une copie de Szczerbiec, l’épée médiévale du couronnement de Pologne, la pièce maîtresse du trésor national. L’artéfact sera gardé dans son bureau à l’hôtel de ville.
Le Parti québécois veut s’attaquer à la hausse des crimes violents souvent liés au trafic de stupéfiants et aux groupes criminalisés.
Les régions n’y échappent pas. One remonte à peine cinq ans sur la ligne du temps pour constater de nombreux crimes violents ayant été commis dans l’Est-du-Québec.
On peut penser au meurtre de Maxime Dugas Lepage, en 2020, dont le corps n’a jamais été retrouvé.
On peut aussi penser au meurtre d’André Bourgoin à Mont-Joli en 2024, dont cinq suspects ont été accusés. Une tentative de meurtre avait aussi été perpétrée en avril 2024 à Sainte-Angèle-de-Mérici. Puis un autre homicide à Rimouski, survenu en novembre 2024.
En Haute-Gaspésie, rappelons certains événements violents qui se sont produits dans les rues de Cap-Chat ainsi que des invasions de domicile. Un meurtre a aussi été commis en 2024 dans un appartement de Sainte-Anne-des-Monts.
L’expertise ne doit pas se limiter à Montréal
Devant cette escalade de crimes violents, le Parti québécois propose l’embauche de 800 policiers et 100 travailleurs de rue. La formation politique souhaite aussi réinvestir dans les unités spécialisées dont les escouades régionales mixtes.
« Il y a de la criminalité de gang dans notre région. C’est en ce sens que l’expertise ne doit pas se limiter à Montréal et la Capitale-Nationale. Les groupes criminalisés se déplacent et notre région n’est pas à l’abri », souligne le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé.
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, à gauche, en compagnie du Parti québécois, Paul Saint-Pierre Plamondon (Photo La Presse Canadienne- Jacques Boissinot)
Ce dernier déplore la hausse des crimes violents liés au trafic de stupéfiants.
« Il ne faut pas être naïf. Ça touche aussi nos régions. Nos policiers doivent être mieux outillés pour faire face à cette réalité et éviter que les groupes criminalisés s’implantent davantage dans notre région. »
Le député s’inquiète aussi que les crimes soient commis par des personnes de plus en plus jeunes.
« Il y a du recrutement qui se fait, même dans les écoles. Les groupes criminalisés jouent sur le sentiment d’appartenance et l’appât du gain. C’est un sujet qui me touche beaucoup et sur lequel il faut faire de la prévention, mais surtout s’assurer que nos policiers aient les outils nécessaires pour intervenir. »
Le 20 juillet marquait les 20 ans du droit au mariage entre personnes de même sexe au Canada. En tant que membre ouvertement lesbienne de la communauté 2SLGBTQIA+, je m’affiche ainsi depuis mes 20 ans. J’en ai 34 aujourd’hui. J’ai eu envie de saisir cette occasion pour faire le point, à partir de mon propre parcours et de ma perspective.
L’opinion de Carol-Ann Kack
Je parle rarement publiquement de mon orientation sexuelle. Lors de ma participation à la campagne électorale provinciale en 2018 dans Rimouski, j’avais été identifiée dans un article du magazine Fugues qui mettait en lumière les candidatures issues de la diversité sexuelle.
Dans un contexte où l’homosexualité et la diversité de genre suscitent encore tabous et polémiques, je crois qu’il est important d’avoir des modèles visibles. Cela ouvre la voie et contribue à normaliser cette réalité. En dehors de cette publication, je crois n’avoir jamais abordé le sujet aussi directement.
L’écriture de cette chronique s’est donc révélée plus difficile que je ne l’imaginais. Non pas en raison de la complexité du sujet, mais parce qu’il me touche intimement. Il ne s’agit pas seulement d’une opinion, mais d’une part essentielle de qui je suis. Être critiquée pour ses idées, c’est une chose. S’exposer à des attaques sur son identité personnelle en est une autre.
En 2025, au Québec, j’ai la chance de pouvoir m’exprimer librement à ce sujet. Très peu d’endroits dans le monde m’en offriraient autant. L’homosexualité est encore criminalisée dans 64 pays et passible de la peine de mort dans 12 d’entre eux. Même ici, où je me sens généralement en sécurité, certains gestes simples, comme écrire cette chronique ou tenir la main de ma conjointe dans la rue, peuvent faire naître un doute, une peur sourde.
Ces petits moments ne sont que la pointe de l’iceberg. Ils témoignent de ce que vivent encore trop de personnes issues de la diversité sexuelle et de genre. C’est précisément pourquoi il faut continuer d’en parler, et reconnaître que le chemin est loin d’être terminé.
C’est encore plus vrai pour les personnes trans et non binaires, qui sont aujourd’hui en première ligne face à une montée préoccupante des discours d’intolérance. Leurs droits sont remis en question dans l’espace public, elles sont ciblées dans des débats souvent empreints de désinformation et de mépris. Lorsqu’on s’attaque à elles, c’est toute une communauté qu’on tente d’ébranler.
Un retour historique s’impose
En 2005, ce n’était pas la première tentative du gouvernement canadien de légaliser le mariage entre personnes de même sexe. Depuis 1995, des députés libéraux et néodémocrates ouvertement homosexuels avaient porté le projet à trois reprises (1995, 1998 et 2003), sans succès.
J’avais 15 ans lorsque, enfin, une majorité d’élus a voté en faveur de ce droit fondamental. Ce n’était pas unanime, loin de là. À l’époque, les modèles de femmes homosexuelles visibles dans les médias ou la culture québécoise étaient presque inexistants. Le sujet restait largement tabou.
Dans ma jeune vingtaine, j’ai souvent choisi de cacher qui j’étais, faute de me sentir pleinement en sécurité.
Depuis, les choses ont beaucoup évolué. Les 10 dernières années, en particulier, ont été marquées par des avancées significatives. Mais il ne faut pas perdre de vue que ces progrès sont récents, fragiles parfois. Car à côté des gains, il y a aussi des résistances. Et même des reculs, au Québec comme ailleurs, notamment aux États-Unis. Oui, même chez nous, on observe une montée de l’intolérance, parfois chez les plus jeunes.
Récemment, j’ai eu cette pensée troublante : et si les meilleures années en matière de climat social pour les personnes de la diversité sexuelle et de genre au Québec étaient déjà derrière nous ? Et si la pente s’inversait ?
Peut-être que j’exagère. Je l’espère de tout cœur. Mais une chose est certaine : il ne faut rien tenir pour acquis. Ensemble, faisons en sorte que cela n’arrive pas.
Le Circuit Hommes Forts s’arrête aujourd’hui à l’Expo pour sa 6e étape nationale, dès midi. Les spectateurs auront la chance d’assister à une démonstration de puissance impressionnante avec la présence de plusieurs des athlètes les plus forts du pays, dont Simon Pratte, Keven Malenfant-Caron, Jasmin Desjardins ainsi que les frères Gabriel et Frédérick Rhéaume.
Au programme: cinq épreuves spectaculaires mettant en valeur force et endurance.
Le squat: une démonstration de force brute, stabilité, puissance des jambes et du dos, très exigeante physiquement et impressionnante à voir.
La prise d’Hercule: une épreuve spectaculaire qui met à l’épreuve la force de préhension, l’endurance musculaire et la résistance mentale de l’athlète.
Le max barbell press: une épreuve classique de force pure, axée sur la puissance des épaules, des bras et du tronc.
Le tir de tracteur:une épreuve emblématique et spectaculaire des compétitions d’hommes forts. Elle met en scène force, endurance et détermination dans un effort total.
Le célèbre tire flip:l’athlète doit retourner un gigantesque pneu de tracteur ou de machinerie lourde (pesant souvent entre 300 et 500 kg
L’animation de l’événement sera assurée par deux figures bien connues du milieu, Jean-François Caron et Philippe St-Cyr, de retour pour commenter et faire vibrer la foule tout au long de cette compétition relevée.
Il reste seulement quelques représentations de la pièce Les enfants, la production estivale du Théâtre du Bic. La dernière est prévue le samedi 9 août, à 16 h.
Ce suspense confrontant invite les spectateurs dans des retrouvailles improbables entre trois ingénieurs nucléaires à la retraite.
Il met en scène trois personnages interprétés par Marie-France Lambert, Monique Spaziani et Richard Thériault. La pièce est présentée depuis le 5 juillet.
Les représentations se poursuivent jusqu’au 9 août. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Dans leur chalet, le couple composé d’Adèle et de Robert reçoit la visite de Rose, une amie qu’ils n’ont pas vue depuis 40 ans.
Le thème de la responsabilité intergénérationnelle est abordé dans cette histoire qui entraîne les spectateurs dans un monde traversé par l’amour et les dégâts d’une catastrophe nucléaire.
Les personnages sont appelés à se questionner au nom des enfants et de leur avenir.
Juliette & Mathieu
La saison estivale du Théâtre du Bic se terminera du 14 au 18 août avec la pièce Juliette & Mathieu, une coproduction du PàP et du Théâtre À tour de rôle de Carleton-sur-Mer. Elle met en vedette Frédéric Boivin, Zoé Boudou, Pierre-André Bujold, Patrice Dubois et Noémie Godin-Vigneau.
L’horaire et les billets pour les deux spectacles sont disponibles au theatredubic.com.
Un saumon rose, espèce envahissante et indésirable, a été capturé dans les eaux de la Basse-Côte-Nord, près de Natashquan ; une découverte de mauvais augure pour le saumon atlantique, déjà fragilisé.
Par Émilie Bernier | Initiative de journalisme local
Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) demande aux pêcheurs d’être à l’affût et de signaler toute prise de saumon rose.
« Il s’agit d’une espèce envahissante en pleine expansion dont nous craignons l’établissement au Québec au cours des prochaines années », précise l’avis du MELCCFP.
Depuis 2019, six saumons roses ont été capturés au Québec, dont deux en Basse-Côte-Nord et quatre dans la région de la baie d’Ungava. La Gaspésie est épargnée pour le moment, mais la vigilance est de mise.
Le saumon atlantique se fait rare cette année dans la province, dont en Gaspésie. (Photo coutoisie Marielle Guay)
Le ministère demande d’ailleurs la collaboration des pêcheurs québécois pour documenter la présence du saumon rose dans les eaux de la province.
« Dans sa phase argentée, on peut le différencier par ses gros points noirs sur le dos, l’absence de points noirs sur les opercules et ses taches sombres allongées sur la queue. Dans sa phase reproductive, on peut le différencier par sa bosse sur le dos (chez le mâle) et une ligne rose ou rouge le long du corps », note de son côté Saumon Québec.
Trop tôt pour s’alarmer
Selon des informations rapportées par Radio-Canada, l’espèce aurait fait le voyage à partir de la Russie. Le saumon rose (Oncorhynchus gorbuscha) est déjà présent dans certaines rivières en Colombie-Britannique, mais il a connu une expansion rapide en Europe, note de son côté le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
Il est cependant trop tôt pour sonner l’alarme, mais une attention particulière ne nuira pas. D’autant plus que le saumon atlantique se fait rare cet été dans les rivières un peu partout au Québec. La Gaspésie n’y fait pas exception.
En terminant, il est demandé de signaler la présence de saumon rose auprès du MELCCFP. De préférence, le prendre en photo et, si possible, congeler le spécimen entier (ou au moins la tête).
Communiquez ensuite avec le service à la clientèle du ministère pour faire part de votre découverte.
Le comédien Hubert Proulx était de passage à Rimouski, à la mi-juillet, pour des vacances estivales. Il en a profité pour parler de son spectacle « On s’lâche pas » qu’il présentera avec son fils Viktor, cet automne, à la Salle Desjardins-TELUS.
Cette pièce de théâtre humoristique raconte l’histoire de la famille Proulx et parle de la relation qu’entretient Hubert avec son frère toxicomane, Steeven.
« C’est l’histoire de la chute de mon frère qui a fini par faire un AVC, qui est handicapé maintenant, mais qui a déjoué tous les pronostics. Mon frère a été mon premier modèle. Je parle aussi de mon père qui est mon deuxième modèle masculin. Comme mon fils est avec moi sur scène, nous parlons de notre rapport parce que je suis son modèle », explique le comédien.
Il aborde également son propre cheminement à travers la chute de son frère.
« Mon frère, je ne l’ai pas lâché. Jusqu’à quel point tu as du pouvoir ? Tu lui sauves la vie, mais en même temps il faut que tu lâches prise. Ce sont des contractions. Nous sommes une famille tissée serrée malgré toutes les embûches et nous sommes là les uns pour les autres », dit-il.
Hubert Proulx était à Rimouski, en juillet, avec sa conjointe, la politicienne Ruba Ghazal. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
« On s’lâche pas » se veut un spectacle sur la transmission. Les deux artistes abordent l’amour, la famille et le rapport entre les générations.
« C’est très drôle. Je raconte beaucoup d’histoires de mon père. C’est un homme très coloré et charismatique. Chez les Proulx, nous sommes tous comme ça. Je dis toujours que je suis l’acteur et que mon père est la vedette. C’est la même chose avec mes oncles. Je parle d’anecdotes de famille. Ça touche les gens », souligne Hubert Proulx.
L’artiste, qui a lui-même écrit ce spectacle, promet aux spectateurs une soirée riche en émotions .
« Je parle des enjeux que j’ai avec mon ado par rapport aux enjeux que mon père avait avec moi. Quand j’étais jeune, on virait des brosses toutes les fins de semaine alors que la drogue des jeunes aujourd’hui, c’est les écrans. C’est extrêmement accessible, mais il y a aussi de la profondeur. C’est ma grande fierté par rapport à mon spectacle. »
Duo père-fils
Âgé de 14 ans, Viktor Proulx a déjà de l’expérience en théâtre professionnel, mais il tient le plus gros rôle de sa jeune carrière dans « On s’lâche pas ».
« C’est un duo père-fils, un stand up à deux. C’est extraordinaire de travailler avec lui, mais il a fallu se mettre des limites et se considérer davantage comme des collègues. C’est plaisant de voir qu’il suit mes traces. Encore là, c’est la transmission », indique le père.
Des racines dans le Bas-Saint-Laurent
Le père d’Hubert Proulx est originaire de Trinité-des-Monts et plusieurs membres de sa famille y habitent toujours.
« Mes oncles, mes tantes, mes cousins et cousines sont encore ici. Je suis né sur la Rive-Sud de Québec et quand mes parents ont divorcé, papa est retourné habiter à Trinité. Je prenais toutes mes vacances ici. Je suis plus attaché à cette région qu’à celle de Lévis d’où je viens. Pour moi, ici, c’est la vie, le bois, le fleuve, la famille. »
La pièce « On s’lâche pas », mise en scène par Anne Dorval, sera présentée le 10 octobre, à Rimouski. Les billets sont en vente la billetterie de Spect’Art.
Un motocycliste a perdu la vie à la suite d’un accident survenu samedi (2 août), vers 18 h 15, sur la route 132 en direction Est à Sainte-Flavie.
Par La Presse Canadienne
Les services d’urgences ont été appelés après une collision entre une motocyclette et un petit véhicule récréatif.
Ce dernier était immobilisé en bordure de la route, les voies de circulations étaient libres. Le motocycliste est tout de même entré en collision avec le véhicule pour une raison inconnue.
À l’arrivée des policiers, le conducteur de 50 ans a été conduit à l’hôpital dans un état critique, son décès y a finalement été constaté.
Les Allées du Boulevard de Matane avaient besoin d’une victoire en trois parties en fin de semaine pour terminer au 4e rang et ainsi s’assurer de l’avantage du terrain au premier tour des séries de la Ligue senior Puribec.
Après avoir perdu à Rimouski vendredi, la formation matanaise s’est inclinée 12-2 dans le premier match d’un double à Edmundston, samedi après-midi, mais a ensuite gagné 11-1 pour confirmer sa 4e position avec un dossier de 11-11.
Retiré du match après une manche vendredi soir après avoir concédé cinq points au Shaker, Keisuke Takikawa a lancé le match complet pour la victoire de samedi.
Après avoir eu besoin de 46 lancers dans la seule première manche de vendredi, il en a fait 83, samedi. Takikawa porte son dossier à 8-2. Il est le premier lanceur du circuit à avoir remporté huit victoires en une saison dans les 20 dernières années.
Matane a profité de cinq erreurs de l’adversaire pour marquer ses 11 points, dont seulement trois sont mérités. François Durette a frappé un circuit de deux points pour les gagnants.
Le Frontière FM avait eu le meilleur dans la première partie par 12-2 au profit de Carsen Cyr en relève à Sergio Torres. Olivier Sirois encaisse la défaite.
Le grand chelem de Vincent Hébert dans une deuxième manche de sept points a été le fait saillant de cette victoire. Sam Cyr et Tristan Cyr ont frappé chacun trois coups sûrs.
Il ne reste plus qu’un match à disputer pour compléter le calendrier. Ce sera à Rimouski, lundi soir, quand le Shaker va recevoir le Frontière FM.
Si Edmundston l’emporte, il y aura une triple égalité (11-11) entre Matane, Edmundston et Kamouraska. Le bris d’égalité favorise Matane, devant Edmundston et Kamouraska dans l’ordre. Les Allées du Boulevard ne peuvent plus bouger de la 4e position.
Par contre, si le Frontière FM perd lundi, il terminera 6e (10-12) derrière Kamouraska (11-11) et affronterait alors Témiscouata qui a terminé 3e.
Le parc Beauséjour de Rimouski a vibré d’intensité, ce samedi 2 août, alors que les Grandes Fêtes TELUS ont offert l’une des soirées les plus attendues de leur 19e présentation. Jérôme 50, Québec Redneck Bluegrass Project et, en tête d’affiche, le groupe mythique Billy Talent, ont enflammé la scène Loto-Québec.
Commentaire de Jessie-Kim Brisson- Le Soir.ca
C’est dans un esprit festif et irrévérencieux que Jérôme 50 a donné le coup d’envoi. Il entre sur scène en callant une bière, déclenchant rires et cris d’approbation.
Accompagné de musiciens aussi colorés qu’énergiques, il a enchaîné ses succès, comme Lit double, Tokebakicitte, Roche papier ciseaux, avec fougue et spontanéité.
Jérôme 50 a soulevé la foule du parc Beauséjour. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)
Entre punk, folk et ska, Jérôme 50 a offert un début de soirée éclaté, bien à son image : audacieux, intense, inoubliable.
Trad, bière et mandoline : joyeux chaos musical
L’ambiance déjà bien installée a pris un virage festif dès l’arrivée de Québec Redneck Bluegrass Project sur scène.
L’accueil a été triomphal, le chanteur ému souligne d’entrée de jeu l’énergie palpable à Rimouski. Me d’mandait ma blonde a lancé un véritable délire collectif. Le public a chanté, sauté et dansé. L’effet de groupe a été total.
Québec Redneck Bluegrass Project a offert une prestation festive aux Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)
Québec Redneck Bluegrass Project a réussi à cristalliser l’esprit festif de la soirée avec un des moments les plus rassembleurs du festival.
Le punk-rock à son apogée
Attendue avec impatience, la prestation de Billy Talent a transformé le parc Beauséjour en véritable fournaise.
La foule scandait déjà le nom du groupe bien avant son entrée en scène. Le groupe a enchaîné les succès, tels Devil in a Midnight Mass, Fallen Leaves, Try Honesty, Rusted from the Rain.
Entre deux chansons, Benjamin Kowalewicz a rendu hommage à Ozzy Osbourne et remercié le public rimouskois, promettant de revenir plus rapidement.
La foule a été bruyante pour la prestation de Billy Talent. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)
« Neuf ans, c’est beaucoup trop long. On ne refera pas la même erreur », a-t-il lancé à la foule.
Billy Talent a conclu avec Red Flag, déclenchant une dernière explosion d’énergie. Le groupe a livré une performance sans compromis, marquant un sommet de cette édition 2025.
Du folk festif de Jérôme 50 à l’intensité brute de Billy Talent, en passant par le chaos jubilatoire de Québec Redneck Bluegrass Project, chaque performance a trouvé sa place dans cette soirée magnétique.
Le 2 août restera gravé comme un des grands moments de l’histoire des Grandes Fêtes TELUS, grâce à une programmation riche, cohérente et électrisante.
Programmation de ce dimanche 3 août aux Grandes Fêtes TELUS
13 h | Scène Hydro-Québec (Agora) Alex & Caro lanceront la journée dans une ambiance conviviale, suivis d’un hommage à Luke Combs par Best of Me.
17 h 30 | Scène Loto-Québec Francis Degrandpré, révélation country de l’année, donnera le coup d’envoi de la grande finale musicale.
19 h | Scène Loto-Québec Jade Eagleson, étoile montante du country canadien, promet une performance festive et rassembleuse.
21 h | Scène Loto-Québec Matt Lang, chouchou du public québécois, viendra clore le volet musical avec ses succès entraînants.
22 h 30 | Parc Beauséjour Le spectacle pyrotechnique Feux Loto-Québec viendra illuminer le ciel rimouskois pour marquer la fin de cette 19ᵉ édition haute en émotions.
La cérémonie de fermeture de la 59e Finale des Jeux du Québec à Trois-Rivières se tient en fin d’après-midi au Colisée Vidéotron.
C’est le joueur de golf Louis-Olivier St-Pierre qui a été choisi pour ouvrir la marche et porter le drapeau de l’Est-du-Québec lors de l’entrée de la délégation. La cheffe de délégation Alexandra Gagnon-Tillard en a fait l’annonce devant l’ensemble des représentants de la région.
Le Rimouskois de 15 ans en est à sa 2e Finale des Jeux du Québec et il a remporté trois médailles en deux participations. Il avait gagné l’argent à Rimouski en 2023, avec son coéquipier Louis Chénard, à l’épreuve deux balles, meilleure balle dans la catégorie bantam.
Cette année à Trois-Rivières, il a remporté le bronze chez les juvéniles à cette même épreuve avec le Louperivois Charles Lizotte. Louis-Olivier a également été sacré champion de l’épreuve individuelle. Il a réalisé un exploit, remportant l’or pour la deuxième fois seulement dans toute l’histoire de la région aux Jeux du Québec. La première fois remonte à 1975 !
« Ces moments historiques laisseront leur marque dans l’histoire de la délégation », a mentionné la cheffe de délégation.
Samedi
Parmi les résultats de samedi, notons, en soccer, la victoire des filles par 1-0 contre l’Estrie après une séance de tirs au but. Elles terminent ainsi au 7e rang des régions, une très bonne performance pour l’Est-du-Québec. Les garçons ont pris la 14e position.
En natation, deux équipes de l’Est-du-Québec ont bien fait aux épreuves de relais. Oly Morneau (Notre-Dame-du-Portage), Louis-Philippe Beaulieu (Rimouski), Anthony Roy (Rivière-du-Loup) et Thomas Ménard (Rivière-du-Loup) ont réalisé une très belle performance, terminant en 5e position au 4 x 50 mètres libre avec un chrono de 1 :41.13.
Le relais 4 x 50 mètres QN d’Oly Morneau (Notre-Dame-du-Portage), Thomas Morneau (Rivière-du-Loup), Anthony Roy (Rivière-du-Loup) et Thomas Ménard (Rivière-du-Loup) a pour sa part pris le 8e rang avec un temps de 1 :56.32.
Bilan
La cheffe de délégation trace un bilan positif de l’organisation.
« Nous nous souviendrons de la Finale des Jeux du Québec de Trois-Rivières pour son accueil chaleureux et ses installations sportives de qualité. Nous nous souviendrons également évidemment, des bénévoles, des missionnaires et encore plus des victoires de nos athlètes, non seulement en termes de résultats, mais surtout leurs réalisations sur le plan personnel », a-t-elle mentionné.
Les équipes de l’Est-du-Québec en natation artistique et volleyball masculin ont mis la main sur une bannière d’excellence (Photo : Mission de l’Est-du-Québec)
Récolte de 16 médailles
Le tableau de l’Est-du-Québec affiche quatre médailles d’or, quatre d’argent et huit de bronze pour un total de 16. C’est huit de moins qu’à Rimouski en 2023.
La région a également obtenu deux bannières d’excellence (volleyball masculin et natation artistique) et une bannière d’éthique (tir à l’arc).
L’équipe de tir à l’arc a mérité la bannière de l’éthique dans son sport (Photo : Mission de l’Est-du-Québec)
Quatre athlètes sont des multimédaillés, soit Oly Morneau (3), Louis-Olivier St-Pierre (2), Emma Dubé (2) et Thomas Ménard (2).
Avec la collaboration d’Annie Thivierge, responsable des communications sur la Mission de l’Est-du-Québec
Le joueur de hockey rimouskois, Émile Rioux, prendra part, dès la semaine prochaine, au camp d’entraînement des Albatros M18 AAA du Collège Notre-Dame. Récemment, il a aussi participé au camp estival d’Équipe Québec.
L’adolescent de 15 ans fait partie de la structure intégrée des Albatros depuis qu’il est en sixième année. Il commencera son quatrième secondaire dans les prochaines semaines.
« C’est un long camp, ça dure un mois. C’est une grosse équipe, c’est l’équipe de toute la région. À 15 ans, il n’y a pas beaucoup de place pour passer. Il va falloir que je sois concentré pendant tout le camp et que je m’assure de faire les petits détails pour me faire une place dans l’équipe », dit-il.
Il démontre une grande détermination à se tailler une place. « Je m’en vais là pour faire l’équipe. Je vais tout donner. »
Tout comme son coéquipier rimouskois, Justin Gagnon, Émile Rioux habite en pension à Rivière-du-Loup depuis la saison dernière pour pratiquer son sport.
« Au début, c’était une adaptation, mais petit à petit on s’habitue et on apprend à se débrouiller seul. Ça nous permet de nous préparer pour la vie d’après et de nous rendre plus matures », indique le hockeyeur.
Expérience incroyable
Émile Rioux s’est entraîné tout l’été à Rimouski. Il a également eu l’occasion de participer au camp estival d’Équipe Québec, à Sherbrooke, en juillet, avec les 40 meilleurs joueurs de catégorie M16 de la province.
« C’était vraiment le fun de pouvoir compétitionner avec les meilleurs joueurs pour voir où l’on se situe et d’être avec des gars qui mettent autant d’efforts que nous. Nous avons commencé avec des tests physiques de l’Université de Trois-Rivières qui faisait une étude sur nous. Nous avions ensuite un entraînement l’avant-midi et un match le soir », affirme le Rimouskois.
Commencée avec 180 joueurs, cette sélection est descendue à 100, à 80 et puis à 40 joueurs. Justin Gagnon en fait également partie.
Émile Rioux avec son coéquipier Justin Gagnon. (Photo courtoisie)
« C’est ma troisième année là-dedans. C’est tellement incroyable de voir que tu mets des efforts et que tu restes malgré les coupures », mentionne Rioux.
L’adolescent a commencé à jouer au hockey à l’âge de six ans. Depuis quelques années, sa vie tourne autour de sa passion pour ce sport.
« Je m’entraîne, je joue au hockey et quand je mange ou que je dors, c’est pour jouer au hockey. Il y a beaucoup de choses qui arrivent parfois et tu as l’impression que ça ne sert à rien, mais tu continues de travailler fort et ça finit toujours par bien aller quand tu mets les efforts. »
Outre son objectif de faire l’équipe M18 AAA des Albatros, Émile Rioux aimerait ensuite jouer au hockey professionnellement.
Il fallait s’y attendre. Gilbert Rozon s’est présenté en véritable victime lors de son procès civil intenté par neuf femmes qui l’accusent de les avoir agressées sexuellement.
L’opinion de Johanne Fournier
Le contre-interrogatoire du fondateur du festival Juste pour rire s’est transformé en une performance qui prend la forme d’un spectacle. Mais, l’homme qui a bâti un empire sur l’humour n’amuse plus personne.
Depuis décembre, neuf femmes réclament près de 14 M$ en dommages à l’ex-magnat du divertissement. Face aux accusations d’agressions sexuelles qui s’étalent sur des décennies, Rozon a orchestré une défense aussi prévisible qu’indécente: tout nier, tout minimiser et retourner la situation à son avantage.
Stratégie du déni
Lors de son interrogatoire principal, Gilbert Rozon a nié avoir agressé sexuellement toutes les femmes qui ont défilé devant la juge Chantal Tremblay. Sa ligne de défense? Les demanderesses se sont « inventé une vérité », selon ses propres mots.
Une formulation particulièrement insidieuse qui suggère que neuf femmes, venues d’horizons différents et sans lien entre elles, auraient conspiré pour fabriquer des histoires d’horreur. Cette théorie du complot prend une tournure encore plus cynique. Rozon évoque « une alliance de gens contre un ennemi commun ».
L’ennemi commun, c’est lui, bien sûr: ce pauvre Gilbert, victime d’une cabale orchestrée par des femmes qui auraient décidé de s’attaquer à sa réputation et à son portefeuille.
Le procès du procès
Le plus troublant dans cette affaire, c’est la manière dont Rozon utilise les médias pour faire, comme l’a si bien résumé La Presse, « le procès de son propre procès devant les journalistes attroupés ». Une stratégie de communication bien rodée qui consiste à se poser en martyr d’un système judiciaire qui ne le comprend pas.
« Je suis traité comme un paria », se plaint-il. Cette déclaration en dit long sur sa perception de la situation. Pour lui, ce ne sont pas les gestes reprochés qui posent problème, mais les conséquences qu’il en subit. Une inversion totale des responsabilités qui révèle une incapacité profonde à saisir la gravité des accusations portées contre lui.
Entre l’arrogance et l’exaspération
Pugnace, mais excédé par moments, Gilbert Rozon a eu beau éviter de répondre directement à certaines questions, mais il a été mis face à certaines de ses contradictions durant son témoignage. Cette attitude défensive, oscillant entre l’arrogance et l’exaspération, témoigne d’un homme qui a perdu le contrôle de son propre narratif.
Son explication pour certains comportements passés? Il les compare à des « conneries » qu’il aurait commises, comme le fait d’avoir déjà « conduit en état d’ébriété ». Une tentative maladroite de minimiser ses déclarations antérieures qui ne fait que souligner l’inconsistance de ses propos.
L’écho de 2020
Ce procès civil survient après son acquittement en 2020 dans un procès criminel. Mais cette fois, les règles du jeu sont différentes. La preuve civile obéit à des standards moins élevés et les neuf témoignages conjugués peignent le portrait troublant d’un homme qui aurait utilisé son pouvoir et son influence pour imposer ses désirs.
Quelques dizaines de manifestantes étaient présentes devant le palais de justice de Montréal pour dénoncer Gilbert Rozon. Au-delà des enjeux juridiques, cette mobilisation rappelle que ce procès soulève des questions fondamentales sur la culture du silence qui a trop longtemps protégé les présumés prédateurs.
L’heure des comptes
En transformant sa défense en spectacle, Gilbert Rozon révèle peut-être, malgré lui, sa véritable nature: celle d’un homme qui n’a jamais cessé de considérer le monde comme sa propre scène. Mais aujourd’hui, c’est devant une juge et non devant un public conquis qu’il doit rendre des comptes.
Le verdict dira si la justice civile saura juger les faits. En attendant, Gilbert Rozon continue son numéro. Mais cette fois, personne n’applaudit.
Yves-François Blanchet a procédé à une tournée de près de 10 jours en Gaspésie. Du 25 juillet au 3 août, le chef du Bloc québécois a rencontré élus, citoyens et acteurs socioéconomiques de la région.
Localement, il s’est notamment arrêté au Chantier Naval Forillon pour une visite guidée des installations et au Musée de la Gaspésie pour admirer l’exposition à propos de René Lévesque.
Il a aussi rencontré le directeur général de l’Association des capitaines-propriétaires de la Gaspésie, Claudio Bernatchez, en plus de s’être rendu sur le site du parc éolien de Nergica à Rivière-au-Renard. Des représentants de Métaux Osisko et la mairesse de Murdochville, Délisca Ritchie-Roussy, ont été présentés.
Plus qu’une photo
Yves-François Blanchet a l’habitude de ces tournées dans la région depuis 2019.
« C’est extrêmement important. C’est aussi de faire différent des politiciens qui te rencontrent, t’écoutent d’une oreille, prennent la photo, disparaissent et tu ne les entends plus, explique-t-il en entrevue avec Le Soir. Quand tu ouvres un dossier, tu l’amènes à terme. Ça évolue et change chaque année. On est un peu les lobbyistes des dossiers des régions du Québec qui n’ont pas de service de représentation commerciale ou d’affaires de ce type. On doit faire un peu ce travail. C’est le plaisir et la pertinence de notre job. »
Sur le terrain, plusieurs enjeux ont été acheminés envers le chef bloquiste, dont ceux de l’assurance-emploi de même que des travailleurs étrangers temporaires.
Un train de VIA Rail (Photo courtoisie)
Les domaines de la forêt et des pêches suscitent aussi beaucoup de discussions, tout comme le dossier du retour partiel de VIA Rail lorsque la voie ferrée sera rétablie jusqu’à Port-Daniel-Gascons cet automne. Le chef du Bloc entend militer en ce sens.
« Il n’y a aucune raison pour qu’une région ne soit pas desservie. C’est le mandat de VIA Rail. Ça serait un exploit si Alexis [Deschênes] réussissait et on l’aidera ; je vais m’engager avec lui là-dedans. Ça serait extraordinaire pour la région et je serais le premier à utiliser le service. »
Faire confiance au Bloc
Plusieurs députés bien en vue du Parti libéral du Canada ont été réélus aux plus récentes élections ; François-Philippe Champagne, Jean-Yves Duclos, Mélanie Joly ainsi que Dominic Leblanc.
Diane Lebouthillier, élue une première fois en 2015, n’a cependant pas pu en faire autant, étant battue par environ 4200 votes par le bloquiste Alexis Deschênes. Dans les circonstances, son chef est d’avis que les attentes envers le parti seront encore plus élevées.
Alexis Deschênes (Photo courtoisie)
« J’espère que les attentes seront élevées. Meilleurs sont mes adversaires, meilleurs on devra être. Et plus les attentes sont élevées, plus il faudra se forcer. Je regarde comment va Alexis Deschênes et j’en suis très impressionné. Je ne m’attendais pas à moins, mais je suis bien content de voir que c’est le cas. Les gens de la circonscription ont tout un député. »
Pas impressionné par Mark Carney
Si le Bloc québécois est passé de 33 députés à 22 au lendemain des dernières élections, Yves-François Blanchet note tout de même que les conservateurs étaient presque certains de composer un gouvernement majoritaire six mois plus tôt et qu’ils ont terminé la soirée comme opposition officielle, alors que le NPD a pratiquement été rayé de la carte.
« Le Bloc s’en est bien sorti. Évidemment, on n’était pas contents du nombre. Mais maintenant, on a dans tous les comités parlementaires la balance du pouvoir ; on tranche et on est l’arbitre des discussions. Ça peut devenir de gros gains pour le Québec. »
Yves-François Blanchet rappelle en terminant que les libéraux ont fait une campagne basée sur la peur et la protection contre Donald Trump, alors que les résultats se font toujours attendre selon lui.
« La réalité est que de la plupart des partenaires commerciaux des États-Unis, celui dont la relation va le moins bien, sans aucun gain, c’est le Canada avec Mark Carney. Ça reste une déception. Il ne livre pas présentement. Je réitère qu’on est prêts à collaborer, mais ça reste une déception et le téléphone ne sonne pas pour travailler de façon unie ; ce qui veut dire aussi de tenir compte de la réalité des régions comme ici. »
Un gros animal noir, capté récemment par une caméra de surveillance, alimente les discussions, ravive des souvenirs et laisse planer des doutes dans l’esprit de citoyens de Saint-Adelme et d’ailleurs, à 20 km à l’est de Matane.
Certains y voient un cougar noir de l’Est, une sous-espèce de la race. D’autres, un gros chat, ou ni l’un ni l’autre. Quoi encore ? Des cougars noirs ont été signalés 42 fois en Nouvelle-Écosse et 49 fois au Nouveau-Brunswick, selon le gouvernement de la Nouvelle-Écosse.
Spécialiste du plein air et guide de chasse, Jean-François Dubé rapporte l’information. La caméra d’un partenaire chasseur a livré des photos d’une bête suspecte, en forêt privée, à Saint-Adelme, où il chasse l’orignal. Ses recherches sur Google lui ont fait croire à un cougar noir.
J’ai soumis les photos à la Direction des communications, au ministère responsable de la Faune, secteur de validation.
Voici la réponse scientifique : « Par sa taille, sa forme, et sa longueur de poils ainsi que la forme et la longueur de sa queue, il pourrait s’agir d’un chat noir de bon gabarit. À notre connaissance, il n’y a pas de cas de mélanisme chez le cougar », selon le courriel du ministère.
« Le mélanisme est un phénomène biologique caractérisé par une pigmentation anormalement foncée de la peau et des poils, dû à un excès de mélanine, pigment responsable de la coloration foncée. C’est l’inverse de l’albinisme, un manque de pigmentation. »
« C’était un cougar »
« Je me rends à la décision du ministère. Les biologistes ont toujours été très prudents quand des cougars sont rapportés au Québec. En mars 1993, sur les abords de la rivière Madeleine, en Gaspésie, j’ai vu un cougar de l’Est qui a fait quelques sauts devant moi avant d’aller sous le couvert forestier. J’ai observé sa longue queue qui fendait la neige. Puis, j’ai croisé des agents de la protection de la faune qui suivaient mes traces. J’inventoriais le secteur pour mon entreprise de rafting. Un trappeur leur avait dit avoir aussi vu un cougar », relate Jean-François Dubé.
« Ils parlaient d’un gros chat, et moi je confirme que j’ai vu un cougar, de la couleur d’un chevreuil », insiste JF !
Jean-François Dubé (Photo Facebook)
Outre sa propre observation, le « coureur des bois » nous fournit plusieurs signalements provenant de connaissances et d’amis affirmant avoir déjà observé un grand félin. Comme cet opérateur de multifonctionnelle forestière, dans la Réserve Matane, qui a vu deux gros « chats noirs » ensemble…
Un demi-cougar !
J’ai souvenir d’une chasse au petit gibier dans la réserve faunique de Rimouski. Au sortir d’un sentier, près du lac Cordonnière, j’ai regardé à droite pour m’assurer qu’aucun véhicule ne venait en ma direction, puis à gauche.
En une fraction de seconde, j’ai vu un « demi-cougar ». Les pattes de derrière, avec sa queue significative. Si j’avais regardé d’abord à gauche, j’aurais peut-être pu observer le félin en entier, traversant le chemin forestier.
On retrouve le cougar en Colombie-Britannique et dans certaines régions montagneuses de l’Alberta. Dans le reste de l’Amérique du Nord, l’espèce est en voie d’extinction.
Le dernier spécimen a été capturé dans le Maine, près de la frontière québécoise, en 1938. Québec rapporte que le dernier cougar a été abattu dans la province cette même année.
Le cougar se reconnaît à sa grande taille, à sa longue queue et à son pelage jaune roux. Adulte, il peut atteindre 2,5 m et plus. Sa queue mesure entre 50 et 90 cm. Le mâle pèse de 63 à 103 kg, la femelle, de 35 à 60 kg. Le cougar est à déclaration obligatoire.
Si on trouve ou observe un cougar blessé ou mort, on contacte SOS Braconnage — Urgence faune sauvage au 1 800 463-2191.
Au Québec, la majorité des mentions proviennent de l’Abitibi-Témiscamingue, de l’Estrie, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.
Après des années de spéculations, de conflits, de négociations et de débats, Costco inaugurera son magasin-entrepôt de Rimouski ce mardi 5 août, alors que la clientèle découvrira les installations situées sur le boulevard Arthur-Buies Est.
Une cérémonie précédera l’ouverture officielle des portes en présence de plusieurs dignitaires de Costco Wholesale Canada, dont le vice-président principal et directeur national, Gino Dorico, ainsi que le directeur de la nouvelle succursale de Rimouski, Martin Byrns-Handfield.
Le conseiller municipal du district Nazareth, Rodrigue Joncas, représentera la Ville de Rimouski.
« À partir du moment où la signature avec Costco est faite et qu’on veut respecter les échéanciers, nous allons procéder rapidement à l’ensemble des travaux d’infrastructures », indiquait alors le maire de Rimouski, Guy Caron.
Le chantier de construction du futur magasin-entrêpot Costco de la montée Industrielle-et-Commerciale, en mai 2024. (Photo courtoisie Éric Berger)
Tout au long de l’année 2024, le chantier a progressé, au point où plusieurs sources laissent planer une ouverture dès mai 2025.
Le Soir a finalement annoncé, le printemps dernier, qu’elle s’effectuerait le 5 août, dans un bâtiment de 153 000 pieds carrés, soit 5 000 de plus que celui de Lévis. Le magasin comporte plus de 700 places de stationnement et une station de remplissage de propane.
Produits régionaux
En octobre 2024, le directeur de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Jean-Nicolas Marchand, confirmait avoir rencontré le premier vice-président de Costco pour le Québec, Réal Berridge, accompagné de plusieurs acheteurs chez Costco, afin de s’associer à des entreprises locales de Rimouski-Neigette et du Bas-Saint-Laurent pour vendre leurs produits.
« Je sais que nos distributeurs locaux vendent déjà les produits qui intéressent Costco. Je ne peux pas empêcher Costco d’offrir des occasions d’affaires à nos producteurs. L’objectif n’est pas de me positionner pour un ou pour l’autre. C’est de m’assurer que tout le monde puisse avoir le contact avec Costco », écrivait monsieur Marchand, dans une lettre ouverte publiée dans Le Soir.ca.
Un magasin-entrepôt Costco (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Dans les dernières semaines, Costco a lancé une vaste campagne d’embauche afin de pourvoir les quelque 200 à 250 postes nécessaires à l’ouverture du magasin, incluant 20 postes de cadre. La vente des cartes de membre s’est aussi déployée à travers plusieurs villes et municipalités du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.
Avant l’ouverture du magasin, les automobilistes ont pu profiter de l’essencerie Costco et ses 18 pompes à essence, accessibles depuis le 8 juillet.
Le Marché public organise un tournoi d’échecs, en ce samedi 2 août, dans le but de rassembler des joueurs de tous les niveaux, que vous soyez débutant, intermédiaire ou avancé, ce tournoi est pour vous.
C’est une occasion de se prêter à une ambiance conviviale en jouant aux échecs contre plusieurs joueurs. Cela vous permettra d’acquérir plus d’expérience dans ce monde infini de possibilités sur un échiquier.
En plus, vous courez la chance de gagner un prix de coupons rabais sur les produits du marché!
Le Shaker a remporté un premier championnat de saison régulière depuis 2017 quand il a disposé des Allées du Boulevard de Matane par 11-1, vendredi soir, devant 250 spectateurs au stade du Complexe sportif Guillaume-Leblanc.
Une poussée de cinq points en première manche aux dépens de Keisuke Takikawa a tracé le chemin vers cette victoire facile. Le gaucher japonais n’avait pas sa maitrise habituelle et le Shaker lui en a fait payer le prix.
Mathieu Gobeil (Photo : Alain Tremblay)
Mathieu Gobeil a frappé un simple de deux points dans cette manche, lui qui a terminé la rencontre avec trois coups sûrs en quatre et trois points produits.
Il a également connu une très bonne sortie au monticule, limitant ses adversaires à un seul coup sûr en cinq manches de travail.
Keisuke Takikawa (Photo : Alain Tremblay)
Le Shaker a frappé 16 coups sûrs dans la rencontre. Outre Gobeil, Benjamin Roy a aussi trois coups sûrs.
Le Shaker profitera donc d’un laissez-passer de première ronde en vertu de son championnat. Il amorcera sa série demi-finale à domicile, le 16 ou le 17 août.
Témiscouata glisse au 3e rang
Pendant ce temps, le Bérubé GM de Trois-Pistoles est allé gagner 10-8 au Témiscouata, si bien que les Braves Batitech terminent au 3e rang alors que Rivière-du-Loup finit 2e.
Jacob April est le lanceur gagnant et Patrick Ouellet, le perdant.
Dany Paradis-Giroux et Kodai Kambara ont frappé la longue balle dans la défaite. Pour les gagnants, Xavier McNicoll Belzile a été le meilleur avec 4 en 5 et 3 points produits.
Les Allées du Boulevard seront les visiteurs à Edmundston samedi à compter de 15 h (heure du NB) pour un programme double. Si les positions 1, 2, 3 et 7 sont réglées dans le classement, ce n’est pas le cas des positions 3, 4 et 5.
Ces deux parties sont donc très importantes et ça risque d’être aussi le cas du dernier match de la saison, lundi soir à Rimouski avec Edmundston comme visiteur.
Pour l’instant, une seule série de premier tour est confirmée : Trois-Pistoles (7) sera opposé à Rivière-du-Loup (2).
La deuxième soirée des 19e Grandes Fêtes TELUS s’est déroulée en rock et en humour au parc Beauséjour de Rimouski, notamment avec le groupe américain X Ambassadorsqui a fait vibrer la foule.
Dès son entrée sur scène, il a enflammé les festivaliers en interprétant sa populaire chanson « Renegades ». X Ambassadors a aussi fait vibrer les spectateurs présents avec « Unsteady », « Boom » et « Your Town ».
(Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
D’abord composé des frères Sam Nelson et Casey Harris ainsi que d’Adam Levine, le groupe s’est formé en 2009 et a sorti son premier album « VHS » en 2015. Quatre autres ont été produits depuis. Noah Feldshuh et également membre de la formation.
Malgré qu’il soit non voyant, Casey Harris est le claviériste du groupe rock alternatif originaire de New York.
Jonathan Roy
Le charismatique et sympathique Jonathan Roy avait auparavant réchauffé la scène Loto-Québec. Accompagné de quatre musiciens et d’une choriste, le chanteur a invité les spectateurs dans son univers unique pendant un peu plus de 60 minutes.
La scène Loto-Québec a vibré au son de Jonathan Roy. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)
« Mettez de l’amour autour de vous. La vie est folle, amusez-vous », a exprimé l’auteur-compositeur-interprète aux milliers de personnes rassemblées au parc Beauséjour.
L’auteur-compositeur-interprète Jonathan Roy. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Présent dans le cadre de sa tournée intitulée « Symphony of Doubts », l’ex-hockeyeur devenu chanteur a interprété ses succès « Nice To Meet You », « Waiting for a call », et « Days that we have left », de son plus récent album sorti en février dernier ainsi que « Keeping me alive » et « Back to the moon » de ses autres disques.
Christine Morency
La soirée a commencé en rires avec Christine Morency. L’humoriste québécoise y est allée d’anecdotes salées, mais touchantes à la fois. Elle a offert des numéros de son premier one-woman show « Grâce », dont la tournée est terminée, mais qu’elle présente dans les festivals cet été. Elle travaille présentement sur du nouveau matériel .
L’humoriste Christine Morency. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Pour la troisième soirée des Grandes Fêtes TELUS, samedi, l’attendu groupe Billy Talent, qui remplace 3 Doors Down, montera sur la scène principale du parc Beauséjour. Il sera précédé de Québec Redneck Bluegrass Project et de Jérôme 50.
Après de longues négociations, les pêcheur de crevette peuvent enfin compter sur une hausse de 5 cents la livre au débarquement pour leur produit.
Selon l’entente intervenue le 28 juillet entre l’Office des pêcheurs de crevette du Québec (OPCQ) et l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP), le prix varie de 1,52$ à 1,88$ la livre, selon la grosseur du crustacé.
Cette négociation tardive s’explique par un phénomène particulier. La majorité des crevettiers gaspésiens ont exploité pour la première fois un permis de pêche exploratoire au homard cette saison.
« Six crevettiers ont pêché le homard avec l’intention de pêcher la crevette après, ce qui fait que ça a retardé les négociations », confirme le directeur de l’OPCQ, Patrice Element.
Saison qui a démarré lentement
Depuis le 1er juillet, date de début de la deuxième période de pêche, seuls quatre pêcheurs québécois ont pris le large. Trois pêcheurs du Nouveau-Brunswick complètent les équipages actifs. Ils débarquent leurs prises pour La Crevette du Nord Atlantique de L’Anse-au-Griffon.
Les volumes de capture reflètent cette réalité mitigée. Si les taux actuels de captures de 30 000 à 50 000 livres par voyage hebdomadaire semblent acceptables comparativement à la fin de 2023, ils demeurent cependant bien en deçà des standards d’il y a une décennie. La norme oscillait alors entre 60 000 et 70 000 livres par sortie.
Pêches et Océans Canada a augmenté le total autorisé des captures de 27% par rapport à l’année passée. (Photo Le Soir – Johanne Fournier)
Prix selon la taille
La grille tarifaire négociée établit des prix selon quatre catégories de crevettes définies en fonction de la taille.
L’augmentation du prix est bien accueillie par les pêcheurs, considérant qu’elle survient dans un contexte difficile pour l’industrie.
« Depuis quelques années, les transformateurs ne veulent presque plus prendre de crevettes parce que les rendements ne sont pas assez bons », explique monsieur Element.
Optimisme prudent
Malgré les enjeux de cette pêche, la saison s’est amorcée avec un certain optimisme. Le ministère fédéral des Pêches et des Océans a fixé le total autorisé des captures à 3809 tonnes. Il s’agit d’une hausse de 27% par rapport à l’année passée. Bien que modeste historiquement, cette augmentation témoigne d’une certaine stabilisation des stocks.
Les défis demeurent néanmoins considérables. L’augmentation de la température de l’eau, la baisse du taux d’oxygène et la prédation par le sébaste continuent d’affecter la biomasse de crevettes.
Toutefois, les scientifiques ont observé une légère baisse de la température du golfe du Saint-Laurent au cours de la dernière année; un facteur favorable à l’espèce. Les conditions ne devraient pas s’améliorer significativement à court et moyen terme, selon le MPO.
« Dans un avenir prévisible, le sébaste va demeurer un prédateur important de la crevette, admet le porte-parole des crevettiers. Mais, on peut espérer une stabilisation de la biomasse de crevettes et même, en étant optimiste, une amélioration. »
Bien qu’elle offre une légère bouffée d’air aux pêcheurs, cette entente tarifaire s’inscrit dans la réalité complexe. L’industrie doit composer avec les changements climatiques et leurs répercussions sur l’écosystème marin du Saint-Laurent.
Le golfeur rimouskois Louis-Olivier St-Pierre a remporté une médaille d’or historique, au golf, grâce à sa victoire en prolongation, dans la catégorie juvénile, aux Jeux du Québec.
Il a réussi la normale, au 19e trou, pour monter sur la plus haute marche du podium à l’épreuve individuelle « de la partie par coups », dans la catégorie juvénile.
Avec un pointage de 73, il est arrivé à égalité avec un athlète de la Mauricie au terme des 18 trous disputés au Club Ki-8-Eb de Trois-Rivières.
Sa victoire a été acquise en prolongation, alors qu’il a joué la normale 4, avec un deuxième coup spectaculaire, soit une frappe de 124 verges qui est presque entrée dans la coupe.
Il s’agit d’un exploit historique pour la région. C’est seulement la deuxième fois dans toute son histoire qu’un joueur de l’Est-du-Québec remporte l’or en golf. La dernière fois, c’était également à Trois-Rivières, en 1975.
« Je n’ai jamais rien vécu comme ça. Je n’ai aucun mot en ce moment pour décrire comment je me sens! », a-t-il dit après son triomphe. « J’avais vraiment beaucoup d’adrénaline avant la prolongation. Je suis vraiment content, je suis resté très calme et j’étais en contrôle », a-t-il ajouté. « Les Jeux du Québec, c’est plus qu’un tournoi de golf! C’est vraiment la fête du sport! », a-t-il partagé. « J’étais sur le vert et je me revoyais, à 3 ou 4 ans, quand je rêvais aux Jeux du Québec comme si c’était le Masters et je me disais wow, je suis à deux coups roulés de la médaille d’or! », a-t-il dit.
St-Pierre a atteint son objectif de deux médailles qu’il s’était fixé avant son arrivée en Maurice.
Thomas Ménard de Rivière-du-Loup a décroché une deuxième médaille de bronze en autant de jours grâce à sa performance au 200 mètres quatre nages individuel (QNI).
Avec un chrono de 2:13.27, il a terminé en troisième position. Après avoir remporté l’or au 50 mètres libre et le bronze au 50 mètres papillon, le nageur de Notre-Dame-du-Portage Oly Morneau a gagné une troisième médaille. Il a en effet terminé en troisième position au 100 mètres libre avec un temps de 54 :46 secondes.
Aurélie Michaud de Rivière-du-Loup a également réalisé une belle performance au 50 mètres brasse, terminant en 6e position avec un chrono de 35 :18 secondes.
Basketball masculin
Les garçons ont remporté une belle victoire contre l’équipe de Sud-Ouest avec un pointage de 64 à 33.
« C’était un bon match pour clôturer nos Jeux. Ils ont appliqué les points à la perfection et travaillé fort en défensive pour créer des revirements chez l’équipe adverse », ont souligné les entraîneurs. À noter les performances du tonnerre du Louperivois Anthony Lavoie, du Rimouskois Mathis Landry et William Cyr de Saint-André-de-Kamouraska, qui se sont particulièrement démarqués en récoltant le plus de points au sein de l’équipe.
Basketball féminin
La journée a été forte en émotions pour les représentantes de la région. Malgré les deux défaites, elles ont livré une très belle performance. Elles ont tout d’abord joué contre l’équipe classée 3e, soit celle de Lanaudière. Elles se sont inclinées avec un pointage de 60-24.
« C’était tout un match. Malheureusement cela a été un peu plus difficile en 2e demie, avec des revirements qui ont fait mal et ont permis à l’adversaire de creuser l’écart, mais somme toute on est très fiers », a mentionné l’entraîneur Toby Ouellet.
Les filles de l’Est-du-Québec ont ensuite perdu une partie très serrée contre l’équipe de l’Estrie. Elles terminent en 12e position au classement des régions.
Soccer masculin
Intensité et fierté étaient au rendez-vous aujourd’hui dans cette partie de l’équipe masculine contre les représentants de Chaudière-Appalaches.
Les joueurs de l’Est-du-Québec ont joué avec passion et ont gagné 1 à 0. Victor Kerschbaumer de Cacouna s’est illustré par sa concentration et son anticipation en défensive ainsi que sa justesse technique.
Antoine Bencosme Boudreau de Rimouski s’est également distingué grâce à son effort défensive et sa création d’actions positives.
Soccer féminin
Les filles se sont inclinées 1 à 0 contre l’équipe de Chaudière-Appalaches. La gardienne Florence Tremblay de Rimouski s’est illustrée lors de cette partie.
Les représentantes de la région ont démontré leur désir de trouver des solutions ensemble pour progresser avec le ballon, et les efforts ont été présents tout au long de la partie.
Volleyball de plage masculin
Les volleyeurs de l’Est-du-Québec ont perdu leurs parties contre les équipes de Lac-Saint-Louis et des Laurentides dans le tableau éliminatoire pour les positions 9 à 14 et terminent ainsi en 14e position.
Volleyball de plage féminin
Les filles ont remporté leur première partie du tableau éliminatoire des positions 13 à 17 face au Lac-Saint-Louis. Elles ont affronté le Saguenay-Lac-Saint-Jean pour l’obtention de la 13e position. Elles ont perdu cette rencontre et terminent au 14e rang du classement final.
Les Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai poursuivent leur lancée, y compris lors de la fin de semaine du 1er au 3 août.
Le président du conseil d’administration des Terrasses urbaines, Tommy Lemieux Cloutier, explique que l’achalandage aux Terrasses ne diminue pas en conséquence des autres événements qui se tiennent en ville.
« Si la température est au rendez-vous, nous allons rouler au maximum, mais comme cela fait des années que nous vivons cette fin de semaine, nous y sommes préparés. Les fins de semaine précédentes, depuis l’ouverture des Terrasses, ont été de bons exercices, parce que c’est relativement plein, aussitôt que le soleil est au rendez-vous. »
(Photo courtoisie Terrasses urbaines)
L’organisation des Terrasses doit cependant composer avec un horaire plus condensé.
« Notre seul défi est que parfois, on doit s’efforcer de servir les gens un peu plus rapidement parce que tous veulent aller aux spectacles. C’est donc un peu plus condensé lors de cette fin de semaine, mais autrement, c’est un week-end comme les autres. Du moment que la météo est de notre côté, la rue sera pleine, comme chaque fin de semaine. On remarque qu’il y a beaucoup de gens et que c’est la tenue des Grandes Fêtes TELUS, mais en ce qui concerne l’achalandage aux Terrasses, les changements ne sont pas énormes. »
« C’est une durée parfaite pour l’événement, parce que ça nous permet justement de bien nous préparer en vue de la grosse fin de semaine à la fin du mois de juillet. Ça nous permet aussi de mieux composer avec les aléas de la température. Si on se retrouve avec une fin de semaine où il pleut sans arrêt, on est capable de rattraper notre programmation la semaine suivante. »
« Houblon-sur-Rue »
Lors de la fin de semaine à venir, les Terrasses offriront, comme les fins de semaine précédentes, une programmation avec une thématique précise. Cette fois, l’activité « Houblon-sur-Rue » sera mise de l’avant.
« Il y aura sur place des exposants de bières et un aménagement à cet effet est prévu sur la rue », indique monsieur Lemieux Cloutier.
La rue Saint-Germain Est animée par les Terrasses urbaines de Rimouski. (Photo courtoisie Iften Redjah)
Cette fin de semaine fait suite à la fin de semaine familiale du 26 et du 27 juillet et précède la dernière semaine qui aura une thématique de musique électronique.
Il est possible de consulter la programmation complète via les réseaux sociaux de l’organisation.
On nous rebat les oreilles avec le plan de relance de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette et une panoplie de suggestions pour revitaliser le centre-ville de Rimouski. Pourtant, il y a déjà de très bons commerces sur place. Alors, qu’est-ce qui cloche ?
Par Robin Lebel
Nous y retrouvons de petits cafés accueillants, des restaurants sympathiques, une librairie, un magasin audio haute fidélité, une pharmacie… Il y a de quoi satisfaire bien des besoins. Comme consommateurs, il faut se poser la question : qu’est-ce qui nous rebute vraiment ?
Je vais être franc : pour moi c’est le stationnement.
Prenons un exemple. J’aime bien la pharmacie de la rue Saint-Germain Ouest. Pourtant, je finis souvent par aller à celle du boulevard Jessop, qui appartient au même groupe. Pourquoi ? Parce que là, je peux stationner facilement, sans avoir peur de retrouver une porte de voiture étrangère imprimée sur la mienne.
Et puis, il y a le foutu parcomètre. Aux Halls Saint-Germain, la limite gratuite est de 15 minutes. Sérieusement ? Quinze minutes pour aller chercher un flacon de vitamines ou faire un saut à la petite épicerie ? Il faut quasiment courir pour ne pas écoper d’un ticket de 85 $. Ça ne donne pas envie de s’attarder, encore moins de s’installer pour un repas entre amis.
Le centre-ville de Rimouski. (Photo archives)
Le pire ? C’est qu’on finit par dire : « Au diable le centre-ville, je vais ailleurs ». Et ce « ailleurs » offre souvent les mêmes produits et les mêmes services, mais sans la crainte de retrouver une portière cabossée ou un ticket salé.
Ce n’est pourtant pas faute d’idées. On entend toutes sortes de projets intéressants pour relancer le centre-ville. Mais rarement, ou jamais, je n’ai entendu parler de ce qui frustre vraiment les clients sur le terrain.
Place aux idées
Alors voici quelques suggestions simples, concrètes :
Étendre la gratuité du stationnement aux Halls Saint-Germain à 75 minutes, au lieu de 15, entre 9 h et 18 h 30, tous les jours de la semaine.
Limiter ces mesures au cœur du centre-ville : la rue Saint-Germain Ouest, entre la rue Saint-Louis et l’avenue Rouleau, ainsi que le stationnement des Halls.
Et pourquoi ne pas réduire le nombre de cases trop étroites aux Halls Saint-Germain ? Pas besoin de plus d’espaces. Ce qu’on veut, ce sont des espaces sécuritaires et accessibles. Un pick-up stationné de travers, avec les roues sur la chaîne de rue, n’a pas plus sa place qu’un client qui ne reviendra pas par peur d’abîmer son véhicule.
Tranquillité d’esprit
Ce n’est pas le nombre de places de stationnement qui fait défaut, c’est le confort et la tranquillité d’esprit qu’on y trouve ou pas.
J’ai une voiture normale, pas un VUS. Comme bien des gens, je préfère passer mon tour. Pas parce que je ne veux pas encourager les commerces locaux, mais parce que le cadre ne m’encourage pas à y rester.
Revitaliser le centre-ville, ça commence peut-être par quelque chose d’aussi simple qu’un stationnement un peu plus invitant.
Une lueur d’espoir pointe à l’horizon des détenteurs de baux en forêt publique, assommés récemment par des augmentations des loyers annuels jugées irréalistes et inacceptables à partir de 1er janvier 2026.
« On veut nous sortir de la forêt qui nous appartient », avait rétorqué le #1 du RLTP, choqué d’avoir appris, comme les premiers concernés, les locataires en forêt, des plans coupe-gorges du MRNF en pleine période des vacances, et des milliers de locataires, isolés dans leur petit coin de paradis, en forêt.
Selon Arthur Fortin, le dossier est maintenant à un niveau plus élevé de la hiérarchie ministérielle concernée, du MRNF, ce qui le rend optimiste quant à la suite des négociations.
« Je reprends nos demandes pour me concentrer d’abord sur le taux d’augmentation du minimum des baux et de la rapidité du ministère avec laquelle il veut appliquer cette hausse carrément inacceptable », tranche le président du RLTP.
De 343$ à 500$
Rappelons que le MRNF, prévoit hausser de 46% le prix minimum du bail de location qui passera de 343$ à 500$ le 1er janvier 2026, affectant 27 000 locataires de baux de villégiature, incluant les 10 000 baux d’abris sommaires.
« On garde espoir à des taux plus réalistes et des versements étalés dans le temps. Ces augmentations rentrent dans le corps des villégiateurs les moins fortunés, et des camps dont la valeur foncière est la plus faible », estime l’ardent défenseur de ses membres RLTP, et des autres.
Un couple dans un chalet en forêt. (Photo: courtoisie)
Le RLTP pourrait aussi surseoir à certaines demandes portant sur la valeur d’un terrain, établie selon le pôle d’attraction urbain le plus proche, et le transfert sans frais d’un bail au moment du décès de son détenteur, vers son conjoint (e) ou ses enfants.
« Le ministère n’est pas très sensible, et il n’est pas prêt à faire un cadeau au détenteur d’un bail qui décède. Mais il m’apparaît sensible à la hausse du minimum des baux. C’est là que je garde espoir ». Mais pas tant sur le transfert d’un bail, lors d’une vente, alors que le loyer augmentera automatiquement de 23% en moyenne. Les frais passeront de 397$ à 1 213$, mais seulement si le bail demande à être modifié, surtout pour une augmentation de superficie du terrain en location.
« Le temps presse »
La date butoir de réaction pour les détenteurs de baux demeure le 22 août. Entretemps, Arthur Fortin appelle les 40 000 détenteurs de baux concernés touchés par ces augmentations, à manifester leur opposition en faisant parvenir une lettre à leur député provincial avant la date limite.
« Suivez ce lien pour un exemplaire de la lettre à mon député. Les coordonnées des députés sont accessibles en suivant ce lien. Faut surtout pas attendre. Le temps presse », martèle Arthur Fortin.
Les travailleurs syndiqués de Postes Canada entament, vendredi, leur dernier jour de vote sur une autre offre contractuelle de la société de la Couronne.
Par La Presse Canadienne
Le vote se terminera à 17 h et les résultats devraient être publiés peu après.
L’offre comprend des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans, ainsi que l’embauche de travailleurs à temps partiel, jugée nécessaire par Postes Canada pour maintenir le service postal à flot.
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes a exhorté les quelque 55 000 travailleurs qu’il représente à rejeter la proposition.
Si les travailleurs rejettent l’offre, le syndicat affirme qu’il contactera immédiatement l’employeur et l’invitera à retourner à la table de négociations.
Une grève ou un lock-out marquerait la deuxième interruption du service postal en moins de six mois (Photo Jeff McIntosh- La Presse Canadienne)
Le vote, qui a commencé le 21 juillet, est administré par le Conseil canadien des relations industrielles, dans la foulée de l’intervention de la ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, dans le conflit de travail.
Le syndicat a déclaré qu’un vote massif pour le «non» aurait pour effet de rejeter l’offre, mais aussi de protéger l’intégrité du processus de négociation.
Le nageur de Rimouski, François Bolduc, prend part aux deux blocs de compétition aux Jeux du Québec à Trois-Rivières. Il est le seul athlète de la délégation de l’Est-du-Québec à participer à l’événement dans deux disciplines, soit la natation en eau libre et le triathlon.
Habitué à la natation en piscine, l’adolescent de 16 ans doit composer avec différents éléments lorsqu’il se retrouve en eau libre.
« On a moins de repères. Il y a les vagues et d’autres gars à côté alors qu’en piscine nous sommes seuls. Il faut aussi savoir où aller parce qu’il n’y a pas de ligne noire dans le fond de l’eau, il faut suivre les bouées en avant et ce n’est pas facile à voir. Je vois ça comme une randonnée. Tu vois du paysage et ça passe plus vite », explique le nageur du club de natation Les Dauphins de Rimouski.
Les nageurs rimouskois Tommy Bélanger, François Bolduc, et Alexandre Desjardins. (Photo courtoisie)
François Bolduc s’est qualifié pour les Jeux dans les deux disciplines au début du mois de juillet.
« Je me doutais que j’allais rentrer parce que je connais les autres personnes et le niveau. Nous avons commencé à nous entraîner au début juin en eau libre et en modifiant nos entraînements pour faire plus de longues distances. Pour le triathlon, nous avons augmenté le volume dès que la neige a fondu avec la course et le vélo. »
Grande fierté
Le Rimouskois éprouve une grande fierté d’être le seul athlète de la région à faire les deux blocs de compétition.
« J’étais vraiment content. Ce sont deux sports qui se complètent bien. En triathlon, tu as besoin d’être un bon nageur pour performer étant donné que c’est la première épreuve. Avec le temps, je suis devenu plus un nageur d’endurance parce que c’est ce que je préfère », affirme-t-il.
Le membre des Dauphins avait également participé aux Jeux du Québec à Rimouski, en 2023.
« C’était en natation. L’expérience est vraiment différente et le fait que je sois plus vieux m’a permis de mieux le vivre. J’ai pu découvrir une nouvelle ville et rencontrer de nouvelles personnes. »
Passion natation
François Bolduc a commencé la natation à l’âge de cinq ans et la compétition six ans plus tard.
« Je suis entré en sport-études en troisième secondaire. C’est à ce moment que ça a débloqué et que je me suis beaucoup amélioré. C’est un sport qui me permet de me dépasser. À chaque entraînement, je me mets des défis pour essayer de progresser le plus possible. »
Le triathlon est arrivé plus tard dans son parcours.
« J’ai commencé à faire du vélo et de la course parce que c’est plus tranquille pour les nageurs l’été. J’ai beaucoup aimé ça donc j’ai commencé à faire du triathlon. Je m’étais donné comme objectif de faire les Jeux du Québec », souligne-t-il.
La natation en piscine reprendra dans les prochains mois pour François Bolduc qui commencera ses études collégiales à Rimouski. Il sera dans le programme Alliance sport-études et vise à obtenir le standard canadien.
Les Jeux du Québec d’été 2025 prennent fin le 2 août. L’Est-du-Québec compte sur une délégation de 184 athlètes.
Un incendie a fait rage le 31 juillet dernier dans l’arrière-pays de Saint-René-de-Matane.
Le feu qui s’étend sur une distance de 2.8 hectares a été aperçu par l’équipe de la SOPFEU qui est intervenue sur place. Par la suite, un appel généralisé a été placé afin que les pompiers du Service régional de sécurité incendie de La Matanie et les pompiers de Matane puissent intervenir.
L’incendie s’est déclaré le 31 juillet vers 11 h 50 dans un secteur boisé de l’arrière-pays de Saint-René-de-Matane à la hauteur du Chemin du 10e et 11e rang. La SOPFEU indique que le feu aurait été causé par des opérations industrielles, sans apporter davantage de détails.
Bien que le feu soit contenu, le risque que l’incendie reprenne de la vigueur demeure élevé. C’est pour cette raison que des équipes des services d’incendie restent sur place pour éviter la propagation. On parle d’une opération qui pourrait durer quelques jours et qui mobilisent 16 pompiers.
Afin de soutenir les pompiers au travail, le maire de Saint-René-de-Matane, Rémi Fortin et son équipe municipale ont ouvert les portes du centre communautaire. Les pompiers peuvent y accéder à leur guise pour y recevoir des repas offerts.
D’ailleurs, le directeur du Service régional de la Sécurité incendie de La Matanie, Dany Bouchard, remercie la municipalité de Saint-René-de-Matane pour le support apporté pendant cette intervention de longue haleine.
16 pompiers sont toujours mobilisés. (Photo Courtoisie – Dany Bouchard)
La saison des travaux routiers se poursuit sur le territoire rimouskois. Parmi ceux sous la responsabilité de la Ville, certains sont sur le point d’être complétés alors que d’autres compliqueront la vie des automobilistes jusqu’à l’automne.
Dans les chantiers majeurs, la deuxième phase des travaux de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale, commencée au début juin, se poursuivra jusqu’en octobre. Elle cible le secteur entre la 2e Rue et le chemin du Sommet. Seule la circulation locale est autorisée.
Le renouvellement des conduites dans le secteur de l’avenue Rouleau se continuera également jusqu’au mois d’octobre. Ces travaux sont réalisés entre les rues Sainte-Thérèse et de l’Évêché Ouest ainsi que sur les rues Saint-André et Sainte-Anne.
Les travaux se poursuivent sur l’avenue de la Cathédrale. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)
Depuis le 2 juin, la circulation est interdite et l’accès au stationnement de l’Hôpital régional de Rimouski s’effectue par la rue Saint-Louis pour toute la durée du chantier.
La première phase de l’extension des services sur la rue Gauvreau est en voie d’être terminée. Elle vise à étendre les services d’aqueduc et pluvial, de voirie et d’éclairage pour la mise en valeur d’unités sociales et abordables du projet Quartier maritime Rimouski de la Société de développement Angus. La 2e phase aura lieu en 2026 et devrait s’étaler sur trois semaines.
Travaux publics effectués en régie
La première phase des travaux d’infrastructures se poursuit jusqu’au 8 août sur la rue Alcide-C.-Horth, entre Arthur-Buies et Sandy-Burgess. Elle comprend la réparation des trottoirs et des aménagements. La circulation est interdite dans le secteur concerné pendant la durée des travaux.
Des travaux de pavage sur la rue Saint-Pierre, entre Léonidas et Léonard, sont à venir dans les prochains jours. Ils dureront une à deux journées selon les conditions météo.
L’édition 2025 des Grandes Fêtes TELUS s’est ouverte jeudi soir au parc Beauséjour dans une ambiance à la fois fébrile et festive. La foule nombreuse a grandement apprécié la programmation d’ouverture de cette 19e présentation, à trois temps, aussi diversifiée que révélatrice de l’ADN de l’événement.
Commentaire de Jessie-Kim Brisson
Premier sur scène, K. Maro a joué la carte de la nostalgie assumée.
En célébrant les 20 ans de La Good Life, l’artiste montréalais a offert à Rimouski un voyage rétro-rap-pop calibré pour raviver les souvenirs des trentenaires et captiver les plus jeunes. Crazy, Let’s Go, Femme Like U : les succès s’enchaînent dans une formule efficace.
K. Maro a joué la carte de la nostalgie aux Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)
L’énergie scénique et le charisme du chanteur ont immédiatement créé une connexion avec le public. Un choix stratégique qui a réchauffé l’atmosphère avec justesse.
Robin Schulz : point culminant de la soirée
Le point culminant de la soirée est sans contredit la performance de Robin Schulz. À 20 h 30, le DJ allemand a pris d’assaut la scène avec sa signature électro-pop bien rodée.
En enchaînant ses succès (Sugar, Waves), remixant des titres emblématiques comme Believe de Cher ou Messy de Lola Young, Schulz a transformé le parc Beauséjour en piste de danse à ciel ouvert.
Robin Schulz a été le point culminant de la première soirée Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)
Soutenue par une mise en scène millimétrée comprenant confettis, flammes et feux d’artifice, sa performance a livré ce qu’on attend d’un événement de cette envergure : un spectacle visuel et sonore à la hauteur des attentes.
deadmau5 : clôture polarisante
C’est toutefois avec deadmau5 que la soirée a pris un tournant plus audacieux et plus polarisant.
L’artiste canadien, reconnu pour son électro plus sombre et introspective, a offert un set dense, presque hypnotique, traversé par des pièces comme Strobe, Ghosts ‘n’ Stuff, Cthulhu Sleeps ou Some Chords.
Si une partie de la foule s’est laissée emporter par cette immersion sensorielle, une autre s’est peu à peu détachée, cherchant dans l’ambiance quelque chose de plus festif, de plus accessible. La prestation, saluée pour sa cohérence artistique, n’a toutefois pas fait l’unanimité.
La foule a été nombreuse pour la soirée d’ouverture de la 19e édition des Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)
Et cela pose la question : jusqu’où peut-on pousser l’exploration musicale lors d’un événement grand public?
Une ouverture qui affirme une identité plurielle
Avec une première soirée oscillant entre nostalgie populaire, euphorie collective et expérimentation sonore, les Grandes Fêtes TELUS confirment leur volonté d’embrasser des univers musicaux distincts.
K Maro a rassemblé, Robin Schulz a électrisé, deadmau5 a dérouté. Cette diversité de ton et de rythme incarne l’ambition d’un festival qui cherche à conjuguer grand public et exigence artistique.
Rimouski a ainsi assisté à une soirée d’ouverture à la fois festive et réfléchie, où la foule, aussi diverse que la programmation, s’est laissée porter par les propositions. Une chose est sûre : cette 19e édition démarre sous le signe de l’audace et du décloisonnement.
Reste à voir si les prochaines soirées poursuivront dans cette même veine.
Programmation de ce vendredi 1er août aux Grandes Fêtes TELUS