Possible incendie suspect Ă Saint-Anaclet-de-Lessard
La résidence a été complÚtement détruite par les flammes, mais personne ne se trouvait à l'intérieur.
La résidence a été complÚtement détruite par les flammes, mais personne ne se trouvait à l'intérieur.
Depuis le retour de Trump, lâagence Immigration and Customs Enforcement (ICE) est sur toutes les lĂšvres aux Ătats-Unis. Lâ« Alcatraz des alligators » est maintenant fonctionnel; on songe mĂȘme Ă commencer les travaux forcĂ©s. Il y a 55 Canadiens qui sont prĂ©sentement dĂ©tenus lĂ .
Lâopinion de Robin Lebel
Lâhorreur vient dâatteindre un autre niveau. Le prĂ©sident Trump fait maintenant ce quâil veut sur tous les plans.
Mais, oĂč veut-il donc en venir? La rĂ©ponse la plus banale est souvent trop Ă©vidente pour ĂȘtre vue.
Donald Trump Ă©tait, avant les Ă©lections, un homme riche, milliardaire en actifs, mais pas en passifs. Il est revenu au pouvoir pour lâargent, sans aucune autre forme de motivation. Pour cette raison, il en profite au passage pour Ă©liminer tout ce qui lui semble inutile. Je parle de la classe des gens pauvres ou trĂšs pauvres des Ătats-Unis.
On mâa toujours appris que le plus fort dĂ©fend le plus faible, que le plus instruit apporte son savoir Ă la sociĂ©tĂ© pour la faire croĂźtre et ainsi crĂ©er de la richesse dans la classe moyenne. Que les plus tĂ©mĂ©raires en affaire crĂ©ent non seulement de la richesse, mais aussi de lâemploi au plus grand bĂ©nĂ©fice, encore lĂ , de la classe moyenne.
En fin de compte, tout ce mouvement de la sociĂ©tĂ© vise Ă sâenrichir et Ă prendre soin des plus dĂ©munis, Ă©vitant aux plus pauvres dâĂȘtre victimes dâinjustice ou de maltraitance.
Pour tout dire, une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique vise, en fin de compte, Ă donner une chance au bonheur de tous. Elle vise Ă amoindrir lâĂ©cart entre les gens les plus performants et les gens les plus vulnĂ©rables.
Que se passe-t-il prĂ©sentement aux Ătats-Unis? Il se passe quâun homme veut garder tout ce quâil pense ĂȘtre les gens les moins dispendieux Ă garder en vie. Une parcelle dâĂ©lites capable de tout se payer sans que lâĂtat nâait jamais Ă intervenir. Il baisse les impĂŽts des plus riches au dĂ©triment des programmes dâaide aux plus pauvres.
Il y a une erreur dans ce calcul: qui fera les basses besognes? Qui se tapera le ménage, les corvées en agriculture ou les travaux manuels de tout acabit?
Une autre erreur se trouve dans ce choix que fait le président: il tuera, par la bande, des frÚres, des amis et des pans de famille au complet.
Comme le peuple est armĂ©, que croyez-vous qui va se passer? Il va y avoir attentat contre le rĂ©gime, soulĂšvement de la population laissĂ©e Ă lâabandon, pour aboutir dans une guerre civile.
En fin de compte, quâaura Ă perdre le peuple amĂ©ricain si le Parti rĂ©publicain passe les Ă©lections de mi-mandat? Plus rien.
Benito Mussolini a fini pendu par les pieds. Quâarrivera-t-il au prĂ©sident des ĂtatsâUnis sâil ne met pas fin Ă son plan de cabochon?
Pendant ce temps, des alliances se forment en catimini, le monde dĂ©mocratique se dissocie des Ătats-Unis. La rĂ©organisation est en marche et rien ne lâarrĂȘtera. Les Ătats-Unis sâapprĂȘtent Ă vivre une fin abrupte.
Cela est inĂ©vitable, puisquâhistoriquement, une sociĂ©tĂ© dominante arrive toujours Ă bout de souffle Ă un moment ou Ă un autre de son histoire. Donald Trump et sa gang ne font que devancer la date dâĂ©chĂ©ance. Vous dites que je me trompe? Je le souhaite tout autant que vous.
Ne croyez surtout pas Elon Musk qui se dit contre les rĂ©publicains. Au contraire, il est de mĂšche avec Donald Trump. Leur chicane nâest quâune mascarade. Un vrai « show de boucane » de lutte professionnelle. Elon Musk va lancer un parti pour une seule raison: diviser le vote dĂ©mocrate et ainsi garder les rĂ©publicains au pouvoir.
Vous savez, les plus grands trafiquants de drogue dans le monde enveloppent des milliards$ sur des palettes de bois quâils cachent ensuite un peu partout. Pourquoi continuent-ils Ă faire ça sâils ne savent plus quoi faire de leur argent, me direz-vous? Comme Donald Trump, ils en manquent toujours un peu, dâaprĂšs eux.
Depuis 2009, le maire Francis St-Pierre n'a pas eu d'opposants aux élections municipales.
Le maire de la municipalitĂ© de Saint-Anaclet-de-Lessard, Francis St-Pierre, confirme quâun incendie sâest dĂ©clenchĂ© plus tĂŽt aujourdâhui, le vendredi 18 juillet , dans une rĂ©sidence de la rue Ross.
« Je suis allĂ© sur place ce matin. Je nâai pas beaucoup de dĂ©tails, sauf quâon sait que les rĂ©sidents nâĂ©taient pas lĂ , parce quâils sont partis en vacances », mentionne monsieur St-Pierre.
Il ajoute que la maison est une perte totale.
« Quand je suis allĂ©, les pompiers Ă©taient encore actifs, alors je nâai pas voulu les dĂ©ranger, ce qui fait que je nâai pas plus de dĂ©tails pour le moment. »
La municipalitĂ© a dâailleurs fait une publication Facebook pour demander Ă ses citoyens de rĂ©duire leur utilisation de lâeau, afin de prĂȘter main-forte au service incendie.
Il est possible que davantage de détails soient communiqué au courant de la journée.
Peu de temps aprÚs que la nouvelle ait été partagée, un GoFundMe a été mis sur pied par une amie de la famille pour leur venir en aide.
Au moment dâĂ©crire ces lignes, 33 dons avaient Ă©tĂ© effectuĂ©s, pour un montant de 1 895 $, soit 38 % de lâobjectif de 5000 $.
StĂ©phane Dupuis, 55 ans, de Saint-Anaclet-de-Lessard, arrĂȘtĂ© le 12 septembre relativement Ă du trafic de stupĂ©fiants, a Ă©tĂ© citĂ© Ă son procĂšs le 14 juillet par le juge Yves Desaulniers Ă la suite de la tenue de son interrogatoire qui, au prĂ©alable, sâest tenu la semaine prĂ©cĂ©dente.
La date du procĂšs devrait ĂȘtre fixĂ©e le 8 septembre. Dupuis a optĂ© pour un procĂšs devant un juge de la Cour du QuĂ©bec (sans jury).
Une ouverture des paquets scellĂ©s a eu lieu dans ces dossiers pour permettre Ă la dĂ©fense dâavoir accĂšs aux arguments ayant menĂ© Ă lâĂ©mission du mandat de perquisition.
Me Caroline BĂ©rubĂ© remplace Me Pierre Gagnon, qui a prĂ©sentĂ© une requĂȘte pour cesser dâoccuper en dĂ©cembre.
Quatre nouvelles accusations ont été portées contre Dupuis, le 20 septembre.
Il est accusĂ© de possession dans le but de faire le trafic de cocaĂŻne et de mĂ©tamphĂ©tamines, dâavoir eu en sa possession de lâargent en sachant quâil a Ă©tĂ© obtenu par la perpĂ©tration dâun acte criminel et dâavoir eu en sa possession une arme Ă feu sans dĂ©tenir de permis.
LâaccusĂ© a Ă©tĂ© remis en libertĂ© sous conditions le 20 septembre. Dupuis a comparu une premiĂšre fois le 13 septembre pour face Ă des accusations en matiĂšre de trafic de stupĂ©fiants.
Le 12 septembre en avant-midi, des enquĂȘteurs de la division des enquĂȘtes sur les crimes majeurs de Rimouski ainsi que des policiers du poste de la MRC de Rimouski-Neigette ont procĂ©dĂ© Ă lâarrestation de StĂ©phane Dupuis.
Lors dâune perquisition Ă son domicile, les policiers ont saisi un peu plus de 1300 grammes de cocaĂŻne, environ 1500 comprimĂ©s de mĂ©tamphĂ©tamine, prĂšs de 65 000$ en argent, une dizaine dâarmes de chasse, deux arbalĂštes, une camionnette de style pickup saisie comme bien infractionnel, une liste de comptabilitĂ© et trois tĂ©lĂ©phones cellulaires.
Un nouveau dossier a été présenté à la cour le 24 février pour une accusation de vol de moins de 5000$. Pour cette infraction, il est admissible au Programme de mesure de rechange (PMRG).
Il reviendra en cour le 8 septembre pour vĂ©rifier si la mesure de rechange (gĂ©nĂ©ralement un don ou des travaux communautaires) a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e. Si câest le cas, le dossier sera rayĂ© et il nây aura pas de peine.
Noah Jalbert, un homme de 19 ans de RiviĂšre-du-Loup arrĂȘtĂ© lors dâune opĂ©ration policiĂšre dans le secteur de la rue TĂ©miscouata Ă RiviĂšre-du-Loup et accusĂ© notamment dâextorsion et de sĂ©questration, Ă©tait de retour au palais de justice de RiviĂšre-du-Loup le 14 juillet pour la tenue de son enquĂȘte sur remise en libertĂ©. Celle-ci a finalement Ă©tĂ© reportĂ©e au 1er aoĂ»t.
Les policiers de la division des crimes majeurs de Rimouski, en partenariat avec ceux de la MRC de RiviĂšre-du-Loup, ont procĂ©dĂ© Ă lâarrestation de Jalbert le 13 mai. Celui-ci a Ă©tĂ© interrogĂ© relativement Ă des actes de violence qui auraient Ă©tĂ© commis dans les jours prĂ©cĂ©dents dans le secteur de RiviĂšre-du-Loup.
Il a comparu le jour mĂȘme sous plusieurs chefs dâaccusation, notamment de sĂ©questration, dâextorsion et de voie de fait.
Dans le cadre de cette opĂ©ration, environ 140 grammes de cocaĂŻne, prĂšs de 2000$ en argent et de lâĂ©quipement servant Ă la vente ont Ă©galement Ă©tĂ© saisis. Il pourrait aussi faire face Ă des accusations relatives au trafic de stupĂ©fiants.
Selon la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec, les enquĂȘtes en cours tendent Ă dĂ©montrer que les actes de violence seraient liĂ©s aux violences armĂ©es opposant le groupe Blood Family Mafia et les Hells Angels pour le trafic de stupĂ©fiants dans lâEst-du-QuĂ©bec.
« La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec continuera dâassurer une pression constante sur le crime organisĂ© et, ainsi, lutter activement contre la violence armĂ©e sur lâensemble de notre territoire », mentionne le service de police par voie de communiquĂ©.
Les attaques sur les médias sociaux, le mépris des citoyens et l'intimidation ont eu raison d'un conseiller.
Un rĂ©cent sondage LĂ©ger sur lâindice de bonheur rĂ©vĂšle que les gens qui habitent le Bas-Saint-Laurent et la GaspĂ©sie ne sont pas aussi heureux quâon pourrait le croire.
Si lâair pur, la mer et les montagnes semblent ĂȘtre une recette parfaite pour ĂȘtre heureux, les rĂ©gions du Bas-Saint-Laurent et de la GaspĂ©sie se retrouvent en queue de peloton, sot au 11e et 13e rang respectivement, devant Laval, lâAbitibi-TĂ©miscamingue et MontrĂ©al.
La vice-prĂ©sidente et associĂ©e chez LĂ©ger, Caroline Roy, estime quâil faut tout de mĂȘme ĂȘtre prudent dans lâinterprĂ©tation des rĂ©sultats puisque les Ă©carts ne sont pas si prononcĂ©s.
« On remarque que les rĂ©gions situĂ©es entre la 6e et la 13e position ont Ă peine un point de diffĂ©rence. De plus, on ne peut pas nĂ©cessairement dire que le bonheur des gens est exclusivement liĂ© Ă oĂč ils habitent. »
NĂ©anmoins, la GaspĂ©sie affiche une baisse de 2,8 points par rapport Ă 2011 alors que le Bas-Saint-Laurent est en lĂ©gĂšre hausse de 1,2 point. Câest la CĂŽte-Nord qui sort gagnante alors que lâindice de bonheur se situe Ă 75,4 sur 100 tout juste devant la Mauricie et Les Laurentides.
Sur le plan provincial, on remarque tout de mĂȘme une augmentation de 2,7 points au QuĂ©bec, par rapport Ă 2021.
« Le niveau de bonheur des QuĂ©bĂ©cois est en hausse, et câest particuliĂšrement vrai chez nos jeunes de 18 Ă 24 oĂč le score a grimpĂ© de 5,6 points par rapport Ă notre dernier sondage. Câest le fait saillant de notre enquĂȘte Ă mon avis », indique Caroline Roy
Le QuĂ©bec est donc la province oĂč les gens se perçoivent comme Ă©tant les plus heureux devant le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve.
En bas de classement, on retrouve lâĂle-du-Prince-Ădouard au tout dernier rang, derriĂšre le Manitoba et lâOntario.
Les bas-laurentiens se rappelleront que Rimouski se situait au 1er rang des villes avec lâindice de bonheur le plus Ă©levĂ© en 2012 et 2013.
Cette annĂ©e câest plutĂŽt Saint-Augustin-de-Desmaures qui trĂŽne au premier rang. Rimouski est quand mĂȘme encore dans le top 25 avec une 16e position.
Pour Caroline Roy, ce sondage est rĂ©vĂ©lateur que les choses sâamĂ©liorent tranquillement dâun point de vue global. Le QuĂ©bec est gĂ©nĂ©ralement plus heureux et ses jeunes aussi.
AprĂšs trois semaines de navigation dans lâestuaire du Saint-Laurent, lâOrganisation bleue a amarrĂ© le 9 juillet ses deux navires au port de Rimouski, marquant ainsi la fin du troisiĂšme chapitre de lâExpĂ©dition bleue. Le bilan de cette mission scientifique est aussi impressionnant quâalarmant: une demi-tonne de dĂ©chets plastiques a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©e sur dix Ăźles de lâestuaire.
Cette expĂ©dition interdisciplinaire, dirigĂ©e par la directrice gĂ©nĂ©rale et fondatrice de lâOrganisation bleue, Anne-Marie Asselin, avait pour objectif dâanalyser les impacts de la pollution plastique en vue dâenrichir les connaissances scientifiques et dâoutiller les gestionnaires environnementaux.
ComposĂ© Ă 80% de femmes, lâĂ©quipage de 25 participants, dont 18 Ă la fois, rassemblait des profils variĂ©s: scientifiques, Ă©crivaines, photographes, Ă©tudiantes, une philosophe spĂ©cialisĂ©e en Ă©thique et une archĂ©ologue. Ces expertes proviennent principalement de lâUniversitĂ© du QuĂ©bec Ă Rimouski, de lâUniversitĂ© de MontrĂ©al et de lâUniversitĂ© Concordia.
« On Ă©tait rĂ©parti sur deux navires qui naviguaient toujours ensemble, explique Mme Asselin, qui est aussi la cheffe de mission. Chaque fois quâon arrivait dans un lieu, on se mettait Ă lâĂ©paule, câest-Ă -dire cĂŽte Ă cĂŽte. Tous les repas Ă©taient pris ensemble. »
Les deux embarcations, soient le catamaran Vanamo et la goĂ©lette monocoque Le Bleuet, ont Ă©tĂ© propulsĂ©es autant que possible par le vent et lâĂ©lectricitĂ©, dans un souci de cohĂ©rence avec les valeurs environnementales de lâorganisation.
Parti le 23 juin du bassin Louise Ă QuĂ©bec, lâĂ©quipage a remontĂ© le fleuve Saint-Laurent en visitant lâĂźle dâOrlĂ©ans, lâĂźle aux Grues, lâarchipel de Kamouraska, lâĂźle aux Fraises, lâĂźle Blanche, lâĂźle aux Basques, lâĂźle Bicquette et lâĂźle Saint-BarnabĂ©.
Les résultats confirment une hypothÚse qui peut paraßtre contre-intuitive: la pollution plastique est plus densément présente dans les ßles inaccessibles à la population. « Plus les communautés sont sensibilisées, plus elles utilisent le littoral, plus elles rendent le service de nettoyer quotidiennement les berges », précise la biologiste marine.
LâĂ©quipage a fait des trouvailles surprenantes, dont des bouteilles de lâĂ©poque de la contrebande sur lâĂźle du Bic et une bouteille de plastique contenant un papier parfaitement prĂ©servĂ© du 13e festival Juste pour rire 1995. Ces artefacts seront analysĂ©s par Marijo Gauthier-BĂ©rubĂ©, spĂ©cialiste de lâarchĂ©ologie subaquatique, qui dĂ©veloppe une nouvelle approche de lâarchĂ©ologie des plastiques.
Cette annĂ©e, câest la quantitĂ© massive de styromousse qui a le plus Ă©tonnĂ© lâĂ©quipe.
« Le styromousse peut prendre un minimum de 1000 ans avant de se dĂ©grader, souligne la scientifique. On trouve Ă©normĂ©ment de fragments de styromousse qui sont picorĂ©s par les oiseaux. Câest vraiment un flĂ©au! »
FondĂ©e en 2018, lâOrganisation bleue ne se contente pas de dresser des portraits de la situation. Elle collabore directement avec le gouvernement fĂ©dĂ©ral pour influencer les politiques publiques et la lĂ©gislation sur le bannissement du plastique.
« Le gouvernement dĂ©montre de lâintĂ©rĂȘt pour notre travail, surtout Ă lâaube des nĂ©gociations du traitĂ© international contre la pollution plastique », prĂ©cise Anne-Marie Asselin.
Cette collaboration sâest intensifiĂ©e depuis 2022, aprĂšs que le lobby pĂ©trochimique ait contestĂ© lâabsence de donnĂ©es scientifiques fiables pour justifier une loi sur le bannissement du plastique.
Les dĂ©chets collectĂ©s lors de cette expĂ©dition ne finiront pas au dĂ©potoir: ils seront transformĂ©s en Ćuvres dâart dans le cadre dâexpositions prĂ©vues Ă travers le QuĂ©bec. Une premiĂšre exposition sera lancĂ©e dans deux semaines, ce qui mettra en lumiĂšre lâapproche crĂ©ative de lâOrganisation bleue visant Ă sensibiliser la population Ă la pollution plastique.
LancĂ©e en 2022, lâExpĂ©dition bleue a dĂ©jĂ couvert le golfe du Saint-Laurent ainsi que le fjord et le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. AprĂšs cette derniĂšre mission dans lâestuaire, lâĂ©quipe prendra une pause afin de dĂ©velopper sa prochaine mission.
« Ce sera le plus gros projet de lâorganisation », indique la biologiste.
LâExpĂ©dition bleue sâinscrit dans une dĂ©marche de prĂ©servation des Ă©cosystĂšmes marins, particuliĂšrement pertinente dans le contexte du projet dâagrandissement du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.
La quatriÚme édition du Tournoi provincial de baseball junior AA de Rimouski se tient en fin de semaine au Stade du Complexe sportif Guillaume-Leblanc.
Comme par les annĂ©es passĂ©es, huit Ă©quipes seront de la partie, trois du Bas-Saint-Laurent, trois de la rĂ©gion de QuĂ©bec, une de Repentigny et lâautre de Victoriaville.
Les deux meilleures équipes au classement de la Ligue de la Ligue de baseball de la région de Québec, les Lauriers de Victoriaville et les Carnavals 1 de la Capitale nationale, participent au tournoi.
Quatre parties seront disputées vendredi à compter de 10 h, avec, pour commencer un affrontement Trois-Pistoles / Saint-Pascal, les deux finalistes lors du tournoi de 2024.
Le Baseball ID de Rimouski jouera son premier match à 17 h face aux Monarques de Lévis-LotbiniÚre. Gagne ou perd, la formation rimouskoise jouera ensuite le samedi, à 16 h 30 ou 19 h 30.
Les demi-finales seront disputées dimanche à 10 h et 13 h, suivies de la finale à 17 h.
« On continue avec notre recette gagnante avec lâajout, cette annĂ©e, dâhonneurs individuels comme des joueurs et lanceurs du tournoi », explique le prĂ©sident Luc Jobin.
Les trois premiÚres éditions du tournoi ont vu à chaque fois deux équipes du Bas-Saint-Laurent croiser le fer en finale.
En 2022 et 2023, Trois-Pistoles a remportĂ© le championnat contre Rimouski alors que lâan dernier, la formation des Basques sâest inclinĂ©e 7-6 contre celle du Kamouraska.
Ă noter que lâaccĂšs au stade sera gratuit tout au long de la fin de semaine.
Premier Tech aimerait développer un site de traitement des boues de fosses septiques.
Pour sa deuxiĂšme semaine dâactivitĂ©s en 2025, les Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai proposent notamment de la musique, de lâanimation et de la danse au menu de sa programmation.
La programmation des Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai est en constante Ă©volution et des Ă©vĂ©nements peuvent y ĂȘtre ajoutĂ©s. Des changements peuvent aussi y ĂȘtre faits, sans prĂ©avis.
Il est recommandĂ© de suivre lâorganisation des Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai sur les rĂ©seaux sociaux pour des mises Ă jour rĂ©guliĂšres.
La grĂšve qui s'amorce vendredi complique la vie d'une femme de la CĂŽte-Nord atteinte d'un cancer.
Le conseil municipal de Rimouski rejette les soumissions dĂ©posĂ©es dans le cadre de lâappel dâoffres relatif Ă la fourniture de services professionnels dans le cadre du projet dâaccompagnement et de conseils en appui au repositionnement stratĂ©gique des commerces de dĂ©tail de Rimouski en raison dâun dĂ©passement des coĂ»ts par rapport aux sommes budgĂ©tĂ©es.
« Nous avions une subvention de 150 000$ du ministĂšre des Affaires municipales et de lâHabitation pour ce projet. Nous avions estimĂ© les coĂ»ts du mandat que nous voulions confier Ă 140 000$, mais la plus basse des soumissions conformes Ă©tait de prĂšs de 200 000$ », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.
La ville est en train de modifier les termes dâattributions de son appel dâoffres afin de pouvoir retourner en soumissions et dâobtenir des offres dans les limites de la subvention disponible.
Ce mandat vise à revoir le commerce de détail sur le territoire de la Ville, particuliÚrement au centre-ville.
Le repositionnement stratĂ©gique des commerces de dĂ©tail Ă Rimouski est lâune des 15 recommandations du comitĂ© initiĂ© par la Chambre de commerce et de lâindustrie Rimouski-Neigette pour amenuiser les impacts de lâouverture du Costco.
Lâancien champion olympique de patinage artistique David Pelletier se joint aux Stars de Dallas Ă titre dâentraĂźneur adjoint dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Je suis pas mal sĂ»r d'ĂȘtre le premier patineur artistique Ă avoir ce poste-lĂ
, souligne-t-il en riant.
PrĂ©vues le 14 juillet, les observations sur la peine de Jean-Philippe Lepage, 33 ans, de Rimouski, qui a plaidĂ© coupable Ă sept des huit chefs dâaccusation relatifs Ă de la pornographie juvĂ©nile auxquels il fait face, sont reportĂ©es au 3 octobre, puisque les rapports sexologique et prĂ©sententiel devant guider le tribunal dans lâimposition de la peine ne sont pas prĂȘts.
Lepage a admis avoir eu des discussions Ă connotation sexuelle avec deux filles de 13 et 12 ans, qui Ă©taient en fait des agents civils dâinfiltration sâĂ©tant prĂ©sentĂ©s comme de jeunes filles sur Facebook, entre le 11 fĂ©vrier 2023 et le 14 mai 2024.
Dans les deux cas, câest lâaccusĂ© qui a envoyĂ© des demandes dâamitiĂ© aux filles Ă partir de deux profils Facebook, soit Jean-Philippe Lepage et Martin Lepage. La preuve dĂ©montre que la discussion sur Messenger avec les filles a rapidement tournĂ© vers la sexualitĂ©. LâaccusĂ© expliquant aux filles ce quâĂ©tait la sexualitĂ© et lâimportance pour elles dâĂȘtre initiĂ©es Ă la sexualitĂ©.
Dans le cas de la premiĂšre jeune fille de 13 ans, la discussion sur Messenger compte 586 pages. LâaccusĂ© a admis le contenu de cette discussion ainsi que de lui avoir envoyĂ© 76 photos et vidĂ©os Ă caractĂšre pornographique, dont une photo de son pĂ©nis.
Pour celle de 12 ans, les Ă©changes sur Messenger totalisent 400 pages. LâaccusĂ© a admis leur contenu et dispensĂ© le juge Yves Desaulniers dâen faire la lecture.
Lâanalyse de matĂ©riel informatique de lâaccusĂ© a permis dâidentifier une troisiĂšme victime, une jeune fille de 13 ans.
Lepage a aussi plaidĂ© coupable Ă une accusation de non-respect de ses conditions, puisquâil lui Ă©tait interdit dâutiliser Internet depuis sa sortie de prison, le 24 juillet 2020, pour une sentence en semblable matiĂšre. Il lui Ă©tait Ă©galement interdit dâĂȘtre en contact avec des enfants de moins de 16 ans.
Lepage est notamment accusĂ© dâavoir eu en sa possession de la pornographie juvĂ©nile, dâavoir accĂ©dĂ© Ă de la pornographie juvĂ©nile et dâavoir produit de la pornographie juvĂ©nile.
Lepage a plaidĂ© coupable avant la tenue de son procĂšs. Le juge Yves Desaulniers lâa dĂ©clarĂ© coupable et il a ordonnĂ© la confection de rapports sexologique et prĂ©sentenciel.
« Vous ĂȘtes dans la jeune trentaine. Je vous suggĂšre fortement de collaborer avec le sexologue. Ăa ne pourra que vous aider », a-t-il lancĂ©.
En dĂ©cembre, Lepage avait renoncĂ© Ă lâexamen de sa dĂ©tention. Il restera donc dĂ©tenu pendant le reste des procĂ©dures judiciaires.
Lâexamen de la dĂ©tention, appelĂ© requĂȘte Myers, est prĂ©vu au Code criminel aprĂšs 90 jours de dĂ©tention pour vĂ©rifier si celle-ci est toujours requise pour le prĂ©venu.
« Nous nâavons pas dâĂ©lĂ©ments nouveaux Ă soumettre au tribunal pour le convaincre de remettre mon client en libertĂ© », avait mentionnĂ© Me Hugo Caissy.
Lepage a renoncĂ© Ă la tenue de son enquĂȘte sur remise en libertĂ©, le 24 mai 2024, son avocat estimant ne pas ĂȘtre en mesure de convaincre le tribunal de remettre son client en libertĂ©.
Rappelons que la dĂ©tention prĂ©ventive faite avant lâimposition dâune peine Ă©quivaut Ă 1,5 jour pour chaque jour purgĂ©.
Les enquĂȘteurs de la division des enquĂȘtes sur lâexploitation sexuelle des enfants sur Internet de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec ont procĂ©dĂ© Ă lâarrestation de Jean-Philippe Lepage le 15 mai 2024.
Le long mĂ©trage Fanny, qui a Ă©tĂ© tournĂ© Ă 90% au Bas-Saint-Laurent, a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© parmi les dix films en compĂ©tition officielle au Festival du film francophone dâAngoulĂȘme, en France. LâĂ©vĂ©nement se tiendra du 25 au 30 aoĂ»t.
De plus, lâactrice principale, Milya Corbeil Gauvreau, reprĂ©sente le film qui est aussi en compĂ©tition officielle au Busan International Kids & Youth Film Festival, en CorĂ©e du Sud. LâĂ©vĂ©nement se tient du 15 au 19 juillet.
Lâhistoire se dĂ©roule dans le village fictif de Sainte-Lorette, dont les images ont Ă©tĂ© tournĂ©es dans six municipalitĂ©s du Bas-Saint-Laurent, dont Rimouski, Mont-Joli et MĂ©tis-sur-Mer. AdaptĂ© de la populaire sĂ©rie de livres Fanny Cloutier, Ă©crite par StĂ©phanie Lapointe et parue aux Ă©ditions Les Malins, le film explore des thĂšmes universels et profondĂ©ment humains, tels que la famille, les relations pĂšre-fille, lâamitiĂ©, le deuil et la quĂȘte de vĂ©ritĂ©.
En plus de Milya Corbeil Gauvreau dans le rĂŽle-titre, le film met notamment en vedette Ăric Bruneau, Magalie LĂ©pine-Blondeau, Claude Legault, AdĂ©laĂŻde Schoofs et LĂ©okim Beaumier-LĂ©pine.
RĂ©alisĂ©e par Yan England et scĂ©narisĂ©e par StĂ©phanie Lapointe, lâĆuvre cinĂ©matographique continue son ascension. Depuis sa sortie en salle le 9 mai, elle a atteint plus de 890 000$ au box-office.
« Fanny poursuivra bientĂŽt sa trajectoire auprĂšs du public quĂ©bĂ©cois en entamant sa fenĂȘtre dâexploitation en vidĂ©o sur demande dĂšs la fin juillet, est-il Ă©crit dans le communiquĂ© de TĂ©lĂ©fiction, qui a produit le long mĂ©trage. Le film sera alors disponible sur les plateformes de Bell Media, Cogeco, Telus
et Vidéotron. »
LâExpozine de Saint-Simon-de-Rimouski revient pour une 4e annĂ©e, les 19 et 20 juillet dans lâĂ©glise de Saint-Simon, avec une grande foire de lâart imprimĂ©.
LâĂ©vĂ©nement est devenu si populaire que le nombre dâexposants atteint la limite de la cinquantaine. Des artistes des Basques et dâailleurs au QuĂ©bec se retrouveront dans lâĂ©glise pour prĂ©senter leurs pratiques et vendre leurs Ćuvres.
Parmi les artistes prĂ©sents, notons les bĂ©dĂ©istes Julie Rocheleau et Jimmy Beaulieu, les artistes visuels Christian Bujold et Ămilie Bernard ainsi que La maison du notaire de Trois-Pistoles, la revue LibertĂ© et la Coop pistoloise La Seiche.
« La foire est commerciale, mais elle se veut surtout un lien de rencontres, de dĂ©couvertes et dâĂ©changes. Six ateliers crĂ©atifs seront offerts au public durant le week-end par des exposants et un micro ouvert aura lieu samedi, Ă 17 h », mentionnent les organisateurs.
« Chaque annĂ©e, lâĂ©vĂ©nement prend de lâampleur et on est super fiers de ça », lance le fondateur SĂ©bastien LĂ©pine (SLEP) affichiste et sĂ©rigraphe.
M. Lépine affirme que les artistes viennent à Saint-Simon pour profiter de la beauté de la région.
« Ils veulent voir le fleuve. Ăa fait partie du pĂ©riple. Lâambiance est incroyable. Câest super dans lâĂ©glise pour les artistes, mais aussi pour les visiteurs. Jâai parlĂ© avec deux personnes ĂągĂ©es qui mâont dit quâelles nâĂ©taient jamais rentrĂ©es dans lâĂ©glise. Ăa fait partie des objectifs initiaux de lâĂ©vĂ©nement de faire connaĂźtre cette superbe Ă©glise, tout en contribuant Ă la vie culturelle des Basques », indique celui qui possĂšde un chalet Ă Saint-Simon-sur-Mer.
Leur périple de 180 km commençait à Sainte-Rita et se terminera à Saint-Ulric aprÚs neuf jours de marche.
Le Shaker a relancé la course au championnat dans la Ligue de baseball senior Puribec en arrachant, mercredi soir, une importante victoire de 7-5 face au CIEL FM, à RiviÚre-du-Loup.
Ce gain permet au Shaker (10-6) de sâapprocher Ă une partie du CIEL FM (12-6), Ă un match du premier rang. Un revers aurait repoussĂ© la formation rimouskoise, trois parties derriĂšre. TĂ©miscouata est aussi dans la course, tout juste derriĂšre le Shaker.
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CâĂ©tait lâĂ©galitĂ© 2-2 aprĂšs cinq manches quand le Shaker y est allĂ© dâune poussĂ©e de quatre points, aprĂšs deux retraits, sur les simples de Benjamin Roy et Ămile Maisonneuve.
Ce dernier sâest particuliĂšrement mis en Ă©vidence avec un match de 4 en 4 au bĂąton et deux points produits en plus de sauvegarder la victoire au monticule en fin de 7e manche. Il sâest amenĂ© en relĂšve Ă Jean-Philippe Marcoux-Tortillet avec deux coureurs sur les buts et aucun retrait. Le gaucher a retirĂ© trois frappeurs sur des prises pour mettre fin Ă la rencontre.
Kevin Roy (3 en 4 et 2 pp) et Marcoux-Tortillet (2 en 4 et 1 pp) ont aussi contribué en offensive. Pour le CIEL FM, notons les 3 cs en 4 de Frédéric Tardif ainsi que les 2 cs en 4, avec trois points produits, de Vincent Tardif.
Louis Trépanier, le 3e de quatre lanceurs utilisés par le Shaker, ajoute une victoire à son dossier. La défaite va à la fiche du vétéran Jimmy Durette qui a accordé neuf coups sûrs et six points, tous mérités, en six manches.
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Au Stade Paul-Ămile DubĂ©, les Braves Batitech du TĂ©miscouata ont dĂ©fait le BĂ©rubĂ© GM par la marque de 15-4.
Une poussée de neuf points en troisiÚme manche a porté le pointage à 13-0. Les visiteurs ont frappé 16 coups sûrs dont trois sont des circuits appartenant à Alexis Pelletier, Félix Castonguay et Samuel Pearson.
Takuto Kanno (quatre manches) a enregistré sa deuxiÚme victoire en quatre décisions. La défaite va au dossier de Thomas Morin (1-1).
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Le Shaker reprend lâaction jeudi soir devant ses partisans en recevant le FrontiĂšre FM dâEdmundston Ă compter de 19 h 30. Mathieu Gobeil sera le lanceur partant.
Il sâagira de lâavant-dernier match local du Shaker en saison rĂ©guliĂšre.
Un total de 63 accidents en 12 ans, sur 1,2 km... Un tronçon de la Mitis pourrait ĂȘtre corrigĂ© pour de bon.
Le conseil des maires de la MRC de la Mitis a adoptĂ©, le 9 juillet, une rĂ©solution pour lâembauche dâun architecte afin de rĂ©aliser un projet de faisabilitĂ© pour la construction dâun palais de justice Ă Mont-Joli.
« Cet architecte pourra nous dire combien ça pourrait coĂ»ter pour rĂ©pondre aux demandes du ministĂšre pour la construction dâun palais de justice afin de pouvoir retourner vers le ministre pour lâautorisation dâune construction ou la location de locaux qui pourraient appartenir Ă la MRC et Ă la Ville de Mont-Joli », explique le maire de Mont-Joli. Martin Soucy.
Monsieur Soucy indique quâune rencontre a eu lieu rĂ©cemment avec des gens du cabinet du ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette.
« Nous nous sommes entendus que nous allions présenter un plan préliminaire avec des estimés de coûts afin de pouvoir négocier avec eux parce que nous tenons à notre palais de justice et à offrir un service de justice de proximité aux résidents de la Mitis. La nécessité est toujours là . On veut éviter que le déménagement temporaire des activités à Rimouski devienne permanent », affirme le maire Soucy.
Rappelons que depuis le 3 février dernier, les activités du palais de justice de Mont-Joli ont été transférées de maniÚre temporaire à Rimouski. Or, le temporaire semble vouloir devenir permanent, du moins dans les opérations quotidiennes de la chambre criminelle.
Jusque-lĂ , les dossiers de Mont-Joli continuaient dâĂȘtre fixĂ©s dans les termes de cour de Mont-Joli, mĂȘme si ces derniers Ă©taient entendus au palais de justice de Rimouski.
Or, la juge coordonnatrice pour la chambre criminelle Ă Rimouski, AndrĂ©e St-Pierre, a mentionnĂ© aux avocats prĂ©sents quâĂ compter du 1er aoĂ»t, les dossiers de Mont-Joli seront intĂ©grĂ©s parmi ceux de Rimouski et que la journĂ©e Ă haut volume, aussi appelĂ©e le terme de pratique, sera dorĂ©navant les lundis pour tous les dossiers alors quâelle a toujours Ă©tĂ© le mardi Ă Mont-Joli.
Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barette, a pris la dĂ©cision de transfĂ©rer les activitĂ©s judiciaires Ă Rimouski en raison de problĂšmes de sĂ©curitĂ© Ă Mont-Joli oĂč les audiences se tenaient Ă lâHĂŽtel de Ville de Mont-Joli, dans la salle du conseil.
« De rĂ©centes Ă©valuations, rĂ©alisĂ©es notamment par la Commission des normes, de lâĂ©quitĂ©, de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© du travail, commandent une action immĂ©diate pour assurer un parcours sĂ©curitaire pour les usagers, pour les personnes victimes et pour le personnel judiciaire. Nous ne pouvons faire aucun compromis sur la sĂ©curitĂ© des usagers, des personnes victimes et du personnel qui frĂ©quente rĂ©guliĂšrement nos palais de justice », mentionnait alors le ministre.
Ă lâĂ©cole Paul-Hubert de Rimouski, une annonce prĂ©sentĂ©e lâavant-derniĂšre journĂ©e de classe comme une « restructuration » cache des compressions budgĂ©taires qui bouleversent la vie de Jeffrey-Lou St-Hilaire et de sa mĂšre, Marie-JosĂ©e Aubin. Les coupes budgĂ©taires au Centre de services scolaire des Phares brisent lâĂ©quilibre fragile de cet Ă©lĂšve autiste.
Jeffrey-Lou St-Hilaire a pleurĂ© une bonne partie de la journĂ©e. Sa mĂšre comprend pourquoi. Depuis deux ans, son fils Ă©voluait dans un environnement parfaitement adaptĂ© Ă ses besoins: une classe silencieuse, aux lumiĂšres tamisĂ©es, avec des techniciens en Ă©ducation spĂ©cialisĂ©e formĂ©s spĂ©cifiquement pour intervenir auprĂšs dâĂ©lĂšves prĂ©sentant un trouble du spectre de lâautisme (TSA).
« On nâentendait pas un son dans cette classe, dĂ©crit Marie-JosĂ©e Aubin, la voix empreinte de nostalgie. CâĂ©tait vraiment un espace fait pour eux. »
Le programme AccÚs FTP (Formation préparatoire au marché du travail), dans lequel le jeune homme de 18 ans était inscrit, dépassait les simples apprentissages scolaires.
Ces jeunes adultes autistes dĂ©montaient des ordinateurs, fabriquaient du bois dâallumage Ă partir de palettes, confectionnaient des sacs de compost avec de vieux journaux. Ils visitaient aussi le Manoir Les GĂ©nĂ©rations, oĂč ils servaient les collations aux rĂ©sidents et lavaient la vaisselle. Jeffrey-Lou apprĂ©ciait particuliĂšrement ce contact avec les personnes ĂągĂ©es, Ă qui il servait la collation.
Cette diversitĂ© dâactivitĂ©s permettait Ă chaque Ă©lĂšve de dĂ©couvrir ses forces et ses intĂ©rĂȘts, de lâavis de Mme Aubin. Jeffrey-Lou sâest mĂȘme portĂ© volontaire pour la Coupe Memorial, une expĂ©rience qui lâa marquĂ© profondĂ©ment.
« Quand il sâest offert comme bĂ©nĂ©vole pour la Coupe Memorial, je ne le savais mĂȘme pas, confie sa mĂšre avec fiertĂ©. CâĂ©tait un fichu de beau travail! Tout le monde le connaissait. Il a des photos avec tous les joueurs de lâOcĂ©anic. Il sâest senti utile. »
Les 5,6 M$ que doit Ă©conomiser le Centre de services scolaire des Phares ont un visage humain. Ă la rentrĂ©e, le jeune homme du Bic se retrouvera dans un groupe de 16 Ă©lĂšves au lieu de 9, sans ses professeurs et ses techniciens en Ă©ducation spĂ©cialisĂ©e (TES) habituels, dans un nouveau local. Il se retrouvera Ă Polyflore, qui est centrĂ©e sur lâhorticulture.
« Au lieu dâavoir un TES pour neuf, il va y avoir un TES pour deux classes », se dĂ©sole Marie-JosĂ©eAubin.
Jeffrey-Lou aime plus ou moins les plantes. Pour lui, ce changement reprĂ©sente bien plus quâun simple ajustement pĂ©dagogique. Câest la rupture dâune stabilitĂ© qui Ă©tait importante pour lui.
« Je ne me sens pas trĂšs bien avec cette dĂ©cision », confie-t-il dans de simples mots qui portent nĂ©anmoins le poids de lâangoisse qui lâhabitera jusquâĂ la rentrĂ©e.
LâanxiĂ©tĂ© de Jeffrey-Lou sâest intensifiĂ©e, dâautant plus quâil devra aussi faire face Ă une nouvelle rĂšgle: plus de cellulaire Ă lâĂ©cole. Pour celui qui Ćuvre Ă la radio Ă©tudiante et qui trouve refuge dans la musique quĂ©bĂ©coise, cette restriction reprĂ©sente une Ă©preuve supplĂ©mentaire.
« Durant les pauses et le dĂźner, jâavais toujours mon tĂ©lĂ©phone pour Ă©couter de la musique », explique-t-il. La musique et le sport sont ses ancrages, ses façons de gĂ©rer son stress et son anxiĂ©tĂ©.
Sa mĂšre observe dâailleurs les efforts de son fils pour sâadapter: « Je vois quâil essaie de trouver des trucs pour diminuer son anxiĂ©tĂ©. »
Ce qui chagrine le plus Mme Aubin, câest de voir sâeffriter des services qui Ă©taient si bĂ©nĂ©fiques. « Je trouve ça dĂ©plorable, dâautant plus quâon a menĂ© ces batailles-lĂ il y a 15 ans! Câest comme si on avait fait tout ce travail-lĂ pour rien. »
Consciente des contraintes budgĂ©taires imposĂ©es par QuĂ©bec, elle ne blĂąme pas le Centre de services scolaire. Elle dĂ©plore plutĂŽt une rĂ©alitĂ© rĂ©currente: « Câest tout le temps les Ă©lĂšves Ă besoins particuliers qui Ă©copent! »
DerriÚre les chiffres et les pourcentages des compressions budgétaires se cachent des histoires comme celle de Jeffrey-Lou. Des jeunes qui, malgré leurs différences, aspirent à contribuer à leur communauté, à se sentir utiles et reconnus.
Jeffrey-Lou a lâambition de continuer ses Ă©tudes jusquâĂ 21 ans, de continuer Ă diffuser de la musique Ă la radio Ă©tudiante et Ă jouer au hockey-boule. MalgrĂ© les changements, il garde ses rĂȘves intacts: devenir technicien dans les arts de la scĂšne.
Ils accueillent avec réserve la volte-face du gouvernement quant aux restrictions imposées en éducation.
Lâouverture de lâessencerie du magasin-entrepĂŽt Costco de Rimouski le mardi 8 juillet nâavait pas encore eu dâeffet sur les stations des environs au moment de mettre sous presse, vendredi.
Ă peu prĂšs 24 heures aprĂšs son ouverture, le prix de lâessence ordinaire Ă la pompe Ă©tait de 1,40 cent du litre. Au mĂȘme moment, dans Rimouski, les autres stations affichaient un prix de 1,51 cent du litre, pour une diffĂ©rence dâenviron 11 cents.
Le conseiller en communication et porte-parole de CAA-QuĂ©bec, Simon Bourassa, est dâavis quâil est un peu tĂŽt pour se prononcer sur les effets de cette ouverture.
Il avait dâailleurs mentionnĂ© en entrevue avec le Soir.ca, quelques semaines plus tĂŽt, quâil serait difficile de les Ă©valuer.
«âOn ne connait pas les stratĂ©gies commerciales de Costco. Ce que lâon sait, câest que la compagnie est en mesure dâoffrir un prix de lâessence qui est moins Ă©levĂ©, en raison de leur coĂ»t dâopĂ©ration qui est moindre. Dans la rĂ©gion de QuĂ©bec, il y a une diffĂ©rence quand mĂȘme importante entre le prix au Costco et celui des stations-service environnantes. Ăa dĂ©pend toujours : il arrive quâil nây ait pas une grosse diffĂ©rence. Ăa dĂ©pend de plusieurs facteurs, comme le moment de lâannĂ©e, lâaffluence, la demande, le prix que paient aussi leurs essences, les essenceries, donc le coĂ»t dâacquisitionâ», mentionne monsieur Bourassa.
Il demeure dâavis quâil faudra patienter pour faire lâanalyse des impacts.
«âIl faut attendre de voir la rĂ©action du marchĂ© et des gens. Ăa va varier en fonction de la demande et en fonction dont le consommateur va rĂ©agir dans ce secteur. Câest ce qui aura ensuite un effet sur la maniĂšre dont se comporteront les autres essenceries. Si elles constatent quâelles perdent des clients au profit de Costco, elles nâauront pas le choix de rĂ©agir pour le prix Ă la pompe. AprĂšs, il demeure que le gaz se vend prĂ©sentement [jeudi] moins cher chez Costco, donc les membres sont gagnants lĂ -dedans.â»
Dans La Mitis, le propriĂ©taire du DĂ©panneur central MG Ă Saint-Gabriel-de-Rimouski, StĂ©phane Gauthier, nâa pas constatĂ© de changement pour son commerce, en date du 10 juillet.
«âPour lâinstant, ça ne paraĂźt pas et ça nâa pas eu non plus dâimpact sur mes ventes, cette semaine. Câest sĂ»r que pour lâinstant, câest compliquĂ© de sây rendre. Jâavais affaire dans le coin, hier [mercredi 9 juillet] et câĂ©tait vraiment difficile. Donc, peut-ĂȘtre que ça paraĂźtra plus prochainement, mais pour lâinstant, non.â»
Il pense également que les gens auront tendance à vouloir rentabiliser leur temps.
«âIl y a aussi le fait que les gens doivent avoir une raison de se rendre lĂ -bas. Câest bien beau de vendre 10 cents en dessous du litre, mais quand tu prends le temps de le calculer, une personne qui va sur place uniquement pour ça, ça ne vaut pas la peine. Il faut aussi ĂȘtre membre.â»
Stéphane Gauthier estime que si des impacts se font ressentir, ce sera plutÎt dans les prochains mois.
«âLâan dernier, quand lâessence a montĂ© de 10 sous partout, je ne lâai jamais augmentĂ©. Jâai un Petro-Canada, mais je suis Ă mon compte, donc câest moi qui dĂ©cide et lâan dernier jâai laissĂ© lâessence Ă 1,52 $ tout lâĂ©tĂ©. Ăa mâa permis dâen vendre beaucoup plus et les gens lâapprĂ©cient. Pour le moment, le prix est de 1,51 $, mais si jamais je constate cet automne quâil y a une importante diffĂ©rence, je pourrai toujours jouer un peu sur ma marge.â»
AprĂšs avoir contactĂ© plusieurs stations-service de Rimouski et des environs afin dâobtenir leurs impressions au sujet de lâouverture de lâessencerie de Costco, seul M. Gauthier a acceptĂ© de rĂ©pondre aux interrogations du journal Le Soir.
Il nâa pas Ă©tĂ© possible non plus dâobtenir les commentaires de Costco. Sur place, un employĂ© indiquait quâune autorisation de la part de la direction Ă©tait nĂ©cessaire pour photographier la station-service et discuter avec des usagers.
Ă lâintĂ©rieur de lâentrepĂŽt, il Ă©tait demandĂ© de contacter la direction par tĂ©lĂ©phone, en appelant au siĂšge social, situĂ© Ă Washington, aux Ătats-Unis.
Le Soir nâa obtenu aucun retour des reprĂ©sentants de leur filiale par tĂ©lĂ©phone. AprĂšs avoir Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e plusieurs fois jusquâau service Ă la clientĂšle, la personne au bout du fil indiquait pour sa part de se rendre chez Costco pour parler Ă la direction, sur place.
L'OBNL qui offre un répit aux proches-aidants traverse une crise financiÚre qui met en péril sa mission.
La SĂ»retĂ© du QuĂ©bec confirme que des policiers de la MRC de La Mitis ont interceptĂ© un vĂ©hicule, le lundi 14 juillet vers 19 h, sur lâavenue BĂ©rubĂ©, Ă Saint-Donat-de-Rimouski, pour un excĂšs de vitesse.
Un conducteur de 24 ans, de Saint-AngĂšle-de-MĂ©rici, conduisait son vĂ©hicule Ă 96 km/h, dans la zone de 40 km/h de lâavenue.
Il sâest vu remettre un constat dâinfraction dâun montant de 1099$, ainsi que 10 points dâinaptitude.
La StratĂ©gie en sĂ©curitĂ© des rĂ©seaux de transport 2021-2026, « La vie humaine, au cĆur de nos actions », a pour objectif de diminuer le nombre de collisions mortelles et avec blessĂ©s graves sur les rĂ©seaux routiers et rĂ©crĂ©otouristiques.
Des pistes dâaction sont mises en Ćuvre dans chacun des axes distincts : Partenariat, Intervention, Sensibilisation, Technologie, Ăvaluation (PISTE) par la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec ainsi que ses partenaires, afin de collaborer pour tendre vers un objectif commun, celui de rendre les routes, les sentiers et les plans dâeau plus sĂ©curitaires.
L'avis touche les secteurs de l'est du Bas-Saint-Laurent.
C'est un phénomÚne qui a déjà été documenté sur d'autres populations de béluga, mais il s'agit toutefois de la premiÚre observation chez le béluga du Saint-Laurent.
Pendant que, le 14 juillet, le conseil municipal de Trois-Pistoles a officiellement pris position en faveur de la poursuite du projet de regroupement, celui de Notre-Dame-des-Neiges a décidé de tenir un référendum sur la question.
Ă la suite de la consultation citoyenne rĂ©alisĂ©e du 12 au 30 juin dans le cadre de lâĂ©tude sur un Ă©ventuel regroupement avec la Ville de Trois-Pistoles oĂč 57,6% des Neigeois ont donnĂ© leur appui, le conseil municipal de Notre-Dame-des-Neiges a dĂ©cidĂ©, le 14 juillet, dâenclencher le processus pour la tenue dâun rĂ©fĂ©rendum sur la question.
En tenant compte des commentaires formulés par les Neigeois lors des soirées de consultation, le conseil municipal de Notre-Dame-des-Neiges juge important de donner suite à la demande citoyenne en enclenchant la procédure officielle menant à un référendum. Ce processus démocratique permettra à la population de se prononcer sur cette question, selon la rÚgle de la majorité simple.
Par la rĂ©solution adoptĂ©e le 14 juillet, la MunicipalitĂ© de Notre-Dame-des-Neiges informe officiellement le ministĂšre des Affaires municipales et de lâHabitation de la tenue prochaine dâun rĂ©fĂ©rendum auprĂšs de ses rĂ©sidents et propriĂ©taires afin de connaĂźtre lâopinion citoyenne sur cette question majeure quâest le regroupement de la MunicipalitĂ© de Notre-Dame-des-Neiges avec la Ville de Trois-Pistoles.
En tout, 408 réponses valides ont été reçues (353 en ligne et 55 sur papier). à Trois-Pistoles, 97,1 % des participants se sont prononcés en faveur du regroupement. à Notre-Dame-des-Neiges, les résultats sont plus partagés : 57,6 % des réponses valides sont en faveur du projet.
Au total, avec 74,26% de votes pour, lâadhĂ©sion est donc majoritaire, quoique nuancĂ©e selon les modalitĂ©s de participation.
Comme la mise Ă jour de la liste Ă©lectorale est requise dâemblĂ©e pour dĂ©signer le prochain prĂ©fet de la MRC des Basques ainsi que la constitution du prochain conseil municipal, les coĂ»ts liĂ©s Ă la tenue dâun rĂ©fĂ©rendum en seront donc rĂ©duits, puisque cette mĂȘme liste pourra Ă©galement servir de base au scrutin (cette liste est valide pendant 90 jours).
Ce vote rĂ©fĂ©rendaire devrait dâailleurs avoir lieu peu de temps aprĂšs lâĂ©lection gĂ©nĂ©rale du 2 novembre.
La Ville de Trois-Pistoles rappelle que ce projet sâinscrit dans une dĂ©marche rigoureuse et transparente amorcĂ©e en dĂ©cembre 2022 par lâadoption de rĂ©solutions des deux conseils avec le soutien du ministĂšre des Affaires municipales et de lâHabitation (MAMH).
En concertation, les deux municipalitĂ©s ont dĂ©cidĂ© de tenir une consultation publique qui sâest tenue du 12 au 30 juin.
Elle a combinĂ© une plateforme de vote en ligne et des bulletins papier disponibles dans les deux municipalitĂ©s. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© colligĂ©s et analysĂ©s le 2 juillet Ă lâhĂŽtel de ville de Trois-Pistoles, en prĂ©sence des deux maires et de membres des conseils municipaux.
Ceux-ci ont convenu de maintenir les rĂ©sultats confidentiels jusquâĂ leur prĂ©sentation lors des caucus des deux conseils municipaux le 7 juillet.
La Ville de Trois-Pistoles rĂ©itĂšre sa conviction profonde : le regroupement reprĂ©sente une voie dâavenir pour assurer la pĂ©rennitĂ© des services, renforcer la gouvernance locale et parler dâune seule voix dans les dossiers structurants pour la rĂ©gion.
La Ville de Trois-Pistoles dit demeurer disponible et engagĂ©e Ă poursuivre le dialogue dans le respect, la transparence et le sens de lâintĂ©rĂȘt collectif.
Il sâagit dâune Ă©tape importante, puisque plusieurs Ă©tudes partielles sur le regroupement municipal ont Ă©tĂ© amorcĂ©es depuis les annĂ©es 1970 sans rĂ©elle conclusion.
Pierre-Luc Leclerc devra attendre au 3 novembre avant de voir une date de procĂšs fixĂ© dans ses dossiers. Lâancien attachĂ© politique du dĂ©putĂ© de Rimouski-La MatapĂ©dia, Maxime Blanchette-Joncas, est accusĂ© de harcĂšlement criminel et de non-respect dâengagement.
Le 14 juillet, Leclerc a mentionnĂ© au juge Yves Desaulniers que sa nouvelle avocate, Me Jacinthe Maurice, Ă©tait indisponible pour les prochains mois. Les dossiers ont Ă©tĂ© reportĂ©s au 3 novembre Ă la mĂȘme Ă©tape, soit celle de fixer une date de procĂšs.
La premiĂšre avocate de lâaccusĂ©, Me Maryse Beaulieu, avait demandĂ© la permission de cesser dâoccuper parce que le lien de confiance avec son client Ă©tait brisĂ© dĂ©finitivement Ă la suite dâun courriel.
PrĂ©sent au tribunal, Pierre-Luc Leclerc avait alors mentionnĂ© au juge quâil souhaitait maintenant ĂȘtre reprĂ©sentĂ© par Me Jacinthe Maurice et que les choses avanceraient.
Pierre-Luc Leclerc a Ă©tĂ© remis en libertĂ© le 22 novembre Ă condition de porter un bracelet antirapprochement et de suivre une thĂ©rapie, ce quâil a fait.
Parmi les autres conditions, notons une caution de 500$ sans dĂ©pĂŽt, se prĂ©senter au tribunal lorsque requis, ne pas quitter la province de QuĂ©bec, ne pas communiquer avec la plaignante, ne pas se trouver dans un rayon de 500 mĂštres du lieu de rĂ©sidence et de travail de cette derniĂšre, sâabstenir de consommer ou dâĂȘtre en possession dâalcool, de drogue ou de cannabis et une interdiction de possĂ©der des armes.
Toutes ces conditions sâappliquent jusquâau 3 novembre.
Pierre-Luc Leclerc est accusĂ© de harcĂšlement criminel et de non-respect dâengagement. Lâhomme de 38 ans a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© pour une premiĂšre fois le 17 juin 2024 relativement des Ă©vĂ©nements qui se seraient dĂ©roulĂ©s entre le 26 novembre 2022 et le 16 juin 2024 et qui ont entraĂźnĂ© le dĂ©pĂŽt dâaccusation de harcĂšlement criminel.
Des conditions de remise en libertĂ© lui avaient alors Ă©tĂ© imposĂ©es. Il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© une deuxiĂšme fois le 13 septembre. Il est accusĂ© de ne pas avoir respectĂ© ses conditions et dâavoir commis du harcĂšlement criminel entre le 3 et le 12 septembre.
Les intĂ©ressĂ©s peuvent dĂ©poser leur mĂ©moire jusquâau 15 aoĂ»t.
Lâentraineur-chef de lâOcĂ©anic, JoĂ«l Perreault, fait son entrĂ©e dans le programme dâexcellence de Hockey Canada.
Il a Ă©tĂ© nommĂ© entraĂźneur adjoint au sein de lâune des deux Ă©quipes canadiennes qui prendront part au DĂ©fi mondial des moins de 17 ans qui aura lieu du 31 octobre au 7 novembre 2025 Ă Truro, en Nouvelle-Ăcosse.
Il sera lâun des adjoints de la formation Canada Blancs dirigĂ©e par Scott Barney qui est Ă la barre des Wolfes de Sudbury, de la Ligue de lâOntario. (OHL).
Kyle Chipchura, lâentraĂźneur-chef des Oil Kings dâEdmonton (WHL), est lâautre adjoint de Barney.
Perrault ratera donc quelques matchs de lâOcĂ©anic au dĂ©but de novembre. Et Ă compter de ce samedi 19 juillet Ă Oakville, en Ontario, il prendra part au camp de dĂ©veloppement des Ă©quipes canadiennes en vue du DĂ©fi mondial.
« Nous sommes emballĂ©s par le personnel entraĂźneurs recrutĂ©s au sein de la LCH en vue dâinitier nos joueurs qui font leur entrĂ©e dans le Programme dâexcellence de Hockey Canada, mentionne Alan Millar, directeur gĂ©nĂ©ral du Programme dâexcellence de Hockey Canada. Chaque membre possĂšde des aptitudes uniques quâil souhaite mettre au service du dĂ©veloppement des joueurs sur la glace et ailleurs, ce qui, nous le savons, aidera Ă Ă©tablir des bases solides pour leur succĂšs futur au sein de notre programme. »
Pour des infos sur le Défi mondial des moins de 17 ans: cliquez ici
Les pluies diluviennes qui ont inondé Montréal soulÚvent des questionnements quant à la capacité des municipalités de l'Est-du-Québec à réagir à de tels événements.
Le CIEL FM de RiviĂšre-du-Loup a remportĂ© une 10e victoire Ă ses 11 derniers matchs, mardi soir, quand il a facilement disposĂ© du FrontiĂšre FM dâEdmundston par 11-3.
Un grand chelem de JĂ©rĂ©my Gonthier en deuxiĂšme manche a donnĂ© le ton Ă cet autre match offensif pour les gagnants. Vincent Tardif lâa imitĂ© avec une claque de deux points Ă la manche suivante pour faire 6-1.
Juan Borras a limité ses adversaires à trois coups sûrs en plus de retirer 13 frappeurs sur des prises pour porter son dossier à 5-0. La défaite va à la fiche du jeune Félix Cyr.
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Au classement, le CIEL (12-5) augmente à deux parties sa priorité sur le Shaker (9-6) au sommet du classement.
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Deux parties sont Ă lâhoraire mercredi dans la Ligue Puribec. Le Shaker, avec Markus Coates comme lanceur, visitera le CIEL FM qui enverra Jimmy Durette au monticule.
Pendant ce temps, les Braves Batitech du Témiscouata (Takuto Kanno) se rendront à Trois-Pistoles(Thomas Morin).
La chaleur peut représenter un risque pour la santé et la sécurité des travailleurs, avertit la CNESST.
Lâentreprise Les Fumoirs J-P a pignon sur rue, Ă Pointe-au-PĂšre, depuis un peu plus de deux mois. Elle sâest fait connaĂźtre dans les diffĂ©rents marchĂ©s publics de la rĂ©gion au cours des derniĂšres annĂ©es.
Le propriĂ©taire, Jean-Pierre Jomphe, fume artisanalement le poisson depuis environ 20 ans. Dâabord pour le plaisir de partager avec sa famille et ses amis, son aventure sâest ensuite transportĂ©e dans les marchĂ©s.
« Ăa fait une douzaine dâannĂ©es que jâai commencĂ© Ă Limoilou. Jây Ă©tais les Ă©tĂ©s parce que ma conjointe Ă©tait Ă QuĂ©bec. Ăa a donnĂ© le coup dâenvoi et je continue parce que jâaime ça. Jâai du plaisir Ă jaser avec mes clients. Câest une fiertĂ© pour moi de leur parler de mes produits », dit-il.
Originaire de Lac-au-Saumon, lâentrepreneur a fait carriĂšre en enseignement Ă Amqui et Ă Matane. Aujourdâhui Ă la retraite, il habite Ă Rimouski, dans le quartier Pointe-au-PĂšre, oĂč il a ouvert son commerce.
« Je produisais chez moi, jâavais un atelier dans le sous-sol, et avant ça je louais les installations dâun fumoir de la rĂ©gion. Aux FĂȘtes, jâai vu lâopportunitĂ© pour le local dans lequel je suis prĂ©sentement et jâai tout amĂ©nagĂ© pour ĂȘtre conforme. Câest un beau coin touristique avec le sous-marin et le musĂ©e tout prĂšs. »
Lâentrepreneur travaille avec sa conjointe et une autre employĂ©e. JusquâĂ maintenant, la rĂ©ponse est bonne autant de la part des locaux que des touristes.
« Je sens quâil y a un engouement. Jâavais dĂ©jĂ une belle clientĂšle avec les marchĂ©s et ça mousse la boutique. Mon souhait est que les gens se lâapproprient et quâils participent Ă mon aventure. Câest autant pour eux, pour leur offrir quelque chose Ă proximitĂ©, que pour moi comme entrepreneur », affirme-t-il.
Jean-Pierre Jomphe offre des produits marins fumĂ©s. Il a rĂ©cemment commencĂ© Ă vendre du prĂȘt-Ă -manger du mercredi au vendredi. Il propose Ă©galement des articles dâautres entrepreneurs du Bas-Saint-Laurent.
« Tous mes produits sont faits ici, dans ma boutique. Je vends du bonheur et jâai du plaisir Ă la faire. Je nâai pas de formation dans le fumage, mais câest rare que je me trompe. Jâessaie des choses et jâapprends sur le tas. Je travaille prĂ©sentement sur des fromages et jâaimerais offrir des tartinades de saumon fumĂ© », souligne monsieur Jomphe. La boutique est ouverte du mercredi au samedi. Les Fumoirs de J-P sont Ă©galement prĂ©sents aux marchĂ©s publics de Rimouski et de La Mitis, Ă Sainte-Flavie. La boutique est situĂ©e au 1015, boulevard Sainte-Anne.
Les Ă©quipes cadette 2 et juvĂ©nile fĂ©minines du SĂ©lect futsal de lâĂ©cole Paul-Hubert de Rimouski sont en route vers Las Vegas pour participer au US Futsal National Championship.
Les deux formations se sont qualifiĂ©es pour ce championnat national amĂ©ricain en remportant la mĂ©daille dâagent dans leurs catĂ©gories respectives (U16 et U18) lors des Northeast Regional Championship US Futsal. Ce championnat avait eu lieu Ă Atlantic City au New Jersey, en fĂ©vrier dernier.
« Nous nâavons aucune idĂ©e de ce Ă quoi va ressembler le niveau. On peut se baser sur ce que nous avons vu dans les derniĂšres annĂ©es Ă Boston et Ă Atlantic City. Nous allons voir une fois que nous serons sur place en allant regarder quelques matchs pour nous prĂ©parer. Lâobjectif est dâaller vivre une expĂ©rience de futsal et de faire un peu de tourisme », explique lâentraĂźneur de lâĂ©quipe cadette, Keven Morneau.
Les joueuses rimouskoises, qui arrivent Ă Las Vegas mardi, iront dâailleurs visiter le Grand Canyon le lendemain.
« Nous allons ĂȘtre dans une belle ville aux Ătats-Unis, donc nous allons avoir plusieurs activitĂ©s Ă faire et nous allons essayer de tout mĂ©langer ça avec la performance. On sâattend Ă avoir beaucoup de plaisir », ajoute celui qui est aussi responsable des sports au programme SĂ©lect.
LâĂ©quipe cadette est composĂ©e de neuf joueuses qui Ă©taient en troisiĂšme secondaire au Paul-Hubert lors de la derniĂšre annĂ©e scolaire. Les juvĂ©niles, entraĂźnĂ©es par Maxime Fournier, ont dĂ», en raison de lâabsence de certaines joueuses, aller chercher des filles de trois Ă©coles de la rĂ©gion de QuĂ©bec et une de Matane.
« Ce sont des joueuses contre qui nos filles ont jouĂ© pendant plusieurs annĂ©es. Câest une sĂ©lection assez intĂ©ressante. Les juvĂ©niles ont donc de bons objectifs parce que ce sera une trĂšs bonne Ă©quipe », indique Keven Morneau.
Ce tournoi nâĂ©tait pas prĂ©vu dans le calendrier des Ă©quipes du SĂ©lect. Les joueuses ont dĂ» ajouter des entraĂźnements de soccer intĂ©rieur Ă leur horaire estival avec le Club Fury. Elles ont aussi eu Ă trouver du financement.
« Nous avons reçu de lâaide de la Fondation Ăcole Paul-Hubert qui a couvert une grosse partie de notre inscription lĂ -bas. Ăa a Ă©tĂ© vraiment apprĂ©ciĂ©. Sinon, les filles ont fait de lâemballage dans une Ă©picerie et une collecte de bouteilles Ă la fin juin. Pour le reste, les parents ont contribuĂ© », affirme lâentraĂźneur des cadettes.
Les premiers matchs des Rimouskoises seront disputĂ©s jeudi, soit Ă 13 h 40 pour les juvĂ©niles qui affronteront les Ballers Elite HS et Ă 20 h 20 pour les cadettes qui joueront contre les Colorado Rapids. Dâautres matchs de classement sont Ă lâhoraire de vendredi Ă dimanche et les parties Ă©liminatoires seront disputĂ©es dimanche en fin de journĂ©e.
Un mois aprĂšs la confĂ©rence de presse du prĂ©sident des Industries Rilec, Louis-Olivier CarrĂ©, pour sommer le gouvernement du QuĂ©bec de lui accorder prĂšs de 9 M$ dâici un mois pour faire lâachat dâun traversier europĂ©en et ainsi lâaider Ă financer la relance de la traverse Rimouski-Forestville, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil, fait le point sur le dossier, en date du 15 juillet.
Madame Anctil est Ă©galement la prĂ©sidente de la Corporation de liaison maritime Rimouski-Forestville, soit lâorganisme Ă but non lucratif créé il y a deux ans pour la relance de la traverse.
« Ă lâheure actuelle, la Corporation travaille Ă faire reconnaitre la nĂ©cessitĂ© dâun retour de la traverse Rimouski-Forestville. Il faut dire que câest un service qui a existĂ© pendant â je crois â 24 ans, avec le CNM Ăvolution de la famille dâHilaire Journault. CâĂ©tait un service qui Ă©tait reconnu, qui Ă©tait apprĂ©ciĂ© et qui Ă©tait jugĂ© comme nĂ©cessaire. La dĂ©monstration de sa nĂ©cessitĂ© nâest plus Ă faire. Ce nâest donc pas quelque chose que lâon met sur pied et que lâon improvise », mentionne la mairesse de Forestville.
Elle prĂ©cise que lâidĂ©e nâest pas de prouver la nĂ©cessitĂ© du projet : « elle est dĂ©jĂ connue et elle est bien documentĂ©e. La nĂ©cessitĂ© quâon doit dĂ©montrer est celle que le gouvernement du QuĂ©bec soutienne financiĂšrement le retour de ce service. »
La prĂ©sidente de la Corporation de liaison maritime Rimouski-Forestville ajoute que lâOBNL ne travaille pas uniquement pour les deux villes qui composent son nom.
« Le service de traverse est synonyme dâaccĂšs aux rĂ©gions de lâEst-du-QuĂ©bec. En traversant Ă Rimouski, on a accĂšs Ă la GaspĂ©sie, aux Ăles-de-la-Madeleine et aux Maritimes. Quand on traverse sur la CĂŽte-Nord, on a accĂšs, oui, Ă lâensemble de la CĂŽte, mais aussi Ă Charlevoix et au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Câest donc un service qui est nĂ©cessaire, dâun point de vue rĂ©gional. [âŠ] Quand on regarde lâensemble du portrait des traversiers dans lâEst-du-QuĂ©bec, dont ce qui se passe avec la traverse Matane et Baie-Comeau, je pense que le retour de la traverse Rimouski-Forestville, par un promoteur privĂ©, serait trĂšs complĂ©mentaire. Ăa apporterait aussi une solution supplĂ©mentaire Ă la problĂ©matique actuelle. »
En ce qui concerne le projet prĂ©sentĂ© par Louis-Olivier CarrĂ©, un mois plus tĂŽt, madame Anctil assure que ce dernier nâest pas tombĂ© Ă lâeau, mais quâil est impossible pour le moment de tabler, sur un Ă©chĂ©ancier prĂ©cis, la relance du service.
« Le cĆur du dĂ©nouement de ce dossier repose dans le soutien financier, demandĂ© par le promoteur. On continue donc de travailler avec lui. »
Finalement, elle soulÚve la question des infrastructures aux quais de Rimouski et Forestville, qui demeure non négligeable.
« DĂ©pendamment du traversier qui pourrait ĂȘtre en service, nos infrastructures devront aussi subir des transformations. Ă lâheure actuelle, ça fait partie des enjeux. Nous avions des assises pour un catamaran, alors si on change de type de bateau, câest Ă©vident que nos quais devront ĂȘtre conformes. »
Rappelons quâau lendemain de la confĂ©rence de presse du 16 juin, la dĂ©putĂ©e-ministre de Rimouski, MaĂŻtĂ© Blanchette VĂ©zina indiquait que le projet de monsieur CarrĂ© ne pourrait pas se concrĂ©tiser en lâespace dâun mois. Elle rappelait alors quâun organisme Ă but non lucratif (OBNL) avait Ă©tĂ© créé, deux ans auparavant, pour la relance de la traverse et que si un projet devait ĂȘtre financĂ©, ce serait par lâentremise dâun OBNL.
Ă la suite de quoi, Louis-Olivier CarrĂ© avait dĂ©clarĂ© quâil refusait dâabandonner le projet.
« Je pense quâau moment oĂč on se parle, câest Ă lâOBNL de faire sa part. De notre cĂŽtĂ©, on ne peut pas en faire plus. Lâorganisme est reprĂ©sentĂ© par les deux villes concernĂ©es, Rimouski et Forestville. Câest donc Ă leur tour de prendre la balle au bond et de sâactiver le plus rapidement possible pour rĂ©gler le problĂšme », indiquait monsieur CarrĂ© le mois dernier.
La Ville de Trois-Pistoles se dit déçue par cette décision.
Des Rimouskois se souviennent de Serge Fiori en cette journée d'hommage national au chanteur d'Harmonium.
Le Club de soccer Fury a remporté quatre titres lors du 25e Tournoi national de soccer de Rimouski qui se tenait, du 11 au 13 juillet, principalement au Complexe sportif Guillaume-Leblanc.
En U10F D1, le Fury # 2 a remportĂ© la finale contre Trois-Pistoles. Le Fury # 1 a vaincu le Fury # 2 par la marque de 4 Ă 1 lors de la finale U12 F D1. Les Ă©quipes rimouskoises sont Ă©galement championnes en U14M D2 et en U17 F. Le Fury est finaliste dans le U12M D2-1. Elle sâest inclinĂ©e contre lâĂ©quipe de la Haute-GaspĂ©sie.
Bellechasse 1 (U10M D1), Baie-des-Chaleurs (U10M D2), La PocatiÚre (U10M D3), Dégelis (U10F D2), Halifax (U12M D1), Matane (U12M D2-2), Dégelis 1 (U12M D2-3), RiviÚre-du-Loup (12F D2), Chaleur (U14M D1), Rocher Percé (U14F D1), Richmond (U14F D2), RiviÚre-du-Loup (U17-18M D1) ainsi que Baie-des-Chaleurs (U17-18M D2) sont les autres équipes gagnantes.
OrganisĂ© par le Fury, en collaboration avec lâAssociation rĂ©gionale de soccer de lâEst-du-QuĂ©bec (ARSEQ), le Tournoi national de soccer de Rimouski regroupait 94 Ă©quipes composĂ©es de jeunes des catĂ©gories U9 Ă U18.
Dix-neuf Ă©quipes rimouskoises Ă©taient de la compĂ©tition. Les autres provenaient du Bas-Saint-Laurent, de la GaspĂ©sie, de la Beauce, de la Nouvelle-Ăcosse et du Nouveau-Brunswick.
En moyenne, 15 à 19 bélugas s'échouent sur les rives du Saint-Laurent chaque année.
Le DG affirme que la situation ne leur permet pas de sĂ©curiser l'approvisionnement en copeaux Ă lâusine.
La Ville de Mont-Joli annonce la nomination de JĂ©rĂŽme LĂ©vesque-Boucher Ă titre de directeur des communications et des relations avec les citoyens, un rĂŽle quâil assumera Ă compter du 15 juillet.
Monsieur LĂ©vesque-Boucher a Ă©tĂ© conseiller en communication et attachĂ© de presse de lâex-dĂ©putĂ©e Kristina Michaud, journaliste et animateur Ă la radio de Radio-Canada ainsi que journaliste Ă une station affiliĂ©e de TVA.
Il dĂ©tient une formation en affaires publiques et relations internationales de lâUniversitĂ© Laval, ainsi quâune mineure en journalisme de lâUniversitĂ© Concordia.
Dans ses nouvelles fonctions, il participera Ă lâĂ©laboration des orientations et des prioritĂ©s de la Ville en matiĂšre de communications, et contribuera Ă leur mise en Ćuvre en collaboration avec la direction gĂ©nĂ©rale. Il jouera Ă©galement un rĂŽle-conseil auprĂšs du conseil municipal, en plus dâassurer la gestion de dossiers liĂ©s aux communications et aux relations publiques.
Sa mission comprend entre autres le dĂ©veloppement dâoutils de communication et la promotion de la participation citoyenne.
« Nous sommes heureux dâaccueillir un communicateur dâexpĂ©rience comme M. LĂ©vesque-Boucher Ă la tĂȘte de notre direction des communications. Sa vaste expertise et sa rigueur professionnelle contribueront Ă maintenir et Ă approfondir les liens solides que nous entretenons avec les citoyens, les mĂ©dias et nos diffĂ©rents partenaires », indique le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.
Le maire de Mont-Joli souligne également le départ à la retraite de Sonia Lévesque, qui occupait le poste jusque-là .
« Nous avons pu compter sur son professionnalisme et sa loyauté au cours des sept derniÚres années. Nous lui souhaitons tout le bonheur voulu dans ses projets. »
Le conseil municipal de Rimouski octroie un contrat de grĂ© Ă grĂ© au Centre de traitement BSL inc. afin de procĂ©der Ă la gestion des sols contaminĂ©s dans le cadre du projet dâextension des services de la rue Gauvreau au prix de 86 000 $.
« Câest un montant supplĂ©mentaire de 86 000$ pour la dĂ©contamination du site. On savait quâil fallait dĂ©contaminer. Nous avions dĂ©jĂ accordĂ© un montant pour cela, mais il fallait ajouter 86 000$ », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.
La dĂ©contamination sâinscrit dans les travaux dâextension des services sur la rue Gauvreau, qui consistent en lâamĂ©nagement des infrastructures dâaqueduc et dâĂ©gout afin de pouvoir desservir le projet Quartier maritime de la SociĂ©tĂ© de dĂ©veloppement Angus.
Le contrat a été octroyé à Les Excavations Léon Chouinard et fils, plus bas soumissionnaire conforme, selon le prix soumis de 1 280 258,34 $, avant taxes.
Le conseil municipal avait adopté, le 10 février, un rÚglement autorisant un investissement de 1,6 M$ pour la réalisation de ces travaux.
« Nous devons faire les canalisations pour desservir ce secteur, en planification de la construction du Quartier maritime. Les coĂ»ts seront partagĂ©s entre la Ville et le promoteur. Câest la Ville qui doit aller en rĂšglement dâemprunt, mais le promoteur va nous rembourser autour de 700 000 $ », prĂ©cise le maire Guy Caron.
La qualité de l'air pourrait toutefois devenir acceptable au cours des prochains jours.
LâAmquienne dâorigine, StĂ©phanie Dionne, est nouvellement membre de lâOrdre de lâexcellence en Ă©ducation, la plus haute distinction gouvernementale en la matiĂšre. Elle a reçu cet honneur en raison de son sens de lâinnovation et de ses rĂ©alisations.
Depuis 2017, madame Dionne travaille pour lâorganisme lâĂcole branchĂ©e comme directrice du dĂ©veloppement et des partenariats. Elle veille Ă favoriser la cohĂ©sion entre lâĂ©cole, la famille et lâensemble de lâĂ©cosystĂšme Ă©ducatif pour une utilisation saine et responsable du numĂ©rique.
« Jâai toujours contribuĂ© Ă lâintĂ©gration du numĂ©rique en Ă©ducation dans des organismes autour des partenaires du rĂ©seau scolaire. LâĂcole branchĂ©e sert Ă informer, outiller les enseignants et, dans une certaine mesure, les parents », dit-elle.
La nouvelle membre de lâOrdre de lâexcellence en Ă©ducation a reçu cette nomination avec fiertĂ© et surprise.
« Jâai Ă©tĂ© vraiment Ă©mue. Jamais je nâaurais pu penser que jâallais recevoir ce grand honneur parce que je considĂšre que je joue un rĂŽle de soutien dans le rĂ©seau. Je le vois comme une confirmation de lâimportance dâoutiller tous les adultes qui ont un rĂŽle Ă jouer autour des jeunes Ă lâĂšre du numĂ©rique. »
Selon elle, câest sa contribution Ă la valorisation du personnel enseignant qui a permis Ă sa candidature dâĂȘtre acceptĂ©e.
« Je pense que câest parce que jâai contribuĂ© Ă aller au-delĂ de mes fonctions pour crĂ©er un lien Ă©cole-famille-communautĂ© qui est nĂ©cessaire aujourdâhui pour favoriser un mouvement collectif vers un usage sain des Ă©crans. »
Celle qui a grandi dans la VallĂ©e de La MatapĂ©dia habite la rĂ©gion de QuĂ©bec depuis 25 ans. Elle conserve un lien avec sa rĂ©gion natale, notamment avec lâĂ©quipe de conseillers pĂ©dagogiques qui forment les enseignants dans lâintĂ©gration du numĂ©rique au Centre de services scolaire des Monts-et-MarĂ©es.
Dans ce domaine en effervescence, StĂ©phanie Dionne soutient que lâaccompagnement est essentiel.
« Câest plus important que jamais de contribuer au dĂ©veloppement de la compĂ©tence numĂ©rique des jeunes et des adultes parce que lâĂšre du numĂ©rique aujourdâhui comprend aussi lâutilisation de lâintelligence artificielle. Ce sont des outils qui ont un impact sur nos vies et il faut apprendre Ă les mettre au service de nos objectifs », explique-t-elle.
En devenant membre de lâOrdre, madame Dionne aimerait permettre Ă lâĂcole branchĂ©e dâĂȘtre encore plus reconnue dans ses actions.
« Je souhaite que ça mâamĂšne Ă rĂ©aliser des projets encore plus porteurs et Ă soutenir lâorganise vers des horizons un peu plus vastes. Il y a un projet de recherche-action qui me tient Ă©normĂ©ment Ă cĆur et qui permettrait de mettre en lumiĂšre les conditions pour que lâencadrement des Ă©crans Ă la maison se passe bien », conclut-elle.
PrĂ©vues le 14 juillet, les observations sur la peine dâAlcide Fournier, 80 ans, de Rimouski, qui a plaidĂ© coupable Ă des accusations en matiĂšre de pornographie juvĂ©nile, doivent ĂȘtre reportĂ©es, puisque lâaccusĂ© a de la difficultĂ© Ă rĂ©pondre aux questions pour la confection des rapports sexologique et prĂ©sentenciel ordonnĂ©s par le juge Jules Berthelot.
« Monsieur Fournier nâest pas capable de rĂ©pondre aux questions. Jâenvisage de demander une Ă©valuation sur son aptitude Ă comparaĂźtre », a mentionnĂ© son avocat, Me Hugo Caissy, le 14 juillet au matin, au palais de justice de Rimouski.
Le juge Yves Desaulniers a reportĂ© le dossier Ă ce vendredi 18 juillet en demandant la prĂ©sence de lâaccusĂ© afin de statuer sur la suite des choses.
Alcide Fournier a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 15 mars 2023 par les enquĂȘteurs spĂ©cialisĂ©s de lâĂ©quipe dâenquĂȘte sur lâexploitation sexuelle des enfants sur Internet de la SĂ»retĂ© du QuĂ©bec relativement Ă de la pornographie juvĂ©
Il a comparu le mĂȘme jour au palais de justice de Rimouski sous divers chefs dâaccusation, tels que dâavoir accĂ©dĂ©, dâavoir possĂ©dĂ© et dâavoir distribuĂ© de la pornographie juvĂ©nile. Le ministĂšre public ne sâest pas opposĂ© Ă sa remise en libertĂ©. Il nâa donc jamais Ă©tĂ© dĂ©tenu.
« Les policiers ont réalisé une perquisition au domicile du suspect et du matériel informatique a été saisi pour analyse », précise la Sûreté du Québec.
La reconstruction du centre communautaire de Sayabec, rasĂ© par les flammes en octobre 2023, pourrait ĂȘtre repoussĂ©e aux calendes grecques alors quâon apprend que le dossier ne serait plus une prioritĂ© du gouvernement.
Le centre communautaire est un endroit central et nĂ©vralgique pour la municipalitĂ© matapĂ©dienne puisque plusieurs organismes du coin y tiennent leurs activitĂ©s. Des Ă©vĂ©nements de tous genres y sont aussi organisĂ©s. AprĂšs lâincendie, on prĂ©voyait amĂ©nager lâhĂŽtel de ville dans la nouvelle construction qui serait un complexe municipal Ă usages multiples.
Or, si la reconstruction semblait assurée dans de courts délais, le discours du gouvernement provincial a fait un virage à 180 degrés.
«âNous avions eu une rencontre avec des responsables du cabinet de la ministre des Affaires municipales Ă peine quelques jours aprĂšs lâincendie, se souvient le maire de Sayabec, Marcel Belzile. Compte tenu des circonstances, on nous avait confirmĂ© que notre dossier Ă©tait prioritaire. Ă partir de ce moment, nous avons montĂ© un projet avec des plans dâarchitectes et dâingĂ©nieurs pour complĂ©ter lâĂ©tape de prĂ©faisabilitĂ©. »
En septembre 2024, la municipalitĂ© recevait une confirmation par Ă©crit Ă lâeffet que le projet Ă©tait jugĂ© prioritaire et avait Ă©tĂ© prĂ©sĂ©lectionnĂ© pour recevoir une aide financiĂšre.
«âNous avons investi des sommes importantes et nous sommes allĂ©s en appel dâoffres. Le nouveau complexe doit comprendre lâhĂŽtel de ville qui est devenu vĂ©tuste, un espace famille, une cuisine commerciale, de lâentreposage, des bureaux pour nos employĂ©s et des locaux pour nos organismes. Nous avons mĂȘme les plans et devis en mainâ», ajoute le maire.
Le 18 juin, le couperet tombe.
«âUn haut fonctionnaire nous annonce que, malheureusement, notre projet nâa pas Ă©tĂ© retenu parmi les prioritĂ©s pour lâexercice financier 2025-2026. On nous mentionne alors que le projet est repoussĂ© Ă 2027â», dĂ©plore Marcel Belzile.
Si tel est le cas, la construction pourrait se faire aussi tard quâen 2029.
Selon le maire, lâimpact est majeur pour la petite municipalitĂ©. Tout dâabord, lâhĂŽtel de ville nâest plus aux normes. Il nây a pas de rampe dâaccĂšs pour personnes Ă mobilitĂ© rĂ©duite, lâinsonorisation est dĂ©ficiente, il y a une prĂ©sence dâamiante et les locaux sont Ă lâĂ©troit. On mentionne mĂȘme quâun des bureaux Ă©tait aux prises constantes avec une colonie de guĂȘpes. Ă lâheure actuelle, les rencontres du conseil municipal se tiennent au sous-sol de lâĂ©glise.
Le centre communautaire de Sayabec jouait un rĂŽle important pour lâattractivitĂ© avec des rassemblements familiaux et sociaux.
« Nos organismes souffrent aussi puisquâil nây a pas beaucoup de locaux disponibles pour tenir leurs activitĂ©s. La seule salle accessible en ce moment est le sous-sol de lâĂ©glise. On doit mĂȘme louer des tables et des chaises auprĂšs des municipalitĂ©s avoisinantes.â»
Devant ce changement de cap du gouvernement dĂ» au manque dâargent, Sayabec Ă©cope et voit son projet tablettĂ©.
«âIl nâest pas question dâabandonner. Jâai fait un appel au cabinet de la ministre AndrĂ©e Laforest et jâespĂšre un retour de sa part. On demande aussi la collaboration du public, mais au final, câest au niveau politique que ça va se rĂ©gler.â»