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25 ans de football célébrés à l’école Le Mistral

Il y a 25 ans naissait le programme de football de l’école Le Mistral à Mont-Joli. Au fil des années, il s’est bâti une réputation enviable sur la scène du football scolaire au Québec. 

Autant sur le terrain que sur les bancs d’école, le programme a acquis ses lettres de noblesse. Le 27 septembre prochain, cette riche histoire sera célébrée en présence de deux coprésidents d’honneur qui l’illustrent parfaitement.

Deux fils de La Mitis, Patrick Lavoie et Alex Cromer-Émond, seront des célébrations qui s’amorceront avec le match opposant l’école Paul-Hubert de Rimouski au Mistral en catégorie juvénile.  Une soirée célébrant la 25e saison suivra à 18 h au Centre Colombien. 

Plusieurs anciens joueurs et bâtisseurs de l’organisation seront présents à l’invitation de l’un des instigateurs du programme, Jean Michaud.

Patrick Lavoie

Patrick Lavoie jouait au hockey et au basketball quand il s’est intéressé au football sur le tard, en secondaire 5. 

« J’ai découvert un sport unique dans la façon de le pratiquer. Dans une équipe, il y a beaucoup de joueurs de tous les horizons avec qui tu n’as pas le choix de t’acclimater. C’est une force du football. Ce fut une découverte pour moi. Le programme a mis ma carrière au monde », raconte-t-il, en entrevue avec Le Soir.

Patrick Lavoie dans l’uniforme du Rouge et Or de l’Université Laval. (Photo courtoisie Josée Normandeau)

Martin Côté, Yannick Normandin et Marc-André Béliveau ont été ses premiers entraineurs. « Ils sont ceux qui ont su susciter mon intérêt et créer l’envie d’essayer. Ils m’ont permis de découvrir ce sport-là. »

L’année suivante, il accédait au réseau collégial avec le Collège Notre-Dame de Foy. Il a jumelé le football à sa formation de trois ans en sécurité incendie. Ce fut ensuite l’aventure de quatre saisons avec le Rouge et Or de l’Université Laval avec qui il a gagné deux bagues de la Coupe Vanier (2008 et 2010). 

Lavoie a par la suite joué neuf saisons professionnelles dans la Ligue canadienne, à Montréal, Ottawa, Saskatchewan et Toronto. Il a remporté une Coupe Grey en 2016 avec le Rouge et Noir. 

À l’université à cause du football

« C’est la chose à faire que de souligner les 25 ans du programme. Jean (Michaud) m’en a parlé et j’ai dit oui. Ça va me faire un grand plaisir d’être là. En 25 ans, le programme a tellement aidé d’étudiants. Un gars comme Alex est maintenant psychiatre, moi j’ai joué professionnel. Évoluer dans un programme aussi développé et structuré. Il faut que ce soit célébré », dit-il.

Patrick Lavoie dans son chandail des Alouettes de Montréal (Photo courtoisie)

« Je ne serais pas allé à l’université si ce n’était pas du football. C’est quelque chose de très gros, spécialement pour la région de La Mitis. C’est normal que je sois présent pour souligner tout le travail qui a été fait ainsi que les accomplissements des joueurs. »

Pompier à la ville de Montréal depuis 2020, Patrick, 37 ans, est le papa de deux jeunes enfants dont le plus vieux, à neuf ans, désire pratiquer le football.

Alex Cromer-Émond

Pour sa part, Alex Cromer-Émond s’est initié au flag football à l’école primaire de Price. 

« C’est ma prof d’éducation physique, Carmen Jean, qui m’a dit d’essayer ça. J’ai eu la piqûre à ce moment-là et les entraineurs du Mistral m’ont recruté voyant que j’avais du potentiel pour jouer au niveau secondaire », mentionne-t-il au journal Le Soir.

Martin Côté, Éric Avon, Simon Perron et Jonathan Proulx, quelques années après, ont été ses premiers entraineurs. En 2010, il faisait partie de l’équipe gagnante du Bol d’Or en catégorie juvénile.  

Alex Cromer-Émond avec la Coupe Vanier lors d’une activité à Mont-Joli le 3 avril 2015. (Photo archives – Johanne Fournier)

Il a ensuite passé trois ans avec les Faucons de Lévis-Lauzon, de 2010 à 2013, puis quatre saisons avec les Carabins de l’Université de Montréal avec qui il a gagné une coupe Vanier en 2014.

« J’ai ensuite fait les essais de la Ligue canadienne de football. Ça n’a pas fonctionné pour moi et j’avais mes études en même temps. C’est certainement un rêve inachevé pour moi. Mais, ce ne fut pas si difficile. À la fin, je sentais que je n’avais plus le feu sacré comme au début. J’avais mal et j’étais magané. J’avais fait ce que j’avais à faire. Reste que si une équipe professionnelle m’avait appelé, je serais allé », raconte-t-il.

Le football l’a sauvé

« Je vais être très transparent avec toi. Le football m’a sauvé la vie. Price était considérée comme un milieu défavorisé. Ça m’a gardé dans les bonnes choses et c’est pour ça que j’ai créé le Fonds Alex Cromer-Émond dont la mission est un peu celle que le football a eue pour moi. »

Maintenant installé à Rimouski où il pratique la médecine (psychiatre), il suit les activités du Mistral. 

« Le programme continue de s’améliorer, il ne fait que grossir. On est rendu avec un terrain synthétique. On en rêvait quand le jouais. Il y avait une grosse mare de boue en plein centre du terrain, c’était difficile à entretenir. Le programme produit de bons joueurs, mais aussi de bons étudiants qui deviendront de futurs travailleurs. »

Alex Cromer-Émond (Photo tirée de Facebook)

Concernant le fonds qu’il a créé, il souligne que de premières bourses ont été remises. « On donne des sous pour encourager de jeunes passionnés, comme je l’ai été, qui sont déterminés à demeurer dans le droit chemin, loin de la consommation », précise Cromer-Émond.

« On a fait une première levée de fonds et on a mis en place un programme de parrainage auprès des entreprises. Cet hiver, on aura un match de hockey senior à Mont-Joli qui sera pour le Fonds. »

Pour l’activité soulignant les 25 ans du programme de football au Mistral, un événement Facebook a été créé. Les anciens sont invités à y confirmer leur présence.

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Des Rimouskois privés de courrier

Près de 4000 adresses de Rimouski ont été privées de leur courrier la semaine dernière, selon Postes Canada. L’organisation fédérale évoque un manque d’employés comme étant l’une des raisons ayant mené à cette situation. Les explications de Sophie Martin.

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Le Marché des Saveurs déménage au Carrefour Rimouski

Pour sa 20e présentation, le Marché des Saveurs du Bas-Saint-Laurent doit déménager au Carrefour Rimouski, du 4 au 7 décembre, après avoir connu un achalandage record en 2024 aux Tennis de Rimouski.

Dès la fin de l’événement, l’an dernier, Les Tennis de Rimouski avaient évoqué la possibilité de ne plus être en mesure d’accueillir le Marché des Saveurs à la suite de travaux pour améliorer les surfaces de jeux.

« La Ville de Rimouski doit d’abord faire quelques travaux, notamment pour l’éclairage. Ensuite, nous allons changer les surfaces. Si les surfaces sont remplacées avant le salon, nous ne pourrons pas l’accueillir. L’achalandage risquerait d’abîmer les nouvelles surfaces de jeu », mentionnait le directeur et professionnel des Tennis, André-Michel Proulx, au Soir.ca, en décembre 2024.

Monsieur Proulx rappelle que la Ville de Rimouski avait autorisé Les Tennis à accueillir des salons à une époque où le sport était moins populaire.

« La popularité du tennis est en forte croissance. Nos membres veulent jouer. Nous devons prioriser le tennis puisque c’est notre raison d’être. Il n’y a aucun conflit avec Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent. Nous sommes conscients des retombées majeures du Marché des Saveurs pour plusieurs entreprises de la région, mais nous devons revenir à notre mission ».

L’Association Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent, qui organise le Marché des Saveurs du Bas-Saint-Laurent, indique que l’événement permet à plusieurs entreprises régionaux de générer plus de 30 % de leur chiffre d’affaires annuel.

La directrice générale de L’Association Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent, Nicole Lavoie. (Photo courtoisie)

« Le Marché des Saveurs incarne un levier essentiel pour leur vitalité. Assurer sa tenue, c’est non seulement soutenir nos producteurs et nos transformateurs, mais aussi préserver un rendez-vous rassembleur qui reflète la richesse et la fierté de notre territoire », déclare sa directrice générale, Nicole Lavoie.

Cinquantaine d’exposants

Cette année encore, plus d’une cinquantaine d’entreprises bioalimentaires de la région seront réunies afin de faire découvrir aux visiteurs la richesse et la diversité des produits locaux.

Les visiteurs auront l’occasion de déguster, d’acheter et de commander une vaste sélection de produits régionaux, parfaits pour préparer les repas des Fêtes ou offrir des cadeaux gourmands.

« S’associer au Marché des Saveurs rejoint pleinement notre mission de créer un lieu de rencontre vivant et de soutenir l’achat local. Nous sommes fiers d’accueillir cette 20e édition au Carrefour Rimouski, offrant ainsi aux exposants une vitrine de premier plan au cœur de notre offre commerciale, tout en proposant aux visiteurs une expérience gourmande unique à l’approche des Fêtes », affirme Pascal St-Pierre, directeur du Carrefour Rimouski.

« Le Marché des Saveurs, c’est une tradition que nous avons hâte de partager chaque année. L’engouement pour les produits locaux ne cesse de croître. Mais au-delà des ventes, c’est surtout un moment privilégié pour rencontrer les gens, leur raconter nos histoires et les inviter à goûter nos produits », souligne Claude Ouellet, président de l’Association et propriétaire de Porc O’Rye.

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« Ma confiance envers le premier ministre est ébranlée »

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, n’a pas caché que sa confiance envers François Legault était affectée au lendemain de la perte de son poste de ministre des Ressources naturelles et des Forêts. 

« Ma confiance envers le premier ministre et son équipe rapprochée est ébranlée en ce moment. Je pense avoir livré ce que l’on m’avait demandé avec les orientations qu’on m’avait données, mais je vais réserver mes commentaires pour le caucus la semaine prochaine. »

Maïté Blanchette Vézina est également déchue de ses fonctions de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine dans le cadre du remaniement ministériel de François Legault. Elle a rappelé qu’elle était avant tout la députée de Rimouski.

« Je vais l’être jusqu’à la fin de mon mandat. Mon allégeance est envers les citoyens et ceux qui m’ont fait confiance. Je vais continuer de porter les valeurs de régionaliste en moi et de faire avancer les dossiers de Rimouski. Je félicite Amélie Dionne, les ministres qui ont été nommés et ceux encore en place. »

Régime forestier

Madame Blanchette Vézina a été écartée du conseil des ministres en raison de la réforme du régime forestier, selon plusieurs.

Elle a été vivement critiquée par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes, elle a été accusée d’avoir une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des usagers du territoire.

Maïté Blanchette Vézina a pris part à une conférence de presse à l’hôtel de ville de Rimouski, jeudi après-midi. (Photo Le Soir.ca – Annie Levasseur)

La députée de Rimouski a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure. 

« J’ai donné mon 110 % pour la région avec les partenaires. Il y a des députés en place qui exercent aussi leur rôle d’influence envers leurs parties prenantes. J’ai défendu chacun de leurs dossiers et chacun des dossiers qui m’ont été présentés dans le respect des compétences de mes collègues députés. »

Bilan positif en logement

Députée provinciale depuis 2022, Maïté Blanchette Vézina est particulièrement fière de son bilan en logement.

« Nous avons un record à Rimouski en termes de construction et j’ai une part importante de la réalisation de ces projets. J’en suis très fière. Le travail se poursuit en développement économique. Pour moi, c’est la clé et la priorité. Nous avons maintenant des logements disponibles », dit-elle. 

Le premier ministre François Legault est entouré des ministre Maöté Blanchette-Vézina et Simon Jolin-Barette. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

La perte de son titre de ministre ne remet pas en question la candidature de madame Blanchette Vézina pour les prochaines élections provinciales. 

« Je suis toujours sur les rangs pour 2026. J’ai encore envie de représenter les citoyens de Rimouski-Neigette. Je pense encore que la Coalition avenir Québec (CAQ) est un très bon véhicule pour ramener les gens qui souhaitent travailler à l’avenir du Québec », conclut-elle.

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La nouvelle ministre gardera sa position dans le dossier de la traverse

« On ne va jamais s’entendre sur la traverse », laisse tomber la nouvelle ministre du Tourisme et responsable du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Amélie Dionne, en commentant sa relation avec le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille. Elle compte conserver sa position dans le dossier. Mme Dionne a discuté de son nouveau mandat avec Charles Alexandre Tisseyre.

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Des œuvres de VoRo pour égayer la salle Marcel-Gagné

L’ancienne sacristie de la Cathédrale de Rimouski, la salle Marcel-Gagné, arbore désormais des œuvres de l’artiste bicois VoRo.

Le projet, intitulé « La salle Marcel-Gagné aux couleurs de Rimouski », a été présenté jeudi matin par le président de la Fabrique de la Paroisse de Saint-Germain-de-Rimouski, Jean-Paul Heppell, en compagnie des marguilliers et marguillières de la Fabrique et de l’artiste.

Ce projet de 12 000 $, payé par la Fondation Marcel-Gagné et le mécène du même nom, est né d’une volonté d’ajouter de la couleur à la salle qui permet d’assurer la pérennité de la Cathédrale, avec les revenus qu’elle génère.

« Nous avons trouvé un mécène qui serait prêt à nous appuyer financièrement. Ensuite, nous avons trouvé un artiste qui serait prêt à représenter ce que l’on voudrait voir sur nos murs, pour en arriver au résultat d’aujourd’hui », mentionne monsieur Heppell.

Des œuvres sur Rimouski

VoRo, de son vrai nom Vincent Rioux, est un auteur de bande dessinée originaire de la région.

Les oeuvres qui se trouvent dans la salle représentent des scènes de l’histoire de Rimouski, comme le grand feu (dans le haut) et des paysages de la ville (dans le bas). (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« J’aime raconter des histoires de petits villages, des histoires intimes, de familles et de communautés. Quand on m’a demandé si je voulais faire des illustrations pour décorer cette salle, avec des histoires de Rimouski, ç’a m’a fait plaisir. J’en avais déjà plusieurs d’entamés. […] On aurait simplement pu prendre des photos, mais ce qui est bien avec les dessins, c’est qu’on peut faire une représentation parfaite de ce qu’on en tête, en enlevant les fils électriques et en tassant les arbres. C’est pour cette raison que j’aime beaucoup dessiner. Ça me permet d’illustrer mon imaginaire, en montrant aux gens ce que j’ai dans la tête et ce que j’aime de mon coin de pays », indique l’artiste, qui se dit très content du résultat.

Il ajoute qu’il est plus rare pour lui d’avoir l’occasion de faire des dessins de cette envergure, mais invite les gens à taper son nom d’artiste sur internet, pour voir la centaine d’illustrations qu’il a faites de Rimouski au cours de sa carrière.

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FLO FM 96,5 célèbre 35 ans au service de la communauté

Sous un chapiteau dressé derrière le Château Landry de Mont-Joli, la station de radio FLO FM 96,5 a célébré, le mardi 9 septembre, son 35e anniversaire en présence de nombreux invités.

Lors de la cérémonie, les artisans, administrateurs et élus qui ont défilé au micro ont fait valoir que, 35 ans après sa création, FLO FM démontre qu’elle a pu non seulement survivre aux bouleversements financiers et technologiques, mais aussi prospérer en gardant ses valeurs fondamentales. Ils ont su décrire ce média régional comme un exemple de résilience et d’adaptation.

Née en 1990 sous l’appellation CKMN 96,5, la station a su traverser les décennies en gardant sa mission première: porter la voix de La Mitis et de Rimouski-Neigette.

« Il y a 35 ans, les architectes de FLO-FM ont cru à une radio communautaire forte, qui a sa place autant que la radio d’État et les radios commerciales», a rappelé Nadia Fillion, membre du conseil d’administration, qui agissait à titre d’animatrice de l’événement.

Succès parsemé de défis

L’histoire de la station n’a pas toujours été un long fleuve tranquille.

Bénévole depuis les tout débuts, Louis Brunet se souvient d’une première année difficile. En 1991, le déficit s’élevait à près de 400 000$. « C’était presque impossible de sauver la chaloupe du naufrage », a-t-il raconté.

La station était alors si démunie qu’elle ne possédait qu’un lecteur de CD et un autre pour les cassettes 8 pistes pour diffuser les publicités.

Kédina Fleury-Samson, Dany Proulx et Vincent Dufour (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)

Plus révélateur encore, la ligne téléphonique était au nom de Matériaux BGB parce que le propriétaire du commerce, Marcel Gagné, avait décidé de payer la facture après que Québec Téléphone ait refusé d’accorder une ligne à CKMN, faute de fonds suffisants. L’homme d’affaires et philanthrope était un auditeur assidu de la station, principalement de l’émission country.

Puis, la voix étranglée par l’émotion, monsieur Brunet a souligné la détermination d’André Arsenault qui, en prenant les rênes de la station dans cette période critique, lui a permis de survivre et de prospérer.

Croissance impressionnante

Aujourd’hui, le contraste est saisissant. FLO FM 96,5 affiche un chiffre d’affaires de 1,2M$, alors qu’il était de 650 000$ il y a trois ans seulement.

La station procure de l’emploi à 12 personnes, dispose de deux studios, soit l’un à Rimouski et l’autre à Mont-Joli. La radio communautaire propose un horaire quotidien de 12 heures d’animation 100 % locale, soit de 6h à 18h.

FLO FM compte une moyenne de 55 000 auditeurs par semaine en haute saison. Selon l’animateur radiophonique Dany Proulx, l’émission «Naturellement country» est la plus populaire de la programmation.

Virage numérique

Sous la direction de Kédina Fleury-Samson, la station amorce une transformation majeure. « Nous passons d’un média d’ondes hertziennes à un média multiplateforme », a-t-elle annoncé. Un studio de podcast, qui sera bientôt prêt, sera mis au service de la communauté dès septembre, tandis qu’une chaîne YouTube diffusera plusieurs émissions.

Cette évolution s’inscrit dans une volonté de s’adapter aux nouveaux défis de l’univers médiatique.

La directrice générale de FLO FM 96,5, Kédina Fleury-Samson. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« Dans un paysage où l’information circule plus vite que jamais et où la concurrence est forte, FLO 96,5 a su garder sa place en misant sur ce qui fait sa force: la proximité avec ses auditeurs», a souligné le président du conseil d’administration, Vincent Dufour.

Des appuis de marque

L’événement a été l’occasion de recevoir des vœux d’anniversaire de personnalités politiques. Dans un message vidéo, le premier ministre du Québec a salué le rôle de la station. « Une radio comme la vôtre est essentielle, a déclaré François Legault. Elle informe, rassemble, fait rayonner toute la région .»

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, a rappelé l’importance des pionniers Jean Bélanger et Roger Boudreau dans la création de CKMN, l’ancêtre de FLO.

Pour sa part, par le truchement d’un enregistrement vidéo, le maire de Rimouski, Guy Caron, a souligné l’importance de FLO pour « la diversification des voix médiatiques et d’opinions dans la région ».

Le député de Matane-Matapédia, qui a dit être un fidèle auditeur de FLO, a témoigné de l’engagement communautaire de la station. « Une radio, c’est une présence, c’est là pour nous divertir et nous informer dans des moments importants », a soutenu Pascal Bérubé.

Mission communautaire

Au-delà des chiffres et de la modernisation, Dany Proulx a souligné l’importance de l’information avec le journaliste Alphonse Lego aux nouvelles régionales, Émile Clouet aux sports et Hugo Éthier à la culture.

« C’est un média qui prend la forme des personnes qui la composent, a résumé madame Fleury-Samson. Nous sommes une voix qui est à votre service. »

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L’Accueil-Maternité se dote de thermopompes

L’organisme communautaire Accueil-Maternité a souligné, ce 11 septembre, l’installation récente de thermopompes dans ces locaux, rendue possible par la contribution de trois partenaires locaux : Desjardins, Réfrigération Air C et Malette.

La directrice générale de l’Accueil, Élodie Christel, mentionne que l’ajout de ces thermopompes aide directement l’organisme dans sa mission, qui est de briser l’isolement des mères, en période périnatale.

« On offre aussi plusieurs services, tels que les repas le midi, qui sont une façon d’économiser, mais aussi de se détendre. Les mamans peuvent venir manger un repas chaud, qu’elles n’ont pas cuisiné, tout en recevant de l’aide pour la gestion de leur enfant. En même temps, nous avons un service de dons, qui nous permet d’équiper les familles en vêtements, en matériel, etc. On a vraiment une grande offre de service, qui fait en sorte que venir ici, c’est un peu comme venir chez grand-maman. Les bénévoles sont les grands-mamans de cœur des utilisatrices de l’Accueil », explique madame Christel.

L’importante quantité d’activités qui se déroule dans ce milieu de vie, situé au 340 de l’avenue Rouleau à Rimouski, fait en sorte que ce dernier doit pouvoir offrir des températures agréables à ses usagères.

« Tous ces services prennent place dans une grande maison, qui n’était pas très bien chauffée et qui n’avait pas de climatisation non plus. Il peut faire très chaud ici, d’autant plus qu’on peut accueillir en moyenne 16 mamans et 16 enfants. Ça fait beaucoup de monde, alors on avait besoin de mettre un système plus économique, mais aussi plus adéquat, qui nous permettrait de rafraichir ou de réchauffer cette maison. On veut être en mesure d’offrir un espace de fraicheur pendant les grandes chaleurs, parce que les mamans qui sont dans de petits appartements, sans climatiseur, en souffrent, tout comme leurs nouveau-nés. »

Trois partenaires au cœur du projet

Comme l’Accueil est un organisme communautaire, il lui était nécessaire de former des partenariats pour accomplir son projet d’installer des thermopompes sur ses trois étages.

Élodie Christel, Johanne Gagnon, Nathan McDonald, Gabrielle Lévesque et Sylvie Renaud. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Nous avons eu la chance de collaborer avec nos trois partenaires : Malette, Réfrigération Air C et Desjardins, qui ont accepté de réaliser ce projet avec nous », ajoute Élodie Christel.

La directrice en certification chez Mallette, Gabrielle Lévesque, rapporte avoir elle-même profité des services de l’Accueil, il y a quelques années.

« Malette aime beaucoup encourager ses clients, lorsque c’est possible de le faire. Ce partenariat nous permet aussi de venir en aide à un organisme qui a une mission qui nous tient à cœur. »

Le représentant aux ventes de Réfrigération Air C, Nathan McDonald, souligne pour sa part que ces nouvelles thermopompes seront bénéfiques à tout point pour l’Accueil.

« Ce sera autant bénéfique pour le confort des mères utilisatrices et de leurs enfants, que pour aider l’organisme à réduire ses coûts d’opération, puisque les coûts du chauffage s’en trouveront diminués. »

Finalement, la conseillère Communication et vie associative chez Desjardins, Sylvie Renaud, soulève le caractère coopératif de ce partenariat.

« Dans la contribution de Desjardins, on retrouve un peu des 39 000 membres de la Caisse, parce que la contribution vient du fond d’aide au développement du milieu, qui est alimenté par la ristourne collective de nos membres. Ce projet est magnifique. Il s’inscrit dans toutes les valeurs de Desjardins : solidarité, entraide, bienveillance et coopération. On aime encourager des projets qui ont aussi plusieurs partenaires financiers, alors c’est un grand bonheur de faire équipe avec Réfrigération Air C et Mallette. Ce projet vient donner du mieux-être aux mamans et aux enfants. Il s’inscrit vraiment dans une perspective de développement durable, parce que lorsqu’on aide la communauté de cette manière-là, on s’assure qu’elle est capable de continuer, en lui donnant des outils pour y parvenir. »

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Enfin un rôle offensif pour Émile Duquet 

Après avoir évolué pendant un peu plus de trois saisons avec les Saguenéens de Chicoutimi, c’est avec l’Océanic que l’attaquant de 20 ans, Émile Duquet, va terminer sa carrière junior.

Il s’est amené à Rimouski en courant, même s’il sait qu’il quitte une équipe aspirante aux grands honneurs pour en joindre une qui est en reconstruction avec ce que cela implique comme résultats sur la glace.

« Quand Yannick (Jean) m’a annoncé que j’étais échangé, j’étais soulagé et très content. Plus les années avançaient à Chicoutimi, plus j’étais dans un rôle défensif. À 20 ans, je voulais vraiment avoir un rôle offensif et sentir que je fais partie de l’équipe. J’avais dit à Yannick après la dernière saison que je voulais commencer ma dernière année ailleurs s’il n’était pas certain de me garder. Ça s’est fait au début du camp », explique-t-il.

« Quand Yannick m’a dit le mot Rimouski, je me suis mis à sourire. Je ne pouvais pas mieux tomber pour ma dernière saison. Je suis ici pour aider les plus jeunes et me faire valoir », poursuit le nouveau no 19 de l’Océanic.

Émile Duquet (19) dans un match à Rimouski, en mars 2024. Océanic / Folio Photo – Iften Redjah)

Il aime ce qu’il voit de sa nouvelle équipe. « Honnêtement, on est un super de beau groupe et j’ai très hâte de commencer. Ça va super bien, j’ai pris mon aise. J’ai vécu une année de reconstruction à 17 ans et un peu à 18 ans, et je pense qu’on sera une équipe très compétitive avec beaucoup de bons patineurs. On va être difficile à jouer contre. »

Rapide patineur

En 288 parties avec les Saguenéens, il a marqué 36 buts et en a préparé 46 pour 82 points. Danny Dupont a payé un choix de 7e ronde pour ses services. Joël Perrault est d’avis que Duquet fera partie de son « top 6 » offensif. 

« Il arrive avec une chance de jouer offensif. Il est probablement l’un des meilleurs patineurs de la ligue. Lui et Lou Lévesque, ça peut faire reculer des défenseurs tous les soirs. Émile amène beaucoup de leadership et il veut faire partie de la solution. Il est très content d’être ici avec une éthique de travail A1. Il s’est très bien intégré dans le groupe et on est chanceux d’avoir un vétéran de son expérience », souligne l’entraineur-chef.

Plus que dix jours

Après avoir disputé des matchs préparatoires à Matane et Rivière-du-Loup, vendredi et dimanche, contre Baie-Comeau et Québec, l’Océanic se prépare maintenant pour son 31e match inaugural, le vendredi 19 septembre contre le Drakkar au Colisée Financière Sun Life.

Un seul joueur pourrait manquer à l’appel, le gardien Mathis Langevin, qui a quitté en début de semaine pour le camp des recrues de l’Avalanche du Colorado. 

Le premier choix de l’équipe au dernier repêchage, Zack Arsenault, devrait être disponible pour le lancement de la saison. Blessé au début du camp d’entrainement, il n’a pas pris part à des matchs hors-concours, l’équipe préférant jouer de prudence avec son jeune espoir de 16 ans. 

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Changement de culture: Combien d’animaux sont morts pour notre assiette?

En janvier dernier1, dans le cahier « Plaisirs » du Devoir, j’ai lu la chronique de Josée Robitaille intitulée « Cuisiner écolo et écono ». J’y ai appris que « 60 % [des] GES liés à l’alimentation sont dus à l’élevage2 »; Robitaille propose donc de diminuer la taille de nos portions de viande ou d’en manger moins souvent. Cela tombe sous le sens de le rappeler, car c’est un des gestes individuels pour le climat que les Québécois rechignent le plus à adopter3. Elle ajoute qu’« [à] titre comparatif, pour produire 1 kg de viande, le bœuf produit 60 kg de CO2, le porc […] en produit 7 kg et le poulet, 6 kg. Privilégions donc ces viandes moins dommageables pour l’environnement et moins gourmandes pour le portefeuille4 ».

Lisant cela, j’ai néanmoins tiqué. Combien de vies animales de plus sont-elles ôtées si on remplace tout le bœuf qu’on mange par du poulet? Ou par des poulets, si on ose écarter le déterminant partitif : dire de la viande invisibilise la mort de l’animal – on en parle « comme d’une ressource5 » au lieu d’un être vivant. Ainsi le langage participe-t-il au « monde obscurci », concept du philosophe Günther Anders, où, dans les mots d’Yves-Marie Abraham, « nous devenons incapables non seulement de percevoir les conséquences de nos actes, mais même de les imaginer ».

Ces mots proviennent de la postface de La chèvre et le chou : débat entre un artisan fermier et un militant végane6. Tout au long de ma lecture du livre, j’ai espéré en vain que les deux positions se rejoindraient; finalement Abraham, dans sa postface intitulée « Et le capitalisme? Bordel! », identifie l’ennemi commun : « les modes de vie dominants » de la civilisation industrielle qui « reposent sur l’élevage intensif de milliards d’animaux domestiques, à qui nous infligeons des souffrances atroces, avant généralement de les abattre à la chaîne7 ». Ce sont ces conditions décrites dans des livres qui m’ont détournée de la viande à dix-huit ans. Je continuais néanmoins à manger du poisson et des fruits de mer, choix que j’ai postrationalisé ainsi : « Je mange ce que je serais capable de tuer »… si j’étais mal prise, et tout en pleurant les dix milliards de poissons et crustacés tués pour notre consommation au Canada en 20228.

L’impact environnemental de l’élevage industriel est indéniable : émissions de méthane et de CO2, déforestation pour faire pousser la nourriture du bétail, pollution de l’eau, etc. Cependant, dans une perspective d’autonomie alimentaire et de sobriété, la voie des petits élevages locaux ou d’une chasse sans gaspillage a aussi sa place. Il semble à Abraham, et j’abonde dans son sens, « que la solution la plus sage consiste à appréhender ces dilemmes […] en refusant de choisir l’une de ces positions (rejeter le “ou”), pour essayer au contraire de les tenir ensemble (adopter le “et”), en dépit de ce qu’elles peuvent avoir de contradictoire9 ».

On fait quoi?

On trace sa ligne, selon sa sensibilité : viande locale uniquement, aucun produit animal (alors, faisons vérifier nos taux de fer et de vitamine B12)… On apprend à cuisiner végétal (c’est écono!) et à apprécier pleinement les produits animaux quand/si on en mange.

On lit

Avec les enfants, l’album La grande évasion de Roquette : d’après une histoire vraie, de Josée Dupuis et Camille Lavoie10. Bravo de lever le voile sur les conditions industrielles de production de la chair de poulette auprès des enfants, que plusieurs consomment régulièrement.

1. Un des plaisirs d’écrire pour un média indépendant, c’est le rapport au temps : ce texte sort plus de six mois après la chronique à laquelle je réagis, et c’est parfait.

2. Josée Robitaille, « Cuisiner écolo et écono », Le Devoir, 18 et 19 janvier 2025, p. C6.

3. Groupe de recherche sur la communication marketing climatique, Baromètre de l’action climatique 2024, p. 27.

4. Josée Robitaille, loc. cit.

5. Guillaume Meurice, Peut-on aimer les animaux et les manger?, La Martinière Jeunesse, coll. « ALT », 2023, p. 27.

6.  Dominic Lamontagne et Jean-François Dubé, La chèvre et le chou : débat entre un artisan fermier et un militant végane, Écosociété, 2022; p. 273.

7.  Ibid., p. 269.

8.  Animal Justice, https://animaljustice.ca/blog/how-many-fishes-does-canada-kill.

9.  Dominic Lamontagne et Jean-François Dubé, op. cit., p. 272.

10.  De L’Isatis, 2024.

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Sébastien Cyr veut faire compétition à Guy Caron

Un citoyen de Rimouski-Est, Sébastien Cyr, confirme qu’il déposera sa candidature au poste de maire de Rimouski, en vue des élections municipales du 2 novembre 2025.

Le Rimouskois, qui a débuté sa carrière dans les loisirs pour ensuite travailler dans le commerce de détail, avant de devenir entrepreneur, indique qu’un ensemble d’éléments l’ont motivé à se lancer dans la course électorale.

« Je lis les nouvelles comme tout le monde, je vois ce qui se passe et je me dis qu’on peut avoir mieux pour notre ville. Ma décision ne date pas d’hier matin. Cela fait deux ans que j’y réfléchis et que j’y travaille », indique monsieur Cyr.

L’aspirant candidat explique qu’il souhaitait recueillir les signatures requises au dépôt de sa candidature avant de faire une sortie publique dans les médias.

« J’étais bien avancé en août, mais il peut toujours arriver des imprévus. Après, je ne voulais pas non plus annoncer ma candidature pour ensuite me rétracter s’il me manquait des appuis. »

Il précise qu’il a maintenant en main toutes les signatures qu’il lui faut.

« Il y a des personnes qui ont été surprises d’apprendre que je veux devenir maire, d’autres non. Il y en a aussi qui étaient contentes, parce que peu de candidats à la mairie se sont manifestés jusqu’à maintenant. Il y a peut-être Sébastien Bolduc de Sacré-Cœur, mais sinon rien n’est vraiment sortie à ce sujet, donc les gens étaient contents de savoir qu’il y aurait une course à la mairie. »

Ainsi, à moins d’un imprévu majeur, Sébastien Cyr déposera sa candidature dans les jours qui suivront le 19 septembre.

Travailler dans toutes les sphères

Comme la campagne électorale n’est pas encore officiellement commencée, monsieur Cyr ne souhaite pas présenter tout de suite l’ensemble de ses orientations politiques.

« Je veux travailler dans toutes les sphères que la Ville se doit de s’occuper. Que ce soit en transport, en loisirs ou en environnement. J’ai des idées pour presque tous ces dossiers, mais je ne veux pas encore trop m’avancer, tant que la campagne n’est pas encore commencée. »

Sébastien Cyr estime que la Ville de Rimouski aurait intérêt à se rapprocher de ses citoyens. (Photo courtoisie Éric Berger)

Il estime toutefois que la Ville de Rimouski aurait intérêt à se rapprocher de ses citoyens.

« Je lis beaucoup les commentaires des gens sur les réseaux sociaux et je me dis que ce qui manque dans le coin, ce sont des élus qui sont plus proches de leurs citoyens et de leurs réalités. […] Ce que je pense n’est peut-être pas bon non plus. Peut-être que ce que je lis dans les médias et sur les réseaux sociaux n’est pas représentatif de ce que veulent les gens. On ne peut jamais avoir toutes les réponses, mais il faut écouter les citoyens. Dans une ville comme Rimouski, il faut aussi faire des projets, qui sont réalistes et qu’on est capable de se payer. »

Logements : « il y a place à l’amélioration »

Tandis que la lutte à la crise du logement a été l’un des points centraux du mandat du maire Guy Caron, avec Rimouski qui se trouve désormais au premier rang provincial pour le nombre de mises en chantier par habitant, Sébastien Cyr est d’avis que de ce côté, la Ville peut s’améliorer.

« C’est un peu mitigé. Oui, on a ajouté des unités de logement, mais je pense qu’il y a des places où on rate la cible et c’est quelque chose qui doit être travaillé. Je vais présenter mes idées sur la question plus tard, mais c’est certain qu’il y a place à l’amélioration. »

Pour le reste, il invite les Rimouskois à suivre la campagne électorale, pour se faire une idée des candidats et voter en fonction de leurs convictions.

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Bris majeur d’aqueduc à Rimouski : la fuite est colmatée

Le bris majeur d’aqueduc rapporté par la Ville de Rimouski à sa conduite principale en eau potable, touchant les districts Sacré-Cœur, Nazareth et Le Bic, a été réparé.

Les autorités municipales ont alerté la population ce mercredi 10 septembre, en fin de journée, après avoir détecté la fuite à sa conduite alimentant les secteurs à l’ouest de la rivière Rimouski.

Dans un communiqué, la Ville invite les citoyens à limiter leur consommation d’eau potable aux usages essentiels, jusqu’à ce vendredi 12 septembre, afin de permettre un remplissage complet des réservoirs au cours de la journée. Aucun avis d’ébullition n’est en vigueur.

Interdiction de l’usage extérieur

L’avis d’interdiction d’arrosage reste en vigueur à Rimouski. Les usages extérieurs comme d’arroser sa pelouse, laver sa voiture ou remplir les piscines et les spas demeurent interdits que l’avis soit levé.

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Automne doux avec des températures au-dessus des normales

L’automne sera doux avec des températures au-dessus des normales saisonnières partout au pays, selon les prévisions de Météomédia, qui annonce toutefois l’arrivée brusque du temps froid dans la deuxième partie de la saison.

Par Stéphane Blais, La Presse Canadienne

Les mois de septembre et octobre s’annoncent doux pour le Québec et l’Ontario, avec des températures au-dessus des normales saisonnières et du temps généralement sec.

«Ça sera du temps parfait pour les activités à l’extérieur, de la mi- septembre jusqu’à la fin octobre. Mais, après ça, pendant le mois de novembre, ce qu’on prévoit c’est une cassure. Ce n’est pas clair si cette cassure arrivera dans la première moitié ou la deuxième moitié de novembre, mais cette cassure sera définitive et nous enfoncera dans l’hiver», a résumé Patrick DeBellefeuille, présentateur météo à MétéoMédia.

Les températures seront également au-dessus des normales saisonnières et des précipitations près des normales dans les provinces de l’Atlantique.

Toutefois, il faut « garder à l’œil la remontée de systèmes tropicaux vers la région qui pourrait apporter de grandes quantités de précipitations et de forts vents », a mis en garde MétéoMédia dans un communiqué publié mercredi.

Concernant les risques d’ouragans et de tempêtes tropicales, «pour l’instant, on n’a pas une saison qui est très active, mais elle va s’activer au courant des prochaines semaines, donc le risque grandit», a indiqué Patrick DeBellefeuille.

Ailleurs au pays

Dans l’ouest du Canada, les prévisions sont similaires à celles de l’Est.

« L’été 2025 a été marqué par les nombreux feux de forêt, la fumée et la sécheresse au pays. Peu de répit est prévu en automne pour les secteurs durement touchés, alors que des conditions sèches sont attendues en septembre et octobre », a expliqué André Monette, chef de service de la météorologie à MétéoMédia.

Le ramassage des feuilles mortes durant l’automne. (Photo courtoisie)

Il a précisé que « l’important changement de régime » qui provoquera l’arrivée du temps froid au pays arrivera « tout d’abord pour les provinces de l’Ouest, puis dans l’est du pays à la toute fin de la saison ».

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Steve Chassé : sa dangerosité reste toujours à établir

Déclaré non responsable criminellement du meurtre de son voisin Pierre Bélisle, Steve Chassé, était de retour à la cour à Rivière-du-Loup pour établir son degré de dangerosité, mais cette étape a été reportée au 8 décembre.

La Commission d’examen des troubles mentaux (CETM) doit déterminer si Steve Chassé représente un risque important pour la sécurité du public.

Au terme de cette évaluation, l’accusé pourra être libéré inconditionnellement, libéré sous conditions, par exemple avec un encadrement, ou détenu à l’hôpital.

Rappelons que la responsabilité criminelle de Steve Chassé, semblait difficile à déterminer puisque les deux parties n’arrivaient pas à statuer même après avoir reçu le rapport de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel de Montréal, en novembre 2024.

Suggestion commune

Les deux parties ont finalement suggéré de manière commune au juge Jean-Louis Lemay de déclarer l’accusé non responsable criminellement en raison de troubles mentaux.

Il vivait notamment une perte de la réalité et il était aux prises avec un délire de persécution.

Le palais de justice de Rivière-du-Loup (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Steve Chassé avait tenu les policiers en haleine pendant près de 24 heures à la Place Saint-Georges à Cacouna, le 11 octobre 2023.

Les restes humains de Pierre Bélisle ont été retrouvés au lieu d’enfouissement technique de Cacouna quelques jours après l’arrestation de Steve Chassé.

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Arrivée d’Amélie Dionne : « Je veux que ça se passe bien »

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, voit d’un bon œil la nomination d’Amélie Dionne à titre de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

Selon le député de Matane-Matapédia, le choix de démettre Maïté Blanchette-Vézina de ses fonctions était inévitable.

« Le premier ministre a eu la même appréciation que les élus de la région à l’effet que ça ne fonctionnait plus. Et comme nous avons de grands défis, on souhaite que ça se passe mieux pour la dernière année de mandat du gouvernement. « 

Quant au choix de sa successeure, Amélie Dionne, le député Bérubé la connaît bien puisque cette dernière a longtemps été impliquée au Parti Québécois avant de rejoindre les rangs de la Coalition Avenir Québec.

« J’ai une très bonne relation avec elle. J’ai notamment siégé avec elle lors de la commission sur les écrans. Nous avons souvent l’occasion d’échanger entre nous et ça se fait dans le respect. »

Pas de ministre en Gaspésie

Pascal Bérubé souligne tout de même le choix de François Legault de ne pas nommer l’un de ses deux députés gaspésiens à titre de ministre régional.

« C’est la deuxième fois qu’il a l’opportunité de les nommer et il a décidé, à nouveau, de ne pas leur faire confiance. Pendant ce temps, il décide de prendre la responsabilité de l’Abitibi-Témiscamingue, mais il ne le fait pas pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. Je crois que les gens d’ici l’ont remarqué. »

Quant à savoir ce qu’il pense du choix de Geneviève Guilbault pour s’occuper des Affaires municipales, Pascal Bérubé, reconnaît le sens des responsabilités de l’ex-vice-première ministre.

La ministre Geneviève Guilbault (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

« J’ai moi-même un inventaire de dossiers que j’aimerais régler avant la fin du mandat du gouvernement. Je connais bien Geneviève Guilbault et nous sommes capables de nous parler. C’est l’intérêt de nos communautés qui priment. »

D’ailleurs, Pascal Bérubé a toujours eu une certaine facilité à avoir de bonnes relations avec les ministres de la CAQ. « J’entretiens des bons contacts avec les ministres et je le dis en toute sincérité. Ceci dit, la population rendra son verdict l’année prochaine. D’ici là, tout ce que je souhaite est que ça se passe bien pour le Québec dans la prochaine année. »

Finalement, le député a salué la nomination Sonia LeBel, originaire de Matane, qui accède à l’Éducation.

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« Rimouski, comme Rivière-du-Loup, doit être entendue »

Le maire de Rimouski, Guy Caron, souhaite que la transition se fasse sans heurts avec la nouvelle ministre régionale, Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, après le départ de Maïté Blanchette Vézina.

« Je pense que j’ai bien travaillé avec madame Blanchette Vézina et je m’attends à ce que ça continue, tout comme elle continuera son travail de députée. De ma part, je vais continuer à travailler avec madame Dionne, comme je l’ai fait dans le passé. Je connais son équipe et je m’attends à ce que les besoins de Rimouski, tout comme ceux de Rivière-du-Loup, Matane, Mont-Joli et du reste la région, soient bien entendus de la part du gouvernement », indique monsieur Caron.

Le maire ne voit pas la nomination d’Amélie Dionne comme étant un frein au retour de la traverse Rimouski-Forestville, tout comme le prolongement de l’autoroute 20.

Dans une entrevue accordée à Radio-Canada en 2024, la représentante caquiste avait laissé planer le doute sur la suite envisagée entre Notre-Dame-des-Neiges vers le district Bic à Rimouski, avant de rectifier le tir par la suite.

« C’est quelque chose qui a été soulevé (la traverse), mais à ce stade-ci du dossier, nous n’avons pas vraiment besoin d’une intervention ministérielle. On travaille un peu avec le ministère des Transports, mais nous n’avons pas besoin d’une intervention de la ministre responsable de la région. L’autoroute 20 est un enjeu important, pour lequel l’intervention de madame Dionne serait appréciée. Pour le reste, nous verrons une fois qu’elle aura pris connaissance de ces dossiers », estime Guy Caron.

« Rendre à César ce qui appartient à César »

En ce qui concerne la démotion de Maïté Blanchette Vézina, le maire de Rimouski salue son travail à titre de ministre régionale au cours des trois dernières années.

« Maïté a bien travaillé plusieurs dossiers, pour Rimouski et toute la région, particulièrement pour le logement, qui est un dossier qu’elle a porté avec madame Duranceau (France, ex-ministre de l’Habitation). Il faut rendre à César ce qui appartient à César. Son travail a permis de belles avancées de ce côté. »

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette-Vézina, le président de la corporation Logerie, Rodrigue Joncas et le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Guy Caron estime que la rétrogradation de Maïté Blanchette Vézina ne nuira pas à sa ville.

« Le fait d’être ministre a pour avantage de faciliter la conversation dans les gros dossiers. Par contre, c’est aussi un poste qui des inconvénients. Il y a ce qu’on appelle la solidarité ministérielle. Si le gouvernement prend une décision qui n’est pas appréciée des villes, un ministre ne peut aller à l’encontre de cette décision, en raison de la solidarité ministérielle. Il y a donc des avantages et des inconvénients. »

Le maire Caron ajoute que pour être un avantage pour une ville, un ministre doit être efficace. « Je n’ai pas peur de dire que pour Rimouski et l’habitation, Maïté l’a été. »

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Huit logements au-dessus de Vélo Plein Air

L’entreprise Vélo Plein Air, située sur l’avenue de la Cathédrale, a déposé une demande à la Ville de Rimouski afin ajouter deux étages au-dessus du commerce existant afin d’y aménager huit logements.

Le projet déroge à certaines normes du Règlement de zonage, ce qui nécessite l’adoption d’un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI). Un premier projet de résolution a été adopté lundi soir par le conseil municipal.

« Le PPCMOI est nécessaire lorsque certains éléments de notre règlement de zonage ne sont pas respectés. Le projet est intéressant. On ne veut cependant pas « scooper » les entreprises sur leur projet, mais l’adoption du PPCMOI en séance publique est nécessaire », indique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Sept dérogations

Selon le projet de résolution, le projet déroge à sept normes du règlement sur le zonage, soit la distance des marges, l’empiétement maximal permis pour une construction secondaire, l’emplacement d’un conteneur à matières résiduelles ainsi que l’aménagement d’un enclos sur trois côtés.

Un avis concernant le projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble a été affiché dans la vitrine de Vélo Plein Air. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Il est aussi question de la profondeur minimale d’une bande de verdure le long de la ligne avant secondaire, la distance minimale entre une aire de stationnement et la ligne arrière, le nombre de cases de stationnement requis pour un usage mixte commercial et multifamilial et la superficie minimale exigée pour une aire d’agrément.

Réduire la pénurie de logements

Le conseil municipal estime que ce projet particulier contribuera à réduire la pénurie de logements en offrant des logements en périphérie du centre-ville. Le comité consultatif d’urbanisme (CCU) de la Ville recommande au conseil municipal de l’accepter sous certaines conditions.

Ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire. Une assemblée publique de consultation aura lieu lors d’une prochaine séance du conseil municipal.

Le conseil municipal adopte, aux fins de consultation publique, un premier projet de résolution visant à approuver le PPCMOI demandé par l’entreprise.

Vélo Plein Air est une boutique spécialisée dans la vente de vélos, de skis, de raquettes, de vêtements d’activité extérieures et d’équipements de plein air.

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Le régime forestier a coulé Maïté Blanchette Vézina

L’enseignant en sciences politiques au Cégep de Rimouski, Jean-François Fortin, est d’avis que Maïté Blanchette Vézina a perdu son poste de ministre en raison de la réforme du régime forestier.

Vivement critiquée par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes, la députée de Rimouski a été accusée d’avoir une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des des usagers du territoire.

Face à cette fronde, madame Blanchette Vézina a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure. Selon monsieur Fortin, ce recul lui aura été fatal.

« Son passage à la tête du ministère n’a pas été une grande réussite. Elle est allée au bâton pour le gouvernement. On peut la qualifier de très loyale et de porte-étendard du gouvernement, mais elle en a également payé le prix », estime l’ex-député fédéral et maire de Sainte-Flavie.

Le maire de Sainte-Flavie, Jean-François Fortin. (Photo courtoisie)

Jean-François Fortin explique que le premier ministre n’avait pas le choix de l’écarter, puisque sa performance n’a pas été à la hauteur des attentes.

« C’était un dossier qui était très difficile pour n’importe quel ministre des Ressources naturelles. François Legault est en mode préélectoral. La prochaine année va être déterminante et il doit envoyer le message qu’il a donné une meilleure impression de performance. Il va vouloir s’entourer de gens qui vont lui permettre d’atteindre cet objectif. »

Changement important pour l’Est-du-Québec

Pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie, ce remaniement ministériel à Québec aura certainement un impact, selon monsieur Fortin.

« Dans une année préélectorale, le gouvernement tente le plus possible de plaire à la population et d’avoir quelqu’un autour de la table du conseil des ministres aurait pu nous conférer un avantage concurrentiel. »

La députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, avec le maire de Rimouski, Guy Caron et le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Jean-François Fortin estime toutefois que la députée de Rimouski doit continuer d’exercer son rôle de manière assidue auprès des électeurs.

« Elle devra démontrer qu’elle est à l’écoute de la population et qu’elle est capable de conclure des dossiers. Le fait qu’elle ait été au conseil des ministres, même si elle n’y siège plus, pourra lui donner un avantage dans la connaissance des personnes qui peuvent parfois régler les dossiers. »

Une ministre régionale au Tourisme

C’est la députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, qui devient la ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine. Elle a été nommée ministre du Tourisme.

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

« Pour une région touristique importante, c’est quand même une bonne nouvelle au niveau du développement économique que la ministre responsable de notre région soit également ministre responsable du tourisme. Madame Dionne a relativement bien performé même si elle était dans l’ombre parce qu’elle n’était pas ministre », explique Jean-François Fortin.

Le député de Montmorency, Jean-François Simard, prend la place de Maïté Blanchette Vézina à titre de ministre des Ressources naturelles et des Forêts.

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Fuite majeure d’eau potable détectée à Rimouski

Une importante fuite a été détectée à la conduite principale alimentant l’ouest de la rivière Rimouski, touchant les districts Sacré-Cœur, Nazareth et Le Bic. La Ville a entrepris des travaux de réparation du bris pour une durée indéterminée.

Les autorités municipales demandent à la population de limiter sa consommation d’eau potable au strict minimum jusqu’à ce que la situation soit de retour à la normale.

Il pourrait y avoir interruption d’eau pour un nombre limité de résidences lors des travaux. Les personnes touchées seront avisées directement. Aucun avis d’ébullition n’est en vigueur pour le moment.

La Ville de Rimouski maintient son avis d’interdiction d’arrosage en vigueur, jusqu’à ce que la fuite soit colmatée, afin assurer le maintien des réserves d’eau potable dans les réservoirs pendant la période de travaux.

Les citoyens ne peuvent notamment pas arroser leur pelouse, même si un permis a été délivré. La Ville demande aussi la collaboration de la population pour réduire son utilisation de l’eau.

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Blanchette Vézina sacrifiée : Rimouski perd sa ministre

Tel qu’anticipé, Maïté Blanchette Vézina perd son poste de ministre des Ressources naturelles et des Forêts dans le cadre du remaniement ministériel de François Legault.

La députée de Rimouski est également déchue de ses fonctions de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine au profit d’Amélie Dionne, sa collègue de Rivière-du-Loup-Témiscouata.

Alors que la cérémonie de dévoilement du nouveau conseil des ministres s’entamait, madame Blanchette Vézina a réagit à sa démotion par voie de communiqué, confirmant qu’elle poursuivra son mandat de députée.

« Mon attachement à notre comté et à nos régions demeure intact et plus fort que jamais. J’ai toujours mis les intérêts de Rimouski-Neigette, du Bas-Saint-Laurent et de l’Est-du-Québec au premier plan, et c’est dans cette continuité que je compte poursuivre mon engagement », laisse-t-elle savoir.

En août, Le Soir.ca dévoilait que le nom de Maïté Blanchette Vézina revenait régulièrement dans les discussions en coulisses parmi les ministres susceptibles d’être sacrifiés par François Legault dans son remaniement.

Aveu de faiblesse

Sa réforme du régime forestier, dévoilée le printemps dernier, a été vivement critiqué par de nombreuses organisations environnementales, autochtones et citoyennes. Plusieurs d’entre elles ont dénoncé une approche trop favorable à l’exploitation industrielle des forêts publiques, au détriment de la biodiversité et des des usagers du territoire.

Face à cette fronde, madame Blanchette Vézina a été contrainte de reculer en juin dernier. Elle a promis des « amendements importants » à son projet de loi, repoussant son adoption à une date ultérieure.

À titre de ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Maïté Blanchette Vézina procédait à une première pelletée de terre pour un projet majeur à Sainte-Luce en compagnie de la mairesse Micheline Barriault. (Photo Le Soir.ca- Johanne Fournier)

Ce recul a été perçu par certains observateurs comme un aveu de faiblesse dans un dossier névralgique pour le Québec.

Député de Montmorency, Jean-François Simard remplacera Maïté Blanchette Vézina à titre de ministre des Ressources naturelles et des Forêts.

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Introductions à l’église de Saint-Robert : un suspect recherché

La Sûreté du Québec sollicite l’aide du public afin d’identifier un homme soupçonné d’être impliqué dans une série d’introductions par effraction commises, depuis janvier 2025, à l’église de Saint-Robert, à Rimouski.

À plusieurs reprises, l’individu se serait introduit dans le lieu de culte pour voler l’argent des lampions.

L’homme recherché est âgé entre 50 et 65 ans, mesure environ 1,75 m à 1,80 m (5 pi 9 po à 5 pi 11 po), pèse de 77 à 84 kg (170 à 185 lb) et a les cheveux gris.

Le suspect en action dans l’église de Saint-Robert à Rimouski. (Photo courtoisie SQ)

Toute personne disposant d’informations permettant de l’identifier est invitée à communiquer, en toute confidentialité, avec la Centrale de l’information criminelle de la SQ au 1 800 659-4264.

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Prévention du suicide : nouveaux locaux et nouvelle image

Le Centre de prévention du suicide et d’intervention de crise du Bas-Saint-Laurent (CPSICBSL) devient le Centre de prévention du suicide de l’Est (CPSE) et inaugure, dans le cadre de la Journée mondiale de la prévention du suicide, ses nouveaux locaux, où se situe désormais son centre administratif.

Ce dernier se trouve au 180, rue des Gouverneurs, bureau 7, à Rimouski.

La présidente du conseil d’administration du CPSE, Caroline Ruest, explique que l’organisme, qui conserve sa maison d’hébergement, s’est notamment doté de ce nouvel espace afin de se rapprocher du grand public, tout en conservant la confidentialité des usagers de la Maison.

« Notre mandat premier est la prévention du suicide. C’est quelque chose qu’on fait quotidiennement, que ce soit via notre ligne téléphonique, les consultations ou les rencontres qui se font directement au centre, mais au-delà de ça, on s’est dit : quoi de plus puissant, d’un point de vue préventif, que d’avoir notre propre centre administratif? Ici, on sera en mesure d’afficher nos couleurs et de propager nos messages de prévention. »

Madame Ruest précise que ces nouveaux bureaux seront facilement accessibles pour tous ceux et celles qui auront besoin d’information, peu importe le moment.

« En déménagement les bureaux ici, on libère aussi du pied carré, du côté de la maison d’hébergement qui conserve son lieu actuel. Le tout, afin d’offrir une meilleure expérience. L’espace de vie de la Maison sera beaucoup plus conviviale. L’entrée sera adaptée, la cuisine sera plus sécuritaire et les utilisateurs pourront bénéficier d’une plus grande confidentialité lors des rencontres. »

Pour y arriver, des travaux de rénovation débuteront dès l’automne 2025.

La directrice générale du Centre, Isabelle Albert, mentionne que lors d’une deuxième phase, d’autres façons de faire de l’intervention pourront être développées à la Maison, par exemple des activités dirigées.

La directrice générale du Centre de prévention du suicide de l’Est, Isabelle Albert. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Nous aurons aussi comme nouveauté l’ajout d’une chambre adaptée, ce qui est peu commun dans l’hébergement au Bas-Saint-Laurent. Ça nous permettra d’y accueillir des gens, étant donné que malheureusement, on doit en refuser, en raison de l’absence de cet espace. »

Une nouvelle identité visuelle

La mise en place d’une nouvelle image de marque est née d’une volonté, de la part de madame Albert, d’avoir un logo représentatif de la mission du CPSE.

« Notre but est de soutenir les personnes et de les aider à retomber sur leurs pattes. »

Mois de lancement

Afin de faire connaitre le nouveau logo et le nouveau nom de l’organisme, un mois de lancement, avec des activités, aura lieu.

Le public est invité à suivre la page Facebook du CPSE pour rester à l’affut des événements.

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Amélie Dionne nommée ministre du Tourisme et responsable de l’Est

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, accède au cabinet caquiste à Québec en devenant ministre du Tourisme et responsable du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

Elle succède ainsi à Maïté Blanchette Vézina dans ses nouvelles fonctions régionales.

Née à 1975 à Rivière-du-Loup, madame Dionne est la fille de l’ex-maire de Saint-Patrice-de-la-Rivière-du-Loup, Jean-Guy Dionne. 

Diplômée en communication publique de l’Université Laval, elle a agit comme conseillère municipale de Rivière-du-Loup entre 2009 et 2013, s’inclinant par la suite à l’élection à la mairie.

Attachée politique en 2018 de Denis Tardif, député de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne a agit comme directrice des communications de la ministre déléguée au Développement économique régional et ministre responsable du Bas-Saint-Laurent, Marie-Eve Proulx, avant de devenir attachée de presse de la ministre du Tourisme, Caroline Proulx.  

La députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne (Photo courtoisie)

Élue en avril 2022 comme députée, madame Dionne a notamment présidé la Commission spéciale sur les impacts des écrans et des réseaux sociaux sur la santé et le développement des jeunes. Ces travaux ont mené au dépôt d’un rapport qui recommande, notamment, d’interdire l’accès aux réseaux sociaux aux moins de 14 ans et d’interdire le téléphone cellulaire à l’école.

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Je suis « pauvre conne »

Pierre Desproges disait : « Argumenter avec un imbécile, c’est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de douleur pour peu de résultat. »

Vous savez ces gens vaniteux et braqués, de mauvaise foi jusqu’au trognon, qui profèrent n’importe quoi pour faire effet et défendent des positions rigides et indélogeables, n’hésitant pas à insulter, à ridiculiser, à humilier pour mettre de l’avant leur position, et leur fraise avec. Ils ont des arguments patentés, jouent de populisme et de peurs et ils parlent fort.

« Petits cons d’la dernière averse ou vieux cons des neiges d’antan », disait l’autre.

Pour les uns, c’est un trait de personnalité, pour d’autres, c’est un métier. Pour certains, une vocation. Propagateurs de colère mal dirigée.

Ces grotesques personnages, j’essaie le plus souvent de les ignorer. Je dois dire que, depuis la pandémie, je me suis désintéressé de la doxa médiatique québécoise et de son traitement de l’information. J’ai boudé aussi bien la radio d’État que les médias écrits ou le contenu Web pour des équivalents étrangers. J’écoute actuellement l’analyse des élections canadiennes sur France Inter.

Je ne me reconnaissais pas dans le narratif de nos médias, tantôt clivants, tantôt consensuels. Alignés que nous étions sur la montée de cette extrême droite mondiale qui fait peur, nous avions des discours lourds, l’horizon nous semblait sombre (pas juste à cause du smog, mais aussi).

J’avais ce sentiment que, dans les médias, nous manquions dramatiquement de réelle curiosité et de voix discordantes, que nous avions besoin d’une parole qui nous laisse entrevoir mieux au lieu de se blâmer les uns les autres. Ce sont ces voix qui disent le monde de demain.

Au Québec, on est fins, on aime le consensus, on n’aime pas trop remettre en question les choses, de peur de découvrir que notre grand-mère était raciste. Mais, à force de ne pas regarder les choses en face, on crée une doxa morne tissée d’à-peu-près et un narratif qui ne rejoindra pas les nouvelles générations. C’est pourquoi nous avons besoin de « dissensus », pour chercher à rejoindre et à représenter plus large. Évoluer? Maybe not. Mais le débat social peut se faire de façon civilisée et respectueuse.

Si je sors de mes gonds aujourd’hui, c’est que je constate que ces voix non consensuelles, on tente de les faire taire par un nouveau business de cyber-intimidation, et par la voix des « papes » de la liberté d’expression.

L’incidence

Peu à peu ont émergé, dans des médias mainstream, deux voix qui faisaient écho à mes pensées : celles de Kev Lambert et de Marie-Élaine Guay. Deux voix qui sortaient de sous le voile du consensuel et qui mettent le doigt où personne n’ose regarder; deux jeunes éduqués, sensibles et intelligents qui consacrent le bref spotlight que l’on donne à des artistes ès lettres pour parler d’une société plus juste.

Il n’en fallait pas plus pour que nos amis de la râpe à fromage les envoient rejoindre Safia Nolin dans leur collection de marottes « wokes », de punching bag pour discours clivants. 

Je n’ai même pas envie de parler des idées de Richard Martineau. Ça ne m’intéresse pas. Mais je trouve important de ne pas accepter que l’intimidation soit une business médiatique. Quand Martineau, en pleine connaissance de l’origine de l’expression « ne pas lire les commentaires », traite Marie-Élaine Guay de « pauvre conne », il sait que ce qu’il nourrit risque de nuire à l’intégrité et à la santé de quelqu’un, mais il s’en torche car ça génère de clics (il doit sécuriser sa retraite). 

En sport, c’est la stratégie qui consiste à casser un membre à celui qui te bat à coup sûr pour qu’il déclare forfait. Ben, on appelle ça de la violence et de l’intimidation, de l’incitation à la haine. En plein ce qu’elle dénonçait, avant de s’en prendre plein la gueule.

Et quand une entreprise comme Québecor ou TVA fait la business de l’intimidation en relayant la vidéo sur ses plateformes et en la mettant à la merci de sa horde de trolls, malgré les nombreux signalements, il y a quelque chose de pourri dans le royaume des médias. Je ne suis pas du genre à promouvoir la censure. Mais, je crois qu’il faut se rendre compte que l’intimidation n’est pas un « mode d’expression » ni un gagne-pain. J’en sais quelque chose :

Extrait de mon journal : « Ne plus commenter un post de Roméo Bouchard. CPT. »

Il faudra que les gens en autorité prennent acte, s’excusent et assument le cercle de violence qu’ils alimentent impunément. Il faudrait que nous nous donnions des leviers pour régir cette violence numérique et pour blâmer ceux qui exploitent ces failles réglementaires pour casser leur sucre.

Personnellement, j’aime pas mal mieux être une « pauvre conne » qu’un chroniqueur d’opinions. 

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Les Riverains M17 AAA concluent leur meilleure saison

Le baseball se porte bien dans la région, en particulier l’équipe régionale Riverains M17 AAA qui vient de conclure sa meilleure saison en histoire.

Pour la première fois en neuf ans, les Riverains ont terminé dans le top 4 du réseau de Développement AAA en vertu d’un dossier de 28-23-1 en 52 parties.

Éric Rousseau (Photo Facebook Riverains)

Ils ont atteint la demi-finale du tournoi de mi-saison présenté à Rivière-du-Loup au début de juillet et aussi accédé à la demi-finale des championnats provinciaux récemment présentés à Québec. 

« Avec le format actuel d’une seule division dans la ligue, c’est notre meilleure saison. Notre bassin de recrutement s’est agrandi. Au début, on n’avait qu’une équipe bantam AA dans la région, à Rivière-du-Loup. Il y a un club à Rimouski depuis quelques années et on peut maintenant piger dans l’équipe bantam AA de la Beauce », explique le gérant Éric Rousseau qui est à la barre des Riverains depuis sept ans. 

En 2025, il comptait sur trois Beaucerons dans son alignement de seize joueurs.

Raphaël Michaud (Photo Dominique Robert)

Six de Rimouski

Autre première : ils étaient six de Rimouski dans l’alignement, à savoir Thomas Robert, Justin Lévesque, Anthony Côté, Paul Trottier, Raphaël Michaud et Léo Ruest. Il n’y en avait jamais eu autant.

Au championnat provincial, Rousseau retient notamment la performance de Trottier qui a mérité le titre de joueur du match no 3. 

« On peut parler d’un départ exceptionnel de sa part. Il a lancé 7 1/3 manches dans le match qu’on devait gagner pour se qualifier pour la demi-finale », souligne Rousseau.

Paul Trottier (Photo Dominique Robert)

Trottier n’a permis que deux coups sûrs et deux points pour ainsi contribuer à l’élimination des 3L de la Rive-Nord, premiers au classement de la saison et favoris des séries. 

Il y a également Léo Ruest qui a été joueur du match no 4 avec une très bonne sortie en longue relève (3 1/3 manches lancées, 0 coup sûr et un point accordé). 

Léo Ruest (Photo Dominique Robert)

Belle progression

Lors de ce championnat, les Riverains ont compilé un dossier de 3-1 en ronde préliminaire pour ainsi terminer au deuxième rang de la section 1 qui regroupait les meilleures équipes du Québec.

Rousseau estime que les Riverains sont de plus en plus compétitifs.

Le receveur, Justin Lévesque, et Thomas Robert (Photo Dominique Robert)

« Il y a une belle progression toutes les années. En 2024, c’était beaucoup mieux (fiche de 18-28) et cette année, c’est quand même exceptionnel. Il y a beaucoup d’équipes de la Ligue junior élite qui regardent nos joueurs et également l’ABC (Académie de baseball du Canada) qui s’intéresse à certains de nos joueurs. L’objectif premier du midget AAA, c’est d’envoyer des joueurs à l’ABC », rappelle-t-il.

Rousseau devrait être de retour au poste de gérant des Riverains M18 AAA, la saison prochaine.

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L’école sans cellulaire : révolution ou régression ?

Après des années de débats et de demi-mesures, le Québec a tranché : l’actuelle rentrée scolaire marque le début de l’interdiction du cellulaire pendant les cours, les pauses et le dîner ainsi que sur le terrain de toutes les écoles publiques et privées.

L’opinion de Johanne Fournier

Finie l’époque où les sonneries et les notifications ponctuaient les cours et où les regards fuyaient vers les écrans.

Cette interdiction complète succède à celle de janvier 2024, limitée aux salles de classe. Une première étape qui, semble-t-il, n’avait pas changé grand-chose : les téléphones disparaissaient des pupitres, mais refaisaient surface dès le retentissement de la cloche, créant une schizophrénie technologique entre concentration forcée et hyperconnexion.

Arguments favorables 

Avec le vouvoiement du personnel de l’école, l’annonce du ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, s’inscrit dans un plan visant à « renforcer le civisme » scolaire. Mais, au-delà de la rhétorique politique, cette mesure touche un enjeu générationnel profond, en remettant en question notre rapport collectif à la technologie et à l’attention.

Les arguments favorables abondent. Des études démontrent les effets néfastes de l’hyperconnexion sur la concentration, le sommeil et les relations sociales des adolescents. Dans les couloirs, cette génération a les yeux rivés sur les écrans, communiquant par messages textes plutôt qu’en se regardant dans les yeux. L’école se devait de réagir.

Ombres au tableau

Cette interdiction soulève néanmoins des questions pratiques : comment les parents joindront-ils leurs enfants lors d’une urgence ? Comment éviter de creuser le fossé entre l’école et la réalité technologique quotidienne des jeunes ? Comment gérer les exceptions pour les élèves ayant des besoins particuliers ? 

C’est le cas de Jeffrey-Lou St-Hilaire, qui présente un trouble du spectre de l’autisme. Cette nouvelle règle a pour effet d’intensifier l’anxiété de cet élève de l’école Paul-Hubert de Rimouski. Pour celui qui trouve refuge dans la musique québécoise, cette restriction représente une épreuve. « Durant les pauses et le dîner, j’avais toujours mon téléphone pour écouter de la musique », explique le jeune homme. La musique et le sport sont ses ancrages, ses façons de gérer son stress et ses angoisses.

Paradoxe

Bannir les cellulaires ne règlera pas les problèmes d’attention ou de socialisation comme par magie. Ces appareils seront là à la sortie, plus séduisants après huit heures de sevrage forcé. L’enjeu réside moins dans l’interdiction que dans ce que l’école proposera pour combler ce vide.

Cette mesure révèle un paradoxe contemporain. Alors que le monde du travail est de plus en plus axé sur les technologies numériques, l’école prône le retour à l’analogique. Une contradiction qui interroge : formons-nous nos jeunes pour le monde de demain ou pour celui d’hier ?

Pari audacieux

Cette interdiction constitue un pari audacieux. Elle mise sur l’idée que l’apprentissage nécessite cette notion si rare : la capacité de se concentrer sur une seule chose à la fois.

Le véritable test ne se fera pas en septembre, quand la nouveauté suscitera l’attention, mais dans les mois suivants. Il faudra prouver que l’école sans téléphones portables peut être plus captivante que le monde hyperconnecté environnant. Voilà tout un défi pour le monde de l’éducation qui doit réinventer sa pertinence à l’ère du numérique.

En attendant, préparons-nous à redécouvrir les conversations de corridor et les regards qui se croisent. Pour apprendre à vivre en société, peut-être faut-il d’abord apprendre à se regarder ?

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Le nouveau conseil des ministres de François Legault dévoilé

C’est mercredi après-midi que le premier ministre François Legault procédera à son très attendu remaniement ministériel.

Par La Presse Canadienne

Monsieur Legault promet depuis le début de l’été de procéder à un remaniement, dans l’espoir de donner un nouveau souffle à son gouvernement.

Ce brassage de cartes arrive à un peu plus d’un an des prochaines élections générales, dans un contexte où le gouvernement caquiste est de plus en plus impopulaire auprès des Québécois.

Jusqu’à présent, on sait que quatre places se libéreront à la table décisionnelle, alors que François Bonnardel (Sécurité publique), Andrée Laforest (Affaires municipales), Suzanne Roy (Famille) et André Lamontagne (Agriculture, Pêcheries et Alimentation) ne seront pas de retour.

L’actuelle ministre des Transports, Geneviève Guilbault, se verrait confier le ministère des Affaires municipales. Selon ce qu’a pu confirmer La Presse Canadienne, il s’agit d’un dossier qu’elle convoitait.

La députée-ministre Maïté Blanchette Vézina (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

Même s’il ne sollicitera pas de nouveau mandat en 2026, le ministre de la Santé, Christian Dubé, devrait conserver son poste.

La population connaîtra aussi le sort réservé à la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina.

SAAQclic et Northvolt

Les derniers mois ont été difficiles pour le gouvernement Legault, qui a notamment dû composer avec le fiasco SAAQclic et l’échec du projet de Northvolt en Montérégie.

Afin de permettre aux nouveaux ministres de se familiariser avec leurs dossiers, la rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale a été repoussée de deux semaines, jusqu’au 30 septembre.

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Le Groupe Expérience Resto se départit du 9 resto déjeuner

Le Groupe Expérience Resto se départit de ses parts dans le 9 resto déjeuner de Rimouski. L’établissement situé dans le Quartier D’Astous devient la propriété exclusive de Steven Guimond-Corriveau et Jessica Duguay Lalande.

Déjà actionnaire et gestionnaire, monsieur Guimond-Corriveau a acquis les parts du Groupe Expérience Resto et en a cédé une partie à son associée.

Le duo dirige déjà Le Portage resto déjeuner de Matane depuis le printemps dernier.

Cette transition marque une nouvelle étape dans la carrière de Jessica Duguay Lalande. Entrée au 9 Resto comme serveuse à temps partiel, elle a gravi les échelons pour devenir gérante, puis copropriétaire.

Sur sa page Facebook, le 9 resto déjeuner indique qu’il acceptera les cartes-cadeaux et de fidélité du Groupe Expérience Resto jusqu’au 2 novembre. Par la suite, l’établissement offrira ses propres cartes-cadeaux et dollars fidélité Freebees, valides également au Portage resto déjeuner.

Le 9 resto propose un menu de déjeuners et de dîners comprenant des classiques ainsi que des plats revisités.

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Incendie au lieu d’enfouissement technique de Rimouski

Un incendie déclaré lundi au lieu d’enfouissement technique de Rimouski force la fermeture du site et de l’écocentre pour une durée indéterminée.

La Ville confirme que le feu, toujours actif dans une zone précise, ne représente aucun risque pour la population.

« Nos équipes de pompiers sont à pied d’œuvre sur le terrain en ce moment pour éteindre l’incendie. Nous travaillons en collaboration avec le Service génie et environnement et les Travaux publics afin de permettre un rétablissement le plus rapidement possible », indique le directeur du Service de sécurité incendie de la Ville de Rimouski, Jean-Sébastien Meunier, dans un communiqué.

D’ici la réouverture des installations, seuls les camions de collecte des matières résiduelles pourront accéder au site afin de ne pas nuire aux opérations en cours.

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Le Bérubé GM reprend les devants

La série finale de la Ligue senior de baseball Puribec en est une de frappeurs. Mardi soir, c’est par le pointage de 17-12 que le Bérubé GM de Trois-Pistoles a disposé des Braves Batitech du Témiscouata.

Les visiteurs ont frappé 17 coups sûrs en plus de profiter de huit passes gratuites et de trois erreurs. Ils menaient 13-2 en milieu de 5e manche avant de résister à une tentative de remontée des Braves. 

Élie Belzile et Ludovic Saucier ont frappé chacun trois fois en lieu sûr. Saucier a un circuit et produit quatre points. Pour les locaux, Michaël Morin a été le meilleur avec 4 en 5 et deux points produits.

La victoire va au dossier de Ludovic Saucier qui a lancé les quatre premières manches ainsi que les quatre premiers frappeurs de la 6e quand il est venu remplacer Tristan Michaud-Thériault. Xavier McNicoll-Belzile est venu effectuer les cinq derniers retraits pour le sauvetage.

Gabriel Cyr, qui a travaillé pendant quatre manches, est le lanceur perdant. 

Le Bérubé GM prend les devants 2-1 dans la série finale qui va se poursuivre vendredi soir au Stade Paul-Émile Dubé.Toutes les parties de la série finale sont radiodiffusées sur les ondes de CIEL – FM 103,7. 

Calendrier de la série finale

  • Vendredi  Trois-Pistoles 7 Témiscouata 2
  • Samedi 6 Témiscouata 8 Trois-Pistoles 0
  • Mardi 9 Trois-Pistoles 17 Témiscouata 12
  • Vendredi 12 Témiscouata vs Trois-Pistoles
  • Samedi 13 Trois-Pistoles vs Témiscouata
  • *Mardi 16 Témiscouata vs Trois-Pistoles
  • *Vendredi 19 Trois-Pistoles vs Témiscouata

Toutes les parties débutent à 19 h 30

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Val-Neigette : la Corporation du Mont-Blanc renonce au projet

La Corporation du Mont-Blanc annonce qu’elle met fin à ses démarches pour l’acquisition et la relance de la station de ski Val-Neigette. L’organisme, fondé en 2022 par un regroupement de citoyens bénévoles, travaillait depuis plusieurs années à évaluer la viabilité du projet.

Au fil du processus, la Corporation a mené diverses analyses avec des professionnels, dont des études de marché, l’inspection des installations, l’évaluation des investissements nécessaires pour remettre les équipements à niveau et l’élaboration de plusieurs plans d’affaires.

Des discussions ont aussi été entamées avec le propriétaire actuel et des élus de différents paliers de gouvernement, sans toutefois déboucher sur une entente.

Selon le plus récent plan d’affaires, la relance de la station nécessiterait des investissements majeurs, notamment pour adapter les installations aux changements climatiques et pour rivaliser avec les autres destinations de loisirs.

Ces coûts, combinés à la hausse des prix dans le secteur de la construction, rendent difficile la mise en place d’un modèle d’affaires rentable à court et moyen terme.

Bien que des offres d’achat ont été réalisées durant le processus, aucune entente n’a été conclue.

Regard réaliste

« À la lumière de toutes nos démarches, il ne semble malheureusement pas exister, à l’heure actuelle, de modèle d’affaires rentable qui nous permettrait d’atteindre notre but de redonner la station de ski au public dans un modèle sécurisé à long terme. Nous avons toujours voulu aborder ce projet avec un regard réaliste plutôt qu’émotionnel », indique la Corporation dans un communiqué.

L’organisme se dit néanmoins ouvert à collaborer avec d’autres groupes ou partenaires qui souhaiteraient reprendre l’analyse sous un angle différent.

Une partie de la montagne de Val-Neigette (Photo journallesoir.ca)

Créée en 2022, la Corporation du Mont-Blanc avait pour mission de redonner Val-Neigette à la population en misant à la fois sur le développement économique et touristique et sur l’accessibilité à la pratique sportive.

Il était composé d’Olivier Côté (directeur principal en évaluation d’entreprise), Guillaume Sirois (conseiller immobilier), Michael Vallée (directeur adjoint aux ressources matérielles), Pascale Murray (éducatrice), Jacques Lavoie (caméraman), Julien Landry (conseiller en placement), Marie-Claude Dumais (comptable professionnelle agrée) et Dave Dumas (conseiller du district Sainte-Blandine/Mont-Lebel).

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Traverse Rimouski-Forestville : la Corporation fait son chemin

La mairesse de Forestville et présidente de la Corporation de liaison maritime Rimouski-Forestville, Micheline Anctil, est d’avis que l’achat d’équipements effectué par les Industries Rilec et son président Louis-Olivier Carré, constitue une étape importante pour le retour du service de traverse entre sa ville et Rimouski.

« Un pas important a été franchi, pour deux raisons différentes. Premièrement, c’est une preuve de l’engagement du promoteur. On voit qu’il est sérieux, puisqu’il achète des équipements. Deuxièmement, il s’agit d’un achat qui sera nécessaire pour le bon fonctionnement des opérations », mentionne madame Anctil.

L’acquisition des infrastructures portuaires existantes sur les deux rives du Saint-Laurent permettra ensuite de les adapter, en vue d’accueillir le nouveau navire.

« Il faut regarder si Louis-Olivier Carré, comme promoteur, a un type de bateau X, pour procéder à des études de navigation, pour déterminer comment navigue ce bateau. Comment entre-t-il au port de Rimouski? Comment entre-t-il au port de Forestville? De quoi avons-nous besoin, du côté de nos infrastructures, pour accueillir ce bateau ? »

Elle suppose que des travaux seront, entre autres, nécessaires à Forestville.

« Notamment pour notre pont d’accostage, parce que les installations ont été conçues pour le CNM Évolution. Si un autre bateau est utilisé, il faudra évidemment prendre le temps de bien étudier comment il naviguera. »

Pas d’échéancier pour Forestville

Bien que Louis-Olivier Carré prévoit le retour du service en mai 2026, la mairesse de Forestville préfère ne pas s’avancer sur un possible échéancier.

La mairesse de Forestville, Micheline Anctil (Photo courtoisie)

« Nous avons tous le même souhait : celui de ramener la traverse le plus rapidement possible, ce qui voudrait dire l’an prochain, mais je ne suis pas rendu à une étape qui me permettrait de confirmer une date. On peut dire que c’est effectivement une vision commune que nous avons, mais il y a encore des étapes à réaliser, dans un délai très court. Je ne m’avance donc pas sur un échéancier, mais je peux confirmer que nous nous engageons à travailler pour faire en sorte que ce soit réalisé le plus rapidement possible. »

Au cœur du projet

Depuis l’entrevue du 15 juillet, Micheline Anctil rapporte qu’un autre aspect important s’est précisé.

« Le gouvernement ne peut financer un promoteur, pour l’achat d’un bateau. C’est quelque chose qui a été clarifié depuis la mi-juillet. Le chemin que nous devons emprunter vers le gouvernement du Québec passe obligatoirement par la Corporation, parce que c’est la clé du projet pour Québec. Le gouvernement souhaite étudier toutes les options possibles d’aides financières et ces dernières doivent obligatoirement passer par la Corporation de liaison maritime. »

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