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  • Commerces de détail : retour en soumissions
    Le conseil municipal de Rimouski rejette les soumissions déposées dans le cadre de l’appel d’offres relatif à la fourniture de services professionnels dans le cadre du projet d’accompagnement et de conseils en appui au repositionnement stratégique des commerces de détail de Rimouski en raison d’un dépassement des coûts par rapport aux sommes budgétées. « Nous avions une subvention de 150 000$ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation pour ce projet. Nous avions estimé les coûts
     

Commerces de détail : retour en soumissions

Le conseil municipal de Rimouski rejette les soumissions déposées dans le cadre de l’appel d’offres relatif à la fourniture de services professionnels dans le cadre du projet d’accompagnement et de conseils en appui au repositionnement stratégique des commerces de détail de Rimouski en raison d’un dépassement des coûts par rapport aux sommes budgétées.

« Nous avions une subvention de 150 000$ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation pour ce projet. Nous avions estimé les coûts du mandat que nous voulions confier à 140 000$, mais la plus basse des soumissions conformes était de près de 200 000$ », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Modification des termes

La ville est en train de modifier les termes d’attributions de son appel d’offres afin de pouvoir retourner en soumissions et d’obtenir des offres dans les limites de la subvention disponible.

(Photo courtoisie Ville de Rimouski)

Ce mandat vise à revoir le commerce de détail sur le territoire de la Ville, particulièrement au centre-ville.

Recommandations du comité de la Chambre de commerce

Le repositionnement stratégique des commerces de détail à Rimouski est l’une des 15 recommandations du comité initié par la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette pour amenuiser les impacts de l’ouverture du Costco.

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  • Pornographie juvénile : report des observations sur la peine
    Prévues le 14 juillet, les observations sur la peine de Jean-Philippe Lepage, 33 ans, de Rimouski, qui a plaidé coupable à sept des huit chefs d’accusation relatifs à de la pornographie juvénile auxquels il fait face, sont reportées au 3 octobre, puisque les rapports sexologique et présententiel devant guider le tribunal dans l’imposition de la peine ne sont pas prêts. Lepage a admis avoir eu des discussions à connotation sexuelle avec deux filles de 13 et 12 ans, qui étaient en fait des agen
     

Pornographie juvénile : report des observations sur la peine

Prévues le 14 juillet, les observations sur la peine de Jean-Philippe Lepage, 33 ans, de Rimouski, qui a plaidé coupable à sept des huit chefs d’accusation relatifs à de la pornographie juvénile auxquels il fait face, sont reportées au 3 octobre, puisque les rapports sexologique et présententiel devant guider le tribunal dans l’imposition de la peine ne sont pas prêts.

Lepage a admis avoir eu des discussions à connotation sexuelle avec deux filles de 13 et 12 ans, qui étaient en fait des agents civils d’infiltration s’étant présentés comme de jeunes filles sur Facebook, entre le 11 février 2023 et le 14 mai 2024.

Dans les deux cas, c’est l’accusé qui a envoyé des demandes d’amitié aux filles à partir de deux profils Facebook, soit Jean-Philippe Lepage et Martin Lepage. La preuve démontre que la discussion sur Messenger avec les filles a rapidement tourné vers la sexualité. L’accusé expliquant aux filles ce qu’était la sexualité et l’importance pour elles d’être initiées à la sexualité.

76 photos et vidéos pornographiques

Dans le cas de la première jeune fille de 13 ans, la discussion sur Messenger compte 586 pages. L’accusé a admis le contenu de cette discussion ainsi que de lui avoir envoyé 76 photos et vidéos à caractère pornographique, dont une photo de son pénis.

Pour celle de 12 ans, les échanges sur Messenger totalisent 400 pages. L’accusé a admis leur contenu et dispensé le juge Yves Desaulniers d’en faire la lecture.

L’analyse de matériel informatique de l’accusé a permis d’identifier une troisième victime, une jeune fille de 13 ans.

Non-respect des conditions

Lepage a aussi plaidé coupable à une accusation de non-respect de ses conditions, puisqu’il lui était interdit d’utiliser Internet depuis sa sortie de prison, le 24 juillet 2020, pour une sentence en semblable matière. Il lui était également interdit d’être en contact avec des enfants de moins de 16 ans.

Lepage est notamment accusé d’avoir eu en sa possession de la pornographie juvénile, d’avoir accédé à de la pornographie juvénile et d’avoir produit de la pornographie juvénile.

Pas de procès

Lepage a plaidé coupable avant la tenue de son procès. Le juge Yves Desaulniers l’a déclaré coupable et il a ordonné la confection de rapports sexologique et présentenciel.

« Vous êtes dans la jeune trentaine. Je vous suggère fortement de collaborer avec le sexologue. Ça ne pourra que vous aider », a-t-il lancé.

Examen de la détention

En décembre, Lepage avait renoncé à l’examen de sa détention. Il restera donc détenu pendant le reste des procédures judiciaires.

L’examen de la détention, appelé requête Myers, est prévu au Code criminel après 90 jours de détention pour vérifier si celle-ci est toujours requise pour le prévenu.

« Nous n’avons pas d’éléments nouveaux à soumettre au tribunal pour le convaincre de remettre mon client en liberté », avait mentionné Me Hugo Caissy.

Détenu depuis le 24 mai 2024

Lepage a renoncé à la tenue de son enquête sur remise en liberté, le 24 mai 2024, son avocat estimant ne pas être en mesure de convaincre le tribunal de remettre son client en liberté.

Rappelons que la détention préventive faite avant l’imposition d’une peine équivaut à 1,5 jour pour chaque jour purgé.

Les enquêteurs de la division des enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec ont procédé à l’arrestation de Jean-Philippe Lepage le 15 mai 2024.

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  • Saint-Simon : grande foire de l’art imprimé
    L’Expozine de Saint-Simon-de-Rimouski revient pour une 4e année, les 19 et 20 juillet dans l’église de Saint-Simon, avec une grande foire de l’art imprimé. L’événement est devenu si populaire que le nombre d’exposants atteint la limite de la cinquantaine. Des artistes des Basques et d’ailleurs au Québec se retrouveront dans l’église pour présenter leurs pratiques et vendre leurs œuvres. Parmi les artistes présents, notons les bédéistes Julie Rocheleau et Jimmy Beaulieu, les artistes visue
     

Saint-Simon : grande foire de l’art imprimé

L’Expozine de Saint-Simon-de-Rimouski revient pour une 4e année, les 19 et 20 juillet dans l’église de Saint-Simon, avec une grande foire de l’art imprimé.

L’événement est devenu si populaire que le nombre d’exposants atteint la limite de la cinquantaine. Des artistes des Basques et d’ailleurs au Québec se retrouveront dans l’église pour présenter leurs pratiques et vendre leurs œuvres.

Parmi les artistes présents, notons les bédéistes Julie Rocheleau et Jimmy Beaulieu, les artistes visuels Christian Bujold et Émilie Bernard ainsi que La maison du notaire de Trois-Pistoles, la revue Liberté et la Coop pistoloise La Seiche.

L’Expozine dans l’église de Saint-Simon-de-Rimouski en 2023. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

« La foire est commerciale, mais elle se veut surtout un lien de rencontres, de découvertes et d’échanges. Six ateliers créatifs seront offerts au public durant le week-end par des exposants et un micro ouvert aura lieu samedi, à 17 h », mentionnent les organisateurs.

« Chaque année, l’événement prend de l’ampleur et on est super fiers de ça », lance le fondateur Sébastien Lépine (SLEP) affichiste et sérigraphe.

Profiter de la région

M. Lépine affirme que les artistes viennent à Saint-Simon pour profiter de la beauté de la région.

« Ils veulent voir le fleuve. Ça fait partie du périple. L’ambiance est incroyable. C’est super dans l’église pour les artistes, mais aussi pour les visiteurs. J’ai parlé avec deux personnes âgées qui m’ont dit qu’elles n’étaient jamais rentrées dans l’église. Ça fait partie des objectifs initiaux de l’événement de faire connaître cette superbe église, tout en contribuant à la vie culturelle des Basques », indique celui qui possède un chalet à Saint-Simon-sur-Mer.

Hier — 16 juillet 2025Flux principal
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  • Mont-Joli : construction d’un palais de justice envisagée
    Le conseil des maires de la MRC de la Mitis a adopté, le 9 juillet, une résolution pour l’embauche d’un architecte afin de réaliser un projet de faisabilité pour la construction d’un palais de justice à Mont-Joli. « Cet architecte pourra nous dire combien ça pourrait coûter pour répondre aux demandes du ministère pour la construction d’un palais de justice afin de pouvoir retourner vers le ministre pour l’autorisation d’une construction ou la location de locaux qui pourraient appartenir à la
     

Mont-Joli : construction d’un palais de justice envisagée

Le conseil des maires de la MRC de la Mitis a adopté, le 9 juillet, une résolution pour l’embauche d’un architecte afin de réaliser un projet de faisabilité pour la construction d’un palais de justice à Mont-Joli.

« Cet architecte pourra nous dire combien ça pourrait coûter pour répondre aux demandes du ministère pour la construction d’un palais de justice afin de pouvoir retourner vers le ministre pour l’autorisation d’une construction ou la location de locaux qui pourraient appartenir à la MRC et à la Ville de Mont-Joli », explique le maire de Mont-Joli. Martin Soucy.

Monsieur Soucy indique qu’une rencontre a eu lieu récemment avec des gens du cabinet du ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette.

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« Nous nous sommes entendus que nous allions présenter un plan préliminaire avec des estimés de coûts afin de pouvoir négocier avec eux parce que nous tenons à notre palais de justice et à offrir un service de justice de proximité aux résidents de la Mitis. La nécessité est toujours là. On veut éviter que le déménagement temporaire des activités à Rimouski devienne permanent », affirme le maire Soucy.

Service offert à Rimouski

Rappelons que depuis le 3 février dernier, les activités du palais de justice de Mont-Joli ont été transférées de manière temporaire à Rimouski. Or, le temporaire semble vouloir devenir permanent, du moins dans les opérations quotidiennes de la chambre criminelle.

Jusque-là, les dossiers de Mont-Joli continuaient d’être fixés dans les termes de cour de Mont-Joli, même si ces derniers étaient entendus au palais de justice de Rimouski.

Or, la juge coordonnatrice pour la chambre criminelle à Rimouski, Andrée St-Pierre, a mentionné aux avocats présents qu’à compter du 1er août, les dossiers de Mont-Joli seront intégrés parmi ceux de Rimouski et que la journée à haut volume, aussi appelée le terme de pratique, sera dorénavant les lundis pour tous les dossiers alors qu’elle a toujours été le mardi à Mont-Joli.

Une question de sécurité

Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barette, a pris la décision de transférer les activités judiciaires à Rimouski en raison de problèmes de sécurité à Mont-Joli où les audiences se tenaient à l’Hôtel de Ville de Mont-Joli, dans la salle du conseil.

« De récentes évaluations, réalisées notamment par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail, commandent une action immédiate pour assurer un parcours sécuritaire pour les usagers, pour les personnes victimes et pour le personnel judiciaire. Nous ne pouvons faire aucun compromis sur la sécurité des usagers, des personnes victimes et du personnel qui fréquente régulièrement nos palais de justice », mentionnait alors le ministre.

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  • Notre-Dame-des-Neiges tiendra un référendum
    Pendant que, le 14 juillet, le conseil municipal de Trois-Pistoles a officiellement pris position en faveur de la poursuite du projet de regroupement, celui de Notre-Dame-des-Neiges a décidé de tenir un référendum sur la question. À la suite de la consultation citoyenne réalisée du 12 au 30 juin dans le cadre de l’étude sur un éventuel regroupement avec la Ville de Trois-Pistoles où 57,6% des Neigeois ont donné leur appui, le conseil municipal de Notre-Dame-des-Neiges a décidé, le 14 juillet,
     

Notre-Dame-des-Neiges tiendra un référendum

Pendant que, le 14 juillet, le conseil municipal de Trois-Pistoles a officiellement pris position en faveur de la poursuite du projet de regroupement, celui de Notre-Dame-des-Neiges a décidé de tenir un référendum sur la question.

À la suite de la consultation citoyenne réalisée du 12 au 30 juin dans le cadre de l’étude sur un éventuel regroupement avec la Ville de Trois-Pistoles où 57,6% des Neigeois ont donné leur appui, le conseil municipal de Notre-Dame-des-Neiges a décidé, le 14 juillet, d’enclencher le processus pour la tenue d’un référendum sur la question.

En tenant compte des commentaires formulés par les Neigeois lors des soirées de consultation, le conseil municipal de Notre-Dame-des-Neiges juge important de donner suite à la demande citoyenne en enclenchant la procédure officielle menant à un référendum. Ce processus démocratique permettra à la population de se prononcer sur cette question, selon la règle de la majorité simple.

Le maire de Notre-Dame-des-Neiges, Jean-Marie Dugas, a répondu à de nombreuses questions lors de la rencontre du 10 juin, dont plusieurs citoyens qui demandaient un référendum officiel sur la question. (Photo Alexandre D’Astous)

Par la résolution adoptée le 14 juillet, la Municipalité de Notre-Dame-des-Neiges informe officiellement le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation de la tenue prochaine d’un référendum auprès de ses résidents et propriétaires afin de connaître l’opinion citoyenne sur cette question majeure qu’est le regroupement de la Municipalité de Notre-Dame-des-Neiges avec la Ville de Trois-Pistoles.

Plus serré à Notre-Dame-des-Neiges

En tout, 408 réponses valides ont été reçues (353 en ligne et 55 sur papier). À Trois-Pistoles, 97,1 % des participants se sont prononcés en faveur du regroupement. À Notre-Dame-des-Neiges, les résultats sont plus partagés : 57,6 % des réponses valides sont en faveur du projet.

Au total, avec 74,26% de votes pour, l’adhésion est donc majoritaire, quoique nuancée selon les modalités de participation.

Même liste électorale

Comme la mise à jour de la liste électorale est requise d’emblée pour désigner le prochain préfet de la MRC des Basques ainsi que la constitution du prochain conseil municipal, les coûts liés à la tenue d’un référendum en seront donc réduits, puisque cette même liste pourra également servir de base au scrutin (cette liste est valide pendant 90 jours).

Ce vote référendaire devrait d’ailleurs avoir lieu peu de temps après l’élection générale du 2 novembre.

Démarche rigoureuse et transparente

La Ville de Trois-Pistoles rappelle que ce projet s’inscrit dans une démarche rigoureuse et transparente amorcée en décembre 2022 par l’adoption de résolutions des deux conseils avec le soutien du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH).

En concertation, les deux municipalités ont décidé de tenir une consultation publique qui s’est tenue du 12 au 30 juin.

Elle a combiné une plateforme de vote en ligne et des bulletins papier disponibles dans les deux municipalités. Les résultats ont été colligés et analysés le 2 juillet à l’hôtel de ville de Trois-Pistoles, en présence des deux maires et de membres des conseils municipaux.

Ceux-ci ont convenu de maintenir les résultats confidentiels jusqu’à leur présentation lors des caucus des deux conseils municipaux le 7 juillet.

La Ville de Trois-Pistoles réitère sa conviction profonde : le regroupement représente une voie d’avenir pour assurer la pérennité des services, renforcer la gouvernance locale et parler d’une seule voix dans les dossiers structurants pour la région.

La Ville de Trois-Pistoles dit demeurer disponible et engagée à poursuivre le dialogue dans le respect, la transparence et le sens de l’intérêt collectif.

Il s’agit d’une étape importante, puisque plusieurs études partielles sur le regroupement municipal ont été amorcées depuis les années 1970 sans réelle conclusion.

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  • Pierre-Luc Leclerc voit ses dossiers reportés en novembre
    Pierre-Luc Leclerc devra attendre au 3 novembre avant de voir une date de procès fixé dans ses dossiers. L’ancien attaché politique du député de Rimouski-La Matapédia, Maxime Blanchette-Joncas, est accusé de harcèlement criminel et de non-respect d’engagement. Le 14 juillet, Leclerc a mentionné au juge Yves Desaulniers que sa nouvelle avocate, Me Jacinthe Maurice, était indisponible pour les prochains mois. Les dossiers ont été reportés au 3 novembre à la même étape, soit celle de fixer une d
     

Pierre-Luc Leclerc voit ses dossiers reportés en novembre

Pierre-Luc Leclerc devra attendre au 3 novembre avant de voir une date de procès fixé dans ses dossiers. L’ancien attaché politique du député de Rimouski-La Matapédia, Maxime Blanchette-Joncas, est accusé de harcèlement criminel et de non-respect d’engagement.

Le 14 juillet, Leclerc a mentionné au juge Yves Desaulniers que sa nouvelle avocate, Me Jacinthe Maurice, était indisponible pour les prochains mois. Les dossiers ont été reportés au 3 novembre à la même étape, soit celle de fixer une date de procès.

La première avocate de l’accusé, Me Maryse Beaulieu, avait demandé la permission de cesser d’occuper parce que le lien de confiance avec son client était brisé définitivement à la suite d’un courriel.

Présent au tribunal, Pierre-Luc Leclerc avait alors mentionné au juge qu’il souhaitait maintenant être représenté par Me Jacinthe Maurice et que les choses avanceraient.

Remis en liberté

Pierre-Luc Leclerc a été remis en liberté le 22 novembre à condition de porter un bracelet antirapprochement et de suivre une thérapie, ce qu’il a fait.

Parmi les autres conditions, notons une caution de 500$ sans dépôt, se présenter au tribunal lorsque requis, ne pas quitter la province de Québec, ne pas communiquer avec la plaignante, ne pas se trouver dans un rayon de 500 mètres du lieu de résidence et de travail de cette dernière, s’abstenir de consommer ou d’être en possession d’alcool, de drogue ou de cannabis et une interdiction de posséder des armes.

Toutes ces conditions s’appliquent jusqu’au 3 novembre.

Harcèlement criminel et non-respect d’engagement

Pierre-Luc Leclerc est accusé de harcèlement criminel et de non-respect d’engagement. L’homme de 38 ans a été arrêté pour une première fois le 17 juin 2024 relativement des événements qui se seraient déroulés entre le 26 novembre 2022 et le 16 juin 2024 et qui ont entraîné le dépôt d’accusation de harcèlement criminel.

Des conditions de remise en liberté lui avaient alors été imposées. Il a été arrêté une deuxième fois le 13 septembre. Il est accusé de ne pas avoir respecté ses conditions et d’avoir commis du harcèlement criminel entre le 3 et le 12 septembre.

À partir d’avant-hierFlux principal
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  • 86 000$ supplémentaires à la rue Gauvreau
    Le conseil municipal de Rimouski octroie un contrat de gré à gré au Centre de traitement BSL inc. afin de procéder à la gestion des sols contaminés dans le cadre du projet d’extension des services de la rue Gauvreau au prix de 86 000 $. « C’est un montant supplémentaire de 86 000$ pour la décontamination du site. On savait qu’il fallait décontaminer. Nous avions déjà accordé un montant pour cela, mais il fallait ajouter 86 000$ », explique le maire de Rimouski, Guy Caron. Extension des ser
     

86 000$ supplémentaires à la rue Gauvreau

Le conseil municipal de Rimouski octroie un contrat de gré à gré au Centre de traitement BSL inc. afin de procéder à la gestion des sols contaminés dans le cadre du projet d’extension des services de la rue Gauvreau au prix de 86 000 $.

« C’est un montant supplémentaire de 86 000$ pour la décontamination du site. On savait qu’il fallait décontaminer. Nous avions déjà accordé un montant pour cela, mais il fallait ajouter 86 000$ », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Extension des services

La décontamination s’inscrit dans les travaux d’extension des services sur la rue Gauvreau, qui consistent en l’aménagement des infrastructures d’aqueduc et d’égout afin de pouvoir desservir le projet Quartier maritime de la Société de développement Angus.

Le chantier du « Quartier Maritime » de la Société Angus à Rimouski a débuté aux environs d’avril. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le contrat a été octroyé à Les Excavations Léon Chouinard et fils, plus bas soumissionnaire conforme, selon le prix soumis de 1 280 258,34 $, avant taxes.

Une partie remboursée par le promoteur

Le conseil municipal avait adopté, le 10 février, un règlement autorisant un investissement de 1,6 M$ pour la réalisation de ces travaux.

« Nous devons faire les canalisations pour desservir ce secteur, en planification de la construction du Quartier maritime. Les coûts seront partagés entre la Ville et le promoteur. C’est la Ville qui doit aller en règlement d’emprunt, mais le promoteur va nous rembourser autour de 700 000 $ », précise le maire Guy Caron.

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  • Pornographie juvénile : rapports difficiles pour un homme de 80 ans
    Prévues le 14 juillet, les observations sur la peine d’Alcide Fournier, 80 ans, de Rimouski, qui a plaidé coupable à des accusations en matière de pornographie juvénile, doivent être reportées, puisque l’accusé a de la difficulté à répondre aux questions pour la confection des rapports sexologique et présentenciel ordonnés par le juge Jules Berthelot. « Monsieur Fournier n’est pas capable de répondre aux questions. J’envisage de demander une évaluation sur son aptitude à comparaître », a ment
     

Pornographie juvénile : rapports difficiles pour un homme de 80 ans

Prévues le 14 juillet, les observations sur la peine d’Alcide Fournier, 80 ans, de Rimouski, qui a plaidé coupable à des accusations en matière de pornographie juvénile, doivent être reportées, puisque l’accusé a de la difficulté à répondre aux questions pour la confection des rapports sexologique et présentenciel ordonnés par le juge Jules Berthelot.

« Monsieur Fournier n’est pas capable de répondre aux questions. J’envisage de demander une évaluation sur son aptitude à comparaître », a mentionné son avocat, Me Hugo Caissy, le 14 juillet au matin, au palais de justice de Rimouski.

Le juge Yves Desaulniers a reporté le dossier à ce vendredi 18 juillet en demandant la présence de l’accusé afin de statuer sur la suite des choses.

Arrestation, comparution et saisie

Alcide Fournier a été arrêté le 15 mars 2023 par les enquêteurs spécialisés de l’équipe d’enquête sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec relativement à de la pornographie juvé

Il a comparu le même jour au palais de justice de Rimouski sous divers chefs d’accusation, tels que d’avoir accédé, d’avoir possédé et d’avoir distribué de la pornographie juvénile. Le ministère public ne s’est pas opposé à sa remise en liberté. Il n’a donc jamais été détenu.

« Les policiers ont réalisé une perquisition au domicile du suspect et du matériel informatique a été saisi pour analyse », précise la Sûreté du Québec.

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  • 18 logements en construction à Lac-des-Aigles
    La construction d’un immeuble de 18 logements baptisé « Maison sur le lac » va bon train à Lac-des-Aigles. Un investissement de 7,5 M$. « Les travaux devraient être menés à terme à l’automne. Nous avons déjà une bonne liste de candidats qui ont donné leur nom pour y habiter », indique le maire de Lac-des-Aigles, Pierre Bossé. La Maison sur le lac offrira des logements abordables pour les personnes autonomes à faible revenu et inclura le service de repas du midi et du soir. La première p
     

18 logements en construction à Lac-des-Aigles

La construction d’un immeuble de 18 logements baptisé « Maison sur le lac » va bon train à Lac-des-Aigles. Un investissement de 7,5 M$.

« Les travaux devraient être menés à terme à l’automne. Nous avons déjà une bonne liste de candidats qui ont donné leur nom pour y habiter », indique le maire de Lac-des-Aigles, Pierre Bossé.

La Maison sur le lac offrira des logements abordables pour les personnes autonomes à faible revenu et inclura le service de repas du midi et du soir.

La première pelletée de terre pour le projet d’habitation abordable Maison sur le Lac.(Photo Facebook – Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata à l’Assemblée nationale)

Un comité de locataires sera mis sur pied pour être représenté auprès du propriétaire et pourra gérer notamment les activités d’animation. Le locataire pourra se servir de ses propres laveuse et sécheuse ou utiliser celles mises à sa disposition dans les espaces communs.

Montage financier complété

Après plus de six ans de travail, le président d’Habitations économiques Lac-des-Aigles, André Bossé, confirme que le montage financier à la hauteur de 7,5 M$ requis pour la construction a été complété grâce à l’implication de la nouvelle Ville de Lac-des-Aigles, issue de la fusion avec Saint-Guy.

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  • Montée Industrielle : chantier en place jusqu’en août
    La direction régionale du ministère des Transports et de la Mobilité durable indique que le chantier en cours sur la montée Industrielle-et-Commerciale à Rimouski devrait être complété le 1er août prochain. Le conseiller régional en communication au ministère rappelle que les travaux sont situés entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est et qu’ils sont en cours depuis la mi-juin. « L’objectif est de renforcer la chaussée et d’améliorer le confort au roulement. L’an passé, nous av
     

Montée Industrielle : chantier en place jusqu’en août

La direction régionale du ministère des Transports et de la Mobilité durable indique que le chantier en cours sur la montée Industrielle-et-Commerciale à Rimouski devrait être complété le 1er août prochain.

Le conseiller régional en communication au ministère rappelle que les travaux sont situés entre le boulevard Arthur-Buies Est et la 2e Rue Est et qu’ils sont en cours depuis la mi-juin.

« L’objectif est de renforcer la chaussée et d’améliorer le confort au roulement. L’an passé, nous avions refait la portion dans la côte entre le boulevard Arthur-Buies et le chemin du Sommet. Il y a certaines entraves en cours. Des signaleurs sont présents pour tenter d’améliorer la fluidité dans ce secteur. Pendant les travaux à l’ouest du terre-plein, on invite les gens voulant se rendre dans les commerces à emprunter l’avenue Léonidas Sud », affirme Jean-Philippe Langlais.

Monsieur Langlais invite également les automobilistes à faire preuve de courtoisie et de patience et à planifier leurs déplacements en fonction de ce chantier.

La circulation se fait en alternance sur une portion de la montée Industrielle-et-Commerciale. (Photo Le Soir.ca – Véronique Bossé)

« On sait que c’est un secteur à forte densité commerciale. Si les usagers de la route sont en mesure de planifier leurs déplacements, cela va permettre d’éviter certains désagréments. On demande aussi d’être attentifs aux consignes données par les signaleurs. Nous sommes en mode action avec l’entrepreneur pour achever les travaux dans les meilleurs délais. »

Ouverture du Costco

Évidemment, le ministère anticipe une augmentation de la circulation dans le secteur avec l’ouverture du magasin Costco, le 5 août.

« On anticipe une hausse de l’achalandage, mais aussi un changement dans les habitudes des usagers de la route. Le ministère a réalisé une analyse de la circulation. Différentes mesures seront implantées au terme des travaux en cours dans le but d’assurer la fluidité dans le secteur. Le ministère a tenu compte de l’ajout de ce commerce de grande surface », assure le porte-parole.

Programmation du feu de circulation modifiée

Le ministère prévoit notamment modifier la programmation du feu de circulation à l’intersection de la montée Industrielle-et-Commerciale et du boulevard Arthur-Buies Est dans le but de tenir compte de l’achalandage anticipé.

« Des travaux de marquage sont aussi prévus pour ajouter des lignes de guidage à cette intersection. Il y aura deux voies de virage à gauche disponible pour les usagers de la route qui s’engageront sur la montée Industrielle-et-Commerciale en provenance du Costco », précise monsieur Langlais.

Le ministère va effectuer un suivi dans les mois suivant l’ouverture du Costco.

« Des ajustements complémentaires pourraient être apportés au terme de ce suivi en fonction des conditions de circulation dans le secteur. Le ministère a fait son travail pour anticiper l’achalandage, mais un suivi sera fait dans les mois suivant l’ouverture du commerce. »

Chantier terminé

Une bonne nouvelle en terminant. Il y a maintenant une entrave de moins sur le territoire de la Ville de Rimouski. En effet, le chantier du ministère des Transports et de la Mobilité durable, à l’intersection de la route 132 et de la 3e avenue Est à Rimouski-Est, est maintenant terminé.

Ces travaux, en cours depuis le 22 mai, visaient le remplacement d’un feu de circulation datant de 1972 et la mise aux normes du système d’éclairage à l’approche de l’intersection.

« L’entrave a été levée hier matin [le 9 août]. Ça circule de manière fluide dans ce secteur. Des panneaux d’arrêt demeurent en place en attendant la mise en service du nouveau feu de circulation prévue dans la semaine du 21 juillet », indique monsieur Langlais.

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  • Vers une remise en service des centrales hydroélectriques
    La Régie intermunicipale de l’énergie du Bas-Saint-Laurent travaille sur un projet de remise en service des centrales hydroélectriques Mitis 1 et 2 situées à Price et à Grand-Métis. Un projet de 95 M$ dans lequel est aussi impliquée l’Alliance de l’énergie de l’Est, mais qui nécessite d’abord une entente avec Hydro-Québec. Le projet vise également à redonner accès aux installations à la communauté. « Nous sommes toujours en discussion avec Hydro-Québec. Nous avons démontré notre intérêt à vou
     

Vers une remise en service des centrales hydroélectriques

La Régie intermunicipale de l’énergie du Bas-Saint-Laurent travaille sur un projet de remise en service des centrales hydroélectriques Mitis 1 et 2 situées à Price et à Grand-Métis. Un projet de 95 M$ dans lequel est aussi impliquée l’Alliance de l’énergie de l’Est, mais qui nécessite d’abord une entente avec Hydro-Québec.

Le projet vise également à redonner accès aux installations à la communauté. « Nous sommes toujours en discussion avec Hydro-Québec. Nous avons démontré notre intérêt à vouloir remettre les centrales en opération. Nous voulons faire une mise à niveau importante et augmenter la capacité de production. On procède actuellement à des résolutions d’intérêt. On parle d’un règlement d’emprunt de 95 M$ au total. Nous avons tellement d’espoirs que nous consultons nos actionnaires et pour l’instant, il y a beaucoup d’enthousiasme », explique le président de la Régie, Michel Lagacé.

Les MRC et les régies de l’énergie membres de l’Alliance de l’énergie de l’Est s’entendent sur le fait que lorsqu’une énergie renouvelable est disponible, elle devrait être exploitée, ou du moins regarder la faisabilité de l’exploiter.

Un potentiel non exploité

« Du côté de l’Alliance, on y voit un potentiel non exploité et on est persuadé qu’il y a une viabilité économique à l’opération de ces centrales, en rehaussant la capacité de production. Les régies ont compétence dans l’éolien, dans les mini centrales hydroélectriques, dans le stockage et dans le solaire. Le seul élément que nous n’avons pas encore regardé, c’est le stockage. Nous avons un succès important dans l’éolien, mais nous travaillons aussi dans le solaire », souligne le président de la Régie.

Le 20 mai, le conseil d’administration de la Régie a adopté un règlement afin d’autorisant un emprunt n’excédant pas 10 168 000$ pour investir dans le redéveloppement des centrales hydroélectriques Mitis 1 et Mitis 2.

La centrale Mitis 2. (Photo Hydro-Québec)

Le règlement est assujetti à l’approbation de la ministre des Affaires municipales. Les contribuables des municipalités où la Régie a compétence peuvent s’opposer à cette approbation en transmettant un avis écrit à la ministre.

Redonner l’accès à la population

Michel Lagacé indique que des discussions sont aussi en cours avec la MRC de la Mitis et la Municipalité de Price qui souhaitent redonner accès aux sites à la population, notamment à la chute.

Hors service depuis 2018

Mitis 1 et Mitis 2 sont des centrales au fil de l’eau, c’est-à-dire qu’elles ne possèdent pas de réservoir pour stocker l’eau. Ensemble, elles produisaient 10 mégawatts d’électricité, mais elles ont été mises hors service en 2018 en raison de leur vétusté.

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  • Manège militaire : autre pas vers la conversion
    Le conseil municipal de Rimouski a adopté, lundi, le second projet de résolution pour un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) afin de permettre la conversion du Manège militaire récemment acquis par Must Urbain Inc en immeuble à logements. « L’objectif du PPCMOI est de légitimer les usages que souhaite mettre en place l’acheteur à l’intérieur. Must Urbain est intéressé à faire un projet résidentiel à l’intérieur. Il faut donc passer par le
     

Manège militaire : autre pas vers la conversion

Le conseil municipal de Rimouski a adopté, lundi, le second projet de résolution pour un projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) afin de permettre la conversion du Manège militaire récemment acquis par Must Urbain Inc en immeuble à logements.

« L’objectif du PPCMOI est de légitimer les usages que souhaite mettre en place l’acheteur à l’intérieur. Must Urbain est intéressé à faire un projet résidentiel à l’intérieur. Il faut donc passer par le processus de modification des usages autorisés », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Un corridor de l’ex-manège militaire de Rimouski (Photo courtoisie)

Une assemblée publique de consultation a eu lieu tout juste avant l’adoption du second projet de résolution. Le règlement final devrait être adopté à la prochaine séance du conseil municipal.  

Citation patrimoniale

Par ailleurs, une assemblée publique a eu lieu mardi soir pour la citation du Manège militaire comme immeuble patrimonial.

Maintenant que la transaction a été conclue, le conseil municipal peut relancer le processus pour faire reconnaître l’enveloppe extérieure du bâtiment comme immeuble patrimonial. Ça ne touche pas le projet de logements à l’intérieur.

« Must Urbain avait été avisé de l’intention de la Ville à vouloir demander une citation patrimoniale. L’intérêt du bâtiment est à l’extérieur. C’est un bâtiment qui architecturalement est unique et qui rappelle des éléments historiques de la Ville de Rimouski, particulièrement au niveau militaire. L’intérêt est de le garder. Ça donne un cachet unique dans le secteur et Must Urbain en est conscient », souligne monsieur Caron.

L’édifice, construit en 1910 et connu autrefois comme l’Arsenal, témoigne de la présence du régiment des Fusiliers du Saint-Laurent, qui en avait fait son quartier général jusqu’en 2005.

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  • Séquestration et extorsion : orientation reportée
    Noah Jalbert, qui a été arrêté lors d’une opération policière menée le 13 mai dans le secteur de la rue Témiscouata à Rivière-du-Loup, était de retour au palais de justice de Rivière-du-Loup, lundi, pour donner une orientation à ses dossiers. Mais cette étape a été reportée à ce vendredi 11 juillet. L’homme de 19 ans de Rivière-du-Loup est notamment accusé d’extorsion et de séquestration. L’étape d’orientation et déclaration signifie l’enregistrement d’un plaidoyer et le choix du type de proc
     

Séquestration et extorsion : orientation reportée

Noah Jalbert, qui a été arrêté lors d’une opération policière menée le 13 mai dans le secteur de la rue Témiscouata à Rivière-du-Loup, était de retour au palais de justice de Rivière-du-Loup, lundi, pour donner une orientation à ses dossiers. Mais cette étape a été reportée à ce vendredi 11 juillet. L’homme de 19 ans de Rivière-du-Loup est notamment accusé d’extorsion et de séquestration.

L’étape d’orientation et déclaration signifie l’enregistrement d’un plaidoyer et le choix du type de procès dans le cas d’un plaidoyer de non-culpabilité.

Jalbert avait été remis en liberté sous conditions pour la suite du processus judiciaire, le 22 mai, neuf jours après son arrestation.

Les policiers de la Division des crimes majeurs de Rimouski, en partenariat avec ceux de la MRC de Rivière-du-Loup, ont procédé à l’arrestation de Jalbert le 13 mai. Celui-ci a été interrogé relativement à des actes de violence qui auraient été commis dans les jours précédents dans le secteur de Rivière-du-Loup.

Plusieurs chefs d’accusation

Il a comparu le jour même sous plusieurs chefs d’accusation, dont de séquestration, d’extorsion et de voie de fait.

Dans le cadre de cette opération, environ 140 grammes de cocaïne, près de 2000$ en argent et de l’équipement servant à la vente ont également été saisis. Il pourrait aussi faire face à des accusations relatives avec le trafic de stupéfiants.

Violences armées

Selon la Sûreté du Québec, les enquêtes en cours tendent à démontrer que les actes reprochés à Jalbert seraient liés aux violences armées opposant le groupe Blood Family Mafia et les Hells Angels pour le trafic de stupéfiants dans l’Est-du-Québec.

« La Sûreté du Québec continuera d’assurer une pression constante sur le crime organisé et ainsi, lutter activement contre la violence armée sur l’ensemble de notre territoire », mentionne le service de police par voie de communiqué.

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  • Conversion du Bar Le Campus
    Le conseil municipal de Rimouski a franchi une autre étape, lundi soir, vers l’adoption d’un projet particulier de construction, d’occupation ou de modification d’un immeuble (PPCMOI) visant la conversion de l’ancien Bar Le Campus en 14 logements étudiants. Le second projet de résolution a été adopté après la tenue de l’assemblée publique de consultation. MTA Immobilier inc., représenté par JD Spécialiste en bâtiment, a soumis à la Ville de Rimouski une demande d’approbation relative à un
     

Conversion du Bar Le Campus

Le conseil municipal de Rimouski a franchi une autre étape, lundi soir, vers l’adoption d’un projet particulier de construction, d’occupation ou de modification d’un immeuble (PPCMOI) visant la conversion de l’ancien Bar Le Campus en 14 logements étudiants.

Le second projet de résolution a été adopté après la tenue de l’assemblée publique de consultation.

MTA Immobilier inc., représenté par JD Spécialiste en bâtiment, a soumis à la Ville de Rimouski une demande d’approbation relative à un projet particulier ayant pour objet d’autoriser des travaux de modification extérieure.

Ces travaux inclut le remplacement du revêtement mural et de la toiture, la conversion du balcon en volume habitable, l’ajout de nouvelles ouvertures ainsi que l’aménagement de l’aire de stationnement, afin d’y accommoder 14 logements étudiants dans l’immeuble situé au 147-149, rue de l’Évêché Ouest.

Susceptible d’approbation référendaire

« Comme ce projet particulier déroge à certaines normes du Règlement de zonage, l’adoption d’un PPCMOI est nécessaire. Ce projet particulier contient des dispositions susceptibles d’approbation référendaire », précise le maire de Rimouski, Guy Caron.

La Ville estime que le projet présente une évolution qualitative de l’ensemble bâti, favorisant une meilleure insertion dans son environnement immédiat par une mise à niveau architecturale et paysagère.

Le comité consultatif d’urbanisme de la Ville recommande au conseil municipal d’adopter le projet.

L’édifice qui accueillait l’ancien bar Le Campus sur la rue de l’Évêché Ouest. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Rappelons que Fabienne Dubé et Luc Pichette ont opéré le bar Le Campus de 1982 à 2022. L’édifice était en vente depuis 2023. En plus de l’espace-bar, il comprenait déjà deux logements à l’étage et un grand stationnement asphalté.

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  • Le Centre d’interprétation des salmonidés est ouvert
    C’est en présence d’une cinquantaine de dignitaires et de partenaires que la Corporation de développement de Lac-des-Aigles a procédé, ce mercredi après-midi, à l’ouverture officielle du Centre d’interprétation des salmonidés et des écosystèmes aquatiques, une initiative novatrice qui promet de devenir un attrait touristique incontournable au Bas-Saint-Laurent. Aménagé dans l’ancienne église du village, entièrement restaurée, le centre propose une exposition immersive qui plonge les visiteurs
     

Le Centre d’interprétation des salmonidés est ouvert

C’est en présence d’une cinquantaine de dignitaires et de partenaires que la Corporation de développement de Lac-des-Aigles a procédé, ce mercredi après-midi, à l’ouverture officielle du Centre d’interprétation des salmonidés et des écosystèmes aquatiques, une initiative novatrice qui promet de devenir un attrait touristique incontournable au Bas-Saint-Laurent.

Aménagé dans l’ancienne église du village, entièrement restaurée, le centre propose une exposition immersive qui plonge les visiteurs au cœur de l’univers captivant des salmonidés, cette famille de poissons regroupant les saumons, les truites et les ombles, tout en mettant en valeur la richesse et la complexité des écosystèmes aquatiques qui les abritent.

Une partie des gens présents à l’inauguration de ce mercredi. (Photo Alexandre D’Astous)

« Nous cherchions une idée forte pour dynamiser notre communauté et offrir à la fois aux résidents du Bas-Saint-Laurent et aux touristes de passage une expérience unique. Le Centre répond à cette ambition en mettant en valeur notre héritage culturel, historique et naturel », affirme Réal Vaudry, président de La Corporation de développement de Lac-des-Aigles, l’organisme qui travaillait sur ce projet depuis 2018.

En plus de l’exposition, le site propose déjà la location de chalets et de quelques sites de camping, et prévoit enrichir son offre dans les mois à venir avec des activités complémentaires qui rejoindront tous les publics.

Une effervescence

« Lorsque je suis devenu maire, il y a huit ans, je me disais qu’il fallait trouver un moyen pour faire arrêter le grand nombre de touristes qui traversent le village chaque jour. C’est un grand jour pour notre municipalité. Le Centre s’ajoute au Gîte ouvert dans l’ancien presbytère pour proposer une offre intéressante aux touristes. Je salue le travail des nombreux bénévoles qui ont contribué au projet », commente le maire de Lac-des-Aigles, Pierre Bossé.

Un projet de 5,5 M$

Il s’agit d’un projet de 5,5 M$, incluant une contribution de 3,8 M$ du gouvernement du Québec.

« En 2018, la Fabrique a mis sur pied un comité pour obtenir des idées pour l’avenir de l’église. L’une des idées mentionnées était celle du centre d’interprétation des salmonidés. Nous estimons que c’est un thème vendeur et qu’il représente bien notre territoire », rappelle l’un des initiateurs du projet, Serge Demers.

La Corporation du patrimoine religieux du Québec mentionne qu’il s’agit d’un des plus beaux projets de sauvegarde d’une église dans la province. (Photo Alexandre D’Astous)

« Porté par des membres passionnés de la communauté, ce projet représente un véritable tour de force. La qualité de la réalisation dépasse les attentes et saura assurément étonner les visiteurs par son audace, sa richesse de contenu et ses activités interactives qui plairont à toute la famille. Je suis particulièrement fière de cet accomplissement unique dans notre région, qui met en valeur notre patrimoine naturel et collectif. Je me réjouis que notre gouvernement ait pu contribuer à hauteur de 3,8 M$ à la concrétisation cette nouvelle attraction! » déclare, Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata – Les Basques.

Une immersion éducative

L’exposition immersive est une réalisation de la firme Matière de Québec.

« Nous proposons une immersion dans les écosystèmes aquatiques, mais aussi beaucoup de contenu. Il y a beaucoup de choses à apprendre », souligne Ghislain Turcotte.

Les premiers visiteurs de l’exposition à l’entrée du parcours de découverte. (Photo Alexandre D’Astous)

Situé à mi-chemin entre le fleuve Saint-Laurent et le Lac-Témiscouata, le long de la route 232, le Centre d’interprétation est une halte incontournable pour les voyageurs curieux, les passionnés de nature, de pêche et d’aventure.

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  • Travaux routiers à Rimouski : le maire s’explique
    Le maire de Rimouski, Guy Caron, explique les nombreux travaux routiers qui se font en même temps sur le territoire de la Ville de Rimouski et qui font rager de nombreux automobilistes depuis quelques semaines. « L’avenue de la Cathédrale, c’est de mai à octobre et on le savait depuis longtemps. C’est le réaménagement de la voie et c’était prévu. Nous avons une subvention pour le faire et il fallait absolument que ce soit cette année parce que l’année prochaine, nous aurions perdu la subventi
     

Travaux routiers à Rimouski : le maire s’explique

Le maire de Rimouski, Guy Caron, explique les nombreux travaux routiers qui se font en même temps sur le territoire de la Ville de Rimouski et qui font rager de nombreux automobilistes depuis quelques semaines.

« L’avenue de la Cathédrale, c’est de mai à octobre et on le savait depuis longtemps. C’est le réaménagement de la voie et c’était prévu. Nous avons une subvention pour le faire et il fallait absolument que ce soit cette année parce que l’année prochaine, nous aurions perdu la subvention », affirme-t-il.

Les travaux sur l’avenue de la Cathédral sont en cours depuis le début mai. (Photo Le Soir.ca – Olivier Therriault)

La Ville est aussi responsable des travaux sur l’avenue Rouleau. « Ces travaux sont prévus sur une longue période parce que nous avons besoin de remplacer les canalisations. Nous nous sommes assurés d’avoir des passages alternatifs, entre autres pour l’Hôpital. Ce sont les deux gros chantiers. Les autres chantiers sont des travaux qui se déroulent assez rapidement. Par exemple, sur l’avenue Belzile, ça prit trois jours. Nous avons plané Évêché. Nous allons faire le travail éventuellement. Tout cela fait partie à la planification que nous avons donnée aux firmes à qui les contrats ont été octroyés », précise le maire.

Des chantiers du ministère

Pour ce qui est de la montée Industrielle-et-Commerciale et du boulevard du Rivage, ce sont des travaux effectués par le ministère des Transports et de la Mobilité durable.

« Le ministère ne nous consulte pas pour savoir quand ce serait approprié qu’il le fasse. Il fait les travaux quand il le souhaite. »

À propos de la congestion de la semaine dernière, le maire réfère le Soir.ca au ministère.

« Nous n’avons pas de contrôle sur la montée Industrielle-et-Commerciale. C’est la voie du ministère. C’est leur responsabilité et c’est eux qui ont décidé de l’horaire et de l’échéancier et qui coordonnent les travaux. Ce n’est pas la Ville. »

Accès au Costco

Pour ceux qui s’inquiètent d’un possible débordement dans le secteur avec l’ouverture prochaine du Costco, Guy Caron précise qu’il y a une rampe d’accès au Costco qui est déjà faite à partir de la montée Industrielle-et-Commerciale.

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  • L’avenue de la Cathédrale sera assez large
    Le maire de Rimouski, Guy Caron, assure que l’avenue de la Cathédrale sera assez large pour y circuler en toute sécurité après la réfection qui est en cours depuis quelques semaines. De nombreux citoyens estiment que la rue ne sera pas assez large. « La voie aura 9,5 mètres, ce qui correspond aux normes du Code de la sécurité routière. Il faut savoir qu’avant les travaux, la voie était de 16 mètres de large dans certains secteurs. Des gens nous disent qu’il ne sera plus possible de double
     

L’avenue de la Cathédrale sera assez large

Le maire de Rimouski, Guy Caron, assure que l’avenue de la Cathédrale sera assez large pour y circuler en toute sécurité après la réfection qui est en cours depuis quelques semaines.

De nombreux citoyens estiment que la rue ne sera pas assez large.

« La voie aura 9,5 mètres, ce qui correspond aux normes du Code de la sécurité routière. Il faut savoir qu’avant les travaux, la voie était de 16 mètres de large dans certains secteurs. Des gens nous disent qu’il ne sera plus possible de doubler par la droite lorsqu’un véhicule attend pour tourner à gauche, mais c’est cela qui était dangereux. Dans certains cas, les voies sont plus larges pour permettre du stationnement », commente monsieur Caron.

(Photo Olivier Therriault)

« À 9,5 mètres, ce, ce sera suffisamment large pour que les gens puissent circuler d’un côté et de l’autre. Il n’y aura pas de terre-plein au milieu. La largeur est celle d’une rue à une voie. Ce n’était pas un quatre voies. C’était un deux voies et ça va le demeurer », précise le maire Caron

Il y aura 2,5 mètres dédiés aux stationnements du côté ouest. Le résiduel offre deux voies de 3,25 m, avec accotement de 0,5 mètre à l’est. Par endroit, la chaussée rétrécit à 7,5 mètres en l’absence de stationnement (îlot élargi), mais, dans ce cas, deux voies de 3,25 mètres avec accotement de 0,5 mètre de chaque côté seront maintenues.

Image du type d’aménagement retenu. (Photo Ville de Rimouski)

Des travaux de 5,4 M$

Les travaux sont effectués par Les Excavations Léon Chouinard et fils au coût de 5,4 M$. Le projet prévoyait notamment le rétrécissement du tronçon afin de faire plus de place aux cyclistes, aux piétons et à la verdure.

La Ville souhaitait ajouter des stationnements sur le côté Ouest ainsi que des pistes cyclables unidirectionnelles et des îlots de verdure de chaque côté de la rue.

  • Largeur totale pavée de 9,5 m;

« Les travaux vont nous permettre d’avoir du verdissement, une piste cyclable et une sécurisation près des écoles. Avec la subvention que nous avons obtenue, cela nous revient moins cher que si nous avions juste paver et asphalter », poursuit monsieur Caron.

Des corridors de sécurité

« L’asphalte devait être changé de toute façon (dans le secteur concerné). On procède à une mise à niveau déjà prévue, mais en même temps, on va réaménager pour nous assurer d’avoir des corridors de sécurité pour les cyclistes. On parle d’un endroit qui s’en va jusqu’à l’école (Élisabeth-Turgeon) qui est très fréquentée. L’axe nord-sud n’existe pas pour le vélo. On va également diminuer les coûts d’entretien annuels pour la Ville. On atteint plusieurs objectifs », expliquait Guy Caron, lors d’une précédente entrevue avec Le Soir.ca.

La Ville de Rimouski estime que le fait de rétrécir les zones asphaltées devrait permettre d’économiser environ 36 000 $ par année en frais d’entretien, de déneigement ou de repavage.

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  • Le CSS des Phares devra couper 5,6 M$
    Le Centre de services scolaire (CSS) des Phares devra couper 5,6 M$ à son budget pour la prochaine année scolaire, ce qui représente 3% du budget de l’organisation de 185 M$ par année. Ces coupures proviennent des compressions budgétaires imposées par le ministère de l’Éducation à tous les centres de services scolaires. « Selon les données préliminaires que nous avons reçues, nous devons couper 5,6 M$. Nous sommes en travail pour voir si c’est possible. On travaille très fort. Nous n’avons
     

Le CSS des Phares devra couper 5,6 M$

Le Centre de services scolaire (CSS) des Phares devra couper 5,6 M$ à son budget pour la prochaine année scolaire, ce qui représente 3% du budget de l’organisation de 185 M$ par année.

Ces coupures proviennent des compressions budgétaires imposées par le ministère de l’Éducation à tous les centres de services scolaires.

« Selon les données préliminaires que nous avons reçues, nous devons couper 5,6 M$. Nous sommes en travail pour voir si c’est possible. On travaille très fort. Nous n’avons pas terminé parce qu’on attend les encadrements budgétaires qui devaient arriver la semaine dernière. C’est sûr que ce n’est pas une mince somme, surtout qu’on ne veut pas toucher au service direct à l’élève », commente la directrice générale du CSS des Phares, Nancy Prévéreault.

La directrice déplore devoir revoir une recette gagnante. « Nous avons tout mis en place pour favoriser la réussite des élèves et les résultats démontrent que notre recette fonctionne. Cela veut dire que ce quoi a été mis en place a fonctionné. Il ne faut pas qu’on coupe ce qu’on a mis en place pour le service direct à l’élève ».

Postes vacants non comblés

La première chose envisagée par la direction du CSS, c’est de ne pas combler les postes administratifs vacants.

« On regarde ce qu’on peut faire au niveau administratif, mais notre centre est l’un des plus performants au Québec avec seulement 4,4 % de son budget dédié à des tâches administratives. Si on coupe dans le service administratif, nous allons offrir moins de soutien à nos établissements qui vont devoir faire plus d’administration et moins de pédagogie, mais ce n’est pas ce que nous voulons. On veut qu’il fasse de la pédagogie pour s’occuper des élèves », souligne la directrice.

Madame Prévéreault rassure les membres du personnel.

« Tout le monde qui a un poste va rentrer au travail. Ce sont les postes vacants que nous sommes en train d’examiner. On regarde comment on peut s’organiser si on ne remplace les postes vacants en administration. Dès qu’on aura reçu les règles plus précises, nous serons en mesure de voir si nous sommes corrects ou si on devra couper encore plus. On attend la confirmation de l’encadrement », indique madame Prévéreault.

La directrice générale du Centre de services scolaire des Phares, Nancy Prévéreault (Photo LinkedIn)

La direction attend de recevoir les règles budgétaires dictées par le ministère de l’Éducation avec les budgets disponibles dans chacun des départements.

Le budget pour l’année scolaire 2025-26 sera adopté par le conseil d’administration le 23 septembre. « C’est sûr qu’on aimerait que le montant soit revu à la baisse lors de règles budgétaires », indique madame Prévéreault, qui assure qu’il n’y aura pas de coupures de postes ou de fermetures d’écoles.

39,5 M$ à couper dans l’Est

Les centres de services scolaires et la commission scolaire des régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine feront face à une réduction importante de leur budget s’élevant à près de 39,5 M$.

Cette somme pourrait être revue à la hausse puisque l’indexation des coûts de système pour les dépenses autres que salariales n’est pas incluse dans ce montant.

Beaucoup de préoccupation

Pour le Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, qui dessert les MRC du Témiscouata et des Basques, le montant de l’effort budgétaire s’élève à 4 367 795 de dollars. Il s’agit d’une compression sans précédent pour l’organisation.

« Nous accueillons ces nouvelles mesures avec beaucoup de préoccupation. Les réductions budgétaires demandées auront d’importantes conséquences au sein des différents services offerts par le CSSFL », affirme la directrice générale du CSSFL, Nancy Couture.

Le CSS de Kamouraska–Rivière-du-Loup doit pour sa part couper potentiellement 7 M$ de son budget.

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  • L’audition de GP contre Rimouski rayée du rôle
    L’audition des arguments de la Société immobilière GP qui conteste la taxe imposée par la Ville de Rimouski sur les immeubles commerciaux inoccupés dans le centre-ville élargi prévu ce lundi 7 juillet a été rayée du rôle. Le dossier a été rayé lors de l’appel du rôle provisoire du jeudi 3 juillet. Les procédures ne seraient cependant pas abandonnées. Selon les informations disponibles au palais de justice de Rimouski, il devrait y avoir une réinscription de la part des avocats au dossier
     

L’audition de GP contre Rimouski rayée du rôle

L’audition des arguments de la Société immobilière GP qui conteste la taxe imposée par la Ville de Rimouski sur les immeubles commerciaux inoccupés dans le centre-ville élargi prévu ce lundi 7 juillet a été rayée du rôle.

Le dossier a été rayé lors de l’appel du rôle provisoire du jeudi 3 juillet. Les procédures ne seraient cependant pas abandonnées.

Selon les informations disponibles au palais de justice de Rimouski, il devrait y avoir une réinscription de la part des avocats au dossier pour une future date selon le calendrier judiciaire. Cette date n’est pas encore connue.

Une journée complète était prévue

À la lumière du document de gestion soumis par les deux parties, le juge Daniel Beaulieu avait réservé une journée complète pour l’audition du recours en pourvoi de contrôle judiciaire déposé par GP contre la Ville de Rimouski.

« Grâce à certaines admissions de la partie adverse, nous avons pu ramener la durée prévue de 8 à 5,5 heures puisque nous n’aurons pas besoin de faire témoigner un expert », a mentionné en juillet 2024 Me Karine Dionne, du cabinet Stein Monast, qui représente le demandeur, soit la Société immobilière GP, qui est propriétaire de l’ancienne école d’agriculture située sur la rue Saint-Jean-Baptiste à Rimouski.

C’est le cabinet Tremblay Bois Avocats qui représente la Ville de Rimouski.

Le pourvoi de contrôle judiciaire permet de réexaminer une décision ou une ordonnance prise par un organe administratif afin de vérifier si ce dernier a été juste, raisonnable et conforme à la loi.

Une demande modifiée

Dans la demande modifiée le 24 mai dernier dont le Journal Le Soir.ca a obtenu copie, Me Karine Dionne demande à la Cour d’annuler le règlement de la Ville et de déclarer l’imposition d’une taxe sur les immeubles inoccupés non applicable à l’ancienne école d’agriculture, un immeuble qualifié par la Ville de « terrain vague desservi » pour la taxation municipale.

Un règlement légal

Pour l’administration municipale, c’est un règlement parfaitement légal et « nous allons prendre les moyens pour le défendre ».

« Nous pensons que ce règlement est légitime dans l’objectif que nous voulons atteindre. Il est clair que si des éléments sont contestés, nous allons défendre la légitimité de ce règlement. C’est pourquoi nous avons retenu les services d’une firme d’avocats spécialisée dans la réglementation municipale », mentionnait le maire de Rimouski, Guy Caron avant la judiciarisation du dossier.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Depuis l’audition du 3 juin 2024, les deux parties ne commentent plus le dossier puisqu’il est maintenant judiciarisé.

Taxe additionnelle de 65 000$ pour GP

Selon la demande en pourvoi judiciaire obtenu par Le Soir.ca, la Société immobilière GP devra payer une taxe additionnelle de 65 000 $ par année depuis le 18 janvier 2025 en vertu du règlement de la Ville.

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  • La dangerosité de Steve Chassé reste à établir
    Déclaré non responsable criminellement du meurtre de son voisin Pierre Bélisle, Steve Chassé, était de retour à la Cour le 4 juillet à Rivière-du-Loup pour établir son degré de dangerosité, mais cette étape a été reportée au 5 septembre. La Commission d’examen des troubles mentaux (CETM) doit déterminer si Steve Chassé représente un risque important pour la sécurité du public. Au terme de cette évaluation, l’accusé pourra être libéré inconditionnellement, libéré sous conditions, par exemple a
     

La dangerosité de Steve Chassé reste à établir

Déclaré non responsable criminellement du meurtre de son voisin Pierre Bélisle, Steve Chassé, était de retour à la Cour le 4 juillet à Rivière-du-Loup pour établir son degré de dangerosité, mais cette étape a été reportée au 5 septembre.

La Commission d’examen des troubles mentaux (CETM) doit déterminer si Steve Chassé représente un risque important pour la sécurité du public. Au terme de cette évaluation, l’accusé pourra être libéré inconditionnellement, libéré sous conditions, par exemple avec un encadrement, ou détenu à l’hôpital.

Le palais de justice de Rivière-du-Loup (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Rappelons que la responsabilité criminelle de Steve Chassé semblait difficile à déterminer puisque les deux parties n’arrivaient pas à statuer même après avoir reçu le rapport de l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel de Montréal, en novembre 2024.

Une suggestion commune

Les deux parties ont finalement suggéré de manière commune au juge Jean-Louis Lemay de déclarer l’accusé non responsable criminellement en raison de troubles mentaux. Il vivait notamment une perte de la réalité et il était aux prises avec un délire de persécution.

Rappelons que Steve Chassé avait tenu les policiers en haleine pendant près de 24 heures à la Place Saint-Georges à Cacouna le 11 octobre 2023.

Corps retrouvé au lieu d’enfouissement technique

Rappelons que les restes humains de Pierre Bélisle ont été retrouvés au lieu d’enfouissement technique de Cacouna quelques jours après l’arrestation de Steve Chassé.

  • ✇Journal Le Soir
  • Alcooliques anonymes : la pandémie laisse encore des traces
    Les organisateurs du congrès du Bas-Saint-Laurent des Alcooliques anonymes indiquent que l’événement est toujours très pertinent au moment où les effets de la pandémie de la COVID-19 se font encore sentir chez plusieurs membres. « L’isolement a été très difficile pour les personnes alcooliques. À Rimouski, il y avait sept réunions par semaine en présence, un par soir, où les membres pouvaient obtenir du soutien et il n’y en avait plus du jour au lendemain. Il y a eu plusieurs rechutes. L’alco
     

Alcooliques anonymes : la pandémie laisse encore des traces

Les organisateurs du congrès du Bas-Saint-Laurent des Alcooliques anonymes indiquent que l’événement est toujours très pertinent au moment où les effets de la pandémie de la COVID-19 se font encore sentir chez plusieurs membres.

« L’isolement a été très difficile pour les personnes alcooliques. À Rimouski, il y avait sept réunions par semaine en présence, un par soir, où les membres pouvaient obtenir du soutien et il n’y en avait plus du jour au lendemain. Il y a eu plusieurs rechutes. L’alcoolisme est une maladie dont on ne guérit pas, mais qu’on peut contrôler avec de l’aide. L’objectif du congrès est d’apporter ce soutien avec des conférences, ateliers d’écriture, témoignages et moments de recueillement », affirme la coordonnatrice du congrès, Janick M.

Les organisateurs attendent 1 000 personnes pour le congrès, un événement interprovincial majeur destiné aux membres, à leurs proches, aux professionnels du milieu et au grand public qui se tiendra du 18 au 20 juillet au Cégep de Rimouski.

« Nous aurons des gens de partout au Québec, mais aussi du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario. L’an dernier, nous avons eu 800 personnes. Avant la pandémie, on recevait jusqu’à 2 000 personnes. On espère dépasser le cap du 1 000 cette année. Les besoins sont grands. Qui de mieux placé qu’un alcoolique pour comprendre un alcoolique. C’est dans cette optique que nous présentons le congrès avec des témoignages de gens de toutes les catégories d’âge parce que l’alcoolisme, ça touche tout le monde », poursuit la coordonnatrice.

Espace de partage

Sur le thème « Grandir en conscience, Ensemble », le congrès se veut un espace de partage, de cheminement personnel et de solidarité.

« Ce congrès est bien plus qu’un simple événement. C’est une occasion de transformation, d’ouverture, et de soutien mutuel. Nous croyons que l’authenticité et la conscience collective sont des clés puissantes pour le rétablissement », affirme le comité organisateur.

Présentement, il y a trois réunions AA par semaine à Rimouski et au moins une par semaine à Mont-Joli, Amqui, Matane et Sayabec. Il y a aussi plusieurs rencontres Zoom qui permettent de contrer l’isolement.

La ligne d’aide téléphonique provinciale 1-866-544-6322 permet de placer une personne dans le besoin en communication avec un membre des Alcooliques anonymes près de chez lui, et ce, à la grandeur du Québec.

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  • Les taures de Saint-Gabriel se remettent bien
    Le propriétaire de la Ferme Guyloise de Saint-Gabriel-de-Rimouski, François Morissette, indique que les 24 taures s’étant enfuies de leur enclos, le 28 juin dernier, apeurées par des feux d’artifice, se remettent bien de leur cavale, qui aurait pu être plus dramatique. Les trois dernières taures manquantes ont été récupérées ce jeudi 3 juillet. « Nous les avons localisées mercredi vers 19 h dans une coulée, près d’une rivière, à 6 km de la ferme en direction de Sainte-Angèle. Il était tro
     

Les taures de Saint-Gabriel se remettent bien

Le propriétaire de la Ferme Guyloise de Saint-Gabriel-de-Rimouski, François Morissette, indique que les 24 taures s’étant enfuies de leur enclos, le 28 juin dernier, apeurées par des feux d’artifice, se remettent bien de leur cavale, qui aurait pu être plus dramatique.

Les trois dernières taures manquantes ont été récupérées ce jeudi 3 juillet.

« Nous les avons localisées mercredi vers 19 h dans une coulée, près d’une rivière, à 6 km de la ferme en direction de Sainte-Angèle. Il était trop tard pour tenter de les ramener. Il fallait se préparer, parce que le sentier de VTT qu’on voulait emprunter pour les ramener sort près de l’intersection où l’on peut aller vers Sainte-Angèle ou Saint-Donat, en arrivant de Saint-Gabriel. Des gens de la municipalité de Saint-Gabriel sont venus ralentir la circulation », raconte le producteur laitier.

« Comme le petit Poucet »

Les taures étaient descendues dans un endroit très accidenté.

« J’ai dû me tenir après des branches pour remonter. Elles n’auraient pas pu remonter seules. Nous avons trouvé un endroit un peu moins accidenté. Je les ai attirées avec du bon foin pour qu’elles me suivent. Une première est venue, et les autres ont suivi. Je mettais du foin pour qu’elles restent sur le chemin, comme le petit Poucet », explique monsieur Morissette.

François Morissette attire ses taures avec un sceau de moulée pour les ramener vers la grange. (Photo courtoisie)

À part une taure qui a mal à une patte, la cavale se termine relativement bien pour le troupeau.

« Elles avaient trouvé de l’eau, mais elles manquaient de foin. Il n’y avait que des feuilles là où elles étaient. Elles seraient probablement mortes si on ne les avait pas trouvées. Elles se remettent bien. Elles ont recommencé à manger normalement. Quand on les a trouvées, elles étaient affaiblies et pleines de taons (grosses mouches) », mentionne le producteur, qui se réjouit de pouvoir reprendre sa routine normale, surtout en plein temps des foins.

Le tour du Québec

Cette histoire insolite, qui a fait le tour du Québec, se termine somme toute assez bien. Précision importante, il s’agissait de taures et non de vaches en lactation.

« Les médias ont parlé de vaches. Beaucoup de gens m’ont parlé de la traite qui ne se faisait pas », lance Françoise Morissette.

La moitié des taures sont gestantes, c’est-à-dire qu’elles portent leur premier veau.

Les autres sont encore trop jeunes. Les taures sont généralement plus fringantes et plus farouches que les vaches en lactation, qui doivent se faire traire tous les jours et qui sont forcément moins peureuses.

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  • Le chantier du « Quartier maritime » avance très bien
    La vice-présidente location commerciale et développement résidentiel de la Société Angus, Marilou Hudon-Huot, est de passage à Rimouski et elle se dit très heureuse de l’avancement du chantier de construction du « Quartier maritime » qui respecte tous les échéanciers jusqu’à maintenant. Le projet prévoit la construction de deux tours de logements que feront entre quatre et 10 étages. Elles seront reliées par un stationnement souterrain. Les travaux se chiffrent à 130 M$. La Société de dévelop
     

Le chantier du « Quartier maritime » avance très bien

La vice-présidente location commerciale et développement résidentiel de la Société Angus, Marilou Hudon-Huot, est de passage à Rimouski et elle se dit très heureuse de l’avancement du chantier de construction du « Quartier maritime » qui respecte tous les échéanciers jusqu’à maintenant.

Le projet prévoit la construction de deux tours de logements que feront entre quatre et 10 étages. Elles seront reliées par un stationnement souterrain. Les travaux se chiffrent à 130 M$. La Société de développement Angus peut compter sur une aide de 64,3 M$ du gouvernement du Québec.

« Nous sommes vraiment contents que les échéanciers soient respectés. Nous venons de coffrer la dalle du rez-de-chaussée que nous allons couler en partie avant les vacances de la construction et qui sera complété au retour des vacances. Une fois que la dalle sera finie, nous allons voir la structure de coffrage monter. Ça va aller jusqu’à l’automne. Nous sommes toujours dans les mêmes échéanciers qui prévoient que la structure soit montée d’ici la fin de l’année. On s’attend à commencer à poser l’enveloppe de béton préfabriquée en décembre », commente madame Hudon-Huot.

La pose de l’enveloppe de béton ne peut commencer avant que la structure soit totalement complétée.

« C’est à ce moment que les gens pourront voir la pleine hauteur du bâtiment. On devrait en avoir pour quatre mois pour mettre le revêtement extérieur du bâtiment qui sera en panneau préfabriqué de béton », indique la chargée de projet.

Les travaux de décontamination ont commencé au début de février, pour une période de 10 semaines.

« En même temps que la décontamination, nous avons fait l’excavation et le soutènement pour nous assurer qu’il n’y ait pas de glissements de terrain. Ensuite, ce fut les fondations. La dalle du sous-sol sera coulée à la fin de l’année. On commence par celle du rez-de-chaussée. On va voir les étages se construire dans les prochains mois », précise la chargée de projet.

Occupation à l’hiver 2027

Le promoteur vise toujours une fermeture de l’enveloppe du bâtiment pour avril 2026.

« En ce moment, nous n’avons pas de délais sur notre échéancier. Le vent pourrait jouer sur le respect des échéanciers. Les grues ne peuvent pas fonctionner à partir d’une certaine vitesse des vents. Nous avons prévu un certain nombre de journées de vent, mais s’il est plus élevé que nos prévisions, ça pourrait nous retarder. On espère avoir visé juste même si on ne contrôle pas la météo », souligne Marilou Hudon-Huot.

La vice-présidente location commerciale et développement résidentiel de la Société Angus, Marilou Hudon-Huot (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Nous sommes en plein dans notre échéancier pour une occupation à l’hiver 2027. Il y aura des travaux de finition intérieure une fois que le bâtiment sera fermé. »

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  • Guillaume Sirois intéressé par la politique
    L’ex-président de la Chambre de commerce et de l’industrie de Rimouski-Neigette, Guillaume Sirois, démontre de l’intérêt pour la politique municipale et pour le siège de conseiller du district de Nazareth, actuellement occupé par Rodrigue Joncas. Bien qu’il confirme son intérêt, monsieur Sirois indique être toujours en réflexion en vue d’une éventuelle candidature à l’élection municipale du 2 novembre prochain. « J’ai demeuré presque toute ma vie à Nazareth. C’est mon quartier. J’y ai un f
     

Guillaume Sirois intéressé par la politique

L’ex-président de la Chambre de commerce et de l’industrie de Rimouski-Neigette, Guillaume Sirois, démontre de l’intérêt pour la politique municipale et pour le siège de conseiller du district de Nazareth, actuellement occupé par Rodrigue Joncas.

Bien qu’il confirme son intérêt, monsieur Sirois indique être toujours en réflexion en vue d’une éventuelle candidature à l’élection municipale du 2 novembre prochain.

« J’ai demeuré presque toute ma vie à Nazareth. C’est mon quartier. J’y ai un fort attachement. C’est là que j’ai exploité mon commerce (Metro). Je connais bien les gens du quartier et leurs besoins », affirme-t-il.

Au cours des dernières années, Guillaume Sirois a été impliqué dans de nombreux organismes.

« J’ai toujours eu à cœur le développement de notre région, que ce soit à titre de président de la Chambre de commerce ou en affaires. L’implication communautaire fait aussi partie de mon ADN. C’est un peu une suite logique de mes dernières implications et un désir de participer au développement de Rimouski », précise celui qui est maintenant courtier immobilier à la Société québécoise des infrastructures (SQI) pour le Bas-Saint-Laurent.

Sollicité pour se présenter

Guillaume Sirois dit avoir été approché par des gens pour une candidature aux prochaines élections municipales.

Les 12 membres actuels du conseil municipal de Rimouski, incluant le maire Guy Caron, 2e à partir de la gauche dans la dernière rangée. (Photo Le Soir.ca)

« Mais même avant cela, j’avais un intérêt. Le poste de conseiller municipal est très important pour moi. C’est lui qui prend le pouls de ce qui se passe sur le terrain. Comme conseiller, tu es la voix des citoyens de ton quartier. Je serais le porteur des enjeux de Nazareth. J’ai eu la chance de côtoyer des gens de différentes allégeances politiques. Le municipal est intéressant parce qu’on n’a pas à être collés à une étiquette politique. Un conseiller n’est pas de gauche ou de droite, il répond aux besoins de ses citoyens ».

Le quartier de Nazareth est représenté par Rodrigue Joncas depuis 2005.

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  • Han-Logement : Rimouski cède son rang hypothécaire
    Le conseil municipal de Rimouski accepte à l’unanimité les termes de l’acte de cession de rang hypothécaire à intervenir entre la Ville de Rimouski et la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) sur le projet d’Han-Logement. « Le promoteur obtient du financement de divers organismes prêteurs. Dans ce cas-ci, il s’agit de la SCHL. Une des conditions pour qu’ils prêtent de l’argent, c’est d’obtenir la priorité au point de vue hypothécaire. La Ville cède donc son rang hypothécaire p
     

Han-Logement : Rimouski cède son rang hypothécaire

Le conseil municipal de Rimouski accepte à l’unanimité les termes de l’acte de cession de rang hypothécaire à intervenir entre la Ville de Rimouski et la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) sur le projet d’Han-Logement.

« Le promoteur obtient du financement de divers organismes prêteurs. Dans ce cas-ci, il s’agit de la SCHL. Une des conditions pour qu’ils prêtent de l’argent, c’est d’obtenir la priorité au point de vue hypothécaire. La Ville cède donc son rang hypothécaire pour qu’Han-Logement puisse accéder à du financement », explique le maire de Rimouski, Guy Caron.

La cession de son rang hypothécaire signifie que la Ville de Rimouski cède sa priorité à la SCHL comme créancier en cas de faillite.

Terrain donné

La créance de la Ville provient d’un terrain à l’organisme Han-Logement pour permettre la construction de 32 logements abordables principalement destinés aux personnes ayant un handicap.

La convention d’aide financière intervenue entre la Ville et l’organisme prévoyait une cession de rang hypothécaire de la part de la Ville au bénéfice des partenaires financiers de celui-ci afin de permettre le financement et la réalisation du projet.

Une offre de financement a été obtenue par l’organisme auprès de la Société Canadienne d’Hypothèque et de Logement (SCHL).

À Pointe-au-Père

Les 32 logements adaptés et abordables destinés à des personnes en situation de handicap seront répartis dans quatre édifices de huit logements sur la rue des Vétérans à Pointe-au-Père.

Entamés en août 2024, les travaux sont effectués par l’entrepreneur général CB4S de Saint-Arsène. Ils devraient être complétés à l’été 2025.

« À terme, ce projet comprendra 32 logements adaptés et abordables destinés à des personnes en situation de handicap physique, intellectuel, ou vivant avec un trouble du spectre de l’autisme, ainsi qu’à des personnes âgées bénéficiant des adaptations. Chaque logement intégrera 55 adaptations pour optimiser l’accessibilité et le confort de nos locataires », explique la coordinatrice philanthropie et marketing chez Han-Logement, Cindy de Lozzo.

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  • Timothy St-Pierre jouera en France
    Le défenseur rimouskois Timothy St-Pierre poursuivra sa carrière en France. L’athlète de 21 ans vient de s’entendre avec le Phénix de Reims en division 2. Jamais repêché dans la LHJMQ, St-Pierre a fait tout son parcours dans le programme de hockey scolaire du Centre de services scolaires des Phares avec les équipes du Sélect de Rimouski et du Mistral de Mont-Joli, de la 6e année jusqu’en 5e secondaire. Après une campagne dans la Ligue junior A des Maritimes avec le Blizzard d’Edmundston, l
     

Timothy St-Pierre jouera en France

Le défenseur rimouskois Timothy St-Pierre poursuivra sa carrière en France. L’athlète de 21 ans vient de s’entendre avec le Phénix de Reims en division 2.

Jamais repêché dans la LHJMQ, St-Pierre a fait tout son parcours dans le programme de hockey scolaire du Centre de services scolaires des Phares avec les équipes du Sélect de Rimouski et du Mistral de Mont-Joli, de la 6e année jusqu’en 5e secondaire.

Après une campagne dans la Ligue junior A des Maritimes avec le Blizzard d’Edmundston, le fils de Simon St-Pierre et Julie Proulx a évolué dans la Ligue junior AAA du Québec lors des deux dernières saisons, terminant sa carrière junior avec 37 points, dont 19 buts, en 50 matchs en 2024-2025 avec l’Everest de la Côte-du-Sud, le Titan de Princeville et l’Indigo de Granby.

Il a ajouté 17 points (9-8) en 14 rencontres en séries éliminatoires à Granby. 

Saisons convaincantes

« Timothy est décrit comme un défenseur à caractère très offensif, comme un troisième ailier. Il était considéré comme un des cinq meilleurs défenseurs de la ligue et un capitaine exemplaire à Princeville. Il sera un élément de premier plan pour la brigade défensive des Phénix », mentionne la formation française sur sa page Facebook.

Timothy St-Pierre, à gauche, en action sur la patinoire. (Courtoisie Mathieu MP Photo)

Timothy St-Pierre a participé à des camps d’entraînement dans la LHJMQ avec les Tigres de Victoriaville et l’Océanic.

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  • Saint-Gabriel : six taures retrouvées, il en manque trois
    Les propriétaires de la Ferme Guyloise de Saint-Gabriel confirment être parvenus à ramener six des neuf taures manquantes, ce mardi 1er juillet, en fin de journée. Trois taures (jeunes vaches n’ayant pas encore eu de veau) étaient toujours en cavale ce mercredi à midi. Rappelons que 24 taures ont brisé leur clôture, samedi dernier, pour s’enfuir dans le bois vers le secteur du Mont-Comi après avoir été effrayées par des feux d’artifice. Les propriétaires ont d’abord été capables, depuis l
     

Saint-Gabriel : six taures retrouvées, il en manque trois

Les propriétaires de la Ferme Guyloise de Saint-Gabriel confirment être parvenus à ramener six des neuf taures manquantes, ce mardi 1er juillet, en fin de journée. Trois taures (jeunes vaches n’ayant pas encore eu de veau) étaient toujours en cavale ce mercredi à midi.

Rappelons que 24 taures ont brisé leur clôture, samedi dernier, pour s’enfuir dans le bois vers le secteur du Mont-Comi après avoir été effrayées par des feux d’artifice.

Les propriétaires ont d’abord été capables, depuis la fin de semaine, d’en ramener 15 au bercail.

Ce n’est pas facile de ramener des taures qui ont perdu leur repère et qui sont effrayées.

« Quand on approche, elles se sauvent. Il faut leur parler et les attirer avec de la moulée pour qu’elles nous suivent tranquillement. Nous en avons ramené sur une distance de 2 km lundi. Pour les autres, elles ont été vues sur la route menant vers Sainte-Angèle, mais lorsque nous sommes arrivés, elles s’étaient sauvées dans le bois. Il y avait un champ juste à côté. Si elles s’étaient déplacées là, on aurait pu les voir, mais dans le bois, c’est comme courir après un orignal. On essaie de suivre les traces, mais elles vont plus vite que nous », explique le propriétaire de la ferme laitière de race Holstein, François Morissette.

Affamées

Les taures ne s’arrêtent pas pour manger ou se coucher, ce qui facilement les recherches.

« Elles sont perdues. Elles tentent probablement de revenir vers la grange, mais elles ne retrouvent pas le chemin. Celles que nous avons ramenées avaient le ventre vide. Elles n’avaient pas mangé depuis samedi », souligne le producteur laitier.

La moitié des taures sont gestantes, c’est-à-dire qu’elles portent leur premier veau. Les autres sont encore trop jeunes. Les taures sont généralement plus fringantes et plus farouches que les vaches en lactation qui doivent se faire traire tous les jours et qui sont forcément moins peureuses.

Les personnes qui verraient les taures sont priées de contacter monsieur Morissette au 418-732-8770.

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  • Ivre en quadriporteur : sentence reportée à Rimouski
    Les représentations sur sentence de René Doskas, qui a plaidé coupable d’avoir conduit son quadriporteur électrique alors que ses capacités étaient affaiblies par l’alcool, devaient se tenir le 27 juin au palais de justice de Rimouski, mais elles ont été reportées au 18 juillet. L’avocate de l’accusé, Me Jacinthe Maurice, a annoncé son intention de déposer une requête pour contester la durée de l’interdiction de conduire minimum obligatoire puisqu’en raison de problèmes physiques, son client
     

Ivre en quadriporteur : sentence reportée à Rimouski

Les représentations sur sentence de René Doskas, qui a plaidé coupable d’avoir conduit son quadriporteur électrique alors que ses capacités étaient affaiblies par l’alcool, devaient se tenir le 27 juin au palais de justice de Rimouski, mais elles ont été reportées au 18 juillet.

L’avocate de l’accusé, Me Jacinthe Maurice, a annoncé son intention de déposer une requête pour contester la durée de l’interdiction de conduire minimum obligatoire puisqu’en raison de problèmes physiques, son client doit se déplacer en quadriporteur électrique, ce qui est considéré comme un véhicule moteur dans la loi.

Le rapport présentenciel est complété dans ce dossier.

Doskas a plaidé coupable le 27 février dernier au palais de justice de Rimouski, avant la tenue de son procès.

« Les policiers ont reçu un appel vers 14 h le 1er avril 2024 pour signaler qu’un homme dans un état d’ébriété avancé s’était rendu au dépanneur Shell du boulevard de la Rivière pour aller chercher de la bière en quadriporteur électrique », raconte la procureure de la Couronne, Me Marie-Pier Chicoine-Côté.

Plus du double de la limite d’alcool permise

Les policiers ont intercepté l’homme dans le stationnement d’un bloc appartements.

« Il avait une démarche chancelante. Les policiers l’ont mis en état d’arrestation et amené au poste de police où l’alcootest a révélé un taux de 170 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang, soit plus du double de la limite permise », indique Me Chicoine-Côté.

Le ministère public a déposé un avis de récidive, ce qui habituellement augmente la peine.

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  • Saint-Gabriel : neuf taures toujours en cavale
    Les propriétaires de la Ferme Guyloise sont toujours à la recherche de neuf taures (jeunes vaches n’ayant pas encore eu de veau) qui sont en cavale depuis samedi dernier après avoir été effrayé par des feux d’artifice. « Ça en prend juste une qui prend peur pour que les autres suivent. Elles ont défoncé la clôture et elles ont pris le bois vers le secteur du Mont-Comi. Nous avons réussi à en ramener 15 sur les 24 qui s’étaient sauvées. Il en manque toujours neuf », mentionnait le propriétaire
     

Saint-Gabriel : neuf taures toujours en cavale

Les propriétaires de la Ferme Guyloise sont toujours à la recherche de neuf taures (jeunes vaches n’ayant pas encore eu de veau) qui sont en cavale depuis samedi dernier après avoir été effrayé par des feux d’artifice.

« Ça en prend juste une qui prend peur pour que les autres suivent. Elles ont défoncé la clôture et elles ont pris le bois vers le secteur du Mont-Comi. Nous avons réussi à en ramener 15 sur les 24 qui s’étaient sauvées. Il en manque toujours neuf », mentionnait le propriétaire de la ferme laitière de race holstein, François Morissette.

Ce n’est pas facile de ramener des taures qui ont perdu leur repère et qui sont effrayées.

Les propriétaires tentent de suivre les traces dans la forêt. (Photo courtoisie)

« Quand on approche, elles se sauvent. Il faut leur parler et les attirer avec de la moulée pour qu’elles nous suivent tranquillement. Nous en avons ramené sur une distance de 2 km lundi. Pour les autres, elles ont été vues sur la route menant vers Sainte-Angèle, mais lorsque nous sommes arrivés, elles s’étaient sauvées dans le bois. Il y avait un champ juste à côté. Si elles s’étaient déplacées là, on aurait pu les voir, mais dans le bois, c’est comme courir après un orignal. On essaie de suivre les traces, mais elles vont plus vite que nous », explique monsieur Morissette.

Affamées

Les taures ne s’arrêtent pas pour manger ou se coucher, ce qui facilite les recherches.

« Elles sont perdues. Elles tentent probablement de revenir vers la grange, mais elles ne retrouvent pas le chemin. Celles que nous avons ramenées avaient le ventre vide. Elles n’avaient pas mangé depuis samedi », souligne le producteur laitier.

15 taures ont été ramenées jusqu’à maintenant, dont ce groupe empruntant la route. (Photo courtoisie)

La moitié des taures sont gestantes, c’est-à-dire qu’elles portent leur premier veau. Les autres sont encore trop jeunes.

Les taures sont généralement plus fringantes et plus farouches que les vaches en lactation qui doivent se faire traire tous les jours et qui sont forcément moins peureuses.

Les personnes qui verraient les taures sont priées de contacter monsieur Morissette au 418-732-8770.

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  • SOPER : Rimouski défendue par des avocats de Québec
    Le conseil municipal de Rimouski a confié le mandat au cabinet d’avocats Tremblay Bois Mignault Lemay, de Québec, pour représenter la Ville dans les poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Technipro BSL concernant la faillite de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER). Les recours ont été déposés à la Cour supérieure du district judiciaire de Rimouski. Le cabinet Tremblay Bois Mignault Lemay représente aussi la Ville dans le dossier contre la Société immob
     

SOPER : Rimouski défendue par des avocats de Québec

Le conseil municipal de Rimouski a confié le mandat au cabinet d’avocats Tremblay Bois Mignault Lemay, de Québec, pour représenter la Ville dans les poursuites intentées par le Groupe immobilier Tanguay et Technipro BSL concernant la faillite de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER).

Les recours ont été déposés à la Cour supérieure du district judiciaire de Rimouski.

Le cabinet Tremblay Bois Mignault Lemay représente aussi la Ville dans le dossier contre la Société immobilière GP, qui conteste la taxe imposée par Rimouski sur les immeubles commerciaux inoccupés dans le centre-ville élargi.

Selon le maire Guy Caron, joint par Le Soir, les assurances de la Ville couvriront les frais juridiques et ceux des anciens administrateurs de la SOPER dans les poursuites contre Tanguay et Technipro.

La MRC de Rimouski-Neigette est également visée par ces deux actions en justice.

En juin, la Ville et la MRC ont annoncé leur intention de contester la poursuite civile déposée par le Groupe Immobilier Tanguay contre elles, ainsi que contre les 14 anciens membres du conseil d’administration de la SOPER.

Les personnes visées disposaient d’un délai de 45 jours pour contester cette poursuite, convenir d’un règlement, proposer une médiation ou encore demander une conférence de règlement à l’amiable.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Les ex-membres du conseil d’administration poursuivis à titre individuel sont le maire et ex-président de la SOPER, Guy Caron, le préfet de la MRC, Francis St-Pierre, les conseillers rimouskois Rodrigue Joncas et Mélanie Beaulieu, la mairesse de Saint-Marcellin, Julie Thériault, l’ex-maire de Rimouski, Marc Parent, l’ex-président de la SOPER et de Novarium, Jean Pouliot ainsi que les administrateurs Geneviève Landry, Nancy Morin, Marie-Michèle Bélanger, Josée Laflamme, Eve-Marie Rioux, Nicolas Horth et Camille Leblanc.

Le bail stipule que la Société de promotion économique devait payer un loyer annuel de 675 000$ sur une période de 15 ans, en plus d’assumer les frais d’exploitation qui s’élevaient à près de 200 000$.

Dans sa demande, le Groupe immobilier Tanguay prétend « avoir été piégé » dans ce projet pour lequel il aurait reçu l’assurance qu’il n’y avait aucun autre risque que celui de la construction du bâtiment.

Deux poursuites distinctes

Le Groupe Immobilier Tanguay réclame près de 5 M$ à la Ville de Rimouski, à la MRC de Rimouski-Neigette, aux 14 anciens membres de la SOPER ainsi qu’à BDO Canada Ltée, syndic de la faillite. La faillite a mis fin au bail qui obligeait la SOPER à verser un loyer annuel de 675 000 $ pendant 15 ans pour l’immeuble du Novarium, inauguré en août 2022.

Pour sa part, Technipro BSL réclame 272 472,41 $, plus les intérêts, pour des travaux impayés liés à l’ajout d’une garderie dans le même immeuble.

Ajout d’une garderie

Pour sa part, Construction Technipro BSL a déposé un recours s’élevant à 272 472,41$, plus les intérêts, pour des travaux impayés liés à l’ajout d’une garderie privée subventionnée, baptisée « À chacun son histoire » dans l’immeuble du Novarium.

Inaugurée en janvier 2024, cette installation devait accueillir 78 enfants, dont 20 poupons de moins de 18 mois.

Le projet bénéficiait au départ d’un financement du ministère de la Famille du Québec, notamment pour les salaires des 14 employés, la location des locaux et le budget de fonctionnement.

La Société de promotion économique de Rimouski a confirmé sa faillite, le 28 novembre dernier, alors que ses dettes s’élevaient à environ 4 M$.

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  • Voyeurisme : Stéphane Marquis reviendra en août
    Les dossiers de Stéphane Marquis, 47 ans de Saint-Anaclet-de-Lessard, accusé de voyeurisme sont reportés au 15 août pour fixer une date de procès. Cette étape était initialement prévue le 27 juin, au palais de justice de Rimouski. Marquis a plaidé non coupable à l’ensemble des chefs d’accusation. « Nous avons eu des discussions avec la défense. Le ministère public doit faire certaines vérifications afin de s’assurer que la preuve soit complète », a mentionné la procureure de la Couronne, M
     

Voyeurisme : Stéphane Marquis reviendra en août

Les dossiers de Stéphane Marquis, 47 ans de Saint-Anaclet-de-Lessard, accusé de voyeurisme sont reportés au 15 août pour fixer une date de procès.

Cette étape était initialement prévue le 27 juin, au palais de justice de Rimouski. Marquis a plaidé non coupable à l’ensemble des chefs d’accusation.

« Nous avons eu des discussions avec la défense. Le ministère public doit faire certaines vérifications afin de s’assurer que la preuve soit complète », a mentionné la procureure de la Couronne, Me Frédérique Audet.

Au départ, Stéphane Marquis était accusé d’avoir observé et/ou produit un enregistrement visuel de quatre femmes alors qu’elles se trouvaient dans un lieu où l’on peut s’attendre à ce qu’une personne soit nue.

Les événements se seraient produits à Saint-Anaclet-de-Lessard et à Rimouski entre le 1er novembre 2023 et le 1er juillet 2024.

Flânage et harcèlement criminel

On reproche également à Stéphane Marquis d’avoir flâné et/ou rôdé dans la nuit sur la propriété d’autrui, près de deux maisons et de s’être commis à du harcèlement criminel envers une cinquième femme.

La dénonciation stipule que l’accusé aurait soit suivi cette femme, communiquée de façon répétée avec elle, cerné ou surveillé un lieu où elle réside ou travaille, ou se serait comporté de manière menaçante envers elle.

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  • Essence : l’impact de Costco difficile à évaluer
    L’impact de l’ouverture d’un service d’essence par Costco à Rimouski à la mi-juillet est difficile à évaluer sur le prix à la pompe au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, selon le conseiller en communication et porte-parole de CAA-Québec, Simon Bourassa. « Le premier gagnant, c’est évidemment le consommateur qui est membre chez Costco qui va pouvoir payer son essence moins chère. On sait que Costco est capable d’offrir des prix extrêmement compétitifs à la pompe pour différentes raisons, notamm
     

Essence : l’impact de Costco difficile à évaluer

L’impact de l’ouverture d’un service d’essence par Costco à Rimouski à la mi-juillet est difficile à évaluer sur le prix à la pompe au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, selon le conseiller en communication et porte-parole de CAA-Québec, Simon Bourassa.

« Le premier gagnant, c’est évidemment le consommateur qui est membre chez Costco qui va pouvoir payer son essence moins chère. On sait que Costco est capable d’offrir des prix extrêmement compétitifs à la pompe pour différentes raisons, notamment des coûts d’exploitation réduits au minimum. Pour ce qui est de savoir si cela aura un effet d’entraînement sur les autres stations-service et créer une pression pour les forcer à baisser leur prix, c’est difficile à dire », commente le spécialiste en entrevue à Le Soir.ca.

Parmi les facteurs à considérer, monsieur Bourassa parle des abonnements.

« Il faut être membre Costco pour profiter de ces prix-là. Est-ce qu’il y a vraiment plus de gens qui vont devenir membres Costco pour profiter de bas prix en essence parce qu’il faut y aller souvent à la station-service de Costco pour rentabiliser son abonnement », mentionne-t-il.

Simon Bourassa estime qu’il faudra voir si des stations-service de Rimouski seront désertées.

« On espère que les prix s’ajustent à la baisse et que ça crée une pression pour que le consommateur paie son essence moins chère, mais c’est difficile de le prédire ».

Avantage à baisser le prix

Le CAA n’a pas constaté de baisse du prix de l’essence à la suite de l’arrivée d’un Costco ailleurs au Québec.

« Si je prends l’exemple du secteur de la rue Bouvier à Québec où se trouvent notre siège social et un Costco, les stations-service environnantes sont souvent les plus chères à Québec. Le prix de Costco n’a aucune incidence sur les stations-service environnantes. Par contre, si certaines stations-service voient une baisse drastique de leur clientèle, elles auront sûrement avantage à baisser leurs prix », explique le porte-parole.

Des pompes à essence de Costco (Photo courtoisie Groupe SM Tardif)

Simon Bourassa réfute la croyance populaire croyant que le prix de l’essence augmente à l’approche du congé de la construction.

« Certaines essenceries, de manière indépendante, vont peut-être décider de profiter d’une augmentation de l’affluence dans leur secteur pour augmenter leur prix, mais le marché des produits pétroliers étant mondialisé, ce ne sont pas les deux petites semaines de la construction au Québec qui influence le marché mondial du pétrole ».

Cours du pétrole à la baisse

Le spécialiste souligne que le cours des produits pétroliers est la baisse depuis quelques jours avec la situation qui tend à se régulariser au Moyen-Orient.

Le cours du pétrole semble vouloir prendre une tournante à la baisse.

Certaines pétrolières se livrent actuellement une guerre de prix à Québec avec des prix qu’on n’avait pas vus depuis plusieurs années à 1,35$ ou 1,36$ du litre.

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  • Première sage-femme : Johanne Gagnon honorée
    La première sage-femme à exercer son métier légalement au Québec, Johanne Gagnon, de Sainte-Luce, vient tout juste de recevoir un prestigieux doctorat honoris causa de l’Université du Québec afin de souligner son parcours personnel et professionnel des plus inspirants. Véritable pionnière dans l’univers des sages-femmes au Québec, Johanne Gagnon a mis sur pied et coordonné la maternité de Povungnituk en 1986, le premier service de sage-femme dans le système de santé du Québec dont le mandat é
     

Première sage-femme : Johanne Gagnon honorée

La première sage-femme à exercer son métier légalement au Québec, Johanne Gagnon, de Sainte-Luce, vient tout juste de recevoir un prestigieux doctorat honoris causa de l’Université du Québec afin de souligner son parcours personnel et professionnel des plus inspirants.

Véritable pionnière dans l’univers des sages-femmes au Québec, Johanne Gagnon a mis sur pied et coordonné la maternité de Povungnituk en 1986, le premier service de sage-femme dans le système de santé du Québec dont le mandat était de desservir la côte est de l’Hudson et de former dans la communauté la relève de sages-femmes autochtones.

Visionnaire et engagée auprès des femmes des communautés, madame Gagnon a créé un modèle dont les résultats ont permis de faire avancer la cause sage-femme dans l’ensemble du Québec.

Depuis, son modèle a été recopié à de nombreuses reprises.

Des centaines de familles

Au-delà des centaines de familles qu’elle a accompagnées directement en tant que sage-femme, madame Gagnon a joué un rôle déterminant lors de l’élaboration des fondements législatifs et réglementaires de la profession de sage-femme, notamment en tant que présidente du Comité d’admission à la pratique sage-femme et membre du Conseil consultatif de l’Office des professions du Québec.

Johanne Gagnon. (Photo Le Soir.ca- Véronique Bossé)

Récipiendaire du prix Mérite du Conseil interprofessionnel du Québec, qui souligne son apport significatif à la profession, elle a également joué un rôle de premier plan dans l’implantation de la formation en pratique sage-femme à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) en 1999.

Encore aujourd’hui, l’UQTR est, grâce à madame Gagnon, la seule université francophone au Canada à offrir le programme de baccalauréat en pratique sage-femme.

Une source d’inspiration

« Johanne Gagnon laisse derrière elle un patrimoine remarquable qui transcende son domaine et mérite les plus hauts honneurs. Sa contribution est une source d’inspiration durable pour nos étudiants et nos finissants qui ont assisté à la collation des grades cette année », commente le recteur de l’UQTR, Christian Blanchette.

Le doctorat honoris causa de l’Université du Québec est un diplôme honorifique décerné à des personnes au mérite exceptionnel pour l’excellence de leur carrière universitaire, professionnelle, scientifique ou artistique, ou qui ont contribué de façon remarquable au progrès de la société ou à l’avancement du mieux-être de la collectivité.

Il est attribué par l’Assemblée des gouverneurs de l’UQ, sous l’égide d’un des établissements du réseau de l’Université du Québec, à la suite d’une recommandation favorable de ce dernier.

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  • Crimes sexuels : le procès de Ronald Audet reporté en août
    Prévu à compter du 30 juin, le procès de Ronald Audet, un Mont-Jolien de 86 ans, qui fait face à trois chefs d’accusation en matière de crimes sexuels, est reporté du 26 au 29 août au palais de justice de Rimouski. La juge Annick Poirier a accepté la demande de report formulée par l’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, malgré l’objection de la procureure de la Couronne, Me Marie-Pierre Chicoine-Côté. Attentat à la pudeur et grossière indécence Ronald Audet fait face à deux chefs d’a
     

Crimes sexuels : le procès de Ronald Audet reporté en août

Prévu à compter du 30 juin, le procès de Ronald Audet, un Mont-Jolien de 86 ans, qui fait face à trois chefs d’accusation en matière de crimes sexuels, est reporté du 26 au 29 août au palais de justice de Rimouski.

La juge Annick Poirier a accepté la demande de report formulée par l’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, malgré l’objection de la procureure de la Couronne, Me Marie-Pierre Chicoine-Côté.

Attentat à la pudeur et grossière indécence

Ronald Audet fait face à deux chefs d’accusation d’attentat à la pudeur et un de grossière indécence. Le vocable attentat à la pudeur n’existe plus aujourd’hui. Il a été remplacé par celui d’agression sexuelle, mais les accusations doivent être celles qui étaient en place au moment des gestes reprochés.

Le palais de justice de Rimouski (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

L’octogénaire a été arrêté le 28 septembre 2023 et libéré sous promesse de comparaître le 3 octobre, ce qu’il a fait au palais de justice de Mont-Joli.

Apte à subir son procès

Ronald Audet a été déclaré apte à subir son procès à la suite d’une évaluation par un spécialiste.

« Mon client a eu des problèmes cardiaques qui ont mené à un ACV. Il a des hauts et des bas. Nous avons tenu l’enquête préliminaire pendant que mon client était hospitalisé à la suite d’un ACV », a mentionné Me Caroline Bérubé, lors d’une précédente comparution.

Audet a été cité à son procès au terme de son enquête préliminaire. Comme c’est la coutume, les témoignages livrés au stade de l’enquête préliminaire sont frappés d’une ordonnance de non-publication afin de ne pas influencer le procès à venir. Ronald Audet a choisi un procès devant un juge seul (sans jury).

Les accusations sont en lien avec des événements qui seraient survenus entre septembre 1974 et janvier 1983 à Mont-Joli et à Saint-Zénon-du-Lac Humqui.

Des accusations subséquentes

Quatre nouveaux chefs d’accusation en matière de crimes sexuels ont été portés contre Ronald Audet. Il a plaidé non coupable et demandé la tenue d’un interrogatoire au préalable précédent son procès.

L’interrogatoire au préalable, qui est une nouvelle forme d’enquête préliminaire, permet à la Défense d’interroger un ou des témoins à huis clos, sans juge, mais en présence du procureur de la Couronne. Elle est possible uniquement lorsque la citation à procès n’est pas contestée, comme c’est le cas en l’espèce. Elle aura lieu le 5 décembre.

Une ordonnance de non-publication a été prononcée sur tous les détails permettant d’identifier la victime présumée.

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  • Fraude à Saint-Simon : une facilitation est demandée
    Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la Cour ce vendredi matin à Rimouski pour fixer une date de procès, mais cette étape a été reportée au 29 septembre puisque les deux parties estiment qu’une conférence de facilitation pourrait permettre d’en arriver à une entente avant la tenue. « Nos discussions nous permettent de penser qu’une facilitation pourrait faire avancer les dossiers », mentionne l’avoc
     

Fraude à Saint-Simon : une facilitation est demandée

Les trois personnes accusées relativement à une fraude de 304 000$ à la Municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski étaient de retour à la Cour ce vendredi matin à Rimouski pour fixer une date de procès, mais cette étape a été reportée au 29 septembre puisque les deux parties estiment qu’une conférence de facilitation pourrait permettre d’en arriver à une entente avant la tenue.

« Nos discussions nous permettent de penser qu’une facilitation pourrait faire avancer les dossiers », mentionne l’avocat des trois accusés, Me Sarto Landry, qui a fait part de son intention de présenter une requête pour la tenue de procès séparés pour les accusés, si des procès sont nécessaires.

Des chefs retirés

Le 12 juin, le ministère public a demandé à la juge Annick Boivin de prononcer le retrait du chef d’accusation de fraude qui pesait sur la mère et le conjoint de l’ex-directrice générale de la Municipalité, Fanny Beaulieu-Saint-Laurent.

Odette Beaulieu et Maxime Gosselin sont toujours accusés d’avoir eu en leur possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.

Pas de changement en ce qui concerne les accusations contre Fanny Beaulieu-Saint-Laurent qui est accusée d’avoir frustré la municipalité d’un montant dépassant 5 000$, d’avoir utilisé ou fait utiliser un ordinateur dans le but de commettre une fraude, d’avoir utilisé une carte de crédit de manière frauduleuse, d’avoir eu en sa possession de l’argent et des biens en sachant qu’ils avaient été obtenus par la commission d’une infraction criminelle et d’avoir transféré la possession de sommes d’argent et de biens dans l’intention de les cacher ou de les convertir.

Me Sarto Landry représente les trois accusés qui ont tous plaidé non coupables le 21 octobre 2024, lors de leur première comparution.

Ordonnance de blocage modifiée

Lors d’un précédent passage à la Cour, le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, a modifié l’ordonnance de blocage qui touchait la propriété de Fanny Beaulieu-Saint-Laurent et Maxime Gosselin puisqu’elle a été vendue par le DPCP.

« J’ordonne que le produit de la vente, soit un montant de 167 586$, soit bloqué, plutôt que l’immeuble ».

Rappelons que 304 000 $ ont disparu des coffres de la municipalité en 2021 et 2022.

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  • L’urgence de Trois-Pistoles demeure ouverte cet été
    Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent a fait le point sur sa situation financière ce jeudi matin lors d’une conférence de presse à Rimouski. L’organisation a confirmé que les urgences des secteurs des Basques et du Témiscouata demeureront ouvertes cet été. Les soins et les services à la population demeurent les mêmes. Rappelons que les fermetures de ces deux urgences de soir et de nuit font partie du plan de compressions budgétaires soumis par le CISSS
     

L’urgence de Trois-Pistoles demeure ouverte cet été

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent a fait le point sur sa situation financière ce jeudi matin lors d’une conférence de presse à Rimouski. L’organisation a confirmé que les urgences des secteurs des Basques et du Témiscouata demeureront ouvertes cet été. Les soins et les services à la population demeurent les mêmes.

Rappelons que les fermetures de ces deux urgences de soir et de nuit font partie du plan de compressions budgétaires soumis par le CISSS à Santé Québec pour un retour à l’équilibre budgétaire. Aucune décision n’a encore été annoncée dans ces dossiers.

Le CISSS dit poursuivre ses efforts afin d’assurer une gestion responsable et rigoureuse de son budget, tout en maintenant l’accès à des soins et des services de qualité à la population.

Retour à l’équilibre budgétaire

Au cours de la dernière année financière qui s’est terminée le 31 mars, le CISSS, comme l’ensemble des établissements du réseau de la santé et services sociaux, s’est engagé dans un exercice de retour à l’équilibre budgétaire. Différentes mesures d’optimisation, comme la réduction des dépenses en main-d’œuvre indépendante et l’optimisation de postes administratifs ont été effectuées.

« Ces efforts de l’ensemble de nos équipes ont permis à l’établissement de déposer un budget équilibré pour l’année financière 2025-2026. Nous devrons cette année améliorer notre performance financière. Ce sont 33 M$ qui devront être dégagés en changeant notamment nos manières de faire, en étant plus efficace au cours de l’année financière 2025-2026. Des mesures atteignant 22 M$ ont déjà été identifiées par nos équipes. Le travail se poursuit en collaboration avec le siège social de Santé Québec », déclare le Dr Jean-Christophe Carvalho, président et directeur général du CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Mesures déployées pour la période estivale

Chaque année, la période estivale nécessite une planification serrée afin d’assurer le maintien d’une offre de service accessible, sécuritaire et de qualité à la population. Avec l’arrivée de Santé Québec, cette même planification a débuté en mars dernier et le travail réalisé par nos équipes, en collaboration avec celles du siège social de la société d’État, permet une continuité des soins et des services dans les secteurs critiques.

Le président-directeur général du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Jean-Christophe Carvalho. (Photo Johanne Fournier)

Une seule exception : une réorganisation temporaire du service d’obstétrique à l’Hôpital de Notre-Dame-du-Lac a été nécessaire. Cette modification aux services locaux a été annoncée le 17 juin dernier, et ce, avec les mesures de mitigation qui les accompagnent.

« La période estivale nécessite un engagement supplémentaire de nos équipes pour faire face à certains enjeux. La planification hâtive effectuée cette année et l’apport de nos équipes nous permettent d’être confiants pour l’été qui s’amorce. Évidemment, si des situations ponctuelles devaient survenir dans les semaines à venir, nous nous assurerons de communiquer rapidement les mesures mises en place pour rassurer la population », affirme le Dr Carvalho.

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  • Bruno-Pierre Godbout demande une enquête préliminaire
    Le conseiller municipal du quartier de Newport à la Ville de Chandler, Bruno-Pierre Godbout, était de retour en cour le 23 juin, au palais de justice de Percé, pour des accusations de fraude et de voies de fait qui sont reportées au 25 août pour fixer une date de procès dans le premier cas et une date d’enquête préliminaire dans le second. Rappelons que le juge de la Cour du Québec, Denis Paradis, a refusé de le remettre en liberté le 25 avril dernier. Le magistrat a répété à quelques rep
     

Bruno-Pierre Godbout demande une enquête préliminaire

Le conseiller municipal du quartier de Newport à la Ville de Chandler, Bruno-Pierre Godbout, était de retour en cour le 23 juin, au palais de justice de Percé, pour des accusations de fraude et de voies de fait qui sont reportées au 25 août pour fixer une date de procès dans le premier cas et une date d’enquête préliminaire dans le second.

Rappelons que le juge de la Cour du Québec, Denis Paradis, a refusé de le remettre en liberté le 25 avril dernier.

Le magistrat a répété à quelques reprises que ce n’était pas le procès et qu’il n’avait pas à juger de la culpabilité ou non de l’accusé. Il estime que la détention de l’accusé pendant les procédures judiciaires est requise pour assurer la protection du public.

L’homme de 36 ans a été arrêté le 15 avril et il a comparu une première fois le jour même au palais de justice de Percé.

Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une peine compte à 1,5 jour par jour.

Le juge a émis une ordonnance de non-publication sur tous les détails permettant d’identifier les présumées victimes.

Trois victimes entre 2010 et 2025

« Entre 2010 et 2025, l’homme aurait fait au moins trois victimes connues à l’heure actuelle, mais l’enquête tend à démontrer qu’il aurait pu en faire d’autres. Il se serait servi de sa notoriété afin d’entrer en contact avec ses victimes », mentionnait la Sûreté du Québec au moment de l’arrestation.

Godbout n’a pas d’antécédent judiciaire, mais il a une cause pendante (en cours) pour des accusations de fraude en lien avec de fausses demandes de remboursement de frais en 2021 alors qu’il agissait à titre de maire suppléant de Chandler.

Radié temporairement par son ordre

Le Conseil de discipline de l’Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec a suspendu provisoirement Bruno-Pierre Godbout dans une décision rendue le 2 juin dernier.

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  • L’évadé de l’Hôpital écope de trois mois
    Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, en novembre 2024, a été condamné à une peine de trois mois de prison pour cette infraction et à une peine globale de 11,5 mois de détention pour l’ensemble des accusations de bris de probation et de bris d’engagement portés contre lui. La peine a été imposée ce jeudi après-midi par le juge Yves Desaulniers qui a mentionné avoir tenu compte des nombreux antécédents de l’accusé
     

L’évadé de l’Hôpital écope de trois mois

Dany Deschênes, le prisonnier ayant tenté de s’évader alors qu’il recevait des soins à l’Hôpital régional de Rimouski, en novembre 2024, a été condamné à une peine de trois mois de prison pour cette infraction et à une peine globale de 11,5 mois de détention pour l’ensemble des accusations de bris de probation et de bris d’engagement portés contre lui.

La peine a été imposée ce jeudi après-midi par le juge Yves Desaulniers qui a mentionné avoir tenu compte des nombreux antécédents de l’accusé en matière de bris d’ordonnances au cours de la dernière décennie.

La sentence débute ce jeudi 26 juin. Elle tient compte de la détention préventive de 6,5 mois purgés après son arrestation de novembre 2024 et de deux mois depuis sa nouvelle arrestation en mai 2025.

Dany Deschênes a été arrêté le 28 novembre 2024 à sa sortie d’une résidence d’où il n’avait pas le droit de se trouver sur une ordonnance de la Cour. Il a été amené au poste de la Sûreté du Québec de La Mitis, à Price, pour différents chefs d’accusation.

À la suite de son interrogatoire, en attente de sa comparution, il a demandé à consulter un médecin, ce qui est permis par la loi.

À l’Hôpital régional de Rimouski

Transporté à l’urgence de Rimouski vers 14 h 30, l’individu, résident dans La Mitis, a rencontré un membre du personnel médical, seul dans une salle d’examen, comme le permet aussi la loi.

Au moment du départ du soignant, Deschênes a profité des quelques secondes de solitude pour s’enfuir par une autre porte communicante.

L’homme a été rattrapé rapidement et neutralisé par les policiers. Personne n’a été blessé durant l’intervention.

Il a été remis en liberté le 9 avril 2025 par le juge Jules Berthelot moyennant le versement d’une caution de 1 000$.

Le 14 mai 2025, il a été arrêté de nouveau pour un manquement à son ordonnance de remise en liberté en se rendant au domicile de son ex-conjointe pour effectuer des travaux de réparations sur le tracteur à gazon. Les policiers l’ont arrêté dans le garage.

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  • Actes de vandalisme au skatepark de Trois-Pistoles
    La Ville de Trois-Pistoles déplore des actes de vandalisme et de dégradation des installations du futur skatepark en élaboration sur le stationnement près de l’aréna Bertrand-Lepage et de la Piscine régionale des Basques. « C’est avec déception que nous constatons des actes de vandalisme sur le skatepark actuellement en construction à Trois-Pistoles. Des dégradations sur un équipement non encore livré, pensé pour et avec les jeunes, et attendu de longue date par toute la communauté », déplore
     

Actes de vandalisme au skatepark de Trois-Pistoles

La Ville de Trois-Pistoles déplore des actes de vandalisme et de dégradation des installations du futur skatepark en élaboration sur le stationnement près de l’aréna Bertrand-Lepage et de la Piscine régionale des Basques.

« C’est avec déception que nous constatons des actes de vandalisme sur le skatepark actuellement en construction à Trois-Pistoles. Des dégradations sur un équipement non encore livré, pensé pour et avec les jeunes, et attendu de longue date par toute la communauté », déplore l’administration municipale sur la page Facebook de la Ville de Trois-Pistoles.

Surveillance augmentée

« Ce lieu se veut un espace de rencontre, de sport et de fierté pour les citoyens. Voir un tel geste poser pour porter atteinte à un projet collectif est déplorable. Nous serons contraints d’augmenter la surveillance et les mesures de contrôle sur le chantier, une décision que nous aurions préféré éviter. Nous appelons au respect des lieux publics et à la responsabilité de chacun », poursuit-on.

Des actes de vandalisme ont été commis sur le site du skatepark en construction. (Photo Facebook Ville de Trois-Pistoles)

La Ville de Trois-Pistoles demande aux gens qui auraient été témoins de gestes répréhensibles de les signaler à la Ville de façon confidentielle.

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  • Les forestiers à la défense du projet de loi 97
    La Table de concertation de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent (TCFPBSL) se porte à la défense du projet de loi 97 – Loi visant principalement à moderniser le régime forestier présenté le 23 avril par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, qu’elle considère comme nécessaire pour l’avenir de la foresterie dans la région. « Il nous apparaît crucial de souligner les avancées positives de cette mesure législative pour l’avenir de la filière forestière et les communautés du Bas-Sai
     

Les forestiers à la défense du projet de loi 97

La Table de concertation de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent (TCFPBSL) se porte à la défense du projet de loi 97 – Loi visant principalement à moderniser le régime forestier présenté le 23 avril par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, qu’elle considère comme nécessaire pour l’avenir de la foresterie dans la région.

« Il nous apparaît crucial de souligner les avancées positives de cette mesure législative pour l’avenir de la filière forestière et les communautés du Bas-Saint-Laurent. De prime abord, il faut rappeler que la région vit de ses forêts, la publique et la privée. Les industriels opérant les scieries et les papetières, les transporteurs de bois, les opérateurs forestiers et les producteurs forestiers individuellement ou de façon regroupée emploient des milliers de personnes sur le territoire et contribuent de façon significative à la vie économique », mentionnent le Syndicat des producteurs forestiers du Bas-Saint-Laurent, le Groupe Lebel et la Fédération des Groupements forestiers du Bas-Saint-Laurent dans un communiqué de presse signé de manière commune.

Des retombées significatives dans la région

Les signataires du communiqué rappellent que la valeur des bois provenant de la forêt privée du Bas-Saint-Laurent était de 105 M$ en 2024, ce qui génère des retombées économiques significatives pour la région.

Le projet de loi 97, sans être parfait, énonce des moyens pour vitaliser la filière forestière, notamment : en introduisant à l’objet de la loi, l’encadrement de l’aménagement des forêts privées; en favorisant la contribution de celles-ci à l’approvisionnement des usines de transformation; en équilibrant les approvisionnements de cette forêt privée vers les usines lors de perturbations d’origine naturelle telles les aléas climatiques et en maintenant, pour la provenance des bois, le principe de résidualité en faveur de la forêt privée eu égard à la forêt publique, s’assurant ainsi d’une prévisibilité d’approvisionnement à long terme des usines par les producteurs forestiers.

Le projet de loi 97 énonce des moyens pour vitaliser la filière forestière. (Photo Fédération des producteurs forestiers du Québec)

« Ces changements législatifs doivent être adoptés pour sécuriser la filière forestière du Bas-Saint-Laurent », réclament les organismes.

Aucun accès compromis

Contrairement à ce qui est présentement véhiculé, l’accès à la forêt publique pour les villégiateurs et autres utilisateurs du territoire n’est aucunement compromis par cette loi.

« Il est temps pour la Table d’affirmer qu’elle croit au développement économique de la filière forestière et à la richesse collective créée par un aménagement durable de la forêt privée au Bas-Saint-Laurent. Le projet de loi 97, sans être parfait, va dans ce sens », précise-t-on.

La Table de concertation de la forêt privée au Bas-Saint-Laurent regroupe des représentants des élus municipaux, des industriels et des producteurs forestiers de la région.

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  • Meurtre à Mont-Joli : enquête préliminaire en octobre
    L’enquête préliminaire commune pour les cinq accusés de meurtre au 2e degré (sans préméditation) à la suite du décès d’un homme de 46 ans relié aux Hells Angels, le 11 septembre 2024 à Mont-Joli, débutera le 6 octobre au palais de justice de Rimouski pour une durée prévue de trois semaines. C’est ce qui a été décidé, ce mercredi 25 juin, par le juge Yves Desaulniers. Les semaines du 6, 13 et 20 octobre 2025 sont réservées pour cet exercice. Un interprète anglais-français a été demandé pui
     

Meurtre à Mont-Joli : enquête préliminaire en octobre

L’enquête préliminaire commune pour les cinq accusés de meurtre au 2e degré (sans préméditation) à la suite du décès d’un homme de 46 ans relié aux Hells Angels, le 11 septembre 2024 à Mont-Joli, débutera le 6 octobre au palais de justice de Rimouski pour une durée prévue de trois semaines.

C’est ce qui a été décidé, ce mercredi 25 juin, par le juge Yves Desaulniers.

Les semaines du 6, 13 et 20 octobre 2025 sont réservées pour cet exercice. Un interprète anglais-français a été demandé puisque quatre des cinq accusés sont anglophones et que plusieurs témoins qui seront entendus sont francophones.

L’enquête préliminaire permet aux avocats de défense de pouvoir interroger des témoins afin de préparer le procès à venir.

Elle permet aussi au juge de déterminer si la preuve est suffisante pour citer les accusés à un procès sur les accusations telles que portées, ou sur des chefs moindres, par exemple homicide involontaire. L’enquête sera en anglais.

Quatre des cinq accusés ont comparu par vidéoconférence du centre de détention de Rivière-des-Prairies. Il s’agit de Bernard-Briand Lewis-Philipps, Patrick Francis, Jerred-Xavier Taylor et Zachary Dryden. Ils ont tous renoncé à la tenue de leur enquête sur remise en liberté. Ils resteront donc détenus pendant la suite du processus judiciaire.

L’arrestation des présumés suspects sur l’autoroute 20 à Rimouski en lien avec l’homicide survenu à Mont-Joli. (Photo courtoisie)

La procureure de la Couronne, Me Frédérique Audet, a consenti à l’absence du seul accusé en liberté, William Keita, qui est aussi le seul francophone.

Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une sentence compte à 1,5 jour par jour purgé. Ils sont détenus depuis leur arrestation le 11 septembre 2024.

Accusés de meurtre au 2e degré

Les cinq suspects sont accusés de meurtre au 2e degré et de port d’une arme dans un dessein dangereux.

Les policiers ont arrêté les suspects sur l’autoroute 20, un peu plus tard, dans la journée des événements, dans le secteur de Rimouski.

La victime est André Bourgoin, 46 ans, de Mont-Joli (Photo Facebook)

La victime est André Bourgoin, 46 ans, de Mont-Joli. Ce dernier a été identifié comme un dirigeant du réseau de Mont-Joli lors de l’importante opération policière contre le trafic de stupéfiants reliés aux Hells Angels, l’opération Oursin, menée en 2019.

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  • Bertin Denis quitte après 16 ans à la préfecture des Basques
    Bertin Denis confirme qu’il ne sollicitera pas de nouveau mandat comme préfet de la MRC des Basques en novembre prochain. « Après 16 ans comme préfet, je considère avoir fait ma part. À 72 ans, il est temps de passer le flambeau à un plus jeune. Je n’entreprendrai pas de dossier majeur d’ici les élections, mais je demeure disponible pour poursuivre certains dossiers prioritaires, comme le maintien des services de soir et de nuit à l’urgence de Trois-Pistoles. Je vais “tenir le fort” jusqu’aux
     

Bertin Denis quitte après 16 ans à la préfecture des Basques

Bertin Denis confirme qu’il ne sollicitera pas de nouveau mandat comme préfet de la MRC des Basques en novembre prochain.

« Après 16 ans comme préfet, je considère avoir fait ma part. À 72 ans, il est temps de passer le flambeau à un plus jeune. Je n’entreprendrai pas de dossier majeur d’ici les élections, mais je demeure disponible pour poursuivre certains dossiers prioritaires, comme le maintien des services de soir et de nuit à l’urgence de Trois-Pistoles. Je vais “tenir le fort” jusqu’aux élections », mentionne-t-il.

Bertin Denis a un dauphin. Il s’agit du maire de Saint-Clément, Gabriel Belzile.

« Je pense que c’est un candidat très intéressant. Le maire de Saint-Mathieu, Roger Martin, est aussi un candidat intéressant, sauf qu’il a mon âge. Gabriel Belzile est un homme plus jeune qui est encore en affaires. Il était président du Syndicat des producteurs de lait du Bas-Saint-Laurent depuis plusieurs années. Je ne ferai pas campagne pour un ou pour l’autre, mais c’est clair que celui à qui j’en ai parlé, c’est Gabriel Belzile. C’est la population des Basques qui va décider, ce n’est pas Bertin Denis », lance-t-il.

Un autre candidat s’est ajouté dans la course. Il s’agit du maire de Saint-Simon, Denis Marcoux.

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  • Agressions sur une fillette : Perreault attendra en septembre
    Reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une fillette de 3 à 7 ans entre janvier 2000 et décembre 2004 à Saint-Gabriel-de-Rimouski, Richard Perreault était de retour en cour, ce lundi 23 juin au palais de justice de Rimouski, pour les représentations sur sentence. Le juge Richard Côté a écouté les arguments des deux parties, en plus de prendre connaissance du rapport présententiel. Il fera connaître sa décision sur la sentence le 9 septembre prochain. La victime a demandé la levée de
     

Agressions sur une fillette : Perreault attendra en septembre

Reconnu coupable d’avoir agressé sexuellement une fillette de 3 à 7 ans entre janvier 2000 et décembre 2004 à Saint-Gabriel-de-Rimouski, Richard Perreault était de retour en cour, ce lundi 23 juin au palais de justice de Rimouski, pour les représentations sur sentence.

Le juge Richard Côté a écouté les arguments des deux parties, en plus de prendre connaissance du rapport présententiel. Il fera connaître sa décision sur la sentence le 9 septembre prochain.

La victime a demandé la levée de l’ordonnance de non-publication qui empêchait les médias de rapporter les faits qui auraient permis de l’identifier puisque les agressions ont été commises alors que l’accusé était en situation d’autorité.

Le 31 janvier, le juge de la Cour du Québec, Richard Côté, a reconnu Perreault, aujourd’hui âgé de 66 ans et résident à Saint-Donat-de-Rimouski, coupable d’agressions sexuelles et de violence à l’encontre d’une fillette âgée de seulement trois ans au début des abus.

Des agressions quasi hebdomadaires

La preuve présentée au procès indique que la fillette a été agressée de manière quasi hebdomadaire dans la chambre et la douche de la résidence de l’accusé en 2000 et 2001.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

Perreault a aussi été reconnu coupable d’avoir incité un autre homme à abuser de l’enfant.

L’avocate de l’accusé, Me Caroline Bérubé, a déjà porté le verdict de culpabilité à l’encontre de son client en appel.

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  • Le Répit du Passant reprend ses dîners populaires
    Le Répit du Passant confirme le retour graduel des dîners populaires dans le district Saint-Robert à Rimouski, dès le 2 juillet, à raison d’un midi pour la première semaine. Puis, à partir du 8 juillet, ces repas seront offerts deux midis par semaine, le mardi et le mercredi. Le Répit s’était engagé à relancer ce service, offert auparavant par l’organisme L’Arbre de Vie qui a dû fermer ses portes, faute de ressources, à la suite de la pandémie. « En juin 2024, nous nous étions engagés env
     

Le Répit du Passant reprend ses dîners populaires

Le Répit du Passant confirme le retour graduel des dîners populaires dans le district Saint-Robert à Rimouski, dès le 2 juillet, à raison d’un midi pour la première semaine. Puis, à partir du 8 juillet, ces repas seront offerts deux midis par semaine, le mardi et le mercredi.

Le Répit s’était engagé à relancer ce service, offert auparavant par l’organisme L’Arbre de Vie qui a dû fermer ses portes, faute de ressources, à la suite de la pandémie.

« En juin 2024, nous nous étions engagés envers l’organisme L’Arbre de Vie à reprendre les repas du midi, une tradition bien appréciée dans le milieu », explique le président du Répit, Louis-Marie Bouliane. « Un an plus tard, ce service sera à nouveau offert aux gens ! »

En formule boîte à lunch

Le premier dîner aura lieu le mercredi 2 juillet, de 11 h à 13 h, au sous-sol de l’Église Saint-Robert, au 233 rue Saint-Laurent Ouest. Il sera offert gratuitement sous forme de boîte à lunch à emporter ou à consommer sur place.

À partir du 22 juillet, le dîner sera disponible au coût de 2 $; il en sera de même pour les soupers populaires offerts au Répit.

« Une fois tous nos équipements installés à Saint-Robert, nous pourrons augmenter à trois dîners par semaine, avec l’aide de bénévoles », souligne le directeur du Répit, Martin Bélanger.

Martin Bélanger et Véronique Collin, directeur général et coordonnatrice clinique du Répit du passant. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

L’équipe du Répit remercie la Fabrique de la Bienheureuse-Elizabeth-Turgeon, la Pastorale sociale du diocèse de Rimouski et le Club des Ambassadeurs communautaires de Telus pour leur soutien dans la réalisation de ce projet.

Repas aussi offerts au Répit

Pour rappel, les repas sont toujours offerts au Répit, sur la rue Saint-Cyprien, selon le calendrier suivant : Distribution des boîtes à lunch : les mardis et jeudis, entre 11 h et midi, jusqu’au 1er juillet.

Repas à emporter : tous les jours, entre 8 h et 21 h, selon les quantités disponibles. Soupers populaires : les mardis, mercredis et jeudis, de 17 h 30 à 18 h.

Distribution de collations : les mardis, mercredis et jeudis, à 21 h.

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  • L’avocat Pierre Gagnon radié du Barreau pour 15 jours
    L’avocat en droit criminel, Me Pierre Gagnon, qui exerce notamment dans le district judiciaire de Rimouski, est présentement sous le coup d’une radiation temporaire de 15 jours imposée par le Barreau du Québec, le 10 juin dernier. Dans l’avis de radiation dont Le Soir.ca a obtenu copie, on apprend que Me Pierre Gagnon a été reconnu coupable le 28 mars 2025 par le comité de discipline d’infractions commises à Saguenay. Le Barreau du Québec lui reproche « d’avoir manqué à ses devoirs envers
     

L’avocat Pierre Gagnon radié du Barreau pour 15 jours

L’avocat en droit criminel, Me Pierre Gagnon, qui exerce notamment dans le district judiciaire de Rimouski, est présentement sous le coup d’une radiation temporaire de 15 jours imposée par le Barreau du Québec, le 10 juin dernier.

Dans l’avis de radiation dont Le Soir.ca a obtenu copie, on apprend que Me Pierre Gagnon a été reconnu coupable le 28 mars 2025 par le comité de discipline d’infractions commises à Saguenay.

Le Barreau du Québec lui reproche « d’avoir manqué à ses devoirs envers la profession en refusant ou négligeant de répondre personnellement et avec diligence à la lettre que lui transmettait un syndic adjoint, datée du 11 novembre 2024, et ce, malgré des lettres de rappel des 9 et 19 décembre 2024, ainsi qu’aux messages téléphoniques des 19 décembre 2024 et 6 janvier 2025, contrevenant ainsi à l’article 135 du Code de déontologie des avocats. »

Le 7 avril 2025, le Conseil de discipline imposait à Pierre Gagnon une radiation du Tableau de l’Ordre pour une période de 15 jours sur le seul chef de la plainte.

Cette sanction imposée par le Conseil de discipline étant exécutoire à l’expiration des délais d’appel, selon l’article 158 du Code des professions, Pierre Gagnon a été radié du Tableau de l’Ordre du Barreau du Québec pour une période de 15 jours à compter du 10 juin 2025.

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  • Bâtiments de Bois BSL vendus : « ce n’était pas winner »
    Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, se réjouit de l’acquisition des bâtiments de Bois BSL par le Groupement forestier Métis-Neigette, inutilisés depuis la faillite du producteur de planchers de bois franc en août 2024. La Cour supérieure a récemment autorisé la transaction évaluée à 2,5 M$. Le Groupement dit saisir l’occasion stratégique d’acquérir ces infrastructures dans le parc industriel de Mont-Joli, qui présentent un fort potentiel de développement. Son conseil d’administration dévo
     

Bâtiments de Bois BSL vendus : « ce n’était pas winner »

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, se réjouit de l’acquisition des bâtiments de Bois BSL par le Groupement forestier Métis-Neigette, inutilisés depuis la faillite du producteur de planchers de bois franc en août 2024.

La Cour supérieure a récemment autorisé la transaction évaluée à 2,5 M$.

Le Groupement dit saisir l’occasion stratégique d’acquérir ces infrastructures dans le parc industriel de Mont-Joli, qui présentent un fort potentiel de développement. Son conseil d’administration dévoilera, au cours des prochains mois, les projets qui verront le jour sur ce site.

« La Ville était au courant de cette possibilité. Nous avions discuté avec la direction du Groupement à propos de leur projet que nous allons leur laisser le soin d’annoncer. Pour nous, c’est sûr que nous n’aimons pas avoir des bâtiments inutilisés dans notre parc industriel. Ce n’est pas vivant. Ce n’est pas « winner » comme on dit. Le fait de savoir qu’une reprise s’en vient, ça nous réjouit. Nous voyons cela d’un œil très positif pour l’avenir », commente monsieur Soucy.

Le maire se réjouit d’autant plus que l’acheteur provient de la région.

« Ce sont des forestiers de notre coin qui ont à cœur le développement de notre région et qui veulent œuvrer dans le domaine de la transformation du bois », poursuit-il.

Maintenir un enracinement local

« Nous sommes fiers de contribuer activement au dynamisme économique du parc industriel de Mont-Joli. Pour les membres du conseil d’administration, il était essentiel de maintenir un enracinement local en réinvestissant concrètement dans ces infrastructures. Ce geste illustre notre engagement envers le territoire et notre désir de maintenir une proximité réelle avec la population », indique Joël Guimond, directeur général du Groupement forestier Métis-Neigette.

(Photo courtoisie Bois BSL)

En intégrant les installations de Bois BSL, le Groupement forestier Métis-Neigette se donne de nouveaux leviers pour stimuler la transformation régionale, favoriser l’innovation et offrir des perspectives de croissance durable à ses employés, à ses membres, à ses partenaires ainsi qu’à l’ensemble de la communauté.

Deux usines de sciage

Le Groupement forestier Métis-Neigette opère deux usines de sciages à La Rédemption et à Saint-Fabien. L’organisme a fêté ses 50 ans en 2024. Il est issu du regroupement réussi en 2018 entre les sociétés d’exploitation des ressources de la Mitis et de la Neigette.

Avec toutes ses filiales, le Groupement forestier Métis-Neigette emploie 200 personnes, à part des sous-traitants, pour des travaux en forêt, dans ses usines de transformation du bois et en acériculture.

Par ailleurs, Le Soir.ca a appris qu’une assemblée générale extraordinaire est en préparation pour revenir à la charge avec un regroupement entre le Groupement forestier Métis-Neigette et celui du Témiscouata à la suite du refus du printemps 2024.

« On y tient parce que nous connaissons les bienfaits que le regroupement de 2018 (entre la Neigette et la Mitis) nous a apportés. Il faut être attractif pour nos employés. Les jeunes cherchent des entreprises en croissance. Nous allons mieux informer nos gens », mentionnaient le président et le directeur général du Groupement Métis-Neigette, Pierre Sirois et Joël Guimond, lors d’une précédente entrevue.

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  • Steeve Gagnon : pas de libération avant 25 ans
    Reconnu coupable de trois chefs de meurtre au premier degré (avec préméditation), l’auteur de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 à Amqui, Steeve Gagnon, a été condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans. Il s’agit d’une peine automatique pour un meurtre au premier degré que le juge a imposé à l’accusé après les verdicts livrés par le juré numéro 1. Le verdict et la sentence ont été accueillis avec soulagement par les proches des victimes
     

Steeve Gagnon : pas de libération avant 25 ans

Reconnu coupable de trois chefs de meurtre au premier degré (avec préméditation), l’auteur de l’attaque au camion-bélier survenue le 13 mars 2023 à Amqui, Steeve Gagnon, a été condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans.

Il s’agit d’une peine automatique pour un meurtre au premier degré que le juge a imposé à l’accusé après les verdicts livrés par le juré numéro 1.

Le verdict et la sentence ont été accueillis avec soulagement par les proches des victimes qui s’étaient déplacés nombreux par assister au verdict prononcé ce samedi soir vers 19 h 20.

La mairesse d’Amqui, Sylvie Blanchette, était dans la salle d’audience.

Le juge Louis Dionne a demandé à Steeve Gagnon s’il avait des observations à formuler. Ce dernier n’a démontré aucun remord lançant que les policiers avaient mal fait leur travail et que des témoins ont dit l’avoir rencontré alors que ce n’est pas vrai.

Le droit à un procès

Satisfaits du verdict, les procureurs de la Couronne, Me Jérôme Simard et Me Simon Blanchette, ont rappelé que l’accusé avait le droit à un procès.

« C’était à nous de faire la preuve hors de tout doute raisonnable de sa culpabilité. Tous les témoins ont bien compris cela lorsqu’on leur a expliqué ».

Soupir de soulagement pour les proches des victimes à la suite du verdict de culpabilité. (Photo Alexandre D’Astous)

Du côté de la défense, Me Hugo Caissy espérait avoir suscité un doute raisonnable dans l’esprit des jurés. « Mon client se disait non coupable. C’était son droit de se faire entendre lors d’un procès », dit-il.

Le juge s’adresse à Steeve Gagnon

Tout de suite après avoir imposé la peine, le juge Dionne s’est adressé à Steeve Gagnon.

« Votre comportement dépasse l’entendement. Aucune peine ne pourra ramener les gens qui sont décédés. Prenez le temps de réfléchir en prison ».

Lettre des parents d’une victime

Avant l’imposition de la peine, Me Simon Blanchette a lu une lettre des parents de la victime Simon-Guillaume Bourget adressée au juge.

 » Deux longues années se sont passées depuis que notre fils a été tué par un geste gratuit commis de sang-froid. Nous voulons réclamer justice au nom du droit à la vie. Nous croyons au respect de la vie et nous espérons qu’il sera sévèrement condamné. On ne doit pas banaliser un meurtre et il doit en subir les conséquences. Nous vivons dans une société qui semble avoir perdu ses repères « , ont écrit Sylvio et Micheline, les parents de Simon-Guillaume Bourget.

Tentative de meurtre

Le jury a également déclaré Steeve Gagnon coupable de tentative de meurtre. Il a reçu une peine de 10 ans de prison qui sera purgée en même temps que la peine principale.

Le juge a ordonné la confiscation de la camionnette Ford F-150 impliquée dans la tragédie, même si le beau-père de l’accusé souhaitait la récupérer, lui qui faisait les paiements depuis 2022 et qui était devenu propriétaire pendant la détention de l’accusé.

Le ministère public s’est opposé à la remise de la camionnette au beau-père.  » C’est une arme du crime. Trois personnes sont décédées. On ne doit pas remettre ce véhicule en circulation « , a plaidé Me Jérôme Simard.

Steeve Gagnon lors de sa première comparution en mars 2023. (Photo courtoisie Jacques Boissinot- La Presse Canadienne)
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  • Marie-Josée Lacroix reçoit un doctorat honoris causa
    Marie-Josée Lacroix, résidente de Rimouski depuis 2008 et administratrice au Musée de Rimouski, vient de recevoir un doctorat honoris causa de l’UQAM, le 4 juin dernier, pour souligner sa contribution en tant que première commissaire au design à la Ville de Montréal, de 1991 à 2021. Depuis sa retraite, en 2021, elle agit comme conseillère indépendante en stratégies de valorisation du design. Elle et son conjoint, qui font partie des quatre fondateurs du Festival international de jardins des J
     

Marie-Josée Lacroix reçoit un doctorat honoris causa

Marie-Josée Lacroix, résidente de Rimouski depuis 2008 et administratrice au Musée de Rimouski, vient de recevoir un doctorat honoris causa de l’UQAM, le 4 juin dernier, pour souligner sa contribution en tant que première commissaire au design à la Ville de Montréal, de 1991 à 2021.

Depuis sa retraite, en 2021, elle agit comme conseillère indépendante en stratégies de valorisation du design. Elle et son conjoint, qui font partie des quatre fondateurs du Festival international de jardins des Jardins de Métis, ont acquis une résidence à Rimouski en 2008 après être tombés en amour avec la région.

« C’est par les Jardins de Métis que nous avons découvert la région. Avant même la première présentation du festival en 2000, mon conjoint faisait des écoles d’été avec l’Université de Montréal là-bas. C’était une école sur les jardins pour les étudiants en design. Nous avons fait le festival de 2000 et 2005. C’est comme ça qu’on s’est fait des amis dans la région », raconte madame Lacroix.

Un levier de transformation urbaine et sociale

Madame Lacroix a été sélectionnée pour un doctorat honoris causa par la Faculté des arts de l’UQAM pour sa contribution à faire du design un levier de transformation urbaine et sociale.

Diplômée du baccalauréat en design de l’environnement en 1982 et première commissaire au design à la Ville de Montréal de 1991 à 2021, elle a contribué à l’inscription de la métropole au réseau des villes créatives de l’UNESCO, affirmant ainsi l’importance du design dans la société. Son engagement reflète les valeurs de l’École de design, qui célèbre ses 50 ans en mettant en lumière des pratiques transversales et novatrices.

Marie-Josée Lacroix, docteure honoris causa de l’UQAM. (Crédit photo : UQAM)

« Je ne m’attendais vraiment pas à ça. C’est comme un cadeau du ciel qui arrive quatre ans jour pour jour après mon départ de la Ville de Montréal. Jusqu’à la pandémie, notre propriété à Rimouski était une maison secondaire. J’ai pris ma retraite en 2021 et maintenant, on passe la majorité de notre temps à Rimouski », mentionne madame Lacroix.

Pendant sa carrière à la Ville de Montréal, madame Lacroix a travaillé à améliorer le design urbain et l’architecture des commerces. « Les commerces sont l’âme d’une ville. Plus les commerces sont beaux, plus la ville est attirante. Ce doctorat récompense 30 ans d’action au sein d’une ville. Mon souhait, c’est que ça encourage la ville à poursuivre et à continuer de soutenir l’action du bureau du design que je dirigeais et aussi encourager d’autres villes à suivre le pas, pourquoi pas Rimouski », mentionne-t-elle.

Musée de Rimouski

Le jour où elle prenait sa retraite de son emploi à la Ville de Montréal, madame Lacroix a été approchée pour siéger au conseil d’administration du Musée de Rimouski.

« Ça fait quatre ans que je suis très active au Musée. J’ai été vice-présidente jusqu’à l’automne dernier. J’ai porté le dossier du comité bâtiment. Nous avons fait faire un carnet de santé. Nous nous sommes rendu compte que le bâtiment avait besoin de beaucoup d’amour. Même si les temps sont plus difficiles, nous avons de belles perspectives », affirme-t-elle.

« La petite équipe est très dynamique. Nous avons une équipe super investie. Mon plus grand souhait, c’est que les Rimouskois se réapproprient leur musée. Nous n’en avons jamais eu autant besoin. Pour la réouverture, nous allons lancer un appel à la mobilisation. Nos sondages nous disent que les Rimouskois sont attachés à leur musée, on va avoir besoin qu’ils le démontrent en venant voir les expos », souligne madame Lacroix.

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  • Procès de Steeve Gagnon : de très longues directives du juge
    Le juge de la Cour supérieure du Québec, Louis Dionne, a divulgué ses directives au jury au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023, à Amqui, avant que celui-ci amorce son délibéré, probablement en fin de journée. Le magistrat a rappelé aux membres du jury, en ce jeudi 19 juin, qu’ils sont les juges des faits et que lui est le juge du droit et que c’est à travers ses directives en droit que la preuve présentée lors du procès devra être analysée. « V
     

Procès de Steeve Gagnon : de très longues directives du juge

Le juge de la Cour supérieure du Québec, Louis Dionne, a divulgué ses directives au jury au procès de Steeve Gagnon, l’auteur de l’attaque au camion-bélier du 13 mars 2023, à Amqui, avant que celui-ci amorce son délibéré, probablement en fin de journée.

Le magistrat a rappelé aux membres du jury, en ce jeudi 19 juin, qu’ils sont les juges des faits et que lui est le juge du droit et que c’est à travers ses directives en droit que la preuve présentée lors du procès devra être analysée.

« Vous devrez analyser la preuve de manière impartiale, sans préjugé. Votre verdict devra être unanime. Je vous rappelle que l’accusé bénéficie de la présomption d’innocence et que c’est le ministère public qui a le fardeau de prouver hors de tout doute raisonnable la culpabilité de l’accusé. Le doute raisonnable est fondé sur la raison et le bon sens, mais il n’est pas non plus un doute absolu. Si vous avez un doute sur sa culpabilité, vous devez le déclarer non coupable. Ne tirez pas de conclusions hâtives sur le comportement de l’accusé. Tenez compte des témoignages et des pièces », a rappelé le juge.

Le juge a rappelé que la défense prétend que la tragédie qui a fait trois morts le 13 mars 2023 à Amqui est accidentelle, tandis que le ministère public prétend qu’il s’agit de trois meurtres au premier degré, soit avec préméditation.

Des admissions

Le juge Dionne a rappelé les admissions faites par les deux parties au début du procès.

Parmi les admissions, il y a le fait que la camionnette Ford F-150 ayant causé le décès de trois personnes et des blessures à neuf autres personnes, le 13 mai 2023 en milieu d’après-midi sur le boulevard Saint-Benoît à Amqui appartenait à l’accusé et que c’est ce dernier qui était au volant lors des événements.

Le fait que les décès découlent d’un impact avec le véhicule de l’accusé est aussi admis tout comme le fait que l’inspection mécanique ne rapporte aucun bris mécanique et que les manœuvres du véhicule ne peuvent pas être expliquées par un bris mécanique.

Il est aussi admis que l’accusé était en arrêt de travail pour maladie depuis août 2022 et qu’il était dans une situation financière précaire le 13 mars 2023.

Par la suite, le magistrat a résumé tous les témoignages pendant un bon deux heures, jusqu’à la pause du diner à 12 h 45.

À compter de 14 h, le juge a donné ses dernières directives concernant les possibilités de verdict sur chacun des cinq chefs d’accusation (trois de meurtre et deux de tentatives de causer la mort).

Avant le départ vers la salle de délibération, deux jurés seront exclus par tirage au sort et les 12 autres jurés partiront en délibéré. Ils seront séquestrés jusqu’à l’annonce du verdict.

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  • Un gym communautaire ouvrira à Sainte-Flavie
    Sainte-Flavie confirme l’ouverture, dès ce mercredi 25 juin, d’un gymnase communautaire situé dans l’espace sportif du Centre municipal. Ce tout nouvel espace est ouvert à tous les résidents (propriétaires et locataires) ainsi qu’à toutes les personnes qui travaillent à Sainte-Flavie. La Municipalité rendra le gymnase accessible tous les jours, de 4 h à minuit, via un accès sécurisé par puce électronique. Les inscriptions à 30$ par mois débuteront le 25 juin. Ce gym vise à encourager le
     

Un gym communautaire ouvrira à Sainte-Flavie

Sainte-Flavie confirme l’ouverture, dès ce mercredi 25 juin, d’un gymnase communautaire situé dans l’espace sportif du Centre municipal.

Ce tout nouvel espace est ouvert à tous les résidents (propriétaires et locataires) ainsi qu’à toutes les personnes qui travaillent à Sainte-Flavie.

La Municipalité rendra le gymnase accessible tous les jours, de 4 h à minuit, via un accès sécurisé par puce électronique. Les inscriptions à 30$ par mois débuteront le 25 juin.

Ce gym vise à encourager les saines habitudes de vie, à renforcer les liens communautaires et à offrir un espace simple et accueillant pour bouger à son rythme.

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