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Un gros animal relance le mythe du cougar

Un gros animal noir, capté récemment par une caméra de surveillance, alimente les discussions, ravive des souvenirs et laisse planer des doutes dans l’esprit de citoyens de Saint-Adelme et d’ailleurs, à 20 km à l’est de Matane.

Certains y voient un cougar noir de l’Est, une sous-espèce de la race. D’autres, un gros chat, ou ni l’un ni l’autre. Quoi encore ? Des cougars noirs ont été signalés 42 fois en Nouvelle-Écosse et 49 fois au Nouveau-Brunswick, selon le gouvernement de la Nouvelle-Écosse.

Spécialiste du plein air et guide de chasse, Jean-François Dubé rapporte l’information. La caméra d’un partenaire chasseur a livré des photos d’une bête suspecte, en forêt privée, à Saint-Adelme, où il chasse l’orignal. Ses recherches sur Google lui ont fait croire à un cougar noir.

J’ai soumis les photos à la Direction des communications, au ministère responsable de la Faune, secteur de validation.

Voici la réponse scientifique : « Par sa taille, sa forme, et sa longueur de poils ainsi que la forme et la longueur de sa queue, il pourrait s’agir d’un chat noir de bon gabarit. À notre connaissance, il n’y a pas de cas de mélanisme chez le cougar », selon le courriel du ministère.

« Le mélanisme est un phénomène biologique caractérisé par une pigmentation anormalement foncée de la peau et des poils, dû à un excès de mélanine, pigment responsable de la coloration foncée. C’est l’inverse de l’albinisme, un manque de pigmentation. »

« C’était un cougar »

« Je me rends à la décision du ministère. Les biologistes ont toujours été très prudents quand des cougars sont rapportés au Québec. En mars 1993, sur les abords de la rivière Madeleine, en Gaspésie, j’ai vu un cougar de l’Est qui a fait quelques sauts devant moi avant d’aller sous le couvert forestier. J’ai observé sa longue queue qui fendait la neige. Puis, j’ai croisé des agents de la protection de la faune qui suivaient mes traces. J’inventoriais le secteur pour mon entreprise de rafting. Un trappeur leur avait dit avoir aussi vu un cougar », relate Jean-François Dubé.

« Ils parlaient d’un gros chat, et moi je confirme que j’ai vu un cougar, de la couleur d’un chevreuil », insiste JF !

Jean-François Dubé (Photo Facebook)

Outre sa propre observation, le « coureur des bois » nous fournit plusieurs signalements provenant de connaissances et d’amis affirmant avoir déjà observé un grand félin. Comme cet opérateur de multifonctionnelle forestière, dans la Réserve Matane, qui a vu deux gros « chats noirs » ensemble…

Un demi-cougar !

J’ai souvenir d’une chasse au petit gibier dans la réserve faunique de Rimouski. Au sortir d’un sentier, près du lac Cordonnière, j’ai regardé à droite pour m’assurer qu’aucun véhicule ne venait en ma direction, puis à gauche.

En une fraction de seconde, j’ai vu un « demi-cougar ». Les pattes de derrière, avec sa queue significative. Si j’avais regardé d’abord à gauche, j’aurais peut-être pu observer le félin en entier, traversant le chemin forestier.

On retrouve le cougar en Colombie-Britannique et dans certaines régions montagneuses de l’Alberta. Dans le reste de l’Amérique du Nord, l’espèce est en voie d’extinction.

Le dernier spécimen a été capturé dans le Maine, près de la frontière québécoise, en 1938. Québec rapporte que le dernier cougar a été abattu dans la province cette même année.

Le cougar se reconnaît à sa grande taille, à sa longue queue et à son pelage jaune roux. Adulte, il peut atteindre 2,5 m et plus. Sa queue mesure entre 50 et 90 cm. Le mâle pèse de 63 à 103 kg, la femelle, de 35 à 60 kg. Le cougar est à déclaration obligatoire.

Si on trouve ou observe un cougar blessé ou mort, on contacte SOS Braconnage — Urgence faune sauvage au 1 800 463-2191.

Au Québec, la majorité des mentions proviennent de l’Abitibi-Témiscamingue, de l’Estrie, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.

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Costco à Rimouski : une saga complétée

Après des années de spéculations, de conflits, de négociations et de débats, Costco inaugurera son magasin-entrepôt de Rimouski ce mardi 5 août, alors que la clientèle découvrira les installations situées sur le boulevard Arthur-Buies Est.

Une cérémonie précédera l’ouverture officielle des portes en présence de plusieurs dignitaires de Costco Wholesale Canada, dont le vice-président principal et directeur national, Gino Dorico, ainsi que le directeur de la nouvelle succursale de Rimouski, Martin Byrns-Handfield.

Le conseiller municipal du district Nazareth, Rodrigue Joncas, représentera la Ville de Rimouski.

En octobre 2023, Le Soir révélait que la Ville avait conclu une entente pour la vente du terrain pressenti par la multinationale, dont elle était propriétaire, en vue d’y construire son premier magasin-entrepôt dans le Bas-Saint-Laurent.

La transaction a été officialisée chez un notaire en avril 2024 pour un montant de 3 414 877 $, correspondant à la valeur marchande.

Procéder rapidement

« À partir du moment où la signature avec Costco est faite et qu’on veut respecter les échéanciers, nous allons procéder rapidement à l’ensemble des travaux d’infrastructures », indiquait alors le maire de Rimouski, Guy Caron.

Dans les jours suivants, les travaux sur le site ont débuté avec l’excavation du terrain, effectuée par l’entreprise Les Excavations Léon Chouinard et Fils, embauchée par la firme Divco, principal constructeur de Costco dans l’est du Canada.

Le chantier de construction du futur magasin-entrêpot Costco de la montée Industrielle-et-Commerciale, en mai 2024. (Photo courtoisie Éric Berger)

Tout au long de l’année 2024, le chantier a progressé, au point où plusieurs sources laissent planer une ouverture dès mai 2025.

Le Soir a finalement annoncé, le printemps dernier, qu’elle s’effectuerait le 5 août, dans un bâtiment de 153 000 pieds carrés, soit 5 000 de plus que celui de Lévis. Le magasin comporte plus de 700 places de stationnement et une station de remplissage de propane.

Produits régionaux

En octobre 2024, le directeur de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette, Jean-Nicolas Marchand, confirmait avoir rencontré le premier vice-président de Costco pour le Québec, Réal Berridge, accompagné de plusieurs acheteurs chez Costco, afin de s’associer à des entreprises locales de Rimouski-Neigette et du Bas-Saint-Laurent pour vendre leurs produits. 

« Je sais que nos distributeurs locaux vendent déjà les produits qui intéressent Costco. Je ne peux pas empêcher Costco d’offrir des occasions d’affaires à nos producteurs. L’objectif n’est pas de me positionner pour un ou pour l’autre. C’est de m’assurer que tout le monde puisse avoir le contact avec Costco », écrivait monsieur Marchand, dans une lettre ouverte publiée dans Le Soir.ca.

Un magasin-entrepôt Costco (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Dans les dernières semaines, Costco a lancé une vaste campagne d’embauche afin de pourvoir les quelque 200 à 250 postes nécessaires à l’ouverture du magasin, incluant 20 postes de cadre. La vente des cartes de membre s’est aussi déployée à travers plusieurs villes et municipalités du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie.

Avant l’ouverture du magasin, les automobilistes ont pu profiter de l’essencerie Costco et ses 18 pompes à essence, accessibles depuis le 8 juillet.

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Marché public de Rimouski : échecs et produits frais

Pour sa 10e semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 24 exposants, ce samedi 2 août, au parc de la Gare.

Voici les exposants prévus sur place :

Le Marché public organise un tournoi d’échecs, en ce samedi 2 août, dans le but de rassembler des joueurs de tous les niveaux, que vous soyez débutant, intermédiaire ou avancé, ce tournoi est pour vous.

C’est une occasion de se prêter à une ambiance conviviale en jouant aux échecs contre plusieurs joueurs. Cela vous permettra d’acquérir plus d’expérience dans ce monde infini de possibilités sur un échiquier.

En plus, vous courez la chance de gagner un prix de coupons rabais sur les produits du marché!

En plus du tournoi d’échecs, on accueille le Site historique de la maison Lamontagne

Venez jouer l’archéologue à travers l’observation de différents objets et artéfacts.

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Le Shaker champion du calendrier

Le Shaker a remporté un premier championnat de saison régulière depuis 2017 quand il a disposé des Allées du Boulevard de Matane par 11-1, vendredi soir, devant 250 spectateurs au stade du Complexe sportif Guillaume-Leblanc.

Une poussée de cinq points en première manche aux dépens de Keisuke Takikawa a tracé le chemin vers cette victoire facile. Le gaucher japonais n’avait pas sa maitrise habituelle et le Shaker lui en a fait payer le prix.

Mathieu Gobeil (Photo : Alain Tremblay)

Mathieu Gobeil a frappé un simple de deux points dans cette manche, lui qui a terminé la rencontre avec trois coups sûrs en quatre et trois points produits.

Il a également connu une très bonne sortie au monticule, limitant ses adversaires à un seul coup sûr en cinq manches de travail.

Keisuke Takikawa (Photo : Alain Tremblay)

Le Shaker a frappé 16 coups sûrs dans la rencontre. Outre Gobeil, Benjamin Roy a aussi trois coups sûrs.

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Le Shaker profitera donc d’un laissez-passer de première ronde en vertu de son championnat. Il amorcera sa série demi-finale à domicile, le 16 ou le 17 août.

Témiscouata glisse au 3e rang

Pendant ce temps, le Bérubé GM de Trois-Pistoles est allé gagner 10-8 au Témiscouata, si bien que les Braves Batitech terminent au 3e rang alors que Rivière-du-Loup finit 2e.

Jacob April est le lanceur gagnant et Patrick Ouellet, le perdant.

Dany Paradis-Giroux et Kodai Kambara ont frappé la longue balle dans la défaite. Pour les gagnants, Xavier McNicoll Belzile a été le meilleur avec 4 en 5 et 3 points produits.

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Samedi

Les Allées du Boulevard seront les visiteurs à Edmundston samedi à compter de 15 h (heure du NB) pour un programme double. Si les positions 1, 2, 3 et 7 sont réglées dans le classement, ce n’est pas le cas des positions 3, 4 et 5.

Ces deux parties sont donc très importantes et ça risque d’être aussi le cas du dernier match de la saison, lundi soir à Rimouski avec Edmundston comme visiteur. 

Pour l’instant, une seule série de premier tour est confirmée : Trois-Pistoles (7) sera opposé à Rivière-du-Loup (2).

Pour le classement : cliquez ici

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Grandes Fêtes TELUS : soirée en rock et en humour

La deuxième soirée des 19e Grandes Fêtes TELUS s’est déroulée en rock et en humour au parc Beauséjour de Rimouski, notamment avec le groupe américain X Ambassadors qui a fait vibrer la foule.

Dès son entrée sur scène, il a enflammé les festivaliers en interprétant sa populaire chanson « Renegades ». X Ambassadors a aussi fait vibrer les spectateurs présents avec « Unsteady », « Boom » et « Your Town ».

(Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

D’abord composé des frères Sam Nelson et Casey Harris ainsi que d’Adam Levine, le groupe s’est formé en 2009 et a sorti son premier album « VHS » en 2015. Quatre autres ont été produits depuis. Noah Feldshuh et également membre de la formation.

Malgré qu’il soit non voyant, Casey Harris est le claviériste du groupe rock alternatif originaire de New York.

Jonathan Roy

Le charismatique et sympathique Jonathan Roy avait auparavant réchauffé la scène Loto-Québec. Accompagné de quatre musiciens et d’une choriste, le chanteur a invité les spectateurs dans son univers unique pendant un peu plus de 60 minutes.

La scène Loto-Québec a vibré au son de Jonathan Roy. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

« Mettez de l’amour autour de vous. La vie est folle, amusez-vous », a exprimé l’auteur-compositeur-interprète aux milliers de personnes rassemblées au parc Beauséjour.

L’auteur-compositeur-interprète Jonathan Roy. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Présent dans le cadre de sa tournée intitulée « Symphony of Doubts », l’ex-hockeyeur devenu chanteur a interprété ses succès « Nice To Meet You », « Waiting for a call », et « Days that we have left », de son plus récent album sorti en février dernier ainsi que « Keeping me alive » et « Back to the moon » de ses autres disques.

Christine Morency

La soirée a commencé en rires avec Christine Morency. L’humoriste québécoise y est allée d’anecdotes salées, mais touchantes à la fois. Elle a offert des numéros de son premier one-woman show « Grâce », dont la tournée est terminée, mais qu’elle présente dans les festivals cet été. Elle travaille présentement sur du nouveau matériel .

L’humoriste Christine Morency. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Pour la troisième soirée des Grandes Fêtes TELUS, samedi, l’attendu groupe Billy Talent, qui remplace 3 Doors Down, montera sur la scène principale du parc Beauséjour. Il sera précédé de Québec Redneck Bluegrass Project et de Jérôme 50.

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Hausse du prix de la crevette, malgré les défis

Après de longues négociations, les pêcheur de crevette peuvent enfin compter sur une hausse de 5 cents la livre au débarquement pour leur produit.

Selon l’entente intervenue le 28 juillet entre l’Office des pêcheurs de crevette du Québec (OPCQ) et l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP), le prix varie de 1,52$ à 1,88$ la livre, selon la grosseur du crustacé.

Cette négociation tardive s’explique par un phénomène particulier. La majorité des crevettiers gaspésiens ont exploité pour la première fois un permis de pêche exploratoire au homard cette saison.

« Six crevettiers ont pêché le homard avec l’intention de pêcher la crevette après, ce qui fait que ça a retardé les négociations », confirme le directeur de l’OPCQ, Patrice Element.

Saison qui a démarré lentement

Depuis le 1er juillet, date de début de la deuxième période de pêche, seuls quatre pêcheurs québécois ont pris le large. Trois pêcheurs du Nouveau-Brunswick complètent les équipages actifs. Ils débarquent leurs prises pour La Crevette du Nord Atlantique de L’Anse-au-Griffon.

Les volumes de capture reflètent cette réalité mitigée. Si les taux actuels de captures de 30 000 à 50 000 livres par voyage hebdomadaire semblent acceptables comparativement à la fin de 2023, ils demeurent cependant bien en deçà des standards d’il y a une décennie. La norme oscillait alors entre 60 000 et 70 000 livres par sortie.

Pêches et Océans Canada a augmenté le total autorisé des captures de 27% par rapport à l’année passée. (Photo Le Soir – Johanne Fournier)

Prix selon la taille

La grille tarifaire négociée établit des prix selon quatre catégories de crevettes définies en fonction de la taille.

L’augmentation du prix est bien accueillie par les pêcheurs, considérant qu’elle survient dans un contexte difficile pour l’industrie.

« Depuis quelques années, les transformateurs ne veulent presque plus prendre de crevettes parce que les rendements ne sont pas assez bons », explique monsieur Element.

Optimisme prudent

Malgré les enjeux de cette pêche, la saison s’est amorcée avec un certain optimisme. Le ministère fédéral des Pêches et des Océans a fixé le total autorisé des captures à 3809 tonnes. Il s’agit d’une hausse de 27% par rapport à l’année passée. Bien que modeste historiquement, cette augmentation témoigne d’une certaine stabilisation des stocks.

Les défis demeurent néanmoins considérables. L’augmentation de la température de l’eau, la baisse du taux d’oxygène et la prédation par le sébaste continuent d’affecter la biomasse de crevettes.

Toutefois, les scientifiques ont observé une légère baisse de la température du golfe du Saint-Laurent au cours de la dernière année; un facteur favorable à l’espèce. Les conditions ne devraient pas s’améliorer significativement à court et moyen terme, selon le MPO.

« Dans un avenir prévisible, le sébaste va demeurer un prédateur important de la crevette, admet le porte-parole des crevettiers. Mais, on peut espérer une stabilisation de la biomasse de crevettes et même, en étant optimiste, une amélioration. »

Bien qu’elle offre une légère bouffée d’air aux pêcheurs, cette entente tarifaire s’inscrit dans la réalité complexe. L’industrie doit composer avec les changements climatiques et leurs répercussions sur l’écosystème marin du Saint-Laurent.

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Jeux du Québec : Louis-Olivier St-Pierre remporte l’or

Le golfeur rimouskois Louis-Olivier St-Pierre a remporté une médaille d’or historique, au golf, grâce à sa victoire en prolongation, dans la catégorie juvénile, aux Jeux du Québec.

Il a réussi la normale, au 19e trou, pour monter sur la plus haute marche du podium à l’épreuve individuelle « de la partie par coups », dans la catégorie juvénile.

Avec un pointage de 73, il est arrivé à égalité avec un athlète de la Mauricie au terme des 18 trous disputés au Club Ki-8-Eb de Trois-Rivières.

Sa victoire a été acquise en prolongation, alors qu’il a joué la normale 4, avec un deuxième coup spectaculaire, soit une frappe de 124 verges qui est presque entrée dans la coupe.

Il s’agit d’un exploit historique pour la région. C’est seulement la deuxième fois dans toute son histoire qu’un joueur de l’Est-du-Québec remporte l’or en golf. La dernière fois, c’était également à Trois-Rivières, en 1975. 

« Je n’ai jamais rien vécu comme ça. Je n’ai aucun mot en ce moment pour décrire comment je me sens! », a-t-il dit après son triomphe. « J’avais vraiment beaucoup d’adrénaline avant la prolongation. Je suis vraiment content, je suis resté très calme et j’étais en contrôle », a-t-il ajouté. « Les Jeux du Québec, c’est plus qu’un tournoi de golf! C’est vraiment la fête du sport! », a-t-il partagé. « J’étais sur le vert et je me revoyais, à 3 ou 4 ans, quand je rêvais aux Jeux du Québec comme si c’était le Masters et je me disais wow, je suis à deux coups roulés de la médaille d’or! », a-t-il dit. 

St-Pierre a atteint son objectif de deux médailles qu’il s’était fixé avant son arrivée en Maurice.

L’espoir du Club Les Saules a aussi décroché le bronze, mercredi (30 juillet), à l’épreuve deux balles, meilleure balle dans la catégorie juvénile, en compagnie de son coéquipier Charles Lizotte, de Rivière-du-Loup.

Natation

Thomas Ménard de Rivière-du-Loup a décroché une deuxième médaille de bronze en autant de jours grâce à sa performance au 200 mètres quatre nages individuel (QNI).

Avec un chrono de 2:13.27, il a terminé en troisième position. Après avoir remporté l’or au 50 mètres libre et le bronze au 50 mètres papillon, le nageur de Notre-Dame-du-Portage Oly Morneau a gagné une troisième médaille. Il a en effet terminé en troisième position au 100 mètres libre avec un temps de 54 :46 secondes.

Aurélie Michaud de Rivière-du-Loup a également réalisé une belle performance au 50 mètres brasse, terminant en 6e position avec un chrono de 35 :18 secondes.

Basketball masculin

Les garçons ont remporté une belle victoire contre l’équipe de Sud-Ouest avec un pointage de 64 à 33.

« C’était un bon match pour clôturer nos Jeux. Ils ont appliqué les points à la perfection et travaillé fort en défensive pour créer des revirements chez l’équipe adverse », ont souligné les entraîneurs. À noter les performances du tonnerre du Louperivois Anthony Lavoie, du Rimouskois Mathis Landry et William Cyr de Saint-André-de-Kamouraska, qui se sont particulièrement démarqués en récoltant le plus de points au sein de l’équipe.

Basketball féminin

La journée a été forte en émotions pour les représentantes de la région. Malgré les deux défaites, elles ont livré une très belle performance. Elles ont tout d’abord joué contre l’équipe classée 3e, soit celle de Lanaudière. Elles se sont inclinées avec un pointage de 60-24. 

« C’était tout un match. Malheureusement cela a été un peu plus difficile en 2e demie, avec des revirements qui ont fait mal et ont permis à l’adversaire de creuser l’écart, mais somme toute on est très fiers », a mentionné l’entraîneur Toby Ouellet.

Les filles de l’Est-du-Québec ont ensuite perdu une partie très serrée contre l’équipe de l’Estrie. Elles terminent en 12e position au classement des régions.

Soccer masculin

Intensité et fierté étaient au rendez-vous aujourd’hui dans cette partie de l’équipe masculine contre les représentants de Chaudière-Appalaches.

Les joueurs de l’Est-du-Québec ont joué avec passion et ont gagné 1 à 0. Victor Kerschbaumer de Cacouna s’est illustré par sa concentration et son anticipation en défensive ainsi que sa justesse technique.

Antoine Bencosme Boudreau de Rimouski s’est également distingué grâce à son effort défensive et sa création d’actions positives.

Soccer féminin

Les filles se sont inclinées 1 à 0 contre l’équipe de Chaudière-Appalaches. La gardienne Florence Tremblay de Rimouski s’est illustrée lors de cette partie.

Les représentantes de la région ont démontré leur désir de trouver des solutions ensemble pour progresser avec le ballon, et les efforts ont été présents tout au long de la partie.

Volleyball de plage masculin

Les volleyeurs de l’Est-du-Québec ont perdu leurs parties contre les équipes de Lac-Saint-Louis et des Laurentides dans le tableau éliminatoire pour les positions 9 à 14 et terminent ainsi en 14e position.

Volleyball de plage féminin

Les filles ont remporté leur première partie du tableau éliminatoire des positions 13 à 17 face au Lac-Saint-Louis. Elles ont affronté le Saguenay-Lac-Saint-Jean pour l’obtention de la 13e position. Elles ont perdu cette rencontre et terminent au 14e rang du classement final.

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Fin de semaine condensée pour les Terrasses Urbaines

Les Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai poursuivent leur lancée, y compris lors de la fin de semaine du 1er au 3 août.

Le président du conseil d’administration des Terrasses urbaines, Tommy Lemieux Cloutier, explique que l’achalandage aux Terrasses ne diminue pas en conséquence des autres événements qui se tiennent en ville.

« Si la température est au rendez-vous, nous allons rouler au maximum, mais comme cela fait des années que nous vivons cette fin de semaine, nous y sommes préparés. Les fins de semaine précédentes, depuis l’ouverture des Terrasses, ont été de bons exercices, parce que c’est relativement plein, aussitôt que le soleil est au rendez-vous. »

(Photo courtoisie Terrasses urbaines)

L’organisation des Terrasses doit cependant composer avec un horaire plus condensé.

« Notre seul défi est que parfois, on doit s’efforcer de servir les gens un peu plus rapidement parce que tous veulent aller aux spectacles. C’est donc un peu plus condensé lors de cette fin de semaine, mais autrement, c’est un week-end comme les autres. Du moment que la météo est de notre côté, la rue sera pleine, comme chaque fin de semaine. On remarque qu’il y a beaucoup de gens et que c’est la tenue des Grandes Fêtes TELUS, mais en ce qui concerne l’achalandage aux Terrasses, les changements ne sont pas énormes. »

Cela fait déjà quelques années que les Terrasses se tiennent sur 31 jours.

« C’est une durée parfaite pour l’événement, parce que ça nous permet justement de bien nous préparer en vue de la grosse fin de semaine à la fin du mois de juillet. Ça nous permet aussi de mieux composer avec les aléas de la température. Si on se retrouve avec une fin de semaine où il pleut sans arrêt, on est capable de rattraper notre programmation la semaine suivante. »

« Houblon-sur-Rue »

Lors de la fin de semaine à venir, les Terrasses offriront, comme les fins de semaine précédentes, une programmation avec une thématique précise. Cette fois, l’activité « Houblon-sur-Rue » sera mise de l’avant. 

« Il y aura sur place des exposants de bières et un aménagement à cet effet est prévu sur la rue », indique monsieur Lemieux Cloutier.

La rue Saint-Germain Est animée par les Terrasses urbaines de Rimouski. (Photo courtoisie Iften Redjah)

Cette fin de semaine fait suite à la fin de semaine familiale du 26 et du 27 juillet et précède la dernière semaine qui aura une thématique de musique électronique.

Il est possible de consulter la programmation complète via les réseaux sociaux de l’organisation.

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Centre-ville : ce n’est pas l’offre, c’est l’accès

On nous rebat les oreilles avec le plan de relance de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette et une panoplie de suggestions pour revitaliser le centre-ville de Rimouski. Pourtant, il y a déjà de très bons commerces sur place. Alors, qu’est-ce qui cloche ?

Par Robin Lebel

Nous y retrouvons de petits cafés accueillants, des restaurants sympathiques, une librairie, un magasin audio haute fidélité, une pharmacie… Il y a de quoi satisfaire bien des besoins. Comme consommateurs, il faut se poser la question : qu’est-ce qui nous rebute vraiment ?

Je vais être franc : pour moi c’est le stationnement.

Prenons un exemple. J’aime bien la pharmacie de la rue Saint-Germain Ouest. Pourtant, je finis souvent par aller à celle du boulevard Jessop, qui appartient au même groupe. Pourquoi ? Parce que là, je peux stationner facilement, sans avoir peur de retrouver une porte de voiture étrangère imprimée sur la mienne.

Et puis, il y a le foutu parcomètre. Aux Halls Saint-Germain, la limite gratuite est de 15 minutes. Sérieusement ? Quinze minutes pour aller chercher un flacon de vitamines ou faire un saut à la petite épicerie ? Il faut quasiment courir pour ne pas écoper d’un ticket de 85 $. Ça ne donne pas envie de s’attarder, encore moins de s’installer pour un repas entre amis.

Le centre-ville de Rimouski. (Photo archives)

Le pire ? C’est qu’on finit par dire : « Au diable le centre-ville, je vais ailleurs ». Et ce « ailleurs » offre souvent les mêmes produits et les mêmes services, mais sans la crainte de retrouver une portière cabossée ou un
ticket salé.

Ce n’est pourtant pas faute d’idées. On entend toutes sortes de projets intéressants pour relancer le centre-ville. Mais rarement, ou jamais, je n’ai entendu parler de ce qui frustre vraiment les clients sur le terrain.

Place aux idées 

Alors voici quelques suggestions simples, concrètes :

Étendre la gratuité du stationnement aux Halls Saint-Germain à 75 minutes, au lieu de 15, entre 9 h et 18 h 30, tous les jours de la semaine.

Limiter ces mesures au cœur du centre-ville : la rue Saint-Germain Ouest, entre la rue Saint-Louis et l’avenue Rouleau, ainsi que le stationnement des Halls.

Et pourquoi ne pas réduire le nombre de cases trop étroites aux Halls Saint-Germain ? Pas besoin de plus d’espaces. Ce qu’on veut, ce sont des espaces sécuritaires et accessibles. Un pick-up stationné de travers, avec les roues sur la chaîne de rue, n’a pas plus sa place qu’un client qui ne reviendra pas par peur d’abîmer son véhicule.

Tranquillité d’esprit

Ce n’est pas le nombre de places de stationnement qui fait défaut, c’est le confort et la tranquillité d’esprit qu’on y trouve ou pas.

J’ai une voiture normale, pas un VUS. Comme bien des gens, je préfère passer mon tour. Pas parce que je ne veux pas encourager les commerces locaux, mais parce que le cadre ne m’encourage pas à y rester.

Revitaliser le centre-ville, ça commence peut-être par quelque chose d’aussi simple qu’un stationnement un peu plus invitant.

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Hausse des baux en forêt : espoir à des taux réalistes

Une lueur d’espoir pointe à l’horizon des détenteurs de baux en forêt publique, assommés récemment par des augmentations des loyers annuels jugées irréalistes et inacceptables à partir de 1er janvier 2026.

C’est le souhait profond du président du Regroupement des locataires des terres publiques du Québec (RLTP), Arthur Fortin, rejoint au lendemain, le 30 juillet, d’une rencontre demandée par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts, à la suite des oppositions à l’annonce de ses intentions dans la Gazette officielle du 9 juillet.

« On veut nous sortir de la forêt qui nous appartient », avait rétorqué le #1 du RLTP,  choqué d’avoir appris, comme les premiers concernés, les locataires en forêt, des plans coupe-gorges du MRNF en pleine période des vacances, et des milliers de locataires, isolés dans leur petit coin de paradis, en forêt.

Selon Arthur Fortin, le dossier est maintenant à un niveau plus élevé de la hiérarchie ministérielle concernée, du MRNF, ce qui le rend optimiste quant à la suite des négociations.

« Je reprends nos demandes pour me concentrer d’abord sur le taux d’augmentation du minimum des baux et de la rapidité du ministère avec laquelle il veut appliquer cette hausse carrément inacceptable », tranche le président du RLTP.

De 343$ à 500$

Rappelons que le MRNF, prévoit hausser de 46% le prix minimum du bail de location qui passera de 343$ à 500$ le 1er janvier 2026, affectant 27 000 locataires de baux de villégiature, incluant les 10 000 baux d’abris sommaires.

« On garde espoir à des taux plus réalistes et des versements étalés dans le temps. Ces augmentations rentrent dans le corps des villégiateurs les moins fortunés, et des camps dont la valeur foncière est la plus faible », estime l’ardent défenseur de ses membres RLTP, et des autres.

Un couple dans un chalet en forêt. (Photo: courtoisie)

Le RLTP pourrait aussi surseoir à certaines demandes portant sur la valeur d’un terrain, établie selon le pôle d’attraction urbain le plus proche, et le transfert sans frais d’un bail au moment du décès de son détenteur, vers son conjoint (e) ou ses enfants.

« Le ministère n’est pas très sensible, et il n’est pas prêt à faire un cadeau au détenteur d’un bail qui décède. Mais il m’apparaît sensible à la hausse du minimum des baux. C’est là que je garde espoir ». Mais pas tant sur le transfert d’un bail, lors d’une vente, alors que le loyer augmentera automatiquement de 23% en moyenne. Les frais passeront de 397$ à 1 213$, mais seulement si le bail demande à être modifié, surtout pour une augmentation de superficie du terrain en location.

« Le temps presse »

La date butoir de réaction pour les détenteurs de baux demeure le 22 août. Entretemps, Arthur Fortin appelle les 40 000 détenteurs de baux concernés touchés par ces augmentations, à manifester leur opposition en faisant parvenir une lettre à leur député provincial avant la date limite.  

« Suivez ce lien pour un exemplaire de la lettre à mon député. Les coordonnées des députés sont accessibles en suivant ce lien. Faut surtout pas attendre. Le temps presse », martèle Arthur Fortin.

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Postes Canada : vote syndical sur l’offre contractuelle

Les travailleurs syndiqués de Postes Canada entament, vendredi, leur dernier jour de vote sur une autre offre contractuelle de la société de la Couronne.

Par La Presse Canadienne

Le vote se terminera à 17 h et les résultats devraient être publiés peu après.

L’offre comprend des augmentations salariales d’environ 13 % sur quatre ans, ainsi que l’embauche de travailleurs à temps partiel, jugée nécessaire par Postes Canada pour maintenir le service postal à flot.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes a exhorté les quelque 55 000 travailleurs qu’il représente à rejeter la proposition.

Si les travailleurs rejettent l’offre, le syndicat affirme qu’il contactera immédiatement l’employeur et l’invitera à retourner à la table de négociations.

Il soutient toutefois que de nouvelles mesures de grève ou de lock-out pourraient entraîner une intervention du gouvernement fédéral par le biais d’une loi de retour au travail ou d’une ordonnance d’arbitrage exécutoire.

Une grève ou un lock-out marquerait la deuxième interruption du service postal en moins de six mois (Photo Jeff McIntosh- La Presse Canadienne)

Le vote, qui a commencé le 21 juillet, est administré par le Conseil canadien des relations industrielles, dans la foulée de l’intervention de la ministre fédérale de l’Emploi, Patty Hajdu, dans le conflit de travail.

Le syndicat a déclaré qu’un vote massif pour le «non» aurait pour effet de rejeter l’offre, mais aussi de protéger l’intégrité du processus de négociation.

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Double exploit signé François Bolduc

Le nageur de Rimouski, François Bolduc, prend part aux deux blocs de compétition aux Jeux du Québec à Trois-Rivières. Il est le seul athlète de la délégation de l’Est-du-Québec à participer à l’événement dans deux disciplines, soit la natation en eau libre et le triathlon.

Habitué à la natation en piscine, l’adolescent de 16 ans doit composer avec différents éléments lorsqu’il se retrouve en eau libre. 

« On a moins de repères. Il y a les vagues et d’autres gars à côté alors qu’en piscine nous sommes seuls. Il faut aussi savoir où aller parce qu’il n’y a pas de ligne noire dans le fond de l’eau, il faut suivre les bouées en avant et ce n’est pas facile à voir. Je vois ça comme une randonnée. Tu vois du paysage et ça passe plus vite », explique le nageur du club de natation Les Dauphins de Rimouski. 

Les nageurs rimouskois Tommy Bélanger, François Bolduc, et Alexandre Desjardins. (Photo courtoisie)

François Bolduc s’est qualifié pour les Jeux dans les deux disciplines au début du mois de juillet. 

« Je me doutais que j’allais rentrer parce que je connais les autres personnes et le niveau. Nous avons commencé à nous entraîner au début juin en eau libre et en modifiant nos entraînements pour faire plus de longues distances. Pour le triathlon, nous avons augmenté le volume dès que la neige a fondu avec la course et le vélo. »

Grande fierté

Le Rimouskois éprouve une grande fierté d’être le seul athlète de la région à faire les deux blocs de compétition. 

« J’étais vraiment content. Ce sont deux sports qui se complètent bien. En triathlon, tu as besoin d’être un bon nageur pour performer étant donné que c’est la première épreuve. Avec le temps, je suis devenu plus un nageur d’endurance parce que c’est ce que je préfère », affirme-t-il. 

Le membre des Dauphins avait également participé aux Jeux du Québec à Rimouski, en 2023. 

« C’était en natation. L’expérience est vraiment différente et le fait que je sois plus vieux m’a permis de mieux le vivre. J’ai pu découvrir une nouvelle ville et rencontrer de nouvelles personnes. »

Passion natation

François Bolduc a commencé la natation à l’âge de cinq ans et la compétition six ans plus tard. 

« Je suis entré en sport-études en troisième secondaire. C’est à ce moment que ça a débloqué et que je me suis beaucoup amélioré. C’est un sport qui me permet de me dépasser. À chaque entraînement, je me mets des défis pour essayer de progresser le plus possible. »

Le triathlon est arrivé plus tard dans son parcours. 

« J’ai commencé à faire du vélo et de la course parce que c’est plus tranquille pour les nageurs l’été. J’ai beaucoup aimé ça donc j’ai commencé à faire du triathlon. Je m’étais donné comme objectif de faire les Jeux du Québec », souligne-t-il.

La natation en piscine reprendra dans les prochains mois pour François Bolduc qui commencera ses études collégiales à Rimouski. Il sera dans le programme Alliance sport-études et vise à obtenir le standard canadien.  

Les Jeux du Québec d’été 2025 prennent fin le 2 août. L’Est-du-Québec compte sur une délégation de 184 athlètes. 

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Incendie à Saint-René-de-Matane

Un incendie a fait rage le 31 juillet dernier dans l’arrière-pays de Saint-René-de-Matane.

Le feu qui s’étend sur une distance de 2.8 hectares a été aperçu par l’équipe de la SOPFEU qui est intervenue sur place. Par la suite, un appel généralisé a été placé afin que les pompiers du Service régional de sécurité incendie de La Matanie et les pompiers de Matane puissent intervenir.

L’incendie s’est déclaré le 31 juillet vers 11 h 50 dans un secteur boisé de l’arrière-pays de Saint-René-de-Matane à la hauteur du Chemin du 10e et 11e rang. La SOPFEU indique que le feu aurait été causé par des opérations industrielles, sans apporter davantage de détails.

Bien que le feu soit contenu, le risque que l’incendie reprenne de la vigueur demeure élevé. C’est pour cette raison que des équipes des services d’incendie restent sur place pour éviter la propagation. On parle d’une opération qui pourrait durer quelques jours et qui mobilisent 16 pompiers.

Afin de soutenir les pompiers au travail, le maire de Saint-René-de-Matane, Rémi Fortin et son équipe municipale ont ouvert les portes du centre communautaire. Les pompiers peuvent y accéder à leur guise pour y recevoir des repas offerts.

D’ailleurs, le directeur du Service régional de la Sécurité incendie de La Matanie, Dany Bouchard, remercie la municipalité de Saint-René-de-Matane pour le support apporté pendant cette intervention de longue haleine.

16 pompiers sont toujours mobilisés. (Photo Courtoisie – Dany Bouchard)
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Travaux routiers : loin d’être terminé pour les Rimouskois

La saison des travaux routiers se poursuit sur le territoire rimouskois. Parmi ceux sous la responsabilité de la Ville, certains sont sur le point d’être complétés alors que d’autres compliqueront la vie des automobilistes jusqu’à l’automne. 

Dans les chantiers majeurs, la deuxième phase des travaux de réaménagement de l’avenue de la Cathédrale, commencée au début juin, se poursuivra jusqu’en octobre. Elle cible le secteur entre la 2e Rue et le chemin du Sommet. Seule la circulation locale est autorisée. 

Le renouvellement des conduites dans le secteur de l’avenue Rouleau se continuera également jusqu’au mois d’octobre. Ces travaux sont réalisés entre les rues Sainte-Thérèse et de l’Évêché Ouest ainsi que sur les rues Saint-André et Sainte-Anne.

Les travaux se poursuivent sur l’avenue de la Cathédrale. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

Depuis le 2 juin, la circulation est interdite et l’accès au stationnement de l’Hôpital régional de Rimouski s’effectue par la rue Saint-Louis pour toute la durée du chantier. 

La première phase de l’extension des services sur la rue Gauvreau est en voie d’être terminée. Elle vise à étendre les services d’aqueduc et pluvial, de voirie et d’éclairage pour la mise en valeur d’unités sociales et abordables du projet Quartier maritime Rimouski de la Société de développement Angus. La 2phase aura lieu en 2026 et devrait s’étaler sur trois semaines. 

Travaux publics effectués en régie

La première phase des travaux d’infrastructures se poursuit jusqu’au 8 août sur la rue Alcide-C.-Horth, entre Arthur-Buies et Sandy-Burgess. Elle comprend la réparation des trottoirs et des aménagements. La circulation est interdite dans le secteur concerné pendant la durée des travaux. 

Des travaux de pavage sur la rue Saint-Pierre, entre Léonidas et Léonard, sont à venir dans les prochains jours. Ils dureront une à deux journées selon les conditions météo.

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La lente capitulation des régions

La bataille des régions périphériques, en réponse à l’infâme Plan d’aménagement du Bureau d’Aménagement de l’Est du Québec (BAEQ-1968) qui voulait ni plus ni moins les réduire au rôle de sous-traitantes des grands centres urbains (régions-ressources), a laissé sa marque abondamment dans les chroniques du Mouton Noir.

On en parle moins depuis quelque temps. Sans doute parce que les populations des régions en décroissance se sont un peu stabilisées, grâce entre autres à une migration importante de jeunes urbains en région; mais surtout, je le soupçonne, parce qu’on est las de se buter au mur d’un gouvernement central jaloux de son pouvoir. Nous assistons, en réalité, depuis quelques années, à une lente capitulation des régions, ce qui est un drame national.

Lente capitulation

Au cours des 50 dernières années, on a vu défiler en région,

– du côté citoyen, les Opérations Dignité (manifeste des 19 curés en colère-1970), le JAL (1972), la Coalition urgence rurale (1989), le Rassemblementgaspésien et madelinot (1991), les États généraux du monde rural (1991), des opérations similaires en Abitibi et au Saguenay–Lac-Saint-Jean, des tentatives multiples de développement local dans les villages en décroissance, Solidarité rurale (1992), les rendez-vous Rebâtir les campagnes (1996) et Sauver les campagnes (1998), l’Union paysanne (2001), la Coalition pour un Québec des régions (2006), etc.

– et du côté gouvernemental, la création de 12, puis de 17 régions administratives (1966), l’Office de planification et de développement du Québec (OPDQ-1967), les conseils régionaux de développement (CRD-1974) et les conférences administratives régionales (CAR-1974) , la création de la Commission de protection du territoire agricole (PTAQ-1978) et des MRC (1979), un Secrétariat des régions (1992), un ministère des Régions (1997), des dizaines de politiques de développement régional, la Politique de la ruralité (2001), un sommet des régions (2003), les Conférences régionales des Élus (CRÉ, créées en 2003 et abolies en 2017), la commission Coulombe sur la forêt (2004) et la commission Pronovost sur l’agriculture (2008) : des politiques et structures à peu près toutes disparues ou oubliées.

Au terme de ce dialogue de sourds qui dure depuis plus de 50 ans entre les régions périphériques et le gouvernement du Québec, rien n’a été gagné. Les initiatives gouvernementales n’ont jamais dépassé une certaine déconcentration administrative. Les régions ne sont toujours pas des entités politiques, dotées d’un président ou même d’un gouvernement élu. Même les organismes de concertation régionale, comme les CRÉ, qui permettaient une certaine planification des infrastructures régionales de développement des ressources et des services régionaux, ont été abolis. Le sort réservé aux municipalités, de plus en plus sollicitées, est navrant. La centralisation et la bureaucratisation des décisions et de la gestion des ressources et des services à Québec sont plus que jamais scandaleuses.

L’idée même de développement régional n’existe plus : celui-ci se réduit, d’une part, à des grands projets privés parachutés en région avec plus ou moins de succès et de dégâts (les parcs éoliens, la cimenterie de Port-Daniel, les mines d’or en Abitibi et d’acier sur la Côte-Nord, les projets heureusement bloqués d’oléoducs et de ports méthaniers, les alumineries au Saguenay, les projets hydroélectriques sur la Côte-Nord) et, d’autre part, à des petits programmes à la semaine et sans lendemains structurants dans les MRC pour aider les organismes communautaires et certaines PME. Certains villages ici et là tirent leur épingle du jeu, grâce souvent à quelques néo-ruraux visionnaires. Le réseau des cégeps et des filiales de l’Université du Québec demeure peut-être la seule colonne vertébrale d’une certaine vitalité et identité régionale.

La plupart des défenseurs des régions, notamment les universitaires du réseau de l’Université du Québec, ont disparu ou se sont tus : Bernard Vachon à Montréal, Mario Carrier et les frères Guy à Rouyn-Noranda; Bruno Jean, Clermont Dugas, Hugo Dionne, Gilles Roy, Victor-Lévy Beaulieu au Bas-Saint-Laurent; Louis Favreau en Outaouais; Marc-Urbain Proulx, Charles Côté, Denis Trottier au Saguenay–Lac-Saint-Jean; Paul-Louis Martin en Mauricie; Jacques Proulx en Estrie. Et où est la relève?

Culture de dépendance

Quant aux élus locaux et intervenants régionaux, ils ont capitulé et se sont installés dans une sorte de culture de dépendance. Ils se consolent avec le succès touristique de leur coin de pays, la créativité de leurs organismes communautaires, leur réseau de PME et l’éclosion de jeunes agriculteurs de proximité, appréciés mais marginalisés par les politiques agricoles défendues par l’UPA et le ministère de l’Agriculture.

À part leur succès touristique et migratoire, nos régions périphériques sont bel et bien redevenues des régions-ressources, fournisseuses de richesses naturelles (forêt, minerais, énergie, agriculture, érable, pêche, sites naturels) et de main-d’œuvre, des sous-traitantes des métropoles et de la grande entreprise.

Démocratie territoriale

On attend toujours des politiques d’aménagement du territoire, de gestion de la forêt, de l’énergie, de l’agriculture, des municipalités qui fassent place à une véritable décentralisation et à une démocratie territoriale, voire à ce que certains appellent le concept des biorégions, c’est-à-dire de régions-territoires comme milieu naturel de vie et d’organisation sociale, économique et politique, comme base d’une démocratie citoyenne.

L’autonomie régionale et locale devrait en effet faire partie d’un plan pour réinventer notre démocratie, minée par les partis politiques et l’échec de notre État-providence, et permettre une prise en charge collective de notre écosystème en péril.

Pour faire des régions ce lieu de prise en charge collective, incluant les communautés autochtones présentes sur le territoire, il va de soi qu’il faudrait revoir le découpage des territoires régionaux en fonction du concept de biorégion et d’une démocratie de type communautaire et consensuelle, à l’exemple de celle du gouvernement du Nunavik (Makivvik), plutôt que déléguée à des partis qui usurpent la représentation et la délibération des citoyens.

Mais c’est une autre histoire…                     

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Grandes Fêtes TELUS : ouverture électrisante

L’édition 2025 des Grandes Fêtes TELUS s’est ouverte jeudi soir au parc Beauséjour dans une ambiance à la fois fébrile et festive. La foule nombreuse a grandement apprécié la programmation d’ouverture de cette 19e présentation, à trois temps, aussi diversifiée que révélatrice de l’ADN de l’événement.

Commentaire de Jessy-Kim Brisson- Le Soir.ca

Premier sur scène, K. Maro a joué la carte de la nostalgie assumée.

En célébrant les 20 ans de La Good Life, l’artiste montréalais a offert à Rimouski un voyage rétro-rap-pop calibré pour raviver les souvenirs des trentenaires et captiver les plus jeunes. Crazy, Let’s Go, Femme Like U : les succès s’enchaînent dans une formule efficace.

K. Maro a joué la carte de la nostalgie aux Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

L’énergie scénique et le charisme du chanteur ont immédiatement créé une connexion avec le public. Un choix stratégique qui a réchauffé l’atmosphère avec justesse.

Robin Schulz : point culminant de la soirée

Le point culminant de la soirée est sans contredit la performance de Robin Schulz. À 20 h 30, le DJ allemand a pris d’assaut la scène avec sa signature électro-pop bien rodée.

En enchaînant ses succès (Sugar, Waves), remixant des titres emblématiques comme Believe de Cher ou Messy de Lola Young, Schulz a transformé le parc Beauséjour en piste de danse à ciel ouvert.

Robin Schulz a été le point culminant de la première soirée Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessy-Kim Brisson)

Soutenue par une mise en scène millimétrée comprenant confettis, flammes et feux d’artifice, sa performance a livré ce qu’on attend d’un événement de cette envergure : un spectacle visuel et sonore à la hauteur des attentes.

deadmau5 : clôture polarisante

C’est toutefois avec deadmau5 que la soirée a pris un tournant plus audacieux et plus polarisant.

L’artiste canadien, reconnu pour son électro plus sombre et introspective, a offert un set dense, presque hypnotique, traversé par des pièces comme Strobe, Ghosts ‘n’ Stuff, Cthulhu Sleeps ou Some Chords.

Si une partie de la foule s’est laissée emporter par cette immersion sensorielle, une autre s’est peu à peu détachée, cherchant dans l’ambiance quelque chose de plus festif, de plus accessible. La prestation, saluée pour sa cohérence artistique, n’a toutefois pas fait l’unanimité.

La foule a été nombreuse pour la soirée d’ouverture de la 19e édition des Grandes Fêtes TELUS. (Photo Le Soir.ca- Jessie-Kim Brisson)

Et cela pose la question : jusqu’où peut-on pousser l’exploration musicale lors d’un événement grand public?

Une ouverture qui affirme une identité plurielle

Avec une première soirée oscillant entre nostalgie populaire, euphorie collective et expérimentation sonore, les Grandes Fêtes TELUS confirment leur volonté d’embrasser des univers musicaux distincts.

K Maro a rassemblé, Robin Schulz a électrisé, deadmau5 a dérouté. Cette diversité de ton et de rythme incarne l’ambition d’un festival qui cherche à conjuguer grand public et exigence artistique.

Rimouski a ainsi assisté à une soirée d’ouverture à la fois festive et réfléchie, où la foule, aussi diverse que la programmation, s’est laissée porter par les propositions. Une chose est sûre : cette 19e édition démarre sous le signe de l’audace et du décloisonnement.

Reste à voir si les prochaines soirées poursuivront dans cette même veine.

Programmation de ce vendredi 1er août aux Grandes Fêtes TELUS

Scène Hydro-Québec (agora)

  • 14h30 : Approche chromatique
  • 16h: julep julep

Scène Loto-Québec (site principal)

  • 19h : Christine Morency
  • 20h30: Jonathan Roy
  • 22h : X Ambassadors

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Le CIEL FM conclut avec une victoire

Le CIEL FM de Rivière-du-Loup a mis un terme à sa saison régulière en l’emportant par 6-1, jeudi soir, face au Frontière FM d’Edmundston.

La formation louperivoise est actuellement 2e au classement avec un dossier de 13-9, un match derrière Rimouski (13-7) et un demi-match devant Témiscouata (12-9). 

Pour ce qui est du Frontière FM, il glisse au 6e rang, un demi-match derrière Kamouraska. 

Il ne reste plus que cinq parties à jouer pour clore le calendrier régulier. 

Pour le classement : cliquez ici

Six victoires pour Borras

Juan Borras, jeudi soir, a signé une 6e victoire en sept décisions. Il a limité ses adversaires à seulement quatre coups sûrs. Seth Querze (2-3) a encaissé le revers. 

Un simple de deux points de Jimmy Durette a permis au CIEL FM de prendre les devants 2-1 en 3e manche. Un autre vétéran, Jérôme Ouellet, a aussi produit deux points dans la rencontre. 

Pour le sommaire : cliquez ici

À venir

Deux parties sont à l’affiche vendredi. Matane sera le visiteur à Rimouski où le Shaker pourra mettre la main sur le championnat de la saison s’il l’emporte.

Pendant ce temps, Trois-Pistoles (Tommy Gendron) jouera au Témiscouata (Dany Paradis-Giroux). 

Samedi, Matane sera à Edmundston pour un programme double alors que lundi soir, la saison prendra fin avec la visite du Frontière FM à Rimouski.

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Un autre nageur monte sur le podium aux Jeux du Québec

La natation a donné une 13e médaille à la région de l’Est-du-Québec, jeudi, à la 59e Finale des Jeux du Québec à Trois-Rivières.

Thomas Ménard, de Rivière-du-Loup, a terminé en 3position à l’épreuve du 400 mètres quatre nages individuelles. En plus de sa médaille de bronze, il a réalisé un record personnel avec un chrono de 4 :42.87. Thomas a également effectué une très belle performance au 200 mètres libre, terminant en 5e position avec un temps de 1 :59.52, son meilleur sur cette distance. 

Anthony Roy, aussi de Rivière-du-Loup, a offert une belle performance et a terminé en 8e position au 100 mètres papillon avec un temps de 1 :02.05.

En eau libre, les rimouskois Tommy Bélanger et François Bolduc ont réalisé une belle course au relais 2 x 500 mètres, terminant en 7e position.

Golf

Le golfeur Louis-Olivier St-Pierre. (Photo courtoisie)

En golf, Louis-Olivier St-Pierre, de Rimouski, et Charles Lizotte, de Rivière-du-Loup, sont passés tout près de répéter leur exploit de la veille.

Après la médaille de bronze obtenue mercredi à l’épreuve deux balles, meilleure balle, ils ont terminé en 4position à l’épreuve vegas à deux avec un excellent pointage de 66, à un coup d’une médaille. 

Basketball féminin

Les joueuses de l’Est-du-Québec en basketball ont gagné 34-20 contre l’équipe de Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« C’était une belle victoire d’équipe. Les filles commencent à avoir un peu plus de liens. On a vu de belles choses, des belles actions. On doit continuer d’y aller de cette façon », a mentionné l’entraîneur Toby Ouellet. Les représentantes de l’Est-du-Québec joueront pour les positions 9 à 12 vendredi.

Soccer 

En soccer, les représentantes de la région ont perdu 7-0 face à la Rive-Sud pendant que les garçons perdaient 5-0 contre la Capitale-Nationale.

Volleyball de plage 

Les joueurs de l’Est-du-Québec ont d’abord gagné en deux manches face aux représentants de Montréal avant de s’incliner contre la Rive-Sud, Richelieu-Yamaska et Lanaudière. Ils joueront pour les positions 9 à 14 vendredi.

Pour ce qui est des volleyeuses de plage, elles ont arraché une victoire à la Capitale-Nationale, terminant la journée avec une fiche de 1-3 pour terminer au quatrième rang du groupe DD. Elles joueront pour les positions 13 à 17 vendredi.

Médailles

Au tableau des médailles, l’Est-du-Québec en a gagné 13 depuis le début des Jeux, trois d’or, quatre d’argent et six de bronze.

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Plage : les incivilités se résorbent à Gaspé

La semaine dernière, le maire de Gaspé a partagé sur les réseaux sociaux une photo de touristes campant illégalement sur la plage de Douglastown, rappelant au passage les règles de bonne conduite sur ces lieux fragiles. La publication avait été vue plus de 240 000 fois en date de lundi (28 juillet).

Depuis, la présence des cadets de la Sûreté du Québec et des inspecteurs municipaux a été renforcée.

Lors du passage du Soir lundi à la plage d’Haldimand, quelques canettes calcinées et des restes de feux de grève étaient encore observables. Les campeurs désobéissants avaient toutefois plié bagage.

Daniel Côté explique avoir rapidement voulu mettre le couvercle sur la marmite avec son message de sensibilisation.

« Je pense que ç’a porté relativement fruit, sans dire que tout est parfait. Ça a fait baisser beaucoup de tensions et certains ont compris le message. »

Le maire n’était cependant pas en mesure lundi d’indiquer si des contraventions avaient été données.

Pas comme en 2020

Pendant la pandémie, les plages de Gaspé avaient été prises d’assaut par des touristes mal préparés et désordonnés.

Aujourd’hui, les pêcheurs récréatifs ont toujours la possibilité de se rendre avec leur véhicule sur le sable à l’extrémité de la rue de la plage. Là où le bât blesse est vraiment le camping illégal, réitère Daniel Côté.

« C’est le plus gros vecteur de débordement; le cœur du problème. Sur le camping, on est tolérance zéro. C’est ça qui fait en sorte que les gens ne se ramassent pas et font leurs besoins sur les plages; qu’ils oublient une bonbonne de propane à gauche et un sac de vidanges à droite. C’est ce qui fait que les gens s’approprient du territoire public. Ce n’est pas la baignade ou la pêche. Ce n’est pas tout le monde qui est au diapason, mais au moins on aura remis un peu d’ordre. »

Rappelons que la Ville de Gaspé a un bail de gestion du territoire public sur certaines parties de plage qui appartiennent au ministère des Ressources naturelles, dont la plupart sont en zone sensible où se déploie l’élyme des sables. Elle n’a cependant pas de pouvoir municipal sur d’autres bouts de plage qui appartiennent au ministère de l’Environnement.

Vers une cogestion

À long terme, la Ville de Gaspé espère une entente de cogestion avec la Nation Micmac de Gespeg. Celle-ci avait levé la main en ce sens lors de la pandémie.

« Elle est partie prenante dans toutes les décisions qu’on prend. Elle n’est pas seulement consultée, elle est impliquée, mais on n’a pas encore d’entente en bonne et due forme signée à ce jour », précise Daniel Côté.

En 2021, la Ville de Gaspé a par ailleurs mandaté le comité ZIP Gaspésie pour réaliser une
consultation publique
 au sujet de la conciliation des usages des plages Haldimand, Douglastown et Sandy Beach.

Dans un autre dossier, le parc national Forillon rappelle que le bois de plage doit être laissé en place puisqu’il agit comme un rempart à l’érosion côtière. (Photo Le Soir – Jean-Philippe Thibault)

Dans un autre dossier, le parc national Forillon rappelle que le bois de plage doit être laissé en place puisqu’il agit comme un rempart à l’érosion côtière. Incidemment – et par mesure de sécurité pour les plus jeunes – les structures de bois sous leur juridiction sont démontées par des agents de Parcs Canada mobilisés à cet effet.

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Grandes Fêtes Telus : Matt Lang attendu à Rimouski

Le chanteur new country québécois, Matt Lang, compte bien mettre le party au parc Beauséjour de Rimouski, dimanche soir, lors de son passage aux Grandes Fêtes TELUS. 

« Nous avons vraiment hâte. Ça fait longtemps que nous attendons ce spectacle. C’est un gros festival et c’est toujours plaisant d’aller à Rimouski. Nous serons en Ontario la veille, donc ça fera une bonne route, mais ce sera le fun », exprime-t-il. 

Le chanteur de Maniwaki a déjà participé aux Grandes Fêtes TELUS en 2021. Il est impatient de revivre l’ambiance de l’événement. 

« Évidemment, nous allons faire notre matériel, mais nous réservons aussi plusieurs surprises. Nous allons nous faire plaisir. La tournée All Night Longer fonctionne super bien, cet été, dans les festivals. Nous tombons dans la nostalgie par moments. »

Matt Lang aux Grandes Fêtes TELUS en 2021. (Photo courtoisie Yvan Couillard)

Le spectacle présenté dans les festivals est différent de celui offert en salles. 

« Nous les montons un peu différemment. Pour ceux qui ont vu le spectacle en salle, ce ne sera pas exactement la même affaire. Mes chansons restent les mêmes, mais il y a beaucoup de choses qui changent dans le décor et les interventions ne sont pas les mêmes. C’est plus party parce que les gens veulent bouger et se changer les idées. Certains sont là pour découvrir », explique l’artiste. 

Une carrière bien remplie

Depuis son passage à l’émission La Voix, en 2015, la carrière de Matt Lang connaît un succès autant au Québec que dans le reste du Canada. Cet été, il a participé au Festival d’été de Québec et à d’autres festivals en Alberta, en Saskatchewan, en Ontario, au Nouveau-Brunswick et même aux États-Unis. 

« Nous sommes chanceux parce que nous avons un gros été. Nous faisons beaucoup de route. Ça fait longtemps qu’on travaille fort pour ça. Je suis chanceux et je l’apprécie. J’ai deux enfants donc ce n’est pas toujours évident, mais je le fais avec mon cœur et j’aime ma job, j’adore ce que je fais. »

Journée 100 % country

La journée de dimanche sera 100 % country aux Grandes Fêtes TELUS. Bien que les adeptes de ce style musical soient de plus en plus nombreux, Matt Lang invite les moins connaisseurs à venir le découvrir. 

« Le commentaire qui revient souvent quand les gens viennent voir nos spectacles, c’est qu’ils n’aimaient pas le country, mais que maintenant ils aiment ça. C’est un show rock. On va même toucher la pop. J’invite les gens à venir voir c’est quoi. Ça permet parfois de découvrir. »

Selon la directrice générale des Grandes Fêtes, Annie-Claude Beaulieu, cette journée est très attendue par les festivaliers.

Jade Eagleson sera au parc Beauséjour dimanche soir.(Photo courtoisie)

Elle commencera à 13 h, sur la scène Hydro-Québec, située à l’agora du parc Beauséjour, avec le duo Alex et Caro qui sera suivi d’un hommage à Luke Combs par Best of me. L’auteur-compositeur-interprète Francis Degrandpré ouvrira le bal sur la scène Loto-Québec, dès 17 h 30. Jade Eagleson et Matt Lang animeront ensuite la soirée qui se conclura avec les traditionnels feux d’artifice.

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Travaux à Sainte-Flavie : fermeture du chemin Perreault

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable entamera, dès ce lundi 4 août, des travaux d’asphaltage et de remplacement d’un ponceau sur le chemin Perreault (2e rang), dans le secteur est de Sainte-Flavie. Le chantier s’échelonnera sur une période de cinq semaines.

Les travaux s’étendront également à une portion de l’avenue Perreault Est à Mont-Joli.

Pour permettre le remplacement du ponceau, le chemin Perreault sera complètement fermé à la circulation les 6, 7 et 8 août, ainsi que les 11 et 12 août.

Un détour par la route 132 sera mis en place afin de permettre aux usagers de circuler d’un côté à l’autre de l’entrave. En dehors de ces dates, la circulation s’effectuera en alternance.

Les dates et la durée des travaux pourraient être modifiées en cas de conditions météorologiques défavorables.

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Rires et nostalgie avec les Années Jukebox

Dans le cadre du 14e Week-end des anciennes organisé par le Club de voitures anciennes Le Fiacre du Bas-Saint-Laurent, le groupe rétro rimouskois Les Années Jukebox proposera une soirée théâtrale et humoristique, ce samedi 9 août à la Salle Desjardins-TELUS. 

En plus de présenter des classiques des années 50 à 70, il réserve de nombreuses surprises aux spectateurs. 

Composé de 10 musiciens et chanteurs, ce groupe existe depuis 11 ans. Bien qu’il offre plusieurs représentations à l’année, il monte sur scène pour une représentation unique chaque été.  

« C’est toujours un spectacle créé sur mesure pour Desjardins-TELUS. Nous essayons de nous renouveler parce que c’est souvent les mêmes personnes qui viennent nous voir. Nous avons des partisans vraiment fidèles. Nous espérons qu’ils seront au rendez-vous encore cette année », indique la chanteuse et metteuse en scène pour Les Années Jukebox, Marylène Thériault. 

Ce spectacle original est présenté à la Salle Desjardins-TELUS pour une troisième année consécutive. 

« La première année, nous y étions allés avec des danseurs comme invités spéciaux. Cette fois-ci, nous voulions aller ailleurs. C’est, selon moi, notre meilleur spectacle des trois. Nous avons de nouveaux membres dans le groupe depuis quelques mois et nous pratiquons beaucoup. Nous avons plusieurs nouvelles chansons à présenter », ajoute la chanteuse. 

Le groupe compte 10 artistes. (Photo courtoisie)

Deux invitées participeront à cette soirée festive. Il s’agit des comédiennes de la Troupe du Roy Berthe de Saint-Fabien, Noëlline Thériault et Carmelle Beauchêne. 

« Elles vont faire quelques petites apparitions pendant le spectacle pour faire référence aux années 50, 60, 70. Le but est de faire vivre cette époque aux spectateurs. C’est un spectacle immersif avec de petites anecdotes et notre répertoire rétro de ces années-là », explique madame Thériault. 

Pour tous les goûts

L’artiste précise que le groupe Les Années Jukebox s’adresse à un public de tous les âges. 

« Nous allons chercher les gens qui aiment Elvis Presley et les Beatles, mais aussi CCR, Queen, Ginette Reno et Édith Piaf. Nous allons vraiment partout et nous en avons pour tous les goûts. Nous sommes cinq chanteurs. Nous couvrons un éventail assez large et chacun a son style. »

Les membres du groupe sont âgés de 30 à 77 ans et passionnés de musique. Marylène Thériault trouve enrichissant de prendre part à ce projet qui rassemble les générations. 

« Les plus âgés ont des références musicales à nous donner que nous n’avons pas. Chaque membre du groupe a une mission et apporte sa petite touche. Nous sommes tous des amis. Même si nous avons tous notre métier en dehors de la musique, nous sommes plus que des amateurs. »

Les billets sont en vente à la billetterie de Spect’Art et à la porte, le soir du spectacle. La représentation de trois heures commencera à 19 h 30. 

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Anticosti : l’achat des permis sur le Web débute le 1er août

Grande première ce vendredi 1er août 2025 dans les annales de la chasse du cerf sur l’île d’Anticosti, (zone 20), c’est le premier jour de l’achat en ligne du permis à deux coupons de transport, ce qui était impossible auparavant, et disponible une fois rendu sur l’île, comme à Port-Menier.

Les chasseurs devront acheter leur permis sur la plateforme « Mon dossier chasse et pêche ».

L’achat des permis, sans coupons de transport, étaient disponibles en ligne depuis 2021. Or maintenant, ce sont tous les permis de chasse, de pêche et de trappage, qui s’achètent sur le Web.

Le Directeur ventes et service à la clientèle de SÉPAQ-Anticosti, Daniel Lévesque, estime que l’achat des permis en ligne « sera une bonne chose », tant pour les chasseurs, que le personnel qui n’aura plus à compléter les permis requis, souvent à la dernière minute.

Des modalités s’imposent

Toutefois, des modalités et obligations s’imposent.

« Le permis et les coupons de transport des cerfs devront être imprimés sur papier avant d’arriver à l’île, les chasseurs devront s’assurer de l’intégrité du coupon de transport avant de l’apposer sur l’animal récolté. L’idéal est de plastifier permis et coupons au préalable. Les coupons doivent demeurer lisibles, en bon état, lorsqu’apposés sur les cerfs récoltés », indique Daniel Lévesque, récemment en entrevue à « Rendez-Vous Nature ».

Le responsable du service à la clientèle du parc national d’Anticosti et de Sépaq Anticosti, Daniel Lévesque. (Photo courtoisie)

À un mois de l’ouverture de la saison de la chasse sur Anticosti, les chasseurs auront donc amplement le temps de remplir ces obligations.

Aussi, le ministère de la Faune exige que chaque chevreuil soit désormais enregistré en entier par le chasseur, avant sa mise en boîte et son transport vers l’aéroport.

« Le chasseur aura la responsabilité d’enregistrer en ligne le gibier récolté, via un code QR affiché dans chaque aéroport de l’île. Chaque cerf prélevé doit être enregistré avant d’arriver sur le continent », précise Daniel Lévesque.

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Premier marché de soirée présenté à Rimouski

Le Marché public de Rimouski entame sa 10e semaine d’activités en 2025 avec la présentation de son premier marché de soirée, prévu ce jeudi 31 juillet, de 16 h à 19 h, au parc de la Gare.

L’événement devait avoir lieu jeudi dernier, mais il avait été reporté en raison de la pluie.

Voici les exposants prévus sur place :

Pour manger

Pour boire

Café du Marché tenu par La Frip’ Mob-Île

À emporter à la maison (ou à grignoter en route!)

Du même coup, le Marché public de Rimouski célébrera la première journée de la 17e Semaine des Marchés publics du Québec. En tout, plus de 2 500 producteurs et artisans bioalimentaires vendent leurs produits dans les marchés publics de la province.

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Appui massif aux projets éoliens dans l’Est-du-Québec

Une très forte proportion de citoyens du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie sont en faveur des projets éoliens. C’est le constat qui émane d’un sondage mené entre janvier et mars auprès de 1014 adultes, à la demande de l’Alliance de l’énergie de l’Est.

Pas moins de 87% des personnes sondées appuient l’installation d’éoliennes dans leur région.

À noter cependant que la proportion diminue à 67 % pour des éoliennes directement dans leur propre municipalité.

« Ce sondage nous confirme des hypothèses que nous avions depuis un bon moment. La majorité des résidents de l’Est-du-Québec veulent participer à la transition énergétique, notamment par le développement éolien. C’est super motivant », note le président de l’Alliance, Michel Lagacé.

Acceptabilité sociale

Ce ne sont pas tous les projets qui passent comme une lettre à la poste. À Saint-Ferréol-des-Neiges par exemple, près du parc du Mont-Sainte-Anne, un mégaprojet de 1200 MW a suscité la grogne auprès de certains citoyens.

Les éoliennes les plus proches devaient être installées à environ 500 mètres de la station alpine. Le village était divisé sur la question, les opposants craignant pour l’impact visuel sur le paysage. Québec a finalement donné le feu vert en novembre.

Au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, les projets éoliens sont généralement très bien vus. En février, Québec a autorisé la construction du parc éolien Mesgig Ugju’s’n 2 pouvant atteindre jusqu’à 102 MW, derrière Escuminac. Peu de voix se sont élevées contre le projet.

Les 56 éoliennes du projet PPAW1 seront érigées dans l’ouest du Bas-Saint-Laurent, dans les MRC de Kamouraska, Témiscouata et Rivière-du-Loup. (Photo Invenergy)

En juin, Invenergy et l’Alliance de l’énergie de l’Est clôturaient un financement de 1,1 milliard de dollars pour le projet éolien Pohénégamook-Picard-Saint-Antonin-Wolastokuk 1 (PPAW1).

Il faut dire que le modèle d’affaires bénéficie directement aux collectivités faisant partie de l’Alliance de l’énergie de l’Est. Celles-ci se partagent une part des bénéfices.

Depuis 2017, l’organisation a permis aux communautés du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et aux Premières Nations de toucher plus de 90 M $ en bénéfices éoliens.

Avantages bien reçus

Au départ, dans les années 2000, les projets éoliens étaient entièrement privés. C’est en 2010 que les premières ententes intermunicipales ont vu le jour, sous la pression du milieu qui réclamait une part des retombées, rappelait tout récemment le collègue Bruno St-Pierre.

Depuis 2023, les régies intermunicipales du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie ont uni leurs forces pour mieux coordonner leurs projets, augmenter leur capacité de financement et maximiser leurs retombées.

Le président de l’Alliance de l’énergie de l’Est, Michel Lagacé (Photo courtoisie)

Aujourd’hui, l’Alliance regroupe la quasi-totalité des 227 municipalités et nations autochtones du territoire. Les revenus éoliens sont partagés à hauteur d’un tiers pour la Gaspésie et deux tiers pour le Bas-Saint-Laurent.

Selon le sondage de l’Alliance, ce sont 60% des citoyens qui perçoivent les avantages des éoliennes; que ce soit pour la création d’emplois locaux ou la hausse de revenus pour les municipalités.

Aspect environnemental

Une minorité de résidents ont des inquiétudes sur la perte de valeur des propriétés (22 %), la pollution visuelle ou sonore (24 %), les impacts sur les milieux naturels et humides (27 %) ou encore les impacts sur la faune et la flore (33 %).

D’autre part, ce sont 60 % des citoyens qui ont confiance que les communautés et les procédures environnementales seront respectées dans le développement des projets.

« Nous sommes conscients que la population s’attend à des développements qui respectent les communautés dans lesquels ils se déploient et qui respectent les procédures environnementales. C’est exactement ce que l’Alliance s’efforce de faire de concert avec ses partenaires », précise monsieur Lagacé.

Par ailleurs, 68 % des sondés sont d’avis que les éoliennes peuvent contribuer significativement à la transition énergétique.

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OUROBOROS SE MORT LA QUEUE

J’ai toujours trouvé bien étrange l’adage selon lequel il faut voter avec sa tête et non avec son cœur, surtout quand on vote surtout avec ses pieds.

Ce n’est pas le temps, vous diront les gens de bien, de placer ses principes avant la « stratégie électorale », jolie formule édulcorée pour décrire cette véritable injonction à nous conformer au système représentatif de scrutin uninominal à un tour, une autre contorsion pour nommer un chien un chat.

Nommons plutôt ce chat un chat : « oligarchie parlementaire », un système dans lequel la voix citoyenne, cantonnée dans l’urne, ne fait pas le poids contre les intérêts « supérieurs » communiqués aux gouvernants et aux gouvernantes via les réseaux de lobbies, les jasettes entre deux ballons de Rémy Martin Louis XIII dans les chaises capitonnées des clubs privés, les parties de chasse au faisan insulaires qui « relèvent de la vie privée » et les airs de panique quand on apprend que Wall Street abaisse la cote de crédit du Québec.

Un système dans lequel aucun parti décrit comme sérieux par les gens de bien et leurs médias n’ose réellement remettre en question l’ordre établi par la haute finance, les boss de l’agro-alimentaire – les « rois de la pizza congelée » comme les appelait Falardeau –, les barons de l’énergie, le complexe militaro-industriel, les grands médias qui leur servent de relais et la force constabulaire qui jouit et abuse de son monopole sur la violence « acceptable ».

Au moment d’écrire cette chronique, on ne sait pas encore que le conservateur Bernard Généreux a été réélu avec une confortable avance dans Côte-du-Sud–Rivière-du-Loup–Kataskomiq–Témiscouata.

Tout comme on ne sait pas encore que la course n’était pas encore tout à fait décidée dans Rimouski–La Matapédia parce qu’un banquier de haute voltige est descendu de sa tour d’argent pour venir sauver le Parti libéral et qu’on aime donc ça, les riches, en politique. 

Tout comme on ne sait pas encore que Noémi Bureau-Civil, Raphaël Arseneault et Tommy Lefebvre, trois candidats indépendants qui se sont ralliés et qui militent pour le salut de notre région, ont été vulgairement ignorés par les médias des gens de bien qui leur préfèrent les candidats « sérieux ». Une chance que les médias indépendants et communautaires sont là! Par ailleurs, quand Jonathan Pedneault, co-chef d’un parti « sérieux » décide de dériver du script capitaliste, il se fait replacer par une « grande » journaliste bourgeoise qui trouve qu’augmenter l’impôt des riches n’est pas, justement, « sérieux » et il est désinvité du débat par la même commission électorale qui a laissé entrer les propagandistes d’extrême droite de « Rebel News » en tant que « journalistes ».

En revanche, on sait déjà que ni Généreux ni Blanchette-Joncas ne seront en mesure de défendre réellement les intérêts de ceux et celles qui sont le sel de la terre de notre région. Ils ne remettront pas en question les modèles économiques qui brisent le dos de nos pêcheurs et de nos cultivateurs, qui contribuent à détruire l’environnement et qui mettent des bâtons dans les roues de ceux et celles qui cherchent à remodeler de façon radicale notre rapport au politique, à la société et au territoire.

Je l’écris depuis quelques années déjà – notre immobilisme et notre entêtement à nier que le système qui nous apporte tant de conforts nous tue aussi à petit feu et à partir de maintenant, même les actions les plus radicales seront légitimes!

Mais il est plus facile d’envisager la fin du monde que celle du capitalisme, pour paraphraser Fredric Jameson ou Slavoj Zizek, les deux sont crédités pour avoir formulé cette idée.

C’est l’éternel retour décrit par les philosophes stoïciens de la Grèce antique, puis repopularisé par Nietzsche au 19e siècle qui postule, ici de manière un peu simpliste, que l’espace-temps est une boucle, l’Histoire serait donc également une sorte de boucle, ce qui entraînerait sa répétition.

C’est Ouroboros, le serpent qui a sa queue dans sa bouche, qui se mord justement la queue.

Mais ce sont là des idées bien commodes pour les cyniques et les pessimistes qui préfèrent se vautrer dans l’Absurde camusien plutôt que de le dépasser.

Car la seule voie de dépassement, c’est la révolte.

Nous n’avons malheureusement plus le choix de prendre la voie de la révolte.

Et le ton qu’elle prendra ne dépendra que de ce que feront et diront les gouvernants.

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Les Dauphins brillent au Grand Prix du Québec

Les nageuses du Club Les Dauphins de Rimouski, Maxim Bélanger et Emma Ducharme, ont respectivement obtenu des médailles d’argent et de bronze lors du Grand Prix du Québec qui avait lieu, du 24 au 27 juillet, à Montréal. 

Bélanger s’est classée deuxième au 50 mètres brasse. Elle a pris part à une autre finale chez les 16-17 ans, soit au 100 mètres brasse. La Rimouskoise a également obtenu deux meilleurs temps au 50 mètres papillon et au 50 mètres brasse.

Pour sa part, Ducharme a pris part à quatre finales sur cinq épreuves. C’est au 50 mètres dos qu’elle a obtenu sa médaille. Elle a réussi un meilleur temps au 100 mètres papillon.

Un autre nageur des Dauphins était de la compétition. Hugo Brouillet a participé à trois finales à la brasse en plus de réussir quatre meilleurs temps sur cinq épreuves. Il a terminé 6e au 100 mètres brasse.

Nouveaux records et standards

Grâce à sa performance au 50 mètres brasse (30,43), Brouillet pourra participer aux Championnats canadiens en petit bassin de 25 mètres qui auront lieu, du 7 au 10 août, à Sherbrooke. C’était le dernier standard national qu’il lui manquait.

Il a, par le fait même, battu ses records de club et de l’Est-du-Québec à cette épreuve.

Maxim Bélanger a aussi abaissé ses records de club et de l’Est-du-Québec au 50 mètres brasse avec son temps de 33,33. 

Emma Ducharme et Maxim Bélanger au Complexe aquatique du parc Jean-Drapeau. (Photo courtoisie)

Le Grand Prix du Québec était présenté pour une première fois. Cette nouvelle compétition, organisée par la Fédération de natation du Québec, est réservée aux athlètes juniors et seniors qui répondent aux critères de performance de haut niveau national.

Près de 400 nageurs d’un peu partout au pays y participaient au Complexe aquatique du parc Jean-Drapeau.

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Concerts aux Îles du Bic : place à la 24e saison

Le 24e festival Concerts aux Îles du Bic débute, ce samedi 2 août, avec huit spectacles prévus jusqu’au 10 août. 

Le spectacle Gala d’ouverture « Suite tango : Bach à Buenos Aires » se tiendra le samedi 2 août à 20 h à l’église du Bic. Le bandonéoniste québécois Denis Plante s’est inspiré des suites de Bach pour écrire de la musique de tango. Il sera accompagné du violoncelliste virtuose Stéphane Tétreault.

« Émile Quimper-Bouchard : le violoncelle qui chante » présente l’un des talents issus de la région, le pianiste Jules-Alex Banville, le dimanche 3 août à 15 h.  dans le chœur de la cathédrale de Rimouski. « Soirée chez les Schumann » met en vedette le pianiste Mathieu Gaudet, la violoniste Élise Lavoie et Stéphane Tétreault. Ils convient le public le mercredi 6 août à 20 h à l’église du Bic. 

« Le Quatuor Myriade célèbre Ravel » rend hommage aux 150 ans de la naissance du compositeur français, le jeudi 7 août à 20 h à l’église de Saint-Fabien, tandis que « Perles du minimalisme », de l’Ensemble Paramirabo, aura lieu le vendredi 8 août à 21 h à la salle Jack-Herbert du Conservatoire de musique de Rimouski.

Répertoire baroque français

« Musiques intimes pour la chambre du Roy » présente, dans une ambiance matinale champêtre, un répertoire baroque français du 17e et du 18e siècle. Trois spécialistes de la musique ancienne unissent leur talent : le haute-contre Philippe Gagné, la gambiste Mélisande Corriveau et le claveciniste Eric Milnes.

Philippe Gagné, à gauche, participera au festival Concerts aux Îles du Bic. (Photo courtoisie)

Ce concert se tiendra à la chapelle de Saint-Fabien-sur-Mer, le samedi 9 août à 10 h. « Les Vêpres à la vierge de Claudio Monteverdi » réunira 26 chanteurs et musiciens dans une œuvre fondatrice de la grande tradition occidentale, le samedi 9 août à 14 h dans la cathédrale de Rimouski.

Le festival se terminera avec un gala de « Musiques américaines », le dimanche 10 août à 16 h à l’église du Bic.

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171 km/h sur la 20 : un conducteur de 19 ans sanctionné

Un jeune automobiliste de 19 ans devra s’acquitter d’un constat d’infraction de 1 461 $, assorti de 14 points d’inaptitude, pour avoir circulé à 171 km/h sur l’autoroute 20 en direction est, mercredi (30 juillet) vers 14 h, dans le secteur de Cacouna.

Son permis de conduire a été suspendu sur-le-champ pour une période de sept jours, conformément au Code de la sécurité routière.

Cette infraction survient alors que la Sûreté du Québec a lancé, plus tôt cette semaine, un appel à la prudence sur les routes.

Le nombre de décès enregistrés depuis le début des vacances de la construction dépasse celui de la même période l’an dernier.

« Si on veut renverser la tendance, il faut absolument que chacun fasse sa part. On doit ralentir, être vigilant et, surtout, être en état de conduire lorsqu’on prend le volant », rappelle la sergente Ève Brochu-Joubert dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux de la SQ.

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Le Shaker à une victoire du championnat

Le Shaker de Rimouski a connu un mercredi soir fructueux à plus d’un point de vue quand il a gagné pendant que ses deux principaux rivaux au classement s’inclinaient.

Il a disposé du Bérubé GM de Trois-Pistoles par la marque de 10-9 dans un festival de coups de circuit. Pendant ce temps, les Braves Batitech du Témiscouata ont perdu 3-1 à Edmundston pendant que le CIEL FM de Rivière-du-Loup s’inclinait 11-8 au Kamouraska.

Markus Coates est surpris de la décision de l’arbitre sur cette séquence. (Photo Jean-Claude Pelletier)

À Trois-Pistoles, Ludovic Dubé, avec deux, Pier-Luc Ouellet et Philippe Lavigne ont frappé de longues balles, tout comme Élie Belzile, du Bérubé GM qui en a deux en plus de quatre points produits.

Le Shaker a bien failli laisser filer une avance de 7-1 en 5e manche. Markus Coates est venu fermer le match avec une manche 1-2-3 en 7e manche pour le sauvetage.

Élie Belzile (28) a frappé deux coups de circuit (Photo Jean-Claude Pelletier)

Benjamin Roy (4 manches) est le lanceur gagnant pendant qu’Anthony Fournier encaissait le revers malgré une bonne sortie (deux points accordés).

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Kamouraska

À Saint-Pascal, le CIEL FM a laissé filer une avance de 8-2 en 4e manche pour s’incliner 11-8. Le coup décisif est venu du bâton de Thomy Lévesque avec un double de trois points qui a porté la marque à 10-8 pour les Industries Desjardins.

Maxime Bourgelas a une longue balle bonne pour un point dans la victoire.

Martin Bossé, qui a lancé les trois dernières manches, enregistre la victoire pendant que la défaite est portée au dossier de Guillaume Chénard. 

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Edmundston

À Edmundston, dans un superbe duel de lanceurs, le Frontière FM a disposé des Braves Batitech par 3-1.

Garett Parkins a limité ses adversaires à quatre coups sûrs en plus de réussir 12 retraits au bâton. C’est Kodai Kambara (9K en 5 manches) qui encaisse le revers.

Garett Parkins (Photo archives Le Soir – René Alary)

Parkins s’est aussi signalé avec un circuit en solo pour le circuit qui donnait les devants aux siens par 2-1. Sam Cyr, avec deux coups sûrs, a produit les deux autres points.

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Classement

Avec seulement six parties à disputer au calendrier, une seule équipe (Trois-Pistoles) ne peut plus bouger de sa 7e position. Pour le reste, les scénarios sont nombreux. L’un d’eux veut même qu’une quadruple égalité en tête lundi soir est possible !

Ce qu’on sait, c’est que le Shaker sera champion du calendrier s’il gagne un de ses deux derniers matchs à la maison, vendredi contre Matane et lundi prochain contre Edmundston.

Matane, qui est actuellement 4e, peut encore finir 2e, mais aussi glisser au 6e rang !

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Jeudi soir, le CIEL FM va conclure son calendrier en recevant le Frontière FM qui a encore quatre parties à disputer. 

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Jeux du Québec : première médaille pour St-Pierre

La récolte de médailles pour l’Est-du-Québec s’est poursuivie à cette 59e Finale des Jeux du Québec à Trois-Rivières. Louis-Olivier St-Pierre de Rimouski et Charles Lizotte de Rivière-du-Loup ont obtenu une troisième position grâce à leur performance en golf à l’épreuve deux balles, meilleure balle.

Le duo a décroché le bronze dans la catégorie juvénile grâce à un pointage de 71 lors de la ronde présenté au Club Ki-8-Eb.

Le parcours comportait son lot de défis, notamment avec plusieurs verts très ondulés. Malgré une pluie intense au dernier trou, ils ont su tirer leur épingle du jeu.

« On est très contents, et on reste aussi très concentrés pour demain », ont-ils ajouté en référence à l’épreuve Vegas à deux qui aura lieu, jeudi.  

Natation

Le nageur Oly Morneau de Notre-Dame-du-Portage a brillé à la piscine en remportant deux médailles, en plus de réaliser deux records personnels. Il a fini au premier rang au 50 mètres libre grâce à un chrono de 24.43, son meilleur temps et également un record de son club les Loups-marins de Rivière-du-Loup.

Le nageur Oly Morneau (Photo courtoisie)

Morneau a également gagné le bronze au 50 mètres papillon avec 26.69 secondes, son meilleur chrono sur cette distance.

Anthony Roy de Rivière-du-Loup a réalisé une belle performance au 200 mètres papillon. Il a terminé en 7e position avec un temps de 22 :23.98.

Soccer féminin

Les filles ont amorcé leur participation aux Jeux du Québec avec une victoire de 2 à 1 contre l’équipe de la Mauricie après une séance de tirs au but.

Camille Werstink de Sainte-Luce a marqué le but de l’Est-du-Québec dans cette partie lors de laquelle l’équipe de l’Est-du-Québec a démontré une solide défensive et des efforts constants.

La qualité de la relance et la gestion de la profondeur ont été des atouts durant cette partie. 

Soccer masculin

Les garçons ont sauté rapidement sur le terrain à leur arrivée aux Jeux du Québec, avec une partie le jour même de leur arrivée, mardi soir, à Trois-Rivières.

Les Rimouskois Antoine Bencosme Boudreau, Logan Fournier et William Proulx ont chacun marqué un but, menant l’équipe à une victoire de 3 à 0 contre l’équipe de Sud-Ouest. Les joueurs de l’Est-du-Québec ont été en contrôle la grande majorité de la partie. Ils ont fait peu d’erreurs et concédé très peu d’occasions à l’adversaire. 

Les représentants de la région ont ensuite perdu contre l’équipe des Laurentides, mercredi, par la marque de 3-1. Ils ont débuté la partie avec intensité et détermination, parvenant à marquer le premier but grâce à un tir de Logan Fournier de Rimouski. Les joueurs de l’équipe adverse sont toutefois revenus de l’arrière et ont marqué trois buts sans riposte.

Marcello Cano Ortiz de Rimouski a été le joueur du match pour l’Est-du-Québec. Il a gagné ses duels en plus d’effectuer un beau travail défensif et de faire preuve de persévérance tout au long de la partie.

Basketball féminin

Les joueuses de l’Est-du-Québec ont remporté la victoire par un pointage de 42 à 38 contre l’équipe de l’Abitibi-Témiscamingue. Elles ont par la suite subi la défaite contre la puissante équipe de la Capitale-Nationale au compte de 73 à 9.

Basketball masculin

L’équipe masculine de la région a perdu contre celle de l’Abitibi-Témiscamingue par la marque de 59 à 46. Les joueurs ont par la suite gagné face aux représentants de la Côte-Nord avec un pointage de 52 à 41.

Volleyball de plage masculin

Après une partie serrée contre Lanaudière et une défaite contre le Centre-du-Québec, les garçons ont su bien rebondir contre l’Abitibi-Témiscamingue. L’entraîneur s’est dit fier de leur progression pendant la journée et des efforts qu’ils ont fournis.

Volleyball de plage féminin

Malgré une belle exécution, les filles ont été vaincues lors de leurs trois parties de la journée. Elles seront de nouveau en action demain et affronteront de nouvelles équipes. 

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Les derniers préparatifs avant le coup d'envoi des Grandes Fêtes Telus

Les Grandes Fêtes Telus vont prendre leur envol demain, au parc Beauséjour, à Rimouski. Jusqu'à dimanche, les festivaliers pourront assister à des spectacles des têtes d'affiche Deadmau5, X Ambassadors ou la formation canadienne Billy Talent. Comment se prépare l'organisation en vue des festivités? Charles Alexandre Tisseyre s'est rendu sur place rencontrer la directrice générale, Annie-Claude Beaulieu, pour en discuter.

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Le rêve d’acheter s’éloigne de plus en plus

Acheter une première maison est un rêve que de moins en moins de jeunes familles peuvent réaliser. Malgré la baisse des taux d’intérêt et les différentes mesures mises en place pour favoriser l’accès à la propriété, l’écart entre le prix des maisons et les revenus ne cesse de se creuser.

En cinq ans, le prix moyen d’une résidence a presque quadruplé, alors que les salaires n’ont pas suivi la même progression.

Plusieurs facteurs expliquent cette hausse fulgurante des prix. La principale demeure la pénurie de logements, qui génère une forte demande. L’arrivée de nombreux nouveaux résidents exerce aussi une pression sur le marché.

« Des gens qui ont vendu une propriété à Montréal pour 1 M$ arrivent ici et vont payer une maison 500 ou 600 000 $. Pour eux, ce n’est pas énorme », explique la directrice de l’agence RE/MAX à Rimouski, Manon Labrie.

Le marché est donc très favorable aux vendeurs. « Dès qu’une propriété est inscrite à un prix juste, il y a rapidement plusieurs promesses d’achat. Tout le monde la veut, parce qu’il n’y en a pas tant que ça sur le marché », ajoute-t-elle.

Cette surenchère continue d’alimenter la flambée des prix.

Génération à loyer

À Rimouski, le prix moyen d’une maison s’élevait à 380 000 $ en juin, une hausse de 10 % en seulement deux mois. Les salaires stagnent et les jeunes doivent désormais épargner deux fois plus longtemps pour accumuler une mise de fonds suffisante, ce qui cause une nette dégradation du pouvoir d’achat. 

« Si on compare avec les générations précédentes, c’était plus facile de devenir propriétaire. De moins en moins de jeunes dans la vingtaine ou au début de la trentaine peuvent accéder à la propriété. On parle carrément d’une génération de locataires », estime l’économiste chez Desjardins, Maëlle Boulais Préseault.

Un travailleur de la construction (Photo Freepik)

Au premier trimestre, 80 % des mises en chantier au Québec visaient des immeubles à logements, ce qui accentue encore la rareté des maisons unifamiliales. Cette pression accrue sur le parc locatif fait aussi grimper les loyers.

Aujourd’hui, les ménages doivent consacrer en moyenne 40 % de leur revenu au logement, comparativement à 25 % il y a 20 ans. Même avec deux revenus, plusieurs familles peinent à boucler leur budget.

Marché toujours vigoureux

Malgré la situation, le marché immobilier ne montre aucun signe de ralentissement. En moyenne, une maison reste moins d’un mois sur le marché.

En juin, 600 propriétés ont changé de mains au Bas-Saint-Laurent, une hausse de 5 % par rapport à l’an dernier.

Selon le Registre foncier du Québec, la région détient même le record provincial pour les ventes de maisons entre 250 000 $ et 500 000 $, avec une augmentation de près de 40 %. À noter : 37 résidences ont été vendues à plus d’un demi-million de dollars.

La pièce d’un loft du centre-ville de Rimouski. (Photo courtoisie)

Cette flambée des prix fait aussi grimper les évaluations foncières, et donc les comptes de taxes municipales. En juin, l’évaluation moyenne d’une résidence unifamiliale au Bas-Saint-Laurent atteignait 240 000 $, soit 80 000 $ de plus qu’il y a cinq ans.

La hausse est particulièrement marquée dans les grands centres. À Rimouski-Neigette, la valeur foncière moyenne d’une maison a bondi de 110 000 $ depuis 2020, tandis qu’elle atteint près de 100 000 $ dans la MRC de Rivière-du-Loup.

Le prix de l’espoir

Tous deux dans la mi-vingtaine, Océane Vienneau et son conjoint, Anthony Ferrero, caressent depuis longtemps le rêve d’acheter une maison pour y construire leur vie avec leur petite fille de 8 mois, Abigaëlle. 

« Ma fille grandit, pis on ne trouve rien qui nous convient, rien dans notre budget. Le marché va trop vite. Les maisons se vendent à une vitesse folle. On n’a même pas le temps de réfléchir ou de faire une inspection complète. Ça nous glisse entre les doigts », confie Océane, visiblement découragée.

Anthony Ferrero, sa conjointe Océane Vienneau et leur petite fille, Abigaëlle. (Photo courtoisie)

Et les rares propriétés jugées « abordables » sont loin d’être des aubaines.

« Il y en a à 120 000 $, mais c’est insalubre. C’est des maisons à refaire au complet. On ne veut pas embarquer là-dedans, on n’a pas les moyens de rénover de la cave au grenier. »

Déménager en Gaspésie

Face à l’impasse, le couple a choisi de louer un logement, en espérant que la situation se stabilise un peu d’ici l’été prochain. Une autre option envisagée : déménager en Gaspésie ou dans une région plus éloignée, où les prix seraient encore à la portée de jeunes acheteurs.

« Payer un loyer, ce n’est pas un investissement. C’est de l’argent qui s’envole. On veut bâtir quelque chose pour notre fille, pas juste survivre mois après mois. »

Remettre ce rêve de propriété est une grande déception pour la jeune mère.

« Ça me fait vraiment de la peine. Pour nous, mais aussi pour mes amis. On est plusieurs à avoir ce rêve-là. La petite maison, la famille, le chien dans la cour. Mais on n’y arrive pas. On est pris en appartement, pis on se demande si un jour ça va changer. »

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Grandes Fêtes TELUS : Rimouski prête pour le party

Les Grandes Fêtes TELUS feront de nouveau vibrer le parc Beauséjour de Rimouski pour leur 19e présentation, du 31 juillet au 3 août, en accueillant les DJs deadmau 5 et Robin Schulz, les groupes X Ambassadors et Billy Talent ainsi que le chanteur country Matt Lang. 

Les festivaliers profiteront aussi de nouveautés sur le site, dont des stationnements pour les motos offerts par Harley-Davidson et pour les vélos, proposés par Desjardins. 

« Du côté de l’alimentation, il y aura le restaurant des Grandes Fêtes, qui propose un menu traditionnel de festival : hamburgers, hot-dogs, etc. La cantine Le Rallye sera aussi sur place, tout comme BBQ’s sur la route. Les portes ouvrent à 18 h, donc il est possible de se rendre sur le site pour manger. Nous allons aménager un coin avec un espace pour s’alimenter et il y aura aussi Les Bienfaits, pour s’acheter de la crème glacée », indique la directrice générale des Grandes Fêtes TELUS, Annie-Claude Beaulieu.

Thématique chaque soir 

Comme c’est le cas depuis quelques années, la programmation des Grandes Fêtes TELUS propose une thématique chaque soir.

« Le jeudi sera notre soirée électro/DJ/nostalgie avec K-Maro, qui est un porteur de succès incroyables. En ce moment, on épluche tous les devis techniques et on procède à l’installation de tout ce qui est pyrotechnie, écrans, projection et lasers. Ce sera donc une soirée visuellement très agréable », mentionnait madame Beaulieu, la semaine dernière.

Annie-Claude Beaulieu est la nouvelle directrice générale des Grandes Fêtes TELUS. (Photo courtoisie)

Le lendemain, le pop et le rock seront à l’honneur. « La soirée du vendredi sera beaucoup dans l’émotion, avec de beaux textes et une ambiance assez universelle. On commence le tout avec Christine Morency, qui est l’une des humoristes de l’heure. Ce sera donc une heure de spectacle, mais à petit prix,
donc on est super content. »

La directrice générale du Festival décrit le samedi comme étant la journée qui « grafigne. »

« Jérôme 50 semble être un habitué des premières parties de spectacle avec Québec Redneck Bluegrass Project (QRBP). Ils sont souvent ensemble dans des programmations, alors ils ont déjà une belle complicité et ils seront l’un en arrière de l’autre. On regarde aussi avec QRBP la façon dont il compte habiter la scène. Et bien sûr, Billy Talent, dont les membres du groupe sont super contents de venir
à Rimouski. »

Le groupe Billy Talent se produira aux Grandes Fêtes TELUS 2025. (Photo courtoisie)

Le dimanche 3 août est pour sa part la journée à thématique country. « On espère que les gens vont porter leurs bottes et leurs chapeaux ! »

La scène Hydro-Québec

Les spectacles sur la scène Hydro-Québec sont gratuits pour tous, dans l’agora du parc Beauséjour.

« La programmation est très chouette, parce qu’elle met de l’avant quand même plusieurs groupes de Rimouski, ainsi qu’un groupe de la Gaspésie, Alex et Caro. Il y a donc un rayonnement local super agréable. Il y aura aussi des jeunes, comme Approche Chromatique, qui a remporté Cégeps en spectacle, il y a deux ans et qui viennent de sortir un album. On aura aussi Julep Julep qui vient de Rimouski et qui est excellent », conclut la directrice générale.

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Le 14e Week-end des anciennes s’annonce spectaculaire

Récemment classé parmi les cinq meilleures expositions de voitures anciennes au Québec, le Week-end des anciennes s’annonce spectaculaire pour sa 14e présentation, prévue les 9 et 10 août, à la place des Anciens-Combattants de Rimouski.

Le comité organisateur espère accueillir plus de 250 véhicules de plus de 25 ans si les conditions météorologiques sont au rendez-vous.

Présenté par le Club de voitures anciennes Le Fiacre du Bas-Saint-Laurent, l’événement reçoit des passionnés du Québec, du Nouveau-Brunswick et de l’état américain du Maine.

Parmi les modèles à l’honneur cette année, le Week-end des anciennes célèbrera les 60 ans de la Ford Mustang, avec la participation annoncée d’une vingtaine de voitures grâce au Club Mustang du Bas-Saint-Laurent et sa présidente, Nadia Gagnon.

Yannick Thériault et Gérald Pelletier s’activent à rassembler des Dodge Challenger, qui célèbrent leur 55e anniversaire cette année. Une dizaine de propriétaires ont déjà confirmé qu’ils présenteraient leurs voitures à Rimouski. 

Le club B.A.H. de Québec, présidé par Gilles Allard, prévoit aussi une visite avec une dizaine de véhicules, en plus du retour des jeeps militaires, confirmé par Michel Pouliot, toujours apprécié des visiteurs.

Spectacle et hommage

Les inscriptions ouvriront le samedi 9 août, à 8 h 30, au coût de 10 $ par véhicule. Le comité compte sur une cinquantaine de bénévoles pour assurer le bon déroulement.

En plus des voitures et camions d’époque, les visiteurs admireront de vieux tracteurs et des engins stationnaires.

En marge du Week-end des anciennes, le groupe Les Années Jukebox offrira le spectacle « Rétro-spective », le samedi 9 août à 19 h 30, à la Salle Desjardins-TELUS. La mise en scène est assurée par Marylène Thériault. 

Le député fédéral Maxime Blanchette-Joncas prend la pose en compagnie de Jacques, à gauche et Tony D’Anjou. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Avant la représentation, un hommage sera rendu Jacques D’Anjou, fondateur de Remorquage Provincial Jacques D’Anjou en 1972.

Les billets sont en vente à la billetterie de Spect’Art, au dépanneur ESSO 7/24 et auprès des membres du groupe.

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Percé : un septuagénaire perd la vie en VTT

Le conducteur d’un véhicule tout-terrain (VTT) âgé de 75 ans a perdu la vie mardi (29 juillet), vers 18 h, à la suite d’une embardée survenue sur le chemin des Côteaux à Percé, en Gaspésie.

« Il aurait perdu la maîtrise de son véhicule alors qu’il tentait de traverser l’intersection pour se rendre sur la route Blondin », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.

Lors de la perte de maîtrise, la victime, originaire de Percé, aurait été éjectée de son VTT. Les services d’urgence ont pris en charge la victime.

« L’homme a été amené vers un centre hospitalier où, malheureusement, son décès a été constaté », ajoute le porte-parole de la SQ.

Un enquêteur en scènes de collisions a été dépêché sur les lieux.

« Le dossier est dans les mains du coroner. Pour le moment, il est trop tôt pour déterminer les causes exactes de l’accident », précise Frédéric Deshaies.

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27e « Formule Rita »: encore 300 joueurs attendus

Le tournoi de golf « Formule Rita » revient pour une 27e année, le vendredi 19 et le samedi 20 septembre au Club Les Saules, de nouveau sous la présidence d’honneur de Line Marcoux et de son fils William Doucet, de Rimouski Toyota.

L’un des plus importants événements caritatifs du genre à Rimouski devrait accueillir plus de 300 joueurs et partenaires pour les deux départs, prévus chaque journée à 13 h.

Toujours sous la responsabilité de Rita Marquis, du Club Lions de Rimouski, le tournoi a remis plus de 680 000 $ à différents organismes de la région depuis sa création.

En 2025, « Formule Rita » offrira 3 000$ à l’Association des personnes handicapées visuelles du Bas-Saint-Laurent, 1 500$ à Centraide et 1 000$ à Moisson Rimouski-Neigette, Sclérose en plaques Canada- Bas Saint-Laurent et Pro-Jeune-Est.

Les profits du tournoi servent aussi à l’achat de lunettes de vision durant toute l’année et à l’entretien de la Maison Lions, qui abrite deux organismes communautaires.

Fondation Marcel-Gagné

La Fondation Marcel-Gagné collaborera encore avec le tournoi « Formule Rita » en versant 6 000$, à la cagnotte finale, servant à venir en aide aux personnes démunies.

Comme par les années passées, les golfeurs participeront à de nombreux « trous chanceux », de soupers BBQ et steak sur gril ainsi que de généreuses tables de cadeaux. La chanteuse Isabelle Proulx fera partie de la programmation festive en soirée. 

William Doucet et Line Marcoux de Rimouski Toyota, Louise Tremblay Marcel Gagné et Rita Marquis. (Photo courtoisie Jean-Claude Leclerc- Muffin et Café)

Plus de détails suivront dans les prochaines semaines.

Pour plus d’informations, contactez Rita Marquis au 418-723-1452, au 418-750-8594 ou au marquisrita@hotmail.com.

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