Un incendie a fait rage le 31 juillet dernier dans l’arrière-pays de Saint-René-de-Matane.
Le feu qui s’étend sur une distance de 2.8 hectares a été aperçu par l’équipe de la SOPFEU qui est intervenue sur place. Par la suite, un appel généralisé a été placé afin que les pompiers du Service régional de sécurité incendie de La Matanie et les pompiers de Matane puissent intervenir.
L’incendie s’est déclaré le 31 juillet vers 11 h 50 dans un secteur boisé de l’arrière-pays de Saint-René-de-Mat
Un incendie a fait rage le 31 juillet dernier dans l’arrière-pays de Saint-René-de-Matane.
Le feu qui s’étend sur une distance de 2.8 hectares a été aperçu par l’équipe de la SOPFEU qui est intervenue sur place. Par la suite, un appel généralisé a été placé afin que les pompiers du Service régional de sécurité incendie de La Matanie et les pompiers de Matane puissent intervenir.
L’incendie s’est déclaré le 31 juillet vers 11 h 50 dans un secteur boisé de l’arrière-pays de Saint-René-de-Matane à la hauteur du Chemin du 10e et 11e rang. La SOPFEU indique que le feu aurait été causé par des opérations industrielles, sans apporter davantage de détails.
Bien que le feu soit contenu, le risque que l’incendie reprenne de la vigueur demeure élevé. C’est pour cette raison que des équipes des services d’incendie restent sur place pour éviter la propagation. On parle d’une opération qui pourrait durer quelques jours et qui mobilisent 16 pompiers.
Afin de soutenir les pompiers au travail, le maire de Saint-René-de-Matane, Rémi Fortin et son équipe municipale ont ouvert les portes du centre communautaire. Les pompiers peuvent y accéder à leur guise pour y recevoir des repas offerts.
D’ailleurs, le directeur du Service régional de la Sécurité incendie de La Matanie, Dany Bouchard, remercie la municipalité de Saint-René-de-Matane pour le support apporté pendant cette intervention de longue haleine.
16 pompiers sont toujours mobilisés. (Photo Courtoisie – Dany Bouchard)
Le conducteur d’un véhicule tout-terrain (VTT) âgé de 75 ans a perdu la vie mardi (29 juillet), vers 18 h, à la suite d’une embardée survenue sur le chemin des Côteaux à Percé, en Gaspésie.
« Il aurait perdu la maîtrise de son véhicule alors qu’il tentait de traverser l’intersection pour se rendre sur la route Blondin », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.
Lors de la perte de maîtrise, la victime, originaire de Percé, aurait été éjectée de son VTT. Les serv
Le conducteur d’un véhicule tout-terrain (VTT) âgé de 75 ans a perdu la vie mardi (29 juillet), vers 18 h, à la suite d’une embardée survenue sur le chemin des Côteaux à Percé, en Gaspésie.
« Il aurait perdu la maîtrise de son véhicule alors qu’il tentait de traverser l’intersection pour se rendre sur la route Blondin », explique le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies.
Lors de la perte de maîtrise, la victime, originaire de Percé, aurait été éjectée de son VTT. Les services d’urgence ont pris en charge la victime.
« L’homme a été amené vers un centre hospitalier où, malheureusement, son décès a été constaté », ajoute le porte-parole de la SQ.
Un enquêteur en scènes de collisions a été dépêché sur les lieux.
« Le dossier est dans les mains du coroner. Pour le moment, il est trop tôt pour déterminer les causes exactes de l’accident », précise Frédéric Deshaies.
Deux pompiers dans une même famille, c’est remarquable, trois c’est encore plus spécial. Mais le clan Ouellet-Mongeon a rien de moins que quatre membres de leur famille au sein des pompiers de Sainte-Félicité.
Yanick Ouellet a fait ses débuts chez les pompiers en 2003 à une époque où il y avait un manque criant de volontaires. C’est d’ailleurs en allant faire du lettrage pour les camions de pompiers qu’il a été recruté par le chef de caserne de l’époque.
« Ça m’intéressait déjà. La décisio
Deux pompiers dans une même famille, c’est remarquable, trois c’est encore plus spécial. Mais le clan Ouellet-Mongeon a rien de moins que quatre membres de leur famille au sein des pompiers de Sainte-Félicité.
Yanick Ouellet a fait ses débuts chez les pompiers en 2003 à une époque où il y avait un manque criant de volontaires. C’est d’ailleurs en allant faire du lettrage pour les camions de pompiers qu’il a été recruté par le chef de caserne de l’époque.
« Ça m’intéressait déjà. La décision n’a pas été difficile à prendre », indique monsieur Ouellet, aujourd’hui chef de la caserne 19 de Sainte-Félicité.
Sa conjointe, Nadine Mongeon, a entamé sa carrière en 2015. Après avoir arrêté quelques années pour s’occuper de sa famille, elle occupe maintenant le poste de pompière recrue et d’agente de prévention à temps plein, en plus de s’occuper du volet administratif.
« Mon intérêt pour le service incendie a commencé pas mal en même temps que le début de ma relation avec Yanick. Je trouvais les interventions assez impressionnantes. De plus, tant qu’à m’inquiéter chaque fois que Yanick allait sur un appel, aussi bien y aller avec lui », rigole-t-elle.
Sur les traces du père
Maxime Ouellet, fils de Yanick, a suivi les traces de son père en devenant pompier à temps partiel. C’est en 2017 qu’il a officiellement intégré le service incendie de la MRC de La Matanie à la caserne de Sainte-Félicité.
« Quand j’avais à peine sept ou huit ans, j’ai eu l’occasion de le voir à l’œuvre. Je l’observais à distance et ça me fascinait. Autant les habits de combat que les gros camions et aussi d’aider les gens. Je savais déjà que je voulais intégrer les pompiers lorsque je serais assez vieux. »
Finalement, le fils de Nadine, Luka Savard, est le dernier membre de la famille à intégrer les pompiers. Fraîchement arrivé dans le service incendie, il a débuté, cette année, sa formation comme pompier recrue. Il a eu la piqûre du métier alors qu’une intervention s’est déroulée tout juste devant chez lui. « Dès ce moment-là, je savais que je ferais partie du service incendie plus tard. »
Intervenir en famille
Les pompiers sont déjà reconnus pour être une grande famille. Lorsqu’un clan familial en fait partie, il y a une énergie et une dynamique particulière qui s’ajoute.
« Très souvent, nous sommes appelés à intervenir ensemble puisque nous sommes trois à habiter au même endroit. Étant de la même famille, on connaît nos forces et on veille les uns sur les autres. Par exemple, je n’ai jamais eu peur d’aller droit dans l’action, mais j’ai moins de plaisir à être en hauteur. Je laisse ça à Max », raconte Yanick.
Pour sa part, le côté maternel de Nadine entre en jeu.
« Je suis déjà maman poule de nature, donc oui c’est inquiétant quand ils partent sur un appel. C’était encore pire quand je n’étais pas dans les pompiers. Aujourd’hui, je suis un peu plus rassurée quand je suis avec eux. Et c’est réciproque. Ça arrive souvent que Luka me garde à l’œil », ajoute-t-elle.
Des flammes qui marquent à jamais
S’il y a des interventions troublantes qu’on préfère oublier, d’autres restent marquantes chez les pompiers.
« Deux de mes interventions les plus marquantes sont les trois édifices de la rue Saint-Pierre (en 2005 à Matane) qui avaient brûlé et le feu aux Fruits de mer de l’Est (en 2024 à Matane). Toutes les fois qu’on a à intervenir et qu’on limite les dégâts, c’est toujours satisfaisant, parce que notre but est d’aider les gens », indique Yanick Ouellet.
Les pompiers sont déjà reconnus pour être une grande famille. Lorsqu’un clan familial en fait partie, il y a une énergie et une dynamique particulière qui s’ajoute. (Photo Le Soir.ca- Dominique Fortier)
Même constat pour son fils, Maxime, qui est aussi intervenu aux Fruits de mer de l’Est. « C’était presque 28 heures d’intervention. C’était très long, mais en même temps, on carbure à l’adrénaline, alors ce le genre d’intervention que je recherche. J’étais en arrière du bâtiment et on s’apprêtait à rentrer quand ç’a explosé. D’ailleurs, ça explosait de partout. C’était une de mes interventions les plus mémorables. »
Toujours s’améliorer
Tous les pompiers ont le même objectif : intervenir rapidement, sécuriser les lieux, aider les gens et sauver le matériel le plus possible.
« Lorsqu’on a terminé le travail, on revient à la caserne, on fait notre “débriefing” où on analyse ce qui a bien été et ce qui est à améliorer, on nettoie les camions et on se serre la main avant de retourner à la maison », indique Yanick Ouellet.
D’ailleurs, le service incendie de La Matanie est toujours à la recherche de nouveaux pompiers. Les intéressés qui souhaitent se dépasser, vivre des interventions stimulantes, vivre le sentiment d’aider les autres, et surtout, de travailler avec Yanick, Nadine, Max et Luka peuvent contacter Dany Bouchard au 418 562-6734, poste 425.
Une introduction par effraction a été perpétrée au Phare de La Martre, en Gaspésie. On y déplore de nombreux actes de vandalisme.
Le lundi matin, lorsque l’employée du Phare s’est rendue au boulot, elle a d’abord constaté que la poignée de porte de l’ancienne maison du gardien, soit la boutique de souvenirs, avait été arrachée.
Par la suite, la dame s’est aperçue que la porte du phare avait été fracassée. Il s’agit d’une porte assez solide, qui était d’origine, donc de 1906.
À l’intéri
Une introduction par effraction a été perpétrée au Phare de La Martre, en Gaspésie. On y déplore de nombreux actes de vandalisme.
Le lundi matin, lorsque l’employée du Phare s’est rendue au boulot, elle a d’abord constaté que la poignée de porte de l’ancienne maison du gardien, soit la boutique de souvenirs, avait été arrachée.
Par la suite, la dame s’est aperçue que la porte du phare avait été fracassée. Il s’agit d’une porte assez solide, qui était d’origine, donc de 1906.
À l’intérieur, les malfaiteurs ont aussi causé des dommages, notamment en brisant une vieille caisse enregistreuse en plusieurs morceaux. Il y a aussi des cadres d’origine qui ont été subtilisés. Les suspects s’en sont aussi pris aux lentilles de Fresnel situées tout en haut du phare. Ces lentilles sont ces petites rondelles de verre qui éclairent le village.
« Le ou les personnes se sont vraiment acharnées sur ces lentilles. Et ce n’est pas simple puisqu’elles sont en mouvement constant. Donc il fallait qu’ils attendent qu’elles aient fait le tour du phare pour revenir à leur hauteur sur la passerelle pour qu’ils puissent continuer à les arracher », explique le maire de l’endroit Yves Sohier.
Monument historique
Ce dernier se désole qu’on se soit attaqué à un monument historique.
« C’est du jamais vu. En 119 ans, nous n’avions jamais subi ce genre de méfait. C’est extrêmement navrant. On se demande d’ailleurs quel était le motif derrière ces actions puisqu’il y a eu beaucoup plus de méfaits que de vols », estime monsieur Sohier.
Le secteur du phare de La Martre a été établi en 1876. (Photo courtoisie ministère de la Culture et des Communications)
Le porte-parole de la Sûreté du Québec, Frédéric Deshaies confirme que les policiers ont été contactés à la suite des événements malheureux.
« Nous avons ouvert une enquête dans cette affaire, mais nous n’avons pas encore arrêté de suspect. On estime les méfaits à quelques milliers de dollars. »
L’auteure-compositrice-interprète Klô Pelgag a eu l’honneur de chanter à l’occasion des funérailles nationales de Serge Fiori, le 15 juillet dernier, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts à Montréal.
Klô Pelgag a interprété la chanson Comme un sage, l’un des grands succès d’Harmonium, en compagnie de Kim Richardson et Judi Richards dans un moment empreint d’émotion et d’intensité.
Parsemés à travers cette chanson, les comédiens Luc Picard et Guylaine Tremblay ont livré un vib
L’auteure-compositrice-interprète Klô Pelgag a eu l’honneur de chanter à l’occasion des funérailles nationales de Serge Fiori, le 15 juillet dernier, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts à Montréal.
Klô Pelgag a interprété la chanson Comme un sage, l’un des grands succès d’Harmonium, en compagnie de Kim Richardson et Judi Richards dans un moment empreint d’émotion et d’intensité.
Parsemés à travers cette chanson, les comédiens Luc Picard et Guylaine Tremblay ont livré un vibrant hommage à Serge Fiori, soulignant son apport à la culture québécoise.
Pour l’artiste de Sainte-Anne-des-Monts, ce moment de grâce restera gravé à jamais dans sa mémoire.
« Chanter aux funérailles de Serge Fiori fut l’un des moments les plus forts de ma vie et de ma carrière. Jamais je n’aurais pu même rêver de participer à cet hommage. »
Elle se rappelle avoir été bercée par la voix d’Harmonium tout au long de sa douloureuse adolescence, particulièrement lorsqu’elle arpentait les murs de l’école secondaire.
« Je t’ai écouté alors sans savoir à quoi tu ressemblais et je t’ai imaginé prince, roi, Dieu. Ta voix était pour moi un souffle puissant empreint d’humanité. En t’écoutant, j’ai eu l’impression d’être comprise, comme si on se connaissait. Je t’ai écouté avec mon frère Mathieu, on a rêvé de musique ensemble et notre rêve s’est exaucé. »
Extraordinaire honneur
Klô Pelgag était dans son camion de tournée lorsqu’elle a appris la nouvelle de son décès. À ce moment, elle a écouté l’album L’Heptade, considéré par plusieurs comme l’œuvre phare du groupe.
C’est d’ailleurs sur cet album qu’on retrouve la chanson Comme un sage. L’idée derrière ce disque était de représenter les sept états de conscience d’un personnage, de la folie à la sagesse. On y retrouve plusieurs pièces de plus de 10 minutes.
Tout cela a culminé vers la journée des funérailles nationales.
« Harmonium était là, à la Place-des-Arts et j’étais avec eux. Monique Fauteux a chanté et mon cœur s’est mis à battre très fort. Dans un instant de vie surréaliste, j’ai chanté moi aussi Comme un sage. Je n’ai jamais vécu quelque chose de semblable. Quel honneur, quelle vie! »
Moment marquant de sa carrière, mais aussi une voix qui l’a accompagnée pendant de nombreuses années et qui a laissé une marque importante dans le cœur des Québécois.
« Au-delà de cet héritage musical exceptionnel que tu nous laisses, il y a un exemple de courage et de rêve qui va m’accompagner pour le reste de ma vie. »
Le député bloquiste de Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine-Listuguj, Alexis Deschênes, poursuit le combat afin de faire invalider le redécoupage électoral qui a mené à la disparition de la circonscription d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia.
Le 17 juillet dernier, le député, qui poursuit cette lutte à titre citoyen, a déposé un mémoire à la Cour d’appel fédérale dans lequel il reproche au juge de première instance d’avoir erré dans sa décision d’approuver les changements de carte électorale.
Le député bloquiste de Gaspésie-Les-Îles-de-la-Madeleine-Listuguj, Alexis Deschênes, poursuit le combat afin de faire invalider le redécoupage électoral qui a mené à la disparition de la circonscription d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia.
Le 17 juillet dernier, le député, qui poursuit cette lutte à titre citoyen, a déposé un mémoire à la Cour d’appel fédérale dans lequel il reproche au juge de première instance d’avoir erré dans sa décision d’approuver les changements de carte électorale.
« La Commission a priorisé le critère de la parité relative du pouvoir électoral et a complétement écarté le facteur pourtant obligatoire de la superficie, au lieu de concilier les deux principes. »
Le principal intéressé souligne que la Commission aurait dû se conformer à la Loi sur la révision des limites des circonscriptions électorales qui dicte que les réalités géographiques des régions rurales peu peuplées doivent être considérées.
Escamoter l’argument principal
« Cela impliquait une analyse rationnelle de la superficie de la nouvelle circonscription afin de déterminer si celle-ci était trop vaste ou pas afin d’assurer le respect du droit à une représentation effective. Le fait que la Commission omet de mener une telle analyse et qu’elle se contente d’une inférence grossière pour escamoter l’argument principal de la population concernée est en soi déraisonnable. »
Dans son mémoire, Alexis Deschênes prend le soin d’inclure la description anglaise des obligations de la Commission en ce qui a trait à la superficie, indiquant que la version dans la langue de Shakespeare est encore plus claire quant à l’enjeu de la superficie.
Alexis Deschênes en compagnie du chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet. (Photo courtoisie)
Puisque le Procureur général du Canada est la partie mise en cause dans cet appel, il devra à son tour déposer un mémoire dans les 45 jours.
Par la suite, une audience devra se tenir afin que les deux parties soient entendues dans cette affaire. Celle-ci pourrait se tenir cette année ou au début de l’année 2026.
Gabriel Gallant et son fils Jordan font partie de l’équipe de baseball de l’Est-du-Québec qui participe aux Jeux du Québec 2025, à Trois-Rivières.
Entraîneur dans le baseball mineur depuis six ans, le Rimouskois transmet sa passion sur le terrain tout en accompagnant son fils, qui joue depuis qu’il est tout petit. Jordan a gravi les échelons et évolue maintenant avec les Riverains du Bas-Saint-Laurent, secteur Est, dans la catégorie U13 AA.
Gabriel a été sélectionné comme l’un des quatre
Gabriel Gallant et son fils Jordan font partie de l’équipe de baseball de l’Est-du-Québec qui participe aux Jeux du Québec 2025, à Trois-Rivières.
Entraîneur dans le baseball mineur depuis six ans, le Rimouskois transmet sa passion sur le terrain tout en accompagnant son fils, qui joue depuis qu’il est tout petit. Jordan a gravi les échelons et évolue maintenant avec les Riverains du Bas-Saint-Laurent, secteur Est, dans la catégorie U13 AA.
Gabriel a été sélectionné comme l’un des quatre entraîneurs de l’équipe de l’Est-du-Québec, aux côtés de Carl Côté, Simon Ouellet et Thommy Lévesque.
« Nous avons huit joueurs de Rimouski avec qui on pratique régulièrement, tandis que les autres viennent davantage du secteur de Rivière-du-Loup. La distance fait en sorte qu’on n’a eu que deux pratiques complètes ensemble, mais on poursuit nos matchs dans le cadre de la saison régulière », explique-t-il.
Pour Jordan, être sélectionné pour ces Jeux représente une grande fierté.
« C’est une belle expérience à vivre. C’est quelque chose qui n’arrive pas souvent dans une vie », lance-t-il avec philosophie.
Même si l’Est-du-Québec n’est pas considéré comme favori pour une médaille, la motivation est bien présente. « Nous sommes ici pour compétitionner. Notre objectif est de faire mieux qu’en 2023. Les jeunes ont beaucoup de talent et on leur répète que tout se joue sur le terrain », croit Gabriel Gallant.
Dynamique particulière
Avoir son père comme entraîneur apporte une dynamique particulière. « C’est un sentiment bien différent. C’est un peu comme si la famille s’invitait dans l’équipe », reconnaît Jordan.
Excellent joueur de baseball et de balle-molle, Gabriel est conscient de la ligne à maintenir entre les rôles de père et d’entraîneur.
Jordan, troisième à partir de la gauche, en compagnie de coéquipiers de l’équipe de l’Est-du-Québec. (Photo courtoisie)
« C’est vraiment agréable de coacher Jordan, car je le connais bien et je sais comment le soutenir. Mais il sait très bien que sur le terrain, c’est Gabriel l’entraîneur, pas le papa », souligne-t-il.
Même s’il y a parfois des discussions après les matchs sur le chemin du retour, il tient à garder ces échanges positifs.
En plus de Jordan, Charles-Olivier Berger, Charles-Éric Maltais, Jordan Gallant, Ryan Murray, Olivier Leblanc, Antoine Poirier et Léon Paquet de Rimouski ainsi que Justin Paquet de Mont-Joli font partie de l’équipe de baseball de l’Est-du-Québec.
Les consultations publiques dans le cadre des états généraux sur le phoque du Saint-Laurent débutent dans les prochaines semaines.
Cette initiative mise en place par le musée marin Exploramer, l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ) et l’Agence Mamu Innu Kakussesht a pour but de rassembler tous les points de vue, d’en faire découler un consensus pour parler d’une seule voix aux différents paliers des gouvernement.
Ainsi, les gens de tous les horizons sont invités à s’in
Les consultations publiques dans le cadre des états généraux sur le phoque du Saint-Laurent débutent dans les prochaines semaines.
Cette initiative mise en place par le musée marin Exploramer, l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec (ACPIQ) et l’Agence Mamu Innu Kakussesht a pour but de rassembler tous les points de vue, d’en faire découler un consensus pour parler d’une seule voix aux différents paliers des gouvernement.
Ainsi, les gens de tous les horizons sont invités à s’inscrire pour participer à l’une des consultations en ligne qui se tiendront les 19, 20 et 26 août en français ainsi qu’en anglais le 27 août.
« Nous voulons la plus grande représentativité possible. Ça inclut les Maritimes. On veut aussi que les communautés autochtones soient là. Il faut aussi que les scientifiques, les chasseurs et que les producteurs de matière première fassent partie de ces consultations » explique Sandra Gauthier, directrice d’Exploramer.
Les aspects qui seront abordés par les trois présidents sont la règlementation, la science et la valorisation de la ressource. Ces présidents sont d’ailleurs des experts dans leur domaine, soit Patrick Vincent, Mike Hammil ainsi que Geneviève Myles. Le tout se fait sous la supervision d’un ancien juge de la Cour Supérieure, Me Robert Pidgeon.
La perception par rapport à la chasse aux phoques a changé au fil des années. Les intervenants œuvrant de près dans le milieu sont d’avis que la règlementation officielle actuelle n’est pas au diapason avec les réalités.
À titre d’exemple, Gil Thériault de l’ACPIQ mentionnait qu’une seule entreprise, la boucherie Côte-à-Côte aux Îles-de-la-Madeleine a le droit de commercialiser le phoque au Québec.
« Elle aurait de la demande pour 3 000 phoques annuellement, alors qu’elle n’a accès qu’à 800 bêtes. »
Sandra Gauthier va un peu plus loin quant à la perception vis-à-vis la chasse aux phoques.
« On veut entendre tous les discours incluant ceux qui sont davantage animalistes. Leurs données sont importantes pour la discussion. D’ailleurs c’est grâce à eux si on ne chasse plus le blanchon au Québec. C’est aussi grâce à eux si on ne chasse plus le phoque pour la fourrure. Toutefois, aujourd’hui, c’est davantage pour la viande qu’on chasse le phoque. On utilise aussi la graisse pour faire de l’Oméga-3. On sert de l’entièreté de la carcasse. Les choses ont donc beaucoup changé au fil du temps. »
Accompagner le gouvernement
Selon la perception de Sandra Gauthier, les états généraux sur le phoque du Saint-Laurent permettront d’adopter des résolutions claires qui seront présentées aux gouvernements, autant du Québec que du Canada. « C’est un sujet qui est délicat, mais on sent que le gouvernement est prêt à faire avancer le dossier. Ces états généraux sont réalisés pour trouver un consensus. »
Le phoque est en quantité importante dans le Saint-Laurent. (Photo Archives – Stéphane Quintin)
Lorsque le processus sera terminé, les trois présidents compileront les informations reçues dans les consultations publiques et les mémoires et émettront des recommandations préliminaires.
C’est lors d’une ultime assemblée qui se tiendra à Matane en novembre que des résolutions seront adoptées.
Alors que les conflits de travail et les grèves assombrissent le ciel de Postes Canada, les entreprises se tournent de plus en plus vers des solutions alternatives pour leurs besoins de livraison.
La Fédération canadienne des entreprises indépendantes a mené une étude auprès de 2 317 commerces afin de déterminer l’impact des ruptures de services chez Postes Canada. Le sondage s’est tenu au cours des mois de juin et juillet.
À la lumière des réponses obtenues, il est révélé que quatre PME s
Alors que les conflits de travail et les grèves assombrissent le ciel de Postes Canada, les entreprises se tournent de plus en plus vers des solutions alternatives pour leurs besoins de livraison.
La Fédération canadienne des entreprises indépendantes a mené une étude auprès de 2 317 commerces afin de déterminer l’impact des ruptures de services chez Postes Canada. Le sondage s’est tenu au cours des mois de juin et juillet.
À la lumière des réponses obtenues, il est révélé que quatre PME sur cinq utilisent toujours les services de Postes Canada, mais que la grève de 2024, a provoqué certains changements d’habitude. Le sondage indique que 55 % des répondants font moins appel à Postes Canada depuis la dernière grève.
On y apprend que le courrier régulier tel des chèques ou papiers administratifs sont toujours envoyés par Postes Canada alors que les colis sont davantage confiés à des entreprises privées comme FedEx ou Purolator. Toutefois, l’incertitude face aux services de Postes Canada ont poussé certaines entreprises à se tourner vers le courrier numérique.
D’ailleurs, une nouvelle grève pousserait 67 % des petites et moyennes entreprises à délaisser Postes Canada au profit d’une solution plus fiable. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre qu’à peine une entreprise sur cinq estime que Postes Canada est un service essentiel.
Les 53 000 membres de Postes Canada pourraient déclencher une nouvelle grève au moment qu’ils jugeront opportun lorsque le vote sur les offres patronales sera conclu. La date butoir imposée est le 1er août. Rappelons qu’en 2024, une grève avait paralysé la livraison du courrier pendant un mois. Lors du retour au travail, il avait fallu plusieurs semaines avant de rattraper le temps perdu.
Le populaire animateur radio et humoriste, Richard Z. Sirois, est un grand amateur de musique. Parmi les artistes qui l’ont marqué, Ozzy Osbourne fait inévitablement partie du lot.
Le légendaire chanteur de Black Sabbath ou en solo, surnommé le « Prince des ténèbres », est mort le 22 juillet dernier à l’âge de 76 ans.
Richard Z. Sirois est un grand amateur de Black Sabbath. Il leur attribue pratiquement l’invention du heavy métal.
Pour lui, le premier album du groupe d’Ozzy Osbourne r
Le populaire animateur radio et humoriste, Richard Z. Sirois, est un grand amateur de musique. Parmi les artistes qui l’ont marqué, Ozzy Osbourne fait inévitablement partie du lot.
Le légendaire chanteur de Black Sabbath ou en solo, surnommé le « Prince des ténèbres », est mort le 22 juillet dernier à l’âge de 76 ans.
Richard Z. Sirois est un grand amateur de Black Sabbath. Il leur attribue pratiquement l’invention du heavy métal.
Pour lui, le premier album du groupe d’Ozzy Osbourne revêt, pour le style, la même importance que Nevermind de Nirvana pour le grunge et Never mind the bollocks, de Sex Pistols, pour le punk.
C’est à 14 ans que Richard Z. Sirois a découvert Black Sabbath.
« À cet âge-là, on est tous un peu rebelles et Black Sabbath arrivait avec un son lourd et très différent de ce qu’on connaissait. Déjà la pochette annonçait ce qui se retrouvait à l’intérieur. D’ailleurs, l’album commence avec du tonnerre et la voix d’outre-tombe d’Ozzy Osbourne. »
Sombre et diabolique
Le côté sombre et diabolique rempli de messages voilés qui déplaisaient aux parents était une raison supplémentaire pour adopter le groupe qui tire d’ailleurs son nom d’un film d’horreur de l’époque.
« J’ai pu voir Black Sabbath à la place des Nations à Montréal en 1971 pour la modique somme de deux dollars. Ozzy, c’est un des personnages les plus fascinants de l’histoire du rock. Il a passé à travers toutes les surdoses de drogues et d’alcool et subi des accidents puis en est ressorti très diminué physiquement. Malgré tout, il continuait de monter sur scène car c’est là qu’il était le plus heureux » , ajoute l’animateur radio.
Ozzy Osbourne est décédé le 22 juillet dernier à l’âge de 76 ans. (Photo Getty Images)
Évidemment, la musique de Black Sabbath a tourné beaucoup à la maison. À l’aube des 16 ans de son fils Émile, Richard Z. Sirois lui a demandé ce qu’il souhaitait pour son anniversaire. « Il m’a répondu qu’il voulait voir un spectacle de Black Sabbath. Je savais alors que j’avais réussi son éducation », rigole-t-il.
Les présences sur scène d’Ozzy Osbourne étaient toujours ressenties.
« Lorsque je l’ai vu pour la dernière fois en spectacle avec mon fils il y a neuf ans, on voyait déjà qu’il avait de la misère. Il tenait à peine debout. Mais il a toujours eu un don pour manipuler la foule à sa guise et son charisme était légendaire » , ajoute Richard Z. Sirois.
L’héritage d’Ozzy
Le dernier show de Black Sabbath à peine quelques semaines avant le décès d’Ozzy est fort représentatif de l’influence du groupe sur tout ce qui a découlé dans le rock au fil des années.
« Tout le monde était présent. Sa famille au complet, ses amis et tous les membres du groupe incluant le batteur original qu’on n’avait pas vu depuis très longtemps », souligne Richard Z. Sirois.
Des fleurs et des bougies autour de l’étoile d’Ozzy Osbourne sur le célèbre « Hollywood Walk of Fame » (Photo AFP)
D’ailleurs, de nombreux groupes étaient aussi de la représentation, dont Metallica, Alice in chains et Pantera.
Ce spectacle est, selon Richard, le chant du cygne d’Ozzy Osbourne qui aura pu monter une dernière fois sur scène, avec la même voix d’outre-tombe même si le corps ne suivait plus. « Ozzy Osbourne, c’est la naissance du heavy métal. C’est un son qui transcende les générations. »
« Nécrologiste musical »
L’ex-membre du groupe humoristique RBO anime Les Grands bazous, une émission 100 % musicale diffusée sur toutes les stations O du réseau Arsenal, du lundi au vendredi de midi à 13 h. Les classiques du rock sont au cœur de cette émission.
Le sympathique animateur a aussi écrit le livre « Le vinyle de l’insomniaque », en 2022, où il relate des tranches de vie liées à des souvenirs musicaux.
Devenu une véritable encyclopédie au fil du temps, Richard Z. est souvent sollicité dans les médias lors du décès d’un chanteur ou d’un groupe, inspirant son fils à lui donner le surnom de « nécrologiste musical ».
On peut aussi suivre Richard Z. Sirois et son acolyte Maude Emie Sirois dans leurs capsules humoristiques « On décroche », diffusées sur NousTV, ainsi que sur la page Facebook et la chaîne YouTube. On voit le duo qui va à la rencontre de gens d’ici et fait découvrir des lieux de La Matanie.
Le Groupe Océan, propriétaire du chantier maritime des Méchins, reçoit la rondelette somme de 145 M$ du gouvernement provincial pour favoriser sa croissance.
L’aide financière de Québec se décline en 75 M$ prenant la forme d’actions privilégiées, 34 M$ provenant du Fonds pour la croissance des entreprises québécoises et 36 M$ d’Investissement Québec.
Avec ce soutien financier important, Groupe Océan entend prendre le bateau de la stratégie nationale de construction navale du Canada et part
Le Groupe Océan, propriétaire du chantier maritime des Méchins, reçoit la rondelette somme de 145 M$ du gouvernement provincial pour favoriser sa croissance.
L’aide financière de Québec se décline en 75 M$ prenant la forme d’actions privilégiées, 34 M$ provenant du Fonds pour la croissance des entreprises québécoises et 36 M$ d’Investissement Québec.
« Cette étape représente l’aboutissement d’un travail rigoureux de planification de la croissance entrepris il y a plusieurs années. Nous sommes fiers de pouvoir compter sur des partenaires solides, ancrés au Québec, pour écrire le prochain chapitre de l’histoire du Groupe Océan. Nous le ferons entourés d’une équipe fabuleuse et de la réputation qui nous précède », souligne le chef de la direction du Groupe Océan, Jacques Tanguay.
Le Groupe Océan voit cette annonce comme une nouvelle étape importante pour sa croissance. En plus de consolider ses 1 000 emplois au Québec, l’entreprise développe des nouveaux partenariats stratégiques avec des acteurs crédibles du milieu économique.
La ministre responsable du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Maïté Blanchette Vézina, y voit une marque de confiance pour l’entreprise et une façon de contribuer à l’employabilité dans la région.
« Grâce à cet investissement, on maintient les emplois spécialisés au chantier maritime Verreault, dans le Bas-Saint-Laurent. Depuis plus de cinquante ans, le Groupe Océan fait rayonner le savoir-faire québécois dans l’industrie navale et génère des retombées substantielles chez nous, au bénéfice de l’économie de toute la région et du Québec. »
Acquisition en 2022
Le chantier maritime des Méchins, acquis de la famille Verreault en 2022, continue d’opérer dans la petite municipalité du Bas-Saint-Laurent.
D’ailleurs, des contrats importants ont été décrochés au cours des dernières années dont celui du NGCC Griffon de la Garde côtière canadienne. L’objectif dans ce cas-ci était de prolonger la durée de vie utile du navire fédéral.
D’autres navires comme le Océanex Avalon et le NM Félix-Antoine Savard ont aussi visité récemment le chantier maritime des Méchins pour leurs travaux en cale sèche.
Même s’il ne se qualifie pas de collectionneur, Richard Gagnon possède tout un inventaire de bandes dessinées et de bouquins qui nourrissent sa passion pour le dessin.
Richard Gagnon est natif d’Arvida, ancienne municipalité maintenant fusionnée à la grande ville de Saguenay. Ça fait à peine 3 ans qu’il a élu domicile à Matane. D’ailleurs la maison qu’il partage avec sa conjointe Daria est une véritable ode à la création et l’art sous toutes ses formes, mais spécialement tout ce qui gravite a
Même s’il ne se qualifie pas de collectionneur, Richard Gagnon possède tout un inventaire de bandes dessinées et de bouquins qui nourrissent sa passion pour le dessin.
Richard Gagnon est natif d’Arvida, ancienne municipalité maintenant fusionnée à la grande ville de Saguenay. Ça fait à peine 3 ans qu’il a élu domicile à Matane. D’ailleurs la maison qu’il partage avec sa conjointe Daria est une véritable ode à la création et l’art sous toutes ses formes, mais spécialement tout ce qui gravite autour de la bande dessinée. Il a d’ailleurs le bonheur de partager sa vie avec une créatrice qui comprend et partage cette même passion.
Richard aime le dessin, mais plus spécialement les créateurs. Si l’histoire et les personnages sont une partie essentielle d’une œuvre, le dessinateur qui donne vie à ces bandes dessinées est encore plus important. C’est d’ailleurs à partir de l’amour qu’il entretient pour certains créateurs qui l’amène à découvrir de nouvelles œuvres. Il pense notamment à son dessinateur américain préféré, Steve Ditko, le créateur de Spiderman et Doctor Strange. « Quand il a claqué la porte en 1966, j’ai perdu l’intérêt. »
Un autre aspect qui le séduit particulièrement chez les dessinateurs, c’est l’ambiance qu’ils réussissent à établir. Il pense à Maurice Tillieux. « Le décor de la Belgique qu’il représente dans ses BD avec les villes moyenâgeuses, les escaliers qui descendent jusqu’à l’eau… Bref, c’est quelque chose qui m’a envoûté et qui m’accroche encore. »
Une passion qui commence jeune
Tout jeune, il se développait déjà une passion pour la BD. Une des premières qu’il se rappelle d’avoir lu était Martin le Malin. « Avant même que j’apprenne à lire, j’avais déjà le nez dans les bandes dessinées. J’étais le lecteur dans la famille et mes parents m’encourageait là-dedans. Ils m’en achetaient souvent. Ensuite, j’ai été accroché par Pif Gadget, Spirou, Tif et Tondu et de nombreux autres. »
À partir de ce moment, la passion ne s’est jamais estompée. Toutefois, contrairement à de collectionneurs typiques qui veulent avoir les plus belles pièces conservées dans des plastiques protecteurs à l’intérieur d’un coffre-fort, Richard expose sa collection.
« Je veux être capable de les lire et de les manipuler. C’est pour ça qu’il y a des bibliothèques un peu partout chez moi. Il y en a sûrement quelques-unes qui valent cher, mais ce n’est pas un objectif pour moi », explique-t-il. Sa collection en est une de cœur, et non monétaire.
Au fil des années, il a fait de nombreuses découvertes.
« Parfois, c’est un créateur que je découvre et que j’apprécie qui m’amène vers d’autres de ses œuvres. C’est un peu comme ça que je mets la main sur des œuvres que je ne connaissais pas », ajoute Richard Gagnon. Évidemment, il garde l’œil ouvert pour des petits trésors, parfois dans des ventes de garage, d’autres fois en magasinant en ligne. « J’ai quand même ralenti la cadence des acquisitions, rigole-t-il. C’est de plus en plus dispendieux et ça prend aussi beaucoup d’espace. »
On n’a mentionné que le côté bande dessiné. Dans sa maison, on retrouve toutes sortes de reliques et produits dérivés passant d’aimants de frigos à l’effigie de vieilles BD parodiques de pin-ups de l’époque à une tirelire de Bert de Sesame Street ou une figurine de Capitaine Crunch. Chaque pièce de sa maison est une aventure ludique et fascinante.
De la passion au métier
Côté professionnel, même si l’univers de la bande dessinée le séduisait, il a été rapidement refroidi par le traitement souvent injuste et sans pitié dont les artistes sont trop souvent victimes. Il a complété ses études en illustration et s’est orienté en publicité.
Après un exil à Toronto et un petit passage à Montréal, il a décidé de revenir dans son patelin au Saguenay pour véritablement lancer sa carrière.
« J’ai décroché un boulot dans une petite agence sympathique et je me suis bâti un porte-folio, toujours en gardant en tête que je voulais avoir un travail qui correspondait à mes attentes. »
Ainsi, pendant de nombreuses années, il a développé son art et a créé plusieurs campagnes publicitaires passant d’affiches de film et spectacles à des menus de restaurant éclectiques fabriqués à partir de planches de jeux de société. « J’avais un collègue qui faisait des publicités pour un cigarettier à longueur de journée et qui ne faisait qu’un peu de reformatage, et c’était évidemment un client payant, mais ce n’était pas le type de travail que je voulais faire. Ce n’était pas assez nourrissant pour l’âme », confie-t-il.
Ces temps-ci, il réalise encore quelques contrats qui lui tiennent à cœur.
« Aujourd’hui, je travaille sur des illustrations pour un auteur californien. Je le fais parce que je veux aussi garder la main et surtout parce que j’aime ça. »
Alors que le Costco est sur le point d’ouvrir ses portes à Rimouski, la Chambre de commerce de la Haute-Gaspésie y voit évidemment une menace, mais aussi des éléments positifs.
La présidente de la CCHG, Paule Ménard-Pelletier, a été la première surprise de constater que le géant du 10 litres de Bovril se déplace aussi loin que Sainte-Anne-des-Monts pour recruter. D’ailleurs Costco a mobilisé des agents dans plusieurs villes de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent pur recruter des nouveaux memb
Alors que le Costco est sur le point d’ouvrir ses portes à Rimouski, la Chambre de commerce de la Haute-Gaspésie y voit évidemment une menace, mais aussi des éléments positifs.
La présidente de la CCHG, Paule Ménard-Pelletier, a été la première surprise de constater que le géant du 10 litres de Bovril se déplace aussi loin que Sainte-Anne-des-Monts pour recruter. D’ailleurs Costco a mobilisé des agents dans plusieurs villes de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent pur recruter des nouveaux membres et offrir des promotions exclusives.
Même si celui qui a englouti les Club Price de l’époque n’a pas besoin de publicité, l’offensive est bel et bien visible sur les réseaux sociaux, en personne, et… dans les médias qui en parlent par la bande. « C’est comme si Québec allait recruter à Montréal. Ils vont quand même assez loin. En même temps, on comprend que c’est une opportunité d’affaires pour eux. »
La présidente de la CCHG croit que les principaux clients du Costco sont des gens qui magasinent déjà dans de grandes surfaces comme Wal-Mart. « Tout dépendant de quel point de vue on regarde ça, il y a des opportunités. Par exemple, les gens qui se déplacent de la Haute-Gaspésie vers Rimouski pour aller au Costco vont possiblement en profiter pour visiter d’autres petits commerces de niche de l’endroit. D’un autre côté, on peut s’attendre à ce que les gens achètent les bonnes pièces de viande à leur boucherie, mais que le bœuf haché, ils le prennent à rabais au Costco. »
Aux citoyens de faire leurs choix
En Haute-Gaspésie, Paule Ménard-Pelletier ne voit pas de grande menace pour les petits commerces de niche locaux, mais il en est tout autre pour les épiceries. « Étant un pu dans un désert alimentaire côté épiceries à grande surface, le Costco pourrait être une réponse aux gens d’ici. De plus, l’arrivée du Costco pourrait aussi être un incitatif pour que les grandes surfaces d’ici deviennent plus attrayantes. »
Un magasin-entrepôt Costco (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)
Par ailleurs, les citoyens de l’Est de la MRC qui décident de faire un voyage au Costco pourraient s’arrêter en chemin dans des commerces locaux. « Il n’y a pas que du négatif. Si les gens peuvent économiser, on ne peut pas être contre ça. En même temps, on ne veut pas nécessairement d’exode commercial… C’est en ce sens que je demeure ambivalente. Tout n’est pas blanc, mais tout n’est pas noir non plus », conclut-elle.
Un récent sondage Léger sur l’indice de bonheur révèle que les gens qui habitent le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie ne sont pas aussi heureux qu’on pourrait le croire.
Si l’air pur, la mer et les montagnes semblent être une recette parfaite pour être heureux, les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie se retrouvent en queue de peloton, sot au 11e et 13e rang respectivement, devant Laval, l’Abitibi-Témiscamingue et Montréal.
La vice-présidente et associée chez Léger, Caroline Roy,
Un récent sondage Léger sur l’indice de bonheur révèle que les gens qui habitent le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie ne sont pas aussi heureux qu’on pourrait le croire.
Si l’air pur, la mer et les montagnes semblent être une recette parfaite pour être heureux, les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie se retrouvent en queue de peloton, sot au 11e et 13e rang respectivement, devant Laval, l’Abitibi-Témiscamingue et Montréal.
La vice-présidente et associée chez Léger, Caroline Roy, estime qu’il faut tout de même être prudent dans l’interprétation des résultats puisque les écarts ne sont pas si prononcés.
« On remarque que les régions situées entre la 6e et la 13e position ont à peine un point de différence. De plus, on ne peut pas nécessairement dire que le bonheur des gens est exclusivement lié à où ils habitent. »
Néanmoins, la Gaspésie affiche une baisse de 2,8 points par rapport à 2011 alors que le Bas-Saint-Laurent est en légère hausse de 1,2 point. C’est la Côte-Nord qui sort gagnante alors que l’indice de bonheur se situe à 75,4 sur 100 tout juste devant la Mauricie et Les Laurentides.
Le Québec est généralement heureux
Sur le plan provincial, on remarque tout de même une augmentation de 2,7 points au Québec, par rapport à 2021.
« Le niveau de bonheur des Québécois est en hausse, et c’est particulièrement vrai chez nos jeunes de 18 à 24 où le score a grimpé de 5,6 points par rapport à notre dernier sondage. C’est le fait saillant de notre enquête à mon avis », indique Caroline Roy
Le Québec est donc la province où les gens se perçoivent comme étant les plus heureux devant le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve.
En bas de classement, on retrouve l’Île-du-Prince-Édouard au tout dernier rang, derrière le Manitoba et l’Ontario.
Et la ville la plus heureuse?
Les bas-laurentiens se rappelleront que Rimouski se situait au 1er rang des villes avec l’indice de bonheur le plus élevé en 2012 et 2013.
La Ville de Rimouski (Photo courtoisie Yvan Couillard)
Cette année c’est plutôt Saint-Augustin-de-Desmaures qui trône au premier rang. Rimouski est quand même encore dans le top 25 avec une 16e position.
Pour Caroline Roy, ce sondage est révélateur que les choses s’améliorent tranquillement d’un point de vue global. Le Québec est généralement plus heureux et ses jeunes aussi.
La reconstruction du centre communautaire de Sayabec, rasé par les flammes en octobre 2023, pourrait être repoussée aux calendes grecques alors qu’on apprend que le dossier ne serait plus une priorité du gouvernement.
Le centre communautaire est un endroit central et névralgique pour la municipalité matapédienne puisque plusieurs organismes du coin y tiennent leurs activités. Des événements de tous genres y sont aussi organisés. Après l’incendie, on prévoyait aménager l’hôtel de ville dans la
La reconstruction du centre communautaire de Sayabec, rasé par les flammes en octobre 2023, pourrait être repoussée aux calendes grecques alors qu’on apprend que le dossier ne serait plus une priorité du gouvernement.
Le centre communautaire est un endroit central et névralgique pour la municipalité matapédienne puisque plusieurs organismes du coin y tiennent leurs activités. Des événements de tous genres y sont aussi organisés. Après l’incendie, on prévoyait aménager l’hôtel de ville dans la nouvelle construction qui serait un complexe municipal à usages multiples.
Or, si la reconstruction semblait assurée dans de courts délais, le discours du gouvernement provincial a fait un virage à 180 degrés.
« Nous avions eu une rencontre avec des responsables du cabinet de la ministre des Affaires municipales à peine quelques jours après l’incendie, se souvient le maire de Sayabec, Marcel Belzile. Compte tenu des circonstances, on nous avait confirmé que notre dossier était prioritaire. À partir de ce moment, nous avons monté un projet avec des plans d’architectes et d’ingénieurs pour compléter l’étape de préfaisabilité. »
Le maire de Sayabec, Marcel Belzile (Photo Facebook)
En septembre 2024, la municipalité recevait une confirmation par écrit à l’effet que le projet était jugé prioritaire et avait été présélectionné pour recevoir une aide financière.
« Nous avons investi des sommes importantes et nous sommes allés en appel d’offres. Le nouveau complexe doit comprendre l’hôtel de ville qui est devenu vétuste, un espace famille, une cuisine commerciale, de l’entreposage, des bureaux pour nos employés et des locaux pour nos organismes. Nous avons même les plans et devis en main », ajoute le maire.
Changement de cap
Le 18 juin, le couperet tombe.
« Un haut fonctionnaire nous annonce que, malheureusement, notre projet n’a pas été retenu parmi les priorités pour l’exercice financier 2025-2026. On nous mentionne alors que le projet est repoussé à 2027 », déplore Marcel Belzile.
Si tel est le cas, la construction pourrait se faire aussi tard qu’en 2029.
Selon le maire, l’impact est majeur pour la petite municipalité. Tout d’abord, l’hôtel de ville n’est plus aux normes. Il n’y a pas de rampe d’accès pour personnes à mobilité réduite, l’insonorisation est déficiente, il y a une présence d’amiante et les locaux sont à l’étroit. On mentionne même qu’un des bureaux était aux prises constantes avec une colonie de guêpes. À l’heure actuelle, les rencontres du conseil municipal se tiennent au sous-sol de l’église.
Endroit rassembleur
Le centre communautaire de Sayabec jouait un rôle important pour l’attractivité avec des rassemblements familiaux et sociaux.
« Nos organismes souffrent aussi puisqu’il n’y a pas beaucoup de locaux disponibles pour tenir leurs activités. La seule salle accessible en ce moment est le sous-sol de l’église. On doit même louer des tables et des chaises auprès des municipalités avoisinantes. »
Devant ce changement de cap du gouvernement dû au manque d’argent, Sayabec écope et voit son projet tabletté.
« Il n’est pas question d’abandonner. J’ai fait un appel au cabinet de la ministre Andrée Laforest et j’espère un retour de sa part. On demande aussi la collaboration du public, mais au final, c’est au niveau politique que ça va se régler. »
Des vacances estivales ne sont pas complètes tant qu’on n’a pas pris le temps d’essayer quelques cantines locales. Au Bas-Saint-Laurent, ce n’est pas le choix qui manque.
Nous avons demandé aux lecteurs du Soir d’exprimer leurs coups de cœur. Nous avons compilé les réponses obtenues sur nos pages Facebook, par courriel et par messagerie. Voici donc les résultats de ce sondage qui ne se veut nullement scientifique.
Stéphane et Reine de la Cantine Mini à Matane. (Photo Dominique Fortier)
Des vacances estivales ne sont pas complètes tant qu’on n’a pas pris le temps d’essayer quelques cantines locales. Au Bas-Saint-Laurent, ce n’est pas le choix qui manque.
Nous avons demandé aux lecteurs du Soir d’exprimer leurs coups de cœur. Nous avons compilé les réponses obtenues sur nos pages Facebook, par courriel et par messagerie. Voici donc les résultats de ce sondage qui ne se veut nullement scientifique.
Stéphane et Reine de la Cantine Mini à Matane. (Photo Dominique Fortier)
Au Bas-Saint-Laurent, les lecteurs ont majoritairement voté pour la Cantine ASL, à Saint-Anaclet-de-Lessard, qui décroche la première position, suivie du casse-croûte chez Ti-Mat à Pohénégamook.
La Bonne Poutine de Saint-Valérien se retrouve au troisième rang, devant la Cantine D’Amours de Trois-Pistoles et la Cantine Sainte-Flavie.
Les gens qui s’arrêtent dans une cantine cherchent évidemment de la bonne bouffe, mais aussi l’ambiance et le service. Pour Stéphane Gendron qui opère la Cantine Le Mini depuis 36 ans à Matane, l’important est de ne pas changer une recette gagnante.
Recette gagnante
« Lorsque les gens aiment un élément que tu as sur le menu, on ne le change pas. C’est le cas pour notre sauce à poutine qui a toujours été la même. Par contre, il faut aussi se tenir à l’affût des nouveautés pour diversifier notre offre. »
Le côté chaleureux et accueillant fait aussi partie des ingrédients qui font que les clients reviennent année après année.
« Nous avons des clients fidèles que nous connaissons par leurs noms. On a un côté authentique et familial qui fait que les gens se sentent à l’aise chez nous », poursuit Stéphane Gendron.
Nostalgie
Les critères qui font une bonne cantine sont très subjectifs et varient selon les lecteurs. Pour certains, la poutine fait foi de tout. Ce qui implique une sauce onctueuse, des frites maison et du fromage qui fait « squick squick ».
La cantine a aussi ce petit côté nostalgique et familier qui fait qu’on se sent chez soi. Selon les lecteurs, il s’agit d’un détail important qui agrémente vivement l’expérience.
Une pétition parrainée par le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, exhorte le gouvernement du Québec de ne pas procéder aux coupes annoncées en éducation.
Alors que les Centres de services scolaires de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent ont appris qu’ils devraient combler un vide budgétaire collectif de 19,5 millions de dollars, ce qui correspond à des coupes d’au moins 4 millions par centre de services.
Dans le libellé de la pétition, on parle de cibles de dépenses qui ont été « dr
Une pétition parrainée par le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, exhorte le gouvernement du Québec de ne pas procéder aux coupes annoncées en éducation.
Alors que les Centres de services scolaires de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent ont appris qu’ils devraient combler un vide budgétaire collectif de 19,5 millions de dollars, ce qui correspond à des coupes d’au moins 4 millions par centre de services.
Dans le libellé de la pétition, on parle de cibles de dépenses qui ont été « drastiquement » revues à la baisse. On mentionne aussi que ce sont les services aux élèves qui seront principalement touchés; plus particulièrement les services aux jeunes en difficultés d’apprentissage ou avec un handicap.
La pétition fait aussi mention de possibles coupures de postes et de pertes d’emplois, notamment chez les spécialistes comme les éducatrices spécialisées. Finalement, on rappelle au gouvernement que le ministre de l’Éducation a l’obligation de répondre aux besoins de tout les élèves, dont les plus vulnérables.
Des Centres de services scolaires inquiets
D’ailleurs, l’ensemble des centres de services scolaires de la région avaient émis un communiqué de presse affirmant qu’il serait très difficile de faire l’effort budgétaire demandé par le ministère de l’Éducation.
« Malgré toutes les mesures actuellement envisagées par l’équipe de gestionnaires, notre organisation ne sera pas en mesure de réduire complètement ce montant en 2025-2026 », lance la directrice générale du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Marie-Pierre Guénette.
Celle-ci indique qu’en raison de la baisse d’achalandage à la formation des adultes, un autre montant de 4,2 millions avait été amputé au budget.
« Tel que le prévoit la Loi sur l’instruction publique, nous envisageons faire appel au ministère de l’Éducation afin de prendre une entente de redressement financier s’échelonnant sur quelques années », poursuit-elle.
Le député de Matane-Matapédia invite les citoyens à poursuivre la mobilisation en signant cette pétition qui avait déjà dépassé le cap des 150 000 signataires au moment d’écrire ces lignes.
Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. (Photo courtoisie)
La dernière fois qu’une pétition avait reçu plus de signatures était en 2011 alors que 247 000 personnes exigeaient la démission du premier ministre Jean Charest.
Le Dépanneur chez B. devient officiellement la Coopérative de solidarité de Baie-des-Sables.
C’était la volonté de la municipalité de conserver le dépanneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientôt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonné pour la propriétaire, Bérangère Fournier, le projet de coopérative a été soulevé puis mené à terme après trois ans de travail acharné.
Le 1er juillet a donc marqué le changement officiel de propriétaire et le lendemain, on y voyait déjà une no
Le Dépanneur chez B. devient officiellement la Coopérative de solidarité de Baie-des-Sables.
C’était la volonté de la municipalité de conserver le dépanneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientôt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonné pour la propriétaire, Bérangère Fournier, le projet de coopérative a été soulevé puis mené à terme après trois ans de travail acharné.
Le 1er juillet a donc marqué le changement officiel de propriétaire et le lendemain, on y voyait déjà une nouvelle affiche apparaître sur le bâtiment. Impliqué dans le projet depuis le départ, le maire de Baie-des-Sables et préfet de La Matanie, Gérald Beaulieu affirme que les citoyens ont embarqué sans hésiter dans le projet.
« On a eu 270 personnes qui ont acheté une part sociale à 200 $ et plusieurs qui ont acheté des parts privilégiées à 500 $. Nous avions un objectif de 120 000 $ pour notre campagne de financement et nous avons été chercher plus de 185 000 $. C’est un message fort de la population. »
Conseil d’administration
Maintenant que la Coopérative de solidarité est en fonction, un conseil d’administration gère la structure tandis qu’un gérante-directrice assumera les décisions quotidiennes pour le bon fonctionnement du dépanneur. C’est à une ancienne employée de l’endroit, Karen Lamarre, que le conseil d’administration a décidé de faire confiance.
Gérald Beaulieu explique des prévisions financières ont été réalisées pour s’assurer que l’opération soit rentable.
« On ne fera pas fortune avec ça, mais de toute façon, l’objectif est de conserver un service de proximité. »
Le Dépanneur chez B. est le plus récent exemple de prise en main populaire à Baie-des-Sables. Avant la coopérative, on a vu la résidence pour aînés naître sous la forme d’un organisme à but non lucratif tout comme le Café La Caisse que la population s’est approprié rapidement.
Pour le maire et préfet, ce sont des exemples de prise en charge de la communauté.
« C’est plus solide quand on se fie sur soi-même que sur les autres. Notre population souhaite conserver ses services. »
Alors que la saison estivale est lancée, la grève des employés affiliés à la CSN de la traverse Matane-Côte-Nord perturbe les déplacements de nombreux usagers.
La Société des traversiers du Québec (STQ) souligne qu’une entente est survenue avec les autres employés des autres traverses affiliés aux Métallos.
« Il est surprenant qu’ils aient recours à ce moyen de pression à ce moment-ci, puisque les négociations se poursuivent selon un calendrier de rencontrés prédéterminées. »
La STQ se
Alors que la saison estivale est lancée, la grève des employés affiliés à la CSN de la traverse Matane-Côte-Nord perturbe les déplacements de nombreux usagers.
La Société des traversiers du Québec (STQ) souligne qu’une entente est survenue avec les autres employés des autres traverses affiliés aux Métallos.
La STQ se dit toujours ouverte à la négociation même si elle respecte le droit de grève de ses travailleurs. Elle souligne toutefois que les Métallos ont accepté une entente dans une proportion de 80 %.
La CSN déplore l’absence de convention collective depuis 2023 et d’augmentation de salaire depuis trois ans. Le mandat de grève a été voté à 90 % par les membres.
Des impacts économiques
L’arrêt du traversier a inévitablement des impacts sur le point de vue économique. Le directeur de Développement économique Matanie, Jean Langelier, est d’avis que plusieurs entreprises d’ici en font les frais.
« Je pense à Béton Provincial qui utilise le bateau pour traverser de l’équipement ou à l’Ébénisterie Coulombe qui a des clients sur la Côte-Nord ou même des courtiers d’assurances qui doivent procéder à des inspections chez des clients l’autre bord de la rive », croit monsieur Langelier.
Le F.-A. Gauthier assure la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout (Photo STQ)
Il explique que de devoir faire le tour par voie routière augmente les coûts et les délais.
« La route 138 est très achalandée l’été et le traversier à Tadoussac également. Ce n’est pas pour personne. Malheureusement, nous n’avons pas le poids politique d’une grande ville. Les députés locaux ne sont pas à blâmer, mais il faudrait que le problème soit abordé. À mon avis, ça devrait être un service essentiel », estime Jean Langelier.
Des annulations dans les hôtels
Sur le plan touristique, les impacts n’ont pas encore été compilés en détail, mais on parle déjà de quelques annulations dans certains hôtels. Pour certains touristes, des itinéraires étaient déjà tracés et incluaient des escapades autant sur la Côte-Nord qu’en Matanie. On peut donc s’attendre à ce que les plans soient bousculés.
Si une majorité de touristes qui visitent la Gaspésie proviennent des grands centres, il y en a aussi qui partent de Charlevoix, de la Côte-Nord ou du Saguenay–Lac-Saint-Jean. On peut s’imaginer que certains plans sont appelés à changer.
De plus, un agent d’accueil devait être présent sur le traversier pour proposer des activités et des lieux à visiter autant en Matanie que sur la Côte-Nord. C’est donc une autre initiative touristique qui tombe à l’eau le temps de la grève.
Le Dépanneur chez B. devient officiellement la Coopérative de solidarité de Baie-des-Sables.
C’était la volonté de la municipalité de conserver le dépanneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientôt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonné pour la propriétaire, Bérangère Fournier, le projet de coopérative a été soulevé puis mené à terme après trois ans de travail acharné.
Le 1er juillet a donc marqué le changement officiel de propriétaire et le lendemain, on y voyait déjà une no
Le Dépanneur chez B. devient officiellement la Coopérative de solidarité de Baie-des-Sables.
C’était la volonté de la municipalité de conserver le dépanneur qui a pignon sur la route 132 depuis bientôt 40 ans. Comme l’heure de la retraite avait sonné pour la propriétaire, Bérangère Fournier, le projet de coopérative a été soulevé puis mené à terme après trois ans de travail acharné.
Le 1er juillet a donc marqué le changement officiel de propriétaire et le lendemain, on y voyait déjà une nouvelle affiche apparaître sur le bâtiment. Impliqué dans le projet depuis le départ, le maire de Baie-des-Sables et préfet de La Matanie, Gérald Beaulieu affirme que les citoyens ont embarqué sans hésiter dans le projet.
« On a eu 270 personnes qui ont acheté une part sociale à 200 $ et plusieurs qui ont acheté des parts privilégiées à 500 $. Nous avions un objectif de 120 000 $ pour notre campagne de financement et nous avons été chercher plus de 185 000 $. C’est un message fort de la population. »
Conseil d’administration
Maintenant que la Coopérative de solidarité est en fonction, un conseil d’administration gère la structure tandis qu’un gérante-directrice assumera les décisions quotidiennes pour le bon fonctionnement du dépanneur. C’est à une ancienne employée de l’endroit, Karen Lamarre, que le conseil d’administration a décidé de faire confiance.
Gérald Beaulieu explique des prévisions financières ont été réalisées pour s’assurer que l’opération soit rentable. « On ne fera pas fortune avec ça, mais de toute façon, l’objectif est de conserver un service de proximité. »
Le Dépanneur chez B. est le plus récent exemple de prise en main populaire à Baie-des-Sables. Avant la coopérative, on a vu la résidence pour aînés naître sous la forme d’un organisme à but non lucratif tout comme le Café La Caisse que la population s’est approprié rapidement.
Pour le maire et préfet, ce sont des exemples de prise en charge de la communauté. « C’est plus solide quand on se fie sur soi-même que sur les autres. Notre population souhaite conserver ses services ».
Le premier ministre, François Legault, estime « malheureux » la grève à la Société des traversiers du Québec et jette le blâme sur les partis d’opposition qui ont retardé l’adoption d’un projet de loi sur les conflits de travail.
De passage à Sept-Îles, le premier ministre a été questionné au sujet de la grève de dix jours qui empêche toute traversée entre Matane et la Côte-Nord alors que la saison touristique bat son plein.
François Legault rappelle que son ministre du Travail, Jean Boule
Le premier ministre, François Legault, estime « malheureux » la grève à la Société des traversiers du Québec et jette le blâme sur les partis d’opposition qui ont retardé l’adoption d’un projet de loi sur les conflits de travail.
De passage à Sept-Îles, le premier ministre a été questionné au sujet de la grève de dix jours qui empêche toute traversée entre Matane et la Côte-Nord alors que la saison touristique bat son plein.
François Legault rappelle que son ministre du Travail, Jean Boulet, a déposé un projet de loi qui, grosso modo, lui permet de mettre fin à des conflits de travail s’il estime qu’il en va de la sécurité sociale et économique de la province. Or, cette loi sera en vigueur que dans six mois.
Le F.-A.- Gauthier de la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout. (Photo Société des traversiers du Québec)
« Malheureusement, nous n’avons pas cet outil-là pour le moment. Outil qui a été vivement critiqué par les syndicats. »
Ce dernier poursuit sur son élan.
« Quand on vient nuire de façon évidente à la population, je pense qu’il faut se donner un mécanisme d’arbitrage pour mettre fin au conflit et être capable de donner des services importants. »
Un service essentiel?
Quant à savoir si le traversier pourrait devenir un service essentiel, le premier ministre indique que le projet de loi actuel va un peu en ce sens.
« De façon exceptionnelle, quand on voit que c’est un service important pour la population, il y aurait un pouvoir pour le ministre d’intervenir, de nommer un arbitre et régler le conflit. Malheureusement, les oppositions ont demandé un délai de six mois avant qu’il soit adopté. »
Alors que la saison estivale est lancée, une grève des employés des traversiers affiliés à la CSN pourrait perturber les déplacements de nombreux usagers, du 4 au 13 juillet, si une entente n’est pas conclue d’ici là. La traverse Matane-Côte-Nord est touchée contrairement aux autres qui ne relèvent pas du même syndicat.
Concrètement, une dernière traversée aura lieu le jeudi 3 juillet à 17 h 30. Par la suite, le service sera entièrement interrompu jusqu’au lundi 14 juillet.
Les gens qui a
Alors que la saison estivale est lancée, une grève des employés des traversiers affiliés à la CSN pourrait perturber les déplacements de nombreux usagers, du 4 au 13 juillet, si une entente n’est pas conclue d’ici là. La traverse Matane-Côte-Nord est touchée contrairement aux autres qui ne relèvent pas du même syndicat.
Concrètement, une dernière traversée aura lieu le jeudi 3 juillet à 17 h 30. Par la suite, le service sera entièrement interrompu jusqu’au lundi 14 juillet.
Les gens qui auront à traverser le fleuve devront utiliser une autre traverse ou faire le grand détour par Québec.
La Société des Traversiers souligne qu’une entente est survenue avec les autres employés des autres traverses affiliés aux Métallos.
« Il est surprenant qu’ils aient recours à ce moyen de pression à ce moment-ci, puisque les négociations se poursuivent selon un calendrier de rencontrés prédéterminées. »
La STQ poursuit en disant qu’elle respecte le droit de grève de ses travailleurs, tout en soulignant que les Métallos ont accepté une entente dans une proportion de 80 %.
« Nous sommes conscients des impacts directs de cette grève sur les communautés desservies en ce début de saison estivale, notamment avec le Festival Eau Grand Air de Baie-Comeau. »
Pour éviter la grève
La STQ conclut en affirmant qu’elle demeure ouverte à discuter avec le syndicat dans le but de trouver une issue à cette situation.
« Nous sommes prêts à continuer les négociations pour éviter la grève qui aura des impacts sur l’ensemble des citoyens. »
(Image par la Société des traversiers du Québec)
La CSN déplore l’absence de convention collective depuis 2023 et d’augmentation de salaire depuis trois ans. Le mandat de grève a été voté à 90 % par les membres.
Le Groupe Rioux a annoncé l’entrée de deux nouveaux associés dans le cercle familial des actionnaires d’Habitat Construction.
Ces deux personnes sont loin d’être des étrangers dans l’entreprise puisqu’ils totalisent 23 ans de loyaux services chez Habitat Construction. Il s’agit du directeur des opérations, Christian Morin et du chargé de projet et ingénieur de formation, Vincent Gauthier.
Pour le président de l’entreprise, François Rioux, ces nouveaux associés reflètent la vision de l’aven
Le Groupe Rioux a annoncé l’entrée de deux nouveaux associés dans le cercle familial des actionnaires d’Habitat Construction.
Ces deux personnes sont loin d’être des étrangers dans l’entreprise puisqu’ils totalisent 23 ans de loyaux services chez Habitat Construction. Il s’agit du directeur des opérations, Christian Morin et du chargé de projet et ingénieur de formation, Vincent Gauthier.
Pour le président de l’entreprise, François Rioux, ces nouveaux associés reflètent la vision de l’avenir d’Habitat Construction et marque un tournant majeur sur le plan administratif puisqu’ils sont les deux premiers actionnaires à ne pas porter le nom Rioux. Ainsi, après son père Bertrand et sa mère Mariette ses trois enfants, Marie-Frédérik, Charles-Alexandre et Anne-Sophie, Vincent et Christian viennent s’ajouter à l’équipe.
« Ça marque une étape importante de notre vision de croissance pour le futur. C’est en nous entourant de ressources compétentes et investies comme Christian et Vincent que notre pérennité sera assurée. »
Honneur et responsabilité
Pour les principaux intéressés, cette opportunité unique vient avec de grandes responsabilités.
« Je suis reconnaissant de la confiance qui m’est accordée et je me réjouis de contribuer à façonner l’avenir de notre division aux côtés de collègues aussi talentueux. Cette étape importante reflète non seulement mon parcours, mais aussi le soutien, le mentorat et la collaboration qui m’ont permis d’en arriver là », a déclaré Christian Morin.
Pour Vincent Gauthier, cette nouvelle étape dans sa carrière est majeure.
« Dans notre industrie, nous construisons des milieux de vie et je suis fier de continuer à construire des projets, des relations et désormais l’avenir de cette entreprise – avec une équipe que je respecte et en laquelle je crois. »
Les réalisations d’Habitat Construction sont très visibles dans La Matanie. On peut penser au Canadian Tire, le restaurant McDonalds et le concessionnaire Toyota.
Sinon, il y a tous les projets résidentiels et certaines réalisations institutionnelles hors-Matanie dont l’école de Métis Beach et l’Institut de cardiologie et de pneumologie du Québec.