Rimouski-Forestville : un projet de traversier sans bateau?
Le bateau réservé par le promoteur qui compte relancer le service de traversier a été remis sur le marché.
Le bateau réservé par le promoteur qui compte relancer le service de traversier a été remis sur le marché.
Le Mitis Lab, qui est en pause depuis le printemps, déménagera dans les locaux de la Bibliothèque Jean-Louis-Desrosiers de Mont-Joli à l’automne.
« Nous allons faire des travaux cet automne à la Bibliothèque pour y aménager le Mitis Lab, qui se trouve à être un laboratoire où les gens pourront obtenir des conseils en électronique. Nous allons y développer les sciences technologiques à la Bibliothèque. Il va y avoir des ordinateurs et de l’animation numérique et graphique. Il y aura de l’enseignement et des ateliers pour les jeunes et les moins jeunes », explique le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.
D’ici là, l’organisme s’installera temporairement à l’école Le Mistral. Créé en 2020, le Mitis Lab logeait jusqu’à maintenant au Château Landry.
La relocalisation du Mitis Lab se fait en collaboration avec la MRC de La Mitis. Elle s’accompagne d’une révision de la mission de l’organisme. « Un grand dévoilement du projet aura lieu à l’automne », précise monsieur Soucy.
Le maire de Mont-Joli rend hommage à Sonia Lévesque, qui quitte la direction des communications de la Ville de Mont-Joli pour une retraite bien méritée.
« C’est une personne très compétente, une fidèle collaboratrice qui était très disponible. Elle a rendu de grands services à la Ville. Elle a été à la hauteur de ce à quoi on s’attendait. Nous sommes tristes de la voir quitter, mais nous sommes heureux pour elle ».
Le conseil municipal a confirmé, le 14 juillet, l’embauche de Jérôme Lévesque-Boucher à la direction des communications. Il occupait un poste semblable au bureau de la députée Kristina Michaud au cours des dernières années.
« Il a de l’expérience dans le monde politique et dans le domaine des communications », lance monsieur Soucy.
La conversion du monastère Sainte-Claire en immeuble à logements était espérée depuis une dizaine d'années.
Le doyen des membres du conseil municipal de Rimouski, le conseiller de Nazareth, Rodrigue Joncas, a annoncé, jeudi soir, qu’il ne se présentera pas à l’élection de novembre prochain après 20 ans comme conseiller municipal.
Monsieur Joncas a pris la parole tout juste avant la période de questions de la séance du conseil municipal de jeudi soir pour faire part de sa décision. Il déplore le harcèlement dont les membres du conseil sont victimes sur les réseaux sociaux.
« Bien que j’aurais la disponibilité et les capacités cognitives pour continuer, j’en ai perdu le goût. Ce goût de faire des choses que l’adversité ne peut atteindre ou ébranler. Les derniers mois ont été éprouvants alors que les attaques de mépris de citoyens se sont multipliées sur les réseaux sociaux ou aux réunions du conseil. L’intimidation étant de plus en plus présente dans les relations citoyens et élus, ce qui se répercute parfois à la table du conseil », a affirmé le conseiller de Nazareth.
Monsieur Joncas parle également des poursuites judiciaires contre les administrateurs de l’ex-SOPER, dont il fait partie.
« Ces poursuites contre des administrateurs dévoués ont eu l’effet d’une bombe sur ma motivation à continuer à servir, surtout lorsque notre intégrité est mise à mal par des partenaires ou promoteurs économiques significatifs de notre communauté que nous côtoyons régulièrement ».
Le maire de Rimouski, Guy Caron, qui a déjà confirmé sa candidature pour la prochaine élection, estime que c’est devenu difficile pour les élus.
« Il y a presque 15% des élus en 2021 au Québec qui ont démissionné en cours de mandat. Monsieur Joncas a la couenne dure. C’est un avocat. L’accumulation de tout cela, et je ne parle pas des critiques qui sont constructives. Les gens ont le droit de ne pas être d’accord avec nos décisions, mais c’est la manière de la faire qui est souvent incorrecte. L’accumulation de ce qui se passe sur les réseaux sociaux et lors des séances du conseil municipal fait hésiter de nombreuses personnes à faire de la politique. La manière dont se font les débats aujourd’hui, ce sont des accusations directes sans même prendre le temps de poser des questions. On voit les impacts. À moins de quatre mois des élections, ça ne se bouscule pas pour se présenter au conseil municipal ».
« Les gens voient ce qui se passe et à quel point ils sont exposés sur les réseaux sociaux de la part de gens qui sont agressifs et harcelants ou qui sont intimidants et insultants. Les gens y pensent à deux fois et je peux les comprendre », poursuit monsieur Caron.
Malgré tout, le maire précise que la majorité des membres du conseil municipal vont se représenter.
« Ça démontre que nous avons confiance à notre capacité de pouvoir livrer pour Rimouski. On sait qu’on travaille bien ensemble et qu’on peut faire progresser Rimouski, mais on le fait en tenant compte de l’atmosphère qui n’est pas toujours rose ».
Il y a quelques semaines, l’ancien copropriétaire du marché Métro de Nazareth, indiquait être en réflexion pour une éventuelle candidature dans Nazareth.
Est-ce que le départ du conseiller sortant aura un impact sur sa réflexion? À suivre!
La grève de la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout paralyse le service jusqu'au 3 août.
La résidence a été complètement détruite par les flammes, mais personne ne se trouvait à l'intérieur.
Depuis le retour de Trump, l’agence Immigration and Customs Enforcement (ICE) est sur toutes les lèvres aux États-Unis. L’« Alcatraz des alligators » est maintenant fonctionnel; on songe même à commencer les travaux forcés. Il y a 55 Canadiens qui sont présentement détenus là.
L’opinion de Robin Lebel
L’horreur vient d’atteindre un autre niveau. Le président Trump fait maintenant ce qu’il veut sur tous les plans.
Mais, où veut-il donc en venir? La réponse la plus banale est souvent trop évidente pour être vue.
Donald Trump était, avant les élections, un homme riche, milliardaire en actifs, mais pas en passifs. Il est revenu au pouvoir pour l’argent, sans aucune autre forme de motivation. Pour cette raison, il en profite au passage pour éliminer tout ce qui lui semble inutile. Je parle de la classe des gens pauvres ou très pauvres des États-Unis.
On m’a toujours appris que le plus fort défend le plus faible, que le plus instruit apporte son savoir à la société pour la faire croître et ainsi créer de la richesse dans la classe moyenne. Que les plus téméraires en affaire créent non seulement de la richesse, mais aussi de l’emploi au plus grand bénéfice, encore là, de la classe moyenne.
En fin de compte, tout ce mouvement de la société vise à s’enrichir et à prendre soin des plus démunis, évitant aux plus pauvres d’être victimes d’injustice ou de maltraitance.
Pour tout dire, une société démocratique vise, en fin de compte, à donner une chance au bonheur de tous. Elle vise à amoindrir l’écart entre les gens les plus performants et les gens les plus vulnérables.
Que se passe-t-il présentement aux États-Unis? Il se passe qu’un homme veut garder tout ce qu’il pense être les gens les moins dispendieux à garder en vie. Une parcelle d’élites capable de tout se payer sans que l’État n’ait jamais à intervenir. Il baisse les impôts des plus riches au détriment des programmes d’aide aux plus pauvres.
Il y a une erreur dans ce calcul: qui fera les basses besognes? Qui se tapera le ménage, les corvées en agriculture ou les travaux manuels de tout acabit?
Une autre erreur se trouve dans ce choix que fait le président: il tuera, par la bande, des frères, des amis et des pans de famille au complet.
Comme le peuple est armé, que croyez-vous qui va se passer? Il va y avoir attentat contre le régime, soulèvement de la population laissée à l’abandon, pour aboutir dans une guerre civile.
En fin de compte, qu’aura à perdre le peuple américain si le Parti républicain passe les élections de mi-mandat? Plus rien.
Benito Mussolini a fini pendu par les pieds. Qu’arrivera-t-il au président des États–Unis s’il ne met pas fin à son plan de cabochon?
Pendant ce temps, des alliances se forment en catimini, le monde démocratique se dissocie des États-Unis. La réorganisation est en marche et rien ne l’arrêtera. Les États-Unis s’apprêtent à vivre une fin abrupte.
Cela est inévitable, puisqu’historiquement, une société dominante arrive toujours à bout de souffle à un moment ou à un autre de son histoire. Donald Trump et sa gang ne font que devancer la date d’échéance. Vous dites que je me trompe? Je le souhaite tout autant que vous.
Ne croyez surtout pas Elon Musk qui se dit contre les républicains. Au contraire, il est de mèche avec Donald Trump. Leur chicane n’est qu’une mascarade. Un vrai « show de boucane » de lutte professionnelle. Elon Musk va lancer un parti pour une seule raison: diviser le vote démocrate et ainsi garder les républicains au pouvoir.
Vous savez, les plus grands trafiquants de drogue dans le monde enveloppent des milliards$ sur des palettes de bois qu’ils cachent ensuite un peu partout. Pourquoi continuent-ils à faire ça s’ils ne savent plus quoi faire de leur argent, me direz-vous? Comme Donald Trump, ils en manquent toujours un peu, d’après eux.
Depuis 2009, le maire Francis St-Pierre n'a pas eu d'opposants aux élections municipales.
Le maire de la municipalité de Saint-Anaclet-de-Lessard, Francis St-Pierre, confirme qu’un incendie s’est déclenché plus tôt aujourd’hui, le vendredi 18 juillet , dans une résidence de la rue Ross.
« Je suis allé sur place ce matin. Je n’ai pas beaucoup de détails, sauf qu’on sait que les résidents n’étaient pas là, parce qu’ils sont partis en vacances », mentionne monsieur St-Pierre.
Il ajoute que la maison est une perte totale.
« Quand je suis allé, les pompiers étaient encore actifs, alors je n’ai pas voulu les déranger, ce qui fait que je n’ai pas plus de détails pour le moment. »
La municipalité a d’ailleurs fait une publication Facebook pour demander à ses citoyens de réduire leur utilisation de l’eau, afin de prêter main-forte au service incendie.
Il est possible que davantage de détails soient communiqué au courant de la journée.
Peu de temps après que la nouvelle ait été partagée, un GoFundMe a été mis sur pied par une amie de la famille pour leur venir en aide.
Au moment d’écrire ces lignes, 33 dons avaient été effectués, pour un montant de 1 895 $, soit 38 % de l’objectif de 5000 $.
Stéphane Dupuis, 55 ans, de Saint-Anaclet-de-Lessard, arrêté le 12 septembre relativement à du trafic de stupéfiants, a été cité à son procès le 14 juillet par le juge Yves Desaulniers à la suite de la tenue de son interrogatoire qui, au préalable, s’est tenu la semaine précédente.
La date du procès devrait être fixée le 8 septembre. Dupuis a opté pour un procès devant un juge de la Cour du Québec (sans jury).
Une ouverture des paquets scellés a eu lieu dans ces dossiers pour permettre à la défense d’avoir accès aux arguments ayant mené à l’émission du mandat de perquisition.
Me Caroline Bérubé remplace Me Pierre Gagnon, qui a présenté une requête pour cesser d’occuper en décembre.
Quatre nouvelles accusations ont été portées contre Dupuis, le 20 septembre.
Il est accusé de possession dans le but de faire le trafic de cocaïne et de métamphétamines, d’avoir eu en sa possession de l’argent en sachant qu’il a été obtenu par la perpétration d’un acte criminel et d’avoir eu en sa possession une arme à feu sans détenir de permis.
L’accusé a été remis en liberté sous conditions le 20 septembre. Dupuis a comparu une première fois le 13 septembre pour face à des accusations en matière de trafic de stupéfiants.
Le 12 septembre en avant-midi, des enquêteurs de la division des enquêtes sur les crimes majeurs de Rimouski ainsi que des policiers du poste de la MRC de Rimouski-Neigette ont procédé à l’arrestation de Stéphane Dupuis.
Lors d’une perquisition à son domicile, les policiers ont saisi un peu plus de 1300 grammes de cocaïne, environ 1500 comprimés de métamphétamine, près de 65 000$ en argent, une dizaine d’armes de chasse, deux arbalètes, une camionnette de style pickup saisie comme bien infractionnel, une liste de comptabilité et trois téléphones cellulaires.
Un nouveau dossier a été présenté à la cour le 24 février pour une accusation de vol de moins de 5000$. Pour cette infraction, il est admissible au Programme de mesure de rechange (PMRG).
Il reviendra en cour le 8 septembre pour vérifier si la mesure de rechange (généralement un don ou des travaux communautaires) a été exécutée. Si c’est le cas, le dossier sera rayé et il n’y aura pas de peine.
Noah Jalbert, un homme de 19 ans de Rivière-du-Loup arrêté lors d’une opération policière dans le secteur de la rue Témiscouata à Rivière-du-Loup et accusé notamment d’extorsion et de séquestration, était de retour au palais de justice de Rivière-du-Loup le 14 juillet pour la tenue de son enquête sur remise en liberté. Celle-ci a finalement été reportée au 1er août.
Les policiers de la division des crimes majeurs de Rimouski, en partenariat avec ceux de la MRC de Rivière-du-Loup, ont procédé à l’arrestation de Jalbert le 13 mai. Celui-ci a été interrogé relativement à des actes de violence qui auraient été commis dans les jours précédents dans le secteur de Rivière-du-Loup.
Il a comparu le jour même sous plusieurs chefs d’accusation, notamment de séquestration, d’extorsion et de voie de fait.
Dans le cadre de cette opération, environ 140 grammes de cocaïne, près de 2000$ en argent et de l’équipement servant à la vente ont également été saisis. Il pourrait aussi faire face à des accusations relatives au trafic de stupéfiants.
Selon la Sûreté du Québec, les enquêtes en cours tendent à démontrer que les actes de violence seraient liés aux violences armées opposant le groupe Blood Family Mafia et les Hells Angels pour le trafic de stupéfiants dans l’Est-du-Québec.
« La Sûreté du Québec continuera d’assurer une pression constante sur le crime organisé et, ainsi, lutter activement contre la violence armée sur l’ensemble de notre territoire », mentionne le service de police par voie de communiqué.
Les attaques sur les médias sociaux, le mépris des citoyens et l'intimidation ont eu raison d'un conseiller.
Un récent sondage Léger sur l’indice de bonheur révèle que les gens qui habitent le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie ne sont pas aussi heureux qu’on pourrait le croire.
Si l’air pur, la mer et les montagnes semblent être une recette parfaite pour être heureux, les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie se retrouvent en queue de peloton, sot au 11e et 13e rang respectivement, devant Laval, l’Abitibi-Témiscamingue et Montréal.
La vice-présidente et associée chez Léger, Caroline Roy, estime qu’il faut tout de même être prudent dans l’interprétation des résultats puisque les écarts ne sont pas si prononcés.
« On remarque que les régions situées entre la 6e et la 13e position ont à peine un point de différence. De plus, on ne peut pas nécessairement dire que le bonheur des gens est exclusivement lié à où ils habitent. »
Néanmoins, la Gaspésie affiche une baisse de 2,8 points par rapport à 2011 alors que le Bas-Saint-Laurent est en légère hausse de 1,2 point. C’est la Côte-Nord qui sort gagnante alors que l’indice de bonheur se situe à 75,4 sur 100 tout juste devant la Mauricie et Les Laurentides.
Sur le plan provincial, on remarque tout de même une augmentation de 2,7 points au Québec, par rapport à 2021.
« Le niveau de bonheur des Québécois est en hausse, et c’est particulièrement vrai chez nos jeunes de 18 à 24 où le score a grimpé de 5,6 points par rapport à notre dernier sondage. C’est le fait saillant de notre enquête à mon avis », indique Caroline Roy
Le Québec est donc la province où les gens se perçoivent comme étant les plus heureux devant le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve.
En bas de classement, on retrouve l’Île-du-Prince-Édouard au tout dernier rang, derrière le Manitoba et l’Ontario.
Les bas-laurentiens se rappelleront que Rimouski se situait au 1er rang des villes avec l’indice de bonheur le plus élevé en 2012 et 2013.
Cette année c’est plutôt Saint-Augustin-de-Desmaures qui trône au premier rang. Rimouski est quand même encore dans le top 25 avec une 16e position.
Pour Caroline Roy, ce sondage est révélateur que les choses s’améliorent tranquillement d’un point de vue global. Le Québec est généralement plus heureux et ses jeunes aussi.
Après trois semaines de navigation dans l’estuaire du Saint-Laurent, l’Organisation bleue a amarré le 9 juillet ses deux navires au port de Rimouski, marquant ainsi la fin du troisième chapitre de l’Expédition bleue. Le bilan de cette mission scientifique est aussi impressionnant qu’alarmant: une demi-tonne de déchets plastiques a été récupérée sur dix îles de l’estuaire.
Cette expédition interdisciplinaire, dirigée par la directrice générale et fondatrice de l’Organisation bleue, Anne-Marie Asselin, avait pour objectif d’analyser les impacts de la pollution plastique en vue d’enrichir les connaissances scientifiques et d’outiller les gestionnaires environnementaux.
Composé à 80% de femmes, l’équipage de 25 participants, dont 18 à la fois, rassemblait des profils variés: scientifiques, écrivaines, photographes, étudiantes, une philosophe spécialisée en éthique et une archéologue. Ces expertes proviennent principalement de l’Université du Québec à Rimouski, de l’Université de Montréal et de l’Université Concordia.
« On était réparti sur deux navires qui naviguaient toujours ensemble, explique Mme Asselin, qui est aussi la cheffe de mission. Chaque fois qu’on arrivait dans un lieu, on se mettait à l’épaule, c’est-à-dire côte à côte. Tous les repas étaient pris ensemble. »
Les deux embarcations, soient le catamaran Vanamo et la goélette monocoque Le Bleuet, ont été propulsées autant que possible par le vent et l’électricité, dans un souci de cohérence avec les valeurs environnementales de l’organisation.
Parti le 23 juin du bassin Louise à Québec, l’équipage a remonté le fleuve Saint-Laurent en visitant l’île d’Orléans, l’île aux Grues, l’archipel de Kamouraska, l’île aux Fraises, l’île Blanche, l’île aux Basques, l’île Bicquette et l’île Saint-Barnabé.
Les résultats confirment une hypothèse qui peut paraître contre-intuitive: la pollution plastique est plus densément présente dans les îles inaccessibles à la population. « Plus les communautés sont sensibilisées, plus elles utilisent le littoral, plus elles rendent le service de nettoyer quotidiennement les berges », précise la biologiste marine.
L’équipage a fait des trouvailles surprenantes, dont des bouteilles de l’époque de la contrebande sur l’île du Bic et une bouteille de plastique contenant un papier parfaitement préservé du 13e festival Juste pour rire 1995. Ces artefacts seront analysés par Marijo Gauthier-Bérubé, spécialiste de l’archéologie subaquatique, qui développe une nouvelle approche de l’archéologie des plastiques.
Cette année, c’est la quantité massive de styromousse qui a le plus étonné l’équipe.
« Le styromousse peut prendre un minimum de 1000 ans avant de se dégrader, souligne la scientifique. On trouve énormément de fragments de styromousse qui sont picorés par les oiseaux. C’est vraiment un fléau! »
Fondée en 2018, l’Organisation bleue ne se contente pas de dresser des portraits de la situation. Elle collabore directement avec le gouvernement fédéral pour influencer les politiques publiques et la législation sur le bannissement du plastique.
« Le gouvernement démontre de l’intérêt pour notre travail, surtout à l’aube des négociations du traité international contre la pollution plastique », précise Anne-Marie Asselin.
Cette collaboration s’est intensifiée depuis 2022, après que le lobby pétrochimique ait contesté l’absence de données scientifiques fiables pour justifier une loi sur le bannissement du plastique.
Les déchets collectés lors de cette expédition ne finiront pas au dépotoir: ils seront transformés en œuvres d’art dans le cadre d’expositions prévues à travers le Québec. Une première exposition sera lancée dans deux semaines, ce qui mettra en lumière l’approche créative de l’Organisation bleue visant à sensibiliser la population à la pollution plastique.
Lancée en 2022, l’Expédition bleue a déjà couvert le golfe du Saint-Laurent ainsi que le fjord et le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. Après cette dernière mission dans l’estuaire, l’équipe prendra une pause afin de développer sa prochaine mission.
« Ce sera le plus gros projet de l’organisation », indique la biologiste.
L’Expédition bleue s’inscrit dans une démarche de préservation des écosystèmes marins, particulièrement pertinente dans le contexte du projet d’agrandissement du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.
La quatrième édition du Tournoi provincial de baseball junior AA de Rimouski se tient en fin de semaine au Stade du Complexe sportif Guillaume-Leblanc.
Comme par les années passées, huit équipes seront de la partie, trois du Bas-Saint-Laurent, trois de la région de Québec, une de Repentigny et l’autre de Victoriaville.
Les deux meilleures équipes au classement de la Ligue de la Ligue de baseball de la région de Québec, les Lauriers de Victoriaville et les Carnavals 1 de la Capitale nationale, participent au tournoi.
Quatre parties seront disputées vendredi à compter de 10 h, avec, pour commencer un affrontement Trois-Pistoles / Saint-Pascal, les deux finalistes lors du tournoi de 2024.
Le Baseball ID de Rimouski jouera son premier match à 17 h face aux Monarques de Lévis-Lotbinière. Gagne ou perd, la formation rimouskoise jouera ensuite le samedi, à 16 h 30 ou 19 h 30.
Les demi-finales seront disputées dimanche à 10 h et 13 h, suivies de la finale à 17 h.
« On continue avec notre recette gagnante avec l’ajout, cette année, d’honneurs individuels comme des joueurs et lanceurs du tournoi », explique le président Luc Jobin.
Les trois premières éditions du tournoi ont vu à chaque fois deux équipes du Bas-Saint-Laurent croiser le fer en finale.
En 2022 et 2023, Trois-Pistoles a remporté le championnat contre Rimouski alors que l’an dernier, la formation des Basques s’est inclinée 7-6 contre celle du Kamouraska.
À noter que l’accès au stade sera gratuit tout au long de la fin de semaine.
Premier Tech aimerait développer un site de traitement des boues de fosses septiques.
Pour sa deuxième semaine d’activités en 2025, les Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai proposent notamment de la musique, de l’animation et de la danse au menu de sa programmation.
La programmation des Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai est en constante évolution et des événements peuvent y être ajoutés. Des changements peuvent aussi y être faits, sans préavis.
Il est recommandé de suivre l’organisation des Terrasses Urbaines Rimouski Hyundai sur les réseaux sociaux pour des mises à jour régulières.
La grève qui s'amorce vendredi complique la vie d'une femme de la Côte-Nord atteinte d'un cancer.
Le conseil municipal de Rimouski rejette les soumissions déposées dans le cadre de l’appel d’offres relatif à la fourniture de services professionnels dans le cadre du projet d’accompagnement et de conseils en appui au repositionnement stratégique des commerces de détail de Rimouski en raison d’un dépassement des coûts par rapport aux sommes budgétées.
« Nous avions une subvention de 150 000$ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation pour ce projet. Nous avions estimé les coûts du mandat que nous voulions confier à 140 000$, mais la plus basse des soumissions conformes était de près de 200 000$ », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.
La ville est en train de modifier les termes d’attributions de son appel d’offres afin de pouvoir retourner en soumissions et d’obtenir des offres dans les limites de la subvention disponible.
Ce mandat vise à revoir le commerce de détail sur le territoire de la Ville, particulièrement au centre-ville.
Le repositionnement stratégique des commerces de détail à Rimouski est l’une des 15 recommandations du comité initié par la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette pour amenuiser les impacts de l’ouverture du Costco.
L’ancien champion olympique de patinage artistique David Pelletier se joint aux Stars de Dallas à titre d’entraîneur adjoint dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Je suis pas mal sûr d'être le premier patineur artistique à avoir ce poste-là
, souligne-t-il en riant.
Prévues le 14 juillet, les observations sur la peine de Jean-Philippe Lepage, 33 ans, de Rimouski, qui a plaidé coupable à sept des huit chefs d’accusation relatifs à de la pornographie juvénile auxquels il fait face, sont reportées au 3 octobre, puisque les rapports sexologique et présententiel devant guider le tribunal dans l’imposition de la peine ne sont pas prêts.
Lepage a admis avoir eu des discussions à connotation sexuelle avec deux filles de 13 et 12 ans, qui étaient en fait des agents civils d’infiltration s’étant présentés comme de jeunes filles sur Facebook, entre le 11 février 2023 et le 14 mai 2024.
Dans les deux cas, c’est l’accusé qui a envoyé des demandes d’amitié aux filles à partir de deux profils Facebook, soit Jean-Philippe Lepage et Martin Lepage. La preuve démontre que la discussion sur Messenger avec les filles a rapidement tourné vers la sexualité. L’accusé expliquant aux filles ce qu’était la sexualité et l’importance pour elles d’être initiées à la sexualité.
Dans le cas de la première jeune fille de 13 ans, la discussion sur Messenger compte 586 pages. L’accusé a admis le contenu de cette discussion ainsi que de lui avoir envoyé 76 photos et vidéos à caractère pornographique, dont une photo de son pénis.
Pour celle de 12 ans, les échanges sur Messenger totalisent 400 pages. L’accusé a admis leur contenu et dispensé le juge Yves Desaulniers d’en faire la lecture.
L’analyse de matériel informatique de l’accusé a permis d’identifier une troisième victime, une jeune fille de 13 ans.
Lepage a aussi plaidé coupable à une accusation de non-respect de ses conditions, puisqu’il lui était interdit d’utiliser Internet depuis sa sortie de prison, le 24 juillet 2020, pour une sentence en semblable matière. Il lui était également interdit d’être en contact avec des enfants de moins de 16 ans.
Lepage est notamment accusé d’avoir eu en sa possession de la pornographie juvénile, d’avoir accédé à de la pornographie juvénile et d’avoir produit de la pornographie juvénile.
Lepage a plaidé coupable avant la tenue de son procès. Le juge Yves Desaulniers l’a déclaré coupable et il a ordonné la confection de rapports sexologique et présentenciel.
« Vous êtes dans la jeune trentaine. Je vous suggère fortement de collaborer avec le sexologue. Ça ne pourra que vous aider », a-t-il lancé.
En décembre, Lepage avait renoncé à l’examen de sa détention. Il restera donc détenu pendant le reste des procédures judiciaires.
L’examen de la détention, appelé requête Myers, est prévu au Code criminel après 90 jours de détention pour vérifier si celle-ci est toujours requise pour le prévenu.
« Nous n’avons pas d’éléments nouveaux à soumettre au tribunal pour le convaincre de remettre mon client en liberté », avait mentionné Me Hugo Caissy.
Lepage a renoncé à la tenue de son enquête sur remise en liberté, le 24 mai 2024, son avocat estimant ne pas être en mesure de convaincre le tribunal de remettre son client en liberté.
Rappelons que la détention préventive faite avant l’imposition d’une peine équivaut à 1,5 jour pour chaque jour purgé.
Les enquêteurs de la division des enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec ont procédé à l’arrestation de Jean-Philippe Lepage le 15 mai 2024.
Le long métrage Fanny, qui a été tourné à 90% au Bas-Saint-Laurent, a été sélectionné parmi les dix films en compétition officielle au Festival du film francophone d’Angoulême, en France. L’événement se tiendra du 25 au 30 août.
De plus, l’actrice principale, Milya Corbeil Gauvreau, représente le film qui est aussi en compétition officielle au Busan International Kids & Youth Film Festival, en Corée du Sud. L’événement se tient du 15 au 19 juillet.
L’histoire se déroule dans le village fictif de Sainte-Lorette, dont les images ont été tournées dans six municipalités du Bas-Saint-Laurent, dont Rimouski, Mont-Joli et Métis-sur-Mer. Adapté de la populaire série de livres Fanny Cloutier, écrite par Stéphanie Lapointe et parue aux éditions Les Malins, le film explore des thèmes universels et profondément humains, tels que la famille, les relations père-fille, l’amitié, le deuil et la quête de vérité.
En plus de Milya Corbeil Gauvreau dans le rôle-titre, le film met notamment en vedette Éric Bruneau, Magalie Lépine-Blondeau, Claude Legault, Adélaïde Schoofs et Léokim Beaumier-Lépine.
Réalisée par Yan England et scénarisée par Stéphanie Lapointe, l’œuvre cinématographique continue son ascension. Depuis sa sortie en salle le 9 mai, elle a atteint plus de 890 000$ au box-office.
« Fanny poursuivra bientôt sa trajectoire auprès du public québécois en entamant sa fenêtre d’exploitation en vidéo sur demande dès la fin juillet, est-il écrit dans le communiqué de Téléfiction, qui a produit le long métrage. Le film sera alors disponible sur les plateformes de Bell Media, Cogeco, Telus
et Vidéotron. »
L’Expozine de Saint-Simon-de-Rimouski revient pour une 4e année, les 19 et 20 juillet dans l’église de Saint-Simon, avec une grande foire de l’art imprimé.
L’événement est devenu si populaire que le nombre d’exposants atteint la limite de la cinquantaine. Des artistes des Basques et d’ailleurs au Québec se retrouveront dans l’église pour présenter leurs pratiques et vendre leurs œuvres.
Parmi les artistes présents, notons les bédéistes Julie Rocheleau et Jimmy Beaulieu, les artistes visuels Christian Bujold et Émilie Bernard ainsi que La maison du notaire de Trois-Pistoles, la revue Liberté et la Coop pistoloise La Seiche.
« La foire est commerciale, mais elle se veut surtout un lien de rencontres, de découvertes et d’échanges. Six ateliers créatifs seront offerts au public durant le week-end par des exposants et un micro ouvert aura lieu samedi, à 17 h », mentionnent les organisateurs.
« Chaque année, l’événement prend de l’ampleur et on est super fiers de ça », lance le fondateur Sébastien Lépine (SLEP) affichiste et sérigraphe.
M. Lépine affirme que les artistes viennent à Saint-Simon pour profiter de la beauté de la région.
« Ils veulent voir le fleuve. Ça fait partie du périple. L’ambiance est incroyable. C’est super dans l’église pour les artistes, mais aussi pour les visiteurs. J’ai parlé avec deux personnes âgées qui m’ont dit qu’elles n’étaient jamais rentrées dans l’église. Ça fait partie des objectifs initiaux de l’événement de faire connaître cette superbe église, tout en contribuant à la vie culturelle des Basques », indique celui qui possède un chalet à Saint-Simon-sur-Mer.
Leur périple de 180 km commençait à Sainte-Rita et se terminera à Saint-Ulric après neuf jours de marche.
Le Shaker a relancé la course au championnat dans la Ligue de baseball senior Puribec en arrachant, mercredi soir, une importante victoire de 7-5 face au CIEL FM, à Rivière-du-Loup.
Ce gain permet au Shaker (10-6) de s’approcher à une partie du CIEL FM (12-6), à un match du premier rang. Un revers aurait repoussé la formation rimouskoise, trois parties derrière. Témiscouata est aussi dans la course, tout juste derrière le Shaker.
Pour le classement : cliquez ici
C’était l’égalité 2-2 après cinq manches quand le Shaker y est allé d’une poussée de quatre points, après deux retraits, sur les simples de Benjamin Roy et Émile Maisonneuve.
Ce dernier s’est particulièrement mis en évidence avec un match de 4 en 4 au bâton et deux points produits en plus de sauvegarder la victoire au monticule en fin de 7e manche. Il s’est amené en relève à Jean-Philippe Marcoux-Tortillet avec deux coureurs sur les buts et aucun retrait. Le gaucher a retiré trois frappeurs sur des prises pour mettre fin à la rencontre.
Kevin Roy (3 en 4 et 2 pp) et Marcoux-Tortillet (2 en 4 et 1 pp) ont aussi contribué en offensive. Pour le CIEL FM, notons les 3 cs en 4 de Frédéric Tardif ainsi que les 2 cs en 4, avec trois points produits, de Vincent Tardif.
Louis Trépanier, le 3e de quatre lanceurs utilisés par le Shaker, ajoute une victoire à son dossier. La défaite va à la fiche du vétéran Jimmy Durette qui a accordé neuf coups sûrs et six points, tous mérités, en six manches.
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Au Stade Paul-Émile Dubé, les Braves Batitech du Témiscouata ont défait le Bérubé GM par la marque de 15-4.
Une poussée de neuf points en troisième manche a porté le pointage à 13-0. Les visiteurs ont frappé 16 coups sûrs dont trois sont des circuits appartenant à Alexis Pelletier, Félix Castonguay et Samuel Pearson.
Takuto Kanno (quatre manches) a enregistré sa deuxième victoire en quatre décisions. La défaite va au dossier de Thomas Morin (1-1).
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Le Shaker reprend l’action jeudi soir devant ses partisans en recevant le Frontière FM d’Edmundston à compter de 19 h 30. Mathieu Gobeil sera le lanceur partant.
Il s’agira de l’avant-dernier match local du Shaker en saison régulière.
Un total de 63 accidents en 12 ans, sur 1,2 km... Un tronçon de la Mitis pourrait être corrigé pour de bon.
Le conseil des maires de la MRC de la Mitis a adopté, le 9 juillet, une résolution pour l’embauche d’un architecte afin de réaliser un projet de faisabilité pour la construction d’un palais de justice à Mont-Joli.
« Cet architecte pourra nous dire combien ça pourrait coûter pour répondre aux demandes du ministère pour la construction d’un palais de justice afin de pouvoir retourner vers le ministre pour l’autorisation d’une construction ou la location de locaux qui pourraient appartenir à la MRC et à la Ville de Mont-Joli », explique le maire de Mont-Joli. Martin Soucy.
Monsieur Soucy indique qu’une rencontre a eu lieu récemment avec des gens du cabinet du ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette.
« Nous nous sommes entendus que nous allions présenter un plan préliminaire avec des estimés de coûts afin de pouvoir négocier avec eux parce que nous tenons à notre palais de justice et à offrir un service de justice de proximité aux résidents de la Mitis. La nécessité est toujours là. On veut éviter que le déménagement temporaire des activités à Rimouski devienne permanent », affirme le maire Soucy.
Rappelons que depuis le 3 février dernier, les activités du palais de justice de Mont-Joli ont été transférées de manière temporaire à Rimouski. Or, le temporaire semble vouloir devenir permanent, du moins dans les opérations quotidiennes de la chambre criminelle.
Jusque-là, les dossiers de Mont-Joli continuaient d’être fixés dans les termes de cour de Mont-Joli, même si ces derniers étaient entendus au palais de justice de Rimouski.
Or, la juge coordonnatrice pour la chambre criminelle à Rimouski, Andrée St-Pierre, a mentionné aux avocats présents qu’à compter du 1er août, les dossiers de Mont-Joli seront intégrés parmi ceux de Rimouski et que la journée à haut volume, aussi appelée le terme de pratique, sera dorénavant les lundis pour tous les dossiers alors qu’elle a toujours été le mardi à Mont-Joli.
Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barette, a pris la décision de transférer les activités judiciaires à Rimouski en raison de problèmes de sécurité à Mont-Joli où les audiences se tenaient à l’Hôtel de Ville de Mont-Joli, dans la salle du conseil.
« De récentes évaluations, réalisées notamment par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail, commandent une action immédiate pour assurer un parcours sécuritaire pour les usagers, pour les personnes victimes et pour le personnel judiciaire. Nous ne pouvons faire aucun compromis sur la sécurité des usagers, des personnes victimes et du personnel qui fréquente régulièrement nos palais de justice », mentionnait alors le ministre.
À l’école Paul-Hubert de Rimouski, une annonce présentée l’avant-dernière journée de classe comme une « restructuration » cache des compressions budgétaires qui bouleversent la vie de Jeffrey-Lou St-Hilaire et de sa mère, Marie-Josée Aubin. Les coupes budgétaires au Centre de services scolaire des Phares brisent l’équilibre fragile de cet élève autiste.
Jeffrey-Lou St-Hilaire a pleuré une bonne partie de la journée. Sa mère comprend pourquoi. Depuis deux ans, son fils évoluait dans un environnement parfaitement adapté à ses besoins: une classe silencieuse, aux lumières tamisées, avec des techniciens en éducation spécialisée formés spécifiquement pour intervenir auprès d’élèves présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA).
« On n’entendait pas un son dans cette classe, décrit Marie-Josée Aubin, la voix empreinte de nostalgie. C’était vraiment un espace fait pour eux. »
Le programme Accès FTP (Formation préparatoire au marché du travail), dans lequel le jeune homme de 18 ans était inscrit, dépassait les simples apprentissages scolaires.
Ces jeunes adultes autistes démontaient des ordinateurs, fabriquaient du bois d’allumage à partir de palettes, confectionnaient des sacs de compost avec de vieux journaux. Ils visitaient aussi le Manoir Les Générations, où ils servaient les collations aux résidents et lavaient la vaisselle. Jeffrey-Lou appréciait particulièrement ce contact avec les personnes âgées, à qui il servait la collation.
Cette diversité d’activités permettait à chaque élève de découvrir ses forces et ses intérêts, de l’avis de Mme Aubin. Jeffrey-Lou s’est même porté volontaire pour la Coupe Memorial, une expérience qui l’a marqué profondément.
« Quand il s’est offert comme bénévole pour la Coupe Memorial, je ne le savais même pas, confie sa mère avec fierté. C’était un fichu de beau travail! Tout le monde le connaissait. Il a des photos avec tous les joueurs de l’Océanic. Il s’est senti utile. »
Les 5,6 M$ que doit économiser le Centre de services scolaire des Phares ont un visage humain. À la rentrée, le jeune homme du Bic se retrouvera dans un groupe de 16 élèves au lieu de 9, sans ses professeurs et ses techniciens en éducation spécialisée (TES) habituels, dans un nouveau local. Il se retrouvera à Polyflore, qui est centrée sur l’horticulture.
« Au lieu d’avoir un TES pour neuf, il va y avoir un TES pour deux classes », se désole Marie-JoséeAubin.
Jeffrey-Lou aime plus ou moins les plantes. Pour lui, ce changement représente bien plus qu’un simple ajustement pédagogique. C’est la rupture d’une stabilité qui était importante pour lui.
« Je ne me sens pas très bien avec cette décision », confie-t-il dans de simples mots qui portent néanmoins le poids de l’angoisse qui l’habitera jusqu’à la rentrée.
L’anxiété de Jeffrey-Lou s’est intensifiée, d’autant plus qu’il devra aussi faire face à une nouvelle règle: plus de cellulaire à l’école. Pour celui qui œuvre à la radio étudiante et qui trouve refuge dans la musique québécoise, cette restriction représente une épreuve supplémentaire.
« Durant les pauses et le dîner, j’avais toujours mon téléphone pour écouter de la musique », explique-t-il. La musique et le sport sont ses ancrages, ses façons de gérer son stress et son anxiété.
Sa mère observe d’ailleurs les efforts de son fils pour s’adapter: « Je vois qu’il essaie de trouver des trucs pour diminuer son anxiété. »
Ce qui chagrine le plus Mme Aubin, c’est de voir s’effriter des services qui étaient si bénéfiques. « Je trouve ça déplorable, d’autant plus qu’on a mené ces batailles-là il y a 15 ans! C’est comme si on avait fait tout ce travail-là pour rien. »
Consciente des contraintes budgétaires imposées par Québec, elle ne blâme pas le Centre de services scolaire. Elle déplore plutôt une réalité récurrente: « C’est tout le temps les élèves à besoins particuliers qui écopent! »
Derrière les chiffres et les pourcentages des compressions budgétaires se cachent des histoires comme celle de Jeffrey-Lou. Des jeunes qui, malgré leurs différences, aspirent à contribuer à leur communauté, à se sentir utiles et reconnus.
Jeffrey-Lou a l’ambition de continuer ses études jusqu’à 21 ans, de continuer à diffuser de la musique à la radio étudiante et à jouer au hockey-boule. Malgré les changements, il garde ses rêves intacts: devenir technicien dans les arts de la scène.
Ils accueillent avec réserve la volte-face du gouvernement quant aux restrictions imposées en éducation.
L’ouverture de l’essencerie du magasin-entrepôt Costco de Rimouski le mardi 8 juillet n’avait pas encore eu d’effet sur les stations des environs au moment de mettre sous presse, vendredi.
À peu près 24 heures après son ouverture, le prix de l’essence ordinaire à la pompe était de 1,40 cent du litre. Au même moment, dans Rimouski, les autres stations affichaient un prix de 1,51 cent du litre, pour une différence d’environ 11 cents.
Le conseiller en communication et porte-parole de CAA-Québec, Simon Bourassa, est d’avis qu’il est un peu tôt pour se prononcer sur les effets de cette ouverture.
Il avait d’ailleurs mentionné en entrevue avec le Soir.ca, quelques semaines plus tôt, qu’il serait difficile de les évaluer.
« On ne connait pas les stratégies commerciales de Costco. Ce que l’on sait, c’est que la compagnie est en mesure d’offrir un prix de l’essence qui est moins élevé, en raison de leur coût d’opération qui est moindre. Dans la région de Québec, il y a une différence quand même importante entre le prix au Costco et celui des stations-service environnantes. Ça dépend toujours : il arrive qu’il n’y ait pas une grosse différence. Ça dépend de plusieurs facteurs, comme le moment de l’année, l’affluence, la demande, le prix que paient aussi leurs essences, les essenceries, donc le coût d’acquisition », mentionne monsieur Bourassa.
Il demeure d’avis qu’il faudra patienter pour faire l’analyse des impacts.
« Il faut attendre de voir la réaction du marché et des gens. Ça va varier en fonction de la demande et en fonction dont le consommateur va réagir dans ce secteur. C’est ce qui aura ensuite un effet sur la manière dont se comporteront les autres essenceries. Si elles constatent qu’elles perdent des clients au profit de Costco, elles n’auront pas le choix de réagir pour le prix à la pompe. Après, il demeure que le gaz se vend présentement [jeudi] moins cher chez Costco, donc les membres sont gagnants là-dedans. »
Dans La Mitis, le propriétaire du Dépanneur central MG à Saint-Gabriel-de-Rimouski, Stéphane Gauthier, n’a pas constaté de changement pour son commerce, en date du 10 juillet.
« Pour l’instant, ça ne paraît pas et ça n’a pas eu non plus d’impact sur mes ventes, cette semaine. C’est sûr que pour l’instant, c’est compliqué de s’y rendre. J’avais affaire dans le coin, hier [mercredi 9 juillet] et c’était vraiment difficile. Donc, peut-être que ça paraîtra plus prochainement, mais pour l’instant, non. »
Il pense également que les gens auront tendance à vouloir rentabiliser leur temps.
« Il y a aussi le fait que les gens doivent avoir une raison de se rendre là-bas. C’est bien beau de vendre 10 cents en dessous du litre, mais quand tu prends le temps de le calculer, une personne qui va sur place uniquement pour ça, ça ne vaut pas la peine. Il faut aussi être membre. »
Stéphane Gauthier estime que si des impacts se font ressentir, ce sera plutôt dans les prochains mois.
« L’an dernier, quand l’essence a monté de 10 sous partout, je ne l’ai jamais augmenté. J’ai un Petro-Canada, mais je suis à mon compte, donc c’est moi qui décide et l’an dernier j’ai laissé l’essence à 1,52 $ tout l’été. Ça m’a permis d’en vendre beaucoup plus et les gens l’apprécient. Pour le moment, le prix est de 1,51 $, mais si jamais je constate cet automne qu’il y a une importante différence, je pourrai toujours jouer un peu sur ma marge. »
Après avoir contacté plusieurs stations-service de Rimouski et des environs afin d’obtenir leurs impressions au sujet de l’ouverture de l’essencerie de Costco, seul M. Gauthier a accepté de répondre aux interrogations du journal Le Soir.
Il n’a pas été possible non plus d’obtenir les commentaires de Costco. Sur place, un employé indiquait qu’une autorisation de la part de la direction était nécessaire pour photographier la station-service et discuter avec des usagers.
À l’intérieur de l’entrepôt, il était demandé de contacter la direction par téléphone, en appelant au siège social, situé à Washington, aux États-Unis.
Le Soir n’a obtenu aucun retour des représentants de leur filiale par téléphone. Après avoir été transférée plusieurs fois jusqu’au service à la clientèle, la personne au bout du fil indiquait pour sa part de se rendre chez Costco pour parler à la direction, sur place.
L'OBNL qui offre un répit aux proches-aidants traverse une crise financière qui met en péril sa mission.
La Sûreté du Québec confirme que des policiers de la MRC de La Mitis ont intercepté un véhicule, le lundi 14 juillet vers 19 h, sur l’avenue Bérubé, à Saint-Donat-de-Rimouski, pour un excès de vitesse.
Un conducteur de 24 ans, de Saint-Angèle-de-Mérici, conduisait son véhicule à 96 km/h, dans la zone de 40 km/h de l’avenue.
Il s’est vu remettre un constat d’infraction d’un montant de 1099$, ainsi que 10 points d’inaptitude.
La Stratégie en sécurité des réseaux de transport 2021-2026, « La vie humaine, au cœur de nos actions », a pour objectif de diminuer le nombre de collisions mortelles et avec blessés graves sur les réseaux routiers et récréotouristiques.
Des pistes d’action sont mises en œuvre dans chacun des axes distincts : Partenariat, Intervention, Sensibilisation, Technologie, Évaluation (PISTE) par la Sûreté du Québec ainsi que ses partenaires, afin de collaborer pour tendre vers un objectif commun, celui de rendre les routes, les sentiers et les plans d’eau plus sécuritaires.
L'avis touche les secteurs de l'est du Bas-Saint-Laurent.
C'est un phénomène qui a déjà été documenté sur d'autres populations de béluga, mais il s'agit toutefois de la première observation chez le béluga du Saint-Laurent.
Pendant que, le 14 juillet, le conseil municipal de Trois-Pistoles a officiellement pris position en faveur de la poursuite du projet de regroupement, celui de Notre-Dame-des-Neiges a décidé de tenir un référendum sur la question.
À la suite de la consultation citoyenne réalisée du 12 au 30 juin dans le cadre de l’étude sur un éventuel regroupement avec la Ville de Trois-Pistoles où 57,6% des Neigeois ont donné leur appui, le conseil municipal de Notre-Dame-des-Neiges a décidé, le 14 juillet, d’enclencher le processus pour la tenue d’un référendum sur la question.
En tenant compte des commentaires formulés par les Neigeois lors des soirées de consultation, le conseil municipal de Notre-Dame-des-Neiges juge important de donner suite à la demande citoyenne en enclenchant la procédure officielle menant à un référendum. Ce processus démocratique permettra à la population de se prononcer sur cette question, selon la règle de la majorité simple.
Par la résolution adoptée le 14 juillet, la Municipalité de Notre-Dame-des-Neiges informe officiellement le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation de la tenue prochaine d’un référendum auprès de ses résidents et propriétaires afin de connaître l’opinion citoyenne sur cette question majeure qu’est le regroupement de la Municipalité de Notre-Dame-des-Neiges avec la Ville de Trois-Pistoles.
En tout, 408 réponses valides ont été reçues (353 en ligne et 55 sur papier). À Trois-Pistoles, 97,1 % des participants se sont prononcés en faveur du regroupement. À Notre-Dame-des-Neiges, les résultats sont plus partagés : 57,6 % des réponses valides sont en faveur du projet.
Au total, avec 74,26% de votes pour, l’adhésion est donc majoritaire, quoique nuancée selon les modalités de participation.
Comme la mise à jour de la liste électorale est requise d’emblée pour désigner le prochain préfet de la MRC des Basques ainsi que la constitution du prochain conseil municipal, les coûts liés à la tenue d’un référendum en seront donc réduits, puisque cette même liste pourra également servir de base au scrutin (cette liste est valide pendant 90 jours).
Ce vote référendaire devrait d’ailleurs avoir lieu peu de temps après l’élection générale du 2 novembre.
La Ville de Trois-Pistoles rappelle que ce projet s’inscrit dans une démarche rigoureuse et transparente amorcée en décembre 2022 par l’adoption de résolutions des deux conseils avec le soutien du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).
En concertation, les deux municipalités ont décidé de tenir une consultation publique qui s’est tenue du 12 au 30 juin.
Elle a combiné une plateforme de vote en ligne et des bulletins papier disponibles dans les deux municipalités. Les résultats ont été colligés et analysés le 2 juillet à l’hôtel de ville de Trois-Pistoles, en présence des deux maires et de membres des conseils municipaux.
Ceux-ci ont convenu de maintenir les résultats confidentiels jusqu’à leur présentation lors des caucus des deux conseils municipaux le 7 juillet.
La Ville de Trois-Pistoles réitère sa conviction profonde : le regroupement représente une voie d’avenir pour assurer la pérennité des services, renforcer la gouvernance locale et parler d’une seule voix dans les dossiers structurants pour la région.
La Ville de Trois-Pistoles dit demeurer disponible et engagée à poursuivre le dialogue dans le respect, la transparence et le sens de l’intérêt collectif.
Il s’agit d’une étape importante, puisque plusieurs études partielles sur le regroupement municipal ont été amorcées depuis les années 1970 sans réelle conclusion.
Pierre-Luc Leclerc devra attendre au 3 novembre avant de voir une date de procès fixé dans ses dossiers. L’ancien attaché politique du député de Rimouski-La Matapédia, Maxime Blanchette-Joncas, est accusé de harcèlement criminel et de non-respect d’engagement.
Le 14 juillet, Leclerc a mentionné au juge Yves Desaulniers que sa nouvelle avocate, Me Jacinthe Maurice, était indisponible pour les prochains mois. Les dossiers ont été reportés au 3 novembre à la même étape, soit celle de fixer une date de procès.
La première avocate de l’accusé, Me Maryse Beaulieu, avait demandé la permission de cesser d’occuper parce que le lien de confiance avec son client était brisé définitivement à la suite d’un courriel.
Présent au tribunal, Pierre-Luc Leclerc avait alors mentionné au juge qu’il souhaitait maintenant être représenté par Me Jacinthe Maurice et que les choses avanceraient.
Pierre-Luc Leclerc a été remis en liberté le 22 novembre à condition de porter un bracelet antirapprochement et de suivre une thérapie, ce qu’il a fait.
Parmi les autres conditions, notons une caution de 500$ sans dépôt, se présenter au tribunal lorsque requis, ne pas quitter la province de Québec, ne pas communiquer avec la plaignante, ne pas se trouver dans un rayon de 500 mètres du lieu de résidence et de travail de cette dernière, s’abstenir de consommer ou d’être en possession d’alcool, de drogue ou de cannabis et une interdiction de posséder des armes.
Toutes ces conditions s’appliquent jusqu’au 3 novembre.
Pierre-Luc Leclerc est accusé de harcèlement criminel et de non-respect d’engagement. L’homme de 38 ans a été arrêté pour une première fois le 17 juin 2024 relativement des événements qui se seraient déroulés entre le 26 novembre 2022 et le 16 juin 2024 et qui ont entraîné le dépôt d’accusation de harcèlement criminel.
Des conditions de remise en liberté lui avaient alors été imposées. Il a été arrêté une deuxième fois le 13 septembre. Il est accusé de ne pas avoir respecté ses conditions et d’avoir commis du harcèlement criminel entre le 3 et le 12 septembre.
Les intéressés peuvent déposer leur mémoire jusqu’au 15 août.
L’entraineur-chef de l’Océanic, Joël Perreault, fait son entrée dans le programme d’excellence de Hockey Canada.
Il a été nommé entraîneur adjoint au sein de l’une des deux équipes canadiennes qui prendront part au Défi mondial des moins de 17 ans qui aura lieu du 31 octobre au 7 novembre 2025 à Truro, en Nouvelle-Écosse.
Il sera l’un des adjoints de la formation Canada Blancs dirigée par Scott Barney qui est à la barre des Wolfes de Sudbury, de la Ligue de l’Ontario. (OHL).
Kyle Chipchura, l’entraîneur-chef des Oil Kings d’Edmonton (WHL), est l’autre adjoint de Barney.
Perrault ratera donc quelques matchs de l’Océanic au début de novembre. Et à compter de ce samedi 19 juillet à Oakville, en Ontario, il prendra part au camp de développement des équipes canadiennes en vue du Défi mondial.
« Nous sommes emballés par le personnel entraîneurs recrutés au sein de la LCH en vue d’initier nos joueurs qui font leur entrée dans le Programme d’excellence de Hockey Canada, mentionne Alan Millar, directeur général du Programme d’excellence de Hockey Canada. Chaque membre possède des aptitudes uniques qu’il souhaite mettre au service du développement des joueurs sur la glace et ailleurs, ce qui, nous le savons, aidera à établir des bases solides pour leur succès futur au sein de notre programme. »
Pour des infos sur le Défi mondial des moins de 17 ans: cliquez ici
Les pluies diluviennes qui ont inondé Montréal soulèvent des questionnements quant à la capacité des municipalités de l'Est-du-Québec à réagir à de tels événements.
Le CIEL FM de Rivière-du-Loup a remporté une 10e victoire à ses 11 derniers matchs, mardi soir, quand il a facilement disposé du Frontière FM d’Edmundston par 11-3.
Un grand chelem de Jérémy Gonthier en deuxième manche a donné le ton à cet autre match offensif pour les gagnants. Vincent Tardif l’a imité avec une claque de deux points à la manche suivante pour faire 6-1.
Juan Borras a limité ses adversaires à trois coups sûrs en plus de retirer 13 frappeurs sur des prises pour porter son dossier à 5-0. La défaite va à la fiche du jeune Félix Cyr.
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Au classement, le CIEL (12-5) augmente à deux parties sa priorité sur le Shaker (9-6) au sommet du classement.
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Deux parties sont à l’horaire mercredi dans la Ligue Puribec. Le Shaker, avec Markus Coates comme lanceur, visitera le CIEL FM qui enverra Jimmy Durette au monticule.
Pendant ce temps, les Braves Batitech du Témiscouata (Takuto Kanno) se rendront à Trois-Pistoles(Thomas Morin).
La chaleur peut représenter un risque pour la santé et la sécurité des travailleurs, avertit la CNESST.
L’entreprise Les Fumoirs J-P a pignon sur rue, à Pointe-au-Père, depuis un peu plus de deux mois. Elle s’est fait connaître dans les différents marchés publics de la région au cours des dernières années.
Le propriétaire, Jean-Pierre Jomphe, fume artisanalement le poisson depuis environ 20 ans. D’abord pour le plaisir de partager avec sa famille et ses amis, son aventure s’est ensuite transportée dans les marchés.
« Ça fait une douzaine d’années que j’ai commencé à Limoilou. J’y étais les étés parce que ma conjointe était à Québec. Ça a donné le coup d’envoi et je continue parce que j’aime ça. J’ai du plaisir à jaser avec mes clients. C’est une fierté pour moi de leur parler de mes produits », dit-il.
Originaire de Lac-au-Saumon, l’entrepreneur a fait carrière en enseignement à Amqui et à Matane. Aujourd’hui à la retraite, il habite à Rimouski, dans le quartier Pointe-au-Père, où il a ouvert son commerce.
« Je produisais chez moi, j’avais un atelier dans le sous-sol, et avant ça je louais les installations d’un fumoir de la région. Aux Fêtes, j’ai vu l’opportunité pour le local dans lequel je suis présentement et j’ai tout aménagé pour être conforme. C’est un beau coin touristique avec le sous-marin et le musée tout près. »
L’entrepreneur travaille avec sa conjointe et une autre employée. Jusqu’à maintenant, la réponse est bonne autant de la part des locaux que des touristes.
« Je sens qu’il y a un engouement. J’avais déjà une belle clientèle avec les marchés et ça mousse la boutique. Mon souhait est que les gens se l’approprient et qu’ils participent à mon aventure. C’est autant pour eux, pour leur offrir quelque chose à proximité, que pour moi comme entrepreneur », affirme-t-il.
Jean-Pierre Jomphe offre des produits marins fumés. Il a récemment commencé à vendre du prêt-à-manger du mercredi au vendredi. Il propose également des articles d’autres entrepreneurs du Bas-Saint-Laurent.
« Tous mes produits sont faits ici, dans ma boutique. Je vends du bonheur et j’ai du plaisir à la faire. Je n’ai pas de formation dans le fumage, mais c’est rare que je me trompe. J’essaie des choses et j’apprends sur le tas. Je travaille présentement sur des fromages et j’aimerais offrir des tartinades de saumon fumé », souligne monsieur Jomphe. La boutique est ouverte du mercredi au samedi. Les Fumoirs de J-P sont également présents aux marchés publics de Rimouski et de La Mitis, à Sainte-Flavie. La boutique est située au 1015, boulevard Sainte-Anne.
Les équipes cadette 2 et juvénile féminines du Sélect futsal de l’école Paul-Hubert de Rimouski sont en route vers Las Vegas pour participer au US Futsal National Championship.
Les deux formations se sont qualifiées pour ce championnat national américain en remportant la médaille d’agent dans leurs catégories respectives (U16 et U18) lors des Northeast Regional Championship US Futsal. Ce championnat avait eu lieu à Atlantic City au New Jersey, en février dernier.
« Nous n’avons aucune idée de ce à quoi va ressembler le niveau. On peut se baser sur ce que nous avons vu dans les dernières années à Boston et à Atlantic City. Nous allons voir une fois que nous serons sur place en allant regarder quelques matchs pour nous préparer. L’objectif est d’aller vivre une expérience de futsal et de faire un peu de tourisme », explique l’entraîneur de l’équipe cadette, Keven Morneau.
Les joueuses rimouskoises, qui arrivent à Las Vegas mardi, iront d’ailleurs visiter le Grand Canyon le lendemain.
« Nous allons être dans une belle ville aux États-Unis, donc nous allons avoir plusieurs activités à faire et nous allons essayer de tout mélanger ça avec la performance. On s’attend à avoir beaucoup de plaisir », ajoute celui qui est aussi responsable des sports au programme Sélect.
L’équipe cadette est composée de neuf joueuses qui étaient en troisième secondaire au Paul-Hubert lors de la dernière année scolaire. Les juvéniles, entraînées par Maxime Fournier, ont dû, en raison de l’absence de certaines joueuses, aller chercher des filles de trois écoles de la région de Québec et une de Matane.
« Ce sont des joueuses contre qui nos filles ont joué pendant plusieurs années. C’est une sélection assez intéressante. Les juvéniles ont donc de bons objectifs parce que ce sera une très bonne équipe », indique Keven Morneau.
Ce tournoi n’était pas prévu dans le calendrier des équipes du Sélect. Les joueuses ont dû ajouter des entraînements de soccer intérieur à leur horaire estival avec le Club Fury. Elles ont aussi eu à trouver du financement.
« Nous avons reçu de l’aide de la Fondation École Paul-Hubert qui a couvert une grosse partie de notre inscription là-bas. Ça a été vraiment apprécié. Sinon, les filles ont fait de l’emballage dans une épicerie et une collecte de bouteilles à la fin juin. Pour le reste, les parents ont contribué », affirme l’entraîneur des cadettes.
Les premiers matchs des Rimouskoises seront disputés jeudi, soit à 13 h 40 pour les juvéniles qui affronteront les Ballers Elite HS et à 20 h 20 pour les cadettes qui joueront contre les Colorado Rapids. D’autres matchs de classement sont à l’horaire de vendredi à dimanche et les parties éliminatoires seront disputées dimanche en fin de journée.
Un mois après la conférence de presse du président des Industries Rilec, Louis-Olivier Carré, pour sommer le gouvernement du Québec de lui accorder près de 9 M$ d’ici un mois pour faire l’achat d’un traversier européen et ainsi l’aider à financer la relance de la traverse Rimouski-Forestville, la mairesse de Forestville, Micheline Anctil, fait le point sur le dossier, en date du 15 juillet.
Madame Anctil est également la présidente de la Corporation de liaison maritime Rimouski-Forestville, soit l’organisme à but non lucratif créé il y a deux ans pour la relance de la traverse.
« À l’heure actuelle, la Corporation travaille à faire reconnaitre la nécessité d’un retour de la traverse Rimouski-Forestville. Il faut dire que c’est un service qui a existé pendant – je crois – 24 ans, avec le CNM Évolution de la famille d’Hilaire Journault. C’était un service qui était reconnu, qui était apprécié et qui était jugé comme nécessaire. La démonstration de sa nécessité n’est plus à faire. Ce n’est donc pas quelque chose que l’on met sur pied et que l’on improvise », mentionne la mairesse de Forestville.
Elle précise que l’idée n’est pas de prouver la nécessité du projet : « elle est déjà connue et elle est bien documentée. La nécessité qu’on doit démontrer est celle que le gouvernement du Québec soutienne financièrement le retour de ce service. »
La présidente de la Corporation de liaison maritime Rimouski-Forestville ajoute que l’OBNL ne travaille pas uniquement pour les deux villes qui composent son nom.
« Le service de traverse est synonyme d’accès aux régions de l’Est-du-Québec. En traversant à Rimouski, on a accès à la Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine et aux Maritimes. Quand on traverse sur la Côte-Nord, on a accès, oui, à l’ensemble de la Côte, mais aussi à Charlevoix et au Saguenay-Lac-Saint-Jean. C’est donc un service qui est nécessaire, d’un point de vue régional. […] Quand on regarde l’ensemble du portrait des traversiers dans l’Est-du-Québec, dont ce qui se passe avec la traverse Matane et Baie-Comeau, je pense que le retour de la traverse Rimouski-Forestville, par un promoteur privé, serait très complémentaire. Ça apporterait aussi une solution supplémentaire à la problématique actuelle. »
En ce qui concerne le projet présenté par Louis-Olivier Carré, un mois plus tôt, madame Anctil assure que ce dernier n’est pas tombé à l’eau, mais qu’il est impossible pour le moment de tabler, sur un échéancier précis, la relance du service.
« Le cœur du dénouement de ce dossier repose dans le soutien financier, demandé par le promoteur. On continue donc de travailler avec lui. »
Finalement, elle soulève la question des infrastructures aux quais de Rimouski et Forestville, qui demeure non négligeable.
« Dépendamment du traversier qui pourrait être en service, nos infrastructures devront aussi subir des transformations. À l’heure actuelle, ça fait partie des enjeux. Nous avions des assises pour un catamaran, alors si on change de type de bateau, c’est évident que nos quais devront être conformes. »
Rappelons qu’au lendemain de la conférence de presse du 16 juin, la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina indiquait que le projet de monsieur Carré ne pourrait pas se concrétiser en l’espace d’un mois. Elle rappelait alors qu’un organisme à but non lucratif (OBNL) avait été créé, deux ans auparavant, pour la relance de la traverse et que si un projet devait être financé, ce serait par l’entremise d’un OBNL.
À la suite de quoi, Louis-Olivier Carré avait déclaré qu’il refusait d’abandonner le projet.
« Je pense qu’au moment où on se parle, c’est à l’OBNL de faire sa part. De notre côté, on ne peut pas en faire plus. L’organisme est représenté par les deux villes concernées, Rimouski et Forestville. C’est donc à leur tour de prendre la balle au bond et de s’activer le plus rapidement possible pour régler le problème », indiquait monsieur Carré le mois dernier.
La Ville de Trois-Pistoles se dit déçue par cette décision.
Des Rimouskois se souviennent de Serge Fiori en cette journée d'hommage national au chanteur d'Harmonium.
Le Club de soccer Fury a remporté quatre titres lors du 25e Tournoi national de soccer de Rimouski qui se tenait, du 11 au 13 juillet, principalement au Complexe sportif Guillaume-Leblanc.
En U10F D1, le Fury # 2 a remporté la finale contre Trois-Pistoles. Le Fury # 1 a vaincu le Fury # 2 par la marque de 4 à 1 lors de la finale U12 F D1. Les équipes rimouskoises sont également championnes en U14M D2 et en U17 F. Le Fury est finaliste dans le U12M D2-1. Elle s’est inclinée contre l’équipe de la Haute-Gaspésie.
Bellechasse 1 (U10M D1), Baie-des-Chaleurs (U10M D2), La Pocatière (U10M D3), Dégelis (U10F D2), Halifax (U12M D1), Matane (U12M D2-2), Dégelis 1 (U12M D2-3), Rivière-du-Loup (12F D2), Chaleur (U14M D1), Rocher Percé (U14F D1), Richmond (U14F D2), Rivière-du-Loup (U17-18M D1) ainsi que Baie-des-Chaleurs (U17-18M D2) sont les autres équipes gagnantes.
Organisé par le Fury, en collaboration avec l’Association régionale de soccer de l’Est-du-Québec (ARSEQ), le Tournoi national de soccer de Rimouski regroupait 94 équipes composées de jeunes des catégories U9 à U18.
Dix-neuf équipes rimouskoises étaient de la compétition. Les autres provenaient du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Beauce, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick.
En moyenne, 15 à 19 bélugas s'échouent sur les rives du Saint-Laurent chaque année.
Le DG affirme que la situation ne leur permet pas de sécuriser l'approvisionnement en copeaux à l’usine.
La Ville de Mont-Joli annonce la nomination de Jérôme Lévesque-Boucher à titre de directeur des communications et des relations avec les citoyens, un rôle qu’il assumera à compter du 15 juillet.
Monsieur Lévesque-Boucher a été conseiller en communication et attaché de presse de l’ex-députée Kristina Michaud, journaliste et animateur à la radio de Radio-Canada ainsi que journaliste à une station affiliée de TVA.
Il détient une formation en affaires publiques et relations internationales de l’Université Laval, ainsi qu’une mineure en journalisme de l’Université Concordia.
Dans ses nouvelles fonctions, il participera à l’élaboration des orientations et des priorités de la Ville en matière de communications, et contribuera à leur mise en œuvre en collaboration avec la direction générale. Il jouera également un rôle-conseil auprès du conseil municipal, en plus d’assurer la gestion de dossiers liés aux communications et aux relations publiques.
Sa mission comprend entre autres le développement d’outils de communication et la promotion de la participation citoyenne.
« Nous sommes heureux d’accueillir un communicateur d’expérience comme M. Lévesque-Boucher à la tête de notre direction des communications. Sa vaste expertise et sa rigueur professionnelle contribueront à maintenir et à approfondir les liens solides que nous entretenons avec les citoyens, les médias et nos différents partenaires », indique le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.
Le maire de Mont-Joli souligne également le départ à la retraite de Sonia Lévesque, qui occupait le poste jusque-là.
« Nous avons pu compter sur son professionnalisme et sa loyauté au cours des sept dernières années. Nous lui souhaitons tout le bonheur voulu dans ses projets. »