Vue normale

Aujourd’hui — 23 juin 2025Bas Saint-Laurent
  • ✇Journal Le Soir
  • Ligue Puribec : 2e gain pour Trois-Pistoles 
    Trois parties étaient au calendrier de la Ligue de baseball senior Puribec, dimanche. Les victoires sont allées à Trois-Pistoles, Kamouraska et Rivière-du-Loup. À Trois-Pistoles, le Bérubé GM a enregistré une deuxième victoire cette saison quand il a disposé des Braves Batitech du Témiscouata par 9-8, en huit manches. C’est un simple de Ludovic Saucier, son troisième de la rencontre, qui a fait produire le point gagnant. Xavier McNicoll-Belzile glisse sauf au 2e but (Photo : Jean-Claude Pe
     

Ligue Puribec : 2e gain pour Trois-Pistoles 

23 juin 2025 à 01:20

Trois parties étaient au calendrier de la Ligue de baseball senior Puribec, dimanche. Les victoires sont allées à Trois-Pistoles, Kamouraska et Rivière-du-Loup.

À Trois-Pistoles, le Bérubé GM a enregistré une deuxième victoire cette saison quand il a disposé des Braves Batitech du Témiscouata par 9-8, en huit manches. C’est un simple de Ludovic Saucier, son troisième de la rencontre, qui a fait produire le point gagnant.

Xavier McNicoll-Belzile glisse sauf au 2e but (Photo : Jean-Claude Pelletier)

Félix Castonguay avait créé l’égalité 8-8 avec un circuit en solo en 7e manche. Alexis Pelletier et Michaël Morin ont également frappé la longue balle pour les visiteurs, tout comme Élie Belzile et Jacob April pour les locaux.

Thomas Morin mérite la victoire tandis que Kodai Kambara encaisse le revers.

Le Shaker s’incline

C’est la victoire pour le Kamouraska (Photo Le Soir – René Alary)

À Saint-Pascal, un simple de deux points de Jérémie Maillé-Bizier en fin de 3e manche a fait pencher la balance du côté des Industries Desjardins face au Shaker de Rimouski par la marque de 3-2.

Cédric Lizotte avait donné les devants aux locaux avec un circuit comme premier frappeur, mais Markus Coates, avec un double de deux points, a ensuite permis au Shaker de mener 3-2.

Maillé-Bizier a lancé les quatre premières manches avant d’être relevé par Juan Carlos Rodriguez pour les trois dernières manches et le sauvetage. Benjamin Roy est le lanceur perdant.

Juan Carlos Rodriguez (Photo Le Soir – René Alary)

Le CIEL l’emporte

À Edmundston, le CIEL FM de Rivière-du-Loup a marqué trois points à son premier tour au bâton pour se diriger vers une victoire de 8-3 sur le Frontière FM. 

Juan Borras et Jacob Thériault ont dirigé l’offensive avec trois coups sûrs. dont un circuit par Borras. Thériault obtient aussi un sauvetage en relève de David Métivier, le lanceur gagnant. Seth Querze encaisse le revers.

Prochains matchs

L’action reprendra mardi après-midi, jour de la Fête nationale, alors que le CIEL FM sera le visiteur à Matane pour un programme double à compter de 13 h. Il s’agit de la reprise des deux parties remises le 31 mai. 

Pour ce qui est du Shaker, il reprendra l’action vendredi soir en recevant le Bérubé GM de Trois-Pistoles à 19 h 30 à l’occasion de la Journée du baseball mineur.

Hier — 22 juin 2025Bas Saint-Laurent
  • ✇Journal Le Soir
  • Autoroute 20 : pour vivre, pas seulement pour rouler
    Il y a des gens d’ici qui s’opposent farouchement au prolongement de l’autoroute 20. C’est leur droit. On les a vus récemment dans un reportage de TVA : une dame y déclarait que c’était « pour la nature, pour la vie ». Une autre, sous la pluie, marchait en poussant un nourrisson dans une poussette. Touchant, certes. Opinion de Robel Lebel Mais ce n’est pas fini. Une troisième manifestante a lancé, avec une désinvolture étonnante. « J’habite le long de la 132 et moi, ça ne me dérange pas
     

Autoroute 20 : pour vivre, pas seulement pour rouler

22 juin 2025 à 19:00

Il y a des gens d’ici qui s’opposent farouchement au prolongement de l’autoroute 20. C’est leur droit. On les a vus récemment dans un reportage de TVA : une dame y déclarait que c’était « pour la nature, pour la vie ». Une autre, sous la pluie, marchait en poussant un nourrisson dans une poussette. Touchant, certes.

Opinion de Robel Lebel

Mais ce n’est pas fini. Une troisième manifestante a lancé, avec une désinvolture étonnante.

« J’habite le long de la 132 et moi, ça ne me dérange pas. » Tant mieux pour elle. Mais doit-on vraiment prendre une opinion personnelle comme justification pour ignorer les besoins d’une région entière?

Parce que pendant qu’on manifeste au nom de la nature ou d’un confort personnel, il y a aussi des réalités humaines bien concrètes qui passent sous le radar. Parlons de celles et ceux pour qui la 132 est bien plus qu’un décor de carte postale.

Je m’adresse à la dame pro-nature : savez-vous que l’achalandage monstre sur la 132 provoque des accidents, parfois mortels? Des gens y ont perdu la vie. Eux aussi auraient aimé pouvoir défendre leur droit de vivre.

Et à la jeune mère sous la pluie : j’ai moi aussi roulé sur la 132 avec un enfant. Mais dans mon cas, il était dans une ambulance. On ne savait même pas si on pourrait passer à cause d’une tempête.

C’était la seule voie vers Québec. Ma fille, elle aussi, aurait aimé un jour affirmer qu’elle était pro-vie. On n’a pas tous la chance de manifester dans une poussette. Certains luttent pour traverser.

Et ce commentaire, celui qui m’a allumé comme une allumette dans un baril de poudre. « Moi, ça ne me dérange pas. »

Eh bien, nous sommes des milliers pour qui ça dérange. Des centaines de milliers, de Trois-Pistoles à la Gaspésie, qui se sentent cloisonnés, otages de l’hiver, dépendants d’une seule route. Ceux qui prient pour que la 132 reste praticable quand un proche les attend de l’autre côté du fleuve.

Ceux qui patientent des heures dans un restaurant ou un motel, faute d’alternative, pendant qu’on attend la réouverture.

Déjà hâte aux vacances

Et que dire de l’été? Quand le flot touristique bloque la circulation et transforme Trois-Pistoles en bouchon roulant.

Quand les voitures, à l’arrêt ou au ralenti, crachent leur pollution dans l’indifférence générale. Trente minutes pour traverser un comté. Et ce sera quoi, le 5 août, quand le Costco ouvrira ses portes à Rimouski? Un stationnement à ciel ouvert?

Une circulation lourde sur la route 132 dans le secteur de Trois-Pistoles (Photo courtoisie)

Où sont les environnementalistes, ici? Pas pour défendre une forêt lointaine, mais pour dénoncer la pollution générée par la congestion? Il semblerait qu’il n’y ait que certaines causes « acceptables » pour s’indigner.

Oui, il y aura toujours une poignée de gens pour qui leur confort immédiat passe avant tout. Des petits Trump en version locale, convaincus d’avoir raison parce qu’ils ne sont pas dérangés.

Mais ici, on n’a pas besoin d’un symbole. On a besoin d’une autoroute. D’une voie sûre, rapide, accessible. Pas pour rouler plus vite. Pour vivre mieux.

  • ✇Journal Le Soir
  • Garolou en exclusivité pour la Fête nationale à Mont-Joli
    Le chanteur de Garolou offrira un spectacle exclusif à l’Amphithéâtre Desjardins de Mont-Joli, ce lundi 23 juin, dans le cadre de la Fête nationale des Québécois. Avec cinq musiciens, Michel Lalonde fera revivre Garolou après 20 ans. La formation profitera de ce moment pour célébrer, avec les gens présents, le 50e anniversaire de ce groupe culte fondé en 1975 à l’Île-du-Prince-Édouard et qui a été très populaire au Québec. « Ça fait au moins 20 ans qu’on me demande de faire le spectacle q
     

Garolou en exclusivité pour la Fête nationale à Mont-Joli

22 juin 2025 à 18:00

Le chanteur de Garolou offrira un spectacle exclusif à l’Amphithéâtre Desjardins de Mont-Joli, ce lundi 23 juin, dans le cadre de la Fête nationale des Québécois. Avec cinq musiciens, Michel Lalonde fera revivre Garolou après 20 ans.

La formation profitera de ce moment pour célébrer, avec les gens présents, le 50e anniversaire de ce groupe culte fondé en 1975 à l’Île-du-Prince-Édouard et qui a été très populaire au Québec.

« Ça fait au moins 20 ans qu’on me demande de faire le spectacle qu’on va faire à Mont-Joli, raconte Michel Lalonde en entrevue avec Le Soir. Les gens vont pouvoir entendre à peu près tout le répertoire de Garolou, du moins les chansons les plus connues: VictoriaÀ toi belle hirondelleLa complainte du maréchal BironLa belle FrançoiseLa Vendée…»

Grande première

Michel Lalonde sera le seul membre fondateur de Garolou sur scène. Il sera accompagné de cinq musiciens, dont certains avec qui il joue depuis longtemps.

« On est tous de bons amis et on a décidé de se rendre à la demande des fans en faisant revivre le répertoire du groupe », indique-t-il.

Voilà vingt ans que Michel Lalonde hésitait à monter sur scène avec des musiciens pour faire revivre le répertoire de Garolou.

« Mais, grâce à ce bel équipage, j’ai confiance qu’on va vous en mettre plein les yeux et les oreilles », promet-il.

Garolou a été fondé en 1975. (Photo courtoisie)

Le chanteur et guitariste sera accompagné aux claviers par son directeur musical et bon ami fransaskois, David Lawlor.

« On joue ensemble depuis plus de 30 ans », souligne-t-il. Ses quatre autres comparses sont les Acadiens Denis Surette à la guitare, Denis Hachey à la batterie, Mathieu Belliveau à la basse ainsi que Justin Doucet au violon et à la voix. 

Il s’agira d’un premier spectacle du groupe au Bas-Saint-Laurent.

« Ce sera une grande première, insiste le Franco-Ontarien qui réside depuis trois ans à l’Île-du-Prince-Édouard, là même où Garolou est né. On travaille ensemble depuis trois mois à préparer ce spectacle. On est prêt! Si les gens aiment ça, peut-être qu’on refera le spectacle ailleurs. » 

Activités dans trois municipalités de La Mitis

Les gens sont invités à prendre part gratuitement à la fête qui commencera le lundi 23 juin dès 16h30 à l’Amphithéâtre Desjardins de Mont-Joli, alors que les tout-petits seront conviés à venir voir sur scène Chantois.

Pendant que celui-ci amusera les enfants, le magicien Bob Arseneau se promènera parmi la foule pour faire des micro-numéros de prestidigitation. 

À compter de 18h30, le groupe québécois Attache ta tuque assurera la première partie du spectacle de Michel Lalonde et de ses musiciens avec un hommage aux Cowboys fringants. 

La Garolou, une bière commémorative brassée en hommage au 50e anniversaire du groupe mythique, sera vendue pendant la soirée.

Les profits des ventes des 760 cannettes de cette bière blonde produite par la micro-brasserie Le Ketch de Sainte-Flavie seront versés, tout comme les pourboires, au club Les Espadons de Mont-Joli. Le club de natation offrira également un service de bar et de vente de hot-dogs. 

Le 24 juin, le rendez-vous est fixé de midi à 16h à Saint-Joseph-de-Lepage pour des jeux gonflables, du maquillage ainsi qu’un service de restauration de rue et de bar.

Puis, de 16h à 18h30, un service de restauration de rue sera offert à Sainte-Flavie, après quoi un spectacle sera présenté de 18h30 à 23h avec Mathieu Lavoie en première partie et Tom Lavoie en deuxième partie. La fête se terminera par le traditionnel feu de joie.

Le chansonnier Tom Gagnon (Photo courtoisie)

Ces festivités de portée régionale sont coordonnées par la Société nationale de l’Est-du-Québec (SNEQ) et sont réalisées grâce notamment au soutien du gouvernement du Québec.

Il s’agit de la 191e Fête nationale des Québécois. « Cette longue histoire raconte cette nation qui nous unit et dans laquelle nous partageons cette si belle langue qu’est le français », a souligné la présidente de la SNEQ, Ariane Francoeur.

Pour la programmation complète de la Fête nationale: www.fetenationale.gouv.qc.ca

LÉGENDE 1:Avec son groupe de musiciens, Michel Lalonde offrira un spectacle qui reprendra les grands succès de Garolou dans le cadre de la Fête nationale à Mont-Joli. 

LÉGENDE 2:Garolou a été fondé en 1975.

LÉGENDE 3:Michel Lalonde et ses musiciens : David Lawlor, Denis Surette, Denis Hachey, Mathieu Belliveau et Justin Doucet.

  • ✇Journal Le Soir
  • La MRC des Basques veut garder ses travailleurs étrangers temporaires
    La Chambre de commerce de Trois-Pistoles/Notre-Dame-des-Neiges lance une campagne pour convaincre le gouvernement du Québec de revenir sur sa décision concernant les travailleurs étrangers temporaires qui sont essentiels au fonctionnement de la MRC des Basques. L’organisme a présenté un vidéo soulignant l’apport des immigrants dans la communauté des Basques lors du 5 à 7 de présentation du plan d’action, le 18 juin dernier, suivant la relance de l’organisation qui deviendra sous peu la Chambr
     

La MRC des Basques veut garder ses travailleurs étrangers temporaires

22 juin 2025 à 17:00

La Chambre de commerce de Trois-Pistoles/Notre-Dame-des-Neiges lance une campagne pour convaincre le gouvernement du Québec de revenir sur sa décision concernant les travailleurs étrangers temporaires qui sont essentiels au fonctionnement de la MRC des Basques.

L’organisme a présenté un vidéo soulignant l’apport des immigrants dans la communauté des Basques lors du 5 à 7 de présentation du plan d’action, le 18 juin dernier, suivant la relance de l’organisation qui deviendra sous peu la Chambre de commerce des Basques.

La campagne veut mettre en valeur la MRC des Basques comme une communauté accueillante et inclusive. Plusieurs personnes immigrantes témoignent de leur intégration réussie dans la communauté.

« Nous n’avons pas voulu être moralisateurs. Nous souhaitons seulement démontrer de beaux exemples de personnes bien intégrées qui participent à la vie économique et communautaire de notre territoire », souligne le responsable de la campagne, David Marin.

La présidente de la Chambre de commerce de Trois-Pistoles/Notre-Dame-des-Neiges, Pascale Gagnon, mentionne que les travailleurs étrangers temporaires sont essentiels pour plusieurs entreprises des Basques.

« Certaines entreprises doivent refuser des contrats depuis que le gouvernement a resserré les règles concernant les travailleurs étrangers temporaires. Pourtant, avant de recevoir des travailleurs étrangers, les entreprises doivent démontrer qu’il y a un manque de main-d’œuvre locale. C’est un long processus ».

Combattre le vieillissement

La région des Basques est parmi les plus vieillissantes au Québec.

« Notre population active est en chute libre et nous combattons depuis des années la dévitalisation de notre région. Les nouveaux arrivants viennent donner un nouveau souffle à nos milieux de vie. Nos entreprises peuvent enfin rêver à la croissance, nous pouvons mieux prendre soin de nos aînés, nos infrastructures touristiques peuvent accueillir convenablement leur clientèle, nos milieux culturels reprennent vie et s’enrichissent de nouvelles idées », lance l’organisation.

L’organisation déplore que les gouvernements fédéraux et provinciaux, devant la réalité de quelques grandes villes, coupent partout, drastiquement et sans préavis, sans considération pour la réalité des régions.

« Dans les Basques, ça fait 100 ans qu’on partage notre culture québécoise et qu’on francise le reste du Canada via l’école d’immersion française. On peut certainement accueillir quelques personnes de plus et bien les intégrer », assure madame Gagnon.

La présidente de la Chambre de commerce de Trois-Pistoles/Notre-Dame-des-Neiges, Pascale Gagnon (Photo courtoisie)

La Chambre de commerce de Trois-Pistoles/Notre-Dame-des-Neiges, en collaboration avec les chambres de commerce du Bas-Saint-Laurent, l’ensemble de la Fédération des chambres de commerce du Québec et avec l’appui du réseau des municipalités de la région, demande au gouvernement d’arrêter l’hémorragie.

« Dans les conditions actuelles, nous devons déjà laisser aller des travailleurs étrangers intégrés dans nos entreprises. À court terme, laissez-nous au moins garder les gens qui sont déjà. Ensuite, discutons de solutions possibles pour avoir des conditions d’immigration différentes en région, par région ».

  • ✇Journal Le Soir
  • Pourboires : faut-il revoir la règle du jeu?
    La fameuse loi 72, qui sert à protéger les consommateurs contre les pratiques commerciales abusives et à améliorer la transparence en matière de prix et de crédit, est officiellement active depuis le 7 mai dernier.  Par Guillaume Sirois Celle-ci apporte divers changements à première vue bénéfiques pour les consommateurs, notamment dans l’affichage de plus d’informations dans l’étiquetage des prix en épicerie, dans les contrats de crédits et dans le plafonnement de la responsabilité d’un cl
     

Pourboires : faut-il revoir la règle du jeu?

22 juin 2025 à 15:00

La fameuse loi 72, qui sert à protéger les consommateurs contre les pratiques commerciales abusives et à améliorer la transparence en matière de prix et de crédit, est officiellement active depuis le 7 mai dernier. 

Par Guillaume Sirois

Celle-ci apporte divers changements à première vue bénéfiques pour les consommateurs, notamment dans l’affichage de plus d’informations dans l’étiquetage des prix en épicerie, dans les contrats de crédits et dans le plafonnement de la responsabilité d’un client en cas de transaction non autorisée par carte de crédit.

Cependant, l’aspect qui a fait couler beaucoup d’encre est celui légiférant sur les pratiques concernant les pourboires.

Pour la partie des pourboires, il faut dorénavant qu’ils soient présentés de manière neutre et surtout, ils doivent être calculés en excluant les taxes.

Une levée de boucliers s’est manifestée d’emblée par une partie du monde de la restauration en mettant en perspective la perte de revenus des serveurs avec cette nouvelle loi, et ce, dans un contexte où une pénurie de main-d’œuvre fait encore rage dans le domaine.

Le Soir a récemment exposé le cas de Noémie, qui mentionne considérer une perte de revenus annuelle de 14 000 $ en raison de cette nouvelle façon de faire. D’entrée de jeu, je mets d’énormes gants blancs : ce n’est pas aux employés à payer pour cette nouvelle règlementation. 

L’histoire des pourboires

Cependant, je ne peux qu’être estomaqué par la réaction de certains restaurateurs qui s’indignent de cette « nouvelle » loi. Je mets des guillemets à nouvelle, car historiquement, les conventions populaires ont été d’offrir un pourboire sur le montant avant les taxes.

Pour diverses raisons, les pourboires suggérés ont augmenté au fil du temps, se sont transformés sur les montants après taxes de manière un peu sournoise sur les terminaux de paiement en plus d’apparaître pour des services étonnants, pour rester polis. Un pourboire pour une bouteille d’eau que j’ai prise moi-même dans le frigo, vraiment ?

Dans un contexte pandémique alors que les restaurants devaient se résoudre à se renouveler dans les commandes pour emporter, c’était une façon de permettre à leur clientèle de témoigner de leur appréciation des membres du personnel, soit.

Mais comme beaucoup de choses s’étant transformées durant la pandémie, le balancier n’est pas revenu quand les masques sont tombés.

Alors je ne peux que trouver ça particulier que des restaurateurs viennent nous dire aujourd’hui « je vais perdre des employés parce que mon industrie a abusé du fait que les clients ne se doutaient pas que ma machine de paiement calculait le pourboire après les taxes ».

Occasion à saisir

Vous comprendrez que je les paraphrase. Évidemment, ce n’est pas un restaurateur particulier qu’il faut blâmer, car d’un point de vue pointu, je peux comprendre le restaurateur près de ses employés qui est frustré de les voir perdre subitement un revenu par cette loi. 

Alors, qu’est-ce que nous faisons pour les employés qui ont effectivement perdu des revenus substantiels du jour au lendemain ? À chaque problème se cache une solution. À l’heure où la très grande majorité des transactions se font par carte, il serait facile de sortir les pourboires reçus par serveur sur un horizon de temps significatif et leur offrir un salaire fixe plutôt que variable.

Une écœurantite aiguë commence aussi à s’installer chez les consommateurs et comme le disait Noémie elle-même, de plus en plus de clients laissent moins de 15 % de pourboire, ce qui a été confirmé par un sondage de la firme Lightspeed réalisé en 2024.

Le monde de la restauration pourrait faire une pierre deux coups en enlevant les pourboires de l’équation : donner une prévisibilité financière à leurs serveurs avec des revenus fixes et éliminer une frustration qui s’accentue chez leurs clients.

De plus en plus de restaurateurs osent tenter l’expérience. Des pays comme le Japon et l’Australie incluent le service dans les prix. Pourquoi pas au Québec ?

  • ✇Journal Le Soir
  • Des bénévoles célébrés pour leur engagement
    La Fédération des OSBL d’habitation du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles (FOHBGI) souligne le fait que plusieurs bénévoles œuvrant au sein de ses organismes membres ont été honorés par la Médaille de la Lieutenante-gouverneure pour les aînés 2025. Claude Trottier et Monique Lagacé, au moment de recevoir leurs médailles. (Photos courtoisie) Ces lauréats, mis en candidature par la FOHBGI, se démarquent par « leur engagement remarquable, leur générosité et leur dévouement au sein
     

Des bénévoles célébrés pour leur engagement

22 juin 2025 à 12:00

La Fédération des OSBL d’habitation du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles (FOHBGI) souligne le fait que plusieurs bénévoles œuvrant au sein de ses organismes membres ont été honorés par la Médaille de la Lieutenante-gouverneure pour les aînés 2025.

Claude Trottier et Monique Lagacé, au moment de recevoir leurs médailles. (Photos courtoisie)

Ces lauréats, mis en candidature par la FOHBGI, se démarquent par « leur engagement remarquable, leur générosité et leur dévouement au sein de leur communauté. Par leur présence bienveillante, leur entraide et leur chaleur humaine, ils et elles contribuent à faire des milieux de vie des aînés des lieux empreints de solidarité et de dignité », souligne la Fédération par voie de communiqué.

« Ces personnes incarnent les valeurs profondes de notre réseau : l’entraide, le respect et l’humanité. Leur implication fait toute la différence dans la vie de nombreux et nombreuses citoyen·es », soulève pour sa part le directeur général de la FOHBGI, David Barbaza.

Lauréats 2025 – Bas-Saint-Laurent

Madeleine Bernier a reçu la médaille à titre posthume. (Photo courtoisie)
  • Mme Micheline Rodrigue, MRC de Kamouraska
  • M. Gérald Pelletier, MRC de Rivière-du-Loup
  • Mme Lisette Marchand, MRC de Témiscouata
  • Mme Suzanne Pelletier, MRC des Basques
  • Mme Madeleine Bernier, MRC de Rimouski-Neigette (médaille remise à titre posthume)
  • M. Claude Trottier, MRC de la Mitis
  • Mme Monique Lagacé, MRC de la Matapédia
  • ✇Journal Le Soir
  • Julien Cabana mérite une reconnaissance nationale
    Le chroniqueur en chasse, pêche et plein air, Julien Cabana, du Journal de Québec, mérite la reconnaissance du gouvernement du Québec qui lui décerne la Médaille de l’Assemblée nationale et une distinction pour son apport exceptionnel à la faune. C’est lors de la 7e remise annuelle des prix Harfang des neiges aux lauréats 2025, que Julien Cabana a été honoré en ces termes, par le ministre de la Faune, Benoit Charette. « Je vous remets cette reconnaissance pour souligner l’excellence,
     

Julien Cabana mérite une reconnaissance nationale

22 juin 2025 à 11:00

Le chroniqueur en chasse, pêche et plein air, Julien Cabana, du Journal de Québec, mérite la reconnaissance du gouvernement du Québec qui lui décerne la Médaille de l’Assemblée nationale et une distinction pour son apport exceptionnel à la faune.

C’est lors de la 7e remise annuelle des prix Harfang des neiges aux lauréats 2025, que Julien Cabana a été honoré en ces termes, par le ministre de la Faune, Benoit Charette.

« Je vous remets cette reconnaissance pour souligner l’excellence, le dynamisme et la motivation dont vous avez fait preuve tout au long de votre parcours. Par votre engagement passionné, vous contribuez à promouvoir et à faire rayonner le domaine de la faune au Québec ».

Julien Cabana devenait ainsi le premier chroniqueur faunique à mériter la Médaille de l’Assemblée nationale, laquelle est décernée les parlementaires québécois et le premier récipiendaire de cette distinction pour son apport exceptionnel à la faune.

50 ans de carrière et avec autant de passion

En entrevue à « Rendez-Vous Nature », Julien Canada réagit d’abord à cet hommage exceptionnel, et relate un pan vraiment très mince de sa longue carrière de près d’un demi-siècle.

Fraîchement diplômé en journalisme de l’Université Laval, il a débuté dans la profession en mars 1976, toujours au Journal de Québec, où il raconte ses aventures et ses découvertes en chasse, pêche, et en motoneige, pour ses fidèles lecteurs, avant tout.

Après cinq décennies comme chroniqueur spécialisé au Journal de Québec, Julien Cabana est toujours aussi passionné pour la chasse et la pêche, qu’à ses débuts, en mars 1976. (Photo courtoisie Julien Cabana)

En 50 ans de couverture faunique, il en a fait du chemin, partout au Québec ailleurs au pays et même dans le monde.

Après cinq décennies sans arrêt, Julien Cabana vibre toujours autant, comme il le raconte dans cette entrevue qu’on peut entendre ou réentendre en cliquant sur le lien ci-dessus.

  • ✇Journal Le Soir
  • « Ils ont raconté des hos… de menteries » -Steeve Gagnon
    En répondant au juge Louis Dionne par un doigt d’honneur bien senti, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023 à Amqui, Steeve Gagnon, a indiqué que les policiers avaient mal fait leur travail et que les témoins entendus durant son procès avaient « raconté des ho… de menteries », avant de prendre le chemin du pénitencier pour au moins les 25 prochaines années. L’individu de 40 ans a été reconnu coupable sur toute la ligne des accusations de meurtres prémédités et de tentatives d
     

« Ils ont raconté des hos… de menteries » -Steeve Gagnon

22 juin 2025 à 09:00

En répondant au juge Louis Dionne par un doigt d’honneur bien senti, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023 à Amqui, Steeve Gagnon, a indiqué que les policiers avaient mal fait leur travail et que les témoins entendus durant son procès avaient « raconté des ho… de menteries », avant de prendre le chemin du pénitencier pour au moins les 25 prochaines années.

L’individu de 40 ans a été reconnu coupable sur toute la ligne des accusations de meurtres prémédités et de tentatives de meurtre à la suite du verdict prononcé, ce samedi 21 juin, après deux jours de délibérés.

Ne démontrant aucun remords et voyant que l’accusé ne lâchait pas le morceau malgré la sentence à perpétuité qu’il venait d’écoper, Gagnon a été invité par le juge Dionne « à réfléchir à tout le mal qu’il a causé » durant son séjour en prison.

« Votre comportement dépasse l’entendement. Aucune peine ne pourra ramener les gens qui sont décédés », lui a-t-il lancé en pleine salle de cour.

Malgré que le deuil des proches des victimes pourrait prendre une vie à se résorber, ce verdict met fin à ce triste drame où Jean Lafrenière, Gérald Charest, et Simon-Guillaume Bourge ont trouvé la mort.

Neuf autres personnes ont été blessées, le 13 mars 2023, heurtées par la camionnette de Steeve Gagnon, en plein délire.

La scène du drame survenu sur le boulevard Saint-Benoit à Amqui, le 13 mars 2023 (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)

Le chauffard de Saint-Léon-le-Grand s’était rendu lui-même aux policiers à la suite de l’attaque. Connu pour avoir de graves problèmes de santé mentale, il a comparu le lendemain, sous les huées de la foule, au palais de justice d’Amqui.

Malgré les injures, Steeve Gagnon avait esquissé un début de sourire à la foule.

Avec l’aide d’Alexandre D’Astous

  • ✇Journal Le Soir
  • LVL Construction prend part à nouveau à « Là pour Toit »
    L’entreprise rimouskoise LVL Construction s’associe de nouveau à Habitat pour l’Humanité Québec, en collaboration avec le fournisseur de matériaux GAF, pour une nouvelle édition du projet « Là pour toit. » L’idée derrière ce projet est de permettre à une famille propriétaire, à revenus modestes, de la région, de remporter une réfection complète et gratuite de leur toiture. Un chantier de LVL Construction (Photo courtoisie) Pour être admissible, la famille participante devra répondre aux
     

LVL Construction prend part à nouveau à « Là pour Toit »

22 juin 2025 à 08:00

L’entreprise rimouskoise LVL Construction s’associe de nouveau à Habitat pour l’Humanité Québec, en collaboration avec le fournisseur de matériaux GAF, pour une nouvelle édition du projet « Là pour toit. »

L’idée derrière ce projet est de permettre à une famille propriétaire, à revenus modestes, de la région, de remporter une réfection complète et gratuite de leur toiture.

Un chantier de LVL Construction (Photo courtoisie)

Pour être admissible, la famille participante devra répondre aux critères suivants :

  1. Être propriétaire de la maison dont le toit a besoin de réparations: votre toiture doit être en bardeaux (toit en pente)
  2. Avoir un revenu familial brut modeste
  3. Être prêt à fournir les documents suivants :
    a. Photos de votre toiture;
    b. Preuve de propriété (compte de taxes foncières, acte notarié);
    c. Preuve de revenus modestes (avis de cotisations des trois dernières années);
  4. Avoir la capacité de débourser un certain montant en cas d’imprévus (ex: changement de bois dû à la pourriture) au prix coûtant;
  5. Accepter de fournir des photos et témoignages de différents types quant à votre expérience avec ce programme.

Il est aussi nécessaire qu’elle remplisse le formulaire qui se trouve sur le site internet d’Habitat pour l’Humanité Québec. Au cours des prochaines semaines, Habitat pour l’humanité Québec évaluera toutes les demandes pour ensuite sélectionner les familles admissibles au programme.

Les demandes qui ne contiendraient pas tous les renseignements requis ne seront pas traitées. Il est donc extrêmement important qu’elles contiennent toute l’information nécessaire.

Les familles participantes doivent aussi avoir un besoin pressant et réel quant aux conditions de leur toit.

À partir d’avant-hierBas Saint-Laurent
  • ✇Journal Le Soir
  • Six victoires de suite pour le Shaker
    Le Shaker a porté à six sa série de victoires quand il a disposé des Industries Desjardins du Kamouraska par la marque de 9-8, samedi soir, dans la Ligue de baseball senior Puribec. La formation rimouskoise menait 8-2 en début de septième manche quand les visiteurs y sont allés d’une poussée de six points pour créer l’égalité. Le double de deux points de Raphaël Ouellet, aux dépens du releveur Mathieu Gobeil, a créé l’égalité de 8-8. Yannick Desbiens s’est ensuite amené pour effectuer le dern
     

Six victoires de suite pour le Shaker

21 juin 2025 à 23:26

Le Shaker a porté à six sa série de victoires quand il a disposé des Industries Desjardins du Kamouraska par la marque de 9-8, samedi soir, dans la Ligue de baseball senior Puribec.

La formation rimouskoise menait 8-2 en début de septième manche quand les visiteurs y sont allés d’une poussée de six points pour créer l’égalité. Le double de deux points de Raphaël Ouellet, aux dépens du releveur Mathieu Gobeil, a créé l’égalité de 8-8. Yannick Desbiens s’est ensuite amené pour effectuer le dernier retrait.

Émilien Plouffe, quatrième lanceur utilisé par le Kamouraska, a atteint Markus Coates pour ouvrir la 7emanche du Shaker en offensive. Après un mauvais lancer et avec deux retraits, le vétéran Gobeil a fait marquer Coates avec un long coup de deux buts au champ opposé.

Markus Coates croise le marbre pour le point de victoire. Il est accueilli par Yannick Desbiens (27) et Jean-Philippe Marcoux-Tortillet. (Photo Le Soir – René Alary)

Desbiens obtient le crédit de la victoire et Plouffe encaisse le revers.

Raphaël Ouellet a frappé deux coups sûrs pour les visiteurs pendant qu’Émile Maisonneuve en a trois pour le Shaker.

Pour le sommaire : cliquez ici

Jeu blanc de Takikawa

En après-midi à Matane, Keisuke Takikawa (2-1) n’a permis que quatre coups sûrs dans un gain des Allées du Boulevard par 7-0 sur la formation du Kamouraska. Il a retiré 12 frappeurs au bâton et totalisé 117 lancers, dont 41 balles. Étienne Richard (0-1) a encaissé le revers. 

Louis-Félix Noël et François Durette ont dirigé l’offensive avec chacun trois coups sûrs. Le premier a fait produire deux points. 

Pour le sommaire : cliquez ici

À venir

Dimanche, Rimouski (Benjamin Roy) visitera à son tour Saint-Pascal (Jérémie Maillé-Bizier), Rivière-du-Loup (David Métivier) jouera à Edmundston (Seth Querze) tandis que le Témiscouata (lanceur à déterminer) se dirigera vers Trois-Pistoles (François Michaud). 

  • ✇Journal Le Soir
  • Steeve Gagnon : pas de libération avant 25 ans
    Reconnu coupable de trois chefs de meurtre au premier degré (avec préméditation), l’auteur de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 à Amqui, Steeve Gagnon, a été condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans. Il s’agit d’une peine automatique pour un meurtre au premier degré que le juge a imposé à l’accusé après les verdicts livrés par le juré numéro 1. Le verdict et le sentence ont été accueillis avec soulagement par les proches des victimes
     

Steeve Gagnon : pas de libération avant 25 ans

Reconnu coupable de trois chefs de meurtre au premier degré (avec préméditation), l’auteur de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 à Amqui, Steeve Gagnon, a été condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans.

Il s’agit d’une peine automatique pour un meurtre au premier degré que le juge a imposé à l’accusé après les verdicts livrés par le juré numéro 1.

Le verdict et le sentence ont été accueillis avec soulagement par les proches des victimes qui s’étaient déplacés nombreux par assister au verdict prononcé ce samedi soir vers 19 h 20.

La mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, était dans la salle d’audience.

Le juge Louis Dionne a demandé à Steeve Gagnon s’il avait des observations à formuler. Ce dernier n’a démontré aucun remord lançant que les policiers avaient mal fait leur travail et que des témoins ont dit l’avoir rencontré alors que ce n’est pas vrai.

Le droit à un procès

Satisfaits du verdict, les procureurs de la Couronne Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette, ont rappelé que l’accusé avait le droit à un procès.

« C’était à nous de faire la preuve hors de tout doute raisonnable de sa culpabilité. Tous les témoins ont bien compris cela lorsqu’on leur a expliqué ».

Soupir de soulagement pour les proches des victimes à la suite du verdict de culpabilité. (Photo Alexandre D’Astous)

Du côté de la défense, Me Hugo Caissy espérait avoir suscité un doute raisonnable dans l’esprit des jurés. « Mon client se disait non coupable. C’était son droit de se faire entendre lors d’un procès », dit-il.

Le juge s’adresse à Steeve Gagnon

Tout de suite après avoir imposé la peine, le juge Dionne s’est adressé à Steeve Gagnon.

« Votre comportement dépasse l’entendement. Aucune peine ne pourra ramener les gens qui sont décédés. Prenez le temps de réfléchir en prison ».

Lettre des parents d’une victime

Avant l’imposition de la peine, Me Simon Blanchette a lu une lettre des parents de la victime Simon-Guillaume Bourget adressée au juge.

« Deux longues années se sont passées depuis que notre fils a été tué par un geste gratuite commis de sang froid. Nous voulons réclamer justice au nom du droit à la vie. Nous croyons au respect de la vie et nous espérons qu’il sera sévèrement condamné. On ne doit pas banaliser un meurtre et il doit en subir les conséquences. Nous vivons dans une société qui semble avoir perdu ses repères », ont écrit Sylvio et Micheline, les parents de Simon-Guillaume Bourget.

Tentative de meurtre

Le jury a également déclaré Steeve Gagnon coupable de tentative de meurtre. Il a reçu une peine de 10 ans de prison qui sera purgé en même temps que la peine principale.

Le juge a ordonné la confiscation de la camionnette Ford F-150 impliquée dans la tragédie, même si le beau-père de l’accusé souhaitait la récupéré, lui qui faisait les paiements depuis depuis 2022 et qui était devenu propriétaire pendent la détention de l’accusé.

Le ministère public s’est opposé à la remise de la camionnette au beau-père. « C’est une arme du crime. Trois personnes sont décédées. On ne doit pas remettre ce véhicule en circulation », a plaidé Me Jérôme Simard.

Steeve Gagnon lors de sa première comparution en mars 2023. (Photo courtoisie Jacques Boissinot- La Presse Canadienne)
  • ✇Journal Le Soir
  • « Active ta Mitis » officiellement lancé
    La MRC de La Mitis et ses 16 municipalités se sont unies pour le lancement du projet régional « Loisirs pour tous, Active ta Mitis! », qui vise à bonifier l’accès aux loisirs pour l’ensemble de la population mitissienne, peu importe la taille ou les ressources de chaque municipalité. Le projet repose sur une idée simple : mutualiser des équipements de loisirs pour les rendre disponibles à l’ensemble des municipalités du territoire. Concrètement, trois remorques mobiles, identifiables par l
     

« Active ta Mitis » officiellement lancé

21 juin 2025 à 18:00

La MRC de La Mitis et ses 16 municipalités se sont unies pour le lancement du projet régional « Loisirs pour tous, Active ta Mitis! », qui vise à bonifier l’accès aux loisirs pour l’ensemble de la population mitissienne, peu importe la taille ou les ressources de chaque municipalité.

Le projet repose sur une idée simple : mutualiser des équipements de loisirs pour les rendre disponibles à l’ensemble des municipalités du territoire.

Concrètement, trois remorques mobiles, identifiables par le slogan « Active ta Mitis », circuleront à travers la région.

Elles sont remplies d’équipements sportifs et récréatifs tels que des fatbikes, des planches à pagaie, un skate park mobile, des équipements de frisbee-golf, des luges, et bien plus.

Les municipalités pourront les emprunter gratuitement pour animer leurs événements publics, tels que des fêtes locales, des festivals, des événements municipaux, et ainsi de suite.

Les objectifs sont de rendre accessibles des activités de sport et de plein air aux citoyen·nes vulnérables sans frais d’inscription, promouvoir les saines habitudes de vie, assurer une mixité sociale dans les événements municipaux, et favoriser l’inclusion de toutes et tous, notamment les personnes en situation de précarité.

Ces actions visent directement l’amélioration de la santé globale, l’estime de soi et la cohésion communautaire sur l’ensemble du territoire mitissien.

Historique du projet

« Loisirs pour tous » a pris racine en 2021, alors que les coordonnateurs et coordonnatrices en loisirs de La Mitis se sont réunis autour d’une même préoccupation : comment favoriser l’inclusion des personnes en situation de précarité économique dans les activités sportives et de loisir.

Le conseiller au développement social à la MRC de La Mitis, Renaud Bisson-Dion, rapporte que le manque d’accès à l’équipement constituait alors un obstacle majeur, qui a rapidement été identifié.

(Photo courtoisie Ville de Mont-Joli)

« C’est ainsi qu’est né le projet Loisirs pour tous, avec pour mission de faciliter l’accès à des activités physiques accessibles et inclusives, de contribuer à briser l’isolement, à développer tôt de saines habitudes de vie, et à favoriser l’épanouissement des personnes, sans stigmatisation », explique monsieur Bisson-Dion, qui a chapeauté la mise en place du projet.

Depuis, la MRC et la Ville de Mont-Joli ont coordonné l’achat et l’organisation de trois remorques mobiles d’équipements sportifs mises à la disposition des municipalités.

Les réservations se font directement via une plateforme à laquelle tous les coordonnateurs en loisirs ont accès.

  • ✇Journal Le Soir
  • La communauté s’est mobilisée pour l’Accueil-Maternité
    L’organisme communautaire Accueil-Maternité tenait, ce samedi 21 juin, une marche poussette intergénérationnelle, au parc Lepage de Rimouski. L’objectif de l’événement était de célébrer les liens entre les générations, tout en récoltant des fonds qui soutiendront l’organisme dans sa mission, qui est notamment de briser l’isolement des mères, en période périnatale.  Un peu avant le premier départ de la marche, la présidente du conseil d’administration, Johanne Gagnon, a annoncé aux pe
     

La communauté s’est mobilisée pour l’Accueil-Maternité

21 juin 2025 à 17:00

L’organisme communautaire Accueil-Maternité tenait, ce samedi 21 juin, une marche poussette intergénérationnelle, au parc Lepage de Rimouski.

L’objectif de l’événement était de célébrer les liens entre les générations, tout en récoltant des fonds qui soutiendront l’organisme dans sa mission, qui est notamment de briser l’isolement des mères, en période périnatale. 

Un peu avant le premier départ de la marche, la présidente du conseil d’administration, Johanne Gagnon, a annoncé aux personnes présentes que non seulement l’objectif de 20 000 $ fixé par l’équipe de l’Accueil a été atteint, mais qu’en plus, presque le double de ce montant a été récolté.

Johanne Gagnon, la présidente de l’Accueil-Maternité (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Grâce à de généreux donateurs, la marche nous rapporte aujourd’hui 39 000 $. C’est beaucoup d’argent pour un organisme comme l’Accueil, qui a un petit budget. »

Un lieu unique

La marche de ce samedi était aussi une occasion de mettre de l’avant l’importance de l’organisme pour la communauté rimouskoise. Émilie Martel, qui est une maman utilisatrice de l’Accueil et qui fait aussi partie de son conseil d’administration, estime que l’organisme gagnerait à être davantage connu.

« C’est le seul endroit du genre au Québec. C’est à la fois un lieu d’accueil, un lieu de répit, un lieu de formation et de douceur. C’est vraiment un endroit où les mamans peuvent se rendre – avec ou sans leurs enfants – pour prendre le temps de dormir, de manger gratuitement. Il y aussi des ateliers qui sont offerts gratuitement, alors l’organisme vient répondre à toutes sortes de besoins. C’est aussi un lieu sans jugement, ouvert à tous », décrit madame Martel.

L’un des parrains de la marche, Daniel Bénéteau, abonde dans le même sens.

« La mission d’Accueil-Maternité est grande et importante pour le début de la vie. On influence la vie des enfants tout au long de leur croissance et il y a tellement de mamans qui ont besoin d’aide à ces moments de leurs vies, alors c’est magnifique qu’elles puissent l’obtenir. L’équipe en place est extraordinaire. Beaucoup de bénévoles contribuent à l’Accueil et effectuent un travail extraordinaire pour notre communauté. C’est pour ça qu’il faut les soutenir », mentionne monsieur Bénéteau.

  • ✇Journal Le Soir
  • Shaker : Maisonneuve face à Kamouraska
    Le Shaker a des rendez-vous, samedi et dimanche, avec les Industries Desjardins du Kamouraska dans la Ligue de baseball senior Puribec. Le premier des deux affrontements aura lieu ce soir (samedi), 19 h 30, au Complexe sportif Guillaume-Leblanc. Les deux clubs se retrouveront dimanche, 19 h, à Saint-Pascal. C’est le gaucher Émile Maisonneuve (1-1 MPM de 1,91) qui sera le lanceur partant du Shaker. Les Industries Desjardins n’ont pas fait connaitre l’identité de leur artilleur.  Ces deux
     

Shaker : Maisonneuve face à Kamouraska

21 juin 2025 à 13:00

Le Shaker a des rendez-vous, samedi et dimanche, avec les Industries Desjardins du Kamouraska dans la Ligue de baseball senior Puribec.

Le premier des deux affrontements aura lieu ce soir (samedi), 19 h 30, au Complexe sportif Guillaume-Leblanc. Les deux clubs se retrouveront dimanche, 19 h, à Saint-Pascal.

C’est le gaucher Émile Maisonneuve (1-1 MPM de 1,91) qui sera le lanceur partant du Shaker. Les Industries Desjardins n’ont pas fait connaitre l’identité de leur artilleur. 

Ces deux parties sont très importantes pour le classement de la Ligue Puribec. Le Shaker est premier, un demi-match devant les Industries Desjardins et le Frontière FM d’Edmundston. 

Pour le classement : cliquez ici

Avant de s’amener à Rimouski en soirée, le Kamouraska aura affronté Matane en après-midi (14 h). Keisuke Takikawa (1-1 MPM de 2,69) sera le lanceur pour les Allées du Boulevard. Il sera opposé à Étienne Richard qui en sera à un premier départ dans le circuit.

Dimanche, en plus de la visite de Rimouski à Saint-Pascal, Rivière-du-Loup jouera à Edmundston (Seth Querze) tandis que le Témiscouata visitera Trois-Pistoles (François Michaud). 

Rappelons que le match prévu vendredi soir à Trois-Pistoles, contre Edmundston, a été remis en raison de la pluie. 

  • ✇Journal Le Soir
  • Steeve Gagnon : le jury délibère encore sur son sort
    Plus de 24 heures après avoir entamé leurs délibérations, les jurés au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023, à Amqui, ne s’entendent toujours pas unanimement sur sa culpabilité ou non par rapport aux trois chefs de meurtre au premier degré (prémédités) et les deux autres chefs de tentative de meurtre auxquels il fait face. Dans le cas des chefs de meurtre, les 12 personnes sélectionnées peuvent acquitter l’accusé ou le déclarer coupable de meurtre
     

Steeve Gagnon : le jury délibère encore sur son sort

21 juin 2025 à 11:50

Plus de 24 heures après avoir entamé leurs délibérations, les jurés au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023, à Amqui, ne s’entendent toujours pas unanimement sur sa culpabilité ou non par rapport aux trois chefs de meurtre au premier degré (prémédités) et les deux autres chefs de tentative de meurtre auxquels il fait face.

Dans le cas des chefs de meurtre, les 12 personnes sélectionnées peuvent acquitter l’accusé ou le déclarer coupable de meurtre prémédité, de meurtre au deuxième degré (non prémédité) ou d’homicide involontaire.

Pour les deux autres, les jurés doivent déterminer s’ils déclareront Gagnon non coupable ou le condamneront pour tentative de meurtre ou voies de fait graves.

Au cours des dernières heures, ils ont notamment demandé certaines précisions sur des termes juridiques et médicaux au juge Louis Dionne, en plus de réentendre les témoignages de Steeve Gagnon et du témoin Ken Moreau.

Ken Moreau avait été visé par Steeve Gagnon lors de l’attaque au camion-bélier du 13 mars dernier, à Amqui. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Votre verdict devra être unanime. Je vous rappelle que l’accusé bénéficie de la présomption d’innocence et que c’est le ministère public qui a le fardeau de prouver hors de tout doute raisonnable la culpabilité de l’accusé. Le doute raisonnable est fondé sur la raison et le bon sens, mais il n’est pas non plus un doute absolu. Si vous avez un doute sur sa culpabilité, vous devez le déclarer non coupable. Ne tirez pas de conclusions hâtives sur le comportement de l’accusé. Tenez compte des témoignages et des pièces », avait indiqué le juge Dionne, ce jeudi 19 juin, avant que les jurés quittent pour leurs délibérations.

La défense prétend que la tragédie qui a fait trois morts à Amqui est accidentelle, tandis que le ministère public prétend qu’il s’agit de trois meurtres au premier degré, soit avec préméditation.

Des admissions

Le juge Dionne a rappelé les admissions faites par les deux parties au début du procès.

Parmi les admissions, il y a le fait que la camionnette Ford F-150 ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à neuf autres personnes, le 13 mai 2023 en milieu d’après-midi sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui appartenait à l’accusé et que c’est ce dernier qui était au volant lors des événements.

Le boulevard Saint-Benoît Ouest à la suite du drame du 13 mars dernier. (Photo journallesoir.ca- Xavier Dionne)

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que l’inspection mécanique ne rapporte aucun bris mécanique et que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Il est aussi admis que l’accusé était en arrêt de travail pour maladie depuis août 2022 et qu’il était dans une situation financière précaire le 13 mars 2023.

Avant le départ vers les délibérations, deux jurés ont été exclus par tirage au sort. Les 12 autres devront en arriver à un verdict.

Avec l’aide d’Alexandre D’Astous

  • ✇Journal Le Soir
  • Vers une protection volontaire de la femelle ?
    Même si la prochaine saison de chasse de l’orignal sera permissive en 2025 et qu’à deux reprises, les trois zecs de la zone 2 Bas-Saint-Laurent ont subi le refus de Québec de protéger la femelle, les chasseurs seront invités à « conserver » l’espèce en prévision de la protection de l’orignal sans bois en 2026. Comment ? C’est selon le plan B des trois zecs, Chapais, Owen et Bas-Saint-Laurent, que leur porte-parole, Guillaume Ouellet, refuse toujours de dévoiler. En entrevue dans le c
     

Vers une protection volontaire de la femelle ?

21 juin 2025 à 11:00

Même si la prochaine saison de chasse de l’orignal sera permissive en 2025 et qu’à deux reprises, les trois zecs de la zone 2 Bas-Saint-Laurent ont subi le refus de Québec de protéger la femelle, les chasseurs seront invités à « conserver » l’espèce en prévision de la protection de l’orignal sans bois en 2026.

Comment ? C’est selon le plan B des trois zecs, Chapais, Owen et Bas-Saint-Laurent, que leur porte-parole, Guillaume Ouellet, refuse toujours de dévoiler.

En entrevue dans le cadre de l’émission et du balado « Rendez-Vous Nature », celui qui est aussi président du Réseau Zec confirme qu’il ne s’oppose pas à la chasse permissive.

« Les chasseurs et ceux dits opportunistes n’ont pas de craintes à avoir. Ils pourront prélever les trois segments du troupeau. Le plan B n’ira pas à l’encontre de celui du ministre qui autorise la chasse permissive », indique Guillaume Ouellet.

Pas encore le temps

Mais sans toutefois définir la nature réelle dudit plan.

« Parce que ce n’est pas le temps et on y travaille encore. Ça ne nuira pas aux chasseurs et la relève aura le droit au mâle, à la femelle et au veau. Sans oublier que la majorité des chasseurs des trois zecs et les gens d’affaires qui ont appuyé nos démarches de protection de la femelle, et tous ceux qui ont à cœur nos investissements fauniques des trois dernières années, lire la protection de la femelle, seront invités à une sensibilisation et même plus, pour conserver notre cheptel, pour arriver en 2026 à un modèle merveilleux de gestion de l’orignal sans bois », d’ajouter le porte-parole des trois zecs. 

Guillaume Ouellet déplore que les pertes d’orignaux du dernier hiver et les nombreuses bêtes victimes de la tique, en plus de la pression de chasse supplémentaire de la chasse permissive, doivent faire baisser le cheptel.

Le président du Réseau Zec, Guillaume Ouellet (Photo Myriam Quenneville / Audet Photo)

« Mais un chasseur peut choisir d’aider à conserver l’espèce. Il existe plusieurs façons de protéger la femelle sur une base volontaire, soit par des actions ou des appuis. De sorte que des chasseurs seront heureux de participer et de bénéficier d’un retour », estime-t-il.

Rejet du ministre

Rappelons que les zecs Chapais, Owen et Bas-Saint-Laurent réclamaient une autre année restrictive de la femelle en 2025, pour éviter une forte pression de chasse, dans une saison qui attire plus d’amateurs qui ont plus de chances de pouvoir prélever un des trois segments, à même les intérêts et le capital orignal des dernières années.

Le ministre responsable de la faune, Benoit Charette, a rejeté cette requête pour une seconde fois, prétextant que la récolte des dernières années démontrait une tendance évidente d’un cheptel en hausse.

Le ministre responsable de la faune au Québec, Benoît Charette (Photo Facebook)

« L’ajout d’une année restrictive supplémentaire risque de causer des effets néfastes sur l’habitat et sur la condition corporelle des orignaux, et augmenter les risques de transmission de la tique d’hiver », selon le ministre Charrette.

  • ✇Journal Le Soir
  • Retomber en amour 56 ans plus tard
    Bérangère Fortin de Saint-Vianney et Raymond Ladry de Saint-Nil se sont retrouvés après 56 ans d’absence et ont repris exactement là où ils avaient laissé à l’époque. Bérangère a 74 ans alors que Raymond en a 77. Mais leur histoire remonte aux années 60 alors que les deux tourtereaux étaient à peine âgés de 17 et 21 ans. S’étant rencontré lors d’une soirée de danse, le coup de foudre a frappé et ils devinrent un couple instantanément. Leur relation a duré près de huit mois avant qu’un dram
     

Retomber en amour 56 ans plus tard

21 juin 2025 à 09:00

Bérangère Fortin de Saint-Vianney et Raymond Ladry de Saint-Nil se sont retrouvés après 56 ans d’absence et ont repris exactement là où ils avaient laissé à l’époque.

Bérangère a 74 ans alors que Raymond en a 77. Mais leur histoire remonte aux années 60 alors que les deux tourtereaux étaient à peine âgés de 17 et 21 ans.

S’étant rencontré lors d’une soirée de danse, le coup de foudre a frappé et ils devinrent un couple instantanément. Leur relation a duré près de huit mois avant qu’un drame vienne bouleverser leur vie.

« Raymond a eu un grave accident qui l’a laissé amnésique. Lorsqu’il est revenu chez moi par la suite, il avait de la misère à reconnaître les gens. C’est alors que mes parents ont décidé que c’était terminé », raconte Bérangère.

« Ce n’était pas commode, je ne reconnaissais pas le beau-père », ajoute Raymond en riant.

C’est ainsi que se terminait abruptement une belle histoire d’amour.

« Ça me faisait de quoi, mais je n’avais pas trop le choix. Nous sommes donc partis chacun de notre côté. Nous avons refait nos vies chacun de notre côté », explique Bérangère.

Il aura fallu près de cinq ans avant que Raymond retrouve complètement la mémoire.

« J’avais toujours besoin de quelqu’un. J’oubliais où je restais… mais je n’ai jamais oublié Bérangère. »

Finalement, Raymond s’est marié à deux reprises et a eu deux garçons et une fille tandis que Bérangère s’est également mariée deux fois et a eu deux filles. Leurs conjoints respectifs sont décédés.

Trouvé sur Facebook

De son côté, Raymond a essayé de retrouver Bérangère pendant plusieurs années, mais sans succès puisque celle-ci avait quitté la région. Elle habitait à Laval. Puis un jour, Bérangère a fait des recherches sur Facebook. Elle a vu la sœur de son grand amour.

Ils ont repris contact par téléphone et après le premier coup de fil, Bérangère sautait dans l’autobus pour venir visiter Raymond à la Résidence des Bâtisseurs. « Je ne suis jamais retournée »,
rigole-t-elle.

Elle est donc déménagée quelques semaines plus tard pour rejoindre Raymond. Et ils ont repris là où ils avaient laissé 56 ans plus tôt.

« C’est comme si rien n’avait changé. J’aime tout de lui. »

Même son de cloche du côté de Raymond.

« C’est la simplicité, la communication. »

Aujourd’hui, ils vivent pleinement leur amour et profitent de chaque instant. « On danse comme au premier instant. On assiste aux conférences, on va à la piscine et on fait de l’exercice. Nous faisons tout ensemble », raconte Bérangère.

En décapotable et en moto

Puis deux mois après leur réunion, la décision a été prise de se marier.

« On s’était promis qu’on allait se marier à l’époque et on va vivre exactement le mariage dont on avait rêvé. J’aurai ma belle grande robe blanche et je vais arriver en décapotable alors que Raymond va être en moto. »

Et la cerise sur le sundae dans tout ça est que les enfants respectifs du couple ont tous accueilli la nouvelle avec grand bonheur. C’est même la fille de Bérangère qui s’occupe des préparatifs du mariage.

  • ✇Journal Le Soir
  • Marché public de Rimouski : plaisir au parc de la Gare
    Pour sa quatrième semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 27 exposants, ce samedi 21 juin, au parc de la Gare. Voici les exposants prévus sur place, entre 10 h et 14 h : Les Jardins d’la Terre du rang Nature Highland Florent charcuteries artisanales Le Château Blanc – miel et hydromel Shamra, cuisine syrienne Bergerie de La Colline La Fermenterie du Père Canuel Au paradis des douceurs La Caboche Manger Saison Le Farinographe
     

Marché public de Rimouski : plaisir au parc de la Gare

21 juin 2025 à 07:00

Pour sa quatrième semaine d’activités en 2025, le Marché public de Rimouski accueillera 27 exposants, ce samedi 21 juin, au parc de la Gare.

Voici les exposants prévus sur place, entre 10 h et 14 h :

Venez en grand nombre pour profiter des belles notes du groupe de musique Pão de queijo. Il vous donnera toute une prestation de musique aux racines et couleurs brésiliennes à partir de 11 h 30.

Le petit repère – Pédiatrie sociale de Rimouski-Neigette sera également de la partie, pour vous servir les boissons au Café et échanger avec vous!

On se voit au marché!

  • ✇Journal Le Soir
  • Le Mistral célèbre 25 ans de musique
    Des retrouvailles ont eu lieu le vendredi 13 juin dernier afin de souligner les 25 ans du programme de concentration Harmonie et Guitare de l’école secondaire du Mistral de Mont-Joli. En amont de cette célébration, il a été possible de discuter avec l’enseignante de la concentration harmonie, Noëlline Banville, du programme et des raisons qui font de cet anniversaire un événement à souligner. Elle explique qu’à l’automne 1999, deux concentrations ont vu le jour au même moment : celle de l’
     

Le Mistral célèbre 25 ans de musique

20 juin 2025 à 19:00

Des retrouvailles ont eu lieu le vendredi 13 juin dernier afin de souligner les 25 ans du programme de concentration Harmonie et Guitare de l’école secondaire du Mistral de Mont-Joli.

En amont de cette célébration, il a été possible de discuter avec l’enseignante de la concentration harmonie, Noëlline Banville, du programme et des raisons qui font de cet anniversaire un événement à souligner.

Elle explique qu’à l’automne 1999, deux concentrations ont vu le jour au même moment : celle de l’harmonie, dont elle a encore la responsabilité aujourd’hui et celle de guitare, qui est toujours sous la responsabilité de Berthier Francoeur.

« Au début, en compétition, les élèves de secondaire 1 à 5 jouaient ensemble. Je me rappelle qu’on était seulement une quarantaine d’élèves. En guitare, il y avait une vingtaine d’élèves. Aujourd’hui, nous avons 180 élèves en harmonie et nous en aurons 210 l’an prochain. Je pense qu’ils sont environ 80 élèves en guitare. Notre nombre d’élèves a toujours augmenté avec les années. »

25 années à évoluer

Avec cette croissance, une nouvelle collègue à temps plein s’est jointe à l’équipe en 2011 : Josée Plante, qui est une ancienne élève. D’autres enseignants de musique, à temps partiel, ont aussi mis la main à la pâte depuis la création du programme.

« Durant ces 25 dernières années, nous nous sommes rendus à plusieurs compétitions. Nous allons toujours au Festival des Harmonies, à Sherbrooke en mai. Les guitaristes font pour leur part le MusicFest provincial chaque année. On fait aussi des camps musicaux, avec les plus jeunes élèves, de secondaire 1, 2 et 3, une fois par an. Il y a aussi un gros voyage final, une grosse compétition, qui est réservé aux élèves de quatrième et cinquième secondaire, autant en guitare qu’en harmonie. »

New York, Disney World et Virginia Beach sont quelques-unes des destinations visitées par la concentration Harmonie au cours de ses 25 ans d’existences.

« Que ce soit l’harmonie ou la guitare, on donne une dizaine de spectacles par année. Nous avons aussi toujours plusieurs activités de financement : on fait des soupers-spaghettis et des déjeuners musicaux. »

L’équipe-école au cœur du succès

25 ans plus tard, elle attribue la croissance du programme et sa longévité au travail effectué par l’équipe-école du Mistral.

La concentration guitare, au MusicFest de 2006. (Photo courtoisie – École du Mistral)

« Je pense que pour qu’un programme comme celui-ci perdure et continue de croitre avec le temps, ça prend vraiment une équipe-école qui y croit. On veut d’ailleurs que les projecteurs soient placés sur l’équipe école. Autant le personnel de soutien, que le personnel professionnel, les directions et les enseignants, parce que c’est vraiment demandant pour tout le monde.

Elle estime que la quantité importante d’élèves inscrits dans une concentration au Mistral représente un défi supplémentaire, que l’équipe-école réussit à relever.

« Ces jeunes-là doivent quitter pour des tournois et des compétitions à l’extérieur, mais ils ne partent pas tous pendant les mêmes fins de semaine. C’est donc beaucoup de logistique et d’organisation pour toute l’équipe école ici. C’est quelque chose qui est très important pour nous et c’est grâce à cette équipe que ça fonctionne. »

Une expérience marquante

Finalement, la célébration du vendredi 13 juin représentait une occasion de souligner la contribution du programme dans le parcours de près de 800 jeunes.

« La plupart du temps, ces élèves passent cinq ans avec nous. Quand vient le temps de quitter, ils partent avec des sanglots et on est triste de les laisser aller, mais on sait aussi qu’ils sont prêts pour la vie adulte. Ce qui est beau là-dedans, c’est que ces élèves sont aujourd’hui des collègues de travail. Ce sont nos comptables, nos mécaniciens. On les côtoie et ce sont de bons humains, de bonnes personnes et on a le sentiment d’avoir joué un petit rôle dans tout ça, considérant le sentiment d’appartenance et le raccrochage scolaire auquel contribue la concentration musique. »

  • ✇Journal Le Soir
  • Marie-Josée Lacroix reçoit un doctorat honoris causa
    Marie-Josée Lacroix, résidente de Rimouski depuis 2008 et administratrice au Musée de Rimouski, vient de recevoir un doctorat honoris causa de l’UQAM, le 4 juin dernier, pour souligner sa contribution en tant que première commissaire au design à la Ville de Montréal, de 1991 à 2021. Depuis sa retraite, en 2021, elle agit comme conseillère indépendante en stratégies de valorisation du design. Elle et son conjoint, qui font partie des quatre fondateurs du Festival international de jardins des J
     

Marie-Josée Lacroix reçoit un doctorat honoris causa

Marie-Josée Lacroix, résidente de Rimouski depuis 2008 et administratrice au Musée de Rimouski, vient de recevoir un doctorat honoris causa de l’UQAM, le 4 juin dernier, pour souligner sa contribution en tant que première commissaire au design à la Ville de Montréal, de 1991 à 2021.

Depuis sa retraite, en 2021, elle agit comme conseillère indépendante en stratégies de valorisation du design. Elle et son conjoint, qui font partie des quatre fondateurs du Festival international de jardins des Jardins de Métis, ont acquis une résidence à Rimouski en 2008 après être tombés en amour avec la région.

« C’est par les Jardins de Métis que nous avons découvert la région. Avant même la première présentation du festival en 2000, mon conjoint faisait des écoles d’été avec l’Université de Montréal là-bas. C’était une école sur les jardins pour les étudiants en design. Nous avons fait le festival de 2000 et 2005. C’est comme ça qu’on s’est fait des amis dans la région », raconte madame Lacroix.

Un levier de transformation urbaine et sociale

Madame Lacroix a été sélectionnée pour un doctorat honoris causa par la Faculté des arts de l’UQAM pour sa contribution à faire du design un levier de transformation urbaine et sociale.

Diplômée du baccalauréat en design de l’environnement en 1982 et première commissaire au design à la Ville de Montréal de 1991 à 2021, elle a contribué à l’inscription de la métropole au réseau des villes créatives de l’UNESCO, affirmant ainsi l’importance du design dans la société. Son engagement reflète les valeurs de l’École de design, qui célèbre ses 50 ans en mettant en lumière des pratiques transversales et novatrices.

Marie-Josée Lacroix, docteure honoris causa de l’UQAM. (Crédit photo : UQAM)

« Je ne m’attendais vraiment pas à ça. C’est comme un cadeau du ciel qui arrive quatre ans jour pour jour après mon départ de la Ville de Montréal. Jusqu’à la pandémie, notre propriété à Rimouski était une maison secondaire. J’ai pris ma retraite en 2021 et maintenant, on passe la majorité de notre temps à Rimouski », mentionne madame Lacroix.

Pendant sa carrière à la Ville de Montréal, madame Lacroix a travaillé à améliorer le design urbain et l’architecture des commerces. « Les commerces sont l’âme d’une ville. Plus les commerces sont beaux, plus la ville est attirante. Ce doctorat récompense 30 ans d’action au sein d’une ville. Mon souhait, c’est que ça encourage la ville à poursuivre et à continuer de soutenir l’action du bureau du design que je dirigeais et aussi encourager d’autres villes à suivre le pas, pourquoi pas Rimouski », mentionne-t-elle.

Musée de Rimouski

Le jour où elle prenait sa retraite de son emploi à la Ville de Montréal, madame Lacroix a été approchée pour siéger au conseil d’administration du Musée de Rimouski.

« Ça fait quatre ans que je suis très active au Musée. J’ai été vice-présidente jusqu’à l’automne dernier. J’ai porté le dossier du comité bâtiment. Nous avons fait faire un carnet de santé. Nous nous sommes rendu compte que le bâtiment avait besoin de beaucoup d’amour. Même si les temps sont plus difficiles, nous avons de belles perspectives », affirme-t-elle.

« La petite équipe est très dynamique. Nous avons une équipe super investie. Mon plus grand souhait, c’est que les Rimouskois se réapproprient leur musée. Nous n’en avons jamais eu autant besoin. Pour la réouverture, nous allons lancer un appel à la mobilisation. Nos sondages nous disent que les Rimouskois sont attachés à leur musée, on va avoir besoin qu’ils le démontrent en venant voir les expos », souligne madame Lacroix.

  • ✇Journal Le Soir
  • Antoine Galarneau – recherché par la SQ
    La Sûreté du Québec demande l’aide du public pour retrouver Antoine Galarneau, 19 ans, de Rimouski. Il est actuellement recherché pour une évasion de garde légale. Il a été vu pour la dernière fois le 20 juin dernier vers 13h30 dans le secteur du boulevard York Ouest à Gaspé, alors qu’il quittait sans autorisation l’hôpital. Il se déplaçait à pied. Il pourrait se trouver entre Gaspé et Grande Vallée. Description Taille : 1,73 m (5 pi 8) Poids : 50 kg (110 lb) Cheveux : bruns Yeux
     

Antoine Galarneau – recherché par la SQ

20 juin 2025 à 17:27

La Sûreté du Québec demande l’aide du public pour retrouver Antoine Galarneau, 19 ans, de Rimouski. Il est actuellement recherché pour une évasion de garde légale.

Il a été vu pour la dernière fois le 20 juin dernier vers 13h30 dans le secteur du boulevard York Ouest à Gaspé, alors qu’il quittait sans autorisation l’hôpital. Il se déplaçait à pied. Il pourrait se trouver entre Gaspé et Grande Vallée.

Description Taille : 1,73 m (5 pi 8)

Poids : 50 kg (110 lb)

Cheveux : bruns

Yeux : verts

La dernière fois qu’il a été vu, il portait un chandail de type coton ouaté noir avec inscription «WLNK», des culottes courtes noires et des petits souliers.

Toute personne qui apercevrait Antoine Galarneau est priée de communiquer avec le 911. De plus, toute information pouvant permettre de le retrouver peut être communiquée, confidentiellement, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

  • ✇Journal Le Soir
  • Fonds d’aide Pierre-Harvey : onze bourses remises
    C’était jour de remises de bourses par le Fonds d’aide Pierre-Harvey, vendredi. Onze athlètes et artistes ont vu leurs efforts être reconnus.   « Quelle belle brochette, a lancé la présidente de l’organisme, Mado Sirois. On n’a jamais vu ça et nous sommes fiers de remettre ces onze bourses. » Elles totalisent 7 280 $ pour un total en histoire, depuis 1988, de 196 190 $. Des 481 boursiers, 77 sont issus du volet artistique qui a été ajouté à celui du sport en 2005.  Deux jeunes athlètes
     

Fonds d’aide Pierre-Harvey : onze bourses remises

20 juin 2025 à 17:00

C’était jour de remises de bourses par le Fonds d’aide Pierre-Harvey, vendredi. Onze athlètes et artistes ont vu leurs efforts être reconnus.  

« Quelle belle brochette, a lancé la présidente de l’organisme, Mado Sirois. On n’a jamais vu ça et nous sommes fiers de remettre ces onze bourses. »

Elles totalisent 7 280 $ pour un total en histoire, depuis 1988, de 196 190 $. Des 481 boursiers, 77 sont issus du volet artistique qui a été ajouté à celui du sport en 2005. 

Deux jeunes athlètes en judo, Florence Bossé et son jeune frère Charles, ont reçu des bourses. C’était aussi le cas en juin 2024. La première a terminé 5e au championnat canadien et est en préparation pour l’obtention de sa ceinture noire. Pour ce qui est de Charles, détenteur d’une ceinture mauve, il a pris la 8e position au championnat canadien et une 5e au provincial dans une catégorie supérieure.

Patinage de vitesse

Trois athlètes en patinage de vitesse, Charlie, Zachary et Samuelle Tremblay sont des lauréats. Charlie pratique son sport depuis dix ans et évolue autant en longue qu’en courte piste. Elle a pris part à un troisième championnat canadien jeunesse, terminant notamment 2e en poursuite.  Au championnat canadien junior, elle a signé une 12e position au classement général. 

Pour sa part, Zachary est l’un des plus performants dans son groupe d’âge au 500 mètres avec une 3eplace à la Coupe Canada. Lors de la Coupe Québec, il a remporté la médaille d’argent en poursuite. 

Quant à Samuelle, sa progression l’a fait monter au 38e rang au niveau canadien, malgré les blessures qui l’ont tenu à l’écart de quelques compétitions. Son objectif est de se qualifier pour les championnats canadiens juniors 2026 et la Coupe Canada.

Autres boursiers

En hockey, on retrouve Maxence Bouchard, joueur des Sélects du Paul-Hubert M18 D1. Il a terminé meilleur pointeur de sa division lors des deux dernières éditions du Tournoi BMO de Rimouski. Ses excellences performances scolaires et sportives lui ont valu la distinction d’athlète étudiant en secondaire V au Paul-Hubert ainsi que le titre de Sélect sortant en hockey. 

Aussi, la nageuse artistique Alexia Jean reçoit une bourse. Un produit du Club Vivelo, elle fait partie du Club Québec excellence synchro depuis 2023 et est identifiée « relève » par Synchro Québec. 

En natation, Hugo Brouillet, des Dauphins, obtient une bourse. Au 50m brasse, il a obtenu une 7e position au championnat canadien et une première au championnat Aréna en 2023. Il a pulvérisé un record du club vieux de 49 ans au 100m brasse chez les 13-14 ans. 

Enfin, Philippe Rioux, un athlète en volleyball avec les Sélects du Paul-Hubert, est le joueur par excellence de son équipe. Il a été sélectionné pour les prochains Jeux du Québec à Trois-Rivières.  

Volet artistique

Zoé Le Sauteur et Bastien Bouillon avec Mado Sirois, la présidente du Fonds d’aide Pierre-Harvey. (Photo Le Soir – René Alary)

Dans le secteur des arts, les boursiers sont Zoé Le Sauteur (flûte traversière) et Bastien Bouillon (cor français). 

La première a enregistré une excellente performance au Concours de musique du Canada, en avril dernier, et ses qualités musicales lui ont valu un « Honor Award » lors de la compétition nationale « Music Fest Canada ». Elle pratique la flute traversière depuis six ans. 

Pour sa part, Bastien fait partie de l’Harmonie Vent du Fleuve et étudie au Conservatoire de Rimouski. Il a connu une performance digne de mention lors du MusiFest Québec tenu à Montréal en mars dernier. Il pratique le cor français depuis trois ans et souhaite devenir un grand musicien.

  • ✇Journal Le Soir
  • Jean-François Gaumond quitte le SERM-CSQ
    Le Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ) souligne le départ de son président, Jean-François Gaumond, élu au poste de vice-présidence aux relations de travail de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) le 13 juin dernier. Monsieur Gaumond a été élu par les représentantes et représentants de tous les syndicats membres de la FSE-CSQ, réunis à Thetford Mines à l’occasion de la dernière réunion du conseil fédéral pour l’année scolaire 2024-2025. Présiden
     

Jean-François Gaumond quitte le SERM-CSQ

20 juin 2025 à 16:00

Le Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ) souligne le départ de son président, Jean-François Gaumond, élu au poste de vice-présidence aux relations de travail de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) le 13 juin dernier.

Monsieur Gaumond a été élu par les représentantes et représentants de tous les syndicats membres de la FSE-CSQ, réunis à Thetford Mines à l’occasion de la dernière réunion du conseil fédéral pour l’année scolaire 2024-2025.

Président du SERM depuis cinq ans

Formé au baccalauréat en enseignement au secondaire de l’UQAR, Jean-François Gaumond exerce les fonctions de président du Syndicat de l’enseignement de la région de la Mitis (SERM-CSQ) depuis 2020. Il a été responsable de nombreux dossiers dont ceux des relations de travail et de la négociation locale.

« Sa rigueur, sa capacité de rassembler, de vulgariser les enjeux complexes ainsi que son sens politique ont su marquer son passage à la présidence du SERM-CSQ. Les défis ont été nombreux ces cinq dernières années et monsieur Gaumond a su les relever avec brio », déclare le vice-président de la zone des Monts-et-Marées, Nicolas Fournier.

Jean-François Gaumond était le président du Syndicat de la région de la Mitis (Photo Facebook)

« En passant par la pandémie, les négociations nationales et locales et les multiples enjeux auxquels les enseignantes et enseignants ont été confrontés, son aptitude à faire ressortir les forces des membres de son équipe, son écoute, son leadership et son esprit d’analyse hors du commun ont su faire rayonner le SERM-CSQ tant au niveau local qu’au niveau national. Ses profondes convictions syndicales et sa détermination auront certainement marqué l’esprit des membres qu’il a représenté avec fierté! »

Monsieur Fournier et les membres du Conseil d’administration du SERM souhaitent bon succès à monsieur Gaumond dans l’exercice de ses nouvelles fonctions et le remercient pour ces cinq années passées à la présidence du syndicat.

Le conseil d’administration a nommé Sylvie Lefebvre au poste de présidente par intérim du SERM-CSQ. Enseignante en adaptation scolaire et sociale, elle exerce la fonction de vice-présidente de la zone des Phares depuis 2018-2019. Elle a notamment été responsable des dossiers ACTES, EHDAA, SST ainsi que du calendrier scolaire de la zone qu’elle représente.

De plus, le conseil d’administration a nommé Marie-Ève Doucet au poste de vice-présidente par intérim de la zone des Phares. Enseignante en anglais au secondaire et membre du conseil d’administration depuis les cinq (5) dernières années, Mme Doucet a exercé les fonctions de secrétaire-trésorière et de représentante du secteur Mitis.

Enfin, les membres du conseil d’administration se joignent à M. Nicolas Fournier pour souhaiter un bon succès à madame Lefebvre et madame Doucet dans l’exercice de leurs nouvelles fonctions respectives.

  • ✇Journal Le Soir
  • Alcool au volant : et si on changeait d’approche ?
    Radio-Canada publiait récemment un dossier étoffé sur l’alcool au volant. Un sujet connu, archiconnu même, mais qui mérite qu’on s’y attarde encore, car il révèle une chose troublante : les campagnes de prévention ont atteint un plateau. Par Robin Lebel Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Malgré les efforts constants de sensibilisation et les contrôles policiers, les résultats ne bougent plus. Le pourcentage de conducteurs interceptés avec un taux d’alcool supérieur à la limite permise
     

Alcool au volant : et si on changeait d’approche ?

20 juin 2025 à 15:00

Radio-Canada publiait récemment un dossier étoffé sur l’alcool au volant. Un sujet connu, archiconnu même, mais qui mérite qu’on s’y attarde encore, car il révèle une chose troublante : les campagnes de prévention ont atteint un plateau.

Par Robin Lebel

Les statistiques parlent d’elles-mêmes. Malgré les efforts constants de sensibilisation et les contrôles policiers, les résultats ne bougent plus. Le pourcentage de conducteurs interceptés avec un taux d’alcool supérieur à la limite permise reste désespérément stable. D’une année à l’autre, les chiffres ne varient pas. Le phénomène semble avoir atteint un point de saturation.

Des pistes de solution sont évoquées : durcir les sanctions, imposer des amendes plus salées, retirer le permis de conduire plus longtemps, emprisonner les contrevenants dès la première offense, ou encore abaisser la limite d’alcool permise à 0,05 mg/100 ml de sang, avec des sanctions
administratives progressives.

Mais, soyons honnêtes : est-ce que tout cela changerait vraiment la donne ? Personnellement, je n’en suis pas convaincu. Peut-être est-il temps de poser un autre regard sur la situation, de prendre un pas de recul et de se demander : où en sommes-nous, collectivement, par rapport à la consommation d’alcool et à la conduite ?

En région, les bars ont presque disparu, à l’exception de quelques irréductibles. Les grands brasseurs ont adapté leur stratégie. La bière se vend désormais en épicerie et au dépanneur. Quant à la SAQ, elle constate un recul de ses ventes, notamment en raison de prix qui refroidissent de plus en plus de consommateurs. L’alcool est désormais consommé majoritairement à la maison.

Et pourtant, les accidents liés à l’alcool au volant ne diminuent pas. Pourquoi ? Parce que les personnes impliquées dépassent souvent, et de loin, la limite légale. On ne parle pas ici de quelqu’un à 0,09, mais bien à 0,16 ou 0,24. Des gens qui, clairement, ne prennent pas le volant par méconnaissance des lois ou par accident.

Alors quoi ? Plus de lois ? Plus de messages chocs ? Encore plus de répression ? Ce n’est plus suffisant. On est rendus là.

On est humains 

Faut-il interdire la vente d’alcool ? Fermer les restaurants ? Empêcher les voitures de circuler après 20 h ? On a déjà tenté la prohibition dans les années 30. On sait comment ça s’est terminé. Ces idées sont absurdes, irréalistes, et surtout, elles porteraient atteinte à ce qu’il nous reste de liberté.

La vérité, c’est qu’on est humains. Et en tant qu’humains, on cherche aussi le plaisir. On prend des risques, parfois inconsciemment, parfois délibérément. L’État ne peut pas tout contrôler, tout empêcher. Il faut l’accepter.

Et si, plutôt que d’empiler les lois, on pensait autrement ? Et si on investissait enfin massivement dans le transport collectif, même en région ? Des navettes locales, des taxis communautaires, des solutions adaptées aux réalités de terrain. Bref, faciliter les déplacements sécuritaires, à portée de main.

Je vous entends déjà : « On n’est pas habitués à ça. » Justement. On s’est tellement habitués à voter des lois et à produire des campagnes de sensibilisation qu’on ne se demande même plus si elles sont encore efficaces. Et pourtant, comme le disait si bien Einstein : la folie, c’est de faire toujours la même chose en espérant un résultat différent.

En attendant, on écoute les lignes ouvertes. On s’indigne. On refait le monde le temps d’un appel. Puis on raccroche. Et rien ne change.

  • ✇Journal Le Soir
  • Loïc Francoeur se joint aux Rapides de Grand-Sault
    Après avoir disputé sa saison de 19 ans avec l’Océanic, l’attaquant Loïc Francoeur complétera sa carrière junior comme joueur de 20 ans avec les Rapides de Grand-Sault, dans la Ligue de hockey junior A des Maritimes. « Loïc apporte une précieuse expérience à l’équipe ayant fait partie de la formation de l’Océanic de Rimouski qui a participé à la Coupe Memorial le printemps dernier », commente la direction des Rapides. Une mise en jeu entre Loïc Francoeur et Félix Gagnon. (Photo Le Soir.ca
     

Loïc Francoeur se joint aux Rapides de Grand-Sault

20 juin 2025 à 13:22

Après avoir disputé sa saison de 19 ans avec l’Océanic, l’attaquant Loïc Francoeur complétera sa carrière junior comme joueur de 20 ans avec les Rapides de Grand-Sault, dans la Ligue de hockey junior A des Maritimes.

« Loïc apporte une précieuse expérience à l’équipe ayant fait partie de la formation de l’Océanic de Rimouski qui a participé à la Coupe Memorial le printemps dernier », commente la direction des Rapides.

Une mise en jeu entre Loïc Francoeur et Félix Gagnon. (Photo Le Soir.ca – Alexandre D’Astous)

Francoeur est un joueur polyvalent qui a dépanné l’Océanic en séries en jouant comme défenseur au moment où l’équipe était décimée par les blessures à la ligne bleue.

10 points avec l’Océanic

À sa seule saison dans la LHJMQ, le natif de Saint-Jean-sur-Richelieu a amassé 10 points en 50 matchs, étant surtout utilisé sur un 4e trio et en infériorité numérique. En séries, il a été blanchi en 17 matchs où il a surtout joué comme défenseur, notamment face aux Saguenéens et aux Cataractes.

Francoeur était parvenu à gagner son poste au dernier camp d’entraînement en tant que joueur invité en provenance du collégial AAA. Il avait forcé la main des entraîneurs grâce à un excellent camp d’entraînement.

  • ✇Journal le Mouton Noir
  • Gaza : un appel à la paix par un Gaspésien
    Comment rester les bras croisés devant une telle boucherie à Gaza, ce que de plus en plus de voix et d’organisations nomment, avec raison, un génocide ou encore un nettoyage ethnique?Je joins donc ma voix aux 300 écrivains qui, dans Libération le 26 mai dernier, signaient un texte intitulé, on ne peut plus clair : « Nous ne pouvons plus nous contenter du mot ¨horreur¨, il faut aujourd’hui nommer le ¨génocide ¨ à Gaza ».Pour s’en convaincre, s’agit-il seulement de voir les images de centaines d’e
     

Gaza : un appel à la paix par un Gaspésien

20 juin 2025 à 10:47

Comment rester les bras croisés devant une telle boucherie à Gaza, ce que de plus en plus de voix et d’organisations nomment, avec raison, un génocide ou encore un nettoyage ethnique?

Je joins donc ma voix aux 300 écrivains qui, dans Libération le 26 mai dernier, signaient un texte intitulé, on ne peut plus clair : « Nous ne pouvons plus nous contenter du mot ¨horreur¨, il faut aujourd’hui nommer le ¨génocide ¨ à Gaza ».

Pour s’en convaincre, s’agit-il seulement de voir les images de centaines d’enfants affamés tendre le bras au bout duquel une casserole rouillée supplie une portion de riz. S’agit-il seulement de voir des hommes et des femmes, assoiffés, aux visages émaciés, qui en sont à la peau et les os, ne sachant où se cacher par trop de bombes israéliennes qui leur tombent dessus. Les mots me manquent depuis des mois devant tant d’horreur et de sang qui coule par la faute d’Israël qui justifie ce massacre au prétexte que se cache un terroriste du Hamas derrière chaque enfant, derrière chaque porte d’hôpital, dans chaque ambulance.

Qu’il faille certes condamner avec force l’attaque ignoble d’octobre 2023 du Hamas tuant plus de 1200 Israéliens. J’appuie. Qu’il faille combattre ce terrorisme et tout autre forme de terrorisme quel qu’il soit. J’appuie. Personne ne reproche à Israël le droit de se défendre. Mais a-t-il le droit d’attaquer, d’affamer, d’encercler, de bombarder, de bloquer l’aide humanitaire, de viser des enfants, des innocents, et ce, en contravention au Droit international, à la Convention de Genève?

Ce monstre à deux têtes, non pas le peuple d’Israël, mais bien son gouvernement, un gouvernement de va-t-en guerre dirigé par le va-t-en-guerre en chef, Benjamin Nétanyahou, qui a pour devise, disons-le franchement : « Tu veux la paix, tu auras la guerre! ». Et qui, depuis trop longtemps, nous offre en guise de main tendue des bruits de bottes. « Aujourd’hui, c’est l’enfer absolue » a tout récemment déclaré à la RTS le directeur du Comité international de la Croix-Rouge, Pierre Krähenbühl.

N’ai-je pas dit que je cherchais des mots devant ce génocide qui se fait en direct? Je les trouverai peut-être dans ceux de Simone Weil cités dans le livre La refondation du monde, du philosophe Jean-Claude Guillebaud (Seuil 1999) « C’est un devoir de nous déraciner, mais c’est toujours un crime de déraciner l’autre »

Quand je pense à la paix, il me vient à l’esprit le mot d’Hérodote cité dans les Mémoires de Raymond Aron : « Nul homme sensé ne peut préférer la guerre à la paix puisque, à la guerre, ce sont les pères qui enterrent leur fils alors que, en temps de paix, ce sont les fils qui enterrent leur père ». Ou encore ceux de Bono, le chanteur de U2 : « Hamas, libérez les otages, arrêtez la guerre. Israël, libérez-vous de Benyamin Nétanyahou et des fondamentalistes d’extrême droite qui déforment vos textes sacrés. »

Je pense aussi à ceux de Fabienne Presentey, membre des Voix juives indépendantes Canada qui, en préface du livre La conquête de la Palestine de Rachad Antonius (Écosociété 2024): « Les voix juives qui s’élèvent pour dénoncer cette guerre génocidaire contre les Palestinien.nes comprennent que le sionisme a instrumentalisé le judaïsme et hypothéqué l’avenir des deux peuples. La sacro-sainte sécurité que le projet d’Israël devait garantir au peuple juif n’est rien d’autre qu’un écran de fumée. »

Au final, cet appel à la paix que je lance depuis Percé s’appuie aussi sur ceux de John Lennon « Give peace a chance ». Que peut-on faire comme Gaspésiens pour apporter notre pierre à la construction d’une paix éventuelle et durable ?

  • ✇Journal Le Soir
  • Météo : la parade est maintenue
    Le Centre de services scolaires des Phares confirme que la parade des finissants de l’école Paul-Hubert, prévue cet après-midi, le vendredi 20 juin 2025, est maintenue. L’horaire de la parade reste le même et le passage des finissants sur le tapis rouge aura aussi lieu : celui-ci sera placé sous le toit couvert de l’entrée principale. Un défilé de finissants dans les rues de Rimouski, il y a quelques années. (Photo: Pierre Michaud-archives) Puisque la zone famille sera à découvert, en r
     

Météo : la parade est maintenue

20 juin 2025 à 11:00

Le Centre de services scolaires des Phares confirme que la parade des finissants de l’école Paul-Hubert, prévue cet après-midi, le vendredi 20 juin 2025, est maintenue.

L’horaire de la parade reste le même et le passage des finissants sur le tapis rouge aura aussi lieu : celui-ci sera placé sous le toit couvert de l’entrée principale.

Un défilé de finissants dans les rues de Rimouski, il y a quelques années. (Photo: Pierre Michaud-archives)

Puisque la zone famille sera à découvert, en raison du manque d’espace, il est demandé de se prévoir des parapluies. Le Centre de services rappelle que l’accès au Colisée est réservé uniquement aux finissants et que cette consigne demeure la même, malgré la météo.

Horaire de l’après-midi

  • 13h30 – Arrivée au Paul-Hubert – possibilité d’être dans le gymnase D-146
  • 15h30 – départ début de la parade
  • 15h45 – Accueil au Colisée
  • ✇Journal Le Soir
  • Éducation : budget réduit de près de 39,5 M$
    Les centres de services scolaires et la commission scolaire des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine feront face à une réduction importante de leur budget s’élevant à près de 39,5 millions de dollars. Cette réduction pourrait d’ailleurs être revue à la hausse puisque l’indexation des coûts de système pour les dépenses autres que salariales n’est pas incluse dans ce montant. Notons qu’à la suite du dépôt de projet des règles budgétaires du ministère de l’
     

Éducation : budget réduit de près de 39,5 M$

20 juin 2025 à 10:00

Les centres de services scolaires et la commission scolaire des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine feront face à une réduction importante de leur budget s’élevant à près de 39,5 millions de dollars.

Cette réduction pourrait d’ailleurs être revue à la hausse puisque l’indexation des coûts de système pour les dépenses autres que salariales n’est pas incluse dans ce montant.

Notons qu’à la suite du dépôt de projet des règles budgétaires du ministère de l’Éducation, le réseau de l’éducation devra fournir un effort budgétaire qui pourrait totaliser près d’un demi-milliard de dollars.

Une analyse rigoureuse à faire

Par voie de communiqué, la coordonnatrice aux communications du Centre de services scolaire des Phares, Zoé Ross-Lévesque, rapporte que les centres de services scolaires ainsi que la commission scolaire amorcent une analyse rigoureuse des paramètres communiqués par le ministère de l’Éducation.

« Cette démarche vise à assurer une évaluation responsable, objective et concertée des impacts sur l’organisation des services administratifs et éducatifs. Nos organisations demeurent mobilisées et s’engagent à faire connaître, en temps opportun, les orientations qui découleront de cette analyse. »

La directrice générale du Centre de services scolaire des Phares, Nancy Prévéreault, souligne pour sa part l’ampleur du défi.

« Les orientations annoncées représentent pour notre organisation des compressions budgétaires importantes, d’une ampleur nettement supérieure à ce que nous avons connu au cours des dernières années et qui pourraient atteindre 10 M$. Bien que notre souhait soit de minimiser l’impact sur le service aux élèves, nous aurons de grands défis à relever. Nous sommes très conscients des inquiétudes que cette situation peut soulever. »

Madame Prévéreault assure que le Centre procédera avec rigueur, transparence et équité.

  • ✇Journal Le Soir
  • Rimouski et La Mitis : beaucoup de pluie attendue
    Rimouski-Neigette et de La Mitis devraient attendre jusqu’à 25 millimètres de pluie au cours de la journée de ce vendredi 20 juin. Environnement Canada a émis un avertissement de crue soudaine et d’accumulation d’eau pour ces secteurs en matinée. Selon les prévisions, la pluie devrait cesser seulement en fin de soirée ou en début de nuit. Par contre, les Bas-Laurentiens profiteront de temps ensoleillé pour toute la fin de semaine avec des mercures qui devraient atteindre 23 degrés Ce
     

Rimouski et La Mitis : beaucoup de pluie attendue

20 juin 2025 à 09:24

Rimouski-Neigette et de La Mitis devraient attendre jusqu’à 25 millimètres de pluie au cours de la journée de ce vendredi 20 juin.

Environnement Canada a émis un avertissement de crue soudaine et d’accumulation d’eau pour ces secteurs en matinée.

Selon les prévisions, la pluie devrait cesser seulement en fin de soirée ou en début de nuit.

Par contre, les Bas-Laurentiens profiteront de temps ensoleillé pour toute la fin de semaine avec des mercures qui devraient atteindre 23 degrés Celsius.

  • ✇Journal Le Soir
  • SÉPAQ : entente de principe avant la grève
    Une entente de principe est intervenue, jeudi, entre la Société des établissements de plein air (SÉPAQ) et le syndicat qui y représente quelque 2500 employés. Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) en a fait l’annonce dans un message à ses membres. Une grève d’une durée de cinq jours était prévue à compter de vendredi, soit du 20 au 24 juin. L’entente de principe a été présentée au conseil des délégués du syndicat p
     

SÉPAQ : entente de principe avant la grève

20 juin 2025 à 08:30

Une entente de principe est intervenue, jeudi, entre la Société des établissements de plein air (SÉPAQ) et le syndicat qui y représente quelque 2500 employés.

Par Lia Lévesque- La Presse Canadienne

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) en a fait l’annonce dans un message à ses membres.

Une grève d’une durée de cinq jours était prévue à compter de vendredi, soit du 20 au 24 juin.

L’entente de principe a été présentée au conseil des délégués du syndicat pour analyser le projet d’entente. Elle sera ensuite soumise au vote des membres « dans les prochaines semaines », a fait savoir le SFPQ.

Des pêcheurs en plein action (Photo courtoisie SÉPAQ)

Et si le conseil des délégués approuve le projet d’entente, la grève prévue à compter de la nuit de jeudi à vendredi serait suspendue.

Ces salariés travaillent dans les réserves fauniques, campings, parcs nationaux, centres touristiques, au siège social, au gîte du Mont-Albert, à l’auberge de montagne des Chic-Chocs, à l’auberge Port-Menier, au manoir Montmorency, au parc de la Chute-Montmorency et à l’aquarium du Québec.

  • ✇Journal Le Soir
  • Festi-Bob de Rimouski : les préparatifs vont bon train
    Le comité organisateur du deuxième Festi-Bob de Rimouski s’active alors que l’événement-bénéfice sera présenté le 5 juillet au centre communautaire de Rimouski-Est. La période d’inscription bat son plein. Les familles sont invitées à participer à des tournois amicaux de hockey et de soccer qui se tiendront pendant la journée de festivités.   « Ce n’est que notre deuxième année d’existence. Nous ne sommes pas encore établis et ancrés dans la culture rimouskoise au même titre que de nombreux
     

Festi-Bob de Rimouski : les préparatifs vont bon train

20 juin 2025 à 07:30

Le comité organisateur du deuxième Festi-Bob de Rimouski s’active alors que l’événement-bénéfice sera présenté le 5 juillet au centre communautaire de Rimouski-Est. La période d’inscription bat son plein.

Les familles sont invitées à participer à des tournois amicaux de hockey et de soccer qui se tiendront pendant la journée de festivités.  

« Ce n’est que notre deuxième année d’existence. Nous ne sommes pas encore établis et ancrés dans la culture rimouskoise au même titre que de nombreux autres festivals de qualité présentés dans la région. Nous avons fait nos preuves l’an dernier, mais on doit encore redoubler d’efforts pour se faire connaître », explique le coordonnateur et initiateur de l’événement, Serge Dionne. 

Le premier Festi-Bob était pour les joueurs de dek hockey alors que, cette année, tout le monde peut y participer, de l’enfant jusqu’au grand-parent. Les deux tournois ne seront pas compétitifs et s’adresse aux gens de tous les calibres. 

« Peu importe ton âge, peu importe ton niveau de jeu, on va séparer les équipes de façon à ce que tout le monde ait du plaisir. L’idée est de rendre hommage à Bob Bissonnette, d’amasser des sous pour sa fondation et de vivre une journée à la hauteur de l’humain qu’il était », exprime monsieur Dionne, un ami d’enfance du chanteur et ancien hockeyeur décédé tragiquement en 2016. 

Journée familiale

De nombreux prix de participation seront tirés pendant le Festi-Bob, dont 500 $ de rabais avec Voyages Daniel et deux laissez-passer pour Les Grandes Fêtes TELUS. 

En plus des tournois, une maquilleuse, un camion-restaurant et un DJ seront sur place. Il y aura aussi un encan qui comprendra notamment un chandail officiel de Marc-André Fleury signé par le gardien québécois.

L’événement se voudra familial cette année. (Photo courtoisie)

« On veut que les gens s’amusent, que les enfants sourient, et que l’événement marque l’esprit. Si on réussit ça, Roberto sera fier de nous. Et si en plus on peut remettre une somme importante à la Fondation Bob Bissonnette, on pourra dire mission accomplie. »

La Poche Bleue Blanc Rouge

Au terme de la journée sportive, trois anciens joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH), André Roy, Steve Bégin et Éric Bélanger, de La Poche Bleue Blanc Rouge, se prêteront à une séance de questions-réponses.

Le nouveau descripteur des matchs de l’Océanic de Rimouski, Yannick Dumais et l’entraîneur adjoint de l’équipe, Michel Ouellet, animeront la discussion. Le spectacle du groupe Salut Bob Gorgée! suivra. 

Steve Bégin, Éric Bélanger et André Roy à la barre de « La Poche Bleue Blanc Rouge ». (Photo courtoisie)

Les billets sont en vente au lepointdevente.com/billets/festibob2025. Ils coûtent une quinzaine de dollars pour participer aux tournois et 40 $ pour la soirée (gratuit pour les 10 ans et moins).

L’entrée sur le site est gratuite. Pour plus de renseignements : 418 318-6342 ou la page Facebook de l’événement. 

En 2024, le Festi-Bob avait remis 9 000 $ à La Fondation Bob Bissonnette qui vient en aide aux jeunes sportifs et artistes. 

  • ✇Journal Le Soir
  • Manège militaire : Rimouski permettra la conversion en logements
    Le conseil municipal de Rimouski a adopté, le 16 juin dernier, le premier projet de résolution afin de permettre la conversion du Manège militaire de la rue Saint-Jean-Baptiste Est, récemment acquis par Must Urbain Inc. pour en faire un immeuble à logements. « L’objectif est de légitimer les usages que souhaite mettre en place l’acheteur à l’intérieur. Must Urbain est intéressé à faire un projet résidentiel à l’intérieur. Il faut donc passer par le processus de modification des usages autoris
     

Manège militaire : Rimouski permettra la conversion en logements

20 juin 2025 à 06:30

Le conseil municipal de Rimouski a adopté, le 16 juin dernier, le premier projet de résolution afin de permettre la conversion du Manège militaire de la rue Saint-Jean-Baptiste Est, récemment acquis par Must Urbain Inc. pour en faire un immeuble à logements.

« L’objectif est de légitimer les usages que souhaite mettre en place l’acheteur à l’intérieur. Must Urbain est intéressé à faire un projet résidentiel à l’intérieur. Il faut donc passer par le processus de modification des usages autorisés », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Une assemblée publique de consultation aura lieu à une prochaine séance du conseil municipal.

Citation patrimoniale

Par ailleurs, un avis de motion a été présenté pour la citation du Manège militaire de Rimouski comme immeuble patrimonial.

Maintenant que la transaction a été complétée, les élus peuvent relancer le processus pour faire reconnaître l’enveloppe extérieure du bâtiment comme immeuble patrimonial. Ça ne touche pas au projet de logements à l’intérieur.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Must Urbain avait été avisé de l’intention de la Ville de vouloir demander une citation patrimoniale. L’intérêt du bâtiment est à l’extérieur. C’est un bâtiment qui architecturalement est unique et qui rappelle des éléments historiques de la Ville de Rimouski, particulièrement au niveau militaire. L’intérêt est de le garder. Ça donne un cachet unique dans le secteur et Must Urbain en est conscient », souligne monsieur Caron.

L’édifice, construit en 1910 et connu autrefois comme l’Arsenal, témoigne de la présence du régiment des Fusiliers du Saint-Laurent, qui en avait fait son quartier général jusqu’en 2005.

  • ✇Journal Le Soir
  • Cent ans d’amour pour Fabiola Rodrigue
    La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours été au cœur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dû élever seule ses cinq enfants. La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants. Elle s’est mariée en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habité à Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle. « Nous avons vécu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort sub
     

Cent ans d’amour pour Fabiola Rodrigue

19 juin 2025 à 19:00

La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours été au cœur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dû élever seule ses cinq enfants.

La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants.

Elle s’est mariée en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habité à Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.

« Nous avons vécu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement à 37 ans. Ça a été toute une épreuve. La grande noirceur s’est installée dans la maison. Je n’étais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur père, mais que j’allais toujours être là pour eux », dit-elle.

Et la promesse a été tenue. Malgré la tristesse, Fabiola Rodrigue s’est retroussé les manches et a tout fait pour donner une belle vie à ses enfants alors âgés de 4 à 12 ans.

La famille a déménagé à Rimouski en 1970. 

Madame Rodrigue avec son mari Marius Martin en 1962. (Photo courtoisie)

« J’ai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler à l’extérieur, les enfants étaient trop jeunes. J’ai toujours avancé avec confiance. J’ai donné beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.

« Nous ne sentions pas que nous étions moins favorisés que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous étaient transmisses. Maman a toujours été très débrouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantité et en qualité que plusieurs de mes amis plus fortunés », ajoute son fils, Dany Martin. 

Une grande cuisinière 

Malgré son âge avancé, madame Rogrique est complètement autonome.

Sa plus grande passion a toujours été de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pâtés à la viande, de la soupe et du pain aux canneberges.

Elle fait tout de mémoire, pas question d’utiliser des livres de recettes. La couture a aussi été importante dans sa vie. 

Fabiola Rodrigue. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Je faisais la couture pour mes enfants. J’allais dans les boutiques de beaux vêtements et je cousais les vêtements à la mode que je voyais. J’étais fière de mes enfants et je ne voulais pas qu’ils soient différents des autres », souligne-t-elle. 

Encore jeune

Pour Fabiola Rodrigue, le fait d’atteindre 100 ans est un beau privilège. 

« Je me sens encore jeune parce que j’ai toute ma mémoire, toutes mes facultés et je m’occupe de moi. Je me sens bien à travers ma famille et mes voisins. J’aime le monde. J’ai toujours aimé les gens autour de moi et j’ai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »

Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arrière-petits-enfants est très fort. 

« J’ai eu la chance que ma mère soit présente pour mes deux enfants. Quand ils étaient malades, elle prenait soin d’eux et elle les faisait cuisiner. Aujourd’hui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mère à nos enfants », indique Maryse Martin.

Madame Rodrigue avec ses cinq enfants il y a une dizaine d’années. (Photo courtoisie)

Son secret pour se rendre à 100 ans : « Je dors sur un oreiller mémoire », rapporte-t-elle en riant. 

Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui l’attend pour la journée spéciale du 28 juin. Son 14e arrière-petit-enfant doit naître dans les prochaines semaines. Elle aimerait qu’ils partagent la même date d’anniversaire.

  • ✇Journal Le Soir
  • Des commerçants inquiets de l’avenir du centre-ville
    Le stationnement sur la rue Saint-Germain Ouest, au centre-ville de Rimouski, constitue un véritable fléau pour de nombreux commerçants qui ont choisi d’y installer leur entreprise. Alors que tous les commerçants questionnés à ce sujet par Le Soir.ca abondent dans le même sens, aucun d’entre eux ne souhaitent s’exprimer publiquement, par craintes de représailles envers leur magasin et parfois même, envers leur personne. Les commerçants rencontrés sont pour la plupart d’accord que le statio
     

Des commerçants inquiets de l’avenir du centre-ville

19 juin 2025 à 18:00

Le stationnement sur la rue Saint-Germain Ouest, au centre-ville de Rimouski, constitue un véritable fléau pour de nombreux commerçants qui ont choisi d’y installer leur entreprise.

Alors que tous les commerçants questionnés à ce sujet par Le Soir.ca abondent dans le même sens, aucun d’entre eux ne souhaitent s’exprimer publiquement, par craintes de représailles envers leur magasin et parfois même, envers leur personne.

Les commerçants rencontrés sont pour la plupart d’accord que le stationnement payant a sa place au centre-ville, pour des raisons semblables à celles évoqués par le maire de Rimouski, Guy Caron, lorsque la question a été soulevé, l’an dernier.

Il mentionnait alors que d’y rendre le stationnement gratuit aurait pour effet de diminuer les cases disponibles aux clients des commerces, puisque des étudiants de l’Institut maritime du Québec, du Cégep ou encore des employés de l’Hôpital régional auraient alors la possibilité de se stationner en ville.

Ce que propose les marchands, ce serait plutôt d’accorder une période de grâce de 90 minutes, à la place de celle de 15 minutes, présentement instaurée.

Lors de la séance du conseil municipal du 2 juin dernier, c’est quelque chose que l’ancien président de l’Association des Marchands de Rimouski – qui a fusionnée avec la Chambre de commerce de Rimouski-Neigette, il y a quelques année – Jean-Yves Beaulieu, a fait part à la Ville.

Monsieur Caron a alors répondu qu’en raison du nombre de cases de stationnement limité au centre-ville, il demeurait important d’assurer une rotation.

« Une trappe à contraventions »

Les commerçants désignent aussi qu’un manque d’affiche des consignes de paiement du stationnement pose un problème.

Un commerçant rapporte d’ailleurs qu’il demande à ses clients s’ils ont payé leur stationnement quand ils rentrent dans son magasin. Si ce n’est pas le cas, il lui arrive de le payer à leur place.

« Quelqu’un qui ne vient pas d’ici n’a aucune indication qu’il doit aller à l’horodateur pour payer. On dirait une trappe à contraventions. »

D’autres commerces de la rue St-Germain Ouest ont aussi constaté la même chose.

Les commerçants considèrent aussi qu’un manque d’affiche des consignes de paiement du stationnement pose un problème au centre-ville. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Les tickets à 82 $, lorsque tu en reçois un, tu ne veux pas en avoir d’autres. J’ai des clients qui en ont reçu et qui ne viennent plus pour cette raison. »

L’arrivée du Costco, prévue au début du mois d’août, inquiète aussi beaucoup, d’autant plus que les commerçants reçoivent déjà des commentaires de gens qui privilégient la cité des achats au centre-ville, en raison du stationnement.

« Les gens de l’extérieur vont aller au Costco et ils pourront s’y stationner gratuitement, mais nous, on n’a pas accès à ça. »

La clientèle ne voyage pas à vélo

Finalement, un enjeu qui retient également beaucoup l’attention des commerçants est la place que la Ville accorde au vélo, en retirant des espaces de stationnements pour voiture.

Encore une fois, tous sont d’accord sur un point : ils n’ont rien contre les vélos. Toutefois, ils estiment que de retirer du stationnement pour voiture, pour y installer des supports pour vélos pose un problème.

« Quand tu habites à Sainte-Blandine ou à Saint-Valérien, tu ne viens pas magasiner au centre-ville de Rimouski à vélo. »

Il est plutôt proposé d’installer les supports, sur des endroits du trottoir qui ne dérangeraient pas non plus la circulation des piétons.

  • ✇Journal Le Soir
  • Yannick Dumais succède à Michel Germain
    L’Océanic annonce officiellement la nomination de Yannick Dumais à titre de descripteur des matchs de l’équipe. Déjà conseiller au directeur-gérant Danny Dupont, il succède à Michel Germain, qui a occupé le poste durant 30 saisons avant d’annoncer son départ vers la retraite. La rumeur circulait depuis déjà plusieurs semaines. Dans ses adieux au public à la suite de la finale de la Coupe Memorial entre les Knights de London et les Tigers de Medecine Hat, le 1er juin dernier, Germain a év
     

Yannick Dumais succède à Michel Germain

19 juin 2025 à 17:00

L’Océanic annonce officiellement la nomination de Yannick Dumais à titre de descripteur des matchs de l’équipe.

Déjà conseiller au directeur-gérant Danny Dupont, il succède à Michel Germain, qui a occupé le poste durant 30 saisons avant d’annoncer son départ vers la retraite.

La rumeur circulait depuis déjà plusieurs semaines. Dans ses adieux au public à la suite de la finale de la Coupe Memorial entre les Knights de London et les Tigers de Medecine Hat, le 1er juin dernier, Germain a évoqué cette possibilité concernant son analyste.

Dumais réfléchissait déjà à cette possibilité depuis un certain temps.

Diplômé en art et technologie des médias (option radio) au Cégep de Jonquière, l’ancien directeur-gérant de l’Océanic occupait déjà le titre d’analyste depuis 2017, après son premier passage à ce poste entre 1995 et 2012.

Depuis la fondation de l’Océanic, Yannick Dumais a aussi agi comme statisticien, responsable des relations envers les médias, des communications et de la billetterie, registraire de route ainsi qu’adjoint aux opérations hockey et au directeur-gérant.

Sa feuille de route comprend aussi des passages comme dépisteur des Voltigeurs de Drummondville et pour la Centrale de recrutement de la LHJMQ, en plus d’un poste de directeur-gérant adjoint avec les Huskies de Rouyn-Noranda.

Pas chose facile

« Chausser les souliers de Michel Germain après 30 ans de carrière n’est pas chose facile. Il allait de surcroît que son meilleur ami de longue date et complice soit une personne forte à considérer pour le poste. D’avoir un Yannick Dumais, qui a du sang bleu qui lui coule dans les veines depuis très longtemps, je suis convaincu qu’il effectuera ce travail avec passion et professionnalisme », mentionne le directeur exécutif administration et hockey de l’Océanic, Jean-Philippe Bérubé.

À titre de conseiller de Danny Dupont, Yannick Dumais a accueilli le choix de 9e ronde de l’Océanic au dernier repêchage de la LHJMQ, Shane-Alexandre Dub. (Photo Le Soir – René Alary)

Déjà très occupé en affaires, Dumais occupe aussi des fonctions importantes au sein de Hockey Bas-Saint-Laurent.

  • ✇Journal Le Soir
  • 100 ans d’amour pour Fabiola Rodrigue
    La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours été au cœur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dû élever seule ses cinq enfants. La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants. Elle s’est mariée en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habité à Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle. « Nous avons vécu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitem
     

100 ans d’amour pour Fabiola Rodrigue

19 juin 2025 à 17:00

La Rimouskoise Fabiola Rodrigue aura 100 ans le 28 juin. Sa famille a toujours été au cœur de sa vie. Ayant perdu son mari dans la trentaine, elle a dû élever seule ses cinq enfants.

La presque centenaire est née à Saint-Anaclet dans une famille de 11 enfants. Elle s’est mariée en 1950 avec Marius Martin. Ils ont habité à Mont-Lebel et ont eu cinq enfants, Jacinthe, Nicole, Maryse ainsi que les jumeaux Dany et Danielle.

« Nous avons vécu seulement 13 ans ensemble. Mon mari est mort subitement à 37 ans. Ça a été toute une épreuve. La grande noirceur s’est installée dans la maison. Je n’étais plus capable de consoler les enfants. Je leur ai dit que je ne pouvais pas leur redonner leur père, mais que j’allais toujours être là pour eux », dit-elle.

Madame Rodrigue avec son mari Marius Martin en 1962. (Photo courtoisie)

Et la promesse a été tenue. Malgré la tristesse, Fabiola Rodrigue s’est retroussé les manches et a tout fait pour donner une belle vie à ses enfants alors âgés de 4 à 12 ans. La famille a déménagé à Rimouski en 1970. 

« J’ai pris des pensionnaires et je faisais de la couture pour joindre les deux bouts. Je ne pouvais pas travailler à l’extérieur, les enfants étaient trop jeunes. J’ai toujours avancé avec confiance. J’ai donné beaucoup pour mes enfants, mais ils me le rendent bien », explique-t-elle.

« Nous ne sentions pas que nous étions moins favorisés que les autres. Il y avait une belle joie de vivre chez nous et de belles valeurs nous étaient transmisses. Maman a toujours été très débrouillarde, elle faisait tout. Chez nous, nous mangions mieux en quantité et en qualité que plusieurs de mes amis plus fortunés », ajoute son fils, Dany Martin. 

Une grande cuisinière 

Malgré son âge avancé, madame Rogrique est complètement autonome. Sa plus grande passion a toujours été de cuisiner. Il y a quelques jours, elle a fait des pâtés à la viande, de la soupe et du pain aux canneberges. Elle fait tout de mémoire, pas question d’utiliser des livres de recettes. La couture a aussi été importante dans sa vie. 

Fabiola Rodrigue entourée de deux de ses enfants, Maryse et Dany Martin. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

« Je faisais la couture pour mes enfants. J’allais dans les boutiques de beaux vêtements et je cousais les vêtements à la mode que je voyais. J’étais fière de mes enfants et je ne voulais pas qu’ils soient différents des autres », souligne-t-elle. 

Encore jeune

Pour Fabiola Rodrigue, le fait d’atteindre 100 ans est un beau privilège. 

« Je me sens encore jeune parce que j’ai toute ma mémoire, toutes mes facultés et je m’occupe de moi. Je me sens bien à travers ma famille et mes voisins. J’aime le monde. J’ai toujours aimé les gens autour de moi et j’ai toujours fait attention pour ne pas leur faire de la peine. »

Madame Rodrigue avec ses cinq enfants il y a une dizaine d’années. (Photo courtoisie)

Le lien avec ses enfants ainsi que ses 7 petits-enfants et ses 13 arrière-petits-enfants est très fort. 

« J’ai eu la chance que ma mère soit présente pour mes deux enfants. Quand ils étaient malades, elle prenait soin d’eux et elle les faisait cuisiner. Aujourd’hui, ils cuisinent encore. Nous avons retransmis les valeurs familiales de ma mère à nos enfants », indique Maryse Martin.

Son secret pour se rendre à 100 ans : « Je dors sur un oreiller mémoire », rapporte-t-elle en riant. 

Madame Rodrigue ne sait pas du tout ce qui l’attend pour la journée spéciale du 28 juin. Son 14e arrière-petit-enfant doit naître dans les prochaines semaines. Elle aimerait qu’ils partagent la même date d’anniversaire.

❌
❌